Vivre l'espèce humaine
DANS SA 3e GUERRE CONTRE LE MONDE
ou le scrupule de la politique des esclaves

du myster shadow-sky

Réflexions d'un homme libre prisonnier dans le monde domestiqué

avec sa musique gratuite attachée           
possible discover of LIVING THE HUMAN SPECIES

musique spatiale instrumentale électrique    
du myster shadow-sky    

 

présentation

VIVRE l'espèce humaine ?

Livre libre suite au précédent :
Le Mouvement du Monde
[1ère partie & 2de partie]

      VIVRE l'espèce humaine est-ce un titre percutant comme « le crépuscule des idoles » ou « humain trop humain », etc., non, sans coup ni haut ni bas, plutôt fluide : « faut qu'ça passe ». Il ne s'agit pas de battre un ennemi ! Ça pourrait s'appeler VIVRE humain mais pas trop à développer l'inhumanité régnante dans l'humain qui est vivre à se faire souffrir pour rien. Ce libre prend conscience du parcours de notre espèce qui s'est piégée elle-même à se faire souffrir pour rien. La souffrance est une industrie prospère qui génère des dépenses (d'énergie, de biens, de tout) et des bénéfices énormes : pour le prix du pouvoir (cette sensation enivrante de se faire vénérer et obéir pour avoir retiré des vies) dont la guerre permanente est sa raison essentielle d'exister. Toutes les industries cultivent l'état de guerre permanent, incluant la pharmaceutique : des soins qui font souffrir, l'économique : gérante des désirs des esclaves, la politique : gérante de l'industrie du travail de commandement de l'esclavage, l'industrie des médias : gérante de la propagation des idées, etc. Cette contreproduction par la réalisation de la souffrance générale de l'espèce humaine et des autres espèces forme : l'incompréhension profonde dans l'humain qui pense ; quant à la déraison de l'existence de notre espèce à vouloir vivre la guerre des lâches en permanence. Non, notre espèce n'existe pas pour souffrir, contrairement à ce que proclament les religions monothéistes, souffrir pour rien, encore moins. La souffrance ne sert que les intentions de domination = de mise en danger qui se suivent depuis le néolithique. Cette attraction de l'espèce humaine pour l'industrie de la violence de la force à punir la faiblesse (= la bêtise punit l'intelligence), rassemblée en société pour vivre la souffrance collective, n'apparaît qu'avec les 1ères érections des cités États 3 000 ans avant notre ère avec la mal nommée : « révolution agraire ». Qu'il aurait été honnête de nommer : « l'institution de l'industrie de l'esclavage » des hommes suivit des femmes et des enfants. Ou « Instauration de la guerre perpétuelle » où la crainte est l'essence du moteur de l'espèce qui la cultive avec acharnement. La crainte gouverne les motivations de chaque être humain rassemblé avec les autres par des travaux inutiles à vivre sa vie collective : HOMO DOMESTICUS a remplacé HOMO SAPIENS il y a 5000 ans. La domestication a remplacé le savoir. Ça depuis 5 millénaires. La motivation majeure de l'existence humaine reste et demeure jusqu'aujourd'hui : la peur.

 

VIVRE l'espèce humaine ?

Dévoile les raisons profondes
de la CENSURE POLITIQUE DE LA MUSIQUE
celle qui crée pas celle qui copie

un exemple parmi tant d'autres :
l'OrOatoire des DésObéissances 
[oeuvre chorale et orchestrale de plein air]
musique condamnée d'interdiction publique
par censure politique en mai 2018
Livret de L'OROATORIO inachevé téléchargeable [pdf A4]
à la page de la musique :
l'OROATOIRE des DESOBEISSANCES

 

VIVRE est le tome V de l'enquête : POURQUOI INTERDIRE LA MUSIQUE ?
COMPRENDRE LE COMPORTEMENT HOMO-SAPIENS AUTODOMESTIQUÉ

Or
to understand the bad joke of humanized human life?
T'as qu'une vie pour apprendre à vivre,
Une fois appris, tu meurs ! C'est con hein !

 

« Abrutir est un Art [politique].
Les prêtres
[= les em-ployés fonctionnés]
des divers cultes
[= partis en classes des mêmes gens]
appellent cet art : liberté d'enseignement
[= la pédémagogie].
Ils y mettent aucune mauvaise intention
[naissance de l'innocence victime],
ayant eux-mêmes été soumis
[culture de l'innocence victime]
à la mutilation de l'intelligence
[le résultat attendu de la pédémagogie]
qu'ils voudraient pratiquer après l'avoir subi.
[= partager leur frustration avec les autres par imposer la force sur les faibles : les enfants]
Le castrat faisant l'eunuque
[l'imité limité imitant sa limite],
cela s'appelle l'Enseignement libre. »
Paris et Rome, Victor Hugo (1802-1885)

 

On se demande ? N'y a-t-il pas urgence ?
5 000 ans c'est pas 30 000, mais pour une vie ?
À se débarrasser du piège esclave abrutissant
qui nous interdit de vivre à jouir dans le présent ?
Piège que nous nous sommes nous-mêmes imposé !
ÇA AFIN DE GRACIER NOS ENFANTS À VIVRE NOTRE SOUFFRANCE SOCIALE 
ÇA AFIN DE NE PAS OBLIGER LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS À VIVRE NOTRE SOUFFRANCE 
Le Savoir est la 1ère étape pour la guérison de notre espèce.
La Paix de sa Peur est la 2de étape pour la guérison de notre espèce.
Vient ensuite tout le reste.
Ce que proposent ces écrits

 

 

 

5 OVERTURES

[Overture ? = se préparer à dépasser l'ouverture de son état d'esprit
-ture s’écrit aussi -ature, -iture, -ure pour action ensemble résultat restant]

 

 

OPÉRATION DE DÉCONDITIONNEMENT NÉCESSAIRE
POUR LA SANTÉ MENTALE DES SOCIÉTÉS HUMAINES

 

Se Déconditionner ?
passe par
VOULOIR
se Questionner

Avec la motivation de
VOULOIR COMPRENDRE


A commencer par :
Pense que tes pensées ne t'appartiennent pas.
Et là, tu ne seras plus pensé par tes pensées
que tu crois être les tiennes.

 

 

OVERTURE 1

 

Si la vie d'un être de l'espèce humaine sapiens, âgée de 300 000 ans *, domestiquée (= sa mise en esclavage volontaire) depuis 5000 ans, a une durée d'existence limitée (courte ? vraiment ?), la raison à se figurer ne peut qu'être existentielle. Une vie trop longue dévoile les illusions de l'existence. Et connaître les illusions de l'existence n'incite plus à vouloir vivre, ni à procréer = poursuivre la filiation d'une jouissance pénible qui se réalise par le choc de la terreur de l'urgence de disparaître. Question d'âge aussi. La jouissance éternelle n'existe pas (avec un dispositif mnémonique). L'instinct animal dans l'humain réside-t-il dans l'ignorance volontaire d'exister ? Et l'instinct de préservation en société existe-t-il dans l'ignorance de l'existence même ? « À ignorer, j'existe pas » (= oubliant, je peux exister sans peines dans nos contextes sociaux à fortes hostilités cultivées). Pourquoi le savoir, pour l'oubliant, est-il synonyme de peine, pour tant le redouter ? Savoir que tout ce qui a été appris puisse être faux (ou l'idée que l'enseignement puisse enseigner des mensonges) désintègre la raison de son adhésion à un système dans lequel l'oubliant a investi sa confiance (contre la dépossession de sa conscience). Cette confiance ne peut en aucun cas être brisée, car si elle l'était, sa raison d'exister s'effondrerait. C'est pour cette raison que les esclaves tiennent tant à leurs geôliers (aussi esclave).

Nous, êtres humains, nous nous reproduisons, vivons et agissons d'abord pour et par le sexe : notre 1er cerveau. L'obsession de l'amour, non pas à perpétuer l'espèce, mais à consumer d'orgasmes l'intégrité de son logis, de son abri, de son contexte vital, l'endroit de l'habite = son corps, par pénétration/engloûtation*, est la raison de l'amour de la vie. L'ivresse de l'amour qui donne raison à vouloir/pouvoir exister. L'émotion, l'attachement à la caresse jouissive = le frottement érectile du coït, par le durcissement-contraction de ses parties sensibles, sans zone de temps déterminée (= sans limitation saisonnière, comme pour toutes les autres espèces) agit intensivement en permanence sur nos corps qui gouvernent nos états d'esprit. La conscience du corps (libido = désir vif) et la conscience de notre esprit (infantilisé par nos sociétés modernes) cohabitent. Vivre est une entente entre les besoins du corps autonome et la raison de la conscience d'exister véhiculée par l'esprit (exprimée par la parole).

Le paradoxe entre vouloir vivre la vie (le pouvoir de se gouverner) et subir la vie (la volonté de se faire gouverner), n'a dans la réalité du vivant aucune différence que l'humiliation des unes, des uns et le mépris des autres, dans notre contexte socialisé hiérarchisé dominé. Telle une automutilation de l'espèce sapiens sur elle-même à vivre ensemble. L'idéologie de la domestication organise la transmission/perpétuation du vivant domestiqué avec la propagation du mensonge de la nécessité : le sentiment nécessaire de vivre la pénibilité (sic), consenti par ignorance volontaire, sert à ne pas interrompre le processus de rentabilité de l'industrie de l'esclavage, dont chaque être humain fait l'objet dans nos « sociétés modernes » (= sociétés à la mesure, sic).

Si les esclaves étaient amnésiques, ils ne pourraient pas être esclaves. Par oubli de l'être. Si l'esclave ignore sa condition de servitude, c'est par déni, pas par oubli. L'organisation de la domestication = la culture (le dressage, le conditionnement, l'éducation, l'obéissance) des membres de l'espèce sapiens est laissée aux gestionnaires de l'industrie de l'esclavage : les politiciens qui délèguent les pratiques nuisantes (= qui nuisent aux autres, à entretenir leur soumission humiliée) aux fonctionnaires (humains qui ont échangé la réflexion de leur conscience contre l'automatique de la fonction) de l'État (elles et eux-mêmes esclaves). La croissance exponentielle des esclaves humains concentrée dans des blocs urbanisés n'amplifie que l'hostilité générale provoquée par l'humiliation de la domination de la domestication des individus abdiqués de l'espèce, ou dévoile la pénibilité volontairement ignorée en échange d'un faux confort mental agi par l'ignorance désirée (l'inconfort du manque provoqué, voulu par crainte de la solitude, forme le ciment des sociétés abdiquées).

C'est un fait : vivre dans un espace clos, un enclos (à bêtes sauvages = paradis = zoo humain = ville), limité d'interdictions, sans sortie (à ce que l'esprit puisse s'évader — pas se divertir pour oublier/ignorer —) = vie privée sans liberté ensemble, génère inexorablement « l'enfer ? c'est les autres » (dit Sartre) et « l'enfer, ce n'est jamais soi » ? (dit moi) sert à victimiser pour innocenter pour renforcer la dépendance des esclaves (= les êtres humains abdiqués à vivre à se faire gouverner sans vouloir savoir, rien savoir). Et là, la vie servile demeure encerclée et (re-)gardée par l'hostilité générale cultivée. Hostilité qui par l'ignorance se banalise ; pour être niée. Mais : le déni possède la faculté d'amplifier la souffrance niée. Et cette pénibilité niée s'intensifie proportionnellement à la profondeur de son déni, ou les couches dissimulant son déni. Les conséquences de l'ignorance volontaire en société domestiquée est la souffrance du savoir qui forme la raison d'être du sapiens (les sapiens sapiens = les humains qui savent savoir ont disparu) qui par refus absolu de l'évidence (le soulagement par la vérité) se convainc pouvoir atténuer sa souffrance dans la croyance. Qui en réalité resserre le piège de son abdication de vivre autour de sa souffrance niée.

L'agressivité généralisée par la généralisation de la capitalisation du système du fonctionnement social (accumuler pour soi au détriment des autres en faisant croire qu'il n'y en pas assez pour tout le monde) pousse dans le sens de la violence et de la déprime, jusqu'à l'autodestruction agressive dans l'étouffement des individus (tuer -qui a remplacé occire = mourir dans un combat loyal- est passé du sens de « prendre soin » à « étouffer par surprise, par traitrise »). Pour étouffer par traitrise, il faut une dose conséquente de rancoeur et de souffrance capitalisée crue causée par le dormeur pour l'assassiner dans son sommeil.

L'assassinat dans nos sociétés modernes n'est pas que mortel. L'assassinat agit aussi en permanence envers les parties intègres de son corps par « le rapport de force » qui se déploie du « monde du travail » jusque dans les espaces crus sécurisés. La maison, le foyer familial. Le mensonge du ré-confort. Le monde du travail reproduit l'hostilité de la guerre dans la vie civile accompagnée de faux amis où toute connaissance est ennemie concurrente. Dans le monde du travail hiérarchisé des esclaves, il n'y a pas d'amis, il y a des connaissances et des faux amis envieux « prêts à t'étouffer par surprise » = te voler ton capital acquis/envié (sic). Exactement comme la guerre, le travail du monde est permanent. Le travail travaille à entretenir la guerre. « Le repos » du soldat = employé soldé dans « le foyer de sa famille » (sic) est une image auto-inculquée irréelle = une contradiction à la réalité pour obtenir le repos faussé. La raison de l'existence de la famille, mal scellée par le « mariage » qui divorce, est d'être une unité productrice de main-d'oeuvre consommante (les premiers consommateurs sont les enfants). La violence du monde en permanence déborde dans l'intimité familiale crue être l'espace privé protégé qu'il n'est pas. La distribution des fonctions du masculin/féminin dans la servitude familiale où l'un n'est pas plus masculin que l'autre est féminine dans ses capacités de vivre à être humaine, sert une image idéologique aussi absurde qu'inutile à vouloir « le rapport de force » entre la domination par la force musculaire de frappe qui commande l'agression contre la douceur du réconfort maternel autoritaire = la force des coups de bite armée à l'extérieur contre la douceur des caresses vaginales englouties à l'intérieur. Il ne peut pas y avoir de repos dans le conflit.

Ce fantasme avec ses conséquences (intérieur féminin douceur = doux vagin / extérieur masculin force = bite dure) est un modèle du patriarcat ***. Le mâle chassant (pas cueillant) et la femelle enfantant demeurant dans le logis, à l'abri à nourrir et éduquer la progéniture jusqu'à son illusoire autonomie (= de pouvoir travailler) ce pour fonder une famille dans un (autre) logis. Le mâle quand il ne chasse pas, se soûle avec les copains, dans un logis à part, loin de la violence de la maison du foyer de la mère et des enfants. L'émerveillement de l'enfantement reste l'expérience la + intense. Mais on déchante vite à constater être incapable d'amener les enfants à leur autonomie, le système social domine. Est le faux paradoxe des parents crus autonomes, en réalité asservis.

Ça, c'est un temps de vie qui se répète depuis 5 millénaires (avec des périodes de relâche qui effondrent ces empires). Si le mâle domine, c'est que la femelle a peur des coups et se soumet à la force brutale ou se soumet à être entretenue (= à perdre volontairement son autonomie). Séduire un mâle par l'apparence le maquillage sert ce désir de soumission féminine éduquée, telle une offensive guerrière à la capture du mâle. Dans l'autre sens, la soumission psychologique et économique (= l'esclavage) ne fait pas de marque sur la peau, mais marque en profondeur les esprits générant des dépressions (= portes de la névrose et de la psychose) ; du « burn-out » (effondrement psychologique par épuisement) jusqu'au suicide soit rapide : mort soudaine : toutes celles et ceux qui se ratent et ne se ratent pas et, soit lent : mort lente : alcoolisme, longue maladie incurable, toxicomanie, malnutrition, etc.

La violence permanente des rapports entre humains est-elle naturelle ?

C'est l'argument clamé pour maintenir la guerre, la violence policière civile légitime. Elle ne l'est pas. Ni naturelle, ni légitime. En quoi est-ce légitime de nuire ? La violence n'est pas la colère. La violence agit la désintégration de l'intégrité (dont le viol est sa source). La violence est une possession subie par réaction : à re-agir la violence par la violence sans réflexion (alors que la re- action devrait activer la re- flexion = l'assouplissement qui donne à penser) amplifie la violence. La perversité de la violence, celle de l'engendrer, alors qu'elle est inutile à résoudre tout problème, voire franchement nuisible, à entretenir la peine de la haine avec ses souffrances attachées, a quelque chose de profondément triste pour l'observateur extérieur : constater la volonté d'entretenir sa souffrance par refuser à assumer la responsabilité de vivre sans malveillance avec les autres. Est-ce par peur de perdre le capital de son intégrité ? De sa réputation*** ? Qui accumule des re-connaissances (= à s'attacher des envieux = des faux amis ennemis), d'être reconnu important par la communauté ? Quel est le sens de cette reconnaissance (usurpée) autre que de déclencher l'admiration (gloire) car sa personne est frustrée ? Qui pour un tyran se dit : « autant régner à faire souffrir que de subir la souffrance du règne... ». Au lieu d'empêcher la souveraineté de prendre possession de soi. Pourtant à refuser vouloir savoir et, à vouloir exister à vivre victime possédée par la vengeance (nécessaire au jeu du pouvoir souverain pour entretenir la guerre) pour se donner le sentiment d'être autorisé à nuire jusqu'à massacrer n'est que la raison de l'existence du pouvoir politique. Rien d'autre. Pour quoi refuser au pouvoir savoir ça ? Pour préserver son inconscience animale, crue paradisiaque à vivre confortablement sans conscience dans les cages « sécurisées » du zoo de la félicité (pourtant fausse, mais crue convaincue vraie). C'est un noeud. Formé par la crainte. Car la peur gouverne cette humanité affolée.

 

Tout ça donne à reconnaître ce qu'on dissimule depuis si longtemps
et penser comment résoudre les noeuds de cette souffrance sociale née il y a 5000 ans.

 

Notes
* Ce n'est pas homo sapiens qui découvre la faculté de pouvoir faire du feu. Les humanoïdes homo habilis et homo erectus savaient faire du feu 100 000 ans avant l'apparition (?) d'homo sapiens.

** voir le sens inexistant proposé, celui en contre sens à la pénétration masculine : l'engloûtation féminine

mascul        à l’opposé        fémin

pénétration      -||-             engloûtation
pénétrer          -||-             engloûter
pénétreur        -||-             engloûteuse

pour : englouteuse de bite et pénétreur de chatte (histoires de chats et de maisons)

[in « Nu, le livre de l'oubli du reflet » 2016, disponible à la bibliothèque du centrebombe]

*** On se demande quel serait le modèle du matriarcat ? intérieur masculin douceur / extérieur féminin force ? ou : extérieur féminin douceur / intérieur masculin force ? ou : intérieur féminin force / extérieur masculin douceur ? etc. Mais : une domination, quelle qu'elle soit, n'est en aucun cas favorable au développement de l'intelligence humaine ni à gérer sans nuire son individualité dans l'ensemble de l'humanité et des autres espèces vivantes.

**** Sachant que toute réputation est faussée, puisque la réputation nait des faveurs du commérage (dont la presse se nourrit), de ce qui est cru nécessaire et valable et non de ce qui est vécu réellement. La notoriété est une impression envers une personne dont on se donne à croire sa supériorité, pour la glorifier. Toute glorification appelle le besoin d'une autorité, + qu'un modèle à copier, ou l'idéalisation de ce que la hiérarchie sociale porte en elle, c'est-à-dire : vouloir acclamer des gagnants (de la compétition spectacle) : les élus, auxquels les perdants donnent la direction du monde.

 

 

OVERTURE 2

 

- Pourquoi généralisons-nous ?

- Pourquoi voulons-nous recevoir des réponses universelles à des questions particulières ?

- Eh bien... Nous avons un besoin fondamental de vouloir (se mentir à) comprendre ce qu'on naît, ce qu'on est et, où et dans quoi on est. (Sauf pour les apeurées qui se terrent à tout ignorer pour s'épargner dans l'innocence). En + du questionnement instinctif de l'enfance avec nos suites de pourquois, nous devons adapter nos comportements au contexte vital donné pour ne pas gâcher notre temps de vie. Notre passage terrestre est court, nous avons peu de temps pour comprendre. La généralisation est la solution, première retenue : d'un fait particulier, on en retire une expérience avec le désir de généraliser cette expérience (pour donner des leçons aux autres ? pour se donner de l'importance pour soi des autres). C'est un comportement humain social acquis qui ne disparaît que par la reformation de son humilité (= rester proche de la réalité de la terre, son humus, son caca ; pas à à s’abaisser volontairement, par sentiment de sa propre faiblesse) : qu'à force d'erreurs et d'impasses ou du manque d'explications et de solutions aux problèmes qu'on rencontre.

- Mais quand on ne se contente que de généralisations, ça ne résout rien. La généralisation forme la considération être une clé à la compréhension qu'elle n'est pas. La généralisation sert à la formation et à l'institution de lois. L'être humain se rassure par l'institution de règles immuables qui gouvernent la nature de l'univers. Une règle sert à répéter pour que toute action devienne prédictible. L'univers n'est pas en vie par l'application de lois immuables. Cette croyance est le piège premier de la connaissance. Ou confondre le savoir avec la divination, celle de vouloir un futur favorable (= un espoir positif) dans un présent vécu défavorable.

- La généralisation est un piège favorisé pour instituer une domination politique, avec des faits faux, crus vrais, car régulés pour être répétés pour se propager à envahir les états d'esprit à naturaliser la croyance (qui remplace la conscience) par obéissance aux règles générales fabriquées qui doivent régir le monde. La généralisation est une disposition de l'esprit à cultiver l'industrie de sa mise en esclavage.

- Comment sortir de ce piège ?

- Contre le comportement régulé par la généralisation, il faut pouvoir accepter qu'on se trompe. Admettre se tromper, admettre sa croyance, sur ce qui est perçu donne à poser des questions. Le pouvoir de douter qui dans sa disposition de croyant, l'interdit. La croyance dans la généralité donne à vivre résigné. Vivre sans vouloir se poser de questions, sans vouloir savoir qu'admettre les règles de la généralisation. Consolide ta conviction d'avoir raison de vivre à épargner. Conviction qui renforce l'obéissance aux lois toutes issues de la généralisation (donc faussées) que pour approuver la domination de ta servitude. Mais qui ne gouvernent rien qu'à sécuriser des leurres par la violence de ton abdication à l'ignorance volontaire à te satisfaire de vivre dans l'impasse. Pour sortir de ce piège ? Il suffit de douter.

- Les rares autres, celles et ceux qui posent les questions de questions (= action de chercher dans la manière de chercher ce qu'on cherche pour trouver), petit à petit, finalement, dévoilent ce qu'on cherche à comprendre. Le savoir sert à pouvoir agir libre en liberté.

- Qu'est-ce que la liberté vient faire avec le savoir ?

- La liberté est essentielle au savoir. La liberté donne le savoir à savoir. L'ignorance cultive l'abdication à vivre sa servitude, celle à se faire faire vivre par d'autres que soi. Et vice versa. Sans liberté, aucune imagination, sans imagination aucune solution ne peut être trouvé pour résoudre un problème. Sachant que la vie est une collection de problèmes à résoudre. Sans liberté, aucune adaptation au contexte de vie n'est possible. Sans liberté, l'intelligence humaine dépérit. Sans intelligence, on ne se pose plus de question. Sans intelligence, on est incapable de résoudre ses problèmes. L'organisation de nos sociétés asservies repose entièrement sur la dépendance des services : on ne secourt pas une personne blessée, par peur et incapacité on appelle la police. On vit à subir ce que chacune s'impose à vivre : sa croyance de ce qu'est la vie généralisée à vivre. On retrouve la généralisation dans « l'intérêt général » qui est l'intérêt de personne. L'uniformisation n'apporte que la désolation individuelle et le contrôle général de l'industrie de l'esclavage. Le dépérissement de l'intelligence génère la destruction de notre contexte vital : celui de notre conscience.

- Il semble que la vie importe peu aujourd'hui.

 

 

OVERTURE 3

 

Re-marquable ?
Ou la marque du caillou
Sans caillou
de la marque remarquée

 

Nous sommes manipulés par le temps,
Car on ne sait pas qu'on est manipulé par le temps.
Nous sommes conditionnés par l'espace,
Car on ne sait pas qu'on est conditionné par l'espace.

Nous sommes manipulés par le temps et
nous sommes conditionnés par l'espace.
Comment se libérer de ce contexte qui conditionne qui manipule ?
Eh bien, on s'en libère définitivement à la fin de sa vie !
Mais avant

À le savoir,
ça donne de s'en accommoder,
ça donne de s'en adapter,
ça donne de s'en arranger.
Ou,
moins vivre à subir
à se faire agir à faire
qui favorise sa capture par la morale
et son enfermement dans l'obéissance.
En 3 mots : à vivre dépossédé de soi.

If: sad of sky is my curse,
I transform the sadness in a shade for being a shadow [flying in the] sky.

à FOND d'à -sion
-sion = Phénomène. Résultat. Action.

Si « 99,9% de notre génome est absolument identique chez tous les êtres humains »,
Alors 0,1% de différences entre nous fait qu'un non-humain nous percevra identiques
(comme un Européen qui perçoit mal les différences entre Chinois et Vietnamiens, ou le contraire).
Ce qui signifie que :
                              les sens de la différence ne se perçoivent que dans la similarité.
Logique.
Et le contraire
est logique aussi :
                              le sens de la similarité ne peut pas se percevoir sans l'existence de la différence.
Alors pourquoi le non-humain ne perçoit pas les différences qui nous différencient ?
Alors pourquoi le non-humain perçoit des êtres identiques et nous non ?
                              Du dedans ou dehors on ne perçoit pas la même chose de la même chose.
                              Être à l'intérieur ou à l'extérieur ne donne pas à percevoir la même chose.
                              Et + encore, du dehors d'ailleurs ou du dedans d'ailleurs.

Parmi les identiques, on ne peut percevoir que les différences des identiques.
Parmi les différences, on ne peut percevoir que les identiques des différences.
Parmi les différences, les identiques ne peuvent qu'être semblables, sinon ils ne sont plus identiques.
Et s'ils ne sont plus identiques, dans leur ressemblance, alors les différences ne peuvent plus se différencier.

 

A - Si nous sommes tellement semblables dans l'espèce, qu'est-ce qui nous fait tant différencier les unes les uns des autres ?

M - Notre « chemin de vie » = notre vie = notre intérêt de vie à vivre = notre parcours temporel d'existence. Nous parcourons notre chemin de vie, celui particulier de notre existence propre, qu'aucun qu'aucune autre ne peut ni imiter ni répéter ou ne peut reproduire (quel intérêt à reproduire la vie d'un une autre ?). Cette différence du chemin de vie unique et particulier qui ne se répète chez aucune aucun autre, forme les différences perceptibles entre nous, impercevable « de l'extérieur ». C'est ce « chemin de vie », conduit par le désir propre et unique à chacune et chacun (à vouloir expériencer à vivre ce qu'on choisit) qui nous distingue les unes les uns des autres, si semblables.

 

 

OVERTURE 4

 

Telle ment Ça se ment

On se ment telle ment,
On se raconte telle ment d'histoires ;
Tout ça, seule ment pour se rassurer
du pire que rien ne peut être encore + pire (sic).

Des mensonges accumulés, superposés les uns sur les autres depuis 5000 ans.
Par des générations d'êtres humains à s'être piégé eux-mêmes leur soi-même :
À vouloir vivre de la croyance pour refuser vivre le réel
Le réel en rien menaçant, et de quoi ?
Ça, fait une quantité accumulée assez épaisse d'idées faussées
Ça, pour ne plus pouvoir percevoir la réalité dissimulée derrière.
Pour Quoi ?

Grâce à la peur domestiquée, nous, espèce humaine, avons réussi à telle ment nous inculquer de croyances, qu'on ne sait plus distinguer le donné du fabriqué.
Bien qu'enfin nous savons que la religion institutionnalisée est un instrument de pouvoir politique,
qui sert à entre et main tenir la terreur intérieure de chacune et chacun, celle qui nous fait abdiquer à toute initiative personnelle portée par la liberté et toute vie en autonomie.
Pour mettre en esclavage notre espèce, l'amasser en « force surhumaine de travail », il a fallu que notre espèce trouve et utilise les raisons et les moyens de son asservissement pour son assouvissement.
Sinon, comment accepter cette vie humiliée ?
Pour que la croyance (véhiculée par des histoires) opère, il faut constamment l'alimenter par la peur, la terreur sociale (la punition sans condition) et son contraire le ravissement (la récompense conditionnelle) par diversion, autrement, ce conditionnement servile, ne fonctionne pas.
Quel projet insensé à vouloir vivre sa vie prisonnier de la servitude !
Peut-on encore penser ?
Tout ce qui est cru est l'inverse de ce qui existe.
Et, à force d'user l'usage de retournements de retournements, la base sensée de ce qui existe, est impercevable, difficile à révéler à sa conscience, celle de la volonté de savoir pour comprendre.

Pour quoi s'être disposé volontairement dans cette situation ?
Celle à vouloir vivre sa misère du pire ?
À se réfugier dans le mensonge de la croyance ?
Pour quoi se donner des objectifs d'existence vide ?
Des êtres contenants sans contenus ?
Vivre qu'à :
        Accumuler
l'argent (pris aux autres)
        Acquérir
propriétés (prises aux autres)

d'un chez-soi cru refuge de sa sécurité
après avoir créé la violence du monde qui l'exige,
recouvert du mensonge qui rassure.

Mais une fois tout acquis,
alors, apparaît le vide de sa vie,
Ou le vide de sens de son existence,
Ou apparaît en pleine lumière la retraite de toute sa vie,
Pour rassembler tout ce qui semble rassurer sa peur qui nous gouverne toutes.
Peur est le véritable Dieu de l'humanité,
pour pouvoir vivre à agir à se nuire dans la violence généralisée.

Le refus violent, agressif,
manifesté à refuser percevoir le réel,
est une pathologie autoinjectée de sa souffrance voulue
Vivre à souffrir pour justifier sa peine (construite par la peur de sa lâcheté).
Cette peine constante justifiée autorise à meurtrir les autres (dans toute relation, crue de compétence).
La source de la peine de la guerre permanente réside exactement là, dans ce noeud de la boucle scellée.
Elle est cultivée par toutes et tous au nom de l'assurance de sa sécurité, envers une menace inconsistante.
Provoquée, construite par toutes et tous voulus ennemis de toutes et tous (dans la communauté étatisée désunie)
qui ramenée à la réalité
perd sa valeur de terreur.

 

 

OVERTURE 5

 

LA VIOLENCE ?

Le modèle du phénomène d'une grande intensité qui nous humains nous dépasse.
La nature s'emporte d'impétuosité par l'agitation vive de mouvements puissants :
la fougue de la TEMPÊTE du temps qui pète : boum sans dévaster.
L'agitation de forces instoppables de la turbulence puissante des éléments !

Les fortissimi de la musique.

L'homme (la femelle masculine) veut être et faire pareil !
Contraindre par elle commence dans la langue au XVIe siècle.
Elle devient une institution d'Etat au XVIIIe siècle.
Vivre des actions en force à
Imiter l'ouragan terrible qui le dépasse.
La force dévastatrice contre que les autres de son espèce
les autres mais qui ne sont
Que les faibles.
Les faibles qui font la preuve de sa force.
Les faibles qui font la preuve de sa lâcheté.
De sa lâcheté conduite par sa frustration.

À vouloir s'emporter par l'impétuosité,
L'homme fort ne frappe que la faiblesse ! (est-ce ça la force ?)
D'abord féminine, puis enfantine
- Ce sexe opposé qui l'empêche de jouir, puis des fruits de sa frustration -
Dont l'ultime coup est leur perçage.
L'arme de s'habite perce pour ne plus générer, mais pour retirer une vie.
L'affirmation de la volonté de son droit de son pouvoir de vie et de mort
gouverné par sa bite habitée de frustrations qui s'emparent de tout son corps.
Pour les masculines, elles s'inversent, renversent leur étui en lame de fond.
Fondre la dureté de son sexe bandant avec une arme de mise à mort d'une vie
forme la victoire de l'état d'esprit de la bêtise milice à taire assassine
Qui n'est pas la preuve de sa puissance, mais de sa faiblesse cérébrale.
Le mensonge de sa force de blesser de tuer pour violer la faiblesse musculaire.
La volonté de puissance n'est que la volonté réactive de compenser sa faiblesse.
La faiblesse humaine comparée à l'ouragan dévastatueur où le tuteur se renverse en tueur.
Vouloir se prouver quoi que ce soit ne prouve que son incertitude d'être quoi que ce soit.
Il n'y a pas à souffrir de ça !

La conscience de la non-violence nécessaire pour retirer la violence qui gouverne le monde
Apparaît au XXe siècle.
En Inde.
Civilisation descendante de la civilisation Veda (= savoir) qui crée le Sanskrit, elle-même descendante de la civilisation de l'Indus.
Le Sanskrit invente le zéro. Le vide. Qui met 16 siècles à parvenir en Europe au XVe siècle.
La civilisation indusienne est la seule civilisation non-violente non-croyante du néolithique.
Une civilisation pourtant de marchands. Au vu de ses très nombreux tampons retrouvés alentour.
Gandhi parle le Sanskrit,
l'unique langue mathématisée pour l'intelligence qui ne bouge pas depuis 2500 ans.
Notre langue source, oubliée.
Ahimsa est le mot sanskrit pour : NON-NUIRE.

La violence contemporaine sert à nuire aux autres. Et d'en jouir.
Un transfert mécanique de défense par manque de jouissance sexuelle.

LA RAISON DE L'EXISTENCE DE LA VIOLENCE SE TROUVE DANS LE VIOL.
L'usage du viol est + ancien que celui de la violence instituée qui l'inclut.
Les esclaves de la violence sont des êtres humains frustrés.
L'interdiction de la sexualité est une stratégie d'exploitation de la marchandise humaine.
Pour avoir créé son dérivé : la prostitution.
Sexualité libérée dans les années 60 jusque dans les années 70 du XXe siècle reprise avec le SIDA.
Pourquoi demander la permission de faire l'amour ? montre le fait de l'être humain humilié.
L'interdiction de la sexualité est cultivée par les religions monothéistes
Ces religions qui servent à perpétrer la guerre avec l'esclavage.
LES ESCLAVES ESCLAVES DE LA VIOLENCE NE VIVENT QUE POUR LA GUERRE,
la guerre qui sert qu'à violer les femmes et piller leur bien.
Qui aujourd'hui est perpétuelle à cultiver l'hostilité générale à s'entre-nuire.
Le religieux politique renverse le sens du viol par la violation = désobéir à une loi : la profanation.
La profanation pour autoriser le viol par la condamnation de l'institution, le foyer de la croyance violé.

La viole du violon du violon celle viole basse en contre *
Quatuor à cordes : le groupe des 4 tueurs étrangleurs ? du XIXe.
Rien à voir avec vitulari d'entonner un chant de victoire.
La viole féminine provient des langues des terres midi-terranéennes,
du provençal de l'italien de l'espagnol.
L'onomatopée du ton d'une caillasse balancée en l'air ? sur qui ?
Ça sonne plutôt ffffuittt !
Des bombes bombantes qui remplacent la caillasse pour exploser les têtes ?
Viole vivante vivace vielle vieille vivante ?
Que vive la viole contre le viol ?
Où l'un pénètre par effraction et l'autre caresse la peau
avec le crin du cheval de l'arc en archet.
L'arche renversée. Le désastre renversé en astre.
L'arc ôteur de vie transformé en frottements soniques pour obtenir l'autre jouissance
Celle par frottage, non celle par les coups de perçages.
Mais aucun mot en VIV- ne s'applique à un instrument de musique à cordes !
Au nord c'est fidula donnant fiedel et fiddle pour fidèle ?
De là, vient la violette. La couleur et le parfum. Le calmant.
L'ultra vient après, à la frontière des radiations magnétiques entre la lumière et les rayons du cercle x.

Si l'homme s'arme, c'est uniquement pour montrer la faiblesse de sa peur.
Si en + c'est pour se vendre à une solde et se regrouper,
On ne peut que mieux comprendre le lien entre la terreur, la guerre, l'esclavage et la peur.

 

Note
* Le violon désigne d'abord la contrebasse. Le cello de celle du violon désigne la petite contrebasse. Viole de gambe est la viole de jambe, coincée entre les jambes. Le renversement de la viole à l'instrument aigu. La viole d'amour réduit ses cordes à 7 à 6 de 11 à 16. Violons euh violon son sens français vient d'une mauvaise interprétation du suffixe italien. De 7 à 6 d'amour on réduit à 4. Retour au tétracorde. Le violon prend le pouvoir dans l'orchestre à cordes pour devenir premier progressivement à partir du XVIe siècle. Ah cette Renaissance ! qui commence la généralisation de l'hostilité permanente de la guerre pour vouloir vivre la contradiction du confort permanent. Au XVIIIe le violon signifie la prison.

 

+

 

Quentine - Les incohérences paradoxales de l'humanité sont-elles propices à la production d'écrits ?

Roberte - Vu qu'il n'y a aucun moyen de dialogue pour dialoguer

Quentine - Sait-on encore parler ?

Roberte - La langue politique n'est pas la langue artistique.

Quentine - La surproduction massive d'écrits désignifiés montre-t-elle que nous vivons une incohérence générale ?

Roberte - On s'en passerait bien.

Quentine - Est-on né au mauvais moment ?

Roberte - Non. Pas + qu'un autre.

Roberte - C'est même l'occaz de se montrer qu'on est capable de résoudre la désolation de notre humanité.

Quentine - L'est-on ?

 

.

 

 

 

Ce libre commence par la

FIN

qui se fait attendre

à vouloir savoir
on sait
à vouloir entendre
on entend

 

[sens de Lec ture ? du dernier au premier, du venu au venant, importe peu, même pas]
[livre composé par blocs liés entremêlés de réflexions à piocher à penser à développer]

 

 

Conclusion

      Ça y est. Je pense que je me suis assez répété, avec beaucoup d'autres, à dévoiler les raisons profondes qui constituent la misère fondatrice de nos sociétés humaines. Le phénomène humain ne s'analyse pas + profondément. C'est pourquoi là, je ne peux que tourner en rond à me répéter (dans le tourbillon du carrousel, dans la base de la raison de ses maux constitutionnels). La page html est assez dense. Ce qui décide la fin de l'écriture du livre. Ou ? Si une brèche s'ouvre, ça sera un autre livre. Encore ! On verra. Le penseur n'a que l'écriture pour communiquer aux autres, car personne ne veut l'entendre vivant pour comprendre, voire, le redoute. Pour quoi ? Parce qu'il sait ce que les autres ne se donnent pas à vouloir savoir. Les conversations ordinaires ne servent pas à communiquer aux autres des questions, mais à s'échanger des réponses toutes faites, car les esprits capturés doivent se soulager de leur confinement douloureux volontaire inavouable.

      Nous savons clairement maintenant que. Toute dictature est portée par la démocratie. Ou la démocratie est le régime porteur masqué par l'innocence du régime de dictature. La démocratie est la dictature des esclaves. Ce sont les esclaves (= les gens du peuple) qui exigent, sans le montrer, pour garder leur innocence intacte, une domination démocratique (= représentative, sic) qui institue la dictature de la vie sociale assistée. Avec l'obéissance exigée volontaire. Le tyran n'est que le représentant de ce souhait. C'est bien l'élu du peuple. Peuple d'esclaves qui le croient apte à les diriger. Car pour vouloir vivre esclave, il faut obligatoirement vouloir un « maître (d'oeuvre) ». Celui qui planifie la raison de vivre des (milliards d') humains qui ne savent pas quoi faire de leur vie. Le « maître d'oeuvre » n'est jamais seul, il travaille en équipe. Un esclave est la main sans esprit qui réalise les projets du plan d'exploitation. Le plan que l'esclave s'est donné d'obéir « en toute innocence » (sic).

      Mais le prix de l'innocence se paye très cher. Il se paye par l'ignorance. L'ignorance est cultivée par la connaissance : un ensemble de fausses vérités rassemblées dans les livres destinés au « grand public » (sic). Ce « grand public » esclave de son ignorance. La connaissance sert à forger des croyants. Croyances diffusées confirmées et affirmées dans les conversations. Innocence et ignorance servent d'écran à la vérité de la réalité. La conversation ne sert qu'à se rassurer que l'autre pense pareil = une vérification d'être tous d'accord et bannir les autres. Puis, innocence et ignorance, en cas d'un désaccord, forment le déni. Le premier mécanisme de défense pour : « se protéger » de la vérité de sa réalité (insupportable ? indéniable et bien niée) : celle d'avoir vendu sa liberté (pas son âme, sic). Je ne comprends pas ce que l'esclave craint tant de la réalité pour vouloir tant vivre possédé ? Vivre à nier (la réalité de) sa vie (vendue). La peur la honte, la honte de la peur ? Et, à se réjouir en favorisant et à la fois en dénonçant la terreur de la violence des forces de l'ordre désirées. Se réjouir de cette violence pour se croire soi invincible, à croire tous ensemble former « la puissance invincible de l'État » ! Mais « la puissance de l'État » n'a de puissance que l'obéissance des esclaves.

      Cet argument fondateur peur/puissance est fondamentalement contradictoire. On ne se protège pas de la peur de la violence par la violence. On ne se protège pas du danger par se mettre en danger (= domination : sa soumission). La violence amplifie la violence pour placer en chacune et chacun, l'émotion de la peur, le sentiment de la terreur. La terreur qui recroqueville les vies, pour les transformer en misère d'esprit, pour les soumettre à nuire, avec le confort en récompense qui masque la misère de l'état d'esprit abdiqué. Et, + le confort s'abuse et + la misère possède ces vies re-confortées. La terreur est la socialisation de la violence pour sa permanence. Parler de terrorisme est en effet une affaire de l'État. La terreur est générée par l'État, c'est-à-dire par les administrés administrant dans l'obéissance en échange d'une pitoyable récompense : le sal-air-e (les gens soldés sont des marchandises soldats esclaves).

      Si l'innocence et l'ignorance se manifestent de manière si profonde et permanente dans le monde humain, c'est que la peur de vivre a provoqué leur apparition. La peur est le liant fondateur qui donne à l'innocence et l'ignorance l'incohérence de penser et d'agir : l'incapacité de résoudre ses problèmes de vie. Comment cette peur a-t-elle pu naître et demeurer dans les états d'esprit depuis 5000 ans (avec des pauses qu'il n'y a plus depuis le XVIIe siècle) ? La question reste encore sans réponse. À un moment de l'histoire, au néolithique, la nommée « révolution agraire » qui en réalité est le moment de : l'abdication de vivre libre des êtres humains qui se sont amassés. Projet terrestre réalisé par 3 groupes d'êtres humains, dans 3 localisations planétaires distinctes : au Proche-Orient, en Chine, en Amérique centrale. Aujourd'hui, 5000 ans après, cette abdication de l'espèce humaine est planétaire. Quoi a provoqué cette invasion de la soumission et comment a-t-elle pu se produire ? Les réponses ne restent que partielles à cette question.

      Les véritables ennemis -comme nos sociétés se conçoivent à se former pour combattre peut importe quoi et qui (sic)- ne sont pas les contestataires à qui il reste encore un peu de jugeote, mais les esclaves. Car les premiers vivent avec un restant de conscience, dont les autres se sont volontairement détachés et définitivement débarrassés, croyant ainsi se protéger de leur terreur qu'ils s'inculquent et inculquent aux autres qu'ils cultivent eux-mêmes (par le canal de l'émotivité). Un esclave est un être humain à la fois capturé par la planification sociale (souveraineté + violence + abondance) et à la fois capturé et enfermé par lui-même pour se disposer physiquement et psychiquement dans la boucle pénible d'un noeud serré nié duquel il ne peut plus s'échapper ni s'évader * (peur + innocence + ignorance).

      La raison profonde de la stabilité de la dégénérescence et de la désolation de l'humanité asservie réside dans le refus d'utiliser sa conscience pour développer son intelligence. L'esclave exige vivre l'ignorance. Et, ce n'est pas en utilisant la force physique armée contre les contestataires que les êtres humains transformés en fonction sortiront l'espèce de cette impasse. Les êtres humains transformés en fonction ont conclu un marché tacite : ta liberté pour les capitaux contre le confort. Sachant que rendre la liberté à l'espèce ruinerait les capitaux. Le capital n'est pas mis en danger par les contestataires. Le capital est mis en péril par la raison même de l'existence du capital. Les denrées accumulées conservées, naturellement à attendre, pourrissent de l'intérieur. Leur valeur doit être constamment renouvelée. La croissance économique est une réaction contre le pourrissement. Les capitaux illustrent la peur des capitalisants capitalisés. La planification politique sert la raison d'exister du capital, mais ne peut rien résoudre, au contraire, la planification crée et cultive la crise, ou l'équilibre fragile, car planifier ne laisse plus de choix pour résoudre le problème de la rétention. Employer la violence contre des contestataires (la contestation à taire) est le dernier recours de l'incapacité des administrateurs à comprendre et pouvoir résoudre leur crise. Une crise (du latin impérial « crisis » = étape décisive) est un problème pour lequel il n'existe plus de remède, plus de choix. Ni même le premier choix facile, qui n'est jamais la meilleure solution, mais suffit à satisfaire l'amour propre du décideur (pour se voir glorifié, comme lâcher une bombe atomique ou un virus artificiel pour croire terminer le jeu en vainqueur).

      Un état de non-choix est un état qui a supprimé la liberté. Une société qui ne laisse aucun choix est une société qui a supprimé la liberté. La raison des sociétés humaines est de supprimer les choix par les lois ; et ses décisions par l'obéissance. Sans liberté, aucun choix n'est possible. Sans liberté, l'imagination se tarit. Sans imagination, l'intelligence se tarit. Quand aucun choix ne devient possible, aucune solution ne peut être trouvée, la désolation de l'existence se déclenche. La crise (= l'irresolvabilité) se manifeste. Le déni ajouté amplifie la terreur panique face aux problèmes irrésolvables. Et, par les protocoles de gouvernance, les lois, les droits, au contraire de protéger, servent à réduire à néant le choix des esclaves administrés administrant. Qu'est-ce qui est + pénible : choisir soi-même ou obéir à un commandement ?

      Trop de sécurité empêche et mouvements et ré-solutions. L'excès de sécurité ? Partout pour quoi ? L'image de la sécurité (dans les aéroports) montre les voyageurs gérés en bétail humilié. La sécurité humilie. L'esclave exige sa sécurité ; avec violence, alors que la sécurité (et +, la sûreté, sic) le dispose inexorablement au danger (= à sa domination pour réduire à néant ses choix de mouvements). À refuser d'agir soi-même, pour se faire posséder à se faire agir par l'autre. À refuser sa conscience, pour ne pas se questionner = interagir avec le réel. À refuser sa responsabilité (de nuire aux autres) pour s'innocenter. L'hostilité représente pour l'esclave la garantie de sa sécurité. La sécurité de sa honte. La sécurité par la violence est une contradiction : la guerre n'offre pas la sécurité. La guerre génère et amplifie la misère d'esprit de l'humanité. Vouloir croire les murailles te protéger, alors qu'elles t'enferment. Vouloir croire à l'hostilité extérieure, sert à te garder et te regarder travailler à l'intérieur confiné à assembler des armes. Ta volonté, si elle existe encore, est gouvernée par ta peur. En fabriquant des armes, par la servitude obéissante de ta fonction, tu crois participer à la puissance de la collectivité, à te protéger, il n'en est rien : tu ne fais que perdurer ta mise en esclavage et celle des autres.

      Toutes les décisions/résolutions politiques, motivées par l'hostilité, convaincues protectrices (sic) réalisent des désastres. Pour quoi ? Pour qui ? Pour faire remarquer l'auteur ? Pour figurer l'auteur dans l'histoire instituée ? D'Hiroshima au Covid, la liste des désastres humains est longue. « Les suites de désastres forment l'Histoire de la catastrophe humaine » (sic). Comparés aux « désastres naturels », les désastres humains ont généré + de peines envers sa propre espèce que la nature elle-même !

      Depuis 1/2 siècle (après 1968), la volonté politique instaure une tyrannie encore et toujours + dure, avec la fermeté du sourire de la force de la violence recouverte d'une douceur forcée de re-confort : le sourire de circonstance de l'ignorance : l'hypocrise ** excelle. En pays franc règne l'hypocrise. La peur, l'ignorance et l'innocence agissent aussi dans les couches sociales dirigeantes (privilégiées ? pas vraiment, aussi sans liberté) autant que dans les couches serviles. La violence permanente renforcée (armes, policiers, soldats et prisonniers en surnombre) montre la capacité de l'incapacité des politiciens à ne pas pouvoir vouloir résoudre la misère servile des humains en sociétés ni vouloir la comprendre. Les problèmes qui font croire dilapider la raison de l'industrie de l'esclavage. Imposer des diversions ne résout rien. L'hypocrisie du secret d'État dessert le pouvoir de pouvoir ou sert l'illusion du pouvoir. La confiance aveugle au système de gestion des esclaves (la démocratie hiérarchisée souveraine du capital autoritaire qui règne par le chantage) est la raison de l'irrésolution de la désolation de l'état d'esprit de l'espèce vivant sa raison d'être pour et dans la raison de la société. Les politiciens sont immobilisés dans la contradiction même de leur fonction : protéger et croître le capital esclave (pas les êtres humains, mais ce bénéfice qu'ils rapportent aux propriétaires) et à la fois ne plus avoir de choix, générateur de solutions, pour sortir de sa fonctionnalisation. Le paradoxe de la rétention est là : pour croître, il faut un minimum d'espace libre et de liberté de penser et d'agir. L'expansion depuis 1/2 siècle se réduit progressivement continuellement à néant. Expansion contre Régression cultive une permanence. Ce néant (annihilant tout choix possible) qui dispose le capital à sa ruine est équilibré par la plénitude des contestataires qui donnent des solutions de résolution jamais retenues.

      Le pouvoir n'est pas aux mains des contestataires, sinon ils ne contesteraient pas. Pour quoi alors vivre proche du pouvoir ? Que pour pouvoir contester ? Le pouvoir sert à agir. Se coller au pouvoir politique signifie que soi-même on n'est dépourvu de « pouvoir faire soi-même par les autres » (sic), ce qui oblige de vivre des services des autres. Le contestataire n'est alors qu'une fonction dans la machine État, celle de donner aux états d'esprit la croyance d'équilibrer la domination par la raison. Leur position confortable contestante donne raison au capitalisme.

      La suppression des arts, par la chasse aux artistes authentiques, cultivateurs de la liberté d'esprit, a été le 1er objectif ennemi des politiciens (avec l'institution du chômage de masse pour terroriser encore + les esclaves). Considérer les arts ennemis des sociétés humaines revient à croire que les artistes sont les auteurs du début de l'effondrement de l'industrie de l'esclavage. Et donc, un danger pour l'Empire ***. Quel honneur ! Donner à l'artiste une telle responsabilité politique signifie que les arts des artistes authentiques épanouissent les états d'esprit de l'espèce, l'habilité de pouvoir développer ses intelligences. La censure générale politique (et économique, qui gouverne le politique) cinquantenaire à empêcher toute expression publique des arts authentiques le confirme. La misère d'esprit qui en résulte le confirme. La terreur croissante dans les esprits (qui fait réagir au lieu d'agir ou interagir) le confirme. La violence universalisée dans les corps malades le confirme. etc.

      Instituer la terreur est « la solution politique » (pas artistique) à l'existence de l'humanité. La terreur ne sert pas à résoudre la crise, quelle crise ? et pour qui ? La Terreur sert à amplifier la crainte dans les esprits soumis. Pourtant, les exemples ratés de la Terreur dans l'histoire sont kyrielles, mais c'est une erreur qui donne à croire laisser intact le pouvoir de la domination politique. Un leurre pour se convaincre que les capitaux sont en sécurité, alors qu'ils tiennent le possédant possédé, comme les esclaves qu'il gouverne qui le gouvernent. Il n'y a pas d'ennemis dans notre affaire humaine, il n'y a que des incompréhensions volontaires et des malentendus entretenus par une peur qui ne devrait pas nous gouverner toutes et tous et qui nous donne à former des pièges dans lesquels on se précipite.

 

HOMO DOMESTICUS a pris la place à HOMO SAPIENS il y a 5000 ans
comme : HOMO SAPIENS a pris la place à HOMO SAPIENS SAPIENS il y a 30 000 ans
= l'ignorance à pris la place à ceux qui savent qui ont pris la place à ceux qui savent qu'ils savent

      5000 ans de pouvoir social remis aux lâches (des gouvernés gouvernants)...

      On peut comprendre que nos sociétés ont généré l'État = la machine gouvernante des humains domestiqués auto-asservis : pour une raison, - mais laquelle ? - « Explique-moi pour me rassurer » ! - À force de vouloir savoir, après une longue recherche, tellement la motivation est dissimulée, à persévérer, elle apparaît enfin à la conscience : nos sociétés ont été instaurées pour remettre le pouvoir politico-économique social aux lâches. Et, elles sont perpétuées pour le maintenir. Le lâche se planque toujours, derrière une armée abrutie de violence motivé par la vengeance (d'esclaves assassins décervelés armés de la désignification des mots). Le pouvoir à la peur. Le pouvoir par la peur. La peur façonne depuis 5000 ans nos sociétés par l'épanouissement de la lâcheté générale de l'espèce humaine (avec intermittence : il y a entre les civilisations, des évasions de ses individus autocapturés).

      La motivation à la fondation de nos sociétés gouvernées par un État : machine administrative nuisante activée par ses esclaves employés à fonctionner à une seule tâche, est la perpétuation de l'industrie de l'esclavage. Cette industrie de la servitude volontaire est réalisée par la peur panique de ses individus volontairement autoasservis. La peur jusqu'à la terreur de pouvoir vivre par eux-mêmes = de vivre (libre) soi-même avec les autres. La raison sociale est gouvernée par la lâcheté.

      Cette lâcheté fondatrice individuelle socialisée se dissimule verrouillée dans les paradoxes (des contresens impensables ou inextricables) bâtisseurs des valeurs morales de nos sociétés qui inversées forment les liens immuables entre les individus capturés dans nos sociétés-enclos de murs fermement cimentés. La remise de sa vie à un système (qui dicte le comportement de fonctionnement) pour débrancher sa conscience est déjà un paradoxe. L'enfermement et l'isolement des individus sont le résultat voulu et convenu par ses esclaves de ce mode de vie en société (« qui sépare et jette les humains inutiles », sic). Relations humaines de liens immuables/systématisés faussés, mais que toutes et tous s'imposent : dont la morale est la régulatrice aidée du « sentiment de culpabilité » (le conditionnement 2 millénaires de la judaïque chrétienté musulmanique). (Ne pas confondre morale et éthique, nous l'avons assez répété : la morale est imposée l'éthique est disposée). Le bon ton cru être de circonstance pour pouvoir s'atterrer = se donner le droit de juger les autres « déviants » pour les con-damner.

      Le comportement moral absurde que les esclaves s'imposent sans autorité de commande extérieure envers les autres façonne les règles et les lois absurdes à obéir. Pour glorifier l'obéissant et punir, châtier, châtrer le désobéissant (la jeunesse et la vieillesse entre autres). La réalisation des bénéfices de la hiérarchie obéie (= de la domination) se mesure dans l'obéissance des esclaves volontaires à l'absurdité des lois réglantes avec « le mercure du baromètre » de l'industrie économique de l'esclavage qui s'évalue comme tel :

+ les règles/lois morales sont absurdes + elles sont obéies = obéissance absolue => bénéfices maximums par la nuisance maximale aux autres
- les règles/lois morales sont absurdes + elles sont obéies = croyance absolue par confiance => bénéfices régulés entre nuire et prendre soin
- les règles/lois morales sont absurdes - elles sont obéies = insignifiance => bénéfice nul par la ruine de la raison de vivre à agir ensemble
+ les règles/lois morales sont absurdes - elles sont obéies = désobéissance => bénéfices nuls par la ruine de l'exploitation (humaine) la raison domine la lâcheté.

      Aucune de ces 4 combinaisons n'est favorable à l'épanouissement de l'intelligence (la capacité de comprendre) des sociétés humaines. Mais renforce les absurdités paradoxales pour obtenir le choix individuel impossible : pour se protéger = s'interdire de choisir, les paradoxes de sens sont constamment renforcés à contredire la contradiction contredite pour obtenir un noeud inextricable. Ce noeud qu'on a déposé volontairement dans nos états d'esprit d'esclaves volontaires. Noeuds qui ensemble forment toutes les souffrances psychologiques.

      Pour bien protéger sa souffrance, ces paradoxes ingérés et banalisés sont quand même recouverts de couches bien épaisses de dénis et d'hypocrisie. Déni et hypocrisie servent à s'en innocenter et + : à s'en victimiser. L'innocence sert le mensonge pour en faire une vérité qu'elle n'est pas et pour justifier la violence « qui protège l'innocence et sauve les victimes » (sic) qui n'existent pas sans la violence. Sans victimes, la guerre n'existe pas. La guerre fabrique des victimes pour exister. Le mensonge de cette évidence sert à retourner cette évidence en erreur pour se donner à croire la nécessite de combattre la violence par la violence. Qui la perpétue. La victime est la raison nécessaire de la violence et de la guerre. La femme violée est l'emblème de la guerre.

      La volonté de cette lâcheté (le salaud s'attaque toujours aux + faibles) est de se victimiser : victime permanente de sa violence permanente : l'esclave se soumet à vivre la permanence de son viol pour s'autoriser et légitimer son droit d'attaquer/agresser les autres : pour « la sécurité de son (sa fausse) innocence ». C'est l'un des 1ers paradoxes du pouvoir politico-économique du lâche. 1er paradoxe fondateur de la raison de l'existence de nos sociétés. Les esclaves en État instituent et perpétuent la violence en banalisant leur comportement par leur mécanisation pour se donner à croire vivre en sécurité et sauver les victimes de la violence à protéger l'innocence qui n'existe pas sans la violence. Ce paradoxe est devenu un noeud. Le noeud paradoxal en boucle qui tourne en rond depuis 5000 ans (avec intermittence : évasions + recaptures). C'est ça, notre inextricable social, fondateur des peines à vivre ensemble, à remettre le pouvoir politique et économique de commande aux lâches gouvernés gouvernants.

... entretient la terreur du viol de l'autre, piégé dans la contradiction inextricable,
pour cultiver l'état d'esprit inapte à comprendre, celui de l'HOMO DOMESTICUS.

 

Notes

* S’échapper ou s'évader ?
Échapper du latin populaire « excappare » = retirer la cape la capuche, le manteau. D'abord, escaper (escape en anglais) la graphie échapper date du XIVe au XVIe siècle. Réchapper, graphie datant du XIIe, au contraire, c'est fait prendre sa place par rescaper au XVIIe pour désigner ensuite la personne concernée au XXe siècle : les rescapés, la rescapée, le rescapé.
Remarque des étymologistes québécois : « Le verbe échapper provient du latin populaire excappare, lequel a été formé par la préfixation de ex-, signifiant ici ‘enlever’, au bas-latin cappa ‘(manteau à) capuchon’. Excappare signifiait au départ ‘retirer son manteau’, puis a été restreint au sens de ‘retirer son manteau pour le laisser aux mains de ses poursuivants’ et enfin est passé au sens moderne ‘s’enfuir’. Ce dernier sens a connu un développement particulier en glissant vers ‘ne plus être retenu’ (ex. Son crayon lui a échappé), qui, par inversion des actants, a donné ‘laisser tomber’ (ex. Il a échappé son crayon). Ce dernier sens a été employé jusqu’au début du XXe siècle en littérature, mais est aujourd’hui vieilli, sauf à l’oral en français régional (est de la France) ainsi qu’au Québec où il est très courant. »
S'évader : du latin « evadere » = sortir d’un lieu. Un lieu où on est enfermé et d'où « il » est interdit de sortir. Évasion du latin « evasio » = délivrance. L'évasion s'attache aux prisonniers. Le sens de : vouloir échapper à la réalité ne date que du XXe siècle, principalement par l'action de la télévision et du cinéma faisant fonction de diversion (lavage de cerveau est une expression du XXe siècle) : pour oublier, pour ne plus (y) penser.
Si on s'échappe, c'est pour éviter sa capture. Si on s'évade, c'est pour sortir de sa capture (sans être évasif = sans éluder à rester dans l'imprécision, quoi que).

** Hypocrise durcit le sens volatile de l'hypocrisie (qui signifie le comportement public dans les mondanités sans conséquence que la violence de l'humiliation verbale). La crise en dessous masquée par l'indifférence forcée qui ne concerne pas le dessus hiérarchique ; est la manière dont les problèmes de société ne se résolvent pas politiquement et s'accumulent ; qui par leur débordement ne pourront plus être résolus. L'hypo- alors laisse la place à l'hyper-. Il est assez clair dans (presque) tous les esprits que le changement de structure social s'impose nécessaire. Ça depuis la Seconde Guerre mondiale, guerre qui a démontré que les politiciens étaient en réalité les 1ers ennemis nuisibles à l'épanouissement de l'espèce humaine, bien qu'ils soient eux-mêmes humains (peut-on en douter par leur comportement résolument destructeur ?). La participation à la dictature totalitaire hitlérienne pour renforcer l'industrie de l'esclavage, puis lâcher des bombes atomiques (depuis les années 80 du XXe siècle, ils lâchent des virus) sur sa propre espèce montre l'incompétence criante des administrateurs d'esclaves (à ne pas savoir vraiment quoi faire que « déployer la force », sic) en enclos-nation que la mondialisation ne résoudra pas, au contraire : + le pouvoir administratif se centralise, + il se sépare de la réalité qu'il est sensé gérer. Son jargon spécialisé le coupe définitivement de toute communication avec l'extérieur : les réalités locales portées par des milliers de langues et dialectes. L'industrie de l'esclavage fait mépriser le peuple (son sens vient directement de la plèbe romaine : le peuple n'est formé que d'esclaves, tous sont méprisables) au point d'en misérabiliser le Monde dont les nantis ne sont pas épargnés. Notre stade médiocratique est encore un privilège comparé au stade idiocratique. Au remplacement de l'hypocrise par l'hypercrise, plus aucune politique ne pourra être dissimulée.

*** Pire peur empire de l'Empire

Pire qui ne vient pas de peur mais du latin « pejor », « pejorare » = aggraver (oui, péjoratif) disent les étymologistes, mot comparateur signifiant encore + mauvais qui s'oppose à « meilor » = meilleur, signifiant encore + bon. Empirer vient de « impejore ». Mot et sens qui ne bougent pas depuis + de 2000 ans. Empire, du même son, sans être du même ton, bien que proche, vient du latin « imperium » = pouvoir politique souverain qui signifie aussi le pouvoir « du père sur ses enfants » (sic) et le pouvoir « du maître sur ses esclaves » (sic). Ce pouvoir impérial distribué forme la hiérarchie protectrice du pouvoir central impérial par une suite de classes sociales dominées et dominantes. « Imperium » est un dérivé de « imperare » = commander en maître : c'est la fonction de l'empereur. Empire = État soumis à l'autorité d'un seul souverain, mais la raison de l'État se fonde sur la soumission à l'autorité par sa hiérarchie. La domination impériale revêt différentes formes de pouvoirs autoritaires du + simple au + complexe : dictature par 1 seul, dictature à 2 pouvoirs : le représentatif (pour le spectacle du cérémoniel) et l'exécutif (qui agit dans le secret), dictature militaire (l'institution armée de l'ordre et de l'obéissance sous peine de mort), dictature du peuple élisant ses représentants (la démocratie), dictature du privilège (aristocratie), etc. La hiérarchie dans tous ces cas de pouvoirs ne forme pas une ligne droite du pire au meilleur. L'échelle hiérarchique est en réalité un ensemble de boucles imbriquées où les liens se créent uniquement dans un rapport de force hostile dominant/dominé toujours instable où le dominant peut se retrouver dominé et le dominé dominant. Le combat humain perpétuel (« pour la vie », sic) inculqué pour le sens de vivre, réside dans ce rapport de force constant qui est exagérément intensifié dans un régime politique impérial. Le régime politique impérial favorise l'hostilité de la guerre de la violence et de l'agression. La réalité est que tout régime politique (= administration des administrés (= les esclaves) par domination et soumission) est un régime impérial (dont la raison est l'agression). Une politique sans domination n'est pas une politique mais une organisation ; une organisation sans hiérarchie, sans chefs, ni souverain qui dans le contexte de l'État administrant les administrés par les administrés signifie sa disparition. Regardons les millions, non les milliards d'emplois inutiles que génère l'Administration -en phase de mondialisation- et l'énergie monumentale déployée uniquement pour : interdire les autres de bouger (pour les arrêter) et nous comprendrons ce que représente l'Empire : une nuisance majeure inutile à l'espèce humaine. L'empire est la forme retenue des êtres humains capturés par la peur pour empirer leurs conditions de vivre.

 

 

 

 

20.5

Nous savons toutes et tous qu'obéir met en péril l'humanité

Quand, à Toulouse, ville réputée pour la désobéissance des Toulousains, je vois en 2023 des êtres humains qui s'interdisent de traverser la rue vide de voiture parce que le feu est rouge aux piétons et de les voir hésitants et perturbés parce que me voyant traverser la rue vide ; je me dis que la leçon du nazisme n'a pas suffi à démontrer qu'obéir met en péril l'humanité. Même après les démonstrations brillantes des Arendt, Milgram, Barthes et Foucault, et tous les autres, l'humanité est rattrapée par son abdication du bonheur de son autodestruction (sic).

Cette obéissance déplacée, d'où revient-elle tant en force ? Surtout ici, en pays rebelle. Elle vient de l'éducation, des parents, des instituteurs, des maîtresses, des professeurs, de l'institution scolaire disciplinaire et surtout, de la volonté du jeune adulte à vouloir vivre à obéir. Mais quoi décide son choix ? Son choix est décidé par contredire le comportement de ses parents et par la peur du rejet social. Crainte qui oblige à « jouer le jeu » (comme les autres) pour obtenir un minimum de confort de vie, croient-ils, croient-elles.

A chaque décennie l'état d'esprit de la jeunesse dominante en nombre est différent. Ces valeurs sont différentes. Au XXIe siècle, la haine brutale envers celles et ceux qui dénoncent l'idéologie hégémonique de la dictature dystopique est en contradiction franche avec l'idéologie du XXe siècle valorisant la paix, l'amour et la xénophilie. Cette disposition n'est pas due par amour pour la violence « il faut les tuer tous » (sic), mais par désespoir profond, cru incurable, car dans ce tous, il y a aussi soi. Le problème ? La position contradictoire de la jeunesse au XXIe siècle l'a piégé dans un noeud paradoxal qui lui fait perdre le sens de sa raison de vivre. Cherchant désespérément une sortie. Mais cette jeunesse, comme les autres, vieillit, au lieu de résoudre ses contradictions, les durcit en conviction (mariage, famille, travail), pour effacer le sentiment douloureux de s'être trompé.

 

 

5.5

Régression anthropocentique de l'humanité (déjà cinquantenaire)

Nous faisons toujours la même erreur anthropocentrique qui nous empêche de comprendre notre contexte vital au-delà de nous-mêmes. L'homme de Vitruve de Leonardo da Vinci marque symboliquement cet anthropocentrisme idéalisé. Ce cercle qui encercle le corps humain — l'homme à l'intérieur = enfermé (sic) —, à tourner sur son axe vertical forme une sphère. L'enceinte ventrale de son habitat ? Le ventre de la matrice de la femme fécondée de laquelle tout être humain sort pour naître. Est-ce une manière de se croire le centre de l'univers ? [1] Mais les proportions du dessin de l'homme de Vitruve sont faussées, à la fois pour obtenir le carré et, à la fois pour obtenir le cercle. Et +, les proportions corporelles de chaque être humain sont toutes différentes. Pourtant cette idéologie de « l'homme unidimensionnel » est maintenue jusqu'au XXe siècle avec les architectures de Le Corbusier [2]. L'uniformisation est une idéologie toujours en activité, bien que l'architecture ait commencé la destruction de ses « cités radieuses » du XXe siècle. L'uniformisation de l'humanité est dans l'effet un projet désastreux.

On retrouve l'idéologie de l'uniforme dans la standardisation. Il y a ceux des formats d'écoute imposés par une entreprise dominant le marché de l'industrie « 3D audio ». Tous les dispositifs audio standardisés actuels, au-delà de la stéréo, encerclent toujours 1 seul auditeur [3] et en 3D, ensphère l'auditeur au centre toujours seul. Croyant ainsi obtenir toutes les localisations possibles de tous les sens de l'espace par « symétrie parfaite » (sic). La symétrie qui oblige à 1 seul centre. 1 seul élu au centre. C'est son défaut, voire son erreur tenue par la croyance anthropocentrique (du sexe ou du nombril, c'est selon). Mais l'espace n'existe pas pour 1 seul point/humain au centre. Cette idéologie du centre (gouvernant) formant la hiérarchie de la soumission.

Une symétrie parfaite dans le monde vibrant et audible génère : une opposition de phase. Une opposition de phase, mathématiquement, annule l'existence des 2 ondes symétriquement opposées à 180° : -+ = 0. Dans la réalité, 2 mêmes sons en opposition de phase, ou polarisés à la même localité, en monophonie, modifient son timbre sans modifier son identité : « ça sonne creux » (sic). En stéréo (au casque, c'est encore + flagrant) une opposition de phase génère une « gêne auditive » à assourdir le médium de la présence de l'entendu.

Pourtant les mouvements des phases conjointement aux amplitudes servent à générer les trajectoires de vibrations audibles dans l'espace, celui volumique réellement tridimensionnel, celui topophoniqué par la disposition des haut-parleurs pour obtenir toutes les directions/localisations hétérogènes de l'espace. Les haut-parleurs présentent les pôles du volume généré : 8 sommets/haut-parleurs forment un hexaèdre acoustique convexe. L'irrégularité du polyèdre favorise la multiplicité des centres. Un centre n'est jamais un centre, l'infini l'en empêche.

La musique spatiale utilise le graphique comme repère plan, mais une trajectoire sonique n'est pas une ligne. La musique n'est pas l'illustration du graphique. La musique n'est pas du graphique illustré. Composer n'est pas tracer des notes [4]. Le graphique « aplatit » la musique à une représentation visuelle géométrique irréelle qui acculée à sa représentation l'empêche de s'entendre. Après la surenchère graphique de la musique des compositeurs du XXe siècle [5], il fallait redisposer les images du graphique derrière la musique, pour redonner à la musique l'épaisseur que sa perception graphique lui retire.

La dictature encyclopédique de l'homogénéisation idéologique graphique du son et de la musique pour contenir sa turbulence dans la mesure de « l'homme unidimensionnel » n'est pas un projet artistique ; mais politique. Projet politique impérial qui commença au VIIIe siècle avec l'écriture « sous-textuelle » du chant (grégorien). Il s'agit pour toute domination politique d'imposer des « normes » : pour agir « la normanilation des anormaux » (sic), ça, en imposant un standard à obéir : la Loi. La Loi fait que « Toute désobéissance passe pour une anormalité » pour être chassée (par la médecine et l'emprisonnement).

Cette disposition idéologique de domination politique des arts et de la musique et des technologies a provoqué : la régression continue de nos états d'esprit. Depuis 50 ans continuellement par abdication et consentement.

La raison de l'existence de notre espèce est disposée à développer le bout d'intelligence incomplète avec laquelle chaque individu naît. Vouloir le contraire est un contresens qui pourtant est agi non seulement avec persévérance et insistance (1/2 siècle dépassé entre la volonté de libération par la jeunesse et son réenfermement dans la croyance gardée par sa violence), mais aussi avec la généralisation du consentement de sa consentence. Abdication normalisée pour être généralisée. La pédagogie oblige tout enfant à consentir. Accepter à vivre sa vie, humilié. Ce fait est clairement audible dans le monde de la musique pour avoir réussi à forcer les avant-gardes du XXe siècle à régresser leur comportement développant l'inventivité dans l'obéissance aux règles de la musique classique du XIXe siècle.

Notes
[1] « Célèbre représentation des proportions idéales parfaites du corps humain parfaitement inscrit dans un cercle (centre : le nombril) et un carré (centre : les organes génitaux) (symbolique du cercle et du carré), l'Homme de Vitruve est un symbole allégorique emblématique de l’Humanisme, de la Renaissance, du rationalisme, de “L'Homme au centre de tout / Homme au centre de l’Univers”, de la mesure et de la représentation du monde. » [l'encyclopédie hégémonique en ligne tenant la même idéologie qui reproduit ses mêmes dans le monde anglophoniqué].
[2] Iannis Xenakis proposait des polytopes irréguliers concaves pour spatialiser sa musique concrète et électronique sur 7 pistes (la 8e servant à commander la lumière).
[3] On pense aux 2 studios de l'université technique de Berlin qui pourtant fut l'une des initiatrices dans le domaine de la spatialisation du son dans l'espace.
[4] Voici un exemple qui donne à comprendre que la connaissance est tributaire de la croyance et opposée au savoir : « La fonction du compositeur est d'organiser une succession de notes musicales seules ou groupées sous forme d'accords, en s'appuyant sur les règles d'une théorie musicale et en visant l'expression d'une entité, d'un évènement esthétique sonore comme un thème, une mélodie ou une ambiance. Le compositeur est amené à se baser sur différentes règles de composition associées au genre musical pour lequel il écrit. Ces règles différent [orthographe ?] en nombre, en complexité et en formalisme selon les langages musicaux (jazz, musique classique, rock, reggae…). Il s'agit de guides plus que d'obligations absolues — la composition est dite libre quel que soit le langage. Ces règles évoluent au fil du temps en fonction de la façon dont elles sont utilisées par les compositeurs. » (sic) Composer n'est pas une fonction. Le compositeur n'est pas un fonctionnaire dans la machine État qui s'oblige à reproduire les modèles inculqués. Sachant que la domination de la raison étatique s'acharne à réaliser ce projet : partiellement réussi au XXIe siècle : l'originalité compositionnelle est devenue une exception. Cette définition du compositeur dans l'encyclopédie populaire « en ligne » (Internet en ligne ?) montre la soumission de l'artiste à l'écriture, à la théorie, à la mélodie, à l'harmonie, au genre dont « la composition libre » (sic) est aussi genrée. « L'évolution de la régulation » relève de l'activité morale de la politique : la réalité est : pour créer une musique originale, la transgression des règles et des comportements acquis est essentielle. On comprend alors que la désignation encyclopédique repose sur une idéologie de l'uniformisation pour obtenir la croyance générale. Encyclopédie signifie clairement : encerclement de l'enfant, l'instruction encerclante de l'enfant de manière à l'enfermer dans la croyance et la perception imposée uniformisée de la vie. Vivre à travers la volonté unique d'un autre. Encyclopédie signifie : la somme des croyances dans lesquelles l'enfant (pedia) doit être encerclé = encyclé = enfermé.
[5] Le comble est réalisé avec l'UPIC de Iannis Xenakis, qui n'a pas pérennisé (ouf !), le programme amplifiait et reproduisait jusqu'à l'absurde « l'idéologie totalitaire de l'écriture de la musicale occidentale » : sa sonorisation : son aberration (en temps différé de contrôle).

 

 

20.4

Le monde des esclaves & Le monde des artistes

Le monde des esclaves est gouverné par la peur.
Le monde des artistes est gouverné par la frustration.

Le monde des esclaves existe motivé par la crainte
et d'abord par la crainte de manquer
Qui à l'usage banalise la violence.
Le monde des artistes existe motivé par la frustration
Qui banalise la rancoeur, la jalousie et la vengeance.
Quand ces 2 mondes interfèrent,
L'horreur humaine se banalise.

Ajoutons à ça, une couche épaisse de déni,
et hop ! la saloperie se transforme en innocence !
Et si le déni pour l'innocence ne suffisent pas,
Il y a sa victimisation qui fait sa saloperie légitime.

Depuis des millénaires,
Si les sociétés humaines n'évoluent pas ?
Bien que le déni donne à croire             le contraire
C'est que toi moi toutes et tous réagissons à ce qu'elles régressent.

- Doit-on vivre accommodé à ça ?
- Non.
- Alors pour quoi continuer ?
- L'humain coince quand il est confronté à sa responsabilité.
- La hiérarchie n'existe que grâce à son irresponsabilité.
- L'autorité n'existe que grâce à son irresponsabilité.
- La violence n'existe que grâce à son irresponsabilité.
- Tous les maux sociaux n'existent que grâce à sa propre irresponsabilité.
- Les sociétés humaines existent parce que nous voulons vivre irresponsable.

 

 

3.13
[énervement ?]

Pourquoi vivre à se croire menacer ?

La raison de l'institution de la violence.
La déraison de la machine État.
La volonté de se faire vivre par l'institution.
L'institution qui forme la systématisation de l'obéissance. Qui forme la
Société humaine forgée par des lois pour punir les êtres humains libres voulant vivre libres.

Société ?
L'homme occidental s'est créé un environnement technologique de confort qu'il croit être perpétuellement menacé.
Ce sentiment de menace permanente le rend perpétuellement agressif dans les rapports humains avec les autres.

D'où vient la paranoïa occidentale ?
Ou. Quoi a provoqué la naissance de la paranoïa de la femme occidentale ?
Ou. Pourquoi la femme occidentale est re-agit par la peur de manquer ?
Alors qu'elle a tout. Et même +. Pour
enfermer l'homme dans la servitude ?
Rapports de pouvoir.
Matriarcat intérieur.
Patriarcat extérieur.

Le sentiment de menace
a fait de l'Occident une menace pour les autres,
et, une menace envers son propre environnement :
son espace vital.
Sa mise en danger volontaire et permanente.
Par enfermement. Avec les murailles
du surarmement.
des gaz asphyxiants.
des bombes atomiques.
des camps d'extermination.
des virus artificiels.
Pour entretenir la guerre perpétuelle 
Pour entretenir la violence perpétuelle 
faire de la vie un combat :
« la vie est un combat » (sic),
La vie n'est pas un combat !
La vie n'est pas la guerre.
Elle ne devrait pas.

Ce contexte d'hostilité volontaire permanente réalise la victimisation des individus.
La victimisation donne le droit (la justification) à l'innocent de nuire aux autres.
Elle ne devrait pas.
Les salauds, innocents, toutes et tous victimes : n'agissent qu'en lâches.
La normalisation du salaud s'empare et s'approprie les biens des autres.
Ce qui donne une société humaine divisée en 2 catégories : les salauds et les perdants.
Autrement dit : les enrichis et les appauvris.
Autrement dit : les maîtres et les esclaves.
Les enrichis sont aussi des esclaves : par se faire vivre à re-agir à leur conditionnement :
Celle de gâcher sa vie à s'enrichir par pillage, au lieu de vivre.
Les maîtres de ce jeu de société sont ceux qui propagent la peur,
Leur peur par leur terreur.
De vivre.
Intègre.
Pour avoir pu construire l'impensable : avoir réussi à esclavagiser l'humanité.
Et, faire croire à chaque individu que vivre esclave est la nature de l'existence humaine.
L'esclave se croit protégé alors qu'il vit en permanence dans le danger.

Pour perpétuer la peur du manque, il faut provoquer et cultiver la désolation.
La désolation se réalise par la destruction de l'environnement.
D'abord psychique puis matériel puis contextuel
ça pour faire des consommateurs des accros toxicomanes de la soumission,
par docilité sympathisante à ce qu'ils puissent nier leur humiliation.
La potentialité humaine à créer le désastre ; c'est là exactement où réside le pouvoir.
Le désastre (psycho-envi-rone-mental) réalisé : par les esclaves.
Pour tenir son pouvoir, le politicien commande le désastre faisant croire agir la sécurité.
La désolation de l'humanité est réalisée par les esclaves.

Là. Le bonheur devient dans son existence une fin en soi,
parce que le bonheur n'existe pour personne,
que dans l'illusion crue du confort de la surconsommation perpétuelle.
Compensation de la frustration intérieure niée.
La recherche du bonheur n'existe que dans la condition du désastre.
Cet acte quotidien de ruiner la vie des autres, avec la sienne, entretient la guerre perpétuelle.
La guerre pour obtenir le désastre (social des individus capturés)
est la raison politique nécessaire pour garder le pouvoir.
Pour régner, à se faire obéir, la guerre doit être permanente.

Puis vient la croyance institutionnelle d'un au-delà meilleur.
Le pire d'ici se justifie par le châtiment (pour un bonheur là-bas)
Qu'un être (1 seul) infiniment supérieur inflige à l'humanité.
Hiérarchisée par l'obéissance et l'humiliation.
L'utilité politique de la religion est de maintenir l'ignorance.
Et, amplifier l'effroi des croyants possédés vivant punis.
Le leurre parfait pour justifier et accepter sa misère d'esprit.

Tout affairiste pour retenir son pouvoir
crée sa réussite commerciale sur la ruine des autres.
Tout enrichissement génère l'appauvrissement des autres.
Toute industrie florissante génère la ruine de son contexte.
Bien qu'elle soit crue prospère, elle ne l'est en réalité pour personne.
L'illusion d'hypo-crise n'agit que par déni de la réalité.
Ce déni entretient la misère d'esprit de l'espèce humaine.

 

 

1.2

En quoi vivre libre est-ce un crime ?

J'ai dû retirer le mot rebelle de mon vocabulaire
Utiliser le mot rebelle signifie qu'il existe une autorité hostile (pléonasme)
Celle qui oblige à vivre à résister pour ne pas se faire choper à vivre esclave.
Rebelle ? On s'épuise pour rien.

REBELLE
Du latin « rebellis » = qui recommence la guerre, « rebel = to make war again ». Composé de « re- » = encore une fois et « bellum » = guerre (donne : belliqueux). Le sens moderne retenu signifie une personne qui refuse de se soumettre à obéir à l'autorité, telle celle d'un gouvernant, d'un gouvernement, d'un État, d'une personne. Une rebelle est alors : Insoumise, du latin « submittere » = mettre sous. Et, « insubmittere » = m'être dessus ? [mot inexistant dans la langue latine]. Aussi : désobéissant, plutôt : inobéissant (inobéissant suppose qu'il n'y a rien a désobéir), et, insubordonné, indisciplinable, indocile, etc. Tous ces mots signifient un acte de résistance. Une force qui refuse la contrainte sociale de l'idéologie de sa morale. Soit par rendre les coups, soit par les esquiver, soit les 2, soit par s'en aller ailleurs (toujours à la recherche de la paix que l'autorité instituée interdit par sa police, ses fonctionnaires et ses complices). Il n'existe aucune raison valable de vivre politiquement sous la contrainte de la violence. La raison de « l'Ordre social » est un leurre qui pour exister en « paix sociale » n'a certainement pas besoin de la violence. Vivre la violence institutionnelle permanente ne développe pas la paix, mais entretient la guerre.

Tous les mots qui désignent un être humain vivant libre sont négatifs !
Tous les mots qui désignent un être humain voulant vivre libre sont négatifs !
Tous les mots qui désignent un être humain voulant vivre sans être commandé sont négatifs !

L'autorité politique est-elle « un droit de nuire » (sic) individuellement par la violence envers des personnes capturées sur le fait de désobéir ? Comme si vivre soumis à l'autorité policière (forcément abusive) est inévitable et « naturel » (sic) aux sociétés humaines. Si les dictionnaires sont des ouvrages complices de la domination politique (pléonasme) par le sens des mots retenus pour être utilisés par les parleurs qui ne connaissent pas le sens des mots, alors nous pouvons avancer, jusqu'à soupçonner, la complicité des auteurs qui ne désignent que par la négation le fait de vivre sa vie en être humain libre = non contraint par la violence physique et psychique de se soumettre à sa propre dégradation dans une communauté où personne ne prend soin les unes les uns les autres.

Le seul et joli mot qui désigne vivre sans autorité (sachant que l'autoritarisme est le symptôme des personnes en souffrance qui ne s'aiment pas et l'expriment à se venger sur les autres par l'intermédiaire de la violence institutionnelle « autorisée » qui « couvre » les excès, tel le meurtre) est : rebelle. Être belle* encore une fois ? Non. La négation de pouvoir vivre libre en paix est exprimé par le sens inscrit et renforcé des synonymes du mot rebelle : agent provocateur, agitateur, comploteur, contestant, contestataire, dissident, émeutier, excitateur, factieux, fauteur (de trouble), fomentateur, iconoclaste, insoumis, instigateur, insurgé, intrigant, manifestant, meneur, mutin, partisan, perturbateur, provocateur, récalcitrant, révolté, révolutionnaire, séditieux, semeur de troubles, trublion. Tous ces mots désignent une attitude négative et criminelle envers la collectivité socialisée en chose publique où chaque individu civilisé a « le devoir de servir (à) quelque chose » (sic). Toute société autoritaire rejette avec violence « les êtres inutiles ». Et, « les êtres inutiles » sont les animaux, les plantes, les terres, les êtres humains qui refusent vivre la servitude. La définition des dictionnaires est claire : « un rebelle est une personne nuisible dont la société doit se débarrasser » ; par l'emprisonnement, la rééducation ou par le meurtre. Le rebelle pour les dictionnaires est bien un criminel. La réalité ? Les vrais criminels sont celles et ceux qui instituent la violence de l'État gérant le monde du travail obligatoire (car sous chantage) autrement dit, le monde de l'industrie de l'esclavage. Il s'agit bien d'un renversement de sens de la vérité et des faits. Ou une saisie injustifiable du pouvoir politique pour obliger des êtres humains libres (à l'origine) à vivre esclave par la force de la violence. Si la résistance existe, et + : criminalisée, c'est parce que le pouvoir politique est illégitime à l'épanouissement de l'existence de l'humanité. Le refus multimillénaire de la domination politique (pléonasme) se perpétue généralisé à guérir les peines permanentes engendrées par elle. Par faire d'une part des autorisés (les esclaves) et de l'autre, des interdits (les rebelles = les êtres humains vivant libres). Avec ce rerenversement apparait clairement que « l’autorité publique s'oppose à la vie libre ». Ce qui légitime la liberté être la raison de vivre ensemble de l'espèce humaine et non la servitude sous domination politique.

 

Notes

La guerre et la beauté : Bellum bellus ? [= la guerre mignonne !]

* Belle du latin « bellus » = joli, diminutif de « bonus » = bon. « Bellus » de « benelus » de « benus » = « bonus ». Qui ne s'appliquait qu'aux femmes et aux enfants. « Bellum est » = il est bien de [pas : la guerre est ?]. Où se différencie le « bellum » de la guerre du « bellum » du beau ? ** Le mot beau prend 2 sens divergents selon la classe sociale qui l'utilise : beau, bel, belle devient un signe de distinction de supériorité et d'autorité par « ce qui plait (= convient) aux yeux », moins à l'ouï, encore moins au goût et au touché. Tant que s'est plaisant = convenable, ça peut être beau. Beau, belle s'arrête à la frontière de la pédanterie maniérée, et + : du dégoût. Dans l'autre sens, beau belle, désigne : ce qui va de soi : « un beau jour à belles dents il a beau dire et beau faire ». C'est Hegel qui a propagé la notion de « beauté » esthétique en relation avec la « nouvelle valeur » du mot : art. Beaucoup de beaux coups devaient sortir du monde de l'art.

** Le Dictionarium Latinogallicum de Robert Estienne de 1522 distingue bien « Bellum » de « Bellus », le latin « bellus » = beau signifie l'honnêteté (pour les hommes : à la guerre ? opposé à traitre ?), pas ce qu'on entend aujourd'hui de la beauté. Le concept esthétique du beau n'apparut qu'au XIXe siècle venant du sentiment généralisé européen d'admiration envers « la beauté de l'art grec antique » à partir du XVIe siècle. Ça a commencé avec les 1ers opéras musicalisant les mythes grecs. La belle beauté a commencé avec les femmes désirables (puis leurs mignons enfants). L'art a pris une importance à partir du XIXe siècle, il se détache définitivement de la décoration, du divertissement et de l'artisanat. Ce détachement avait commencé au XVIIe siècle. Au XXe siècle, l'art prend une importance considérable, à la mesure de ce que sa pratique, passive (amateur) ou active (artiste), développe dans chaque être humain : l'accroissement de l'intelligence et de sa sensibilité. Au XXe siècle le concept de beauté dépasse par nécessité ce que la guerre a dévasté. La beauté est devenue l'antonyme de l'horreur humaine. L'amour de l'art et de la musique révéla l'absurdité nuisible de vivre possédé par la peur permanente inculquée par l'autorité politique institutionnalisée. Ce qui décida la contrattaque politique, après le soulèvement mondial de la jeunesse en 1968, officiellement déclarée sans l'être avec « la politique culturelle » de 1981. Annoncé être la « politique de secours aux artistes » qui en réalité était une politique de « chasse aux sorcières » des artistes authentiques qui ont été remplacés par des faux (ou devenu faux par s'être vendu = s'être soumis volontairement à son commanditaire commandant à désarter l'art = à lui retirer son sens pour empêcher l'amour de s'exprimer). Cet acte de guerre prouve que le politicien redoute l'artiste.

Entre « Bellum » et « Bellus » il pourrait exister un lien avec l'expression de Virgile : « ciere [cieo] bella » = émouvoir (pas : la guerre en mouvement ?). Cette proximité phonétique latine entre « Bellum » et « Bellus » ne s'explique nulle part. L'émotion esthétique, ou + proche de la réalité : la sensation esthétique, touchante, choquante, remuante est ce qui appelle à dire d'une oeuvre d'art être belle. Comme un homme qui tombe amoureux, le coup de foudre, par la beauté hypnotisante d'une femme. Rappelons que les émotions sont des sensations simples, toujours amplifiées par la crainte. L'émotion s'éduque (par la récompense et le châtiment). La sensation ne s'éduque pas, elle se développe avec sa sensibilité par sa volonté. « L'émotion esthétique » ne consernait pas les Romains (ni les Grecs contrairement à ce qu'on veut se convaincre) autant que la guerre. La guerre romaine était la source majeure de la richesse de l'Empire : le pillage des êtres humains dans les terres conquises pour en faire des esclaves.

 

 

19

LE SPECTACLE POLITIQUE

La domination politique n'existe que par son spectacle permanent.
Tout règne, toujours fragile, dépend de la qualité de son spectacle.
Un spectacle médiocre répété met en péril la souveraineté politique.
L'esclave veut vivre et vit esclave pour le spectacle politique de la puissance certifiée par le luxe de son pouvoir
(dans lequel il est à la fois passif par se faire agir et à la fois actif par participer volontairement à sa réalisation :
vivre esclave n'est pas une imposition, mais une participation volontaire pour se faire agir par une autre volonté crue + puissante que la sienne).

Depuis 1945, depuis le lâchage de la bombe atomique, tout politicien sait qu'il n'est pas légitime de gouverner.
La jeunesse, à chaque génération qui veut s'en détacher, le sait, et, le manifeste.
Car la fonction du gouvernant, sa raison d'exister pour les gouvernés n'est pas de générer la désolation ni la misère, mais la paix, la prospérité et la vérité. Or tout ce que produit le politique depuis la chrétienté devenue souveraine au IVe siècle, renforcée au VIIIe siècle par la volonté de fonder un 3e Empire européen, mais qui commence avec les oligarques athéniens qui condamnent les philosophes, sauf l'utopiste Platon (~ -428 -348) -qui s'oppose à tous les autres par la voix de Socrate (qui passe dans les dialogues de Platon pour un prétentieux)- et Aristote, les seuls retenus par les prêtres archivistes chrétiens (= détenant le pouvoir de censure) pour conceptualiser leurs dogmes et qui comme les oligarques athéniens ont fait disparaître tous les autres ouvrages qui pouvaient mettre en doute leur doctrine (on pense à Protagoras d'Abdère (~ -485 -411), à l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie, au meurtre particulièrement dégueulasse d'Hypatie et à tellement d'autres auteurs bannis, assassinés et mis en exil) et pose intellectuellement la dictature comme régime politique banalisé (avec les Lois, la République), est le contraire. Si Épicure (-341 -270) repose « la description atomiste du monde » (après Démocrite) pour « guérir l'homme de ses peurs », c'est que déjà à l'époque ça faisait mal et ça allait mal. L'attristant de cette affaire, est que ce différend qui oppose philosophes artistes et politiciens ne cesse pas depuis 2500 ans. Sauf que les philosophes et artistes ne brûlent pas les politiciens (laïques ou religieux). Rappelons que la chasse politique aux philosophes artistes a repris avec « la politique culturelle » depuis 1981, après une trêve de 2 siècles. Pourquoi est-ce inter-minable ? Pourquoi les lâches assassins redoutent tellement la réalité de la liberté, vécue par les courageux assassinés ?

Si aujourd'hui après les bombes atomiques, des virus artificiels sont lâchés dans les populations civiles, c'est que les véritables ennemis des politiciens, et des maîtres des politiciens, ne sont pas les étrangers fabriqués en ennemis, pour s'occuper à la guerre à se démontrer sa bravoure (depuis la naissance des guerres-massacres, la bravoure est remplacée par la lâcheté), mais sont leurs propres esclaves. Le surplus d'esclaves sans travail. Après sa dévalorisation par le chômage de masse. Le travail qui occupe une vie pour rien. Et, + le nombre d'esclaves augmente, + la croyance de la peur du péril de la domination politique augmente. Lâcher des virus artificiels pour « élaguer la surpopulation d'esclaves » (sic), montre que le politicien est un être humain ignorant, sot et dangereux qui ne peut se figurer le monde que par la guerre, la misère (des autres) et la ruine. La vie, la mort ça ne fonctionne pas comme ça. Sa crainte de la foule en colère est une irréalité politique présente depuis le début de l'industrie de l'esclavage. Mais la surpopulation d'esclaves n'est générée que par la misère que génère l'industrie de l'esclavage. L'industrie de l'esclavage supprimée, la surpopulation décroîtra d'elle-même. Tout règne de domination politique est fragile ; il suffit que les populations se désintéressent d'elle pour que toute souveraineté politique disparaisse. La domination politique existe uniquement parce que les esclaves la souhaitent.

Si la jeunesse manifeste son désaccord continuellement contre toutes les politiques, depuis les années 50 du XXe siècle jusqu'aujourd'hui, c'est pour cette raison : les politiciens avec les esclaves prouvent être des personnes dangereuses pour l'humanité. Les personnes du pouvoir politique ont la capacité de dévaster, de ruiner, de mettre en péril toute vie sur Terre (et partout ailleurs) avec l'aide exclusive des esclaves. Sans esclaves, les bombes atomiques et les virus artificiels n'auraient jamais pu être lâchés parmi les populations civiles visées. Le politicien et l'esclave sont un générateur de désastres. La domination du pouvoir politique ne s'exprime que par la ruine et le désastre. La guerre, l'institution de l'hostilité, est une démarche politique. Rien d'épanouissant pour l'existence de l'espèce humaine n'est réalisé par la domination politique. Surtout pas le savoir. 50 siècles de misère de l'espèce rapportée par les historiens, montre l'absurdité politique à chasser l'intelligence des sociétés (le nombre de philosophes et d'artistes tués et chassés est considérable). Chaque nouvelle génération qui refuse l'ignorance sait pertinemment ce en quoi la domination politique nuit. Mais cette jeunesse outrée, révoltée par l'existence si abondante du comportement de salaud, qui le manifeste en public, attaquée par la violence policière qui tue, une fois vieillie ou fatiguée abdique dans la lâcheté à vivre sa désintégrité consentie : « putain merde, laisse tomber ! » (sic). Cette évidence refusée des esclaves du désastre gouvernés par la peur (donc sous autorité) est la raison essentielle qui interdit : l'épanouissement de soi (= sortir de sa misère d'esprit), le développement de l'intelligence (à savoir résoudre soi-même ses problèmes), les capacités d'imaginer pour inventer (sans ruiner la vie) des êtres humains.

La souveraineté de la domination politique s'est mise en péril depuis le premier lâchage de la bombe atomique. Gouverner les autres depuis est une bête à l'agonie qui ne veut pas mourir. La domination politique emploie tous les moyens possibles pour rester en vie par nuire (= à cultiver la guerre), c'est tout ce qui lui reste, mais aujourd'hui de manière moins spectaculaire que la bombe atomique, continuant à dévaster nos contextes sociaux et vitaux. Ce déploiement excessif de moyens et de ruses à renforcer le viol des populations, serviles en partie consentantes et les autres libres, pour ne pas disparaître, prouve son agonie. Une domination qui pourrait être légitime sachant que toute la population humaine vit de la trouille servirait au moins à réconforter cette trouille, pas de l'intensifier. Les moyens employés par les politiciens pour ne pas disparaître sont proportionnels à leur terreur de disparaître. Le secret ne cache plus la fourberie de leur ruse. L’intensité de la violence cultivée par la bêtise développée par la police (qui est formée d'esclaves) dans l'espace public témoigne de cet acharnement à maintenir les rênes du règne du pouvoir par la violence pour faire souffrir physiquement et psychologiquement, telle une politique de « la terre brûlée ». Le pouvoir politique est intimement attaché à la violence de la guerre. La domination n'est nécessaire que pour la guerre. Mais les esclaves piégés par elles-mêmes et eux-mêmes retiennent leur peur, terrorisés à l'idée de la lâcher. L'esclave est paniqué par la transformation au point de préférer une vie stable misérable qu'une de surprises inattendues. Tout esclave est prisonnier de ce noeud qu'il elle génère lui elle-même en retenant sa peur.

La paranoïa politique nécessaire pour intensifier la violence sociale (la guerre civile perpétuelle) considère tout rassemblement d'individus être une menace (un complot, sic) envers le gouvernement (sic). Montre que la peur règne aussi chez les gouvernants. Mais les membres du gouvernement ne sont jamais menacés ni directement ni personnellement lors d'un rassemblement, même d'esclaves mécontents, voire atterrés et +, en colère collective. Ça se nourrit de « paranoïa aigüe au prétexte faussé » pour enclencher et augmenter les assauts de la police qui entretient la guerre sociale. Le policier est un esclave conditionné de violence par la frustration, l'humiliation et la colère qui lâchés qu'en meutes se réjouissent de pouvoir jouir à battre sans retenue « de la viande pourrie » (sic) de leurs frères et soeurs. Comment ça peut te convenir de vivre ça ?

Toutes contre-cultures = toutes autres cultures que la politique autoritaire qui n'agit que de violences : la vie pacifique, la vie en voyage, la vie musicale nonasservie, la vie sans chantage ni bénéfices, etc., ces alternatives de vie libre sont bannies par les états d'esprit des sociétés, encore sous influence, à se faire vivre par la violence de la souveraineté politique dont ils souffrent. L'esclave est esclave parce qu'il elle est terrorisé à l'idée de vivre par elle-même par lui-même. Jusqu'à ne plus pouvoir disposer de ses lieux de séjour. Les lieux publics sont les propriétés privées de la souveraineté politique. La présence policière (des esclaves armés en uniforme) le confirme par leur présence permanente. La censure invisibilisée maintient l'ignorance générale volontaire des esclaves au travail pour être occupés (pas pour faire pour faire, mais pour faire pour rien faire). Remplir le vide de son existence inutile. La pénibilité du travail inutile qui rassure le travailleur et la travailleuse, même si son travail ne sert à rien, voire nuit aux autres (le petit pouvoir dans la hiérarchie qui s'équilibre mal avec son humiliation prend sa fonction au sérieux), cultive sa conviction de son utilité crue dans l'Empire (qui sans ça, survivrait-il elle ? la question qui retient sa peur à l'intérieur). Les esclaves se font croire rester « au travail » pour « manger » (sic). En réalité, ils se piègent dans le chantage du péage. Mais la vraie raison pourquoi l'esclave reste au travail, c'est pour se croire voir faire partie du spectacle de la gloire de la souveraineté politique (mais quelle gloire ? mais gloire y a-t-il à s'attaquer aux civils désarmés ?) dont sa peur en elle et lui qui en souffrent est un élément essentiel à ce que la terreur politique s'épanouisse à envahir le monde.

Les télévisions sont toujours allumées, sachant que la télévision est une arme politique pour endormir les consciences. Les parkings des supermarchés sont toujours pleins, sachant que les supermarchés sont les temples de l'Empire qui endort le manque (en réalité le suscite). Les écrans portables restent allumés en permanence pour endormir l'ennui par ne pas savoir quoi faire d'autre de sa vie. Il s'agit pour la souveraineté politique de maintenir coûte que coûte, sans trop d'effort qu'une mise à disposition, cet état occupé de soumission consentie avec des armes de contrôle et de diversion voulues crues être des objets de consommation de loisir pris pour des jouets divertissants. La guerre sociale s'opère aussi dans le divertissement.

Sans soumission consentie, aucun règne n'est possible

Sans esclaves, la souveraineté politique n'existe plus. La domination politique n'a jamais été si intensément remise en question depuis qu'elle a montré qu'elle se disposait volontairement à mettre en péril l'espèce humaine. Le péril spectaculaire de la bombe atomique reste profondément incrusté indélébile dans la mémoire collective. L'hypocrisie offensive des armes virales d'aujourd'hui, a retenu la leçon tout en ne la retenant pas : le spectacle de la volonté de la surpuissance pour le pouvoir de la destruction totale met en péril toute souveraineté politique. Les bombes atomiques qui ont laissé la place aux virus artificiels montrent que les politiciens sont des crétins tout en déployant des solutions crues pratiques, bien qu'inutiles ou pires qui empirent la désolation, mais surtout réconforte l'ignorance volontaire des esclaves passifs. Les esclaves sont des êtres humains égarés qui ne savent pas quoi vivre. Des êtres humains affaiblis en quête de pouvoir sur les autres en s'accrochant à une autorité.

Comment ça a été possible de convaincre des êtres humains libres
à remettre leur vie pour un travail pénible,
exigeant un effort inutile intense et permanent,
avec sa misère d'esprit qui l'accompagne ?
Pour quoi ?
Et en échange de quoi ?
À part la peur maladive de manquer.
Mais manquer de quoi en réalité ?
Tout est là, si on ne saccage rien.
Et s'il n'y a pas,
Eh bien, on ne sera plus là.
Qu'est-ce que ça peut faire ?

Si l'industrie de l'esclavage tient depuis si longtemps, 5000 ans, c'est qu'en échange de sa vie de labeur, l'esclave apeuré croit fermement se croire voir être proche du pouvoir. Le pouvoir qui réalise l'impensable. L'Empire dévastateur qui par ses massacres (dont la famine fait partie des panoplies de soumission de la guerre continue) fait croire aux esclaves « être forts » (sic). Le craintif abdiqué esclave ne croit pas avoir d'autres choix que de se soumettre au pouvoir pour se faire croire pouvoir récupérer sa gloire (par tuer tous les autres) déchue, humiliée et désintégrée. Il atténue sa peur par sa croyance qui en réalité l'amplifie et la perpétue. Le piège, il elle le referme elle-même lui-même sur elle-même lui-même. Le politicien n'a rien à faire que de maintenir le spectacle de l'obéissance avec la violence policière qui commence par le contrôle d'identité (sic). Ce qui en soi, ne suffit pas à soumettre un être humain à l'obéissance.

Qu'est-ce que ça veut dire : se voir proche du pouvoir ?

Ça veut dire se croire fort dans sa faiblesse ; à vivre même humilié par croire être proche des maîtres forts, qui en réalité sont des lâches ou des faux maîtres, car ce sont des humains qui ont aussi peur, qui ne sont motivés de commander que par la peur. Leur terreur est agie par les esclaves. Régner, c'est se faire agir par sa peur à injecter la peur par l'effroi de la violence aux autres. C'est pour cette raison que les souverains se cachent et se séparent bien des esclaves qui servent à agir leurs commandes, car ils craignent leur soulèvement : la foule en colère qui détient la force de massacrer leur souverain (mais pas le pouvoir politique qui est la raison de leur servitude volontaire), au cas où, ils découvrent la supercherie. La réalité est que tout Empire se défait parce que ses esclaves s'en désintéressent et s'en vont vivre ailleurs libres. L'esclave reste à travailler à des tâches inutiles dans des sociétés de contrôle qui nuisent aux individus pour se donner à croire nourrir sa faiblesse par la force de la souveraineté, dont chaque esclave se nourrit par le spectacle politique. Le pouvoir de nuire, à générer la misère des autres, banalisé dans un flux permanent d'informations fausses voulant convaincre de la nécessité vitale du pouvoir politique nuisible qui ne l'est pas. Si il l'était, aucun effort ne serait nécessaire à vouloir en permanence convaincre les gouvernés de sa nécessité. C'est un contrat de dupes, entre esclaves et politiciens où tous les 2 sont perdants.

Si la souveraineté persiste, c'est uniquement parce qu'elle existe par le spectacle.

L'esclave se nourrit (la raison de son faux sacrifice) du spectacle politique. L'esclave employé est convaincu que participer au spectacle politique lui donne à se considérer se croire voir proche du pouvoir, de partager ce pouvoir, par sa servitude volontaire. Donné par sa position dans la hiérarchie à avoir toujours un inférieur à persécuter et humilier. Mais c'est le vote qui donne à l'esclave la certitude qu'il participe au pouvoir politique. Bien que le vote ne sert en réalité qu'à évaluer le nombre de spectateurs (attentifs) soumis au spectacle politique. Rien d'autre. Spectacle entretenu par l'obnubilation (du latin « obnubilare » = cacher avec un nuage ; et omninubilation ?) des esclaves à remplir leur vide existentiel — vidé par la peur —. L'esclave moderne veut se croire vivre libre parce qu'il elle participe au spectacle politique. Est un contresens. Il elle nomme ce spectacle démocratie. L'esclave n'a aucun pouvoir que de cesser de servir la souveraineté, ce à quoi il elle sert. Une fonction. Le rôle des esclaves, bien qu'essentiel au spectacle du pouvoir ne sont que des figurants humiliés soumis volontaires perdus dans la masse uniforme de l'humanité asservie à agir ce pouvoir. Pourtant, c'est là que l'esclave puise sa force de conviction qui lui sert à atténuer sa crainte de vivre par soi-même. Sa crainte, qui a fait d'elle, de lui, un esclave pour vivre persuadé irresponsable du désastre qu'ils elles provoquent.

Le spectacle politique est permanent
Multidiffusé en permanence
Il doit accaparer toutes les attentions
Particulièrement, s'il agonise.
Un pouvoir agonisant est un pouvoir
qui ne peut que s'exercer par la violence.

La multiplication des écrans ne sert que la prolifération des retransmissions du spectacle politique. Regarder un écran, renforce la croyance de l'esclave qu'il elle participe intimement au spectacle du pouvoir. L'écran dans l'intimité du foyer. L'écran remplace la chaleur et la lumière du foyer. C'est un non-sens. Rerenforcé avec Internet où l'esclave peut publier et voir son opinion diffusée réagit en « like » et « dislike » des autres esclaves tout en autorisant le contrôle permanent de sa personne (identité identifiée et localisation). Les médias servent à ça. Les médias ne servent que ça. Le reste, l'essentiel est relégué mineur au second plan, voire totalement censuré. La raison de la censure générale des artistes authentiques réside dans l'agonie du pouvoir politique qui doit à n'importe quel prix capter toutes les attentions en expulsant tout ce qui détourne cette attention. C'est pour ce spectacle de violence de la force souveraine, bien que factice, que les êtres humains sacrifient leur vie à l'esclavage. L'esclave méprise les arts, la musique, la lecture et le théâtre. Mais la réalité est que le spectacle de la souveraineté politique sert à faire écran à la réalité du pouvoir — de ce qu'en réalité il sert et qui ne peut plus être un secret —. Le pouvoir des lâches (pléonasme) ne sert que le privilège de la rente conséquente + que suffisante pour une retraite souveraine dans l'abondance permanente et l’oisiveté. C'est ce souhait qui révèle la peur de vivre par soi-même des gouvernants.

La honte retenue en otage par le déni ?

La réalité de sa vie humiliée que l'esclave refuse de s'avouer — quand même depuis 5000 ans ! —, car s'il se la dévoilait, la honte trop intense l'annihilerait du peu de volonté qui lui reste à vivre. L'esclave est convaincu que se détacher de l'Empire-État provoquera sa perte. Quelle perte ? Sa mort ? C'est pour cette raison qu'il sacrifie sa vie à vivre humilié qu'il renverse à se complaire dans le déni et l'ignorance, car la honte fatale le guette en permanence, si elle ou il se détache (par accident) de la souveraineté qu'il elle sert par sa captivité volontaire. Ça, c'est un générateur de psychoses (et de névroses pour celles et ceux qui savent sans vouloir le savoir) qui s'ajoute à l'humiliation de vivre esclave. Oui, cette humanité est bien mal en point.

Pourquoi l'esclave se convainc que la sécurité supprime les accidents ?

Le pouvoir politique qui réalise l'impensable possible. Alors que c'est un non-sens, particulièrement dans notre état d'ignorance. Mais le désir fort de vouloir croire au pouvoir de l'improbable représenté par le spectacle aux décors somptueux est la raison du sacrifice de l'esclave à vivre humilié et le nier (pour continuer à vivre humilié). La raison qui amasse les êtres humains qui se transforment en esclaves à se convaincre à croire à l'improbable possible par le spectacle de la (fausse) souveraineté humaine (ou du moins pas comme ça) s'accroche de la religion. La religion amène en + l'improbable dans le spectacle politique. Si la religion qui institutionnalisée du politique monte montre son spectacle des forces déïques, c'est parce que les spectateurs croyants (pléonasme) le demandent. Bien que ça soit un leurre su dissimulé au fond de soi. Tout dans le spectacle est entrepris pour renverser le mensonge en vérité (faussée) : les écrits, la connaissance, les statistiques, et tant d'autres ne servent que d'illustrations à la volonté de croire des individus rassemblés par la crainte. Il suffit de pas grand-chose à donner à voir, la demande est tellement forte ! à désirer avec ardeur de s'imposer la certitude de l'improbable, pour vouloir croire au pouvoir de l'improbable montre parfaitement que l'esclave est un être humain constitué par la peur.

+ le pouvoir politique est fragile, + son spectacle sert de renfort

L'annihilation possible du pouvoir institutionnel (politique et religieux) donne raison à la peur de se perpétuer. Sans souveraineté pas d'esclavage. Sans esclavage pas de souveraineté. Et, sans souveraineté mêlée de l'esclavage, pas de guerre massacre qui dévaste les espèces et entretient la misère générale. Si durant 50 siècles, les désignations des esclaves sont méprisantes, tel le mot peuple qui est l'euphémisme du mot plèbe : « des humains sans valeur » (sic) « tout juste bons qu'à servir les âmes nobles » (sic) [qui sont ignobles de s'en servir] est une disposition d'état d'esprit compréhensible. Pourquoi vouloir vivre une vie avilissante ? alors que la raison de l'existence de l'humanité est d'aspirer à vivre une vie épanouissante grâce à la liberté donnée.

La représentation constante de la misère est le spectacle des esclaves,
telle une ruse de stratège qui se complète avec le spectacle luxueux de la souveraineté politique.
Pauvre n'oblige en rien à une représentation misérable de sa personne et de son environnement.

Un exemple du mono (politique) contre le poly (artistique)

L'effet du spectacle politique qui à la fois donne existence à la souveraineté et à la fois sert de diversion de la réalité politisée (sociale misérable) ne favorise qu'une forme de technologie qui la renforce et la valorise. On peut la nommer monotechnologie, comme l'exclusivité agit le monopole ou le monothéisme et la monogamie propriétaire qui exige le péage (mono ? usé par peur du désintérêt des spectateurs).
Il existe d'autres technologies qui favorisent la multiplicité (au contraire de l'uniformité). Je pense à une technologie, qui bien qu'inaugurée en 1958 pour la musique, demeure en 2022 toujours moribonde. Je veux parler de la trajectorisation de l'audible dans l'espace en temps direct (pas différé). Je veux parler du jeu instrumental et de la voix dans la musique qui valdingue (= valse folle qui sonne spatiale) dans notre espace tridimensionnel en temps réel. Part essentielle de ma composition musicale depuis 1980. Qui lui est intimement attachée pour avoir redonné existence à la musique des flux (que les Grecs présocratiques nommaient : « rhuthmos » = les formes des flux). Pourquoi cette technologie ne se développe pas ? Ou est déviée dans l'encerclement : « le surround » (sic) du cinéma où la musique est cantonnée en fond sonore secondaire dans l'espace stéréo (la quadriphonie sert à entendre les hélicos qui traverse le champ et le caisson grave sert à renforcer les explosions.) La raison est très simple : le discours trajectorisé perd son sens, le sens de son discours : il devient incompréhensible. Et un discours incompréhensible met son autorité en péril... par le rire. Il est essentiel pour la souveraineté de la domination politique (aussi du professeur : qui profite en prophète déclarant avant une croyance à professer après à avouer devant publiquement) de ne pas provoquer le rire des spectatrices et des spectateurs. Le rire ruine tout pouvoir. Le pouvoir existe parce qu'il est sérieux [62 synonymes contre 24 antonymes]. En latin, « serius » s'oppose à « jocus » = jeu [Lituaniens et Allemands utilisent ce mot pour le poids de sa lourdeur]. La peur ne fait pas rire. À rire, ça ne fait plus peur. La peur en quoi importe-t-elle ? + que la confiance de se fier qui ne craint pas le rire. Le bouffon malin est maintenu domestiqué proche de la souveraineté (le politique décadent par incompétence persécute et tue les bouffons). Le ton des présentateurs et des présentatrices des informations télévisées est le même pour toutes et tous : tragique. Le spectacle politique doit être grandiose et tragique. Le contraire l'annihile ou induit le doute de sa légitimité (sue faussée). Jamais comique le politique. Jamais comique l'institution religieuse. Le ton de la catastrophe imminente présenté dans l'urgence (sic) en permanence résonne la nuisance que le pouvoir politique doit diffuser pour légitimer son règne. Sans nuisance, pas de règne. Pour légitimer tout règne, la nuisance doit être imminente en permanence, mais cette imminence inexistante doit être générée par l'artifice à ce qu'elle soit crue naturelle. Tel un châtiment déïque. La domination politique existe parce que les esclaves sont convaincus de catastrophes imminentes (depuis 5000 ans, je me répète, je me répète). Toutes et tous courbés apeurés convaincus que les souverains servent à les sauver du désastre (provoqué). Salut Salvateur ! Mais. De quoi ? C'est par cette exigence salvatrice des esclaves que la souveraineté politique règne. La misère du peuple n'existe que parce que ses individus se sont soumis volontairement à vivre esclaves. L'esclave qui en réalité ne travaille pas, car il ne sert que de fonction automatique qui l'exempt de l'effort de penser d'imaginer d'inventer et de faire.

La charité, complément adoucissant à la dictature ?

Qu'est-ce qui dans l'Empire s'efforce de soulager la nuisance de l'agression constante de la violence humiliante ? L'esprit de charité. État d'esprit, qui se soucie de prendre soin des autres, principalement défendu par les infirmières, les secouristes et les assistantes sociales, celles bien intentionnées à soulager les dégâts des désastres produits par les violences institutionnalisées (le viol responsable des esclaves irresponsables, sic). Mais la charité ne peut, par son action, soigner les sociétés humaines de la domination politique. La charité a le rôle social de la mère qui console son enfant battu par son père. La charité est une disposition patriarcale. Charité et pouvoir sont complémentaires. Un pouvoir politique sans charité serait annihilé. La charité compense tous les excès de l'incompétence que la domination politique s'autorise. Dans l'autre sens, la charité donne à ce que les excès politiques de misérabilisation demeurent réalisables. Comme mettre des pansements avec sympathie sur des plaies béantes. Mais ça, j'en ai déjà parlé ailleurs.

Le politicien qui se croit bienveillant active la charité au détriment de la dictature. Le service qui rend service. Sauf que ces services, les usagers peuvent les réaliser eux-mêmes. La bouffe, les soins, le transport, l'habitat, etc. Quand ces services deviennent collectifs, ça devient inexorablement désagréable : « la bouffe indus dégueu » (sic), les soins vendus et les malades méprisés en marchandise, le transport collectif irrespectueux des passagers et quant à l'habitat collectif, sa qualité est dégradée systématiquement pour la quantité. La charité est un domaine économique dans lequel croissent les bénéfices de l'industrie agroalimentaire, de l'industrie pharmaceutique, de l'industrie automobile et de l'architecture. La charité collectivisée retient, détient et obtient comme le régime de dictature de la souveraineté politique (son complément) l'humiliation de l'usager : l'esclave marchandise. La charité sous couvert de sympathie est une industrie qui entretient l'industrie de l'esclavage. Pense aux « maisons de retraite » = l'humiliation industrialisée de la vieillesse. Autant se donner la mort tout de suite que de l'attendre dans cette condition humiliante.

Les metteurs en scène du spectacle permanent de la souveraineté politique

Mais qui sont les metteurs en scène du spectacle permanent de la souveraineté ?
D'abord les architectes qui magnifient et donnent au pouvoir politique la représentation prestigieuse (du latin « praestigium » = charlatanisme) de « leur » cité. Et depuis le XXe siècle, le spectacle retransmis multiplexé en images mobiles électroniques. Signal électrique visualisable et audible qui accapare l'espace vital par le champ visuel et auditif, et par le temps, pour rendre l'esprit l'indisponible. Pour sonoriser se pouvoir, ce sont ensuite les compositeurs qui sont employés. Pour sonner la gloire de la souveraineté politique (bien qu'inexistante). Si la musique classique des compositeurs morts du XIXe siècle est favorisée dans les programmations des scènes nationalesencore au XXIe siècle en défaveur des compositeurs vivants, c'est pour cette raison : l'expression du tragique et du grandiose dans la symphonie et l'opéra dont la politique nourrit sa légitimité illégitime que les compositeurs vivants ne lui donnent pas. Après le lâchage de la bombe atomique, les compositeurs ont refusé ce contrat. C'est pour cette raison que la musique morte des compositeurs classiques romantiques est toujours vivante. Les compositeurs du XIXe siècle (en pleine trêve de persécution politique des artistes qui a repris en 1981) se sont fait piéger en acceptant ce contrat (jusqu'à ce qu'un compositeur se fasse construire un opéra pour lui tout seul ! sic). Mais au XXe siècle, la musique, instrument majeur du spectacle politique s'est fait remplacer par le cinéma. Au XXIe siècle le cinéma débarrassé des auteurs est devenu le médium majeur (jusqu'à dépasser, tout en complétant la propagande de la télévision) de l'industrie de la propagande idéologique de la souveraineté politique. L'impact du cinéma sur les états d'esprit affaiblis par l'ignorance est spectaculaire.

L'art exigé du politique, celui qui est vu, entendu et lu, n'est pas de l'art, mais du décor, de l'animation forcée (car non organisée par les intéressés) et, de la contrattaque intellectuelle. Il n'y a pas de philosophes à la télévision. Les philosophes ne peuvent pas parler à une caméra. Parler à sens unique est antiphilosophique. Parler à sens unique est une volonté politique. Toute personne de la télévision qui se prétend philosophe est un charlatan. La télévision favorise le culte de la personne que le philosophe évite. La télévision favorise les paroles futiles du commérage. Communication sommaire qui fait mot d'ordre. Le mot d'ordre qui commande indirectement. Comme les mots d'ordre camouflés qui se développent dans la publicité. Ces pratiques sont tellement banalisées qu'elles sont confondues avec la culture, il n'y a rien d'autre qui nourrisse si facilement et si rapidement que la télévision, avec le délassement (= relâcher la fatigue envahissante, du latin « lassus » = fatigué) qui poursuivent à occuper les états esprits épuisés et brouiller les pensées à être convaincu comprendre et s'amuser par le loisir (= permission) à se divertir, alors qu'ils et elles sont toujours sous occupation (par cette diversion politique) qui amplifie la fatigue mentale. Ce faux art télévisuel, car publicitaire (destiné au peuple = la plèbe), voulu des politiques, a la qualité constante d'être insipide pour une digestion rapide pour en redemander encore et encore. 95% de la population de ce pays regarde encore la télévision tous les jours depuis + d'1/2 siècle. Les 4% manquant sont à partir de l'an 2000 la nouvelle génération qui a la tête dans « les réseaux sociaux » de l'Internet. Et, avec le « smartphone » (sic) on les voit en marche la tête baissée absorbée par leur écran personnel.

Contre la culture de la déchéance

Les soulèvements de la jeunesse depuis les années 50 du XXe siècle allaient de pair avec la création musicale et artistique en général. La bombe a provoqué une intense agitation créatrice pendant 30 ans après son lâchage. (avec le mea culpa des nantis qui se sont associés à l'industrie nazie). Les arts et la musique avec le théâtre montraient le pouvoir politique tel qu'il est : inutile et nuisible, car générateur de périls, par détacher ses pratiques artistiques de la commande politique. « L'intuition de l'instant reprend ses droits » (sic). L'improvisation se pose en contre planification. Ces pratiques artistiques en effervescence étaient à 2 doigts de redonner le courage perdu des esclaves. Vraiment ? Mais en 1968 comme en 1945, les esclaves conformes à leur lâcheté n'ont pas repris leur volonté cédée à l'autorité représentative centralisée de la souveraineté politique. Car ils la désirent + que tout, cette souveraineté politique. Ils ont laissé leurs enfants se faire tabasser par la police « anti-émeute » surarmée. Ils ont laissé faire la violence de la politique qu'ils ont choisie pour faire punir et châtier leurs enfants inobéissants à la violence et à la bêtise de l'ignorance autoritaire. L'ignorance qui se planque derrière l'autorité. La violence qui pourtant amplifie leur crainte. Terrés chez eux, retenus par la trouille, celle qui serre le ventre qui presse la vessie, celle qui appuie sur la cage thoracique qui empêche de respirer, donc d'agir. La misère humaine exploitée par l'industrie de l'esclavage se trouve là, exactement là. La politique qui tabasse et tue est une souveraineté politique à l'agonie.

Puis, après le soulèvement général de la jeunesse, a suivi la contrattaque des nantis. Politiciens prêtres bourgeois paniqués. Bien que les esclaves soient rentrés dans leur soumission. Et la jeunesse éparpillée dans des tentatives de vies autonomes. La 1ère résolution a été d'attaquer les esclaves avec le chômage de masse. Monter un faux 1929 en rabâchant la fausse crise du pétrole pour instaurer la terreur individuelle. Les médias surchauffés du tragique de la crise fabriquée. L'esclave se laissait pénétrer de la terreur d'être banni à ne plus pouvoir travailler dans sa société ; alors qu'il était libéré ! Depuis, cette fausse crise de 1973 ne s'arrête plus. La crise perpétuelle est pratique pour tenir les esclaves à refouler leur colère. Refoulement qui détruit les corps de l'intérieur (par les maladies). La 2de résolution a été celle d'éradiquer l'amour libre. Pour ça, une première mondiale : lâcher le virus artificiel HIV parmi les populations civiles des homosexuels. C'est cette raison qui fait que l'Église chrétienne est impliquée dans ce massacre des populations avec le virus du sida qu'elle clama être « une punition de Dieu » (sic). Lâcher des virus artificiels dans les populations civiles, ça plait bien aux politiques, puisqu'ils remettent ça. La 3e résolution a été la chasse aux artistes et aux philosophes avec « la politique culturelle » qui institua une censure planétaire contre les artistes authentiques (cette censure se poursuit encore, par habitude, aujourd'hui) tout en les remplaçant par de faux philosophes et artistes. Mais ces activités politiques du pouvoir répressif, par se répéter depuis si longtemps se banalisent pour progressivement inexorablement (du latin « inexorabilis » = qu’on ne peut pas convaincre en le priant) s'en détourner. Pour vivre autre chose que la misère que la politique provoque et propage depuis le lâchage de la bombe atomique sur des civils en 1945.

La bombe atomique a provoqué une prise de conscience collective claire de sa vie individuelle sans liberté

Le spectacle de la bombe atomique explosant représente toujours le summum politique du péril de l'humanité qui 77 ans après ne s'efface toujours pas de l'inconscient collectif. Les politiciens ne sont plus légitimes de gouverner. Donne une conscéquence inattendue : Les esclaves ne sont plus légitimes de se faire gouverner.

 

 

précisons

7 10

Pourquoi l'esclavage antique a cessé sans vraiment cesser dans le monde moderne ?

Pourquoi l'esclavage antique,
qui allait de soi au point qu'aucun philosophe ne se posait la question de sa légitimité,
avec la mort de l'Empire romain
a cessé, sans vraiment cesser,
mais s'est transformé en diverses formes de servilité ?
Les premiers et nouveaux croyants monothéistes étaient tous des esclaves.
Juifs, Chrétiens, Musulmans.
Persécutés, ils cherchaient par l'intermédiaire de la religion à se libérer,
trouver l'occasion de s'évader de cette condition humiliante.
Mais la réalité institutionnelle dans le monde méditerranéen fait de l'esclavage une réalité fonctionnelle courante.
Toute société hiérarchisée avec une autorité souveraine est portée par la soumission voulue de ses sujets.
L'esclavage, la marchandisation de la main-d'oeuvre, est la source majeure qui génère la richesse de ses propriétaires.
Les Chrétiens
par leur position politique
quand passés de persécutés à persécutants
ont compris la complicité politique nécessaire de la religion avec le pouvoir laïque des souverains impériaux.
Leur trahison envers les esclaves, que cette religion était censée libérer, est à la hauteur de leur fanatisme.
Pour se survivre, après la libération fausse et partielle des esclaves,
dominant, le christianisme ne pouvait pas ne pas s'allier et solliciter l'alliance de la domination impériale.
La religion institutionnalisée ne sert qu'un but : « tenir ses brebis par la croyance soumises au travail dans leur enclos ».
La religion institutionnalisée est un pouvoir politique qui capture les fidèles par la croyance pour les conforter d'ignorance.
La religion institutionnalisée est le bureau de recrutement des employés à faire fonctionner dans la soumission de leur croyance trompée.
Sachant que tous ses croyants par leur soumission volontaire sont tous complices de leur vie fondée sur la peur et la violence.
Où l'espèce humaine s'égare à vouloir annihiler le doute qui la constitue.

 

La notion d'esclave dans l'Antiquité grecque et latine n'était exclusive qu'aux étrangers capturés, le butin de guerre, qui devenant marchandise de services, et s'échangeait entre propriétaires dans la vente. L'esclavage est fondamentalement lié à la prospérité d'une cité. Si Athènes et Rome étaient des capitales impériales, c'était par l'abondante main-d'oeuvre étrangère exécutant tous les travaux de services nécessaires-utiles à l'entretient de l'érection et à ce que la cité doit représenter pour tout le monde (à Athènes, le métèque — du grec metoikos = lieu où habite les esclaves dans la cité (notons que oikos donne l'économie) — qui signifie immigré : qui ont changé de résidence, avait son quartier où Diogène de Sinope enseignait sa philosophie, dans le quartier du chien agile * (sic).

Xénophobie et racisme naissent de la haine (= de la peur sans fondement des esclaves, en surnombre ?). Jamais aucun citoyen grec ou latin ne pouvait être esclave dans son pays. L'esclave était exclusivement étranger : capturé en dehors de la cité : les barbares qui ne parlent pas la langue de la cité. Rendre service : échange de dons devient servitude quand l'homme, mâle ou femelle, devenu servile ne se donne pas d'autre choix de vie à vivre.

Ce que les Chrétiens ont changé, quand ils sont passés de secte persécutée à pouvoir politique persécutant au IIIe ou IVe siècle de notre ère, est de faire de leurs fidèles, de leurs croyants, des gens du pays (les paysans) des esclaves dans leur propre pays. La grande nouveauté chrétienne est de faire des citoyens des esclaves. Le vassal médiéval au VIIIe siècle ne désigne pas l'esclave en tant qu'étranger capturé et forcé au travail, mais en tant qu'habitant « être dans une condition inférieure et soumise » ; « vassalus » est un mot latin provenant du Celte gwas qui désigne le jeune homme et qui a donné : valet. Le vieil anglo-saxon « wealh » qui désigne l'esclave signifie Celte (wealth : riche de Celtes ?). Slaves de Slovénie et Celtes d'Europe centrale étaient des stocks où venaient « se servir » régulièrement les Empires en manque de main-d'oeuvre. La guerre antique servait essentiellement à s'approvisionner en esclaves à l'étranger. Sclavus est un mot médiéval du VIIe siècle. C'est par les captures répétées et spectaculaires par les Germains et les Byzantins que slavus a remplacé le doulos grec et le captus latin et le seruus étrusque latinisé. Est-ce la racine de servus et servitus pour servir et servitude ? Qui donne le « serf » médiéval. Tout ce vocabulaire emprunté et détourné pour signifier le fait unique de capturer enfermer et forcer au travail un être humain.

Servir représente ce à quoi et pour quoi l'esclavage existe et se perpétue (bien qu'aujourd'hui il soit intensivement nié, l'esclavage existe par l'acceptation de se faire employer), jusque dans le principe de fonctionnement des machines. La machine, + qu'un outil + qu'un instrument (des extensions de la fonction de l'esclave), sert d'esclave. Une ville ne peut pas exister sans services. Toute cité et Empire existent que parce qu'Empire et ville sont constitués d'hommes et de femmes occupés par le service de servir à faire fonctionner la ville et l'Empire. L'emploi (euphémisme d'esclavage) n'a pas d'autre fonction que de faire « fonctionner la nation ». Ad et ministré (minister = serviteur) est un service en + de gestion des esclaves par les esclaves qui forme l'État. La machine existe par systématisation d'un système, aux correspondances immuables, qui est fonctionné par les esclaves. La machine robotique, que l'énergie de fonctionnement soit musculaire ou électrique, n'est pas autre chose qu'un système fonctionné par des esclaves. Partout où il y a urbanisation, il y a esclavage. Demeure en 5000 ans une seule exception : la civilisation de la vallée de l'Indus (-3000 -500).

Tout s'éclaircit quant au sens donné à la liberté. La liberté n'a pas le même sens vu du point des propriétaires d'esclaves et vu du point des esclaves. Les populations libres (sans esclaves, donc sans armement pour la guerre) du nord de l'Europe étaient les proies faciles des Empires armés pour la guerre avec leurs armées d'esclaves (on imagine le choc du face à face du soldat esclave qui chasse son frère !) entraînées pour le pillage (la guerre n'existe que pour le pillage). L'homme libre dans l'Empire est une classe sociale. L'homme libre dans les populations libres est un homme non capturé.

La revanche des « Barbares » a ensuite été consommée :
les Empires se sont effondrés.
Libre ne signifie plus une classe sociale privilégiée par le service.
Citoyen n'est plus un homme libre
mais un homme occupé par des occupations inutiles
qui lui sont utiles uniquement pour garder le statut hiérarchique de son pouvoir en société,
une manière comme une autre de gâcher sa vie.

La persistance de l'industrie de l'esclavage
Est la mauvaise blague du nouvel Empire chrétien qui a pris la relève sur les décombres des Romains
Le renversement idéologique par le passage de persécutés à persécutants
dispose ses ministres (= ses serviteurs = les prêtres) et ses administrés
dans un paradoxe idéologique
qui enferme le croyant chrétien
dans un noeud psychologique en boucle
d'où il ne peut pas s'évader.
2000 ans d'emprisonnement des chrétiens
par eux-mêmes
Ça pour détenir le pouvoir de nuire.
Est un mauvais deal : un marché de dupes.

Les conséquences sociales de « ce marché de dupes »
ont façonné l'idéologie des Occidentaux dominés.

 

Note
* Cynique et cynisme sont canins redevenant loup. « Disciple d'Antisthène, qui enseignait au Cynosarges, le gymnase des bâtards [sic], Diogène de Sinope (~ -413 -327) aurait ensuite fondé l'école cynique » (...) Il enseignait « l'autosuffisance ascétique du “citoyen du monde”, qui satisfait seuls les vrais besoins de l'homme au mépris des servitudes extérieures et de la morale commune » (Barabara Cassin). Le cynique ouvre la voie au stoïque (le courage) ou le cynisme au stoïcisme des philosophies du portique. Le cynisme caractérise l’« impertinence et la pertinence des attitudes » qui se mettent en spectacle dans les sociétés gouvernées par la fonctionnalité hiérarchisée où l'insoumission hiérarchique ne peut reconnaître l'autorité d'un être humain sur un autre. Dans une ville, tout citoyen est gouverné par son statut, remettant sa vie à se faire gouverner par la machine administrée par les esclaves. Diogène de Sinope est le 1er philosophe anarchiste connu de l'histoire de l'Occident. Ce qui est considéré être de l'insolence est une protection qui empêche sa mise en esclavage, sa soumission inacceptable par servir de servilité de fonction en service. La cité fait de l'homme une machine servile que le cynisme s'efforce de libérer pour s'autosuffire à savoir vivre libre (sans domination : free of domination) avec soi et les autres.

 

 

9/9

« victoire de la beauté sur la connaissance »

Nietzsche a de belles idées épanouissantes, pour réjouir nos esprits affectés ; par exemple dire : « victoire de la beauté sur la connaissance ». Se réjouir de la beauté qui vainc la connaissance ? ça veut dire quoi ? Si la connaissance peut se vaincre, c'est qu'elle apporte quelque chose d'indésirable. Comme une maladie qui doit être vaincue (mieux vaut soigner que vaincre, ça fait moins mal !) pour que le corps redevienne sain. (L'idéologie de « la vie est un combat » n'existe que dans les sociétés qui se gèrent uniquement par la violence). Ce que la connaissance apporte d'indésirable ? C'est le mensonge. Le mensonge qui cultive la croyance. La croyance qui entretient l'esclavage (l'humiliation niée). La connaissance en tant que collection de mensonges forme la culture du croyant. La croyance est le seul moyen de masquer (= croire effacer) l'évidence. Si il existe un désir de vivre à masquer l'évidence, ça signifie : vouloir vivre d'ignorance. Volonté qui provoque à ce que certains puissent s'approprier l'évidence pour jouir de son exclusivité aux dépens des autres. L'exclusivité de l'évidence génère la vaste zone de l'ignorance volontaire. Pourquoi vouloir jouir exclusivement aux dépens des autres de l'évidence ? L'appropriation exclusive de l'évidence (de la réalité) par les uns sert à cultiver l'ignorance chez les autres. L'évacuation volontaire de l'évidence sert à se faire pénétrer de la croyance. L'ignorance volontaire des autres, tenue par la croyance, autorise (= donne autorité à) ceux qui détiennent l'évidence à disposer de la vie des ignorants. L'esclave croit fermement que vivre ignorant donne à vivre le bonheur. Son abdication de la liberté réside dans cette conviction qui est une contre-vérité. La connaissance sert et cultive le pouvoir politique. La connaissance sert à la politique à maintenir l'ignorance par l'information. L'ignorance sert à se faire gouverner par l'évidence. Et si il y a un gouvernement de soi par un autre que soi, ça signifie que l'industrie de l'esclavage est prospère. Qu'est-ce que la beauté vient faire dans l'esclavage ? Qu'est-ce que la beauté vient faire dans l'ignorance ? Qu'est-ce que la beauté ? La beauté est ce que la féminité provoque chez la masculinité qui provoque la féminité (qu'elle soit mâle ou femelle). La beauté est la forme sublime de l'amour. L'amour ignore toute domination, c'est pour cette raison que les religions l'interdisent et que l'économique le remplace par la pornographie et la prostitution. L'amour répugné, sali, l'esclavage jaillit. La beauté peut-elle se fondre être la « victoire de l'amour sur la domination » ? Un autre reflet du même sens ? La beauté est ce que donne à représenter l'amour de la vie. La connaissance est ce que la croyance nécessite, pour que la domination existe. Dire le contraire : « victoire de la connaissance sur la beauté » est le constat amer de la réalité sociale de l'espèce humaine domestiquée. Vivre la laideur niée de l'amour répugné. Comment, de ça, ne pas vivre sa vie, profondément attristé ? Comment pouvoir renverser sa dépression en joie de vivre ? Par savoir sa beauté victorieuse dans une mer de mensonges de dénis et d'ignorances. Par savoir, dans cette mer de mensonges de dénis d'hypocrisies et d'ignorances, son intégrité intacte. Par savoir qu'on n’a pas trahi sa vie, à faire que l'amour de la vie reste intact, même dans le désastre.

 

Les enfants et la vérité

Quand on répète à dire : « la vérité sort de la bouche des enfants », la personne le disant ne s'affecte pas, comment est-ce possible ? La personne le disant prend-elle conscience de ce que cette remarque banalisée (par être répétée) signifie ? Si elle savait, elle serait affectée. Car « la vérité sort de la bouche des enfants », signifie « le mensonge sort en permanence de la bouche des adultes ». La permanence du mensonge social et familial fait apparaître la vérité être un choc. Venant des enfants, ça leur est pardonné. Si ça leur était impardonnable, le châtiment aurait remplacé cette remarque banalisée. Cette formule est répétée par tout le monde pour dire que les enfants ne sont pas encore complètement éduqués. Ce qui signifie qu'un être humain éduqué est un être humain qui ment. Le mensonge de soi et le mensonge des autres. On perçoit la réalité voulue par cette remarque banalisée. À quoi ça sert d'éduquer les enfants ? Un enfant éduqué signifie une personne adulte qui se ment pour obéir et qui obéit pour mentir. L'éducation oblige les enfants à mentir. Ne pas savoir ça, prouve que l'ignorance volontaire agit sur les consciences pour s'en débarrasser tout en sachant reconnaître le vrai du faux puisque cette réflexion « la vérité sort de la bouche des enfants » est émise comme un constat de reconnaissance. Qui s'ouvre et se referme aussi vite. Cette refermeture rapide de sa conscience contre la vérité de la réalité montre la volonté de vivre en permanence dans l'ignorance. La question qui suit demande : comment accepter vivre constamment du et dans le mensonge par l'ignorance ?

Vouloir vivre ignorant, et + croyant sert à se faire vivre par une autre conscience que la sienne. (L'idéologie du bonheur est un leurre pour se rassurer que vouloir vivre ignorant est le bon choix). On se débarrasse de sa conscience pour vivre gouverné par un autre que soi. On se débarrasse de sa conscience pour vivre en esclave. L'évidence de la vérité de la réalité empêche cette passation de pouvoir. Pour rendre cette passation possible, il faut se démettre de sa conscience. L'éducation nationale est l'institution qui sert à se démettre de sa conscience. L'éducation scolaire consiste à remplir l'esprit des enfants de connaissances utiles pour enclencher la croyance. L'enfant n'a pas la capacité de douter du mensonge des adultes. L'enfant absorbe et imite « au 1er degré » tout ce qui lui est dit. L'enfant ne peut pas douter de ses parents, ni de sa maîtresse (de maternelle qu'elle n'est pas) qui est le lien extérieur marqué avec sa mère. Introduction institutionnelle de l'autorité par la confiance maternelle. La confiance de l'enfant à sa mère est intègre. Sans confiance en sa mère, l'enfant se laisserait mourir : il ne pourrait pas téter le sein de sa mère. Comment bébé pouvoir douter que le lait du sein de sa mère est empoisonné ? Autrement dit, comment bébé douter qu'en échange de pouvoir vivre par être nourri, l'enfant doit se défaire de sa volonté et de sa conscience ? Si l'enfant prend conscience de cette trahison, soit il abdique et cesse de vivre : les enfants qui meurent sans raison sont ces enfants-là, soit dans son intégrité, il y a une capacité inannihilable et inaltérable au questionnement qui est la première étape du développement de la pensée. L'intelligence de discerner le vrai existant du faux institué. C'est une « arme » redoutable que tous les professeurs redoutent, car elle peut à tout moment révéler l'inutilité, voire la nuisance de leur occupation envers les enfants. Des élèves élevés à se dresser synchrones pour marquer leur soumission, leur abdication, leur acceptance à se démettre de leur conscience et de leur intégrité. Et si ça résiste, il y a le châtiment (= la coercition, sic) pour courber les derniers résistants avec la punition par l'humiliation qui désigne l'Autorité. Toute punition instituée est toujours agie par l'humiliation, par celles et ceux qui détiennent l'autorisation hiérarchique de l'institution de violer par les armes les autres désarmés. L'Autorité institutionnelle règne sur leur inconscience. L'Autorité renforcée par la culture du mystère institué en religion pour humilier les premiers croyants jusqu'à se choir à implorer à genoux pour être pardonné par peur terrible du châtiment déïque. La connaissance, c'est la connaissance de Dieu qui te punit. La connaissance est l'aliment de la croyance. La croyance religieuse sert à injecter dans les enfants le sentiment permanent de culpabilité qui tétanise toute inititive venant de sa propre volonté.

 

 

28/8

Faire ou Faire pour ?
2 sources pour 2 destinations :
soit vers sa servitude
soit vers sa liberté

 

faire ou faire pour
la source de la servitude
ou la source de la liberté

Un acte corrompu [1]
c'est de faire pour obtenir autre chose
que de faire pour faire

Pour une récompense
c'est faire, pas pour faire,
mais pour obtenir autre chose (d'agréable [2])
que l'à faire ne donne pas (puisqu'on se détourne de sa pénibilité).

Par un chantage [3]
c'est faire, pas pour faire,
mais pour ne pas obtenir autre chose (de pénible)
que l'à faire ne donne pas (puisqu'on se détourne de sa pénibilité).

Dans les 2 cas, c'est une soumission.
Pourquoi se mettre dans cette situation ?
De faire autre chose pour obtenir autre chose ?

La corruption et le chantage sont la base du fonctionnement de nos sociétés.
La corruption et le chantage sont la base pédagogique de l'éducation.
Celle de la démagogie envers nos enfants : leur dressage à obéir dans la discipline pour les déposséder de leur intégrité.
La formation des enfants pour qu'adulte ils ne puissent jamais refuser/se détourner/esquiver une corruption ou un chantage.
Corrompre, oblige l'enfant à agir contre sa volonté, pour obtenir autre chose, que l'enfant piégé convoite.
L'éducation agit à désintégrer l'intégrité humaine pour la faire agir contre sa volonté.
La formation scolaire forme à la convoitise par la corruption
qui passe par la récompense : l'usage banalisé de la corruption de la douceur perverse (où ce qui apparaît n'est pas ce qui est)
qui passe par la punition : l'usage banalisé du chantage de la violence.

La perversion (le renversement du sens de la version = du tour) est de se disposer dans un piège
Dans des faux choix (pour se croire libre),
Dont et l'une et l'autre issues obligent à se soumettre à la servitude.
Par punir (= condamner par châtiment) et récompenser (= se faire reconnaitre par le spectacle de la gloire) [4].
Tout contrat est un contrat de pervers dupés, dont les différents partis sont vaincus persuadés tromper l'autre.

La source du noeud de la servitude volontaire générale,
Celle qui entretient l'industrie de l'esclavage
Réside dans la perversion du faire.
Réside dans la perversion de la volonté.

 

Notes
[1] = obliger un être à agir contre sa volonté en lui promettant autre chose que le fait de faire ce qu'il elle fait. La corruption est un consentement des partenaires du contrat.
[2] de la famille de gré, du latin « gratus » = reconnaissance. La reconnaissance est le coeur de la gratitude. Le renvoi du plaisir reçu. « gratus » est supposé être un terme issu du sanscrit « gūrtáh », voire lié au lithuanien « girtas » : être célébré (glorifié), avance le dictionnaire historique de la langue française. Gré est lié au consentement par la reconnaissance. Gré s'emploie au sens de faveur, puis d'amitié (achetée) puis de don (en attendant de recevoir les bénéfices de sa donation ?) Depuis le XIe siècle, gré est lié à la volonté. La volonté voulue spontanée jusqu'à l'expression « de gré ou de force » à partir du XIXe siècle. Choisir librement sans être forcé tout en étant tributaire de la persuasion. La gratitude s'attaque à la volonté à plier soi-même « de son propre/plein gré » qui implique l'usage de la force si la persuasion ne suffit pas. Est-ce agréable ? En quoi ce contrat dupé par la violence sous-jacente est gré ? Amiable ? Compromis. Complice. La formation de l'agréer pour l'approbation en quoi est-ce un agrément (= un accord charmant ornemental) ? Malgré émerge pour contredire l'agréable hypocrisie du gré, dont on ne se sert que dans les formules toutes faites, marque l'intention d'agir contre la volonté de la personne ciblée à humilier. Un dépit (= l'effondrement de soi « regardé de haut » par l'autre ; du latin « despectus ») avec 79 synonymes contre 2 antonymes ! Grâce, gratuit et ingrat sont de la même famille. La gratuité se détache du contrat qu'impose être gré, car elle introduit dans l'action le désintéressement, c'est-à-dire ne rien recevoir en contrepartie. Gratuit signifie, d'abord pour l'impérialisme romain antique, agir sans motif, mais pas sans motivation. Le sens du mot s'attache à ce qui est infondé et injustifié : sans raison. La gratuité empêche de faire payer. L'indéterminisme se déploie dans la gratuité. La liberté se cultive avec la gratuité : elles sont liées pour exister (sans avantage ni désavantage en retour).
[3] Le chantage, qui emploie la menace, est le résultat d'une désapprobation des partenaires du contrat (d'asservissement, tout contrat oblige à un asservissement). Un accord se construit sur une entente à 3 (à 2, c'est l'entente d'une distance) et +, qui se fonde sur la compréhension mutuelle des 3 soi. Les 3 soi (ou +) se disposent en 3 localisations distinctes qui se comprennent séparées par entendre les 3 distances attachées qui sonnent l'entente.
[4] un spectacle est un acte avec actants actés et témoins passifs, où un seul suffit.

 

 

27/7

Quelle est la solution pour sortir l'espèce humaine de sa domestication ?

 

- Quelle est la solution pour sortir l'espèce humaine de sa domestication ?

- La Révolution ?

- Non, bien sûr.

- La révolution est un soulèvement collectif qui renforce l'état d'esprit soumis esclave. Déclenchée par la colère de manquer. La colère qui s'asperge sans retenue de son ignorance dans la violence et s'y complait. Le soulèvement général regroupé a la même forme qu'une entreprise, il sert à tromper les individus qui le constitue. Croyant lutter contre, les révoltés renforcent l'industrie de l'esclavage. Car la violence est sa raison d'être. La révolte est une vaste aumône gouvernée par la violence. C'est la forme majeure qui « protège l'institution », armée d'un côté et désarmée de l'autre. La révolution est une forme de pillage sans pillage (ça casse des vitrines pour piquer des portables et des télés). Si les révoltés se regroupent, c'est toujours pour obtenir + de privilèges ou - de corvées. Et, se faire tuer. La quémanderie collective de la révolte regroupée d'hommes et de femmes en colère, à la fois entretient l'état de guerre (entraîne les soldats policiers et esclaves aux stratégies d'assauts et d'attaques) et à la fois entretient le statut individuel de l'esclave et, sur tout, le renforce. La révolution entraine les esclaves à se battre, rien d'autre. Sans esclave, pas de guerre perpétuée possible. La révolution est une guerre civile qui ne résout rien qu'à supprimer les rebelles.

- C'est dans le dégroupement que se trouve la solution (pour sortir l'espèce humaine du piège de sa domestication).

- La guerre perpétuée, nécessaire à entretenir l'industrie de l'esclavage, ne sert que la guerre.

- Jamais la paix. Ni rien d'autre.

- Contrairement à ce qui est cru, la guerre n'enrichit pas les nantis qui le sont déjà, elle perpétue « le monde au travail ».

- La guerre n'a de renversement qu'elle-même.

- La guerre est permanente, mais l'esclave dedans, objet de la guerre, ne le perçoit pas. Il est convaincu vivre la paix.

- Le renversement de la guerre ne fait pas la paix, mais « la raison sociale » de la guerre : celle du commerce des êtres humains.

- La guerre n'a aucune raison d'exister autrement que par l'expression de la bêtise.

- L'inverse de la guerre n'est pas la paix, mais l'action de l'intelligence.

- La trève ne réapparaît que par l'essoufflement des volontés d'agression. La fatigue.

- Et, avec les morts et les blessés + nombreux que les vivants, il faut désinfester la place et désharceler les vivants pour les rendre aptes aux prochains assauts.

- Aussi, la motivation de tuer s'use par le dévoilement progressif de sa conscience provoqué par l'absurdité de vivre à générer la souffrance, la destruction, la misère générale. Celle des autres et, la sienne.

- Et depuis la bombe atomique, l'anéantissement possible de toute forme vivante.

- Que les armes virales contemporaines n'ont pas supplanté.

- La brutalité de l'agression est le désespoir de l'homme qui n'a aucune solution pour gouverner sa vie ; que de violer celles des autres.

- Favoriser la guerre par son abdication esclave n'a rien de glorieux ! Qu'à provoquer et cultiver la misère générale des espèces.

- Attaquer ne révèle qu'un manque amer en soi = une frustration aigre qui reste. Que la violence lâche envers les affaiblis ne dissoudra pas, mais au contraire augmentera.

- La violence est toujours l'expression de la faiblesse.

- Toutes les aigreurs individuelles regroupées. L'aigreur qui ne se dissout pas. Regroupée collective elle augmente et + avec la colère. Se transforme en souffrance générale.

- Un attaqué pas trop idiot, ne fonce pas tête baissée pour s'épuiser à donner des coups, il esquive. De manière à ce que l'attaquant s'épuise lui-même, jusqu'à se blesser lui-même, pour être inapte à pouvoir continuer à se battre.

- (Notons que la bagarre est une réjouissance qui ne dégénère jamais en guerre, car elle soulage au contraire de la guerre qui meurtrit).

- C'est dans le dégroupement que se trouve la solution.

- Pour sortir l'espèce humaine de sa domestication = de l'industrie de l'esclavage qui sert la guerre perpétuée : il n'y a que sa volonté individuelle qui peut réaliser cette sortie. Il n'y a que la volonté individuelle qui peut faire cesser la domestiquée et le domestiqué de jouer au jeu social pénible nié malsain de l'étouffement de l'espèce. Ou, pour être + proche de la vérité : la volonté de cesser d'alimenter l'industrie de l'esclavage « dont tu es la marchandise qui sert le bénéfice qui perpétue la guerre ».

- La décision individuelle exige un courage dont toute collectivité s'exempte.

- Mais toi, esclave employé libéré. Libéré, ça te fout une trouille monumentale : « Que vais-je pouvoir faire de ma vie ? » (sic). La déraison de l'existence des esclaves (en surplus) repose dans cette question.

- Sinon, tu l'aurais déjà fait. [0]

- La collectivité est la source de l'esclavage. Celle de celles et ceux qui vivent planqués derrière les autres.

- L'industrie du travail = l'esclavage fonctionne par l'emploi. Le mot travail est un mot équivoque et trop cruel pour désigner l'occupation d'une vie humaine occupée. Sachant que le sens de la racine travailler signifie : tourmenter et torturer [1]. Employer, moins violent, signifie utiliser un être humain, une chose en dehors de la volonté de l'utilisé. Pour employer, il faut que le sujet soit ployé = soumis à être utilisé pour autre chose. Employer vient du latin « implicare » = ployer [2]. En anglais « to bend or direct upon something » = se courber sur quelque chose, par intérêt, le quelque chose étant : avoir en face l'autorité d'une commande à exécuter pour se courber = se soumettre à obéir. L'employé est un être humain courbé utilisé qui obéit.

- Pour être utilisé contre sa conscience, il faut obligatoirement se défaire de sa volonté. L'utilisation prolongée de l'employé se retourne en être humilié. Pour continuer à être employé, l'esclave doit alors nier la réalité de son humiliation. Bien que le déni n'efface rien.

- Se faire occuper par une autre volonté et s'occuper soi par intérêt à une tâche (comme pour moi ici, celle d'écrire) sont opposés.

- Les penseurs du XVIe siècle distinguaient : servir, s'asservir et rendre service [les amis de Thomas More, vice-chef de la police de Londres, auteur de la dystopique Utopie].

- Servir est permanent, rendre service est intermittent.

- On ne rend pas service à celle ou celui qui ne le demande pas.

- L'employé est un être humain utilisé qui vit d'assistances, incapable de rendre service, usé par être humilié tout en le niant. S'il ne le niait pas, il ne pourrait plus travailler.

- Pour appâter (avec de la pâte de céréale à bouffer) le ployé à travailler à entretenir la violence, il n'y a que l'imposition conditionnelle : « Tu bosses, tu bouffes » (sic) qui alimente le moteur de sa volonté de vivre la pénibilité imposée par la voix d'un autre bien que venant de soi.

- Le chantage. Ne fonctionne que par consentement.

- Le monde du travail repose sur le chantage. Le chantage de la menace permanente pour le châtiment permanent banalisé par l'argent : « Tu bosses pas, tu bouffes pas » (sic).

- La monnaie d'échange focalise toutes les attentions.

- Bien qu'elle ne se bouffe pas !

- L'argent fait payer tous les barrages à péages. Payer les péages ouvre les passages fermés.

- Ici, par hypocrisie et inversion, les politiciens renomment cette pratique de paiement : corruption. Bien que la fonction de l'argent est d'acheter des volontés pour les employer. Bien que la raison de la monnaie ne repose que sur le chantage = la corruption. Faire agir quiconque contre sa volonté est la raison majeure du pouvoir politique-religieux-économique, la triade de la corruption, qui se joue avec l'argent.

- Si la volonté de faire payer est une corruption, alors toute imposition de péage est une corruption. Et la 1ère, les impôts.

- Les frontières et les séparations jusqu'aux isolements des individus servent au péage des passages fermés à ouvrir le temps du passage.

- Tu repasses, tu repayes.

- De la nation, à la prison, à la maison, au supermarché, pour passer, pour sortir, pour rester, pour avoir : tu payes.

- L'argent n'a jamais libéré quiconque. Au contraire. L'argent enchaîne les personnes acquises.

- Mais tout le monde est persuadé du contraire pour consacrer sa vie à lui courir après en permanence !

- L'argent est un outil créé pour l'industrie de l'esclavage pour entretenir la guerre.

- L'argent est un leurre manipulé pour corrompre les gens ployés.

- L'enrichissement et l'appauvrissement des uns et des autres, ne fait pas une marque de pouvoir sur les autres, mais d'asservissement. Le pouvoir à la chaîne n'est pas pyramidal, mais « se mord la queue ». Toutes les classes dans la hiérarchie ont le pouvoir de nuire aux autres. Ça pour s'asservir les uns les autres dans la totalité.

- Dans une société humaine domestiquée, la quantité de travail vendu n'achète jamais la proportion du travail acheté. Autrement dit, la somme de travail employé vendu ne paye rien de sa valeur réelle. Dans cette industrie, le taux de pénibilité du travail n'est pas proportionnel à la paye : la récompense qui ne compense que le minimum vital. L'objet de l'humiliation. Ou la paye est inversement proportionnelle à la pénibilité du travail. Cette inversion garde et regarde l'humiliation intacte et niée des gens ployés au travail.

- Tous les gens ployés rendent l'argent reçu grâce au péage.

- Tous les gens ployés rendent l'argent reçu multiplié grâce au péage de l'endettement.

- Un esclave sert à rendre la bourse + pleine, en travaillant encore +.

- Que pour le rendement. Puisque la soumission au pouvoir s'agit déjà là.

- Pour que la domestication de toutes et tous cesse, il n'existe qu'une seule solution.

- Elle a fait ses preuves d'efficacité dans le passé.

- Vouloir sortir et sortir se déclenchent par une décision personnelle.

- Toute décision collective ramène ses individus dans la domestication.

- Où, à chaque fois : des uns obligent des autres contre leur volonté.

- La démocratie est bien la dictature des esclaves soumis à se soumettre aux décisions collectives représentées par la souveraineté et l'autorité de la figure à obéir.

- Une perversion renversée crue à l'inverse. La politique ne sert que la domination. Et la soumission pour qu'elle demeure dominée.

- La volonté de pouvoir plier l'autre dans l'humiliation à obéir naît et s'épanouit toujours dans la collectivité. La collectivité commandée.

- Vouloir sortir et sortir de sa domestication se déclenchent par une décision individuelle qui exige du courage.

- La raison de la collectivité s'est débarrassée du courage, pour vivre la lâcheté de ses individus regroupés conduits gouvernés consentants pour se faire vivre par une autre volonté que la sienne.

- L'effort de reprendre sa volonté individuelle exige de braver sa peur.

- La peur qui est le coeur-moteur de la vie d'esclave. Dans l'industrie générale confondue avec la vie.

- Pour cesser de s'employer à se ployer, à se faire vivre sous commandements, sa vie servile humiliée et niée, il faut d'abord cesser d'avoir peur et cesser de le nier.

- La peur sociale est entretenue et cultivée par la menace irréelle permanente

- et la violence continue des rapports humains asservis.

- Et, s'il y a menace permanente, ça signifie que la guerre est permanente.

- Toutes les relations humaines en société sont forgées par la menace = la possibilité imminente et permanente d'être condamné, puni dans une humiliation ouverte publique.

- Tout marchandage remporté repose sur la menace et tout contrat signé sert à duper l'homme piégé.

- Chantage corruption et extorsion forment l'occupation majeure de l'humain domestiqué (dominants et dominés).

- La 1ère peur qui main tient l'esclave l'esclavage nié est : la peur de manquer.

- L'abondance contente à nier la pénibilité mal dissimulée.

- La peur de manquer à bouffer (la bouffe qui gonfle qui bourre = qui apaise la faim qu'un temps par des pâtes de céréale qui nourrit pas qui bourre).

- La peur de manquer est injectée dans les états d'esprit remplis par des idéologies faussées = des mensonges.

- Le catastrophisme fait partie des mensonges -politiques-religieux-économiques = 3 différentes faces du même projet, à main tenir les esclaves dans leur terreur.

- Les catastrophes terrorisantes ne peuvent qu'être rapportées par des histoires.

- Les 1eres terreurs protohistoriques de nos cultures humanitaires (d'humains à taire) se propagent par les contes fixés par l'écriture dans les mythes.

- L'écriture est une arme politique qui a été créée pour réguler les stocks humains.

- Heureusement les artistes se sont emparés de l'écriture pour en faire des oeuvres d'art !

- L'art est un soutien pour se dédomestiquer.

- Le politicien en réaction privilégie un contre-art comme diversion de l'essentiel qu'on retrouve dans l'animation et la décoration, jusqu'au luxe.

- Les mythes ont la fonction de réguler régler par des règles de conduite figées en lois obéies par des histoires qui provoquent la peur, la vie quotidienne des esclaves.

- La forme « moderne » des mythes se retrouve dans « les séries télévisées ». La peur a été submergée par l'ignorance généralisée.

- Les mensonges existent (+ que les vérités) parce qu'il existe des croyants pour faire exister le mensonge.

- Mais dans tout mensonge est cachée la vérité.

- Il suffit d'arrêter de croire pour constater la vérité apparaître.

- Vouloir se défaire de son ignorance passe par la démarche de vouloir chercher à savoir.

- Le savoir est le revers de l'ignorance dans laquelle il est inclus.

- Pareil pour le mensonge qui inclut la vérité.

- Un mensonge est le renversement d'une vérité.

- Un savoir est le renversement d'une ignorance ou d'une connaissance.

- Remarquons que si le mensonge de la réalité persiste autant, c'est que le nombre de croyants est supérieur au nombre d'êtres humains pensants, non renversés ou inversés = inabdiqués.

- Une autre manière de dire le désastre humanitaire de l'humanité domestiquée.

- C'est pour cette raison que tout ignorant volontaire (= idiot imbécile, etc.) sait la vérité qu'il elle dissimule dans sa croyance, bien que renforcée par le comportement hypocrite et de déni acquis par imitation et reproduction de l'imitation. Voyant que la dissimulation reste percevable. L'hypocrisie est un renversement intérieur pour valoriser la croyance du mensonge contre la vérité de la réalité. L'hypocrisie agit par une crise intérieure à croire étouffer la vérité sue (pas crue, mais crue -pas cuite- = au sens renversé qui satisfait les appétits conditionnés). Le projet rate en permanence, c'est pour ça qu'il est perpétré. Le savoir ne se croit pas pour se savoir, il se constate.

- Nous avons échafaudé (oui, de l'échafaud : le tripalium du travail) un très grand nombre de couches pour étouffer la vérité sue. Chaque couche est un renversement d'une vérité en mensonge. Qui chacune est « protégée » = couverte puis recouverte par un « mécanisme de défense ». Un comportement automatique de déni pour se figurer être « innocent » et « victime » à retenir sa culpabilité publique. La perception de soi qui retire et cultive sa culpabilité première sue d'avoir vendu sa volonté à l'institution, à l'autorité institutionnelle qui innocente et victimise tous ses employés ployés et ployant sous les charges pénibles niées commandées et ordonnées. Le 1er réflexe d'attaque du mécanisme de défense est le déni. Nier la vérité (au fond de soi dissimulée et sue) épanouit le mensonge nécessaire à entretenir l'ignorance intacte. (Comme le policier qui me dit qu'il n'existe pas de place pour se garer ici, alors que la place est manifestement là). Le noeud du piège est bouclé. Piège du noeud en boucle dans lequel l'esclave s'est volontairement précipité et s'oblige = se vainc avec (= se convaincre) à le confondre avec une couverture de protection, celle de « la sécurité » [3] = formant le lieu où les soucis n'existent plus avec une couverture alarmée et armée. Cette sécurité est en réalité sa mise en danger. Danger = Domination. Le danger permanent est la raison de la domestication : empêcher d'agir [4] à sa guise dans la paix, mais faire vivre le qui-vive en permanence dans la guerre. Domination comme le curare ; ce poison qui laisse conscient, mais paralyse la commande musculaire qui dans le monde du travail est donnée par la fausse nécessité de l'essence du chantage « tu bosses pas, tu bouffes pas ». Tout esclave est un être humain armé prêt à blesser et tuer les autres « pour bouffer » (sic) « rien de personnel, je fais mon travail » (sic). La véritable industrie de l'esclavage est l'industrie de la guerre qui n'a jamais cessé depuis l'âge du fer. Que par la dispersion des esclaves.

- L'effort de reprendre sa volonté à soi remise à l'autorité, tout en se sortant de l'autre piège, celui de l'innocence et de la victime, car c'est bien toi qui as remis ta volonté à l'institution, la conscience collective mue par la peur et la terreur, exige du courage, que tu vis quotidiennement renversé en lâcheté, pour passer à l'acte. La lâcheté rend le pas sage difficile, voire pénible et + douloureux pour reprendre son courage. Se débarrasser de sa peur à désobéir est un exploit pénible, mais nécessaire pour éradiquer définitivement la douleur de la crainte perpétuelle.

- Historiquement, voire protohistoriquement, la domestication de l'humanité, la démarche personnelle volontaire de chaque être humain à vouloir vivre esclave, c'est-à-dire vécu par une autre volonté que la sienne, pour se faire tuer dans l'anonymat, date de 5 millénaires.

- Que 5 millénaires !

- Oui. Les espèces humaines qui se suivent. À partir de celle qui a découvert le feu, il y a 400 ou 600 000 ans (dit Mircea Eliade). Ce n'est pas l'Homo Sapiens qui découvre le feu, l'espèce humaine sachante qui vécut avant nous l'Homo Domesticus.

- Oui, la domestication de l'humanité n'a que 5 millénaires avec quelques libérations entre. Libérations des individus enfermés mal nommées : « effondrement des Empires » (sic).

- La dédomestication de l'espèce passe par révéler une à une les couches inversées accumulées. Ce qui n'est pas très difficile. Ce qui est + difficile est de se défaire de sa peur de sa terreur qui maintient les renversements successifs pour se refermer dans un paradoxe : le piège inextricable dans lequel il n'existe que des contradictions qui empêchent le domestiqué de se libérer. Mais c'est su, se débarrasser se défaire de ses couches de mensonges accumulés : SOULAGE son corps et son état d'esprit d'un poids du poids pénible de la charge voulue à se faire imposer une vie qui n'est pas la sienne. C'est un peu comme se laver de la crasse accumulée, acte que personne d'autre que toi ne peut faire à ta place, parce qu'il n'y a que toi qui sais où comment et pour quoi tu dissimules la vérité sue, pour continuer à te faire vivre par une autre volonté que la tienne.

- Reprendre sa volonté pour ne plus se faire ni penser ni parler ni agir par l'autre volonté. L'autre volonté est celle qu'on institue quotidiennement reconnue être « l'autorité de l'État ». L'État qui est la volonté de la collectivité : la somme de toutes les volontés individuelles vendues pour être commandées. Le pouvoir est bien entre les mains des esclaves qui imposent la vie domestiquée aux autres. Domestication qui s'opère par un échange trompé ou inéquitable ou voulu équitable qu'il n'est pas : vouloir vivre culpabilisé et punissable en échange d'un faux confort encerclé de violence. Le confort sécurisé voulu cru sans soucis masqué par l'abondance inépuisable de la bouffe et l'accumulation d'objets avec la présence permanente des alarmes (terrorisantes) dont la violation est la raison de leur existence.

- Le désir d'une vie confortable (sans soucis) n'est pas compatible avec la domestication.

- La domestication est la mise permanente en danger des domestiqués.

- Ce danger fonctionnel qui maintient les domestiqués dans leur servitude volontaire.

- Le confort est le mensonge ou l'objet du chantage voulu par l'esclave pour justifier sa lâcheté de vivre sa propre vie.

- C'est de là qu'apparaît le mensonge social du bonheur. Le bonheur n'est pas un état social idéal. Le bonheur est une sensation individuelle après un malheur. Une vie humaine s'équilibre entre malheurs (mauvais moments) et bonheurs (= bons moments) = entre problèmes à résoudre et problèmes résolus. La vie humaine résout des problèmes pour s'en réjouir. L'idée du bonheur général social est un leurre politique ou utopique (pour les francs naïfs impétueux, les aveuglés passionnés qui foncent tête baissée) qui sert d'appât, de bêtifiant et de certitude à esclave. La culture de l'ignorance générale par la plénitude, accompagnée de quelques connaissances (connaître ne forme pas le savoir, encore moins : le çavoire) avec une pointe d'ennui ne produit pas le bonheur, mais un état de croyance auto-imposé à se faire croire vivre ce qu'on ne vit pas.

- La niaiserie générale du « confort moderne » vendu et propagé par les Américains (nous sommes tous devenus des Américains) qui s'emploient et s'efforcent à vouloir dominer le monde en entier (sic) à entre autres inonder le monde de ses camelotes (avec la contre-réaction des Japonais puis de toute l'Asie). Le monde domestiqué dans l'effet se regorge dans l'abondance des ordures.

- La réalité du gâchis général.

- Se faire croire vivre le bonheur, avec ses couches de mensonges accumulées, accule la personne dans le piège du désarroi profond (une fois le confort total cru acquis = + on ne peut plus) : savoir par recevoir « en pleine gueule », le revers du mensonge qui se renverse d'1 coup, le revers de l'euphémisme, la violence de la franchise soudaine inattendue qui renverse d'1 coup sa croyance, qu'on a forcée en permanence à demeurer intacte par hypocrisie (crise intérieure comme si de rien était), la révélation : qu'on a gâché sa vie (à la fin de sa vie).

- Le renversement du vers soi pour former un noeud inextricable pour piéger sa conscience à lâcher le gouvernement de soi pour ne vivre que par son inconscience forme la contradiction de la scission en 2 du même : le double : le pour et le contre du schizophrène. Tout esclave est un schizophrène. Car tout esclave pour s'avilir à la servitude volontaire doit pour pouvoir supporter cette humiliation se faire jouer un comportement double paradoxal. L'enfermement paradoxal dans un noeud inextricable est générateur de psychoses et de névroses (pour les moins ignorants : à savoir sans vouloir savoir).

- La domestication de l'espèce humaine nous a amenés avec les noeuds paradoxaux à vivre de perversions (sexuelles, y compris) vécues comme la version normale (confirmée par la morale, des ordres à obéir) main tenue (forcée) vraie par les croyants.

- L'idéal démocratique est un leurre de la domestication voulu par les esclaves.

- Les esclaves sont des êtres humains renversés inversés.

- Notons que la vie décérébrée de l'esclave s'entiche aujourd'hui de « l'aide » des machines.

- La marche de l'annihilation complète de la conscience humaine est la volonté de l'humain renversé. Cette volonté domesticatoire des individus démontre parfaitement la volonté de l'autoanéantissement de l'espèce humaine. Une volonté farouche incompréhensible de vouloir dégrader totalement son intelligence.

- Ce qui pose la question : en quoi l'intelligence humaine est un péril pour l'humanité ? pour travailler quotidiennement à s'en débarrasser.

- Nous sommes au coeur du paradoxe de l'existence de l'Homo Domesticus.

- Chacune et chacun doit alors se poser la question : Pour quoi je désire vivre (ma vie courte) piégé, en danger, terrorisé, culpabilisé, punissable vendu et ignorant dans un chantage que je m'impose moi-même en nuisant aux autres ?

- La réponse personnelle à cette question libérera-t-elle l'espèce entière de l'esclavage. Et de la guerre. En même temps ?

- Peu m'importe, je ne suis pas un Zarathoustra. Chacun chacune sa vie et son histoire.

 

Version courte ?

- Quelle est la solution pour sortir l'espèce humaine de sa domestication ?
- Uniquement par disposition individuelle, jamais collective :
- Reprendre sa volonté
- Braver sa peur (celle collective conditionnée à redouter l'autorité, même celle armée) pour arrêter d'avoir peur
- S'avouer sa volonté d'ignorer pour repouvoir savoir
- Renverser sa croyance pour réactiver son intelligence
- Rouvrir sa conscience pour pouvoir retoucher la réalité par la vérité
- Se dégrouper, se disperser, pour esquiver des attaques des assauts possibles mais évitables
- Refuser d'être la marchandise de tout chantage (politico-religieux-économique : 3 aspects du même projet)
- arrêter de vivre pour payer
- arrêter de vivre pour acheter
- arrêter de vivre pour travailler employé
- arrêter de vivre pour consommer
- arrêter de vivre pour être contrôlé
- Vivre pour vivre et rien d'autre !

 

Vouloir trouver des coupables à condamner pour soulager sa culpabilité « c'est pas moi, c'est lui » est une pratique de lâche.

- 1 dire en +.
à propos de :

L'histoire permanente

La permanence du Dominant Dominé
[la démocratie ou la dictature des esclaves]

Des dominants qui se dégradent volontairement en dominés
piégés par leur guerre perpétuée qu'ils ont imposée à nos sociétés
desquelles ils et elles font partie.

Oui dominés et dominants sont inclus dans les mêmes sociétés
même s'ils se séparent en classes = à s'isoler dans des quartiers d'une même ville
Dominés et dominants ne vivent pas séparés.
Séparés, le jeu de la soumission/domination ne pourrait pas exister.

Un quartier est un rassemblement de personnes anonymes
qui ne désirent pas se connaître pour éviter les familiarités.
Ce que les membres de la famille agissent en violant sans retenue leurs intimités respectives sans considérer les autres trop proches pour les distinguer ?
Les relations publiques qui ne parlent de rien,
ça pour ne pas se fâcher à vivre côte à côte.
Les paroles sympathiques vides d'intention qui cultivent la bonne entente.

La permanence du Dominé Dominant
[la démocratie ou la dictature des esclaves]

L'économique bien que dominant (le politique et le religieux), par le chantage de l'argent (tautologie) (imposant à la majorité des esclaves la vie à crédit : l'argent qui paye l'argent) se soumet pourtant au goût des esclaves (piégés à être enchaîné par l'économique). Ce n'est pas un paradoxe, C’est un « retour de la chose (avec un supplément) ». Une boucle. Pas un noeud. La boucle constituée de toutes les mêmes petites boucles des particuliers éduqués qui fait tourner/marcher/fonctionner la machine sociale. La machine sociale représentée par l'État. Toutes les petites boucles similaires, ensemble, font la grande. La Grande Boucle est l'idéologie dominante gouvernée par la crainte de toutes les petites qui tourne en boucle. La domination des êtres humains en sociétés est motivée par le bouclage éduqué et consenti à vivre enfermer dedans.

Le banquier est une personne qui vit pour l'intérêt de vendre de l'argent. Sa passion ? Est-ce la seule et unique raison ? À augmenter son stock de capitaux épargnés (du pillage des autres qu'il pille). = Vivre à accumuler aux dépens des autres. Le comptable existe à calculer pour falsifier les comptes (à payer le moins possible la + values aux différentes impositions dont les impôts) sans que ça n'apparaisse à la conscience de celles et ceux qui payent et de celles et ceux qui encaissent. Faire de l'argent, c'est détourner (du flux monétaire) une part pour soi retenue dans un « bassin » privé dont personne n'a accès. Projet en réalité impossible. Dans le cas contraire, pas besoin de comptables pour compter, il suffit d'énumérer ce qui est. La qualité majeure du comptable est de savoir détourner des fonds sans que jamais ça puisse être perçu. Ce jeu de l'escroc occupe la majorité des êtres humains.

Notons que payer vient du latin classique « pacare » qui signifie : pacifier (sic) dérivé de « pax » = paix. Le fait de payer satisfait pour apaiser la violence de l'agression possible. C'est la raison fondamentale du chantage. Péage n'a pas la même racine que payer. Péage est un pied (ce lui de « pedem » pas de de « pede- » = enfant). Le pied qui fait le pas. Le pas de passer. De passer le passage. Le passage à payer. Ça a commencé avec les ponts. Puis les routes. Puis les domaines au passage interdit : la propriété privée entourée de murs qui empêche les autres étrangers au domaine de passer (et +, de s'arrêter, et +, de rester pour demeurer). Est-ce que l'encaisseur du pont instaure le pacifisme en faisant payer le passage ? À vouloir passer son chemin, est-ce redonner ce qui est dû ? Quoi est dû ? Un devoir est un commandement accompli. Est-ce que dans le sens opposé, l'encaisseur était le payeur ? Pour réclamer au retour un paiement ? Non. Alors comment peuvent se comporter les personnes hors-jeu (= qui ne jouent pas au jeu) que l'encaisseur (armé) empêche de passer ? Pour passer ici, il faut avoir pris de la solvabilité ailleurs. Le flux monétaire existe par ces nombreux passages constants et permanents : des là-bas aux ici des ici aux là-bas, trans-ports (de fonds) réalisés par les joueurs. Où les gagnants sont enrichis et les perdants sont appauvris.

La somme totale de l'argent disponible (disponible ?) dans le monde n'est pas infinie (est a priori indisponible, car détenue). Si elle l'était, les banquiers usuriers ne pourraient plus jouer avec les vies humaines à les précipiter dans la pauvreté soudaine avec la misère d'esprit qui l'accompagne et l'amplifie avec le désarroi (de ne plus pouvoir s'arranger). Le jeu de la domination par l'argent ne peut pas faire de l'argent une ressource infinie, sinon le jeu de la domination/soumision serait annihilé ou impossible. Du créditeur dominant au débiteur dominé. Ça doit payer pour continuer le jeu. Bien que le débiteur peut être le dominant à dépenser ce qui ne lui revient pas jusqu'à embarrasser le créditeur (l'exemple de la nation américaine est parlant).

Pour faire son commerce de marchandises culturelles, l'économique se soumet au goût des esclaves. La marchandise culturelle est des oeuvres d'art réduites à des objets de consommation : qui décore et anime la fadeur de la vie de l'esclave au repos du travail. Vivre le loisir. Le loisir est une permission donnée par une autorité (du latin « licere » = être permis). La société de loisir = la société en permission se réjouit dans le divertissement (du latin « divertere » = aller dans une autre direction = faire aller dans l'autre sens réalise la stratégie militaire de la diversion par accaparer l'attention avec ce qui est souhaité par l'ennemi : de le remplir avec ce qu'il demande déclenché par son statut d'esclave). Le goût similarisé des esclaves en masse paye la reconnaissance de l'artisan se croyant artiste pour avoir vendu son ouvrage. Ça, c'est le commerce : L'industrie de la soumission à se soumettre. C'est un jeu social élu majeur avec + de perdants que de gagnants. La masse des perdants forme la chape des esclaves qui doivent travailler leur vie entière pour rembourser leur (fausse) dette (trompée). Ça ne fonctionne qu'avec le pouvoir de la suggestion : celle de considérer pour vrai ce qui est faux. D'où la formation intensive de l'éducation pour être un croyant ployé et vaincu. Où il ne reste que le refuge temporel de l'espoir pour ne pas se laisser mourir de frustration.

L'esclavage rescapé forme la raison essentielle mondialisée de l'espèce occupée au travail. Le monde de la violence. Le monde de la guerre permanente. Survivent aux individus. Le peu d'êtres humains libres restant vivent englués dans la mer de la masse des esclaves égarés (les gens d'ici qui devraient être ailleurs), formant des courants puissants d'ignorances que celles et ceux qui savent doivent esquiver pour ne pas se faire emporter.

Depuis les licenciements massifs au XXe siècle, offensive pour éradiquer les volontés individuelles de la jeunesse des années 60 et suivante à vouloir vivre libre, les maîtres ne se distinguent plus des esclaves. Les maîtres propriétaires ont succombé à se faire acheter par l'argent. Ce qui les a renversés, à vivre eux-mêmes esclave. De dominants ils sont devenus dominés. Par la peur et l'avidité qui les dominent. Ils se sont vendus à se faire acheter.

L'invention du chômage au XXe siècle = la punition (?) pour ne plus être ployé à être occupé, alors que chômage signifie : se reposer pendant qu’il fait chaud, a été créé pour immédiatement baisser le coût du travail, le chômage réalise l'idée de la pioche : + la pioche est fournie + le coût du travail baisse, tout en terrorisant les esclaves punis de désoeuvrement (chômage longue durée) a disposé l'esclave en dehors de son domaine de vie pénible de corvées inutiles. L'avancée du chômage marque le désemploi du monde du travail de l'industrie de l'esclavage qui s'est déportée dans les pays appauvris trompés par des contrats corrompus (contrat corrompu est une tautologie).

Un esclave sans occupation de son esprit, par l'abrutissement d'une tâche mécanique, est un être à la dérive qui se met à penser, à déprimer puis à se réjouir à avoir dépassé sa déprime (à se défaire de sa prime).

Le renversement opéré par l'assaut secret différemment nommé par ceux qui veulent savoir : « la grande restauration », « la révolution conservatrice », « la dictature des créanciers », etc., dans les années 70 du XXe siècle, en contre-réaction au soulèvement mondial de la jeunesse en 1968, la contre-attaque bourgeoise qui a initié la chasse aux artistes authentiques pendant 40 ans avec « la politique culturelle » à partir de 1981, a aussi fonctionné sur les dominants eux-mêmes qui ont fomenté et réalisé cette agression sociale contre la jeunesse et les esclaves qui s'évadaient.

De l'autre côté. Sans violence : Love & Peace, la beatnik attitude formait des masses d'individus ingouvernables de la nouvelle génération (Woodstock, 1969). Panique au gouvernail politique, moral (religieux), mais pas économique (qui retrouve toujours son bénéfice. La Commune aurait pu réussir, les Rotschild commençaient à négocier avec les communards). « Tout ça, c'est la faute aux artistes » (sic) parle « la morale de l'ennemi » des gens ployés qui ont combattu leurs enfants ! La contre-révolution en contre-attaques politique-économiques (le pouvoir religieux des masses n'existe plus en Europe, sauf quelques cas désespérés), dans le secret du silence, pour empêcher la libération des esclaves provoquée par la jeunesse refusant d'obéir aux valeurs obsolètes de la domestication, les a précipités dans la banalisation servile de la fadeur domestique : la vie merdique.

C'est ce renversement d'un résultat non attendu de l'offensive politique de redomestication des esclaves en fuite qui a réussi en partie, + dû à la politique culturelle de censure quarantenaire qu'à l'instauration du chômage et des dévaluations économiques en rafale qui met en panique les ignorants serviles majoritaires et ravis des banquiers de s'amuser de leur pouvoir sur ces vies gâchées. Tous les soulèvements de la jeunesse qui ont suivi se sont tous résorbés dans le monde du travail de l'industrie de l'esclavage.

- L'état d'esprit esclave est bien la gangrène de l'humanité.

- Est-ce pour accélérer son extinction ?

- Ça y paraît.

 

Notes

[0] La suite des nombreuses réussites de dédomestications depuis 5 000 ans sont permanentes. Mésopotamie, Égypte, Indus, Maya, Aztèques, Perse, Romaines, etc., sont les premières défections. Les autres ? ne sont pas enregistrées par les historiens qui ne rapportent que les soulèvements ratés des esclaves : que les révolutions qui se résolvent en massacre. Une dédomestication est une dissolution progressive non spectaculaire de l'Empire par abandon des intéressés : les esclaves qui ne veulent plus vivre esclaves, alors ils s'en vont vivre ailleurs autrement. Mais depuis le XVIIe siècle, les défections restent isolées ou individuelles qui n'affectent pas l'ensemble de l'Empire, dont l'État a pris la direction, État piloté par les esclaves. Esclaves irreponsabilisés de l'autorité qu'elles détiennent par la division du travail du commandement que leur fonction (pas elle) réalise. La collectivité est la source de l'esclavage. De celles et ceux qui vivent planqués derrière les autres.

[1] Le tripalium désigne la croix en X sur laquelle les condamnés étaient attachés pour mourir dans l'Empire Romain (la croix christique †, aussi de l'Empire Romain, ne levait pas les bras et n'écartait pas les jambes du condamné, mais avait la même fonction de tuer en spectacle public par agonie). « Trabiculare » de « trabicula » = la petite poutre qui forme le chevalet pour attacher le condamné. Travailler signifie d'abord supporter une charge, celle du condamné. Supporter une charge signifie que la charge est imposée et non disposée. Le travailleur est la croix (commandée) qui supporte le condamné. Ce qui n'est pas le sens de l'occupation de soi par soi. Par faire. Pour faire. De faire quoi que ce soit pour soi pour les autres. La charge naît d'une contre-volonté. Employer à remplacé travailler pour signifier une charge commandée. Pour que la charge (incommode) commandée soit acceptée par l'esclave rebelle (bellum = guerre) il faut transformer la torture de l'effort utile ou inutile en raison : donner une « belle » raison à l'effort (la passion de faire ne demande aucun effort). L'action du travail pour « assurer sa subsistance » fait sa rentrée dans la langue au XVIe siècle. C'est au XVIIIe qu'apparaît le sens de « force productive » et de « entreprise en fonctionnement » (= machination = automate automatisé). Au XVIIe, c'est le sens de « faire travailler son argent » qui naît. etc. Le tourment des peines et des fatigues (inutiles) disparaît avec l'usage (sic) dans le mot pas dans l'action. Du tourment, il est devenu un honneur (qu'il n'a jamais été).
Le mot anglais « work », bien qu'il donne « worse » = pire, n'est pas issu de la torture pour faire agonir le travailleur en public : le châtiment des esclaves désobéissants. Sa racine teutonique « verka » (aussi « orka ») signifie : to manage = gérer, to effect = effectuer, to contrive = inventer. Sa racine scandinave « verka » = to do = faire, to perform = accomplir. Sa racine danoise « virke » = to operate = opérer, to act = agir, to weave = tisser, puis se faufiler serpenter dans la foule. La pénibilité dans le faire apparaît avec l'industrie de l'esclavage. Cette industrie invente les tâches dégradantes pour dégrader (marcher en arrière) pour humilier. L'humiliation réussie prouve le pouvoir de l'un sur l'autre. Toute la dégradation de l'humanité repose sur la satisfaction personnelle de pouvoir humilier l'autre. L'industrie de l'esclavage repose sur l'humiliation consentie (et niée) des êtres humains domestiqués.

[2] « Implicare » qui donne impliquer = pour mettre en cause = l'argument pour condamner donne à s'impliquer et son contraire expliquer se signifient dans la pliure. Expliquer déplie. Impliquer plie. Le repliement est une attaque ratée. Le geste de s'abaisser par se plier est une marque de soumission. S'agenouiller, se courber. Une offense. Il n'y a que la soumission qui autorise son commandement. Le commandé est un soumis. Un insoumis est un être maître de sa volonté.

[3] Terme peu utilisé avant le XVIIIe siècle. XVIIIe siècle qui voit le corps armé de la police naître dans ce pays. Les Français inventent la police judiciaire avec les Prussiens (anciens Teutons). Le mot désigne d'abord l'état d'esprit d'une personne QUI SE CROIT à l'abri du danger. Sécurité est un mot de l'institution policière pour nécessiter son existence. Le dispositif de protection des personnes (dominantes) et des biens (mal acquis). La protection et la défense sont proclamées par l'institution pour instituer la permanence meurtrière de l'armement. Le renversement de la vie sans souci se réalise dans l'armement où les soucis sont cultivés en permanence pour entretenir la peur permanente d'une attaque imminente par les armes. La sécurité devient sociale en 1945 (copie de la social security anglaise datant de 1935). En 2005, le mot sécurité nationale est remplacé par le mot sûreté nationale qui passe de la « protection des civiles en déplacement » (sic) à « soupçonner tout le monde être des terroristes agissants à la destruction de l'État » (sic). État qui a perdu sa part providence. Remplacement de sens décidé par l'attaque des tours jumelles new-yorkaises réalisée par les intéressés pour s'emparer du contrôle du commerce du pétrole en Irak par la guerre ainsi provoquée.

[4] Le péril du danger n'a jamais été de mourir, mais de vivre sans pouvoir agir par sa volonté qui est la condition même de l'esclave.

 

 

6/6

Pourquoi les êtres humains se sont-ils organisés pour se faire juger ?

- À quoi sert être jugé ?

- Ça sert à vivre irresponsable.

[Irresponsabilité responsable à responsabilité irresponsable : formation étatique de l'esclave

- Pas coupable qui est son sens politique, mais à s'agir comme un enfant qui refuse de prendre conscience de ce que ses actions provoquent de pénible aux autres : vivre irresponsable signifie vivre avec les autres tout en ignorant ces autres incluant soi-même. L'irresponsable est celle celui qui ne (se) répond pas. Ne pas vouloir répondre à une question (ou répondre autre chose par la force du déni) est un comportement qui nie (= ignore volontairement reconnaître l’existence de l'évidence) la présence des autres (soi et tous les autres, la nature aussi). Ignorer les autres, pour la seule raison crue : être des dangers pour soi. L'irresponsabilité est un paradoxe social. Mais la culture de l'irresponsabilité est nécessaire au maintien de la violence de nos sociétés autoritaires pour l'industrie de l'esclavage.

- Mais d'abord, être irresponsable, c'est ne pas vouloir décider de sa vie. Être à vivre irresponsable donne/offre en sacrifie sa vie : vendre son soi, pour se faire gouverner par les autres : pour se faire faire un autre soi par les autres qui n'est pas à soi.

- Tous les enfants (d'esclaves) se trouvent dans cette irresponsabilité dominée avec leurs parents. Les rares enfants auxquels on apprend à décider de leur vie donnent des êtres humains équilibrés. Les enfants éduqués à vivre leur vie en esclave n'ont qu'une relation d'abdication, de soumission avec leurs parents (pris pour du respect : soumission et obéissance sont à l'opposé du respect, ils déclenchent l'humiliation) pour répéter en société le comportement docile inculqué. Ces parents abdiqués qui se satisfont de leur rôle de parent dominant par l'obéissance de leur « garnement » (sic) (= qui prend garde, à se faire punir). Punir la désobéissance revient à punir la liberté.

- À vivre irresponsable, on ne vit pas sans responsabilité. Une responsabilité, dans nos sociétés étatisées, est une fonction qui doit être exécutée. Une fonction est toujours exécutée par obéissance. C'est la destinée de l'esclave fatalisé : s'exécuter.

- Mais les milliards d'êtres humains éduqués à se comporter en irresponsable ne signifie pas que ces milliards d'êtres humains ne sont pas responsables du désastre humain qu'ils elles cultivent quotidiennement. La soumission humaine est la cause de la dégénérescence humaine, autrement dit : interdire l'évolution de son intelligence = interdire son habilité à résoudre par comprendre les problèmes de la vie (sans se nuire dans la fatalité = dans l'abdication à vendre son soi, pour ne pas dépérir l'espèce par sa dégénérescence). Mais le monde médiocratique d'aujourd'hui s'exhibe du contraire.]

- Juger sert à maintenir les consentants * dans leur infériorité sentimentale par leur abdication à vouloir vivre soumis = donner sa vie pour être gouvernée par un autre. L'autre est aussi la machine État qui ordonne par ses ordonnées (ses esclaves) l'ordonnance aux autres (ses esclaves).

- La raison d'exister des enfants de ces sociétés dans leurs relations avec les adultes (parents à autorité infantilisée) ne repose que sur 2 comportements : ordonnance pour les uns et obéissance pour les autres. Dans la hiérarchie chacune chacun se comporte des 2 : persécute les inférieurs, s'humilie aux supérieurs. L'obéissance consentie, les récompenses débordent avec l'affection qui l'accompagne. Dans le cas contraire, s'il n'y pas consentement de l'enfant à obéir, les punitions, les humiliations pleuvent et forment des enfants en souffrance par manque d'affection. Ces enfants condamnés, bien mis en évidence, servent humiliés d'exemples à ne jamais suivre (qui ne sont pas des exemples, mais des conséquences de la violence de leur maltraitance) : ces enfants sont transformés par les adultes en adultes « criminels » (= des accusés permanents).

- Un criminel n'est pas un meurtrier, mais un meurtrier devient un criminel. Les « criminels » sont des êtres humains maltraités, ils forment la raison de l'existence des juges (des êtres humains à qui est donné le pouvoir d'obéir pour condamner les accusés permanents maltraités = les criminels) et de tout le système judiciaire (à force de taper un chien, il va te mordre, ça n'est pas différent du conditionnement à la violence). Sans criminel, pas de justice ni de jugement. Sans criminel, la justice disparaît. Pour que le système judiciaire existe (représentant l'autorité dominante), il faut obligatoirement avoir et disposer d'êtres humains formés à être des accusés permanents. Pour ça, il suffit d'une disposition enfantine à la désobéissance et des parents sans amour et sans affection pour leur enfant. Cette disposition forme des rebelles en souffrance « prêts à tout » croire braver à se faire capturer pour se faire humilier pour donner raison à la culpabilité formée qui gouverne le criminel : son sacrifice spectaculaire. Abondamment médiatisé (glorifiant leur sacrifice).

- La justice cultive l'infantilisme. L'infantilisme consentant des adultes qui abdiquent leur vie dans la culpabilité : à vouloir vivre coupable pour vivre abdiqué et d'épargne.

- La justice cultive le criminel infantile. Le criminel est toujours, et doit être infantile, sinon il perd son statut de criminel à châtier.

- Ça existe les criminels pas infantiles ou adultes ?

- Ce sont les politiciens, les gérants de l'industrie de l'esclavage. Fonctionnaires gouvernants. Eux-mêmes esclaves.

- Aussi les rentiers de l'industrie de l'esclavage, criminels qui se planquent invisibles et intouchables derrière le visage de l'innocence.

- Tous les esclaves, hommes et femmes sont des criminels (= des accusés permanents) infantiles.

- C'est ça qui maintient nos sociétés dans la servitude.

- Depuis des millénaires !

- Un accusé innocent (= qui ne fait pas de mal) ou coupable (= qui faute = qui désobéit - qu'il elle fasse du mal ou pas) se condamne lui- elle-même par se soumettre au jugement d'autres êtres humains qu'il elle considère « supérieurs ». Le sentiment d'infériorité donne au sentiment de supériorité sa raison d'exister, pas le contraire **. Il elle se laisse volontairement capturer. Prisonniers volontaires. La raison du désespoir (= aucune issue d'évasion) manifesté passe dans son sacrifice. L'accusé coupable innocent donne le pouvoir de l'autorité au juge (au système judiciaire) de disposer de sa personne (en la torturant en la tuant en l'enfermant en l'isolant des autres = à lui faire du mal) dans les institutions (hôpitaux, prisons) qui ne servent qu'à ça : à cultiver le mal (= la souffrance). Michel Foucault l'a tellement répété.

- La soumission sociale, c'est vendre sa conscience (en échange d'un confort superficiel, par épargne) pour que l'acquéreur puisse en disposer à sa guise. Qui est l'acquéreur ? L'État. L'État c'est toi, c'est moi, c'est toutes et tous : l'État est à la fois le piégeur et le piégé. Qui sont les bénéficiaires : toutes et tous. La hiérarchie sociale en classe est construite sur et pour l'expression du sentiment d'infériorité, de se sentir inférieur, pour cultiver la supériorité institutionnelle = l'autorité de l'État réalisée par ses fonctionnaires armés gardiens des employés désarmés (contre leur gré ? non, toutes et tous volontaires). C'est le sentiment d'infériorité (de la faiblesse générale) qui donne et cultive l'existence de la justice. Sans sentiment d'infériorité (= de culpabilité), personne n'est coupable, le politicien le sait bien. Un procès sans coupable n'est pas un procès. Jugé, tu baisses la tête, pris par la machine. Ton sentiment de culpabilité s'épanouit et tétanise toute argumentation pour t'échapper raisonnablement du piège de la culpabilité qui te condamne, avant même d'être « un coupable » (sic).

- Comment un être humain peut-il se donner le droit de juger un autre être humain ?

- Le droit ? c'est l'expression de l'autorité de l'État (envers lequel personne ne désobéit, ou n'est pas censé désobéir).

- Ce n'est pas l'être humain qui juge, c'est la fonction à laquelle il obéit et pour laquelle cet être humain s'est défait de sa conscience.

- En quoi le jugeant a-t-il la capacité de condamner le jugé ?

- Il ne l'a pas. La fonction fonctionne par obéir. L'obéissance du juge et du jugé se soumettent tous 2 aux règles de leur société, celles qui punissent, châtient et humilient et... glorifie. Car, et l'un et l'autre consentent à vivre leur vie à obéir aux règles pour pouvoir : juger et être jugé dans le spectacle social de la gloire. Jugés et juges ont besoin les uns des autres pour justifier la fonction de leur emploi dans le spectacle de leur société en jeu. Leur motivation à être re-connue par les autres, les spectateurs de la république. Obéir à l'ensemble des règles fondées sur la règle fondatrice : le prix à payer pour être avec les autres : vivre pour souffrir, à travailler (pour rien), pour être récompensé après sa mort (les morts sacrificielles glorifiées postmortem). Bien sûr, c'est un mensonge. Vouloir vivre leurré pour se défaire de sa conscience est le contrat social de l'être humain domestiqué.

- Dont personne en réalité ne désire se libérer. Sinon ça serait déjà fait.

 

Notes

* les cons sentants ? se sentir avec les unes les uns les autres ? ou se sentir le cul coupable avec les autres ?

**
  La fausse soumission féminine donne la domination masculine, pas le contraire.
  Fausse ? car le matriarcat veille de l'intérieur au bon fonctionnement du patriarcat extérieur.
  Rien ne s'impose, tout se dispose.
  L'imposé victimisé comme l'affranchi (franc) culpabilisé sont en réalité des consentants à leur sacrifice.
  Tout abdiquant est toujours consentant. Tout autant que résistant est toujours consentant.

 

 

7

La destruction (politique) de la raison de l'existence des arts dans les sociétés
                                   Est ce qui détruit la raison de l'existence des sociétés

Vouloir gouverner les autres, est un souhait suspect.
Vouloir se faire gouverner par un autre, est un souhait suspect.
Vouloir construire ensemble un ouvrage, quelle belle initiative ! Qui donne une belle raison de vivre.

La différence entre entreprendre ensemble à s'entendre et la volonté de remettre sa vie à un autre pour la gouverner
Est fondamental pour comprendre comment l'espèce a penché pour la servitude générale.
Il paraît impensable qu'elle ait pu confondre sécurité et violence.
La sécurité entretenue par la violence est un contre sens.
Notre monde esclave se gargarise de sécurité qui cultive la permanence du danger dans la violence.
Cette incohérence profonde admise, ou noeud paradoxal, a scellé la possibilité de penser des esclaves.

La raison du lien qui lie les êtres humains à vivre ensemble regroupés en société
n'est pas que : la dépossession de sa volonté qui ne fut que l'amorce de la servitude générale,
La raison de ce lien social tenant n'existe que par l'existence des oeuvres d'art des artistes en vie.
Sans les arts, en ville et ailleurs, la colère, qui s'exprime par la haine des autres, règne.
Le contexte de servitude volontaire est propice à cette colère haineuse où tous se savent piégés.
Dans les villages, où les artistes sont absents, où il n'y a rien à faire
qu'à élever le bétail et cultiver la terre, pour la vente (pas pour se nourrir)
Développe une vie sans raison d'exister, obligée de contraintes et de labeur.
Explose dans les colères du samedi soir par des bagarres sanglantes.
La frustration est monumentale, mais jamais réellement révélée.

                              On sait que les arts donnent à l'humanité sa raison d'exister en société.
(Jusqu'à tolérer l'intolérable
Uniquement pour cette raison.
Vivre les unes les uns sur les autres,
Quel véritable intérêt ?
De n'avoir pas le choix ?
Est un faux argument.
Vivre à souffrir de psychoses
Pour vivre ensemble les arts,
C'est ça le sacrifice social par les arts.)
                              Supprimer les arts supprime cette raison d'être.
Remplacer les arts par de la diversion ne sauvera rien, au contraire,
Amplifie la frustration d'une vie sans raison d'exister (dans le piège du danger permanent).

C'est pour cette raison que les artistes sont des complices,
avec les politiciens et les esclaves, de la culture de l'industrie de l'esclavage.

Cette complicité a été brisée par les artistes du XXe siècle. Ceux et celles qui ne voulaient plus servir l'idéologie politique, mais l'art pour l'art, la musique pour la musique. L'art comme outil de développement de la sensibilité et de l'intelligence. La réaction politique à ce désir d'indépendance des artistes a provoqué « leur exclusion politique de la visibilité publique ». Sachant que l'État détient le monopole des moyens dont les artistes ont besoin pour créer leurs oeuvres publiques. C'est la contre-offensive perpétrée par « la politique culturelle » à partir de 1981, mais commencée partiellement avant avec la différemment nommée « révolution bourgeoise », « révolution conservatrice », « grande restauration », etc., une révolution qui « poignarde dans le dos », dissimulée au peuple. Personne ne savait rien. Que l'angoisse des + sensibles sentait que quelque chose n'allait pas. Échappaient à cette politique de « nettoyage général » des artistes « d'avant-garde » (sic), les « arts divertissants commercialisés et bénéficiaires », musique cinéma et + tard les jeux vidéo, dirigés par les financeurs et financiers, ouvrages qui n'appartiennent ni aux auteurs ni aux artistes. L'art transformé en marchandise bénéficiaire et outil de propagande était le but de la révolution bourgeoise pour supprimer les artistes libres du marché public en les remplaçant par des faux, celles et ceux qui obéissent à la politique culturelle, à décorer (à masquer l'essentiel) et à animer le peuple ignorant. L'obtention de subvention publique faisait le ménage « sans heurt » : celui de la censure des oeuvres d'art « dans le domaine public ». L'esprit de l'Empire demeure permanent dans les esprits dominants sans jamais pouvoir les quitter. Il s'agit bien d'une guerre politique qui dure depuis 1/2 siècle contre les arts des artistes libres.

La certitude ** de la raison de l'existence de la politique (= l’administration des êtres humains à les gouverner et les ordonner à travailler) ne repose que sur l'idée qu'une société ne peut exister sans violence, sans « la pression sociale » (sic). Qu'est-ce que la pression sociale ? « La pression sociale » est la transformation de l'être humain libre en « obligation morale ». Qu'est-ce qu'une « obligation morale » ? C'est le devoir civique pour tous (pas tous), l'obligation de travailler pour tous (pas tous), l'obligation de servir pour tous (pas tous). Ces obligations ne sont motivées que par le chantage du péage. Une situation-piège qui ne laisse aucun choix que de payer. Le modèle premier de cette extorsion ce sont les impôts. Les impôts qui ne servent pas à la communauté qu'en infime partie, mais aux vrais souverains à entretenir leurs jouissances et leur oisiveté. L'intérêt commun n'a jamais existé. Que l'industrie de l'esclavage. La collecte des impôts (= le racket autorisé et consenti) est le moyen qui cultive la pression sociale : l'obligation de travailler, d'acheter et de payer. L'argent est l'outil de soumission au chantage social. Tout travailleur homme et femme et enfant travaillant pour de l'argent est un esclave. Les gouvernants-gérants sont eux-mêmes des esclaves. Le nier ne sert à rien qu'à renforcer la servitude, celle qui détruit la raison de vivre des êtres humains consentants capturés et humiliés et qui ressort dans les névroses et les psychoses.

L'imposition politique de l'enfermement sanitaire pendant 2 années a été le prétexte opportun pour stopper définitivement la diffusion des oeuvres d'art (des véritables artistes). Fréquenter les concerts et les expositions est devenu, dans les états d'esprit paniqués, une activité inutile. Enfermés, tous se suffisent à regarder la télévision. Les fausses informations qui entretiennent leur terreur. Et les émissions de diversion pour oublier la présence permanente de leur terreur. Tout ça ne signifie pas que les politiques ont réussi à tuer et effacer les arts de la planète, non, les artistes n'ont jamais arrêté de créer des oeuvres, seulement, elles ne quittent pas leurs ateliers. La confusion Internet ne suffit pas à comprendre une oeuvre d'art, qu'apercevoir un aspect extérieur qui ne dit rien de son intérieur. Cette fausse pandémie a été aussi l'occasion de renforcer l'isolement entre les êtres humains. Par simplement rendre les communications pénibles. Ce qui entretient la haine réciproque à se redouter les unes les uns les autres. La désolation politique des sociétés humaines est une réalité qui devrait pouvoir amorcer un début de fin de ce chantage millénaire. La violence ne peut pas être le lien fondateur des sociétés humaines qui sévit depuis les 1ères cités État mésopotamiennes.

Tous les utopistes politiques se trompent quand ils avancent le bonheur être le but ultime des individus rassemblés en société. Se trompent ou se mentent volontairement pour servir l'idéologie politique paradoxale de la sécurité dans la violence. La réponse est simplissime : pour qu'un bonheur existe, il doit d'abord exister un malheur. Un bonheur sans malheur ne peut pas exister. Un bonheur permanent n'existe pas, ou dans la mort. Une jouissance permanente ? On perdrait le sens de jouir. Ou elle se transformerait en sensation banalisée dont il faudrait trouver un contraire pour la faire cesser. Le bonheur en tant que raison de vivre est un leurre ou un appât pour piéger à former la croyance qui convainc les individus libres et indépendants à se socialiser pour et dans le travail collectif, autrement dit, à consentir à vivre esclave tout en le niant par la quête du bonheur. Le confort n'est pas le bonheur. Le confort est générateur de handicaps et d'isolements. Par contre, un malheur permanent est une réalité qui n'est pas niée. L'idée du bonheur ne sert qu'à supporter ce malheur, en se disposant dans un futur meilleur improbable et un passé regretté. L'esclave s'est piégé à s'enfermer dans l'idéologie paradoxale de la temporalité.

La politique, contrairement aux arts, n'a de sens que dans la désolation de l'espèce : par « s'en servir comme outil gratuit qui enrichit » (sic). L'oisiveté désirée du dominant dans l'abondance qui interdit l'oisiveté du dominé dans le manque. Domination politique instituée avec la complicité de la religion. C'est la contradiction fondatrice des sociétés humaines basée sur le mensonge du confort et de la sécurité, alors qu'il s'agit que de cultiver les bénéfices de l'industrie de l'esclavage. Ne pas comprendre ou refuser de comprendre ce simple dessein social, c'est vouloir vivre de l'illusion qui rassure sa peur artificielle générée par l'idée fondatrice des sociétés humaines : la mise en esclavage, par le chantage du travail (inutile) obligatoire. Tous les métiers de fonctionnaires ne servent qu'à entretenir et maintenir l'industrie de l'esclavage qui a besoin de sa « société de contrôle ». Libre, tout ça ne sert à rien. Est-ce que ça fait rire de voir un être humain trompé qui est persuadé agir pour son intérêt alors qu'il agit pour l'intérêt d'un autre ?

Pour vivre socialisé en société, il faut détenir le pouvoir de la capacité de se mentir et surtout d'ignorer qu'on se ment à soi-même. Ça se nomme aussi, mécanisme de défense, dont le 1er de la liste est le déni. Sans la banalisation du déni, le comportement moral socialisé ne pourrait pas se maintenir si longtemps dans l'hypocrisie (= crise intérieure retenue). « L'attitude sociale de circonstance exigée » (sic). La misère d'esprit des individus de l'espèce soumis au chantage de « la pression sociale » ne pourrait pas tenir sans l'ignorance. La culture sociale de l'ignorance est ce qui cultive la misère d'esprit. Ce noeud n'est vraiment pas difficile à comprendre. Des êtres humains sachant ne peuvent pas être gouvernés. Sachant, tu sais ce que tu as à vivre de ta vie. Tu n'as pas besoin des leurres et des diversions pour jouir de ta vie. Au contraire, leurres et diversions ne sont que des soulagements inefficaces qui ne servent qu'à atténuer l'humiliation de ta vie misérable. Tu n'as pas besoin d'être gouverné pour vivre bien. Dire ça, pour le bourgeois affolé, je deviens une menace ! Alors qu'en réalité, il n'y a que l'entente (oui comme dans la vraie musique) qui puisse développer des sociétés humaines à la hauteur de l'intelligence de ses individus. Qui a réellement envie de vivre comme un idiot terrorisé ? C'est pourtant ce à quoi chacune chacun se soumet depuis des millénaires !

 

Notes
* « Le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la Révolution conservatrice de la fin de la décennie 1970. » (François Chesnais, La mondialisation du capital, 1997). François Chesnais n'est pas le seul. Daniel Bell, en 1979, relève (avant la censure systématisée, puis automatisée des arts libres à partir de 1981), la volonté de contrattaque de la classe embourgeoisée dans les fortunes financières, contre les artistes, volonté politique qu'il confirme dans son livre : Les contradictions culturelles du capitalisme, 1979. Nommant cette contrattaque : « La Grande restauration » (de la monarchie cru être de la démocratie par le peuple trompé). En effet, l'enjeu économique d'augmenter les capitaux était menacé par les artistes libres. Pour 2 raisons : la 1ère, avec le développement de l'intelligence des esclaves qui petit à petit prenaient conscience de l'escroquerie de la politique économique, dont ils sont les objets serviles, la 2de, la généralisation de la gratuité des oeuvres d'art ou en accès libre sans le chantage du péage qui maintient nos sociétés dans la violence sécuritaire (dominants et dominés y compris. Dans ce contexte hostile que le dominant cultive, il doit se cacher dans des zones où le peuple n'a pas accès, ça, c’est la marque de sa peur du peuple que lui et ses complices trompent. Les bourgeois ont une terreur panique de la vengeance populaire du « peuple transformé en foule en colère » (sic). La police et l'armée ne servent qu'à protéger les voleurs et les pilleurs.)
** Sans conviction ni certitude, pas de croyance possible. La détermination = agir sans douter ne s'agit que par être croyant. Les croyants sont des personnes qui déforment la réalité pour ne servir que leurs propres intérêts. Certitude et conviction forment la croyance. De la confiance, le sens de la croyance a dérivé, s'est inversée par la trahison, dans le mensonge considéré pour vrai. Les croyants sont des êtres humains conditionnés par l'idéologie religieuse qui se sert abondamment de la coercition « divine » (sic) pour soumettre ses fidèles (sic). Les croyantes et les croyants sont des personnes dangereuses pour les autres. Faussées, elles emploient la violence pour forcer les insoumis à se soumettre. L'assassinat des médecins qui avortent est un exemple parmi tant d'autres, sans mentionner les tortures physiques et psychologiques, techniques transmises de mère en future mère pour soumettre ses enfants, pareil dans le professorat. C'est ce fanatisme religieux, telle une réaction de secours ou de vengeance, qui a modifié : le tuteur en tueur, la confiance en trahison. Il existe tant de mots au sens détourné par la politique et les religions qu'on ne peut pas ne pas soupçonner ses actants de perversion.

 

 

17

AGRESSIVA maîtresse des Hommes (de certains hommes)
ou comment se faire vivre par une autre volonté et s'en réjouir

L'industrie de l'esclavage instituée depuis la mal nommée « révolution agraire » au néolithique a transformé la femme en objet de consommation qui sans leur complicité, leur marchandisation n'aurait jamais pu se réaliser. Certaines femmes courageuses prennent conscience de la supercherie tout en voulant s'ex-traire de ce jeu malsain, tout en accusant les mâles violents dominants (les barbes bleues bien rasées et costumées) de leur condition peureuse, croyante et soumise, voire terrifiée (aussi après avoir été violées psychiquement et/ou physiquement, voire à répétition). Mais désigner un coupable n'en-gage que la vengeance (par la punition de la dépossession et de l'enfermement) qui ne résout rien qu'amplifier et généraliser, voire banaliser le phénomène de l'agression dans nos sociétés des mâles humiliés qui se vengent contre les femmes : c'est un noeud coulissant social. Qui se répète dans une boucle sans fin.

Comme la vie qui est le complément de la mort et la mort le complément de la vie, le patriarcat violent ne peut pas exister sans le matriarcat aimant. Un patriarcat isolé ne pourrait pas avoir sa descendance à son image, c'est le matriarcat qui complète le patriarcat pour lui fournir sa descendance. L'un et l'autre se complète à se distribuer les rôles et les taches de la domination de la servitude : elles, à l'intérieur (au chaud dans le foyer dans l'enceinte) et eux à l'extérieur à bander leurs armes pour chopper, piller et capitaliser dans l'enceinte entretenue par la femme. Les femmes au travail sont des femmes masculinisées. L'organisation de la fixation des fonctions sociales dans l'ordre d'un sens unique : celui qui alimente la domination se réalise par la gestion politique des esclaves. Chaque être humaine et humain capturé est consentant pour vivre cet « ordre social », dont en même temps ils elles se plaignent à souffrir cette vie mécanisée sans choix réel, celle qui forme la machine État policier qui garde les adultes infantiles.

La démarche pour libérer l'espèce de l'industrie de l'esclavage 5 millénaires (bien que ces civilisations ne tiennent pas, l'état d'esprit soumis reste, sinon on ne serait pas encore dedans au XXIe siècle) par la revalorisation de l'individu (individu nié par la logique de l'ordre social de « l'intérêt général » qui n'est l'intérêt de personne), par d'abord se débarrasser de la peur puis de la croyance à refuser l'ignorance et enfin refuser ce chantage social qui solidifie ou durcit l'ordre social, qui oblige à obéir et qui cimente la servitude volontaire enrobée d'agressivité, doit venir de la volonté du déconditionnement personnel, celui de son propre état d'esprit, celui possédé par des idées moralisées par des lois qui disposent tous les êtres humains dans l'humiliation de leur condition d'esclave à obéir, car dans cette industrie sociale du jeu agressif de dupes dupeurs et dupés, nous sommes toutes et tous les joueurs mals intentionnés à vouloir s'emparer du butin que chacune et chacun dominant et dominé gardent jalousement pour son usage exclusif pour faire souffrir les autres. Nous sommes toutes et tous dans le coup. Hommes et femmes, propriétaires et locataires, pauvres et riches, même les enfants.

Les enfants ne sont pas innocents.

Ils s'adaptent avec une rapidité qu'adulte on perd. Le comportement adulte est imité par l'enfant à la vitesse du reflet. L'enfant apprend intègre beaucoup + vite que l'adulte le croit. L'enfant apprend ce qui lui semble important pour vivre dans la communauté des hommes. Pas ce que considère le professeur « pour élever l'état d'esprit par la culture des auteurs ». Cette culture, dans l'immédiat, est perçue par l'enfant : inutile. La cruauté ne naît pas avec la maturité. La cruauté naît avec l'enfant qui joue à détruire et qui s'en réjouit. Les modèles sont partout autour de lui, il n'y a qu'à imiter. Pareil pour le racket à l'école. Il n'y a qu'à imiter. L'école est le microcosme du macrocosme social : discipline et obéissance, châtiment et récompense. L'ordre en classes classées, dont chacune et chacun est jugé (et condamné) suivant les aptitudes de soumission montrées aux autorités adultes où l'enfant est encadré par une hiérarchie autoritaire qui l'empêche de s'évader : l'évasion qui donne des choix. L'enfant à l'école est déjà classé pour une vie qu'il n'a pas choisi. L'école est entourée de murs et de grilles. Un enfant à l'école est un enfant en prison auquel les fonctionnaires adultes obligent à ce qu'il agisse ce qui est attendu de lui : sinon, il est puni. Les punitions à répétition qui récompensent sa résistance, le marginaliseront. L'école forme la « délinquance juvénile » (sic). Mais qu'est-ce qu'attend un enfant de la vie qu'il va vivre ? Entend-on ses souhaits, à par les récompenses, dont ses parents le gavent sous forme de cadeaux à Noël ? La violence n'est pas réservée aux adultes humiliés. L'enfant imite la guerre des adultes pour jouer. La guerre est le jeu ultime qui teste son courage et son intelligence (à se faire peur, à ne pas se faire prendre). La violence des jeux des enfants ne lâche pas des bombes atomiques et des virus modifiés, mais le rapport humain du conflit est assez bien imité pour pouvoir jouer et comprendre sans savoir que l'humiliation de l'autre est la gloire de l'un qui valorise l'estime de soi par la fierté du vaincoeur, car il obtient l'admiration des autres. Il ne comprend pas le piège dissimulé de ce noeud. Il ne le comprendra que s'il fait l'effort de vouloir prendre conscience dans quelle machination il s'est fait prendre. L'imitation est le filet dans lequel tout enfant se fait prendre. C'est pour cette raison que la culture des arts est essentielle : pour développer la créativité, l'originalité, l'inventivité : la capacité d'agir à différencier : des qualités indispensables pour résoudre tous les problèmes qui se présentent. Mais l'école est une institution qui assimilarise les différences. Un caractère insoumis est vite puni. Un enfant qui pose des questions ne reçoit jamais les bonnes réponses pour qu'il puisse avoir les moyens de résoudre lui-même elle-même les problèmes qu'il ou elle rencontre. À l'école, l'enfant rencontre l'ignorance des adultes qui imposent une connaissance, c'est-à-dire : une croyance, qu'ils ne comprennent pas elles et eux-mêmes. Ne serait-ce que la grammaire ou l'histoire, sans parler de la langue par laquelle ils et elles sont parlés et leurs comportements attendus agis par la morale qui les terrifie. Pour fuir ce piège, ou ne serait-ce que l'esquiver, pour ne pas se faire prendre à être agi ou par perdre la gouvernance de soi, l'enfant doit être éveillé. Et il l'est. Mais pour garder cet éveil, il et elle doivent faire un choix : s'attacher ou se détacher. Ce choix n'est donné à personne, il faut le prendre. Dans nos sociétés où la soumission est exigée pour y être accepté.

Nous savons que l'obéissance emporte les individus similarisés de nos sociétés dans leur dégénérescence, c'est un fait qui ne se démontre plus puisqu'on le rencontre quotidiennement dans la rue : l'extinction de l'intelligence dans notre médiocratie satisfaite qui en vient à s'exprimer que par la vulgarité : celle qui ne sait plus parler.

5000 ans de soumission féminine n'ont pas aidé à épanouir l'intelligence des mâles ni celle des femelles. La remise en valeur de l'individualité niée, la remise en valeur des différences en chacune de nous similarisées par l'ordre de la discipline des soldats (celles et ceux vivant du racket de la solde : du sal-aire), n'est pas une tâche facile. Comme toute cure, le passage entre un corps malade en guerre et un corps sain en paix ne peut se réaliser que par un diagnostic vrai de la réalité vraie, celle niée des individus similarisés. Guérir l'ensemble des sociétés humaines n'est pas insurmontable puisque l'espèce a bien pu réaliser le sens inverse : se rendre malade à avoir attrapé la peur qui possède tous les états d'esprit des individus soumis humiliés et similarisés. Infection qui sans leur consentement n'aurait jamais pu s'attraper. Pour faire d'un être humaine un esclave, il n'existe qu'un moyen : supprimer l'individu qui le différencie des autres. (Similarisation qui est confondu avec égalité... des droits, sic).

La tâche de la gestion et la réalisation de cette assimilarisation générale des êtres humains pour former une main-d'oeuvre permanente au travail est réalisée par une autre main-d'oeuvre au travail servile : le politicien. Le politicien gère la masse humaine uniformisée nommée : peuple (de plèbe : la masse humaine esclave). Pour parvenir à cette uniformisation générale des différences individuelles, il a fallu con-vaincre les êtres humains éparpillés à se rassembler pour s'enfermer dans les cités gouvernées par un maître-souverain : le roi-chef des politiciens et des hommes armés gardiens du troupeau à ce qu'aucune tête ne s'évade (et garder le butin dont les esclaves qui le produisent en soient démunis). Cette conviction du confinement nécessaire s'est propagée avec la peur. La peur est la source de tous les maux des êtres humains vivants ensemble. La politique gère le peuple par la peur. Les gouvernants redoutent les foules sans-peur, car elles ruinent leur commerce. (Pas vraiment, car une foule en colère est un rassemblement de peureux en colère qui ne dure qu'un temps éphémère).

Le processus d'individuation = pour reprendre le gouvernement de soi en lâchant son amour-propre blessé égotisé par l'humiliation répétée que le déni n'efface qu'en surface, bien que cette destinée vienne de sa décision volontaire, est l'une des solutions pour redevenir sain. La reprise de sa con-science de soi, en lâchant son moi surestimé, facilement blessable, conscience de soi qui est faussée et effacée par une collection de mécanismes de défense si bien implantés dans son inconscience que la morale (la vie des moeurs pour le jeu de la guerre) est confondue avec la réalité. Tel confondre le mal et le bien avec le mauvais et le bon (à manger). Juqu'à ce que la croyance soit confondue avec la réalité. Telles les histoires écrites, les croire vraies, pour se faire agir par l'argument nécessaire qui déclenche l'action de nuisance. Ces histoires qui argumentent leurs ordres de commandement à obéir.

5000 ans de servitude pour 5000 ans de guérison ?
Peu importe !
Ce qui importe, c'est de commencer sa cure qui se fait attendre depuis trop longtemps.

 

 

11

Qu'est-ce qui fait courir le monde à jouer au jeu du chantage social ?

Les suites enchaînées inexorables ?

Les belles ? Des belles vient le beau. Du beau vient l'esthétique. De l'esthétique vient l'apparence. De l'apparence vient le bon goût. Du bon goût vient le règne de la morale sur le monde. Du règne de la morale sur le monde vient l'interdit sexuel. De l'interdit sexuel viennent les frustrations, les violences et les viols, incluant ceux des enfants prépubères par les autorités paternalistes, religieuses et, politiques pour le meurtre de femmes par la torture dans des orgies clandestines. Cette suite enchaînée est-elle inexorable ? Il y en a d'autres. Sachant que tout dépend de tout. Cet enchaînement de conséquences forme un contexte favorable à ce qui peut être agi. A contrario, le viol et la torture ne pourraient pas exister. Pourtant ça existe, jusqu'à créer une industrie mondiale de la prostitution avec des jeunes filles et des enfants qu'aucune politique ne veut véritablement arrêter puisqu'ils en redemandent, avec avidité.

Cette suite enchaînée est-elle un noeud ? Non. Un noeud-piège revient sur lui-même en boucle pour bloquer toute sortie possible. Noeuds si bien dévoilés par Ronald D. Laing (le psy ou l'antipsy écossais) pour comprendre comment l'être humain occidental se piège lui-même à ses propres jeux malsains. Je le recite encore, car je ne connais que lui s'être penché avec élégance sur les noeuds psychiques humains autoregénérés. Cette suite enchaînée particulière comme d'autres provoque les conséquences contextuelles propices au développement de l'horreur où l'humanité est une entité experte dans ce domaine, à rendre misérable la vie à vivre ensemble. Mais qu'est-ce qui provoque les êtres humains à rendre misérable la vie à vivre ensemble ? La belle question essentielle à laquelle je m'efforce de répondre avec des textes rassemblés dans des livres. Car la réponse n'est pas uniforme. Ou les causes se sont éparpillées dans différentes suites enchaînées. Qui pour soigner nos sociétés doivent être révélées une à une.

Qu'est-ce qui fait courir le monde ?

Les femmes font courir les hommes ? Ça y ressemble ! Sinon, pour quoi courir ? S'il n'y a pas de récompense à l'arrivée pour être gonflé de gloire d'argent et de pouvoir : pour recevoir la vraie récompense : une femme, une femme exceptionnellement belle (pour les photos publiées dans les médias à faire rêver les ménagères ? à leur donner à croire possible cette accession à la beauté par la consommation de cosmétiques, ou à les rendre maussades * pour s'en prendre à leur mari ?). Une muse ? Hum, non. Une muse ne maudit rien, ne se plaint pas, ne reproche rien à sa proie par laquelle elle existe. Alors quoi ? Une représentation de l'idéal masculin : une image ? Celle que le mâle projette sur les femelles ? Et surtout sur celles qu'on lui dit être éligible. Bonne à être publiées. Ce qu'on nomme photogénique **. La photogénie fait que l'image de la belle photographiée rend hommage par amplification à la beauté attendue. Les actrices et acteurs de cinéma sont retenus d'abord par leur qualité photogénique et, ensuite par la qualité de simulation, de jouer le comportement d'un d'une autre que soi. Pour l'artiste, la beauté est un poison infernal avec laquelle il doit s'aménager et se ménager. Ou l'éviter. La beauté crée des copies pour se reconnaître, la laideur des différences pour s'oublier. Il y a toujours un revers désavantageux à un avantage cru. Être riche ou donner l'apparence d'être riche par un comportement insouciant, voire serein jusqu'à provoquer la projection d'être rassurant (à dissiper les craintes de manquer) qu'il n'est pas ; l'homme peut être d'une laideur repoussante, d'une apparence repoussante, il sera perpétuellement courtisé par les femmes pour se faire épouser. Si en +, il est célèbre à être célébré d'admirations, alors là, ça leur tourne la tête au point d'agir avec audace à s'incruster dans la vie privée de la cible visée. Le mariage est une prise de possession qui instaure tous les interdits moraux. Le mariage scelle les chaînes du mâle volage. Le mariage oblige le mâle au travail servile. Le mariage est une institution de l'industrie de l'esclavage. Une mise et une prise en main du pot. Un mâle est un pot creux, et les + remplis sont les + courus par les femelles humaines.

Le ballet millénaire des femmes des hommes ?

Oui. Les femelles humaines sont implacablement attirées, tel un réflexe inévitable impossible à résister, par la richesse pécuniaire des mâles humains (quoi que s'ils étaient animaux ?) et pire, par la célébrité. Est-ce un ballet millénaire qui ne change pas ? qui se répète inlassablement, bien que les contextes de vie diffèrent les uns des autres du temps vécu historicisé. + les belles se savent belles, certitude renforcée par les regards soutenus des mâles (qui bavent ?) qu'elles provoquent à n'apparaître que désirables, par le subtil déshabillé habillé, oui désirables sexuellement, rend le constat de cette parade, à force d'être répétée et de répétitions, à la fois comique et triste. C'est sans doute du fait de se croire vivre de la liberté de pouvoir agir sa volonté, mais dont le résultat est effectivement opposé qui fait que surgit la considération douce amère de ce jeu de dupes. Car ce manège se réalise toujours d'habitudes, d'attitudes circonstanciées attendues, pourtant sans être éduquées, que partiellement par des non-dits obéis.

Le fondement de cette danse sexuelle macabre ? C'est la peur, celle qui motive ce manège du ballet qui tourne en rond depuis des millénaires. Et la peur, celle qui tient sa proie à vivre soumise en société, ne date que des premières érections des cités-État, celles qui s'enfermaient avec ses captifs par des murailles et des gardiens armés, c'est-à-dire 3 millénaires avant notre ère au néolithique (= la nouvelle pierre après la vieille ?), ce qui correspond à la mal-nommée « révolution agraire » (= les grands travaux qui nécessitent des esclaves) qui devrait être nommée « date de naissance de l'industrie de l'esclavage ». L'industrie de l'esclavage n'a qu'un ciment : la peur. Les dominants, les maîtres font que la peur envahit les états d'esprit des êtres humains domestiqués en esclaves, et y demeure volontairement, pour qu'ils jouissent à s'entrenuire. L'entrenuisance est ce qui maintient cette industrie des êtres humains au travail servile. Sans l'entrenuisance du chantage par la peur, les êtres humains domestiqués cessent d'être serviles. L'entrenuisance par la peur n'a qu'un seul but : perpétuer l'industrie de la servitude, dont les femmes et les hommes humiliés ne sont que les marchandises d'un commerce dans lequel ils et elles se sont portés volontaires. ***

Le refus humain de vivre épanoui ?

Que la vie humaine est un a priori de noeuds dans lesquels chacun se dispose pour se débattre et, que l'écart possible de ses mouvements pris dans le filet du noeud est ce qu'on appelle : la liberté de vivre ! au constat ne peut provoquer qu'un rire amer. Comprendre que la forme de vie est préétablie à notre arrivée, celle d'y naître dedans, n'est pas difficile à percevoir, moins à comprendre ? Faisant dans ce cas d'une vie prévue sans inattendus, ou que des détails sans conséquence des destinés, un déroulement invariable depuis l'apparition de l'espèce sur cette planète ? Hum. Mais dans ce prémoulage vivant d'une vie sans surprise, après y être passé à assembler l'expérience de sa variété limitée, demeure-t-il encore une fissure, étroite soit, mais là, possible, à rouvrir l'issue refermée sur la vastitude de l'inattendu ? Bien que le filet noeudé ne porte pas de porte fermée à ouvrir, il est impossible à ne pas penser à une évasion possible existable. Dans le cas contraire, la vie du monde humain serait une très mauvaise plaisanterie ! Mais le comportement humain s'efforce par tous les moyens de resserrer ces noeuds au contraire de les relâcher. Est-ce par phase de grande terreur infondée ? qui prend possession des états d'esprit pour s'empêcher d'agir à sa guise ? Ça y ressemble tellement.

Il n'y a que ça qui fasse courir le monde à s'entrenuire ?

Tout ça parait bien maigre comme motivation à vivre ! Se battre pour obtenir, obtenir ? la belle, dont l'un sortira amoché et moche, humilié (à se faire posséder sa vie par l'aigreur de la vengeance) et dont le gagnant lui-même sera humilié dans le couple gagné, gagné ? s'il ne satisfait plus sa femelle trophée (objet décoratif qui marque la gloire du proclamé vain coeur) qui est sa raison de vivre pour l'avoir prise. C’est pire avec les enfants. Les enfants sont d'abord des objets de ce chantage après avoir été un temps bien court des objets de jouissance à leur apparition. À la puberté, quand enfin, jeunes adultes ils et elles peuvent se faire une idée du piège dans lequel ils et elles sont nés, mais si la motivation de vouloir comprendre ne les atteint pas, alors ils et elles vont reproduire et répéter les peines qu'ils et elles ont vécu, car ils et elles ne savent pas quoi vivre autre chose autrement à part reproduire ce qu'ils et elles ont imité. C'est sans doute pour cette raison que l'espèce tourne en rond dans son noeud depuis si longtemps. Bien que du feu à la fusée lunaire un laps de temps assez long (pour nous) soit passé : 400 millénaires, il reste que les comportements fondamentalement ne changent pas. La faculté générale de vivre à nuire aux autres est-elle vraiment incurable ? On peut en douter. Sur 150 millénaires d'existence de l'espèce homo sapiens, la nôtre, seuls 5 sont vécus possédés par la peur. Et, au vu de sa croissance exponentielle, sa décroissance logarithmique logiquement devrait suivre, dans le cas où nous humains sommes les particules d'une onde sinusoïdale en vibration permanente. Ce dont on peut douter. Car l'onde ne peut se manifester qu'en présence de particules. C'est aux particules de se disperser pour ne pas favoriser et alimenter l'onde qui les motive.

 

Notes
* maussade ? de mal et sade, du latin « sapidus » = qui a du goût », dérivé de « sapere » = savoir, dont sade signifie : savoureux ! Eh oui, il n'y a pas que le Sade des sadiques, il y a le sade des savoureux ! Le sade des savoureux est beaucoup plus ancien que le sade des sadiques. Sade a donné sa « forme populaire altérée » : sage. Oui. La sagesse est un signifié populaire qui désigne la maturation du savant en philosophe bienveillant. Ouaouh ! Comment le D s'est muté en G à sonner J ? Personne ne sait ? La signification : modéré et docile et obéissant sans résistance de sage est apparue au XVIIe siècle avec l'institution scolaire dirigée par les jésuites, attitudes qu'ils exigeaient des enfants, mais surtout des jeunes filles scolarisées à imposer leur chasteté pour ne pas offenser leur mariage forcé : une fille sage était une fille vierge mariable (sic). On se demande vraiment en quoi percer un hymen (nom latin du dieu du mariage qui désigne ensuite la membrane qui obstrue l'intérieur du vagin qui est rompu par la 1ère pénétration du sexe mâle) est une garantie de propriété du mari désigné ? L'exclusivité commerciale de la femme enceintée (= enfermée) pour certifier la provenance filiale ? Cette position ne tient que par l'absurdité de la crainte de se croire démuni : ou décapitalisé (sic). Ce qui donne à comprendre que l'état d'esprit de la crainte de manquer passe par la possession d'une femme appropriée en propriété privée à qui est remis (ou pas) le pouvoir de gérer l'intérieur de la maison, avec son époux inclus quand il est dedans. C'est un contrat de con, celui du vagin enconnant ou enconné ? qui génère le rapport de force constant entre le mâle mari et la femelle femme épouse d'une même maison. Autrement dit, ce n'est pas un contexte idéal pour vivre dans la sagesse : celles des êtres humains qui savent qui ne se laisse pas embobiner.
** photogénique : la beauté amplifiée par la reproduction de la réflexion de son image reproduite.
*** Pour donner une illustration du comportement millénaire de la servitude volontaire toujours actuel, observons celles et ceux qui se sont abdiqués à se faire vacciner d'un faux vaccin contre un virus de la grippe manipulé en laboratoire lâché dans le monde pour tuer les vieux. Pourquoi les vieux ? Parce que les vieux dans l'industrie de l'esclavage représentent un passif que les copropriétaires ne tolèrent pas. La crétinerie des dominants et des dominés de l'espèce est sans limite.

postNote
Vermillon Sand (1970) de J.G. Ballard. Ou un contexte propice à portraitiser de riches héritières désabusées éduquées à se conduire en femmes gâtées dépressives « monstrueusement égoïstes » à l'humour méprisant, cinglant, voire à l'humiliation macabre. Après lecture, il fallait que je donne ma version du rapport humain mâle/femelle ! Quoi que au lieu de publier ce texte ici, il trouverait sans doute + sa place dans le livre : NU, le livre de l'Oubli du Reflet ou les contradictions de la Sexualité Sociale (2016) disponible à la bibliothèque du centrebombe.

 

 

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HOW TO SHAPE, HOW TO DOMESTICATE AN ANIMAL OR A HUMAN BEING?
OR HOW TO TRANSFORM A HUMAN BEING IN AN OBEDIENT REACTIVE MACHINE?

It starts with children.
Children are newcomers entities to a life they cannot understand.
Children are the easiest beings to shape to any adult's will.
According to adults' freewill.
Freewill is not freedom.
Freewill means to intent to command (others).
In French “libre-arbitre” = free to judge free to condemn free to sentence.
Free-will is the expression of domination = to put others in danger.
Freewill generates guiltiness.
Guiltiness is useful to educate children to obey.
The feeling of being guilty erases any self-will.
Without will, any human being becomes a machine: a slave.

And there is more:
With adults organized in society.
In organized society, any adult loose its freedom.
By accepting living in society, adults sell their freedom in exchange of security.
Security is a fake feeling or a paradox putting oneself in danger = in domination.
The feeling of being secure is to be confined (in prison you are confined).
Dominated means: anyone is not able to act by him/herself.
Dominated means: to be able to act only by being ordered.
The society appropriates all wills to commands all freewill of all adults.
What is a society and for what societies exist?
A society is needed to give up the human freedom and self-will.
A society decides what to do to occupied all individuals in society.
Human societies exist for that purpose: to be driven to work together.
This is the pattern (< patron = chief, pater = father) of Western ideology.

 

postNotes
* Educate: from Latin “educare” from “ducere” = to pull for oneself => to lead, to govern. A derivation of “dux” and “duxis” = chief.
Education has nothing to do with teaching/learning or to acquire knowledge nor to acquire a know-how neither with the didactic, from Greek “didaktos” = to teach to know how and why. The didactic is the ensemble of teaching techniques. Education is born in 16th century starting with animals and plants then in 17th century in Jesuit first school using physical punishments to shape children to obey. In 21th century, national education repeat the same pattern.
** Pedagogy: from Latin “paedagogus” from Greek “paidagôgos” = leading children (first meaning: the slave who conduct children to school). “Paidos” = children, and “agôgos” = to lead. Like education, pedagogy has nothing to do with teaching and learning. A pedagogue is an educationalist: a state worker who has the function to shape children with authority and discipline to its society's ideology = its morality to believe and to act or to be acted.
To teach: from taught, from to be token means: to signify = to give a sense of what it is necessary to do to know by training? Something like that.

 

 

The knot of obedience:

By repeated punishment*: all children become educated obedient adults.
By repeated punishment*: the feeling of guiltiness possessed any self-will.
Any human being becomes, by education, acted by the moral.
Moral, in any human society, is a set of imposed rules to obey.
These rules are always arbitrary. Otherwise it is impossible for a rule to exist.
Rules to be obeyed always favour the one who dictates the rules.
The feeling of guiltiness is generated by the temptation to disobey rules.
Which the feeling of guiltiness forbid. Any child is trapped.

Repeated punishment inflate self-esteem by pride (in French “amour-propre” = self-love)
An inflated self-esteem shapes narcissism:
over-loving oneself means: lack of love and tender:
This lack means that oneself is suffering.
This lack is compensate by self-loving.
An inflated self-ego is easy to injure because it is already in constant pain.
Hurt, any human being becomes ready to give up to obey.
It is why the (physical and psychological) torture exists.

 

Note
* To punish or to spoil children has the same effect : to arrest, to stop, to forbid them to learn how to think and act autonomously and consequently.

postNotes
* Moral: from Latin “moralis” = morals = (the French “moeurs”) a behaviours guidance? Guidance is the nice word for command for order. Moral started to forbid free sex. Moral exists to obliged humans to work. Sex is a pleasure/orgasm. Sex, for stupid minds, forbids to work. It is why sex is permanently attacked by the moral shaped by the dominant (including the monotheist religions, above all). Moral is what it is educated to children to behave like it is commanded they have to obey: if not children will be punished = they will be injured permanently and living in pain. The moral started institutionally to act in 17th century, when the first institution of school was funded by the Jesuits. Moral is without ambiguity a set of rules to be obeyed = "to accept without conditions".
** Far from other opposite side of moral, philosophers, starting with Baruch Spinoza, put the ethic as its antinomy. Ethic as self-behaviours that respect oneself and others to protect everyone from unnecessary pain and fear.
*** Social Rules exist to deny exceptions. Any human being is an exception. Any living creature is unique. If rules are always arbitrary, it is because it cannot exists a same behaviour favourable for all. Because everybody is different. As simple is it, it should be known. If that simple evidence is denied, it is because moral serves the slaves industry and domination, nothing else. Also, evaluate how you fear these words: anarchy, disorder, disobedience, illegality, etc. And ask yourself: why/how I am fearing words?

 

 

Le noeud-piège de l'obéissance
Comment est généré le noeud * piège de l'obéissance ?

Châtiments ** répétés ***

Des châtiments corporels répétés envers les enfants amplifient l'amour-propre : transforment l'estime de soi en narcissisme.
L'amour-propre est meurtri par les châtiments corporels et psychologiques **** répétés :
Qui sont toujours injustifiables et donc incompréhensibles par l'enfant châtié et puni.
L'explication généralement ne suffit pas à justifier le châtiment corporel que l'exigence de l'obéissance.
L'exigence de l'obéissance est injustifiable en soi.
L'exigence de l'obéissance est générée par l'imbécilité de l'adulte ignorant qui craint les enfants + intelligents qu'elle ou lui.
C'est là que se développent l'injustice et l'innocence des enfants châtiés devenant adultes.
L'amplification de l'estime de soi en amour-propre sert à s'équilibrer avec son soi souffrant humilié.
Mais, en même temps,
L'amplification de l'amour-propre donne à subir son soi souffrant
Qui amplifie la perception d'être soi meurtri (et, pour rien, ce qui amplifie encore + la souffrance)
La souffrance de soi meurtri forme un ego vaste et envahissant pour être la cible facile d'autres blessures.
Un être humain blessé, dont la souffrance est renforcée par son moi souffrant, est à point : à pouvoir obéir.

L'éducation par le châtiment a été introduit par les jésuites au XVIIe siècle à la naissance de l'institution scolaire.
Le châtiment est la monnaie du chantage pour obtenir la discipline des enfants :
Leur obéissance sans faille à l'adulte sadique ou salaud.
Le châtiment exige de l'enfant sa capitulation pour reconnaître l'autorité à laquelle il doit inexorablement obéir.
Il n'y a que les adultes faibles (= humiliés) qui utilisent le châtiment répété envers les enfants,
Car ils sont incapables de comprendre pour pouvoir expliquer ce qu'eux-même ne comprennent pas.
L'autorité (pour le monde du travail) est signifiée par la hiérarchie et + par l'uniforme signé qui désigne la personne à obéir.
Alors qu'à l'intérieur, il y a un lâche.

Tout être humain devient par l'éducation agi par la morale.
La morale, dans n'importe quelle société humaine, est un ensemble de règles imposé à obéir.
Le châtiment revient avec la désobéissance.
Les règles sont toujours arbitraires.
Autrement, leur existence serait impossible.
Une règle pour être obéie favorise toujours celle ou celui qui la dicte.
La sensation de culpabilité est générée par la tentation de désobéir aux règles.
Que la sensation de culpabilité interdit.
Tout enfant est alors piégé dans le noeud de l'obéissance.
Avec le corps d'adulte qu'il sera.

 

Notes
* Le noeud est un piège psychologique où les noués sont piégé à être agi : ils sont en danger et en souffrance. Le danger est une domination active qui fait que le dominé ne peut pas agir de soi-même, mais doit être commandé ou ordonné pour agir. C'est le conditionnement de l'esclave.
** Gâter ou châtier = même effet. Châtier, punir les enfants passe aussi par les gâter. Gâter (= céder à tous les caprices de l'enfant et + l'inonder de « cadeaux couteux ») est une forme du châtiment (= battre ou priver l'enfant de sa liberté ou l'humilier dans la punition) ou « l'autre face de la même pièce », car gâter ou châtier donne le même résultat : ils empêchent, voir interdisent à l'enfant l'apprentissage de son autonomie, indispensable à son développement en adulte qui agit en toute conscience des conséquences de ses actes.
*** Rien à voir avec le fait de donner une claque à un sale gosse qui fait chier. Ça, c'est poser les limites du respect que tout enfant cherche à connaître pour savoir où agir et où ne plus agir en rapport avec les autres. Un gamin gâté qui se croit tout permis doit être remis à sa place pour ne pas croire qu'il peut humilier les autres pour le plaisir à exprimer sa souffrance qui ne cesse pas. Cette attitude d'humilier les autres vient d'un modèle que lui-même subit de ses parents. Une claque est un coup. Un châtiment répété est un conditionnement qui se sert de l'humiliation pour plier toutes les volontés enfantines à vouloir vivre libres.
**** Le châtiment psychologique se réalise à convaincre l'enfant de sa culpabilité, alors qu'il n'a rien fait ce pour quoi il est accusé et condamné. La certitude de sa culpabilité se réalise quand la mère simule la souffrance dont elle accuse son enfant être coupable. Le coup est imparable par l'enfant : l'enfant devient piégé dans sa souffrance. Se défaire de cette souffrance prend des années de soin.

postNotes
1. La morale : du latin « moralis » qui désignait les moeurs ou un guide de conduite comportemental est la définition jolie pour commander et ordonner. La morale a commencé à sévir avec la sexualité : elle interdit la sexualité libre. La morale sert à obliger les êtres humains capturés à travailler. La sexualité génère plaisirs et jouissances. Dans l'idée de l'interdiction, les dictateurs, toujours idiots et ignorants, ont conclu que la sexualité est néfaste, car elle empêche de travailler (sic). C'est pour cette raison que la sexualité est attaquée en permanence et qui a provoqué la dégénérescence générale de la sexualité humaine par la prostitution et la pornographie pour ensuite favoriser un commerce géré par les dictateurs de l'interdit. Les bénéfices colossaux de la prostitution et de la pornographie montrent à quel point l'interdit est toujours en suractivité aujourd'hui pour toujours en favoriser son commerce. Commerce qui va jusqu'à torturer les jeunes filles capturées et déportées pour être prostituées jusqu'à mourir de son humiliation. L'interdit moral qui donne à torturer les jeunes filles et dont les prêtres des religions monothéistes sont les premiers complices (sans même mentionner les viols d'enfants prépubères) avec les politiciens qui au pouvoir deviennent des violeurs, voire des assassins, pour affirmer ce pouvoir dont ils sont incertains. Confirme que depuis des millénaires cette interdiction morale de la sexualité devrait être levée (l'acte de mariage ne sert qu'à renforcer cette interdiction de la sexualité). La morale est ce qui est éduqué aux enfants dans le sein familial et à l'école. La morale est un ensemble de règles inculquées aux enfants avec l'aide du chantage de la menace du châtiment pour se comporter conformément à ce qui est commandé (par les adultes dominants) : le devoir d'obéir (sic). Si l'enfant refuse, il est châtié, puni, humilié, battu, etc. Le châtiment répété crée la souffrance permanente. La morale est sans aucune ambiguïté un ensemble de règles arbitraires à obéir et à accepter sans condition, néfaste pour les sociétés humaines.
2. Loin de l'autre côté à l'opposé de la morale, les philosophes, à commencer par Baruch Spinoza, ont posé l'éthique, son antinomie. L'éthique est le comportement de soi qui se respecte soi-même et respecte l'intégrité des autres. L'éthique, au contraire de la morale, protège les unes les uns et les autres, tout le monde, de souffrance et peurs inutiles (pour vivre libre = pour vivre non possédé par autre chose que soi).
3. Les règles sociales existent pour nier les exceptions. Tout être humain est une exception. Parce que chacun est différent. C'est aussi simple que ça, et ça devrait être su. (Ça ne l'est pas à cause du déni général éduqué). Chaque être vivant est unique. Si les règles ne peuvent qu'être arbitraires, c'est parce qu'il ne peut exister une même règle qui soit favorable pour tous. Parce que chacun est différent. C'est aussi simple que ça, et ça devrait être su. Si cette simple évidence est niée, c'est uniquement parce que la morale sert l'industrie de l'esclavage et la domination institutionnelle, rien d'autre. Évalue comment tu es terrorisé par les mots suivants : anarchie, désordre, désobéissance, illégale, etc. Et demande-toi : « pourquoi ces mots me font si peur ? »

 

 

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Normalité & Anormaux

La normalité est un concept politique inventé et mis en application par la volonté d'uniformisation
La raison ? parce que tout être humain individuellement ne l'est pas.
Si tous les êtres humains l'étaient, le concept inverse serait imposé.
La raison ? parce que la normalisation n'est qu'un prétexte à la domination.

C'est pour cette raison que les arts et la musique ne peuvent pas créer des oeuvres « normales ».
Si une oeuvre est qualifiée de normale (= conforme à la tradition), c'est qu'elle ne fait plus peur.
Si une oeuvre est conforme à la tradition, c'est qu'elle est une copie.
Et, une copie perd le statut d'oeuvre d'art.
Pourquoi l'oeuvre d'art (= anormale) fait peur ?
Les peureuses et les peureux qui se rassemblent pour agresser les mauvaises raisons de leur peur,
s'attaquent d'abord et toujours à ce qu'ils et elles considèrent différent : l'étranger.
L'étranger à supprimer, à tuer (= à étouffer dans son sommeil).
Le racisme n'est qu'une disposition politique à cultiver la haine entre les êtres humains pour les dominer.
L'anormalité est ce qui ne concorde pas avec l'usage de la répétition de la similarité quotidienne.
La tradition cultive la peur de la différence.
Quand une différence apparaît dans cet espace normalisé,
la réaction conditionnée des peureuses et des peureux est de paniquer et dans la panique, d'agresser.
L'agression n'est jamais directe, elle se réalise dans la dénonciation aux « autorités ».
Les arts et la musique servent aussi à guérir de cette panique qui s'empare de ces êtres effarouchés.

 

 

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Pourquoi Nietzsche a-t-il écrit : « l'art a pour fin de détruire l'État » [1] ?

Phrase choc qui m'a interpellé ! Car l'art, sa raison d'être agi, au contraire de détruire, est de créer [2]. Est-ce ce type d'affirmation qui fait redouter les artistes aux politiciens pour les guerroyer sans relâche ? [3] Dans les mêmes fragments, il écrit : « victoire de la beauté sur la connaissance » pourquoi vouloir cette victoire et pour quelle raison mettre la connaissance et la beauté en compétition ? Ah mais parce que la connaissance n'est pas le savoir et que la somme des connaissances publiées ne sert uniquement que la croyance. La croyance pour exister se nourrit de la connaissance : un ensemble de fausses vérités ou de vérités faussées qui ne servent pas à savoir pour comprendre, mais à connaître pour être crues (et animer les mondanités de commérages, de paroles vaines qui ne servent que l'aération du palais pour se transmettre à ce que tout le monde pense « la même chose »). Quand le désir du beau dépasse le désir de croire, croire c'est-à-dire de nier la vérité de la réalité, alors l'état d'esprit s'épanouit. Il s'épanouit à mieux-être à mieux-vivre. Ce mieux se développe parce que l'intelligence entrainée à résoudre les problèmes se développe. Ça pour vouloir vivre la beauté. Un problème résolu est générateur de beauté. À l'opposé, vivre à vouloir croire, atrophie l'intelligence à se contenter d'illusions de mensonges et du faux savoir, celui qui se gargarise de connaissances pour préserver son stationnement dans l'ignorance. L'ignorance provoque et cultive la crainte qui se fait représenter par l'agressivité : tous les gens armés sont des peureux. La crainte cultive la peur. La peur est une crainte (= émotion désagréable due au fait de croire. De ne pas pouvoir. De ne pas pouvoir s'échapper. D'une situation éprouvante qui suscite l'inquiétude) permanente. La peur possède sa proie à long terme, voire une vie entière (si aucune cure n'est envisagée). Les idiocraties sociales dépendent de l'appétit des individus à se réfugier dans la croyance pour nier (et haïr) la beauté de la réalité. L'état d'esprit d'une société dépend des états d'esprit de ses individus. Haïr la beauté pour nier la réalité pour se réfugier dans la croyance pour amplifier sa peur est un paradoxe banalisé quotidiennement par l'humanité. L'humanité de la laideur. Croire déforme pour enlaidir (tout ce qui n'est pas cru : tout ce qui est étranger, au dogme moral). La croyance est un pacte conduit par les politiques (avec les religions) qui pour pouvoir régner doit détacher les croyants consentants de la vie : « les Hélènes sont des artistes de la vie ; leurs dieux les aidaient à vivre, au lieu de les détacher de la vie. » [1] L'équilibre et le déséquilibre des sociétés dépendent étroitement du désir primaire des individus qui la constituent. Une société médiocre se constitue d'états d'esprit méprisant la beauté. La haine de l'art et de la musique est la conséquence de la peur (inculquée accueillie volontairement) de la réalité et du mépris de sa beauté. [4]

« L'État naît par des procédés très cruels, par la domination, par la création d'une classe d'inutiles. Sa fonction supérieure est de faire naître de ces inutiles une civilisation. » [1] Le but des politiciens est de maintenir la civilisation des inutiles, pour maintenir la souveraineté qui sans eux n'est rien. Les inutiles nietzschéens sont les esclaves. Quand le nombre d'esclaves dépasse le nombre d'êtres libres, la société penche vers la médiocratie (la merdocratie ?) jusqu'à pouvoir toucher sans honte l'idiocratie ; « ça fait même marrer » (sic) « euh euh euh » (sic) le dominant destructeur. La croyance sert d'amplificateur à la crétinerie. La crétinerie est l'ignorance mélangée à la violence. La haine naît de la peur. La croyance naît de la crainte. Crainte et peur déforment la réalité pour la transformer en péril imminent. Le péril imminent présent forme l'état de l'esprit au catastrophisme. Sa disposition à croire le péril catastrophique (un châtiment déique, sic). L'étatisation utilise cette peur pour produire la servitude générale. Pour régner, la souveraineté a besoin de l'asservissement général consenti. Sans ça, la souveraineté disparaît. Sans esclaves, pas d'État. L'État est la machine à esclaves. L'État est le garant de l'esclavage. L'État est le propriétaire maître des esclaves de l'inutile. L'État est une machine fonctionnée par les esclaves. Une machine inutile mise en fonction par des emplois inutiles. Est-ce pour cette raison que Nietzsche dit « l'art a pour fin de détruire l'État » ? qui peut se dire : l'art a pour fin de supprimer l'industrie de l'esclavage. Avec toute la collection qui suit : la crétinerie, l'ignorance, la laideur, la médiocrité, la peur, la croyance, les illusions, la politique, la religion, et tout ce qui nuit au développement de l'intelligence et de la sensibilité. La science étatisée transforme le savoir en connaissance pour donner à croire la laideur, se délectant d'affirmations de certitudes et de détermination dans le ton de la voix pour se faire respecter par la crainte en imposant une autorité, alors qu'affirmer des hypothèses consolide l'ignorance qui est le type de contradictions largement diffusées par les savants fonctionnaires. L'État détruit la science ; la conscience de la science, pour alimenter la croyance. L'État détruit l'art, la sublimation de la beauté de la réalité. L'État cultive la laideur de l'esclavage « la civilisation des inutiles » dont dépend l'existence de la souveraineté. Sans esclaves pas de roi. Sans esclaves pas d'État.

Tout règne ne se réalise que par le mensonge. L'art avec la philosophie ont pour fin de détruire le mensonge. Le mensonge politique qui trompe l'intégrité de la naïveté éduquée. Les mensonges politiquent qui provoquent la crainte et cultive la peur et la jouissance de la laideur. Gouverner, par le mensonge, n'est pas un art, mais une pathologie de la peur. On ment parce qu'on a peur. La laideur du pouvoir politique réside dans la peur et est provoquée par la peur. Le mensonge qui est cultivé par la crainte qui fait abdiquer l'être humain à vendre sa liberté pour ignorer la réalité, pour la rendre laide par la croyance qui amène les remparts de la certitude et de la conviction dans lesquels chacune et chacun s'enferment, se croyant protégés alors qu'ilselles vivent le danger banalisé.

Un artiste pour pouvoir créer, pour tendre à créer des chefs d'oeuvres, doit être intègre. Le mensonge désintègre toute volonté créatrice artistique. La volonté se désintègre par la corruption. Un être corrompu est un être dans lequel sa volonté a été désintégrée, avec son consentement. C'est à ce prix qu'un être humain devient gouvernable par une autre volonté que la sienne. Et, sans volonté, tout désir se transforme en frustration. La frustration donne l'énergie de la motivation au travail : il n'y a que ça (sic). Le travail inutile de l'esclave. Le travail, par diversion, n'efface que partiellement la frustration du travailleur ; elle réapparaît le jour suivant pour motiver le frustré à aller travailler à des tâches inutiles. Le salaire, piètre et fausse récompense n'est pas l'objet qui motive à travailler. C'est un leurre, une diversion, l'objet du chantage pour accrocher le travailleur à une raison faussée pour justifier son abdication.

Pour pouvoir gouverner les êtres humains par milliers, par millions, par milliards (qui par nature sont des êtres libres, si non il n'y aurait pas tant d'effort déployé) il faut d'abord obtenir leur consentement à vouloir vivre un état en contradiction avec sa nature. Et, il n'y a que la culture du mensonge qui puisse y parvenir. La politique ne peut s'agir que par le mensonge. Le paradoxe du menteur reformulé pour comprendre les effets du mensonge donne à comprendre cette prise de possession du vivant pour en faire des machines exécutantes à se répéter perpétuellement. Voici le paradoxe du menteur reformulé qui n'en est plus un : si un menteur dit qu'il ment, il ne peut pas dire la vérité, il ment ; si un menteur dit qu'il ne ment pas, il ment. Et à l'opposé : si un sincère dit qu'il ment, il ment, c'est un menteur sincère ; si un sincère dit qu'il ne ment pas, il ment, car s'il le dit, c'est pour se justifier de sa bonne foi qui est mise en doute : on le soupçonne de mentir. Dans tous les cas, quand le mensonge s'empare de notre esprit, il n'y a pas d'autre choix que de mentir. Pour qu'un sincère ne mente pas, il doit être imperméable à ce que le mensonge puisse le posséder. Le menteur ment toujours même (ou surtout) s'il prétend le contraire. Le sincère s'en sort quand son intégrité est intacte (= non corrompue par la peur qui oblige à mentir). Démontrant cette logique du mensonge, aucun politicien ne peut être sincère, et aucune ni aucun ne l'est. La compétition au pouvoir politique les désintègre toutes et tous en schizophrènes paranoïaques manipulateurs. La ruse et les intrigues ne peuvent pas se réaliser sans le mensonge. Les + habiles pour y parvenir superposent plusieurs couches de mensonges : le mensonge du mensonge du mensonge, etc., jusqu'à le faire apparaître aux désirants (= les serviles volontaires électeurs) : vrai.

Et, pour couronner l'affaire, la politique s'entiche de la + grande escroquerie de la vérité : le vote. Depuis le XVIIIe siècle, grâce à Condorcet, nous savons que le vote « démocratique » est impossible, car « le lien entre les préférences individuelles ne concorde jamais avec les préférences de la société entière ». La relation transitive ne fonctionne pas dans le vote. L'élection populaire est un leurre pour maintenir la croyance du partage des décisions qui concernent le peuple. Le peuple n'a jamais accès aux décisions qui le concernent (sinon il n'existerait pas de gouvernement détaché du peuple formant une classe privilégiée = au dessus des lois qu'il impose). Le vote est une violation du principe électoral. Pour que l'élection se réalise par un vote, il n'y a pas d'autre choix que de tricher. L'élection est un cérémonial, un spectacle pour donner à croire à une compétition dont le gagnant est élu d'avance. Ce spectacle cérémoniel n'est qu'un leurre pour entretenir la croyance d'un partage qui n'existe pas. Les esprits ignorants volontaires et consentants à leur servitude, en échange de leur sacrifice : n'ont rien (voire, encore moins, car ils doivent payer en + du travail qu'ils produisent). C'est le principe de l'industrie de l'esclavage : tromper pour gouverner en capitalisant les bénéfices. Nous sommes toutes et tous pris dedans. [5]

 

Notes
[1] J'ai trouvé ça dans les fragments d'Origine et fin de la tragédie, ensemble de textes, pré-textes et fragments (1870-1886) ajoutés par l'éditeur à La naissance de la tragédie.

[2] D'abord, créer se disait, 36 ans avant, vers 1119 : crier ! Créer est à l'origine un mot du latin rustique qui a la même racine et le même sens que croître. Sens ensuite qui ne s'est attaché qu'à signifier l'origine : faire naître. La récréation n'a plus rien de commun avec le fait de créer encore une fois, mais est une libération des enfants enfermés en classes dans une cour fermée pour dégourdir leurs muscles figés par la discipline scolaire exigée pendant les leçons. Créature était d'abord un acte de création, puis l'objet de cette création, pour devenir en fin un être pas forcément humain et pas forcément monstrueux. Le créateur en tant qu'auteur date du XVIIIe siècle. Création, d’abord signifiée par créature, ce n'est qu'au XIXe siècle que le mot s'attache à l'art ! Incréer, n'est plus l'antonyme courant de créer, qui signifie : qui n'existe pas encore, mais l'antonyme de créer s'exprime + par anéantir, annihiler, supprimer, détruire ce qui existe déjà. Le cri de la créature signifiait : la création de l'oeuvre de la vie. Le hurlement du foetus naissant. Créole fait partie de la bande, emprunté au portugais crioulo, dérivé de l'espagnol criar pour élever (pour que ça croisse pas pour crier quoi que... puisqu'il désigne ensuite l'esclave) du latin creare = créer. L'origine lexicale montre la volonté de créer une race pour la servitude par les Espagnols et les Portugais. Mais aujourd'hui désigne les métis (du latin mixticius, mixtus, mixte) et les autres vivant dans les îles, ouf.

[3] Alors que le démantèlement de l'Administration est réalisé par le gouvernement (mettre au chômage un fonctionnaire relevait d'une impossibilité constitutionnelle : un fonctionnaire gardait son emploi à vie), une politique réalisée par le chef de l'État lui-même (sic). Exemple. Ce lundi, j'étais au commissariat pour la déclaration de vol de tous mes papiers d'identité samedi. Pickpocket. Mais le désengagement des policiers fonctionnaires — aussi par l'exaspération de « la réduction drastique de leurs effectifs » (= du nombre des agents pour régler les problèmes administratifs qu'imposent les lois) dans les bureaux (au contraire des agents armés en patrouilles dans les rues) — qui comme pour les agents des autres institutions : sécurité sociale, caisse d'allocation familiale, etc., se déchargent de leurs responsabilités à renvoyer les demandeurs à se connecter sur leur site Internet est la manière directe de se débarrasser du surplus de travail généré par l'Etat : à servir les besoins (inutiles) que les souverains gouvernant ont créés. Il est impossible d'obtenir une déclaration de vol de tous ses papiers d'identité en 2022. Pourquoi est-il impossible d'obtenir une déclaration de vol de tous ses papiers d'identité dans un commissariat de police en mars 2022 ? Ça ne fait pas de doute qu'il y a une consigne qui oblige les agents à refuser le dépôt de plainte. Les arguments des agents pour se défiler de leur engagement sont incohérents. Un papier exigé qui ne sert à rien : mon relevé de compte. La consigne d'un ordre, avant les élections présidentielles, à ce que les statistiques du nombre de vols à la tire baissent à la fin du quinquennat du candidat sortant.

[4] Si l'art ne s'attache pas à Toulouse, bien que la ville ne soit pas désagréable à vivre (au centre), c'est que les Toulousains individuellement cultivent un désintérêt pathologique pour l'art. Leur ignorance concernant les arts des artistes vivants est tellement profonde qu'aucune honte ne peut les interpeller. Le Toulousain se contente de spectacles, sans vouloir se donner à comprendre ce qui est joué sur la scène, car l'animation lui suffit pour être diverti. L'art pour le Toulousain ne dépasse pas le divertissement ni la décoration. La culture de la médiocrité à Toulouse est un art où les Toulousains sont devenus maîtres.

[5] J'ai rencontré aujourd'hui au commissariat un couple de vieux qui respirait la peur qui transpirait la peur. Ils étaient là pour une procuration pour le vote présidentiel d'avril. Ils étaient totalement transparents quant à leur intention de vote, bien qu'à croire convaincus dissimuler leur intention derrière leur mur de peur. Leur émotivité était si dense qu'elle pouvait à tout instant les faire flancher sans raison. Je sentais leur forte résistance, par la parole rare et leur regard détourné fuyant, bien que vaine surtout pour une conversation bénigne sur le paradoxe du vote (qu'une aimable petite provocation de ma part !). La peur va leur faire voter sans hésitation le président sortant. Oui, celui médiocre et vulgaire qui enferma toute la population pendant 2 ans. Et, pour quoi, me demanderez-vous, ce couple apeuré vieillissant votera pour un président qui amplifie leur peur ? Eh bien, parce que la peur est devenue, à l'usage, à siéger à les faire agir, la raison de leur existence. Pour vouloir vivre de la peur, il faut vouloir être croyant, c'est-à-dire vouloir vivre à s'empêcher de penser, vouloir vivre dans l'ignorance, vouloir vivre irresponsable (pour condamner les autres), vouloir se sentir victime et vouloir être reconnu innocent (pour être sauvé). Tous les croyants ne sont motivés à vivre que par la peur qui les anime. Et au contraire d'apaiser leur terreur, ils choisissent de l'exalter. Mais pour quoi ? Pour la transformer en jouissance ensemble avec les autres croyants. C'est la raison profonde de l'existence de la croyance : se faire souffrir jusqu'à la terreur (et terrifier les autres, d'abord les + faibles : leurs enfants) pour la transformer en jouissance. Jouissance qui se transforme en énergie. C'est pour cette raison que les croyants, vivant cet état, se transforment en fanatiques agressifs et violents, que seule cette énergie peut porter, intensifié par l'état de conscience lâché pour être agi jusqu'au meurtre, au viol et, au viol de leurs propres enfants. L'inconscience fanatisée retourne la peur provoquée et cultivée en ultraviolence avide qui ne s'apaise pas. L'ultraviolence des guerres de religion est réalisé par ce retournement de la peur en jouissance fatale qui éclate et désintègre les consciences des individus manipulés par la peur par le canal de l'émotivité. C'est pour cette raison que la trouille se réfugie dans la croyance et la croyance dans la (jouissance de la) violence.

 

 

12

Cerveaux emparés empirés *

Comment la politique (des politiciens, eux-mêmes des êtres humains) gère l'occupation des cerveaux des esclaves ** = les états d'esprit des êtres humains capturés. La capture est réalisée quand la focalisation cérébrale est dirigée ce vers quoi les politiciens, par la tendance générale, commandent. Et le 1er détournement des états d'esprit des êtres humains esclaves consiste à détourner leur focalisation de leur propre vie. Dans l'effet de l'esclavage, il est essentiel que l'esclave ne pense pas à vivre sa vie. L'esclave est manipulé à s'occuper des choses et des sujets qui ne le concernent pas. C'est la mission (= une charge imposée) qu'il doit croire essentielle pour la faire. L'exemple de l'administration des autres par la machine État n'est dû qu'au travail des esclaves. La vie personnelle d'un esclave est réduite à des conventions éduquées (= inculquées par chantage). Sans ce détournement cérébral, il serait impossible de gérer une industrie des esclaves. Un cerveau détourné de sa vie, de l'intérêt de vivre sa propre vie, celle pour laquelle ilelle naît dans cette vie avec les autres est la première opération à laquelle l'être humain abdiqué s'est soustrait à vivre : se faire vivre par les commandants en commandés. La raison de cette abdication demeure encore un mystère dans l'histoire de l'humanité. L'opération inexplicable d'avoir vendu sa liberté pour une vie servile.

À l'occupation, on oppose l'ennui (« contre lequel il faut combattre » sic). Mais l'antonyme de l'ennui n'est pas l'occupation. L'occupation (du latin « occupatio ») est une intrusion d'une intégrité d'un territoire, ici, dans l'intégrité (territoriale = espace vital) d'un être humain. L'occupation s'empare et reste pour demeurer. C'est la forme du pillage de la sédentarisation. Elle commence par l'invasion, continue par la possession (par la force de l'agression par diversion physique et/ou mentale) et se termine par le contrôle des sujets et des objets emparés. Le désoeuvrement est la condition nécessaire essentielle pour faire des êtres humains des esclaves : « j'ch'ais pas quoi faire » (sic), autrement dit qui ne se dit pas : sa violation. L'ennui est le 1er stade qui favorise l'occupation d'un état d'esprit. L'ennui ouvre tout esprit à son occupation. L'ennui est un état cultivé volontairement par la privation de l'imagination. Mais pour « chasser l'ennui » (sic), un être humain abdiqué est prêt à vendre sa liberté ; ce qui en soi est contradictoire, car l'ennui envahit sa proie justement parce qu'elle s'est défaite de sa liberté. La liberté est ce qui donne à l'imagination d'inventer à pouvoir faire pour agir et à se donner le sens d'agir sa vie, avec les autres. Seul, un être humain n'est rien (qu'un survivant mourant).

La tâche impartie à occuper les esprits dans sa permanence est prise par les médias. Les médias agissent principalement 2 formes d'occupations des états d'esprit : la 1ère est « l'information », la 2de est le « divertissement ». Pour s'emparer d'un état d'esprit, il faut qu'il se sente concerné ce par quoi il est informé. Mais comment concerner un état d'esprit par des informations qui ne concerne en rien sa vie, celle immédiate de tous les jours ? Eh bien, il faut créer un lien entre : ce qui peut provoquer la perte totale de ses acquis crus : la catastrophe et l'intérêt fondateur du sens de vivre sa vie. C'est l'exploitation de la capacité humaine de la sympathie, capacité qui fait que les êtres humains se soucient du bien-être des unes des uns et des autres (un être humain égoïste est un être humain terrifié). Une fois ce lien établi : il n'y a plus qu'à alimenter sa connaissance de catastrophes imminentes. Le ton des informations doit être toujours tragique (même comique, il doit être tragique) = sérieux pour se donner à se convaincre de la véracité de la fausseté de tous ces possibles d'annihilation imminente de ses acquis (inexistants). Inexistant, car l'esclave ne possède rien que son ignorance où le confort n'est qu'une disposition d'un esprit capturé. Les informations servent à cultiver et à maintenir la panique permanente dans les états d'esprit. C'est cette peur d'une catastrophe imminente (inexistante) qui fait de l'esclave un croyant volontaire persuadé et convaincu de la véracité des dires faux qui remplissent le sens de sa vie. Sa vie d'esclave est construite par sa croyance indubitable à une catastrophe imminente. Ileelle travaille pour éviter cette catastrophe. C'est la raison majeure de leur sacrifice à vivre une vie de servitude (= humiliée), et être volontaire à vouloir vivre sa vie humiliée en la recouvrant de couches très épaisses de dénis. C'est ce déni permanent dans les dires qui révèle la supercherie de la raison nécessaire de la fondation des sociétés humaines hiérarchisées et uniformisées : des parcs d'esclaves identifiés. Sa peur constitutionnelle aspire l'être humain, abdiqué en esclave, à se maintenir dans cette terreur qui constitue le sens de sa vie. C'est par ce canal que la misère d'esprit envahit l'espèce humaine ***.

 

Notes
* empirer, signifie ici, que l'empire s'empare du cerveau pour l'occuper. Ce qui dans le contexte de l'industrie de l'esclavage est inconcevable autrement.
** l'esclave se définit par être un être vivant à vivre la vie des autres qui ne le concerne pas.
*** La médiocratie ou l'idiocratie n'est qu'un résultat de cette abdication générale où chaque être humain refuse de vivre libre : une pathologie.

 

 

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Chantage Choix et Sociétés

[les choix sociaux entrent dans les choix personnels ou la vie publique rentre dans sa vie privée]

Quelle société ou quelle forme de société satisferait l'humanité dans son ensemble de différences ?
Celle en cours, gouvernée par l'esclavage,
Ou l'autre,
Celle des êtres humains libres (de choisir leur manière de vivre leur vie courte) ?
Existe-t-il une 3e possibilité ? Sûr !

Il y en a une qui ne laisse pas de choix.
Il y a l'autre qui donne certainement trop de choix pour que l'humanité se soit réfugiée dans l'autre,
celle sans choix qui s'abdique dans la servitude !

Supprimer les choix par les règles et les lois. Est le projet platonique des chrétiens monopolistes :
« un seul souverain pour tous » (sic), « l'élu du dieu unique » (sic). L'uniforme de l'union unie unique.
La loi sert à supprimer les choix.
La loi supprime le choix pour le remplacer contre l'obéissance.
Tel,
Un commandement qui supprime les choix ou, n'en laisse que 2 : obéir ou désobéir.
Reste encore la fuite.
Quand elle n'est pas empêchée par le chantage * et le confinement = l'enfermement.
Accompagné d'une menace, tout commandement supprime le choix pour qu'il ne reste que seulement obéir,
Sauf pour celles et ceux ignorant la peur.
Quand la menace se concrétise (au-delà de la parole, par le geste),
Rentre alors dans la ronde de la volonté, le chantage * :
« fait ça, ou je te tue » (sic), « fait ça, contre l'argent que je te paye » (sic) : forme l'esclave vendu.
La peur (du latin pavor) est une émotion : l'émotion ressentie des craintives et des craintifs.
La peur sert à l'esclave de se vendre.
Vendu, ilelle se croit en sécurité. Croire ne plus être revendable.

Qu'est-ce qui est + pénible à vivre à répétition : un choix ou un commandement ?
En bien, le monde se divise en 2.
95 contre 5 est la proportion observée.
Où la moitié majoritaire à 95% préfère vivre commandée
Et l'autre moitié minoritaire de 5% préfère vivre de ses propres choix.
Les artistes authentiques font parties des 5%.
Les faux artistes font parties des 95%.
Et les autres ?
Existe-t-il une 3e possibilité de vivre ? Sûr !
Les uns les unes et les autres portés par un gré (hasard) indépendant des autres.
Celles et ceux qui ne désirent ni être commandés ni être « obligés » (sic) à choisir.
Celles-ceux-là se laissent vivre au gré des tendances du monde ou/et à contre-courant dans d'autres courants.
Ilelles vivent d'imprévisibilités à vivre indétectables des autres,
Vivre inidentifié, inclassable (dans une catégorie sociale) même au gré du hasard, n'est-ce pas le summum d'honorer la vie ?
+ libre que libre
à vivre concilié avec le hasard : la réalité,
Ce réel incompréhensible qui a la qualité d'être imprévisible.

 

Note

* CHANTAGE

Est-ce Vidocq (le truand devenu policier) qui introduit en 1836 l'expression « chantage » pour « faire chanter quelqu'un » d'abord pour obtenir des aveux, le chant des hurlements sous la torture (le maître chanteur est le bourreau qui fait hurler le supplicier, 1640), puis pour généraliser l'extorsion qui ne concerne que l'argent (1808) à obtenir par la force ? La forme active du chantage est la part mineure du chantage.

Sa forme passive majeure, celle de menace physique (et psychique) pour obliger quiconque à obéir sans aucun choix, ni de désobéir, ni de fuir, encore moins d'espérer son évasion, n'est-il pas curieux qu'aucun dictionnaire ne mentionne le sens de cette menace ? C'est pourtant ce chantage commun et banalisé qui constitue nos sociétés. C'est pourtant ce chantage-là qui forme et maintient la domination et la domination de la hiérarchie sociale par le contrat social imposé et voulu par les esclaves.

La 1ère forme originelle du chantage social est le péage. La capacité du dominant d'acheter des vies et, l'habilité éduquée des dominés de payer leur vie. Le véritable « lien social » réside dans cet échange inéquitable. Le lien social (= l'obéissance) se réalise d'abord par la (fausse) récompense : le salaire. Sinon (en cas de désobéissance) par le (vrai) châtiment (la coercition = euphémisme savant pour signifier châtier et punir jusqu'à la peine jusqu'à la mort par abandon). Le chantage à la désobéissance est tenu par la loi pour condamner et punir. La punition ? Payer encore +. C'est ce chantage-là qui forme les liens sociaux ou la raison consolidée des sociétés humaines : le besoin des autres pour l'intérêt d'agir qu'à n'obtenir qu'un gain (1 + en suite = des +) par la soumission d'un autre, par la soumission des autres, piégés dans la dette qu'ils ont contractée à se faire duper. La dette est le résultat d'un chantage réalisé. Le contrat est l'appât qui dupe les désirants. La dette est une extorsion contractée, dont le contractant perdant a signé son engagement volontaire à réaliser ce que le contrat lui ordonne de faire, ce qui efface toute intention et nécessité de violence de la menace franche de l'extorsion. Tout engagement ne tient que sur la parole du contractant, il n'y a que ça et rien d'autre. Les banquiers le savent mieux que les autres car ils n'ont rien à vendre que de faire payer l'argent qu'ils prêtent. Le remboursement bénéficiaire ne repose que sur la loyauté de l'endetté dupé. Le monde du travail ainsi que le marché n'est motivé et ne fonctionne que par cet intérêt : vendre + pour avoir + pour payer +.

Le chantage n'agit pas la réception pour le don, l'échange de donner pour recevoir et de recevoir pour donner : le chantage oblige à l'échange qui n'en est pas un, car le chantage fait que l'échange est inéquitable : l'esclave piégé n'est pas le maître piégeant. Il y en a toujours un qui paye sa vie et l'autre qui l'achète. C'est le contrat commercial de l'économie politique (dont les religions monothéistes participent activement pour le bénéfice du pouvoir) qui sans violence armée soumet un très grand nombre d'êtres humains au travail. Le travail obligé pour payer (à rembourser) sa vie est le 1er chantage. Celui qui réalise l'industrie de l'esclavage. Le chantage est le squelette de nos sociétés humaines, nos sociétés qui développent l'industrie de l'esclavage dont tous ses membres sont des esclaves volontaires. Notons, la vaccination contre le Covid (sic) est un chantage réalisé par les esclaves (bien qu'ils soient commandés par les politiques dont les bénéfices avantagent le surenrichissement des pontes de l'industrie pharmaceutique). Il n'y a que les esclaves pour réaliser une dictature.

Est-ce un crime impardonnable ?
Qui est pourtant tellement banalisé, à ce
Que personne ne puisse percevoir le piège permanent dans lequel ils vivent utilisés ?
Mais même à vivre une vie servile, à travailler à nuire aux autres,
il suffit d'un peu de confort et d'inconfort personnels pour effacer toute sa culpabilité publique.

 

 

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LA CATASTROPHE
LE CATASTROPHISME DE LA CATASTROPHISTE

Ou comment et pourquoi l'Occidental a-t-il développé l'esprit de catastrophe ?

C'est René Thom (le mathématicien) qui m'a pointé le phénomène. Pas par sa théorie des catastrophes, mais par le nombre incroyablement élevé de ventes de son livre qui s'adressait à des mathématiciens et non au « grand public » - qui comme moi, n'a certainement rien compris de sa théorie. Ce qui signifie que le nombre d'esprits catastrophistes est particulièrement élevé, même chez les gens qui lisent des choses difficiles à comprendre.

Mais d'abord, qu'est-ce qu'une catastrophe ? *
Une catastrophe est un évènement tragique.

Tragique et catastrophe s'alimentent mutuellement
pour maintenir la raison de leurs existences
(la notion de « pire » est aussi impliquée dans l'affaire).

Dans nos états d'esprit, ceux attachés à la culture impériale occidentale, tenus par la religion monothéiste (oui, celle divisée en 3 groupes ennemis qui servent la même cause : la soumission des croyants, les esclaves) guidés à ne vivre que sur les principes écrits : la morale des Torah, Bible ou Coran (3 variantes des mêmes textes rassemblés dans un recueil), la fin mythologique de l'histoire (imagée-innée, prévue ?) des hommes se termine (?), s'achève par une catastrophe. Une catastrophe, telle qu'elle est considérée qu'à partir du XVIIe siècle : « La punition divine des êtres humains par vengeance déïque » (sic). Cette fin tragique de l'histoire de l'espèce humaine (d'Occident) avant son extinction (sic) est de considérer durant sa vie (courte) l'annihilation finale de l'espèce entière **. Le thème du texte de l'apocalypse = « la révélation » (du futur sans espoir, sic) devient, à force de répétitions, synonyme de désastre (naturel) inévitable (sic). Le ton du thème catastrophiste est donné. Ça, à partir de la transmission du texte (= où l'écrit devient la prédiction croyable et crue) par les générations qui se suivent. Sachant que le (teste du) texte se transmet depuis + de 1000 ans est un exploit de longévité (de la bêtise ou de la culture de la terreur ?).

Mais le sens catastrophiste naît bien avant le texte de Jean. L'esprit de catastrophe naît avec les premières cités États constituées d'un souverain, d'une armée et d'esclaves (pour l'abondance) [la triade du pouvoir révélée par Dumezil]. Par ce que construit ce contexte particulier qui est ponctué de désastres. Avec la construction. Qui doit représenter par le gigantisme, le pouvoir inhumain du souverain humain. Mais les constructions s'écroulent. Canalisations et barrages effondrés génèrent des déluges. La pyramide, comme le tas de sable, est la forme qui risque le moins de s'écrouler, d'où sa forme favorisée par les premières civilisations étatiques impériales où le politique gouverne exclusivement par la violence : Égypte, Inca, Mésopotamie (mais ni Maya, ni Indus). Les palais en construction qui s'écroulent : sans ingénieurs compétents, pas d'architecture qui tienne. Les premières constructions monumentales datent des premières cités États, il y a 5000 ans. L'architecture monumentale accompagne toujours la souveraineté (pour impressionner les voisins, les touristes : les païens, sic, pour les assujettir). L'architecture monumentale n'est qu'une image du pouvoir politique absolutiste, elle n'a aucune utilité pratique.

Mais, sans esclaves, pas d'Empire. La nécessité des esclaves n'apparaît qu'avec les « grands travaux » : agriculture et irrigation intensives, architectures monumentales, celle des palais et des temples, images du pouvoir politique total et irrenversable. Les esclaves forment le socle fondateur de l'Empire, dont ils se sont assujettis volontairement pour participer « au grand oeuvre » de l'architecte commandé par la mégalomanie politique du pouvoir totalitaire ou absolu « de vie et de mort sur les êtres et les choses » (sic). Décrit comme ça, ça ressemble à une maladie ! Pour qu'une telle avidité du pouvoir puisse s'emparer des esprits à nuire aux autres, il a certainement quelque chose qui ne va pas. À l'époque, le propriétaire du peuple, des esclaves, était le souverain. Aujourd'hui, c'est l'État qui est fonctionné exclusivement par le travail des esclaves consentants, favorise les nantis (les supérieurs de la hiérarchie qu'ilelles servent).

Les premiers désastres naturels, qui ne sont décrits dans aucun texte antique accaparé par les religions, ne sont pas dans la réalité le Déluge, mais les désertifications des terres, au départ fertiles. La Mésopotamie (le Proche-Orient d'aujourd'hui) n'était pas un désert.

L'idée du désastre naît dans les esprits avec « les grands travaux » qui s'écroulent. Pas que. Avant l'architecture qui image le pouvoir politique totalitaire, il y a l'agriculture intensive. Ou la monoculture. Celle céréalière qui uniformise le repas de l'esclave : bourrer la faim de pâte. Blé ici, maïs et riz là-bas. La naissance de l'idée d'homogénéisation coïncide avec le rassemblement permanent d'un très grand nombre d'individus vivants les uns sur les autres enfermés dans les cités. Cette foule hétérogène formée à l'homogénéité publique citoyenne par l'obéissance. Les murailles avec ses gardes armés servaient à empêcher cette main d'oeuvre à s'évader (et à payer l'entrée). La monoculture intensive est encore et toujours aujourd'hui la solution retenue (crue ?) pour nourrir le nombre croissant d'individus occupés par le travail obligatoire sous chantage de récompense salariale. Le salaire conditionnel pour pouvoir payer sa subsistance (sic) : sa maison et sa nourriture.

La monoagriculture intensive génère les premières famines et les premières désertifications des terres. Sa fragilité (déjà par appauvrir les sols) met en péril les êtres qui en dépendent. Cette fragilité est une condition idéale et favorable au maintien du pouvoir politique, car la mise en péril permanent des êtres qui en dépendent, dépend aussi du pouvoir politique qui en décide : en parler direct c'est : « tu bosses ou je te coupe les vivres ». C'est pour cette raison qu'elle est toujours en exploitation 5000 ans après : + le champ est vaste, + le nombre d'esclaves en grand, + la richesse du propriétaire s'accroît. Cette équation est fixée depuis + de 5000 ans. Toutes les terres cultivables (et les autres aussi) de la planète sont occupées pour ça ***.

Donc, nous avons pour construire, cultiver et maintenir l'esprit de catastrophe :

1. la disposition tragique (la peur, la terreur de mourir)
2. l'architecture monumentale
3. la monoagriculture intensive
4. la croissance exponentielle des esclaves

Nous n'avons pas assez parlé de l'état d'esprit tragique.

Pour qu'une tragédie existe, il faut que le spectacle donne la complainte exprimée par les spectateurs : « ah quel malheur ! Quelle souffrance ! Subir la volonté des dieux ! » (sic). Avec la tragédie, il s'agit de capturer l'attention du spectateur par la sympathie pour l'entraîner dans l'empathie, à s’identifier au malheur inévitable à vivre qui forme l'esprit capturé à la fatalité de la catastrophe, de la désolation provoquée par le désastre, inexorable qui ne peut être empêchée. La raison de la catastrophe est qu'elle doit être inévitable, sinon elle perd son sens pour n'être qu'un incident. Pour transformer un incident en catastrophe, il doit y avoir des conséquences irréversibles et irréparables. La mutilation éternelle, la destruction fatale, totale, le dommage irréparable sont une conséquence de l'état d'esprit catastrophiste. C'est un état de crise, celui qui ne laisse aucun choix pour résoudre le problème : une disposition volontaire de l'état d'esprit. L'état d'esprit catastrophiste forme les esprits à la fatalité (= à la résolution impossible des problèmes) : « c'est comme ça, on n'y peut rien » (sic). Cette idée est inculquée dans la pensée consentante de tous les esclaves. Et, pour qu'elle demeure en permanence dans les esprits, la croyance sert de gardienne, à ce qu'elle ne s'échappe pas.

Et, il y a +. Le tragique de la tragédie convainc le spectateur la mort être une catastrophe. La mort de ses semblables, pas celle des autres qui au contraire doit être considérée être une libération : les autres, pas d'ici, considérés comme des ennemis hostiles (sic). Pour regretter la vie, pour pleurer la mort, il faut vivre le présent dans le passé. Le regret ne se forme que dans cette condition. Pour regretter sa vie ici, pour pleurer la mort, il faut vivre le présent dans le futur. L'espoir ne se forme que dans cette condition. La peur de la mort est essentielle pour asservir (avec une propagande intensive) les nouvelles générations (non éduquées à obéir où le refus de cette possession est nommé : « la crise de l'adolescence » sic).

La cérémonie (= le spectacle) de regret et d'espoir du défunt est ce qui amène le tragique dans la pièce. C'est pour cette raison qu'à ma mort, je préfère une mise en terre de mon corps mort dans la joie, sans cérémonie ni cérémonial, qui exprime que j'ai vécu une vie dans laquelle j'ai pu réaliser toutes les créations musicales qui elles, restent à entendre. La représentation idéalisée d'une vie passée répétée pour être faussement regrettée au présent et espérée dans le futur est un leurre de confort psychologique. La tragédie catastrophiste pour exister a besoin du déplacement schizochronique qui amène à la schizophrénie des acteurs et des spectateurs. Le tragique installe l'immuabilité temporelle du regret éternel avec un trop petit espoir de changement immédiat pour un mieux. Le tragique pose, dispose et retient les états d'esprit en dépression. Ou donne ce possible de s'apitoyer sur soi-même dans la représentation de soi-même par un autre, encore et encore. Le tragique apprend à être fataliste envers les « forces supérieures » (sic) contre lesquelles on ne peut rien (sic). La tragédie est la représentation des mythes complice de l'industrie de l'esclavage gouvernée par la souveraineté. Le vrai drame réside dans la résolution crue impossible d'un problème. Problème devenant douloureux par l'exaspération de son amour-propre déçu et rendu impuissant, devenant un ego surgonflé pour être vulnérable à tout changement. Le gardien envers tout changement est l'émotion tenue par l'émotivité.

La mort dans la tragédie (de l'autre, jamais la sienne) place le manque à l'intérieur de soi, le spectateur complice. Le manque, le vide vidant, construit la capitalisation (le stockage du présent pour le futur). Les stocks qui ne doivent jamais manquer cultivent la possibilité de manquer. À accumuler au même endroit, l'entrepôt est une cible vulnérable. Une cible au pillage. Le prétexte à la guerre. Une cible à détruire. Ce manque provoqué s'équilibre avec l'avidité qui le remplit. L'avidité qui est la raison agressive du stockage, celle de capitaliser (pour obtenir le pouvoir de faire chanter pour gouverner les autres). « Être en manque » fonde les sociétés pour et par le travail. Le travail volontaire, obligé par la fatalité, la raison essentielle de vivre ensemble ici : « tu travailles pour gagner ton pain » (sic) = pour remplir ton vide existentiel. Le noeud de la boucle tragique est scellé.

Ce n'est pas le spectacle du culte des morts qui fabrique et cultive l'esprit tragique, c'est l'impossibilité de gouverner la mort (comme son désir sexuel) mise en spectacle qui dispose le dominant, le voulant, dans son propre drame. Et accompagne les dominés (les esclaves volontaires) souffrant par empathie (pas par sympathie) pour un motif qui ne les concerne pas. L'histoire tragique écrite et transmise est une résolution partielle de cette fausse frustration. Ou une frustration fabriquée pour se donner une raison de vivre à nuire. Dans l'effet, la vengeance ne satisfait que (qu'un temps court) la frustration. Ce qui l'oblige à recommencer et à se perpétuer. Le noeud du piège de la boucle est encore scellé.

Et là, nous pouvons faire un saut dans la raison de l'existence du monde des médias.

La raison de l'existence des médias et surtout de la télévision (avec son sens unique de récepteur d'images animées) est te partager le tragique des catastrophes, humanitaires (pléonasme) fabriquées et amplifiées (à partir d'un évènement local). Les médias trempent dans le tragique en permanence, ou le tragique est la raison d'être des médias. Le ton de la représentation est catastrophique où même « les émissions de divertissement » servent la raison tragique de la catastrophe (par la fausse bonne humeur de l'oubli qui rappelle de ne pas oublier) par une légère diversion qui n'oublie pas sa raison d'être dans ce temps de pause. Le ton, l'expression du visage des présentateurs et animateurs sont formés pour cette circonstance : le tragique de la catastrophe. « Le ton tragique » de l'annonceur de catastrophes. Les présentateurs comme les politiciens sont des comédiens qui feignent, ils jouent la pièce de théâtre tragique quotidiennement pour cultiver à maintenir dans les esprits de milliards de téléspectateurs la terreur de vivre qu'ils ont choisi. La terreur de vivre sans souveraineté, sans domination. Bien que la terreur vienne de la disposition politique de la souveraineté.

Puis, pour s'introduire + profondément dans les esprits, le cinéma. A pris le relai des mythes (ra)contés. Toujours les mêmes histoires depuis 5000 ans. Le film d'auteur artiste absorbé par l'industrie, où les auteurs sont tous des employés. Le film catastrophe naît dans les années 70 du XXe siècle. Tout est rassemblé « pour foutre la trouille aux spectateurs » (sic) la tour infernale, tremblement de terre avec le son qui gronde des sonorisations infrabasses équipe toutes les salles de cinéma « grand spectacle » (sic). La fin du monde devient une image bien visible presque palpable en 3D (= en perspective). 2000, 2012, s'en abuse. Mais pour être terrorisé, il faut vouloir être terrorisé. Et pourquoi vouloir être terrorisé ? Pour se ranger dans le camp des victimes innocentes dirigé par la force de la violence. La peur d'être punis. La véritable peur de l'esclave réside à désobéir. L'adulte pour cette raison se maintient dans l'infantilisme irresponsable par peur, ignorance et innocence.

Le catastrophisme médiatique intensif généré à partir des années 70 du XXe siècle (avec le chômage de masse qui l'accompagne à supprimer d'un coup les salaires de milliers de personnes) ; pourquoi le cultiver ? À quoi ça sert ? C'est une réaction politique souhaitée par les nantis apeurés. Les dominants cultivent autant la peur que les dominés. Les esprits (un peu +) sains de la nouvelle génération née du « baby-boom » après la Seconde Guerre mondiale refusent de vouloir vivre l'humiliation de l'esclavage. La jeunesse des années 60 refusait la vie hiérarchisée commandée par la bêtise soumise à l'ignorance. Cette disposition menaçait toute l'industrie de l'esclavage, ce sur quoi se nourrit l'existence de la souveraineté de l'État et la raison de vivre des esclaves. Toutes les dispositions décidées par les dominants et les politiciens ont fait abdiquer la jeunesse rebelle : 50 années de politique de « répression invisible » (sic, incluant la censure globale des arts : la prise de conscience est venue des artistes) ont effacé les idées de liberté dans les esprits de la jeunesse d'aujourd'hui. Les jeunes rebelles des sixties sont aujourd'hui des vieillards, pour la plupart devenus des salauds, ça en échange de vivre un confort de vie, possible qu'avec la corruption et, à trahir leurs idéaux.

Les faux combats politiques

Puis, en dehors de cette prise de possession des états d'esprit asservis par leur assujettissement, la catastrophe devient la raison de vivre pour « combattre la catastrophe (imminente) » (sic). Ou comment faire de la lutte sociale et écologique une raison biaisée faussée d'exister. Raison écologique (bio, sic) qui sert de diversion à masquer les réels problèmes aux populations qui veulent vivre trompées par ces diversions. La propagande politique du changement climatique sert exactement ce dessein. À la fois tragique et inexorable. La croyance agit le reste. Le réchauffement climatique a remplacé « le trou d'ozone » (sic) qui a remplacé « la menace atomique », etc. Cette culture (propagande) catastrophiste sert à occuper les esprits où il reste un petit doute qui doit être canalisé, l'activité de juger et de condamner l'exige, bien que ces états d'esprit soient déjà possédés pour agir à donner un sens à leurs existences qui n'en a pas. La recette pour se croire libre alors qu'on est esclave. Et, il existe de nombreuses catastrophes en cours (transmises à la télévision)... (sic) pour justifier (sic) son combat (sic) à occuper son esprit possédé. La diversion idéale. Occuper les esprits se croyant concernés par des affaires insignifiantes ou faussées. L'esclave par son état exige que les affaires essentielles lui soient dissimulées (ce qu'on nomme : « secret d'État pour la sécurité nationale », sic). La réalité est que « le combat social, le combat écologique » donne raison aux structures sociales hiérarchisées esclavagisées, par occuper les esprits « combatifs » à se disposer dans l'irresponsabilité de l'obéissance pour entretenir la guerre perpétuelle (nommé aussi : militantisme) qui ne cible jamais les maux véritables.

 

Notes
* Catastrophe est d'abord un terme de théâtre (grec antique : « katastrophê ») qui désigne le dénouement bouleversant de l'intrigue. La strophe qui se révèle par dessous. Les strophes sont les parties lyriques de la pièce de théâtre chantées par le choeur de la tragédie grecque antique dans l'orchestre (la fausse devant sous la scène). Le sens désastreux qui touche la vie des gens générant l'effroi, voire la panique, et la misère n'apparaît qu'au XVIIe siècle. La catastrophe moderne est génératrice de victimes innocentes, c'est le sens de la raison politique signifiée de la catastrophe moderne : « faucher des vies innocentes » (sic) pour entretenir la violence policière souteneuse de la justice (sic) pour protéger les victimes innocentes (sic). Mais personne n'est victime ou innocent quand on est responsable.
Cataclysme est de la même famille, sauf qu'il a les pieds dans l'eau : le déluge (une inondation). Du grec kata- = en bas ; de haut en bas (implosion ?). Catalepsie, une paralysie. -lepsie = attaque. Catalyse : du grec « katalusis » = dissoudre (un gouvernement). Cataplasme, -plasma = ce qui est façonné. Cataracte, -racte (du lituanien ou vieux slave ?) = briser, faire éclater ; dans l'implosion ? Cathare et catharsis (qui purge pour purifier) ne sont pas de la même famille étymologique.
** La version intégrale du texte en français : http://centrebombe.org/Apocalypse.de.Saint-Jean.(version.integrale).txt ou cliquici
Le texte décrit clairement une extermination par la vengeance divine = justice (sic) par la guerre, la famine et les épidémies, d'abord, il s'agit d'une colère déïque, donc « les éléments naturels » (sic) doivent et rentrent en scène : grêle, feu, inondation (le déluge de l'inondation en Mésopotamie a marqué les esprits de l'époque), météorite qui s'écrase, soleil, lune et étoiles aussi sont détruits et qu'après viennent « les nuages de sauterelles » (?). Tous les fléaux (du latin « flagellum » = petite verge qui est d'abord un instrument employé pour battre les céréales = comme un nunchaku qui avant de devenir une arme de combat est un instrument pour battre les céréales. nunchaku signifie : fléau d’armes contondantes (sic) décomposable en « nun » = même et « chaku » = unité de longueur, sic) n'exterminent que par 1/3 (?). Mais si le soleil est détruit, même d'1/3, la vie ne peut plus exister sur Terre. Dans l'histoire, les juifs sont épargnés, avec les martyrs (sic) = ceux qui se font souffrir eux-mêmes, du désastre de la colère déïque bien qu'ils sont dedans (sic). Jean croit pouvoir venger les siens. Ce texte sonne une vengeance contre l'Empire Mesopotamien qui après les Égyptiens les esclavagisa pour construire entre autres la tour de Babel (qui s'est écroulée, s'est-elle ?). L'intention de l'écrivain apparaît claire quand il finit son texte par la Jérusalem céleste épargnée et glorifiée. Ce que je veux dire est : qu'il n'y a aucune raison que ce texte soit devenu universel, cru par les milliards de croyants (esclaves), car il exprime une vengeance idéalisée dans un contexte géographique et historique précis. C'est là qu'on perçoit à quel point la croyance volontaire fait des dégâts.
*** Et + : l'agriculture hydroponique (sans terre) « comble les manques » (sic) à ignorer les saisons (avec le transport permanent par bateaux et camions, qui n'a jamais cessé même pendant la pandémie politique du covid).

 

Post-écrit au chapitre : tragique catastrophique

La naissance et la mort de la tragédie

Le tragique où Nietzsche se trompe. Ou le désir et le sens que Nietzsche projette dans la tragédie (dans son XIXe siècle) qui a la fonction d'une « consolation » pour « la félicité d'une pire douleur » jusqu'à pouvoir « remplacer la religion » ; ce tragique là est la représentation de son désespoir retourné en jouissance. Au XXIe siècle, jouir de la représentation de la douleur, après la 2de Guerre mondiale, a changé de sens. La raison ? L’humanité, au-delà de la douleur, a expérimenté l'Horreur. Le tragique du XXe et XXIe siècle s'est détaché de l'art pour s'attacher au catastrophique ; pas le dénouement final de l'intrigue de la pièce de théâtre, mais le résultat traumatisant d'un désastre généré par l'homme : la politique. Bombes atomiques, gaz et virus artificiels ont été lâchés sur les populations civiles. Sans raison. Les guerres ne servent plus à régler un différend entre protagonistes offensés qui s'affrontent pour laver l'offense, les guerres modernes servent à ruiner les populations des pays attaqués. Economiquement et psychologiquement. L'économique est devenue l'arme principale du chantage de la guerre pour asservir un pays entier. Et, malgré l'horreur franche et claire, la course au surarmement ne s'arrête pas, au contraire : de la destruction explosive extérieure, nous sommes passés à la destruction implosive intérieure, celle qui se dissimule pour donner à croire les massacres « naturels » (sic).

Ce que Nietzsche a compris de Wagner, c'est qu'il a agi en traitre pour sa propre gloire et pour obtenir tous les moyens possibles pour représenter ses opéras. Bayreuth est le résultat de son ambition : un opéra pour lui tout seul (comme pour Stockhausen en 1971 à Osaka : le bâtiment-sphère pour lui tout seul). La musique de Wagner sonne la gloire de la culture allemande, elle est hymnique comme une marche militaire, exactement ce que les politiciens désirent entendre de la musique : leur gloire glorifiée = leur amour-propre vénéré. Wagner n'a pas fait dans la subtilité, ses marches musicales sont bien celles de la glorification de la victoire par les armes. Utiliser les anciens mythes allemands préchrétiens insiste sur « l'identité nationale allemande » des conquérants gothiques, euh, romantiques. Pour qu'un compositeur puisse obtenir les moyens ambitieux pour sa création, il n'a pas d'autre choix que de pacter avec les politiciens au pouvoir. C'est à ce moment que l'échange est vicié : la musique devient, dans ce marché, le signal publicitaire de son producteur (comme pour le cinéma grand public d'aujourd'hui), un signal sonore à sa gloire ou l'entendu du spectacle artificiel de sa gloire (pacte aussi signé par les architectes).

La gloire, telle qu'elle fut comprise dans les états d'esprit des conquêtes illusoires des jeunes combattants voulant prouver au monde leur adresse et leur force et en être fier (= se donner à croire être supérieur aux autres pour flatter son amour-propre), est révolue (depuis + de 3 siècles). Les guerres sont devenues sales, voire dégueulasses. Depuis qu'elles sont publiques. Elles ne sont pas ce que les jeunes combattants croyaient : des prétextes pour démontrer l'intégrité de leur courage à braver les périls. Les soldats d'aujourd'hui trompés finissent leur vie en dépression dans des asiles. Les guerres d'aujourd'hui sont générées entièrement par des intrigues et des ruses intérieures orchestrées par des lâches (qui n'apparaissent jamais en public dans les médias).

Les armes nanotechnologiques en construction qui tuent de l'intérieur sans pouvoir voir d'où le coup est tiré, commencé par les drones à la fin du XXe siècle où les assassins jouent à des jeux vidéo (sic), est la guerre méprise de ces lâches qui se cachent. « Les guerres d'horreur du XXe siècle doivent être au XXIe siècle dissimulées » (sic) : les explosions ont laissé leur place aux implosions, à l'intérieur des corps. Il n'y a plus de gloire à célébrer dans le combat, qu'un dégoût immense envers ces êtres humains à l'esprit détraqué qui au fond d'eux-mêmes ne sont motivés à vivre que par une frustration monumentale de gouverner pour assassiner, prêt chaque jour à tout faire, par caprice gratuit, à ce que l'espèce humaine visée soit exterminée. La compétition pour la gloire a laissé la place à l'hégémonie du chantage pour une humiliation générale, une désolation jouée d'avance.

Dans notre contexte barbare, médiocre et même pas pitoyable, avec la volonté de l'anéantissement global, mondial, le tragique (à jouir du spectacle de la douleur de l'autre) a pu, peut-être, se réfugier dans les esprits détraqués des politiciens qui jouent la dernière carte de leur domination. Même pas ! La honte de cette humanité est tellement profonde qu'il n'y a plus de représentation tragique possible à créer. C'est devenu tout simplement merdique. Le tragique, de la merde merdique. Ça ne vaut plus rien. Maintenant. Il faut soigner les joueurs qui se sont fait piéger par la rancoeur de leur ambition du pouvoir ultime d'annihilation, sans pouvoir. Et passer à autre chose. A construire les valeurs de la vie qui nous ont échappé durant 5000 ans.

 

 

22

PEUR ? SOCIÉTÉS ? HUMANITÉ ÉTATISÉE ?

- L'humain ici est gouverné par la peur, mais au lieu de s'en débarrasser, il la renforce : pourquoi ?

- Parce qu'ilelle est convaincu que de vivre sans conscience est la solution pour se débarrasser de sa peur. Et pour réaliser cette vie vécue par une autre volonté que la sienne, ilelle va remettre sa conscience au souverain : le chef. La fonction du chef sert à faire vivre les autres dans l'inconscience. Tant que le chef offre cet avantage (qui n'en est pas un, au contraire) par offrir des occupations de vie qui maintiennent les volontaires à pouvoir vivre sans conscience, la servitude volontaire restera l'état majeur de l'humanité.

- C'est une décision personnelle que de vouloir ou pas retrouver sa conscience. C'est une décision personnelle, vouloir vivre sans conscience. C'est pour cette raison que les responsables des malêtres sociaux ne sont pas les gouvernants, mais les gouvernés volontaires. Tout gouverné est toujours volontaire.

- Et, pour retrouver sa conscience perdue dans ce contexte irresponsabilisé de l'obéissance où elle s'est dissimulée et s'est agressivement protégée par d'innombrables mécanismes de défense qui empêchent le croyant esclave volontaire de se sortir du piège qu'ilelle a lui-même elle-même posé pour s'y laisser prendre.

- Pour retrouver sa conscience vendue, il faut faire un effort de persévérance de volonté qui dépasse les moyens des esprits occupés par un vide pris par l'emploi ce pour quoi l'esclave sert : se faire employer.

- Vendre sa conscience a un prix qui se paye très cher. Et +, vendre sa conscience a une conséquence difficilement réversible. La déconsciensisation volontaire a la conséquence de rendre le volontaire idiot. L'inconscience humaine favorise l'épanouissement de l'idiotie. Et, + un être humain se croit intelligent, et + il est idiot. L'école doit former des ignorants pour cultiver l'incompréhension. Par injecter dans les esprits encore jeunes des croyances prises pour vraies à mémoriser. La chape de croyances que cultive l'inconscient volontaire le transforme en adepte¹ mécanisé, ou automatisé par le conditionnement des commandements reçus à obéir. Le croyant est vécu, il ne vit pas. C'est ce qui fait des croyants être des idiots. L'idiot est incapable de comprendre. Il s'est formé lui-même le handicap de la bêtise avec laquelle il veut vivre sa vie pour ne pas la percevoir (tellement elle est moche). L'inconscience mène à la bêtise et la bêtise à l'imbécilité. La volonté de se réfugier dans l'ignorance recouverte de croyances et de dénis d'être ce qu'on est ne sert qu'à être correctement gouverné. Sans domination ni domestication, aucun être humain n'aurait pu vendre sa conscience en échange du confort illusoire de la servitude. C'est l'idiotie de l'inconscience de l'idiotie.

[¹ De l'anglais « adept » signifiant être apte = compétant dans son domaine. Le sens français d'adepte inverse le sens anglais d'origine du latin des alchimistes « adeptus ». Adepte en alchimie, signifiait « qui a atteint » à « être sur la voie du grand oeuvre » (1630). Le « glissement de sens » s'est opéré en français (sic) à confondre le sectarisme de l'idiotie des croyants sans conscience qui s'attachent à la croyance d'un groupe dirigé par un gourou avec le savoir mystique, indépendant du pouvoir politique, des alchimistes.]

- + un être humain domestiqué se plaint de la vie misérable « imposée » + ses mécanismes de défense agissent à l'empêcher de se libérer de sa servitude pour retrouver sa conscience.

- Il ne s'agit là, même plus de liberté, tant clamée par les « révolutionnaires » qui comprenaient que quelque chose ne va pas dans l'existence même de l'humanité à vouloir vivre enchaîné (et maltraité par les mêmes qui sont eux et elles-mêmes maltraités). Ce type de noeud est nécessaire pour piéger sa conscience à ne pas pouvoir trouver de solution pour résoudre son malêtre. Le noeud psychologique sert à demeurer prisonnier dans soi-même sans pouvoir trouver de solution pour s'en libérer.

- C'est pour cette raison que l'étatisation des sociétés ne peut que difficilement se décadenasser. La chute du dernier Empire (avant le nôtre) romain a servi de leçon à la classe dirigeante, celle qui vit du privilège que lui offrent gratuitement les esclaves en demande de vivre dans l'inconscience. La révolution chrétienne a rendu les esclaves autonomes à ce que d'eux-mêmes d'elles-mêmes ilselles soient volontaires. Pour les gérants dirigeants, il suffit, de ne même plus se baisser pour se servir : l'esclave lui apporte tout de lui-même d'elle-même et, en est fière. Cette fierté est l'un des mécanismes qui maintient aussi l'industrie de l'esclavage, car l'esclave, par travailler sans conscience, donne une raison à son existence dans le travail qui sans ce travail croit convaincu et avec certitude que sa vie n'aurait aucune raison d'exister.

- Ça : la raison de vivre, est le ciment qui cultive l'industrie de la marchandise vivante depuis la révolution agraire il y a 5000 ans.

- Je commence à comprendre le noeud dans lequel nous nous sommes toutes et tous piégés volontairement croyant-voulant être la solution à nos malheurs qu'en réalité nous avons créés nous-mêmes.

- La population humaine soumise (= le peuple, de plèbe), aujourd'hui planétaire, est la cause de l'expansion affolée de l'espèce (à envahir la surface terrestre à réduire son espace vital). Soutenue par la loi commerciale de la marchandise du capital qui pose un prix sur sa valeur d'usage, celui du coût en rapport au bénéfice de l'abondance : + la marchandise est abondante (ici les esclaves) et - elle a de valeur, et + son bénéfice est élevé par son usage. Donc, + il y a de serviteurs volontaires (ou esclaves fatalistes ne sachant pas quoi faire de leur vie), et + le travail augmente et + l'efficacité de l'industrie augmente et + ça réduit son coût. Et + ça travaille et + il y a des marchandises en abondance qui baisse les coûts des marchandises et augmente les bénéfices. La raison de l'abondance est qu'un esclave peut être facilement échangé contre un autre, vu qu'ilelle ne coûte rien * comme tous les autres produits non vivants. L'invention du « chômage » et son application banalisée dans les années 70 du XXe siècle, a été une aubaine pour valoriser le travail, par le raréfier. L'industrie de l'esclavage est nommée par euphémisme « le marché du travail ».

- Cette ignorance volontaire, pour pouvoir vivre sans conscience, ou se faire croire vivre avec une conscience au fait des vérités qui en réalité sont des vérités détournées pour être faussées. Je pense aux intellectuels qui forment la chape de la connaissance de l'État. L'État qui paye leur existence avec des salaires. Intellectuels, esclaves aussi, qui en échange agissent à détourner le savoir pour le transformer en insavoir pour en faire de la connaissance ; celle qui est inculquée et apprise par les étudiants. Ces faux intellectuels qui pullulent au XXIe siècle sont des complices, comme les autres, vivant sans conscience de ce piège qui enchaîne l'humanité à vivre dans l'infantilisme et la misère d'esprit.

- Le spectacle politique permanent dans lequel tous les êtres humains ont abdiqué à vivre leur vie ont le sentiment d'être important, car ilelles font partie du jeu. Ilelles ne sont pas exclus de l'humanité (sic, l'humanité esclavagisée en sociétés). Sans le jeu de la domination qui prive les joueures de leur conscience à cultiver leur ignorance volontaire, ses esclaves auraient le sentiment de ne pas faire partie du jeu de la société pour lequel ileeles ont abdiqué leur vie de vivre avec leur conscience non altérée ni affectée ni effacée. Sans le spectacle permanent, tenu et cultivé principalement par les médias et principalement par la télévision, 95% de la population humaine perdrait sa raison de vivre. Le spectacle permanent de la télévision hypnotise 95% de la population de ce pays. 95% de la population volontaire à la servitude. L'État (la machine État pilotée par les esclaves où chaque esclave est un rouage de la machine) crée le jeu dans lequel les esclaves tiennent le rôle principal. Mais ce jeu fait payer le prix fort, celui de remettre en échange sa conscience pour vouloir vivre vécu dans l'illusion d'une enfance permanente, gâtée d'abondance dans le spectacle merveilleux du bonheur.

- Si la majorité de la population humaine vie pour vouloir être vécue, c'est que chacune, chacun a donné son accord profond qui le constitue et qui se transmet par l'intimité familiale. La famille est le réseau le + puissant pour transmettre l'idéologie à laquelle se soumettre : le comportement à « respecter » = obéir (respect est l'euphémisme pour obéir). L'éducation publique n'agit qu'en couche supplémentaire partielle pour confirmer ce que la famille a déjà inculqué à ses enfants. La famille est la première étape de la mise en esclavage des êtres humains. C'est par la famille que se transmettent les règles de vie à obéir, ce, pour perpétuer l'identité de la lignée (enfermée dans sa classe). Lignée qui s'est soumise à l'autorité de la hiérarchie de la servitude qui en échange perpétue et consolide la raison de l'existence de la famille.

- La Révolution est une fausse solution de libération de l'espèce de l'esclavage. Ou une croyance de libération qui n'en est pas une. (Révolution ? = revenir au même point renforcé par l'expérience, la révolte pour resserrer l'étau par la violence). La révolution est un leurre volontaire de libération pour se donner une raison (faussée) de vivre. Sachant en + que la soumission des esclaves est volontaire. Les esclaves sont responsables de leur servitude. La colère de la violence portée par l'ignorance à vouloir se battre contre les enjeux des manières de vivre lâches de l'espèce dominée ne peut en aucun cas se résoudre par la violence, puisque la violence est le coeur même du système qui donne raison à l'existence de la domination étatique cultivant la domestication de l'espèce. Par l'arme de la police armée (esclave aussi). La révolte sert de signal pour renforcer encore + la servitude. Le bon prétexte pour augmenter et renforcer l'armement pour l'assassinat : « il y en a trop, pour quoi s'en priver ? » (parole de fonctionnaire, sic). De toutes les révolutions, aucune ne fait exception, toutes renforcent le régime politique autoritaire. La révolution de 1789 est le cas flagrant. Suivie et précédée de toutes les autres révolutions : elles ont toutes servi sans exception à renforcer le régime politique de dictature en cours et augmenter les stocks d'armement. Dictature ? = se faire dicter quoi faire ne sachant pas de soi-même quoi faire de sa vie, ça, pour faire partie du spectacle collectif des êtres humains assujettis dans leur terreur pour vivre terrorisés, terrés tout en croyant volontairement par déni vivre confortés dans le bonheur de l'abondance. La révolution ne sert qu'à créer un autre Empire (pour remplacer celui moribond).

- L'humain ici est gouverné par la peur. Le résultat ? Tout humain au fond le sait, dans ce qui lui reste de conscience, même niée : le résultat n'est que destructeur. Après, exister pour détruire la vie est un projet politique, celui qui administre les esclaves (nommés par euphémisme : citoyens). Ce n'est pas un projet de vie humaine. Ce n'est pas un projet poétique.

- Mais cette autodestruction (qui n'est ni un déclin, ni une dégénérescence) de l'espèce (avec les autres) est invisible aux consciences capturées, même éveillées : il m'a fallu du temps pour comprendre et, avec la volonté de la persévérance sur 40 années ! **, car l'autodestruction par la domestication (le contraire de l'épanouissement des capacités humaines) s'opère sur des milliers d'années. La domestication de l'espèce humaine n'a que 5 000 ans sur 400 000 ans de son existence ; depuis que le premier humanoïde a pu comprendre savoir faire du feu pour se chauffer et cuire sa nourriture. Qu'1,25% de la durée de l'existence passée de l'espèce. Bien que cette autodestruction soit ressentie par tout individu domestiqué sans pouvoir comprendre sa fondation ***. Pour avoir vendu sa conscience pour vivre vécu.

 

Notes

* Dans le monde chrétien, l'esclave ne s'achète plus, il est devenu gratuit, car il se propose de lui-même au labeur inutile, grâce au travail de l'intrusion spirituel des prêtres à transformer les êtres humains naïfs en croyants volontaires, avec en +, une forme limitée nécessaire d'autogestion pour croire se nourrir, se loger et s'habiller librement, ce qui n'était pas le cas durant l'Empire romain. Pour avoir une idée des proportions des coûts : quand 1 esclave coûte 1000€/mois, un maître-investisseur (c'est l'État qui a pris la charge du maître-propriétaire depuis 1789) doit vivre avec environ 100 fois +. Pour l'entretien du reste ? Son capital sert à amortir les coups des coûts imprévisibles (de dépenses pour rééquilibrer le système par un excès de déséquilibre entre pauvreté et richesse). Et, la proportion du prévisible avec l'imprévisible dans le capital, les coûts de l'imprévisible doivent être toujours largement supérieur, ça, pour pouvoir continuer à miser « éternellement » à « toujours augmenter le capital » pour réduire « les risques de ruine » (du système). Un maître capitalisé n'est pas exempt de la peur qui le gouverne, exactement comme l'esclave, la différence est que le maître a vendu sa liberté pour vivre le privilège (= vivre dans le luxe « au-dessus » des lois qu'il impose). L'économie repose sur ce chantage et sur le chantage en général. C'est l'économie qui maintient le système politique, pas le contraire. La politique propose, l'économie dispose des rapports humains par le chantage avec le pillage que le politique propose. Une bonne affaire est une affaire où chacun croit avoir escroqué l'autre. Pour l'esclave, il est convaincu de la bonne affaire, car : « tu payes, je bosse », alors que la réalité est que l'esclave est l'objet du chantage « tu bosses, je paye (et tu me rembourses 2 fois, quand tu consommes et par tes dépenses imposées) ». La boucle économique du chantage réside exactement là. Ce qui explique que le coût global des esclaves employés qui ne doit pas dépasser le 1/100e du capital global pour les maîtres investisseurs les moins téméraires et 1/10e pour les autres. Cette économie de la marchandise vivante domestiquée forme des exigences de gestions délicates, car pour maintenir l'ensemble (nos sociétés) dans un équilibre cohérent exploitants/exploités, le noeud du chantage mis en boucle doit être absolument maintenu perpétuellement. C'est de maintenir ce noeud noué qui coûte une fortune. Et, le noeud de la boucle ne peut, ni ne doit jamais être dénoué au risque de mettre en péril tout le système, c'est-à-dire, l'État de l'Empire lui-même. Pourtant, c'est ce que je fais à expliquer la machinerie sociale, comme d'autres l'ont fait, en écrivant ce que j'écris. Ce type d'écrits sont toujours détruits après la mort de l'auteur. Ce rapport de 1%, + proche de 10%, est aussi valable pour l'armement : en cas de soulèvement général, la police ou l'armée : le policier-soldat doit être susceptible de pouvoir éliminer 100 individus par assaut, 10 policiers 1000 individus, etc., la réalité est + proche de 10%. Donc, l'armement en conséquence doit être produit massivement de manière excédentaire. Il s'agit de donner au massacre l'efficacité du nettoyage (c'est ce qu'il y a dans la tête du policier qui attaque les pauvres : « en temps de manif, le policier nettoie la merde » (sic). Sachant que les policiers et soldats sont aussi des esclaves qui peuvent se retourner n'importe quand contre leur hiérarchie qui les emploie. Avec les armes excédentaires, il reste ensuite à alimenter les guerres locales multiples. Il suffit que les armes puissent exister pour être déjà vendues. Le pouvoir est une denrée qui se monnaye très cher, et dont les armes sont son instrument (pas de musique) d'accès obligé. La mitraillette est une arme qui a été conçue pour tirer dans la foule. Le mitrailleur est « celui qui fait tirer à mitraille sur des rassemblements » (1795). « La mitrailleuse » son brevet est déposé en 1867, renommée « mitraillette » en 1932 (les militaires parlent de FM = fusil-mitrailleur).

- À quoi sert la violence ?
- À faire souffrir.
- La souffrance est l'état d'avoir tellement mal. Elle ne sert qu'à faire abdiquer n'importe quel rebelle à obéir.
- La violence ne sert pas à tuer, car tuer c'est éliminer (sans vraiment éliminer, plutôt renforcer la conviction qu'utiliser la violence est l'ultime coup du perdant), mais elle sert à faire souffrir celles et ceux qui restent en vie. Entre abdiquer et mourir, le rebelle choisit toujours la mort. Mais les rebelles courageux sont minoritaires. La violence est l'exercice du pouvoir, celui qui s'affaiblit. Ou le spectacle de la politique en faiblesse (du fait de la réalité qui blesse).

** Mes choix dans ma vie, je les ai faits pour comprendre le fonctionnement de nos sociétés. Il fallait pour ça que j'apprenne d'abord à penser, je suis allé suivre les cours de Gilles Deleuze à l'université et les conférences de Michel Foucault au Collège de France. Puis lire tout ce qui se dit sur l'état de nos existences en sociétés. De la philosophie à l'archéologie, de la sociologie à l'histoire en passant par les mathématiques et la physique et décortiquer les états d'esprit dans le monde de la musique et celui de la politique avec lequel les arts sont en contact permanent. Puis savoir superposer les informations pour y extraire les réalités.

*** Ce fond de conscience sans conscience qui, entre autres, a fait naître, l'idéologie écologique dans les esprits de la jeunesse épargnée de soumission dans les années 50/60 du XXe siècle, l'idéologie de la préservation de son environnement après la prise de conscience de la possible destruction générale et soudaine de l'espèce entière, et de la planète aussi (ce qui est, comment dire, présomptueux, voire vaniteux être convaincu l'être humain pouvoir détruire une planète), pendant la Seconde guerre mondiale avec la bombe atomique « créée par l'homme contre lui-même » (sic). « La possible destruction générale de l'espèce humaine » qui aujourd'hui s'apaise avec des virus artificiels, moins soudainement annihilateurs, plus à viser des populations indésirables : « le virus HIV pour effacer les homosexuels et le virus COVID pour effacer les vieux ! » (sic). La stratégie politique de répandre un virus est une Révolution des administrateurs-gouvernants qui comme la Révolution des gouvernés-esclaves,, sert à renforcer la dictature générale. Les esclaves le savent, sans pouvoir le dire avec leur conscience, et, l'approuvent (dans leur inconscience volontaire).

 

 

2022
15
1

Pourquoi la tradition occidentale des sociétés des êtres humains à peau pâle méprise ses artistes
pour systématiquement les humilier dans la pauvreté excessive et les faire mourir en isolement ?
Ou,
Pour reconnaître un artiste être vrai,
Pourquoi l'artiste doit-il obligatoirement finir sa vie dans l'oubli, l'isolement et la pauvreté qui souvent le tue ?

 

La détemporalisation sociale

 

J'avais déjà touché ce problème de détemporalisation sociale avec mes compositions jeux dans les années 80 du XXe siècle avec entre autres les opérations de temporalisation des Ephémèrôdes Cardent des Chrônes *. Je ne l'avais pas encore attaché au malêtre fondateur des êtres humains domestiqués. Qui utilisent la détemporalisation pour consolider leur capture. La conjonction m'est apparue être une évidence quant au maltraitement récurent des artistes de notre civilisation occidentale durant leur vivant : une coutume centenaire ou millénaire. Tous, à de très rares exceptions, meurent appauvris, épuisés et oubliés. Ce systématisme historique fait poser la question : pourquoi. Voici un début de réponse :

 

Le déplacement de la temporalité maintient l'esclave dans sa captivité
L'esclavage social se cultive par détourner le temps en temporalités
L'esclavage social se renforce par se détourner du présent

 

Nous le savons : L'humanité s'est créé une vie malsaine (ou une insanité à vivre) à partir du moment où elle a désiré vivre vécue. L'esclavage est une volonté de l'esclave pas du tyran, nous l'avons assez répété. La révolution agraire est bien un retournement, mais pas celui clamé du progrès, bien au contraire : celui du déclin. La raison ? Les machines. Les machines qui gouvernent les activités humaines (pour les mécaniser et les intensifier ; pour quoi ? pour surproduire pour rien que pour occuper par posséder les esprits). Pour vivre dominée et esclave, l'humanité a dû disposer ou retourner son état d'esprit pour le placer dans une contradiction temporelle profonde. Pour vivre vécu pour vivre en esclave, il faut obligatoirement vouloir vivre en croyant, un être humain non croyant ne peut pas vivre en esclave, croyance amenée par le mensonge pris pour vrai. Pour réaliser quotidiennement ce projet, il faut se détacher du présent ou plus précisément de l'instant du réel. Ce qui réalise une schizochronie mentale d'abord, pour une schizophrénie psychique ensuite. Pour vivre vécu, son présent doit être soustrait avec son consentement. Et son moi divisé, pour obtenir une soumission absolue. La souveraineté religieuse (qui s'attache à gouverner les états d'esprit des êtres humains consentants capturés volontaires) qui en complément de la souveraineté politique (qui s'attache à gouverner le corps des êtres humains consentants capturés volontaires) a élaboré un système de croyances avec des histoires (= les mythes) dans lequel tout croyant consentant s'est pris, s'est piégé pour ne plus pouvoir vouloir s'échapper. Aussi pour que toute autre alternative de vie soit effacée. Comment est-ce possible de déporter un état d'esprit d'un homme qui se laisse capturer (suivit par la femme qui a besoin de cette captivité masculine, mais, pour... quoi ? pour renforcer l'humiliation) dans le passé regretté et le futur espéré ? à focaliser son attention dans des histoires passées qui se projettent dans le futur inexistant ? Il faut pour réaliser cette déportation mentale temporelle que le présent soit une humiliation permanente à vivre. Sans trop d'excès : les camps de concentration allemands de la 2de Guerre mondiale ont dépassé la limite de l'humiliation qui a généré dans les esprits des prisonnieres une résistance pour un abandon sans crainte dans la mort. Ce n'est que par un présent pénible avec un restant cru de dignité à vivre respecté que le croyant va se réfugier dans le passé et le futur. Dans les histoires. Vivre le présent dans le passé et le futur revient à vivre son insanité présente dans le regret et l'espoir : de jours meilleurs (à sa condition d'esclave) qui n'existent pas.

Ce positionnement dans le présent par son corps et hors du présent par son esprit cultive nos schizophrénies. L'incohérence de la division de son moi qui a vendu son intégrité. Cette vente nous dispose en personnes malades, religieusement victimes et politiquement innocentes. Cette disposition force à la passivité de l'inaction et à la fatalité de ne pouvoir rien faire pour sortir de ce piège généré et entretenu par nous-mêmes : « c'est comme ça, on n'y peut rien » (sic) « faut faire avec » (aïe).

La confession est la confirmation de son abdication (à vivre libre, son autonomie) de son humiliation permanente qui repousse l'humilié dans l'infantilisme, celle de son irresponsabilité, celle qui rend l'esclave impuissant et incapable de se gérer lui-même. Que pleurer intérieurement de son sort tout en continuant à obéir et nier son obéissance. La boucle de la chaîne mécanique ainsi créée fait que l'humiliation de soi provoque l'apitoiement de soi qui provoque l'impuissance d'agir (à se libérer du piège) pour être agi par les autres qui se font agir par les autres, et toujours par réaction (celle éduquée par la morale puis la loi transmise par les parents et les êtres humains fonctionnarisés).

La chaîne des fonctions où chacune se fait réagir par les autres est la boucle de la hiérarchie. Contrairement à ce qu'on veut bien croire, il n'y a pas de sommet dans l'échelle de la hiérarchie. Il n'y a pas de souverain de tout. Même si les tyrans croyants y tendent. Pour qu'existe une hiérarchie cardinale d'importance, il faudrait qu'il existe une échelle qui gradue les êtres humains entre : totalement irresponsable jusqu'à totalement responsable. Ce qui est dans le contexte des mécanismes humains alimentés par l'innocence empêche toute responsabilité totale : le responsable se réfère toujours à une responsabilité « supérieure » (et des causes coupables toujours « inférieures », sic), même le président souverain qui se fait agir par le protocole (ses obligations), ses investisseurs et ce par qui pour quoi il est disposé président : la boucle de la hiérarchie se referme par le fait que les souverains sont gouvernés par le souhait (l'intérêt) général des esclaves qui désignent sa souveraineté : sans peuple soumis, pas de souverain. Cette soumission des populations à l'érection du souverain nous la nommons joliment : démocratie. La démocratie est le régime politique des esclaves consentants.

Cette situation millénaire des êtres humains vécus qui depuis le néolithique de génération en génération se font agir par le mensonge souhaité, reste pourtant détectable de l'intéressé. La raison ? est que la honte qui réside en eux ne s'efface pas, ne peut pas s'effacer. Les « civilisations s'effondrent » (sic) quand cette honte revient insupportable à vivre, elle force à revenir à une vie intègre et autonome que l'esclave avait quitté pour atténuer sa peur de vivre. Cette peur de vivre brise l'autonomie quand sa peur a peur d'avoir peur. Renforcée par se faire posséder par l'idée du confort réconfortant. Redouter la crainte inexistante pour s'être disposé à vivre hors du présent. Pour protéger les sociétés du dispersement (utiliser le mot « effondrement » est la dramatisation nécessaire pour faire d'une esquive un désastre), il faut se tenir avec une permanence d'une somme conséquente de vérités détournées. Vérités faussées qui sont indispensables à projeter le monde des illusions souhaité par les esclaves consentants. Cette banque porte un nom : la connaissance. La connaissance est la béatitude du mensonge. L'artifice ultime pour se détourner de la réalité. La connaissance qui forme la croyance qui forme le déni qui forme la certitude qui forme la conviction est la culture de l'homme domestiqué tenu par la femme-mère, vraie maître du domaine de la famille, car elle dispose du sens des exigences des obligations par l'enfantement dans l'espace domestique du temps déporté qui commande les mâles au travail. La connaissance sert la culture qui sert l'obéissance de l'homme abdiqué, à avoir choisi vivre vécu. Toutes les organisations sociales travaillent pour maintenir cet état d'humiliation généralisé qui oblige les esclaves (et les autres) à travailler. Cette disposition générale à l'humiliation des mâles (qu'ils compensent dans la violence excessive : meurtre, viol, femmes et enfants battus, révoltes, que nos sociétés guerrières intrusives cultivent pour réaliser la guerre permanente qui sert à l'entretient du pillage (pour déplacer les stocks) se déploie dans la furie de la haine constatée dans tout les assauts. Le taux de haine est proportionnel au taux de souffrance endurée. On imagine la souffrance exemplaire des policiers. L'infantilisme avec l'irresponsabilité de l'innocence pour se considérer en victime sert à atténuer cette haine furieuse génératrice de meurtres en chaîne. Avec aussi : « l'idée du bonheur ».

Le bonheur comme finalité de l'existence est le plus beau leurre jamais inventé pour maintenir l'esclavage dans son contrat d'obéissance. Dans l'idée du bonheur, la première fabulation réside dans son éternité. Un « bonheur éternel » (sic) ça n'existe pas et surtout, c'est inutile à vivre. Le détournement du mot « paradis » qui signifiait à l'origine le zoo dans les jardins du souverain pour signifier le lieu post-mortem de tous les plaisirs ** sonne déjà faux au regard de la prohibition générale des plaisirs dans nos sociétés esclaves. « Les plaisirs après pour la peine ici » (sic) est la 1ère croyance fondatrice qui perpétue nos sociétés esclavagistes À interdire de vivre. L'échange est désavantagé. Échanger l'idée du bonheur promis (promesse mentie, car intenable par ignorance) contre une vie de labeurs, misérabilisée par son humiliation, n'est pas : une récompense. Le bonheur ? est un état hébété, béat, porté par le sentiment de recevoir la récompense de son effort pénible. Le bonheur est un état hébété de béatitude du contentement de soi. Un état comme celui après un orgasme sexuel. Le bonheur s'exprime aussi après un repas qui a repu. Plénitude est son synonyme dans l'idéologie de la bourgeoise. Le bonheur ? L'état de digestion de la bouffe et de l'amour. Comment alors le bonheur peut être éternel ? est une incohérence. Le bonheur est un état de conscience altérée, plutôt différent de l'état de conscience de l'homme qui travaille. Une forme de détachement de sa réalité pénibilisée. Une diversion entretenue à percevoir des choses merveilleuses plus longtemps que dans la réalité où le bonheur n'existe qu'éphémère la durée de la digestion de la jouissance. « La pilule du bonheur » n'est pas un leurre, mais la marchandise qui sous diverses formes (cocaïne, héroïne, et en moins pire LSD, mescaline, extasie, DMT, etc.) qui génère les + gros bénéfices planétaires (avec les armes et la prostitution) : ensemble forment l'industrie de la jouissance, majeure, dans laquelle la pornographie et le cinéma tiennent leur place. Croire au bonheur, c'est vouloir vivre sa vie humiliée.

La manipulation du temps, nous le comprenons, est la condition essentielle pour cultiver l'ignorance. Le déplacement temporel de sa conscience affecte toute possibilité de compréhension de la réalité du présent vraiment existant. Fausser les points de vues, les pensées transformées en opinions, contre un faux bonheur éternel. La réalité du passé est : le regret. La réalité du futur est : l'espoir. Regret et espoir servent à maintenir l'esclave dans sa croyance que par sa peine il obtiendra sa félicité. Voire que proportionnellement + sa peine est pénible « sur terre » et + la béatitude du bonheur sera intense (en récompenses matérielles, sic). On se demande ; pour quoi se faire croire ça pour vivre une vie merdique ? Alors qu'il apparaît clairement que « l'idée du bonheur éternel » est un faux merveilleux fabriqué : ça, pour se cacher de la beauté de la réalité de l'existence. Tel le bonheur est laid à regarder quand on est éveillé. Et, tout ce que tu fabriques, tout ce que tu répares sert ce faux bonheur.

Pour manipuler le temps de manière à effacer la réalité, il suffit de déplacer sa focalisation (par diversion, ce que surproduit l'industrie du divertissement) du temps existant pour celui qui n'existe pas et qui n'existe plus. Tous les désastres que nous générons prennent leur source dans ce déplacement (temporel à refuser vivre le présent qui ne sert qu'à se restaurer rapidement). S'attacher à vivre dans le passé (au présent) se réalise par la connaissance et la culture (= la connaissance répétée). Comme écouter au présent que la musique des compositeurs morts. Le passé est nécessaire à la capitalisation. Le futur incertain (pour les autres, les croyants espérants) aussi. On stocke du passé pour ne pas en manquer dans le futur. Capitaliser = détenir le passé pour le futur (celui qui n'existe pas encore). On stocke (et on spécule le pécule) par peur.

Toutes nos sociétés, tous nos comportements sont régis par la peur. Cette peur générale a un revers. Provoqué à se convaincre que tout être est hostile à l'épanouissement de son existence. Ce qui est à la fois faux et pas faux. C'est ce qui génère la permanence du noeud psychologique de se savoir être en danger. Le Danger vient de la Domination. Même famille étymologique. Le revers de la peur est la nuisance. La peur des uns génère la désolation, les dommages des autres. Ruiner est l'objectif de cette hostilité cultivée de la nuisance en contreréaction à la peur (de manquer). Une telle attitude vue de l'extérieur (à ne pas être con-cerné) relève d'un comportement pathologique. Sa vie abdiquée et vécue travaille à nuire à celle des autres. Son humiliation devient tolérable quand on agit la vengeance de nuire aux autres pour partager sa souffrance qui aucunement la soulage plutôt l'intensifie. La raison d'exister d'une vie humiliée à continuer à vivre, à ne pas se donner la mort, est de pouvoir nuire. La nuisance comme pouvoir de l'esclave (gouvernés et gouvernants inclus dans la boucle hiérarchique) envers les autres esclaves. À part croire soulager sa souffrance par l'agression pour nuire, nuire épanouit et construit qui et quoi ? Rien que de nuire à la vie par souffrir. Nuire à la vie ? dans laquelle nous sommes tous inclus ? Je parlais d'insanité quant à l'existence humaine domestiquée, voilà où elle se trouve exactement. L'esclavage sert à nuire à la vie. Cette vie à nuire est dans toutes les occupations des êtres humains domestiqués. Et pour s'aveugler de cette réalité par lâcheté d'avoir peur de la peur, ces êtres se sont recouverts d'un très grand nombre de couche qui permettent au déni et à l'hypocrisie (= la crise intérieure de la schizophrénie) de s'épanouir dans les « relations humaines » et « les relations avec la nature » pour se perpétuer à agir à nuire (ce que devrait comprendre tout écologiste avant de publier « des campagnes de sensibilisation » destinées aux usagers = prisonniers volontaires par contrat moral, qui ne servent à rien qu'à se rassurer quand même faire quelque chose, comme les croyants profonds qui n'agissent que pour s'innocenter). Hypocrisie et déni s'affichent en comportement majeur dans l'expression du bonheur, celui hébété qui cultive l'idiotie par la béatitude, des peuples en foules gouvernées par la marche de la destruction de la vie.

Après, plains-toi que ta vie est merdique ! à travailler quotidiennement à la rendre merdique. À vouloir vivre la béatitude de l'illusion du bonheur permanent (les mauvaises drogues avec l'alcool en excès pour altérer ta conscience de la réalité de l'instant comme refuge à la misère de ta vie que tu vas nommer joliment : la pilule du bonheur) celui qui te fait oublier que tu as vendu ta vie en échange de vouloir détruire la vie ou de travailler quotidiennement à la destruction des espèces terrestres, aveuglé par ta croyance à transformer la réalité à ton avantage pour dissimuler ta lâcheté, celle de t'avouer avoir peur d'avoir peur de la peur.

Tuer les artistes qui oeuvrent dans les instants du présent est la conséquence agressive de la domestication de l'humanité. Le cas Mozart est la caricature même du mépris occidental. Piller, s'emparer contre consentement, stocker ses oeuvres et tuer l'artiste est une coutume que pratique l'homme avec la femme, les domestiqués qui avec intermittences (= effondrements de civilisations) se perpétue depuis 5 millénaires. L'artiste vivant qui est le poète (pas les faux fabriqués pour les remplacer et qui les remplacent) par son oeuvre présente le présent. Tout ce que l'homme humilié dissimule. L'assassinat de l'artiste — par son humiliation matérielle qui sert à s'emparer de ses oeuvres et les stocker, une fois mort son corps jeté mêlé aux ordures — sert à renforcer le déplacement temporel des états d'esprit capturés convaincus par la nécessité de l'esclavage. Son oeuvre ressortie pour être vue lue et entendue après sa mort provoque l'interjection de l'abdication : « quel artiste ! » (sic) provoquant le faux regret de n'avoir pas connu son oeuvre durant son vivant tout en y injectant l'espoir, à dire : « cet artiste exceptionnel en avance sur son temps travaillait pour un monde meilleur » (sic) « nous devons lui rendre hommage par une cérémonie commémorative » (sic). L'hypocrisie est à son comble pour retourner la démarche de l'artiste en objet de regret. Tout ça pour quoi ? Pour refuser vivre le fait de vivre la vie vraie des instants du présent qui suffisent amplement à te réjouir de vivre. Mais que tu redoutes par gâcher ta vie par des craintes infondées pour t'abdiquer esclave. Tuer les artistes, les vrais, sert à les regretter pour vivre dans le passé au présent du travail qui rend ta vie pénible et misérable (misère de ton esprit). Ou comment ruiner, gâter, empoisonner la vie de milliards d'êtres humains et des autres espèces qui en pâtissent. Pourquoi à ton avis le commerce du bonheur est si prospère ? Drogues, sexe et divertissement. Pour que tu remplaces ta conscience par l'hébétitude (pendant que tu travailles à la destruction de la vie). C'est ce que tu veux, non ?

Encore une chose. Note que les esclaves n'improvisent jamais, ils exécutent. ***

 

Notes
* symbolisé par les signes suivants : _|_ ; •_| ; |_• ; •_|_ ; _|_• ; •__ ; __• ; •__• ; __ ; •_|||_•, Le livre des Ephémèrôdes, 2018 Editions AcquAvivA. Ou là aux pages : Les Ephémérôdes Cardent des Chrônes ou Jeu des Parasites Gonflés, conçus en 1984
** lire l'article de Mircea Eliade qui résume et rassemble les différentes représentation humaine des lieux post-mortem : ENFERS.&.PARADIS_article.par.Mircea.Eliade_eu.2009.txt
*** L'autre conséquence de cette vie schizophrénique par schizochronie, à s'expulser hors du présent, est d'obtenir l'incapacité d'improviser (= de se débrouiller). L'action qui s'adapte au contexte à résoudre tout problème est la capacité d'improviser. La capacité d'improviser s'accompagne de l'intelligence de comprendre ce qu'il y a, ce qui est pour savoir ce qu'il y a à faire. La capacité de décider ce qu'il y a à faire et agir dans l'immédiat sans planification préparée est la faculté de l'homme libre et autonome (= qui est régi par ses propres lois, du grec « auto- » = le même lui-même de lui-même et « nomos » = lois ****). L'esclave est éduqué à être incapable d'improviser. L'esclave est dressé à exécuter la planification ordonnée par ses maîtres. C'est pour cette raison que sa mémoire est entraînée : pour ne pas oublier les ordres à exécuter que sa mise en fonction se doit de répéter avec exactitude.

Un artiste, pour pouvoir créer, est à la fois obligé d'être libre : son pouvoir d'imagination en dépend et à la fois doit vivre dans l'instant du présent pour ne pas s'enfermer dans les temporalités qui provoquent la passivité chapée ou cimentée d'espoirs et de regrets qui empêchent le prisonnier d'agir, d'agir par soi-même et encore moins de créer des oeuvres d'art originales. Dire ça, signifie que cette liberté de créer n'est pas naturellement admise, et + qu'elle est pourchassée, par répression politique de chantage, bien que les gens du milieu le nient avec violence, cette censure publique des artistes vivants existe dans nos sociétés intensivement depuis 1/2 siècle.

**** Autorité, étymologiquement ne s'oppose pas à autonomie. Autorité n'est pas formée du préfixe auto-, mais est un détournement du mot auteur = l'être humain identifié créateur de l'oeuvre désignée qui s'écrivait « autor » au XIIe siècle, du latin « auctor » dérivé du verbe « augere » = faire croître et, qui n'est pas le sens d'autorité = le pouvoir d'imposer l'obéissance. Sa dérivation autoritaire s'est réalisée par glissement de sens : de « conseiller en droit » du latin impérial au « maître souverain » lui-même aidé par la religion qui a appliqué le mot auteur à son Dieu. La confusion est installée. La création de la police au XVIIIe siècle a renforcé l'usage du mot pour inspirer la crainte. Soumission et obéissance sont pourtant des attitudes opposées au fait d'être artiste et d'agir les arts en auteur. L'autorité comme l'agression sont des mécanismes de défense qui sont gouvernés par la peur d'avoir peur tout en déplaçant la responsabilité de cette crainte aux autres (à moins que l'agresseur autoritaire soit rossé ! et ou humilié).

 

 

2022
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Musique, graphisme et politique

La musique signale sans signaler

Le signe
Le signal
L'indice (= signe qui indique qu'une chose existe) [du latin « indicium » = signe] trace, manifestation, repère, proportion *
et
La signifiance (= la capacité de signifier) [la signifiance concerne-t-elle la musique ? Non, car la musique ne produit pas de signifié que du signifiant]
c'est un concept introduit par le linguiste Émile Benveniste et Roland Barthes pour signifier le moment où l'être humain comprend. À l'opposé, Cornelius Castoriadis introduit le concept d'insignifiance pour décrire « le délabrement de l'Occident », à partir des années 80 du XXe siècle (la contrattaque contre la liberté artistique).

Le signe de quoi ?

Le signe indique. Le signe (utilisé en musique) indique quoi jouer. Gestuel ou graphique. Une intention. Un ensemble de signes donnent une manière de jouer. Le signe écrit est registré graphiquement ou depuis le XXe siècle sonorement puis cinématiquement (les « partitions cinématiques » sont d'une réalisation beaucoup + lourde qu'un simple graphique dessiné à la main, c'est un peu un double, qui demande des calculs supplémentaires, et une technologie contraignante et coûteuse, pour présenter l'intention musicale sans pouvoir l'entendre, telles les projections sphériques en mouvement). Le dessin de signes graphiques caractérise ce qu'on nomme et reconnaît par le mot « partition ». Le mot partition initialement signifie « le matériel d'orchestre » = chaque partie à jouer par chaque musicien de l'orchestre. Avec la banalisation du studio d'enregistrement audio (à partir du microphone et de la destruction de l'industrie du disque) et de la cinématique (à partir de la caméra), le crayon a été remplacé par l'ordinateur qui a remplacé le magnétophone : du son magnétisé au son numérisé.

Intrusion politique dans la musique

Ce que le politique a perverti dans la musique est à la fois de l'avoir transformé en marchandise par la mélodie propriétaire, et à la fois avoir fait de la musique sa représentation idéologique du pouvoir par l'entendu. Le compositeur en société étatisée n'est pas un artiste indépendant, mais un employé par ce pouvoir qui commande et auquel le commandé (piégé par le chantage) ne désobéit jamais (que partiellement par les rebelles), sous peine de châtiment, de punition, voire de condamnation par l'exclusion et l'isolement. C'est pourtant un principe de vie inacceptable, bien qu'accepté par la majorité des êtres humains, celles et ceux vécus par le désir de leur domestication, autrement dit de leur domination de leur soumission. Accepter de vivre par le mensonge cru protégé par l'hypocrisie (= crise intérieure). Le taux d'hypocrisie (de mensonges générés par la morale) pour pouvoir accepter cette humiliation de vie forme une couche très épaisse impénétrable pour la vérité, une couche couverture formée par l'abondance des marchandises à consommer. La diversion devenue divertissement. La surconsommation est la diversion banalisée de l'être humain humilié (par lui-elle-même) par sa domestication. La surconsommation banalisée révèle le malaise vécu voulu par l'espèce pour une vie abdiquée. Les crises économiques traversées en ce début de XXIe siècle n'ont jamais désempli les parkings des hypermarchés des centres commerciaux (shopping mall) : les temples de la consommation, dont aucun être humain domestiqué ne peut se passer. Si les humains étaient sains d'esprit (= à pouvoir vivre sans intrusion, ni possession), il elle pourrait s'en passer et s'en débarrasser. Mais la condition de la domestication est la surconsommation que personne ne veut lâcher.

La musique assujettie

Cette disposition à la consommation a transformé la perception de la musique. Ou la disposition humaine à la domination de sa soumission fait de la musique un domestique ou la représentation sonore comme d'un animal domestiqué. Au XVIIIe siècle la musique (baroque) s'entend en compagnie qui accompagne le maniérisme superficiel dominant des cours. Au XIXe siècle la musique est transformée en marchandise et représente la réussite bourgeoise par le commerce contre l'aristocratie avec ses orchestres symphoniques et philharmonies (pas la sympathie d'être ensemble, mais l'institution des orchestres commandés par un chef), microcosme caricatural de nos sociétés industrielles esclavagistes. Au XXe siècle, après une courte libération des artistes, la répression reprend son bâton pour perpétuer ce que le XVIIIe et le XIXe siècle ont fait de la musique : son asservissement par « la politique culturelle ».

La musique sonne la régression

Pour l'humanité, cette disposition sociale de la musique, est franchement vouloir cultiver la régression. La régression s'évalue par l'incapacité de comprendre (par manque de signifiance) de ce qui est vécu. La régression de l'espèce par elle-même se réalise dans l'abdication de vivre par soi-même. Cette disposition psychologique exige alors des arts et de la musique de faire écran contre la vérité de la réalité. L'hypocrise (= changement radical imperçu où son apparence reste la même, mais son fondement fondamental est radicalement différent, tout en gardant le comportement de l'apparence ; est une schizophrénie) entretenue depuis 1789 refuse toute résolution de ces êtres humains qui se sont rendus et vendus pour vivre capturés dans l'illusion de leur liberté : la croyance démocratique, le pouvoir d'achat, celui de se vendre. L'être humain lui-même s'est transformé en marchandise, exige une organisation sociale hiérarchisée et autoritaire fondée sur la violence : le viol de l'intrusion banalisée. Une forme de meurtre psychologique où l'être humain se dépossède de son autonomie à vivre en paix avec les autres. Croire vivre la paix dans la violence est le noeud dans lequel l'être humain domestiqué se complait. « Le délabrement de l'Occident » de Castoriadis est d'abord le délabrement volontaire de soi. Vouloir se faire vivre qui refuse de vivre par soi réalise le délabrement de l'Occident.

Politique du comportement

La musique dépend du comportement humain. La musique est la présentation sonique des comportements humains. Son miroir sonore. La musique ne ment pas. Par absence constitutionnelle de signifié ; qui n'empêche pas la signifiance, bien au contraire. La musique est le médium révélateur de notre hypocrise face à la volonté occidentale de délabrement. Les censures violentes, envers les musiques originales qui donnent à penser, durant toute ma carrière, sont une disposition de « guerre culturelle », mais envers soi-même qui forme la volonté du suicide social par l'autodestruction des états d'esprit de ses individus. Ce qui est difficile à comprendre est : comment est-ce possible que personne ne perçoive cette disposition autodestructive ** ?

 

Notes
* Indice, pour un signal sans signe à s'y fier

L'indice, c'est l'index qui dénonce en pointant du doigt le coupable innocent ? La dénonciation est un acte de vengeance pointé par le mot indice (dont son aucteur = auteur + acteur devient un indic, car ilelle dénonce l'autre à la police). Indice vient du latin « indicium » qui signifiait révélation, dénonciation, signe. L'index, le doigt, était nommé « indicis », l'indicateur. Le coupable s'indique de l'index. La révélation par la dénonciation tient dans la différence entre dénoncer une pratique ou dénoncer une personne pour la voir condamnée. Le philosophe dénonce les pratiques, le salaud/la salope dénonce les personnes, par lâcheté (motivée par la triplée peur-ignorance-haine). Peur, haine et ignorance sont les supports de la vengeance. Les lâches se satisfont par procuration (comme en démocratie, les faux représentants du peuple se satisfont par de la plèbe formé par la masse esclave) à dénoncer les autres de méfaits qu'ilelles n'ont pas directement commis. Index du latin index = celui qui montre (du doigt) indique, dénonce, puis catalogue, liste, table. Formé de in- et -dex = dix = 10 de racine indoeuropéenne « deik- » ou « dik- » signifiant montrer et qui se lie au latin « dicere » = dire. Charles S. Pierce oppose « indice » à « icône » et à « symbole » (index en anglais) ; se dit d'un signe qui renvoie à son objet par une action physique par une connexion (par exemple la girouette par rapport au vent). source : dictionnaire historique de la langue française.

de l'indice à l'objet sonore
ou la déviation signifiée
de la musique pour sa politisation ratée

Avant de parler « d'objets sonores », ceux d'abord de « la musique concrète », Pierre Schaeffer parlait d'indices. Les sons enregistrés, indices qui indiquent ce qu'il y a à écouter est, avec la Symphonie pour un Homme Seul, la dramatique radiophonique transformée par Pierre Henry en musique. C'est cet indice-là désignalétiqué = le signal qui n'indique rien que lui-même, qui a fait du signal audible signifié, tel le bruitage de pas qui signifie une personne qui marche, le son insignifié, mais signifiant de la musique de sons enregistrés. Le passage de l'indice au son-objet a transformé l'écoute : de la musique du vibrant variant (à détecter les différences) en signal de commande (à répéter les similitudes) de reconnaissance. La musique par son objetisation est devenue « du son » (sic) : un objet politique de contrôle. Pierre Schaeffer par cette intention montre être un carriériste politique, Pierre Henry un musicien. Ce qui donne à comprendre la dissension fondatrice entre les 2 hommes. Et, que la musique, même objetisée, échappe au contrôle politique qui veut lui imposer son sens du commandement à signaler.

** Destructif signifie le pouvoir de détruire, qui est la raison du pouvoir politique qui s'oppose au pouvoir artistique de créer. Le latin « destructus » signifie démoli (participe passé de « destrugere » = démolir). Et démolir (qui ne signifie pas rendre dur ou bander, ou aurait 2 L pour démollir) est le sens figuré de : mettre à bas (pas enfanter), faire descendre pour signifier détruire (une construction), renverser aussi qui détruit (aussi éloigner et rejeter). Le mole de molir signifie la masse (môle) avec le préfixe de- pour éloigner, séparer, priver, faire le contraire et détruire donne à démolir le sens primaire de : faire un effort pour déplacer un objet lourd et encombrant. Le sens de la destruction a changé après l'explosion des premières bombes atomiques. Le pouvoir de détruire de l'humanité, dans l'esprit des humains, n'a fait qu'augmenter. Ajoutées aux bombes, les guerres virales commencées avec la libération du HIV servent à tuer un nombre arbitraire d'êtres humains au hasard (sans supprimer complètement l'espèce humaine) est une volonté plus que suspecte où l'ennemi sont les individus de l'espèce elle-même ou c'est l'expression de la limite de la domestication de l'espèce humaine.

 

 

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PERCE QUOI ?
PER CE VOIRE ?
LA PEuR DE SE VOIR ?
ou est-ce LE NOEUD-SOURCE DE L'HUMAIN GOUVERNÉE PAR SA TERREUR ?
ou le dédit médit « l'origine * de la bête humaine » celle qui nuit et détruit ?

Je perçois, Tu perçois, Ils, Nous, et Les Autres. Mais, de là, à comprendre ce qui est perçu, il existe un gouffre (gap = une brèche un hiatus dans la continuité). Et pour franchir ce gouffre, pour créer un lien permanent entre le monde à l'extérieur et moi à l'intérieur, j'utilise mes organes des sens. Et, ce que j'ai appris à mettre en coïncidence : ce que je perçois avec ce que ça signifie, ça pour signaler, se signaler et mémoriser la correspondance fixée apprise par le coeur et le corps de ce qui est vu, entendu, senti, goûté, puis reproduire ses perçus ses sensations pour les banaliser dans la répétition des mêmes sensations crues perçues à re-agir, sans savoir, la complexité de la perception (des sensations convaincues impercevables), pour générer sa vie d'automatismes pour vivre automatiqué, autrement dit : domestiqué, autrement dit : dominé = soumis à une volonté qui n'est pas la sienne.

Mais.

Sachant que l'apprentissage est gouverné par la morale et que la morale est gouvernée par la politique, tout apprentissage est en réalité un conditionnement à réagir à une réalité qui est une vue d'un seul esprit. Et là, les problèmes de coïncidence commencent. Avec la première question qui apparaît : qu'est-ce que je perçois en réalité ? ou mieux : qu'est-ce que je peux percevoir de la réalité ? ou encore mieux : qu'est-ce que je ne perçois pas de la réalité ? (celle que tout le monde prétend connaître, mais en réalité ne sais rien ou tellement peu).

La banalisation de l'existence masque un très grand nombre de choses « allant de soi » (sic) choses perçues qui sont en réalité des choses imposées à sa perception du monde. Nous, être humains, nous nous sommes prisonniers par l'idée d'Ordre, sans savoir réellement ce que ça signifie, ni ce que ça implique dans une organisation commune en sociétés. Ou si, tout le monde le sait, mais ne veut pas le savoir ; porté par la fausse exclamation : « mieux vaut ne pas savoir pour vivre heureuse » (sic). Fausse idée, car rien ne peut s'ignorer. L'ignorance s'impose uniquement quand on utilise « les mécanismes psychologiques de défense » pour se masquer la réalité des faits, avec le 1er de la liste : le déni. Le déni est un barrage très efficace pour censurer sa perception. Un très grand nombre d'êtres humains vivent (ne peuvent vivre qu') à nier leur réalité qui est humiliée et réellement invivable. En fait : tous les esclaves (qui nient être esclaves piégés par le chantage et piégés par leur peur appropriée bien gardée intouchable au font de soi).

Donc.

Dans notre contexte de vie mentie : Percevoir, c'est Projeter sa conviction qui forme notre croyance et confirme notre état d'esprit (d'idées reçues vécues). La perception avec l'esclavage est devenue, non pas un service rendu à sa curiosité d'être humain pour découvrir des choses inconnues, mais une authentification de sa croyance, dont sa réalité est effacée par son déni de la réalité.

La domestication de l'humanité, qui depuis 5000 ans s'est déclenchée et persiste entretenue par la peur intérieure cultivée et recultivée pour se regrouper enfermés entre esclaves dans une vie préplanifiée humiliée, fait que tout être humain né dans cette tranche 5 millénaire, à l'intérieur de la civilisation occidentalisée indoeuropéenne qui prend sa source en Mésopotamie (avec l'Égypte des pharaons), incluant tous les pays d'Asie et d'Amérique et de lointaine Russie, etc., qui s'y attachent depuis la Première Guerre Mondiale, avec le reste de l'humanité civilisée (= domestiquée par les principes hiérarchiques de la domination = de la mise en danger permanente de ne pas être pleinement maître de soi-même à pouvoir agir de soi-même) branchés aux médias : télévision et Internet (pour recevoir en permanence la confirmation de l'information de son abdication à savoir la réalité), ne donne à l'être humain aucun choix : On n'a que ça : projeter pour percevoir.

Mais.

Percer cette bulle n'est pas impossible. Difficile. Mais pas impossible. Le procédé de décomposition de son état d'esprit reçu passe par LE DOUTE et L'ANALYSE voire L'AUTOANALYSE (questionner et vérifier par coïncider ce qui correspond donne à comprendre que des coïncidences crues sont en réalité des divergences de faits qui ne correspondent pas. La construction de cette superposition est le travail de la politique. La déconstruction de cette superposition est le travail de la philosophie et des arts. Ce travail politique de mensonge du monde ne sert qu'à ce que les êtres humains obéissent en masse aux lois aux règles à la morale sans jamais poser de questions de la validité de la véracité de la véridicité de ces lois imposées : c'est le principe de la gouvernance. Le (les) souverain (le dominant imposant supérieur hiérarchique) réclame la réaction prévue imposée de son inférieur de son serviteur. La réaction prévisible voulue s'obtient pour les animaux domestiqués par le dressage avec punition/récompense et pour les êtres humains domestiqués par l'éducation (des enfants et permanente des adultes) avec punition/récompense : la différence ? Aucune. Les êtres humains domestiqués sont dès l'enfance, d'abord par ses parents, éduqués à re-agir (pour qu'obéir) jamais, ou si rare, de donner à l'enfant la capacité de percevoir le monde, aidé par la discussion qui l'aide à utiliser son intelligence à résoudre ses problèmes, à ce que l'enfant puisse agir de lui-même et non se faire réagir par une morale et des principes politico-économiques de domination (pour perpétuer l'industrie de l'esclavage dont il fait partie prisonnier sans pouvoir le savoir qu'au prix d'un effort qui doit braver sa peur inculquée par les maîtres de son éducation, à commencer par ses parents, jusqu'à ses amis). L'ANALYSE déconstruit ce qui paraît être un TOUT uni sans parties = l'idéologie convaincue et certifiée sans conséquent déductif/inductif ni principe d'origine de raison : car « les valeurs » (sic) morales crues, acceptées et obéies ne se discutent pas (dans l'obéissance urgente de l'assaut, acte quotidien banalisé dans le monde du travail, pas le temps de se poser pour parler pour échanger des questions quant à la raison de ce qu'on se fait et doit agir).

La capacité de douter de ce qui est perçu est la capacité que tout être humain détient. La capacité de douter permet de percer la forteresse de la certitude tenue par la conviction. La croyance efface toute conscience de sa perception : ses organes des sens sont détournés par son conditionnement à croire l'incroyable (des histoires écrites par des auteurs humains) de ce qu'il y a réellement à percevoir. La psychanalyse a été une solution, mais elle est détournée par ses usagers : psychanalystes et patients, pour renforcer ses convictions, qui en crise sont mises en doute par son corps même et refusé par son esprit. Notre problème constitutionnel personnel et de vie en commun est que la conviction se nourrit exclusivement de la certitude. La certitude fait agir avec la détermination. À douter de l'attaque, on n'attaque pas. Et, la détermination gouverne la volonté. Sa volonté confisquée, on se laisse pénétrer par la croyance. De l'actif, on passe passif. À agir, on passe agi. Cette domination empirique et impériale (gérée par l'ordre des comptes des stocks) sert à s'emparer des volontés individuelles pour les stocker toutes dans le principe de souveraineté. La volonté de l'homme domestiqué est détenue par le souverain. Sans volonté + la conviction = donne à être incapable de vivre par soi-même avec les autres : autrement dit : vivre responsable des ses interactions avec la nature et le monde (au contraire de vivre irresponsable avec ses réactions commandées et attendues). La conviction de la certitude réfugie l'être humain dans la croyance et empêche le développement de l'intelligence (= la capacité de résoudre les problèmes ensemble). La conviction de la certitude détermine la détermination à remettre sa volonté au souverain idéalisé cru aimé pour le vénérer, pour vivre vécu, pour vivre agi.

Douter permet de percer cette forteresse de la croyance crue imprenable, tellement ses murailles sont hautes et épaisses (tenues par la morale du quand dira-t-on : tenir sa réputation à être acceptable à la communauté qui gouverne par le commérage). Cette forteresse est une illusion. La vue est trompée. La vue est l'organe des sens le plus facile à tromper (signature certifiée, sic). À entendre, moins (la morale ne passe par l'audition que pour exprimer la nuisance du bruit des voisins à dénoncer à la police). On doute par poser des questions. Comme l'enfant parlant, ses premiers mots posent des questions en chaîne de pour quoi pourquoi pour quoi, etc. La Réponse n'est pas le but de la Question. Mais le but de la question est la question suivante que la réponse découvre. La réponse pose une autre question. La série de questions sert à résoudre le problème, pas à obtenir une réponse (toute faite assez rassurante). Il n'existe aucune réponse que fausse pour une question qui désire une réponse (pour rassurer la personne qui pose (sans pause) la question uniquement pour être confortée (dans sa conviction) ou la réponse attendue). Les croyants gardent une collection de réponses toutes faites prêtes à l'usage quand apparaît un doute (il suffit de parler avec un prêtre ou un policier pour le constater). Une question constructive est une question qui découvre une autre question. Une question destructive est une réponse qui renforce sa croyance (croire empêche de penser, c'est sa maladie, la croyance se suffit de n'importe quelle réponse, tant qu'elle rassure la crainte cultivée de celui qui la pose). Attendre une réponse signifie : vouloir stopper les questions, vouloir stopper la souffrance de l'angoisse d'avoir été enfant trompé. Les croyants (esclaves) vivent des réponses (bien sûr obligatoirement fausses, mais certifiées). Les croyants se suffisent à vivre dans et par le mensonge qu'ils colportent/radotent quotidiennement. Ces mensonges empêchent de percevoir la réalité. Ces mensonges empêchent de percevoir. À la place de la perception, les croyants se sont disposés à percevoir leurs projections. C'est-à-dire ce qu'ils se sont donnés à croire pour ne pas se poser de questions, pour ne pas résoudre les problèmes rencontrés dans sa vie. Tout ça, pour vivre à se faire agir avec la détermination de la conviction de l'existence servile qu'ils s'imposent.

Cette analyse vous paraît-elle claire ?
Contactez l'auteur Mathius Shadow-Sky : cap ? pas cap ?

 

Notes

* « Une origine ne s'atteint pas » *

Si elle s'atteint, elle perd sa qualité d'origine. Ou, c'est l'illusion de la volonté historique de l'unilatéralité, plus proche du récit que de la réalité des faits et des échanges des différentes existences, qui donne à croire pouvoir atteindre l'origine. Pour vouloir atteindre l'origine, il faut d'abord croire à un développement des faits en arborescence, ce qui n'est pas en + le cas. « On ne peut pas reconstruire à l'infini, qu'à révéler des stades antérieurs. » * Qui sont des mouvements d'histoires éphémères interconnectées un temps et qui forment et déforment un réseau mouvant permanent constitué de différentes histoires (à raconter ou pas). L'histoire est la volonté du registre de l'État (qui la finance) pour ses archives pour justifier sa souveraineté (qui n'a pas besoin de ça, si elle était légitime).

Exemple

L'indoeuropéen n'est pas une langue originelle. Mais une langue étape de plusieurs langues indépendantes et liées formant un ensemble de provenances différentes pour une langue commune. L'indoeuropéen est constitué de 3 groupes + anciens : l'anatolien, le grec et l'indo-iranien. Les langues de ce groupe sont : l'anatolien dont son représentant principal est le hittite, l'indo-iranien codifié et fixé avec le sanskrit du Veda, le grec avec sa langue principale : l'attique (avec l'ionien, le chypriote, l'éolien, le dorien et le pamphylien), dont le + ancien est le mycénien, l'italique avec le latin (l'étrusque n'est pas une langue de la famille indoeuropéenne), le celtique qui prend son origine sur le continent et se préserve à l'abri du latin dans les îles avec le gaélique et le brittonique et le breton de Bretagne Armorique, le germanique avec le goupe nordique islandais, norvégien, suédois et danois, l'arménien, le groupe éteint tokharien du Turkestan actuel Xinjiang, le slave méridional (serbo-croate, slovène, bulgare et macédonien), le slave occidental (tchèque, slovaque, sorabe, polonais) et slave oriental (biélorusse, ukrainien, russe), le baltique (prussien, lituanien, letton), l'albanais, le vénète du nord de l'Italie bien que rédigé dans un alphabet étrusque, et autres langues fragmentaires telles : le phrigien (qui n'est pas l'ancêtre de l'arménien), le macédonien, le méssapien de l'Italie du sud, etc. Parmi les langues européennes nonindoeuropéennes, il y a : du groupe finno-ougrien : le hongrois, le finnois et l'estonien ; le basque, sans attachement connu à aucune autre langue ; et le turque, appartenant au groupe altaïque.

Temps et histoire
où la mémoire n'est pas du temps

Nous sommes trompés par le temps historique qui fait croire à l'unilatéralité du temps (qui s'écoule, sic). Cette unilatéralité enseignée nous empêche de comprendre les imbrications dues aux échanges permanents qui floutent toute origine recherchée conduite par l'idée du temps historique immuable et continue. Le temps de l'histoire n'est pas le temps de la réalité vécue.

Note de cette note *
* G.-J. Pinault ? La personne qui a écrit l'article sur Les Langues Indoeuropéennes dans le dictionnaire historique de la langue française.

 

** savoir ou çavoire ? et aïe... connaissance, aïe !

Savoir ne devrait-il pas s'écrire : ÇAVOIRE, çavoire, ça voire ! car il n'y a rien à voir dans le savoir qui est à soi son sa. Voir de soi n'est pas le sens du savoir. Le ça et le voire est une combinaison qui n'appartient à personne et qui se comprend. Voire signifie vrai vraiment et ça pas sa à soi. Voire vient du latin « vera » = vraiment, du latin « verus » = vrai. Le savoir s'attache à la vérité comprise qui sans sincérité ni franchise ne peut exister. Une connaissance peut être corrompue (mentie et fausse). La connaissance ne modifie pas le savoir. Mais le savoir modifie la connaissance. La connaissance est une arme politique de conviction. C'est pour cette raison qu'elle remplit les encyclopédies : pas pour savoir, mais pour croire savoir. La certitude fait des croyants, la conviction fait des idiots, la morale agit les êtres soumis : 3 combinaisons parfaites pour développer et cultiver l'industrie de l'esclavage. La connaissance sert parfaitement l'ignorance. L'ignorance nécessaire à la domination. Domination nécessaire à l'industrie de l'esclavage.

Savoir, du latin « sapere » pour : avoir du goût, puis exhaler une odeur, qui ensemblés fait : sentir par le sens du goût, dont la figure au figuré devient : avoir de l'intelligence, du discernement et la faculté de comprendre * qui se lie à la sagesse. Transitivement, savoir signifie : s'y connaître en quelque chose. Le savoir ne fait pas que connaître, mais comprendre pour pouvoir faire. La connaissance est passive et le savoir est actant. C'est pour cette raison que la connaissance est éduquée et clamée être la seule source de la culture : ce qui est faux, car ce qui alimente les connaissances est faux par nécessité politique. Dans un régime de dictature basé sur la domination, il est essentiel que les dominés consentants soient persuadés et convaincus de la vérité du mensonge. L'éducation sert à ça. Le système socio-politique décore (la récompense ou l'anti-punition qui glorifie les ego creux) les individus dont la certitude à la croyance inculquée n'a jamais douté. Des êtres humains agis. La gloire est une honte qu'aucun artiste authentique ne recherche. D'ailleurs, ils finissent tous isolés et abandonnés des membres de son espèce. Ce qui montre à quel degré est monté le niveau de l'hypocrise individuel volontaire (par terreur, on le sait, mais par terreur de quoi ? on ne le sait pas).

Note de cette note **
* Pas la faculté de juger. Le jugement n'est pas une manifestation de l'intelligence, mais le résultat du commérage. Le commérage est l'expression de la dénonciation des autres à l'institution liée à l'institution policière (armée). Le jugement ne sert pas à comprendre pour savoir puis agir, le jugement sert à condamner pour punir les autres pour s'épargner soi. Le juge ne peut pas être coupable bien qu'il soit coupable de condamner les autres avec la seule raison de la désobéissance. Mais la désobéissance à quoi ? La désobéissance légitime à l'institution illégitime de la souveraineté des lois de l'État. Le jugement est un acte de lâcheté. Un acte de lâcheté qui institué (l'institution est une procédure politique qui sert à effacer le doute de son inutilité) par la souveraineté puis cultivé par la magistrature et la hiérarchie policière dans la procédure judiciaire, justifie la raison de sa fonction à condamner les personnes dénoncées. La culpabilité n'existe pas, ce qui est réel est la condamnation des personnes dénoncées : l'expression du pouvoir politique par la force de la terreur du châtiment (et à l'opposé de la glorification). Si elle ne condamnait pas, l'institution judiciaire n'existerait pas et la police ne servirait à rien. Ce qui est inconcevable dans une société hiérarchisée par la violence, l'ignorance et l'obéissance. La police existe, car la souveraineté illégitime existe. Sinon pour quoi tant s'en défendre à attaquer des êtres humains désarmés ? Les gens domestiqués (= les esclaves motivés par la peur, la haine et l'ignorance et agis par la morale) jugent pour s'innocenter. S'innocenter de quoi ? L'innocence de la victime n'est pas châtiée, mais sert à châtier les autres. Dénoncer, c'est se persuader s'épargner de tout châtiment jusqu'à recevoir une récompense (= une anti-punition qui punit car tout délateure est piégé à être agi par l'autre qui le la fait chanter). S'innocenter des peines qu'ilelles impoisonnent (= imposent sonnent et empoisonnent) aux autres, n'innocente jamais, au contraire.

 

 

10

Esclave ?

- Comment savoir si on est esclave ou pas ?
- Si tu es obligé de travailler pour vivre = te loger, te nourrir.
- Que ça ?
- Ce chantage ne te suffit pas ?

- Comment se libérer de l'esclavage ?
- Refuser le chantage. Refuser de se faire agir par le chantage. De se faire occuper sa vie. À payer.
- Sachant que le refus de se soumettre à tout chantage (à son humiliation) passe par l'action individuelle.
  Toute revendication de groupe est et demeure une marque de soumission
.
- Que ça ?
- Que ça.

 

 

8

Depuis 5000 ans
Règne la volonté humaine de vivre vécu
C'est-à-dire de vivre capturé et possédé
Ou
Le monde des humains pris en otage par eux-mêmes

VIVRE A ÊTRE VÉCU

- Tout le problème de la domestication de l'espèce humaine repose sur chaque individu qui se consent s'abdique à vivre vécu.
- Vivre vécu signifie être vécu par une autre volonté que la sienne.
- Pour quoi désirer vivre à être vécu ?
- Désirer vivre vécu signifie refuser de vouloir vivre par soi-même.
- Pour quoi refuser vivre par soi-même ?
- Par peur.
- Par peur de quoi ?

1. La conviction inculquée que l'indépendance donne la mort (est un mensonge).
2. Qui provoque le désir de sécurité (qui ne signifie rien, que : ne manquer de rien, sauf sa liberté).
3. Le tout enrobé par la peur permanente qui referme la boucle du noeud dans lequel l'esclave s'est piégé.

L'industrie de l'esclavage repose entièrement sur cette volonté des individus d'être nourri au lieu de se nourrir.
La conviction qui maintient les individus dans la croyance des mensonges qui les rassurent.
Sans cette condition, l'esclavage de l'humanité disparaît : d'un coup. Oui, subitement.
La volonté des individus de se faire approprier pour être domestiqué = vivre à obéir, ne repose que sur la peur.
La politique est une activité au service des dominants qui cultivent la peur par la guerre permanente.
Pour le dominant, la guerre est un jeu, avec bénéfices.
Pour le dominés, la guerre est une souffrance, avec pertes.
Tous les esclaves souffrent.
Mais grâce au déni, l'efface.
Et quand elle apparaît ailleurs (en maladies) la croyance au miracle médical l'efface.
L'industrie pharmaceutique se superpose à l'industrie de l'esclavage qui la perpétue.

La souffrance de l'esclave, en réalité, ne disparaît jamais. L'esclave la porte toute sa vie et meurt avec.
La guerre permanente s'exprime dans l'hostilité permanente cultivée entre tous les individus.
Le pouvoir sur les êtres humains est construit sur la haine que chacune chacun exprime envers chacune chacun.
L'humain inconnu est d'abord et toujours un ennemi. Un être hostile. La peur des femmes entretient l'hostilité des lâches.
« Un ennemi est une personne à tuer parce qu'elle tue » (sic)
est une croyance fausse qui sert à garantir la peur qui siège dans l'esclave renforcée par la présence policière.

Dans le monde de l'industrie de l'esclavage, tout le monde hait tout le monde en permanence.
Sans haine générale, au contraire avec sympathie générale :
Toute tyrannie et dictature économico-politico-religieuse devient impossible.

La compétition généralisée pour obtenir un (faux) mérite qui forme la hiérarchie qui consolide le comportement obligé de l'obéissance est la forme adoucie endurcie de la guerre.
La haine généralisée entre les domestiqués, « l'enfer, c'est les autres » (sic), confirme leur domination : leur abdication à s'abdiquer à vivre vécu.

L'esclave est un être humain lâche et violent.
Tous les êtres humains ne sont pas lâches et violent
= Tous les êtres humains ne sont pas frustrés de vivre comme les esclaves.
L'esclave remet sa vie (sa santé, son travail) entre les mains d'un autre (dont son humiliation l'a rendu inférieur).
Il, par elle, est convaincu que se soumettre à obéir durant toute sa vie jusqu'à sa mort, l'épargnera de vivre apeuré.
La réalité est qu'à s'abdiquer dans sa domestication, il intensifie sa peur, jusqu'à atteindre la terreur
La terreur est intensifié encore + par l'excès de confort.
La terreur des nantis tout autant excessive que celle des esclaves,
La terreur des nantis (propriétaires rentiers du travail des esclaves) repose sur l'excès de confort généré par le luxe.
Les nantis consentent à vivre avec ce risque, tout en employant toutes les garanties de leur protection :
l'ultraviolence étatisée de la police et l'armée, esclaves aussi qui terrorise les esclaves.
7 milliards d'individus asservis (politiciens y compris) contre quelques milliers de (vrais) propriétaires.

LE MONDE (des êtres humains) PRIS EN OTAGE

La conséquence majeure de l'industrie de l'esclavage — de celles et ceux soumis à vivre en permanence les désavantages du chantage de leur existence vendue pour presque rien, en réalité du faux chantage, car consentants de travailler (pour rien pour l'inutile = sans raison réelle suffisante que d'être ou d'avoir son corps occupé par possession) toute sa vie, en échange de quoi ? De se croire protégé ? La fausse protection de se croire en sécurité, car logé et nourri ? En échange de leur obéissance absolue aux règles, aux lois, aux dogmes (dans le souhait ce par quoi les êtres humains vivent rassemblés) prendre le faux pour le vrai avec l'aide de la conviction — est : L'IGNORANCE.

L'IGNORANCE est ce que doit cultiver l'industrie de l'esclavage pour exister.

- Mais alors, tous les savants salariés qui doivent rendre des comptes à leur employeur : l'État, cultivent-ils l'ignorance ?
- Oui, ils cultivent l'ignorance en la renommant : connaissance.
- La connaissance n'est pas le savoir. À connaître on ne sait pas, on ne connait que pour reconnaître.
- On ne connaît pas pour savoir.
- On ne connaît pas pour comprendre.
- La reconnaissance se signale.
- La réaction obéie au signal pour obtenir le comportement connu à reconnaître est ce à quoi forme la connaissance.
- L'inconnu ne s'envisage pas, ou uniquement en tant qu'ennemi (ou en tant que nuisance à éliminer).
- Un ennemi est un être humain hostile sans raison, envers les êtres humains qu'il ne connaît pas.
- Mais qui est l'ennemi ? Le défendant ou l'attaquant ? Qui est l'ennemi ?
- L'ennemi est le bouc émissaire qui sert à justifier la violence permanente de la domestication.
- Grâce à la procédure de la Justice : l'ennemi est transformé en coupable qui est transformé en condamné.
- En sujet déclassé.
- « C'est pour son bien qu'il est condamné/puni » (sic) disent-elles (de leurs enfants).
- Un être humain condamné est un être humain qui sert de diversion à ce qui est réellement condamnable.
- La condamnerie est sollicité par la dénonciation de personne
- Qui pour chaque dénonciatrice est un soulagement de ne pas être dénoncée pour ne pas être condamnée.
- Tout esclave est condamnable.
- Tous les êtres humains qui s'abdiquent à vivre leur vie à être vécue par un commandeur.
- Quoi en réalité est condamnable ?
- Vraiment ? En réalité rien. La condamnation est un concours de circonstances qui avantage la domination.
- Ça se voit en se pointant soi-même du doigt.

- La connaissance sert la violence qui sert la guerre qui entretient la peur qui provoque à supplier (= le supplice de se fléchir les genoux et baisser son regard face à son dominant) à mendier son innocence en échange de sa servitude (= à s'humilier encore une fois, mais en public) pour vendre sa vie.
- L'état servile est pris tel quel (par les êtres humains qui s'humilient eux-mêmes) pour un état protégé de protection, et +, un état de bonheur (= à recevoir des récompenses suivant l'effort hiérarchique de son faux mérite) prometteur : est un contresens représenté par l'État. La servilité est une mise en danger volontaire de soi-même. Danger signifie domination signifie domestication pour annihiler la volonté propre à l'individu commandé à obéir à agir. Le péril de mourir n'est pas le danger. Le danger est : vivre sans volonté (tel le curare qui laisse conscient sans pouvoir bouger) = vivre en esclave.

- La réponse typique de l'esclave à ses questions est : « on n'y peut rien, c'est comme ça » (sic).
- Où son abdication se réalise en pleine conscience de son humiliation.
- L'esclave n'est pas un être humain inconscient ou sans conscience.
- Généralement ceux qui affichent un militantisme exacerbé cachent, voire se dissimulent à eux-mêmes, une soumission absolue.

- L'équilibre est un principe existentiel (pas une loi de la nature, sic), à ne pas confondre avec l'égalité de la légalité ou pire avec l'égalisation !
- L'égalisation donne la médiocratie : la culture de la connaissance mémorisée de l'ignorance qui sert à annihiler l'intelligence celle de pouvoir comprendre et agir à vivre soi-même à décider soi-même ce qu'il y a à vivre.

LA CONNAISSANCE [LA GNORANCE] VERROUILLE LE NOEUD PSYCHOSOCIAL en 3 noeuds

comme Internet est verrouillé par les polices politiques,
comme l'espace social planétaire est verrouillé par une fausse pandémie.
Ce qui est partout combattu (intensivement depuis 1/2 siècle) par les fous du pouvoir
Est bien la liberté originelle de l'espèce humaine
Liberté qui amenée à la conscience de chaque être humain peut ruiner instantanément l'industrie mondiale de l'esclavage.

3. La Haine généralisée (qu'on retrouve dans le patriotisme, le racisme, les guerres de classes, etc.) génère la crainte de la confrontation par la violence suscitée par la haine cultivée. Noeud 1 bouclé.
2. L'Ignorance générale empêche de pouvoir comprendre le piège dans lequel les abdiqués se sont précipités volontairement. Noeud 2 bouclé.
1. La Peur permanente génératrice de souffrances et de maladies, soulagées un temps par les drogues de l'industrie pharmaceutique, génère l'hostilité qui sans elle n'existerait pas. Le monde hostile de la compétition et du mérite valorise la guerre par la peur. Sans peur ni terreur, il ne se passe rien. Le monde industrialisé est un monde de terreur en guerre permanente. Noeud 3 bouclé.

TOUTE DOMINATION POLITIQUE PASSE PAR LE BOUCLAGE DU NOEUD FAMILIAL
QUI ASSEMBLÉE FORMENT LES SOCIÉTÉS SOUMISES AU CHANTAGE DU TRAVAIL
coincé serré scellé par le contrat de mariage = le chantage à ne jamais pouvoir s'en défaire
le sens de la domination naît pour l'enfant au sein de sa famille
Parents qui agissent envers l'enfant l'autorité politique communiquée jusqu'à le punir pour avoir désobéi.
Le châtiment sert à faire surgir en soi le sentiment de son humiliation qui ne laisse aucun choix que sa soumission.

Ignorer, avoir Peur à être Terrorisé et Haïr forment le noeud psychosocial de la domination de la domestication :

La peur provoque et entretient la violence (la femme qui a peur des hommes dans la rue est une proie apte à se faire violer, la violence est gouvernée par la peur qui n'attaquera jamais une personne qui n'a pas peur) qui développe et entretient la haine à provoquer la vengeance qui provoque la peur ; le tout dans le bain d'ignorance générale cultivé par la connaissance. La connaissance n'emploie que la mémoire pour reconnaître ce qui a été éduqué (inculcation pour le conditionnement de son comportement conduit par la morale). La crainte provoque et amplifie la terreur qui en retour s'acharne à la terroriser. La boucle du noeud est bouclée, le piège est refermé. L'ignorance empêche les personnes piégées de sortir du piège, jusqu'à ne pas pouvoir percevoir le piège dans lequel elles souffrent capturées. La raison du piège sert le danger de la souffrance à vivre capturé. Dans ce bain, d'innombrables captures, ça s'ébroue, ça s'agite à confondre cette agitation en souffrance avec la vie. Ça s'ébroue, ça s'agite à se faire occuper par diversion (= ne pas prendre conscience = oublier sa peine pour la nier) à des tâches inutiles à vivre : celles qui nuisent aux autres : pour croire se soulager de ses peines, dissimulées au fond, dans ses remises de l'inconnaissable.

LA CONNAISSANCE OU LE CHAMP DE LA CULTURE ILLUSOIRE DU SAVOIR

La connaissance est un espace artificiel imaginaire représenté par l'école et l'encyclopédique (qui instruisent les instructions à connaître « par coeur ») par l'autorité (pas l'auterité de l'auteur à qui son oeuvre a été dérobée et détournée). Considéré..., même + : Convaincu être la représentation de la réalité pour sa compréhension dans sa totalité (uni & pan). Mais dans les faits de la réalité sociale, la connaissance sert à développer l'ignorance, pour absenter l'intelligence. La connaissance n'est gouvernée que par l'instruction instituée (l'éducation scolaire et morale) pour rendre l'écolier apte à répéter l'usage : ce qui doit être dit et fait, ce qui emploie l'employé (= l'esclave), ce qui doit se répéter. La connaissance n'exige que l'aptitude de la mémoire pour répéter ce qui a été instruit. La connaissance développe l'ignorance par la mémorisation. La mémorisation comble la croyance renforcée par la certitude de la conviction (de vaincu). Le savoir requiert l'aptitude de sa perception pour distinguer le problème et le résoudre. Le savoir est lié à l'intelligence, la connaissance est liée à la mémoire qui est liée à l'obéissance. La connaissance répète, le savoir différencie. Confondre cultive la confusion (lapalissade). Confondre connaissance (du latin « cognoscere » = apprendre à connaitre) et savoir (du latin « sapere » = avoir du goût [pour s'en servir]) entretient la confusion entre l'imperceptible inconnaissable (= l'ennemi étranger qui perturbe ici la coutume de la soumission des esclaves employés à répéter l'usage tout en le niant) à cultiver et le savoir faire. La connaissance en demeure (demeurée ?), suscite l'état de crainte, en permanence par l'apprentissage = par la mémorisation permanente du rappel = par l'instruction = les ordres qui commandent, car elle n'atteint jamais le but que ses adeptes prétendent : celui de savoir la vérité de la réalité inconnue qu'elle écarte qu'elle déclare étudier. Toute l'institution de la connaissance repose sur l'éducation, autrement sous-nommée : le conditionnement (pour la domestication de ses sujets). À l'opposé : le savoir résout les problèmes qui se présentent. Cette différence essentielle entre connaissance et savoir est ignorée de tous les dictionnaires (y compris des étymologiques) pourtant, ignare (ignose de la cognose : co-gnoscere ≠ i-gnoscere) et sapere (= sentir, avoir l'intelligence critique de distinguer pour comprendre et résoudre (= redélier pour distinguer encore +) le problème à élucider puis l'expliquer, le déplier pour développer cette capacité). La connaissance est l'illusion du savoir (son reflet par son institution mémorisée). Le -voir de savoir n'est pas la vision, qu'une terminaison traduite de « -pere » (ni de peur, ni de père) [le voir de voir vient du latin « videre » qui n'a rien à voir qui pourtant forme le sanskrit « veda » = je sais, pour savoir. Sachant la vision illusoire à l'entendement !]. La connaissance se repose entièrement sur la vision : l'écrit mémorisé. Le savoir se pose sur la capacité de pouvoir faire. La volonté de savoir pour comprendre pousse à l'exploration à la découverte de l'inconnu..., + de l'insu (volontaire ? à re-dé-couvrir ?). La connaissance ne s'en tient qu'à ce qu'elle connaît (où l'inconnu est laissé à l'état d'esprit de la police et à l'armée pour être isolé ou supprimé). L'autre savoir du latin « scire » par son participe présent « sciens » dérivé dans « scientia » pour science puis conscience (savoir avec = aptitude à percevoir la réalité, sens dérivé en « ensemble des opinions, des croyances du sens moral » sic), qui forme l'inscience pour ne pas la nommer la contrescience qui pour tant marche la main dans la main avec le contresens de la connaissance. Il fallait vouloir en prendre conscience.

- Quand tu appliques la connaissance à une personne, le fait de la connaître ne fait pas que tu sais tout d'elle ou même qu'un peu d'elle. Eh bien, c'est pareil pour la connaissance ou les connaissances : tu ne peux que t'en rappeler. Le faire ne rentre pas dans le champ de la connaissance que son imaginaire. La connaissance sert à se rappeler que l'objet à connaître (les lois — qui gouvernent le monde — sic) doit être connu. En infraction, tout policier te le rappellera « nul n'est censé ignorer les lois » (sic) bien qu'il soit impossible de mémoriser les milliers de pages des Codes qui sont rerédigés en permanence par les votes des parlementaires et des sénateurs et qui dans le cas contraire rendrait le métier d'avocat obsolète.

RASSEMBLEMENT DANS L'UNION ?

Vivre rassemblé (par la force ou par le chantage) ou ensemblé (par sa volonté) au même endroit pour échanger nos compétences pour résoudre les problèmes, ça, se passe-t-il obligatoirement par une structure sociale à domination hiérarchisée (= déléguer le pouvoir politique en chaîne qui se rapporte au souverain/ les véritables gouvernants demeurent invisibles par sécurité) des populations soumises au travail inutile, à servir la guerre perpétuelle, de l'industrie du contrôle des esclaves (délégué aux fonctionnaires de l'État = des esclaves qui gèrent/tuent des esclaves) ? La civilisation de l'Indus (- 3000 à -500) a prouvé le contraire.

Le but su de l'industrie de l'esclavage est vulgairement simpliste :
Le travail des uns alimente (en permanence) le pouvoir des autres.
« La nécessité de la souveraineté » n'a de nécessaire que l'avantage du souverain
« La nécessité de la souveraineté » n'a de nécessaire que le mépris des vies des autres
   asservis entassés dans les cités emmurées (des murs invisibles de la culture)
« La nécessité de la souveraineté » n'a de nécessaire que sa représentation par le luxe.
Le luxe n'est pas Art, mais de l'artisanat.
De l'artisanat inaccessible aux esclaves, fait par les esclaves.

LE MONDE EN OTAGE
est un monde d'êtres humains vivants ignorants et consentants à porter la misère de leur domestication par leur abdication
Leur abdication à vivre par eux-mêmes est leur volonté de vivre vécu par un autre, par abdication.
LA BOUCLE DU CHANTAGE POUR UN MONDE EN OTAGE EST AINSI SCELLÉE

LA BOUCLE DU RENDEMENT DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE
passe par le prix du loyer du logement (et du reste, par le crédit).

Le péage par l'esclave (dont sa monnaie d'échange n'est pas l'argent, mais sa santé) se réalise dans une proportion fixe du prix d'accès. Le salaire paye le loyer. Et pour le reste ? Cette équivalence impose à l'esclave de travailler toujours + pour combler le manque de ce reste qui commence par l'alimentation sa famille et tout ce que la consommation le provoque à acheter encore et encore, pour ne jamais se défaire de l'addition toxicomaniaque de consommer pour compenser ses souffrances de s'être abdiqué à vivre vécu humilié par sa condition misérabilisée d'esclave.

...

 

Post-note exemple audio de cette domination arrogante :
« Je sais que vous croyez qu'on joue par vos lois, mais soyons clair, vous ne créez pas les lois, jamais, vous leurs obéissez, même si vous croyez vivre en autonomie, même si vous croyez avoir le contrôle [de votre vie], ce n'est qu'une illusion. Vous vivez dans l'illusion du contrôle [de votre vie], ça, en permanence. C'est un fait. C'est un fait que vous ne comprendrez jamais. Jusqu'à votre mort, vous mourrez sans ne jamais pouvoir rien comprendre. De la même façon que moi jusqu'à ma mort, je ne comprendrais jamais le génie créateur de l'Univers de Dieu, parce que je ne l'ai pas créé. Mais moi et, tous les autres comme moi, nous avons créé les lois dans ce monde sur cette Terre et, vous êtes agis, en ce moment même, par ces lois, même si vous sortez d'ici avec mon argent [le chantage l'oblige à payer]. Suis-je assez clair ? (...) [Dire ça, signifie qu'il a les boules de se faire soutirer 450 000 dollars]. Bah... j'ai beaucoup d'argent, et je vais continuer à en avoir plus, toujours plus. C'est comme la queue d'un lézard : tu la coupes, elle repousse. Je travaille, l'argent pousse, je dors, l'argent pousse. En réalité, une fois ça finit [la transaction du chantage], je rentre chez moi, j'appelle mon banquier et je dormirais cette nuit sans soucis comme un bébé. » Steven Soderbergh, No Sudden Move (2021)
[Cet argent qui passera de mains en mains laissant des cadavres à chaque passage sera finalement récupéré par un policier qui le ramènera à son propriétaire d'origine : le dominant arrogant qui révèle le plan millénaire de la domestication aux domestiqués qui ne semblent pas comprendre en effet le réel enjeu de la domestication = de la mise en esclavage de l'espèce humaine par les lois et leur consentement. Ce qui les concerne ? Ne dépasse pas qu'à obtenir des avantages immédiats, c'est-à-dire, pouvoir accéder à la consommation du luxe : rien foutre servi dans sa villa — sans aucun voisin — au bord de la mer, qui en raison de sa classe, leur en interdit l'accès. 450 000, en effet, ça ne suffira pas].

 

 

3 dec

La langue, le savoir et la domination politique

historique résumé qu'en 3 étapes

VIIIe siècle

La politique de l'État s'empare de la langue pour la normaliser ou l'arrêter ou freiner ses variabilités locales, d'abord par l'écriture au VIIIe siècle pendant le règne impérial de Charlemagne qui est à l'origine de l'écriture « minuscule » manuscrite la « Caroline » et l'écriture du chant religieux nommé grégorien (à la mémoire du pape Grégoire) en accord avec la papauté (alors déclinante) pour unifier à sceller son empire (par le spectacle du couronnement ? non, par la médiation de ses forces de l'ordre à collecter les impôts ? non), il l'avait compris, par l'éducation et l'uniformisation de l'éducation des enfants : tâche incombant aux curés de village déjà en place par les églises (romanes) construites déjà pour normaliser à unifier la croyance (dans l'un dans l'unité dans l'union monogamme = qu'à une seule échelle d'évaluation possible envers un seul dieu jaloux) ; les curés devenaient, en + de leur prêtrise (= orateurs de la propagande), des enseignants (en saignant les esprits des enfants). Mais cette décision politique globale sur le terrain local ne pouvait pas s'imposer ; le contexte de l'éducation des paysans n'était pas favorable ni propice au regard du travail agricole obligé qui rapportait les impôts à l'Empire, qui sans finance n'existe pas, récoltes alors gérées par les seigneurs des régions allouées (par allégeance = loyal à sa soumission, sic).

XVIIe siècle

La 2de tentative d'étatisation marquante de la langue (qui a décidé l'exil de Descartes aux Pays-Bas) a été entreprise par Richelieu en 1635 qui créa l'Académie française ou le bureau de censure des mots interdits : « un moyen d'intervention de l'État dans la langue » ou comme le dit un autre historien de la langue « personnifier l'idée de la règle, pour l'imposer aux esprits comme une loi d'État » (sic) Ferdinant Bruno, Histoire de la langue française disant qu'imposer une norme fixée est une façon d'imposer la mort de la langue vivante. L'impérialisme est-ce la volonté d'une mort de l'espèce humaine ? La mort de sa part originelle : la liberté d'exister de vivre.

Le jargon des spécialistes

Tous les désirs politiques de fixation de langue n'ont jamais totalement abouti, même les racismes interlangues qui en réalité : s'échangent les mots (l'échange français-anglais est très très abondant depuis 1000 ans) et les expressions. Une langue fixée immuable, par exemple celle de la loi, devient à l'usage un jargon incompréhensible (dont les avocats et la violence policière tirent profits les uns par la ruse les autres par l'ignorance). Une langue hors d'usage devient une langue morte. Toute langue administrative devient un jargon incompréhensible, car son usage se détache de la réalité vécue des gens : ce qui rend l'incommunicabilité effective entre intéressants et intéressés (les commandants et les commandés). Ou, vu de la réalité quotidienne (des intéressés qui ne demandent rien), l'Administration nationale et pire, européenne et pire, mondiale américaine, parle par ses désirs idéalistes ou détachés de la réalité que les fonctionnaires se disposent (se disent-ils) de servir (de s'en servir pour nuire avec innocence : « c'est pas moi, c'est pas ma faute, rien de personnel, c'est le boulot ! » sic).

- VIIIe siècle (av. J.-C.)

Le sanskrit est une exception dans l'ensemble des langues fixées. La raison de sa création, dans la région de l'ancienne civilisation de l'Indus (celle unique sans organisation hiérarchique ni domination politique religieuse ou militaire) qui s'est ensuite dispersée dans la culture Veda (= le savoir = la science), est le savoir (et non la gestion des actions des esclaves ou la comptabilité qui créa l'écriture cunéiforme phénicienne). Cette disposition fait du sanscrit la langue propice à l'écriture savante. Dont le degré de subtilité de sa grammaire n'a jamais été dépassé semble-t-il par aucune autre langue. Cette langue existe intacte depuis le VIIIe siècle avant notre ère.

conclusion

Ce qui donne à comprendre que toute langue est un échange de systèmes de sens par des signes évoluant ou pas avec une raison de départ qui fait de cette langue soit un outil de domination soit un outil de savoir.

 

 

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Pourquoi en pleine conscience d'exister son intégrité
avoir ruiné son existence pour vivre possédé et capturé
 : désintégré et intégré ?

Raison de la domestication

L'abdication personnelle à la domestication réside dans l'attraction au confort (de l'anglais « comfort » apprécié dans les pays froids et ignoré dans les pays chauds). Ou, le confort = un foyer chaud opposé au dehors froid, un garde-manger plein opposé à l'absence extérieure (voulue et crue) de nourriture (par incompétence ?). Avec à l'intérieur quoi ? Un siège (assiégé), une literie (isolée), de l'eau chaude, du bain, de la douche chaude à domicile (à l'intérieur d'un dehors froid) : tout ça se paye par la domestication = son abdication à vivre intègre (vierge ? qu'à partir du XVIIe siècle)*. Vendre sa liberté contre ce confort. Sa balade contre son enfermement dans le domicile. La domestication est le résultat du dressage à obéir — exactement comme pour les animaux domestiqués, tels les chiens sur lesquels les maîtres frustrés défoulent leur violence : « assis ! couché ! » — est le joli mot de la maison de l'emmaisonnement (du confinement, de l'enfermement) qui désigne la soumission de l'esclave vivant vécu qui doivent s'attacher aux corvées (du latin « corrogare » = demander à plusieurs personnes [quoi ? de l'aide ?] qui se transforme en : [historique] « Travail gratuit dû par les serfs et les paysans au seigneur ou au roi » pour finir en « travail obligatoire pénible [généralement inutile à la personne qui le fait] ».
.

La culture de l'hostilité politique nécessaire à la domestication

L'hostilité politique est entretenue avec cette idée fausse : « pas de risque : mieux vaut prévoir et considérer le pire pour éradiquer toute éventuelle attaque d'ennemis non identifiés » (sic). Cette paranoïa politique simulée réalise la mise en alerte permanente des institutions de polices et des armées (le socle du pouvoir de soumettre les autres). Ces humains mis en solde : soldats s'occupent à faire la guerre. Civile pour les uns, territoriale pour les autres. La guerre est une occupation contre l'ennui. Le policier, le soldat (où les femelles se sont transformées en mâles) sont des êtres humains convaincus = qui refusent de penser par questionner (tout en niant cette conviction) la raison de leur violence gratuite. Sachant que toute utilisation de la force n'est générée que par la peur. Autrement, sans la peur, ils ne feraient rien d'eux-mêmes, ou ne pourraient rien faire que s'ennuyer : croient-ils. Le sérieux de l'attitude qui accompagne l'occupation sert à imposer aux autres l'autorité à croire convaincu la nécessité absolue sur ce à quoi il s'attache à faire et, principalement à nuire. La domination accompagnée de la pose autoritaire affublée des outils de la violence (les armes pour blesser et tuer) prêts à servir, avec l'attitude sérieuse, légitime et excuse ce à quoi il s'attache à agir à nuire : attaquer, car « l'action de guerre est la seule occupation sérieuse » (sic). En réalité, c'est une occupation qui interdit l'épanouissement de l'humanité.

L'instinct ? sensation vague utilisée pour la domestication des individus

« L'instinct apparait comme le fruit de stricts déterminismes chimiques inféodant individus et espèces à des partenaires obligés et entrainant des comportements automatisés et rigoureux du type “stimulus/réponse” » J.-M. Pelt 1996. [publié in pomocinstinct.html]. Aïe. C'est aussi ce qu'a cru et propagé Konrad Lorentz étudiant le comportement animal. La perspective de l'homme-machine ou l'homme/femme obéissant tel un mécanisme construit-instruit (où instinctif = conditionné) est la raison majeure qui donne l'exploitation de l'industrie de la servitude de l'humanité : de l'esclavage (et de la robotisation). L'être humain domestiqué est dans l'effet une machine à réagir (la réaction contrairement à l'action et l'interaction est un acte de dépendance inculqué avec récompense -risible- ou châtiment douloureux : ressentir ou pas par déni sa propre humiliation) nommée et crue « instinctive » pour justifier ou transformer sa honte en fausse nécessité. La raison du travail forcé. Le comportement réactif aux stimulis, nous l'avons constaté avec les rats (de laboratoire, sic), est un comportement cru conditionné, un comportement domestiqué par le chantage auquel l'animal n'a pas d'autres choix que de s'y soumettre ou jouer le jeu de sa soumission dans l'expérience du scientifique sadique. C'est pour cette raison que la réalité de l'humanité choisit la projection de son imaginaire. Le choix de la vie artificielle = en conflit avec son contexte vital donné de la réalité imprédictible (qui dans son contraire, la domestication, perd le sens de sa réalité) avec la planète considérée uniquement en source d'exploitation qui doit satisfaire l'humanité consommante méprisant le reste. Sans mépris, toute destruction est impossible. Beaucoup d'êtres humains conditionnés se confortent à l'idée que l'instinct est le savoir inconscient qui n'a pas été annihilé par la domestication de l'humanité. Une sorte d'espoir porté par la croyance de sa libération dans sa passivité (de victime innocente à attendre).

 

Note
* L'intégrité n'est pas l'obéissance scrupuleuse à une morale, mais exactement le contraire : l'intégrité est un état vierge et entier (du latin « integer »), un état qui n'est ni attaqué (ou attaquable) ni morcelé ni divisé par aucune idéologie qui par l'usage devient doctrinaire, autrement dit qui n'est pas corrompu par des croyances des convictions des certitudes qui font agir la personne contre sa volonté à devenir schizophrénique. L'intégrité est un état qui ne peut pas être modifié. L'intégrité s'exprime par la franchise qui dans la Grèce antique est nommée « la parresia » qui était reconnue être une nécessité politique. Le sens du mot intégrer (= ré-parer, re-mettre en état) a été détourné par Bernouilli pour la langue des mathématiques pour désigner l'intégralité du calcul intégral : « une somme totale (par opposition à l'élément) ». Le sens moderne d'intégration vient de l'argot scolaire pour « entrer (dans une grande école) » et se faire accepter par s'assimilariser (= ne pas se distinguer par sa personnalité, mais par ses exploits dans la compétition scolaire et sociale pour obtenir la récompense du mérite) signifie pénétrer (incorporer = mettre son corps à disposition à un commandement autre que le sien) un ensemble pour se faire pénétrer par l'ensemble. L'intégration est le contraire du viol, mais avec le même effet : la division, le morcellement de soi, jusqu'au remplacement de soi. Jusqu'à ce que réintégrer signifie : restaurer, remise en état qui est dérivé en « remettre [le fugitif] dans le lieu qu'il avait quitté » sens majeur retenu du XVIIe au XXIe siècle. On a là, un parfait exemple de retournement de sens politique d'un mot pour signifier son contraire. Désintégrer, par son application militaire, signifie une destruction totale (par la bombe atomique). L'intégrisme des intégristes vient d'Espagne « d'un parti qui voulait la subordination de l'État à l'Église » (sic, l'Église est une autre forme de l'État et son complice) là où l'intolérance intransigeante extrême (l'extrême amène au sacrifice de soi) qui sévit (= du latin « saevire » = être en fureur, puis au sens moderne : qui fait des ravages) dans les esprits capturés (les religions monothéistes, l'armée et les régimes politiques de dictature sont propices à la génération de l'intégrisme) qui est rejoint dans l'action de nuire par le fondamentalisme (mais un fondamentaliste n'est pas un terroriste, mais est un chercheur « qui se livre à la recherche fondamentale », sic).

 

 

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À quoi sert la conviction ?

La conviction empêche de penser.
La conviction sert l'individu à s'empêcher de réfléchir.

La conviction sert à ne jamais remettre en question un usage, même s'il est nuisible *. La conviction est une disposition politique (de sécurité). La conviction sert à s'asservir à l'autorité de la hiérarchie souveraine du souverain. La conviction forme les personnes convaincues, autrement dit : les personnes qui abdiquent leur existence propre contre celle imposée par la domestication. La conviction sert la sécurité de l'État en soumettant par consentement l'état d'esprit qui refuse de penser (de se servir de son cerveau qui existe pour ça). La souveraineté a besoin de la bêtise pour gouverner. La conviction sert à maintenir les esclaves dans la bêtise qui sert la force de la violence physique : l'arrestation, la torture, l'exclusion et l'exécution. La conviction sert à infester l'état d'esprit de fausses valeurs telles : le racisme, le patriotisme, le bonheur, l'abondance, l'ennemi, etc.

Au contraire. Douter fait poser des questions.           C'est pas + compliqué que ça !

La personne convaincue est une personne qui refuse de penser ou qui désire être pensée par les idées reçues (de ce qu'elle se convainc faire partie du « camp des forts », sic). Une personne convaincue est d'abord une personne vaincue (par avoir vendu la volonté de son intégrité). La personne qui doute se pose des questions pour préserver son intégrité. L'une est esclave et l'autre ne l'est pas. Le convaincu croit le doute être une faiblesse pour une hésitation. Doute qui en état permanent de guerre empêche la bêtise de tout détruire. (Les atomisations et les pandémisations montrent le contraire).

Quand la philosophie veut convaincre, c'est qu'elle n'est pas philosophie, mais de la politique qui veut se faire passer pour de la philosophie. Le XXIe siècle est infesté de faux philosophes, abondamment médiatisés. La guerre médiatique du vrai du faux contre le faux le vrai s'est au XXIe siècle intensifiée ce, dans le but de prendre le contrôle total d'Internet (pour s'emparer du comportement des usagers). Aujourd'hui Internet est pratiquement verrouillé où il ne reste que quelques derniers résistants dans cette hégémonie générale consentie.

À quoi sert vivre avec vaincu ?

Le vaincu (le vain cul ? = l’être inutile, telle la viande qu'on jette après usage) vit lobotomisé de la réalité : c'est le confort mental (du refus de savoir = pour vivre dans « le bonheur de l'ignorance »). Les êtres humains s'abdiquent à la conviction à vivre vaincus pour être protégés par le déni, ça pour vivre « le confort ». Le confort mental (s'accompagnant de l'illusion matérielle des petits objets qui envahisse son espace vital) celui de ne pas pouvoir douter. - Le doute est-il douloureux ? « - Ben... non ; pas que je sache ». La douleur réside dans la révélation de l'humiliation niée. Qui à se révéler à soi, le convaincu redoute son propre effondrement. Dans l'effet, c'est la terreur de la peur qui tient l'édifice de l'obéissance. La conviction maintient la croyance tel un mur infranchissable.

 

Note
* Par exemple, ne jamais remettre en question le fait d'être obligé de travailler pour se loger et se nourrir, ou la mauvaise plaisanterie du chantage en salaire tel la maigre récompense insuffisante (ou le châtiment) pour pouvoir payer la base de son existence : se loger et nourrir sa famille, celle contractée par le mariage étatique imposé. La monogamie du monothéisme de la monarchie. Dans le sein de l'État, en clos en machine nation, les êtres humains vivent de chantages permanents humiliants et dégradants qu'ils effacent avec le déni recouvert par leur conviction étanche. Sans la conviction de chacune et chacun, la machine État et la violence ne fonctionnerait plus l'asservissement de ses membres : tous les êtres humains qui se sont soustraits volontairement de leur liberté de vivre.

 

 

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Reconnaissance et Mérite : des désirs qui prouvent son asservissement à sa servitude

Le désir de reconnaissance familiale et de mérite social, ou l'inverse, le désir de reconnaissance sociale et de mérite familial ne sont que les preuves que la domination est bien implantée dans les esprits. Des désirs d'esclave. La servitude ne s'impose pas, elle se cultive à l'intérieur de chacun de soi (par croire se protéger de la souffrance alors qu'en réalité la servitude cultive la souffrance et l'amplifie). Rien d'autre à ajouter.

 

 

12 nov

Sensation et Émotion

Contrairement à ce que tout le monde chante, et croit convaincu, l'émotion n'est pas la finalité de l'art. Et ne l'a jamais été. L'émotion est une sensation passagère qui accompagne l'enchantement ou la souffrance. C'est un excès de chaud soudain d'afflux sanguin, c'est un excès de froid soudain de « sueurs froides » ou de « frissons (dans le dos) ». Avec l'émotion, le corps est traversé soudainement par une perturbation. L'émotion ne dure pas, c'est un dérèglement, un déséquilibre passager du corps. Un message d'impression gênante. Dans notre réalité psychophysiologique, l'émotion est le résultat d'un esprit choqué d'effroi ou d'émerveillement (par l'effroi ?). L'esprit en effroi est un état d'esprit en état d'émotivité intense qui fragilise les défenses de son corps contre les agressions. En état d'émotivité, le corps reçoit les maux des coups reçus, corps qui réagit par pâleur, rougissement, accélération du pouls, sudation en excès, etc. (sans mentionner les névroses et les psychoses résultantes de l'émotivité qui laisse tout rentrer en soi à être possédé). L'émotivité sert à faire rentrer l'intrus dans son esprit pour être en incapacité de se gouverner. C'est l'émotivité qui amène la panique. Ou la panique s'empare de la conscience par l'émotivité.

Les musiciens travaillent avec la sensation. Pas avec l'émotion. La sensibilité des artistes. Ces humains sont artistes parce qu'ils elles perçoivent les moindres remous que la sensation transmet du réel. La sensibilité perçoit des sensations. Percevoir les sensations ouvre à l'échange de la communication (du latin « communicare » = partager et « communis » = commun) vibratoire par la musique (en orchestre). Quand une personne est touchée par une oeuvre d'art, elle exprime son bouleversement non par l'émotion, mais par la sensation qu'elle exprime de l'oeuvre perçue et dans le vague par l'impression. L'hypersensibilité donne accès à percevoir des sensations que les autres non sensibles ignorent et, que l'oeuvre d'art révèle. La perception aigüe et détaillée de ses sensations est une nécessité pour l'artiste qui dans le cas contraire ne pourrait pas réaliser des oeuvres d'art à communiquer les sensations indicibles ignorées ou inconnues aux autres.

L'émotion est utilisée par l'autorité usurpée politique et policière pour faire abdiquer toute personne capturée. La politique agit la domination. L'émotion empêche d'agir. L'émotivité (l'état) avec l'émotion (son expression) agissent la soumission. L'abandon de sa volonté. C'est pour cette raison que les interrogatoires de police se servent de l'émotion pour anéantir psychologiquement l'interrogé, pour qu'il soit tétanisé par l'autorité. Envahi par l'émotion (= l'émotivité dont la source est la frayeur), l'interrogé abdiqué se culpabilise pour devenir condamné malgré lui. Avouant qu'importe quoi, pour cesser la torture de sa honte, il s'abdique. L'émotion l'a vaincu. La torture joue de l'émotion pour faire abdiquer le torturé, son bourreau hurlant : « tu vas nous dire ce qu'on veut entendre enculé ! » (sic). L'émotivité crée les coupables. L'émotion crée les culpabilités.

Fonder le comportement individuel sur la peur est la tâche de la politique. Sans peur aucune domination sociale n'est possible. L'émotivité se cultiver par la peur. L'émotion se cultive par le châtiment. L'enfant redoute le châtiment et quand il s'en approche, de la punition, il décharge une dose d'émotion, de réaction incontrôlable que son corps lui fait subir. L'émotion portée par l'émotivité est la réalité corporelle qui permet la construction de nos sociétés hiérarchiques basées sur l'autorité et la violence. Émouvoir, de l'art qui émeut, est un pouvoir/devoir imposé aux artistes corrompus par les politiciens commanditaires et commandant (pour maintenir le public = le peuple = la plèbe dans son asservissement, main/dé tenu par la peur). L'émotion est un outil politique d'asservissement.

Le fait de confondre sensation et émotion est une conséquence de l'ignorance volontaire cultivée, une des raisons du pouvoir politique à administrer les esclaves, jusqu'au sein de la famille, normalisée par le mariage, où les parents ont la fonction d'éducateur moral, à mélanger les notions pour ne plus pouvoir ni comprendre ni penser ni agir ni sentir, mais obéir. La sensation est enfermée par l'émotion. L'émotion s'oppose à la sensation. La sensation ouvre l'esprit à percevoir l'imperçu, alors que l'émotion empêche toute perception et toute action cohérente ou gouvernée. L'émotion est un trouble psychologique, même s'il est ravissant, de son corps subissant la réaction intense impulsive et momentanée de son inconscient pour un sentiment, voire une impression (qui marque), provoqué par la frayeur du ravissement ingouvernable.

La joie est le sentiment de sa frayeur rassurée. La joie est ce que l'espoir attend. Le regret est ce que l'espoir n'attend plus. La peur demeure le contexte fondateur de l'existence de l'émotion. Angoisse, frayeur et peur ne sont pas synonymes, nous dit Freud dans son ouvrage : Au-delà du Principe de Plaisir : « L'angoisse désigne un certain état, telles l'attente du danger et la préparation à celui-ci, même si c'est un danger inconnu. La peur requiert l'existence d'un objet déterminé dont on a peur. Tandis que la frayeur désigne l'état dans lequel on tombe quand on est mis en danger sans y être préparé. » Quant au « bonheur », porté par l'émotion, il faut savoir qu'il transporte + une doctrine politique qu'une réalité : l'état de bonheur n'est pas une réalité constante de l'existence (ou de la mort) ni un état à atteindre, comme le prétendent et le propagent les prétendants de cette idéologie. L'idéologie du bonheur avec l'espoir et le regret forme la base de la croyance qui cultive les Empires des utopies totalitaires ; qui nuisent à l'espèce humaine depuis des millénaires (camouflant mal le pour quoi de ta raison d'agir servile. L'industrie de l'esclavage t'emploie et dispose de ton temps de vie à ce que tu obéisses jusqu'à ta mort).

Quand est-il de l'impression ?

L'impression (= action de faire une marque) laisse une marque que la sensation ne laisse pas. L'impression s'accroche à la mémoire. L'impression est l'évocation d'un souvenir flou. La sensation s'interagit dans l'instant. L'impression est une sensation insue qui reste un moment pour s'enregistrer dans la mémoire qui donne au porteur à se rappeler par indices. L'accumulation de rappels forme l'expérience tenue par la mémoire. La perception immédiate attribuée à l'impression demeure (utilisée par les impressionnistes pour créer du vague) l'expression du vague, d'une perception vague existante et indicible. Le flou de l'impression (qui reste). La sensation du latin « sensatio » donne la compréhension immédiate -de ce qui se passe- par la perception (du latin « sentire » = percevoir). Quand la physiologie parle de la sensation, elle parle de transformation physique du corps : « phénomène psychophysiologique transformant une stimulation des organes récepteurs en un état particulier de la conscience ». Sans sensation, nous n'aurions aucun accès au contexte présent, celui qui nous fait vivre. Sans sensation, les résonances du corps, les artistes et les poètes n'existeraient pas, ou seraient incapables de créer des oeuvres originales.

Et le mouvement des vagues ?

La musique mue et remue. La danse et la musique sont liées à s'interagir. E.motion (mouvement électrique) se confond avec émotion (corps pris en otage), la différence est monumentale. L'un bouge, agit et l'autre se fait agir. L'audible est du vibrant sensationné, relayé par l'idée qu'on se fait de l'audible et l'entendu, dans un monde vibratoire vibrant. Le monde est une masse de vibrations en vibration. La sensation donne à pouvoir percevoir et comprendre les différences vibrantes en masse qui traversent nos corps en permanence. Quand un auditeur est touché par une oeuvre d'art, il exprime en réalité une sympathie vibratoire pour l'oeuvre perçue, mêlé à ses propres raisons existentielles que l'oeuvre titille (sans regret ni espoir). Les vagues du son de la musique ne provoquent pas d'émotion, mais pour les entendants, les concernés et les curieux, la possibilité de créer un lien avec un étranger. C'est ce lien créé qui peut émouvoir une émotive, mais ça s'arrête là.

...

 

Note
De la même famille qu'émotion : L'émeute de la meute motivée émotive amovible mouvante dans l'immeuble, rendue muette pour le motif de sa mutinerie immobilisée ne promeut pas sa promotion pour sa locomotion, mais sa commotion par son émotion.

 

 

En réponse à la question d'un ami : Quelle est la différence entre émotion et sensation ?

Emotions, sensations, what does what?

Among musicians, we are communicating with sensations. Emotions are useless and even noxious or toxic. Sensations are real. Emotions are made, according to our believes, through our education to enhance a high level of emotionality in each of us. Emotion is driven by expectation (something who does not exist yet). Emotionality is educated by a conditioning, first among family and second in school institution. Both are manufactures to shape all children to the dominant morality. Emotions are the guardians of instilled predictable behaviours. If each of us disobey, there is an automatic activation of an emotion. That emotion that paralyses any self-action.

Although emotions are generated by our body, its function is to alert that something has changed radically. Emotions should stay in that function. But emotions are enhanced by political management, and behind by morality. Morality, made with principles and rules, is used for what we have to behave in societies. Morality serves and force obedience. To behave under morality, there is only 2 acceptable judgements: to be good or to be bad.

Emotionality has nothing to do with sensitivity. Emotions are simple, sensations are complex. Emotionality makes people weaker: by being easily impressed and influenced. A skill especially needed in political sovereign regime, like dictatorship, and slaves industry. With the help of emotion, slaves obey to any pretended authority.

Also, an educated emotion is a distortion of our perception. For example, the fear you feel in front of a uniform, carried by a human being, or the joy you have when something you wished happens: this is not a perception, this is not a sensation: it is a projection of what fear and not fear make you feel. The emotionality makes any uniform, an authority to obey. The emotionality makes with any self exposure a risk (like being on the edge of a height) a danger, although it is not. Vertigo is the result of educated emotion: fear of void. How fear of void can be educated? Fear is educated by living in expectation, by living a possible future in the present, a future to release panic: an expected catastrophe. People from the Western civilisation are educated by believes fixed by its mythology: "the end of humanity by a catastrophe". Which is of course false. Mythology is a tool to dominate slaves (people).

Emotions are what express our disciplinary educated body: cold/warn, sweat/dry, heart beat fast/slow, etc., are some educated meanings felt by our body using emotions. Joy, as the opposite of fear, is also an emotion. Joy exists only to be the opposite of fear. Like fear, joy possesses our body to express the reaction of our body to any unknown moving event.

Emotions are simple language expressed by our body: with blood flux for feeling hot/cold, with breath, linked with heart beat, for feeling agitated/calm by fast/slow breath, with sweat/dry skin for feeling oppressed (= to suffocate)/relieved: act the fear scale from a light discomfort to panic. And continue from happiness to light discomfort. The extreme body reaction in front of fear andor joy is to piss andor to poo.

And sexual orgasm with male and female ejaculation? Sexual orgasm is it an emotion or not? Or sexual orgasm is it an expression of what our body believes to feel “as an educated machine” (sic)? Hum. But in reality: from what the body reacts, of what the body repeats, of what the body is supposed to feel; this is shaped by a strong training, where there is always one way, one purpose to serve: to obey.

By being living inside the context of educated obedience, it is difficult to figure how it is possible to be to live differently. To escape from educated emotion (= fear/joy) there is one way well known: to think by feeling not emotions but sensations. With music, music creation (not obedience in repetition), we feel vibrations, audible or not. Vibrations gives to our body a language of speed of time of matter to understand life. Vibrations is the result of existing matter and of matter existence. Vibrations give precise sensations, also to get rid of educated emotions.

In a front of a threat, or in the opposite: being surrounded by a secure comfort, emotion will express through our body fear or joy. Sadness is linked to fear: the fear of lack, happiness is to have avoided fear: the happiness to have, to be to have, the happiness to feel full (to be well fed and rich: having everything you need and don't need). To be happy, you have to know fear. Most of domesticated people (slaves from the global industry started 5000 years ago) are motivated to live to become happy (they are not) = “to live in contextual fear by not being touched by fear”: this is the real definition of being happy, i.e.: a profound psychological hidden depression. Look at the wives from American suburbs where everything is supposed to be built to not miss happiness. These candidates to happiness stay alive only by reaction of a massive collection of psychological defence mechanisms. Anybody sane cannot live that life.

Emotion is a simple reacted answer: by feeling good or feeling bad, nothing more. A joyful or a painful sensation inside ourselves is provoked by emotion triggered by educated morality managed by politics (to contain slaves in slavery industry).

As a joyful or a painful sensation inside our bodies is provoked by an emotion; the opposite works too: a sensation can provoke an emotion: only in the case when the sensation is to strong to be handled by our body. Like reality can provoke an illusion in our perception. Emotions and illusions come from the reality inside ourselves. Sensations come from outside ourselves. It is a matter of distinction, a distinction to understand from what and with what we are living. Emotions are expressed mostly by frighten people.

What it matters, is to escape from ignorance. Emotions keep us prisoners. Prisoners being reacted. The level of felt emotion gives us the level of our confinement and obedience, the level of our captivity. Emotions shape a wall around us, and we are trapped behind inside to react to what we was educated to react, i.e. to work (as a captured slave with erased self wills). This, education, generates similarities in human behaviours. And it makes easier to govern people. Because, by education, their reactions are easily predictable. For any enslaved people, management by emotions is the perfect condition to grow up the profits of the slaves industry.

About reactions
As Friedrich Nietzsche started to notice, they are basic automatic educated actions. By living mostly with reactions, by copying others' reactions, you lose the ability to conduct your own actions. It is like to be spoken by a language and by made expressions, you do not really understand, but you speak it, like any slave from an identified group has to speak, to hide yourself from any danger. This choice, to be spoken than to speak your own intelligibility is conducted by fear, an educated enhanced emotion. If you copy, it means you are acted by fear, i.e. by emotions.

Interactions is the upper level of what actions give to human kind to live as free animals (anima = free to move). Interaction open the door of acting by thinking. Exactly what humankind refuse to live with, now since 5 millenniums. Time to grow up.

...

 

 

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À quoi sert le régime politique de dictature ?

Quentin - À quoi sert le régime politique de dictature ?

Mathius - Il sert à augmenter la production.

Q - La production de quoi ?

M - La production de tout ce que produit le travail des esclaves (tous les employés = toutes celles et ceux qui payent des taxes). La dictature est instaurée par les maîtres des esclaves. Aujourd'hui et depuis 1789, les maîtres propriétaires d'esclaves ne sont plus des personnes, mais l'ensemble de la classe dominante forme un système de délégation dont les esclaves elles et eux-mêmes sont impliqués et responsables de leur asservissement.

Q - Pourquoi produire encore +, si déjà nous avons tant ?

M - L'instauration de la dictature (sachant que la politique est la pratique du gouvernement des autres : qui dicte et oblige quoi faire et quoi penser) renforce à généraliser le travail comme finalité de l'existence des êtres humains (asservis). Le travail, pour un être asservi est sa raison majeure d'exister. L'esclave se définit par la répétition de ce qu'il travaille. Sans la régularité de la répétition du travail, tout esclave perd sa raison de vivre. C'est pour cette raison que le chômage de masse a été si traumatisant pour les esclaves, alors que le chômage, en réalité, te libère du travail forcé. Travail sous chantage pour pouvoir se loger et se nourrir, la base de l'existence de l'être humain (volée par l'industrie de l'esclavage). L'instauration de la dictature est réalisée quand les gestionnaires (les politiciens) et les financeurs (les maîtres qui délèguent les parts de leur propriété à l'État : les esclaves qui gèrent les esclaves) constatent « un vent -un pet ?- de liberté qui infecte le marché du travail des esclaves ». (On se demande d'ailleurs ? si ces révolutions ne sont pas provoquées pour renforcer la dictature ; les exemples historiques le confirment.)

Q - Je ne comprends pas. Quel est le rapport entre augmenter la production de denrées, pas vraiment utiles, et l'insoumission d'une partie de la population qui s'est détachée du peuple (les -vrais- artistes et une part de la jeunesse) ?

M - La peur réside ou possède aussi bien l'esclave que le maître : la peur est la raison et la base de l'industrie de l'esclavage. La peur de manquer est si profondément incrustée dans les états d'esprit des êtres humains homo sapiens, qu'esclaves et maîtres sont complices de l'asservissement général de l'humanité. Le taux de production (inutile) est la jauge qui donne à évaluer le degré d'obéissance et de soumission des populations asservies : + les êtres humains consomment + il s'asservissent. La production ne sert pas à générer de l'abondance pour celles et ceux qui ont la terreur incrustée niée de manquer, la surproduction sert à constater la soumission volontaire des esclaves à leur condition misérable de vie. Le travail obligatoire est un état de domination destructeur de soi (de sa conscience, de son intégrité) et de son contexte. La production de marchandises consommées mesure cet état. La dictature accroît cette misère de l'espèce quand l'obéissance doit être renforcée.

Q - Donc un régime politique de dictature n'est pas, en réalité, la conséquence de la misère d'esprit de l'humain, mais une fonction de rentabilité ?

M - Oui et non, en même temps. La politique est déjà une dictature. Les totalitarismes tels : fascisme, nazisme, communiste, capitalisme, impérialisme, toujours soutenue par un régime militaire (qui représente la coercition = le pouvoir social de châtier le pouvoir social de punir), etc., sont des formes similaires de la domination qui tend vers l'absolue et la totalité, car la dictature est le sommet de la raison politique. La dictature est le sommet de la réussite politique. Accepter de se faire gouverner sa vie au lieu de la gouverner soi-même est une abdication de soi, de sa vie et l'épanouissement de son espèce (qui vit capturée, où la vie de ses membres est dépendante des unes des uns des autres). Imposer aux autres ses désirs est une marque de pouvoir : la marque de la souveraineté. Le pouvoir existe pour impressionner les peureux et les lâches qui sont par leur lâcheté responsables et complices du pouvoir qui les asservit eux et les autres et des conséquences des destructions de l'intégrité de soi et des contextes vitaux. Le système social (pas politique) réalise une interdépendance inextricable telle que : si il manque un maillon ou un maillon devient défectueux -par se libérer-, la machine sociale s'enraye = son fonctionnement se perturbe. La dictature sert à ce que cet enrayement ne se produise jamais. La politique existe pour ça. La peur n'est pas la raison de surproduction de denrées pour assouvir la peur (qui la provoque), mais la surproduction continue (de l'inutile jetable) sert de surveillance contrôlée du degré d'obéissance des esclaves.

Q - Et les grèves qu'imposent les travailleurs aux patrons ? N'est-ce pas un pouvoir des employés à refuser la volonté patronale d'épuiser les travailleures ?

M - Sachant que tous les êtres humains formant le marché du travail de l'industrie de l'esclavage sont complices tout en déléguant toute responsabilité aux gestionnaires (les bergers = les prêtres et les politiciens où les patrons ne sont que des délégués), une grève ne sert pas à libérer les êtres humains de l'esclavage, mais à augmenter la maigre récompense en échange de sa soumission (= à amoindrir le châtiment, la punition) : les manifestants revendiquent et manifestent toujours pour obtenir + de confort et - de misère. On ne manifeste pas pour s'évader ! On s'évade. Confort qui est figuré et montré par le train de vie des investisseurs (anciens maîtres qui ont délégué la gestion de leur fortune aux esclaves eux-mêmes et aux politiciens qui sont leurs esclaves privilégiés). Les grévistes réclament (publicitairement) toujours des avantages (qui n'en sont pas). Les grévistes par se mettre en grève confirment leur désir de garder leur condition d'esclave en échange de + de récompenses (se persuadent-ils). La réalité est que le gréviste par se mettre en grève confirme la misère dans laquelle il s'est abdiqué à vivre.

Q - Ça ressemble à un immense piège que l'humanité s'est construit dans lequel elle s'est elle-même volontairement piégée ! Le cauchemar du danger ultime de la liberté anéantie.

M - Ce qui est nouveau, depuis les années 70 du XXe siècle, est : la conscience de détruire son environnement vital à cause de cette surproduction inutile (d'esclaves). Les dégâts écologiques considérables envers la planète commis par la servitude volontaire qui sont pourtant connus depuis sa naissance il y a 5000 ans ont commencé par la désertification des régions mésopotamiennes luxuriantes au Proche-Orient 1000 ans avant notre ère (par abus de culture intensive céréalière). C'est-à-dire que la condition de l'esclavage de l'humanité se pose en contre-poids avec la préservation du contexte de vie/de mort de l'humanité. (Le réchauffement planétaire est une fausse info de diversion pour masquer ce problème essentiel). Ce qui complique la gestion planétaire des esclaves. Détruire ce qui nourrit l'espèce contre sauvegarder le baromètre de cette servitude volontaire, impose aux politiciens un problème de gestion inextricable, car paradoxale. Mais il semble que leur choix soit fait : « la politique de la terre brûlée » (sic) a été retenue. Un pouvoir, ça ne se lâche pas, « un pouvoir ça ne se lâche jamais » (sic), même à provoquer la mort de toute l'espèce (mort qui de toute manière se réalisera comme pour toutes les autres espèces humaines disparues).

Q - Dans le réseau Internet, depuis une dizaine d'années un très grand nombre d'informations sont diffusées sans pouvoir savoir le vrai du faux !

M - Internet a été l'endroit, le lieu ou la sortie, où se sont réfugiés les artistes bannis et censurés par « les politiques culturelles » = politique de censure des arts. Les années 90 du XXe siècle ont vu comment les artistes se sont servis du réseau avec ses possibilités interactives qui aujourd'hui n’existent plus. Le réseau au départ a été créé pour ça : donner l'accès libre au savoir (pas la propagande du monopole de la fausse connaissance), le rendre accessible et gratuit à la jeunesse (celle qui ne vit pas abdiquée). La contre-attaque politico-économique s'est réalisée à partir de l'an 2000, à transformer le réseau du savoir gratuit en immense marché payant (avec les « start-ups » sic). Aujourd'hui, Internet est devenu un immense catalogue de ventes directes, un véhicule idéologique et un réseau de contrôle des comportements des individus connectés, ceux des esclaves volontaires qui s'asservissent à croire se servir d'un outil de renseignements.

Q - Mais votre site web existe toujours !

M - C'est vrai, en 2021, le site a 24 ans ! Je me suis arrangé pour que les politiques nationales n'aient pas accès aux données du site. Plusieurs fois attaqué, l'hôte qui héberge le site s'est toujours vanté d'avoir évité le plantage du site ! Ça montre que même dans le sein de la classe dominante, la guerre existe perpétuellement entre eux. Car chacun désire acquérir la fortune de l'autre ! Comme des enfants ! C'est un sport, le fait de pouvoir le faire, le fait d'acquérir et posséder le pouvoir (qui te possède) pour asservir l'autre par la ruse et le chantage. La politique n'est que la conséquence de ce sport infantile.

Q - Cette disposition de l'humanité domestiquée en un immense et global asservissement volontaire, à se conforter dans sa misère d'esprit (qui est une contradiction) est un noeud inextricable dans lequel il est difficile de pouvoir comprendre les enjeux de cet état de fait !

M - Oui, né dedans, infantilisé, victimisé, innocenté, éduqué on ne comprend pas la violence du châtiment des punitions. Pour comprendre, il faut pouvoir vouloir se poser des questions (ce que le déni empêche), et d'abord percevoir que quelque chose ne va pas dans notre humanité. C'est ma position d'artiste, exagérément censuré, celles des censures répétées sans raison de mes oeuvres musicales, qui a provoqué mon réveil : comprendre pour quoi (« tant de haine » souriante, sic) ? Et, la liberté nécessaire pour créer des oeuvres d'art de musique est essentielle. Sans liberté, la création artistique est impossible. Cette censure générale et répétée génératrice d'hostilités et d'agressivité dans le milieu artistique n'avait en elle-même aucune explication raisonnable. Les artistes ne sont pas des commerçants/marchants/hommes d'affaires en concurrence. Tout artiste crée des oeuvres uniques - qui est la raison de l'existence des arts -. Je parle de cette contrattaque invisible et silencieuse que les artistes subissent (presque franchement) depuis « la politique culturelle » (de censure) en 1981 : la prise de contrôle dans ce pays et tous les autres (ce pays est à l'avant-garde politique des institutions copiées par les autres nations) de ce que pouvait ou pas percevoir le « public » des oeuvres des artistes : divisé en : « subventionnés » et en « non-subventionnés ». « Les non-subventionnés » sont tous les artistes perçus « dangereux » (sic) par le pouvoir politique et leurs financiers. Ce ne sont pas mes oeuvres elles-mêmes qui sont craintes par les politiques, c'est la position de mes idées créatrices et la filiation de mon état d'esprit à partir des idées de libération de la musique à partir de l'amorce cagienne (John Cage est un compositeur américain, oui, qui amorça la libération de la musique par supprimer l'ordonnance de la partition de musique). Cette petite flamme qui peut libérer l'humanité de son asservissement volontaire. Pour contre-réagir si violemment (en autres, à générer le chômage de masse et le renforcement planétaire de contrôle des esclaves, ça, sous l'asservissement à la politique américaine), la classe dominante a eu très peur après le soulèvement de la jeunesse en 1968 ou est le prétexte de la raison du déclenchement de l'instauration de la dictature planétaire. Les dominants investisseurs dans l'industrie de l'esclavage ont eu très peur de perdre la raison de leur pouvoir politique qui est de soumettre les autres sans se soumettre soi à vivre du privilège que les autres travaillant n'ont pas pour contre réagir de manière si extrême avec une régularité qui ne lâche pas depuis 1/2 siècle. L'économique n'a jamais été séparé du politique, car c'est son outil de pouvoir : sans chantage, pas d'obligation.

Q - Il est difficile, vu de ma jeunesse, de percevoir cette folie de l'humanité asservie par elle-même, car cette disposition paraît totalement insensée à être vécue !

M - Pourtant, notre condition est la preuve de son existence. Il suffit de voir combien d'êtres humains sont attachés (à leur écran, à leur fonction, à leurs croyances, à leur déni, à leur peur). Il est clair que l'humanité depuis 5000 ans n'évolue plus (sur ses 300 000 ans d'existence, nous les homo-sapiens survivants, les autres espèces humaines ont disparu, on ne sait toujours pas comment : assimilation ou/et génocide ?). À la création de la souveraineté politique au néolithique, pour que ça se passe, quelque chose s'est passé. Quoi ? La domestication volontaire des bêtes et des hommes libres est une énigme à la hauteur de l'existence de la vie elle-même.

 

 

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Nous avons parlé ailleurs des méfaits de la paranoïa des enrichis dominants sur l'espèce humaine, de leur révolution invisible (en réaction au soulèvement mondial de la jeunesse en 1968) nommée là : « La Révolution Conservatrice » ou ici : « La Grande Restauration » qui depuis + de 50 ans a corrompu nos sociétés jusqu'à atteindre l'état de médiocratie actuel : par la suppression progressive des accès au savoir (pas à la connaissance faussée qui se cultive tel un rempart à la réalité) et aux arts des artistes vivants. Une réalité que la majorité des êtres humains ignorent par confort mental, tellement ces humains redoutent de savoir la vérité de la réalité. Localisé là : http://centrebombe.org/MatSadRepairesBio.htm#histoiremusique : « Bouts de l'histoire de la musique savante récente d'ici, 1971-2021 ».

Lourd de sens, le couple de mots Restauration et Plénitude
porta au XXe siècle et porte au XXIe siècle le sens de la contrattaque des maîtres envers les esclaves crus libérés.

(Sachant qu'un maître est maître parce qu'il est considéré par ses esclaves. Ignoré, tout maître redevient humain.)

Restauration & Plénitude sont les 2 idéaux de la satisfaction.

Restauration * à un double sens, voire triple :
1. celui de manger (et dormir) pour reprendre des forces
2. celui d'avoir repris ce qui été pris
3. l'ensemble des restaurants

Quand le mot Restauration apparaît dans un titre ou une volonté politique, ça signifie généralement : « reprendre ce qui a été volé ». Ou redonner aux démunis ce qui leur a été pris : mais ces démunis-là ne sont pas les appauvris, ce sont les nobles qui ont perdu leur fortune, généralement des biens fonciers qui leur assuraient une rente (+ que) confortable, pour ne jamais se faire de soucis de manquer de quoi que ce soit, telle la consommation (obligatoire) des objets de luxe que sa classe sociale exige qui marque son signe d'appartenance (château, voiture, bateau, vêtements, bijoux) avec son arbre généalogique prouvant son ascendance nobiliaire (ce qui exclus les nouveaux riches ou leur impose des conditions d'acceptabilité au sein du cercle de la classe de la caste). Cette restauration là implique des acquis, mais surtout des acquis de valeur en abondance, convaincus perdus. La personne qui se plaint avoir perdu ses types d'acquis sont parce qu'ils sont illégitimes = qu'elle les a volés elle-même, ou, s'en est emparés aux dépens des autres (par la force ou la ruse) -la filiation n'efface pas qu'à l'origine, les biens ont été privés de leur inappartenance (il n'existe pas de mot antonyme au mot propriété). Dans ce cas, l'exigence de restauration de ses biens pose le doute de la légitimité de l'acquisition originelle. Le doute de la propriété appartenant au propriétaire. Ainsi revendiqué par la Restauration.

Si les révolutionnaires (parlementaires, avocats et magistrats) de 1789 ont aboli le 4 août ces privilèges détenus par les 2 classes dominantes : le clergé et la royauté (sachant que l'Église recevait de ses propriétés entre 4 et 5 fois + de rentes que le roi, sa cour et les seigneurs rassemblés ; on comprend que la révolution a porté un coup fatal et radical à sa domination), ça pour cesser ce chantage féodal des enrichis envers les appauvris piégés dans le travail pour payer les rentes des seigneurs armés nantis qui les méprises. La séparation du pouvoir politique de l'État et du gouvernement avec la propriété privée des citoyens est le projet majeur de la révolution française de 1789 : La Grande Démarcation. Ils y arrivent avec l'établissement du Code civil (avec l'aide de Napoléon, sic). En même temps, la réécriture de la loi dans ses Codes ne garantit en rien son obéissance, surtout par la classe privilégiée = l'ancienne noblesse qui vit au-dessus des lois, dans les parcs réservés du monde (à l'écart du peuple, sic).

Aussi, les politiciens sont aussi des citoyens qui comme les autres peuvent accéder à la propriété privée. Et c'est là, où toute cette ordonnance du Code civil dévoile son inutilité, car le Code est une barrière que les privilégiés rentiers nantis contournent aisément pour reprendre leurs privilèges usurpés par les révolutionnaires bourgeois instruits : ceux qui croient dans la puissance de l'autorité de l'État. Dirigé pourtant par la classe riche et instruite à gouverner pour s'emparer de ce qui leur est dû qui ne leur est pas dû.

Cette Restauration tant désirée des aristocrates déchus génère depuis le XIXe siècle une agressivité économique phénoménale sur les individus du peuple **. La servitude industrielle pour la surproduction de l'enrichissement a remplacé la servitude paysanne asservie par des impôts impayables, ça, pour ne jamais pouvoir s'arrêter de travailler. La caricature du robot (nik) prolétaire, la classe Epsilone du Meilleur des Mondes (sans parler de la classe des Intouchables en Inde), et aujourd'hui la classe majoritaire des employés a été provoquée uniquement dans le but de surproduire pour surenrichir la classe dominante, vivant des privilèges de ces bénéfices. Et de se voir être les maîtres du peuple des esclaves, les employés qui ne se rendent pas compte qu'ils sont des esclaves (dont les épidémies artificielles provoquées successivement servent à les remplacer par de véritables robots mécaniques : le robot tombe en panne, mais ne peut jamais désobéir).

Depuis 1789, les alliances entre noblesse déchue avec la bourgeoisie enrichie, principalement celle des banquiers (prêteurs sur gages qui ne cessent de s'enrichir depuis la guerre de cent ans au XIVe siècle) donne ce qu'aujourd'hui la propriété terrienne n'aurait jamais pu donner : la soumission absolue de l'espèce humaine à servir de marchandise enrichissante à ses dépens : sans qu'elle puisse se rende compte ni de son état de servitude ni de son ignorance ni de son incompétence profonde à ne pouvoir rien comprendre des désavantages d'une société d'humains regroupés et enfermés par des fonctions (considérées être des métiers = du latin « ministerium » = fonction de serviteur, libres, une occupation délibérément choisie par passion). À croire utile l'inutile. C'est la mauvaise blague du retournement de ce que la révolution française a provoqué dans les états d'esprit des aristocrates transformés en grands bourgeois (= les + riches) pour réaliser leur Revanche : La Grande Restauration = ou leur révolution invisible perpétuelle contre le peuple.

Cette guerre de classe sévit depuis 5000 ans, et aujourd'hui elle affecte tous les êtres humains de la planète en même temps par la volonté de « globalisation politique de souveraineté » (ici ça parle de mondialisation qui ne signifie pas la même chose, confondu avec uniformisation des standards, sic). Car il n'existe plus de lieu (ou qu'en climat extrême) où les êtres humains libres puissent se réfugier sans être agressés par soit une force administrative soit par une force armée soit par une force de police armée. Le recensement planétaire, la cartographie planétaire par satellites, le contrôle généralisé des individus dont la Sécurité Social est l'un des informateurs avec les impôts de la vie privée des individus ; cette « société de contrôle » existe pour annihiler toute liberté des derniers individus libres (qui sont en réalité majoritaires, mais en même temps terrorisés pour se cacher derrière la servitude simulée).

Mono ?

La monoarchie (= la monarchie) et. Le monothéisme forment la base de l'unité dominante de la souveraineté commencée avec les premières cités État de Mésopotamie et d'Égypte au néolithique (- 4/3000 ans). Cette violence du privilège, à disposer tout le monde contre tout le monde, est la raison qui domine les états d'esprit pour imposer la nécessité de la souveraineté dans les esprits, abdiqués, rassemblés, uniformisés. C'est une manipulation. Provoquer un malheur social et se présenter en sauveur est la stratégie classique millénaire pour s'emparer du pouvoir à soumettre les individus : « en échange de ta guérison, tu obéiras » (sic). C'est ce que nous vivons aujourd'hui, encore une fois, avec la pandémie politique du coronavirus renommé covid 19 (+ terrifiant). Mais le chantage politique (= ségrégation, discrimination et exclusion) à ce que tous les individus des populations saines soient vaccinées (vaccins fabriqués par les industries pharmaceutiques qui empoisonnent plus qu'ils ne guérissent : « les médicaments ne servent pas à guérir, ils servent à être consommés », sic) relève de la peur de ne pas arriver au résultat promis (en échange d'un intérêt qui tient les présidents des Républiques complices de meurtre planétaire, devrait suffire à leur renversement)

Et Plénitude *** ?

Plénitude a un double sens :
1. celui d'être plein
2. celui d'être en paix parce qu'on est plein (-aux as- = sachant que les autres n'ont rien) la satisfaction d'être plein = riche parmi les pauvres. Cette signification n'est pas retenue par les dictionnaires. C'est pourtant elle qui donne sens à son attachement avec le mot Restauration. La plénitude donne à provoquer la guerre des autres avec la paix en soi ou « l'état de grâce » (sic) nécessaire pour dominer le peuple qui voit dans cette grâce en paix en plénitude mise en spectacle, l'image du sauveur à vénérer : alors qu'il rend leurs vies misérables.

Plein et en paix dans son vaste parc inviolable inaliénable est l'idéal de la noblesse craintive, ces êtres humains incapables de vivre par eux-mêmes, sans serviteurs. C'est cette incapacité qui provoque la souveraineté. L'incapacité de faire. L'incapacité de savoir faire. L'incapacité de vouloir faire par soi-même ce qui est la base de son existence : se laver, s'habiller, cuisiner, etc. Contre la capacité de penser pour dominer à commander les autres (consentants) sans rien faire.

Une autre révolution (pour abolir l'ancien régime qui n'a pas été réellement aboli par la révolution française de 1789) des populations soumises qui s'indignent des abus de son gouvernement, est-elle nécessaire pour se débarrasser de cette domination de cette domestication qui trompe et empoisonne la vie de l'humanité ? Mieux que le soulèvement, l'éparpillement, ou le désintérêt à l'autorité et à sa souveraineté, pour vivre détaché de la violence sociale cultivée et perpétuelle : pour vivre mieux ailleurs, réalise un renversement sans heurt qu'une révolution ne peut pas. Si la cohabitation des différences par le respect des différences à vivre ensemble ne peut pas se réaliser sur le même territoire, eh bien, il n'y a qu'à vivre sur différents territoires. Aller vivre là où personne ne veut aller vivre. Mais, le plan politique de globalisation = de mondialisation = de l'instauration du contrôle globalisé de la vie personnelle des individus de la planète, orchestrée par les Américains dominateurs, empêche-t-il le retrait de ses soldats ? Non.

 

Notes
* Le mot Restaurer vient du latin impérial (= Empire Romain) « restaurare » qui signifie : rebâtir, refaire, réparer. Formé par le préfixe « re-» = encore une fois et « instaurare » = instaurer, restituer. Le sens impérial change en ancien français pour signifier : guérir une blessure, un organe malade : soigner puis redonner des forces par la nourriture pour ensuite se généraliser à l'architecture, à l'art et, à l'économie pour indemniser, dédommager, compenser. C'est au XVIIIe siècle que restaurant prend le sens d'établissement servant des repas. Restauration commence par signifier au XIIIe siècle le rétablissement de la santé, puis de l'architecture et des arts. C'est au XVIIe siècle en Angleterre que restauration prend le sens politique de retour au commandement du pays du souverain où il s'agit d'une révolution. Après la révolution de 1789, le mot est repris en France pour réinstaurer la monarchie perdue et, avec la majuscule désigne la période de 1815 à 1830. Ce sens politique est gardé jusqu'au XXe siècle, quand après le soulèvement mondial de la jeunesse en 1968, la grande bourgeoisie réalise sa révolution silencieuse de restaurer l'autorité par la terreur, dont l'annihilation des arts et l'instauration de la médiocratie par l'insignifiance de l'éducation de l'ignorance font partie du programme politique jusqu'au XXIe siècle. Pour empêcher tout soulèvement des populations jeunes qui peut renverser l'autorité de la souveraineté, par savoir, les politiciens aux ordres de leurs intérêts liés à la « grande bourgeoisie » (celle qui détient les richesses confisquées par les révolutionnaires de 1789) ont appauvri les universités de France (commençant par Paris VIII et la fac de Nanterre, les 2 1ères sources de désobéissance et d'insurrection) par réduire leurs budgets et remplacer les cursus libres et les cours essentiels par des cours insignifiants, politique qui s'est appliquée à toutes les universités de France * ; puis en même temps ils ont entamé une politique de censure de l'expression indépendante libre (hors commandement d'État) des artistes vivants. Suivi au XXIe siècle par une politique d'édition livresque surabondante et médiocre. Les éditeurs de musique ont cessé de publier les partitions des compositeurs vivant à partir des années 80 du XXe siècle. Ça, explique entre autres pourquoi les musiques inventives vivantes (créées par des compositeurs vivants non vendus à la politique culturelle conditionnelle) ne peuvent, depuis + de 40 ans, que s'entendre lors de concerts clandestins (et sont en même temps haïes, le mot n'est trop fort, par le public conditionné à obéir dans le contexte de terreur qui est en même temps un contexte de paix = sans guerre massacre). L'étau de cette contradiction s'installe dans les esprits apeurés pour maintenir l'obéissance avec la crainte de l'autorité.

** Rappelons que le mot « peuple », réutilisé pendant le règne de Charlemagne, attesté par le mot « poblo » en 842, du latin « populus » désigne : l'ensemble des habitants de l'État, du pays. À Rome pendant sa période antique préempire, « populus » se distinguait 1. à « senatus » = sénat, pour sénateur pour désigner le statut social privilégié, et 2. à « plebs » = plèbe = le bas peuple = pour désigner le statut social des populations dégradées dans la misère = les vilains et vilaines esclaves (= meurtris de frustrations à se rendre malades et infecter les autres). Puis à l'époque de l'Empire (romain), « quand le sens de l'ancienne organisation sociale s'est perdu » (sic), « populus » est devenu synonyme de « plebs » pour désigner uniquement « les classes inférieures » = les classes dominées. Le mot peuple naît d'une intention politique de domination. Il se confond avec la masse anonymes du public apauvri faisant partie du monde (= l'ensemble des êtres humains en servitude). Aujourd'hui, un président de la République nomme le peuple : la racaille. Peuple désigne tous les individus gouvernés par un souverain. La notion de public désigne la fonction du peuple, son extension institutionnelle et étatique : sa soumission. La Republique forme le contexte de l'existence du peuple : sa servitude (à vivre attaché à son inconscience). Le peuple est une masse qui se sculpte selon la volonté du souverain. Le souverain ne gouverne jamais seul, il représente une coalition (= croitre avec) de volontés intéressées à dominer la masse d'humains à asservir.

*** Plénitude comme Restauration naît dans la Rome impériale, du latin impérial « plenitudo » = développement complet, du latin classique « plenus » = plein. Dès les premiers textes chrétiens, « plénitude del tans » « calque du latin pour l'accomplissement des temps, marqué par la venue du Messie ». Plénitude renforce son sens au XVIe siècle par perfection, richesse et achèvement.

Note de la note
* Il faut savoir que la rétention du savoir (comme celui des richesses par l'argent) est une des volontés majeures qui maintient tout régime souverain (pour ne pas dire de dictature). Dans l'effet, des êtres humains qui savent ne peuvent pas être commandés ni obéir à des ordres qui nuisent à leur intégrité : l'ignorant, lui, ne le comprend pas, alors il fait ce qu'on exige de lui, « sans poser de questions » (sic). Les 1ers exemples connus sont réalisés par l'intolérance monothéiste des prêtres chrétiens (fanatisés, est un pléonasme) qui brûlent la bibliothèque d'Alexandrie au Ve siècle (et interdit aux femmes de savoir et d'enseigner, sic, dont le meurtre spectaculaire de cruauté d'Hypatite demeure toujours dans les mémoires). Au XXe siècle, les politiciens ne brûlent plus les bibliothèques, mais les remplissent d'insignifiances en abondance pour noyer l'essentiel. Ils n'interdisent plus aux enseignants d'enseigner, ils réduisent leurs salaires pour que d'eux-mêmes ils quittent leur poste et laisse la place à des professeurs incultes et obéissants aux commandements du ministère pour un salaire réduit.

Sources de lecture
. Rafe Blaufare, L'Invention de la propriété privée, traduit en 2019
  de The Great Demarcation: The French Revolution and the Invention of Modern Property, Oxford University, 2016.
. Daniel Bell, Les contradictions culturelles du capitalisme, Paris, PUF, 1979.
. François Chesnais, La mondialisation du capital, 1997.
. Monique et Michel Pinçon, Les ghettos du gotha, au coeur de la grande bourgeoisie, 2007.

 

 

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Les arts les artistes et la consommation

L'idéologie capitaliste est de capitaliser, c'est-à-dire créer des stocks pour retenir la marchandise à sa consommation : pour augmenter le désir de consommer : pour augmenter les prix de la consommation. Tout ce système de commerce réside à générer le désir (ardant, indispensable) de consommer chez les consommateurs. Rendre l'humain consommant dépendant ou soumis à ce qu'il consomme, telle une toxicomanie qui fait perdre l'autonomie à son consommateur. Autrement dit, consommer dans le monde du capital, sert à posséder par la possession les corps et les esprits consommant. Sachant que les consommateurs de ce système à capital sont les travailleures salariés = les esclaves. Nous comprenons en quoi la consommation est essentielle pour entretenir l'industrie de l'esclavage.

Le bénéfice de la plus-value du capital est ce qui est censé générer la rente à vie du propriétaire. Mais cette lutte à obtenir cette rente, pour apaiser la crainte de manquer des êtres humains domestiqués, génère + de souffrances que de jouissance (ou, ces êtres humains en souffrance n'ont que le choix de vivre à jouir de leur souffrance). Pathologie qui existe aussi bien chez les retenants (= les maîtres) que chez les manquants (= les esclaves).

Un système marchand qui fonctionne forme une boucle où le flux de la monnaie d'échange doit retourner en rond *, formant une boucle perpétuelle avec le + des bénéfices du profit. Bénéfices « accumulés dans un coffre » = l'image de l'enrichissement par la formation du capital. Ce +, ce % en +, sort de la boucle (c'est sa déjection), cet excédant forme le capital des capitaux (bien re-gardé par la police) du capitalisme. Le capital, les capitaux, est le principe qui donne le pouvoir d'assujettir les autres = soumettre l'humanité démunie et consentante en échange de pouvoir consommer sans retenue. Le peuple (= la masse des êtres humains soumis) ne conçoit pas la consommation comme un piège, mais comme une bénédiction : est le piège dans lequel elle se réjouit d'être. L'argent qui paye l'individu = la mise en chantage de sa force de travail = sa mise en fonctionnement d'esclave, ça, pour agir sans conscience ce qui lui est commandé (« sinon, il est viré » sic, exclus du monde de la consommation du monde de l'abondance). Cette abondance est le leurre du piège social. Donner à faire croire que la vie doit être un bonheur qui se réalise dans l'abondance des denrées. Ce contrat : « soumet ta force de travail contre ta consommation en abondance » est la raison à ce que les employés se clament se réclament être innocents, non responsables du système qui les piège dans l'addiction confondue avec le bonheur de vivre. Pour quoi et de quoi les consommateurs (= esclaves intoxiqués) doivent-ils se re-sentir coupables, s'ils sont en accord avec le contrat qu'ils signent ? Sachant que le zèle est récompensé de primes qui pris sur le fait de nuire clament : « rien de personnel, je ne fais que mon boulot », car ils savent qu'ils nuisent aux autres. Et en cas de prise sur le fait de nuire, l'esclave-consommateur se retourne (retourne sa veste = l'acte du lâche) en « victime du système » (sic). Cette disposition du mensonge (des esclaves et des maîtres) est ce qui maintient ce système en fonctionnement dans leur asservissement.

Le système judiciaire, dans ce système capitalisant, est un provocateur simplifiant générateur de victimes et de coupables pour justifier la fausse nécessité nécessaire de former des gardiens des stocks retenus donc usurpés. La rétention des stocks existe pour créer le manque et donc la permanence en augmentation de sa valeur par l'inflation du prix à payer. Cette rétention n'est possible qu'avec la violence armée de la police, dont la Justice justifie sa nécessité en condamnant celles et ceux qui donnent à croire tenter « briser le système » ; la réalité est que voleurs et assassins renforcent le système de rétention des marchandises du capital : à vouloir voler et assassiner pour s'en emparer, ils augmentent la valeur des objets retenus stockés (la croissance est la croissance de la plus value des objets stockés désirés pour augmenter la rente des propriétaires).

L'esclave-marchandise n'est pas un leurre intellectuel pour décrire le système social dans lequel les êtres humains se complaisent à vivre piégés, mais une réalité humiliante ou de vie humaine humiliée où la liberté est transformée en satisfaction de gaspiller, tel le surplus du gavage qui n'a rien de réjouissant à vivre. L'esclave est une marchandise parce qu'il consomme sans retenue avec une large part au gaspillage. Cet auto-gavage, avec le gaspillage qui l'accompagne, rassurant qu'il y en a trop, est la condition de vie du faux bonheur cru, voulue des esclaves volontaires. Dans l'effet, le gavage = la surconsommation + le gaspillage rend le consommateur malade.

Quand est-il de la raison d'exister de l'art dans ce contexte du capital dominant ?

Eh bien, les oeuvres d'art, comme les objets, comme les marchandises, se marchandent, comme tous les autres produits (les esclaves y compris : sont des produits comme les autres). L'oeuvre d'art, contrairement à l'objet de consommation courant, possède un potentiel de plus value très élevé : l'exemple des peintures de Van Gogh atteignant les sommets de l'indécence — comparée à la vie appauvrie du peintre — est la raison de son inflation. Les oeuvres d'art servent d'objet de spéculation. La musique est devenue une marchandise à partir du moment où la mélodie est devenue une propriété privée en 1848. Appropriation réalisée à Paris par la création de la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, modèle recopié et généralisé dans le monde (tous les pays ont leur sacem pour se faire payer « les droits de passage », sic). Le droit d'auteur et le copyright imposent le droit exclusif = monopole de vendre des copies infinies de l'original. Autrement nommé : brevet qui par son dépôt génère pour l'auteur un revenu perpétuel durant sa vie et 50 à 70 années après sa mort. L'oeuvre originale est toujours pillée aux artistes. Ou, l'artiste pour créer son oeuvre n'a pas d'autre choix = chantage, que de « vendre » ses droits d'auteurs. Ces droits accumulés des artistes volés sont une source de profit considérable du marché du capital. Ils sont détenus par les + grands distributeurs : Universal, Warner, MGM, EMI, Sony, et les + petits qui se partagent les restes. Le droit d'auteur et le copyright génèrent des milliards de revenus sans rien faire. Une machine automatique à péage de la rente perpétuelle de 1/2 siècle en 1/2 siècle. Est l'idéal de la machine capitale.


La raison de l'existence des arts dans le (grand) capital (social) est de pouvoir générer des bénéfices, aussi réalisés par des copies de l'original. Des copies à vendre, vendues et consommées en masse. Le taux de spéculation appliqué aux oeuvres d'art est considérable (de loin infiniment supérieur à n'importe quel autre article). Les musiques et les films qui ne sont pas des objets (à spéculation décorative) se traitent par la vente massive de leurs copies. C'est le désir éduqué (= conditionné) des esclaves à consommer (ce qui est commandé de consommer = « la tendance à la mode » sic) qui réalise cette vente massive perpétuelle. Le consommateur étant un toxicomane : par en redemander en permanence à ne jamais être satisfait de sa plénitude. L'orientation du désir à piéger le corps et l'état d'esprit est ce à quoi travaillent intensivement l'éducation nationale avec les publicitaires et les propagandistes (censeurs) de la communication à travers les médias (radio et surtout télévision : les distributeurs officialisés de l'information -qui tentent de s'emparer du gouvernement absolu d'Internet pour empêcher toute réflexion, comme celle-ci, de toucher les états d'esprit affectés par le capital-) en association étroite avec les politiciens qui servent à orienter le courant (de sympathie, sic) des électeurs soumis à leur idéologie. La morale n'est qu'un outil de conditionnement à faire réagir (au contraire d'interagir) les états d'esprit capturés et possédés. Les lois ne sont qu'un outil d'obéissance à l'inobéissable, car actionnées par la peine du châtiment qui maintient les adultes dans l'infantilisme irresponsable et incompétent d'autonomie (de penser et de faire). Pour bien (= abondamment) consommer, l'idéologie des états d'esprit capturés (par l'avidité de posséder en retour de sa possession) doit être proprement conduite vers les objets visés à être consommés en premier et en masse. La réalité est que ce marché ne donne aucun choix au consommateur, bien que le consommateur croit, convaincu avoir le pouvoir de choisir quoi consommer quand il se rend au supermarché. L'abondance des copies ne fait pas la diversité.

La confusion des idées est la base pour la possession des esclaves. L'esclave confond l'acte d'être consommé (le consommateur devient consommé quand il perd sa faculté de ne plus pouvoir s'arrêter de consommer, telle une toxicomanie) avec « le pouvoir du peuple », autrement nommé « démocratie » pour se faire croire « être libre de consommer ou pas » (sic). « Le pouvoir du peuple » est un leurre nécessaire à ce que ce système d'addiction sociale fonctionne, où le consommateur-esclave croit choisir de vivre ce régime politique qui va au-delà de lui dicter sa conduite, car sans conscience, il réalise par sa manière de vivre, ce qui lui est clairement défavorable : vivre sa vie possédée et empoisonnée.

« La vie est un acte de consommation. Vivre c'est consommer. Les êtres humains sont simplement une ressource attendant d'être transformé en capital. » ** L'évolutionnisme de Darwin est venu à point pour être détourné par les théories économiques du profit et du capital pour dire que ce système social est un état des choses « naturel » (sic) auquel tout être humain ne peut que se soumettre. « Toute cette entreprise de capitalisation est une machine — une mécanique, un système automatique — qui crée des profits pour les familles auto élues de la population humaine : celles et ceux qui protègent leurs intérêts contre les autres ». Créant la hiérarchie de la souveraineté par l'industrialisation de la violence créant une échelle de la vie humaine entre celles qui comptent et celles qui ne comptent pas. Tout être humain naissant naît dans ce contexte violent soit pour vivre en esclave soit pour vivre en maître. Sachant que pour que la mécanique fonctionne, la proportion doit demeurer stabilisée à 1‰ maîtres pour 999‰ d'esclaves. Quand Étienne de la Boetie se pose la question à 17 ans au XVIe siècle : comment est-possible que 1000 hommes obéissent aveuglément à 1 seul homme, la réponse est que l'esclavage est généré par les êtres humains volontaires à vouloir vivre attachés et dépendants pour ne pas décider soi-même quoi faire de sa vie. L'esclave réalise la démission de son humanité. Ce contexte d'asservissement global se confond avec la réalité sociale, celle des êtres humains soumis qui croient, convaincus par quoi (?), que c'est la seule vérité de l'existence de l'espèce humaine qu'ils s'imposent à imposer aux autres et principalement aux enfants, est un tour de force exceptionnel à avoir réussi à soumettre l'espèce humaine à vivre pour ce qu'elle n'a jamais été conçue à vivre : une marchandise malade. La preuve (pour les inconscients) de cet état de fait réside dans l'existence des êtres humains vivants sans soumettre leur volonté et qui se destinent, dans ce régime capitaliste, à créer des oeuvres d'art contrariant la domination de « l'Ordre impérial » (sic), caricaturé dans « le cinéma de masse » (sic) pour que ça se perçoive par les esprits possédés être du « domaine de l'improbable » (sic).

L'artiste, pour créer des oeuvres (qui à la base ne servent pas de marchandise à spéculer, mais à élargir l'état d'esprit), ne peut que vivre libre. Liberté qu'il paye par son appauvrissement, c'est-à-dire : durant son vivant ses oeuvres ne valent financièrement rien, ce n'est qu'à sa mort qu'elles prennent la valeur de la surenchère pour être accommodées à être vendues, ses copies, à des milliers de consommateurs. Une belle trahison (dette sociale que je mets en acte dans mon testament ***). Mais comme dit Marcel Duchamp, l'artiste, qui joue à ce jeu du capital, va toujours s'allier avec le pouvoir de la finance qui donne à vivre et exister la réalité de sa notoriété (de sa gloire achetée ou vendue) pour son confort matériel. Attitude esclave actée par tous : dominés et dominants. Ce n'est pas un jeu de dupes, bien que des dupes fassent fonctionner ce jeu avec le « libre arbitre » **** (sic) = être libre de commander les autres et soi aux volontés indéterminées. C'est un jeu humain généralisé motivé par la PEUR (de manquer et de mourir, sic) qui génère toute l'incohérence des planifications de l'existence humaine (en régime d'uniformisation et de répétition des mêmes ordres) imposées dès sa naissance qui trouvent en réponse, en face, la majorité résistante motivée à vivre libre dans un régime de diversification et de différenciations des différences. La trouille, dans l'effet, fait faire et penser n'importe quoi, contre soi, mais surtout empêche tout épanouissement de son savoir et de son être. C'est bien elle qui commande l'humanité.

 

Notes
* L'industrie du disque a été anéantie pour avoir brisé cette boucle. L'avidité du monopole des majors a été la motivation de ses dirigeants qui ont déclenché cette « purification musicale planétaire » (sic) avec l'expulsion des genres musicaux voulus invendables.

** Citation des Wachowski dans leur film « Jupiter Ascending » (2015) qui confirme leur idéologie de « l'humain consommé » à partir de leur film Matrix : les êtres humains en réalité sont des produits de consommation (des machines = de la machine capitalisante) : une pile là (pour le commerce de l'énergie) et un produit de jouvence là-bas (pour le commerce cosmétique, cosmique, comique : « qui a peur de vieillir et de mourir », sic). * L'autre cinéaste qui affiche sans honte utiliser la machine du profit est le Britanique Guy Ritchie, machine économique qui commence par le racket (désignation datant de l'économie parallèle instituée par Al Capone) pour faire payer « un droit de passage » sur la marchandise transportée qui doit être vendue au marché, bien que la souveraineté entretenue par les impôts existe depuis 5 millénaires à la naissance des premières cités État de Mésopotamie et d'Égypte : c'est avec les ponts que commence cette loi du péage du passage (qui se généralise au transport des marchandises incluant les êtres humains). Pour un Britannique ou un Allemand ou un Grec ou un Polonais, etc., ce péage est « naturel », pour un Français, ce péage est « une corruption » = le fruit du chantage de l'extorsion. C'est dans son film le moins populaire qu'il montre franco (?) cette disposition du profit du capital dans le comportement humain (telle la base de la survie pour pouvoir conserver la fierté de son intégrité = ne pas sombrer dans l'humiliation) : « Revolver » (2005). Le cinéma de masse est l'expression artistique favorite du capitalisme mêlant propagande à travers la naïveté, le retournement d'idées qui parfois apparaissent être la coïncidence avec ce qui est traité : notre condition de vie à vivre : la dénonciation du système qui finance le film.

*** Dans mon testament (publié public ici http://centrebombe.org/livre/shadow-sky.testament.html), je spécifie la dette immense des sociétés envers mes oeuvres, ma vie et ma création : le pire est que les institutions concernées ont réussi à me retirer les moyens de réalisation des musiques spatiales orchestrales et l'interdiction répétée à ce que mes musiques n'accèdent jamais sur les scènes officialisées où la musique est supposée être entendue. La censure systématique des directeurs de salles et de festivals relève de l'acharnement (ou de ma résistance à ne jamais me laisser abattre à ne plus créer de musique à vouloir me transformer en esclave salarié ? comme la majorité des artistes qui ont abdiqué — pendant la période de 1/2 siècle : 1971-2021 et qui se poursuit —).

**** Le « libre arbitre » signifie : l'indétermination de la volonté. L'hésitation dans le choix. Le contraire de l'assurance et, de la « sûreté » : l'esprit qui refuse l'accident et l'accidentel qui se meuble d'assurances (pour que son capital ne disparaisse pas). Pense lecteur, lectrice à « arbitraire » et arbitraire ne signifie pas libre, mais jugé. Le « libre arbitre » est l'exemple parlant de la perversion du sens. Lire la définition complète de libre arbitre à http://centrebombe.org/livre/app.10.html

Note de la note
* Pour bien comprendre ta fonction d'esclave-consommateur-marchandise dans nos sociétés capitalisantes, + qu'une pile, + qu'une matière première pour produire le cosmétique de l'éternelle jouvence du cinéma grand public américain (dont la fonction est de réassurer les spectateures que la réalité réelle invisible qu'ils vivent est impossible), l'esclave-consommateur-marchandise par son existence même, hommes et femmes et enfants produisent du bénéfice qui ne leur revient jamais : chaque fois qu'il consomme, il génère des bénéfices, chaque fois qu'il travaille, il génère des bénéfices. Le fait de son existence est un bénéfice. C'est pour cette raison que le suicide est puni par la religion complice de la culture de l'industrie de l'esclavage-consommateurs-marchandises. Il n'y a que les artistes morts qui sont rentables (c'est pour cette raison que nos sociétés favorisent le suicide des artistes). Si les morts sont autorisés dans les guerres cultivées meurtrières, c'est que les morts coûtent moins cher = rapportent moins de bénéfices que les munitions des mitraillettes qui les tuent. Le seul critère qui génère des massacres, c'est la rentabilité.

 

 

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L'Afrique candidate continentale pour vivre libre ?

Si, comme la communication officielle des gouvernants le clame : 2/3 de la population mondiale désire vivre domestiquée (ce qui est doutable), alors le 1/3 restant, lui, désire vivre libre, sans chantage ni menace ni violation de son intégrité. La solution est simple : partageons la Terre en espaces libres et en espaces domestiqués. La suppression des frontières des nations aidera à cette résolution. Reste à savoir quel continent choisir pour vivre libre. L'Afrique est-elle la candidate privilégiée désignable pour préserver la liberté fondamentale de l'humanité ? Sachant que l'Afrique est le lieu de tous les abus d'exploitations de perversions des états d'esprits et des ressources des sols : la cour de récréation du capitalisme. Ou le bordel (= le générateur de jouissances en séries) expérimental de l'industrie de l'esclavage.

PAS D'AFRIQUE POUR LES HOMMES LIBRES

Partager n'est pas séparer. Séparer quoi que soit en différents territoires est une mauvaise idée. On l'expérience en permanence depuis que les souverainetés se partagent la surface terrestre en territoires fermés par des frontières. Ce cloisonnement général est un souhait politique qui favorise la guerre et l'esclavage. Les êtres humains devraient pouvoir vivre partout où ça leur chante, où ils veulent, où ça leur donne envie, où ça leur semble désirable, sans rien en échange de quoi que ce soit et surtout de chantage. Pour pouvoir se développer, la diversité des intentions de vivre et d'existences différentes, rien de mieux que de tout mélanger : surtout (là où on en est) de tout déclasser. Nous sommes à un stade où il faut tout recommencer. Car le choix d'il y a 5000 ans, à vouloir vivre domestiqué, nous savons toutes et tous que c'est un générateur de peines, de souffrances et de misères d'esprit, inutiles à l'existence épanouie. Voire nuisible au développement de l'intelligence humaine. Celle qui fabrique des machines pour compenser son incapacité à savoir vivre soi (et avec tous les autres).

Nous avons constaté maintes fois que le regroupement (et + divisé en classes) est l'effet de la peur qui s'est emparée de l'état d'esprit pour le transformer en lâche. La lâcheté qui gouverne les autres. Gouverner les autres ne se réalise qu'avec la lâcheté. Sans lâcheté pas de vie abdiquée à se faire diriger sa vie. Ces autres qui se sont défait de leur vie par se défaire de leur volonté pour se faire vivre par une autre volonté ; est une intention qui reflète un malêtre qui ne se résout certainement pas avec l'esclavage général pour transformer la planète en une usine de production. Ce malêtre est un noeud psychologique de société, caché à l'intérieur de chacune, bouclé par la croyance généralisée. + la conviction est certaine + le noeud se serre et + la boucle tourne vite pour ne plus être apte à percevoir l'évidence.

Si il y a territoire, c'est qu'il y a conflit

La vie humaine banalisée dans le conflit, en quoi est-ce nécessaire à vivre ?
Le conflit ne sert qu'à faire abdiquer les êtres qui se croient convaincu être vaincu.
Le conflit ne sert qu'à fournir la nation en esclaves.
Les nations ne peuvent pas exister sans esclaves.
Toutes les nations sont des Empires.
Toutes les nations sont des Empires en conflit.
Toutes les nations cultivent leurs esclaves pour en faire un commerce.
Le commerce des esclaves est gouverné par la guerre.
Le commerce des esclaves sert la guerre.
Pas de guerre sans esclaves.

Qu'est-ce qu'une esclave ?

Les esclaves sont des êtres humains vaincus qui ont abdiqué de vivre leur vie.
L'esclave accepte de se faire vivre par une autre volonté que la sienne.
L'esclave est un être humain apeuré.
L'esclave est un être humain qui vit possédé par la peur, en permanence.
L'esclave est un être humain qui vit gouverné par la peur, en permanence.
Où la peur permanente fait de sa volonté ne plus vouloir être volontaire.
Un être humain sans volonté croyant le contraire est un esclave.
Un être humain sans volonté et sans croyance est un légume.
Personne n'est vaincu tant qu'on ne croit pas être vaincu.
L'idée de la victoire se forge par la frustration,
Celle en recherche d'affection
Que le sentiment de la victoire compense par la gloire.
la conviction n'est pas la victoire
La victoire n'est qu'une croyance
La croyance qui ne soulage qu'un court instant.

La peur fabrique

Il existe toujours une issue à tout problème.
Les problèmes existent parce qu'il existe des solutions.
Il existe toujours une issue à tout encerclement.
Si l'encerclement existe, c'est parce qu'il existe des issues.
Sans issue dans l'encerclement, l'espace ne serait pas l'espace, ni le temps le temps.
Toute abdication n'est qu'une disposition d'esprit, conduite par la peur envahissante.
La peur qui s'est emparée de l'état d'esprit qui se laisse pénétrer et capturer.
Si la peur se développe dans un état d'esprit,
c'est que la personne possédée est convaincue être vaincue.
C'est la peur qui fabrique un être convaincu être vaincu.
Un être convaincu est un être vaincu.
Un être vaincu est un être vivant son humiliation.
Pour faire disparaître cette humiliation de leur conscience
(sa marchandisation par l'industrie de l'esclavage),
les esclaves usent l'hypocrisie et le déni,
jusqu'au bout,
Surtout de l'abus de l'ignorance,
jusqu'à pouvoir se donner à sourire de l'évidence de leur humiliation.
Leur captivité niée.
Le berger politicien est satisfait.

Des esclaves

Le berger politicien est aussi un esclave.
C'est un esclave élu par les esclaves
Pour qu'il passe sa vie à les gérer
À s'en occuper à les occuper.
À les couvrir de l'ignorance qu'ils elles exigent.
Tout être humain ignorant est un esclave.
Tout être humain fonctionné est un esclave.
Le chantage de l'argent n'est qu'un prétexte
Pour se convaincre être irresponsable de son irresponsabilité cultivée.
La faute est projetée dans l'argent pour épargner les vrais coupables. TOI.

 

 

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SUPPRIMONS CE QUI NOUS POSSÈDE
CE QUI NOUS ENCOMBRE LA VIE DE PEINES INUTILES
PAR NOS ÉTATS D'ESPRIT CONVAINCUS ÊTRE VAINCUS

Pour assainir notre contexte social malsain = les êtres humains vivant ensemble hostiles les une les uns envers les autres, à générer la constance de la misère d'esprit et des maladies provoquées par la peur farouche de manquer, il y existe une suite de suppressions d'institutions politiques à réaliser. Sans violence, juste par désintérêt, lâcher sa croyance tenir à sa sécurité, alors que sa propre mise en danger est sa sécurité revendiquée qui n'est qu'une croyance, faite du conditionnement par l'éducation, peur intérieure tenue par le chantage social généralisé qui justifie l'obligation voulue à obéir pour s'asservir.

SUPPRIMONS
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6

La domestication consentante

Cette épidémie du covid révèle aussi ce à quoi chacune et chacun réellement s'attachent pour former et préserver nos sociétés basées sur le viol et l'agression de l'intégrité individuelle (en échange de sa sécurité qui en réalité est sa mise à disposition de sa mise en danger). Constater un être humain qui veut te convaincre de le rejoindre dans son consentement pour préserver sa vie humiliée qu'il nie avec des « bons sentiments » et entendre que rassemblés, ils parlent tous le même discours, est la scène typique de cauchemar qui réveille le rêveur « seul contre tous » d'un coup, tel le choc pour l'urgence de l'évasion nécessaire immédiate !

Ces « gentils messieurs dames » ont l'esprit tellement tordu pour penser à l'envers avec les barrières de la conviction morale des idées reçues (= pour accepter comme bénédiction la misère de leur existence disant : « c'est comme ça, on n'y peut rien » sic et « c'est bien » sic) pour forcer les autres « désobéissants » à leur montrer ce qui est bon ou mauvais pour soi et les autres et qui ensemble forme l'arrière-garde ou la dernière vague loin derrière l'infanterie (= l'avant-garde des enfants sacrifiés) pour anéantir toute résistance intérieure au peu de liberté restante et visible dans des individus épars, montre à quel point cette liberté est redoutée. Dans l'effet, l'existence de la liberté ruine l'état d'esprit des êtres humains domestiqués consentants et humiliés. C'est uniquement pour cette raison que la liberté des individus est tant combattue.

La domestication provoque la terreur de la différence. Différence qui doit être annihilée, car cette différence prouve de manière insupportable que la similarité est une trahison de son intégrité. Le racisme est la conséquence inéluctable de la domestication. Vendre sa vie pour être gouverné par un autre. Vendre sa vie pour être gouverné par les autres : le consentement de vivre dominé (avec son humiliation niée).

Cette situation, pour tout être humain libre, est la confirmation de sa mise en danger, c'est-à-dire à ce que le consensus intégré dans chaque esclave réussisse la capture de l'esprit du rebelle (au sein de sa famille, censée être le contexte protégé et sûr) pour ressembler à tous les autres membres capturés = être à vivre similarisé comme l'unanimité des esclaves qui expriment leur désaccord par l'intrusion = le viol de l'intégrité des êtres sains pour vivre sa personnalité explosée et son comportement abdiqué dans l'obéissance (justifiée pour la préservation de l'espèce, sic, qui en réalité est l'opposé).

Le choix millénaire de chaque être humain entre vivre libre et vivre sa capture consentie, où La Fontaine au XVIIe siècle résume en fables, pour que les enfants comprennent, à mettre en parallèle la vie du loup et celle du chien (= loup domestiqué dressé à obéir), ou la vie de la fourmi ouvrière et celle de la cigale artiste que l'ouvrière laisse mourir, car pour l'ouvrière l'art et la musique sont inutiles à l'existence humaine. Alors que pour l'humanité l'art et la musique sont essentiels pour donner la raison de l'existence à l'humanité. L'art et la musique sont l'antinomie de la guerre. La réalité est que sans art ni musique, l'humanité intègre périt (par manque de sens d'exister). Ni la guerre ni le confort et la sécurité ne suffisent à motiver l'être humain à exister. C'est pour cette raison que depuis 1/2 siècle les artistes libres (pléonasme) sont chassés des scènes publiques et leurs oeuvres massivement censurées à la disponibilité publique (remplacées par de fausses oeuvres d'art, celles qui relèvent de la décoration et de l'animation publique) par les politiques.

 

 

3 octo

2021. À retirer son masque souriant, la grande illusion de la démocratie se dévoile à ses esclaves

La politique de la pandémie révèle les intentions du pouvoir qui jusque-là étaient invisible des populations domestiquées. Et, on prend conscience à quel point le mensonge a pénétré nos esprits pour considérer la croyance être la perception. C'est-à-dire à quel point l'être humain domestiqué vit dans l'illusion du « pouvoir du peuple » (sic). L'illusion de liberté, car les chaînes psychologiques tenues par le chantage sont niées d'être niées. Montre la profondeur de l'ancrage du mensonge dans les esprits. L'inconscience générale cultivée de fausses vérités acceptées, et considérées comme vérités, fausse toute réflexion honnête, sociale et politique ; et, on se demande même, si la réflexion militante n'est pas qu'un moyen de se rassurer ou de se convaincre de son intégrité par le déni (sa pensée qui contredit ses actes) celui qui donne à se représenter ne pas être complice de l'industrie mondiale de l'esclavage (des milliards de travailleures employés). Tout employé agit pour « le bien de l'humanité » est sa réalité formée des mensonges inculqués. Il, elle vit avec ça depuis tellement de générations que douter et questionner ne viennent plus à la conscience de son esprit. Pourtant, tout employé, par son travail nuit aux autres à diffuser et perpétuer le chantage : « tu payes ou tu vas souffrir » (sic) à mourir de faim. Ça, c'est sa normalité, qui pourtant, est une agression (banalisée par le déni) envers la raison d'exister de l'humanité. Ne voulant pas savoir que le but de l'industrie de l'esclavage est de transformer l'humain libre en humain robotisé et de se débarrasser des autres résistants.

Le chantage est le moyen majeur pour piéger tout être humain. Et, le chantage du gouvernement à forcer les gens à se vacciner en 2021, alors qu'il est su que tous les vaccins et ceux contre les grippes du virus coronna fragilisent le système immunitaire, montre que l'intérêt politique de la pandémie artificielle n'est pas médical, mais industriel. Dans l'effet, autoriser de se faire injecter un produit (non testé) dans son corps, autorise la violation de son corps. L'injection est une pénétration consentie ; autrement dit un viol consenti. Mais en échange de quoi ? L'échange n'est pas équitable, car en échange de sa soumission, de sa violation consentie, l'abdiqué peut atténuer sa peur, ou se donne à croire avoir moins peur (par s'être vendu au camp de la violence armée). Pourquoi la moitié des êtres humains domestiqués craignent-ils tant l'irréalité des mensonges propagés en force ? De quoi les êtres humains domestiqués ont-ils si peur ? Ils ont peur de mourir. La croyance incrustée si profondément que la mort est une punition un châtiment contre sa vie. Dit comme telle, ça paraît, dans la réalité, insensé, car la réalité est que la mort fait partie de la vie.

Pour maintenir les milliards d'esclaves dans l'illusion de la liberté, il a fallu organiser un conditionnement massif des êtres humains capturés. Pour les tenir ensemble rassemblé à réagir toutes et tous pareil, il a fallu reformer la motivation profonde d'exister. La motivation profonde d'exister est le moteur utilisé de la pensée (celui qui fait agir par réaction) pour ne pas se laisser mourir. Le coeur moteur de l'existence humaine est la liberté qui a été remplacée par la peur, par la peur de vivre par soi-même. Se faire agir (= réagir) par la peur est le conditionnement de base de tout esclave. L'être humain domestiqué est un être humain désintégré. Un être humain qui a vendu son intégrité en échange de vivre dans la peur perpétuelle se croyant protégé « du danger de souffrir à mourir » (sic). On comprend comment les esprits ont renversé leur pensée pour accepter la contradiction du sens : être en danger désigne en réalité perdre sa liberté et non le péril de souffrir. Encore une fois : la mort n'est pas une punition, mais fait partie de la vie.

2021. La terreur sociale s'amplifie dans les esprits « des vaccinés » envers les « non-vaccinés ». Terreur qui provoque des disputes, des divorces entre amis et dans les familles : les 2 milieux, dernier refuge où devraient exister la sympathie et l'empathie. La guerre civile virale de l'industrie à retenir l'humanité dans l'esclavage par le pharmaceutique a réussi à pénétrer cette intimité jusque-là préservée où la politique ne pouvait s'ingérer. La désintégration de l'unité amicale et familiale était les dernières cibles visées pour obtenir l'abdication absolue des derniers résistants, des derniers êtres humains libres (portés par l'art et la musique). Jusqu'à les pousser au suicide direct ou indirect (= se faire mourir par ailleurs). Cette stratégie politique montre aux abdiqués paniqués avec leur reformation idéologique inculquée que « les suicidés sont des personnes faibles » (sic) et donc coupables, condamnées par la chrétienté morale encore dominante dans les esprits asservis. La réalité est que le suicide exige un courage qu'aucune personne domestiquée n'est capable de réaliser.

 

 

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LA NOIRCEUR DE LA PEUR

L'État est le surhomme des apeurées. L'assurance de leur peur gouvernée.
La maison (spéculée*), à quoi ça sert ? Ça sert à mettre des femmes craintives dedans.
Croire l'autorité être la gardienne de sa panique de vivre ? entretient la violence de nos sociétés.

Pourquoi l'image animée cinématique ou la projection d'autres existences sur un écran (= la télévision) rassure tant l'être humain domestiqué ? transformé en être hypnotisé (= du latin « hypnoticus » = qui provoque le sommeil -de la conscience-) pas obnubilé (= du latin « obnubilare » = cacher avec un nuage) du spectacle projeté ? Accompagné de l'idéologie à croire = la doctrine qui protège sa croyance contre le doute qui ruinerait l'écran des images projetées qui dissimulent la réalité tant redoutée.

Sa croyance s'accroche désespérément à la croyance ; oui, c'est la boucle d'assurance de la croyance. Le noeud idéologique qui capture les apeurés. La croyance de l'assurance qu'elle apporte à l'apeurée. Le système de gouvernement de l'industrie des humains, encadrée par le nommé État (qui oblige ou policie le comportement de ses membres), a la charge de rassurer l'être humain terrorisé qui a remis sa liberté en échange de sa sécurité. La sécurité n'existe que parce qu'on se croit en danger. La sécurité est la croyance qui forme le déni de la réalité, celle refusée d'être vécu par crainte projetée des idées reçues des images animées et commentées. C'est l'oeuvre du conditionnement.

COMMENT LA TERREUR DE VIVRE LIBRE S'EST INTRODUITE DANS LES ESPRITS ?

L'État représente la garantie de l'engagement de la vie individuelle sécurisée. Pour exister, l'État nécessite la soumission de ses membres. Sans soumission, pas d'État. Mais ce système politique hiérarchisé du gouvernement des hommes par la machine humaine ne peut pas agir sans la violence. La violence est le sang de l'État. L'État sans police ni armée n'est plus un État. Se croire en sécurité dans ce système tenu par la violence (à croire combattre la violence de sa terreur par la violence est un leurre). Ça ? C'est le piège de la boucle de la terreur : croire pouvoir combattre (les autres) pour annihiler sa peur par la violence. Car c'est bien la peur qui est la raison de la domination et de l'institution politique de la violence par l'État. LA TERREUR DE VIVRE LIBRE FAIT QU'ELLE DOIT ÊTRE CULTIVÉE POUR MAINTENIR LA SUPRÉMATIE DE L'ÉTAT**. Et pas, comme on veut bien le croire, une assurance du confort pour la communauté. La conviction contradictoire à nier la réalité contre la vérité de sa condition d'esclave innocent autodéresponsabilisé forme la chape de la violence intérieure (niée) et extérieure, celle destinée aux ennemis fabriqués pour donner raison à la violence entretenue avec la guerre perpétuelle, celle qui préserve la domination, celle qui préserve l'industrie de l'esclavage.

C'est la nuisance des autres pour la sécurité de soi. La contradiction de sa croyance réside dans ce piège, piège qui est le bouclage du paradoxe où les contradictions forment le noeud inextricable dans lequel on se confine volontairement pour se donner à croire vivre en sécurité dans un milieu de violence permanente. Briser un noeud pour sortir de sa croyance pour vivre libre est une action que très peu souhaite, car libre, ces êtres humains se sentent en danger. Oui, c'est une contradiction. Le danger n'est pas, en réalité, de vivre libre, mais bien le contraire, le danger est de vivre captif asservi (le mariage est la forme d'asservissement que les futures mères se donnent à rêver être un bonheur qu'il n'est pas).

La justice donne à accuser et condamner les autres de ce qui est le + redouté : sa peur. C'est le système politique des lâches. Celui qui cultive la violence. L'État conduit par la police et restitué par le système judiciaire (qui donne raison à la violence de la police) forme la boucle sécurisé du système fermé qui met en danger tous les êtres humains qui ont échangé leur liberté de vivre contre une fonction salariée (une mécanisation/simplification de sa vie avec le chantage de la condition de sa soumission par une récompense). Système asservissant = là où toutes les évidences sont niées.

 

Notes
* À quoi sert la spéculation financière sur la maison ? La maison est la cellule de la captivité des êtres humains. La valeur de la maison : de la cabane, la masure au palais, représente le degré de sécurité qui est désiré par ses résidentes. Le prix de sa sécurité se paye dans le prix de la maison : + le prix est élevé + la sécurité est (crue) élevée.
** = l'État souverain de l'humanité des individus similarisés par les gestes et les paroles. La mondialisation de la domination absolue est la suite logique de la démesure du pouvoir politique que servent 6 milliards d'êtres humains consentants.

 

 

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Comment en guerre médiatique reconnaître le vrai du faux ?

« La libération du virus (vi) coronna (co) et ses variants (d) révèle la guerre médiatique intense menée par les politiques » (de domination) toujours pour la même raison, déjà 5 millénaires, à favoriser l'industrie de l'esclavage pour maintenir la souveraineté du pouvoir. Pourquoi une guerre ? Les médias sont utilisés comme une arme. L'arme modifie le monde, pour uniformiser les états d'esprit à ce qu'ils obéissent sans la résistance du doute. Et, quand il y a volonté de conviction, il a toujours le mensonge qui renforce l'argumentation pour convaincre le récepteur. La guerre médiatique s'est intensifiée à la naissance de la télévision : le média par excellence (rejoint par le cinéma) pour influer/manipuler les esprits affaiblis malléables à agir « en temps réel » contre eux-mêmes, toujours en faveur des dominants, toujours pour soumettre les dominés à valider leur gouvernement (la validation se réalise avec le vote. En 2021, l'abstention dépasse les 60% d'électeures). L'abdication du gouverné s'achète par la violence (et les promesses crues, jamais tenues). Cette guerre médiatique, à effet d'abdications psychologiques des individus est tout autant impitoyable que la guerre armée physique, bien qu'elle soit dissimulée par le déni des êtres humains blessés et humiliés qui reçoivent le coup de ses violations dans leur vie intime : la guerre médiatique sert à modifier les états d'esprit à ce qu'ils obéissent, à former le comportement général dans l'abdication.

Depuis le début des guerres virales civiles (commencées avec le HIV), la génération du sensationnel, la désinformation, les fausses informations, les confusions des « idéologies morales », dont les accusés accusent les accusateurs et vice versa, tout ça, jusqu'à ne plus pouvoir savoir qui est le salaud (= sale) et qui est le bon (= estimable) quoi est le faux du vrai est le résultat de la guerre médiatique. Celles et ceux qui se montrent dans les médias deviennent suspects de complicité du régime gouvernant qui contrôle et gouverne les médias. Les absents des médias sont la grande majorité mise sous silence. En 2021, les manifestations publiques ne sont plus retransmises à la télévision. Mais encore aujourd'hui, après 2000 ans de domination, aucun renversement pour vivre libre ne s'est réalisé bien que les tentatives ne manquent pas : les gouvernés restent gouvernés, les gouvernants restent gouvernants. Il n'y a toujours pas de solidarité entre les « invisibles », ni de recherche de détachement des gouvernés envers les gouvernants. La raison est que les gouvernés désirent leur gouvernant.

Les intellectuels (celles et ceux qui se disent réfléchir pour les autres) médiatisés forment l'armée ou l'infanterie de cette guerre idéologique (pour le désir de se savoir être du côté du camp des dominants/forts propriétaires exclusifs de la violence qui les tiennent par le chantage de l'argent pour vivre le confort de l'assurance à vendre son intégrité pour son obéissance, à penser contre eux-mêmes), ça, pour argumenter un régime politique qui leur nuit, montre l'intensité de cette guerre qui en même temps se veut être dissimulée ou restée imperceptible des derniers croyants par le déni et le mensonge banalisés.

La confusion idéologique générée résultante qui en réalité est une confusion morale : c'est-à-dire la volonté de désintégrer le pouvoir de distinguer ce qui est bénéfique pour soi et la communauté de ce qui est malsain pour la communauté et soi ; cette confusion généralisée par la profusion de jugements contradictoires sert à décérébrer et générer la discorde dans l'intimité des familles et des cercles d'amies : obtenir l'hostilité générale qui est le socle nécessaire à toute souveraineté. Le « passe sanitaire » pour cette raison est une réussite politique. Le « passe sanitaire » est la mise sous occupation policière du domaine public qui se révèle ne pas être public au sens de domaine appartenant aux citoyens. Le domaine public est en réalité la propriété des souverains. Le chantage économique à expulser les personnes de leur travail pour vacciner les personnes saines en est une autre, pour un régime politique autoritaire qui désire instituer la dictature par le biais de la santé publique. Ce stratagème politique est un classique.

Penser c'est pouvoir évaluer les solutions distinguées imaginées par la génération d'idées crues a priori impensables

Les idées (reçues) exprimées se confondent avec les opinions *. L'opinion marque ou démarque ce qui est tolérable de ce qui est intolérable. L'opinion forme la base de la morale. L'esprit scandalisé est un esprit moralisé (réglé à obéir). Un esprit moralisé sert à maintenir sa domestication, sa domination. L'opinion établit et consolide la conviction de la certitude. L'opinion sert à évacuer le doute de son esprit. C'est pour cette raison que l'opinion est anti-philosophique. La pensée du vrai et du véritable se dégage du mensonge qui se prend dans le jugement à se convaincre pour imposer aux autres sa propre conviction. Un être convaincu est un être vaincu ; un être qui ne peut plus penser par lui-même, car il ne peut plus douter = évaluer le vrai du faux pour préserver sa liberté (de penser). Car il s'agit bien de ça dans cette guerre mondiale médiatique qui utilise la pandémie artificielle pour soumettre le monde = préserver et renforcer l'industrialisation de l'humanité (sa mise en culture à servir). La résistance se réalise sans résister avec le « sentiment de liberté ». Un être humain libre est inasservissable (mot qui n'existe pas dans les dictionnaires). Dans toute politique, il s'agit en permanence d'annihiler ce « sentiment de liberté » qui existe dans chaque être humain. Toutes les guerres sont réalisées pour cette raison.

La politique de propagation de la confusion morale qui avec l'aide des libérations de plusieurs virus modifiés de la grippe (coronna = couronne) qui provoque à se battre les uns les autres, entre amis, dans le sein de la famille, là où l'hostilité politique ne pouvait s'ingérer, avec la fausse pandémie a réussi à pénétrer l'impénétrable : l'intimité familiale qui protège l'intégrité de ses membres. La pandémie sert à ça : faire exploser l'amitié et la sympathie, ciment de la résistance de l'intégrité de la liberté de l'être humain. Ou retourner la faculté de penser en expression de l'opinion reçue, celle qui alimente les statistiques de l'INSEE pour influer les derniers esprits non encore vaincus à juger et condamner. Tout ça pour ne plus savoir ni rien comprendre. Tout ça pour se disputer entre amis. Tout ça pour se haïr les uns les unes les autres. Et tout ça, pour servir volontairement des dominants paniqués de vivre par eux-mêmes (avec les autres).

Pour reconnaître le dire vrai du dire faux ou le dire vrai du vrai philosophe du dire faux du politicien est une bagarre qui dure dure depuis la naissance de notre civilisation où Socrate dénonçait la dialectique sophiste être le discours trompeur, ce, pour rassembler des esclaves pour en faire des ouvriers pour construire des architectures inutiles et grandioses ou des galères motorisées par les galériens pour transporter ces majestés-là où d'elles-mêmes elles ne pouvaient aller. Oui, tout ça que pour ça.

La diffamation est une arme dialectique majeure pour déstabiliser et faire douter des dires de la personne diffamée. Les jugements de diffamation sont en général liés au caractère et à la vie privée de la personne. La disparité entre la diffamation, la personne et les dires des faits, fait que l'une et l'autre ne sont jamais liés. Mais la conviction humaine conditionnée à croire ne fait pas cette distinction. Cette confusion générée par la diffamation (et la calomnie **) sert à humilier la personne visée pour considérer publiquement ses dires être des inventions et des mensonges. Cette manipulation connue depuis des millénaires fonctionne toujours aujourd'hui avec une efficacité qui ne devrait pourtant plus donner à réagir à mépriser les personnes diffamées. Quand une personne est diffamée, c'est qu'elle dit la vérité. ***

 

Notes
* Opinion, définition du Robert : manière de penser, de juger ; attitude de l'esprit qui tient pour vraie une assertion ; assertion que l'esprit accepte ou rejette (généralement en admettant une possibilité d'erreur).
** Du latin « calumnia » = fausse accusation. Diffamation (du latin « diffamare » = (vouloir) ternir la réputation (de l'autre)) et calomnie sont des armes rhétoriques qui servent à déstabiliser son interlocuteur : « à exploser son intégrité », mais qui en réalité montre que celle ou celui qui diffame et/ou calomnie est atteint par la vérité qu'il ou elle ne veut pas entendre, car elle lui est insupportable, pour la raison que le mensonge à formé sa réputation (usurpée).
*** Schopenhaueuer résume les stratégies dialectiques pour convaincre et se convaincre avoir raison traduit en français sous le titre « L'Art d'avoir toujours raison ». Nous savons que le politicien pour arriver au pouvoir doit user de malhonnêteté intellectuelle et de mauvaise foi. « L'exigence de vérité apparaît dès lors comme le cadet des soucis de la plupart des hommes, particulièrement des politiques comme des hommes de communication qui ignorent aujourd'hui jusqu'au nom de la sophistique. » (Didier Raymond, 2000). En général, si un interlocuteur s'efforce à vouloir convaincre, c'est que l'argument qu'il défend est indéfendable. Dans le cas contraire, si l'argument se tient, paraît raisonnable, il n'y a aucune raison de se donner du mal à vouloir convaincre l'auditoire ou : vouloir convaincre est inutile (quand l'argument est compris). Vouloir convaincre relève de la ruse ou du stratagème pour obtenir quelque chose des autres. La ruse utilise l'hypocrisie et le mensonge pour arriver à ses fins. La controverse est une bataille dans la guerre où l'opinion publique (formée par la peur) se range du côté du vainqueur. La guerre pour exister doit falsifier la vérité. Sachant que la guerre est provoquée et entretenue par les souverainetés politiques. Comme pour la guerre, la politique (= gouverner l'État administrant les citoyens), la politique pour exister doit falsifier la vérité.

[après le 15 octobre 2021] La conviction des convaincus. Les convaincus n'ont pas besoin de se laisser convaincre par le discours des stratégies dialectiques de la parole ; puisque pour être convaincu il faut d'abord vouloir être convaincu. La volonté d'être convaincu ne se sert pas de l'argument pour se convaincre à agir, car la raison de la volonté d'être convaincu réside dans le fait d'être adhérant au parti politique élu qui argumente sa politique uniquement pour le spectacle de l'information télévisée. La raison de l'adhésion des convaincus à la politique (même discriminante : nous en faisons l'expérience avec les passes sanitaires payants et exigés partout dans « le domaine public » (sic, en réalité propriété des souverains) et par exemple à l'entrée des hôpitaux, sensés être des lieux de soins et non de discrimination) est « de faire partie du groupe des dominants ». Cette croyance est un leurre, car les dominés domestiqués esclaves salariés ne font et feront jamais partie du parti des dominants qui imposent à ces êtres humains, soumis à leurs désirs, être des marchandises obéissantes consommantes et travaillantes, ou autrement dit : agir à être des objets rentables, générant des bénéfices qui ne leur revient jamais. Tout convaincu est une personne soumise par lâcheté tout en se croyant supérieure aux autres, à celles qui résistent au chantage de cette soumission politique générale.

 

 

6 sept

Les sociétés humaines nuisibles à l'épanouissement de l'humanité ?

Devenons-nous conscient, humains domestiqués, que les sociétés humaines étatisées en institutions et entreprises hiérarchisées sont nuisibles à l'épanouissement de l'intelligence de l'humanité ? Ou + : que les sociétés humaines domestiquées sont une nuisance pour la vie en général ? Celle de toutes les espèces. Ou, que l'existence de l'humanité gouvernée est bénéfique à son extinction accélérée ? Il s'agit bien de ça. Pourquoi la capacité de détruire, comprise comme un signe de pouvoir, est-elle crue bénéfique ? C'est une des convictions insensées qui perpétue les guerres. Destructrices, les guerres ? Leur abondance prouve que les militants, les policiers et les militaires sont convaincus du contraire. Comment alors dans la destruction construire l'épanouissement de l'humanité ? Par d'abord empêcher de se faire gouverner par l'imbécilité. Mais, que signifie « l'épanouissement de l'humanité » ? Se réfugier dans la conservation ne sert à rien, tant que les idéologies maintiennent les esprits dans la croyance du salut par l'humiliation individuelle pour son sacrifice à perpétuer la domination de l'État = la puissance destructrice créée par l'humanité contre l'humanité. « L'épanouissement de l'humanité » signifie : le développement de son intelligence (le contraire de ce que toute domination cultive par la force).

La question qu'on se pose alors est : en quoi l'idéal de l'humanité étatisée, gouvernée par des souverainetés, dont les êtres humains gouvernants pour (re)marquer leur domination prennent toujours des décisions nuisibles pour les populations, est bénéfique à l'humanité pour la perpétuer ? La démonstration contraire est permanente. Les populations souffrent de la domination. Pourtant. Les populations empeuplées (= empubliquées) par la croyance "qu'ensemble assimilarisé c'est mieux" (d'individus égalisés à croire la même idée reçue) et les individus aveugles de dénis resignent (à chaque élection politique) le contrat tacite de leur domestication, de leur soumission pour se donner à croire vivre en sécurité, bien que l'évidence de leur misère de leur humiliation marque la cruauté de leur réalité.

Croire et défendre l'état institué de l'État et ses institutions (confondu avec l'humanité pour l'empire hiérarchisé) qui pour exister se nourrissent de violences (et intérieures : compétitions ; et extérieures : paranoïa provoquée, ou, se persuader de danger permanent de mort imminente pour justifier les invasions, les sièges et les attaques armées envers les civils désarmés). Croire cultiver la violence pour se défendre de la violence est un non-sens entretenu par la raison politique : il ne peut pas exister de souveraineté sans violence.

Pourquoi ne peut-il pas exister de souveraineté sans violence ? Fondamentalement, l'être humain redoute, + que la mort, l'humiliation. L'humiliation est l'état d'abdication et de honte qui démontre le courage de son autonomie perdue. Perdre sa dignité puis son autonomie ne se réalise que par la violence. La violence ne sert qu'un but : pas le meurtre, mais l'humiliation. Le viol génère une vie humiliée. Un être humain battu. La résignation puis l'obéissance se réalisent dans la défaite de sa volonté. Les êtres humains humiliés sont des êtres humains abdiqués. Ce n'est qu'avec des êtres humains abdiqués que l'industrie de l'esclavage peut exister.

Cette part humiliée de la domestication, à continuer à vivre dominé (= être cru être en sécurité = hors de danger, alors que le danger signifie perdre son autonomie et sa volonté pour être gouverné), pour vivre doit être niée. Le déni de la réalité de son existence servile est très puissant, renforcé par la certitude de la conviction de la croyance inculquée par des années d'éducation (= conditionnement), mais surtout par l'idéalisation de l'étatisation de l'espèce qui transforme les individus en fonction : vivre à travailler une fonction (qui empêche de comprendre la totalité de l'entreprise et idéaliser et vénérer cette entreprise). Vivre humilié est préféré à la mort. Mais cette humiliation est rendue imperceptible par le déni. Le déni de sa réalité forme une paroi impénétrable par le doute. Auquel tous arguments s'attachent pour justifier sa vie humiliée à nuire aux autres par le travail de sa fonction « rien de personnel, je fais mon boulot » (sic). En réalité « le boulot » est une confrontation de son humiliation qui grâce à l'inconscience se venge envers les autres non abdiqués, ni vivants humiliés. Cette différence déclenchant les hostilités parce que les autres sont différents et qu'il faut les assimilariser à son humiliation : ça, c'est le coeur-moteur de la puissance de l'empire de l'État de ses institutions que ses employés humiliés domestiqués défendent des intrus et des dangers inexistants mais crus.

Ces êtres humains domestiqués ne peuvent vivre qu'à faire confiance à leurs dominants qui les gouvernent qui les dirigent par l'obéissance indispensable pour que la machine État ne s'arrête jamais. Ne plus faire confiance à leurs dominants signifierait nier leur propre existence dominée fonctionnelle employée dans la machine gouvernante : reconnaître leur inutilité d'exister à générer la violence.

 

 

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L'auditeur quand il croit écouter de la musique, il écoute en réalité un signal sonore qui sert à le rassurer
L'auditrice quand elle croit écouter de la musique, elle n'écoute en fait qu'un signal sonore qui la rassure

Pour quoi re-sonne-t-on la con-fusion dans le monde de la musique ? (la musique faite par le monde des gens)
Why your music sounds weird for the majority of human beings living during your time?

La musique occidentale n'est pas de la musique
La musique occidentale n'est plus de la musique depuis que l'enregistrement a pris la place de la musique.
La musique répétée à l'identique, n'est plus de la musique, mais un signal.
Le signal sert à déclencher une réaction immédiate. Une réaction est une action éduquée.
Le signal commande les auditeurs à agir ce qui leur a été ordonné d'agir.

La musique enregistrée à être répété à l'identique est le fait de la signalétique, pas de la musique.

La vraie musique a été rejetée du marché conclu de l'audible à partir du moment où chacune, chacun « a remis le disque » pour réentendre le même « morceau », encore et encore. Cette répétition obsessionnelle du même, encore répété est la manifestation de la conséquence d'un plaisir présent absent (= d'une souffrance niée à estomper), plaisir qu'on s'efforce de retrouver dans sa mémoire. Ce désir de réentendre la même chose exacte encore et encore est une réaction de protection, celle de vouloir se rassurer, de rassurer sa dépression, « everything will be OK » (sic), pas à entendre la musique pour la musique, mais à se remémorer un passé vécu plus plaisant que le présent n'est plus. Le morceau est le signal. La réécoute de cette musique transformée en signal sonore déclenche la mémoire du plaisir vécu. C'est ça qui est considéré être de la musique (dans notre monde occidental enregistré).

La musique n'est pas un signal sonore déclencheur de plaisirs passés.

Le public quand il croit écouter de la musique, il écoute en réalité un signal sonore qui sert à le rassurer.
Les gens du public d'Occident ne savent plus ce qu'est la musique et à quoi sert la musique.
Pour l'avoir transformée en signal.
Le public = des individus égalisés à agir pareil
sont des êtres humains qui répètent ce à quoi ils ont été éduqués à entendre :
obéir à la commande du commandement pour l'ordre social = masse d'individus similarisés ne pouvant réagir qu'à obéir.
L'exitence du public confirme qu'aucun plaisir de vivre n'existe à vivre ensemble au présent.
Que d'un présent habité de rappels signalés d'un faux monde meilleur passé pour regretter.
La souffrance dans l'industrie de l'esclavage est nécessaire pour anéantir toute volonté d'agir par soi-même.

La perception de la réalité et faussée et mentie et crue et convaincue être vrai, montre que ces états d'esprit sont possédés à n'avoir aucune capacité d'une évaluation autonome personnellle de la réalité. Le faussage de la réalité est assuré par le désir, pour chacune et chacun, de vivre « en sécurité ». « Vivre en sécurité » est confondu avec vivre dominé pour remettre sa volonté au dominant parent hiérarchisé par l'autorité de la violence. Qui est le véritable danger : perdre sa volonté. Le danger de la domination. La racine du sens de danger est d'être dominé à ne plus pouvoir agir sa volonté. Un être humain éduqué est un contribuable trompé qui a perdu son autonomie de pouvoir penser et agir par soi-même. Il est agit par le système qu'il agit qui régit son humanité et celle de tous les autres à obéir. Et, cette abdication générale de l'humanité occidentalisée s'est généralisée sans peine et sans avoir à ni pouvoir la percevoir. Durant 1/2 siècle, lentement, surement, tous les employés enchantés se sont rendus complices de leur propre condamnation.

- Comment ça a été possible ?

- Quand tu remets ta volonté et ton autonomie au maître, tu te fais penser par les idées reçues du maître que lui et elle- même a reçu. Et, l'idée reçue majeure répétée est : « nous travaillons pour un monde meilleur » (sic). Tout salarié travaille convaincu et motivé par cette idée. La conviction de cette idée te motive directement à donner sens et à continuer à travailler, bien que tu travailles effectivement à nuire aux autres par obéir à ta hiérarchie qui t'a disposé dans une position de chantage où tu ne peux pas désobéir à la raison qui te fait vivre : piégé tu es nourri par la machine qui tu nourris. Nourri contre Obéir. Cette machine c'est l'Administration de l'État et au-delà dans le monde privatisé des entreprises qui lui est attaché. Un pouvoir au-delà du pouvoir d'un seul homme. La machine administrative État entreprise qui pour exister doit annihiler les individualités, c'est-à-dire les différences portées par chaque être humain. Question d'ordre, mais pas d'organisation ; où l'une nie l'individu et l'autre le considère.

- C'est beaucoup + difficile d'organiser des différences que de ranger en ordre des similarités d'êtres humains assimilarisés. Organiser des différences est à quoi s'attache à réaliser le (véritable) compositeur de musique : organiser des différences pour produire d'autres différences. Et c'est exactement ça qui est redouté du public. Entendre l'inconnu. L'inconnu terrorise. Le public est une masse humaine auto éduquée à réagir à obéir à se rassurer à réécouter le signal re-connu qui déclenche la mémoire de ses plaisirs perdus. Pas à prendre plaisir d'entendre des différences inconnues. Car il vit en permanence terrorisé pour croire vouloir avoir besoin de la sécurité de la violence (celle qui génère sa terreur).

- Ce constat de nos sociétés malades, perçu par les artistes qui n'abdiquent pas dans le mensonge général de la sécurité (du chantage du péage, du danger de la domination), oeuvrent à créer des musiques qui révèlent le présent vivant. Et, l'action de la censure générale des arts et de la musique officiellement commencée depuis 1981 (salles, festivals, presse, fermés aux arts désobéissants) ne laisse d'issu à faire entendre les musiques vivantes du présent que par le canal de l'enregistrement ! Le seul qui reste aux artistes pour donner à entendre leurs musiques aux autres ! Les salles de concert étant tenues par des gardiens niant être les gardiens censeurs de la politique culturelle, bien qu'ils et elles n'agissent qu'en censeurs, dont ils et elles refusent avoir conscience être les soldats agis par la convention d'interdire. Cette révélation les plongerait dans une dépression sans issue de sortie. L'interdire qui donne à croire détenir le pouvoir, mais qui n'est qu'un pouvoir de nuire aux autres, à se faire croire les dominer. Le concours de bites des gens frustrés. Réaction nécessaire inculquée pour maintenir les bénéfices de l'industrie de l'esclavage.

- Pas besoin de robots, les êtres humains ont abdiqué leur liberté contre vouloir être vécu par une fonction. Vivre sa vie gâchée pour détenir une petite autorité limitée dans la hiérarchie. Sans vouloir percevoir être humilié.

- L'enregistrement audio (des musiques censurées), comme le livre pour les philosophes, est devenu l'unique canal pour la (vraie) musique d'exister, et, la destiner à d'autres générations, moins terrorisées, moins manipulable à se laisser piéger si facilement. Les musiques dans des bouteilles à la mer. La musique qui ne peut être entendue par les générations vivantes.

- Les politiciens ont compris que l'existence de l'art et de la musique est néfaste pour une domination propre de l'industrie de l'esclavage. C'est pour cette raison que la musique depuis le XXe siècle a été transformé en signal public-itaire. La public-ité (du public emmuré dans la cité) est la raison de la communication pour former des esprits domestiqués (malheureux = affaiblis).

 

 

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Pourquoi depuis quelques années Hollywood produit des films de révolte ?

2000 ans de servitude à l'Empire christianisé, arrive-t-il à son terme ?

- Pourquoi Hollywood produit récemment et depuis quelques années des films grand public (= blockbuster) qui montrent des révoltes ? Je pense au dernier Mad Max (2015) histoire de la mort du tyran, ou au Joker (2019) dont l'assassinat en direct du présentateur TV provoque des émeutes permanentes, même Hotel Artemis (2018) avec beaucoup d'autres prennent comme fond contextuel, le soulèvement permanent. Et bien sûr tous les films de zombis avec la rage de la colère de l'injustice où les salauds gouvernent le monde par le chantage de l'argent. Le fait curieux est qu'il n'y a aucune raison donnée à ces soulèvements cinématographiques !

- L'industrie du cinéma américain pour les producteurs (surtout pour les distributeurs monopolisateurs) est un générateur colossal d'argent *. Le cinéma est ce que le capitalisme est capable de produire, comme art. Mais, l'art du cinéma (le cinéma d'auteur) a laissé définitivement au XXIe siècle sa place à l'industrie planétaire du divertissement (le cinéma des producteurs). Toutes les intentions qui apparaissent (où n'apparaissent pas tout en étant là) dans les films sont des intentions volontaires de producteurs (le réalisateur est devenu salarié et interchangeable). L'artiste s'est fait mangé par ses mécènes persuadés pouvoir faire aussi bien que l'artiste (mais sans les idées de liberté). Aussi, tous les producteurs savent le pouvoir de suggestion du cinéma divertissant.

- Comment dans un film qui en apparence sert à divertir est en réalité une propagande si bien réalisée que les spectatrices et spectateurs ne se rendent pas compte qu'ils et elles sont pensées par l'idéologie que le film propage. Walt Disney industry est maître dans sa discipline, rejoint par tous les autres. Et, je comprends que ce fait soit troublant. Sachant ce cinéma être un outil de propagande intensive (comme la télévision) pour entretenir et cultiver le monde du travail forcé par le chantage du salaire.

- Donc la question qu'il faut se poser est : quel est le bénéfice que retireront les maîtres du soulèvement des peuples (= populations républiquées = soumises et esclaves), de leur révolte dans la violence ? Sachant que les maîtres surarmés gagneront toujours la guerre civile, historiquement, tous les soulèvements à partir de Jacquerie jusqu'à mai 1968 et au-delà se terminent dans le massacre des manifestants. La guerre civile donne raison à l'armée et les armées donnent raison au commerce de l'armement.

- La violence est la raison de l'existence de la souveraineté et de sa hiérarchie étatisée qui l'accompagne. La guerre civile provoquée sert à reconsolider ce schéma de domination qui est en train de se diluer dans les esprits domestiqués dominés. Et cette dilution (du sens de vivre captif et esclave) ferait disparaître l'empire (américain dominant avec les autres dominés mondialisant l'industrie de l'esclavage). Donc pour maintenir cette industrie 5 millénaires, tout est surplanifié pour que ça n'arrive jamais. L'État des êtres humains domestiqués est toujours prêt à massacrer les opposants à la mise en esclavage de l'espèce humaine. C'est aberrant ? La peur tient les craintifs conditionnés dans l'obéissance absolue.

- Le renversement rearrive inexorablement : les dictatures impériales totalitaires ne peuvent pas tenir éternellement pour la raison simple : que même si l'être humain est malléable à s'encourager à vivre le pire (pour soulager les tyrans ?), il ne le fait jamais éternellement. 2000 ans de servitude à la chrétienté (ou au monothéisme), arrive inexorablement à son terme. Si l'Empire existait éternellement, ses effondrements seraient inexistants, ce qui n'est pas le cas.

 

Note
* Consultons le « 100 Top Stars at the Worldwide Box Office » 100.Top.Stars.at.the.Worldwide.Box.Office.txt qui est instructif pour comprendre comment les acteurs et actrices sont considérés être une marchandise à investissement selon leur poids financier, dont le 1er atteint 30 milliards de dollars ! Sachant que pour passer une vie entière très confortable (sans aucun manque) 8 millions suffisent largement. Nous pouvons donc considérer que 30 milliards accaparés empêchent à 37 500 personnes de vivre très confortablement. C'est avec le cinéma que la domination américaine mondiale est signifiée.

 

 

13

Naïveté cultivée nécessaire pour former la masse humaine réalisée par l'esclavage

Pour découvrir enfin, en fin de vie, comment nous nous sommes piégés à nous gérer, à nous organiser, il m'a fallu « percer ma naïveté éduquée », inculquée de fausses vérités, plutôt de fausses évidences. Par avoir vécu, d'expériences vérifiantes, tout en sachant que quelque chose ne va pas, ignorant des intentions et des techniques de gouvernement des esclaves : nous, obéissant, trompés, capturés dans la machinerie étatique, dont nous sommes les innombrables acteurs moteurs, il faut, pour obtenir cet effet, vivre la fonction d'un maillon mécanisé (par l'obéissance) de la machine étatique-impériale et la première qualité de l'homme transformé en fonction est : être naïf ou cultiver sa croyance envers des faits qui n'existent pas.

Le sachant, pas le savant, logiquement stoppe la machine étatique de notre domestication humiliante, exploitant nos forces de travail à servir une souveraineté, elle-même asservie à la condition de sa fonction générée par la crainte, entretenue par la violence et la terreur, qui est la raison de la guerre perpétuelle, la peur du débordement et du manque permanent, pour servir l'intérêt général cru commun, c'est-à-dire le bénéfice de l'esclavage.

Mais, dans notre ruche ou fourmilière étatisée, il n'y a pas de reine-mère comme pour les abeilles ou les fourmis, il y a des rois puis des présidents avec un Dieu (1 par culture) que nous focalisons en père surhumain et déifié pour se croire protégé par sa police, alors qu'elle existe, avec l'armée, à cultiver la menace de la terreur par son autorité en force armée dissuasive, imaginée et constituée par les gouvernants pour que les dominés vivent avec la peur permanente, le sentiment d'infériorité, sans force, pour vivre asservi et humilié, policiers et soldats y compris (tout en le niant, pour le confort de son esprit domestiqué assouvit par son abdication à être le sujet du chantage de l'État). La ruche-État, dans l'effet, transforme tout être humain en fonction « utilitaire » (« rien de personnel ! c'est la consigne » sic). Un être humain-fonction sert à être utilisé à une tâche qui sert la machine État de près ou de loin. Cette machine-État est le surhomme créé par l'homme qui désire vivre asservi volontairement pour se croire supérieur aux siens et aux autres espèces terrestres.

 

 

13

Comment la certitude peut-elle s'exprimer dans l'ignorance générale ?

Nous ne savons rien ! Pour quoi nous vivons. Pourtant la conviction est ce qui donne à agir. C'est une question de choix. Peu importe le choix, ce qui est choisi de faire. Que ça soit la bonne ou la mauvaise décision. Ce qui importe au décisionnaire est de choisir à agir sans aucun doute. L'incertitude agit l'indétermination. Le recul (un temps) face au choix entre ça et ça. Car le doute, dans les esprits conditionnés à obéir, indique l'incapacité de décider à agir : l'incapacité de diriger les autres. Qui est reconnu être un signe de faiblesse ! Alors que le doute est la qualité de l'homme qui réfléchit : celle du philosophe. La réalité est que le doute empêche d'agir en idiot. Empêche de prendre la mauvaise décision génératrice de misères. Prendre la mauvaise décision, celle qui nuit aux autres, est la raison de la domination, ou la raison politique de la gestion des esclaves. Les esclaves étant des êtres humains tenus dans l'ignorance. Celle de l'infantilisme. De l'enfant-adulte dépendant. Ça, pour que les esclaves infantilisés continuent à travailler. Sans (se) poser de question quant à la raison d'être obligé de travailler (et de payer). De travailler et payer à servir le projet des souverains.

Le doute retire à l'homme armé d'attaquer. C'est-à-dire, à remettre en question la raison d'attaquer, d'agresser, c'est-à-dire la raison de vouloir dominer pour assujettir son adversaire (l'ennemi, sic) pour l'abdiquer, pour le vaincre à le soumettre à le faire obéir. À genoux ou couché humilié tu abdiques. Le concours de bites ! C'est uniquement pour cette raison que nous tenons notre humanité dans l'ignorance.

 

 

9

9 août 2021

La discrimination générale des individus dans ce pays continue avec le « passe sanitaire » le 9 août 2021. Aucun être humain ne peut plus prendre un verre en terrasse ou faire ses courses en supermarché sans passe sanitaire enregistré sur son téléphone portable. C'est une atteinte illégale aux droits de l'Homme. Le prétexte du virus de la pandémie fausse, car politique : localement aucune infection sérieuse (comme le HIV des années 80/90) n'est détectable, est utilisé pour instituer un régime politique de dictature (ou l'individu n'a plus le choix de vivre sa vie et sa mort).

Après 1500 ans de philosophie dénonçant les abus politiques de mauvais traitement des individus, il semble que les êtres humains en majorité se confortent dans la répression de la domination. Aucune résistance franche dans le pays des droits de l'Homme, mais une abdication générale disant : « c'est comme ça on n'y peut rien ». L'abdication générale à vivre son humiliation avec la couverture du déni, disant « je n'y peux rien » est une démission volontaire de sa volonté pour vouloir vivre dans l'innocence la dictature tant redoutée.

 

[étape politique mondiale et française prochaine ?]

 

Des camps de désinfection et de réhabilitation ?
(pour les 50 millions de Français restant à vacciner)

Ségrégation Discrimination Exclusion. Les bases du racisme (le sentiment patriotique du racisme est un conditionnement politique) tant redoutées, ont été déclenchées le 9 août 2021 dans le pays des droits de l'Homme. Par le président qui se montre triomphant à jouir de sa dictature (en insultant publiquement vulgairement les mécontents) impose « un passe sanitaire » (sic) pour tout individu désirant faire ses courses ou prendre un verre en terrasse. Temporaire ? se rassurent les commerçants transformés en policiers. « Toute loi votée en août force les absents dans l'hémicycle à s'y soumettre, est une violation du principe républicain » (sic).

Ce président, a-t-il été désigné pour ruiner tout ce que les individus de ce pays depuis des siècles ont construit pour créer un État de droit ? Il semble que oui. Ce président fait agir la répression acceptée par les commerçants. (Jusqu'à ce que le « passe sanitaire » devienne payant et au-delà) Répression sans raison valable suffisante, ou celle d'un danger faux pour la vie de la communauté, car localement il se constate être un leurre. Ce président avec la suite des autres se montre clairement être coupable de tyrannie injustifiable contre l'intimité des individus des communautés de ce pays.

La question fondamentale que personne ne se pose est : Comment, à partir d'un virus modifié de la grippe, dont son action n'est pas plus mortelle que les autres grippes, sachant que les vieux sont + fragiles au virus de la grippe, sachant que le vaccin contre la grippe, imposé aux vieux n'est pas efficace, mais au contraire fragilise le système immunitaire des personnes âgées vaccinées, sachant que les chiffres des décès en hôpital sont falsifiés, manipulés et trompés « tous les décès non dus au covid sont marqués dus au covid » (sic), sachant que tous les journalistes et les spécialistes médiatisés sont complices du mensonge politique général, etc., toutes ces manipulations de la réalité servent à générer un dispositif policier de discrimination nationale générale entre vaccinés = obéissants et non-vaccinés = désobéissants. L'intention politique est claire : avec « le passe sanitaire » = « contestant, tu ne passes pas » (sic).

Discrimination individuelle et infection grippale ? Où les infectés et les faux infectés vont commencer à se décalquer sur « les pestiférés » = les indésirables, dont la propagande intensive médiatique focalise le danger de « toucher » = « de rentrer en contact » avec les résistants contestataires. La contestation criminalisée signifie l'institution du régime politique de dictature. La jeunesse docile ne sait pas qu'elle va souffrir, elle n'a aucune idée de la souffrance qu'elle se génère elle-même.

Pourquoi tant insister politiquement
à vouloir gouverner la vie individuelle
qui ne concerne que l'individu
qui n'affecte pas la communauté ?

Ça, c'est la question fondamentale de la raison de la domination politique. La raison de la fonction de la politique est de gérer les biens de l'État et des communautés attachées par les impôts pour servir les individus (à travers les services publics de la fonction publique de l'État, fonction annihilée depuis la privatisation des services publics depuis une quarantaine d'années). Quand cette fonction déborde sur la vie privée de l'individu, c'est-à-dire que le gouvernement impose des lois aux individus, telle la loi, crue sécurisante, « du port de la ceinture de sécurité obligatoire », et, celle récente du « passe sanitaire » individuel dans le contexte incohérent de la fausse pandémie grippale ou épidémie provoquée ou utilisée pour déclencher le plan politique de l'obéissance générale, où l'individu n'a plus de droit, de vie ou de mort, sur sa propre personne, est une intrusion du régime public dans la vie privée ou : une violation des codes de conduite institués par les droits de l'Homme qui ont constitué la République de ce pays.

La propagande médiatique n'a jamais été aussi intense depuis l'apparition de ce virus modifié de la grippe, renforcée depuis mars 2020, date de 1er confinement pour : enfermement de toute la population de ce pays. Cet enfermement de la population en mars 2020 n'est pas encore terminé. Le tyran, constatant l'obéissance générale si docile des individus, alors que c'est un pays réputé pour sa résistance à la tyrannie, dévoile la réalité de sa lâcheté, comme tous les peuples conditionnés à obéir dans la violence instituée. La minorité des individus agissants en public se transforment en policier, en dominant à infliger la nuisance commandée dans leur innocence con-vaincue à tout individu sans « passe sanitaire ».

La question sans réponse est : Comment est-ce possible que les individus se laissent abuser si facilement ? De quoi en réalité ont-ils, ont-elles peurs ? D'être infecté ou de désobéir ? La réponse est claire : la jeunesse a peur de désobéir à la violence politique de la répression policière. La jeunesse a peur, en désobéissant, de se croire isolée. Alors que les contestataires dans ce pays sont majoritaires : 30% de votants aux dernières élections. 20 millions de vaccinés sur 70, sachant que les mensonges matraqués des journalistes attachés aux médias ayant une visibilité nationale, disent, affirment, confirment le contraire. Le covid est une pandémie médiatique du mensonge général.

L'étape suivante logique du tyran ? L'Expulsion des contestataires dans « des camps de désinfection et de réhabilitation ». La forme des camps de concentration nazis vont prendre l'aspect du salut et du secours : « sauvé par les sauveurs » = « isolé par les tueurs ». La médecine sert de porte d'entrée à droguer massivement les populations (par le biais aussi du tabac des cigarettes toutes opiacées, dont les cigares sont dépourvus). La médecine sert de porte d'entrée à l'assassinat massif des populations (avec entre autres la recherche virale qui a commencé en lâchant le HIV dans « la communauté catholiquement indésirable des homosexuels », sic). Les médecins nazis, par leurs expériences sur les êtres humains capturés et enfermés, servant « l'industrie de la mort », nous l'ont montré bien avant la domination mondiale de l'industrie pharmaceutique qu'ils préparaient.

C'est justement pour cette raison que la pandémie du covid est fausse, car elle est générée et gérée exclusivement par les politiciens et non par des médecins indépendants des politiques de répression, qui sont exclus de ce pour quoi ils et elles sont médecins, remplacés par des complices propageant cette fausse pandémie par de faux documents. Fausse ? Car politique. La propagande médiatique par sa massivité révèle elle-même le mensonge qu'elle tente si intensément de dissimuler ; alors que le mensonge des journalistes apparaît dans leur ton de le dire. Quand on ment, ça s'entend (car au fond, ça se sait : et l'émetteur et le récepteur. C'est pour cette raison que le déni est si intensivement utilisé -jusqu'à la caricature quand il s'agit de policière ou policier). Le « passe sanitaire » est la mise sous occupation policière/militaire par les politiciens du domaine public (qui se révèle ne pas être public au sens de domaine des citoyens).

Tout ça ressemble à une mascarade qui va mal finir.
Les fous du pouvoir de l'industrie de la mort n'ont pas disparu avec les camps de concentration nazis.
Ils se sont rassemblés dans le secret pour agir l'horreur.
La raison ?
La vengeance de leur frustration. Le pouvoir de le faire. Que ça.

 

 

2 août

Le contrat de l'esclave

Ou comment transformer les êtres humains en :
employés robotisés en chiens humiliés consentants tout en le niant

La naissance de l'esclavage dans l'espèce humaine, pour régir l'espèce humaine, à première considération, on ne peut que penser que cet état de servitude de l'humanité n'a pu qu'être imposé par des maîtres bien organisés avec des armées entraînées à générer et recevoir la violence. Puisque eux sont nous. Mais à regarder de + près. Cette explication ne tient pas. Car dans ce cas, les êtres humains amassés vivraient une misère psychique qui les dégraderait rapidement. Pour l'hécatombe. Ce n'est pas le cas. L'industrie de l'esclavage est un contrat d'intérêt. Entre dominants-dominés et dominés-dominants. Le maître n'est pas le maître, mais l'intendant à la gestion de la masse : du travail contre du pain (aujourd'hui contre une maison et une voiture) pour lequel il a été... non, il s'est désigné.

La réalité est que chacune et chacun maîtres et esclaves trouvent leur avantage dans ce contrat. Maîtres et esclaves ont échangé leur liberté contre leur fonction. Le maître trouve des occupations à tous ces êtres humains vite envahis par l'ennui. L'ennui devient la raison du travail obligatoire. Parce qu'ils ne savent pas quoi faire de leur vie ? Elles, esclaves, se réfugient dans l'enfantement (d'esclaves), pour être sa raison majeure de vivre : choper un mâle, pour le tenir, pour se faire nourrir.

Si les gens n'étaient pas contentés de leur condition servile, ils ne se laisseraient ni conditionner ni employer et n'abdiqueraient pas au péage. Or, l'accord tacite entre gouvernant et gouvernés est clair : le gouvernant trouve des occupations aux gouvernés qui en échange demandent un confort de vie suffisant pour endurer leur servitude volontaire. C'est-à-dire une production abondante et suffisante de distractions qui efface toute considération de l'évidence d'avoir vendu sa liberté contre son abdication à vivre sa vie pour servir d'employé (contre maigre récompense à volontairement croire être une récompense qu'elle n'est pas).

L'hostilité générale sociale n'est qu'une disposition de la concurrence. La banalisation de la violence (par le viol, physiquement et psychiquement autorisé, pour l'entretient de la violence sociale pour l'abdication en cas de rébellion, mais interdit dans les textes de loi est bien une hypocrisie) génère la tension nécessaire pour valoriser le travail (que lui-même n'a pas). La raison fondamentale de l'existence du travail ? qui en lui-même ne sert à rien, est de servir le pouvoir de la souveraineté. La souveraineté ? Le sentiment de supériorité qui crée l'échelle du faux mérite de la hiérarchie : ou comment instituer le pouvoir de diriger les volontés de tous les autres humains. Pour le spectacle visible de l'humanité. La domination de la domestication est un spectacle permanent. Le spectacle permanent de la violence. La concurrence sert à éliminer celles et ceux qui ne servent pas ou qui ne servent plus. La politique actuelle, celle de faire mourir les vieux + vite et, appauvrir encore + les chômeurs, va dans ce sens. L'hostilité n'est pas une maladie des sociétés (esclavagisées), mais une fonction pour faire du travail une nécessité vitale (alors qu'il n'a rien de vital. La planète offre assez de ressources qui nous suffisent). Dans l'effet, si tous les êtres humains cessent de travailler, l'esclavage disparaît.

Le péage est l'institution du noeud de la boucle pour senser (= pour se formuler à l'idée de) la nécessité des fonctions (une par corps) ingérées (ingérence de l'intrusion pour la possession) dans les corps humains : donnant/donnant = travail-récompense-péage. L'homme qui paye est une marque de domination, de pouvoir (payer) qui en réalité est une soumission. C'est la raison de l'enrichissement des uns contre les autres dépouillés. Travailler pour se donner le pouvoir de payer. Travailler pour se donner le pouvoir de racheter son humiliation générée par sa servitude en payant, ça pour s'injecter un peu de fierté dans sa vie humiliée niée. S'enrichir ne sert qu'à racheter sa fierté vendue. C'est uniquement pour cette raison que les hommes se com-battent avec tant de violence pour s'enrichir aux dépens des autres. + l'homme est riche (ne signifie que) + il est (au fond de lui-même) humilié.

La peur pour finir va servir à convaincre les derniers réticents. Celles et ceux qui comprennent que le contrat n'est pas avantageux à vivre. Ou, toutes celles et ceux qui signent le contrat pour une vie servile employée (pour s'acheter — à crédit — le confort) ; est en réalité une vie gâchée. Une vie perdue. C'est à ce stade qu'intervient la croyance religieuse. À créer une volonté crue surpuissante qui punit toutes celles et ceux désobéissants par un « châtiment éternel » (sic) « diable ! quel enfer ! ». La terreur n'est pas générée par la guerre (qui est permanente) mais par les religions monothéistes du châtiment. Le châtiment implique toujours une obéissance illégitime (sinon, il n'y aurait pas de châtiment, ou il serait inutile).

Tous ces moyens à conviction ne sont en réalité qu'une disposition décorative (ou de fausses raisons disposées en écrans encerclant). Ce n'est pas la peur, ni la croyance, ni la violence, ni le confort, ni les distractions qui con vainquent l'humain vain à se transformer en fonction humiliée, mais c'est son consentement. Les êtres humains ont choisi eux-mêmes de vivre leur misère servile. Bien que l'échange ne soit pas équitable, et qu'ils le savent, tout en le niant (l'ignorance est la volonté d'effacer l'évidence de son esprit). Sa mise à disposition pour être occupé (= possédé) va jusqu'à disposer sa confiance dans son bourreau (qui lui aussi a échangé sa liberté contre vivre une fonction) est la raison fondatrice de l'industrie de l'esclavage. La docilité vient de cette confiance de donner sa vie à être prise en charge par la fatalité de la souveraineté souhaitée, qu'elle soit religieuse déïquée, politique ou économique (pour la guerre de la violence armée à violer les autres désarmés), le résultat reste le même : l'humiliation de sa servitude est effacée par sa violence. La violence est le prix à payer de sa servitude. La servitude, l'esclavage ne peut pas exister sans la violence. Nos sociétés cultivent la violence (par le viol) pour main tenir l'industrie de l'esclavage.

Les êtres humains ont choisi eux-mêmes de vivre leur misère servile niée. Jusqu'à une limite, tout à fait franchissable : la dictature totalitaire, avec amplification extrême de la violence banalisée quotidienne, dont tous les esclaves sont prêts à sacrifier leur vie, pour la raison de l'Ordre, qui ne veut rien dire, seulement parce que leur vie ne vaut rien, et, que pour cette raison, ils sont tous prêts à annihiler l'existence de celles des autres. Les exemples abondent, tout être humain le sait que ces régimes sont des générateurs de souffrance extrême pour tous, même pour les tyrans, mais, ils en redemandent. Ils ne veulent pas savoir, car ils ont effacé volontairement de leur conscience le savoir nécessaire à pouvoir vivre penser et agir en autonome avec les autres.

 

 

29

Le 29 juillet 2021 je me suis fait arrêter par la police

Le 29 juillet 2021, je me suis fait arrêter par la police. La raison ? On se promenait paisiblement dans le centre-ville de Toulouse, là où j'habite, avec un ami à parler de tout et de rien, ça faisait un bout de temps qu'on ne s'était pas vu, le policier me surprit, m'arrêta et exigea mes papiers, je lui demandais la raison, il me répondit parce que je ne portais pas de masque. Ça, alors qu'un grand nombre de personnes ne portaient pas de masque autour de nous. Pourquoi s'est-il focalisé sur moi, il n'a pas voulu répondre. Depuis le 20 juillet, me dit-il, le port du masque est obligatoire au centre-ville de Toulouse. Mais aucun panneau ne l'indique au centre-ville. Je ne le savais pas. Je n'ai pas de télévision. L'information ne m'est pas parvenue. Soudain une personne me donna un masque. Je l'ai mis. Le policier m'a verbalisé. Comment nommer cette attitude ? Sinon remplir les quotas de verbalisation, dont les policiers sont soumis ? Tout en clamant la verbalisation nécessaire pour sauver des vies ! Cette verbalisation est plus une extorsion usant de son pouvoir de policier armé au-dessus des lois pour faire payer les gens que de sauver des vies ! Extorquer pour sauver ne vont pas ensemble. Tous mes arguments ont été balayés, tout en voulant me faire culpabiliser, pour me faire accepter la sanction. Sauver des vies en faisant payer des amendes est le mensonge que les fonctionnaires de police veulent croire pour s'innocenter à nuire aux citoyens. Mes papiers ? C'était en réalité pour avoir mon adresse pour me verbaliser. Sinon les 2 policiers m'auraient amené de force au poste de police pour 4 heures d'interrogatoire, m'a-t-il menacé. Coût : 135€ (25% de mon revenu mensuel).

 

Politique Normalisée pour entretenir l'injustice pour tous
euphémisée par l'expression « l'intérêt général »
(dont le sens actif vrai est menti et dissimulé *)

Dans ce pays, contester une amende abusive, imposée par un policier amène le ou la contestataire au tribunal de police ou tribunal de proximité (sic, des affaires courantes). Le juge, accompagné du commissaire principal se réjouissent de cette situation de suite de plaignants et plaignantes en procès à recondamner en série. C'est la raison de leur fonction. Chacune et chacun les a vus exulter de plaisir de jouir au moment de prononcer la condamnation. C'est l'expression purifiée du pouvoir de nuire (en rafale) qui triomphe dans le tribunal. Les amendes des plaignantes et plaignants sont généralement triplées, voire + si la plaignante ou le plaignant manifeste vocalement l'abus et l'injustice de la procédure. Le pouvoir est ici total et absolu. Les plaignants et plaignantes ressortent triplement condamnés, la tête basse, humiliés et dégoûtés. C'est de la procédure banalisée.

La réalité dans ce pays est qu'il n'y a aucun réel recours quand un agent de police verbalise (sic, constitue de paroles = dresser -discipliner- un procès-verbal -un acte autoritaire condamnant-) abusivement un, une citoyenne. Toutes les contraventions émises sont toujours abusives. C'est la raison d'exister des contraventions : exprimer l'abus possible = nécessaire du pouvoir de gouverner par la police et la justice qui pour justifier leur existence doivent condamner en série. Et + la police et la justice condamnent et + elles justifient « leur nécessité » d'agir leurs abus de pouvoir ; se font-elles croire à baigner dans la certitude. Le policier est totalement convaincu, quand il rackette un citoyen, qu'il lui sauve la vie (sic). Sans cette fausse nécessité de condamner pour nuire, il n'y aurait aucune contravention émise et, pratiquement aucun procès. Car la réalité est que peu de personnes ne contreviennent à (l'ordre de vouloir) vivre ensemble à se respecter les unes les uns les autres. Car tout le monde aspire à vivre paisiblement. La nuisance du voisinage est provoquée par les politiques d'intolérance et de logements entassés inaptes à y vivre. La violence et l'hostilité ne sont générées que par la police (et ses imitateurs). Il n'y a que la police qui est armée. Il n'y a que la police qui peut tuer dans un contexte social en paix. La contravention est un dommage infligé en temps de paix.

La répression policière des citoyens à les verbaliser (euphémisme pour extorquer ou racketter) à tire-larigot, avec des quotas à remplir, surtout à émettre des amendes injustes, pour juger et condamner les innocents qui contestent le pouvoir policier, le pouvoir du gouvernement, le pouvoir du juge, sert et justifie la démonstration de force de la domination autoritaire de la violence politique par l'extorsion, la fonction majeure du policier. C'est qu'une histoire de pognon. La réalité de la verbalisation n'est que l'extorsion. Car l'extorsion générale alimente les primes dissimulées dans des « caisses anonymisées, intraçables » pour payer l'impayable : le chantage, sa domination. Avec + de mille milliards d'euros par an révélés (+ les milliards dissimulés), il y a de quoi faire. À banaliser la violation des citoyennes et des citoyens.

 

Note
* La double langue politique (son jargon) est de donner 2 sens (voire +) à une expression. Un sens vrai dissimulé actif et un sens trompé passif. Le sens trompé passif est donné à croire aux fonctionnaires « sur le terrain », astreints (par eux-mêmes) à remplir les quotas imposés par les ordres de ses supérieurs hiérarchiques. Fonctionnaires « sur le terrain » (du champ de bataille ?) qui sont totalement convaincus de leur mission de « sauver des vies » en rackettant les gens par la violence de leur autorité armée à menacer le citoyen arrêté. L'arrestation, la détention et l'interrogatoire ; le tout baigné dans la violence de la force, des coups et de l'humiliation, en effet « sauve des vies », mais pas celles désignées, mais celles à l'intérieur des uniformes qui légitiment l'existence de la vie policière à cultiver la violence en temps de paix contre des citoyens qui n'enfreignent rien.

 

Le renversement se fait attendre

Avec la fausse pandémie du covid (car servant de prétexte à la répression), la politique (celle du pouvoir mondialisé) est claire comme un mauvais film pour adolescents (= jeunes hommes infantilisés) : les politiciens font tout pour instituer une dictature mondialisée. La recette politique stratégique classique, avec épidémie provoquée, épidémie qui sert à banaliser la nécessité de la violence pour obtenir une obéissance sans faille des populations, est connue. Cette intention totalitaire perpétuellement répétée demeure toujours aussi ridicule, car elle relève d'un caprice d'adolescent frustré au pouvoir politique sans limite. Tous dissimulés au fond se demandent raisonnablement : qu'elle est l'intérêt de vivre ça ?

Le pouvoir politique, à force, rend idiot : les commandements du chef n'existent que pour nuire aux commandés, pas pour les réjouir : ce qui annihilerait la raison du commandement. En 2021 nous atteignons l'insensé de la raison des êtres humains à vivre en société. Cette volonté politique (par nécessité de domination) à rendre la vie toujours et encore + pénible des êtres humains, à force ne peut que déboucher sur un renversement. Les tentatives passées le montrent : toutes les dictatures sont renversées. Mais + ce renversement se fait attendre et + il est douloureux. La guerre civile générale peut être évitée, si les policiers prenaient conscience de l'absurdité de leur fonction de nuire aux citoyens. Mais après 1 an et demi de mensonges politiques pandémiques flagrants, il semble qu'ils tiennent toujours à vouloir vivre leur vie trompée trempée dans la violence.

Le renversement sans heurt est la solution qui a eu raison de tous les empires. Ce depuis 5000 ans (-3000 avant notre ère, première érection de la cité-État) : le dispersement de ses populations vaincues, en individus libres ; le dispersement des esclaves et des citoyens assujettis, qui se détachent, qui s'absentent pour aller vivre ailleurs, autrement qu'humiliés d'une vie misérable et servile, mal confortée, sans qu'aucune domination impériale ne puisse les (re)tenir. C'est ce que les dominants (dominés par leur frustration) nomment : « l'effondrement de la civilisation », en réalité : l'effondrement de leur désir de souveraineté. Le problème du pouvoir politique, nous le savons, rend et les gouvernants et les gouvernés nuisibles envers l'existence fragile de l'espèce.

La place du pouvoir (tous les pouvoirs servent à nuire aux autres) devrait être gardée en permanence pour ne pas être prise. Car les fous du pouvoir sont prêts à tout pour l'obtenir. C'est l'em-pire des peureux désiré par les gouvernés. C'est ça, la maladie du pouvoir : vivre de vengeance de jouir à nuire par la violence.

 

 

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Deleuze et le mot d'ordre

D avec G est clair dans 1000 Plateaux [1]. Si la parole existe entre humains, c'est d'abord pour commander [2]. Commander à vouloir quelque chose de quelqu'un d'autre. On parle pour ça : par vouloir. Sans vouloir vouloir, la parole est inutile. Mais commander pour vouloir quoi ? Vouloir être servi par l'autre ou re-vivre perpétuellement l'état infantile de l'enfant allaité par la mère aux seins nourriciers ? Nannn... Le tétage du têtard qui tète, Président ? À ne rien vouloir, il n'y a rien à dire. À commander par la parole, ça signifie avoir un besoin qu'on ne peut/veut pas assouvir soi-même. Un lâche ? Alors on commande, on ordonne à l'autre : « fais ça. Sinon... » (sic). Le rapport de force de la MENACE économique est installé. « Sinon quoi ? ». « Sinon, tu meurs ». « Et alors ? Mieux vaut mourir que vivre une vie merdique ».

Pour instituer et banaliser la menace générale (= la faire accepter comme naturelle par les êtres humains domestiqués), il faut une organisation suprahumaine des sociétés humaines à laquelle tous les êtres humains doivent se soumettre à travailler (sans réfléchir = sans pouvoir comprendre le mécanisme de son usage global) en se défaisant de leur intégrité. L'espèce humaine a réussi il y a 5000 ans à constituer les 1ers États. Un exploit d'exploitation musculaire à l'érection des palais, des entrepôts fermés-gardés et des temples de la croyance. Un exploit d'exploitation culturelle de décervelage de l'espèce.

Mais pourquoi ne pas demander à l'autre qui peut, ce qu'on ne peut pas ? poliment, hypocritement, gentiment, sans commande ordonnante qui résonne la menace ? Ha haaa — Entre commander et demander, il existe le même rapport de force qu'entre prendre (= se servir sans demander) et mendier (= supplier de recevoir). Où l'un est porté par le sentiment de fierté : d'intégrité, et l'autre est appuyé par le sentiment... de culpabilité. Où l'un est fier et l'autre est humilié. Les gentiments humilés payent, les autres planqués te pillent gentiment. Force/Faiblesse. Supériorité/Infériorité : le rapport de force.

Comment est-ce possible de se sentir fier[3]/humilié ? (Fierté autrement nommée : dignité, honneur, amour-propre, qui oblige au respect, qui incite l’admiration des autres, la gloire de l'orgueil). Comment se refléter l'idée de soi à vouloir se donner l'opinion trop avantageuse qu’on a de sa propre valeur ? parmi les autres asservis. « Tous des cons ! » (sic). La réalisation du sentiment à ressentir sa fierté humiliée ou l'humiliation de sa fierté, nécessite un contexte forcément hostile. Le contexte paranoïaque de la persécution par des ennemis, toujours étrangers et inconnus (sic), c'est + facile à nuire/tuer que ses amis. Pour faire exister la fierté humiliée et l'humiliation vaincue ou fièrée (ce mot n'existe pas dans le dictionnaire), il faut instituer la guerre permanente. Le sentiment d'hostilité permanent n'existe que par l'institution de la guerre permanente. La raison de la « défense nationale » qui avec ses armes ruine notre environnement vital au nom de la « sureté » de la « sécurité » (sic). La guerre est une activité provoquée, inculquée pour être crue nécessaire aux esclaves, la guerre maintient la raison de l'existence de l'État, de la souveraineté, de la hiérarchie du travail obligatoire, de l'esclavage, en 1 mot de la domination politique des êtres humains domestiqués = déshumanisés. C'est pourtant su depuis longtemps, mais on recommence !

Et, il y a +. La commande de l'ordre exige la répétition du même avec l'exactitude de l'homme déterminé (= l'indoutable = l'idiot obéissant — sans pouvoir, sans pouvoir se poser des questions —) « mais, qu'est-ce que je me fais faire ? » (sic). La volonté politique du commandement exige la répétition du similaire. La redondance (détenue à l'intérieur — cachée dans — les mots d'ordre) qui parle les esclaves, pour qu'ils se ressentent tous innocents. Cette exigence éternelle de l'assimilation à la similitude égali-taire qui s'agit dans la pandémie de l'uniformisation planétaire est la volonté politique de base, celle de sa raison d'exister. La politique (avec l'économique qui la commande et la religion qui la sous-tient) existe pour réaliser la désolation de l'espèce humaine (et des autres espèces méprisées). Re-gardons comment nous dévastons notre environnement vital au nom de la maîtrise de la domination de la nature à nous fournir les raisons de sa destruction. Ne faut-il pas être décervelé pour détruire ce qui nous fait vivre ?

La volonté d'assimilarisation par l'uniformisation dans l'unité, où les personnes avec leurs personnalités différentes disparaissent, est une réaction. La réaction au sens de Nietzsche pas de Newton (= ton nouveau). Une réaction qui révèle la peur de la différence ou : avoir peur de la peur de vivre différemment (de ce qui a été inculqué par le protocole à partir de l'école). Le fait de vouloir dominer pour commander est dans l'effet une réaction contre la peur de la peur des différences, des diversités de différences. Le résultat de la domination (politique étatique économique et religieuse) est la culture intensive du même (à commencer par les céréales et, en fermant la boucle avec l'idéologie). Le travail de la politique de l'économique du religieux (des êtres humains capturés) force l'uniformisation des diversités. Les désertifications succédant aux Etats-Empires sont le résultat de cette volonté d'uniformisation du monde et de son contexte vital. La dévitalisation.

L'uniformisation-dévitalisée politique économique religieuse (3 parties d'un même tout — qui fonctionnent au carburant de la frustration —) pour exister doit constamment se ren-forcer. Son ren-forcement se réalise par établir les lois de l'intolérance. L'activité politique majeure est d'interdire (le pouvoir n'émerge que par empêcher les autres et interdire les comportements autonomes). L'institution des interdits se pose s'impose avec l'écriture, l'écriture des Lois à obéir avec des armées d'hommes armés comme menace banalisée du chantage social. Il s'agit d'empêcher tout individu de désobéir, et s'il le fait, de se donner les outils pour son humiliation éternelle (avec le casier judiciaire). Dans cette configuration, le non-esclave est un criminel et l'artiste, un criminel toléré tant que les esclaves ne réveillent pas leur conscience par le contact avec ses oeuvres d'art.

- Franchement, c'est extraordinaire de constater comment l'espèce humaine s'est piégée elle-même dans la souffrance de sa propre violence !

- La raison profonde de se nuire les unes les uns les autres ?
- La terreur de la peur de vivre sa vie. Bien que ça n'a aucun sens de vivre terrorisé de vivre sa vie ! C'est même un contresens !

La parole de la langue politisée (= uniformisée = officialisée par son instruction scolaire obligatoire) commande par la parole. L'ordre est toujours oral qui confirme l'écrit par la présence corporelle de la menace (qui se représente avec des armes que les êtres humains manipulent pour blesser et tuer les êtres humains. — Quand même, ça, devrait te réveiller). Cette parole est constituée d'ordre de mort, nous dit D, c'est la conséquence directe du mot d'ordre qui commande la mise à mort de l'intégrité de l'individualité des êtres humains capturés [4]. Par la sentence judiciaire implicite à chaque parole à chaque action entre voisins conditionnés à se nuire les unes les uns les autres, pour dénoncer les déviations de l'ordre à la police. La violence de la domination se déchaîne grâce aux voisins (où 1 seule suffit par groupe d'immeuble : par la distance de la portée du son attendu entendu). La nuisance pour la politique, c'est le bruit. Le pouvoir de la langue est de pouvoir condamner et con-vaincre le condamné d'être coupable. Sentiment de culpabilité injecté pour qu'il elle baisse la tête et demande pardon = processus banalisé d'humiliation (après le viol). La culpabilité de soi acceptée demande supplie à être délivrée par la mort de sa peine intolérable. Le résultat est la « petite mort des maladies psychiques ». Les autres, encore utiles, acceptent, en échange d'être libéré de leur culpabilité en étant démuni de leur intégrité de leur personnalité pour vivre uniformisé, obéissant et sans conscience parmi les autres faussement gentils. Ça, c'est l'état de l'être humain domestiqué (civilisé, sic).

Le langage est une arme d'intrusion. À se faire parler par la langue, chaque être humain est violé par l'idéologie imposée propagée, par l'éducation (la confiance trompée des enfants envers leurs parents) puis transmise par les médias de communication (toujours à sens unique : dominant vers dominés) où « le droit de réponse » est une réaction inutile, ou de parade, qui aujourd'hui est totalement interdit, où tous les médias, mêmes indépendants, ne se cachent plus à révéler leur complicité avec le gouvernement et l'État (qui financent, avec un trésor de + de mille milliards/an).

La parole gouvernante sert à annihiler l'intégrité des individus. Et, quand les rouages de l'idéologie du pouvoir politique économique religieux se disséminent dans les agoras (places publiques et maisons privées sensées exister pour exprimer la parole de la pensée libre non-domestiquée) on comprend que la guerre idéologique est intense et permanente. Le mot dit pénètre l'esprit et n'en ressort plus. La possession de soi est scellée par les mots reçus des idées reçues. L'être humain domestiqué est une enveloppe vidée dans laquelle le chef absent introduit sa volonté (par la hiérarchie obéie). Qui pour être efficace doit être nié par la porteuse et le porteur. Agir commandé tout en niant agir commandé. La domination fonctionne comme ça. On se déguise en rebelle pour montrer aux autres ce qu'on n'est pas. Le rebelle [5] visible est en réalité un esclave. Le chef dans cette machine sociale est ici le + apeuré. Tous les chefs se planquent quand ça chauffe, c'est connu. Son « combat » d'élu est désespéré à vouloir se hisser à s'imposer (par la ruse) aux autres en tant que chef, le mendiant humilié en lui qu'il est. Et + un chef est humilié et + il est nuisible. Un être humain qui cherche à gouverner les autres est toujours un être humain humilié qui veut se venger des autres pourtant déjà humiliés et désintégrés. Le travail inutile du lâche trouillard qui jouit à voir les autres vivre en peine. La raison du pouvoir.

Quant à l'écriture, nous le savions déjà. L'écriture est aussi une invention politique d'abord pour mémoriser les stocks (identifications, mesures, dans les registres, enregistrements). Le stockage est l'action nécessaire du chantage social. Ensuite, après la parole, confirmer la parole par l'écrit à inscrire les Lois pour leur donner leur durée éternelle (sacralisée). Pareil pour les livres religieux. L'écriture ne sert qu'à éterniser et mentir la réalité de l'éphémère vécu. Et +, à force d'usage, nier le présent pour regretter un faux passé rempli d'histoires faussées (à commencer par le livre du verbe né pour commander) et disposer son espoir dans un futur improbable (ou un paradis inventé). Cette disposition des esprits capturés hors du présent favorise l'imperceptibilité de la réalité et, des maladies psychiques (avec conséquences physiques). Tout ça, sont les moyens pervers qui obligent à vivre gouverné, à vivre ce que tout être humain conscient refuserait de vivre.

Là, on peut commencer à percevoir à quoi servent les poètes, les musiciens et les artistes.

Les artistes s'emparent des armes politiques de destruction de l'intégrité humaine pour les détourner et les utiliser en matériau qui explose l'uniformité idéologique spirituelle de commande par créer des oeuvres touchantes originales de leurs différences réintégrées. Les artistes (les vrais) contrebalancent la volonté de domination des individus consentants de l'espèce humaine à vivre asservis. L'esclavage nié des employés méprisés. L'artiste s'empare de la parole et de l'écriture politique pour l'exploser à ce qu'elles servent de matériau déconstruit puis atomique particulaire à la création d'oeuvres d'art. Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? Une oeuvre d'art est un objet sans corps sans mesure qui révèle la raison majeure du sens de vivre l'existence. À l'opposé de l'uniformisation des politiciens et des prêtres (scientifiques), les artistes recréent la diversité anéantie. La morale est une arme puissante d'uniformisation. L'artiste n'est pas un rebelle, ce n'est pas un combattant, la raison de l'artiste est de créer des oeuvres d'art qui ne ressemblent à rien de commun. Que ça. Mais, ce que ça recèle est une puissance extraordinaire redoutée par les institutions politiques économiques et religieuses. Tel un contre-pouvoir qu'il n'est pas.

L'épanouissement, voire l'explosion des arts, après la Seconde Guerre mondiale (les mécènes culpabilisés par l'idéologie nazie à laquelle ils ont adhéré ont financé et supprimé la censure envers les artistes vivants) n'a duré que la période qui a vu la jeunesse devenir + intelligente (qu'elle ne devrait, dans nos sociétés domestiquées par la machine État qui est agie par nous-mêmes) jusqu'à se soulever en permanence et mondialement en 1968 contre la bêtise de la vieillesse apeurée qui la gouverne. Les dominants ont flippé. Pour agir une contrattaque démesurée : l'annihilation des arts dans nos sociétés ; 40 ans après, ce souhait est exaucé. La jeunesse du XXIe siècle est bien rebêtifiée, obéissante, craintive, comme tout esclave se doit de l'être.

Donc les arts servent à contre balancer (sans combat) les excès de la politique. Le poète manipule la parole et l'écriture pour en extraire une oeuvre d'art. Le musicien manipule les convictions, les retourne, pour extraire des conventions des oeuvres uniques. Le philosophe retourne les pensées paradoxales pour révéler les mensonges politiques et religieux aux esprits trompés, l'économique est une affaire mineure de chantage facile à comprendre. Le peintre révèle la réalité crue invisible, car l'esclave à vivre de regret et d'espoir est absent de son temps présent. Toutes ces créations artistiques s'accompagnent d'un sentiment de plénitude de l'intégrité retrouvée. Les artistes redonnent vie aux diversités criminalisées.

Les différences redoutées qui sont criminalisées se traduisent dans le racisme inculqué maintenu par la violence hystérique de la peur, par la terreur permanente insérée dans les états d'esprit possédés et soumis. Le rapport de force Politique/Art ou Peur/Courage est la raison qui amplifie l'existence de l'art, de la musique, de la poésie. Le politicien peut censurer la visibilité des arts ; le gouvernement de l'État détient tous les musées, les salles de concert et de spectacle, les médias, les lieux commerciaux, et : l'espace public n'est pas public, il n'est pas libre, il est approprié par l'État avec « les droits d'auteur » et les impôts, l'espace public est l'espace des interdits, avec la police gardienne prête à agresser tout artiste qui exprime publiquement son art (expo et musique de rue). Dans les assauts, les policiers mettent le paquet ! ultraviolence démesurée, surarmée, envers les gens désarmés, et destruction totale acharnée des oeuvres d'art ! Les policiers en assaut ressemblent à des chiens qui ont attrapé le virus de la rage.

Les artistes ont-ils un rôle social pour libérer les êtres humains qui se sont mis volontairement en esclavage ?

Non. L'artiste créer des oeuvres d'art inconnues et uniques avec du matériau commun à tous. Les artistes ne sont pas le héros attendu des histoires de guerriers libérateurs. Histoires qui ne sont que des mensonges. Pour se focaliser sur l'icône : l'être vide qui joue le rôle l'idole, au lieu de se focaliser sur la réalité. La diversion. Le divertissement contre les arts. L'Histoire est un grand mensonge réarrangé pour accepter sa condition de vie misérable. Les gouvernants, y compris, sont gouvernés par ce protocole de nuisance travaillé journellement par des milliards d'esclaves volontaires.

Le poète déstructure la langue en jouant à créer des variantes diversifiantes pour que les pensées simples puissent traverser la conscience d'esprit. Le poète retire à la langue politique sa fonction intrusive, celle de se faire parler par elle, de vivre de commandements, humilié, dépossédé de soi, repossédé d'un ego qui n'est pas moi et de vivre agi d'idées reçues, pour m'obliger à faire, à travailler (à perpétrer la machine État), tout ce que je ne n'envisage pas de vivre ça.

...

Les mots dans la tête

Être pensé par les mots dans la tête.
Tu sais, cette voix dedans sans son.
S'il n'y avait pas de mot,
On n'aurait pas la tête envahie de mots.
De mots qui sont confondus avec la pensée.
Au point même de croire être un autre !

Qu'est-ce que la pensée ?
Penser vient de peser, dans le sens de pouvoir évaluer,
d'avoir la capacité de pouvoir diagnostiquer
= de pouvoir comprendre le problème
Pour : pouvoir le résoudre.

Qu'est-ce qu'un problème ?
Une difficulté qui empêche de faire
Un truc qui coince qui empêche de faire
Une disposition un obstacle qui interdit de faire
Exemple : l'espèce humaine est un obstacle pour l'espèce humaine
Ou : tout être humain peut créer un problème à tout être humain.

Réfléchir, c'est fléchir encore une fois ou se pencher vers l'arrière : pour observer le ciel ?
À se pencher vers l'avant, à regarder la terre,
cette dis-position considère le problème rencontrer.
La réflexion renvoie ce qui est reçu/perçu pour dire que le message a été reçu ?
L'humain miroir réfléchit.
À voir la position réflexive, l'humain pensant semble + réfléchir son intérieur,
occupé à vouloir générer un lien qui n'apparaît pas ? ou ne veut pas se laisser apparaître ?
La pensée réfléchit c'est créer des liens entre les sens des idées représentés par les mots.
Tu crées des idées (vraiment ?) tu crées des liens entre les idées pour trouver des solutions.
Les mots et la grammaire servent de véhicule et ton esprit de foyer aux idées.
Comme là, j'écris ce que ma pensée réfléchit de l'idée de penser.

Mais !
Le mot assèche le désir de l'amour !
Tu penses un mot, tu débandes aussitôt,
Le mâle dans l'instant chopé par des maux.
La femelle dans l'instant sèche comme un mot.
Les grands maux des mots, leur énorme inconvénient, est lorsqu'ils nous pensent.
Pour nous assécher et nous débander.
Quand les mots deviennent des maux
Pour nous faire perdre notre autonomie corporelle.
(Faire perdre l'autonomie (= la liberté) des individus
est le travail du politicien soutenu par les religieux.)
Le travail d'employé est le résultat de la perte de notre autonomie corporelle.

Le mot te gouverne par l'idée de son sens que tu emploies (avec ta voix).
Quand tu répètes l'idée reçue sans la douter ni la penser ni la réfléchir.
Quand tu fais fonction de rapporteur, de colporteur de ta bouche aux oreilles
en tant que diffuseur et diffuseuse de l'idéologie reçue à propager
aux autres irréfléchis qui se considèrent instruit donc intelligents
- L'instruction s'oppose au développement de l'intelligence -
parce que tu as embrassé la croyance à vouloir croire en échange de perdre ton autonomie
(une bite débandée mieux vaut qu'elle soit accompagnée d'autres bites débandées).
Pour ren-forcer la faiblesse en instituant le viol en tant qu'échange entre humains banalisé.
Les peureux se regroupent. Les lâches se regroupent. Pas les autres.
Tu te fais employer quand tu répètes ce que le sens du mot te dit de dire.
Te dis de faire.
Quand tu parles pour être dit par les mots qui t'emploient.
Cette disposition des mots à te gouverner va jusqu'à te pénétrer l'esprit.
Pour ne jamais te laisser en paix.
Le viol de ton esprit par les mots sert à posséder ton esprit
à faire abdiquer ta faculté de douter pour te faire posséder par celle de croire.

 

Notes
[1] Gilles Deleuze Félix Guattari, Mille plateaux (capitalisme et schizophrénie) 1980. Plateau 4. 20 novembre 1923 — Postulats de la linguistique.
[2] Les enfants sont les 1ers êtres humains commandés. Dans la suite des naissances. L'institutrice, la maîtresse, inculque, force la mémoire des enfants, elle la viole. L'institutrice, la maîtresse n'apprend rien aux enfants que d'obéir (à mémoriser les ordres pour toute la vie de l'enfant). La fonction de l'école publique réalise l'obéissance des futurs esclaves jamais remise en doute. La maîtresse institutrice est une agente fonctionnarisée de l'État. Elle obéit à la commande de sa fonction, celle de conditionner les enfants à l'obéissance (en échange de la maigre récompense du salaire insuffisant ? Non, en échange d'un idéal menti). Le médium de cette obéissance est la parole (les images ne servent qu'à être des illustrations de la parole). Parole constituée de mots qui commandent : les mots d'ordre. On retrouve les mots d'ordre en abondance parlés à la télévision. La presse est le véhicule idéologique des mots d'ordre de la politique souveraine (attachée de l'économique — la bouffe — et de la religion — l'inconnaissable qui doit cultiver l'effroi de la punition divine — sic).
[3] du latin « ferus » = sauvage. La fierté de l'intégrité de l'homme sauvage = non domestiqué = non vidé de sa raison d'exister.
[4] Relevons la campagne de dénigrement intensive au XXIe siècle contre « l'individualisme » claironné par les intellectuels qui ne pensent pas. Où comment ont-ils ont-elles pu confondre égoïsme et intégrité. Ce type de campagne politique de propagande disséminée avec les esclaves à demi pensés (= qui se croient convaincus avoir la faculté de penser indépendamment du programme imposé à leur état d'esprit soumis = apeuré et qui nie leur effroi inculqué) sont les propagateurs des idées fausses, tels des agents du gouvernement, sans solde, tout en le niant. Combien de lutteuses convaincues ai-je rencontrées dans mon proche entourage voulant me con-vaincre absolument de la « nuisance de l'individualisme pour l'avenir de nos sociétés » est étonnant ! Être témoin de constater des personnes proches possédées, parlées par la langue des mots d'ordre, glace le sang. Situation où il ne te reste qu'à t'éclipser (avec amertume pour les autres vécus par ce qu'ils et elles ne sont pas).
[5] Rebelle du latin « rebellis » = qui recommence la guerre. Le mot latin « bellum » signifie la guerre. Ce qui signifie que le rebelle est complice de la politique de soumission des êtres humains. La guerre est le moteur de l'asservissement et de la violence du viol ouvertement affiché. La guerre autorise le meurtre et le viol de masse. Le rebelle sert d'ennemi à la guerre perpétuelle qui est la raison de l'existence de l'État (la fourmilière dans laquelle les êtres humains se dépossèdent de leur intégrité pour la remplacer par une fonction).

 

 

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Sociétés !   Sociétés !   Humanité !
Sociétés ? Sociétés ? Humanité ?

Le principe fondateur des sociétés humaines est de s'interdire de pouvoir faire ce qu'on peut ce qu'on veut : sauf pour les souverains qui se réservent, avec l'aide de la violence injectée dans des gardiens armés idiotisés par un conditionnement qui conscient leur ferait honte, la liberté de faire ce qu'ils veulent (enfin, presque, car eux-mêmes se sont insérés dans cette organisation regroupée puis classée humaine constituée d'interdits qu'ils ne gouvernent que partiellement, la réalité est que les souverains sont gouvernés par leur souveraineté, c'est-à-dire par leur fonction, comme les autres). Le résultat global et général de cette socialisation fonctionnalisée de l'espèce est la génération de la nuisance générale et permanente des unes des uns envers les autres. C'est cette nuisance générale acceptée et cultivée et niée qui est insensée mais fondatrice des sociétés humaines. Ce lien de la nécessité de vivre ensemble repose essentiellement sur l'hostilité. Ou, l'hostilité est le conditionnement éduqué fondateur de la raison de vivre ensemble, qui sans recul de la conscience, génère et produit les blessures psychologiques et physiques de tous les individus inclus dans ces sociétés, et pire étatisées.

Le reflet de cette violence socialisée et étatisée se perçoit en permanence, même en temps de paix, crue être la paix. Ça, par le viol des femmes (et, celui dissimulé, des enfants). Une femme qui craint d'être agressée, signifie l'existence de cette violence instituée. Si un homme socialisé se permet de violer une femme, c'est que la société qui l'a éduquée autorise le viol. Un homme soumis à ne pas violer ne viole pas. La menace du viol sert à faire obéir les enfants et femmes rebelles. Un être humain violé est un être humain à qui la raison d'exister a été volée. Le viol sert à annihiler la raison d'exister de la personne violée. Si le viol n'était pas institué, comme chantage pour obtenir la soumission des êtres humains violables, le viol n'existerait pas. Si le viol existe, c'est que le viol est cultivé volontairement en société pour la soumission de l'espèce. Et,

pourquoi vouloir soumettre l'espèce ?

La réponse à cette question dévoile un projet humain insensé. Où ~95% des êtres humains de l'espèce sont complices de leur asservissement (en le sachant et à la fois en le niant). Comment est-il possible de se convaincre à vivre une vie merdique ? Une vie réduite à une fonction, avec la fausse récompense d'un salaire (un sale air ? = malaria) qui en réalité est un chantage qui cultive la misère d'esprit et la bêtification des esclaves, des êtres humains réduits de l'espèce humaine à vivre « qu'à faire chier les autres » pour affirmer un soi transformé en moi humilié ignoré méprisé des autres ? Nan, trop facile. La psychanalyse est une invention qui repose sur les valeurs bourgeoises de la famille du XIXe siècle où l'enfant est la cible origine voulue des névroses et des psychoses des adultes (pour mieux le violer). * Allons donc, soyons honnête (le peut-on ?) les enfants naissent dans un contexte hostile préexistant, dans lequel ils doivent prendre conscience et comprendre l'hostilité régnante pour ne pas se faire dépouiller de leur volonté de vivre. Le viol institué duquel on doit, avec le savoir, pouvoir s'épargner. Sachant que 95% de la population mise en esclavage est violée. Psychiquement et/ou physiquement. La tâche est rude pour les bébés nouvellement nés. Oui. Ils sont piégés dans un monde sans choix où l'obéissance à la stupidité de l'autorité est l'interaction majeure que constitue son existence entre humains. Pour échapper à cette hostilité instituée, il n'existe pas d'autres choix que de vivre isolé des autres. La solitude n'est pas une nuisance comme il est communiqué, mais une solution pour s'évader du piège autoritaire. Sachant qu'une autorité est toujours stupide, sinon elle ne pourrait pas exprimer son autorité. C'est tout le problème de l'autorité : être gouverné par la stupidité. C'est pour cette raison que l'espèce doit se défaire de l'autorité pour se défaire de sa bêtise, pour ne pas annihiler l'espèce avant son apogée.

Tout ça ressemble à une mauvaise plaisanterie ! À la question : pourquoi les êtres humains se sont volontairement privés de leur liberté pour exister (leur vie courte) ?, il n'existe pas de réponse sensée, ni aucun avantage pratique bénéfique pour chaque être humain à vivre ensemble cette humiliation niée, de cette décision auto-imposée. Une société humaine, nous le savons - et pire : un État - est la machine génératrice-cultivatrice de l'hostilité entre humains **, à laquelle chaque être humain a remis sa volonté, où la guerre (perpétuelle) est l'activité majeure (politique et religieuse), pour la seule raison qu'elle annihile l'ennui. Oui. Que ça. Si la guerre existe, provoquée perpétuellement par les hommes et les femmes, c'est d'abord uniquement pour effacer l'ennui de vivre. L'hostilité régnante extérieure est un leurre et un mensonge pour perpétrer le viol et la violence envers les individus domestiqués.

L'ennui de vivre ?

- Comment un être humain peut-il s'ennuyer de vivre ?
- L'ennui est provoqué par le manque d'imagination.
- Qu'est-ce qui provoque l'absence d'imagination ?
- L'éducation.
- Le conditionnement à obéir, avec injection du sentiment de culpabilité, si tu refuses de te soumettre ?
- Oui.

 

Notes
* Deleuze et Guattari ont démontré la manipulation de la psychanalyse dans leur ouvrage L'Anti-Œdipe (1968), ou Freud manipulé par les intérêts de sa classe sociale où il fallait classer les inclassables dans la catégorie prise en charge par la nouvelle médecine créée à partir de « l'hystérie féminine » (sic) = le refus d'obéissance, ou comment, par la parole s'introduire dans l'esprit de l'autre en peine, par faire croire lui venir en aide. Le viol psychique est institué par la psychanalyse. Bien que certains humains, tel Ronald David Laing s'est insurgé contre cette pratique dominatoire autoritaire de la médecine (ignorante comme les autres pratiques) au point d'être en France insulté d'« antipsychiatre » qui en réalité est un compliment.
** Constatons simplement quand un être humain n'est pas familier à un autre être humain, comment il peut le redouter jusqu'à la panique. « Tu n'es pas mon ami, je ne peux pas te parler » (sic). « Comment devenir ton ami ? Tu ne peux pas » (sic). La peur de l'étranger, la haine de l'étranger sont des conditionnements politiques transmis par l'éducation nationalisée : à uniformiser l'imaginaire des enfants. La nationalisation est l'institution et la mécanisation de l'ignorance, tout en se convainquant du contraire. Sans déni, nos sociétés autoritaires se dilueraient. Le politicien est éduqué formé à pou-voir (pour voir ?) utiliser les paradoxes pour tromper son public consentant à s'asservir, c'est ce qui le fait kiffer. Peuples et souverains.

 

 

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Autorité ?

À penser l'autorité, on ne peut pas s'empêcher de constater la stupidité qui la supporte. Dans l'effet, l'autorité ne s'exprime que grâce à l'ignorance et à la stupidité. Une personne sachante n'a aucune raison d'agir l'autorité. L'autorité sert à convaincre ses interlocuteurs. Les interlocuteurs sachant n'ont aucune raison d'utiliser l'autorité dans leurs relations. Ça, tombe sous le sens ! Pire, l'autorité institutionnalisée, fixe l'ignorance et la stupidité comme support à l'obéissance. Le mode majeur de fonctionnement de nos sociétés. Un savoir réel n'a aucune nécessité de convaincre qui que ce soit. Tel un fait, tel qu'il est, le savoir (comme une oeuvre d'art) se suffit à lui-même.

La prise de conscience de l'individu capturé dans une société, ou pire dans un État demande un effort pour sortir du piège où chaque individu est né. L'isolement tant désiré des individus dans ces sociétés est en réalité le moyen de préserver son intégrité. L'intégrité signifie : vivre non-violé. Le viol est l'intrusion de la personne que la société et l'État cultivent pour tenir la souveraineté et sa hiérarchie qui l'accompagne. *

Les luttes hypocrites cultivées par les institutions policières servent en réalité à préserver ce que l'intégrité des êtres humains refuse : l'intrusion dans son intégrité dans son individu. L'intrusion = le viol. Le viol sert à supprimer l'autonomie des individus dans ces sociétés. L'État joue ce rôle de gouverneur intrus (grâce à l'inconscience (= ignorance + idiotie) éduquée de ses fonctionnaires) pour supprimer l'autonomie des êtres humains. Un projet insensé ? Il est difficile de le comprendre = de l'accepter, car c'est un générateur de vies personnelles merdiques. Rien d'épanouissant à vivre sa vie violée ! Rien d'épanouissant à vivre à obéir à la machine État. Pourquoi vivre à obéir à la machine État ? Pour le bien de l'humanité ? Crue bénéfique ? Croire une machine punissante, une machine condamnante bénéfique ? En quoi punir et condamner, est-ce épanouissant ? La réalité est contraire. La violence généralisée entre humains est produite par le principe de fonctionnement de la machine État qui n'existe que par ses ouvrières, la surintendance des sociétés condamnant les individualités. L'idéologie de son fonctionnement pour la soumission générale des êtres humains (y compris ses ordonnateurs, hommes et femmes qui se croient dominants alors qu'ils ne servent que l'humiliation de l'espèce humaine dont ils et elles font partie).

Les « criminels » (celles et ceux que la police capture et emprisonne) reproduisent le principe de cet état de l'État dominant, usant pour exister du vol, du viol, du racket = extorsion, du chantage, du meurtre, telle une revanche, du système dans lequel ils sont prisonniers. L’État s'efforce de tuer les consciences, pas les corps dont il a besoin au travail. S'il est le premier producteur d'armes, c'est pour cultiver la terreur de l'étranger (de l'ennemi être humain) dans les esprits asservis, qui est sa raison de générer la permanence de la guerre pour justifier l'armée. La violence combattue par les institutions contre « les criminels » est en réalité cultivée. La guerre est provoquée et permanente pour justifier la domination, la raison de l'obéissance des employés (= des êtres humains qui se sont séparés de leur dignité, celle qui maintien leur intégrité). Ce n'est que le criminel qui justifie la raison de l'existence de la police. Bien que la raison réelle de l'existence de la police soit de soumettre les individus des populations à l'obéissance étatique. C'est l'une des raisons du « burn-out » (sic) de certains fonctionnaires trompés par ce faux idéal et choqués par la violence du mensonge des procédures d'humiliation pour annihiler l'autonomie des individus, les plier, les agenouiller à obéir, à payer. Le viol des individus par la force instituée des institutions est la nécessité qui cultive le règne de la domination de la machine État. Le viol humilie à vie et retire toutes les forces de résistance. Humilié, violé, infantilisé, l'individu ne peut que vivre abdiqué. Ou il ne reste qu'aux êtres humains de vivre qu'à obéir. Ce mensonge qui a réussi à les con-vaincre. Le viol de l'intégrité des individus est permanent, par petites doses continues facturées, réalisé par les employées innocentes qui ne savent pas ce qu'elles font, c'est ce qui se nomme autrement : « la vigilance de l'État ».

 

Révélée ainsi, crée l'incompréhension. Comment peut-on travailler à nuire aux autres ? est inimaginable ! pourtant c'est un fait banalisé = rendu imperceptible. Il est clair que pour comprendre cette nuisance institutionnelle, il faut renverser le paradoxe par lequel nous nous faisons gouverner. Ma fonction (oui ! moi aussi) d'artiste compositeur m'oblige à penser mon/notre contexte de vie pour créer des musiques originales. L'artiste (le vrai) n'est pas un esclave que les fonctionnaires de l'État puissent l'empêcher de penser. Certains, la majorité crue artiste, le sont. Elles, ils croient ce qu'ils elles ne sont pas. Des artistes au sein de l'État sont des fonctionnaires (sans solde) qui produisent des diversions (pas des oeuvres d'art). La diversion sociale est le divertissement du loisir. Qui empêche de réfléchir, contrairement à une oeuvre d'art et de musique. En tant qu'artiste sachant, on ne peut se contraindre à cette fonction de producteur d'ignorance. Au contraire de la politique, l'art et la musique servent à se lier avec la réalité. Car l'artiste pour créer des oeuvres d'art est obligatoirement à l'intérieur de cette réalité avec laquelle il obtient les oeuvres créées qu'il elle ne peut nier. À créer, l'artiste ne peut qu'agir avec la réalité, autrement, pas d'oeuvres d'art possible, ou la musique ne se réalise pas. Pour que la musique puisse se réaliser (à toucher la raison de son existence), la franchise est nécessaire. Donc, la conscience de la réalité est nécessaire à la création de l'oeuvre. Les faux artistes ne peuvent que copier sans comprendre ce que les artistes morts ont créé. Par copier, les faux artistes reproduisent l'idéal politique de l'État. C'est ce qui est exposé partout et qui est confondu avec de l'art.

 

Note pour un autre développement

L'isolement tant désiré des individus dans les sociétés est en réalité le moyen de préserver son intégrité

* « Pour gouverner, il faut diviser ». Ce paradoxe demande à être pensé, ce slogan est répété par tous les gouvernés qui pourtant se rassemblent dans des meetings politiques pour acclamer l'orateur (qu'ils ont choisi) à l'élire (ou se rassemblent pour manifester ensemble dans la rue). Pourquoi faire ça, se regrouper pour suivre un seul ? Pour se dire qu'il représente la classe laborieuse au sein du pouvoir politique (qui accapare et moyens financiers, et commandements, et gestion de la force de travail, par la « Sécurité Sociale ») inaccessible aux esclaves, aux travailleurs, aux salariés, aux êtres humains réduits à leurs fonctions serviles ? Qui pourtant forme la hiérarchie du commandement obéi de l'État. Tout travailleur est un maillon employé de la hiérarchie et s'efforce de « remplir sa fonction » (sic, croyant atténuer/effacer son humiliation ? à obéir ?).

Une personne isolée, pourtant est + difficile à capturer, que des personnes regroupées. La pesanteur du groupe à se déplacer par la traîne d'un seul, suffit. La dispersion du groupe empêche son encerclement (surround, sic). L'isolation des individus réalisée par les technologies de commandements (télévision, téléphone, ordinateur personnel, caméras de surveillance, etc.) est + un projet idéologique économique, tel le projet Coca : « tous les êtres humains doivent boire du Coca », répété par tous les entrepreneurs pour devenir millionnaire, même milliardaire qu'un projet politique qui pour gouverner doit former un troupeau d'humains obéissants. L'intrusion domestique du commerçant dans son foyer passe par la possession d'objets qui posés dans le domicile possèdent leur possédant, par le temps consacré/concentré à leur utilisation. Boire un coca donne vie à Coca et démontre ton asservissement : boit de l'eau. L'enrichissement soudain et spectaculaire passe par cette possession individuelle du produit consommé, ce pour quoi toutes les entreprises en surproduction s'efforcent d'écouler leurs stocks.

Nous le savons, les outils de communication sont en réalité, des outils de commandement. Pour la part large. Pour la petite, il faut s'efforcer de supprimer tout ce qui moucharde, tout ce qui est intrusif, tout ce qui viole nos intimités, c'est-à-dire, à capturer notre attention pour des choses qui ne nous concernent pas : stratégie de diversion généralisée. C'est l'objet de la publicité. L'ordinateur portable, le « smart phone », la tablette sont des armes d'intrusion, tel le classique cheval de Troie : envahir la ville (ton esprit domestiqué) par diversion (pire que par surprise, avec la diversion la conscience du viol est absente) : le cadeau cru être un cadeau, le divertissement cru servir pour divertir (les fatigués de travailler, avec la question du sens qui pointe le doute du sens de cette vie). Dedans, il y a toujours quelque chose pour vérifier l'état d'esprit soumis de l'esclave qui va perpétuellement racheter cet instrument intrusif pour ne plus pouvoir s'en passer, tel le hamburger industriel dans lequel certains consommateurs soupçonnent, comme pour les cigarettes, qu'il est injecté d'infimes doses d'héroïne pour que le consommateur ne puisse jamais arrêter de consommer. Toute action à ingérer la masse par l'économique relève de l'intrusion de son intégrité. Atomiser le consommateur en particules sans liens qui empêche sa conscience de se reformer. C'est un bombardement permanent. Le produit n'est que le prétexte, pour obtenir cet état de soumission générale avec la consommation. À être dépendant de son nourrisseur. C'est de cette dépendance dont il faut se détacher.

...

 

9

Attendre des autres
Vivre à attendre des autres
À attendre Quoi ? *

Vivre à vouloir quelque chose des autres (et des institutions de l'État, les institutions ne sont que le résultat de l'étatisation de l'humanité), fait de toi un esclave ou une fonction consentante programmée (= instruite à obéir et obéissante à croire = considérer vrai ce qui est faux) à vivre humiliée par le chantage, vie humiliée, par la fonction, par l'argent, cet outil qui fait croire à celles et ceux qui le possèdent (qui en réalité sont possédés par lui) être riche pour avoir tout, est en réalité un outil à générer la pauvreté pour inciter, forcer les appauvris piégés à travailler. Tout ça pour que règne la fourmilière humaine à la fonction de dévaster son contexte vital. Voilà ce qu'attendre des autres produit.

À attendre des autres, ça fait perdre son autonomie : sa capacité de résoudre par soi-même les problèmes de sa vie, ça, pour vivre en relation vraie avec les autres (celle de la solidarité — inexistante — tant martelée par la propagande des lettrés) et la capacité de savoir vivre par soi-même, sans dépendance = sans danger = sans domination = sans domestication à devoir obéir pour croire survivre. Cette disposition est tellement facile à comprendre que constater que même ça ne se comprend pas, signifie que l'humanité est vraiment malade. C'est rendue volontairement malade. Se donner à se dévoiler cette réalité est le 1er pas vers la guérison de l'espèce (et épargner la destruction de notre contexte vital et de celui des autres).

* « La légitimité du droit de se faire nourrir » (sic) au lieu de manger par soi-même. Ou, la reconnaissance des autres qui ne comprennent rien et qui ressentent le danger permanent pour se comporter en salaud permanent. Ils doivent être épuisés de vivre.

Vivre l'État, c'est vivre isolé dans sa fonction.
Il faut vouloir le savoir.
Mais qui le veut ?

La devise de l'inventeur : « Si tu n'y arrives pas toi-même, personne n'y arrivera à ta place. »

 

 

9 juillet

Les méchants (ennemis)

Le méchant dans l'histoire est celui ou celle que les êtres humains, transformés en fonction, considèrent être la raison de leur fonction : les méchants sont les ennemis à abattre. Les méchants ne peuvent en aucun cas gagner la bataille ou le combat. Les méchants sont des ennemis de l'État. Et les membres de l'État feront tout, y compris perdre des vies « innocentes » des leurs, pour abattre le méchant. « Les vies perdues » sont celles des êtres humains d'accords de donner leur vie pour la fonction qui leur été attribuée et qu'ils ont accepté, voire demandé, voire supplié. Le sens de la vie pour la majorité des êtres humains est porté par leur fonction, sans ça, ils et elles perdent le sens d'exister. La machine hostile est installée ; instituée pour éliminer les méchants ; celles et ceux qui veulent guerroyer l'État. À quoi ça sert de guerroyer l'État ? Ça sert à le renforcer, tout en se faisant croire le combattre (pour amoindrir son pouvoir). L'État crée les méchants pour justifier la raison de sa violence envers l'espèce humaine et toutes les autres.

Le méchant définit le gentil. L'État est un statut (= debout) de vie qui se définit avec : bon et mauvais pour l'ensemble des êtres humains nés dans le contexte de la machine État. Bon avec la règle morale de la ruche (= l'organisation étatisée) se transforme en Bien et mauvais en Mal. La morale sert à redouter le mal. Pas être mal pour malade, mais « le mal terrible » (sic) « que Dieu punit » (sic) « pour l'éternité » (sic). Le gentil est celle et celui qui obéit et agit avec le comportement prévisible éduqué et réglé (suivant sa classe, la classe de ses gouvernants peuvent se conduire en salauds) avec des punitions condamnations imposées par « la justice » (sic) de la police armée mal payée et des magistrats très bien payés. Le méchant est un être humain imprévisible qui refuse ce mode de vie abdiqué et humilié : un ennemi dedans, à l'intérieur de l'État. La gentillesse est indispensable pour effacer l'humiliation d'être gouverné. Les gouvernants gouvernent à humilier avec l'apparence de la gentillesse (avec la limite de « outrage à agent », sic), dans la hiérarchie des êtres humains humiliés par eux-mêmes transformés en fonction. Le méchant est nécessaire pour montrer aux gentils (aux craintifs obéissants et craintives obéissantes) le comportement à ne pas prendre : le méchant est toujours puni et les êtres humains avec un petit pouvoir limité dans la hiérarchie l'utilise à plein régime : humilier un méchant pour tout ce que l'humiliant doit s'enquiller * pour pouvoir à son tour humilier. Le méchant (qui est un être humain) sert dans l'organisation étatique de l'humanité de bouc émissaire pour montrer les gentils. Qui sont en fait des salauds. La vengeance est le ciment de la hiérarchie du pouvoir de la souveraineté politique. Les êtres humains capturés par la vengeance sont des êtres humains possédés par l'opinion surévaluée de soi (ou : vivre de son ego encombrant qui décide pour toi).

L'organisation étatique de l'humanité à renverser l'inverse pour se faire croire agir pour le bien (de l'humanité) est ce qui provoque l'extinction lente (donc imperceptible) de l'humanité. L'étatisation de l'humanité, à vouloir gouverner l'humain par l'esclavage (l'esclavage est le résultat de l'existence d'un pouvoir politique souverain et obéi) transforme l'être humain en fonction (confondu avec métier ou job ou occupation payée) autrement en machine à une fonction, celle pour laquelle l'être humain a acquiescé à vivre à réaliser la tâche (la corvée transformée en labeur), en échange de « sa protection » (sic) ; protection qui passe par le chantage : « si tu ne fais pas (ce que je t'ordonne) : tu ne manges pas » (sic).

La perversité du système est tellement profondément installée à l'intérieur du sens de la perception des choses (= de la réalité crue réelle) de chacune et chacun que le seul moyen de comprendre le piège que l'humanité s'est infligé à elle-même qui demeure totalement imperceptible est de remettre en question, poser des questions sur tout « ce qui va de soi » (sic). Mais est-ce accessible ? Il faut considérer que c'est un exploit de pouvoir effacer la réalité à ce point de sa perception. L'imperceptibilité (avec l'incompréhension) est la norme de la vie humaine étatisée. Cette imperceptibilité, qui en +, est recouverte d'une croyance féroce : la certitude ; est ce qui motive les êtres humains transformés en fonction à agir : leur raison d'exister. C'est exactement là où ce monde se trompe. La conviction de la certitude est la motivation inculquée qui donne à agir par automatisme sa fonction (métier) abdiquée.

Il devient clair (pour moi, à force de creuser, pour vouloir comprendre ce qui cloche avec l'espèce humaine) que nous nous sommes piégé nous-mêmes dans un mode de vie où le couple : Peur/Pouvoir a transformé une vie humaine possible paisible en machine hostile humiliante dévastatrice. Les responsables ne sont pas (que) les gouvernants, mais tous les êtres humains qui ont abdiqué à vouloir vivre de ce mode d'existence (pour se sentir fort, dans la peur de leur crainte, mais de quoi ?). Car il apparaît que ça soit bien la peur qui motive les êtres humains à vivre à reconstruire à vivre la fourmilière humaine qui transforme les êtres humains libres en fonction = en machine exécutrice à une fonction (le métier spécialisé, sic).

Le temps que prendra le déconditionnement des êtres humains capturés dans leur illusion de normalité (sic) (de la violence de la guerre permanente niée) pour enfin percevoir la réalité ; commence par une chose : « arrête de juger les autres (pour en faire des méchants condamnés, pour toi te faire croire être gentil alors que tu es un lâche, voire un/une salaud), pour t'innocenter ». Nous sommes toutes et tous responsables de notre désastre = de notre idiotie. Reconnaître son erreur et se poser des questions à la suite avant d'agir est le premier pas de son déconditionnement.

 

Note
* du français argotique qui signifie : faire entrer entre les jambes (les quilles) pour dire : ce qu'on doit se farcir/se taper/endurer pour obtenir ce qu'on veut.

 

 

20

L'hypocrisie phénoménale ou le déni général volontaire de l'humanité auto-domestiquée dans l'esclavage

Qu'est-ce qui tient et maintient et retient l'existence de l'État, le propriétaire des esclaves, ou pour se figurer une comparaison parlante : comment l'espèce humaine a pu transformer son mode de vie de la collectivité à l'étatisation hiérarchisée, ou de la meute à la fourmilière ? L'État est ce qui forme la fourmilière : avec un souverain, des soldats et des ouvrières. Et ça travaille ! Les termites et les abeilles vivent la même forme sociale d'asservissement ou vivre une fonction, tel un outil vivant qui n'agit que les seules actions inculquées (= faire entrer de force = viol).

Les espèces humanoïdes, toutes vivent à l'origine comme les loups, en meute, en tribu (les loups et les hommes se sont apprivoisés il y a -11 000 ans, puis l'homme n'a pas pu s'empêcher de le domestiquer pour le transformer en chien : en loup humilié *). La tribalité est restée au sein de l'État, dans la division hiérarchique des classes asservies à leur protocole de fonctionnement moralisé. Toutes les classes de la hiérarchie sont asservies à l'État. Personne n'est épargné à l'asservissement dans l'État. L'État qui définit les individus capturés par leur fonction, leur utilité (et leur inutilité) à entretenir l'État, intégré dans la certitude individuelle comme « occupation de sa vie » comprise être son métier, le même, à vie. Le métier, dans l'État, définit l'individu (uniformisé aussi par son métier = sa fonction). Au point d'anticiper le comportement attendu de l'individu par son métier. Une aberration d'usage pour la prévisibilité comportementale nécessaire à la gestion de l'entretien de l'État. Un État ne s'entretient pas avec des accidents de l'imprévu et de l'inattendu.

Nous savons que les différences idéologiques des partis politiques sont une illusion (= un mensonge volontaire pris pour vrai). La réalité est que tous les partis différenciés dans l'hémicycle entretiennent le système hiérarchisé de l'État : un fait incontournable du fait même de son existence : la souveraineté de l'État existe, « il faut faire avec » (sic) = « la préserver à tout prix » (sic). La souveraineté de l'État ne repose que sur le consentement de ses esclaves. La décision humanitaire du passage social de la meute à la fourmilière humaine (celle qui liquide ses indésirables par désolidarité **) est une volonté collective : celle de vouloir se défaire de sa conscience pour vivre sa vie conduite, voire mécanisée et ne rien vouloir savoir ni comprendre de l'existence. L'idéologie définit ce que le dogme imposait et impose dans l'institution : « l'imposture d'une classe sociale assurant sa domination sur les autres par un ensemble de croyances -erronées- et de préjugés » résume Voltaire (et repris par Marx) *** ; la réalité est que l'imposture vient de toutes les classes sociales, par un consentement tacite général, dont toutes et tous pratiquement travaillent pour son intérêt. Qui n'est pas l'intérêt commun. Pour tromper + profondément les actants et les actantes actés de l'État par elles et eux-mêmes, on se raconte des histoires. Le mythe confond l'idéologie qui à travers des histoires de famille humaine (déifiée sur l'humaine, d'hommes et de femmes « supérieurs » qui se chamaillent dans le calque de la hiérarchie humaine comme argument pour « l'obligation de son existence », sic) occupe pour posséder les esprits devenant volontairement des spectateurs passifs du spectacle politique de l'État : leur spectacle, auquel ils et elles travaillent en permanence (en échange d'une récompense minimale humiliante ? Non, en échange de leur sacrifice). Les mythes religieux servent à renforcer la croyance, de manière à ce que l'obéissance des sujets ne se dérobe jamais (au cas où).

La société humaine idéalisée dans l'État est le grand mensonge de l'humanité domestiquée

Pourquoi avoir consenti à se défaire de sa conscience pour vivre une vie qui n'est pas la sienne ? Pourquoi avoir englobé toute l'humanité disponible, celle consentante (presque) à se faire capturer et enfermer dans une cité emmurée pour servir de fonction ? Pourquoi avoir échangé sa liberté contre une fonction ? Et pourquoi dans ce cas se cacher, se mentir, se nier la réalité de la servitude voulue de sa fonction ? Pourquoi avoir honte de l'état de vie dont on a consenti volontairement à vouloir vivre ? L'humiliation de son abdication reste-t-elle présente sous les couches massives de dénis ? Ce déni qui donne tous les comportements contradictoires, paradoxaux et hypocrites à redouter la réalité, est un paradoxe dans un paradoxe dans un paradoxe. C'est par l'accumulation de paradoxes que le sens de la vie est devenu inextricable pour devenir malsain jusqu'à générer tant de maladies par les êtres humains piégés dans ses noeuds qu'il se génère lui-même ****. Qu'est-ce qui motive l'être humain à vivre une vie humiliée niée ?

La peur est la déclencheuse, mais pas l'entreteneuse. Enfant, nouvel arrivant, inexpérimenté, ne sachant rien, vivant d'abord d'une longue dépendance (qui a été rallongée par l'institution scolaire de l'État de 12 ans : 12 années qui servent à conditionner les esprits des jeunes adultes infantilisés « à obéir les ordres » : « le modèle militaire de nos sociétés qui s'est imposé avec la religion » saute à l'évidence de l'entendement) *****.

À constater les réactions de recul muet de celles et ceux qui pensent dans les discussions concernant le sens et l'inutilité de la hiérarchie que les êtres humains ce sont imposés à eux-mêmes, bien que tous pareil (à 0,001% près), ce n'est pas la peur qui les font reculer, c'est la considération de cette tentative de révélation de cet état de fait qui est confondu avec de la destruction. Le refus de discuter relève d'une terreur de ce qui peut être révélé (que tout le monde sait déjà, mais n'en parle jamais). La panique d'être contaminé par une pensée analytique qui va jusqu'au bout de son enquête, jusqu'aux couches qui dissimulent d'autres couches encore + profondes, n'a qu'une seule raison : celle d'assainir l'état d'esprit vicié de l'humanité domestiquée dégénérée qui a décidé de vivre planquée derrière dans le postérieur par le déni et le mensonge con-vaincu être protégé par la ruche-État, c'est-à-dire de la désolation (par l'agression, la guerre, le pillage, le viol) qu'en réalité l'État provoque pour exister. Sans hostilité sociale généralisée, l'État et sa hiérarchie se dissolvent d'eux-mêmes. Le déni, tenu maintenu et retenu par tout ce monde consentant ne résistera pas à la révélation déclenchée.

Il y a quelque chose de profondément malsain et de pervers qui s'est introduit dans la raison d'exister de l'humanité

Personnellement, je commence à devenir satisfait de l'analyse de l'humanité domestiquée étatisée occidentale, car je constate qu'à une certaine limite franchie, les amarres du déni lâchent. Au contraire, quand la contestation se manifeste (dans les rues), elle n'est pas ennemie de l'État, mais au contraire sert l'État pour équilibrer les entrées/sorties les actifs/passifs des statuts classés par sa hiérarchie. Le rebelle social violent est nécessaire pour la perpétuation de l'État dans son équilibre qui dans une dictature absolue ou une autonomie absolue perd sa raison d'exister. Le tyran imprévisible est + un danger contre l'État que le rebelle qui jette des pierres à la police pour manifester sa colère provoquée par l'injustice dont il se sent victime tout en refusant de se laisser abattre. La nécessité de l'État se nourrit de la diversité de son espèce humaine qui se fait uniformiser par le fait d'être administré. L'État pour exister a besoin de tous ses membres, qui se haïssent entre eux, ce pour que chacune et chacun ne changent pas de classe hiérarchique, pour être et avoir le statut d'État, l'ordre de la souveraineté doit se perpétuer = cultiver les pauvres pour avoir des riches. L'État surhumain, celui de la ruche déifiée, le surhomme de l'homme, dont la femme-mère est soumise à sa fonction de reproductrice par tous les moyens, même le viol, forment la machine (un système = un automate) ou la robotisation est sa conséquence logique au risque de perdre l'humanité. Au XXIe siècle, manifestement, ce risque a été pris. C'est pour cette raison que les êtres humains à coup de faux arguments ou de mauvais prétextes ne suffiront pas à retenir la raison de l'existence de la domination de l'État sur l'humanité.

La limite étatique à ne pas franchir est de révéler cette supercherie qu'aucun déni ne pourra plus dissimuler, cette supercherie générale de l'intérêt faussé, pourtant accepté par tous ses membres ; sauf des enfants qui arrivent là et à qui on n'a pas laissé le choix. C'est exactement là que ce consentement général humain (de toutes les classes) à vivre sa vie humiliée pour faire vivre l'État est une trahison phénoménale envers son espèce : car on ne laisse aucun choix à nos enfants, ils naissent avec aucun choix pour choisir ce qu'ils veulent et désirent vivre ensemble. C'est ce non-choix (renforcé par les censures politiques de mes oeuvres musicales) qui a déclenché en moi la raison de cette analyse profonde de l'espèce humaine socialisée.

 

Notes
* Relire Jean de Lafontaine : Le loup et le chien.
** Relire Jean de Lafontaine : La cigale et la fourmi.
*** Cité par Jean Servier dans « Histoire des idéologies » dans « Histoire des moeurs » tome II, encyclopédie de la Pléïade
**** Relire « Noeuds » de Ronald D. Laing.
***** Relire Philippe Ariès « L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime » et « Histoire de l'enfance en Occident » 2 tomes, sous la direction de Egle Becchi et Dominique Julia. Relire Roger Caillois : « Bellone ou la pente de la guerre ».

 

Les états d'esprit du XXIe siècle
Les états des esprits au XXIe siècle

Constatons que le taux de frayeur qui siège dans les esprits de la jeunesse du XXIe siècle, il est largement supérieur à celui de la jeunesse du XXe siècle. La raison ? La censure politique publique des arts et de la musique originale (qui inventent pas qui copient). Un 1/2 siècle de censure publique offensive des différences produites par les artistes, transformées en objet de crainte et de terreur par la « politique culturelle ». La terreur panique envers l'inconformité. La haine et la terreur exprimées des individus, de la jeunesse publiquée = conditionnée, envers les différences créées par les artistes sont le produit la politique (celle répressive de la désinformation éduquée avec le masque de la gentillesse souriante). Pour « garder en ordre » les esclaves (= les humains employés consentants à exécuter une fonction à ce qu'ils et elles demeurent obéissant aux croyances inculquées crues être les leurs).

- Comment peut-on supporter vivre terrorisé ? - On ne peut pas. Et les coupables pointés du doigt sont les artistes (libres : les artistes pas libres sont des artisans animateurs et décorateurs), alors que réellement ce sont les politiciens qui cultivent la terreur pour l'obéissance de ses esclaves en état d'agressivité.

Mais il semble qu'après une 20aine d'années, les états d'esprit piégés et prisonniers de la peine du labeur se soient épuisés à l'humiliation du travail et à commencer par comprendre que les artistes ne sont pas les responsables de leur malheur esclave, ça, renforcé par le mépris affiché des gouvernants envers les gouvernés qui petit à petit dévoile à la conscience des gens terrorisés soumis qu'ils se sont fait totalement tromper et surtout de gâcher la précieuse existence courte donnée à chaque être humain.

 

 

Mise au point : ville/État

Il est important de savoir que l'État ne découle pas inexorablement de la tribu (de la meute), telle une évolution implacable, unilatérale (du chasseur-cueilleur à l'homme et la femme domestiqués pris pour civilisés) pour servir l'Histoire (officielle = faussée, car qu'un point de vue retenu) à mémoriser pour se rappeler l'improbable, mais : État et tribus coexistent, ensemble, en permanence, de tout temps. Nous le savons, bien que le désir d'assimilarisation des tribus indépendantes à l'État planète (la raison de la guerre perpétuelle, de la culture de « la force armée » sic, et de l'inflation des outils de destruction : « le concours de bites » sic) va jusqu'à détruire notre biotope, celui qui nous maintient en vie : notre planète. Tel l'acharnement à vouloir dévaster les forêts, comme la vaste forêt amazonienne, parce qu'elles abritent un grand nombre de tribus autonomes (non étatisées). La domination actuelle de l'État sur le monde, veut jusqu'à prendre le contrôle planétaire de l'espèce humaine, celle abdiquée volontaire, à se faire contrôler par la fonction à laquelle elle s'est soumise, n'est pas une fin en soi, ni une finalité unique sans alternatives, mais comme le disent Deleuze avec Guattari : un devenir.

Le chapitre 13 : « 7000 ans av. J.-C. - Appareil de capture » de Mille Plateaux (1980) démontre dans l'effet, ce que l'État et la ville ne sont pas, ni assimilables ni confondables, comme une conséquence inéluctable de la domination du pouvoir souverain politique hiérarchisé. Une ville, voire une civilisation peut exister non étatisée, tels les villes ou les pays où l'État n'a pas prise. L'exemple de la civilisation de l'Indus (tant contesté des fonctionnaires depuis 100 ans de fouille) est une civilisation qui a existé au néolithique environ 2000/3000 ans, sans religion, sans souverain, sans armée ni police ; bien + vaste que les dictatures mésopotamiennes et égyptiennes contemporaines.

Deleuze et Guattari, pour distinguer la ville de l'État, font le rapprochement avec la musique : où la ville est la mélodie et l'État l'harmonie, la ville se positionne à l'horizontale à être « le corrélat de la route » (la raison de l'existence des routes pour s'arrêter le temps de négocier ; une étape), l'État se positionne à la verticale par la hiérarchie et la fonctionnarisation de ses membres (confondant la nature de l'obéissance) pour les Synchroniser = transformer les êtres humains en esclaves en machines de travail perpétuel. L'État (= statut) est bien « au-dessus de tout » (sic) partout et invisible, car il n'est agit que par ses esclaves (pas par les gouvernants qui n'ont que la fonction de gardien de troupeau). L'État est la forme du Dieu inavoué (celui des mythes qui punit).

L'État se confond avec la ville quand celle-ci fait office de centralisation (par les impôts) : la capitale du capital (avec sa banque centrale, sic). Mais une ville, un pays peuvent exister indépendants des exigences de l'État, du système de souveraineté étatique. L'exemple de la Suisse est parlant. En temps de guerre, les villes sans État font appel à des mercenaires, au contraire, l'État dispose en permanence de sa propre armée, à financer en permanence son surarmement par le travail de ses esclaves : pour être craint (qui est la fonction du dieu : être craint pour lui obéir : est-ce l'objectif de la déité ? hum hum, ça ressemble + à un ego frustré). On reconnait la tromperie de la religion à vouloir faire croire que le créateur de la vie punit !

...

 

 

Nous avons compris

notre hypocrisie sociale millénaire mesquine où la nausée abonde de notre humanité lâche, celle de se créer une autorité avec une hiérarchie pour soumettre sa volonté, pour se débarrasser de sa responsabilité et donc de sa liberté pour la remettre définitivement à l'être État asservissant, conduit et piloté par nous-mêmes, tout en niant notre implication responsable, pour vivre à se faire croire être innocent et victime du régime étatique qu'on fait fonctionner journellement. Sachant en le niant que toutes les peines sociales dénoncées sont en réalité créées par cette domination que chacun et chacune se disposent à s'imposer et à imposer aux autres, surtout et d'abord aux enfants. D'où la violation acceptée qui déborde dans le viol psychique et physique. Tout ça, POUR SE CROIRE + FORT. Ça, tout ça, implique que l'humain est un animal lâche tout en le niant, croyant par la force se prouver le contraire, celle de s'autoriser à violer les humains + faibles : les enfants et les femmes isolées.

Nous avons compris que les femmes-mères ont une responsabilité importante dans la culture de la misère humaine, par enfanter et instituer leurs enfants, elles consentent à cette domination-déni-cruauté-étatisée, à ce que le viol soit favorisé, envers ses enfants, par se soumettre à la disposition violente de la souveraineté de l'État, derrière quoi, tous les trouillards et les lâches se planquent, disant « rien de personnel, je ne fais que mon travail » (« à ruiner les existences des autres », sic) avec un paraître nécessairement opposé à l'action misérable, tel « le salaud à la gueule d'ange qui te sourit » ou « la victime miséreuse à innocenter » ou « le salaud habillé avec le costume du maintien de l'autorité à la gentillesse prête à attaquer » usurpée qui par son parlé éduqué à humilier son interlocuteur, uniquement pour se recertifier sa supériorité (n'est-elle pas certaine et acquise ? non, elle est usurpée), où l'un montre qu'il peut et l'autre constate qu'il ne peut pas : sport de société étatisée qui confond la conversation, l'entraide, le souci de l'autre et de soi, avec le duel à mort.

Nous avons fait rentrer depuis 5 millénaires une dose massive d'hostilité dans nos relations banalisées, uniquement pour maintenir la domination par la hiérarchie de l'État souverain, tenue par les esclaves : fonctionnaires, artisans et tous les contribuables (+ que par les banquiers et les politiciens qui ne sont que des gestionnaires de la dictature de l'État à cultiver la pauvreté pour favoriser le chantage de la soumission au cas où certaines brebis voudraient « s'égarer »). À choisir entre vivre humilié et périr par les armes, 7 milliards d'êtres humains ont choisi de vivre une vie humiliée (avec les écrans du déni). Le reste de l'humanité ? doit vivre cachée. Tels les artistes qui, depuis 1/2 siècle, vivent leur art et leur musique dans la clandestinité.

 

 

17

L'histoire révélatrice du mot PEUPLE

PEUPLE. Ce sont les « Serments de Strasbourg » pendant le règne de Charlemagne qui en 842 attestent le mot « poblo » du latin « populus » pour désigner l'ensemble des habitants de l'État (d'une ville et + du pays). À Rome pendant sa période antique préempire, « populus » se distinguait 1. à « senatus » = sénat, pour sénateur pour désigner le statut social privilégié, et 2. à « plebs » = plèbe = le bas peuple = pour désigner le statut social des populations dégradées dans la misère = les vilains et vilaines esclaves (= meurtris de frustrations à se rendre malades et infecter les autres). Puis à l'époque de l'Empire (romain), « quand le sens de l'ancienne organisation sociale s'est perdu » (sic), « populus » est devenu synonyme de « plebs » pour désigner uniquement « les classes inférieures » = les classes dominées. Le mot peuple naît d'une intention politique de domination. Il se confond avec les gens anonymes du public faisant partie du monde (= l'ensemble des êtres humains en servitude). Le trajet phonétique du mot en français commence avec « poblo », se poursuit avec « poplo », puis « pueple », puis « pueple » jusqu'à peuple.

La notion du mot est vague, l'est-elle ? nation, pays, population, ethnie ? Le mot peuple porte dans sa raison de sens un statut constitutionnel. Le peuple est une masse d'êtres humains ou l'ensemble des êtres humains amassés et mélangés dont le statut est posé par sa fonction instituée par les « Serments de Strasbourg » : ensemble des individus vivant ensemble liés par la langue instituée par le souverain de l'État par l'institution de ses fonctionnaires (au VIIIe siècle, cette fonction revient aux prêtres qui aujourd'hui a changé d'habit) et liés par sa communauté d'origine (pour définir sa localisation) ses coutumes et traditions = ses habitudes apprises/inculquées pour être re-agis (pour définir son comportement). La religion est un lien essentiel à la cohérence politique du peuple (individus massés pour être commandés), car tous ses individus anonymisés (pour être ensemble au même endroit au même moment) sont capturés à se rendre pour se faire posséder par la même croyance. Peuple est significativement lié à nation et patrie. Peuple désigne tous les individus gouvernés par un souverain (avec un gouvernement gérant l'État de l'Empire constitué de questeurs accompagnés d'une force armée pour obliger l'esclave à payer : le péage réglé prouve l'abdication du peuple). Le sens démographique : ensemble des individus habitant le même lieu est porté par le mot population, pas par le mot peuple. La notion de public désigne la fonction du peuple, son extension institutionnelle et étatique : sa soumission. La Republique forme le contexte de l'existence du peuple : sa servitude (à vivre attaché à son inconscience).

Son verbe dérivé PEUPLER (XIIe, bien que l'idée est attestée clairement dans l'Ancien Testament : « soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la Terre et soumettez-la » sic) signifie une intrusion : celle d'implanter des habitants dans une contrée inhabitée et généralement inhabitable pour en extraire les avantages qui y existent : généralement des matières premières de valeur marchande, puis, « faire vivre des habitants dans un territoire » (hors de l'Empire pour s'en emparer — sans combat — par son usage journalier), l'assimilation de l'habitant au végétal (XIIIe) signifie ou renforce la signification que le peuple est d'abord un ensemble d'individus cultivateurs rassemblés et sédentarisés pour travailler au labeur de l'agriculture intensive. Forme d'asservissement qui existe depuis 5000 ans. Cette assimilation : humain = plante se poursuit jusqu'au XVIIe siècle, voire jusqu'aujourd'hui par le fait de la sédentarité généralisée.

 

Source
Dictionnaire historique de la langue française

 

 

14

Un passage douloureux

 

 

13

Le mensonge le paradoxe et l'explication

 

 

10 juin

Les 3 fonctions du pouvoir illustrées par les mythes indo-européens

Georges Dumézil reconnait avec Pierre Granet et Émile Benveniste (dit-il) que la « hiérarchie » est ce que représentent les mythologies (principalement des surhumains déïques ou déifiées, à l'existence invérifiable ou inexistante, et non des espèces + proches de la nature, de la réalité) par « 3 fonctions » (sic) : le pouvoir, le règne pour l'ordre, la guerre et en 3ème position des nécessités : tout ce qui s'attache à la nourriture. Cette affirmation renforce ce qui est compris aujourd'hui au XXIe siècle de l'institution de l'État, commencée il y à 5000 ans avec les 1ères cités urbanisées (sauf les exceptions de la civilisation de l'Indus, au seul régime égalitaire connu dans notre monde proto- et historique). Nous savons pourtant que la nourriture est la 1ère fonction nécessaire si on veut exercer les 2 autres : le pouvoir politique et la guerre. Aujourd'hui, la mondialisation de l'étatisation forme une invasion planétaire sue nuisante où l'indépendance est combattue avec des armes destructives et des politiques d'anéantissement public. Cette croyance de la nécessité du pouvoir et de la guerre provoque la folie qui possède l'espèce à s'autodétruire en détruisant son contexte vital et celui des autres espèces. Cette ruine qui se perpétue dans les esprits depuis 5 millénaires (avec intermittences) gouvernés nécessairement par une peur affolée de tout ce qui existe pas pour soi, qui laisse agir la bêtise (= le manque de discernement quant aux besoins de l'espèce) avec conviction et assurance, forme et entretient une panique constante (niée) qui inflige la souffrance entre les individus pour former des Empires, pour déclencher des guerres. La forme de l'Empire, dans l'idéalisme politico-religieux, correspond à une masse humaine conduite par l'obéissance pour obtenir la force de l'anéantissement. Pour quoi tout ça ? Avoir peur est insensé. Agir par la peur est insensé. Se faire agir par la peur est insensé. L'espèce humaine est possédée par la peur de vivre et est une menace pour toutes les espèces la sienne y compris.

L'institution de l'idée de l'État, qui désigne la gestion de l'Empire, est un pouvoir au-delà de l'humain, du corps humain agissant, la forme de domination de l'ensemble des volontés domestiquées de l'humanité (sans existence corporelle) qui agissent sur l'individu. L'Empire-Etat est formée par la volonté générale domestiquée des êtres humains fonctionnarisés (pas l'intérêt commun qui n'est pas « l'intérêt général » qui n'est même pas l'intérêt des souverains, mais l'intérêt de la perpétuité de l'existence de l'État pour perpétuer sa domination générale). Pour que l'humanité (les êtres humains individus à force corporelle) se soumette, obéisse, travaille au projet étatico-impérial illustré dans les mythes indo-européens, identifiés par Georges Dumézil par les « 3 fonctions premières » de l'existence sociale, sa raison d'être : 1. le pouvoir du souverain pour l'Ordre = l'Obéissance Absolue des Dominés (hiérarchisé : du supérieur à l'inférieur), 2. la guerre des guerriers (pour le pillage et la culture de l'ennemi), et en 3. la nourriture, celle de l'abondance permanente de tout, par le sacrifice individuel : celui à vivre sa vie en esclave en « protégeant sa croyance » par le déni et le paradoxe : « vivre à être libre » dans sa condition d'humain domestiqué.

En quoi ce projet de domination humanitaire est nécessaire ?
Est-ce par manque de denrées pour tous les êtres humains ?
Et les autres espèces ?
Ça semble improbable,
Car dans le cas de pénurie,
Il n'existerait pas cette insistance à vouloir multiplier sa population.
Dans la pénurie, on n'agit pas à contresens à se disposer volontairement en péril.
Ce contresens sert en réalité à cultiver la misère humaine (celle de son esprit).

 

Le mythe rend fantastique la vie domestiquée ordinaire ?
Que ça ? Non.

La mythologie rend fantastique tout ce qui est banalisé dans l'ordinaire, la vie ordinaire « sans piment », celle fade de la répétition de la routine de sa fonction qui occupe sa vie à quelque chose qui use qui ennuie qui retire le goût à vivre. La mythologie est le résultat de l'imagination humaine qui se veut vouloir confondre le réel de l'imaginé. Nous, artistes, sommes positionnés entre les 2 (comme le devraient les scientifiques). Nous jouons de l'imagination pour agir le réel. C'est une pratique humaine qui ne change pas depuis l'existence de l'humanité. Transformer le naturel en art-ificiel. Croire le résultat de la créativité humaine, un artifice, revient à croire la souveraineté de l'espèce humaine sur « le reste » du monde qui habite ici. L'artificiel cru est en réalité un potentiel naturel disponible à sa formation (telle la musique instrumentale spatiale). Si notre espèce donne existence aux arts et à la musique, c'est parce qu'on ne le perçoit pas chez les autres, à tellement se croire supérieur, on en est aveugle et sourd. C'est pour cette raison artificielle que « la preuve par l'objet physique » est pour les artistes une pratique sans valeur, car les objets, les oeuvres, peuvent être toujours fabriqués tant que les savoirs techniques de fabrication existent (dans la tête). Les savoirs de techniques existent hors du temps historique (unilatéral imposé qui montre à faire naître et mourir les choses) : impose une vision cosmologique du monde à vivre, à accepter, pour vivre au sein du peuple soumis à sa propre idéologie. Le savoir et le savoir-faire se transmettent par autodidaxie (pas par les institutions). Pour savoir, il faut chercher pour trouver, relier, pour pouvoir comprendre. Il est donc important pour le sachant, d'être indépendant, autonome pour ne pas se faire penser par ce qui doit être pensé, sinon il est pensé par l'assemblée et n'agit que par la moralité relationnelle institutionnelle du groupe qu'il s'impose. Le savoir, sans autonomie, n'est pas un savoir, mais une croyance exprimée être une connaissance, pourtant... Ce sont des récits enchanteurs imaginés par des maîtres chanteurs.

 

 

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Quel (est le) rôle de l'artiste à l'intérieur, dans l'État ?

Comment des êtres humains libres, celles et ceux qui prennent la liberté de créer : musiques, peintures, poésies, dans le contexte hostile étatique de répression de la liberté : à quoi ça sert dans ce contexte de créer des oeuvres d'art ? (puisque personne, en +, ne comprend le sens de ces oeuvres, voire les considère comme des menaces - ce pour quoi les gens se regroupent en agglomération pour rassurer sa crainte en répétant la même chose avec les autres -) :

1. Est-ce pour accélérer l'expulsion de la peur des esclaves ?
1'. Est-ce pour récupérer le courage et la responsabilité des esclaves ?
     pour qu'ils et elles puissent se sortir de leur esclavage (bien que nié) ?
2. Est-ce pour empêcher l'expulsion de la peur des esclaves ? pour renforcer leur servitude ?
2'. Est-ce pour entretenir la répression étatique ? dont les esclaves sont les demandeurs/générateurs ?

Q. - L'absence totale d'oeuvres d'art et de musiques originales au sein de l'État aide-t-elle à accélérer la désintégration de l'État ? (avec sa violence, ses guerres et pillages qui l'ont fait naître et entretiennent son existence parasitaire par notre servitude).

R. - Dans ce cas, le rôle social de l'artiste est inutile pour expulser la servitude générale de l'humanité domestiquée, à reprendre sa responsabilité, pour ne plus être agi par l'État en échange de sa fausse protection (la terreur qui sécurise, sic), c'est-à-dire : pouvoir se débarrasser de sa peur « à ne vouloir jamais manquer de rien » (sic).

R. - Mais, le contrat entre l'État et l'esclave (le citoyen) n'est jamais favorable à l'esclave, jamais. Que celui d'être vécu, et entre-tenir sa misère d'esprit. L'esclave est toujours retranché dans la pauvreté de sa misère mentale, ou, dans le cas des fonctions « hautes », le serviteur de son hégémonie. Dans les 2 cas, personne ne vit pour soi ni pour les autres, mais pour et par l'État. Autrement dit : vivre possédé (par la peur) et à la fois dépossédé (de sa volonté). Autrement dit : gâcher notre vie à re-garder notre crainte (nous dominer).

Q. - L'absence totale d'oeuvres d'art et de musiques originales au sein de l'État renforce-t-elle l'autorité de l'État ? (avec sa violence, ses guerres et pillages qui l'ont fait naître et entretiennent son existence parasitaire de notre servitude). Platon et Hitler en étaient convaincus. (L'un et l'autre sont des artistes ratés)

R. - Dans ce cas, le rôle social de l'artiste est complice de son propre asservissement et de celui des autres par sa fonction de décorer et d'animer la répression banalisée de l'État à travers le divertissement : le loisir (sic) et le spectaculaire du spectacle, cru être une détente par ses consommateurs (en compensation à la violence du monde du travail) et une jouissance par l'émerveillement (l'idée du prestige vient du spectacle permanent). L'artiste perd alors son rôle d'artiste pour celui d'artisan (intermittent du spectacle). (Rappelons que l'artiste crée des différences par des oeuvres uniques qui donnent à réfléchir et l'artisan crée des copies pour les vendre et servir le prestige de ses commanditaires pour entretenir l'illusion de la liberté des esclaves).

Q. - L'abondance d'oeuvres d'art et de musiques originales au sein de l'État, aide-t-elle à accélérer la désintégration de l'État ? (avec sa violence, ses guerres et pillages qui l'ont fait naître et entretiennent son existence parasitaire de notre servitude).

R. - C'est ce que les gouvernants se persuadent de croire pour avoir déclenché la guerre (secrète ?) contre les artistes à partir de la fin des années 70 du XXe siècle, puis l'avoir officialisée secrètement avec « la politique culturelle » en 1981. En 2020, les accès publics des oeuvres et des musiques originales des artistes vivants sont obstrués et bloqués (par les serviteurs de l'État, gardiens des servitudes) et remplacées par des copies crues être des originaux.

R. - C'est le cas que nous vivons. L'annihilation des accès publics aux oeuvres des artistes vivants considérés « ennemis d'État » (sic). Les autres ? produisent des ouvrages qui ne contrarient en rien l'autorité de l'État, qui passe par flatter ses gouvernants (pour les pires), en acceptant la censure morale politique et religieuse qui reforme (ou déforme) leurs ouvrages pour autoriser ou interdire leurs diffusions publiques, censure instituée par ses gouvernants et pilotée/décidée par ses gouvernés (les pires).

Q. - L'abondance d'oeuvres d'art et de musiques originales au sein de l'État renforce-t-elle l'autorité de l'État ? (avec sa violence, ses guerres et pillages qui l'ont fait naître et entretiennent son existence parasitaire de notre servitude).

R. - Cette possibilité est un paradoxe. La liberté ne peut pas générer la servitude volontaire. Ou prendre la liberté de se priver de sa liberté. Est possible, mais contradictoire ou une volonté de s'infliger une peine. La volonté de se défaire de sa liberté ? Pour quoi ? Parce que les êtres humains ne savent quoi en faire de cette liberté donnée ? Alors, ils l'échangeraient contre leur responsabilité pour demeurer vivre leur vie entière, enfantilisé. L'État transforme le père en patrie : le patriotisme est le résultat de la défection de l'humanité. = Son reniement ou sa trahison à vouloir vivre sa vie à développer son intelligence en échange de se faire vivre par l'autre dans la peine de son sacrifice à la communauté représentée par l'État.

R. - Vivre sa vie libre est alors considérée être une volonté égoïste (individualiste, sic) pour être condamné par l'institution, la communauté crue. L'artiste est alors une personne nuisible qu'il faut « éliminer » du « domaine public », de la communauté crue. C'est ce qui est réalisé en ce moment, ce, depuis 40 ans. Mais alors pourquoi remplacer les artistes condamnés par des faux ? Si le faux artiste est une nécessité, pour donner à croire à la non-annihilation de l'art et de la musique vivante, c'est que l'élimination de l'art et de la musique originale tenus par la liberté est un projet impossible à vivre pour l'humanité, même asservie. Ce mensonge « de l'existence de l'art et de la musique » (par la survalorisation des artistes morts non censurés) au sein de l'État par les étatisés est alors la solution d'un « faute de mieux » pour maintenir la croyance de l'existence de l'art et de la musique au sein de l'État (tout en censurant les artistes vivants créant des oeuvres originales).

 

État & communauté
ou l'État est prétendu être
la communauté qu'il n'est pas

À ce stade, pour protéger l'État, les intellectuels propagent (= propagandent) une confusion entre : communauté et État. La communauté ne dépossède pas ses individus de leurs responsabilités par la violence et le péage (le viol et le chantage avec des ennemis inexistants pour renforcer la terreur des esclaves). Le travail au sein d'une communauté n'est pas une possession de sa volonté pour une dépossession de sa volonté. La communauté agit par solidarité, pas par la répression ni par la violence (menaces et punitions permanentes). Cette confusion entretient la domination de l'État avec sa hiérarchie. La hiérarchie est absente des communautés agissant par solidarité (dans le but de prendre soin les unes les uns les autres, ce qui n'est pas le cas dans l'État, qui au contraire entretient les maladies de ses sujets ainsi amoindris pour obéir sans hésitation).

Considérer l'État être la communauté humaine est le pire mensonge ou la pire hypocrisie qu'on puisse s'infliger et infliger aux autres, les enfants, nouvels arrivants. (Pire ? car niant son humiliation). L'existence de l'État est la conséquence de l'être humain humilié : domestiqué à vivre sa vie à obéir où il ne décide rien pour soi parmi les autres (tout en croyant le contraire, avec l'illusion du patriarcat — domination masculine — comme compensation à sa soumission patriotique et surtout hiérarchique où il ne lui reste que la croyance). L'État existe par le spectacle de la violence pour produire la terreur pour maintenir et cultiver la servitude par la peur et + la terreur. La communauté prend soin les uns des autres. La communauté ne produit pas de terreur intérieure dans sa communauté, ni de corvées humiliantes ni des êtres humains humiliés et malades.

 

 

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L'esclave et le spectacle

Si l'esclavage existe et est maintenu (depuis 5000 ans), c'est par le spectacle
Pourquoi les êtres humains vendent-ils leur liberté pour voir le spectacle ?
Le spectacle est l'appât pour attraper/séduire les esclaves (celles et ceux qui veulent vivre vécus).
Le spectacle crée l'illusion du bonheur nécessaire à l'esclave pour vivre sa captivité qu'il puisse nier.

Le domaine public est un domaine privé, un espace de droits approprié. Un espace de péages. L'espace public de la ville (et du reste) est approprié par le propriétaire dominant : l'État, dont les gouvernants : les politiciens (les gérants élus des troupeaux humains) jouissent de leur privilège par leur position hiérarchique. C'est un espace où l'artiste ne doit pas concurrencer le spectacle politique. Mais le servir. La ville est le lieu du spectacle politique permanent. Dont la capitale est le centre. Architectes et urbanistes sont les décorateurs du spectacle politique. La ville est la scène du spectacle. Dont les artistes doivent se soumettre (s'ils veulent travailler). Les politiciens les nomment : « les intermittents du spectacle ». Mais un artiste soumis, est-ce un artiste ? Non, c'est un artisan.

Si les êtres humains se sont volontairement rassemblés (dans les villes), puis asservis aux labeurs humiliants : c'est pour voir le spectacle (à travailler pour payer sa place). Les esclaves sont là pour le spectacle. La police forme la garde de l'espace public, pour que cet espace ne soit pas approprié par les initiatives personnelles. C'est pour cette raison que toute manifestation artistique spontanée ou indépendante est interdite. La raison de l'existence de la ville, c'est le spectacle permanent du souverain et de sa cour. Pour voir le spectacle, l'esclave paye sa place au prix de son humiliation.

Prestige ! Le mot sonne résonne (raisonne ?) ! C'est ce mot, « prestige » qui répété en permanence par les fonctionnaires de l'État dans les institutions « à mission culturelle » (sic) ces 40 dernières années, pour dire aux artistes « en demande de financement » pour leurs créations. Du temps gâcher « à faire des dossiers » (= occupé à autre chose que de créer des oeuvres d'art). Pour le prestige = travail non payé. Le prestige est attaché au pouvoir politique, car c'est la volonté du prestige qui fait le spectacle : ça doit impressionner l'imagination du spectateur-électeur au point de « le faire tomber à genoux de gratitude » (ça, c'est le summum voulu). Le spectacle des pharaons avec son gigantisme a servi exactement ce projet : impressionner les esclaves, le peuple, au point de tomber à genoux et ne jamais remettre en question sa soumission, sa servitude, à décider gâcher sa vie pour voir le spectacle. Même si la construction du décor exige le sacrifice de sa vie libre en vie de labeur dans les chantiers. Plutôt souffrir que s'ennuyer ? Le spectacle politique a besoin de l'art et de la musique, et du théâtre, mais pas libre, plutôt domestiqué, ça pour servir son prestige, le prestige de son spectacle. Les politiciens sont les comédiens de leur théâtre permanent retransmis exclusivement par les médias et télé-visés, en permanence. Le spectacle permanent est rentré dans tous les foyers. Mais prestige prend sa racine du latin (chrétien) « praestigium » qui signifie : charlatanisme.

La cérémonie religieuse est le spectacle qui exige l'humiliation de ses « fidèles » : courbés, à genoux, le regard baissé, tout geste qui confirme sa soumission. Ce spectacle religieux enfermé (dans les édifices religieux) est au XXe et XXIe siècle moins couru que le spectacle politique grandiose en plein air. Il faut reconnaître aux socialistes qu'ils ont compris, + que les autres, la soif du peuple pour le spectacle grandiose. Au point de solliciter un nouvel artifice : « le spectacle de rue » de loin le + financé par les impôts (mais pas autant que le cinéma). Le cinéma hollywoodien est un spectacle politique permanent mondialisé à effets spéciaux « qui dépassent l'imagination » (sic). *

 

Note
* Qui, se pose la question, à savoir, comment se fait-il que les + gros budgets, en centaines de millions de dollars, financent des films qui dénoncent la domination et l'exploitation de l'esclavage, déporté dans une « science-fiction » localisée dans des galaxies « loin de chez nous » (sic), alors qu'ici les maîtres des esclaves sont les producteurs de ces films ?

 

 

25

Pourquoi pleure-t-on à écouter la musique ?

NAISSANCE

De l'existence et du développement de la musique dans l'humanité protohistorique, l'archéologie ne peut rien apporter à savoir comment la musique se pratiquait et se percevait avant l'Antiquité et au-delà. À part déterrer quelques instruments oubliés, dont on peut — peut-on ? — imaginer avoir servi à la musique, sachant que tout objet est sonore et que tout objet sonore est générateur de musique. Du simple caillou au studio d'enregistrement de musique spatiale. Il est impossible sans musique de savoir comment les artistes de la protohistoire et avant, oeuvraient la musique. Un os de trous alignés ne fait pas une flûte ! Un caillou, une voix, un bâton, un arc cordé en boyau avec un arc-het cordé en crins de cheval puis colophané, avec tout le reste, sont des instruments de musique qu'il fallait concevoir puis construire. De l'arc à la contrebasse, il y a 100 000 ans, + de 1000 générations.

RAISON DEXISTENCE

Pour pratiquer la musique, il faut une raison de vouloir sonner la gestualité, une motivation de sonoriser le comportement humain. La musique est un miroir instantané de l'existence de l'humanité. C'est pour cette raison que la musique ne peut pas ne pas accompagner l'existence humaine. La musique comme l'air est permanente, crue absente, car elle utilise le silence pour se faire entendre. Entendre, c'est comprendre. Perce voir ce qui ne se voit pas. La musique est la réalisation sonore de l'intelligence humaine. Entendre la musique, c'est percevoir cette intelligence existante de l'humanité. Les oeuvres de l'artiste (vrai) présentent le reflet de l'existence de l'intelligence de l'humanité. C'est pour cette raison que la musique est indispensable pour l'humanité. Une humanité sans musique ?

Pourquoi pleure-t-on à écouter la musique ?

Alors, pour quoi la musique fait pleurer ?
La musique ne fait pas pleurer.

C'est une association d'idées qui déclenche les larmes. Les larmes sont déclenchées, car enfant, par nos parents, nous avons appris que pleurer est un signal de demande de secours, un signal audible (+ efficace de tout signe visible : de grands gestes la nuit ne servent à rien) qui communique sa détresse pour recevoir des faveurs. D'abord, la demande entendue de vouloir être consolé. La demande consolation est confondue avec le manque d'affection. L'enfant a appris à pleurer, pour recevoir l'affection qu'il ne reçoit pas de ses parents. Adulte, la génération des larmes est attachée à la tristesse. Ni aux oignons, ni à la fumée. Pourtant.

Le gémissement et les reniflements du pleur s'entendent. La mère, protectrice, est aux aguets. C'est après, par abus, que pleurer s'est confondu avec l'expression de la tristesse, alors que tristesse et pleur n'ont au départ rien de commun. La mère dit à son enfant qui est tombé : « ne soit pas triste », alors que l'enfant n'est pas triste, l'enfant découvre la douleur physique que tout enfant ne comprend pas par la surprise de l'hébètement qui n'est certainement pas de la tristesse. Mais elle est appelée ainsi.

On pleure parce qu'on a associé les larmes à la tristesse.
Alors que les larmes en elle mêmes servent à protéger les yeux de l'assèchement.
Tout enfant est éduqué à pleurer, après avoir bébé, crié.
Les larmes, dans la famille sont un signe d'appel de détresse.
Cette détresse est associée à la tristesse.
Bien qu'il existe différents états de tristesse.
Qui pour certaines tristesses, empêche même de pleurer.
Je pense à la tristesse profonde de vivre humain.
C'est une tristesse qui cohabite avec la motivation,
Celle qui donne l'impulsion de la raison de vivre à agir et d'agir à vivre.
La dépression génère la tristesse qui va
d'une dépression partielle et passagère, à
une dépression profonde et permanente.
La dépression ne s'encombre pas de larme.
Même partielle, la personne en dépression n'a pas la force de signaler sa détresse
par des larmes.

En outre (d'ultra = au-delà), ou d'ailleurs (pas d'ici),
À entendre la musique des compositeurs libres, on n'en pleure pas par tristesse,
On pleure, parce qu'on a vendu sa liberté et son intelligence à la servitude.
Et qu'on a aucun courage de s'en défaire.

 

 

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Comment différencier un savant érudit d'un érudit savant ?
ou
Comment différencier     un être humain qui cherche à savoir pour comprendre
                                      d'un être humain qui cherche à
(se) convaincre pour croire ?

C'est facile ! Si dans le texte il y a les mots : certitude, preuve, évident, certain, obligatoire, déterminer, sûr, infaillible, inévitable, obligatoire, incontestable, indéniable, indiscutable, etc., tous les mots qui se rapportent à la conviction, c'est que l'écrivain est un soldat de la loi (politique), de la foi (religieuse) : un être humain pensé par la communauté dans laquelle il/elle s'inclut (ou croit appartenir, pour se convaincre de la défendre contre des ennemis hypothétiques afin de resserrer les liens brisés par la peur qui la constitue).

Aujourd'hui les prêtres de la doctrine de la domestication (= de la privation de la liberté) se sont renommés : « les intellectuels », ou l'intelligentsia publiée et médiatisée. Cette classe est payée pour servir le pouvoir politique-économique (de domination de soumission de soi des autres où la politique assujettit l'activité humaine et l'économique extorque par le péage). La religion, depuis Nietzsche, a pris un coup qui l'a sonné, et pour le catholicisme : depuis la complicité du pape avec les nazis, mais. Le froc n'a que changé d'habit, l'état d'esprit possédé demeure, le même à traverser les millénaires depuis l'institution du 1er État en Mésopotamie, avec la religion, il y a 5000 ans (dans tous les courants religieux, le principe politique reste le même : uniformiser les différences).

Quand Mircea Eliade (historien des religions) écrit à propos des Égyptiens des pyramides : « la fondation de l'État unifié [sic] équivalait à une cosmogonie » [État + unifié est une tautologie] sachant que les religions instituées apparaissent en même temps que les 1ères cités-État, celle de Sumer en Mésopotamie qui invente l'écriture pour éterniser des histoires imaginées (une histoire est toujours imaginée, le contraire ne se raconte pas), pour assembler une Histoire à croire, ou donner à la croyance ce qu'elle attend : sa nourriture. La fusion ou l'intercomplicité de la religion et de la politique ou l'une existe pour renforcer l'autre est une constante historique des conflits qu'elles génèrent qui aide à comprendre l'utilité de la politique pour la religion et de la religion pour la politique.

Si la croyance devance la pensée, c'est uniquement pour rassurer sa frayeur d'exister, à ne pas savoir pour quoi on existe. La croyance donne une raison avant d'avoir pu penser si la raison attrapée est sensée ou insensée. Nous l'avons compris, la peur porte la croyance.

La conviction est l'outil de la bêtise (qui empêche l'esprit de penser) qui doit affirmer n'importe quoi, qu'importe, pour vrai. Sans ça, sans la réalité magnifiée d'impossibilités (miracles), rien n'est sûr ni crédible (l'exigence de sécurité est l'exigence de l'assurance de la crédibilité -des lois-). Sans crédibilité, la croyance religieuse des croyants s'effondre, par inutilité, suivie par la croyance politique, celle des électeurs et électrices « qui donne leur confiance (= leur incertitude sans assurance) à » leur élu (qui est censé les re-présenter dans le sein du pouvoir décisionnaire, pour les rassurer dont leur -niveau de- vie est impliquée : l'accès au confort et à l'abondance éternelle, en perpétuelle incertitude). Sachant que la re-présentation est le théâtre du pouvoir où citoyens et citoyennes sont absents, absents dans l'antre du pouvoir, la scène, car ils sont spectateurs, car leur fonction est de travailler en dehors dans l'ombre de ce pouvoir pour entretenir ce pouvoir qui les commande (et les fascine de leur prestige = de l'artifice qui vise à les séduire, ou le prestige des charlatans des spectateurs consentants). L'esclavage n'a jamais été aboli, il n'a que changé d'habit.

La répétition du même est le seul possible qui donne à ce que quoi que ce soit reste vérifiable. Vérifier, c'est répéter la même expérience qui doit coïncider avec la même expérience activée actionnée réalisée dans le passé dans le présent et ainsi de suite dans le futur. La réalité étatisée est ce qui est répété. L'institution est la volonté de l'éternisation de l'État. Le rare et l'unique n'existent pas ou sont des menaces pour les croyants. Des exceptions. C'est contre ça que la confirmation du faux insensé à vivre avec du faux est répétée « pour devenir vrai » (sic). Affirmer la confirmation, c'est répéter. Différencier, c'est créer. La répétition du même par des milliers de différentes gens implique « inexorablement la vérité crue à croire » (sic) : qui doit être crue : c'est la forme protocolaire (= ensemble de règles à obéir, pas protocolère = avant la colère) encyclopédique par exemple qui par son protocole génère la fausseté de la connaissance connue accumulée : un savoir non confirmé n'a pas accès à l'encyclopédie. Et l'encyclopédie publique montre comment la conviction en fait un instrument de propagande pour alimenter la croyance (se rassurer de mensonges confirmés véridiques). Les (vrais) artistes créent des oeuvres uniques et des raretés, est-ce pour ça qu'ils sont chassés et censurés de la visibilité publique ?

Toute personne qui cherche à prouver un fait est une personne convaincue (ou un menteur, telle l'hypocrisie des avocats « pour défendre une cause » sic), a priori (= avant que le fait lui-même existe), par cette conviction déterminée, elle manifeste sa croyance, son désir de croire = son désir d'être rassuré, par sa conviction à vouloir certifier l'incertifiable. Dans le cas contraire, elle ne s'efforcerait pas à vouloir convaincre les autres. « C'est un fait connu de logique rhétorique depuis l'institution publique de la politique » (sic). Qui l'eut cru ? L'État (nous) nous imposons ce qui doit exister de ce qui ne doit pas exister. Le Déni est le moyen de la démonstration de la preuve abondamment utilisé par les fonctionnaires de l'État pour imposer la soumission, l'obéissance contre la réalité. Si l'obéissance à cette contre-réalité est exigée aussi du peuple lui-même, c'est que tout ce peuple (soumis) veut aussi être rassuré de sa peur qui instituée se transforme en terreur. C'est un noeud social ou la maladie fondatrice de nos sociétés qui ne se guérit pas depuis 5 millénaires. Vouloir guérir sa peur par ceux qui la génèrent ! Dans l'effet, ne guérit rien, mais l'entretient.

Des philosophes (?) brillants penseurs arrivant en fin de vie, tels Heidegger ou Wittgenstein, démontrant les rouages de la pensée pour des idéologies de domination (des capitaux et des dictatures de l'ordre) finissent avec des certitudes mises en doute par « des chemins qui mènent nulle part », tel un repenti au rôle de traitre du savoir, dont ils ont abusés durant leur existence, pour reconnaître à la fin : avoir gâché sa vie.

 

 

22

Music in the Indus neolithic civilisation,
or
How archaeologically, human sounds through these ages, letter to Adam S. Green [pdf 266Ko]

 

 

17

Music game and State terror, letter to Adam Wasaznik [pdf 65Ko]

 

 

9

L'État ?

Par quoi l'État (est) agi(t) ?

Par les esclaves nommés citoyens. L'État, représente le surhumain de notre sous-humanité. L'État, c'est un groupement de faiblesses humaines apeurées formant un système puissant avec un pouvoir politique autoritaire violent. L'institution d'une autorité, de nous-mêmes contre nous-mêmes. Autorité à laquelle les êtres humains, conduits par la peur qui les habite, remettent leur responsabilité et leur vie à s’occuper se faire occuper par un travail pénible à générer la force commune à perpétuer l'autorité de l'État. L'entièreté du groupe humain qui horizontalement s'étale à toute une nation (= l'enclos des esclaves-citoyens) et aujourd'hui, au-delà, et, qui verticalement s'exerce par la chaîne de la hiérarchie, du souverain jusqu'aux marginaux « laissés-pour-compte » (sic). La force de l'État est constituée de milliards de faiblesses humaines où la peur s'équilibre avec la violence. + la peur est intense + la violence est intense. La raison de l'existence de l'État est portée par la peur : celle d'une multitude d'humains qui se rassemblent pour former un État par la violence pour réaliser leur force manquante. La mise en esclavage est le sacrifice de soi accepté (et nié) pour maintenir l'existence de l'État qui se confond avec Empire. L'État est l'institution de la Force par la peur générale.

La hiérarchie est la colonne vertébrale agissante de l'État. La hiérarchie se tient cimenté par la nuisance du chantage, celle génératrice de frustrations par l'humiliation des inférieurs pour obéir et admirer des supérieurs qu'ils ne seront jamais tout en faisant partie de cette communauté. La hiérarchie n'existe que par l'obéissance (et l'admiration) ou, sans obéissance : autorité et hiérarchie se défont. Le pouvoir de l'État et l'État n'existent que par la hiérarchie tenue par cette chaîne humiliation/obéissance. Le gouvernement sert l'État tout en retirant des avantages hiérarchiques (telles les appropriations des « services publics » aux esclaves). Cette chaîne hiérarchique, suite de supérieurs/inférieurs humiliante (où tout le monde est inférieur) impose le besoin de la génération de « l'innocent » et « des victimes ». Ça pour équilibrer le sacrifice des humiliés. Un esclave humilié devenant « une victime reconnue innocente » accepte son état de victime humiliée qu'autrement elle n'accepterait pas. Tous les maillons de la chaîne hiérarchique sont des esclaves qui ont soumis leur vie par leur peur et leur avidité d'avoir (ou la peur de manquer). L'État est un système auquel les êtres humains ont remis leur volonté et leur responsabilité : pour que leur vie soit gouvernée et ad-ministrée. Si un État existe, une soumission générale existe. Cette soumission générale ou abdication est confondue avec la paix, ce pour se donner à croire que l'État est un générateur de paix, alors que l'État est la Force de toutes les faiblesses rassemblées et qu'il n'y a que la guerre perpétuelle et la violence qui nourrissent la Force de l'État. L'être humain apeuré a sacrifié sa liberté pour son humiliation pour créer la force commune dévastatrice : l'État (de l'Empire).

L'État est agit et agit ses êtres soumis par eux-mêmes (avec tous les autres insoumis piégés) par le protocole des obligations civiques dictées par les lois, tenues par la morale, tenues par le commérage (amplifié par la presse) avec la dénonciation civile pour condamner les « désobéissants » (sic). L'école punit la désobéissance. Les lois, la morale et le commérage/dénonciation forment le commandement automatique de l'obéissance : c'est la raison d'exister de l'État représenté par le pouvoir politique mécanisé de nuire et de ravir par le spectacle de ses souverains (la presse est au service du spectacle des souverains pour focaliser le peuple servile volontaire).

Nous sommes tous et toutes des agents de l'État à partir du moment où nous payons des impôts. Nous payons toutes et tous des impôts. L'État est une domination voulue de la conduite de sa vie jusqu'à sa vie intime (foyer, famille, comportement sexuel moralisé et poli = sans aspérités = sans désobéissance morale). L'État est la résultante de la dictature démocratique. Sans fonctionnaires, l'État disparaît ; c'est pour cette raison que les gouvernants inquiets remplacent les fonctionnaires par des machines (et privatisent pour rendre payant « les droits sociaux acquis », gratuits, qui ne l'ont jamais été).

Si la domination de l'État existe (par un corps policier), c'est que l'être humain remet volontairement sa liberté (le sait-il ? sachant que nous sommes toutes et tous conditionnés dès l'enfance à ne jamais désobéir) en échange de sa protection (de quoi ?) qui se rassure de confort et d'abondance. Niant que cette assurance de paix est en réalité une violence permanente. L'obéissance récompensée à l'école est un chantage qui s'épanouit dans le monde du travail. Le monde du travail est une zone de guerre où l'hostilité et l'humiliation culminent par « l'ordre hiérarchique ».

Si l'État existe ce n'est que par le déploiement et la banalisation de la violence et du pillage, rassemblés dans le mot : « péage » pour insignifier (= signifier à l'envers) l'extorsion. L'extorsion est la raison de l'économie à capitaux. La rétention dans les stocks banques dont le Trésor Public les rassemble tous. Ou : le pillage est la raison souhaitée de l'existence de l'État avec la force de la violence : menace et punition. L'État est une machine qui pille la vitalité de ses sujets volontaires, jamais sans la violence, bien que niée. Piller quoi ? Le travail des esclaves. La machine État piège la liberté humaine, à esclavagiser l'espèce humaine, pour surtravailler : pour quoi ? Pour vivre de l'abondance infinie à gaspiller. L'État existe parce que nous voulons l'abondance infinie à gaspiller. La formation de l'autorité étatique avec nos peurs, faiblesses et craintes exerce sa domination sur nous toutes et tous soumis volontairement aux autres soumis volontairement pour l'abondance infinie à gaspiller. L'État est le surhumain automatique de notre sous-humanité (de notre honte suppliante niée d'avoir lâché notre volonté notre sensibilité et notre intelligence). L'État existe et ne fonctionne que grâce à ses citoyens qui l'alimentent par : leur peur, leur argent, leur travail, leur soumission, leur obéissance, leur ignorance, leur violence (la violence surgit par impuissance), leur déni, leur bêtise, et leur humiliation, avec tout le reste. L'État représente la normalisation de la trouille en surpuissance dévastatrice pour l'abondance infinie à gaspiller.

La conviction agit le déni. Le déni surgit en cas de viol. Le déni est le premier mécanisme de défense. L'économique de l'État (le luxe de ses richesses qui doivent prouver son pouvoir aux yeux des soumis sacrifiés pour l'abondance) n'existe que par le péage, viol nié, extorsion niée. Le racket, dont les racketteurs confirment avec la violence « c'est pour ta protection que tu payes » (sic) : le citoyen paye son enfermement à ses gouvernants (gérants) enfermés. La circulation monétaire de l'argent maintient la stabilité du corps de l'État. La circulation bouchée, l'État s'effondre. La circulation perpétuelle alimente la vitalité de l'État : sa violence.

Les premières murailles des cités servaient à ce que les habitants-esclaves ne s'échappent pas, tout en voulant croire le contraire. Ce qui génère et cultive l'État, c'est la peur des individus rassemblés recouverte de leur déni par agir l'hypocrisie : celle qui empêche l'être humain de vivre libre en sympathie et s'épanouir. À tellement se mentir. Les peureux se rassemblent et s'étatisent idiots et désignent l'image de leur souveraineté qui représente leur idéal domestique. L'État c'est leur Dieu. Le Dieu des lâches. Avec un souverain et une armée qui veille à ce que cet Ordre ne soit jamais démantelé. C'est pour cette raison que le militaire et le policier ne lâcheront jamais la raison de leur violence qui est la raison (demandée par les insurgés) de l'État. Manifestations et soulèvements ne servent que le renforcement de l'État.

La raison de l'existence de l'État (créé et maintenu et entretenu par la peur de ses esclaves) est l'abondance perpétuelle qui se réalise par l'appropriation par la force par la violence en pas-trouilles armées à faire la guerre en agressions organisées de tout ce qui est appropriable, ça, sans limite. L'absence de combat ne signifie pas l'absence de guerre. Le socle de l'État est la violence tenue par la police esclave, gardienne permanente armée des esclaves, et l'armée esclave, de soldats armés pour tuer les étrangers qui refusent l'intégration et la soumission. Les questeurs viennent ensuite imposer la part monétaire due en perpétuelle augmentation à l'État, sur le fruit du travail imposé de labeurs voulus. Le souverain ? Le patron ? n'est qu'un reflet qui focalise l'obéissance des asservis volontaires.

La raison du pillage de l'État est l'appropriation de tout : des sols (propriété territoriale), des plantes (monoagriculture intensive céréalière pour bourrer les estomacs au travail, réclamants et suppliants), des animaux (les domestiquer pour les asservir à l'humanité), et les êtres humains (pour en faire des esclaves = des êtres apeurés obéissants et assassins) et de tout le reste appropriable. L'appropriation de tout réalise une domination absolue incontestable. Pour l'abondance éternelle. Qui à force de s'étendre se mondialise : les impôts ne sont plus nationaux, les étrangers payent les impôts des autres nations. L'État considéré comme Empire s'étend à la planète entière. Pour en faire quoi de cette planète ? une ville ?

 

Comment stopper la perte de notre humanité ?
Comment stopper l'État ?
Il suffit de se débarrasser de sa peur pour retrouver son esprit.
Sans peureux, l'État se démantèle de lui-même.
Pas besoin de violence.
Plus besoin de Dieu des peureux.

 

Étymologie
Selon le dictionnaire historique de la langue française, c'est vers 1500 que le mot état avec une majuscule est utilisé « pour désigner un groupement humain soumis à une même autorité », puis 49 ans après : « l'autorité souveraine qui s'exerce sur l'ensemble d'un peuple d'un territoire ». Avant, le mot prend sa racine de l'indoeuropéen « sta » = être debout (stable). L'Empire de Rome associe « status » à « civitas » et « imperium ». « Status » en ancien français « esté » désignait vers 1180, le rang, la classe dans la hiérarchie monarchique. Mais, c'est 3000 ans avant notre ère qu'apparaissent les 1ères formes de domination étatique liées à l'urbanisation en cités en Mésopotamie et en Égypte. Avec l'exception unique de la civilisation de l'Indus avec ses 2 villes principales Harappa et Mohenjo-Daro, dépourvues d'autorité politique ou religieuse : pas de palais, pas de temple, pas d'armée ni de police (en 100 années de fouille aucun objet ou bâtiment n'a été déterré qui puisse prouver une domination). Le premier ennemi de l'État est : la dispersion de ses sujets. L'État existe par la peur et le déni de ses exécuteurs : les esclaves.

 

 

2

« Nothing personal, I am doing my job » = « Rien de personnel, je ne fais que mon boulot » (sic)

Peut-on se débarrasser de l'État ?
et
Comment se débarrasser de l'État ? et du reste.

Les bourreaux nazis ne disaient pas ça « Rien de personnel, je ne fais que mon boulot », mais l'agissaient. Les nazis ont inventé l'industrie de la mort systématisée avec la torture mécanisée agie par les détenus eux-mêmes. Les camps d'extermination, c'est l'oeuvre de l'État avec ses ouvriers innocents et victimes : sentiment de soi nécessaire à la réalisation de l'horreur. Dont l'État « prend » la responsabilité. Car, l'ouvrier, le croyant, le soldat, le policier, le fonctionnaire remet volontairement sa responsabilité à son supérieur hiérarchique qui jusqu'au bout et au-delà du souverain, disparaît dans l'entité État. Une entité impalpable incompréhensible : la raison surhumaine de la sous-humanité vécue par la terreur qu'elle rend meurtrière par sa servitude volontaire, réalise la vengeance accomplie de la peur qui possède chaque individu qui donne vit à l'État.

Si les êtres humains ont créé cet état de domination il y a 5000 ans pour servir ce Surhumain (leur Dieu indestructible sans peur qui punit et empêche l'humanité de mûrir) : c'est pour ce que la crainte crée pour soi d'impossible à réaliser. Nous pouvons dire que tant que la peur domine l'humanité des individus, les entités étatiques et les pouvoirs politiques, dont religions et économique sont les complices, se reformeront sans cesse.

L'État, cette organisation surhumaine d'humains où les humains se soumettent volontairement au travail esclave, dont le salaire est le faux prétexte, disant pour s'excuser envers la personne qu'ils font souffrir : « nothing personal, I am doing my job » = « rien de personnel, je ne fais que mon boulot » (sic) se retrouve ailleurs que dans la forme État qui est sa forme « sans colorant » ou « neutre » contrairement à d'autres organisations qui exigent, pareil, la soumission de ses membres-esclaves pour exister, telles les religions et les mafias, fonctionnant sur le même principe qui se substituent localement à l'État et le sert comme tout autre regroupement où l'individu (apeuré) disparaît pour l'ensemble (cru renforcé pour se croire et être agi rassuré).

L'État, cet état de fait entité qui re-agit sur l'humanité, comme le pouvoir politico-économico-religieux, on coupe quelques têtes, mais il réapparaît ailleurs. Comme les plantes, tu coupes, ça repousse. La terre asséchée ? ça repoussera + tard ou ailleurs. Il a suffi que cette solution émerge à la faiblesse humaine, car c'est bien elle qui est à l'origine de la domination avec toutes ses souffrances conséquentes, pour être incapable de guérir les humains de leur vie qu'ils ont abdiqués pour se transformer en gouvernants/gouvernés dans une hiérarchie où personne n'empiètera sur son supérieur et nuira son inférieur. Tout humain agissant pour l'État (et les sous-États tels : les religions, les corporations, les institutions, les partis, les mafias, les associations, etc.) élément disant agir pour « la communauté », agit en réalité à transformer sa peur en assurance. Mais ça ne fonctionne que partiellement, que, pendant « son travail » qui est en réalité un acte de torture inavoué et inavouable envers l'autre. La peur elle, est toujours là, vainqueur, car c'est elle, renforcée de toutes les peurs des autres, qui génère et entretient l'existence de l'État. La terreur est le poumon-squelette de l'État.

Nous constatons là que les dictatures humaines inhumaines qui font tant souffrir les êtres humains et les autres espèces ne sont pas générées par le tyran sur le trône, mais bien par les esclaves qui souhaitent cette domination, persuadés qu'elle effacera leur peur. C'est ça qui les motive à continuer à « travailler » à servir l'État. La réalité est que la peur des esclaves est l'aliment qui perpétue l'État, derrière lequel, ils et elles se planquent en lâches sadiques et masochistes : « nothing personal, I am doing my job » = « rien de personnel, je ne fais que mon boulot » (sic). Le masochisme sert à accepter les châtiments de ses supérieurs et le sadisme sert à châtier ses inférieurs, dont leurs enfants font partie. Punir un enfant, « rien de personnel, je ne fais que mon boulot » (sic), est l'expression du lâche qui agit pour l'État.

La guerre massacre n'est agie que par la peur : « la destruction de l'ennemi est indispensable » (sic) pour quoi ? pour détruire ma peur. C'est pour cette raison que l'État se défend par attaquer le premier. Un paradoxe accepté. L'agression comme protection ! Policiers et militaires sont agis par la peur. Fonctionnaires de l'administration sont agis par la peur. Politiciens et politiciennes sont agis par la peur. Les banquiers sont agis par la peur (de manquer). Les prêtres sont agis par la peur, plutôt par l'effroi : ils et elles se sont fait de l'Entité Surhumaine, déité impitoyable, une montagne de terreur qu'ils propagent dans les esprits des enfants.

Les Empires et les civilisations se réalisent uniquement par la peur mise en commun. C'est le moteur de la raison de l'État destructeur formé et entretenu par les apeurés. Quand la peur des apeurés les quitte, les États, les civilisations et les Empires se défont. La vie en liberté revient et les états d'esprit peuvent reprendre le développement de leur intelligence.

 

 

1 mai

Qui est le maître propriétaire des 7 milliards d'esclaves ?
[7 milliards d'esclaves recensés, pas resensés pour : se remettre dans le bon sens]

Hevren - Qui est le maître propriétaire des 7 milliards d'esclaves ?

Mathius - Le propriétaire ? C’est l'État.

H - Qu'est-ce que l'État ?

M - L'État, c'est le rassemblement des êtres humains dominés par la violence et le pillage. 2 valeurs qui se cristallisent par l'institution (avec la complicité des architectes qui créent les bâtiments du pouvoir : palais et temples/églises et des artisans qui les décorent de manière à impressionner le spectateur citoyen esclave) : des êtres humains volontaires à vivre à se faire agir (convaincu agir par eux-mêmes pour pouvoir agir cette dépendance).

H - ?

M - Avec les 1ères cités État de Mésopotamie et d'Égypte, sauf celle de la vallée de l'Indus qui rassemble des cités au fonctionnement égalitaire = sans souverain, sans religion, sans police ni militaire, l'État naît il y a 5000 ans, il naît du racket d'agresseurs (de malfaiteurs), du désir d'extorquer des êtres humains libres devenus apeurés à travailler pour servir ces agresseurs souhaités et leur descendance à perpétuité. La raison de l'existence de l'État est la violence par la terreur pour le pillage. Autrement dit : des êtres humains qui parasitent les autres pour obtenir l'abondance dont ils redoutent de manquer.

H - ?

M - L'État, pour exercer sa domination rassemble des êtres humains d'accord de violer (= humilier à vie) les autres pour les servir. L'État primitif se forme d'un souverain, de pillards = les questeurs d'impôts avec une armée indestructible, donc surarmée. La violence avec le surarmement est la raison de l'État (qui se défend par attaquer pour piller). « La course aux armements » commence avec l'âge du fer qui forge les 1ères flèches, haches puis épées pour tuer d'un coup les autres êtres humains qui refusent de se soumettre à la servitude imposée voulue par la communauté.

H - Comment des êtres humains peuvent-ils se faire piéger à servir une organisation humaine qui les dépasse ?

M - Le foyer motivant pour dominer démarre avec la peur et la souffrance qui s'expriment avec le sentiment d'une frustration profonde ou d'une insatisfaction profonde : de vivre, d'être vivant là dans ce contexte terrien. Car comment comprendre autrement que des êtres humains sont capables de rendre leur vie misérable en faisant souffrir les autres depuis 5000 ans ? misère heureusement intermittente, parce que les habitants assujettis ont pu réveiller leur conscience et constater l'état de misère dans laquelle ils se sont mis à vivre et qu'ils n'ont pas réellement choisi : Rome, la pire, s'est démantelée par le désintérêt et la dispersion de ses habitants (comme toutes les autres civilisations « effondrées » sic). Les êtres humains dispersés (= ingouvernables) font disparaître l'État. La police ne peut pas courir après tout le monde, elle n'est qu'entrainée pour encercler une foule d'esclaves en colère, la battre pour l'agenouiller à ce qu'elle demande pitié et... pardon : « je retourne travailler » (sic).

H - Mais comment aujourd'hui, est-il possible de se disperser face à un État qui se mondialise depuis 1945, pour se former en gouvernement unique obéi par les autres + petits ?

M - Oui, l'État se mondialise en absorbant les autres inférieurs, car dominés par l'obéissance. Et, dans l'effet, la surveillance des esclaves a pris des proportions considérables avec les caméras électroniques, des satellites, des drones, fixées en surnombre dans les villes et maintenant, des mini-hélicoptères qui peuvent filmer l'intimité des foyers (enregistrer et archiver la visualisation électronique) avec toujours une police surarmée impunissable qui détient encore tous les droits de torturer et tuer n'importe qui (femmes et enfants y compris). Les policiers et policières sont aussi des esclaves piégés. Le viol collectif se poursuit. L'administré piégé. Le piège de l'administré, par la peur de sa dispersion, s'intensifie. Mais, derrière les écrans qui y a-t-il ? Des êtres humains piégés policiers qui donnent corps à leur soumission, à la possession de leur volonté pour obtenir leur constante servitude, dont beaucoup se rassurent à confondre avec « le devoir » pour ne pas reconnaître leur humiliation de leur servitude (les autres agissent abdiqués) : rien n'est dû qu'une dette crue (défendue au nom de l'Ordre et du Devoir qui en réalité ne veulent rien dire). Si les gouvernants (eux aussi piégés dans leur servitude de l'État qu'ils perpétuent) remplacent les fonctionnaires par des machines, c'est pour supprimer le reste de sympathie et d'accommodement qui empêchaient que nos sociétés dérivent dans une dictature absolue. Mais, il reste encore celles et ceux qui regardent les écrans et appuient sur le Bouton de commande pour provoquer l'intervention policière et militaire, « appuyer sur le bouton » qui donne le pouvoir de juger, telle la case à cocher, pour déclencher la procédure de violation de n'importe quel individu préjugé coupable pour servir de condamné qui cultive la terreur de l'État. La machine État n'existe que par les procédures protocolaires exécutées par un comportement obéissant et sans hésitation des êtres humains mécanisés dans la croyance du devoir qui en réalité est une procédure supplémentaire de nuisance envers les individus désignés (peu importe lesquels, sauf les gouvernants qui ont le privilège de pouvoir être épargnés : l'État supprime ses bourreaux uniquement s’ils nuisent à la solidité déterminée de sa hiérarchie).

H - Comment peut-on nier cet État destructeur ? cet état de fait qui nuit à l'espèce humaine entière et aux autres espèces ? sur autant de générations ?

M - Quelle belle question ! Là, il faut être prudent, ne pas se laisser tomber/sombrer dans la fatalité de la croyance. Si la domination dure depuis peu, 5 000 ans contre 200 000 ans de l'existence de notre espèce, c'est que le piège que l'humanité s'est créé est pervers. Un noeud comme disait Ronald David Laing. Dans l'effet, pourquoi favoriser et valoriser la violence et la possession ? par l'appropriation des sols, des plantes, des animaux et des hommes, dont l'argent est l'arme majeure de soumission ; autrement dit, pourquoi favoriser vivre la peine générale, celle comprise des gouvernants et des propriétaires qui ne servent que la Grande Propriété de l'État, au détriment de se réjouir de cette existence terrienne improbable ? La possession possède les esprits, c'est pourtant su. Quand les nouveaux nés humains et animaux naissent, ils sont déjà esclaves domestiqués. Rendus aveugles de naissance pour perpétuer le comportement d'obéissance, dont son ascendance s'est auto-imposé ou, ne s'est pas donné le temps de vouloir en prendre conscience, de sa servitude honteuse qu'elle refuse de se révéler. Les dominants sont tout aussi esclaves que les dominés, mais ils sont persuadés que par leur rôle de bourreau, ils ne sont pas condamnables, mais épargnés : ce qui est faux. L'immunité ne les sauve pas de leur culpabilité avec laquelle ils vivent (même la vengeance n'y fera rien). La croyance ou l'aveuglement du bon sens de la raison du déni de vivre à se faire souffrir croyant et convaincu les autres responsables de ses souffrances dissimulées, dispose l'individu à agir contre lui-même pour l'ensemble qui l'agit, cet ensemble, c'est l'État. L'État est telle une ruche ou une fourmilière vivante : le surhomme (le surhumain de tous les humains) qui possède tous les individus, leurs esprits pour diriger leur comportement sans aucune résistance. La raison de l'État est le Dieu que désirent toutes les âmes en peine qui se victimisent de vivre et agissent à ce que l'État-Dieu existe perpétuellement pour les châtier, pour leur donner sens et raison à la vie pénible qu'ils se sont eux-mêmes créée.

H - Je commence à comprendre le piège vicieux dans lequel l'espèce humaine se fait posséder !

H - Autre chose, pourquoi le gouvernant dominant gérant ne lâche-t-il pas le pouvoir ? Ça serait + simple ! Non ?

M - Il ne lâchera pas, car il le tient par la peur de se faire lyncher, s'il le lâche. Car les gouvernés dominés esclaves ne reconnaissent pas leur responsabilité de se créer eux-mêmes leur vie misérable à lui obéir. L'humiliation de reconnaître leur complicité les terrorise. C'est la considération d'eux-mêmes en victime qui leur donne le pouvoir d'accuser les autres de leur misère à laquelle chaque jour ils se consentent à vivre. Ça, c'est le pouvoir de l'État. Le moyen dont l'État se préserve et se développe. Les vrais gouvernants de l'État, ce ne sont pas les bergers qui contrôlent, mais les moutons qui agissent. Tant que cette reconnaissance ne sera pas réalisée, la misère humaine étatisée 5 millénaire se poursuivra.

 

 

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Là ici maintenant,

l'État, la guerre

l'état de la guerre des êtres humains contre eux-mêmes en 2021

cinéma ?

Depuis la fin des années 70 du XXe siècle, le cinéma a pris une place considérable, jusqu'à absorber les autres arts pour les défaire de leur intégrité, telle la musique, réduite à « une bande-son », réduite qu'à une fonction visuelle : « renforcer l'impact » (sic) de « l'effroi de l'image » (sic). C'est aussi à cette période que les films de science-fiction abondent à montrer des régimes politiques économiques totalitaires dont les héros des films tentent désespérément de s'échapper sans jamais vraiment le pouvoir : ce cinéma là s'épanouit à jouer pour jouir de l'horreur, laissant l'épouvante aux enfants, pour banaliser la guerre dans le meurtre permanent, pour banaliser la guerre à jouir de l'éjaculation du sang giclé de ses ennemis (qui ne parlent pas, qui ne comprennent pas, mais qui tuent) à la figure de l'écran du spectateur effrayé rigolant seul dans le noir encerclé (du « surround ») des tirs et des explosions subsoniques (du « 5.1 » sic). Vivre la guerre sans être impliqué (pareil pour les jeux vidéo FPS = "first person shooter"). Le cinéma d'auteur n'existe plus, le projet de l'invasion mondiale commerciale et idéologique est gagné par les Américains. Le cinéma américain dirigé par les financeurs (qui se sont emparés par chantage de tous les droits d'auteur des artistes) nous éduque à être de bons Américains plutôt de bons sous-Américains (= les bons barbares civilisés) soumis. Depuis Hiroshima et Nagasaki, les Américains par leur audace de destruction qu'ils ont renforcée en 2001 en détruisant leurs propres tours (NY capitale du monde, sic), veulent et gouvernent le monde par le meurtre et les massacres physiques et psychiques, dont eux-mêmes ne sont pas épargnés : sa population carcérale et ses appauvris dépassent toutes les proportions, jamais atteintes dans les autres pays, même la Russie si violente. Depuis 40 ans le cinéma est l'outil majeur de la propagande intensive de l'État dominant les autres, gouverné par des entreprises privées qui s'enrichissent par le pillage (des droits d'auteurs) pour soumettre le reste du monde à son chantage (les Oscars servent à ça).

privatiser ?

Au XXIe siècle, les gouvernements (des nations soumises aux Américains) se sont appropriés (appropriation progressive qui a duré 1/2 siècle) l'État par « privatiser » les « services publics ». L'État moderne formé à la suite de l'empire fondé 10 ans après 1789 (dirigé par Napoléon) est un ensemble d'institutions toutes liées par le financement des impôts, réglé par le pouvoir centralisé, dont la règle 1ère est le rendement bénéficiaire pécuniaire de l'entreprise publique privatisée au détriment de ses fonctionnaires-salariés assujettis (comme les gouvernants, mais sans la part au moins 30 fois supérieure du revenu et sans compter les détournements de fonds public pour l'usage personnel). Tout « service public » même « privatisé » (ses fonctionnaires n'ont plus l'assurance du fonctionnariat = revenu stable à perpétuité, ils sont devenus des employés qui peuvent être mis au chômage comme les autres) a toujours fonctionné avec la menace et la coercition : « tu dois payer sinon... » (sic). Le service public est un service de violence qui banalise l'extorsion (la raison de la naissance de l'État 3000 ans avant notre ère) pour redistribuer les richesses qu'elle ne redistribue pas ou de manière très inégalitaire : à comparer le revenu d'un gouvernant = « chômeur au pouvoir » et d'un gouverné = « chômeur sans pouvoir », le coefficient est de 60 : 500€/mois contre 30 000€/mois. La privatisation de l'État (où aucune décision publique ne puisse jamais intervenir) a été motivée par l'enrichissement (et l'avidité) pour démunir encore + les populations asservies. Les institutions existent = n'ont pas été annihilées par la privatisation de l'État, parce qu'elles rapportent de l'argent. L'augmentation permanente bien au-delà de la valeur réelle des prix des 1ères nécessités tels : eau, nourriture, loyers et électricité piège le salarié-esclave dans les 2 sens de l'étau où : son revenu se réduit et ses factures augmentes. Et cette « expansion » ira jusqu'au bout du possible, jusqu'à la guerre civile qui sera matée par les forces armées prévenues et entrainée à « contenir » l'explosion sociale qui sera le « bon prétexte » (sic) pour le massacre = réduire la population des esclaves qui dépassent les 7 milliards.

service public ?

L'État n'a jamais été un « service au public » comme on veut bien se rassurer à le croire. Ou un service « en échange » d'accepter le chantage du racket et, de s'y soumettre. Al Capone et les autres n'ont fait que reproduire le modèle de l'État pour fructifier leurs entreprises concurrentes. L'État gère ses propriétés : les êtres humains empubliqués encitoyennés = apprivoisés (= assimilés similarisés) emmurés dans la ville la campagne et le travail. Le fait de s'emparer de la machine gestionnaire de notre esclavagisation, ne change rien : la domination demeure, encore + féroce, générée par la violence des esclaves humiliés et armés pour s'en prendre aux autres esclaves en colère qu'ils battent et combattent, cru être responsable de leur misère psychique. Le conditionnement sert à tromper les soldats et policiers pour qu'ils puissent combattre les siens. L'État approprié, toute la planète peut s'approprier. Pourquoi arrêter un processus qui a commencé il y a 5000 ans ? Les fous possédés du pouvoir s'en réjouissent, les autres en souffre ou s'en moque. L'appropriation est un projet qui dévoile la terreur maladive de manquer. La volonté de l'appropriation est la maladie de l'état d'esprit possédé (par la peur). Marx n'aurait jamais construit sa théorie du capital, s'il n'avait posé a priori et en axiome « la misère humaine originelle » relève magistralement Pierre Clastres qui aujourd'hui, nous le savons, est faux : aucune société n'a besoin de faire des stocks, car il y a tout ce qu'il faut pour toutes et tous qu'avec 3 heures de travail par jour.

machine ?

L'État aujourd'hui approprié et automatisé (par des programmes informatiques, pour aussi jeter les fonctionnaires aux oubliettes) demeure une machine à soumission et à assimilirasisation des individus en esclaves uniformisés (avec toute la littérature produite et l'abondance de films de science-fiction sur les régimes totalitaires de dictature, cette image devient caricaturale pour être favorablement niée). L'État générateur de classes, la Machine gestionnaire administrative ne change pas sa fonction 5 millénaires, elle se généralise, elle se mondialise, elle absorbe les autres « États + petits » (sic). Sa gestion mécanique des êtres humains (numérotés, classés, adressés -par sa localisation permanente- et enfermés -arrêtés-) classés génère la guerre des classes (qui a remplacé la guerre entre nations) que l'État (privatisé ou pas puisque les bénéfices reviennent toujours aux souverains qui ont institué cette extorsion publique) cultive par sa gestion du privilège et de l'inégalité du travail forcé. La privatisation n'a servi qu'à rassurer les gouvernants que les gouvernés ne puissent jamais prendre le pouvoir, c'est tout (et enrichir son capital personnel planqué ailleurs). La violence de la guerre est générée par le travail forcé abdiqué et convaincu (« des cons vaincus, au vain cul » ? sic, bah). La machine de guerre de l'État n'existe pas sans les esclaves qu'elle commande et qui la nourrissent, en même temps que l'esclave sollicite son service administratif (l'intendance gestionnaire de son existence) : revenu stable, même insuffisant, abondance des denrées abordables, paix (fausse et falsifiée), soins hospitaliers, logement, eau courante et énergie, etc. Comme pour moi qui suis piégé par une pension minimale qui me maintient dans la pauvreté pour m'empêcher d'agir mon autonomie, bien que cette disposition de domination ne fonctionne pas sur ma création artistique, au contraire, elle la suscite, la cultive, la provoque et la ressuscite en permanence par ses assauts censeurs permanents d'interdire la musique libre et originale d'être entendue dans les sociétés que l'État a absorbées, assimilées et uniformisées, c'est-à-dire : là où je vis.

annihiler la diversité ?

La capacité armée d'annihilation depuis le 2de Guerre Mondiale, celle commencée avec la spectaculaire bombe atomique a augmenté en puissance la puissance (de persuasion, de dissuasion, hm hm) déjà entamée avec les armes chimiques de la 1ère Guerre Mondiale et incluant, à partir des années 80 du XXe siècle, les virus artificiels ou modifiés pour l'assassinat « ciblé » (tels les drones tueurs pilotés par des « gamers ») nouvelle stratégie d'extermination en masse. Cette capacité annihilatrice pour dé-tenir le pouvoir politique de chantage global ne s'est jamais arrêtée d'augmenter. Les 3 religions monothéistes dominantes ont toujours fait partie de l'État, comme les 1ères religions des 1ères cités État : s'il y a eu séparation avec les catholiques dominants pendant 2000 ans, c'est qu'ils ne servent plus à rien. Sachant que le niveau général de la colère des résistants est stable depuis 2000 ans (depuis la dispersion de l'Empire romain) (avant ? on ne sait pas) à cette assimilarisation planétaire pour annihiler la diversité individuelle à vouloir former un monde uniformisé obéissant à « l'image victorieuse » (sic) de l'Occidental à érectionner « des tours de bites de verre pour atteindre le ciel » (sic) et le dépasser (pour aller où ?). Cette résistance est ridiculisée par le cinéma. Les rebelles sont pareils aux dominants dans la cruauté et la violence. Mais la vraie résistance, jamais armée, jamais montrée, ignorée, voire niée, est celle désintéressée des possessions qui ne la concerne pas. L'ennemi majeur de l'État (de l'empire de ses institutions) est la dispersion de ses populations. Car la croyance de sa nécessité s'est volatilisée. Le désir de mondialisation est guidé par le refus de l'annihilation de l'Empire géré par l'État. La guerre de l'État (= gestion des esclaves en troupeaux par la violence, le chantage, la menace et la punition) agit uniquement contre la dispersion des populations assimilées (ou la disparition de son stock).

1977

Quand en 1977, Pierre Clastres (auteur de : La société contre l'État, 1962-1973) explique la raison de l'existence permanente de la guerre au sein des tribus du Sud Amérique, il donne 2 raisons majeures : la préservation de l'intégrité de la tribu contre sa désintégration et la préservation de son identité contre son assimilation. Ces 2 raisons majeures expliquent leur résistance contre les États qui les agressent en permanence pour supprimer leur autonomie et les assimiler ou les annihiler. L'État détruit la forêt pas pour les arbres, mais pour annihiler les derniers humains résistants. La violence de la guerre tribale entre elles n'est qu'un sport de possession des femmes : sans l'hostilité de la haine motivée par la crainte et l'impuissance de supprimer la nuisance désignée, un sport sans intention d'assassiner ou de massacrer, comme nous le faisons, l'espèce, depuis toujours. J'ai été surpris de l'état d'esprit non hostile dans la violence qui existe en Amérique du Sud, au contraire de l'Europe, et pire + on va vers l'Est : oui, poignarder un ennemi, un nuisant, se réalise sans agression. La machine de guerre qui réduit la forêt amazonienne à un champ cultivé est l'oeuvre de l'État : avec les travailleurs locaux qui conduisent les bulldozers et les mercenaires armés qui tuent toute résistance humaine. Le retournement idéologique spectaculaire dans le dernier paragraphe de « Archéologie de la violence, la guerre dans les sociétés primitives » est surprenant. Pierre Clastres donne raison à Hobbes disant « la guerre et l'État sont des termes contradictoires, qu'ils ne peuvent exister ensemble, que chacun des 2 implique la négation de l'autre » pour finir avec : « la guerre empêche l'État » et « l'État empêche la guerre » (sic). Et insiste : « l'État est contre la guerre » et pour finir « la guerre est contre l'État » (sic) sonne comme une trahison de la raison de la résistance des tribus autonomes contre leur assimilarisation. Mais de quel État parle Pierre Clastres ? Du même qui asservit par la menace et le châtiment, la punition et la récompense maigre ? Ou d'un autre que nous ne connaissons pas, ou celui d'utopies dystopiques ? Celui de l'État ultra centralisé du parti, que les capitalistes américains ont combattu les communistes russes pour cette raison : l'annihilation de l'individu assimilé uniformisé à obéir à un pouvoir centralisé qu'ils cultivent eux-mêmes ? L'État de Pierre Clastres s'oppose aux sociétés : si les sociétés sont en guerre permanente alors son ennemi doit être à l'opposé en paix permanente : est une déduction fausse, mais qui satisfait les militaires pour les motiver à tuer ses semblables (pour les piller et les violer). L’État pourvoyeur de paix de Hobbes bien qu'il lui ait donné la forme monstrueuse du Leviathan est la contradiction classique de l'homme impliqué qui ne peut pas trahir son commanditaire. Le livre de Pierre Clastres va jusqu'à satisfaire un général de la Défense. La puissance de destruction de l'État avec ses institutions, chacune dans leur domaine, est gouverné par le souverain/dictateur désigné. La guerre totale et permanente justifie la nécessité de la présence permanente de la dictature de l'État : la domination par l'agression continue de ses serviteurs qui menacent et battent les « ennemis de la République » (sic). L'agression permanente banalisée de l'État : de ses institutions : de ses humains institués, se pourvoit d'une Défense Nationale (qui ne l'est plus depuis sa soumission aux États-Unis) pour « tenir en respect toutes les autres » (sic) a démontrer sa puissance de vaincre dans les innombrables « conflits » (sic) = guerres qu'elle provoque dans le monde pour désintégrer et assimiler les dernières résistances tribales réfugiées dans les montagnes et les forêts inaccessibles (qui ne l'est plus) et individuelles dissimulées parmi les assimilarisés. La guerre est la raison de l'existence de l'État depuis son origine il y a 5000 ans par instituer la légitimité de l'appropriation par la force autrement dit pour le pillage pour s'approprier le sol, les plantes, les animaux et les êtres humains. L'esclavage n'a jamais été aboli, il est renforcé par son déni. Même soumis à ses propriétaires, l'État est la machine de guerre qui ne s'arrête jamais tant que : l'appropriation de tout n'est pas réalisée, ce qui en soi est impossible ce qui fait sa poursuite infinie. L'État est la machine de guerre générée par l'humanité possédée contre l'humanité libre qui veut annihiler sa raison d'exister : sa diversité (qui sans liberté n'existe pas). L'État en échange de la désintégration des individus en mécanisme de soumission assimilé impose la paix par la guerre totale et permanente infinie. Est-ce la paix ? Arrêterons-nous de nous leurrer ?

appropriation

L'archéologie « est dans la merde » (sic, embourbée * dans la terre des poubelles de sa nécessité inutile) : toutes les preuves physiques d'objet qu'elle déterre prouvent le contraire de ce qu'elle doit dire. Tout ce que son contrat, sa fonction de fonctionnaire « chercheur » (de pilleur de tombe) l'obligent à produire en échange de son confort personnel pourvu par son employeur : l'État (aujourd'hui Administration mondialisée en marche de la domination américaine). La raison et la fonction de l'archéologue ** sont de déterrer des preuves pour justifier la domination et la soumission des sociétés à l'État. Une machine mère ou une automatisation nourricière (abondante et infinie) en échange de remettre : son individualité = sa différence et sa liberté (= sa non-mise en esclavage) pour recevoir le contraire. Un être humain étatisé est un esclave assimilarisé uniformisé : un citoyen (obéissant). La vérité devant laquelle l'archéologue se dérobe est simple : la domestication = la domination = l'appropriation de tout par l'État, formé de son souverain (en réalité plusieurs qui se chamaillent, s'allient pour posséder le pouvoir unique qui ne l'est jamais) de ses questeurs d'impôts, de sa police armée [pour que la quête soit réalisée avec la force du chantage par la dissuasion] avec son armée (qui guerroie les autres pour les piller et absorber leur indépendance et leur identité = détruire leur culture par annihilation) et de son Administration avec toute sa hiérarchie du monde du travail qui force à l'obéissance par le chantage de l'autorité, est, le générateur psychique et physique majeur de la misère de l'humanité et de celle de son contexte vital : la planète qu'elle habite. Ça y est, c'est su.

La contradiction entre la guerre et la paix, dans le même sein de toutes les sociétés étatisées, ou l'une se protège de l'autre : la guerre se protège de la paix et la paix se protège de la guerre (= la domination se protège de la soumission et la soumission de la domination) est le paradoxe qui doit préserver son intégrité de sa désintégration : soit celle du groupe, soit celle de l'individu à transformer son être indivisible en esclave soumis à obéir en échange d'être nourri (« d'une malbouffe d'esclave à base de céréale » sic) à perpétuité. Cette disposition paradoxale est un piège sémantique entre qui importe et qui n'importe pas. Favoriser le groupe contre l'individu est la nécessité politique d'exister : sans ça elle disparaît et l'État avec. Sans collectivité (en demande), la domination disparaît. Reste-t-il sans gouvernement, son Administration immuable ? Pareil, sans intéressé, elle disparaît par inutilité.

Il existe une exception protohistorique, inacceptable des archéologues : la civilisation hétérogène de la vallée de l'Indus (-3700 à -1700 env.), avec ses villes principales Harappa et Mohenjo-Daro et toutes les autres de différentes tailles urbaines qui couvraient un territoire de l'Himalaya à l'océan Indien au moins 3 fois + vaste que la Mésopotalie et l'Égypte réunis, alors contemporaines. En 100 années de fouille, la civilisation de l'Indus ne révèle aucun régime politique ni religieux de domination (absence de palais, de temple, de hiérarchie administrative, d'armée). Au contraire, il ressort que le régime politique indusien est un régime sans favoritisme, ni hiérarchie de classes, autrement nommé : un régime politique égalitaire sans État. Cette exception protohistorique et mondiale forme une épine douloureuse que tout archéologue tente désespérément de se débarrasser avec le silence ou des arguments qui n'ont de valeur que l'opinion ou le déni. Tant de mensonges de silences et de dénis montrent que l'archéologie n'est pas une science, mais un support idéologique basé sur des objets auxquels ils refusent ou ne peuvent révéler la démarche de celles et ceux qui les ont utilisés, sauf pour la datation ou la domination monumentée.

La domination instituée à la protohistoire est devenue l'objet majeur du sujet des archéologues du néolithique. Les excavations depuis les années 90 sont abondantes et devraient donner une idée + précise comment nos ancêtres vivaient. Il n'en est rien. L'interprétation par l'analogie et la généralisation par l'induction (= généraliser un fait particulier) s'autorise toute explication qui favorise l'idéologie dominante actuelle, jusqu'à l'absurde : « Avant ? C’est comme maintenant » (sic). Cette attitude généralisée approuvée des archéologues en colloque sort l'archéologie du domaine de la science (celle motivée par l'exactitude des faits) pour l'introduire dans le domaine de la croyance qui se rassure dans le commérage.

Pourquoi « la révolution agraire » (sic) protohistorique est-elle claironnée comme « un progrès majeur de l'humanité » ? Jusqu'à des abus de sens, de croyances, d'évidences forcées et de faussetés volontairement admises, qui amplifient la tromperie : la révolution néolithique (= la nouvelle pierre [polie]) amène la « néolithisation » (sic) pour dire la domestication ou pour dire la domination ou pour dire l'étatisation. Le refus d'employer les mots qui désignent franchement et clairement l'objet du sujet (de peur d'employer les mots pour ce qu'ils disent ?) fait que les textes-rapports si abondants (comme si l'abondance de publications était une évidence de la vérité) des archéologues se perdent dans des explications forcées faussées, dont, le classement restreint binaire, telle la séparation agriculteur/chasseur-cueilleur, rend toute représentation de notre passé totalement fausse. Faux qui se cultive depuis le XVIIIe siècle, date à laquelle l'intérêt pour « les civilisations disparues » s'est réveillé (sic) avec le fantasme du fantastique ? Ou plutôt le terrain favorable pour planter les convictions. Mais n'est-ce pas le rôle de cette fausse science qui se gargarise d'opinions, à construire un faux passé pour légitimer la domination du présent (qui la finance) ? La désignée « révolution agraire » qui n'est pas une révolution, déjà par sa durée (il n'y a pas de changement soudain) : de -12 000 env. à -3000, date de l'institution des 1ères cités État : Mayas, Mésopotamie et Égypte, avec l'exception niée de l'Indus, sert à expliquer la (bonne mauvaise) raison de la domination politique par le chantage économique dans laquelle nous vivons aujourd'hui.

Mais, dans le fond (sic), quelle est la raison de cette transformation des modes de vies diverses des femmes et des hommes qui pêchent, qui chassent, qui cueillent, qui entretiennent leur potager (le potager est l'agriculture personnelle qui n'intéresse pas les archéologues : l'agriculture est intensive ou elle n'existe pas, sic), qui tissent, qui s'outillent de ce qui est nécessaire (pas +), qui se promènent, qui visitent, qui se prélassent, etc., à s'entasser dans des cités emmurées où l'intimité est violée par le voisinage hostile à manquer de tout (qui est la base de son existence en captivité à supprimer sa liberté) dont le chantage avec la menace et la punition deviennent le mode unique d'échange ? Il n'y a aucun avantage de vivre sa vie courte, dominée, chacune le sait, pourtant, tout le monde abdique face à cette domination institutionnelle (même la jeunesse qui se revendique rebelle).

- Alors si ce n'est pas l'intérêt de perdre sa liberté de vivre entassé, c'est quoi ? - C'est l'idée de l'appropriation. 1. du sol, 2. des plantes. Le désir de cultiver intensivement vient de l'idée de cette appropriation du sol et des plantes : « Ça ? C’est à moi, pas à toi » (sic). Il n'y a que l'idée de détenir de s'approprier qui donne au chantage sa raison d'exister. Sans appropriation, pas de chantage possible : « si tu veux une part de ce qui est à moi, alors du dois faire ça » (sic). La banalisation du chantage commence avec l'éducation des enfants (appropriés). Le désir d'élever de dresser à obéir vient du désir d'appropriation qui se poursuit avec 3. les animaux. Pour que l'être humain puisse vouloir s'approprier les animaux, il a fallu d'abord qu'il se distingue des animaux. Cette distinction s'est-elle opérée avec la 1ère domestication : celle de transformer le loup en chien il y a environ 11 000 ans avant notre ère ? De l'appropriation des animaux, elle se poursuit avec l'appropriation 4. des êtres humains : l'esclavage. L'industrie de l'esclavage commence avec l'agriculture intensive et l'architecture monumentale. Elle commence avec l'ambition dictatoriale des 1ères cités-État de la Mésopotamie et de l'Égypte.

Maintenant, la question qui vient à l'esprit est : comment l'idée de l'appropriation a pu s'approprier certains états d'esprit et s'obstiner jusqu'aujourd'hui à travers tant de générations, bien que constatant la misère d'esprit et l'appauvrissement résultant et, aujourd'hui les désastres conséquents des désertifications artificielles, des déforestations systématiques (pour exterminer les derniers indigènes autonomes), ça pour une planète totalement appropriée, où plus aucune espèce animale n'est pas domestiquée (sauf sans doute les insectes ou les baleines, bien que tout animal est parqué dans des « réserves » sic, les hommes et les poissons aussi) et se dessine une urbanisation globale de la planète ? Ce constat est-il niable ?

Que certains Sapiens se soient volontairement infectés l'esprit avec l'idée de s'approprier la terre, les plantes, les animaux et les hommes est motivé par la peur de manquer, les stocks aussi (générer le manque pour générer le chantage), pourtant en pleine abondance ! Ces appropriations ont-elles été la raison de s'agglomérer dans des cités ? Les Indusiens *** étaient-ils dominés par l'idée de l'appropriation ? au sens de dominer pour faire chanter les autres. Le commerce ne se fonde-t-il pas sur cette forme d'échange : un contrat tacite marqué par les nombreux sceaux indusiens retrouvés ? Quand l'accord est commun qui avantage les 2 parties, le chantage disparaît. Le chantage ne laisse pas le choix que l'accord donne. La domination, la domestication ne peuvent exister que par l'appropriation qui donne place au chantage. Le mérite est une invention de guerrier battu en manque de reconnaissance paternelle, du patriarcat de la patrie. Si le chantage « amiable forcé » ne fonctionne pas pour dominer, il reste alors la violence qui agit le chantage. La violence se répand avec le désir d'appropriation par la force avec : le pillage (à commencer par les impôts, une extorsion officialisée). Le pillage (s'emparer des avantages de l'ennemi désigné) est la raison majeure de la guerre. Toutes les guerres au Proche-Orient visent le pétrole. Le massacre est la raison inverse du pillage : l'annihilation. Le massacre naît avec la classification par la clanification hiérarchique arbitraire de l'utile au nuisible. L'appropriation de l'individu (enfant) à une identité clanique familiale classée qui s'agglomère en groupe d'habitations sur un territoire puis en village puis en bourg puis en ville puis en région jusqu'à la patrie nationalisée qui s'efface avec la mondialisation de l'État, est une autre forme de l'esclavage.

Des guerres de territoires fermés par des frontières, la guerre s'est généralisée à « la guerre des classes ». L'État classe et génère les indésirables à attaquer. La dernière guerre toujours en activité est la guerre (massacre d'intention) contre les vieux, dont les armes utilisés sont des virus artificiels de la grippe renforcés pour tuer (moins sale et traçable que le poison ou la tuerie à la mitraillette). Vieux, la grippe devient mortelle. La guerre contre les artistes (et les compositeurs) originaux se termine après 40 ans d'assaut censeurs envers la création artistique originale (sa diffusion publique interdite depuis 40 ans sans que personne ne sache rien ou n'ose le dire). Les politiciens croient à leur victoire totale, convaincue à avoir annihilé la création artistique originale (qui ne peut se réaliser sans liberté) par l'avoir remplacée par le divertissement et la médiocratie. La guerre européenne contre l'immigration se poursuit. Les guerres envers les indigènes se poursuivent et se poursuivront jusqu'à leur extinction ou leur conversion à l'Occident. Toutes les autres cultures « pacifiées » sont déjà converties (elles ont vendu leur intégrité et leur indépendance) au régime occidental (parquées dans des réserves). Le projet d'État unique mondial est le but visé logique de l'appropriation instoppable et s'accomplit progressivement par la corruption, sinon par la force par la guerre. La guerre contre les esclaves au chômage se poursuit à réduire ses revenus de secours. Toutes ces guerres dévoilent le « projet d'assainissement » (sic) de la planète des états d'esprit indésirables (sic). Le racisme est une invention politique pour s'adonner au nettoyage (comme les nazis).

L'appropriation de la planète n'est qu'une étape dans la logique de l'appropriation, qui infecte certains esprits depuis 5000 ans, qui va se poursuivre par l'appropriation des autres planètes habitables et exploitables (les recherches ont débuté dans les années 60) et surtout l'appropriation du Soleil (5 milliards d'années d'énergie !) puis « ça » (sic) approprié, telle une épidémie qui ne cesse de se propager depuis 5000 ans, il y a encore la galaxie, puis il y a tout l'univers, et après ? Y a pas des plurivers ? L'appropriation semble bien être la maladie qui s'empare des esprits humains par les posséder pour générer la misère et la ruine de l'espèce.

régime de viol général volontaire

Si la guerre est permanente, c'est que l'État est permanent. Pour nourrir la raison de l'existence de l'État, il faut un contexte hostile et mieux, un contexte hostile généralisé et + : mondialisé, et + : uniformisé et permanent. La planète-ville est la réalisation ultime de la domination politique « étatifiée en étatisme étatique totalisé » (sic). L'uniformisation est confondue avec la paix. L'État majeur est l'état militaire gouvernant par la violence : la défense nationale envers des menaces factices ou provoquées pour attaquer. La guerre efface les différences par le massacre. Il existe 4 types de massacres étatiques : 1. Massacre culturel = annihilation des différences entre sociétés par annihilation des différences individuelles, 2. Massacre psychologique = abdication individuelle générale à la servitude, 3. Massacre économique = ruiner son concurrent, 4. Massacre physique = meurtre. L'hostilité généralisée ou la guerre permanente est ce que nos sociétés se donnent à subir volontairement depuis la Première Guerre Mondiale. L'ère industrielle globalisante qui accélère la ruine de l'espèce humaine par sa domestication généralisée jusqu'à sa mécanisation. À absorber les différences culturelles régionales et individuelles dans une armée globale mondiale divisée en classes. La con-quête (la quête de qui ?) est toujours dans les esprits con-quérants pour une possession, une appropriation qui doit se résoudre dans la totalité : mondiale. Autrement dit une con-quête n'est jamais locale, ou locale n'est qu'une querelle de propriétaire. Face à toute hostilité, toujours factice, toujours fabriquée, le regroupement instinctif conditionné à réagir, s'organise et s'impose : le réflexe éduqué à remettre son identité = sa différence en échange d'un uniforme pour exprimer son abdication par sa colère dans la violence : ce que le soldat-policier croit et se convainc être du devoir être « la réaction saine » (sic) à la survie de sa société, est en réalité sa désolation et son annihilation. Sa surface extérieure polie se réjouit de casser les gueules des voisins, qu'il se convainc, en con-vaincu, être hostiles, pour qu'il puisse être autorisé à nuire à blesser à tuer pour qu'il puisse se faire acclamer/glorifier en vain-coeur, car son manque d'intégrité à l'intérieur le commande d'aller chercher par la force brutale la reconnaissance de son être insignifiant.

terreur

L'État naît et se perpétue avec la terreur. La terreur qui institue l'hostilité permanente des unes des uns envers les autres. Les voisines terrorisées. La terreur est l'outil de la domination de l'État, dont les habitants non fonctionnaires qui par erreur désobéissent aux commandements du souverain sont menacés par la violence et punis par des contraventions à payer, cette violence est réalisée par les habitants fonctionnaires de la police et de l'administration. Vivre dans l'État oblige sa soumission administrative : celle de payer tous les impôts commandés qui par l'opiniâtreté des fonctionnaires questeurs (menacés par leur devoir ?) faisant par leur zèle de la machine étatique une entité inépuisable (qui ne stoppera jamais sa poursuite) avec les punitions qui augmentent la fausse « dette fiscale » (sic) à payer fait tout pour attraper et faire payer toute personne visée, même si la personne n'a pas à payer (pour la raison première d'une erreur administrative que la personne visée n'est pas solvable). La violence administrative se réalise dans son commandement à payer jusqu'à ruiner la vie les personnes visées. La ruine individuelle est la punition de l'État opérée par son administration. La force terrorisante de l'État est que son administration ne commet jamais d'erreur. La violence policière ne s'absente jamais. La terreur et l'État se réalisent dans le pillage des biens des citoyens (une partie ou pas pour les maintenir en vie) ; autrement dit : l'extorsion publique généralisée, autrement dit : le racket. Mais, une/un citoyen pillé, démuni, au bord du suicide n'est pas abandonné par l'État, les dispositifs « d'aide et de secours » (sic) se mettent en place pour « sauver » (sic) le citoyen condamné qui « a commis une faute » (sic). Le sentiment de culpabilité (bien qu'il soit faux) maintient tout individu dans l'obéissance (le sentiment de culpabilité est un des viols de l'esprit). L'hypocrisie de l'État est absolue. L'État châtie avec violence : « le père Fouettard » (sic) et l'État console avec pitié : « la mère soignante » (sic) — dont Marie est l'image des soeurs catholiques —, même fonction pour les ONG qui ne sont pas ce qu'elles affichent : « organisations non gouvernementales », elles sont en réalité étatisées par les financements qu'elles reçoivent de l'État. C'est la raison de la coexistence de la prison et de l'hôpital (aux soins gratuits — pour ce pays —) au même endroit : châtier et soigner. L'humiliation du citoyen est alors totale : non seulement il se fait battre, mais battu il est pris en pitié et soigné. La terreur de l'État réside dans cette double « gestion » (sic) annihilatrice des personnalités individuelles : « les fortes têtes » (sic). L'école est la première institution, après la famille instituée par le mariage, de conditionnement de ses enfants pour les faire vivre pour faire vivre l'État.

L'État institue avec la violence et l'argent (accompagné de l'hypocrisie et du déni de la réalité) le mode majeure de la vie banalisée des individus capturés. L'État institue l'argent comme arme majeure de son chantage (ce qui explique pourquoi les esclaves courent tous après pour en avoir). L'argent est l'arme de l'État pour acheter la soumission par la corruption des êtres humains importants hésitants. L'État est le 1er propriétaire d'esclaves (renommés : citoyens — ça fait plus propre — parler écrire par euphémisme est la règle de l'État pour faire croire adoucir la violence régnante qu'il provoque). Le filet administratif de capture (pour attraper les poissons-esclaves-citoyens à les faire payer) se constitue de différentes institutions : d'abord l'administration elle-même qui gère le péage des impôts à travers les taxes innombrables qui s'insèrent partout où il y échange et aussi tout stationnement toujours à péage et tout déplacement toujours à péage. Puis l'administration bancaire bien que privée est tenue par l'État avec un contrat tacite : les banques autorisent le Trésor Public (sic) de s'emparer de la totalité, voire +, de l'argent déposé dans les comptes en banque par les particuliers et les entreprises — c'est pour cette raison que les politiciens, quand ils détournent de l'argent public, il ne passe jamais par les banques — un compte en banque n'est pas une propriété privée, tel un coffre personnel, mais un espace de dépôt accessible à l'administration qui pioche dedans quand elle veut. Ensuite, il y a l'administration hospitalière (qui ne l'est pas) : le fichage du citoyen par son nom, un numéro de naissance et son adresse : ces 3 informations suffisent à n'importe quel huissier de retrouver tout fuyard cru par l'administration : il suffit qu'il travaille pour un salaire, qu'il se fasse soigner dans un hôpital, qu'il passe une frontière, pour être immédiatement localisé et arrêté par la police (qui comme les taxes est présente partout en permanence). La sédentarité (l'enfermement fixe arrêté) des esclaves est la condition essentielle de l'existence de l'État. Ce maillage institutionnel de capture des individus et de maintien des individus enfermés dans une nation, dans un chez-soi, dans un hôpital, dans une maison de retraite (sic), dans une prison, etc., fait de l'État à travers ses esclaves fonctionnaires conditionnés à nuire et à soigner avec pitié (pour humilier, car l'humiliation abat n'importe quel être humain dans la dépression) le générateur de la terreur perpétuelle réalisée par les êtres humains dont l'état d'esprit est possédé sur tous les autres êtres humains qui ont abdiqué de vivre leur vie libre en autonomie.

disparaître du contrôle de l'État ?

Pour disparaître du contrôle de l'État, il ne faut pas craindre la solitude totale. L'inconnu, l'étranger sera toujours dénoncé à la police ici ailleurs et partout par les voisines éduquées à être en permanence terrorisées et les voisins aussi (qui le dissimulent avec leur agression de « gros bras » sic). L'être humain captif par l'habitat dénonce l'étranger, l'inconnu, parce qu'il elle en a peur de terreur, non pas de l'étranger, quoi que si (j'ai été témoin d'un village de la Loire totalement fermé par ses habitants parce que les gitans faisaient une fête à côté), mais des représailles de la police qui le la condamnerait pour « association de malfaiteurs » (sic) qui interdit d'accueillir des réfugiés, et dont les ragots servent à condamner à perpétuité les voisins et voisines arrêtés par la police. Toutes les violences policières sont toutes autorisées par la loi, et celles qui ne le sont pas, sont arrangées à être protégées par les juges et les magistrats. La loi de l'État sert sa violence et son pillage et l'exploitation de ses esclaves : leur captivité par leur péage et leur travail. Michel Foucault disait que la police commande la magistrature, car c'est elle qui la nourrit et non le contraire, ce, en capturant des coupables (faux ou provoqués à se rendre coupable) à juger et condamner pour démontrer la domination étatique implacable : la machine terroriste de l'État ne s'épuise jamais (tant que la peur l'alimente). Pour disparaître du contrôle de l'État, il faut fuir en permanence, se déplacer en permanence, dans les régions désertiques de la planète où personne ne veut vivre, glacées, touffues ou sèches. User d'une excessive sympathie et d'une grande souplesse d'esprit pour éviter tout chantage de toute dénonciation. Le filet administratif de l'arrestation s'est raffiné à partir de l'institution administrative de la police au XVIIIe siècle, après 1789, dont la France avec la Prusse sont les initiateurs. Le corps policier a été formé avec des voleurs et des meurtriers dont le + célèbre est Vidocq. Au XXIe siècle, la marche de l'État à sa mondialisation, où un seul État absorbe tous les autres, rend-elle l'exil obsolète dans des terres inhabitables pour celles et ceux qui désirent vivre libres ?

État <-> citoyens : Liens rompus

Aujourd'hui, en pleine guerre massacre (raté) des vieux par des armes virales artificielles covidées, l'Administration de l'État a fermé tous les accueils au public. L'Administration se coupe du public qu'elle humilie pour ne communiquer que par message électronique qui oblige un équipement qu'une partie de la population, celle humiliée dans le besoin pour être secourue, n'a pas accès : un ordinateur avec une connexion internet à jour (les compagnies de connexion à Internet et de téléphonie ont aussi un contrat tacite avec le gouvernement pour capturer les fuyards, à servir l'État) avec les derniers systèmes d'exploitation américains Windows ou Apple et le navigateur américain Google qui récoltent toutes les informations nécessaires pour identifier et localiser n'importe qu'elle utilisateur, n'importe qu'elle humain en fuite, recherché par l'administration, mondialisée par la domination américaine. Les outils informatiques de communication ont rendu les frontières nationales obsolètes, car le contrôle étatique est mondialisé par les caméras des satellites, des drones, et des mini-hélicoptères drones qui rentrent chez les particuliers et filment leur intimité. Que signifie alors cette rupture de communication administrative d'être humain à être humain ? Ça signifie le renforcement de la déshumanisation de la machine étatique et le renforcement de sa terreur en supprimant définitivement la sympathie et l'accommodement nécessaires pour résoudre tout problème. Tout se profile pour imposer (à découvert) l'État de terreur général. Autrement dit : un régime mondialisé totalitaire avec tous les liens sociaux volontairement brisés. Il se prépare à tuer tout le monde ? Non, l'État par cette fermeture entame sa dissolution.

L'État et les enfants

Il est difficile de comprendre comment des parents peuvent accepter le consentement étatique du viol de leurs enfants. Toute la peine de la vie étatisée/civilisée (dominée obéie) commence à « la prise en charge de l'enfance » (sic). L'État, né de la peur, est entretenu par la violence journalière de menaces et d'humiliations qui épanouit la vengeance/jouissance des trouillards, des lâches, en pas, en troupe contre eux-mêmes, bien que peur et violence n'ont plus de sens ni de raison d'être dans notre contexte où l'espèce apparaît être une menace pour elle-même et pour les autres espèces. À violer les autres, on se viole soi-même. Le déni du viol de ses enfants, par les parents et les fonctionnaires de l'État, commençant par le viol psychique pour finir par le viol physique, génère des populations malades, maladies d'abord psychiques qui se manifestent physiques. Sous État, nous sommes toutes et tous malades. La santé étatique est de perpétuer les maladies des malades (se croyant guéris). Et aucun mécanisme de défense ne soulage cette souffrance à vie, engendrée par le viol, aucun. Au contraire. Les sentiments contradictoires ainsi générés par le déni accumulent des souffrances sur des souffrances sans fin qui se dissimulent les une des autres, qui empirent l'état de santé jusqu'à empêcher toute guérison. La médecine (de la santé publique) maintient les malades en vie. Avec toute guérison voulue impossible, pour se complaire dans une boucle à perpétuer la peine de sa souffrance ; se disant « si je souffre, c'est que j'existe » (sic) ou l'ultime défense pour ne pas désintégrer son innocence coupable. Sa victimisation naît de cette souffrance artificielle entretenue qui est transmise à ses enfants. Le viol des enfants commence par cette transmission. La victimisation rend les violeurs innocents (= irresponsables) puisqu'ils et elles ont remis leur responsabilité à l'État. L'État crée le contexte favorable au viol des enfants (car toutes les violeuses et tous les violeurs sont des victimes citoyennes en souffrance). L'innocent, le meurtrier innocent, celle et celui « qui fait son boulot » (sic) est de loin beaucoup + efficace qu'un guerrier-chasseur pour nuire et massacrer les êtres de sa propre espèce de sa propre famille. C'est ce que Hitler et Staline avaient compris pour pouvoir instituer l'industrie et la banalisation de l'élimination massive des êtres humains.

 

Notes
* Embourber : formé du préfixe « en -» = mettre, faire devenir et du suffixe « -bourbe » ; du gaulois* « borva » = lieu où il y a des bulles (sic).
** Le mot archéologie est formé des préfixes : « arche » = arc (archi-, -archie, -arque) = du grec « arkhein » = prendre l'initiative, et depuis Homère : commander = pouvoir politique avec « archeo- » = ancien et « -logie » = étude, de « logos » = la raison par la parole : l'archéologie est l'étude des pouvoirs politiques anciens, autrement dit l'étude des anciennes dominations politiques. Ce qui donne à comprendre l'acharnement des archéologues (sauf 2 ou 3) d'assimiler la civilisation de la vallée de l'Indus à une domination étatique « comme les autres » (sic) et de l'ignorer dans les colloques et les publications concernant la protohistoire, celle de la période où s'instituent les 1ères cités État.
*** La civilisation a disparu, elle a mis entre 600 et 700 années à disparaître (ses habitants à déménager pour l'abandonner). La raison sue est que des désirs despotiques ont voulu remplacer le régime égalitaire réglé et admis par tous les Indusiens.

Note de la note
* « Le gaulois (= de galice, gallique du latin “gallus” = coq, désignation méprisante employée par César Jules pour désigner les peuplades de France dont l'animal est devenu le symbole patriotique de ce pays) est une langue indo-européenne antique du groupe celtique qui a été parlée à son apogée (au tournant du IIe siècle av. J.-C.) sur la majeure partie de l’Europe occidentale (sauf au sud des péninsules ibérique et italienne), au centre de l’Europe orientale et même au centre de la Turquie actuelle, après avoir connu une grande expansion à partir du nord des Alpes. Il a graduellement cédé le pas au latin, après l’invasion romaine de la Gaule. Il demeura cependant, pendant plusieurs siècles encore, une langue rurale qui finit par s’éteindre, peut-être au tournant du VIIe siècle. [...] On ne peut faire ici qu’une remarque d’ordre statistique: la proportion de mots commençant par les sons b et g (devenu j en français) par rapport aux mots commençant par d’autres sons est plus fréquente en gaulois qu’en latin, en tout cas en ce qui concerne les mots gaulois qui ont passé au français. » Dictionnaire étymologique québécois.

Livres
Pierre Clastres, La société contre l'État, 1962-1973.
Pierre Clastres, Archéologie de la violence, 1977.
Roger Caillois, Bellone ou la pente de la guerre, 1962.
CNRS, La révolution néolithique dans le monde, 2009.
James C. Scott, Homo domesticus, une histoire profonde des premiers États, 2017, trad. fr. 2019.
Articles
Adam S. Green, Killing the Priest-King: Addressing Egalitarianism in the Indus Civilization, 2020. https://doi.org/10.1007/s10814-020-09147-9
à propos du régime politique égalitaire unique de la civilisation de l'Indus, il dit aussi pourquoi les Indusiens sont tous partis ou ont déménagé.
notre traduction ici : à venir
Scott et Green sont les 2 seuls archéologues publiés rencontrés qui contredisent l'armée des archéologues qui défendent la domination de l'État.

Quelques sens oubliés ? :
. poliste : du grec ancien « polistês » = celui qui construit une ville.
. polir : du latin classique « polire » = égaliser.
. politesse : égalisation du comportement individuel en comportement convenu dans la société qu'il et elle partage avec les autres dans son milieu de familiers et de connaissances (personnes croisées visuellement reconnues, mais inconnues) ; du latin classique « polire » = égaliser. Le comportement égalisé = assimilarisé de la politesse pour uniformiser les attitudes pour gouverner la réaction attendue éduquée de l'humain dressé à obéir. La politesse introduit l'hypocrisie (= la crise intériorisée) banalisée dans les relations humaines domestiquées.

 

 

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Commencer à comprendre l'usage du rôle de la musique dans notre humanité asservie depuis 5000 ans

Mathius - Un fait curieux s'observe à propos de l'art dans les temps reculés du paléolithique et du néolithique : au néolithique aucune peinture artistique n'apparait aux archéologues ! Seules parfois quelques « décorations » géométriques. Le néolithique est la période de domestication de l'humanité : qui passe de la liberté de vivre « en famille » à la pénibilité d'exister « en communauté ». Peu d'archéologues s'avancent à trouver et dévoiler la raison de ce « passage » (inutile ou utile ? et en quoi), sauf quelques érudits « téméraires », considérés « extrémistes » ou « anarchistes » (sic). Dénonçant la domestication, la vie en bétail humain. Aujourd'hui, la science est toujours financée par l'État dominant, qu'elle sert à satisfaire sa hiérarchie. L'existence et l'épanouissement de l'art et de la musique prouvent une existence humaine qui se donne le temps de vivre, le contraire d'une vie occupée (de labeurs) qui ne peut plus produire ni peinture ni musique. Ce passage du paléo au néo = de la vieille liberté à la nouvelle domestication, apparaît incohérent pour tous les êtres humains qui réfléchissent. Voire incompréhensible : pourquoi vouloir s'imposer « comme ça » une vie pénible ? Pourquoi choisir une vie de souffrances et sédentarisée au prorata d'une vie de plaisir à voyager ? Le voyage reste le rêve de tout esclave moderne : une fois à la retraite, les vieux s'inscrivent massivement dans les « voyages organisés » et « les croisières ». La volonté de vivre en liberté semble s'être retirée des êtres humains domestiqués il y a 5000 ans. Cette domestication ou désir de vivre enfermé, par le déséquilibre en nombre des maîtres et des esclaves, montre qu'il s'agit « d'un contrat tacite » entre l'esclave et son maître. Cette abdication contractuelle orale a mis entre 7000 et 5000 ans à se réaliser : de -12000/-8000 à -3000, date à laquelle les 1ères cités État se confirment en Mésopotamie et en Égypte, avec l'exception du régime égalitaire de la civilisation de la vallée de l'Indus beaucoup + vaste que la mésopotamienne et égyptienne (en superficie, elle dépassait largement l'actuel Pakistan).

Les prêtres et les mères

Hevren - Qu'est-ce qui aurait pu retirer la vie de liberté aux êtres humains ne manquant de rien ?

M - Une volonté insistante sur 7 à 5000 ans qui s'efforce de rassembler les familles éparses de chasseur/cueilleur et de groupes informels. Les archéologues trouvent à -8000 des bâtiments collectifs (qui ne servaient pas d'habitations) abandonnés volontairement pour être remplis de débris. Le rassemblement d'humains en groupe, supérieur en nombre, favorise l'émergence de dictateurs (distracteurs). Un fait de psychologie sociale toujours observable (dans « les grandes familles » ou dans « le milieu associatif » par exemple : forme de rassemblement primitif non taxé autorisé par l'État en France par la loi de 1901). Dans tout contexte favorable à la domination, il naît des petits tyrans à chaque occasion.

H - Comment un chamane/homme médecine du groupe (ayant la gestion de l'incompréhensible) aurait-il pu convaincre plusieurs groupes à se rassembler pour se fixer autour d'une croyance pour accepter de se faire agir ? pour ne plus agir par soi-même.

M - La croyance s'incruste dans les esprits à l'aide de l'ignorance et de la peur (la crainte de l'inconnu ou de l'inconnaissable). Cette découverte majeure des premiers chamanes/homme médecine semble avoir décidé quelques-uns à tenter le coup de la domination pour la domestication et se transformer en prêtres-fonctionnaires : de guérisseur ils se transforment en prêtres-pasteurs (en gérant de troupeau humain à mettre au travail et à soumettre au culte). Ou : que cette domination lui soit demandée par les autres pour vouloir être conduit : ça, pour ne plus décider soi-même la direction de sa vie. Pour que ça, puisse se réaliser, il faut obligatoirement qu'émerge une grande souffrance collective des individus. En souffrance, tout humain appelle à l'aide. En souffrance, tout humain est en état de faiblesse, amoindri. La maladie affaiblit et tue. Le malade se tourne vers le chamane/homme médecine pour le guérir. Si le chamane/homme médecine demande un avantage en échange de la guérison, il instaure alors une condition, un contrat à « honorer » à tenir sa parole : un chantage, une extorsion, un racket. À ce stade, si le malade abdique, la domination est instituée par la dette. L'écriture naît avec la dette. Observons aujourd'hui comment un prêtre peut détenir un pouvoir sur le déroulement des activités dans un village ou un bourg (moins en France qu'ailleurs). Uniquement parce que ce pouvoir lui est remis par les autres. Le comportement humain ne change pas, il s'adapte en cherchant des avantages. Le désir de se défaire de sa responsabilité dans la communauté pour la remettre à un chef qui commande et instaure en échange la servitude des demandeurs organisés par couches d'importance pour instituer la hiérarchie qui solidifie le pouvoir du chef et la renforce par la jouissance de propager la terreur par le viol et par le spectacle du châtiment de la punition en chaînée. Le bouc émissaire condamné à mort renforce le pouvoir, dont le public craintif acclamant se réjouit pensant « ouf ! c'est pas moi, c'est lui » (sic) : le public applaudit parce qu'il est épargné.

H - C'est donc par le domaine de la religion avec l'ignorance et la peur qu'est née la volonté du chamane de vouloir être payé pour son travail qui a chamboulé les rapports humains de sympathie pour les asservir dans l'hostilité ?

M - Il existe aussi une autre source possible en + de l'intérieur qui favorise la prise de pouvoir des « pasteurs » guides et gardiens de troupeaux d'humains qui a dû renforcer l'adhésion à l'obéissance aux nouveaux chefs : la crainte des mères. Au paléolithique, le culte sexuel envers les femmes représentées par tant de statuettes où leur sexe et leurs seins sont exagérés, alors que les hommes se font représenter par des animaux, montre un matriarcat précoce par la fascination des mâles de voir les femelles grossir et enfanter. Ça se comprend. En + les femmes enceintes sont resplendissantes pour être admirées ! La maternité exige-t-elle de s'arrêter de marcher pour accoucher ? Les derniers jours de grossesse, la femme enceinte doit-elle s'arrêter de marcher ? Et une fois l'accouchement accompli, après combien de temps peut-elle reprendre la marche ? Ce qui explique les potagers abandonnés autour de hutte abandonnée aussi. (Aux États-Unis, il n'existe pas le « congé maternité », les femmes reprennent le travail après, comme les Amérindiennes des tribus américaines.) Et, la volonté de transporter les bébés, pose la question quoi (quelle raison) à fait passer le bébé humain du baudrier au berceau définitif au néolithique ? Aussi, nous connaissons la félicité dans laquelle vivent les femmes enceintes à coup de DMT (N-dimethyltryptamine) produit par la glande pinéale (petit organe situé au centre de notre cerveau). Le manque qui s'ensuit après l'accouchement crée une déprime, réagit différemment selon le caractère des mères : accepter ou se venger sur les autres. Cette violence matriarcale est ce qui renforce la violence imposée du prêtre-chef à payer ? Les violences se rallient pour punir les faiblesses (en les humiliant ou en les massacrant).

H - Mais la connaissance des Amérindiennes montre qu'aucune domination matriarcale n'impose une sédentarisation ni une domestication. Pourquoi dans cette partie continentale de l'Orient et de l'Europe, le matriarcat aurait-il décidé de la domestication de l'humanité gouvernée par l'hostilité ?

M - Cette question est essentielle. Car ce matriarcat vengeur imposant une échelle du mérite des + forts aux + faibles génère la vie pénible du labeur provoqué par une hiérarchisation arbitraire : une valorisation/dévalorisation des mâles qui sont positionnés en classes de valeur méritante ou déméritante, dont la femelle à féconder est la récompense du guerrier vainqueur (soumis à sa fonction de reproducteur). La civilisation amène et impose la spécialisation de s'occuper à la fonction de l'emploi. L'occupation, telle la possession, qui s'empare du temps de vie individuel pour vivre sa vie vécue, à sa place ou, autrement dit pour que sa vie individuelle soit vécue par la communauté. Cette imposition du commun vers l'individuel piège l'individu à être neutralisé par sa communauté. Cette domination matriarcale légitime la domination patriarcale par le développement de la violence du mérite, formant la raison de la guerre, c'est-à-dire du mépris envers les siens (crus) affaiblis de son espèce, pour pouvoir leur nuire par le viol (pénétration forcée pour le posséder sans consentement) pour les humilier et les piller pour les démunir et pour les posséder par générer en eux et autour d'eux la misère qui appelle à l'aide (en échange de sa soumission). En un mot : pour en faire des esclaves.

H - La domination patriarcale par la violence physique en dehors du foyer, où à l'intérieur règne la domination matriarcale par la force psychique, ressemble à une mise en équilibre des frustrations mutuelles ainsi générées, de dominations opposées, par la violence commune. Cet accord tacite équilibré dans la peine passe-t-il par la trahison du mérite généré par la violence ?

M - Oui. Mais la question qui vient d'abord est : comment la violence de la domination a-t-elle pu s'insérer dans les esprits féminins et masculins dans un contexte où ni nourriture, ni bien-être, ni ravissement de l'existence dans l'état de la nature ne sont manquants ? Autrement dit, comment la peur s'est-elle emparée des esprits pour s'injecter l'incohérence de l'ignorance nécessaire pour vivre dans l'effroi qui se propage sur tout le continent indo-européen en quelques millénaires ? (sauf dans la vallée de l'Indus) pour instituer les dominations esclavagistes des 1ères cités État de Mésopotamie et d'Égypte par le châtiment physique de la politique et par le châtiment psychique de la religion qui ensuite se répandent en Europe. Ces premières possessions des états d'esprit par la peur se matérialisent par construire atour du village des remparts (sic) contre quoi ? Des dragons volants ? La peur se transforme en panique par « autoréaction psychotrope » où la croyance con-vaincue a remplacé la réalité.

H - ...

M - Cette peur féminine de la maternité demeure toujours au XXIe siècle, 5000 après, violemment exprimée par les femmes mères en devenir qui exigent du mâle père en devenir la protection de la sécurité « pour les enfants » (sic). Ce désir de sécurité qui génère les dictatures violentes où les mâles lâchés, en dehors du foyer auquel ils sont soumis, deviennent dans leur délire de gouvernance, des dictateurs à imposer la simplification et la similarisation des différences = l'Ordre Social (sic) formant l'outil de l'armée dévastatrice pour pouvoir assassiner et massacrer les autres pour leur piller leurs biens et ramener le butin avec « fierté » (sic) à leur mère-épouse « à la maison » (sic). La porte est alors ouverte pour reforcer la domination des mères par l'État. Où « les affaires publiques s'emparent d'annihiler l'individu pour le transformer en fonctionnalité ». Ce piège s'est fermé à inaugurer l'érection des 1ères cités États (entourées, encerclées de murailles pour empêcher les prisonniers de s'enfuir et non les étrangers, les autres humains de rentrer).

H - La violence familiale n'existe-t-elle pas par l'imposition d'un modèle unique d'accouplement ?

M - En effet cette violence partagée contractée tacitement existe uniquement dans le cas de l'accouplement monogamique. La monogamie fait naître le sentiment d'appartenance puis d'appropriation, de propriété : « c'est à moi » (sic) « que à moi » (sic) « pas à toi » (sic). (Le harem est un bordel privé.) C'est « ma » femme (pas la tienne) « fais gaffe » (sic). « C'est mon mec, alors pas touche » (sic). La polygamie (de tous vers toutes et de toutes vers tous), dans l'effet de ses conséquences, empêche l'émergence du sentiment de propriété. L'appropriation d'un être humain est une autre source cause de l'esclavage (scellée par le mariage). Cette « appropriation » se poursuit avec les enfants. Pourtant « les enfants ne sont pas à toi, ni à moi, ils sont à personne, ». « Ils sont venus au monde ici avec nous, ça ne signifie pas qu'ils nous appartiennent ». Et, pour quoi les enfants devraient-ils « appartenir » à leur mère et à leur père ? « C'est mon enfant ! » (sic). La raison ? Pour pouvoir les façonner à son image, ou, autrement dit pour les soumettre à la domination matriarcale et patriarcale, à ce qu'ils agissent à obéir à la hiérarchie de la descendance de ce qui a été institué par l'Etat : pas vivre libre, mais obligé. Les enfants ont des esprits malléables, ils n'ont pas l'expérience de la perfidie. Les esclaves sont des êtres humains adultes aux états d'esprit infantilisés. Aucun état d'esprit expérimenté ne peut s'abdiquer à la servitude. Un enfant dont l'esprit a été élevé aux mensonges avec l'inculcation du sentiment de culpabilité est condamné à vie à vivre de ses perceptions faussées, où pour se guérir, il doit faire un effort de requestionnement profond pendant de longues années pour constater émerger le monde erroné qu'il se figurait.

H - Cette appropriation de l'activité humaine à ce qu'elle s'oblige à nuire et en retire du plaisir et de la satisfaction, dure depuis 5000 ans (avec des ruptures ça et là, dramatisés en « effondrement », sic de « civilisations disparues », sic). Ce n'est pas la civilisation qui a disparu, mais son mode de fonctionnement politique, dont ses habitants se sont lassés puis dispersés. Aussi, l'épuisement des terres par avidité qui se sont transformées en désert, bien qu'avec une proximité fluviale. Mésopotamie, Égypte sont devenus des zones désertiques et désertées (puis repeuplées partiellement).

L'artiste (le vrai) depuis 5000 ans est un résistant

M - On peut donc comprendre qu'à partir du néolithique jusqu'aujourd'hui, pour pratiquer l'art ou la musique, il faut tenir d'une volonté d'une résistance infléchissable (tout en ayant un esprit flexible), pour pouvoir créer des oeuvres d'art et de musique originales, sans compromis ni chantage (de diversion décorative artisane) dans ce contexte à chantage à péage parfaitement hostile (qui banalise le mépris et la violence dans l'hypocrisie et le déni). Mais cette hostilité ne demeure pas en permanence, elle lâche quand elle atteint « les sommets de la honte » (sic), pour se résoudre à vivre en sociétés épanouissantes (et non frustrantes), dans un temps assez court : la Grèce antique 500 avant notre ère, l'Europe de l'Ouest de 1945 à 1973, New York de 1913 à 1977, et d'autres continents et îles, où s'est perpétuée la vie des hommes libres, jusqu'à l'arrivée des envahisseurs occidentaux qui ont massacré les autochtones pour effacer leur culture, piller leurs biens et s'emparer de leurs terres. Aborigènes, Amérindiens, Papous, Esquimaux, Africains, et tellement d'autres. Sport toujours en activité intense. L'épuisement des terres de la planète ne date pas d'aujourd'hui, mais depuis 5000 ans. Gouverné non pas par l'idéologie de capitalisation, mais par la terreur infondée de manquer (de quoi vraiment ?). Les périodes glaciaires et de réchauffements de la planète ressemblent à une réponse pour se protéger de son annihilation prématurée (il lui reste encore 5 milliards d'années à exister).

H - Les compositeurs occidentaux qui se sont donné le pouvoir de composer de la musique inenttendue, qui ont pu exister par un assouplissement politico-religieux local des intolérances (pas des viols, des peines et des châtiments), à commencer par l'Ars Nova au XIVe siècle (le chant grégorien était une commande politique impériale de Charlemagne) créa sans relâche une lignée de compositeurs qui n'ont rien lâché pour pouvoir entendre la musique sortir de leur imagination et de leur intelligence. Cet état de résistance artistique à l'idiotie, la retrouve-t-on ailleurs qu'ici ?

 

 

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L'erreur, les règles et le reste

La notion du sens de l'ERREUR dans le monde savant de l'ignorance [4e paragraphe]

 

 

9 avril

La raison sociale de l'existence des arts depuis la domestication des êtres humains par eux-mêmes

Nous avons compris que si l'art, le théâtre et la musique existent en résistance, c'est qu'une domination politique (inclus, familiale) existe. Sans menace, le contexte de la nature suffit à vivre son temps de vie. L'art et la musique sont une réponse en multiplicité, un contrepoids de différences, une résistance à l'aspiration idéologique monopolaire, un acte contre tout abus de violation envers l'espèce elle-même par elle-même. La création, le questionnement et l'invention sont en pondération face à l'Ordre et l'Uniformisation. Ça sonne idiot, non ? Mais dans l'effet, pourquoi la raison des artistes s'emploie à retourner, détourner tous les outils nuisibles du pouvoir politique (inclus, religieux), pour réaliser avec, des oeuvres d'art ? Une oeuvre d'art est un artifice de ravissement pacifique, créé avec les instruments détournés de la domination politique familiale religieuse, pour diffuser aux blessés une immense sympathie, en opposition à la misère de l'affliction résultante de la domination politique autoritaire par la violence (à vouloir transformer l'espèce en masse esclave). Le contraire au ravissement : obtut, obture et tue les états d'esprit pensant. Ou la disparition programmée inconséquente de l'espèce humaine par destruction de sa motivation d'exister.

En Occident, avec la musique, ça a commencé à sonner, par le détournement des instruments de signalement et d'assaut sonores (du « sport* » combattant et des armées) transformés en instruments de musique, passant du grossier à la subtilité. Trompettes, timbales, orgues étaient des outils de tapage pour effrayer les assaillis ou signaler la fin d'un combat. Et les flûtes et les harpes ? Sont des instruments de trêve domestique. Le détournement artistique continue avec l'écriture, au VIIIe siècle européen, arme politique imposée d'uniformisation pour le contrôle administratif des esclaves de l'Empire des Francs : l'artiste en a fait de la musique (avec les neumes), de la poésie (avec la caroline) et, une source de savoir penser (bien que les écrits philosophiques ont été emparés par l'idéologie de la dystopie politique à partir de Platon et conservés soigneusement dans les archives tenues par la domination politique religieuse où l'artiste devait s'extraire du prêtre pour exister). La philosophie existe depuis sa naissance, comme les arts, en contrepoids à la domination politique, il y a 5000 ans avec la construction des 1ères cités État (pour emmurer les esclaves). La volonté de domestication de l'être humain (= la privation de sa liberté par une autorité agissant le piège du chantage par la violence), nous disent les archéologues contemporains, a mis 7000 ans pour se réaliser. L'existence 2 millénaires de notre civilisation occidentale n'est en comparaison pas grand-chose, même en accéléré depuis 200 ans.

Dans cette contreforce artistique en recherche permanente d'équilibre, il existe des traîtres. Les traitres sont des personnes qui se font passer pour ce qu'elles ne sont pas. C'est la réponse de l'assaut politique, de l'espèce envers l'espèce, pour se débarrasser des artistes, ce pour jouir de l'exclusivité de la domination du pouvoir absolu. Le politicien fait la guerre aux artistes qui résistent en créant des oeuvres d'art (pas de la décoration qui voile, mais) des impulsions qui dévoilent (les intentions). Le politicien impose ses faux artistes qu'il favorise en leur offrant gloire et privilèges. L'artiste comme le philosophe n'agit pas pour la gloire, mais pour jouir de ses capacités de penser, de concevoir pour créer ce qui n'existe pas. La domination politique n'existe que pour transformer l'être humain en masse esclave servile croyante pour acclamer les vains coeurs (de quoi et pour quoi ? peu importe, puisque les citoyens-pions ne comprennent pas les enjeux du jeu dont ils sont l'objet).

Le pouvoir politique absolu (incluant religieux et familial) se réalise par la force dans l'obéissance. Sans obéissance, pas de domination possible. Idéal pas sain, jamais atteint, car la désobéissance, même face à l'autorité terrorisant les enfants, est nécessaire à la culture de l'intelligence et de la diversité, et des arts. Le politicien ne sait pas, ne veut pas savoir que l'imposition de l'uniforme à l'espèce entière a pour conséquence l'annihilation de l'espèce. Car l'uniformisation tue la motivation de vivre au contraire de la diversité, protégée par les artistes (les vrais, pas celles et ceux vendus à la gloire publiquée politique).

N'est-il pas temps de retirer le masque pour comprendre la bêtise de nos agissements banalisés par abus d'ignorance ? À savoir, il n'est pas possible de se faire posséder ; ni par le ressentiment qui fait agir la personne possédée à contre-coeur à blesser les autres, ni par les escrocs de la domination politique (religieuse et familiale) à humilier les êtres dans la servilité à nuire aux autres, tout en ayant débranché sa conscience par peur d'effondrement de soi face au constat de sa traitrise, d'oeuvrer la ruine de l'espèce humaine.

 

Le faux art détourne l'attention vers l'insignifiant
Le vrai art donne à focaliser l'attention dans l'essentiel

L'un est politique (c'est-à-dire : avec le projet nié de régner pour se faire craindre pour se faire servir)
L'autre est humain (c'est-à-dire : ne demande rien) puisqu'on a déjà sa vie à vivre

 

Note
* sport : son usage intensif se déploie à partir du XIXe siècle, repris de l'anglais qui l'a pris du françois « desport » du XIIe siècle, variant de « deport » pour divertissement, du déverbal de « (se) desporter » pour signifier s'amuser : se porter ailleurs (là où c'est en paix) pour porter son esprit à se réjouir hors de la violence. Mais la desportation n'est pas un amusement pour les déportés. Le sport demeure une déportation par son désir de diversion (stratégique), mais qui reste offensif dans l'esprit possédé par la compétition : battre son adversaire qui est la raison de la réalisation de la guerre et des constitutions de l'armée (dont les budgets sont massivement investis dans la construction des jouets destructeurs de vies, au détriment des minima nécessaires à la survie des unes des uns et des autres). Au XXe siècle, le mot recouvre toutes les activités physiques qui peuvent se compétitionner, mais l'état d'esprit anglais de la loyauté, du fair-play, voulu du jeu, n'existe pas, la volonté de gagner prend le dessus à la volonté de jouer. La guerre est la compétition sportive ultime. Guerre commerciale et chantage se sont accouplés depuis que l'avidité de posséder a possédé les esprits au combat pour ruiner ses adversaires. Car pour gagner (= pour être glorifié, médaillé, reconnu à être mentionné dans les annales de l'histoire) il faut obligatoirement tricher (sans jamais le dévoiler). « Le salaud souriant qui te nique » (sic) par te gouverner sans que le gouverné ne puisse le savoir. S.P.O.R.T. est aussi le sigle signe signifiant : les Spécialistes des Problèmes Obsènes Racistes et Tabous.

 

 

27

Les valeurs de domination de l'Empire occidental tombent inexorablement

Nous savons toutes et tous maintenant que les dictatures des Empires sont créés par les peureuses et, les peureux qui suivent. La peur, en effet à cet effet, crée le cloisonnement, l'enfermement et à partir de l'enfermement l'élection de la conduite obligée : à être demandée à être dirigée. Les tyrans ont toujours été les représentants de la terreur populaire (le contraire est faux). La peur tétanise et la peur exige une volonté extérieure commandante pour pouvoir bouger agir un sens que le ou la porteuse possédée se défait volontairement, mais avec en compensation le désir du pouvoir de l'attitude de certitude (pour pouvoir masquer et nier sa lâcheté). Tous les chefaillons sont des lâches qui usent de la violence et surtout du viol pour assoir une domination illégitime par leur peur, pour tant voulue par ses victimes : ses brebis en mal de croyances et dominées, nommées « ses enfants obéissants » (sic).

Cette dégringolade des valeurs de l'Empire : le prestige de la bêtise masquée par l'avantage (désavantagé) social du pouvoir politique et économique : celui qui a le pouvoir de faire chanter les êtres humains en masse, à les obliger consentant à faire des travails stupides tout en convaincant leurs esprits de la nécessité du devoir national patriotique de leur occupation, n'a plus l'effet escompté à la solidification de la domination institutionnelle ou de l'industrie de l'esclavage. Les dirigeants au XXIe siècle ne savent plus masquer leur idiotie derrière leur autorité qui leur a été confiée par le peuple apeuré. Ce constat, si futile soit-il, fait qu'eux-mêmes sont en train de ruiner ce qu'ils croient convaincus protéger : les acquis sociaux de leur domination.

Les décisions politiques à la suite prouvent un manque basique de bon sens pour faire continuer la machine assouvissante à fonctionner. Le motif de cet assouvissement général ne tient plus. Car l'échange est rompu. L'esclave, à donner sa vie à se faire gouvernée, ne reçoit plus ce qu'il exige en échange : le désir de vivre rassuré. En effet, les coups politiques successifs, qui révèlent au lieu de masquer sa servitude ou + : le non-sens de sa servitude qui dévoile le ridicule ou la honte de sa vie abdiquée, ruinent le socle du sens de la fondation de l'Empire. Car la fondation de l'Empire n'est pas sa dictature, mais la volonté des êtres humains assouvis de servir cette dictature. Le socle dilapidé (des servants tenants), le sens de l'existence de l'Empire, ne tient plus.

Interdire l'expression publique des arts a été l'erreur majeure politique qui nous a amenés à notre médiocratie du XXIe siècle. Qui à l'esprit (encore flou) des esclaves est une condition inacceptable en échange de leur servitude. La prise de conscience du monde n'est pas encore complète, mais elle est là à titiller le sens des choses et de l'être sachant que quelque chose ne va pas, sans encore savoir quoi. En effet, les gouvernants, pour maintenir l'Empire, devaient équilibrer la servitude avec l'émerveillement du possible humain : son ravissement, mais l'avidité sans retenue des gouvernants et des investisseurs (planqués derrière) a au contraire tiré vers la bêtise le goût de la majorité crue (celle qui élit les présidents) en favorisant la diversion du divertissement qui cultive l'ignorance et la bêtise. Cette bêtise (de la crainte) a atteint tous les esprits, même ceux qui se croyaient intelligents. La vraie pandémie (= tout le peuple) se trouve exactement là.

Si l'État supprime les moyens aux artistes et aux autres de réaliser leurs oeuvres, alors l'État perd sa nécessité d'exister. Tout gouvernement et hiérarchie sociale devient alors illégitime, car ils ne servent plus le sacrifice des gouvernés : celles et ceux qui se sont démunis volontairement de leur liberté pour vivre leur vie domestiquée, ça pour réaliser les oeuvres des artistes qui ne peuvent se réaliser autrement. La suppression des moyens étatiques destinés aux artistes ont été supprimés officiellement en 1981 avec la nommée « politique culturelle ». Cette réaction anti-artiste des politiques dévoila la crainte des politiques envers les artistes et, la fonction de l'art dans les sociétés humaines : celle de donner un sens au fait d'exister. Le politicien n'est que le gestionnaire des bénéfices de la communauté qui s'est emparé d'un pouvoir qui ne lui revient pas, pour s'emparer des biens de la communauté pour son usage privé.

À supprimer les sens donnés par les artistes (les vrais inventant pas les faux copiant) (à se donner la raison de l'existence de l'humanité) le pouvoir politique avide de son pouvoir de pouvoir (comme chacune et chacun) à accaparer les bénéfices mis en communs pour sa jouissance personnelle de privatiser l'Empire et le mondialiser, est une réaction de peur à vouloir tout contrôler, car en réalité cette politique par sa volonté globalisante ne gouverne plus rien (puisque c'est la crainte qui gouverne).

 

 

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Quelle est la raison de l'existence de l'art et de la musique dans l'humanité en société ?

LA FONCTION PRIMORDIALE DE LA MUSIQUE ?
PRODUIRE ET DIFFUSER DE LA SYMPATHIE PARMI LES ÊTRES HUMAINS

- Quelle est la raison de l'existence de l'humanité en société ?

- La société est-elle la raison de l'humanité ?

- Si vivre en société n'est pas exclusif à l'humanité, alors, ce n'est pas sa raison d'exister.

- Si ce n'est pas sa raison, quelle est alors la raison d'exister de l'humanité ?

- Faut-il une raison pour exister ? Et en +, vouloir donner cette raison à « une conscience supérieure » (sic) qui à vouloir absolument une raison génère la conviction de la croyance (par terreur d'être seul dans l'univers, d'où l'imagination des extra-terrestres !). La recherche de la raison d'exister devient le piège parfait pour croire à n'importe quoi, car le vide de sens d'exister doit être rempli par n'importe quel argument. Uniquement pour se rassurer ! Mais qu'est-ce qu'on redoute tant d'exister alors que cette période courte ne devrait être vécue qu'à s'émerveiller de tout ce qui est donné à se développer.

- Quelle est alors la raison de l'existence de l'art et de la musique dans l'humanité en société ?

- La question semble posée à l'envers. Ce n'est pas la raison de l'existence de l'art et de la musique dans l'humanité en société, sa raison d'être est d'inventer à faire, mais la raison à ce que les sociétés humaines se sont emparées de l'art et de la musique pour en déformer le sens au sein de leurs sociétés. Celles qui uniformisent le monde à la croyance de l'ordre de l'uniforme au détriment de la diversité des différences étranges et étrangères (comme la vie elle-même elle m'aime).

- Oui, on comprend assez rapidement le sens de l'art et de la musique dans nos sociétés apeurées. La musique existe par opposition à la guerre. La guerre provoquée par la peur de manquer et la bêtise de l'agression qui se déploie dans le viol ou vivre à faire mal à l'autre par vengeance de sa souffrance intérieure (= sa crainte de vivre par soi-même) croyant se soulager par l'agression que le violeur ne comprend pas et, ne veut pas comprendre. La bêtise et la stupidité existent par le refus de vouloir comprendre les bases de son existence. La bêtise ne croît que sur la terre du déni.

- Mais, il existe l'envers du décor, celui des artistes corrompus. Les artistes accourent dans les villes et courtisent les dominants (enrichis par usurpation extorsion ruse et violence) pour obtenir les moyens de réaliser leurs oeuvres et, être reconnus, voire glorifiés, pour celles et ceux frustrés, par une foule anonyme nommée le public créé par les politiciens. Les artistes font des villes des capitales. Paris avant, New York après, passe à, Berlin qui finit ce qu'elle n'a jamais commencé : prendre soin des êtres libres artistes philosophes (sans favoriser les faux, abondamment médiatisés). Toutes les grandes villes veulent être capitales et certaines sont prêtent à investir des milliards dans le décorum pour ça (mais pas dans la création artistique). Les artistes vendus servent à rendre les villes capitales. Bilbao un port pollué fuit de ses habitants, redore sa notoriété avec un musée en or (sic). La démarche a été copiée, par les villes désertées, mais la recette ne fonctionne qu'une seule fois. La réalité, est que derrière le décor, il n'y a rien. Le touriste payeur ne revient pas.

- À quoi servent l'art et la musique dans nos sociétés agressives basées sur l'obéissance des esclaves ? Puisque la musique est un contre-pouvoir politique qui s'empare des armes pour les transformer en instruments de musique.

- Nous le savons. L'art et la musique réduisent le niveau d'agressivité cultivé par l'injection permanente de la frustration dans les corps et les esprits des êtres humains serviles asservis à violer : celles et ceux n'ayant plus conscience d'être esclaves. La musique est un générateur de sympathie et l'art d'émerveillement. Mais ce n'est pas tout. Au XXe siècle est apparu l'artiste-philosophe. Est-ce après l'apport de Friedrich Nietzsche ? Duchamp puis le Surréalisme puis Dada donnent des oeuvres qui contredisent les idéologies de l'hégémonie esthétique morale de Kant et Hegel. Hitler condamne ses arts (oui, César) dégénérés. À la libération (laquelle et pour qui ?), après la Seconde Guerre mondiale, les artistes sont encouragés par les mécènes (financeurs qui veulent se détacher du nazisme qu'ils ont financé) à ce que les artistes créent « tout ce qui leur passe par la tête » sans restriction ni censure. Ça a donné à comprendre que l'art et la musique sont (aussi) des pratiques qui développent l'intelligence humaine.

- Et le résultat ne s'est pas laissé attendre ! La jeunesse du « baby-boom » après guerre, majeure dans les années 60, s'est estomaquée de la bêtise autoritaire et violente qui siège dans les institutions. Ça a donné sa révolte. Soulèvement mondial de la jeunesse contre toute autorité. La jeunesse libre contre la vieillesse asservie à sa terreur (qui capitalise et force l'existence autoritaire de la hiérarchie pour banaliser la souffrance et l'idiotie).

- La contre-attaque des nantis (contre ses enfants !) a été vicieuse et invisible, elle a démontré que le pouvoir ne sera jamais aux mains des « jeunes idéalistes » (sic) mais des « vieux salauds ». Chômage et politique culturelle ont dévasté et désolé les arts et la musique (à redevenir obéissant à la politique de domination par le chantage du financement : la subvention). Non pas la création qui est inannihilable (= non anéantissable), mais la part donnée aux esclaves : le public des concerts, des expositions, des théâtres (mais pas des lectures ! Est un paradoxe. La censure en littérature n'agit pas dans ce pays autant que pour la musique). Censure occidentale généralisée que chaque artiste authentique piégé s'efforce à sa manière de désobéir par le mensonge : à ne pas faire ce qu'il elle promet de faire aux politiciens financeurs.

- Pourquoi les politiciens n'ont-ils pas pu annihiler la musique avec les musiciens ? ni les arts avec les artistes, bien que les politiciens les pourchassent depuis l'institution de leur domination. L'annihilation pourrait mettre fin à leur cauchemar du désordre !

- Les opposés existent pour équilibrer les contraintes. Si les politiciens suppriment les musiciens et les artistes de leur société, ces sociétés s'effondreront par abandon de leur volonté de vouloir vivre. La motivation de vivre est donnée par l'existence d'une opposition (pile sans face n'existe pas) qui génère la motivation d'agir. Annihiler les artistes annihilerait la motivation de vivre et toute l'espèce humaine. Les dominants nuisant ne sont pas prêts à réaliser le suicide de l'espèce. Bien qu'avec les armes atomiques et virales, nous n'en soyons pas loin.

 

 

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IL EXISTE UNE CONTRAPOSITION QUE PEU SEMBLENT PERCEVOIR

entre les mères les filles et les femmes (libres ou esclaves ou tyrans)

à savoir :

Il existe un gouffre entre les femmes actant le courant du féminisme
pour supprimer le viol des esprits mâles excités par la vengeance de leur docilité étatisée
et les femmes (les mêmes ?) mères qui manipulent père et enfants
par les soumettre à leur volonté avec le visage de la victime.
Ces femmes agies par la peur, voire la panique et la haine,
sont la banalité des accouplements de mariages ratés.
Qui se mesurent au nombre des divorces et des conflits familiaux.
La mère, au détriment du père 1/2 siècle après, garde toujours le privilège de la garde des enfants.
Depuis l'institution de l'autorisation du divorce, on sait indéniablement le nombre considérable
de couples et de familles en souffrance à cause de l'idéologie du mariage.

Puis vient la question suivante qui comme la plupart de mes questions, fâche :

Les mères sont-elles responsables et complices de la terreur de l'État ?

À vouloir comprendre le passage de l'être humain libre à sa domestication, il y a 5000 ans, je me demande quels sont les êtres humains qui véhiculent la peur pour avoir permis la domination de souverains mâles puis l'étatisation de son extorsion banalisée. La réponse qui vient à l'esprit, après réflexions et expériences, est : la docilité de l'homme pris dans la paternité des femmes mères qui enfantent. L'exigence maternelle de protection contre le manque qui forme une crainte a priori, oblige les pères à pourvoir à ce que les mères ont peur de manquer « pour les enfants », en réalité pour elles-mêmes, et qui se disposent dans la peur que le père ne sera pas a priori « à la hauteur » de les nourrir et de les protéger. Mais de les protéger de quoi en réalité ?

Cette panique constitutionnelle propre à la maternité après l'accouchement ou après la félicité d'avoir été enceinte, après avoir été bombardé de DMA, exactement comme le flip après un trip, la dépression post-enfantement, à exiger tout du mâle « responsable de son mal être » (sic). À exiger les loger (les enfermer) pour que rien : ni maladie, ni viol, ni vol, ni faim, ni froid ne leur arrivent ? Mais, pour quoi vivre à présupposer à vivre le pire ? L'Empire respire le pire. Ou, pourquoi vivre dans le présent un futur inexistant ? Se prévenir à vivre d'un pire inexistant (qui crée les stocks = les capitaux du chantage), est-ce le moyen de vivre le présent en paix ? Ou, à vivre le pire inexistant, vit-on le meilleur existant ? Ce schéma idéologique de « la menace extérieure » rappelle la fausse raison de la constitution des premières cités États : on enceinte, on coffre, on fortifie à faire croire se protéger « des menaces extérieures possibles » (inexistantes ou des convoitises provoquées). En réalité, les murailles sont édifiées pour empêcher les esclaves enfantés de s'enfuir de la cité enceinte pour se défaire se libérer de leur labeur imposé. À abandonner les maîtres chanteurs autoritaires vivants de leur terreur de dépérir seuls incapables de s'assumer, soutenus par les mères.

À cette domination matriarcale de la famille à laquelle le père se soumet volontairement, à abdiquer sa vie à vivre à travailler en esclave pour un salaire humiliant, s'équilibre avec le fait qu'il peut réaliser sa souveraineté « en dehors de la famille », c'est à dire, celle du rôle politique dans la hiérarchie sociale que même un ouvrier au SMIC est capable d'obtenir. Dans la famille, il est soumis, hors de la famille, il est souverain, s'il ne s'abdique pas dans l'esclavage (en se posant en victime, qui feint l'affaibli, pour se faire épargner des coups -durs-, à qui on porte son secours). Pour ne pas s'abdiquer dans l'humiliation de l'esclavage, il doit posséder une fortune personnelle pour vivre autonome dans ce monde où l'argent est l'outil moyen du chantage. Fortune après quoi courent les futures mères : un homme riche dominant et, pas trop laid ou repoussant. Pour : « s'y faire » (sic) = abdiquer sa vie à sa fonction reproductrice, car elle ne perçoit rien d'autre à vivre. C'est à ce stade où le féminisme apporte d'autres solutions de vie.

Ce dispositif, devenu une évidence, après une très longue adaptation à transformer la famille : d'une maisonnée (= dominium) en une famille crue autonome : mère + père + enfants, qui se dispose par son existence à nourrir l'État par les impôts et la violence envers les esclaves, enfants dressés au travail qui se retrouvent piégés entre la domination matriarcale intérieure et la domination patriarcale sociale extérieure, forme avec l'ensemble de toutes les familles : l'État. Ou vivre la violence = la vie en société avec son mérite qui est en permanence menacé par la hiérarchie qui le gouverne. La valeur du mérite est toujours gouvernée par des non-méritants : des escrocs, des menteurs ou des repentis. Tout humain au fait de sa valeur n'a aucun désir et refuse de commander les autres.

Le paradoxe de cette domination esclavagisante 5 millénaires est que tout le monde se considère piégé. Ou, personne ne se tient pour responsable des conséquences et, surtout celle difficilement acceptable qui est « la liberté de la violence » (sic) qui se consomme par le viol (des femmes, des filles et des jeunes garçons). La peur socialisée en effet ouvre la porte à la violence banalisée. « C'est parce que tu as peur que je vais te violer » (sic), autrement, le courage ne se touche pas, « il se respecte » (sic) car le violeur dominant est d'abord un lâche qui ne se venge que sur la faiblesse (avec une armée de « cent contr'un »), celle qui produit sa peur pour entretenir la peur. Le viol sert l'État à cultiver la peur socialisée pour la soumission de ses agresseurs pelotonnés en solde.

Cette conviction de la faiblesse féminine générée par les mères, elles la transforment en force de domination : celle de la charge de la maisonnée, qui dans la « famille moderne » a pris la place de l'homme dominant maître d'autrefois. Vraiment ? La « famille du maître » de l'Empire qui incluait les esclaves (attachés à la maisonnée) a laissé la place à « la famille de la mère » qui avec le divorce aujourd'hui avantage la mère à (re)garder les enfants, et se défait trop facilement du « père inutile ». Père absent relégué qu'à sa fonction de géniteur. « Je suis un enfant sans père avec un père qui n'a jamais abdiqué, forcé par la Justice à l'exil, sa fonction de soutenir ses enfants, jusqu'à sa mort » (sic).

Dans cette configuration des pères humiliés dans le matriarcat dominant du foyer familial, il est intéressant de suivre le mouvement féministe qui revendique le pouvoir extra-familial, celui de recevoir les avantages des hommes dominants en société à l'extérieur de la famille. Ces femmes veulent-elles se détacher de leur fonction dominante matriarcale dans le sein de la famille ? Ou, forment-elles un groupe qui refuse la fonction de domination pour retrouver la liberté de vivre, celle avant la domestication de l'homme dans le travail esclave et la mère au foyer qui forme la fabrique d'esclaves de la main-d'oeuvre inépuisable pour l'État ?

Je pense que dans cette affaire, les femmes ont un rôle essentiel à jouer pour se débarrasser définitivement de la domination 5 millénaires de l'esclavage (par le viol pour l'industrialisation des naissances destinées au labeur). Les mères se conciliant avec les filles. Car elles sont la clé, le socle, la cause, la motivation de la raison de l'existence de l'État (= de la terreur génératrice de guerres et de désolation gouvernée par la bêtise, « à se protéger par violer (les autres) » sic). La motivation basique du mâle est et reste le sexe de la femelle. « C'est tellement bon ! » La motivation basique de la mère est et reste le sexe du mâle approprié (par le mariage). Les mères, ouvrières sans classe = de toutes classes, forment les usines de regénération des esclaves. Et leur esprit, le véhicule de la domination des enfants abdiqués. Une fois la raison d'agir le viol (= la violence de la culture des naissances) éradiquée, la nécessité (faussée) de la violence disparaîtra d'elle-même. Un mâle en bande, pas tous, conçoit difficilement se détacher de sa violence physique qui est « la garantie de sa protection » (sic). De quoi ? De la menace hypothétique qu'il s'est con-vaincu et auto-inculquée pour se donner sa motivation à agir à faire ce qu'il ne ferait jamais autrement : violer ? Toute raison, d'elle-même, ne tient pas la motivation de sa raison. Ça se dégonfle d'un coup : comme un con-vain-cul débandant (qui perd le désir de la cible de son désir, parce qu'il n'est pas conforme à son fantasme, ou parce qu'il est « ailleurs » en train de s'évader de la pression féminine « du bien bandant »).

Les politiciennes agissent exactement comme les politiciens : en salaud. La domination politique ou familiale tyrannique n'a pas de genre. Un matriarcat est aussi intolérable qu'un patriarcat. La religion joue le rôle du pardon des tyrans, femmes et hommes, pour qu'ils ou elles puissent continuer à tyranniser et le sentiment de culpabilité sert aux asservis, dominés, esclaves, enfants y compris, à demeurer affaiblis pour que les ordres soient obéis. Ici, le féminisme est absent.

 

Additif pour le monde anglophonisé

Why women are scared?

Why (most of) women are scared to not have everything?
The real and fundamental question is: what is everything?

Why the educated state of mind female giving birth every time
abuse the behaviour of demanding everything to her male?

As an unwritten right he has to obey?

1. she acquires his sperm. This sperm acquisition makes everything she desires legitimate.
2. this acquisition giving birth in her bailey, carrying the foetus during 9 months makes everything she desires legitimate.

The father become secondary even useless because he does not grow up and carry the baby in his bailey. This is the argument why the males have to defend themselves from the mothers' domination, because she stays at home governing everything attached to home with children. To do so, she needs the male to feed that home, and then the rest, mostly to support her beauty by financing everything to maintain her sexual attraction (her sex appeal).

This state of work/domestication/property of the children creates the situation of labour that are developed by frustrated male taking refuge in politics for economics (the occupation how to govern the others to enslave them, as a revenge?). Perhaps.

And of course there are the others. There are people lived and there are people who live. But they do not rule the core from what became our societies: under the state's domination, there are free humans beings. Healthy people do not need to command others to do what they should to do (during their lives).

 

 

13

Artiste ne te fait pas de fausses idées

À propos de la réaction = re-action
qui piège la personne agit à vivre possédée à agir contre sa volonté
sa volonté convaincue = vaincue à obéir par le chantage du châtiment (coercition = mot du jargon juridique signifiant : le pouvoir de contraindre quelqu'un, est un crime d'intrusion et de possession non reconnu par la Justice)

Le tableau nietzschéen de Deleuze : Action-Réaction, essentiel à se libérer de ses actes stéréotypés (inculqués et obéis) qui empoisonnent la musique, re-devient — après moins d'un siècle de résolution — d'actualité depuis 50 ans. Oui, l'humanité, après un bref soulagement de 30 années, est revenue docilement dans sa vie craintive de croyant vaincu servile et niant.

J'ai oublié de faire remarquer que l'artiste du XXIe siècle n'est plus l'artiste du XXe siècle ou l'artiste du XIXe siècle. Entre-temps un philosophe (un vrai, pas un faux) a laissé une réflexion qui a questionné les pourquois de vivre à se faire agir et de profiter de la vie pour dépasser (ou se débarrasser de) cette possession qui nous empêche d'agir de soi sans parasitage public de la volonté (par les prêtres et les politiciens en un mot : les maîtres chanteurs). Je veux parler bien sûr de Friedrich Nietzsche (qui aujourd'hui est considéré être un extrémiste (sic) prouve bien la médiocratie idiocratique dans laquelle nous vivons, à le nier en société). Friedrich Nietzsche s'est insurgé contre la croyance qui forme la morale qui confond doctrine dogme morale avec la philosophie. L'idéologie chrétienne qui s'est emparée de l'utopie platonicienne et l'a déformé à son avantage a imposé au monde occidental l'obéissance déïque par le châtiment et l'infantilisation de « ses brebis égarées » (= des idiots croyants, sic) ou la culture des esprits abdiqués pour obtenir leur obéissance absolue. La religion monothéiste, nous le savons clairement aujourd'hui, est le complice de l'industrie de l'esclavage de l'humanité. Friedrich Nietzsche est le 1er philosophe sorti du déni et de l'hypocrisie (contrairement à Kant ou Hegel, pensés par l'idéologie dominante dont le but était de justifier cette domination, jusqu'à écrire des absurdités telles « la morale est la liberté », etc.) qui a entrouvert la porte à : se penser en profondeur. Les artistes du XXe siècle l'ont entendu, nous ne le savons plus, moi si, je suis né dedans, ils sont sortis en majorité de la part artisane et décorative de l'art, la musique a commencé à sortir de sa soumission à partir du XIVe siècle avec l'Ars Nova, par se donner la volonté de penser le monde et de présenter ces pensées par leurs oeuvres d'art. Cette liberté d'esprit en création est l'objet d'attaques politiques et religieuses depuis les années 70 du XXe siècle (après les soulèvements de la jeunesse contre l'autorité des maîtres chanteurs armés), date de la révolution conservatrice silencieuse et invisible des concernés par des prises de décisions qui ont imposé la reconnaissance des maîtres par leurs esclaves punis au chômage pour obtenir des individus humiliés en masse.

Artiste ne te fait pas de fausses idées de la valeur de ton statut. Car comme les esclaves, tu es redevenu malhonnête et craintif : « valet de la morale, ou d'une philosophie [laquelle ? au XXIe siècle il n'y a plus de philosophie qu'historique], ou d'une religion » dominante, « des courtisans trop dociles de leurs adeptes et de leurs mécènes » avec le trait de caractère empoisonnant dominant : « des flatteurs au flair de limier » tel des camelots salariés imposés au pourcentage des magasins entrepôts des « grandes-surfaces », des vendeurs de bagnoles. Ces traits de caractère détestable, les artistes du XXe siècle, certains pas tous, qui avaient réussi à se débarrasser, sont revenus en force après l'assaut par le chantage de l'argent des politiciens : la médiocrité reprit son pouvoir en société. Elle règne depuis à faire agir et parler et écrire ses possédés. Des valets, des adeptes et des flatteurs ? autrement dit : des esclaves, des croyants et des menteurs. Celles et ceux qui forment la lie de l'humanité entassée.

 

 

Le bonheur, sa recherche exclusive agaçante

Il n'y a que les esclaves qui pensent au bonheur. Le bonheur (perpétuel) est un désir sans fin pour une existence qui ne se réalise pas. Un espoir inculqué pour retenir la servitude. Le désir de bonheur (perpétuel) est une insulte (un non-sens) à la vie, inventée par les maîtres chanteurs pour tenir chaque esclave dans l'espoir de sa libération (l'espoir maintient la captivité, il existe pour ça) dans la félicité. Mais le bohneur n'est pas la félicité, car la félicité ne se consomme pas. Si le bonheur est le but d'une vie, c'est que la peur est le quotidien de sa vie. Si la peur est le quotidien de sa vie, c'est que son état d'esprit est infecté par des idéologies de soumission, de lâcheté et d'obéissance. Il n'y a que les esclaves qui parlent de bonheur.

 

 

8/9

Mon père,

hommage

Mon père est mort à 84 ans d'une leucémie (cancer du sang) le matin du 9 mars 2021. Il était ingénieur, le savoir-faire qui calcule le bâtiment de l'architecte pour qu'il ne s'écroule pas. Le dosage exact des matériaux de construction. Ça formation, il l'a faite à Varsovie, la ville où il est né, puis à Paris. En 1959, il se marie avec ma mère française à Londres. L'année suivante ils sont à Paris. À Paris, mon père devient l'ingénieur, mais aussi le métèque (celui méprisé des autres parce qu'ils sont incompétents), des bâtiments ambitieux parisiens : c'est lui que les architectes appellent quand il y a un souci : la tour Montparnasse, les voies rapides rive droite et rive gauche, la pyramide du Louvre entre autres, c'est lui qui fut appelé pour les calculer ou les recalculer. Je me rappelle, nous étions en vacances et il a dû nous quitter soudainement, car la tour Montparnasse s'écroulait : les financiers avaient fait des économies sur le béton. Tout ça, je ne l'ai pas appris de sa bouche, mon père était un homme humble, fier et provocateur. Ce rappel est mon hommage à cet homme qui s'est débattu dans une vie qui ne l'a pas épargné : blessé dans sa profession et dans ces 2 familles, il a, grâce à sa dernière compagne, pu vivre les dernières années de sa vie dans la paix.

 

 

3 3 2021

La désolation de la musique

Max - Pourquoi la désolation de la musique (surtout savante) sévit sans relâche depuis une quarantaine d'années ?

Mathius - La dépression des compositeurs acculés à obéir à réagir en fonctionnaire ou employés (quand ils travaillent pour le cinéma). La dépression du compositeur qui considère son entourage responsable de sa désolation. L'hostilité ou le mépris sans réelle raison affichée est agis continuellement par les collègues du milieu (où chacun devrait se faire vivre par mutuelle considération) tout en se considérant victime du système alors qu'ils appliquent une censure d'une cruauté à la hauteur de leur pouvoir en jouir. Les rejets sont d'une violence démesurée ; c'est incompréhensible ! Jouir de son pouvoir en échange de la destruction du milieu de la musique des compositeurs vivants. Oui, le monde de la musique dépérit continuellement inexorablement depuis une quarantaine d'années. Et personne, et, il n'y a personne, ou suis-je le seul, qui s'efforce de relier les liens brisés. En retour, je ne reçois qu'ignorance, silence et haine dissimulée dans le pire des cas. Sa propre victimisation et la crainte des autres dominent les comportements sociaux et dans le milieu des arts et de la musique elles sont encore + puissantes. C'est un désastre humanitaire. La raison de cette désolation n'est pas difficile à comprendre : la modernité du XXe siècle promettait un épanouissement social cru sans égal. Mais c'était ignorer la condition même des employés-salariés. L'esclavage moderne est totalement nié parce que les esclaves sont persuadés vivre l'abondance ou l'âge d'or du « confort moderne » (sic). Admettre avoir été trompé par les maîtres (qui ont lâché la bride après la Seconde Guerre mondiale), c'est admettre sa naïveté et son ignorance qui pour sa fierté est inimaginable. Pourtant, il suffit de prendre un peu de recul pour constater que la modernité (des « lignes architecturales purifiées » sic) est en réalité une prison à esclave méprisé, vraiment vue dorée. Les conditions de vie dans les cités-dortoir-ghetto des « grands ensembles » (sic) sont une insulte à l'existence humaine. Il n'a suffi que moins d'une dizaine d'années pour s'en rendre compte. Un meilleur des mondes où l'esclavage aurait pu être refoulé dans « le devoir pour sa nation » (sic). Le mépris des gouvernants est encore + grand (à la hauteur des gouvernés envers eux-mêmes). Enfant, on nommait cette manière de loger les gens : « les cages à poules » (= mépriser les êtres humains comme les poules en batterie). Le fait est que l'ouverture à la libération des arts et de la musique après guerre (= redonner aux artistes la liberté de créer) a été refermée dans les années 70 du XXe siècle. Et scellé en 1981. Les responsables de cette médiocratie sont les investisseurs. Petits et gros. Et politique à leur service. Si bien que personne, encore aujourd'hui, n'est capable de créer des oeuvres et les donner, ça bien sûr gratuitement (sans tiers payeur). C'est la seule issue pourtant de se débarrasser du chantage par l'argent qui maintient l'esclavage depuis 5000 ans. La dépendance au salaire est encore puissante pour faire agir la majorité des prétendus artistes qui se sont vautrés dans l'obéissance pour recevoir leurs « subventions ». Sont-ce des artistes ? Non. Les politiciens ont fait croire aux désoeuvrés des années 70 du XXe siècle incluant leur descendance qu'ils pouvaient être des artistes ; ils ne l'ont jamais été. Pour la seule raison qu'ils et elles ne savent que copier les oeuvres des artistes passés sans comprendre leur démarche artistique dans le contexte de leur temps de vie.

Tout le milieu des arts et de la musique est atteint par la désolation. La presse musicale se réfugie comme les écoles de musique (conservatoires, sic) et les universités, etc., dans le passé et l'insignifiance. Comme si les vieilles gloires du passé en majorité toutes mortes et les détails de techniques obsolètes pouvaient réconcilier les vivants ! Le manque d'imagination est notable où les fortunés (celles et eux qui le pourraient) choisissent de surtout « ne rien faire ». L'investissement craintif, plutôt absent : les capitaux crus fixés en banque ne sont pas mis en mouvement par leurs propriétaires. Les épargnants propriétaires se sont fait posséder par les investisseurs où les + grosses fortunes jouent à la roulette avec les petites, histoire de cultiver leur terreur de perdre leurs biens, pour leur voler leurs économies dans leur panique.

Mais connaissant tous ces temps sombres, je reste coi (ou estomaqué) de constater l'absence totale de relation de sympathie et encore moins de solidarité dans le milieu de la musique. La musique qui est supposée produire de la sympathie qui est sa raison sociale (d'exister en société). Si ses compositeurs ne savent plus générer de la sympathie avec leur musique, on comprend alors le mépris des cinéastes envers les compositeurs qui leur sont soumis : « la musique ? C’est la bande-son. » (sic).

Le mépris envers les créateurs de musique est si profond et permanent depuis 1/2 siècle qu'on se demande la raison de vouloir annihiler la musique par ses bénéficiaires mêmes. Ce qui ne signifie pas bien-sûr que la création musicale est morte : simplement que son apparition publique en concert a perdu le sens de cette fonction. En effet, quoi ont les musiciens en face ? Une foule acclamant l'ignorance et l'agression : autant ne plus jouer en public. Sachant aussi que la trouille régnante est persuadée qu'à payer la bêtise en abondance contentera tout le monde : en effet, notre médiocratie le montre clairement. Il n'y a que les frustrés imbéciles qui désirent gouverner le monde pour le ruiner par vengeance.

Max - Mais ces liens brisés, ils sont facile à recréer : il suffit de répondre (aux emails et au téléphone) !

Mathius - Je n'arrête pas de solliciter mes collègues compositeurs et les autres attachés à la musique éparpillés dans le monde, mais la grande majorité ne me répond jamais, alors que nous sommes familiers ! ça demeure incompréhensible et aucun argument peux excuser ce manquement que ceux dont j'ai déjà parlé. Une solidarité entre compositeurs entrainerait inévitablement des concerts pour tous. Un enrichissement pour tous. Mais il semble que chacune, chacun se complait dans sa tristesse à vouloir l'oublier.

 

 

20

Le piège insultant de la répétition exacte de la toujours même musique
ou Le paradoxe du mariage forcé de la musique avec l'obéissance

Pourquoi vouloir (envers les musiciens leur faire) rejouer la même partie, alors qu'on peur en jouer une autre ? C'est pourtant cette idée reçue fait dire à mes interlocuteurs : « tu peux rejouer (sur scène) la musique enregistrée (au studio) ? » avec le ton qui sous-entend : « vous êtes capable de répéter exactement ce que vous avez enregistré ? ». Pourquoi croire que répéter exactement, comme des machines obéissantes, donne de la valeur à l'interprétation de la musique ? Ça sent le paradoxe ! La raison n'est pas « le respect * du texte (de la partition) », mais perpétuer ce que l'éducation te force à réagir pour : obéir. Et vouloir les artistes libres obéir, te rassure que tu ne t'es pas trompé de choisir vivre ta vie à obéir.

Il n'y a aucune raison valorisante de répéter les mêmes choses encore et toujours comme des machines et surtout pas dans l'art de la musique. Les musiciennes ne sont pas des machines ! Mais, les esclaves (les salariés obligés de travailler pour payer leur confort précaire) sont éduqués à réagir, comme les machines (au bouton appuyé : la réaction obéie est immédiate), ou comme les animaux domestiques (sur lesquels les humains domestiqués vengent leur lâcheté) et ce, pour un seul objectif : faire agir l'obéissance générale « sans hasard, ni improvisation, le travail doit être fait » (sic).

Vouloir soumettre la musique, qui présente la liberté d'exister à travers l'audible, est un paradoxe. Paradoxe dont personne ne se donne le temps de réfléchir pour comprendre le piège de l'idée reçue : la valeur fausse de l'exactitude répétée (con-fondue avec le déterminisme de la détermination, alors que ta volonté est prise en otage). Faire obéir la musique (le musicien comme un esclave) est un non-sens ou une impossibilité. Car dans ce cas la musique devient un Signal Sonore identifié pour la reconnaissance des anonymes ignorés et méprisés (= les esclaves au travail). Le Signal Sonore producteur d'espoir (sic) dans sa condition misérable des êtres humains domestiqués. Cette impossibilité de transformer la musique en signal sonore a été rendue possible en transformant les musiciens en esclaves, à ce que les musiciennes se laissent séduire à vivre leur vie comme esclave dans un confort illusoire, c'est-à-dire vivre en être humain privé d'autonomie, de volonté, de discernement et de liberté. Ce qui dans ce cas, fait de ces musiciens, des êtres soumis à obéir et en conséquence ne peuvent pas et sont dans l'impossibilité de créer de la musique. Ils ne peuvent que répéter exactement le signal sonore inculqué et accepté. Ils et elles ne savent que se signaler (leur appartenance tribale) par le son (= l'objet identifié de la vibration audible).

Le Signal Sonore est-ce la Musique ?

Les formes simplistes de répétition conventionnée, telle : le thème (= signal sonore identifiable pour être identifié) répété dans une mesure binaire à 4 temps est la base de la forme de la chanson qui pour être signalée ne peut pas se dégager de ce piège quantifié. L'habitude (sic) du convenu (convenable ?) de compter jusqu'à 4 (2x2) pour l'effet attendu (on comprend alors le bannissement de l'inattendu, par l'incompréhension hébétée des autres mesures). L'accompagnement à 4 temps porte la mélodie (= signal) à répéter : le refrain (un même) entrecoupé de couplets (un autre même) pour une meilleure mémorisation du signal émis. Le message sonore de la chanson est toujours court : 3 minutes en moyenne, pour être encore et encore répété réécouté. Avec une longue chanson, combien de fois peut-on la rechanter ? La répétition du signal, répéter le signal, ça ? paye (le contraire : non) : les droits d'auteur sont tributaires de la répétition perpétuelle du même signal sonore (Ravel s'en est moqué dans son Boléro, mais les foules se réjouissent de cette moquerie que ses fanatiques ne perçoivent pas. le Boléro de Ravel est la musique la + répétée en concert qui a rapporté des fortunes aux escrocs de la société des auteurs).

Le jeu et la musique

Quand on joue une partie, de cartes ou d'échec par exemple, on ne s'attend pas à ce que les joueurs rejouent exactement perpétuellement la dernière partie qu'ils ont jouée. Alors pourquoi l'exiger des musiciens ? Parce que l'écrit du compositeur doit être strictement obéi ? Si la musique est répétée avec exactitude, c'est qu'elle a la fonction de signaler. L'écriture = l'enregistrement par l'écrit ** (pour l'imprimerie) magnétique et numérique (pour l'industrie audio) n'existe que pour créer des copies payées.

Pourquoi utiliser la musique pour signaler ? en confondant le véhicule du signal, tels les hymnes, moches et grossiers, qui à leur écoute, font réagir à se déclencher une larme é-motivante pour combattre pour la patrie (au tique) -sport et guerres- (pareil que la bave du chien avec le sucre), relève d'un conditionnement. Pour rassembler les troupes (la « musique » (?) à l'armée signale), les « brebis égarées » (sic), pour ordonner le public à réagir au signal par l'expression de l'émotivité qui lâche une larme. Tout ça, relève du conditionnement par l'éducation (à devoir obéir sous peine de châtiment par le viol mental et/ou physique pour les enfants les + rebelles).

Cette signalisation de la musique va jusqu'à confondre exécutants (= musiciens fonctionnaires) et interprètes (musiciens en « libre entreprise » sic). Les musiciens de jazz se sont extirpés de ce piège classique : car les musiciens jouant dans l'orchestre sont aussi compositeurs. L'imprimerie crée une abomination : celle de répéter la musique-signal des morts pour sacraliser les signaux émis inscrits dans la répétition perpétuelle du même concert. Nous avons parlé ailleurs de l'invasion des musiques mortes parmi les vivants.

L'imprévisibilité de l'inattendu pour de l'inentendu est inenvisageable dans le contexte social où l'obéissance absolue fonde l'administration sociale des individus anonymisés. La domination de l'État sur l'individu « publiqué » (de la Ré-publique de la foule du troupeau travaillant dans l'ordre), n'est pas compatible avec l'imprévu où l'improvisation (l'intelligence de l'adaptation) reprendrait sa part perdue : tout, dans tous les cas, doit être prévue : « pour limiter au maximum les risques [de perdre sa fortune malacquise] » est la réalité cachée aux esclaves trompés : « t'es cap de répéter ? » (sic).

Confondre le Signal avec la Musique est ? ... Ou montre que les personnes qui désirent garder cette confusion répétitive de cette exactitude assimilarisée sont en réalité des êtres humains vécus (dressés par leur éducation à toujours obéir sans jamais se poser de questions sur la légitimité des commandements) par des opinions, par lesquelles ils sont agis. Les opinions ne servent qu'à juger et condamner les autres, sans raison réelle. Les opinions sont formées par la morale et protégées par l'indignation. ***

Au XXe siècle, les compositeurs ont manifesté la volonté de se libérer de ce joug, de ce piège invivable pour le développement de la musique et donc pour le développement de l'intelligence humaine. Musique « d'avant-garde » (rien de mili-taire ni d'enfanterie ****) et le free-jazz (= les esclaves africains libérés) ouvre la forme figée : au hasard = à l'imprévisible. Un affront à l'Ordre (de la République), voire un assaut ; tellement politiques et fortunés ne se sont vu leur pouvoir « sur les masses », jamais, en 5000 ans, totalement annihilé. Nous subissons encore 1/2 siècle après, la contre-attaque des nantis à répandre la culture intensive de la médiocratie par les médias verrouillés. Les fortunes des Empires anéantis (tel l'Empire romain jamais dépassé) se sont toujours reconstituées grâce à la servilité éduquée des esclaves, telle une fatalité dont « personne n'y peut rien » (sic). Le piège réside effectivement dans l'abandon de soi, de sa conscience, dans l'habitude (du confort, celui de l'inchangeable) : autrement dit : à accepter vivre la misère de sa vie enfermée.

 

Notes
* Personne ne s'étonne à con-fondre obéissance et respect ! Respecter n'est pas obéir. Ou clairement le sens signifié de « respecter la Loi » = « obéir à la Loi sous peine de châtiment » n'a pas la même signification. Le respect (du latin « respectus » du verbe « respicere » = re-garder en arrière, le re-spectacle = « re- specere ») considère mémoriser l'intégrité d'un être humain pour l'intelligence de ses actes et ses idées courageuses : pour l'originalité de sa création, de son invention = de trouver ce que tout le monde cherche : l'égard (sans égarement) de son habilité. Déporter le sens du respect à un objet, tels la Loi ou l'uniforme du policier (l'habit, le costume qui signale l'autorité à laquelle il est obligatoire d'obéir, même si l'être humain à l'intérieur se trompe et abuse de sa violence), institue la confusion « du sens à respecter » (sic). La confusion cultive l'ignorance des gouvernés piégés dans la fatalité. La manipulation de la langue sert à ça : à gouverner les autres, ignorants et illettrés, pour les faire travailler à des tâches laborieuses que sachant, ils ne feraient pas. Le sens détourné de respect (pour payer les impôts) commence sa carrière au XIVe siècle en Angleterre avec l'Église.
** Rappelons que l'écrit fut généralisé pour la comptabilité (des premières cités-État). Pour mémoriser par l'inscription la quantité de denrées dans les stocks. Écrire les histoires (orales) pour alimenter la croyance est venu ensuite du pouvoir politique. Les poètes se sont emparés de la langue écrite en dernier (soit pour obéir au dominants à écrire des hymnes, soit désobéir pour désécrire le sens trompé de l'écrit). L'écrit représente un savoir secrètement gardé dans les archives : archi- = pourvoir supérieur et autorité, du grec « arkhê » = autorité (des magistrats de la cité) de « arkhein » = commander. Les archives renferment les secrets du pouvoir. C'est su : le savoir peut, l'ignorance ne peut pas (résoudre ses problèmes = elle mendie son assistance).
*** Con-fondre : penser et émettre des opinions, leur signifier la même chose, est une autre idée reçue banalisée par la fausse évidence. Cette évidence qui insulte les autres.
**** Échanger le e par un i ne fait pas oublier le sens d'envoyer des enfants en 1re ligne au combat à la guerre des adultes.

 

 

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Rappel historique d'une chape * toujours en activité bien que son milieu soit en voie d'extinction

Le chômage de masse imposé dans les années 70, a eu la conséquence de générer une population désoeuvrée, rassemblée chaque semaine en longues files d'attente classées selon l'année de naissance à pointer son humiliation. La désolation atteignait son paroxysme dans les esprits battus. La seconde attaque massive, après celle du chômage de masse, fut l'institution de la politique culturelle. Dont le but réel n'était jamais de financer les arts ravagés, mais de rajouter une chape sur la désolation générée avec le désoeuvrement du chômage. En effet, « les projets artistiques » retenus par le gouvernement et financés par les administrés devaient être décoratifs ou spectaculaires et surtout rassembler une foule, dont du nombre de spectateurs prévus dépendait le taux de la subvention reçue. Les arts et la musique sont retournés dans l'anonymat de la confidence de la clandestinité.

Les premiers squats parisiens se sont remplis de cette jeunesse désoeuvrée préférant vivre la pauvreté ensemble regroupé que la misère de l'humiliation individualisée. Cette jeunesse qui est caricaturée [méprisée] par le cinéma à être déguisée pour représenter « les méchants [post-punk] de la société » qui aujourd'hui avec les squats détruits errent dans les rues avec des chiens, pour les + démunis de ne plus savoir ni faire que quêter pour communiquer. Quand la seconde valve d'attaque a déferlé sur la société, « la culturelle » : (presque) tous les pauvres (jeunes esclaves sans motivation au travail) ont cru à leur rédemption : celle de pouvoir sortir de leur misère d'être rejeté en marge de la société à vivre condamnés à la pioche éternelle du chômage pour se faire racheter par (les gouvernants) la société : le (faux) pardon était enclenché [quand la politique est créatrice d'espoir, c'est pour garder sur ses esclaves la domination de son contrôle, et quand cet espoir s'exprime en masse, ça signifie que la désolation humaine exprime sa défaite en masse : l'espoir exprimé des masses par leur soumission absolue est une victoire politique totale.] La jeunesse désoeuvrée s'est trouvée (enfin) une activité rémunérable (au cachet) : devenir artiste ! L'invasion du monde de l'art par le désoeuvrement, par cette masse croyante manipulée, financée au compte-goutte, commença sa tradition de destruction à partir de 1981. À la fois volonté politique institutionnalisée et à la fois volonté politique individualisée par l'imposition d'une organisation associative pour recevoir sa « subvention » récompense accordée au dossier acceptable [la langue de soumission politique envers les arts passait par les dossiers]. La politique culturelle a financé en masse la copie le décoratif et l'animation contre l'originalité artistique. C'est cette politique qui a fait dégringoler le niveau général de l'intelligence humaine pour se complaire dans la médiocratie, ou l'acceptable des arts dégradés. Le désoeuvrement est une politique de destruction volontaire utilisant le désoeuvrement collectif pour détruire les initiatives artistiques individuelles. L'artiste le vrai est toujours seul : celles et ceux qui travaillent sans relâche dans l'exploration des profondeurs pour extraire l'essence du sens de l'existence, n'ont pas le temps matériel de se regrouper, à s'agir de facilités. L'effort de création artistique exige une persévérance sans relâche, dont même le chantage par l'argent a toujours voulu s'emparer, sans jamais y parvenir. Confondre le sens de la création de l'art avec l'artisanat, où l'un crée et l'autre recopie pour vendre, sans vouloir comprendre la longue démarche qui a pu donner la naissance à l'oeuvre, est l'idéologie imposée depuis 40 ans par une politique culturelle (1981-2021) dont la volonté mal cachée est la destruction totale de l'idée de la liberté de vivre des êtres humains asservis. Après 40 ans de médiocratie, les politiques exécutent le coup final en fermant tous les accès à l'art. Mais là où les politiciens demeurent des idiots : ce qu'ils détruisent, c'est ce qu'ils ont construit eux-mêmes. Les vrais artistes n'ont jamais cessé d'exister à créer leurs oeuvres dans le secret de la clandestinité imposée (la répression ne change rien).

L'hypocrisie est un mécanisme de défense social, qui empêche son propre effondrement, face à faire face à sa réalité.
Défense qui tombée révèlerait alors sa contribution volontaire servile conduite à forger son masque de sa réalité.

Le gouverné n'est pas de la volonté du gouvernant, mais de celle du gouverné. **

 

Notes
* Remarque des étymologistes québécois — « Les mots chape et cape remontent au latin tardif “cappa”, qui signifia capuchon, puis manteau à capuchon. L’origine de ce dernier est incertaine ; on le rattache tantôt au latin classique “caput” = tête, tantôt à “capere” = recouvrir. Le mot chape est le mot indigène francien tandis que le mot cape est la forme normande du mot (contrairement au francien, le normand n’a pas subi la palatalisation du c). La forme normande, qui signifiait manteau à capuchon, comme son correspondant francien, s’est imposée petit à petit, probablement renforcée par un emprunt à l’occitan “capa” de même sens. Suite à cette domination, chape se cantonna à des emplois spécialisés ou des expressions particulières (ex. chape de plomb). Dans le sens : allure d’un voilier qui réduit sa vitesse qu’on retrouve dans l’expression mettre un navire à la cape, cape provient directement du normand : grande voile, sens figuré dérivé de manteau. Voir aussi : chapelle »
** Recitons : le mécanisme de subordination créateur de la domination, publié dans le Mouvement du Monde en 2015 : app.13.html#tyrannie

 

 

1 - 5 fév.

IL NE FAUT PAS CONFONDRE :

L’être humain (la personne ? = personnage d'une fable), l'employé et sa fonction

Il ne faut pas confondre : un être humain, le fonctionnaire (imposition obligée de réagir aux commandements, ou, rendue et donnée à croire être un souhait volontaire, ou, vouloir réduire sa vie à une fonction), le salarié qui est l'employé pareil qu'un outil (dans le — secteur — privé ou public : pareil) à « s'acquitter » (sic : de quoi es-tu coupable ?) d'une tâche rébarbative (laborieuse pour oublier sa liberté ?) ou l'être humain se soumet (humilié) à obéir à vouloir agir contre les siens en échange d'un salaire : de « la récompense » (sic) « pour nourrir sa famille » (sic, lire + bas) à vivre sa vie mise sous condition par la menace continue. L'être humain à l'intérieur de la fonction et de l'emploi est différent : c'est un être perdu dans l'insensé domestiqué. Sa peur l'a aidé à prendre l'habit de l'uniforme (pour camoufler sa différence).

La fonction de l'employé reste (demeure inchangée identique), les êtres humains changent. L'uniforme assimilarise les différences humaines dans l'obéissance. La puissance de l'État réside dans cette permanence de la domestication des êtres humains dans la fonction uniformisée de l'emploi. Le pouvoir de l'État (= souverain + police + questeurs + instituteurs professeurs et tout le reste obéissant à nuire aux autres) est de maintenir la fonction, quel que soit l'humain à qui est prêtée (jamais donnée) la fonction = « qui décroche le boulot » (sic).

VIVRE 4 DANS 1 !

1 • L'employé est un outil humain (jetable) obéissant, en échange d'une récompense insuffisante : le salaire.
2 • La fonction est un emploi d'êtres humains en uniforme qu'habite tout humain (volontairement ou trompé)
     une tâche-corvée conditionnelle particulière, toujours la même, que l'outil humain doit répéter
     avec un petit pouvoir limité dans la hiérarchie et protégé par sa hiérarchie en cas de « débordement » (sic)
     employé obéissant humiliable en échange d'une récompense insuffisante : le salaire.
3 • Le métier est une occupation à laquelle un être humain s'attache par passion (et ou par intérêt).
4 • L'être humain est une espèce animale facilement domesticable (sauf certains cas dans certaines circonstances).

ÊTRE 4 DANS 1 ?

L'être humain, sa fonction et sa vie vendue => son hypocrise schizophrénique [1] (=> l'emprisonnement de sa liberté)

Vouloir pardonner aux travailleuses et travailleurs conditionnés qui travaillent à nuire aux autres (en échange d'un salaire toujours insuffisant même s'il est gros) signifie que cette nuisance provoquée est : soit acceptée (pour vouloir vivre sa vie pénible), soit que cette nuisance est évitée. Mais pour que la nuisance puisse être évitée, il faut pouvoir vivre du privilège (= vivre hors les lois avec des droits exclusifs et exceptionnels accordés : par sa propre autorité). D'abord le privilège de ne pas être dans le besoin pour ne pas donner l'accès à son assujettissement, car sans besoin (de consommation = l'illusion de vivre l'abondance éternelle), tout chantage n'a aucune prise. Le besoin de rien pour vivre de tout, commence par une vie libre (les nourritures individuelles ne sont jamais absentes à son existence, comme il est cru). Tout ce qui manque à celles et ceux enfermés et qui n'ont pas voulu accéder à ce privilège, pour vivre le piège de l'insuffisance. L'insuffisance maintient son obéissance, car en échange, mis dans la balance du chantage du contrat, il y a la fausse récompense du salaire (nourriture) toujours insuffisant (même s'il est important) dans un contexte d'abondance. Si les prix des charges et des produits augmentent en permanence, c'est pour rendre le salaire toujours insuffisant. L'augmentation est une illusion, la réalité est sa constance. Il y a + ! Obliger les esclaves frustrés de se piéger dans un chantage supplémentaire, celui de la servitude du crédit : vouloir payer la dette de son asservissement à vie (les uns à la suite des autres).

La domination par le chantage s'institue par celles et ceux qui se sont disposés à vouloir vivre dans le besoin (= qui ont vendu leur autonomie). Cet état de fait du travail obligatoire salarié pour te donner à manger corrompt ta sincérité pour accepter l'inacceptable : être payé, à vouloir être récompensé à travailler à nuire : la revanche crue de ta misère dans laquelle tu t'es disposé toi-même : vivre à travailler pour empêcher à ce que l'autre vive sa vie de lui-même. Là, toi, être humain tu as été transformé en fonction (= en machine obéissante). Et ta séparation en 2 entités en toi, entre l'une ton vécu d'humain et l'autre ta fonction sociale employée fait que tu es rentré dans la schizophrénie de l'hypocrisie où tu vis 2 personnes, 2 identités différentes en alternance : toi-même être humain humilié (ta personne employée, tel un outil jetable) et toi-l'autre dans le monde du travail asservi piégé par le chantage dans lequel tu es rentré de toi-même. La source des maladies psychiques où l'intégrité de l'intégralité de soi est remplacée par une fonction. La dépression est la conséquence logique de cette aliénation volontaire pour fuir sa peur.

Cet état de fait schizophrénique vécu généralisé par la servitude est mieux connu sous son appellation d'origine : esclave. L'esclave est un être humain qui s'est dévalorisé en échange de sécuriser sa peur par la douleur et la souffrance. Les seuls exemptés de l'esclavage sont les maîtres enrichis par le travail des esclaves, et, les artistes et les philosophes (les vrais, pas les faux) appauvris.

La question qui vient immédiatement après est : pourquoi as-tu vendu ta vie pour ne pas vouloir vivre ta vie ?
Ou pour quoi vouloir vivre par procuration ?
La peur ne suffit pas comme réponse à cette question.


Maîtres ?

Mais qui sont ces maîtres des esclaves ? La culture 5 millénaires de la guerre (à partir des 1ères cités-État instituées 3 milles ans avant notre ère) montre que le souverain, s'il ne veut pas perdre la guerre, doit se cacher de tout assaillant. Car le souverain mort, la cité-État emmur(aill)ée n'a plus aucune raison d'être : les troupes, troupeaux sans berger, se dispersent libérés et, l'Empire ne s'effondre pas, mais disparaît par désintérêt de ses fonctionnaires (ou les brebis s'égarent volontairement pour revivre librement en liberté).

Pour gouverner, continuer sa domination, le souverain doit être caché. Le secret est l'essence du pouvoir avec sa compagne : l'ignorance. Celles et ceux qui apparaissent au « public » (= la foule des esclaves ordonnés) ne sont que des représentants prêts à payer le prix de leur fonction de prostitution = se mettre devant la scène (ce sont aussi des esclaves, mais avec un salaire suffisamment supérieur aux ouvriers pour supporter leur fonction de bouc émissaire). La presse, les médias servent à attiser les colères pour focaliser les attentions sur l'insignifiant ce qui renforce la diversion de l'attention des populations esclaves trompées « mais de quoi tu parles ! tu te fais des fausses idées ! tout va bien ! » (sic).

Un maître ne se fera jamais connaître du public au risque de perdre sa maîtrise. Ce qui est logique, s'il ne veut pas perdre ses propriétés, et, d'abord son cheptel d'humains au travail et la propriété de sa surface terrestre qui génère sa fortune indécente pour une vie humaine : 1/10e des millions de salaires, que le maître verse (en salaire) et récupère (en consommation) de sa fortune. Un capital financier inimaginable par un esclave.

À qui appartiennent les esclaves : les 6 milliards d'êtres humains au travail en échange d'un salaire ? La morale française des « droits de l'homme » face à l'immoralité de considérer un être humain être une marchandise jetable a changé progressivement la stratégie des propriétaires, pour que leur fortune demeure intacte. Au XIXe siècle le mot esclave a changé : il est devenu ouvrier (comme les fourmis ou les abeilles !) puis employé puis salarié. L'esclave a été sorti de la propriété du maître. Le maître a rendu ses esclaves autonomes, c'est-à-dire, à ce qu'ils puissent s'entretenir par eux-mêmes, sans l'intervention directe du maître. Mais pouvoir s'occuper de soi, ne signifie pas vivre libre, car l'enchaînement par le besoin au travail par le chantage fait que le fond ne change pas : uniquement l'apparence, au point que les esclaves modernes nient toutes et tous être des esclaves. Les esclaves modernes sont toujours des marchandises jetables croyant vivre libres, car ces êtres humains domestiqués confondent l'abondance avec la liberté (de vivre pour avoir par surconsommer, au contraire de vivre à être). Les esclaves modernes ne forment plus le cheptel du berger, mais la masse planétaire humiliée : la pioche d'un stock disponible à tout travail laborieux, dont tout maître-propriétaire dispose à volonté. La marque d'appartenance absente du bétail humain servile donne à croire, avec une certitude con-vaincue, que l'esclavage a été aboli. Il ne l'a jamais été, au contraire, l'esclavage a par la diversion été généralisé.

Mais la réalité montre que ces maîtres sont aussi des esclaves, ils sont esclaves de leur terreur de manquer pour capitaliser tant et générer sans scrupule la désolation de l'humanité (si facilement manipulable) dans laquelle ils sont inclus (même s'ils sont con-vaincus du contraire pour pouvoir continuer l'exploitation de l'espèce humaine : « la plèbe qui ne peut servir qu'à vivre qu'à servir l'élite » : le mépris est absolu) jusqu'au risque de faire disparaître eux-mêmes et l'espèce dans la désolation terrestre qu'ils créent (par exemple : la désertification du Proche-Orient est due à une surexploitation : une agriculture intensive des 1ères cités-État, il y a 5000 ans, ont définitivement ruiné la richesse des sols d'une flore prospère. Aujourd'hui la même intention s'illustre visible en Amazonie).

 

Famille et esclave

L'étymologie a ça d'important qu'on ne peut pas mentir de la provenance du sens des mots, on peut l'oublier, les racines de notre langue latine, francique, prennent ses sources dans le grec antique et, plus loin dans le temps, dans le sanscrit de l'Inde. À ce stade historique commence le flou du sens, tel un nuage qui floute la signification tout en conservant le signe.

Ceci dit, posons la filiation du mot « danger » qui demeure latine, c'est-à-dire localisée à la langue de l'Empire romain : danger < « domnarium » (= domination) < « domus » (= maison) < « mansio » (= lieu de séjour) < « subdiurnare » (= rester pour une période assez longue) et « diurnus » (= quotidiennement). Comment se fait-il que le sens du danger est lié à la maison et à la quotidienneté, dans une longue période de vie ? Comment se fait-il que le danger de la domination naisse à la maison ? Sachant qu'aujourd'hui quiconque considère la maison comme le lieu, le seul lieu où se sentir en sécurité (avec des portes fermées, des verrous, des clés, des alarmes, des digicodes, des caméras de surveillance) avec la peur au ventre. Les 1ers viols se réalisent toujours à la maison par un familier. En effet : il y a eu un détournement de sens. Un détournement de sens, ça sert à tromper les utilisateurs et les utilisatrices par les idées reçues de la langue qui deviennent des vecteurs (des transmetteurs) utilisés parlés par les idées des sens de la langue officialisée faussée inculquée. Pour savoir, il suffit de trouver l'histoire du mot.

Pourquoi renverser le sens des mots ? Pour comprendre le contraire de ce qu'ils signifient : pour générer l'incompréhensible : pour générer la confusion : pour disposer des personnes confuses dans l'ignorance : pour les paternaliser = pour les infantiliser : pour les commander. Et, comment se nomment les personnes commandées et piégées au travail ? Oui ! Les esclaves.

La famille (« familia » = personnes qui vivent dans la même maison), au sens que nous la connaissons, est la génératrice de la main-d'oeuvre esclave. On fait/fabrique des enfants « à la maison » (l'atelier de reproduction), pour qu'ils travaillent. Citons les étymologistes du dictionnaire québécois : « Chez les Romains, la “familia” désignait à l’origine l’ensemble des esclaves sous l’autorité du chef de la maison, le pater familias. Le mot “familia” a d’ailleurs été formé à partir du mot “famulus” (ou “famul”, en latin archaïque) signifiant serviteur. Tous placés sous l’autorité du pater familias. L’ancien français et le moyen français conservent les sens latins de personnes vivant dans une même maison et l'ensemble des serviteurs. Le sens de personnes liées par l’hérédité, alors désigné par d’autres mots tels que lignage, parentage ou parenté, n’est “pris en charge” (sic) par famille qu’en français classique. » Le français classique commence au XVIIe siècle, siècle où commence la scolarisation institutionnelle des enfants (nobles et pauvres mélangés) conduite par les jésuites (par ordre du roi et la complicité du pape). On comprend que cette « prise en charge » du conditionnement institutionnel des enfants, d'abord par les prêtres (projet, nous l'avons lu, déjà tenté par Charlemagne au VIIIe siècle, mais la famille, pas encore parentale, ne pouvait pas être soumise à un conditionnement éducateur homogène de la langue de l'écrit — même si la minuscule caroline fut inventée dans ce sens — et du calcul [pour savoir compter les impôts à payer] : ménage de serfs unit par le lien de vassalité au seigneur) devait trouver sa continuation, sa source dans « le sein de la famille » où les membres de la lignée ne se distinguent plus de ses serviteurs. La famille = êtres humains vivant ensemble sous le même toit à servir le maître (incluant les bâtards sans nom sans droit de la famille) ; la famille ? Ce sont les domestiques. Dans la famille « moderne », le maître patriarche seigneur est sorti de sa maison familiale, domaine commun d'élevage humain, pour élargir la domination de sa troupe de son troupeau à la nation (tous les pères esclaves de famille, à partir du XVIIIe et XIXe siècle, sont devenus les sous-chefs de la patrie et les mères, maîtresses de la maison familiale) et, aujourd'hui à la Terre entière devenue le parc, l'enclos globalisé des esclaves dominés (où ça se cultive tout seul, sans aucun besoin de l'intervention des maîtres, même en cas de rébellion, car chaque esclave contrôle mate [2] châtie viole chaque esclave, pour une petite reconnaissance humiliante de son père supérieur).

Revenons au mot danger. Sa dérive phonétique du latin dominarium au français dangier (1160) désignait « en Gaule du Nord » le sens précis de « propriété, droit de propriété » d'où la liaison que font les étymologistes de dictionnaire historique de la langue française avec domination et puissance. Le danger, le sens de la mise en péril d'aujourd'hui, est le renversement des conséquences de la puissance et la domination générées par la propriété envers les esclaves asservis. La famille est un danger, car elle asservit, sa fonction est d'éduquer = de conditionner ses enfants à obéir : elle empêche ses membres de vivre leur vie librement à s'épanouir.

La famille moderne exclusivement parentale (même avec des domestiques attachés) ne s'est jamais éloignée de sa fonction majeure d'asservir sa descendance. Les enfants à partir de 3 ans vont à la « crèche » (= l'étable ou est né Jésus, du francique « krippia ») et à 6 ans jusqu'à 18 ans sont institués enfermés dans l'école (= éduqués à obéir à l'autorité de l'institution hiérarchisée) par les instituteurs, institutrices, maîtres et maîtresses, l'administration, les surveillants et le directeur : ou autrement dit : une institutionnalisation du viol de la conscience des enfants pour en faire des esclaves obéissants et infantiles. Avancer l'âge du jeune adulte de 12 à 21 puis à 18 ans montre la volonté de l'État de re-garder ses sujets infantiles [3]. Et pourtant, avec tout l'effort généré de briser les volontés enfantines, il y a toujours des enfants rebelles inassouvissables qui résistent à cet endoctrinement disciplinaire.

Le déni moderne fondateur du sens des choses et des mots est si profondément ancré dans les esprits asservis que la réalité vécue demeure invisible, imperceptible durant tout le vivant des êtres humains au travail tenu par la coercition (du latin « coercere » = châtier). Une domination intérieure absolue renforcée par la punition à générer la terreur permanente crue naturelle et de source extérieure (à la maison familiale avec ses portes fermées, ses verrous, ses clés, ses alarmes, ses digicodes, ses caméras de surveillance sert à renforcer la peur) ce, pour fragiliser les populations au travail inculquées au « droit du confort » (sic) qui en surnombre dans la réalité d'une épidémie ou d'une catastrophe naturelle ou artificielle ne survivront pas ; mais il semble que les maîtres se soient trompés. La masse esclave planétaire survit, continue à vivre, même dans son illusion de l'existence, qui n'est pas celle réellement vécue, arrive, sait-on comment, à percevoir la supercherie de sa servitude.

 

Mariage et esclave

Si la famille parentalisée [4] (où les domestiques sont la famille même engendrée par les naissances) est le nid de la fabrique génératrice des servitudes, on comprend alors que le mariage est une disposition nécessaire de scellement (= marquer d'un cachet par un contrat scellé), ou autrement dit : sceller son asservissement aux obligations imposées par l'État (que pour entretenir le souverain parasite par les impôts) qui ne concerne en rien la vie d'un être humain. Le mariage est un contrat d'engagement (une obligation) envers l'Église et l'État pas envers l'époux ou l'épouse comme il est dit, mais envers l'autorité qui « autorise » par décret le mariage, l'officialise par une cérémonie pour extraire l'émotivité du faux bonheur cru des mariés et des mariants, ce pour une promesse de production d'enfants obéissants (l'éducation par le viol), pour la promesse de main-d'oeuvre au travail obligatoire.

Ou comment vivre une vie « qui piège ta vie par le chantage » qui avec la terreur inculquée et cultivée (à entretenir le contexte de l'hostilité = la guerre permanente par l'hostilité compétitive) « fait de toi un animal ignorant, infantilisé, craintif, terrorisé et donc soumis ». Après « tu peux tout nier », mais ça ne résout pas la condition de la fonction du pour quoi les maîtres t'ont donné « le droit à la vie » (sic) que « tu as accepté de vivre humilié en te masquant de la réalité par ton déni ».

L'image du bonheur lié au mariage enfermé sédentaire dans une maison scellée est contradictoire, car au contraire, cette image du bonheur est en réalité le malheur de l'humanité domestiquée. En réalité, aucun mariage ne tient. Que quelques cas rares de savoir vivre ensemble par la tolérance dans un voisinage éduqué intolérant et hostile, par la frustration et le conditionnement à la vengeance de la dénonciation (des voisins désobéissants). L'amour n'a rien à voir avec l'imposition d'un contrat familial à vie.

 

La part des femmes

Les femmes sont considérées comme des objets de plaisir et de reproduction depuis l'institution des 1ères cités-État, il y a seulement 5000 ans. Toutes les autres sociétés humaines, n'imposant pas la culture intensive et le labeur dans l'esclavage, sans domination ni extorsion, considèrent les filles les femmes les mères les grands-mères comme les garçons les hommes les pères et les grands-pères : du même respect. L'humiliation par le viol relève de l'imposition politique de la violence pour soumettre quiconque à l'obéissance de la servitude et c'est pour cette raison que les femmes dans ce contexte sont violées. Pour enfanter les esclaves. Le pouvoir de la violence des mâles lâches. Il apparaît clairement que le jour où la soumission féminine disparaîtra, l'État disparaîtra. Ce qui du même coup fera disparaître la désolation de l'humanité qui réalise : pauvreté, bêtise, croyance, conditionnement, viol, violence, guerres, etc., toutes les misères vécues et niées, il y en a tant !

 

Surpopulation et esclave

Maintenant, qu'on comprend la fonction de la famille fabrique d'esclave. Que la fortune des maîtres propriétaires est directement liée au nombre d'esclaves employés à une fonction innombrabilisée (= rendu innombrable par parcellement des tâches), et, quand les textes crus « sacrés » (sic) « du monde interdit du divin » (« séparé des Hommes qui gouverne les Hommes », sic) qui font parler le personnage patriarche dominant jaloux nommé Dieu (= jour) à obliger l'enfantement intensif où il est écrit : « croissez et multipliez pour soumettre la Terre » ou « soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la Terre et soumettez-la » (sic), on comprend clairement que la surpopulation humaine est esclave et est la conséquence de l'avidité sans aucune limite des maîtres propriétaires qui ordonnent (par procuration).

L'exemple de l'histoire des curés catholiques agissant avec les Québécoises et les Québécois, sous la domination économique des maîtres anglophones protestants propriétaires des usines et des ateliers, est parlante pour comprendre et les complicités et la volonté d'asservissement d'une population entière au travail forcé. Si les prêtres au Québec ont été chassés et leurs églises fermées en quelques décennies, c'est qu'ils étaient complices de la mise en esclavage des Québécois, dont ses prêtres avaient la charge de leur gestion spirituelle (= de leur conviction et croyance dans leur état d'esprit appauvri). Le « croissez et multipliez » de l'Ancien Testament de la Bible/Torah ordonné par le dieu personnage du livre (patriarche dominateur totalitaire et jaloux) a généré une telle pauvreté, dans une telle insalubrité, générant des dépressions en chaînes, à forcer les femmes et les hommes à produire des enfants à la chaîne (de 7 à 12 enfants par couple) dans un contexte sordide, sans hygiène (au XXe siècle sans eau courante ni salle d'eau) qu'atteint une limite certaine, la fatalité et le déni de ces humains asservis s'est d'un coup effacés ! Au point de chasser tous les prêtres pour leur trahison.

La famille, génératrice d'esclaves, est la forme de production servile de base pour obtenir la soumission humiliante impercevable de l'intérieur car recouverte par la fausse « évidence de l'amour familial » et forme à savoir s'asservir pour ne plus pouvoir bouger par soi-même = tétanisé par une autorité = tenir en son pouvoir, ouvrage qui s'est généralisé à toutes les cultures impliquées dans la construction, l'établissement et le maintien d'un Empire, aujourd'hui « en marche » à se globaliser à la planète entière ? Hum hum, les maîtres se rallient-ils pour contenir leurs esclaves et partager le pouvoir global ? Ça ne colle pas.

Dénombrer (recenser = passer en revue l'inventaire des stocks) les êtres humains en réalité dénombre les esclaves (pour évaluer en coût la faisabilité du travail au labeur de l'ouvrage). La surpopulation au travail baisse les coûts ainsi que la valeur marchande de l'esclave. À partir du XXe siècle les maîtres créent le chômage de masse ou la pioche des travailleurs laissés sur la touche. Cette initiative a fait dégringoler la valeur de la vie humaine ou la maintenue au stade de son coût : au bord de la survie et de la misère d'esprit. Le chômage pose la condition renforcée à obéir à sa fonction, employé puis re-jeté, à toujours travailler, humilié, ce qui lui est commandé et ordonné de faire, pour une récompense minimalisée (de manière à toujours manquer).

Quant à la religion qui a servi d'asservissement spirituel des esclaves durant 2 millénaires (la fonction de la religion est de posséder les esprits pour faire travailler les corps qui le portent), ne sert plus aux maîtres (sauf pour les musulmans provoqués par les maîtres d'ici avec ceux là-bas à entretenir leur violence leur colère pour entretenir la terreur ici). Les esclaves se gèrent eux et elles-mêmes dans la maison familiale de la souffrance banalisée occidentale — et ailleurs —. Mais la réalité de la domination domestique (à la maison) ce sont les femmes-mères qui ont pris le pouvoir au patriarche effondré à la fonction de nourrisseur et commandent ces hommes humiliés d'aller travailler pour « nourrir les enfants » (sic). Le noeud est scellé. [5]

...

Pauvreté : conséquence de la servitude

La pauvreté, avec la menace de ne pas pouvoir se nourrir, n'est pas une fatalité de l'existence de la condition humaine, comme il est cru. Non. La pauvreté, la désolation, la misère d'esprit, la vie sordide sont les conséquences de la volonté institutionnelle d'imposer la servitude dans l'urbanité des villes emmurées et des campagnes parquées. La fonction du mur et du parc (cloisonnement cru propriétaire) dans l'institution de l'esclavage est essentielle pour maintenir la culture de l'esclave (cultiver sa servilité craintive). Sans mur, sans parc, aucun être humain ne peut être enfermé, ne peut s'enfermer, d'abord dans la domination de la maison, où l'enfance est violée, ce, pour qu'une fois adulte, le mâle infantile puisse obéir sans hésitation et en redemander ! puis prendre le relai pour violer ses enfants à son tour.

Si les êtres humains se sont asservis pour s'appauvrir, c'est qu'ils et elles ne désirent pas vivre leur propre vie, mais celle de leur souverain ; ou vouloir vivre une espèce de dévotion sans raison que la lâcheté de désirer vivre déresponsabilisé, dont l'infantilisme et l'ignorance sont pour cette raison intensivement cultivée. La relation souverain & serviteurs est une relation de crétins croyants qui se rassurent mutuellement de leur terreur de manquer, où l'un (avec l'autre) va pousser sa réaction jusqu'aux caprices de l'enfant gâté. Et, + l'infantile est gâté (désolé) et + il va vouloir nuire pour se divertir : le noeud est scellé pour générer la désolation de l'humanité.

 

Notes
[1] La phrénie de schizophrénie où son suffixe -phrénie signifie : diaphragme, mot qui désigne une séparation, une cloison qui sépare : le préfixe « dia- » signifie : séparer pour distinguer et le suffixe « -phragme » signifie : s'enfermer, dans l'enclos, se barricader « phrattein », « phrassein » = enfermer une surface avec une barrière. Pour s'approprier ce qui n'est pas à soi : pas encore. Mais diaphragme a pris le sens exclusif de membrane séparatrice.
L'hypocrise = sa crise enrobée de sa faiblesse, changement aggravé en soi (cru soudain par sa révélation) : en outil dévalorisé = méprisé, car l'être humain qui la porte s'est rendu irrespectable pour s'être trahi à vouloir vivre son assouvissement et soumettre sa vie à une autorité en échange du confort matériel de l'abondance. L'hypocrise est le résultat de la perte ou de l'abandon de son soi, de son être pour avoir. Et l'hypocrisie sert à déguiser cette vérité (avec l'opinion propagée et répétée indirectement par les maîtres qui sont aussi des lâches et des trouillards) pour pouvoir se donner à nier cette réalité.
[2] de l’arabe « māta » = il est mort. Opérer l'arrestation. Le maton est un mouchard puis le gardien de prison.
[3] La « crise de l'adolescence » est la conséquence de cette humiliation artificielle.
[4] Parentaliser, verbe, action de la parentalité : fonction (= obligation) des parents, à inculquer la morale, le comportement obéissant social, l'abdication culturelle à répéter ce qui lui a été appris et juridique = l'obéissance absolue à l'autorité policière jusqu'à la craindre = avoir peur face à un uniforme policier « où à l'intérieur, il y a un être humain terrorisé comme toi ».
[5] Expression artistique considérable : que pense l'ensemble de musiciens S.P.O.R.T. (pour : les Spécialistes des Problèmes Obscènes Racistes et Tabous) le l'institution religieuse ?

 

 

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Réapprendre à vivre libre

Le constat de notre privation systématique de liberté depuis ~300 ans (l'école n'a pu se fixer qu'au XVIIe siècle, « grâce » aux jésuites, notables pour la sévérité de leurs châtiments, opportunité idéale pour faire obéir les enfants, d'abord de toutes classes sociales mélangées, bien que le désir de scolarisation [= de normaliser l'uniformisation] ait été tenté par Charlemagne au VIIIe siècle, mais sans succès, ce, par manque d'uniformité de l'Empire : villes et villages n'avaient pas encore « l'institution nécessaire établit » (= professeurs avec bâtiments fonctionnalisés et surtout une langue avec une écriture commune), que quelques paroisses chrétiennes dont les prêtres ne pouvaient dans leur majorité être ses instituteurs) et de son intention étatique 5 millénaires, fait qu'aujourd'hui, un être humain qui s'efforce de vivre libre, tels celles et ceux qui agissent dans les arts et la musique, ne savent pas agir leur liberté : « on ne sait qu'agir à répéter les modèles inculqués » (sic). Cette incompétence historique de l'espèce humaine nécessite un profond réapprentissage de pouvoir agir libre et, un réajustement profond des valeurs qui sont depuis si longtemps faussées dans nos états d'esprit.

 

 

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l'entretien d'un après midi

- Pourquoi l'école est une abomination pour les enfants ?

- Si l'école servait à rendre les êtres humains moins ignorants, je pense que ça se saurait, non ?

- Quelle est alors la vraie raison et la réalité de l'existence de l'école ?

- L'école sert 1. à discipliner par, entre autres, faire retenir les commandements de l'ordre, à les mémoriser parfaitement : « la leçon à savoir par coeur » (sic) = pour obtenir une obéissance parfaite, 2. enfantiliser = garder l'adulte puéril dans sa peur, séquestrée dans sa mémoire, 3. victimiser = tout faire pour garder l' (la fausse) innocence de l'enfance, son irresponsabilité, ce pour faire ressentir nécessaire avoir besoin de « chefs responsables » (sic) qui sont tout aussi accablés que les employés, 4. savoir se déconcentrer ou savoir se divertir par le bavardage = se détourner automatiquement de l'essentiel (dont l'industrie du divertissement ou du loisir est la conséquence), 5. mentir à agir par hypocrisie (qui rejoint l'action de se victimiser en toute circonstance menaçante) ce, pour empêcher, à tout prix, de comprendre la réalité de la servitude, et 6. à fragiliser l'enfant avec la punition (le châtiment pour la coercition), pour le rendre craintif (qui force à l'hypocrisie « c'est pas moi ! » et à la dénonciation « c'est elle ! », « c'est lui ! »). Il y en a d'autres, mais qui là ne me viennent pas à l'esprit. La réalité est que l'école forme les enfants à devenir des salauds pour n'agir qu'en salaud. Le bénéfice n'est pas difficile à comprendre : quand les esclaves se chamaillent entre eux, ils ne peuvent pas prendre conscience de leur condition de captivité. Garder le pouvoir (politique) nécessite de cultiver cette fausse chamaillerie entre esclaves et +, de leur faire croire être essentielle. L'école apprend aux enfants à se chamailler, agir cette chamaillerie constante, ce par l'institution de la compétition, et + agressive pour « la sélection des gagnants » et « l'abandon des perdants » (sic) dans l'humiliation, ça uniquement pour servir dans le monde du travail. *

- Comment dans ce cas, est-ce possible que les professeurs et les parents soient convaincus du contraire : de la nécessité de la bienfaisance de l'école ?

- La réponse est dans votre question. Parents et professeurs sont vaincus à croire : ils n'ont plus aucun autre choix que d'obéir à leur conditionnement qu'ils ont subi à l'école, sans jamais avoir le pouvoir d'en prendre conscience. L'école conditionne les enfants à garder adultes, les terreurs de l'enfance...

- Mais pour quelle raison ?

- ... pour ne jamais désobéir à payer. Nos sociétés, les « grandes civilisations » (sic) sont toutes fondées sur le péage (= l'asservissement) : l'imposition de l'impôt. Un péage constant et permanent. Pas pour un « service public » (qui se contente de minima pour la survie de la masse au travail), mais pour maintenir le privilège des souverains et gouvernants dans une richesse indécente. Où la dette est le summum de l'obligation qui oblige l'endetté (= l'obligé) à travailler pour payer. C’est l'institution d'un chantage permanent pour générer et cultiver la vie misérable par la pauvreté : cultiver la pauvreté comme on cultive des patates. C'est pour cette raison que tout pouvoir politique utilise depuis 5000 ans le même système étatique ** et le commerce, comme base du pouvoir d'asservir tous les autres pour vivre à jouir des avantages de la richesse (capitalisée par les stocks) aux dépens des autres appauvris et ignorants. Sans péage, ou en refusant de payer pour exister, tout le système mondialisé de ce racket, de cette extorsion institutionnelle privée s'effondre et annihile ce que tout le monde redoute tellement : vivre pauvre. Sans savoir que toutes et tous vivent en permanence cette pauvreté étatisée. La pauvreté est en effet le résultat de l'étatisation de l'espèce humaine (= son abdication à sa domestication).

- Quel est alors l'enjeu, pour rendre l'espèce intelligente, pour cesser cette misère humaine ? Cette prise de conscience est alors fondamentale et essentielle pour se libérer de son propre joug inculqué ?

- Le problème qu'on rencontre constamment est que : les êtres humains sont tellement effrayés de désobéir qu'ils trouvent tous les arguments et les moyens possibles pour fuir leur vérité et se soulager à condamner tout ce qui n'est pas conforme (sic) à l'instruction de leur obéissance reçue et inculquée, voire violées. Le viol des enfants se réalise principalement dans le contexte de l'éducation institué par l'État (tenue par la famille et la religion : les gardiens de la morale). Tous les enfants sont violés, sur une échelle d'intensité allant du mensonge parental mental à la pénétration sexuelle physique en force par un familier. L'ennemi est toujours d'abord un ami. Le viol des enfants est le résultat de l'éducation de l'obéissance absolue imposé par L'État. Violé, tout adulte-enfant agit l'autocensure automatique qu'il ne pourrait agir autrement, avec le déni convaincu de sa réalité, si profondément ancrée en soi, que n'importe quel esclave préfèrerait mourir que de faire face à la réalité de sa réalité.

- Comment est-ce possible ?

- Sa honte révélée de soi-même, de vivre (et d'imposer aux autres) trompé, manipulé, menti, méprisé, serait tellement intense, qu'il s'effondrerait dans la folie, celle qui se débranche de la réalité à être mort dans la vie et vivant dans la mort.

- À ce point ?

- Il semble que très peu de personnes perçoivent le réel de la situation de l'humanité, pour agir à tant se nuire et à vouloir tant se dissimuler de sa propre réalité. C'est là où l'hypocrisie rentre en jeu. L'attitude hypocrite de circonstance gouvernée par la morale inculquée, d'abord par les parents puis par l'institution scolaire, se retrouve dans toutes les mondanités, aussi bien de celles et ceux qui se croient vivre un certain privilège, en réalité, ils ne sont qu'une caste inférieure supérieure aux autres pour les diriger dans la hiérarchie du monde du travail esclave, dont elles et eux mêmes sont dirigés.

- Pourquoi le mensonge et le non-sens des informations sont si intensivement médiatisés ?

- La peur, voire la panique commence à envahir les esprits des maîtres. Leur terreur que toute leur mascarade est en train de se révéler à tous les êtres humains prisonniers dans elles et eux-mêmes (qu'on confine pour les faire se lamenter et supplier de stopper ce supplice). Décider l'enfermement mondial, pour un virus qui tue moins que tous les autres virus est la dernière décision politique pour provoquer le repenti (ma « faute pardonnée », sic) ou la panique, avec le malêtre, l'accusation et le jugement de faux coupables, par les populations asservies en souffrance (et ignorantes) ***. Faire ça, signifie que l'industrie de cette servitude, jeune de 5 millénaires, est en train lentement de se diluer, d'effondrer son illusion (les masques tombent). Ça prendra le temps nécessaire, mais ce réajustement des raisons de vivre est inexorable pour l'espèce humaine, si elle désire vraiment se survivre.

 

Notes
* Vouloir décréter par une loi l'interdiction de faire « l'école à la maison » révèle l'ambition de l'école publique de la formation des adultes à l'obéissance absolue et à l'ignorance : « Le président de la République a annoncé le 2 octobre 2020 la quasi-disparition de l’instruction au sein de la famille, pourtant permise depuis 1882. » Paul Cassia (professeur en Droit).
** Rappelons ce que l'État est. L'État est : un souverain avec ses gouvernants + sa police armée + ses questeurs (aujourd'hui automatisé) et tout ce qui va avec pour solidifier le monument du chantage, sans qu'il ne soit jamais possible à quiconque de le révéler, ça, parce que tous les employés-esclaves sont impliqués, responsables et complices de leur propre nuisance de leur propre misère niée : les esclaves sont et forment l'État. Un employé à une seule fonction ne pourra jamais se sentir responsable du désastre qu'il ou elle cultive et maintient par son obéissance absolue au protocole de sa tâche contre la récompense du maigre salaire (pour le garder dans le besoin de vouloir toujours + « travailler + pour [croire] gagner + » sic). Les esclaves sont des êtres humains vécus et par leur maître et par le chantage institutionnel dans lequel ils et elles sont les instruments de leur misère. Facer cette réalité, va automatiquement déclencher le 1er mécanisme de défense : le déni, puis le jugement et la condamnation du philosophe. Le dernier mécanisme de défense restant de sa collection est : la panique personnelle puis générale.
*** Si la foule (= humains trouillards et lâches rassemblés en tas entassés convaincus être en sécurité) jouit de voir le spectacle de l'assassinat institutionnel des coupables, aujourd'hui relayé par le cinéma (le meurtre par le nombre de personnages tués par le cinéma est permanent), c'est uniquement pour soulager sa conscience de se croire persuadé être innocent (parce qu'en réalité leur conviction n'est pas absolue).

 

 

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À quoi sert croire ?

À commencer à lire le début de l'Histoire des croyances et des idées religieuses de Mircea Eliade, il nous dit franchement ne pas savoir comment la religion est apparue et à être une activité présente journalière chez les êtres humains rassemblés en communauté. À l'âge de pierre, au paléolithique, il n'existe aucune preuve déterrée qui puisse prouver une quelconque « activité religieuse ». Souvent les archéologues et les protohistoriens confondent activité artistique avec celle religieuse. Dans l'effet, la religion n'existe que par la mise en spectacle d'un cérémoniel où le sens pratique manque pour impressionner le public des adhérents (curieux) puis croyants (con-vaincus) qui y assistent. La religion avec ses 1ers temples naît en même temps que les 1ères cités-État. Pour domestiquer notre espèce. Le prêtre-érudit accompagne le souverain dans son gouvernent « pour couvrir » l'imperceptible, l'incompréhensible, le mystère et l'improbable. Et, pourquoi ça ? Ça ne paraît pas impossible à comprendre ! « Pour foutre la trouille aux âmes (aux esprits) » (sic) pour que leurs corps obéissent (puisque le corps est dirigé par l'esprit) capturées et assujetties.

Mais nous pouvons être déçus à ce que Mircea Eliade ne s'engage pas + à révéler le phénomène de la raison de la croyance (fondatrice des religions) qui siège dans l'espèce humaine. Car nous le savons : sans croyance, aucune religion ne peut exister. La croyance est la base de l'existence de la vie religieuse. Le titre même de son ouvrage (en 3 tomes) incluant les termes « croyance », « idées religieuses » et « histoire » présuppose une croyance mise en histoire qui s'illustre avec des idées formant des histoires mises bout à bout. L'histoire est ce que la parole raconte et la fixe avec l'écrit. L'écrire, rend l'histoire immuable. L'immuabilité s'associe avec la vérité pour y accrocher la croyance.

Pourtant rien ne semble incompréhensible. Pour croire (à l'incroyable), il faut une raison pour vouloir croire = considérer le faux pour vrai. Pourquoi vouloir croire ? Alors qu'il suffit de se réjouir à vivre du perceptible, amplement suffisant. Pourquoi vouloir chercher ailleurs ce qui existe ici ? Pourquoi vouloir croire à l'existence d'entités dans « un monde impercevable » ? Un vide spatio-temporel qui est rempli d'histoires improbables (ici) qui servent de matériau à la croyance, à considérer le faux su (= l'insu) pour vrai.

Pour qu'un être humain fasse le pas de sa réalité perçue à une irréalité impercevable, pour vaincre la raison de sa volonté à s'obliger à se figurer l'inexistant au détriment de l'existant de la réalité palpable et à jouir, il faut que la personne soit malade. Il faut que cette personne souffre, pour vouloir sortir de sa réalité souffrante pour vouloir rentrer dans l'impercevable du monde imaginaire espérant soulager sa souffrance, dont les prêtres (= les scientifiques, les érudits) deviennent les guides pour maintenir le nouveau croyant malade dans sa maladie. La maladie, nous le savons, altère nos organes des sens et notre pensée et notre imagination. La souffrance terrifie et l'imaginaire en rajoute. Ce principe de dramatisation de l'existence par la centralisation sur soi pour donner une importance à son moi meurtri souffrant fausse toute la perception de soi dans le monde et dans la nature. Cette centralisation empêche la guérison. Car le point douleur est amplifié par la focalisation sur cette centralisation qui engendre sa souffrance. Tel l'enfant qui tombe et qui a mal après que sa mère se précipite pour le plaindre.

La souffrance est donc à la base de l'activité religieuse humaine. La souffrance amène la peur qui amène la croyance (croyant par elle guérir et de sa peur et de sa souffrance causée par une douleur à laquelle le malade a attaché une trop grande importance). Cette disposition souffrance-peur-croyance n'est pas systématique chez tout le monde. Il faut à cette disposition un contexte propice à ce que cette prédisposition puisse prendre possession du malade. Le prêtre à ce stade doit inculquer une guérison éternelle, autrement dit : maintenir le malade dans sa maladie le temps de sa vie pour en faire un adepte et + : un croyant. Le piège est fermé et le bon sens abandonné par le malade n'a plus accès pour opérer sa guérison.

Le danger envers le savoir vient du compartimentement des activités et des intérêts. Chacune, chacun défend d'abord la raison de son activité, de s'intéresser à vivre à faire ça et pas ça. Si je fais de la musique, je vais alors défendre la raison de l'existence de la musique. Et, c'est ce qui se passe avec l'historien des religions : une existence humaine sans religion est : im pos sible. Pourtant, beaucoup d'êtres humains vivent sans religion (et se porte très bien).

La religion n'est pas une condition ni nécessaire ni indispensable à vivre sa vie. On pense plutôt le contraire aux vues des dégâts que les religions génèrent avec les êtres humains. Voire, l'existence des religions ne coïncide qu'avec de grandes misères humaines. Guerres inutiles entre croyances partisanes insensées, tortures, l'Inquisition, condamnations en chaîne par le bûcher, le bannissement, l'humiliation, la honte, censure, propagande, mensonges, manipulations, assassinats comme principe de protection (!), la culture de l'ignorance et tant d'autres, tellement « dégueulasses ». Tout ça tombe sous le sens quand on reconnaît que la peur amène la croyance qui génère la violence et les incohérences de ses actes (qui une fois le croyant « réveillé », il ne peut pas admettre ce qu'il a fait, sic). La croyance est alors bien un phénomène de possession de sa pensée qui s'est faite emparée par une pensée extérieure à la sienne pour la diriger.

Croire sert à croire se défendre contre une hostilité. La première hostilité étant celle ressentie par sa propre souffrance à être malade. La douleur n'est pas la souffrance, elle est sa raison d'être. La souffrance est une extrapolation de la douleur qui accuse l'extérieur de son mal intérieur. La centralisation sur son moi est posée. Ça, empêche la guérison, car la cause crue de son mal est extérieure, autrement dit, le malade devient irresponsable de sa maladie. Il devient alors, innocent et victime. Là, vivre centralisé sur son moi amplifie sa souffrance même d'exister. Sa misère d'exister est instituée. Le malade, ainsi humilié, va faire appel à de l'aide extérieure, il va supplier son ennemi : le prêtre de le soulager. Le prêtre va alors convaincre le malade qu'il est guéri, alors qu'il ne l'est pas. C'est là que le malade rentre dans l'illusion de son existence par le déni de sa souffrance, il se croit libéré : en réalité, il est capturé. Pire, le croyant accepte sa captivité = sa mise en esclavage = à être vécu par un autre que soi à faire ce que jamais de soi-même il ne ferait, tel tuer, violer, humilier, blesser pour la cause par laquelle il a été capturé, se croyant soulagé. Le croyant défend la raison de son activité avant et contre tout sens de la réalité. Le policier, le militaire, l'archéologue, le prêtre, et toutes les occupations générées par l'urbanisation et l'exploitation des sols, plantes, animaux et humains, contribuent à la mise en marche de la machine avilissante : l'État.

 

 

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Comment devenir croyant ?

Pour devenir croyant, doit-on obligatoirement être pauvre et constamment menacé par le manque et la mort ?
Les religions apportent-elles le réconfort et une dignité aux personnes humiliées par le labeur et la misère ?
Autrement dit :
Les religions apportent-elles une dignité aux esclaves ?
Les religions apportent-elles l'évasion nécessaire pour maintenir l'esclave au travail ?
Les religions apportent-elles le réconfort aux vies sordides provoquées par l'esclavage ?
Les religions apportent-elles la sécurité à la désolation d'une humanité asservie ?

hm hm

Non, les religions ont une fonction politique précise, celle de générer un spectacle permanent « des mystères » : du sens de la vie expliquée (= inventée, imaginée), ce, par l'institution d'une domination absolue d'une fausse vérité déifiée à laquelle on ne désobéit jamais : l'autorité, c'est-à-dire : « tous les dieux punissent les humains s'ils désobéissent » (sic) ! fausse coïncidence, pratique. Ça pour capter l'attention complète et totale des êtres humains soumis volontairement à leur fatalité dans la peine du labeur. Le sacrifice pour échanger sa peur affaiblissante contre la force commune. La religion sert à détourner son attention de sa douleur pour accepter sa souffrance. La diversion du divertissement et de la profusion des produits de consommation est le prix payé du sacrifice. La religion est un renforcement du divertissement, autrement dit une diversion pour refuser percevoir la réalité et nier la misère de sa désolation.

Les mythes sont des histoires inventées que le croyant doit considérer vraies, sinon il perd le sens de sa croyance. L'histoire peut raconter ce qu'elle veut, surtout des improbabilités des impossibilités pour justifier la surhumainités (des Dieux dominants jaloux et autoritaires). Moins l'histoire est crédible, + l'histoire est crue. « C'est incroyable ! hein ! » (sic). Est-ce pour se donner à soulager sa douleur de vivre forcé en captif au travail ? Même pas. Les croyants sont essentiels à la survie de la religion. La religion croît dans les environnements sordides (pas sales, mais dans tous les états d'esprit ravagés, enrichis et appauvris). Les croyants forment et entretiennent l'état d'esprit soumis et humilié par la violence (sexuelle) en propageant cette violence à leurs enfants. La lâcheté, la peur et la faiblesse trouvent sa compensation à violer ses enfants. Les enfants violés sont le résultat de la prise de possession des esprits parentaux affaiblis par la croyance. Ce qui ne les excuse pas, au contraire.

La religion renforce la volonté de se débarrasser de sa responsabilité pour l'échanger contre l'innocence et sa victimisation. La religion institutionnelle, son institution, date, comme l'État, dès la naissance des premières cités, il y a 5000 ans. Les religieux dominants sont les maîtres du spectacle public, dont leur pouvoir leur est donné par les croyants eux-mêmes. Les croyants ont besoin d'un maître de cérémonie. Les croyants, toutes et tous volontaires, sont trompés par le spectacle et les histoires qu'ils considèrent vraies, ce pour croire soulager leur condition de vie sordide abdiquée volontaire. Croire dans une institution est la démonstration indéniable de son état esprit possédé, par sa volonté de vouloir être possédé par des valeurs qui dissimulent la lâcheté du croyant qui a abdiqué sa vie dans la terreur et la crainte pour ensemble tuer les autres (qui ne croient pas aux mêmes histoires).

Pour devenir croyant, il faut vouloir être obligatoirement ignorant, et +, convaincu que la seule issue de sa vie de bonheur se trouve dans l'obéissance et dans sa soumission. Remettre sa volonté d'exister à l'institution religieuse, à l'entreprise, à tout ce qui n'est pas soi, à l'État (qui englobe tout). Les autres humains qui le commandent sont-ils + savants que les croyants ? Non. Les gouvernants (gérants des esclaves) ne sont pas croyants comme les croyants, mais le simulent dans leur mise en spectacle. Le croyant : vivre avec son esprit possédé, détenu par la conviction de la supériorité des dieux (= des institutions = de l'État) pour ne jamais remettre en cause ce que ses prêtres disent et ordonnent est une volonté personnelle d'auto-humiliation crue sauvée par le déni. Le croyant (tous volontaires) trouve sa jouissance dans sa soumission et son humiliation, dans la douleur de sa souffrance. Tel un pis-aller à son existence perturbée de contradictions inextricables. Offrir sa vulnérabilité aux dominants, offrir sa vie au labeur, ce pour uniquement remettre la responsabilité de sa souffrance à un maître qui lui-même s'assujetti, prouve sa lâcheté, vivre pour son maître, et son maître pour les esclaves, en se faisant posséder par la violence pour pouvoir agir sa violence envers les autres, il y a toujours quelqu'un de + faible à martyriser à soumettre dans la hiérarchie, qui est le sens fondateur de l’institution du pouvoir politique de l'État, dont la religion est le bras de la soumission : de ses enfants violés en excuse de dressage. Là, avec ça, tu peux devenir croyant.

 

Comment devenir croyant ?

On l'est déjà.
On naît dans un contexte croyant,
famille, institutions, société.
Le contraire est rare.
Vivre libéré passe par décroire.
Décroire ? Se défaire de ses croyances.
C'est un processus long.
On est seul.
Il faut une volonté sans faille.
Il faut du courage.
Et + pour douter (de ce dont tout le monde autour de soi est convaincu).

Nos sociétés n'ont pas été formées pour que les êtres humains qui l'habitent vivent libres.
L'école est une institution de la discipline.
Pour le travail disciplinaire.
À vie.
En échange de quoi ?
De la croyance : du confort, de la sécurité et de l'abondance permanente.
Mais c'est un leurre.
Ou comment vivre sa vie trompée par soi-même ses semblables.

Il existe des activités qui nécessitent être libre : les arts et la philosophie.
Bien qu'arts et philosophie soient accaparés par des faux artistes et des faux philosophes.
Enchantés par les politiciens et les économiciens pour réaliser leurs spectacles.
Pour que la liberté disparaîsse du vocabulaire des idées et des esprits.

Pour quoi ça ?
Avec la liberté, l'esclavage disparaît.

 

 

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- De quoi t'as peur ?

- Des éclairs

- De quoi t'as peur ?

- D'être puni

- De quoi t'as peur ?

- D'être méprisé et abandonné

- De quoi t'as peur ?

- De ne pas avoir à manger

- De quoi t'as peur ?

- De souffrir seul

- De quoi t'as peur ?

- D'avoir mal

- De quoi t'as peur vraiment, là derrière tout ça ?

- J'ai peur...

- Peur de quoi ?

- Peur de mourir

- De quoi t'as peur ?

- J'ai peur... d'avoir peur

- De quoi t'as peur ?

- Je ne sais pas, j'ai peur, de tout, de rien.

- De tout ou du tout ? De rien ou du rien ? C'est bien ça, les peurs n'ont aucun fondement concret
  (qu'à faire gaffe dans l'handicap de son enfance dépendante). Après ?
  On ne se terrifie que par des idées reçues inculquées et crues.
  Par la possession de ta peur qui te possède déjà en permanence par t'avoir et te disposer à être terrifié (et non toi être)
  et dont tu ne sais pas te débarrasser, de cet avoir, car tu ne sais plus à quoi sert le courage et comment s'en servir.

 

 

12 (du mois d'oct.2020)

Liberté : un avoir ou un étant ?

Ariane Bilheran - Jusqu'où un être humain est prêt à perdre sa liberté par peur d'être persécuté ?

Mathius Shadow-Sky - La question semble mal posée : il ne s'agit pas d'un exploit de perdre quoi que ce soit, la liberté est une condition ineffaçable de l'existence de l'espèce humaine : sa raison de vivre. La liberté ne se perd jamais complètement que partiellement. La peur d'être persécuté n'est pas miscible avec la vie libre et, de quoi ? libre de sa peur ou libre de sa prison ou libre du travail forcé ? La persécution par la torture n'est pas opposée à vivre libre. Au contraire, si je suis torturé, ça signifie que je suis perçu être un être humain inassouvi. Et donc inassouvissable. Il n'y a ni exploit, ni courage, seulement un état de fait inaliénable.

À la question : comment et pour quoi est-ce si facile d'assujettir les êtres humains ? La première réponse serait une « docilité inconsciente », mais elle ne satisfait qu'une portion exceptionnellement basse de la population humaine, dont la majorité vit à s'adapter de solutions pratiques aux problèmes rencontrés. Les abrutis de souffrances sont celles et ceux qui désirent gouverner les autres. Il faut donc être indulgent avec les malades. Face aux dominants violents, il y a celles et ceux qui disposent leur gentillesse affable (= à qui il est facile de parler) pour les soulager de leur peine. Celle de se croire supérieur aux autres (renforce sa souffrance) pour les persécuter (= partager sa souffrance avec les autres). La patience et la tolérance sont des facteurs importants de guérison. Sachant que notre désolation dure déjà 5000 ans (sur 195 000).

L'hypocrisie, fondatrice des sociétés humaines urbanisées (emmurées)

Nous savons que toute société humaine, pour accorder ou ajuster ses différences, utilise l'hypocrisie pour ignorer les particularités de chaque individu qui est cru empêcher toute entente pour une mutuelle compréhension immédiate. L'hypocrisie est à l'origine du comportement social « de rigueur » et fixé dans la morale. Les notions de bien et de mal ne sont nées que de ce contexte. La réalité (ignorée) est que : « mutuelle compréhension immédiate » est remplacée par : « obédience immédiate » (au protocole de comportement exigé par la société auquel l'individu assimilarisé appartient par sa naissance). Ce fait constitutionnel fait que tous les rapports humains en société sont faux. Les mondanités sociales dans le monde du travail institué dans la hiérarchie par la compétition, la violence et l'obéissance, concentrent un ensemble de comportements uniquement faits d'une hypocrisie bien (mal) entrainée. Mais ce type de relation humaine fait que les sociétés humaines répètent les mêmes erreurs et empêche l'espèce d'évoluer son intelligence. L'hypocrisie est un piège qui enferme l'individu dans un comportement forcé et la morale est le puissant rempart social à ce que l'être humain ne puisse jamais vivre de lui-même. L'hypocrisie vole la pensée pour la remplacer par la morale qui elle-même est tenue par l'indignation et le jugement des autres (jamais de soi) et l'hypocrisie.

Et quand, dans ces sociétés se présente un (vrai pas un faux) philosophe (= une être humain qui aime la vérité), tous les boucliers de la croyance se lèvent avec la panique : la franchise en hypocrisie ne peut exister sous peine de ruiner tout ce que l'hypocrisie a construit. Mais quel intérêt construire une société d'ignorance de mensonges et d'obéissance ? La seule raison est : la domination. Et l'institution de la domination fait de la liberté une objet à supprimer.

Réécoutons ce que Sartre disait de la liberté dans le contexte de l'occupation nazie : RÉSISTANCE & LIBERTÉ.

Comprendre le sens du mot hypocrise (crise et hypocrise)

- Comment l'hypocrisie peut être le ciment de nos sociétés citadines ?

- Les cités, les villes, nous le savons aujourd'hui ont été créées par la violence, celle de racketter des êtres humains rassemblés de force mis et forcés au travail obligatoire : le labeur, et prendre avantage de ce labeur (pour se libérer de la peine de faire ?) pour n'avoir que du plaisir (?) à vivre le privilège d'être servi (et mépriser les asservis). Pour les asservis, c'est un viol de leur vie, qui s'intériorise par une crise = un changement violent imposé qui n'est pas exprimé franchement (que par le silence de la soumission : on fait « comme si de rien n'était » sic). C'est là où commencent les ennuis pour l'espèce humaine. La généralisation de l'esclavage, jusqu'à sa fausse autonomie contemporaine (l'esclave n'habite plus avec ses maîtres, les maîtres sont inatteignables, car depuis 1789, les maîtres redoutent + que tout, le soulèvement de leurs esclaves), car les conséquences de cette crise mal dissimulée qui diminue l'intelligence et la santé de l'espèce humaine, ce, à cause de son asservissement et la possession de son esprit génèrent toutes ses misères sordides, la désolation du monde et l'agonie de son environnement. Cette nuisance flagrante instituée et obéie impose une disjonction, une contradiction dans son état d'esprit, entre la réalité de la vie (sa nature) et sa réalité propre asservie dans le déni (sa domestication). Ça se nomme : schizophrénie (= esprit en scission). C'est ça qui attache l'humanité à se mépriser elle-même pour ruiner son existence, ce depuis 5000 ans (avec quelques intervalles d'évasions) et qu'elle croit fermement résoudre par la violence que les dominants lui imposent par des dominés possédés. La guerre civile ne résoudra jamais la schizophrénie des êtres humains possédés. Au contraire, elle la renforcera.

Oui, comment la violence émotive celle du désir d'assassinat motivé par la haine et la vengeance peut-elle combattre pour l'annihiler la violence froide de l'institution organisée par l'ordre et l'obéissance, entrainée et suréquipée d'armes et d'armures ? La violence réenclenche le cercle vicieux ou la boucle qui enferme le possédé dans son hypocrisie grâce à sa schizophrénie : après la bagarre du week-end la reprise du boulot lundi matin.

 

 

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La réaction, crue être la nécessité du « lien social » *

Depuis que Friedrich Nietzsche (1844-1900) a analysé le sens de la réaction (de réagir au lieu d'agir) dans son livre La généalogie de la morale, en 1887 (révélant la réaction être le ciment qui maintient la morale existante) puis expliquée par Gilles Deleuze (1925-1995) en 1962 dans Nietzsche et la philosophie (avec même un tableau, page 166, reproduit ici : http://centrebombe.org/ACTIF-REACTIF.tableau.deleuzien.d'apres.Nietzsche.pdf), nous savons que réagir est une forme de soumission de soi à des principes extérieurs à soi. Des pratiques d'obéissance (du troupeau dans la nation) qui ne concerne pas les êtres humains (pourtant nous sommes tous ici captifs et captives de l'État).

Pour pouvoir réagir, il faut (vouloir et pouvoir) jouer « le jeu ». Le jeu (de société) que personne n'a choisi de jouer (sauf les gouvernants, les vrais propriétaires, pas les faux). Il est fondamental de comprendre par où passe la soumission quotidienne, dont le porteur ou la porteuse ne semble avoir aucune conscience pour entretenir sa soumission. Réagir à l'intolérable est une soumission, ou le résultat de sa soumission éduquée ou volontaire. Manisfester, c'est donner de l'importance à ce qui ne devrait pas en avoir. Le militant est une personne réactante (donc manipulée) qui vit à réagir des autres et non à agir de soi. Une personne qui est agie par la provocation d'un autre, ou qui ne sait pas faire autre chose que réagir, pour vivre sa vie, signifie qu'elle est bien piégée dans un non-sens de vivre ou une vie qui doit être niée pour ne pas soi s'effondrer dans la dépression (= vie morte sans énergie, car puisée par la motivation à vivre, annihilée). L'indignation, la colère sont les ingrédients nécessaires pour 1. tester le degré d'obéissance du troupeau au travail, et 2. de légitimer la violence (la correction, sic) à faire réagir les forces armées civiles (= les gardiens punisseurs des « brebis contagieuses » (sic) du troupeau), pour pouvoir battre, arrêter, enfermer, isoler ces meneurs et meneuses piégées et les suiveurs et suiveuses con-vaincues (de l'issue d'évasion pourtant factice).

Le manège de cette croyance tourne depuis des millénaires sans que personne ne veuille comprendre ni ne comprenne son piège, comment est-ce possible ? L'ignorance (du combat), l'esquive (contre une attaque frontale), le refus de la compétition, de la confrontation, la dispersion, l'indépendance, l'autonomie d'être soi : de penser et d'agir par soi et non par les autres ; ne sont pas des preuves de faiblesse (!), mais au contraire sont des preuves d'intelligence. Car refuser de jouer, au jeu de l'autre pour être humilié (= persécuter sans vouloir le savoir et s'en accommoder), est un acte qui préserve sa liberté, à l’inverse d'accepter une destinée qui n'est pas la sienne. **

Les administrés ?
des esclaves infantilisés et victimisés
pour que la patrie « s'en occupe »
(sic)

Les nations patries patriarcales (si matriarcales : pareil, ça demeure une domination) administrées (au-delà des fonctionnaires humains machines exécutantes) se comportent envers les individus adultes, citoyens et citoyennes, comme s'ils elles étaient des enfants. Ou des attardés. Des adultes enfantilisés victimisés qui doivent se soumettre à obéir et, ne se montrer qu'obéissants dans leur attitude, ce, pour quoi ? Pour ne pas être puni : « c'est très bien mon petit » (sic), puis : « votre conduite est plus attentive aux règles » (sic), « vous remplissez bien les conditions » (sic), « en adoptant ce comportement, sur la durée, non seulement vous conservez vos points, mais vous protégez votre vie, celle de votre entourage et des autres usagers » (sic) ****. Famille, école, travail, administration : tous ses membres sont complices de ton humiliation. À éduquer ton être humain à réagir pour le main tenir esclave. Pour quoi agir ça ? La raison est simplissime ! Les individus des nations sont des biens, des marchandises qui appartiennent à des maîtres gouvernants, pas celles et ceux médiatisés qui ne sont que leurs obligés (esclaves aussi), mais « les propriétaires de ta vie pour ta capacité de travail et de consommation » qui fait que ces maîtres vivent de fortunes dont tu n'as pas la moindre idée.

Crise ?

« La crise de l'adolescence » n'est pas plus une « crise » (du latin « crisis » = étape décisive, mais le sens entendu : changement, manifestation brutale violente et décisive, rupture d’équilibre de l'évolution d'un corps, d'une société, etc.) que « la crise du pétrole » ou « la crise sanitaire » d'aujourd'hui. « L'adolescent » (sic, = le grandissant) est un jeune adulte (entre 12 et 18 ans) qui refuse sa soumission à être traité comme un enfant irresponsable par des adultes infantilisés. Rien de + rien de -. Le refus d'obéir crée « le conflit » (la guerre, là où il y en a pas), car le dominant veut punir par la violence le dominé (infantilisé) inobéissant. Pour quoi ? Parce qu'il est sa propriété. Les « crises » sont des inventions de propriétaires pour mater son troupeau. Rien d'autre.

La vérité du désir politique est de générer la désolation.
Il n'y a que la désolation qui prouve l'existance du pouvoir.
La désolation qui est nécessaire à la satisfaction du dominant.
Rien d'autre.

...

Notes
* « lien social » = l'obligation de se lier avec les autres pour maintenir les humains du troupeau rassemblé.
** Pour tester ton degré d'obéissance, teste et la durée de ta capacité (ou de ton handicap) à réagir par la colère et l'indignation et la fréquence de ces réactions dans tes agissements quotidiens. Tu comprendras alors que tu es un être humain vécu par les autres et non un être humain qui vit par soi-même.
Pareil pour la jalousie, elle maintient la compétition et la hiérarchie dans le monde du travail et la rancoeur dans le monde familial.
Où il est important que les bêtes humains soient occupés par des conflits internes fabriqués, pour ne pas qu'ils s'évadent de ce pour quoi, ils ont vendu leur vie.
*** Confondre la conduite d'un véhicule avec la conduite de sa vie est la manière retenue pour agir le « maintien de l'ordre social » (= le maintien de l'obéissance des esclaves) par l'administration. C'est pratique, pour ne pas dévoiler l'acte d'imposition de soumission, qui désigné franchement (franc qui ment ?), ne permettrait pas le déni des esclaves, d'être esclave, de s'imposer.
**** Le réac, le réactionnaire signifiait au XXe siècle, conservateur aujourd'hui.

 

 

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2021.Inutile.de.vivre.en.tas.pdf

 

 

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21.ans.d'une.Propagande.nuisible.(2021).pdf

 

 

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Pseudo-artistes identifiés

Les artistes qui se réfèrent à un public admirant leurs oeuvres sont en réalité des pseudo-artistes corrompus par les politiciens gérant la nation d'individus = le troupeau des esclaves soumis et obéissants nommé : public. Il n'y a rien de valorisant à ce que des êtres humains dressés à obéir puissent ou croient pouvoir apprécier des oeuvres d'art. Car en réalité, ces êtres conditionnés par leur possédant, ne gouvernent en rien le sort de leur individualité.

Les artistes qui parlent de « leur public » (sic) ne savent que quoi il parle. Ils confondent les mélomanes, les connaisseurs, celles et ceux qui apprécient les oeuvres d'art et tentent de comprendre les intentions de l'artiste avec une foule dont chaque individu représente le prix de l'accès payé (le nombre de copies achetées). Si ces artistes se clament artistes, ce sont en réalité des complices de la politique de domination et de soumission, ses divertisseurs (animateurs et décorateurs) : des personnes payées pour faire oublier la peine de son labeur à la masse humaine au travail. Faire oublier aux esclaves qu'ils sont esclaves. Le public est la foule ordonnée par sa soumission et son obéissance. La diversion stratégique n'est pas de l'art, mais de la politique.

 

 

3 janvier 2021

Il existe une question fondamentale que personne ne se pose,

du moins dans l'entourage de ma connaissance aussi bien livresque que par la parole de la conversation, à savoir : Pourquoi vivons-nous identifiés avec des cartes, des passeports, des numéros exclusifs, pour la « sécurité sociale » (sic), les registres, les impôts, qui marquent le lieu, la date, le nom et la raison de son existence ? À quoi ça sert de vivre avec une carte d'identité et + un passeport (pour être autorisé à quitter le territoire de naissance et de résidence et être autorisé à rentrer dans un autre territoire) ? Nous ne pouvons pas nous échapper hors de la planète. Nous sommes obligés de vivre la durée de notre vie à sa surface dans les zones tempérées à peu près vivables, ce qui déjà, réduit les possibilités d'extension du voyage, puisque l'espace donné à vivre est limité à l'origine.

Pour quoi vivre avec des cartes d'identité ?

Pourquoi les êtres humains vivent identifiés dans des registres ? Enfermés dans leur nation de résidence ? Qui exige une autorisation pour aller visiter (un tour pour un retour = tourisme) une autre nation ? Qu'est-ce que signifie cette comédie plutôt tragique qui en réalité ressemble à une immense imposture ? La réponse est simplissime :

C'est pour gérer le stock
Pour que la marchandise ne s'échappe pas du stock
Pour que la marchandise n'échappe pas au regard du gérant (le regardien)
La marchandise est humaine
Gérer le stock d'humains
Les stocks humains rangés par nations
Clos par des barrières
(+ ou - franchissables, sous certaines conditions)
Voire des murs, ou +, des murailles
Qui marquent l'entretien de l'hostilité
(du voisinage) entre 2 stocks en compétition
Cette compétition donne la raison
À perpétuer la guerre.
La guerre sert à augmenter les stocks.

Gérer le stock signifie :
Opérer la ségrégation des sujets parqués rangés numérotés
Selon leur apparence leur occupation et leur nation de naissance
Jugés valides ou invalides (au travail)
La ségrégation est nécessaire dans la troupe
Pour cultiver l'hostilité agressive entre les sélectionnés
À les disposer en compétition du « meilleur employé »
(le mot employé signifie bien clairement l'humain utilisé)
Pour rentabiliser le rendement de l'entreprise
Pas pour ses gains, puisqu'ils sont déjà acquis,
Mais pour occuper et posséder le + d'esprits esclaves possible au travail
En fait : Que prouver sa domination totale envers sa propre espèce.
Les êtres humains stockés ? Oui ! sont des esclaves.
Le déni de cet état de fait de la réalité est tellement puissant
qu'il démontre à quel degré la mise en esclavage de l'humanité
A atteint un sommet insoupçonnable il y a 5 000 ans
À la naissance de la 1ère cité-État.

Cette culture des stocks vivants est opérée par la politique.
Et la politisation de l'économie par l'industrie.
Où la robotisation du bétail au travail est opérée par la croyance.
Ce bétail humain dressé est nommé : public.
Les êtres humains rebelles qui forment des groupes éparpillés inobéissants
Sont nommés pour être identifiés : « foule (d'individus dangereux) » génératrice de chaos (sic)
Pour signifier la désobéissance du troupeau aux ordres des dominants toujours invisibles.
Le comportement obéissant de la foule lui donne le statut de « public ».
Rendre public (le troupeau obéissant) est le travail de la République (= le public encore).
Avec ses gardiens armés : les forces de police (sic)
qui en dernière instance emploient la violence qui blesse et isole les insubordonnés
(pour ne pas qu'ils influencent les autres à l'insubordination générale).
La liberté générale mettrait fin à cet esclavage de l'humanité 5 millénaire.

L'identification de chaque être humain n'a aucune raison d'exister
Ça ne sert à rien pour vivre sa vie parmi les autres
Que pour l'utilisation de cette marchandise humaine à la posséder pour la dominer.

L'identité personnelle obligatoire est la preuve de la mise en esclavage de l'espèce humaine.
Il n'y a aucune raison vitale qui oblige les dominants institués (enracinés)
À identifier l'individu d'un troupeau nationalisé, aucune
À part celle d'exploiter son potentiel de travail
Condamné, dès sa naissance, au travail forcé.
Donc à considérer l'individu humain comme une énergie de travail musculaire épuisable.
C'est-à-dire une marchandise.

Imaginons la vie terrestre humaine conduite par la sympathie
La sympathie des unes des uns envers les autres
Ne pourrait en aucun cas humilier ses semblables en les rendant captifs (sans qu'ils le sachent)
Il n'y aurait aucune nécessité de gérer des stocks humains en identifiant ses individus
Il n'y aurait aucune nécessité de cultiver l'hostilité par la violence de la compétition et du racisme
Entre les individus capturés du troupeau, enfermés et gérés par et dans une nation.

 

 

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Le noeud du conflit de la vie humaine est :

Une grande partie de la mésentente sociale (et familiale), plutôt des conflits, réside dans l'incompréhension du vieillissement et la peur de disparaître par la mort. C'est insensé, mais cette panique (car il s'agit bien de ça) génère tous les maux sociaux et familiaux de notre espèce : le groupe milliardant dominant qui nuit aux autres et les absorbe dans sa culture de la violence. À savoir : le vieux vit à contrarier le jeune. [On comprend le vieux et le jeune en tant qu'état d'esprit *]. La raison ? La seule, est de l'avoir perdue (sa jeunesse). Ça relève de la pathologie ? Oui, car la vieillesse vit en contre-réaction à la jeunesse (elle ne vit pas son autonomie) ou, elle vit dépendante, voire au crochet de la jeunesse, à vouloir la récupérer à tout prix (la banalisation de l'industrialisation des cosmétiques « pour rester jeune » (sic) et de la robotique corporelle, avouent cette intention). Toute la stratégie de la vieillesse vivante va consister à contrarier la vie de la jeunesse. Comment ? D'abord elle va s'attaquer à l'essence même attachée à la vie humaine : la liberté. Supprimer la liberté d'exister de la jeunesse. (Parenthèse : il faut savoir que vieux, on vit avec l'énergie physique qui décroît : ça commence à se sentir à la cinquantaine et, arrivée à la quatre-vingtaine, il ne reste que 10% de cette énergie physique, avec ses différences pour chacun. Sachant que la pensée n'est ennuyée que par des bobos physiques, dont vertige = perte d'équilibre, d'agilité (maladresse) et amnésie partielle font partie de la dégradation, non, de la détérioration du corps vieillissant. Imagine cet état dans un corps jeune). Où grade (de dé-gradation) est confondu avec gloire. Comment la vieillesse va faire pour contrarier la liberté de la jeunesse, ce, pour la servir dans son handicap con-vaincu ? Ce projet a mis 9 000 ans à s'imposer (de - 12 000 à - 3 000) dans l'histoire de notre espèce, indépendante depuis la découverte du feu, il y a 400 000 ans. En supprimant la liberté, la vieillesse va créer l'esclavage. La force musculaire de la jeunesse dressée à l'obéissance. Pour forcer au travail de la monoculture céréalière intensive, ce, pour faire payer la base alimentaire par et pour les esclaves. L'esclavage est le service en masse inépuisable des souverains : les rois vieux (jamais jeunes). Cette souveraineté imposée par l'outil de la violence : sans troupe de mercenaires (aujourd'hui nommée : police), ce projet de domination totale ne serait jamais arrivé à terme. L'esclavage assure à la vieillesse la promesse (par le contrat imposé de servitude confondu avec respect, sic) de ne pas être abandonnée par la jeunesse (physiquement et matériellement). En ne lui laissant pas d'autre choix que de la servir. Ce, au prix de la misère de l'humanité. Curieux projet, nuisible pour tous. Pour en arriver là, il a fallu qu'il existe à la base une mésentente très très douloureuse et, convaincue irréversible entre les 2 générations (toutes 2 vieillissantes). Mais la différence entre l'amorce d'un différend générationnel et la conséquence qui concerne la survie de l'humanité entière, n'y a-t-il pas une exagération entre l'exaltation et, la douleur crue se résoudre par la vengeance ? Une exagération entre la fausse cause d'un effet cru ? 5 000 ans de volonté de nuisance envers son prochain, contre 195 000 ans d'existence de l'espèce libre homo sapiens (qui a annihilé les autres). Comment cette mise en cage de l'espèce a pu être possible et, en si peu de temps ? On sait tous que pour la survie de l'espèce, la sagesse est de propager la sympathie (l'affection) entre tous les membres de l'espèce et non de créer un contexte hostile gouverné par la peur, voire la terreur. C'est pourtant ce que l'espèce a vécu quotidiennement, jusqu'aujourd'hui. Un contexte hostile qui dispose chaque individu à vivre sous la menace permanente. Jusqu'au XVIIe siècle, successivement les Empires esclavagistes se démantèlent par dispersion individuelle des otages (= les esclaves). Depuis le XVIIe siècle, l'Empire ne s'effondre plus. La dispersion des esclaves est devenue impossible. La cause ou la stratégie ? L'éducation (que d'autres avant, sans succès, tel Charlemagne, voulaient instituer) ou le conditionnement ou le dressage des enfants : à les former à vivre sans leur conscience (= la capacité de ne pas pouvoir comprendre la réalité, ni de l'agir). Ça ressemble à une vengeance contre la vie humaine elle-même, où l'ingratitude des vieux est prête à annihiler toute l'existence de toutes les espèces dans sa totalité, à commencer par ses enfants. Oui, comme la politique égotique de « la terre brûlée » : « on a perdu la guerre ? Eh bien, on désole tout » (sic). À brûler pour désoler les terres inconquisent (celles dont on n'a pas réussi à s'approprier, pour les exploiter par l'agriculture intensive monocéréalière travaillée par les esclaves locaux). Le pouvoir de la désolation est la menace politique qui banalise la terreur. Le pouvoir = la politique ne s'exerce que par le pouvoir faire souffrir par la menace, celle qui terrorise, celle qui provoque la désolation (individuelle et générale). (Le catastrophisme médiatique est cultivé intensivement pour cette raison.) À employer la menace, la force menaçante en ordre, obéissante pour être dévastatrice (par les armées de fonctionnaires en marches mécanisées instoppables et éternelles qui pratiquent l'obstruction, l'arrestation et l'enfermement des êtres humains). La menace permanente de la désolation de l'espèce, mécanisée dans l'administration, cultive la frayeur, la terreur, jusqu'à pénétrer les esprits par le cauchemar, ou +, par l'affection (tendresse et maladie) psychologique. Une attaque de la collectivité humaine par elle-même par une percée à l'intérieur de chaque individu. En fouillant, scrutant + profond la pathologie de la domination des dominants, on peut comprendre que la rancoeur pathologique millénaire de la vieillesse gouvernante est gouvernée/possédée par son enfance gâtée-frustrée. La frustration égotique qui ne peut être soulagée que par la ruine des autres (qui est la règle du jeu du capital, commencé avec l'extorsion 5 millénaire des premières cités-État). Annihiler tout, relève d'une réaction d'enfant gâté à qui on prive ce qu'il exige. Une réaction naturelle humaine qui ne devrait durer que quelques minutes, et non des millénaires. C'est ce mélange explosif : vieil-enfant qui crée les tyrans (le grand et les innombrables petits) qui ruine l'espèce humaine depuis 5 000 ans. Ça, au nom de l'Ordre (sic). Ça, « démonstre » (= la démonstration du monstre) que vivre ne peut rien empêcher, à savoir que si on existe, c'est par l'abondance du contexte des conditions de vie possible de notre espèce sur cette planète (espèce de constitution d'apparence fragile qui n'aurait pas dû survivre ? Non). Plus largement : les vieux, avec celles et ceux qui se retrouvent en majorité dans le salariat (= l'esclavage moderne) : se rendent compte à la retraite d'avoir travaillé à donner sa vie, sa jeunesse qu'à l'obéissance et à la soumission, qui une fois libérés de sa servitude (ah oui ?), ne reçoivent comme récompense qu'une pension insuffisante à vivre dignement (le finale de sa vie). Exactement le même sentiment qui possède les enrichis qui n'en n'on jamais assez. Ou, vivre avec le sentiment à sa retraite, à sa vieillesse d'avoir gâché sa vie. Pire d'avoir été trompé. Et par les autres et par soi-même. La frustration insupportable à vivre pour tout être humain, même digne. Toute sa vie, le meilleur, gâchée. Pour quoi ? Pour rien. La vieillesse est rentrée dans un noeud existentiel à nuire à l'existence de l'humanité entière, dont elle fait partie. Désoler le monde pour qu'il t'accompagne dans ton périssement. Périssement inculqué dès l'enfance. Les proportions entre la ruine humaine et le sentiment familial d'abandon se sont et disproportionnées et planétarisées. Telle une épidémie spirituelle. Tout ça, qu'à partir d'un différent local d'individus incompétents à vivre, comme tous les autres, autonomes. Ou, l'institution du parasite gouvernant, officialisé par l'État et marginalisé-intégré par le banditisme qui en réalité est la même chose. Bandits = gouvernants et gouvernants = bandits. La vieillesse agit en conséquence de sa frustration qu'elle alimente sans fin avec sa rancoeur millénaire. À emprisonner la jeunesse dans le travail obligatoire pour servir la vieillesse. C'est un projet compensatoire (= recherche d'équilibre entre le manque et la plénitude), au prorata de la frustration de croire la perte de pouvoir faire, par décroissance d'énergie, de l'être humain vieillissant qui a peur depuis 5 000 ans d'être abandonné : à être délaissé à mourir de faim tout seul. N'est-ce pas ce qui est réalisé dans nos sociétés avec les « mouroirs à vieux » (= les parkings sans hospitalité ni sympathie des asiles, des hospices, des hôpitaux, des maisons de retraite, des résidences à personnes âgées, que d'euphémismes pour cacher la réalité du crime **). Comment cette terreur a pu apparaître ? pour sévir à ruiner les capacités d'existence de l'humanité entière.

À ce stade, il est nécessaire de comprendre ce que la nuisance instituée (= l'État) croît dans son idéologie pour convaincre ses membres de sa nécessité d'exister à nuire, à blesser, à tuer et à ruiner la vie des autres. Tout part de la notion d'Ordre. Son origine latine (de l'Empire romain) « Ordo, Ordinis » signifie un alignement. Sa conséquence temporelle est la chronologie : la succession régulière pour que se réalise ce qui a été prévu (l'imprévu est le cauchemar du capital et la jouissance de la musique). Sa conséquence spatiale est l'organisation des troupes : le « garde à vous » ( = fais gaffe, en garde, à l'attaque) en ligne. L'obéissance des individus groupés commence par leur mise en disposition en ligne. De l'école à l'armée, de l'institution aux commerces, on apprend à vivre dans les files d'attente rectilignes. Être droit et en rang est la conséquence du désir de l'Ordre, dans la discipline, par l'autorité (pas auteurité) qui commande. Le rang amène à/dans la classe, ou + hermétique, à/dans la caste qui établit (= poser les lois sur la table du sédentaire) ses distinctions hiérarchiques pour avoir la main et tenir l'asservissement des sub-ordonnés (= les ordonnés en dessous, sic) dans l'obéissance absolue (pour garder la ligne droite). La notion d'ordre commence sa carrière de sens chez les militaires et les religieux. « L'ordre social » est une déviance de l'Ordre religieux (rentrer dans les ordres = rentrer dans la communauté en obéissant strictement et sans questionnement aux règles imposées). L'alignement rectiligne de l'Ordre est l'institution de la hiérarchie pour tenir, par un seul, toute une population dans l'obéissance. Le mot pénètre au XVIe siècle, les corporations pour les policer (= les domestiquer). Les conseils de l'Ordre naissent pour imposer l'autorité pour l'obéissance de ses membres (pratique déjà existante chez les religieux et les militaires depuis la fondation des premières cités-État). L'ordre qui dispose les choses, pour satisfaire l'esprit, n'apparaît qu'au XIIe siècle. Cette idée de l'ordre se déploie au XVIe siècle dans la croyance des « règles immuables de la nature » (sic) dont leurs découvertes sont l'objet de la science (idéologie qui se maintient encore jusqu'aujourd'hui). Cet ordre (politique et scientifique) envahit le langage et les mathématiques par l'écriture et, se renforce au XVIe siècle pour instituer : les relations d'ordre, la grammaire, ou l'ordre alphabétique. Cet « Ordre immuable des choses » (sic) est la conséquence idéologique de la croyance de l'existence d'un seul créateur (unique pour mono : la raison du monothéisme) qui de la religion passe à la science. Le dogme masque la croyance par la connaissance (crue vraie). La science qui se débarrasse de sa con- pour pratiquer une science inconsciente soumise à la domination politique (son financement). L'Ordre de la police date du XVIIIe siècle où on voit naître l'institution de son administration (copiée par toutes les autres nations, tellement la maintenance, la persistance du pouvoir politique dépend d'elle) à partir de la Révolution française. (parenthèse : quand on sait que la police et la propriété privée individuelle naissent à la Révolution, on se demande en quoi et surtout à qui sert cette tentative de libération du joug de la monarchie ? certainement pas aux populations qui se sont fait utiliser et tromper par la bourgeoisie complotiste ou comploteuse voulant prendre les rênes (le règne des reines = le pouvoir invisible) du gouvernement politique à la noblesse). Ordre public. Ordre social. Maintien de l'ordre. Force de l'ordre. Toutes ses désignations apparaissent dans l'entourage de la Révolution. C'est dans le monde militaire qu'ordre prend le sens de commandement à obéir qui forme le lien avec l'éducation nationale. Et l'ordonnance avec la médecine. (Remarque : ordure n'est pas de la même famille qu'ordre. Ordure s'apparente à l'horreur et à ce qui pue, putain vient de puer. Ordure est même opposée à Ordre ou l'une est sale et sauvage et l'autre est propre et rangé ; pour donner la certitude idéologique : « l'ordre combat l'ordure » sic : en effet, les policiers nettoient la ville des indésirables : « les pauvres qui puent », sic).

Comment une conscience humaine peut-elle défendre cette notion d'ordre pour justifier sa nuisance en bienséance envers son prochain ? Elle ne peut pas. Ou, que par refus d'utiliser sa conscience. Le refus de se donner à penser est pratiqué par les êtres humains fonctionnarisés (= rendus fonctionnels à obéir aux ordres sans se poser de question) sous commandement. (Le monde de la musique a aussi été envahi par cette obéissance aveugle en transformant le musicien en exécutant qui doit obéir à un chef - d'orchestre). L'ouvrier par obéissance sans faille est transformé en mécanique obéissante : le « robotnik » raccourci en « robot » : en machine (le projet « d'humain augmenté » (sic) sert cette idée de l'humanité diminuée). L'automatisation donne aux usagers utilisés la déculpabilisation de « mieux vaut ne pas savoir » (sic), car « ta vie serait ruinée par la vérité » (sic). Ceux qui doivent savoir, ce pour motiver leur commandement, ce sont les chefs et les sous-chefs. Le sous-chef doit appliquer à sa raison la motivation de ses actes de commandements qu'autrement il ne pourrait pas agir. Il doit être motivé par une « belle et noble raison » (chevaleresque crue et certifiée, tel : « protéger la veuve et l'orphelin » (sic) qui n'a, dans le contexte de domination politique, aucun sens) pour donner sens à la nécessité de la violence en parlant de l'Ordre (= la répression des êtres humains pour les disposer en ligne droite contre leur gré, les arrêter et les amender = les punir en cas d'opposition et de refus) pour les forcer à travailler pour le bénéfice du souverain (et de sa cour, la caste, du castel du château, du momunental nommé : « édifice public » sic).

Ce (contre-)sens argumentaire (pour agir la violence avec sa conscience soulagée), je l'ai trouvé dans le discours du secrétaire général délégué du syndicat Unité SGP Police-FO. Il affirme et confirme être la démarche fondatrice de la mission de la police : « la sécurité est la condition sine qua non de notre liberté » (sic) et « il n'existe pas de liberté sans ordre » (sic). La liaison ou la relation de cause à effet des sens en opposition par (la légalité de) l'égalité : Ordre pour Sécurité pour Liberté est un paradoxe. Dans la langue française, liberté et sécurité ont des sens distincts et séparés, où l'une signifie vivre sans contraintes et l'autre signifie vivre sans soucis. Bien que vivre sans contrainte + vivre sans souci puissent ensemble s'attacher, la contrainte peut être un souci, mais un souci ne peut pas être une contrainte, car la contrainte vécue efface le souci (= la préoccupation qui sollicite ton attention) pour la transformer en nuisance, c'est-à-dire en une violation de ta liberté, autrement dit en une souffrance ; et, une vie sans souci peut être vécue dans la contrainte. Cette disposition est nommée : « sécurité publique ». Les mots ommis à la suite de la phrase : « la sécurité est la condition sine qua non de notre liberté » sont : « de vouloir vivre enfermé » et pour réaliser cet « enfermement sécurisé » (sic) il faut l'agir avec « la liberté de l'ordonner » (sic).

Le sens de l'existence de la fonction de la police est de contraindre les citoyens à obéir aux lois sous peine de punition d'un péage d'une amende et + d'emprisonnement, voire la mort (accidentelle) : contrainte et punition passent par l'arrestation. La police exprime par sa présence en extérieur en uniforme de combat : l'autorité (qui ne se désobéit pas, sous peine d'arrestation et de punition). La désobéissance est considérée être « un outrage à fonctionnaire » (sic) et punissable d'une amende et d'une peine de prison. C'est l'expression même de la violence banalisée de l'autoritarisme qui exige l'obéissance citoyenne sans discuter. Sachant que et policiers et civiles font partie de la même caste fermée : celle des esclaves. Dans nos sociétés, la police agit en permanence sous la contrainte des ordres à contraindre les citoyens et les citoyennes qu'elle oblige par la force à obtempérer, où toute résistance est considérée comme une menace, une agression que les policiers par légitime défense doivent contrarier, ou, voilà comment les policiers s'autorisent à blesser à tuer (par accident) des civils désarmés, pour se protéger (des contre-attaques qu'elle provoque par ses attaques). En échange de cailloux, ils renvoient des balles. Si la police exige des lois supplémentaires pour la protéger, bien qu'elle soit surarmée et surprotégée, c'est que sa légitimité chancelle (= cancel = la quitte). Toutes les armes et toutes lois ne pourront rien, ne redonnerons jamais la légitimité de la fonction de l'existence de la police. La violence se révèle à toutes et tous être la fondation de l'État. L'enjeu est en effet majeur pour sa survie.

Pour comprendre le lien incompatible en français entre Sécurité et Liberté, regardons le sens de l'étymologie que donnent les Américains à la « sécurité ». Ça donne à comprendre son lien forcé avec la liberté (repris par les policiers français). En français, on traduit le latin « securitas » par : absence de soucis = tranquillité. La sécurité en français règne par l'absence, par « le vide de turbulence » par « la douceur de la constance » sans changement ni heurt (pour la jeunesse, synonyme de « vie fade »). La vie facile (pour les impotents). En anglais américains sa signification est beaucoup + dramatique, car elle introduit le sens de : « être libre de son anxiété » (sic = « freedom from anxiety »). Dans la sécurité américaine, la liberté a un rôle libérateur, celui de soulager son corps et son esprit, d'être possédé par l'anxiété (le mal, sic). L'anxiété n'est pas un souci (= préoccupation qui sollicite ton attention), mais une « angoisse douloureuse à caractère pathologique, née de la crainte d’un péril imminent et incertain, provoquant un désarroi paralysant, souvent accompagné de blessures physiques internes. » L'anxiété est un trouble psychique grave. On comprend alors, nous Français, pourquoi les Américains ne plaisantent pas avec « la sécurité », car elle relève là-bas de la psychiatrie nationale patriotique ou en d'autres termes : de la sécurité nationale de tous les Américains considérés individuellement (qui ne doivent pas se faire posséder par l'anxiété sous peine d'effondrement de leur Empire). L'industrie de la pilule est primordiale là-bas pour cette raison. Ce qui explique aussi le pourquoi du commerce autorisé des armes à feu dans le domaine public : tous les Américains sont armés pour « se protéger de l'anxiété » (sic) provoquée par l'intrusion des « aliens » (= les autres) qui provoquent l'anxiété de l'Américain. Et la « liberty » américaine (avec sa statue française à l'entrée du port de New York), c'est de pouvoir s'armer, se surarmer pour pouvoir se défendre contre (les Indiens ?) l'anxiété (qui est amenée par peu importe qui, mais généralement par tout ce qui n'est pas américain : les barbares dans les pays en dehors de leurs frontières = les « aliens ». Notons que la géographie aux États-Unis est absente à l'école signifie que les enfants sont incapables de localiser une langue et un pays autre que le sien). On peut alors comprendre la paranoïa nationale protégée par le patriotisme pour protéger son anxiété avec les armes à la main et sa boite de pilules dans sa poche (qui ne soulagent rien, nous l'avons compris, mais empire l'état psychique de tout Américain). La paranoïa américaine va jusqu'à craindre l'intérieur de ses frontières jusque « dans les endroits sombres » (sic). Le racisme meurtrier est une conséquence de cette anxiété nationale cultivée. Pourtant, l'Américain, sans aucun doute affirme : « Security is freedom » alors que le Français électeur choisira le parti de droite (de la bourgeoisie dominante) pour la/sa sécurité, contre la liberté (qui n'est représenté par aucun parti) pour la raison simple qu'il n'aime pas être secoué par l'imprévu = des problèmes imprévisibles qu'il ne sait plus résoudre par lui-même. On aura compris que ce sont les vieux qui se déplacent aux urnes pour élire des vieux, pendant que la jeunesse fait la fête « à se faire serrer par les keufs » (sic) pour tapage nocturne ! Les uns comme les autres font tout pour s'entremerder dirait-on ! Les lâches avec la police pour la sécurité et les jeunes avec « leur » liberté (celle des hasards des imprévus et des surprises, des rencontres pour l'amour (les vieux s'interdisent de baiser), « la vie quoi ! pas la mort », « on a tout le temps de mourir (dans le chagrin de la routine fade) »). La Sécurité, nous l'avons compris, n'est pas un enjeu de paix, mais un enjeu de guerres. Tel l'exemple d'assurer l'assurance de la constance de la nourriture cultivée élevée conditionnée et acheminée est « une guerre contre la nature » (sic) qui crée des problèmes en asséchant les terres ou en modifiant son climat : non, ce n'est pas une blague => l'Américain ne survivra pas à ça. Les alertes climatiques (et les épidémies artificielles) servent d'argument de survie pour supprimer la moitié des esclaves : 3,5 milliards d'individus de l'espèce humaine.

à suivre

Notes
* Lire Jeunesse Vieillesse un combat absurde pour sa vie, chapitre -1.1 du livre Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre
** Quel intérêt de vouloir prolonger la vie d'une telle misère existentielle ?
***
[ref.1] Nous publions ici les opinions émises le 10 novembre 2020 par le secrétaire général délégué du syndicat Unité SGP Police-FO qui nous éclaire son idéologie [.txt 8Ko].
[ref.2] La révélation de la liberté institutionnelle de la sécurité, à savoir : « le droit à sa libération de l'anxiété » nous a été donné par l'article « Security » dans Wikipedia, sachant que Wikipedia est l'endroit idéal pour détecter les idéologies et les croyances dominantes courantes.

 

 

20

influer pour malléabiliser

PENSÉE MALLÉABLE = modelée au marteau (pour faire des feuilles)
ACTION INFLUENÇABLE : l'ascendant => l'autorité ordonnante qui n'a plus besoin de commander *

La pensée et le comportement humain sont tellement malléables
ou si faciles à manipuler (= faire et faire faire des choses qu'on n'est pas sensé faire)
qu'on se demande :
Comment cette disposition d'esprit, à se faire penser et agir par un autre, peut justifier sa propre existence ?

Est-ce vrai a priori :
Que personne n'a ni le désir ni la volonté de se faire penser et agir par un autre ?
Alors pourquoi toutes et tous se plient à cette injonction ?

Savons-nous détecter les Idées Reçues ?
Celles qui passent d'un esprit à l'autre pour se faire dire dans des contextes différents inadaptés
Là où elles sont nées pour résoudre un problème identifié, généré par la coïncidence contextuelle ? et pas ailleurs.

Alors, comment se fait-il qu'il soit si facile de faire rentrer dans un esprit des idées des pensées des actions décalées par rapport à la réalité du moment ici présent vécue maintenant ? Comment est-ce possible de vivre servile avec son attention détournée pour se donner à croire et être convaincu du contraire ? Sachant que ces pensées des idées décalées ou faussées (rapportées à être inadaptées) qui à force d'être répétées se transforment en croyances. La croyance installée dans l'esprit ne s'extirpe que très difficilement. La raison ? La croyance remplace la raison de vivre : la motivation motrice de sa raison de vivre.

Le pouvoir de la diversion — (renommé loisir ou divertissement) des magiciens, reprise dans les stratégies militaires de conquête par le viol (= faire pénétrer des objets étrangers dans un corps étranger pour le faire souffrir et en jouir). Sans viol, le pouvoir politique ne peut pas exister (c'est sa raison première d'être à imposer) — sert à con-forter et re-con-forter la fausse réalité de l'inexistant.

En groupe, nous le savons, le proverbe se transmet de génération en génération « qui s'assemble se ressemble » ; le contraire fonctionne aussi « qui se ressemble s'assemble » : les croyants con-vaincus des mêmes idées rapportées et décalées de la réalité se regroupent pour s'assurer que ce qui est cru est nécessaire pour donner du sens à la raison au regroupement. La croyance ne sert qu'à ça. Se persuader être en sécurité parmi les autres, alors que le croyant vit un viol perpétuel, une prise de possession idéologique de son esprit et (qui est la finalité), de son corps pour le travail obligé (forcé) : ça, c'est une domination = une mise en danger = une possession de son soi. La domination des « sujets » (= des croyants = des « brebis égarées » sic) se réalise par la soumission de ceux-ci : c'est l'abdication de vivre sa vie à vouloir conduire vivre sa vie, à vivre à prendre ses propres décisions et non obéir à celles des autres : se faire commander à penser et à agir ce qui ne vient pas de soi. La croyance est l'outil majeur de l'esclavage consentant. En quoi est-ce une vie à vivre sa vie en esclave consentant et, ensemble séparé des autres ?

Mais nous ne comprenons pas : la motivation (à part celle de refuser pour soi l'indépendance de pouvoir penser) de se faire penser par les autres ; par peur d'être convaincu que penser par soi-même nous isole des autres ? Non, penser par soi-même ne nous isole pas des autres, mais au contraire nous rattache aux autres à échanger nos différences. Échanger des mêmes, isole, car il n'y a pas d'échange, le même n'est pas remplacé par un différent, mais un autre même qui sert de confirmation à sa croyance : pour son ré-confort confirmé. Serait-ce la volonté de vouloir vendre sa conscience qui motive à vouloir se faire penser et à être parlé par des idées reçues qui à force de les répéter deviennent des croyances crues siennes qui transforment son soi en être vaincu abdiquant soumis par la conviction ? Posons la question autrement : à quoi sert de vivre convaincu par des idées d'un contexte différent plaquées au contexte vécu ? Autrement questionné : croire sert à compenser l'incapacité de penser pour résoudre un problème par soi-même pour s'affoler ou + se paniquer à demander ou + à supplier l'aide en échange de l'abdication de ses capacités humaine à résoudre soi-même son problème ? Autrement dit : agir son abdication d'agir pour se ressentir victime pour vendre sa vie à la servitude. Quel est le bénéfice de l'intérêt pour soi de se vendre ? à vivre sa vie vendue pour une fausse raison.

Qu'est-ce que la servitude ? C'est bien de remettre à l'autre (menaçant) ses propres capacités de vivre par soi-même. Pour quoi se délaisser de ce pouvoir de vivre par soi-même pour être vécu par les autres (punissant par la violence à ruiner sa vie) ? La question est-elle trop vaste pour obtenir une réponse ? Nos esprits enfants (nouvellement nés) sont préparés à cette ingérence à cette intrusion qui est une forme du viol sexuel (= pénétration de force d'un objet étranger contre sa volonté dans son corps créant une intense douleur physique et psychologique et un traumatisme permanent jusqu'à sa mort. La menace du viol est la forme policière pour obtenir l'obéissance absolue de la personne violée = humiliée souffrante. Le viol est l'arme de la politique, celle qui fait que la politique existe à travers l'institution de l'État. Les policiers et aujourd'hui les policières sont des esclaves au même titre que les manifestantes qu'elles battent à coup d'armes blessantes). L'éducation sert à ce que chaque enfant accepte cet état de fait d'autoriser l'agresseur adulte de violer l’enfant. De l'esprit jusqu'au corps obéissant. « L'éducation nationale » est un corps militaire armé qui inculque par la menace de la punition, la discipline à l'obéissance absolue (sans faille de questionnement) de croire ce qui est faux être vrai. L'éducation sert à enfermer l'enfant devenant adulte dans l'obéissance absolue par la menace permanente du viol. **

Enfant, nouvellement arrivé à la vie humaine, il faut, avant de pouvoir savoir comprendre, se donner la vigilance aiguisée (percer pour voir ?) pour se former la capacité de comprendre les intentions et les conséquences reçues des autres pour pouvoir (ou pas) conduire sa propre vie à vivre ce qu'on désire vivre et non vivre ce que ton gardien a été commandé de te faire faire et de de te faire penser. Cette capacité de discernement existe chez tous les enfants. Dans le cas contraire, l'humanité n'aurait pas pu se survivre et n'existerait plus. « La cruauté enfantile » jugée des adultes moralisés (= comportement agi par le sentiment d'injustice : la morale règle les esprits à agir selon la volonté de ce qui est intégré par le groupe à croire : ça bien et : ça mal. Tout ça pour éduquer à ne jamais se poser et poser des questions (ça c'est mal) surtout sur la légitimité des pratiques de violence banalisée), montre que la « vigilance aiguisée » apprend les effets des causes que tout enfant provoque. La provocation sert à révéler ce qu'on cherche à savoir. La cruauté (= amour du sang qui saigne qui fait souffrir) n'est pas jugée par la morale pour la capacité de formation critique de l'expérience de ses actes, mais pour le dégoût formé à la vue du sang qui coule. La cruauté (celle gratuite qui procure du plaisir : action -> réaction) n'est allouée qu'aux enfants et aux tyrans, alors que tout être humain use de cruauté (détournée pour être invisible) ne serait-ce qu'à travers la banalisation du viol dans nos sociétés. À enfoncer un bâton dans une grenouille ou taper un chien, l'enfant apprend les limites de son pouvoir de tuer. D'en rire ou d'en pleurer quand l'animal ne se laisse pas martyriser et répond par la menace d'une contre-attaque. La morale s'attache à effacer nos dispositions premières à vouloir savoir. La morale n'efface en rien la cruauté : elle la nie. Pour la canaliser dans le viol sexuel des enfants. Afin d'intensifier en fréquence et en amplitude « le pouvoir de tuer », de nuire et, d'en jouir. Pour n'en faire que sa seule raison de vivre. Raison martelée dans le cinéma et les jeux vidéos. La morale est employée uniquement pour que ce « sport » (le viol des vierges et des enfants) ne soit réservé qu'à « l'élite dominante gouvernante » : la preuve du pouvoir de sa domination.

Bien que tous les enfants passent par l'école de la discipline (le dressage à l'obéissance à l'autorité) d'abord en famille puis en institution, la proportion des enfants obéissants d'une classe est minoritaire, entre 1 à 3 pour 30 élèves-enfants et baisse en proportion de la population totale des enfants de l'école. L'enfant obéissant est représenté par le quolibet « fayot » (son zèle qui se fait piéger par l'autorité à être le rapporteur, le cafteur, etc.) les autres ? simulent cette obéissance exigée : ils et elles apprennent à ruser (sauve-garder sa part de liberté dans la société qui la retire). La ruse se développe quand le problème n'a pas de solution franche possible pour être résolu. Pour éviter le châtiment (de la punition). On apprend très vite qu'on vit dans des sociétés coercitives où la liberté (la vraie) est réprimée. Parler de démocratie dans un régime coercitif n'est pas de l'ordre de la mécompréhension (= mal comprendre), mais de la conviction du dénie inculqué voulu être vrai, afin d'être définitivement dépourvu de sa capacité de pouvoir comprendre. Sa conscience vendue ne se récupère plus. La peur faisant le reste : « n'ouvre pas cette porte » (sic) dit le patriarche à sa vierge achetée. La proportion majoritaire des faux-obéissants, celles et ceux qui s'emploient à se former une vie double qui simulent leur servilité = l'agissent sans ignorance (mais l'agissent quand même) à vivre en double, où l'un est faux (simulé) et l'autre est vrai (franc), ce double-jeu de vie est nommé : schizophrénie. Cette schizophrénie sociale généralisée révèle le danger de vivre et en société (dans le monde du travail) et dans le bien-être développé dans l'intimité familiale, bulles fragiles explosantes, du sens majeur biaisé de vivre. La famille joue un double jeu : à la fois de mise en danger par l'exigence de l'obéissance exigée des enfants et à la fois de protection pour que ses enfants ne meurent pas (est-ce un bien de mûrir dans l'intimité du danger ? sachant que la famille intégrée à la société est la source des viols des enfants ? en dehors des orgies politiques). La confiance dans le contexte dangereux de la domination ne peut s'exprimer uniquement dans l'intimité amicale (que toute politique tente d'annihiler), mais rien n'est sûr : la trahison ne vient que des amis. C'est cette domination constante totalitaire politique qui incite la tendance majeure des humains en société de vouloir vivre sans se faire remarquer (pour réduire au maximum la menace de la violence régnante et préserver son semblant de liberté dans l'expression de sa sympathie).

La recherche de reconnaissances et de gloires ne s'attache qu'aux activités « publiques » (la foule obéissante) initiées par les politiques (armée incluse) et, artistiques. C'est là où la notion de public = foule dressée à obéir, rentre en jeu. Oui. Dans ces 2 domaines opposés, là où la désolation s'oppose à la création, les êtres humains attirés par l'action publique politique ou artistique sont majoritairement possédés par un ego (= un surmoi qui n'est pas soi qui gouverne son moi) qui survit avec le prétexte de sa blessure pas digérée cultivée (ressassée en boucle) pour se donner le droit (le pouvoir il l'a déjà) de blesser ou de toucher les autres (pour les transformer) = se venger. Dans les 2 cas, c'est une intrusion = un viol. Le politicien viole les populations par la coercition dont toutes les tendances politiques sans exception abusent, du communisme d'extrême gauche (de l'hémicycle) au libéralisme capitaliste d'extrême droite (de l'hémicycle), il n'existe par la politique aucune liberté, c'est sa raison d'exister, bien que le contraire soit constamment « martelé » par les médias (officiels et mêmes indépendants, ou qui se disent comme tels). L'artiste viole les populations par l'émotion qu'il communique par ses oeuvres, avec sa dérive commerciale : la tendance divertissante à générer l'émotivité *** (à surproduire le cucul : le précieux ridicule inutile qui sert de pis-aller de remplacement maniéré à l'essentiel absent qui commence par l'animal en peluche inoffensif = qui ne heurte pas par l'offensive intrusive du viol. Le cucul est le monde refuge des enfants violés). Le cinéma de propagande de la guerre à « la romance d'amour » (gnangnan, avec la larme qui justifie le meurtre) banalise la persuasion par la répétition massive des mêmes comportements répétés dans les films « grand public » (= la grande part du public cru sans conscience, sic). Comme les autres ni politiciens, ni chef, ni artistes complices du pouvoir politique, les artistes authentiques sont dépourvus d'ego, ou s'efforcent de s'en défaire pour déployer leur liberté indispensable pour pouvoir créer des oeuvres d'art. Sans liberté, l'art n'existe pas. Et c'est la stratégie retenue de la politique globalisée actuelle : l'annihilation par la désolation. 2020, sonne le passage de la censure quarantenaire à l'annihilation généralisée.

Donc, on vit avec ça, ensemble, en contradiction, en contre action ou en contre emploi, les uns les unes contre les autres. Cette hostilité généralisée banalisée est cultivée par qui ? Elle est cultivée par nous-mêmes contre nous-mêmes. Êtres malléables et influençables vivants à un niveau où nous ne savons plus que nous agissons contre nous-mêmes. Accuser les autres de son malheur amène à nier la réalité. Nier la réalité interdit de résoudre les peines. Vivre sans se faire remarquer est le comportement retenu par la majorité de celles et ceux qui vivent en ville pour tenter de réduire à néant les problèmes de société dans l'intimité, avec une grande place donnée au déni. Le problème social principal est la violence policière qui use d'autorité (sans auteurité) usurpée pour perpétuer l'état de terreur, celle qui jouit du châtiment, pour maintenir l'état permanent de la violence (sous prétexte de sécurité et de sûreté). En quoi être encerclé de policiers et soldats armés donne à se sentir en sécurité ? Donner une arme à un être humain humilié et, qui la porte en permanence ne peut que blesser et assassiner des individualités stigmatisées dans la foule. Le conditionnement de base du policier est d'être persuadé que toute personne sans uniforme est une menace (potentielle, sic). Le policier parle par le langage qui lui a été inculqué dont il ne comprend rien. Le policier lui (et elle) aussi a vendu sa conscience pour se débrancher de la violence qu'il provoque. Pareil avec le refus d'obéir, le policier considère l'acte de désobéir comme « une agression personnelle envers l'État » (sic) qu'il va résoudre en dégainant son arme pour tuer le désobéissant blessé qui n'est pas obligatoirement désobéissant, mais que le policier considère comme tel « au cas où » (sic), tellement les policiers vivent la peur intense en patrouille (= pour pas de trouille) quand ils sortent uniformes avec leurs armures noires et surarmés (gavés de pilules anti-stress) dans un espace public en paix.

Donc, toutes ses influences qui conditionnent le comportement, dont le sommet se retrouve dans « les forces armées » où le soldat, le policier est littéralement « débranché de sa conscience » pour agir la violence qu'il ne pourrait pas agir dans l'état de préservation de soi, de l'espèce à protéger les autres, ses proches. À dévaster la sympathie essentielle pour pouvoir vivre ensemble, il détruit le sens de sa vie à vivre avec les autres. Ce retournement d'esprit, pour pouvoir vivre à se nuire soi-même à travers les autres est le but ultime de la domination politique. Ça s'évalue au niveau de violence régnant entre les habitants. + il existe d'hostilité + le pouvoir politique est présent. et le contraire ? − il existe d'hostilité et + les arts et la musique sont présents.

 

Notes
* pour la sorcellerie et les astres, leur sens s'est déraciné dans le contexte de la guerre moderne perpétuelle commencée au XXe siècle.
** Les curés violeurs, les professeurs châtieurs punisseurs, les policiers assassins, et toutes les violences instituées par l'État : commandées par le souverain et obéi par les fonctionnaires, n'existent que parce que ce contexte est favorisé à exister.
*** L'émotivité : une personne prise par l'émotivité est incapable de se défendre. Dans les interrogatoires, c'est ce que vise le policier/militaire. Une personne prise par l'émotivité place dans son esprit la désolation, celle où aucun espoir n'est possible, pour son propre effondrement. Une personne interrogée effondrée va lâcher toutes ses défenses et ses résistances pour donner sa soumission totale, elle n'a plus aucune défense, elle est violée. « Les techniques » des interrogatoires sont enseignées dans les écoles militaires et de police ; elles sont banalisées dans la procédure ; elles sont légitimées par la paranoïa artificielle inculquée : « nous sommes en guerre » (sic) « les ennemis sont partout » (sic).

 

 

13

Le politicien règne par le pouvoir de détruire. * L'artiste existe du pouvoir de créer. **

L'un est incapable de vivre par lui-même, il se crée un entourage assouvi qui le nourrit.
L'autre vit isolé du monde, car il se donne à créer par lui-même ce qui n'existe pas dans ce monde.

L'un est dépendant (infant irresponsable qui se ment d'assurance). L'autre vit responsable.

Pourquoi les artistes de talents meurent toujours pauvres et abandonnés ?
Parce qu'ils vivent libres.
Pour créer, ils ne peuvent que refuser ce que la domination souveraine impose à ses serviteurs asservis.
Dans le cas contraire, ils ne peuvent plus créer. Ils ne peuvent que copier. Passent d'artiste à artisan.

La ville vide le naturel donné du contexte planétaire à vivre,
C'est une intrusion dans la nature donnée par la détruire.
La ville fait disparaître la nature ou la relègue à une décoration,
Car sans ville, pas de souverain ni d'État possible.
Le souverain fonde la ville, tel un enclos d'humains à « civiliser » à l'obéissance.
La civilisation est le conditionnement généralisé de l'humanité à vivre prisonnier.
L'art et la musique s'existent en ville que pour rééquilibrer par l'artifice cette désolation.
C'est presque un paradoxe : redonner du naturel par l'artifice !
C'est tout ce qu'on sait faire ?

La majorité des êtres humains conditionnés au travail forcé
(qui n'est plus forcé mais « appri-voisé » appris et voisinné docilisé)
Ont été redoutés (éduqués) à craindre la liberté, instinctivement = congénitalement
À considérer la liberté comme une maladie du Chaos (sic).
Génératrice de terreurs.
Car,
Si les hommes redeviennent libres, les souverains disparaissent.
Mais la terreur de l'idée du Chaos les empêche de démarrer ce détachement.
Même de pouvoir y penser.
Lâcheté ? Oui. Peur possédante ? Oui.

La culture intensive de la peur
Ne donne aucun choix aux nouveaux venus,
Car comme les autres, ils répètent à
Courir en boucle, prisonniers, à (croire) accumuler par s'enrichir
Vivre sans biens est un détachement redouté,
Car il empêche de se vanter de sa supériorité.
La supériorité de quoi ? en réalité. Vivre possédé.

L'être humain qui a choisi les arts ou la musique comme activité de vie se dit :
« mieux vaut vivre pauvre et libre que riche et prisonnier ».
L'être humain qui a choisi la polistique *** (= l'usurpation de la souveraineté pour nuire aux autres) se dit :
« mieux vaut tout détruire que de vivre seul ».

Ce déséquilibre ne cesse de s'équilibrer par la violence à se combattre ?
vivant contre mort contre vivant contre mort contre vivant, contre ?
L'affront, le choc des opposés : l'instinct de mort se battre contre l'instinct de vie ?
À détruire à créer à détruire à créer à détruire à créer à détruire à créer à détruire à recréer
De l'état cellulaire à l'état galactique ? à mourir et naître constamment ?
Dont nous humains sommes pris (onniers ?) de cette danse obligée ?
Est la calamité qui ne peut veut pas vivre en paix ?
Que la vie a la + grande difficulté de se débarrasser ?
L'art et la musique naissent-ils de la guerre ? Non.
Les êtres humains s'abdiquent de cette désolation
Qui désertifie ses ressources vitales
La guerre n'existe que depuis 5 000 ans, depuis la naissance des 1ère villes-État.
Ou, le désir de vivre apeuré a fondé les empires destructeurs.
Une calamité que l'art avec la musique empêche
Pour éviter l'annihilation du sens de l'existence de l'humanité.

[Nuit/Jour Noir/Blanc « guerre binaire » Vie/Mort ? Non, pas ça !]

 

Notes
* La menace de détruire est le seul moyen de t'obliger, toi les autres, à abdiquer pour te soumettre à obéir. Et la promesse de créer ? elle te sollicite à y participer. Si tu veux.
** C’est ce constat qui m'a fait penser le politicien être un artiste déchu. Ou l'artiste un politicien déchu ? Nan, l'art existe bien avant la naissance de la politique, au moins 35 000 ans avant. Ça rassure hein ! Ouf !
*** La police « politia » (l'organisation politique du gouvernement par la violence) est le nom de : la ville républiquée (= constituée d'humains anonymisés uniformisés obéissants) = la cité = la « polis » qui désigne d'abord la forteresse, puis se précise pour désigner une communauté régie par la souveraineté politique et religieuse = une cité-État. Du grec « politeia » = situation du citoyen prisonnier avec ses semblables dans son ensemble. L'administration des citoyens, de la poli- du -pole (= ville, où monopole signifie la ville souveraine sans concurrent, ou métropole : la ville mère) en troupe, entroupés en troupeau, enfermés dans la ville = les humains capturés captifs regroupés. En quoi les êtres humains ont besoin d'être administrés ? Non vraiment, aucun besoin de ça pour vivre sa vie avec les autres, tout humain peut bien vivre, sans ça : on sait très bien vivre ensemble par soi-même. Et celle et ceux qui ne peuvent pas ? Pour quoi alors avoir fait ça ? à assouvir les autres à ce qu'ils ne peuvent pas. Police, synonyme de politique est la part politique qui impose l'ordre par la force (= la violence) = l'obéissance des humains capturés par la violence pour générer la punition par la souffrance et la mort. La sureté des habitants est une croyance qui fait que la violence policière persiste en donneuse d'ordre à obéir et se renforce toujours +, car la désobéissance est considérée par les policiers comme une menace, un assaut pour donner au policier le droit de te tuer. Où est la sureté des habitants ? quand tout policier armé est prêt par réflexe à te tuer. Ou, rien que la présence de soldats armés parmi les civils signifie une agression possible imminente. En quoi est-ce rassurant de sureté ? C'est exactement le contraire.

 

 

12

Jeune nomade et vieux sédentaire

Il y a une pensée liante qui émerge pour donner à comprendre la disjonction entre la vie nomade (= pas gardien de troupeau en mouvement, mais humain libre tributaire d'aucune ou de moindre dépendance telle que se nourrir) et la vie sédentaire (= travailler assis). Cette disjonction est réalisée par : l'âge. Jeune, on détient l'énergie et le désir de parcourir le monde pour le découvrir, l'explorer et s'en réjouir, que vieux on n'a plus. Le vieil homme s'arrête de marcher, il s'assoit, et, dans l'immobilité, attend sa mort. Cette attente montre que pour certains humains, la mort se fait attendre.

Cette explication triviale donne à comprendre pourquoi les hommes politiques au pouvoir sont majoritairement des vieux (ou des corps jeunes avec un esprit de vieux). Mais le vieux d'aujourd'hui, n'est pas le vieux d'il y a 12 000 ans, même 5 000 ans. Le vieux d'aujourd'hui est nourri par la terreur du manque, alors qu'il vit dans l'abondance, voire dans l'excès : par plaisir de gaspiller, il accumule, ce, pour ne pas partager, ni donner quoi que ce soit, c'est-à-dire le surplus aux autres. Cet état d'esprit, oui, est bien pathologique, car il est gouverné par la peur et il génère la misère d'esprit généralisée acceptée de l'humanité, crée les sociétés hiérarchisées par la violence et gouverne le principe de domination compétitive par celui du pouvoir politico-commercial (religieux aussi) : celui qui se sert du travail de l'autre pour soi par la ruse. La réalité est qu'il n'y a aucune compétition pour la souveraineté, car elle est déjà décidée par ceux tenant le pouvoir de chantage, ce, par les richesses stockées dont ils deviennent les maîtres du chantage (avec l'outil : l'argent). La compétition n'est instituée que pour les petits pouvoirs des petits tyrans qui ont besoin de prendre leur place dans cette domination et qu'on retrouve dans toutes les couches et milieux sociaux ; exactement comme les kapos des camps nazis. Sans eux, ni leur cruauté, aucun prisonnier n'aurait pu être retenu captif, aucun ; ne serait-ce que par le nombre, les quelques soldats gardiens armés auraient été rapidement débordés.

L'institution des premières cités-États il y a 5 000 ans (il a fallu 7 000 ans pour convaincre un groupe d'humain de s'enfermer dans une cité et travailler pour payer leur protection par la violence des mercenaires qui servaient à ce que l'extorsion soit payée) n'est pas « un progrès » de l'humanité comme il est largement communiqué, mais un assouvissement. La souveraineté n'est pas, comme il est largement communiqué, d'abord à travers les contes et les mythes, une disposition « naturelle » de l'humanité. Cette disposition à l'obéissance est jeune, elle est née avec les 1ères cités-Etats. L'institution de la dépendance, de la soumission, de l'obéissance et de la servilité (accompagnée de sa bêtise à ne pouvoir rien comprendre de la réalité de son existence) n'est pas un progrès de l'humanité. La mono-agriculture intensive céréalière n'est pas un progrès de l'humanité. Car elle sert le projet de nourrir des milliers de prisonniers-esclaves, d'une pâtée basique invariable (invariabilité génératrice de maladies), le pain, pour que l'esclave prisonnier ne meure pas, pas tout de suite, avant qu'il ait donné d'abord toute sa force de travail, qu'il survit contre sa pâtée-céréalière (aujourd'hui, le pain/SMIC). L'industrie du travail est bien une industrie de la domestication de l'homme : la gestion de l'obéissance des troupeaux (= sociétés) au travail. Cette force de travail domestiquée décroit avec l'âge, mais le repoussement de l'âge de la retraite des esclaves signifie que la main d'oeuvre sera épuisée jusqu'au bout du possible, sans aucune considération, mais un mépris profond de l'homme pris dans l'étau de sa servilité bestiale. C'est ce que les vieux sédentaires rusés agissent pour être servis, au lieu d'être abandonnés (? le sont-ils ? on en doute) par la jeunesse qui poursuivrait son chemin à la découverte du monde.

La terreur de la vieillesse qui se protège de malveillances (la peureuse qui protège son capital pour faire chanter la jeunesse) n'a aucun argument qui lui donne raison de cultiver la misère du monde de l'humanité par la ruse de sa domination. Que de constater son pouvoir à faire obéir des populations entières (dénombrées en milliards d'individus, sic) à n'importe quel commandement et surtout à ceux les + absurdes possibles pour jouir encore + de son pouvoir de gouverner. « Des idiots manipulés, ça fait trop marrer ! » (sic).

 

 

9

La morale, un outil de domination ?

Pas de soi à soi, car soi son moi est « toujours » innocent a priori, et que, « la faute de mon malheur n'est que la cause de l'existence des autres » (sic). Ou, voilà comment on se décharge de sa responsabilité d'exister (pour soi et pour les autres). La morale est un outil de domination des + faibles. Qui sont les + faibles de l'espèce humaine ? Les enfants d'abord puis les adultes infantilisés ensuite.

Il n'existe pas d'autre moyen que de se détacher de la morale pour pouvoir penser. Et penser, réfléchir devient alors « immoral » impensable et donc condamnable. Au bout de la morale réside toujours la condamnation de l'autre (jamais de soi à moi qui suis toujours innocent). Oui, la morale pose, voire enracine le barrage contre le fait de pouvoir penser, c'est-à-dire poser des questions : à l'enfant disant : « pourquoi ci, pour quoi ça, etc. », la réponse est : « obéi, c'est comme ça, on n'y peut rien » (sic). L'ordre remplace la réponse qui est inconnue de l'adulte qui devrait avoir la réponse pour parler à son enfant. Oui, la morale empêche de pouvoir comprendre, mais surtout pose, impose la croyance pour générer l'automatisme (irréfléchi) du jugement. Le jugement moral se pose en porte à faux avec le désir de comprendre, ce qui se passe là, pour résoudre le problème rencontré. La morale agit à ce que les problèmes restent irrésolus et irrésolvable ou se croire résolu par la condamnation.

La considération morale est un parking de la pensée où les véhicules du savoir sont oubliés volontairement pour poser l'ignorance comme murs fondateurs des comportements interhumains véhiculés par la croyance (de ce qui est dit pour éduqué de faire par la morale) : répéter toujours la même chose sans poser de question. Une dérive de cette répétition permanente amène le jugement des autres pour la condamnation de soi. Pas besoin de tyran pour ça : ça se fait tout seul.

La morale est un outil de pouvoir, non pas des êtres humains sur eux-mêmes, mais des humains frustrés de manque de maîtrise de soi qui recherchent à combler leur frustration par la maîtrise des autres : deviennent des dominants nuisant les dominés qui s'accordent de cette domination par se contenter du confort de l'ignorance à croire rendre service (à quelqu'un en souffrance, ce qui n'est pas faux, mais en même temps augmente cette nuisance) alors qu'ils sont l'objet d'un asservissement dont ils ne peuvent percevoir la volonté puisqu'elle se dissimule derrière la morale. Puis « le facteur affectif [affectant] de la conviction » (Freud) vernit le tout pour ne laisser aucune brèche possible de passage au doute. Nous avons dans une précédente analyse vu que la conviction ou être convaincu est un « mécanisme de défense » (une préservation crue de soi) pour le refus catégorique de la remise en question de son comportement même nuisible envers soi (= générateur de souffrance), sans parler des nuisances envers les autres.

La morale sert à se scandaliser. La morale sert à s'atterrer. Ça, pour se donner le droit, pour tous, ensemble d'une même voix, de condamner l'autre (toujours isolé et esseulé) pour le punir à le démunir pour lui nuire, par la peine de mort sociale par l'amende du pillage de ses biens (la fonction attachée à l'huissier de justice avec l'aide de la violence de la police). (La foule jouissante du voyeurisme du supplice : « ah ! c'est pas moi ! »). La punition de l'enfant passe par la violence des coups ou la restriction de son plaisir : « tu seras privé de dessert » sous-entendu, si tu n'obéis pas (sic). Avec l'éducation des enfants, aucune discussion n'est possible d'égal à égal dans nos sociétés perverties à la domination. Les parents se scandalisent là où la morale les insurgent à réagir pour dire : « comment peux-tu faire ça (à moi ta mère, à moi ton père) » (sic). La morale opère et pose et impose clairement un interdit de penser, outil essentiel pour comprendre pour résoudre les problèmes rencontrés. Et, en +, injecte à l'enfant « le sentiment de culpabilité » à faire souffrir volontairement sa mère à s'obstiner à vouloir savoir. Injecter le sentiment de culpabilité est un puissant outil d'assouvissement pour imposer l'obéissance par la terreur de croire faire souffrir les autres. Car « le sentiment de culpabilité » s'accroche au raisonnement et à l'évaluation de la réalité pour fausser sa perception.

Quant à la presse, elle tient le rôle de l'amplificateur de la morale, car elle se nourrit du « scandale » (= qui incite à la faute) pour propager l'indignation). Le fléau de la morale recouvre tout : de l'intime (l'antre familial) qui pénètre à l'intérieur de soi par le sentiment de culpabilité jusqu'au comportement public (l'espace social autocontrôlé). Le scandale est le résultat de la croyance morale ; l'effet de sa condamnation. Elle exige la réprobation générale publique (de la re-publique = des gens anonymisés en foule pour être géré par un gouvernement en masse de travail à bénéfice). La presse est essentielle pour « faire mousser » un fait qui doit être ciblé pour être condamné par la foule au travail : c'est une diversion destinée aux gens empubliqués puis républiqués pour les empêcher de sa-voir là où il faudrait pour comprendre qu'ils sont l'objet d'une supercherie.

Nous naissons toutes et tous éduqués par la morale avec les : « fait pas ça », « fait ça », « ça c'est mal », « ça c'est bien », etc., en fait : tout ce que fait un enfant pour découvrir le monde dans lequel il débarque est : mal ! Le vice du jugement vicié par la morale inculquée des parents dispose l'enfant dès ses premiers pas dans un état paradoxal propice à la dépression. Cette dépression (jusqu'à un certain point, avant sa mise à mort sociale) tant nécessaire à la domination pour l'exploitation de la main d'oeuvre au travail, autrement nommé l'esclavage.

 

 

6 aussi

conscience culpabilisée et désolation de l'humanité

La conscience culpabilisée, celle qui fait qu'on rêve de faits punissant ou du pire, est une conséquence de la domination politico-religieuse * exigée par l'économique ** pour soumettre « l'homme fort » à la volonté de la femme dominante, + faible, une arme matriarcale pour se protéger de la violence des coups du mâle, reprise par les dominants « en cravate » gouvernants d'aujourd'hui. La conscience culpabilisée dans laquelle est injecté le sentiment d'échec et d'incapabilité ou « d'incapacité infantile » (= l'homme à l'état d'enfant obéissant) à réussir quoi que ce soit, engendre « le sentiment de persécution » (= « le monde est contre moi » sic) et de « croire fermement à une malédiction » envers soi mais surtout contre son moi à soi. Perspective qui gonfle la considération de son moi (et augmente considérablement sa souffrance). Tout être humain en souffrance cherche à trouver durant sa vie (courte) les remèdes ou, du moins les atténuateurs de la souffrance qui possède le corps de sa personne. La croyance joue alors un rôle fondamental (bien que ça soit un piège qui ne soulage rien mais amplifie) avec l'aide de l'imaginaire, par la projection d'antipensées, tels des anticorps, imaginées à rendre réel ce que les mécanismes de protection (pas de défense) en soi se mettent en dis-position (= position contraire) de contre-attaque, mais sans effet. La conviction est un mécanisme de défense puissant (du dénie solidifié) pour la protection partielle ou faussée de soi. En superposition du refuge de son moi de soi ailleurs dans un univers que personne ne peut atteindre ***. Et, à se regrouper, le regroupement des êtres en souffrance, crée (à s'organiser, sic) l'institution de la croyance nommée religion, institution qui ne soulage ou ne guérit rien, mais qui cultive en groupe (ça rassure de ne pas être tout.e seul.e à souffrir) la peine dans la lamentation pour : la transformer en rendement financier. Soumettre ces êtres en souffrance regroupés par la croyance de la nécessité du travail pénible avec le chantage de la récompense post-mortem, est une manipulation facile. Cette disposition politique des esprits (par la religion pour l'intérêt économique) maintient l'esclavage de l'humanité à ce que se perpétuent les empires que celles et ceux expient (tentent d'effacer sa souffrance) par la jouissance de provoquer la violence à assoir sa domination pour générer et cultiver, par la volonté de désolation et l'humanité abdiquée, la désolation de l'humanité.

 

Notes
* Sachant que cette domination commence au sein de la famille, où 3 sujets suffisent : mère, père, enfant.
** l'économique est l'instauration du racket banalisé (3000 ans avant notre ère avec les premières cités État), c'est-à-dire de pouvoir réaliser/acheter le mouvement du travail du corps par chantage de la récompense tierce (= qui ne concerne pas l'occupation de l'activité), voire illusoire : l'appât du piège. Pièges créés de celles et ceux qui vivent à piéger les autres pour les asservir et se dégager ainsi un « sentiment de puissance » pour contrarier son sentiment de « bon.ne à rien ». La colère de la frustration est une des causes qui crée le tyran qui se venge des autres. La vengeance se répète comme le pouvoir, car ensemble ils donnent à croire avec l'aide de la certitude à la possibilité de jouir dans sa souffrance. Ça fait toujours marrer le gouvernant de voir les autres être manipulés si facilement grâce à leur naïveté, de croire que « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil » (« se marrer » est un plaisir jouissif pour toute personne souffrante). Les gentils en apparence sont les pires manipulateurs. Quand on joue à tromper, on prend toujours l'apparence du contraire de ce qu'on doit représenter. Personne n'est gentil ! Tous, chacune et chacun de pour soi agit toujours pour un bénéfice propre, un intérêt gouverné par « le principe de plaisir », le sein piloté par son histoire personnelle (avouée, mais plus souvent inavouable = refoulée).
*** Le cas extrême de protection de soi est la destruction définitive de sa conscience.

 

 

6 décembre

l'Obéissance Binaire

- vouloir simplifier la vie, mais pour quoi ?
- pour gouverner les autres (pas soi)
- uniformisé tu t'assimiles aux autres à agir comme les autres
- l'ordre ne s'exécute que par ricochet (si les autres n'obéissent pas, le premier désobéira)
- l'uniforme sert à ça
- gouverner des différences éparpillées ? c'est impossible
- l'ordre ne passerait pas de l'un à l'autre,
- parce que dans la diversité des différences, il est incompréhensible
- similariser les comportements par l'éducation nationale de la discipline sert à faire se propager l'ordre à obéir
- là, tout gouvernant peut alors commander
- la complexité = la diversité des différences est le gage de vivre libre

L'administration, celle instituée pour l'État, autrement dit la gestion du racket banalisé par l'imposition du faux labeur nécessaire pour que l'espèce survive à servir, est un état de vie simplifié pour donner vie à un système systémique (= prévisible) d'évaluation, de jugement et de condamnation, binaire (existant avant et qui n'est pas le calcul binaire bien qu'ensuite ils s'interpénètreront pour agir aujourd'hui en entité globale nuisante) des oppositions : avoir/manquer, être/ne pas être, identité/vagabond, civilisé/sauvage-barbare, absent/présent, obéissant/désobéissant, etc., où toutes ces oppositions binaires sont ramenées au seul fait administratif : case cochée/case pas cochée.

L'institution, c'est-à-dire l'organisation de l'activité commune dans l'État (= un souverain avec sa police, ses questeurs, son administration, qui emploie les dominés asservis à servir par l'obéissance de gestes simplifiés et répétés le règne de la souveraineté) fonctionne en calque de l'administration, avec son principe de séparation binaire, pour décider de ce qui rentre qui est conforme et de ce qui ne rentre pas qui est inconforme. L'institution est la cristallisation du clan dans l'enclos public de la ville à l'intérieur de la nation.

Si l'État est une machine (activé par des esclaves employés à faire des gestes simplifiés répétés sans réfléchir), c'est pour cette raison de condamnation binaire : du cas, du dossier, du nombre, où la personne concernée n'est jamais désignée être humaine (pour nier le viol), au risque d'enrayer la machine : par la prise de conscience d'un seul employé se disant : « mais on ne peut pas faire ça à un être humain ! » (sic). La machine par ricochet de conscience se brise. À moindre puissance, = qui n'enraye pas la machine, agit l'accommodement (= faire passer un dossier qui dans le monde binaire ne passe pas). L'accommodement perçoit les exceptions. Le monde réel est composé d'exceptions. Sans l'accommodement (agi par les fonctionnaires pourvues d'un peu de conscience de bon sens = de ne pas tout annihiler) la machine administrative se serait auto-détruite.

La simplification binaire est essentielle au pouvoir politique de l'administration de sa marchandise humaine abdiquée, ça sert à créer le commandement. L'armée est un exemple parlant : la simplification du comportement par l'obéissance absolue permet l'existence du commandement. À l'inverse, tout commandement est impossible. Mais, pour quoi vouloir commander ? Ha haaa. La disposition de la faiblesse humaine à venger sa propre misère d'esprit enfermée dans une frustration solide qui provoque chez certains le désir violent de soumettre les autres à son autorité (pas auteurité) celle qui n'agit que par la violence (n'ayant rien d'autre) pour jouir de pouvoir faire souffrir qui a formé l'État (qui n'existe pas pour la communauté comme il est cru, mais pour le privilège des maîtres). Dans la complexité naturelle du réel, la politique étatisée ne pourrait ni dominer, ni commander, ni gouverner, ni exiger, ni culpabiliser, ni condamner (au nom de quoi ? Rien ne justifie un acte de violence, pour faire agir un autre pour le bénéfice personnel de soi, ou cet acte est considérable être un crime envers la personne assouvie, abdiquée par sa souffrance provoquée. Mais nous vivons cette procuration tellement banalisée et généralisée de nous-mêmes que personne inclut dans la machine du travail ne peut/veut la percevoir, renforcé par la terreur que quelque chose change l'habitude tant accommodée à la souffrance quotidienne).

La simplification tenue par le préfixe mono- pour la culture, le pole ou la gamie (sexe) et tous les autres comportements assimilés par l'obéissance binaire, oblige à se disposer (= se poser en ennemi) à travailler contre/à punir les autres (= « tous les autres qui n'obéissent pas exactement comme moi » sic). Dans la simplification binaire, l'autre est un ennemi, car il se pose en contre-ami (à ne pas suivre les ordres à la lettre). La simplification annihile les diversités différentes ingouvernables.

La simplification politique oblige à une conscience faussée de la réalité : ce qui met en question la connaissance encyclopédique, car cette connaissance sert un bénéfice qui n'est pas destiné à tout le monde. Il existe 2 savoirs : celui porté par et aux croyances à maintenir la crédulité serviable dans l'ignorance pour la servitude, et l'autre, celui qui donne les outils de se gouverner repris par la kyrielle de tyrans petits et grands (entrepreneurs) pour gouverner à soumettre les autres pour son bénéfice personnel.

Nous sommes persuadés que notre mode de vie administré est complexe par sa multiplicité ; mais c'est un leurre, c'est l'accumulation des mêmes procédures qui donne à croire à ce leurre. Notre vie est en réalité simplifiée, ce, pour pouvoir être commandée dans la polarité du conflit binaire : « si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi » (sic) ou « me désobéir, c'est une agression envers moi, je dois donc prendre des mesures de défense » (sic). Eh non ! au-delà de l'opposition binaire inculquée pour vrai mais fausse, il y celles et ceux occupés ailleurs à faire autre chose (qu'à obéir à des idioties).

Vivre simplifié pour être uniformisé, déshumanisé par les nombres par l'administration (pour en extraire la marge bénéficiaire du travail dont les employés sont exemptés) sert à pouvoir être commandé et à obéir = à vivre irresponsable du désastre que l'employé provoque et cultive par son travail insignifiant et incompréhensible par l'isolement de sa tâche « je fais bien mon travail, moi » (sic), est un accommodement auquel tous les individus qui vivent dans la crainte de vivre s'attachent. Leur sens d'exister en dépend, car sans ça, ils et elles toutes et tous s'effondrent dans une psychose schizophrénique : « qu'ai-je fait ? ». Ces craintifs en surnombre forment le socle de la domination politique et religieuse tenue par l'économique (le racket de l'humanité dans la constitution de l'Empire). Nous nous sommes piégés nous-mêmes.

 

 

26

DÉSERTS ARTIFICIELS ? Again !

Quoi de + désagréable de se voir tourner en rond
à recommencer encore et encore les mêmes erreurs
tout en se croyant + malin que les autres !

Notre inconnaissance des évènements qui se sont produits entre 1000 et 500 ans avant notre ère pour donner naissance à un très grand nombre de prophètes, de philosophes (pour contrer les prophètes catastrophistes ?) qui 500 ans plus tard donne naissance aux religions monothéistes (la même divisée et adaptée en différentes variantes pour la culture du clan à se disposer les unes contre les autres), est la période majeure oubliée de notre histoire, période pourtant essentielle à savoir, car elle a donné la re-naissance à notre civilisation divisée en 3 : occidentale chinoise et indienne, savoir qui devrait nous donner à ne pas répéter les mêmes erreurs d'alors (ah oui ?). Pourtant, cette partie essentielle de notre histoire est effacée, bien que le nombre de textes écrits à cette période ait été colossal. Nous savons que la nouvelle religion monothéiste est pour une grande part responsable de la destruction de ces écrits : l'exemple de l'incendie volontaire de la bibliothèque d'Alexandrie par les nouveaux croyants fanatisés a été l'évènement le + marquant pour imposer l'ignorance généralisée et la terreur généralisée par la croyance forcée maintenue par la violence des coups et des supplices créés pour forcer à obéir (à travailler en esclave).

Cette effervescence intellectuelle pendant cette crise majeure n'a pas été réservée à notre Occident né en Mésopotamie (= entre les 2 fleuves), elle s'étend jusqu'à l'extrême Orient et l'Inde (Lao Tseu et Buddha). En fait, là où les embryons de civilisations se sont fondés avec les cités-États, 2500 ans avant. En 2500 années d'existence embryonnaire, les cités États « s'effondrent » pour avoir épuisé les ressources naturelles nécessaires à son existence en transformant les terres prospères de l'Indus, du Tigre, de l'Euphrate et du Nil en déserts. De l'Indus au Nil (du Pakistan à l'Égypte) la création humaine des premiers déserts artificiels par l'homme.

On peut alors se figurer les mouvements massifs des populations à quitter ces déserts artificiels, générés en 2500 ans, pour des terres + prospères. Vers la Chine, vers l'Inde, vers l'Europe. Nous sommes toutes et tous issus de populations déplacées. La désertification de la Mésopotamie de la vallée de l'Indus et du Nil repose essentiellement sur la déforestation. Les canaux n'y feront rien. Sans racines profondes la terre devient poussière. Tout le monde humain sait que sans arbres, l'air est irrespirable et que la terre s'aridifie (le verbe pour rendre aride). Pour quoi l'ignorer ? Et pour quoi l'ignorer encore ?

Pourtant, à ignorer les expériences passées, on recommence la même erreur : déforester (le verbe pour massacrer les forêts). Aujourd'hui encore, 2500 après, on rencontre la même crise : de l'épuisement des ressources naturelles, avec les mêmes prophètes (faux-philosophes) qui pullulent dans les médias aussi bien indépendants qu'officiels gouvernés par l'autorité politique des marchands milliardaires pour le monopole de la propagande. La même confusion qu'il y a 2500 ans ! Est-ce une coïncidence ? Ou est-ce la limite supportable d'une nature épuisée face à l'avidité terrorisée des êtres humains civilisés en manque ? c'est-à-dire, qui vivent enfermés dominés et possédés par leur peur qui fait agir l'espèce à la désolation de sa maison, dont au contraire tous et chacun devraient prendre soin. C'est la question essentielle qui demande à savoir pour quoi choisir de vivre la misère à refuser l'épanouissement de l'espèce par la culture du sentiment d'une souffrance incompréhensible gouvernée par sa peur ?

Ça ressemble à ce que « les grandes crises de l'humanité », tous les 2500 ans (?), sont une bataille entre : la bêtise et le bon sens, dont Tout le monde se croit posséder : le connard c'est toujours l'autre, jamais soi. C'est difficile de reconnaître ses erreurs pour un ego surmoiisé (l'adjectif pour surmoi *) par la peine répétée des assauts de la violence voulue pour vouloir être vaincoeur ou vainqueur (= vaincre sans coeur = sans empathie ni sympathie pour les autres) pour recevoir sa récompense : la + belle fille du village ! du quartier : celle connue de tous et désirée par tous et enviée par toutes (qu'il va forcément violenter).

 

Note
Surmoi : « Élément de la structure psychique qui agit inconsciemment sur le moi comme moyen [mécanisme] de défense contre les pulsions culpabilisantes et qui se substitue à l’autorité parentale. » Dictionnaire québécois. La culpabilité est générée par l'autorité politique jusque dans la famille utilisée pour assouvir les enfants par la punition physique (l'argent) et psychique (pas morale) afin de générer une obéissance absolue sans faille. Ou : une robotisation de l'humain par l'éducation des enfants (on se demande où est l'amour dans ça ?).

 

 

24

La vérité est indigeste
Pourquoi la vérité est indigeste ? signifie que le mensonge est digeste. Comment ce renversement s'est réalisé ?

- Il est temps de reconnaitre que nous artistes nous nous sommes piégés dans le public.

- Qu'est-ce que le public ?

- Un « grand » nombre d'êtres humains différents, rassemblés et similarisés en foule (= troupeau) pour être compté (à ce qu'il va dépenser pour acheter).

- Mais... mais... ce n'est pas l'objectif de l'esclavage ?

- Ça sonne et ça résonne pareil !

- Le re- de public recommence encore et encore cette opération.

- La population du troupeau pour « l'intérêt général » (sic) de l'éleveur.

- Qui est cet éleveur ?

- En quoi la gestion d'un troupeau d'humains similarisés, est-ce de la politique ?

- Le politicien (laïque et religieux) ? C'est le gardien.

- Et le marchand ?

- C'est l'initiateur et l'éleveur de ce commerce des siens.

- À quoi ça sert de compter ? Sinon à vendre et à acheter.

- Compter les unités d'éléments différents similarisés ? À quoi ça sert ?

- Ça sert à l'assimilarisation des différences, car les mêmes créent le stock.

- Le chiffre est l'assimilarisateur comptable idéal (qui dénie les comptés).

- 1 chiffre, ça ne vit pas, ça ne ressent rien, du vivant qu'il re-présente.

- Compter ? Toujours pour compter + (pour vendre + et + cher).

- Et la retenue de l'excédant crée la plus-value.

- Ce surplus retenu est l'arme de pouvoir assujettir par la condition :

- c'est la finalité du chantage, autrement nommé : « commerce » (sic)

- La négociation n'aboutit jamais à un accord, mais toujours à : « un perdant et un gagnant »

- Le gagnant mange pour 2. Le perdant ne mange pas.

- Le gagnant de la négociation impose : « je te donne ça et toi tu fais ça pour moi, si non, tu n'auras rien » (sic).

- La renaissance moderne du racket par la menace. sévit depuis 5000 ans.

- Le chantage réside à retenir ce que les autres ont besoin, ce, pour le marchander = imposer ses conditions.

- Le commerce de l'humain est l'activité majeure, de la volonté de dominer les autres.

- Pourquoi vouloir vivre à dominer ? Car à vivre à nuire aux autres ne peut que nuire à soi-même !

- la forme sphérique de notre espace-temps fait que tout ce qui est produit nous revient dessus

- l'illustration comique de « l'arroseur arrosé ».

- C'est là où la pathologie (des actants de ce marché) apparaît.

- Une pathologie assez récente comparée à l'existence de l'humanité 400 millénaires à l'apparition de l'exploitation du feu : les prémices de cette maladie de l'humanité apparaissent 5000 ans avant notre ère et sa fondation 3000 ans avant notre ère. Fondations empiriques (de l'em-pire expérimenté) qui ne tiennent pas, puisque les êtres humains rassemblés de force se dispersent à la moindre occasion. Ce que les souverains nomment « effondrement civilisationnel d'un empire », nous l'appelons : « enfin libre ! »

- À naître en prisonné, comment prendre conscience du conditionnement ? de sa vie à continuer à vivre en prisonnier.

- D'abord, il existe l'instinct de la liberté.

- Cette petite flamme qu'aucune torture ni assassinat n'éteindra, puisque c'est la raison de vivre de l'humanité.

- Ensuite, nous sommes dotés d'une capacité instinctive à poser des questions (enfant, nous répétons en continu des pourquois que nous ne comprenons pas encore)

- Poser une question est la raison de vouloir comprendre.

- Vouloir comprendre est la raison de vivre son indépendance, à vouloir faire par soi-même.

- Tout le contraire du projet marchand politique d'assimilirarisation pour l'asservissement général de l'humanité.

- Si les dominants marchands avec leurs politiciens cultivent le servage humain, c'est qu'ils sont incapables de vivre par eux-mêmes.

- Ils ne savent pas ou ne veulent pas faire par eux-mêmes ; et d'abord se nourrir.

- Donc, ils parasitent le monde.

- Et, n'est-ce pas invraisemblablement risible de constater la soumission si facile des êtres humains regroupés et humiliés ? Le maître ne peut que rire à gorge déployée du fait impensable de cette obéissance massive. Alors : pourquoi ne pas s'en amuser à la perpétuer ?

- Le parasite-gouvernant vit du racket qu'il a imposé à son troupeau (trop peu ?) qui se laisse faire.

- Perdra-t-il sa vie, si le maître n'est plus servi ?

- Non, il se débrouillera comme les autres.

- Sans doute il rira moins par mépris des autres.

- Revenons au piège dans lequel l'artiste s'est engouffré.

- Oui. Comment a-t-il pu croire et créer à « réjouir le public » (sic) était la finalité de l'art ?

- Il ne savait pas ? hm hm

- Comment alors peut-il agir sans savoir ? n'est pas le sens de l'art.

- L'ignorance de sa jeunesse conditionnée famille-école-patrie ?

- la FEP s'est tarie après la 2de Guerre mondiale.

- Le CNR Conseil National de la Résistance a remplacé Pétain.

- Le conditionnement de sa jeunesse enrégimentée dans les écoles par la discipline ?

- L'école après la famille (régie par les religions) forme les enfants à obéir à l'autorité hiérarchisée.

- Personne ne tique quand l'enfant à la maternelle appelle : maîtresse !

- L'invraisemblable se réalise à ce que des esclaves dressent leurs propres enfants à vivre leur vie misérable !

- Le marchand a gagné l'ultime bénéfice de son commerce : son troupeau se gère lui-même (dévoilé par Guy Debord).

- Cette autogestion de l'esclave moderne ou contemporain (qui impose à ses enfants l'obéissance, s'il veut manger) est confondue avec la liberté !

- Un esclave libre est un contre-sens nécessaire à la survie de l'esclavage. Le mensonge est l'arme (= l'outil qui peine) majeure nécessaire à la culture de la croyance. Croire un mensonge est la condition première nécessaire à la captivité d'un être humain par lui-même. Par l'obéissance. L'obéissance forme les murs de sa propre prison. L'école sert à créer aux jeunes humains les murs de leur propre prison.

- Par inculquer les principes moraux (= lois de l'autogestion de l'assujettissement) par la discipline de la punition. Qui de punition physique est passée à la punition psychique, sans trace de coup de blessure visible, les 2 travaillent pour l'humiliation : la classe est toujours prête à (jeter la pierre : ouf c'est pas moi) ce moquer du bouc émissaire désigné par le maître ou la maîtresse : l'idiot de la classe (= le benêt qui refuse d'obéir) ou le rebelle (= l'intelligent qui refuse d'obéir) qui n'est pas moqué, parce qu'il est craint des autres.

- L'humiliation à l'école peut aller jusqu'à l'enfermement en asile psychiatrique ou à la prison pour mineurs (quel mot ! contre majeur : ou l'essentiel contre le partiel, l'inutile ou le superflu).

- Comment considérer sa société qui considère ses enfants superflus ?

- ...

- La vérité est indigeste...

- Trop longtemps dissimulée depuis tant de générations...

- Génère une sensation de honte incommensurable...

- ...

- Les artistes, cellles et ceux qui ont besoin de la liberté pour pouvoir créer, se sont fait piéger comme les autres. Mais le piège concerne aussi les dominants eux-mêmes, et politiques et marchands, car eux aussi vivent la misère de cette dégénérescence de l'humanité par la culture de la peur en terreur qui leur revient.

- C'est la peur qui gouverne ce chantage humain globalisé en marché, pas les gouvernants ni les marchands ou les êtres humains qui consacrent leur vie au gardiennage et au commerce (= vendre le - pour le + = vivre sa vie dans les chiffres).

- Qui sont possédés par la peur de perdre les surplus qu'ils ont volés aux autres par terreur de manquer.

- Les artistes (pas tous) se sont fait piéger à croire que la gloire est la finalité de l'art et de la musique.

- La gloire est un désir politique (dont les marchands se moquent et joue avec pour faire chanter les politiciens : « je te donne la gloire et en échange tu fais ça pour moi, si non : pas de gloire » même chose pour les scientifiques, inventeurs de nouvelles machines de guerre pour le marchand).

- La finalité de l'art et de la musique est de faire.

- La diffusion est une affaire de propagande pour le commerce (à surenchérir les surplus stockés) dont les médias sont l'instrument.

- Être médiatisé, revient à être acheté (pas cher) pour être vendu (+ cher) aux dépens de soi.

- La culture des égos est nécessaire pour ça. Sans égos meurtris, ce chantage ne fonctionnerait pas.

- À blesser, on favorise l'éclosion de l'égo qui de + en + blessé va s'épanouir pour prendre la place de la conscience.

- Pour blesser, il suffit d'humilier. L'humiliation est à la fois l'arme pour assouvir et à la fois l'outil pour cultiver l'égo qui se réveille avec la colère et l'action de la vengeance.

- Un être humain qui se venge est un être humain possédé (par son égo). Donc affaibli.

- Le moi n'est pas soi. Le moi victimisé n'est pas soi vivant épanouissant. L'ego empêche de vivre joyeux. L'ego doit perdre la compétition pour cultiver l'esprit revanchard. Le désir de revanche fait continuer « le jeu » (de l'esclavage). Le moi est une mise en propriété de soi. C'est cette propriété de soi qui crée notre enfermement dans notre conditionnement à obéir pour gâcher sa vie à s'asservir aux croyances pour nier sa vérité.

- Le spectacle public renforce l'égo jouissant par l'acclamation publique.

- Mais ...

- être acclamé est-ce l'objet de l'art et de la musique ?

- Non, c'est l'objet du chantage qui maintient la politique du gardien du troupeau du public qui s'enchante dans l'acclamation.

- L'émotion d'une sensation de vagues vécues ensemble commune à la foule hypnotisée par la figure illuminée vue sur le piédestal de la scène du podium illuminé.

- C'est la fameuse « unité de la foule » ordonnée, tant clamée nécessaire par les religieux politiques (pour justifier leur fonction de gardien du troupeau de croyants crédules).

- Les acteurs de la divination.

- C'est ce qui crée la diversion.

- Le spectacle.

- Ce que tout le monde re-garde.

- En face. Pas sur les côtés ou derrière

- Qui sont les faces cachées pour garder sans regarder le secret.

- Du monde esclave

- La scène frontale empêche de voir pour empêcher de sa-voir.

- L'écran (qui bouche la vue en face) est l'extension de la scène frontale.

- Ou l'espace vidé entre la scène et le public, distance nécessaire à maintenir l'illusion.

- Espace que les anciens Grecs nommaient : orchestre, dans les théâtres antiques.

- Quel est le sens de l'art ?

- L'art donne à voir ce qu'on ne voit pas.

- La musique donne à percevoir ce qu'on n'entend pas.

- La poésie donne à comprendre ce qu'on ne comprend pas.

- Le spectacle réalise l'éblouissement à ne plus pou-voir voir la réalité de sa condition (d'abêti du troupeau asservi) mais son illumination divertissante.

- Il fallait industrialiser l'amusement pour ça.

- Renchérir la technologie du divertissement pour ça, pour encore plus d'éblouissements.

- D'aveuglement.

- Les « artistes médiatisés » ne sont pas des artistes.

- Ce sont des êtres prétendus (ce qu'ils ne sont pas) qui profitent de la situation qu'il leur est offerte.

- Vivre dans le luxe en échange de satisfaire son égo.

- Actrices et acteurs sont les divinités de l'aveuglement contemporain.

- Le luxe est la déchéance de l'art.

- Qui résiste ? Personne.

- Maintenant qu'on sait, il n'y a plus d'excuses.

 

 

22

VILLE & CAMPAGNE

Avec la fausse pandémie ou l'épidémie artificielle générée à toute la planète par la croyance de l'élagation (= élagage) de la population mondiale considérée par les assassins être en nombre trop grand, bien que le chiffre n'ait rien à voir avec la vie ; on se pose la question sur l'avantage de vivre en ville enfermé au lieu de vivre « à l'air libre » à la campagne.

Quel est l'avantage de vivre en ville ?
Quel est l'avantage de vivre à la campagne ?

En ville, le paradoxe de la solitude, de vivre seul parmi une multitude de personnes (que jeunes étudiants, ça ne se perçoit pas encore). Voisins et voisines s'évitent. Évitent les rapports qui les rapprocheraient trop pour devenir familiers, non pas amis, mais intrusif dans son chez soi préservé de la violence de dehors, c'est-à-dire de devoir se soucier en permanence les uns les autres. « Laissez-moi tranquille ! » En ville, on vit là pour être oublié des autres.

Dans les villages d'Europe, où l'anonymat est impossible à vivre ou difficile à réaliser, il y a des différends, des querelles qui survivent sur plusieurs générations. Des amertumes, des trahisons, des malversations irrésolues qui se perpétuent sur des générations, jusqu'à oublier le motif du différend (pour garder la tradition de la conséquence). De ce fait, les villageois vivent à se juger (se condamner) les uns les autres, à vouloir croire fermement aux préjugés, qui leur ont été transmis de la génération précédente, souvent par commérage, qui en cas de conflit ouvert (dans les villages les conflits sont permanents, mais enfermés) peut amener jusqu'au meurtre, voire au massacre (à la hache).

Il n'y a jamais eu de paix dans les villages en Europe. D'est en ouest du nord au sud, c'est à peu près la même situation, ou exceptionnellement, la paix le temps d'une trêve. La rancoeur domine permanente. Les habitants se contentent de vivre dans cet état de conflits permanents qu'ils entretiennent à garder en soi le même sentiment de jalousie. Il n'est jamais question de réconciliation. Une réconciliation est considérée comme une trahison (à toute l'ascendance familiale décédée « qui doit être respectée » sic).

- Mais à quoi ça sert de vivre à se nuire en permanence sur des générations ?

- La réponse est simplissime : « En paix, on s'ennuie ».

« Le village paisible européen » est un idéal qui n'existe pas et qui n'a jamais existé (même l'idylle suisse est une illusion). Dans la proximité du village, chacune, chacun re-cherche et trouve sa raison de vivre dans la querelle pour éviter l'autre. Exactement comme si la querelle était et est la base nécessaire de la relation humaine à vivre ensemble isolé dans un espace confiné. « Rien de + vivifiant qu'une querelle ». On pense à son extrême : la vendetta. Localisé exclusivement (?) en Sardaigne et en Corse. Ça, ça épuise ; et, ça fait des histoires à raconter.

La haine des villageois et -oises nées au village envers les nouveaux arrivants et arrivés, et pire, s'ils viennent de la ville. Le racisme ? C'est sans surprise. Le complexe d'infériorité du cultivateur de l'agriculteur envers le citadin se manifeste dans les gestes de la parole. L'un parle patois et l'autre la langue (instruite) de la capitale. L'un est persuadé de tout connaître et l'autre est persuadé d'ignorer tout. Ce choc de la rencontre du mépris et de la rancoeur entretient le conflit perpétuel : c'est une haine claire, nette, répétée, entretenue, dont les ragots basés sur des croyances de faits inventés sont le véhicule de cette tradition haineuse. On ne se parle pas la même langue. Rien à dire. Le maire de village n'est jamais médiateur, il est pris par un parti (à décider contre les autres).

Cette vie de haine permanente interne (familiale et villageoise) et externe (envers les étrangers) est la raison majeure cachée de : l'émigration de la jeunesse vers les villes. La seconde raison avouée de l'émigration de la jeunesse vers les villes est : l'ennui à la campagne = pas de spectacle spectaculaire. La violence du samedi soir (au bal) : la baston est ce qui brise l'ennui. Mais les jeunes femmes (non-mariées) ne peuvent pas se satisfaire de cette vie de labeur et de violence et de conflit permanent dans le silence. C'est simplement invivable. Pour tous et pour toi aussi. Alors pour quoi la persévérer ?

Mais, comment ne pas comprendre l'esclavage du labeur invivable du cultivateur sédentarisé de force, et paupérisé par les impôts, initié il y a 5000 ans, avec les premières productions imposées de l'agriculture céréalière intensive pour nourrir les autres esclaves, politique imposée par les 1ers souverains des cités-États, avec une armée dissuasive et l'acquiescement des esclaves devenus le public du spectacle politique permanent.

Le labeur forcé n'a que 5000 ans. Contre 195 000 ans de vie humaine en liberté. Ça marque. Quoi qu'on dise. Naître dans une caste, y rester prisonnier et le savoir ne peut générer que la rancoeur de vivre. Les jeunes agriculteurs savent que pour changer de classe, ils doivent faire un effort d'assimilation citadine jusque dans leur comportement et le ton de leur parole. Le citadin qui débarque à la campagne, ne peut être compris qu'en tant que double envahisseur de l'espace vital paysan déjà bien entamé de tous les côtés (rien qu'avec le labeur et la pauvreté, personne ne veut de cette vie).

La ville sublime la féminité. Particulièrement dans ce pays. La jeune fille du shopping (celle qui a donné la théorie de la nouvelle infanterie par Tiqqun). Les trottoirs sont les scènes où déambulent les beautés (habillées/déshabillées maquillées). Avec le risque permanent du viol anonyme à braver (contrairement au viol familial confiné identifié). Les hauts talons aiguilles avec la boue ne se marient pas. La robe sexy décolletée avec le fumier ne se marient pas. À la campagne, au village, à la ferme, la féminité est dégradée par le labeur constant accompagné des douleurs qui courbent les corps dans leur humiliation. La jeunesse après la 2de Guerre mondiale a voulu s'échapper de cette humiliation. Les villages se sont vidés pour échapper à l'humiliation du labeur, à la déféminisation de la femme.

Mais la ville, à part sublimer la féminité, donner des spectacles et cultiver l'intellect (+ que le manuel discriminé, sauf le label artisan méritant : « ouvrier de France », sic) grâce à ses universités attachées, n'a pas éradiqué la violence. Au contraire. La violence permanente cultivée dans les villages enfermée dans le silence est dans les villes, la violence étatique permanente cultivée de l'enfermement est franchement ouverte. Cette haine des uns envers les autres est en permanence avivée par la compétition dans le monde du travail ingrat et humiliant (avec la motivation de « la compète pour avoir la belle » sic), dont le citadin, autant esclave que l'agriculteur, n'est pas exempt. Il n'y a que les classes souveraines (pas que les riches : les êtres libres des tribus détachées de l'empire) qui s'en exemptent. Mais cette guerre permanente au sein de l'échelle hiérarchique de pouvoir du travail, où certains naissent à des échelons qui rendent la bagarre injuste, ce pour amplifier la violence des joueurs de ce handicap inné de classe. La violence citadine ne passe pas par les blessures physiques (qui explose dans les bals de campagne), mais par les blessures psychiques où l'humiliation est l'état à provoquer chez son adversaire. L'humiliation appelle la vengeance ou la défaite par un très long retrait du perdant à disparaître de la scène du combat.

Comment cet état d'hostilité généralisé est-il possible à vivre ? Il ne l'est pas. Les mécanismes de défense surgissent en grand nombre et le 1er, le + simple de tous : nier sa peine à ce que tous les joueurs de cette nuisance puissent se poser se disposer en : victime. Dans la loi 2 millénaires de nos sociétés, se sentir victime donne le droit à l'attaque : « la légitime défense » (de la vengeance). Ce qui explique pourquoi des minorités peuvent se retrouver dominantes. Toute la violence humaine, jusqu'aux tortures politiques, jusqu'aux guerres atomiques et épidémiques, repose sur « la légitimité de se défendre » (pour attaquer). Défense nationale. Cette « légitimité de se défendre » est la raison majeure pour faire exister perpétuellement la guerre. La surproduction d'armes doit se vendre. Jusqu'à provoquer à la cultiver à l'entretenir par de régulières fausses attaques par de faux ennemis.

La guerre perpétuelle est la raison constitutionnelle de l'État (un souverain + ses fonctionnaires + son racket = impôts + l'armée + le public-esclave consentant). La force de l'État (= l'Empire est la raison de la violence de l'État) est crue non agressable (par sa force dissuasive d'annihilation), alors que c'est le contraire : une provocation à la guerre. La guerre est l'industrialisation de la bagarre. La guerre réalise la destruction totale de l'ennemi par le massacre. Nous, Blancs américano-européens, sommes les champions toutes catégories ! Cet idéal de destruction totale commence sont aboutissement au XXe siècle (avant on n'osait pas : lire Bellone la pente de la guerre de Roger Caillois). Depuis la naissance de l'État, 3000 ans avant notre ère, ce désir d'anéantissement aura mis 5000 ans à se réaliser, sur 200 000 ans d'existence de notre espèce.

Qu'est-ce qui a motivé notre espèce (celle d'ici) à développer la destruction comme mode de vie banalisé ?

Et pourquoi moi, qui est né et habite dedans, ça me paraît suffisamment insensé, pour poser cette question ?

À écourter la question : pourquoi l'être humain d'Occident (incluant le proche Orient incluant l'Inde dont nous sommes aussi issus) se réjouit-il à détruire ? Eh bien, la réponse est très simple ! Si l'être humain vit à détruire, c'est qu'il est con-vaincu être un animal Faible et, détruire lui prouve le contraire montré puis cru par sa force en action (ses forces en ordre), donc détruire lui démontre son Pouvoir, celui infini de nuire. Le pouvoir (politique) se développe pour nuire. C'est la raison du pouvoir politique d'exister. Pouvoir contenter n'est pas l'objet du pouvoir (de la gestion des esclaves), mais celui de la servilité. Les esclaves (et les machines) doivent contenter les maîtres. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les dominants politiques sont impuissants sexuellement et se rabattent sur le viol et le meurtre sexuel des enfants, bien interdits par les lois qu'ils ont votées eux-mêmes. Ça, se nomme : le privilège de la classe hiérarchique. On torture et tue pour avoir ça.

Le sentiment de plénitude, dans le contexte de la souffrance perpétuelle d'être impuissant dans la nuisance, surgit quand l'un se considère être vainqueur de l'autre humilié. Jeu qu'on retrouve dans le monde de la finance aussi bien que dans celui de l'armée et de la police et en général dans le monde du travail esclave. La violence de la police envers les rebelles est proportionnelle à l'humiliation qu'elle reçoit de ses commandants. La violence publique de la police est l'explosion d'une vengeance retenue qui explose dans les manifs dont les manifestants ne sont que les boucs émissaires perçus en cafards nuisibles (sic). Les flics sont des hommes comme des chiens dressés à l'attaque : ils ont perdu leur humanité contre un idéal trompé. Ça ne sert à rien de les affronter, ça nourrit leur haine incompréhensible (de se sentir être des chiens dressés à l'agression) sans jamais pouvoir se poser aucune question sur ce qu'ils font.

La violence (celle du + fort qui blesse et tue le + faible, jamais le contraire) sert à conforter le pseudo-vainqueur à obtenir sa plénitude par la gloire = la reconnaissance publique (par le spectacle de la décoration qui n'est pas public). La reconnaissance des autres anonymes qui l'acclament. C'est la douleur dans la souffrance qui se plie et se courbe humiliée de l'autre qui donne la satisfaction de la plénitude du corps droit (dés-intégré) par la gloire du vainqueur. Ce mot composé de vain (= qui est sans valeur qui ne produit aucun effet) lié étymologiquement au mot vanité (= qui étale sa complaisance futile) qui donne convaincu (= forcé à reconnaître la fausse vérité crue vraie, initialement : démontrer la culpabilité du coupable) et vaincu (avoir subi l'humiliation de sa défaite) montre que la récompense de la victoire ressemble + à l'expression de sa misère de sa souffrance qu'à la plénitude « du repos du guerrier » récompensé d'une belle (prostituée). Cette disposition à cette tromperie par la violence se trouve partout où les mâles se cherchent des noises : le sport, le jeu, le travail : la femelle (mal baisée) ne sert qu'à la parade (pour se satisfaire de rendre les autres jaloux). Aussi bien en ville qu'à la campagne : personne n'est épargné par la bêtise qui le possède. Le ridicule de cette parade n'est pas encore relevé pour cesser cette guerre éternelle contre soi-même ridiculisé ?

Vivre à la campagne versus vivre en ville : si on recherche à vivre en paix, ce n'est pas une question d'environnement naturel ou urbain, mais de qui vit autour de soit. Quand en Catalogne française, la haine de l'étranger (français) est tellement exacerbée que des maisons, des commerces sont totalement détruits (à la main par les autochtones, sic), et des vies ruinées ; on se demande d'où provient leur douleur (leur humiliation profonde) pour en arriver à cette hostilité exacerbée inutile et permanente ? Est-ce la notion d'appropriation exclusive de la terre qui doit accueillir qu'une seule race ? Que dire alors des Corses qui sont formés de différentes immigrations ? L'État dans l'effet cultive et provoque le racisme pour isoler les communautés pour pouvoir les soumettre pour les gouverner. La haine est le piège inculqué dans lequel tout esclave se débat sans comprendre qu'il renforce par sa violence sa propre souffrance. Tant que c'est nié, vivre en ville ou à la campagne ne fait aucune différence, qu'un écran d'illusions.

 

 

20

Peut-il exister une conciliation politiques/artistes ?

Lettre au politicien gouvernant d'ici : [pdf, A4, 5 pages, 68Ko]

En + 1

Les gouvernants se comportent comme des idiots apeurés prêts à générer la désolation sans savoir qu'ils vont aussi pâtir de cette désolation. Incapables de vivre par eux-mêmes, la robotisation, après l'extermination des esclaves, est un projet qui ne suffira pas à les nourrir. Ils périront comme celles et ceux qu'ils font périr. Il n'y a que la bêtise con-vaincue qui utilise la force persécutrice pour convaincre les crédules terrorisées que leur bien-être réside dans l'esclavage ou pire dans leur robotisation, autrement dit : dans leur déshumanisation.

En + 2

La dictature est la forme politique extrême de gouvernement (pourtant idéalisée par ses gouvernants gouvernés) qui accélère la décomposition de l'État. Les exemples, depuis 5000 ans, se suivent, et heureusement les politiciens (toujours imbus de leur personne, le pouvoir politique « ça monte à la tête », sic) répètent les mêmes erreurs, ce qui libère les habitants de leur soumission imposée par la violence des fonctionnaires de l'État, eux-mêmes soumis par leurs fausses croyances inculquées. La certitude existe par l'incertitude dissimulée. La raison pourquoi la dictature accélère la décomposition de l'État est simplissime : jamais aucun humain ne désire vivre sa vie misérabilisée ; même fortement conditionnée, enfant, il existe toujours un moyen de s'éveiller. L'intuition de vivre libre est inannihilable, inanéantissable. L'élu représentant de la domination, sans rien dominer dans la réalité et des besoins humains rassemblés dans la ville, dont tous les autres, majoritaires, ignorant la souveraineté, vivant très bien sans violence, sans guerre, sans esclavage, sans mensonge, sans chantage, sans viol, sans pillage, sans misère d'esprit, sans pauvreté, etc., et, sans chef ; tout ce que crée l'État avec ses gouvernants et son souverain n’est que nuisances pour notre espèce et pour toutes les autres : guerres, famines, catastrophes. Ce, uniquement à cause de l'avidité de posséder d'avoir tout pour ne rien laisser aux autres ; n'est-ce pas une pathologie ?

La mécanique politique en déroute

La minorité votante, persévérante dans ses « plaintes de voisinage » (1 pour 1000, chiffre dévoilé par le numéro de téléphone public pour la délation du voisin « bruillant » (sic) par le précédant souverain) à vouloir convaincre les états d'esprit faibles et les « à quoi bon » (sic) à se déplacer aux urnes en nombre pour élire le politicien qui ment le mieux. La politique règne par la délation et le chantage. Ce qui bien entendu ne signifie pas que la majorité des habitants soient favorables à la réélection du meilleur menteur. Le vote ne montre que la crainte dominante qui règne parmi le peu d’électeurs qui se déplacent pour choisir le familier au détriment de l'audace du bon sens (même partiel et immature) de considérer à protéger ce qui nous permet de vivre et non ce qui nous tue. La plainte et la dénonciation sont la forme infiltrée de la police (celle punitive) dans l'intimité des foyers des familles se croyant en sécurité. « La police a tous les droits de détruire quoi que ce soit » (sic) ne dure pas.

En + 3

[pour réaliser son idée
d'entassement = d'enrichissement par prélèvement en nombre par la menace du chantage du châtiment]

COERCITION = châtiment = pouvoir de contraindre quelqu'un à se soumettre à la volonté de son extorqueur (= obtenir par force ce qui ne lui appartient pas), base de la politique imposée de l'État depuis 5000 ans (heureusement avec intermittences par l'effondrement des empires dû à la fuite de ses habitants).

L'autoritarisme polique d'État veut consolider :

. Rassemblement des humains dispersés
. Épuisement des ressources : esclaves, terres, eau, air, nourritures naturelles,
. Racket transformé en impôts, en péage, puis en droit
. Érection de la ville avec ses remparts, remplacés par des caméras punitives pour que les habitants ne s'échappent pas
. Esclavage : humain-outil, humain-employé au travail forcé par chantage avec l'argent pour cor-rompre
. Monoculture céréalière intensive pour : nourrir la main-d'oeuvre esclave en nombre, épuiser les terres et pouvoir compter ses gains par les grains
. Stocks, contre la peur de manquer et pour l'inflation : couper la distribution pour affamer les foules
. Surplus, Excédent, pour générer l'enrichissement pour le privilège des dominants au détriment des dominés appauvris
. l'Armée : pour la guerre ailleurs et la Police pour la guerre civile ici
. Monuments monumentaux pour la représentation en dure du pouvoir à asservir les foules
. Enregistrement, registres et archives pour le traitement secret de l'information privée, voire intime
. Grands travaux telle l'irrigation des terres avec les canaux pour l'Assèchement des marais et la Déforestation = simplification du paysage pour visualiser les troupes au combat
. Calcul pour les comptes et les mesures de la richesse accumulée aux dépens des autres
. l'Écriture pour l'inventaire marqué des richesses
. Éternisation pour glorifier les dominants morts, dans les livres d'histoire, mensonges inculqués aux enfants à l'école

...

 

 

vendredi 13

What is beyond written* and improvised** music?

- Beyond written* and improvised** music, what can be found? besides the big void of the first contact?

- The ability to understand.

- The feeling of being awaken.

- The rejoice of reopening the broken links between all of us by giving the ability to understand each other without speaking.

 

Note
Understood as: * order (= obey), and ** false freedom (= behave yourself in the grid with given rules)

 

 

11

Comment le moteur de la domination étatique avec un gouvernement
s'est-il déclenché ou a-t-il pu se déclencher pour pouvoir exister
 ?

La création de l'État est considérée par toutes et tous (vraiment ?) comme LA révolution qui a sorti l'être humain de sa bestialité (sic). Croyance toujours vive après 5000 ans de non-sens de peines et d'idioties à vouloir assouvir l'humanité par elle-même. Pour quOi ? Pour rien. Personne, à mourir, n'emporte aucun butin.

Aujourd'hui, celles et ceux qui veulent bien prendre conscience qu'après 5000 ans de peines, nous laissons à nos enfants une Terre et des états d'esprit dévastés et disposons les futures générations à un état de vie en survie. Tout ça prouve que nous nous sommes trompés à choisir la domination comme système de gestion des individus des populations, et qu'il est temps de réparer nos dégâts. Mais les politiques, voyant l'affaire autrement, continuent à balancer des virus mutagènes pour élaguer la population mondiale pour réduire son nombre (son ombre ?). Qu'est-ce que le nombre a à voir avec la destruction de notre contexte de vie ? Rien. Mais le gouvernant ne sait pas décider autrement qu'en fonction des chiffres (= les fausses prédications quantitatives), c'est le miroir du gouvernement de son idiotie, à vouloir croire pour agir, conseillé par de faux devins, aujourd'hui nommés « spécialistes scientifiques », dont leur ambition sociale est trahie et motivée par leur médiocrité qui les a exclus des communautés scientifiques (quoi qu'elles aussi complices de l'ignorance qu'elle propage à être persuadé de savoir). Mais pour un souverain quel qu'il soit président ou empereur, ce n'est pas le résultat de ses décisions sur les autres qui lui importe, mais le fait de pouvoir les prendre = pouvoir jouir de son pouvoir. Le reste ? c'est de la terre brûlée.

L'État (d'après les découvertes récentes au XXIe siècle des archéologues et des protohistoriens) a été institué à partir du 3ème millénaire av. J.-C.. Bien que des tentatives soient datées depuis - 5000 ans. Les 1ères cités États apparaissent éparses en Chine, en Mésopotamie, en Égypte, en Amérique centrale. Au départ, elles restent fragiles. En effet, aucun être humain libre ne désire vivre prisonnier et racketté par une poignée d'individus qui utilisent la violence pour se faire obéir. Et le sédentaire partiel ne désire pas vivre une sédentarisation permanente. Pendant 197 000 ans l'être humain (nous) apprécie la balade sur la planète. Il n'existe aucune raison de se fixer dans la pénibilité du labeur qui ne laisse aucun temps pour le plaisir de ne rien faire. L'être humain libre ne se plaint pas, il vit et meurt sans soucis majeur. Alors pour quoi instituer sa peine ? Ha haa !

Il semble qu'il existe une minorité humaine à qui cette liberté ne convient pas ! Les raisons peuvent être diverses, mais le refus d'agir par soi-même, par incapacité ou volonté ?, soit la carapace de la motivation intérieure de vivre pour jouir à vouloir nuire aux autres. Vivre à jouir de la peine des autres. À les voir obéir à sa commande. (Comme pour les chiens domestiques. Assis, couché, fait ci, fait ça. Tous les petits tyrans enfants et adultes ont des animaux domestiques pour les maltraiter. L'animal domestique comme l'humain domestiqué sont les vides-frustrations des maîtres).

Il y avait des chasseurs-cueilleurs sédentaires saisonniers, qui cultivaient et récoltaient. Ce qui accumulait un petit stock de l'année à l'autre pour la communauté du groupe ? Pour la famille ? Possible.

Mais il a bien fallu que le moteur de la domination se déclenche. Et quoi à pû déclencher le désir du pillage ? Dont la cible est ce maigre stock insuffisant pour nourrir les pillards, et les pillés ? Et surtout, comment dans un environnement de nourritures diverses en abondance, vouloir semer pour récolter ? ça, pourquoi pas ! si c'est possible.

Le pillage est à l'origine de l'institution de l'État. C'est su. Mais pour vouloir commencer à piller les autres, il faut une motivation forte qui soit impulsée par une frustration forte : celle d'être incapable de cueillir ou de chasser avec les autres pour manger ! L'incapacité, là, semble invraisemblable ! Ou relève d'une pathologie homophobique = contre sa propre espèce. Mais pour se tenir à la motivation de piller les autres : les déposséder de leur nourriture pour se nourrir soit, ne s'explique que par l'incapacité ou le refus de se nourrir soi-même ; donc pour ça, on déclenche des sentiments qui "font monter le sang" (sic) qui vont pousser à agir le pillage : la jalousie, la convoitise et surtout l'avidité et en dernier, un profond mépris pour son semblable, voire une haine. C'est l'esclavage industriel qui va s'occuper de cette haine pour pouvoir faire de son semblable sa bête domestique à servir et obéir. L'esclavage ou plutôt le servage semble avoir existé avant les premiers États, mais l'État le normalise et l'industrialise. Pourquoi ? Pour construire des palais.

Pour passer du pillage au racket et du racket aux impôts avec « une force armée » ; ça, dure 5000 ans, de - 7000 à -3000. Mais la défection continue des citoyens, forcés à travailler en sédentaire, persévère, l'État ne se consolide pas à cause des évasions permanentes des humains qui refusent de se soumettre à leur domination.

En +, il y a +. Le pouvoir par la violence impose de supprimer la diversité de la nourriture cultivée (du potager) et la similariser pour ne favoriser que les récoltes qui sont comptables, taxables et transportables : les céréales. Le grain comptable. Le désir de la monoculture pour la monoalimentation nait du désir de pouvoir compter ses stocks acquis par le racket pour assouvir à nourrir une très large main d'oeuvre au labeur. Cette main-d'oeuvre forcée est l'esclave. Et la 1ère celle de l'agriculteur. La seconde celle de l'ouvrier en bâtiment. La troisième, le soldat.

À quoi ça sert de créer du surplus, de l'excédent de la même nourriture ? Ça sert à nourrir les esclaves en excès au travail de construction d'édifices gigantesques destinés à représenter la gloire du pouvoir politique : le palais. Mais aussi les pyramides d'Égypte et des Mayas, les canaux de Mésopotamie et d'Asie, mais d'abord, construire les murailles qui vont enfermer les esclaves-citoyens dans l'enceinte des premières cités État (pour qu'ils ne s'échappent plus) ; la muraille de Chine comme toutes les autres était censée empêcher le double sens des passages intérieur-extérieur et extérieur-intérieur, mais ça n'a rien empêché : combien d'esclaves utilisés pour ça ? Ça sert aussi de monnaie d'échange aux commandes d'objets façonnés par les artisans. Ça sert aussi à créer l'inflation pour créer de la richesse pécuniaire. Celle qui divise l'humanité en 2 : les riches et les pauvres. Le plan apparaît machiavélique ! C'est sans doute pour ça qu'il excite tant ses belligérants.

 

 

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La notion d'ennemi naît avec la souveraineté banalisée de l'État *

L'État dès sa naissance se pose et se dispose d'un ennemi : l'hôte qu'il parasite (l'agriculteur) par pillage qu'il transforme en racket (= « paye moi pour ta protection » sic) qu'il transforme en impôts : tenir et retenir une masse de contribuables : car « la bête humaine parasite doit être nourrie » (sic). Dès sa naissance la souveraineté avec sa suite étatique instaure la nuisance parmi l'espèce humaine. Et son paroxysme : la guerre (permanente = l'hostilité et la violence permanente pour être nourri par le péage des contribuables en annihilant toute résistance). Et ça empire avec l'empire. Empire qui se contient de l'Ordre par l'obéissance absolue. Notons que les mafias s'emparent du même schéma, celui de l'État pour créer un État dans l'État. L'État parasité par son double. Remarquons que les « parrains » paraissent toujours débonnaires patriarches et protecteurs dans le cinéma alors que se sont des chefs de guerre assassins comme ceux qu'ils parasitent (mais qui masquent leur malveillance par le visage de la bienveillance). Remarquons aussi que sans Capone, le jazz ne se serait pas développé ; en effet, les clubs où le jazz s'écoutait étaient exclusivement ceux de la mafia. D'où l'émigration massive des musiciens noir américain à Chicago.

Personne ne s'est posé la question : pourquoi les textes + anciens que la Bible, ceux de Platon et Aristote sont toujours publiés 2500 après ? Et que ceux d'un Protagoras ont totalement disparu ? La raison est très simple. Platon et Aristote sont des anti-philosophes (ou des traitres de la philosophie), c'est-à-dire qu'ils se sont emparés des moyens des philosophes pour les détourner en faveur de l'État. Penser pour protéger l'État : la République et les Lois. La volonté d'éliminer ses ennemis est le sport majeur de l'institution étatique. Éliminer les contradicteurs est le travail de la dictature. Qui « élimine toute résistance » (sic) par l'assassinat la censure et l'oubli. **

La naissance de l'écriture coïncide avec la comptabilité massive des cités-Etats : dénombrer et nommer ses stocks. Platon écrit ce qu'il rapporte des paroles de Socrate. Socrate est un personnage inaccessible que par les écrits de Platon. Une idole. Ce sport, du retournement de la réflexion, continue jusqu'aujourd'hui : ceux qui se prétendent être philosophe ou nommés comme tel et qui apparaissent en permanence dans les médias sont des défenseurs de l'État, pas des philosophes. Les vrais philosophes sont des artistes généralement considérés comme des parias (= humains sans statut juridique). La complicité des éditeurs avec l'idéologie de la souveraineté fait que ses oeuvres ne sont pas « rendues accessibles au public ». Cette accessibilité est le canal majeur du conditionnement et de la croyance. Nous l'avons vu et compris : c'est l'éducation disciplinaire à partir du XVIIe siècle (pris en charge par les jésuites) qui a effacé toute résistance individuelle à la normalisation de l'État. Charlemagne l'avait compris, mais ses moyens étaient encore faibles au VIIIe siècle de notre ère.

Dévoiler la vérité ou se rapprocher de la vérité de l'existence du dessein de la souveraineté et de sa suite étatique d'humains conditionnés à vivre à travailler à nuire à ses semblables est la pire menace que considère l'empire de la souveraineté : car la vérité est l'outil majeur de sa désagrégation.

 

Notes
* L'État est formé par les petits complices du pouvoir : celles et ceux en manque de courage d'affirmer leur tyrannie qu'ils et elles déportent vers le tyran majeur élu. Mais le véritable pouvoir politique n'est pas détenu par le tyran majeur, mais par les petits tyrans (kapos), les mains armées assassines qui menacent en permanence (à entretenir la guerre permanente) les contribuables désarmés elles et eux aussi complices de l'existence de L'État.
** Notons que ce cite a reçu plusieurs attaques que notre hôte anglophone a réussi à défendre.
Notons qu'aucun éditeur n'a jamais proposé la publication de ces textes, disponibles dans ce cite depuis 2007.
Par contre, le pillage des oeuvres de ce cite par des entreprises privées américaines n'est empêché par aucun scrupule.

 

 

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La misère du monde conduite par la lâcheté de petits dictateurs qui élisent un grand

Pour qu'une dictature, par l'autorité, puisse être agie, la hiérarchie d'une suite de petits dictateurs apeurés par la punition de l'autorité du supérieur est indispensable. Sans obéissance, aucune dictature ni autorité ne peut exister. La chaîne de directeurs obéissants forme la charpente de l'autoritarisme. Il existe un nombre assez élevé de petits dictateurs planqués et sans courage pour voter pour le gros qui les méprise. Dans le cas contraire, le gros dictateur ne serait pas élu. Les 30% de la population totale de lâches font les 15% de votants petits dictateurs sans courage qui votent pour leur gros. La manipulation des chiffres fait le reste pour faire croire à un vote équitable proche de 50/50 qui en réalité est de 15/15, c'est à dire minoritaire.

Nos sociétés dominantes sont fondées sur cette masse de petits dictateurs sans courage, plutôt lâche, à frapper en cachette ou planqué derrière l'uniforme de sa fonction et, vu des agressés, prendre l'attitude de la victime. Les postes de passage, de direction, de gardiennage qui servent à empêcher le passage des autres doivent pourvus par des personnes incompétentes. Leur incompétence ou leur idiotie mêlée à leur autoritarisme (par manque d'auteurité) et leur certitude et leur violence font que pour un régime dictatorial, ce sont les candidats idéals délégués à cette fonction.

Vivre petit dictateur, tel un enfant gâté qui adulte dérive dans le viol (mental ou physique), c'est exprimer sa profonde frustration de croire, jusqu'à être persuadé, que son incapacité à vivre est due aux autres. C'est exactement là que réside sa lâcheté et, en général, la lâcheté d'une dictature politique menée par l'État (= gouvernants + gouvernés-esclaves + impôts + armée/police avec guerres). « C'est la faute des autres que je suis comme ça » (sic). La phrase répétée du violeur lâche, qui dès l'enfance, pris sur le fait nie l'évidence : « c'est pas moi, c'est lui ! » (sic).

L'école forme les petits dictateurs à la délation : la discipline. La culture du fayot*. Et forme tous les élèves à l'ignorance : ou le savoir faussé. Peut-on s'étonner qu'au sein du corps professoral, il puisse exister des professeurs enseignants malades mentaux ? Durant toutes mes années de collège je n'ai eu que 2 professeurs sains d'esprit. Les autres ? mentalement déviés et bêtifiés.

 

Note
* La dénonciation des voisins provoque cultive et entretient les régimes totalitaires, avec l'intervention des « forces » (sic) de la police armée à capturer brutalement des personnes désarmées. La lâcheté est indispensable à tout régime autoritaire. L'exemple le + flagrant est le régime stalinien : toutes les déportations dans les camps de travail en Sibérie et les assassinats étaient dus aux dénonciations des voisins terrorisés. Mais tous les régimes politiques dominants jouent de cette dénonciation, telle la dénonciation indirecte par la plainte à la police ici pour trouver un coupable, ou la récompense pour « service rendu à la nation » (sic) là-bas, etc.

 

 

8

Quelle est la place de l'artiste dans la domestication politique et sociale ? (depuis 5 000 ans)

Ce qui coïncide avec la faussement nommée « révolution agraire » commencée il a 14 000 ans, c'est un déclencheur, une motivation de certains êtres humains : celles et ceux qui ne produisent rien = ne chassent pas, ne cueillent pas pour se nourrir, ne fabriquent rien, ne s'occupent pas ou ne savent pas s'occuper eux-mêmes, ni ne savent se débrouiller eux-mêmes par manque d'imagination ou d'intérêt de vivre pour soi son existence (courte : 50 ans), à poser les premières graines du « grand parasitage » qui commence par le racket, à racketter les premiers producteurs saisonniers, aussi chasseurs cueilleurs, pour les obliger à se sédentariser et transformer leurs potagers avec leurs petits cheptels en agriculture intensive de céréale : blé ici, riz ou maïs là-bas et en larges troupeaux de bêtes domestiquées. Ça pour quoi ? Pour créer la base de la nourriture des êtres humains qui vont les servir : les esclaves = celles et ceux forcés au travail qui d'abord vont construire les palais, les canaux d'irrigation, les murailles et fortifications des premières cités État. Et en général, tous les travaux pénibles liés à l'architecture et à l'urbanification, ça pour dire la simplification (= purification, sic) du paysage, son aplatissement pour son uniformisation (si le bassin parisien est le centre de ce bout d'Europe, c'est pour sa grande étendue plate d'une terre riche — la mer s'est retirée — propice au gouvernement de ces habitants, transformée en terrain d'agriculture de monoculture intensive). Les grands travaux d'architecture et d'urbanification qui oeuvrent dans le gigantisme (symboles de « gloire » politique) exigeaient une main d'oeuvre abondante et permanente (pour cause de mortalité élevée). L'urbanisation vient après. Le « croissez et multipliez » de l'Ancien Testament dévoile la volonté politique de la propagande des premiers États.

Cette sédentarisation parasitaire prend le nom de : l'État = 1 souverain (une centralité localisée par le palais avec ses ministères), une armée, des esclaves aussi fonctionnaires, des impôts et des contribuables. Tout gouvernant vit sa durée de vie à commander les autres pouvoirs politiques qui s'étendent à tous les fonctionnaires de l'État.

Quelle est la place de l'artiste (libre), pas l'artisan domestiqué, dans le contexte de la domestication politique et sociale ?

Sa présence, son existence est un paradoxe au sein de l'État. Puisque l'artiste vie pour créer. Et créer une oeuvre d'art exige une liberté non négociable, ni commande, ni chantage : une liberté absolue. Bien que certaines oeuvres d'artistes sont des commandes, tels des portraits peints ou des musiques de cour ou religieuses (bien que les musiques religieuses n'ont jamais été rétribuées par le commanditaire, juste « un salaire » de maître de chapelle = l'organiste) Au sein de la cité État, que fait l'artiste ? Et en dehors ? Il fait pareil. Il (elle ?) crée. Il musique (chante et joue de la flûte, du tambour), il dessine et peint sur les parois de pierre.

Le problème que la politique a avec l'artiste, de tout temps, est de lui attribuer un sens et une fonction, voire un statut (désire qui ne se tarit pas est toujours contemporain). Son indépendance obligatoire pour réaliser sa création n'est pas compatible avec l'idée de la domestication des êtres humains.

La « commande d'État » à l'artiste suppose un statut juridique à part : l'artiste est un citoyen non imposable ou l'oeuvre d'art ne fait pas l'objet d'un impôt. L'inscription auprès de l'Administration fiscale comme « artiste libre » (avec un numéro INSEE et un code APE) donne à l'artiste l'exemption de facturation et de taxes : rédiger un reçu manuscrit suffit. Et le financement de ses oeuvres passe par « un allègement fiscal » du mécène qui peut s'exonérer ici de 60% de son impôt.

Bien que l'artiste libre est pourchassé en permanence par les politiques hégémoniques : à l'expulser (des centres d'intérêt), à le paupériser (par suppression de ses rentes) et de l'empêcher en permanence de créer des oeuvres d'art et de musique comme il l'entend, il existe une raison administrative de ne pas l'annihiler ou de le transformer définitivement en artisan pour servir la dictature des gouvernants. Sa liberté ne coïncide pas avec l'esclavage et qu'il dénonce. L'artiste, par sa position unique, sert de garde fou à la folie politique économique et sociale tyrannique. La tyrannie prolongée n'apporte que misère à l'espèce entière. C'est su, mais jamais dit. C'est à ce moment, dans le creux de la misère humaine, que l'artiste va jouer le rôle de relever le niveau de l'intelligence générale (perdue dans l'avidité), du bon sens et de la sensibilité de l'espèce. C'est ce qui c'est passé après la Seconde Guerre mondiale. L'image de la tyrannie nazie devait être retirée des mémoires par un contraire et il n'y avait qu'un seul moyen : libérer les artistes à produire librement des oeuvres sans aucune censure ni contrainte politique ou économique. Aussi, tout empereur un peu malin, sait que sans art ni artiste, son empire n'est rien. Car les traces valorisées qui restent du passage humain sont les oeuvres d'art. La musique avec l'enregistrement (d'abord l'écriture : partition, puis la chaîne de l'enregistrement électrique acoustique) est devenue un objet autant conservable de conservation que les peintures et les sculptures (comme la photographie et le cinéma). Les archives de l'humanité étatisée mondialisée regorgent d'oeuvres d'art.

L'accumulation historique de traces du passé, à la fois étouffe (ce qui existe dans) le présent par sa présence exponentielle, à vouloir tout connaître d'avant, avant de connaître ce qui existe au présent, empêche de connaître ce qui existe au présent (stratégie aussi politique de réinstauration de l'éducation de l'ignorance). Processus qui a débuté intensivement après les années 70 du XXe siècle, après la période de liberté allouée aux artistes : 1950-1979. Le déclin ou la fermeture des portes de la liberté de création artistique perceptible du public commence après 1968 avec la « révolution conservatrice » orchestrée par les gouvernants (= les fortunes qui achètent le monde « pour le faire chanter » sic). Depuis cette période, les artistes visibles qui passent la commission de censure politique sont celles et ceux qui oeuvrent dans l'intérêt immédiat des commanditaires : à savoir : donner à exprimer au public « la plénitude » (= l'assurance que tout va bien). Autrement nommé : le divertissement (= stratégie économico-politique de diversion de l'essentiel). Les autres ? Celles et ceux qui posent des questions dérangeantes avec leurs créations dépourvues d'autocensure vivent depuis 40 ans dans la clandestinité, expulsés, esseulés et paupérisés, voire humiliés quand une tentative de réintégration publique arrive à ce réaliser.

Ce qu'a réussi le pouvoir politique (et économique) étatique à monter, c'est la croyance infléchissable à « la force » (= se sentir fort, puissant) et à la « sécurité » : vivre le confort escompté qu'apporte « la modernité » à remplacer certains esclaves par des machines et des robots qui a commencé à posséder les esprits avec « les arts ménagers » (sic), au XXe siècle, les esclaves servis par des machines, suivit de l'informatique domestique, suivit du contrôle numérique électronique généralisée des usagers. Cette certitude est tellement incrustée dans l'état d'esprit qu'aucun doute n'a pu y pénétrer pour remettre en question les improbabilités enseignées ne serait-ce que de l'esclavage lui-même.

Tout citoyen et citoyenne est fondamentalement convaincue que l'esclavage n'existe plus, qu'il a été aboli définitivement. Il n'en est rien. L'esclavage a été transformé. Le mot utilisé depuis l'après guerre mondiale la 2de, n'est plus « ouvrier » mais « employé » (l'employeur emploie = utilise l'exploitation du troupeau des employés, désoeuvrés). Rien n'a changé. L'employé comme l'a démontré magistralement Guy Debord est la réadaptation « moderne » de l'esclave, mais avec un + : « la liberté » de se gérer (presque) soi-même, car la domination (la domus qui domestique) pourvoit indirectement à ses besoins qu'il dispose elle et lui-même (libre d'acheter ou pas, ce qui est cru et qui est faux, la réalité est qu'il n'y a aucun choix). La raison majeure de ce réattachement par procuration ? Le coût d'exploitation de l'esclave moins cher. Mais la défection des autochtones employés aux travaux ouvriers pénibles (massive à partir de 1967) n'a pas pu être résolue par l'importation de main d'oeuvres des (anciennes) colonies. La mise au chômage massive à partir de 1973 a été la réponse des maîtres aux esclaves rebelles. Au XXIe siècle, la main d'oeuvre esclave a été reportée massivement sur la « Chine qui dispose d'une main d'oeuvre périssable qui se compte en milliards » (sic) où le coût de l'esclave a été divisé par 100. De 1000 à 10. Les objets de consommation produits par les industries implantées en Chine servent à ce qu'ils soient achetés et consommés par les chômeurs d'ici. C'est à dire, que leur pension minimale de survie de 3x en dessous du taux requis (considérant sa croyance du niveau du confort) puisse acheter tout ce qui est produit là-bas. Et ça achète sans arrêt, tellement « c'est pas cher ! » (sic).

Le commerce de l'esclavage reste et demeure jusqu'aujourd'hui le commerce majeur de l'humanité. Il n'a que changé de nom pour pouvoir aisément le nier. Sans l'esclavage, aucune domination domestique politique sociale et économique n'est possible. Sans l'esclavage, aucun gouvernement n'est possible. Sans l'esclavage, aucun ouvrage ambitieux et considérable (par la gloire) n'est possible. Sans l'esclavage, aucune mégapole n'est possible. Sans l'esclavage, aucune administration n'est possible. Sans l'esclavage, aucune guerre n'est possible (que des bagarres). Sans l'esclavage, aucune police n'est possible. Sans l'esclavage, aucune extraction de minerais n'est possible. Sans l'esclavage, aucun confort moderne n'est possible. Sans l'esclavage, aucun

 

 

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Dispersion & rassemblement

L'éclatement des États conséquence de la dispersion des populations assujetties est une histoire qui commence avec l'intention de la constitution de l'État = un pouvoir autoritaire centralisé qui oblige les individus à se soumettre au travail forcé imposé par la force, la brutalité du chantage. Les 1ères villes-Etats s'élèvent vers 3000 ans avant notre ère, avec ses remparts ; pas avant. Les villages n'ont aucune nécessité de rempart. La guerre n'existe pas. La ville (= le rassemblement forcé d'humains libres enfermés à l'intérieur d'une enceinte) n'a jamais été fondée pour l'intérêt commun, et ne l'a jamais été. La centralisation du gouvernement renchéri par le pillage des impôts par l'État ne sert que le privilège d'une souveraineté auto-élue par la violence de l'institution du châtiment : la torture. La torture naît avec l'État. Les autres vivent à l'intérieur captif à se contenter des restes. C'est les armes à feu qui ont eu raison des rebelles majoritaires au XVIIe siècle pour normaliser définitivement l'État (comme un état de fait indestructible) qui depuis n'a pu être décomposé par l'évasion des « sujets » (sic) (capturés) pour une vie agréable. L'arme à feu à un coup au XVIIe siècle n'est pas plus efficace qu'une arbalète, voire un arc et des flèches qui sont des armes toutes mortelles. Je pense que c'est une arme beaucoup plus efficace qui a définitivement plié les individus capturés à la soumission à la servilité et aux impôts : la religion monothéiste, ici chrétienne, là-bas judaïque et, de l'autre côté, musulmane. Ce sont ces religions qui ont instauré par la terreur le comportement à suivre qui le banalisent pour réaliser un conditionnement spectaculaire d'abdication jusque dans le fanatisme des « sujets » par la croyance à « un patriarche supérieur punisseur » (sic) ! Ces religions injectent la terreur dans les esprits qui se résout en zèle exalté d'intolérance et de fermeture d'esprit près à l'assassinat pour assouvir ses porteurs à l'esclavage. * Le XVIIe siècle est le siècle où l'école commence sont éducation intensive avec les Jésuites. L'école est l'arme de la religion pour augmenter le nombre des croyants. L'école est l'outil du conditionnement par l'inculcation de l'ignorance et de l'obéissance par la discipline. La logique de liaison entre l'école et l'armée est réalisée par la discipline. Les élèves « indisciplinés » sont sévèrement punis ; hier par le bâton, aujourd'hui par la psychiatrie : « la pilule qui abrutit ». L'instituteur institue le sujet enfant à se soumettre aux règles de l'institution et développe chez lui le sentiment de redevabilité : « sans vous, je ne serais rien » (sic) répète-t-il inlassablement dans sa tête. Cette dette spirituelle tient le croyant dans l'effroi de s'en échapper, car il redoute « la punition divine » (sic). L'Enfer (bien que ce soit de la propagande politique, le sujet piégé ne peut pas concevoir vivre sans croire à son existence). Le passage à la laïcité n'a réalisé qu'une passation de pouvoir (ça n'a rien soulagé au contraire : Jean Jaures relie l'école à l'armée pour faire des citoyens, des soldats patriotes qui serviront à la boucherie de la Première Guerre mondiale). Le croyant paye par sa soumission à vie le conditionnement qu'il a reçu pendant son enfance à l'école. L'école n'est pas gratuite, elle coûte une vie entière soumise et convaincue d'ignorance : une vie gâchée. Où de la liberté il ne reste que le mot (inexplicable).

 

Note
* L'exemple des prêtres québécois qui « travaillaient pour le compte des propriétaires anglophones » à obliger les immigrés francophones à s'accoupler et copuler pour former des familles nombreuses pour donner de la main-d'oeuvre bon marché et qui vivaient dans une pauvreté insalubre à la limite de la mort, n'a pas duré longtemps : après la Seconde Guerre mondiale tous les prêtres ont été chassés et les églises de Montréal réquisitionnées pour autre chose : université, magasins, etc. Les prêtres catholiques avaient utilisé la croyance pour abuser les croyants à servir d'esclaves. (La rancoeur anti-anglophone et anti-français des Québécois s'explique par cet acte de vente de l'Eglise catholique envers les propriétaires protestants vendu par les Français gouvernants d'alors).

 

 

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Qu'est-ce que l'État ?

Un souverain tyran et sa suite complice :
une armée, des questeurs, puis une administration des stocks et de ses excédants organiques et humains pour nourrir ses sujets asservis.

Pour qu'un État puisse se main tenir solidement à se normaliser dans les esprits

L'État est maintenu par un ensemble de petits dictateurs commandés par un seul élu.
Opportunisme et pillages s'imposent de leur présence parasitaire par la violence.
La force n'a que la violence pour s'imposer à se faire obéir par la peur (d'être blessé handicapé à vie).
Autrement, elle disparaît et libère les esclaves qui ne sont plus tributaires du labeur et du péage pour vivre.

Le péage est une extorsion, et non un échange ou une « contribution » volontaire.
Le péage se présente comme une obligation : c'est un chantage.
Le chantage ne donne pas le choix de ne pas payer (pour passer).
Le péage est le moteur de l'autorité hiérarchisée de l'État,
Aujourd'hui récupéré par le secteur privé. *
La privatisation des biens crus public est l'insulte ou l'expression du mépris ultime envers

L'État aujourd'hui est mondialisé, plutôt, planétarisé (entreprise commencée XXe siècle, voire au XIXe).
Après avoir parqué les derniers peuples libres alités dans des réserves stériles.
Les réserves ? Des terrains inhabitables par la civilisation dominante.
Légumisés ? = impossible de penser et d'agir tout en étant vivant = torture.

Le modèle étatique dominant est celui de l'Occident.
Il s'est imposé à toutes les différentes cultures de la planète.
La décomposition des États dominants méditerranéens : de Mohenjo-Daro à Rome de -3000 à + 400,
Avec l'exception fataliste Maya détruite au XVe siècle par les Espagnols et
Chinoise toujours résistante ou assimilée,
Le modèle de l'uniformisation planétaire est celui de l'Occident qui confirme son désir impérial planétaire
avec la chrétienté aujourd'hui abandonnée, car inutile, voire nuisible à maintenir la domination souveraine.

L'empire en Europe recommence avec Charlemagne au VIIIe siècle (3 siècles après la décomposition de l'empire romain).
Charlemagne comme les autres souverains empereurs souhaite réaliser l'uniformisation des différences par la simplification.
L'Ordre n'est que le résultat de la Simplification.
Charlemagne, le Francique germain, réamorce l'État de son empire par l'écriture : une pour tous : la caroline minuscule
Par l'éducation du chant et de la lecture en latin : « le chant grégorien », première écriture de la musique, ce,
Pour, avec la complicité de l'Église chrétienne, l'uniformisation des populations hétérogènes parlées par les dialectes locaux.
Un empire n'existe que par la même parole de la même langue des sujets des territoires (accaparés en 1 seul)
Sauf pour la langue administrative, jargon qui doit demeurer incompréhensible de ses sujets. **
Amorce francique timide ; les « instituteurs » étaient les prêtres chrétiens des paroisses de village encore éparses.
Par manque d'enrégimentement par la discipline envers la Loi (« l'intérêt général » n'existait pas encore comme conviction d'action).

 

Notes
* L'exemple des autoroutes (ou de l'eau et de l'électricité) est flagrant. Construite avec l'argent public. Promise à la gratuité (comme en Allemagne) après un certain temps (de remboursement ? de quoi ?) par le président commanditaire des travaux publics : le gouvernement a revendu les autoroutes, propriétés publiques (donc invendables) à une compagnie privée, vente dissimulée au public : ce qui rend cette transaction illégale. La souveraineté politique et étatique ne peut que régner par l'illégalité, puisque c'est l'illégalité qui a provoqué sa naissance il y a 5000 ans.
** Notons la situation particulière en Angleterre après la conquête des Normands après la victoire de la bataille d'Hastings (1 mort du côté anglais) : l'administration anglaise était gérée en langue francique incompréhensible des autochtones ! C'est sans doute pour cette raison qu'existe encore cette haine anglaise contre le français. Notons aussi le jargon administratif en langue anglaise de la Communauté européenne incompréhensible par les Européens. Non pas par la langue, mais par l'esprit tordu que le jargon exprime pour être incompris de tous. Le pouvoir politique ne peut exister que par le secret et la dissimulation de la vérité. La philosophie (= l'amour de la vérité) est née pour contrebalancer la langue politique du mensonge : la rhétorique, le discours qui sert à convaincre les servants à travailler dans la pénibilité pour rien. La perversité politique va jusqu'à s'emparer de la philosophie pour inverser son discours pour justifier l'existence de la domination et ce qui va avec : la guerre et l'esclavage.

 

 

1 nov

Il y a 5000 ans    La politique étatique naît du racket

Math - au XXIe siècle, enfin, c'est su.

Stéphane - grâce aux archéologues et aux protohistoriens. *

Laurence - Alors pourquoi la politique contemporaine utilise l'infection comme argument d'obéissance ?

Math - La réponse est dans la question : la suite de commandements absurdes, montre que le pouvoir politique a peur de perdre son pouvoir, le risque s'amplifie, car un trop grand nombre d'esclaves prennent conscience de l'usurpation autoritaire, de la violence inutile et surtout du racket national et international pour entretenir une poigné de parasites dans le luxe = l'excès de tout, contre la pénurie injustifiable pour tous les autres.

Laurence - La pandémie politique sert alors à évaluer le degré d'obéissance des populations !

Laurent - Avec le nombre, la domination prend aujourd'hui des proportions spectaculaires : 1 million pour 1 seul. Mais surtout, cette forme de régime politique après 5 000 ans de règne devient une menace pour l'espèce entière, ou du moins est ressenti comme telle, parce qu'il détruit notre contexte vital qui met en péril notre survie.

Stéphane - Un pouvoir politique ne peut s'exercer que par le savoir secret et la force brutale (incluant le chantage), et inversement la soumission ne peut exister que par l'ignorance, la naïveté, la sympathie, la vérité et la tendresse. Entre, une complicité incompréhensible s'installe : de sympathie envers l'antipathie et une certaine fatalité qui bloque les esprits dans la fascination de l'autorité (du faux « bon roi »).

Math - Le fait de pouvoir comprendre (avec le résultat des recherches archéologiques récentes) que la formation de l'État naît du racket envers les producteurs agriculteurs dans les plaines fluviales qui se généralise en hiérarchie avec la culture céréalière imposée qui permet le comptage du grain, avec des forces armées pour entretenir la violence la terreur par la guerre permanente ; que d'autant +, la naissance du calcul est liée directement au prélèvement des cultures céréalières : toujours le racket ; qu'encore +, les contes et légendes (à commencer par celle de Gilgamesh, puis la Bible jusqu'aux contes de fées et au cinéma « grand public » d'aujourd'hui) ne sont que des propagandes pour justifier la raison de la nécessité de la violence (non nécessaire) d'un pouvoir politique « pour la protection » contre des dangers inexistants (ou la création artificielle de menaces de catastrophes de terrorisme et d'épidémies leur fonction d'agresseurs) ; et toujours +, que l'éducation ne sert qu'à la formation de croyants et d'adeptes à servir le pouvoir dans la discipline et l'obéissance à la hiérarchie, les écoles ? des camps disciplinaires, et tous les autres méfaits qui s'ajoutent avec tout le reste et ses conséquences immaîtrisables. Qu'on se demande ? Si depuis le 3ème millénaire avant notre ère (date des 1ères preuves de l'existence de l'État constitué avec Uruk dans la région de Sumer en Mésopotamie), l'espèce humaine s'est elle-même piégée, parcequ'un petit nombre d'humains incapable de vivre en autonomie en sympathie ou en accord avec les autres a réussi à imposer par la violence et la perfidie de la ruse (confondue avec l'intelligence) la constitution du piège politique de la cité emmurée qui 5 000 ans après met toutes les espèces de la planète en danger, la nôtre en 1er.

Laurence - Sachant que cette classe d'humains parasites est prête à sacrifier toutes les ressources terrestres avec toutes ses espèces pour tenir leur position et garder leur pouvoir de chantage et de racket sur les populations productrices jusqu'à la mort et l'extinction totale de tout ce qui existe. Avec la bombe atomique, on a frôlé l'hécatombe dans les flammes. Avec les virus se répand et s'entretient la panique. C'est la politique de la terre brûlée. « Pas à moi ? Alors pas à toi non plus » (sic).

Stéphane - Ce n'est pas la 1ère attaque. Après le soulèvement mondial de la jeunesse en 68 contre les autorités abusives et détectées en + stupides, la contre-attaque des gouvernants a été d'imposer la précarité massive avec le chômage en masse. Créer une gigantesque « pioche » d'employés pour réduire les salaires. En pleine guerre froide avec la menace constante de la guerre atomique mondiale, l'industrie pharmaceutique militaire introduit la guerre civile virale.

Laurence - L'épidémie provoquée du HIV a stoppé la libération sexuelle.

Math - La terreur des gouvernants est mille fois + intense que la peur des gouvernés.

Laurent - Cette guerre dominants/dominés, gouvernants/gouvernés est en réalité perpétuelle, ce depuis la naissance et l'institution de la ville État 3000 ans avant notre ère. Il a fallu 2 000 ans pour soumettre « les barbares » à la citoyenneté : de 5000 à 3000 avant notre ère. Et, on en prend conscience que 5000 ans après ? Le temps est long !

Stéphane - L'innommable est l'outil de la souveraineté. Le mot racket, pour extorsion (faire sortir en tordant), est un emprunt récent à l'anglais qui lui-même est produit de l'argot anglo-américain de Chicago pour désigner l'escroquerie et le trafic. Le mot est lié à Al Capone pour « association de malfaiteurs » et généralisé à toutes les mafias, d'abord celle sicilienne, puis toutes les autres du reste du monde se livrant au vol, au chantage et à l'intimidation par la violence pour réaliser les extorsions en imposant la terreur permanente.

Math - Mais le modèle du racket, de l'extorsion prend sa source : dans la constitution de l'État il y a 5 000 ans et la maintenance du pouvoir politique par le « prélèvement » des impôts et la violence armée et celle oubliée ou niée de l'Adminisration qui emploie « la violence normalisée » par l'envoi massif de lettres de menace (toujours en pratique par les anciens services publics), pour s'emparer des biens des désobéissants ou des retardataires pour les punir pour les faire revenir à l'obéissance (voire les tuer indirectement quand aucune solution de soumission n'est possible), pour les forcer à payer le jour imposé. La punition administrative est infligée pour obliger les citoyens désobéissants à vivre une pauvreté à la limite de la vie et de la mort, parmi les gens bien nourris de la ville. En quoi cette pratique banalisée de la violence a-t-elle pu être légitimée jusqu'aujourd'hui ?

Laurence - La police fait toujours (depuis l'ordonnance du pape Pie IV il y a 1/2 millénaire) son travail « musclé », celui d'expulser les pauvres sans domicile des rues des villes, pour les déporter dans des camps, soit gérés par les ONG, soit directement en prison s'ils résistent. Le délit de vagabondage (d'homme libre) n'a pas été supprimé du Code pénal (des peines).

Laurent - La violence politique est illégitime ou passe par le mensonge : faire croire aux désobéissants leur manque de « sens civique ». Le « sens civique » est un retournement de sens qui utilise la sympathie naturelle pour persuader l'esclave de son utilité au sein de l'humanité. Alors que l'esclavage ne sert à rien à la survie de l'humanité, au contraire, l'humanité est en train de périr à cause de sa mise en esclavage généralisée. 7 milliards qui servent 7 milles personnes ? Qu'est-ce que c'est que ce plan de cette espèce ? et pour quoi ?

Stéphane - La naissance des mathématiques ? Le calcul naît du prélèvement imposé de l'impôt (ou extorsion) par le comptage du grain de céréales ! L'unité de mesure naît du grain. Le nombre entier. Le grain comptable crée la comptabilité qui crée les statistiques aujourd'hui manipulées pour falsifier les résultats, ça, toujours dans le même but : celui de maintenir les populations dans l'ignorance pour les gouverner. 5 000 ans d'ignorance cultivée n'est pas un progrès. 5 000 ans de bêtification de l'espèce humaine est une dégénérescence (physique et mentale) de l'humanité, pas un « progrès ».

Math - En ces temps de terreur, accentuée par la fausse pandémie, sachant que les virus ont toujours vécu avec nous, remarquons l'attitude désespérée de certains citoyens qui s'attachent à leurs croyances comme s’ils étaient persuadés perdre tout le sens de leur fait et raison d'exister d'un coup. Être témoin de cet attachement à la croyance montre à quel point une personne peut être possédée à être agie par autre chose qu'elle-même, glace.

Laurence - Constatez la faiblesse de l'autorité politique : elle s'exprime par le mensonge. La réalité politique du mensonge sert à masquer le scrupule de tromper les gouvernés. Sinon pour quoi mentir à son public électeurs acquis ? La vérité n'a rien à dissimuler, c'est sa force. Le mensonge sert à retourner un mensonge pour le faire croire vrai. Cette acrobatie rhétorique, qu'à cause du scrupule. Le scrupule politique est un barrage contre la terreur absolue. Mais révéler la vérité de la domination créerait un choc dans les esprits convaincus rendre service alors qu'ils sont piégés dans la servitude depuis 70 générations.

 

Note
* Les auteurs récents historiens et archéologues au XXIe siècle remettent en question l'histoire crue du « progrès de l'humanité » (sic) ou de la fausse histoire enseignée des civilisations : Robert Lowie, Pierre Clastres, Marshall Sahlins, James Scott, Jean-Paul Demoule, David Graeber, David Wengrow, Alfredo Gonzales-Ruibal, avec les nombreux archéologues et archéobotanistes sur le terrain, puis les philosophes Gilles Deleuze, Guy Debord, Michel Foucault et tant d'autres. Ces chercheurs sont (bien sûr) critiqués par leurs collègues qui défendent la version autorisée de l'histoire de l'humanité à être enseignée, mais la nécessité actuelle de dévoiler la vérité de notre mode d'existence est motivée par la destruction irréversible de notre environnement vital. L'état d'esprit écologiste, n'est né qu'il y a 1/2 siècle.

 

 

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La provocation du merdier * ou le merdier de la provocation ?

Maxime - C'est assez extraordinaire de ne pas savoir ce qui s'est passé avec notre espèce pour en arriver là où nous en sommes ?

Alain - Surtout la partie protohistorique obscure, celle du passage de la liberté au labeur.

Math - Comment aurions-nous géré l'affaire si nous savions ?

Marc - Si nous avions voulu savoir !

Julie - Le passage de la liberté au labeur, c'est-à-dire à choisir vouloir vivre la désolation, le malheur et la misère par le travail permanent et pénible, en contradiction avec ce que donne les ressources de cette planète à notre contexte de vivre, questionne.

Julie - Il a existé une motivation impensable qui a fait persévérer une partie de l'humanité pendant cent générations (de 12 000 à 5 000 ans avant notre ère) à poursuivre le labeur de la peine à vouloir cultiver pour obtenir une abondance inutile à surproduire : créer le surplus pour l'excédent.

Marc - Par peur de manquer ? ça paraît disproportionné !

Christine - C'est vrai, la raison de cette motivation pour nous, d'ici, 5 000 ans après (au XXIe siècle, la distribution alimentaire mondiale fonctionne, pour les pays enrichis) est incompréhensible. Ou pas. Détenir à-manger dans un garde-manger aux dépens des autres, car les espaces de chasse et de cueillette ont été dévastés par les travaux « d'aménagement du territoire » = pour la réduction de la variété naturelle donnée contre la simplification pour voir l'ordre de l'ouvrage de l'idéologie dictatrice et vivre de la répétition et du même produit stockable et quantifiable : la céréale.

Pierre - Retenir la céréale comme nourriture majeure, contre une nourriture variée, n'a de bénéfique que son stockage, son transport et son comptage : l'unité par l'existence du grain, l'invention des nombres entiers pour la comptabilité des stocks, la langue de l'évaluation des gains : les mathématiques pour son marchandage.

Julie - Le commerce naît avec l'excédant.

Math - Puis après 7 000 années, une centaine de générations à persévérer pour finalement réussir à créer les excédant de productions, une nouvelle occupation apparaît : le gardien armé soldé par les propriétaires.

Julie - Les stocks créent la propriété.

Math - Le parasite gouvernant se crée et s'attache à sa proie** 3000 ans avant notre ère : du gardien armé ils créent une force armée : une armée avec des êtres humains qui s'entrainent pour blesser/assassiner des êtres humains comme des objets insignifiants ou diabolisés « de la vermine ! à l'attaque ! » (sic). Comment peuvent-ils accepter à vivre leur vie de ça ? est un mystère. Eux-mêmes ne savent pas, mais en fait, un homme armé blessant un homme désarmé, résulte du désir de jouir de son autorité à pouvoir dominer son semblable. Ou l'institution de la bagarre (de bites pour obtenir la belle) en intérêt général pour former l'armée pour provoquer et cultiver la guerre.

Math - Le contexte de la guerre est créé par la formation de l'armée.

Christine - En +, le gouvernant (l'intendant de la protection des biens, sic) va inventer la main-d'oeuvre massive : l'esclavage pour réaliser les tâches pénibles. Dans un état de violence générale : le contexte social prend racine dans la violence continue.

Math - La violence sociale contre la socialité crée l'État.

Christine - Et + encore : la modification du paysage, son uniformisation = sa mise en ordre = sa simplification, à canaliser, à assécher les terres et : à construire des palais pour instituer « la supériorité envers l'infériorité » parmi les mêmes, le maître-roi avec ses complices hiérarchisés et les esclaves obéissants par l'imposition de la douleur constante de la violence : la création du privilège et des classes par le labeur inutile pour glorifier des maîtres qui l'admiration par la terreur.

Juliette - La valeur cardinale de la hiérarchie se mesure aux heures de travail qui emploient la journée d'un être humain. De l’oisiveté du souverain à la servitude permanente des esclaves les mains dans la merde. En Inde, ils ont fait fort, ils les ont nommés « les intouchables » tellement ils puent les ordures qu'ils déportent. Bon, mais aujourd'hui, cette puanteur est évacuée par un système presqu'automatisé de recyclage des ordures et des eaux « usées » (la merde passe dans l'eau) par les égouts géré par des entreprises privées, dont la dominante porte un nom de savon.

Christine - Et toujours +. Les Maîtres gouvernants qui pour justifier leurs méfaits en bienfaits forcent au développement du langage et de l'écriture, d'abord pour les inventaires des stocks, le cunéiforme est pratiqué essentiellement pour ça, puis pour faire raconter des histoires faussées de leurs faux exploits et, pour finir : imposer des lois. L'écriture du commandement à obéir : l'ordonnance. Le pouvoir éternel passe par l'écriture parce que nous avons choisi de voir la vérité, au lieu de l'entendre.

Math - Nous avons donc 3 activités majeures qui naissent des excédants du stockage des céréales : l'agriculteur producteur, le commerçant négociateur et l'homme armé agresseur (pour tuer des hommes, plus pour chasser du gibier à manger).

Alain - Au lieu de : vivre ici et là à s'émerveiller et à s'aimer de la vie !

Maxime - Mais vivre à s'émerveiller, ça donne des idiots, facile à tromper. Et un idiot trompé, ça fait toujours rigoler... même si c'est pas drôle !

 

Notes
* Le merdier est la boue puante dans laquelle on patauge s'en pouvoir s'en dégager : notre merde accumulée qui nous colle à la peau et a pénétré notre conscience pour se donner à agir par ignorance volontaire l'entreprise du désastre.
** les êtres humains asservis humiliés et affaiblis regoupés en masse de travail/production.

 

 

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Quelle est la place de l'artiste et le rôle des arts dans la ville et au-delà ? dans la vie humaine en générale

Diane - Si la naissance des villes coïncide avec la naissance de l'État, en fait non, nous verrons + tard, c'est-à-dire une enceinte urbanisée (= dénaturalisée) avec un souverain, une administration hiérarchisée, des stocks, des impôts et des esclaves, comment l'artiste a-t-il pu s'adapter à cette dystopie ? Et d'abord, pourquoi et comment s'introduit-il dans cette dystopie ? Et même avant ça : comment cette dystopie a-t-elle pu se cristalliser ? entre 10 000 et 3 000 ans avant notre ère : personne ne sait. 7 000 ans, ça fait une centaine de générations. En 100 générations toute croyance peut être uniformisée banalisée et normalisée !

Myriam - Pour savoir, il existe toujours des accroches de compréhension possible. La première est que la formation des villages, puis des bourgs sédentaires ne coïncide pas avec la naissance de l'État. Le choix du passage du chasseur-cueilleur en mouvement à la sédentarité du cultivateur ne s'explique uniquement pour l'instant que par le désir de la fréquence des relations sexuelles. Fait-on + souvent l'amour en stationnement qu'en déplacement ? Le régime alimentaire sédentaire (assis) favorisant les graisses au lieu des muscles provoque-t-il d'autres comportements ? Ça n'a pas de sens. Que tu sois marcheuse ou assise (assisteuse ?) ne modifie pas l'intensité et la fréquence des désirs sexuels en + ou en - ! Pourtant la natalité sédentaire est de très loin supérieure à la natalité des marcheurs. Une surpopulation freine la cadence et exige des chasses et des cueillettes + fréquentes = un effort soutenu. Une surpopulation sédentaire donne une main d'oeuvre supplémentaire pour partager la pénibilité du travail de cultivateur.

Josianne - Choisir une vie assise au degré de survivance fragile (la mortalité de l'enfance est la moitié des naissances), par s'exposer à la mise en danger (= domination) par la répétition de la similarité pour une vie uniforme, contre une vie de découvertes de différences variées, paraît, vu d'ici, insensé. Être prête à affronter les difficultés d'une survie précaire pour rester assise (sédentaire, du latin sedentarius » = qui travaille assis, de « sedere » = être assis) au lieu de continuer à marcher (du francique « markōn » = faire une empreinte qu'on retrouve dans l'ancien normand ou picard « merquier » et du norrois « merki » *) ça veut dire quoi ? à part : « j'en ai assez, continuez sans moi ». Quelle est la décision en jeu qui a provoqué l'enracinement à une terre, où toutes et tous rassemblés en groupe compact devenaient la cible d'une mortalité élevée ? Mais dans la durée, 5 000 ans, traversant massacres et épidémie, on est passé d'1 million à 7 milliards.

Nathalie - Pour les causes d'une diversité alimentaire restreinte qui implique des problèmes de santé et l'abondance des épidémies, des plantations aux rendements précaires, une cohabitation avec les bêtes et leurs défections, l'attraction des rats, moineaux et autres, un travail permanent de culture et de ménage, une mortalité infantile très élevée, des attaques permanentes des cultures par les mauvaises herbes, les animaux sauvages, les maladies et les hommes : pillage.

Myriam - Oui, mais il existait une position intermédiaire de sédentarisation partielle, des cultures saisonnières éphémères des chasseurs-cueilleurs. Pour changer de régime ou pour remplacer la carence de gibier ? Où l'une des pratiques remplaçait l'autre suivant le contexte, d'abondance, de pitance ou de volonté de changement.

Diane - La création de l'État est venue après la sédentarisation non massive de certains humains. C'est une fois les agriculteurs installés avec des revenus suffisamment importants pour provoquer la convoitise. Et le chapeautage de ces rendements, comment s'en emparer autrement que par le racket ? La naissance de l'État naît avec le racket.

Nathalie - La seule raison à la sédentarisation est-ce vraiment la soif sexuelle ? Sachant que la sexualité possède le comportement humain (ce que Platon et ses copains regrettaient amèrement le dénoncer pour provoquer la naissance du puritanisme chrétien dont nous sommes 2 000 ans après toujours dominés, bien qu'il est eu une révolte intense de la jeunesse contre les interdits sexuels dans les années 60 du XXe siècle qui n'a pas résisté à la censure idéologique des croyants.) Ce qui déclencha l'expansion de la population humaine qui était stabilisée par le mode de vie des chasseurs-cueilleurs. L'agriculteur a besoin de main d'oeuvre, le chasseur-cueilleur a besoin de discrétion. Malgré la mortalité infantile et maternelle importante, l'expansion progressait inexorablement. C'est le passage exclusif à la sédentarité qui a provoqué notre surpopulation mondiale actuelle. Que les gouvernants croient pouvoir réduire avec des épidémies artificielles ou des colonisations planétaires (voir la recherche des exoplanètes inaccessibles).

Math - Les peintures rupestres et les instruments de musique des cavernes montrent l'existence des artistes depuis l'aube de l'humanité. Tous les objets (archéologiques), vestiges de ces temps reculés, sont des oeuvres d'art. Signifie que l'artiste (= l'humain créateur) existe bien avant les premières cités bien avant les premiers États.

Michel - L'être humain s'est domestiqué à vivre de contraintes. Alors qu'il était libre. L'interdépendance entre dominants et dominés n'est pas à sens unique : la direction en réalité est à double sens : le dominant dépend des dominés + que les (crus) dominés dépendent du dominant ; dans le cas contraire, la force brutale et le chantage ne seraient pas utilisés dans ce désir d'assouvir une large population au travail. Faire des êtres humains un bétail contraint (des animaux domestiqués amassés qui sont cultivés à produire un avantage pour une seule espèce) et, consentant est le fait de l'humanité aujourd'hui impensable et incompréhensible : pour quoi avoir choisi une vie contraignante contre une vie libre ? Même si la guerre de l'espèce humaine contre elle-même remplit d'occupations en chaînes de commandes les acteurs de cette intention qui est nuisible pour les unes et crue bénéfique pour les autres (ont-elles le choix ?), elle n'explique pas la nécessité de ce commerce du travail uniformisé pour l'épanouissement de l'espèce humaine : au contraire, elle provoque son étouffement et la carence des ressources vitales.

Diane - Pourquoi l'artiste est rentré dans la cité ? dans l'enclos du régime dystopique de l'État.

Nathalie - L'artiste faisait partie des groupes de « barbares » capturés pour peupler les cités État emmurées.

Myriam - Dans ce cas, à quoi il sert dans la cité ? Il semble que sa fonction est longtemps restée indéfinie. Platon 500 ans avant notre ère voulait expulser les musiciens de la cité. Musiciens qui participaient aux fêtes de Dionysos (renommé Bacchus par les Romains) connues sous le nom de bacchanales pendant et dans la Grèce antique et romaine. Transormé aujourd'hui en (gentil) carnaval. La fonction du carnaval qui est de relâcher pendant une journée (sur 365) la pression et la terreur envers les esclaves pour qu'elles puis ils ne se révoltent jamais.

Math - Notons que la musique était représentée par Pan (qui signifie : tout. Pan = tout et -démie = demos = le peuple) avec sa flûte et son aspect mi-bouc, repris par les chrétiens (sans la flûte) pour personnifier le Diable. Dieu et Diable ont le même préfixe : Di = 2. Mais Dieu pend sa racine dans Jour = la lumière du soleil et Diable celle de passer à travers, décomposé en dia- = en séparant, en traversant et « ballein » = jeter, mettre, qui peut se traduire en « se poser à traverser » ou « prendre ses distances (pour penser) en traversant », mais les intentions des curés dominants érudits à l'utopie platonique dystopique étaient comme celles des politiques : entretenir la terreur populaire pour la maintenir dans la servitude, en déformant le sens des choses, pour tromper son bon sens et renforcer sa croyance (qui dégénère en fanatisme = être dépossédé de soi).

Michel - L'artiste. Est-il rentré ? Ou, y est-il né ? (dans les ordres) dans la ville

Josianne - Pour quoi ne s'est-il pas échappé ?

Dina - On ne naît pas artiste, politicien ou policier, on le devient.

Josianne - Pour quoi tant d'artistes vivent (siègent) dans les villes ?

Nathalie - La présence de l'artiste dans la ville et « son frottement » avec les politiciens ne signifie pas sont abdication à obéir à la commande. Bien que depuis ces 40 dernières années beaucoup d'artistes se sont vendus à s'humilier dans « l'animation du public » pour quelques euros. Était-ce vraiment des artistes ? La politique culturelle a généré une masse étouffante de faux artistes. Les + honnêtes ont dû fuir les capitales. Il n'y a plus autant d'artistes dans les villes qu'avant.

Nathalie - L'artiste apporte par ses oeuvres le sens de vivre soi, ensemble ou pas. Par l'émerveillement, développer l'intelligence, la sensibilité, la volonté de comprendre. Jusqu'à donner un sens de l'art à l'existence des villes, terrain dystopique par excellence, qu'elles n'avaient pas au départ en tant qu'enclos d'élevage d'humains. L'exemple de New York est révélateur, ce sont les artistes qui ont fait de cette ville la réputation de capitale culturelle du monde occidental, pas les affairistes milliardaires qui la ruinent.

Myriam - Les artistes semblent être dans la stratégie de civilisation (esclavagisation) de l'humanité — par le racket = l'uniformisation et la banalisation de l'imposition du péage par le prélèvement par la force pour nourrir gratuitement la classe gouvernante inutile à la survie de l'espèce humaine du groupe (aujourd'hui reconnue nuisible) — être la « 2de vague » de domestication de l'espèce au sein de la cité : donner le sens aux êtres humains enfermés, la raison de rester groupé et surtout de trouver à en retirer un plaisir. Le plaisir de la colle pour la collecte de la collection. L'artiste emmuré dans la cité cultive la raison du public : la foule ordonnée synchronisée, par une seule émotion, ce, donné par la liaison émotive des oeuvres d'art et de la musique.

Diane - Les regroupements artistiques existaient en ville, il n'existait pas à la campagne, car ils n'avaient aucune utilité : pas d'université pas d'école supérieure d'art ni foule publique spectatrice en dehors des villes à synchroniser par l'émotion attachée à la croyance. Mais ces regroupements à former les tendances des arts et de la musique ont été annihilés à partir de « la politique culturelle » des années 80 du XXe siècle, voire avant, les 1ers assauts antiartistes ont commencé à la fin des années 70. La politique culturelle qui signifie en réalité dans la stratégie de domination politique des malfaiteurs au pouvoir : expulser les artistes pour les empêcher de montrer « la vérité au public ». Les politiques ont cru à la trahison des artistes (ils ont confondu artiste et artisan) quand libérés des contraintes de la commande (diversionante), ils ont provoqué par leurs oeuvres la croissance de l'intelligence des nouvelles générations. La fuite des artistes des villes a commencé pendant la purge dans les années 80 puis 90 et se poursuit régulièrement. La réalité ? La réaction politique d'expulsion, à chasser les artistes intègres de la ville, accélère la chute, de la domination politique 5 millénaires, de l'espèce humaine sur elle-même. La nécessité crue de la domination politique perd sa raison d'être par ses résultats nuisibles.

 

Note
* On se demande si le merdier et merci ne sont pas des marques de la marche ? Dans le merdier de la boue puante (pas encore de pétrin, ni de galère) et merci de m'en sortir, bien qu'il y est un « merces » latin pour désigner la faveur et le mercy anglais de la miséricorde (= l'accord à la misère) et de la pitié (= commisération = pleurer la misère ensemble).

 

 

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« Trouver le moyen de ne pas demeurer bête »

Marc - L'enfermement dans les cités était cru sans doute être la voie du développement de l'espèce humaine, peut être la seule envisageable à l'époque pour imposer aux êtres humains libres l'asservissement, celui les chasseurs-cueilleurs libres, méprisés des premiers citadins-esclaves pour être identifiés en « barbares » = celles et ceux qui ne parlent pas la langue des esclaves crus être « civilisés » par être domestiqués (au sens du progrès, pas celui de la servitude : avoir été dressé à obéir et l'avoir oublié).

Marc - Mais maintenant que le constat est fait (7 000 ans vécu de servitude citadine à uniformiser la surface terrestre pour créer la désolation), il faut trouver le moyen de ne pas demeurer bête, pour sortir de ce piège, et c'est assez difficile, non en fait, c'est très difficile !

Math - Si les artistes, les derniers hommes et femmes libres protégés par les arts et la musique, sont rentrés dans les enclos des villes, c'est pour la raison unique de réveiller, les enfermés dans le sommeil dans lequel ils et elles vivent, par la production d'oeuvres d'art. La guerre politique contre les artistes est aussi vieille que celle de l'esclavage. Les volontaires à l'enfermement ne sont pas les volontaires enfermés. Personne ne sait la réalité passée, à part quelques investigateurs honnêtes (celles et ceux qui ne travaillent pas pour les gouvernants à la culture de la domination dominants/dominés par disséminer des fausses connaissances dans les livres et les médias). Ils sont kyrielles dans les médias qui s'imposent à l'écoute et à la vision, celles et ceux-là sont toutes et tous au service de l'asservissement des populations (uniquement pour retirer l'avantage de croire ne pas être esclave).

Dorothée - Pourquoi l'être humain a-t-il déclaré la guerre à la nature ? N'est-ce pas infantile ou est-ce révélateur de l'état d'un désespoir humain de vivre à vouloir pouvoir l'impossible pour se torturer à se convaincre être le maître de tout ? Et dans ce cas pour quoi faire payer ses semblables, de sa souffrance, de sa frustration ? Paraît d'ici de maintenant être insensé.

Math - Savoir que les villes sont des enclos à esclaves donne un nouveau regard, ou réveille la conscience endormie sur la condition urbaine de l'humanité. À quoi ça sert en effet d'uniformiser la surface terrestre ? est la question que tout être humain avec une raison se pose depuis 12 000 ans et 7 000 ans de vie en captivité. Pour quoi réduire la diversité planétaire donnée pour mettre l'espèce humaine et les autres en danger de désolation ? Et, aujourd'hui, on peut se poser la question : pour quoi l'humanité s'est forcée elle-même à la servitude ? dans un contexte diversifié d'abondance donné sur la surface terrestre. Les humains libres ne se sont pas volontairement soumis, cette entreprise d'asservitude a demandé 5 000 ans de conditionnement de l'espèce par l'éducation des enfants : une stratégie politique de tromperie, tautologie de la fonction politique d'asservir. Les politiciens sont possédés par leur fonction dans laquelle ils se sont piégés eux-mêmes. La récompense de posséder tous les biens des autres, ne soulage en rien cette possession.

Math - Savoir ça, prépare au changement de régime. La politique qui agit ses nuisances envers l'espèce humaine depuis 7 000 ans, le moment de la réconciliation dominés/dominants pour réussir doit se réaliser dans la sympathie, ni colère ni révolte ni violence. Agir la violence est agir sa faiblesse de ne pas pouvoir agir sans être possédé par la colère, celle qui alimente et entretient la violence recherchée par les gouvernants et les dominants pour provoquer des assauts armés envers des humains désarmés. La violence de la révolte ne sert qu'à justifier la guerre civile qui ne résout rien, mais amplifie la désolation des êtres humains enfermés.

Jeanne - La bagarre n'est pas la guerre. La guerre est une planification froide de destruction des hommes par les hommes (les femmes n'en sont pas exemptent) pour la domination absolue sans désobéissance possible des peuples asservis. La guerre impose l'uniformisation planétaire pour créer des armées de soldats, des humains conditionnés à tuer des humains sans pouvoir douter de leurs actes. Une bagarre comparée à la guerre n'est qu'une saute d'humeur qui ne détruit rien, seulement sa colère réactive à une injustice ressentie à expulser de soi.

Marc - Comment sortir de ce piège du conditionnement et de sa servitude ? qui crée tant de souffrance au sein de l'humanité.

Math - La 1ère libération passe par le savoir, vouloir comprendre, poser les bonnes questions pour donner des réponses qui résolvent le problème posé et non se satisfaire de croyances improbables propagées par l'armée des faux intellectuels qui travaillent au maintien de la domination et de l'esclavage, c'est-à-dire toutes celles et ceux qui apparaissent dans les médias (à satisfaire la glorification de leurs ego... maigre récompense de leur traitrise envers leur nature et leur espèce). Puis, laisser doucement chacune et chacun prendre conscience de la tromperie 7 millénaires de sa servitude. Ne rien forcer. Ce qui aidera à arrêter de commander et d'obéir pour retrouver sa capacité de pouvoir faire les choses soi-même. Ce qui fera comprendre que la peur est un outil d'asservissement. Et ça, ça fera comprendre le chantage du péage. Que le péage n'est pas générateur de sympathie, mais d'hostilités et de pauvreté. Surtout calmer sa colère, celle provoquée par la compréhension d'avoir été trompé pendant 140 générations. Oui, faire exploser sa violence pour sa vengeance n'alimentera que la guerre qu'aucun esclave (= employé) révolté n'est entraîné pour gagner. Les révoltes successives et permanentes ont toutes été matées durant 7 000 ans. Gagner/perdre est une volonté fabriquée des gouvernants pas des hommes et des femmes libres. La guerre est formée par le détournement de la loyauté de la compétition, celle qui tue pour parvenir à ses fins. À l'opposé, il faut recréer les liens brisés par le régime de la domination/soumission, créer des liens dit St Exupéry dans son Petit Prince pour être ami (avec le renard), ce pour redonner à la sympathie, sa place usurpée par la terreur. Et beaucoup d'autres choses encore.

 

 

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Pour quoi l'être humain s'est-il arrêté ?
Pour quoi s'est-il arrêté de marcher pour pouvoir aller et vivre ailleurs ?
Alors que le voyage et la découverte sont sa raison première d'exister sur le champ terrestre ?

Elodie - Les protohistoriens reconnaissent que la sédentarité n'apporte que des inconvénients (comparée à la liberté de voyager) :

1. le labeur de la routine = répéter le même geste tous les jours
2. qui implique maladies des os et des muscles et décroissance de son intelligence (à pouvoir résoudre des problèmes impromptus) : la bêtification de l'espèce par manque de différenciations dans son environnement routinier
3. La décroissance de sa perception des différences dans son environnement routinier
4. La fragilisation de son corps par une alimentation à variété réduite (à base de céréales : féculents, à sucre rapide, bourratifs = qui supprime rapidement la faim)
5. L'accroissement des maladies par l'émergence d'épidémies mortelles dû à la concentration : d'humains, d'animaux, de céréales.
6. L'assimilarisation au groupe pour ne pas être la cible de violence de colère de la frustration épidémique de groupes révoltés
7. La croissance de la violence, par manque de variété des ressources et sa retenu dans des stocks pour provoquer le chantage du pouvoir sur un grand nombre de personnes arrêtées *

Jeanne - Le passage de la liberté à la sédentarité 10 mille ans avant notre ère reste inexplicable. Considérer l'agriculture comme « un progrès de l'humanité » avec la sédentarité qui l'accompagne est remis en question au XXIe siècle par les savants, car notre environnement terrestre de vie devient dangereusement désolé par l'agriculture, l'industrie agro-alimentaire, l'industrie pharmaceutique, l'industrie des transports, et des énergies, etc., = à considérer son exploitation intensive, celle qui nie la source de son abondance : l'équilibre nutritif de notre planète. Travaille au dépérissement et à la disparition de l'espèce : c'est ce qui est redouté (avec l'intense production de films catastrophes depuis l'an 2000, sic).

Henri - Les raisons, de ce passage : de la liberté à la sédentarité, ne sont pas encore découvertes. Mais les causes crues, tels le « surnombre » humain, la raréfaction de la diversité de la faune et de la flore, alimentation de base du chasseur-cueilleur, se lie, directement à, l'assèchement = la désertification des marais des zones humides d'abondance et à l'irrigation qui choisit son parcours d'alimenter ce champ et pas un autre. Cette disposition de contrôle et de commande est provoquée par une seule volonté : celle de dominer les autres à les asservir pour se faire servir.

Nathalie - Alors, quelle est la fonction des arts dans cette sédentarité ? Sachant que les arts sont nés avant l'État déployé dans les cités. Les peintures rupestres et les instruments de musique découverts dans les grottes prouvent leur existence pré-urbaine.

Pierre - Reste le PUBLIC... la notion de public véhiculée par la volonté de domination politique. La naissance de l'esclavage (pas de la servitude) coïncide avec la naissance de l'État (pour former une armée pour conquérir par la violence = piller les autres cités, et d'abord, avant, former une armée, plutôt une outillée de soldés agriculteurs pour nourrir les nombreux (non-nomades*) soldats de l'armée. C'est l'armée qui la première crée l'assimilarisation des différences (en uni-forme) pour attaquer en nombre, massacrer les autres, désarmés par jeu (pour contrarier l'ennui) et pour piller leurs biens.

Isabelle - Quelle est alors, la nécessité des arts et des artistes dans la ville : qui est l'enceinte et le sens de l'État = l'institution de l'autorité par la contrainte de la violence des hommes armés, esclaves de leur maître et de leur chantage ? Quel est le sens de la nécessité des arts dans cette humanité soumise à la peur crue effacée par le déni et l'hypocrisie ? Quel est le sens ou la nécessité des arts dans la ville qui est l'enceinte et le domaine de l'autorité de l'État, un état de violence, avec un souverain (qui ne peut qu'exercer sa tyrannie preuve de son pouvoir autoritaire) ? La ville : enclos à troupeau d'humains obéissants à la routine du labeur spécialisé par la division du travail créant ainsi les métiers : les spécialités de la division du travail répétitif et routinier. Les murailles des villes ne servent pas à se protéger contre « les invasions barbares » extérieures, non, les fortifications servent à ce que les citadins ne s'enfuient pas retourner à leur vie libre et indépendante en dehors de la cité. Car de dans, dans l'enceinte fortifiée, ce sont les barbares de dehors qui sont enfermés et assujettis à la tâche unique dont ils doivent se soulager.

Elodie - Pour le promeneur-chasseur-cueilleur, la surface de la planète est un champ inépuisable de nourritures diverses. Cet état des choses l'oblige à la souplesse d'esprit et à la polyvalence : savoir + pour enrichir et maintenir sa capacité de s'adapter à improviser, suivant le contexte de faune et de de flore qui change avec les dispositions mouvantes de son contexte d'existence, seul ou à plusieurs.

Nathalie - Alors que la domestication de l'être humain l'attache à la répétition de labeurs, à la transformation ou à la reformation de sa dépendance : la domestication revient à imposer à l'individu sa dépendance afin qu'il ne puisse plus s'évader de la cité où il est enfermé. L'assujettissement est alors double : 1. enfermement dans l'enceinte re-gardée avec des armes qui tuent, et 2. l'imposition du labeur à s'occuper des plantes des champs et des troupeaux : de qui des plantes et des animaux domestiqués ou des hommes sont asservis à l'autre ? se posent la question les protohistoriens.

Pierre - Nous savons maintenant que l'existence de la possibilité des villes ne s'est réalisée qu'avec la création de l'esclavage, dernier maillon fondateur du socle de la hiérarchie politique de la volonté de domination pour servir l'oisiveté (= l'incompétence à l'autonomie ?) gouvernante. L'esclavage est une invention politique cultivée par le commerce.

Henri - L'esclavage s'oppose à l'existence des arts (un artiste esclave qui obéit à un autre devient un décorateur ou un animateur), mais l'esclavage à la fois donne la main-d'oeuvre pour réaliser des oeuvres : les oeuvres de la sédentarité : les monuments, qu'un seul ne pourrait pas réaliser que sur une durée supérieure à son existence.

Adam - MAIS. La contrainte est-elle nécessaire, au lieu de l'entente ? Choisir la violence de la contrainte, au lieu de l'entente, révèle la peur du refus des (non) intéressés à s'entendre pour réaliser l'ouvrage : parcequ'ils ont d'autres choses à faire. L'esclavage (le travail forcé par la contrainte) est né avec le labeur de l'agriculture = l'imposition sédentaire de cultiver = de labourer la terre, de nourrir et soigner les animaux et les plantes pour justifier : déforestation, assèchement des marais et « grands travaux » (utiles ou inutiles) pour marquer la (fausse) nécessité (crue) de la domination humaine par un gouvernement politique sur la nature et les êtres humains dociles. Le jardin de l'Homme.

Math - L'asservissement de l'humanité par le travail se fixe et se fige avec les premiers États. Ce changement transforme et les esprits et les corps. Domestiqués, humains et animaux deviennent + petits, avec une dentition rétrécie aussi. La mono-alimentation et sa cuisson. La question de savoir : qui est asservi à qui ? repose la question de sens de l'asservissement : du maître à l'esclave ou de l'esclave au maître ? Sans esclave, le maître n'est plus maître. Sans maître, l'esclave redevient libre. Les maîtres ont une position de dépendance à leurs esclaves que les esclaves n'ont pas. Ce qui reviendrait à comprendre que l'esclave ferait « la charité -le don- de sa souffrance de son labeur » à son maître pour l'aider à survivre (et à surmonter sa terreur infantile de manquer) : par sacrifier sa vie pour « soulager » la volonté (désespérée) des maîtres terrorisés. Même chose pour les femmes maltraitées par le patriarcat.

Math - Nous savons (ou croyons savoir) que l'étatisation de l'espèce humaine est à l'origine des villes, par :

1. Le stockage (des aliments stockables), la conservation (aliments non périssables) et surtout : le prélèvement des impôts => saisir une partie de la valeur alimentaire produite pour l'accumulation de valeurs pour la création de la richesse = l'absence de manquer.
2. L'enfermement par le fait de « s'emmurer dans une enceinte fortifiée » => la provocation des hommes libres dehors (nommés « barbares » = les étrangers qui ne parlent pas la langue de la cité) éduqués à la cueillette et à la chasse, transformée par la violence pour l'appropriation indue : le pillage.
3. Le fait que la cité (la ville) soit habitée par une majorité d'êtres humains au service de la souveraineté qui la gouverne et d'abord des hommes armés par une armée (pour protéger la lâcheté du pouvoir politique) à obliger les autres à payer le prélèvement dû indu sur les récoltes.

Alex - L'État, par sa démarche souveraine (à détenir l'exclusivité du pouvoir politique par la violence) à administrer les citoyens, crée et provoque la guerre en cultivant l'hostilité : l'effroi à l'intérieur de l'enceinte de la ville et la crainte des autres à l'extérieur d'être assailli. Car il n'y a que dans le conflit que la souveraineté peut exister, à exprimer sa puissance à soumettre tout adversaire par la violence et le chantage. Sans conflit, pas de gagnant ni de perdant = pas de souverain ni d'assujettis. Le conflit se crée par l'avantage. L'avantage de soi se crée avec le désavantage des autres. Le désavantage des autres se crée par obliger le paiement des impôts par la force ; avec une bande de questeurs (racketteurs, pas quêteur) « protégés » par la violence d'un groupe d'hommes armés prêt à l'attaque, prêt à tuer pour rien.

Geneviève - Quelle est alors la fonction réelle de l'artiste dans cette dictature de soumission à la souveraineté ? Comment l'artiste s'intègre au sein de l'État ?

Math - Il ne s'intègre pas, puisqu'il est libre. À l'intérieur de l'enceinte, il est confronté et il s'oppose. La ville est le cadre des confrontations. Le milieu générateur des hostilités. Le milieu carcéral qui oblige à vouloir s'évader pour vivre libre. L'artiste, ses oeuvres servent de véhicule à cette liberté.

Frédéric - Pour quoi alors rentrer dedans ?

Math - C'est une excellente question ! Qui aujourd'hui a tout son sens avec le confinement et le couvre-feu. Les écoles, les luthiers, les musiciens, les salles de concert et tous les autres, du monde de la musique étaient tous rassemblés dans les villes, dans un quartier. Je suis né dans la ville. La ville est mon milieu de vie, d'apprentissage, de travail et de création. La technologie audio se déploie dans la ville (à la campagne, l'instabilité du courant électrique endommage les machines). L'hostilité régnante était manifeste (elle l'est toujours), mais à mes débuts, je me souciais + de savoir-faire musical que de censure politique. La censure politique des arts était une coutume connue (lire notre histoire de l'art et de la musique) avec laquelle on ne pouvait pas ne pas compter, si on voulait rendre ses oeuvres publiques. Mais cette censure devenant de + en + intrusive, jusqu'à ruiner l'industrie de la musique, jusqu'à bannir les compositeurs de musique savante non conformes au nouvel académisme, artistes et compositeurs qui ont été éjectés du milieu à partir de ma génération, a provoqué cette enquête de comprendre pour quoi.

Math - Nous savons qu'historiquement, l'originalité artistique a toujours vécu la confrontation politique et morale (la morale est ce par quoi passe l'ordre politique). Les vies d'artistes misérabilisées par les souverainetés politiques est une coutume occidentale banale : tous les artistes de talent sont tous persécutés, bannis ou leurs oeuvres détruites. C'est une constante permanente durant l'histoire de l'Occident qui s'est renforcée à partir des années 80 du XXe siècle : la chasse aux sorcières. Les sorcières étant les artistes inconformes à « la politique culturelle ». L'artiste qui apporte et importe à l'humanité, à son épanouissement, à épanouir intelligence et sensibilité est toujours en opposition avec la souveraineté qui censure l'accès public à ses oeuvres. La raison profonde ? Les souverains ne supportent pas que l'artiste perçoive leur immense bêtise, leur captivité dans leur frustration, dans leur incompétence, dans leur peur de manquer, dans leur violence. **

Geneviève - Les arts et la musique existent depuis bien avant les premières cités, les premiers États, les premières dominations par la domestication par l'agriculture.

Nathalie - Ou, depuis 12 000 ans, la déchéance de l'espèce humaine s'accomplit dans son arrestation intégrée dans l'urbanisation. Les smartcities ? est l'étape suivante pour réaliser la dépendance totale de la marchandise humaine qui peuple les villes.

...

Notes

*
NOMADE. Le mot « nomade » a une origine pastorale : « nomas » signifie : celui qui garde le troupeau (en Numidie, pays humide où l'on vit nu ?). Le nomade est le pasteur africain. On pense aux Peuls qui traversent le désert du Sahara avec leurs troupeaux. Le nomade est une position intermédiaire entre le chasseur-cueilleur et l'agriculteur sédentaire. La transumanse reste son unique mobilité, sa nécessité à nourrir les bêtes, dans son contexte sédentarisé. La mobilité du nomade est fixée par sa sédentarité.
NOMBRE. Dans le contexte impérial antique, « numeri » (au pluriel) signifie les soldats rassemblés dans une armée. La foule : un ensemble incontrôlable d'êtres humains sans solde, rassemblés qui s'opposent à l'armée qui est composée d'assassins obéissants désindividualisés par son uniformisation par son conditionnement mécanique (ou dressage de l'humain en bête à réaction à une perception faussée) identifié et terrorisant par le nombre d'uniformes prêts à l'attaque. La science des nombres est d'abord la science de contrôle des individus similarisés puis uniformisés par les chiffres (et le costume). N'est comptable que des similarités, pas des différences. Le sens de l'existence de l'administration et du pouvoir politique qui la commande ne sert que pour l'intendance des armées. C'est la volonté de l'armée (ou l'institution de la malfaisance et l'institution de l'innocence par la création de l'idée de la victime) qui entame (dans l'histoire de notre espèce) l'assimilarisation des différents individus qui aspirent à des vies différentes et certainement pas enfermées dans une enceinte gardée par la violence.
NOMBRE est rapproché à NOMADE par le grec « nemein » (pas à moi ?) = partager et distribuer, attribuer selon l'usage et convenance (essentiel à la survie des cités, des villes). Le monde numérique dans lequel on vit actuellement, celui qui falsifie les images et les mots, est la conséquence directe du comptage antique des stocks, de la comptabilité administrative du « soldat » = des êtres humains en solde vendu-acheté pour les obliger à faire des tâches qu'ils ne feraient jamais d'eux-mêmes : massacrer. La mono-culture intensive céréalière, à quoi sert-elle, sinon à nourrir ses troupes en guerre ?

** La chasse permanente des artistes à Paris a débuté dans les années 80, une guerre d'expulsion provoquée par les « promoteurs » de l'immobilier, la hausse des loyers qui dépasse le seuil du payable, la dégradation des lieux d'habitation, la mésentente culturelle du voisinage et le retrait des mécènes. Les bâtiments désaffectés réutilisés en « squats d'artistes » (sic) étaient pris d'assaut par la police, ce, toujours pendant la période de sommeil, pour l'effet de surprise et l'effroi de la menace avec une violence qui n'existe qu'en temps de guerre ! Et, tout était dévasté, les oeuvres d'art, les outils, les effets personnels et tout le reste. Les policiers parlaient de « désinfection musclée » (sic). Le policier doit être convaincu qu'il voit de « la vermine » pour pouvoir attaquer et blesser des êtres humains désarmés qu'il ne pourrait pas agir autrement. Venaient ensuite les destructeurs professionnels qui rasaient le bâtiment. « Et toi t'étais comme un con dehors en pyjama, blessé, avec toutes tes affaires enfouies sous les gravats » (sic) parole d'artiste « dédomicilié » ou « sdfé ».

 

 

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Cette caste-classe en souffrance où
Le conflit est la raison de son existence
responsable et coupable de l'appauvrissement planétaire
et cible des colères des castes populaires

La politique se justifie dans la guerre.
L'apogée de l'apothéose de l'action politique est de générer la guerre.
Tout politicien s'efforce de réaliser sa guerre.
Tout politicien au pouvoir est un générateur de guerre.
Le conflit est la raison de l'existence de la politique.

La paix se passe de la politique.
La politique de tout temps n'a jamais agi le partage des biens communs récoltés par les impôts.
La paix amène l'ennui où il n'y a rien à prouver de sa valeur de stratège à soumettre les ennemis désignés.
La guerre permet tout : meurtres en masse, viols en masse, pillages en masse, horreurs en masse.
Y compris la trahison (celle qui a permis de massacrer les Amérindiens en violant les traités de paix).
La violence permanente qui règne dans la caste-classe des nantis est digérée dans l'hostilité courtoise.

Une soirée mondaine est un champ de bataille.
Où chacune et chacun se tirent dessus avec des phrases humiliantes enrobées d'un faux sourire compatissant.
L'antipathie est la base des relations mondaines dans ce milieu.
Mais on ne tire pas sur les alliances, les familles qui se lient des familles par des affaires bénéfiques. Logique.
Alors, ça s'excelle dans la flatterie routinière, celle sans imagination qui répète les mêmes mots : c'est exquis !

Sachant que ces êtres naissent au sein d'une caste-classe particulière qui vit de terreur et de protocole.
Vivre par un protocole, c'est vivre des obligations de comportement. Autrement dit, c'est vivre sans liberté.
Pour vivre libre, il n'y a pas d'autres choix que fuir sa famille de cette caste de cette classe fermée.
Ce n'est pas simple, dû à son conditionnement, son éducation et,
à la lourde responsabilité imposée « d'honorer la filiation » = de perpétuer la richesse familiale.
Toute caste-classe organise la fondation de sa survie par des relations « de services rendus ».
Une famille isolée sans alliers ne peut qu'épuiser sa fortune et disparaitre de sa classe. (est-ce un mal ?)

Pour un être humain libre, c'est un milieu difficilement vivable.
Vivre la permanence de la violence au sein même de sa famille.
Antipathie, obligations, patriarcat, protocole, principes, mariage d'intérêt,
Qui baignent dans la froideur, l'aversion polie et l'indifférence.
Les journées protocolaires (proto-colère ?) ne laissent aucune place à une vie libre et affective.
Même. Pour tous les êtres humains auto-enfermés dans cette caste-classe,
La liberté, personne ne l'a expérimenté, à exister en être libre ; c'est impensable !
La liberté dans leurs esprits n'est qu'une idée, une idée destructrice qu'il faut supprimer.

On peut évaluer l'immense frustration avec laquelle ces personnes vivent entourées de murs et d'objets de luxe.
Qu'au fond rien ne peut soulager leur souffrance dissimulée.
L'apogée des plus conscients est vivre un ennui infini.
Leurs vies sont asservies à vivre serviles au protocole des stratégies de la tromperie,
Uniquement pour maintenir leurs fortunes prospères.
Un travail harassant qui interdit l'amour familial. * Oui :
Pour gagner la bataille d'une affaire, tout sentiment (de compassion) doit être inexistant.
Pour cette classe hermétique, le caractère idéal admiré est celui du salaud discret et élégant.
L'élégance doit absolument cacher l'horreur des volontés de vouloir te ruiner.

Peut-on donc comprendre leur désir de partager leur asservissement ?
Avec « le reste de la population » asservie appauvrie par le chantage et la croyance ?
Car la sympathie ici ne passe que par la vengeance : pour partager avec le reste du monde sa souffrance.
D'où la guerre, d'où recréer et perpétuer la désolation.

L'hostilité familiale, dont la vie de ses individus est gouvernée par les principes patriarcaux protocolaires, organise et impose la vie frustrante de ses membres. La famille, ses intérêts économiques et sa réputation, passe au-dessus de la vie individuelle de ses membres. La violence des mondanités (qui sont supposées divertir puisqu'il s'agit de « fêtes ») recouverte d'une couche épaisse d'hypocrisie d'où surgit par surprise le mépris, de telle manière à ce qu'il reste invisible de la victime et évidant de l'assistance, est un comportement qui révèle leur taux élevé de souffrances dues aux frustrations dues à leur asservissement et à s'exprimer dans la course au « meilleur » pour glorifier ou annihiler une réputation — où les idiots sont (éliminés de la famille ou de la présidence ?) garés dans des postes de direction sans conséquences et les idiotes mariées — ; bien qu'il y est tout, et trop, sur la table (pour pas assez de convives). Le luxe et sa démonstration d'appartenance ne servent qu'à tempérer la souffrance des frustrations « Oh l'exquis petit objet ! » (sic) générées par les froides obligations qui passent au-dessus de l'essentiel à vivre  : l'affectivité, l'amour et vivre libre. Pareil pour le viol et le meurtre. Se voir puissant empêche d'aimer. La puissance du pouvoir engendre en même temps la haine de la soumission (qui s'exprime par la cruauté d'ignorance et de mépris). Le degré de violence est très élevé dans ces échanges, sans que jamais aucune bagarre physique ne soit jamais déclenchée. Toute la violence passe par la pression psychologique. Elle te brise par le sentiment. La souveraineté politique et économique n'a rien d'enviable. Elle est fondée sur la crainte, la peine et la souffrance. Tout en se masquant de la représentation = faire paraître ce qui n'existe pas. Tout souverain cultive d'abord son image publique (sa réputation) : le faux « bon roi » qu'il doit se représenter dans l'esprit des gens. Afin de générer l'abdication des foules dans leur victimisation. C'est la Papeauté qui est la + efficace pour générer cette soumission par l'agenouillement (2000 ans de domination forgent le savoir-faire !). Un souverain doit toujours sa place aux alliances des familles nanties qui retiennent sa candidature, celles qui détiennent le pouvoir d'influence + que celui de l'argent qui est un accessoire d'influence et de chantage. Le véritable pouvoir n'est pas à l'Élysée (ni à la Maison Blanche), mais dans les clubs élégants (= qui élit ses membres), invisibles et inaccessibles aux autres (= le public républiqué = victimisé en esclave). **

À l'intérieur de cette classe sélective exclusive, rien ne sort ni ne rentre. Ils vivent entre eux, ne se reproduisent qu'entre eux (l'éternité de la famille à perpétuer sa fortune et sa réputation est la raison de leur existence) — un système d'existence communiste (! oui) où l'individu est secondaire — séparés des autres du monde pour les ruiner. En raison de leur réussite d'avoir mis en esclavage 90% de l'espèce humaine, ils sont persuadés gouverner l'humanité entière. La réalité est qu'ils sont gouvernés par leur effroi d'être ruiné, anéanti, de disparaître, de manquer ; alors qu'ils ont tout trop. Cette perspective de vie en survie cultive les familles dynastiques en guerre contre tout ce qui n'est pas eux. On retrouve ce principe d'exclusivité raciste chez les phratries qui cultivent le sentiment de persécution, celui qui se dit : « puisqu'on est haï et rejeté, ça nous donne tous les droits » (surtout celui de ruiner les autres, sic). Cette idée est créatrice des grandes désolations de l'humanité.

 

Notes
* J'ai connu quelques filles de familles millionnaires, dont l'une, d'une famille française. Sa vie orpheline avec les meilleures nourrisses et les meilleures écoles (hum hum) sans père ni mère pourtant bien vivants. En guise de lettre de son père, elle recevait un chèque. Téléphoner ne servait qu'à des formalités pour l'organisation des mondanités. Une école d'art à New York (la meilleure ? hum hum). Avec pour résultat une dépression profonde du sens de vivre.
** Rapporté par Michel Pinçon et Monique Charlot dans leurs nombreux livres « des ghettos du gotha » pour une sociologie des classes « privilégiées » pas de la basse bourgeoisie.

 

 

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Qu'est-ce que la souffrance ? À quoi ça sert ?

Alexandra - Il apparait que la souffrance fait partie de la constitution (de la condition de vie) de l'être humain *, car vivre sans, on a beau essayer, c'est impossible. Une vie sans souffrances, ça n'existe pas. Comme une vie sans jouissance ni plaisir, ça n'existe pas.

Marc - La souffrance est le 2d signal pour te dire que ça va pas bien. Le 1er étant la douleur.

Justin - Alors. Pourquoi vivre à souffrir en permanence ?

Henri - La souffrance diminue drastiquement les possibles de l'existence à vivre accompagnée de la douleur physiquement ressentie en peine. La vie pénible est une vie en souffrance.

Justin - La souffrance sert-elle à vivre à souffrir ? Vivre diminué, fragilisé, handicapé ? Ou la souffrance sert-elle à pouvoir savoir jouir ? son opposé. Sans la connaissance de la peine, est-il possible de connaître le plaisir ? L'opposé nous donne à connaître son opposé. Le même avec le différent donnent le sens à comprendre les faits de l'existence. Ça sonne logique, mais...

Henri - Trop, ça dépasse la mesure de l'acceptable, mais avec quelle valeur étalon = unité de mesure ? Le degré de l'acceptable dépend de l'expérience vécue de chacun. Sachant que l'inacceptable favorise l'émergence de la souffrance que la tolérance esquive.

Julie - Trop de souffrance empêche d'agir, de savoir et de pouvoir agir et à sa pou voir jouir. Et trop de jouissance emmène à souffrir... Non, ça dépend.

Marc - ... vraiment ? Une vie de souffrances est-elle toujours le résultat d'une conséquence provoquée ? Il faut beaucoup d'efforts pour construire des emmerdements. Comment survivre et vivre à la souffrance continue ? même provoquée. Une vie de souffrances est-ce le fait de coïncidences ? Ou est-ce le fait de conjonctures volontaires faites pour arriver au résultat de vouloir faire souffrir ? Une disposition d'esprit par une culture qui favorise le drame par la souffrance ? La souffrance est-elle toujours le résultat de conjonctures familiales sociales ? On ne confond pas la souffrance avec la douleur corporelle qui est son complément ?

Math - La souffrance réside dans l'esprit des relations interhumaines, alors que le plaisir existe en soi sans toi pour toi.

 

Note
* L’animal souffre-t-il ou ressent-il la douleur sans souffrir ? Si la souffrance est une douleur de la pensée, alors l'animal en est dépourvu, sinon, il se serait mis à parler !

 

 

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La docilité, « naturelle » de l'humain, créatrice de l'État ?

Gilles - La docilité « naturelle » de l'humain, sa disposition à se solidariser, à aider, à rendre service, est-ce tout ça qui a donné la possibilité de construire les premiers États et les premiers Empires ? Se faire tromper par la malveillance inimaginable de quelques individus en souffrance à vouloir se venger sur l'espèce entière ?

Math - À revoir Nuit et Brouillard d'Alain Resnais (1955), on voit les déportés dociles, voire sympathiques avec « les fonctionnaires de la déportation » (leurs tortionnaires) alors que la situation de leur déportation massive dans des conditions d'humiliation sont sans précédant : rien qu'à voir être entassés à 100 dans des wagons à bestiaux aurait dû faire fuir tous les déportés d'un coup ensemble, mais non, rien, personne ne s'oppose, ne donne à voir aucune réaction de désespoir ou de résistance à tout tenter pour s'échapper, y compris par la mort. Aucun soulèvement. Rien. C'est à se demander si les déportés ne sont pas complices de leur fatalité, c'est-à-dire par une perception instinctive inconsciente à s'offrir en sacrifice à l'inhumanité du projet de mise en souffrance massive commandé par des humains déshumanisés par la violence de la souffrance et de la vengeance normalisées.

Genneviève - Il y a + simple : les déportés ne pouvaient pas admettre être l'objet d'un massacre industriel.

Georges - Non, ça n'a pas de sens. L'offensive nazie sur tous les fronts. La violence de la guerre régnante. On ne peut pas ignorer ce qui va arriver aux prisonniers de guerre : emprisonnement et exécution si la valeur marchande du prisonnier est nulle. Même si on ignore tout, les faits indiquent clairement les intentions des agresseurs.

Gilles - Ah mais c'est ça ! Les agresseurs créent les victimes. L'agresseur a l'image du bourreau par la violence impitoyable qu'il communique aux prisonniers : des intouchables ! L'improbabilité de voir des femmes et des enfants prisonniers de guerre devait surprendre : quel est le but des agresseurs ? Que veulent-ils de nous ? En réponse à la cruauté sans limite même passive (de la présence passive des soldats en uniforme armés), les prisonniers deviennent des victimes. Et, avoir le sentiment d'être victime donne une attitude d'abdication et de soumission prête ou pas à endurer les horreurs que les bourreaux leur préparent.

Math - Et, après la guerre, le paradigme de la victime a été banalisé par la presse. Une catastrophe ? => toujours des victimes. La victime est la raison de l'existence de la police : protéger les victimes par l'attaque (sic). Tous les esclaves sont des victimes, c'est-à-dire des êtres humains qui ont abdiqué leur existence.

Geneviève - C'est exactement ça qui fait qu'à n'importe quelle décision gouvernementale d'agression publique, le public abdique toute révolte, car le public est l'ensemble des victimes, toutes et tous là observant dans la passivité la cruauté, se considèrent victime et la victime est toujours passive : elle n'agit pas, elle subit. C'est ce qui explique l'absence de révolte des masses agressées, gouvernées et mises en esclavage (bien qu'elles représentent 9/10e de la population humaine totale).

 

 

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Pour gouverner, il faut vouloir vivre en pur salaud

Vouloir vivre en pur salaud, c'est se défaire du souci des autres.
Se faire posséder par l'horreur pour les posséder tous.
L'esprit assassin qui n'a aucun accès pour la sympathie ni la générosité.
C'est une vie continue dans la peine.

Les gouvernés sont de nature gentille, docile et généreuse.
C'est leur naïveté facile à tromper qui les a piégés à se laisser gouverner.
Un contrat tacite.
Comme les chiens qui ont domestiqué leurs maîtres.
Ce qui ne les déresponsabilisent pas de leur complicité à la ruine du monde.

 

 

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LA GUERRE EST LA RAISON POLITIQUE DE L'EXISTENCE DE LA SOUVERAINETÉ
autrement dit :     TOUT    SOUVERAIN     RÈGNE     POUR    FAIRE     LA     GUERRE

- La grande question qu'enfin se pose les protohistoriens, les archéologues et toutes les raisons qui désirent comprendre ce qui s'est passé et pour quoi avec notre espèce, est le passage d'une vie libre à une vie possédée, le passage d'une vie en adaptation à la journée à une vie pénible de travail qui appauvrit les ressources de la terre, le passage d'une vie indépendante (passant de groupe en groupe) à une vie sédentaire collective favorisant la mono-alimentation et les épidémies qui l'accompagne, le passage de l'incertitude à une vie dominée = mise en danger, etc. À créer des villes (des entassements de gens) et l'État qui est sa raison d'exister, quel est l'avantage réel de cette décision ? Ce désir de concentration. Vivre regroupé dans la concentration au lieu de favoriser la dispersion ?

- Eh bien, la concentration de gens donne la raison du commandement, la raison de l'esclavage = du travail forcé dans la peine. Créer de la peine la raison du travail. Cette croyance persiste pour la raison de son existence : la vie terrestre merdique contre une vie après la mort (sic) paradisiaque. Broyer le bon sens des esprits par la croyance est le travail des religions politiques et aujourd'hui en + des médias et des intellectuels vendus à la caste dirigeante pour embrouiller les esprits insuffisamment entrainés à détecter les mensonges, les fausses déductions, les renversements de contresens, tous les outils de la rhétorique en usage depuis des milliers d'années. La naissance de la rhétorique coïncide-t-elle avec la naissance des premières cités ?

- Il doit bien y avoir des avantages à se concentrer ? À dessécher les marais, à irriguer les déserts, pour créer des bâtiments entassés avec des rues avec des trottoirs pour pouvoir marcher sans se crotter les chaussures ; les talons aiguilles avec la boue ou le sable des campagnes ça ne se marie pas.

- La concentration, dans le camp, puis le village, puis la ville, crée la foule. La foule à gouverner. Une foule hétérogène gouvernée rendue homogène se nomme : le public. Sa répétition : la République.

- Pourquoi et comment des individus libres dispersés ont-ils pu être con-vaincus et rassemblés à travailler péniblement dans la sédentarité ? On pense d'abord à une force militaire nécessaire à cette intention qui est déjà un rassemblement d'êtres humains forcés à obéir à travailler dans la violence. Qui libre peut accepter être l'objet de la violence ? Mais avant ça, avant la naissance de la mono-agriculture céréalière sédentaire qui vient en premier avant l'armée à nourrir, je me répète, pour quoi des individus libres dispersés à vivre leur vie adaptative au jour le jour ont-ils pu être con-vaincus à être rassemblés pour travailler dans la peine ?

- Le chasseur-cueilleur ne travaille que quelques heures par jour pour se nourrir, l'agriculteur passe sa vie au travail. Sa maison, la ferme (la ferme ? ta gueule ?) son espace est organisé pour le travail. Contrairement au château, à la villa où l'espace est organisé pour le plaisir de vivre servi. Le renversement de comportement : passer de l'adaptation (exercer son intelligence) aux contextes, à contester l'adaptation pour opérer sa soumission et celle de son milieu par le cultiver pour imposer à sa nature l'artifice humain, le remodelage du paysage, autrement dit dans le jargon politique : « l'aménagement du territoire » (sic) en quoi est-ce bénéfique ?

- L'argument de la nécessité des villes : la concentration favorise les rencontres amoureuses et donc la reproduction de l'espèce est-elle crédible ?

- C'est un faux argument, c'est une croyance. La concentration crée l'isolement. La concentration crée l'intolérance de la proximité. Vivre en ville, c'est vivre isolé. Les voisins se connaissent à peine, voire, l'hostilité du voisinage est cultivée par la conviction l'encerclement de la nuisance. Nuisance qui est comprise par les voisins et voisines uniquement comme : « nuisance sonore » = le bruit des autres (sic). La nuisance du voisinage qui appelle la police pour faire taire un voisin bruyant et l'institution de la domination par la dénonciation par la création d'une fausse gêne : le bruit INTOLÉRABLE de l'autre. Le bruit de l'autre est en réalité la manifestation de la désobéissance. La raison principale de l'existence de la police (force armée menaçant la force désarmée au travail) repose sur « les plaintes du voisinage ». La plainte du voisin cultive et entretient la violence instituée des villes pour montrer la nécessité mentie de la domination des souverains (la souveraineté est un travail d'équipe même s'il n'y a de visible qu'1 seul élu qui prend la charge de focaliser sur lui les plaintes des populations asservies).

- La vie sédentaire concentrée isole, divise en quartiers, en groupes restreints et l'entourage de chaque individu est limité à quelques amis. La violence régnante dans la ville (viol et agression de femmes et crainte de vol) fait que tout le monde a priori se méfie de tout le monde.

- Mais en ville il y a un grand choix de bars pour se saouler entre copains (plus maintenant). En ville il y a en permanence des spectacles (plus maintenant). En ville il y a des restaurants ouverts en permanence (plus maintenant). En ville il y a tous les commerces rassemblés (plus maintenant). On va faire la fête en ville (plus maintenant).

- L'isolement par l'antipathie de toutes et tous en ville semble confirmer l'adage : « il faut diviser pour mieux régner », diviser dans le sens de cultiver l'antipathie dans le groupe pour justifier la (fausse) nécessité d'un gouvernement avec une police pour faire croire résoudre les querelles de cohabitations par imposer des punitions (sic) ! Les policiers n'ont jamais été des « gardiens de la paix ».

- À quoi sert l'État sinon à faire la guerre ?

 

 

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Le réel et le communiqué, dans l'antre de l'État
Peut-on confondre communautés humaines et État ?

- On parle de ce qui est distingué, pas de ce qui est indistinct (sauf pour les arts, la musique et la philosophie *)

- La distinction se réalise par ordonner et ordonner se réalise par classer. Ordonner et classer séparent les mêmes des différents et les comptabilisent en appliquant une valeur pour construire des échelles. Travail du comptable qui dans l'administration des stocks donne raison à l'existence de l'État et de l'entreprise qui lui est soumise. Tout mot naît d'actions jugées nécessaires à communiquer dans un contexte de mutuelle compréhension. Mais dans le contexte d'une souveraineté, la compréhension doit se transformer en conviction, pour la seule raison, celle de croire à la légitimité de la nécessité de la souveraineté (dans le cas contraire, il n'y aurait rien ni personne à con-vaincre).

- Le dictionnaire capitalise toutes les distinctions représentées par les mots en usage (différents pour chaque langue dans l'espace et dans le temps). Le politique est au fait de la séparation entre « le sens des faits et des choses » et « les mots » qui leur sont appliqués pour les désigner et les signifier. La formation du discours politique doit con-vaincre, jamais donner à comprendre le sens des faits de la réalité portée par les mots utilisés (qui est la fonction de la philosophie). C'est le pouvoir de la suggestion de faire rêver les foules (faire rêver crée la certitude de la croyance ferme) à un monde « meilleur » (sic) en séparant le sens avec le mot qui le représente et donne la nommée : « langue de bois » (pas des bois) qui use de sens différents ou contraires à la signification des mots donnée par les dictionnaires pour tromper les auditrices et les auditeurs. C'est l'art de la rhétorique : tromper (mentir) aux foules pour leur donner à croire ce qui n'existe pas. Motiver la troupe servile à travailler ensemble à la réalisation de constructions mégalomanes inutiles à la vie de l'humanité (telles nos tours de verres érectiles d'aujourd'hui). Et conforter les ouvriers assujettis dans leur croyance d'avoir fait le « bon choix » à se soumettre au tyran. Quand les mots dits n'abusent plus, c'est là que le gouvernant envoie « ses troupes » (soldats du peuple pour tuer le peuple) pour massacrer les insoumis à l'idiotie, d'obéir à des ordres imbéciles. Nous savons que « le pouvoir des mots culmine quand il commande la répétition des corps » **. C'est par ce canal que passent toutes les croyances, véhiculées par le discours. Le discours qui inscrit a pris l'importance du livre de la vérité qu'il n'est pas : la Bible. Sans langage, ni son écriture, la domination politique ne serait qu'à l'état de bagarre entre mâles pour la belle (somme). C'est le discours (avec le chantage, par la violence) qui a permis à la construction des monuments de la souveraineté des empires. Les lois sont des discours écrits à obéir sous peine de punitions par la violence. Les lois ne s'adressent qu'aux esclaves, car les dominants n'ont rien à obéir que leur possession de la domination. Croire est la nécessité de l'esclave pour ne pas se faire re-attraper et re-prendre par la honte d'exister.

- Prenons un exemple vécu. Dans notre contexte verbalisé du mot : pandémie, qu'existe-t-il réellement derrière ce mot ? Quelle est l'idée qui a provoqué l'infection de son sens ?

- L'idée de la surpopulation. L'idée de la surpopulation est liée au nombre, au dénombrement, aux comptes. Symboles des quantités de mêmes. Compter les êtres humains est une volonté politique de contrôle par l'Administration. Pour quoi compter les êtres humains ? À quoi ça sert de compter les êtres humains ? En soi ? Ça sert à rien. Ça ne résout rien. Les résultats des comptes sont toujours faux. Rien n'est exact. Les probabilités des statistiques servent une figuration imaginaire de la réalité. Mais compter est l'outil de l'Administration, c'est l'outil majeur qui justifie (la fausse nécessité) de l'État, décentralisé du contexte humain qu'il sert. La fonction de compter le vivant pour l'administrer, facilite-t-il la tâche du partage du bien commun ? Ça ne donne aux fonctionnaires que l'habilité de compter par les règles imposées par le souverain (pour entretenir son enrichissement).

- Compter sert-il de lien entre l'Administration et la réalité du vécu de chaque être humain ?

- Non. Compter au départ (quel départ ?) devait, dans l'idée de l'État, ce qui est donné à croire, servir à partager le bien commun pour éviter la pauvreté excessive de ses membres. Aujourd'hui, ça sonne comme une mauvaise blague ! Les 2020 années d'histoires de notre ère ne montrent que misère et guerres. Cette période 2 millénaires montre que tout pouvoir politique (laïque ou religieux) ne partage jamais le bien commun acquis des populations serviles et asservies par chantage. Avec l'argent de ces peuples homogénéisés dans un territoire, le gouvernement ne fait que la charité à ces peuples pour les maintenir en vie, autrement dit, fait ce qu'il a à faire pour entretenir la culture de la pauvreté matérielle et de la misère d'esprit des populations sous son gouvernement = sous son autorité. Ça, c'est le sens même de la raison politique. L'image du peuple gouverné ne peut qu'être pauvre et misérable, ce, pour être méprisé à être mis en esclavage sans scrupule par leurs maîtres.

- Le mensonge du discours avec l'armée sert aux politiciens (religieux ou laïques) à s'emparer de tout ce qui ne leur revient pas. Aucun politique durant mon existence n'agit autrement, aucun. La croyance au fantasme du « bon roi » est un mensonge transformé en propagande (= large diffusion du faux cru vrai) pour forcer à faire croire aux enfants et, aux enfants devenus adultes que le « bon roi » existe. Les contes de fées comme le cinéma américain de diversion insistent lourdement sur ce point. Mais le « bon roi » des contes n'a jamais existé. Durant 2020 ans de notre ère, rien. Même pas Saint Louis = Louis IX (qui n'est pas saint), le seul roi revendiqué comme tel dans les livres d'histoire scolaires, non, il n'était pas « bon » : il expulse les putes de la ville, il marque les juifs (qui focalise la haine populaire, pour une diversion de la peine réelle : l'asservissement), il exploite les mendiants pour remplir ses caisses, il fait massacrer les Albigeois (= les Cathares) avec la complicité du Vatican : en quoi est-ce un « bon roi » ? La générosité politique est un fait cru qui n'a jamais existé. La croyance du « bon roi » ne sert qu'à sauver-garder l'existence de la souveraineté : vivre du privilège par la minorité gouvernante au détriment de la majorité gouvernée. Ce qu'un tel effort signifie ? Que la souveraineté est un abus de nuisances au développement de l'intelligence de l'humanité. En effet, l'asservissement et le privilège cultivent l'idiotie pour entretenir l'hostilité de la guerre. À quoi sert l'État fondamentalement ?

- Donc, se baser sur des comptes pour gouverner les humains, qu'est-ce que ça apporte de bénéfique à l'humanité ?

- Remplacer les êtres humains par des chiffres sert à déplacer sa considération du réel : la réalité humaine, à la simplification de la gestion d'un bétail privé de liberté. Le bétail est un ensemble d'êtres vivants assimilarisés par uniformisation pour se donner à pouvoir les compter. Même chose avec les êtres humains. Gouverner par les comptes, ça permet de déplacer (déporter = ignorer) les problèmes réels rencontrés ce pour en créer d'autres détachés de la réalité qui se superposent aux vrais problèmes niés. Oui, les politiciens créent des problèmes (l'hostilité) pour justifier la nécessité de leur fonction de gouverner. Les faux problèmes doivent prendre l'aspect de catastrophe : mot clé du pouvoir politique pour l'assouvissement des esclaves par la terreur fictive (que les médias inondent). Le chiffre = le symbole qui dénombre est de loin + facile à manipuler qu'un ensemble d'individus différents avec des problèmes différents. Le mensonge des chiffres est la base du mensonge politique. Pareil pour les chiffres de l'élection. Le rapport entre le chiffre qui dénombre et les individus agissant de leur propre volonté qui est le constat impossible de la souveraineté s'opère par les chiffres. Il n'y a que le nombre chiffré du vivant qui permet de gouverner les autres. Les décisions politiques ne se décident que par rapport à des rapports chiffrés en nombres. Gouverner, c'est se détacher de la réalité de ce qui est cru être gouverné.

- La croyance de la surpopulation est vaincue par la croyance numérique des chiffres : 7 milliards. Ce comptage, comment ça a été compté, n'est jamais révélé, car le résultat du compte est toujours faux et... inutile = le comptage ne résout rien, il provoque par sa quantité des perspectives de désastres : le chiffre astronomique inimaginable. L'idée dans le compte va faire dire : « Il y a trop d'esclaves (7 milliards => oui, il n'y a que les esclaves qui sont comptés, oui toi aussi), il faut décider d'une politique de réduction... » (sic) « il faut réduire le nombre » (sic). Quel nombre ? Le nombre faux rapporté et écrit dans les livres de comptes de l'Administration ? Ou l'envers : provoquer une extermination humaine ? Il semble que ça soit le second choix qui ait été retenu. Dans un accord mondial des nations qui se rencontrent à New York — capitale du monde — dans les locaux de l'ONU — concédé par la famille Rockefeller = roche fêlée ? qui en retire quelques bénéfices et privilèges — non. Une initiative presque privée (avec complices). Les liens du pouvoir politique se créent avec des alliances inimaginables, c'est ce qui crée l'impensable impossible possible.

- Remplacer un être humain par un chiffre (comme remplacer une idée par un mot) est le procédé banalisé du mépris de l'autre généralisé par le pouvoir politique avec la machine administrative de l'État. Un être pour un objet, un objet de service = un esclave. La masse des « objets de services » est nommée : le public. Le public est la désignation de la mise en objet du vivant (à la base, ingouvernable). Cette intention est répétée dans la désignation : re-publique, la République qui est l'objet de l'occupation politique à administrer les gens comptés.

- Le mensonge reste l'outil majeur à faire prendre pour vrai ce qui est faux. Il y a aussi le mensonge du mensonge qui inversé a peu de chance d'être identifié autrement qu'en « bonne foi » (sic). La rhétorique possède une expérience de + de 5 000 ans d'usage. Elle naît avec les premiers États, car pour rassembler un monde de chasseurs cueilleurs libres dans une cité, il fallait obligatoirement un discours convaincant pour tromper les auditeurs.

- Si la naïveté existe, c'est parce que le mensonge existe à vouloir faire croire pour vrai ce qui est faux. Ça fait rire, de constater quelqu'un trompé. Et toute une nation ? Mais l'être humain politicien ne peut que manipuler = tromper et faire obéir un entourage restreint (entourage qui désire sa manipulation = ses alliers, mais pas ses amis, car en politique l'ami est l'ennemi « qu'il faut garder près de soi » César, sic). Physiquement, le politicien ne peut pas manipuler les gens au-delà de son entourage direct. Pour étendre l'étendue de son influence, la hiérarchie a été créée pour ça : le sens unique du message communiqué du comandant aux multiples commandés. L'invention de la radio et de la télévision a été une aubaine politique (toujours en usage intensif au XXIe siècle par 95% de la population de ce pays nous disent les impôts). Le crieur est remplacé par l'information de masse de la presse. Les médias s'occupent de la diffusion massive des fausses vérités idéalisées dans le catastrophisme : ça se nomme : la désinformation. Les médias sont les voix multipliées du pouvoir politique. La presse réagit à cette accusation par une propagande de contredésinformation massive dans le réseau Internet. Chaque organe de presse accuse les particuliers de propager des fausses informations. L'industrie de la désinformation que les êtres humains publiqués se doivent de croire pour ne pas être expulsés du groupe (cru dominant, en réalité terrorisé). Non, ça ne fonctionne plus comme ça. Les abus de l'autorité du pouvoir politique créent sa propre chute.

- Le dénie prend le relai quand une décision importante doit être agie en profondeur dans les esprits éduqués à la croyance et à l'obéissance. Le déni est un mécanisme de défense. Les citoyennes se protègent avec le déni, pour ne pas souffrir de la réalité au moment de se dévoiler (qui en réalité ne fait pas souffrir), mais elles sont tellement convaincues... conditionnées, persuadées que retirer leurs croyances risque de les tuer = rentrer dans la folie, celle qui retire la conscience de la conscience de vivre, que ça déclenche automatiquement le mécanisme du déni. Nier toutes les accusations est le propre du dictateur au pouvoir.

- Considérer le nombre au détriment des êtres humains est la pratique qui permet de nier l'existence de l'être humain que tu es. Ce chiffrement permet aux gouvernants de prendre des décisions aberrantes qu'ils ne pourraient pas prendre s'ils considéraient les êtres humains humains comme lui. Le chiffre commande des chiffres qui cachent l'humanité. Ça montre la lâcheté des gouvernants, incapables de supporter la cruauté qu'ils propagent dans les populations par le nombre.

- La fausse pandémie est le résultat de la comptabilité politique, pas des réalités humaines locales. Les épidémies se propagent par la concentration des humains. L'insistance médiatique de la propagation du virus révèle la contradiction entre la réalité vécue in situ où il n'y a rien (que quelques malades) et celle rapportée par les médias où règnent les catastrophes en masse et en permanence. Le mensonge politique, à cause de cette tentative d'extermination politique des masses, explose à la figure de tout le monde. En même temps, cette volonté d'extermination du surnombre d'esclaves révèle l'irréalité dans laquelle les gouvernements agissent : ils se gouvernent pour gouverner par des chiffres des populations d'individus méprisées.

- Gouverner, ce n'est pas administrer les biens communs pour les partager entre humains, afin qu'aucun être humain ne vive du manque, comme l'écrivent les dictionnaires ; non : gouverner, c'est imposer sa décision aux autres (qui ne demandent rien) sans « prendre en compte » (sic) la réalité des contextes de l'existence des autres.

- Il suffit de constater comment sont maltraités les métiers importants de reliaisons dans nos vies socialisées telles les « assistantes sociales » (plutôt des médiatrices psychosociales servant de tampons de la misère provoquée par les politiques autoritaires à voler le bien commun) où leur pouvoir de négociatrice est empêché et leur fonction humiliée par un salaire presqu'au même niveau des personnes à secourir. Pareil pour les infirmières, voire les secouristes qui s'interposent à la violence policière et qui doivent s'organiser en associations d'initiative privée, car l'État n'agit pas ce qui lui est assigné d'agir dans la société qu'il entretient, avec + de mille milliards par an d'euros pour ce pays, il y en a même trop. Si les fonctionnaires de l'État prenaient leurs responsabilités en compte, aucune association humanitaire, aucune ONG = organisation non-gouvernementale (sic) ne devrait exister. Sans parler de la fonction réelle des ONG dans le sein du pouvoir politique violent qu'elles servent. 35 années d'existence des Restos du Coeur ? signifie que les fonctionnaires de l'État ne font pas leur travail, depuis 35 ans, mais dans la réalité socialisée depuis la naissance du 1er État. Depuis tout ce temps, l'argent public (à partager) est pillé par les gouvernants, toutes tendances idéologiques confondues. Empêchant les fonctionnaires d'opérer le partage des biens en fonction des besoins de chacune et chacun.

- Tout ça pour quoi ? S'autoglorifier à se faire croire vainqueur : vain coeur des vains culs chiffrés humiliés ? Quelle gloire retirer du mensonge pour accumuler au détriment des autres affaiblis ? Que la terreur de manquer ? Ou pire empire : de se faire oublier ? Le privilège (= vivre sans lois) ? Vivre dans le luxe ? Le luxe qui est une dégénérescence des arts. Un artisanat qu'aux prix inaccessibles qui crée des objets qui expriment le ridicule de son porteur ? Une montre, une bagnole, un vase, un siège, etc., c'est bien ça, des objets inutiles qui garnissent le vide redouté par ces terrorisés du manque et de l'oubli. Mais ce vide existe omniprésent, il suffit de se rendre dans des « soirées mondaines » (sic) pour le constater. Un rassemblement de gens nocifs (tous hostiles masqués et retenus par l'hypocrisie) mais quand pris dans leur piège révélé, ils sont prêts à pleurer comme des enfants. Cette faiblesse congénitale est dissimulée par un comportement de circonstance (absence de sentiment en réalité exacerbé pour exprimer la fausse force de caractère impitoyable) avec les vêtements qui vont avec et, accompagné de la suite des objets qui marquent l'appartenance à sa classe : voiture au prix inaccessible, maison qu'interdit tout permis de construire, etc. Le luxe marque la réalité d'un étalage de misères conventionnelles. Le luxe est un langage de convention avec ses objets qui s'utilisent en symbole de reconnaissance dans le milieu pour exclure les intrus.

- Dans le milieu du pouvoir, rien ne peut être indistinct, inconnu, ni indicible. L'indicibilité rendrait le pouvoir politique obsolète et muet. Un pouvoir muet, sans discours possible perd sa fonction de pouvoir politique pour révéler son vrai visage : l'association de malfaiteurs. Le pouvoir politique n'existe que par le dire. Toute action de domination, sans dire, n'existe que pour la malfaisance. Le discours politique doit contredire ses actions. Les services secrets existent pour ça : garder secret les secrets à révéler, arme de chantage des pouvoirs politiques. Pour pouvoir jouer la bagarre du pays dominant/dominé. Il semble que tous perdent face à l'avidité sans pitié des Américains. Pourquoi ? Le niveau de leur audace dépasse celle des autres : en effet, pour gagner, ils sont prêts à annihiler la planète entière. Leur geste à Hiroshima et Nagasaki n'aurait jamais pu se réaliser sans cette audace. Et c'est précisément de cette audace que tous craignaient de leur vie, durant la guerre froide 1945-1989 et après depuis 2001. Leur capacité à la destruction est inégalée. Doit-elle l'être ?

- L'exemple de l'invasion du contexte technologique des ordinateurs domestiques américains avec les systèmes d'exploitation Apple/Microsoft dans tous les milieux de la planète, pour le contrôle des tâches de l'information numérisée est massivement publiquement apparu après l'offensive américaine en 2001 (oui le 11 septembre) qui, entre autres a donné à Google et Facebook le financement public pour devenir les 2 + gros collecteurs d'informations privées de ses usagers pour l'État américain. Rien de ce qui est fait et dit à travers leurs programmes n'est effacé. Avec ces outils, le désir de dissimuler un service secret n'existe plus... comme avant. Sous couvert de services gratuits pour les usagers, les informations privées sont pillées, classées et statistiquement analysées pour prévoir « toute menace extérieure » (sic), ça c'est l'argument, mais la raison première est de contrôler le comportement des usagers (en leur faveur). L'enrichissement soudain des 2 entreprises est dû à un financement massif du gouvernement et non à des « revenus publicitaires » (sic). La première entreprise est la nation qui rapporte annuellement des milliers de milliards de recettes. Le délire paranoïaque des gouvernants montre le niveau de leur infection et le danger permanent qu'ils peuvent infliger aux populations de la planète. Cette épidémie et l'autre d'avant par exemple — tiens ? Pas d'attaque spectaculaire "terroriste" pendant l'action du covid-19 ? Nous savons que toutes « les attaques terroristes spectaculaires des Arabes » (sic) — sont orchestrées par nos gouvernants. Pour entretenir la terreur qui cultive la victimisation des esclaves qui ont abdiqué leur vie dans la fatalité passive.

 

Notes de la discussion

* La science ne fait pas partie des activités qui traitent avec l'indicible, l'indistinct, l'inconnu. On pourrait croire le contraire par le fait de sa fonction disposée à l'exploration. La science se fait une idée de l'inconnu avec du connu : le calcul. Le calcul quantifie pour donner une forme à l'inconnaissable, « dans la forme de chez nous ». Les exemples des trous noirs ou du big bang restent à l'état de théories et de croyances insues. La science, pour la politique qui la finance, est un outil utilisé pour la divination (et l'assurance de la croyance par la connaissance). CNRS, agence gouvernementale. Oui. La divination politique aujourd'hui est portée principalement par les statistiques (qui sont faussées pour forcer le sort désiré). La science est soumise à la politique pour lui fabriquer des outils technologiques de pouvoir (et d'espoir). Le budget du CNES le montre clairement : 3,5 milliards d'€ pour la science, 10 000 € pour les arts. Pourtant, « l'harmonie des sphères » a commencé avec la musique qui s'est fait expulser du « champ de la connaissance » (sic) mais pas du savoir qui n'a pas de champ. Sachant que l'imaginaire scientifique n'est pas différent de l'artistique, à la seule différence que le scientifique contemporain obéit et l'artiste n'obéit à personne.

** Gilles Deleuze in Présentation de Sacher Masoch, 1967.

 

 

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Pourquoi l'esclavage est tant dénoncé par les artistes et tellement accommodé par les politiciens et les marchands ?
(sans aborder la contre-indignation foulée dans le mépris et l'hypocrisie des hauts fonctionnaires de la communauté)

- L'esclavage pour un artiste est une manière de vie impossible à laquelle se soumettre*, car le résultat de l'esclavage sur les arts est simplement leur annihilation. Oui, pour créer des oeuvres d'art, la liberté est indispensable et essentielle. En revanche, pour le politicien l'esclavage dépend de son existence : sans esclaves = des êtres soumis à l'obéissance, sa fonction de souverain disparaît. Et le marchand ? Le marchand s'attache aux opportunités qui se présentent à lui pour se créer un bénéfice, un bénéfice pour accéder à la souveraineté par le chantage jusqu'à pouvoir acheter le politicien qui devient par ce biais asservi comme ses esclaves. L'équilibre dominant/dominé se joue dans ce combat permanent entre alliers et ennemis. C'est le jeu de la guerre dont les stratèges, les joueurs se régalent de vaincre pour la gloire. Et se vengent de leur défaite. La gloire de quelques-uns est-ce la motivation de la création de l'État ** ? avec la coercition qui l'accompagne.

- Pourquoi l'État, le désir d'étatisation passe toujours par la contrainte du châtiment ?

- Comment ôter la liberté d'exister autrement que par la violence ? Impossible. Comment l'idée de souveraineté des premiers êtres humains volontaires à la souveraineté avec l'outil obligé de la coercition a-t-elle pu pénétrer leurs esprits et comment des femmes et des hommes libres ont-ils pu s'abdiquer à cette soumission ?

- L'esclavage n'est jamais ce qu'on veut croire. Le déni par ses intéressés de la forme moderne et contemporaine de l'esclavage par le salariat montre l'intention d'esquiver sa peine par l'ignorance. L'esclavage moderne a donné aux esclaves la faculté de s'autogérer (que l'esclave confond avec liberté) a permis une réduction drastique des coûts de l'exploitation de la main d'oeuvre servilisée *.

- L'abdication d'un privilège pour la servilité qui provoque maladies et misère d'esprit est un comportement difficilement compréhensible.

- L'industrialisation de l'humain pour créer de la main-d'oeuvre soumise à sa fatalité, c'est-à-dire acceptant sa captivité puis sa servilité, c'est-à-dire de l'humiliation de sa liberté, demande des efforts de violences, d'invasions, de sièges et d'abdications : son abdication à sa faculté d'obéir pour renoncer à vivre sa vie épanouie ? n'a pas ou peu de sens.

- Est-ce une disposition à se faire croire être en sécurité tout en se mettant en danger ? Les travaux forcés de l'humanité servile naissent avec l'agriculture puis les chantiers d'irrigation, de routes et de monuments destinés à la souveraineté. Pas une agriculture diversifiée à nourrir les familles, non : la mono-agri-culture-intensive qui crée la valeur homogénéisée pour la monnaie d'échange pour faciliter le prélèvement des impôts : la monoculture de l'agriculture céréalière. Blé ici, orge plus loin, riz là-bas, maïs de l'autre côté. Le pain est le résultat de l'organisation en Europe de l'État *** : son aimant à consolider le groupe des citoyens à rester soudé autour du boulanger. Le pain, ici, devient la symbolique de partage des communautés étatifiées, c'est-à-dire, soumise à ce que ses membres vivent les obligations de leur domestication : obéir.

- Le feu demeure le foyer de la maison : chaleur, lumière, cuisson depuis 4 ? centaines de milliers d'années (~ 400 000 tours de Terre autour du Soleil, avant l'apparition de nous les Homo Sapiens). L'énergie électrique est aujourd'hui la source du foyer de la maison, avec l'eau courante irriguée des rivières. Les écrans ont remplacé la lumière et la chaleur de l'âtre. L'eau courante aujourd'hui dans les foyers est une eau recyclée des « stations d'épuration, d'assainissement » des eaux sales, troubles, dites « les eaux usées ». Si l'eau a le goût du chlore, c'est que cette eau provient des « stations d'assainissement ou d'épuration » pas des sources claires.

- La gestion de l'eau pose la question pendant les périodes de grande chaleur quand le politique demande par des campagnes d'affichage l'usage restreint de l'eau courante aux citoyennes, n'a de sens que si l'eau n'était pas 1. le produit d'un système fermé, et 2. l'objet de vente d'une marchandise privée d'entreprises privées dont les bénéfices s'envolent dans des paradis fiscaux. Cette propagande m'a toujours intriguée. Est-ce le désir politique de faire pression sur la compagnie privée gérante de l'eau courante de la ville pour faire baisser les prix du coût de l'eau ? C'est probable, mais incertain : le réseau des liens bénéficiaires est un système de connexions complexes géré par les banques d'affaires ? non, les mêmes familles.

- Non, il s'agit d'occuper les esprits, comme on occupe un pays avec une stratégie de diversion de l'essentiel. L'essentiel étant ce qui est secrètement gardé dissimulé au public.

 

Notes de la discussion

* L'esclavage moderne a été magistralement démontré par Guy Debord dans son film : In Girum Imus Nocte Et Consumimur Igni (1978).

** voir le coût d'un esclave sans qualification pendant l'empire de Rome et le coût d'un esclave moderne au SMIC à la note * du texte critique du livre de Jerry Toner : L'art de gouverner ses esclaves à la page critiques.livres.html

*** l'État ? pour que, ça, existe, se compose de : « un souverain (un ensemble d'hommes visibles et dissimulés), un personnel administratif spécialisé (les comptables, les hommes armés = mercenaires, d'abord, l'esclavage des “petites mains” ensuite), une hiérarchie sociale (du maître à l'esclave), un centre monumental (lieu de règne des maîtres), des murailles encerclant la ville (avec une armée aux aguets) et (surtout) un schéma de prélèvement fiscal (agit par les comptables et les hommes armés), il s'agit sans aucun doute d'un État au sens fort du terme. » James C. Scott, Against the Grain. A Deep History of the Earliest State, 2017 trad. franc. 2019, Homo domesticus, une histoire profonde des premiers États.

 

 

16

Les politiciens ? des artistes déchus ?

La réalité ne montre-t-elle que ça ?

Observons :
Toutes les décisions d'un président d'une république *, d'une ville, d'une entreprise, révèlent toujours l'intention de nuire aux populations sous son gouvernement. À force d'usage, ça en devient une loi du comportement désirant dominer. Et, le politicien n'agit jamais de lui-même : seul, il n'est rien, seul, il ne sert à rien. Pour faire adhérer les autres à son idéologie « de meilleur des mondes » (sic) cachant son ambition maladive de régner, il va, avec l'aide du mensonge, persuader de la nécessité de son règne idéologique. À qui s'adresse-t-il ? Il s'adresse à toutes les personnes possédées par la frustration, voire la colère. Il va donc se lier avec les « pires éléments » (celui prêt à assassiner sa mère, sa soeur pour rien) frustrés des populations gouvernées assujetties par la violence et la frustration. On ne peut que nuire quand son moi est frustré à réagir dans la vengeance. La vengeance est la réaction irréfléchie à une frustration à une blessure inoubliable qui considère son moi meurtri + important, voire supérieur, aux autres. Une certaine forme de paranoïa. La hiérarchie est une construction du moi qui se barricade : l'ego possède l'esprit de l'humain blessé pour le faire agir à sa guise. La hiérarchie n'est que la conséquence logique de l'ambition du pouvoir politique par délégation : « c'est pas moi, c'est lui » (sic) se généralise dans la hiérarchie. L'ambition à générer la misère du monde n'existe que dans les esprits frustrés qui se planquent dans la terreur.

Observons :
leurs regards, comprendras-tu immédiatement ? C'est dans le regard qu'on constate l'incohérence d'un être humain nuisant. Pour vivre sa vie sans souffrances inutiles, il faut ignorer ces êtres humains nuisibles malades en les évitant par l'esquive dans tout affrontement forcé. Les battre ne sert à rien qu'à renforcer leur conviction de leur raison que leur nuisance, pardon, leur dévotion à l'Ordre, à l'Administration, au pouvoir, est nécessaire « pour le bon fonctionnement, ou le bien de l'humanité » (sic) = pour faire de l'obéissance l'action permanente des gouvernés. Autrement dit : pour entretenir la culture des esclaves. L'affrontement ? Le dominant n'espère que ça. Armé. Entrainé à manipuler. Entrainé à tuer. Entrainés à ruiner. Le fonctionnaire employé sait mieux que toi comment te rendre ta vie misérable. Il est motivé par la haine. Il a été formé pour ça. Et, il se croit fort parce qu'il elle croit faire partie du camp des vainqueurs en vain coeurs. Ils sont armés, tu ne l'es pas. Il Elle nie sa vie employée (= sa vie manipulée) contre un salaire qui entretient sa misère. L'aveuglement face à l'évidence. L'aveuglement face à l'évidence se crée par le conditionnement. L'aveuglement face à l'évidence s'entretient avec le chantage. Avec le chantage permanent que l'employé risque de perdre quelque chose. Quoi ? sa position de sous-chef dans la hiérarchie à pouvoir vidanger sa peine dans la violence envers les affaiblis. Ce conditionnement commence à l'enfance quand le bébé sort du berceau. Entre 3 et 16 ans, ça donne aux adultes en mal de pouvoir, 13 années pour conditionner l'enfant à croire l'incroyable ou à en faire un vaincu qui servira, qui se soumettra à la domination à l'autorité **. Un être humain conditionné n'a plus aucun choix dans sa vie qu'obéir. Celui qui obéit à son père par terreur. Le père frustré qui hurle sur ses enfants, au lieu de leur expliquer. Ces êtres humains sont tous des peureux armés, c'est en ça qu'ils sont dangereux. La peur ne se contrôle pas, ne se maîtrise pas, elle possède.

Ces agissements sont à l'opposé de ce que tout artiste agit dans toutes les sociétés humaines.

Les artistes ne sont pas motivés par la frustration la vengeance et la violence. Se donner le pouvoir de créer est épanouissant. Le sens politique de l'administration des citoyenes (= yens+yennes), pour les arts, n'a rien à faire avec « l'administration des citoyenes » (sic). L'art ne marque pas son bétail (compté, numéroté, identifié, contrôlé, exploité, trompé, déprimé, tué) pour le profit de bénéfices destinés uniquement à son maître. Non, l'artiste n'est pas un maître d'esclaves qui oblige les autres à obéir uniquement pour l'avantage du maître et le désavantage de l'employé.

- Ah bon ? Et les musiciens, les exécutants dans l'orchestre symphonique qui exécutent avec exactitude la partition du compositeur, sans choix de jouer une autre configuration à l'interprétation dans le contexte de cette musique ?

- Cette coutume de l'exécution exacte de l'ordre écrit a (aussi) infiltré la création musicale quand la politique de domination exigeait la domination du compositeur avec sa musique propriété privatisée à jouissance pécuniaire et signalétique exclusive. Cette idéologie de l'exactitude quantifiée et propriétaire obéie et exécutée est l'idéal idéologique des maîtres d'esclaves (7 milliards d'esclaves pour 7 milles maîtres) propagée par la dominante « musique classique » du XIXe siècle qui règne au XXe et XXIe siècle dans les salles officielles (= dont les clés sont détenues par les politiciens) de concert. Pour les compositeurs d'aujourd'hui, c'est une coutume passée (je ne mentionne pas les compositeurs vendus néoclassiques). De tout temps, les artistes adoptent une position sociale adaptative pour que leurs oeuvres puissent exister. Même dans l'extrême pauvreté, il est impossible d'empêcher un artiste de créer. L'artiste est le gardien du sens de vivre. Mais tout artiste qui s'est soumis à l'autorité politique, croyant être l'issu pour réaliser ses oeuvres, n'a su que se défaire de son authenticité pour produire le décorum de la diversion commandé. Les artistes visibles et médiatisés aujourd'hui sont tous des artistes vendus ou politiquement assez malins pour jouer le jeu politique. Mais ce jeu politique prend tout leur temps. Ce qui empêche de pouvoir créer des oeuvres d'art authentiques.

3 positions :
                         celle de la musique
                         celle de la peinture
                         celle de la poésie
                                                            face à l'hégémonie politique :

La MUSIQUE existe à cultiver la sympathie (les vibres se propagent par sympathie). Et autres.

contre
          La POLITIQUE existe pour cultiver l'antipathie par la frustration
          pour nécessiter les esprits soumis à leur commandement.

La PEINTURE, images de l'art, existe pour dévoiler la valeur fragile de la beauté de la vie. Et autres.

contre
          La PROPAGANDE existe pour mutiler les esprits
          à les convaincre à croire pour ne percevoir qu'un sens à agir celui de l'obéissance.

La POÉSIE existe pour développer la sensibilité, l'ouverture d'esprit, renverse l'inconnu.

contre
          La politique de SÉCURITÉ sert aux dictatures à la discrimination pour exclure (= l'humiliation des désobéissantes par l'enferment) ; comme à l'école : elle punit. La politique se gargarise et s'exalte de « sécurité des citoyenes » et s'exulte à agir sa violence envers ces mêmes citoyenes. La répression est le terme utilisé pour punir les citoyenes par la violence, sans limite que celle de la mort du « sujet ». « Mort, on ne plus rien faire de lui » (sic). Des citoyenes bêtifiés sont facile à tromper et à commander. Des citoyenes intelligentes sont impossibles à faire obéir.

[Rappelons qu'ici la sécurité a été transformée en « sureté », loi votée au Parlement en 2005 et exécutée en 2006 : « la sureté » stipule que tout être humain est potentiellement dangereux : ça, permet et sert à la police d'agresser et de tuer n'importe qui. Sans être inquiété par aucune procédure judiciaire de tentative d'assassinat et d'assassinat.]

[Rappelons que l'ostracisme (= bannissement par vote) « à Athènes dans l'Antiquité était un bannissement de dix ans prononcé par l’assemblée des citoyens contre un homme politique jugé dangereux pour la liberté de la cité ». Tous les politiciens durant ma vie ont mis ma vie et celles autres, ma santé et celle des autres en danger. Aucun n'a jamais été banni, jamais, au contraire, tous s'organisent pour piller dans les caisses de l'État (= le bien commun payé par les citoyenes dont les politiciens sont exemptés) pour vivre le confort d'une abondance sans fin.]

[Rappelons que l'artiste n'agit, ne crée jamais dans le milieu d'un groupement. L'artiste n'a pas besoin de se grouper pour créer une oeuvre d'art. Contrairement aux politiciens qui sans groupe, sans parti, sans électeurs trices, ne peuvent pas exister. Comment pouvoir commander à personne ? L'artiste crée toujours seul. Le politicien commande par délégation en compagnie d'êtres humains qui lui sont soumis, voire, dévots, pour les + atteints. L'artiste n'a pas besoin des autres pour créer son oeuvre. Au contraire, la présence des autres, l'empêche de travailler à son oeuvre. Pire est la présence des admiratrices qui utilisent l'artiste pour se faire jouir. Si d'autres sont là à travailler avec l'artiste, c'est uniquement de leur propre volonté : désirer faire partie de la réalisation de l'oeuvre. Et ils ne sont jamais nombreux. Un orchestre ? 100 êtres humains ensemble maximum. Il faut savoir aussi qu'un président est toujours élu par une minorité. La manipulation des chiffres masque cette réalité. Ça te rassure, hein ? pour te dire « c'est pas moi, c'est l'autre » sic]

La PHILOSOPHIE existe pour pouvoir savoir se poser des bonnes questions et,
y répondre pour résoudre un problème (pas pour créer des utopies totalitaires).

contre
          La politique DRESSE ses enfants à obéir à ne jamais poser de question. Poser une question à l'école fait passer celle ou celui qui pose la question être un ignorant et est moqué par celles et ceux ensemble qui ne posent jamais de question. À l'école l'ignorance est maîtresse. L'école ne sert pas à savoir, pour former des savants, l'école sert à appliquer la discipline de l'obéissance pour obtenir la soumission permanente des ignorants. Une population savante, la domination politique devient obsolète. La politique de l'éducation des enfants est essentielle à préserver le règne de la dictature.

- Alors si tout s'oppose que reste-t-il en commun entre le politicien et l'artiste ?

- L'audace. L'ambition. Bien que l'artiste n'a pas la même ambition que le politicien :
le politicien ne vit que pour se faire élire (pour être glorifié...

- de quoi ?

- pour uniquement remplir son vide intérieur), l'ambition de l'artiste est d'achever la réalisation de son oeuvre.

- Et l'audace ?

- Le politicien a besoin de l'audace pour prendre des décisions que personne n'osera prendre et commander. Et notre histoire retient les + audacieux, c'est-à-dire les pires, ceux qui ont osés. Cette tendance de la mémoire collective du pire motive les politiciens à agir le pire (pour rester dans l'histoire : « les politiciens dépensent une énergie énorme pour demeurer éternel dans l'histoire »), et l'audace de la violence (l'absence d'esprit de conséquence ou l'irresponsabilité) appui sur le bouton de la destruction générale de l'espèce. L'artiste utilise l'audace pour générer des différences dans l'oeuvre. Toutes nos sociétés cultivent la tradition pour se protéger de la peur de l'inconnu ou de l'inconnaissable. C'est toujours la peur qui agit d'abord le monde humain. L'artiste oeuvre d'inconnus pour donner du courage à celle et ceux qui l'ont perdu. L'académisme sert de repaire aux artistes qui oeuvre des oeuvres audacieuses = qui contredisent le confort de l'académisme. L'académisme est toujours proche du pouvoir politique. Aujourd'hui, l'académisme n'y est même plus. Ce pour pointer la déchéance magistrale de nos sociétés. L'académisme est remplacé par « l'animation » (sic). Ce n'est pas la même audace. Ce n'est pas la même ambition.

 

Notes

* = la chose publique = la foule (d'êtres humains) de-venue l'objet d'1 gouvernement (sic). La foule d’êtres humains anonymisés en objets est l'objet de tout gouvernement, l'objet de toutes les politiques gouvernementales. La croyance, l'assurance de 2 oppositions politiques où l'un (à gauche — de l'hémicycle —) s'assure de la liberté des citoyenes (= toyens et toyennes) et l'autre (à droite — de l'hémicycle —) s'assure l'esclavage des citoyenes : est le résultat d'un déni ou de la volonté de ne pas vouloir comprendre le leurre de cette fausse vérité. On oublie vite que le nazisme fut un socialisme. Le socialisme et le communisme sont les complémentaires idéologiques et politiques nécessaires à la gestion des esclaves pour le bénéfice des capitaux. Le jeu de la domination économique n'a qu'un objectif : l'accumulation de bénéfices. La domination politique a l'objectif unique à éviter « le débordement de la foule ».

Qu'est-ce que ça veut dire : « le débordement de la foule » ?

C'est une lubie politicienne. Et, la raison majeure de l'existence du gouvernement. « Le débordement de la foule » ça veut dire des êtres humains rassemblés toutes et tous en colère. Par quoi est provoqué qu'un ensemble d'êtres humains mis en foule exprime la colère ? Par les abus agis par les politiques de répressions de soumissions et de misères. L'abus de la violence fait toujours naître la colère de celles et ceux qui la reçoivent. Le politicien DOIT régulièrement provoquer « le débordement de la foule » pour justifier aux croyants (celles et ceux qui lui donnent le pouvoir d'exister) la nécessité de son pouvoir politique : maîtriser « le débordement de la foule ».

Le politicien provoque l'existence de la foule. Sans elle, il ne peut pas être politicien. Maîtriser la foule est le rôle majeur de la politique répressive. Alors que le rôle majeur de la politique devrait être l'administration des biens communs pour que personne ne manque de rien.

** Rappelons que l'autorité est un détournement de sens politique (pour lui ajouter la violence). L'origine du mot autorité est un détournement de « ce qui vient de l'auteur », c'est-à-dire, ce qui est produit par l'artiste. L'oeuvre de l'auteur : l'auteurité.

 

 

le 14 octobre 2020                     [le président du gouvernement impose le couvre-feu.
                                                   aberration du pouvoir ? non : action
de pouvoir.]

L'expression politique du pouvoir politique s'exprime comme il doit s'exprimer : sur Terre ça doit Terroriser (sic)
Où dans le contexte de l'abdication d'exister pour vivre sa vie à obéir,
rien n'arrête les gouvernants d'imposer aux gouvernés les peines qu'ils et elles demandent à se punir de leur culpabilité.

Nous savons ce que provoque la politique du pouvoir du pouvoir politique,
Nous savons le résultat sur les personnes possédées par le pouvoir politique.

Nous le savons depuis très longtemps. Et pourtant
On recommence pareil à vouloir vivre dominé.
Toujours pareil, par peur de ne pas vouloir agir de soi-même
Refuser être responsable de ses actes = Refuser de considérer les conséquences de ses actes.

Une fois possédé par l'illimité du pouvoir politique,
Pourquoi se limiter ? alors que le pouvoir est illimité ?

Cette question n'est pas adressée à celles et ceux qui nous gouvernent,
Cette question est adressée à celles et ceux qui obéissent.
Car,
Les vrais responsables du désastre social ne sont pas les gouvernants considérés à gouverner,
mais les gouvernés qui donnent au pouvoir sa raison d'exister.
Son abdication d'exister pour vivre à obéir
.
Vivre à obéir est la décision du lâche. La lâcheté crée le groupe qui crée la politique de domination.
Le couard se planque dans le groupe :
Principe de vie des gouvernés et des gouvernants qui créent ainsi la nuisance de vivre ensemble.

Pourquoi le pouvoir politique est illimité ?
Il est illimité par celles et ceux qui donnent au pouvoir son illimitation : les abdiquantes, les soumises, les obéissantes.

La féminité dans nos sociétés de faux patriarches est soumise à sa bêtise.
La bêtise qui donne à bander
parce que quoi qu'il arrive, la bêtise bande
Elle bande, parce qu'elle ne pense pas,
La bête.
À penser, ça fait débander et, la femelle,
que peut-elle faire d'un mâle qui ne bande pas ?
À part l'humilier, si le mâle tient, est tenu par, à sa femelle ?
La raison majeure de vivre d'une femelle est d'enfanter.
Si elle ne peut pas, à cause d'un mâle débandé, elle va le ruiner.
Le mépris comme le meurtre est un mécanisme de défense
contre l'humiliation d'un assassin déjà humilié qui ne bande pas.

Le peuple esclave pose des fous sur les trônes
Des fous dont l'audace n'a aucune limite
Cette limite donnée par la morale
Qui dans l'espace du privilège du pouvoir disparaît.

L'hypocrisie de la morale des bigotes,
On le sait, mais on refuse de le sa-voir,
Ne sert qu'à maintenir la terreur du pouvoir politique.

Le pouvoir ne sait se protéger que par la violence, servie par le peuple.
Ce peuple de populations qui se battent entre elles par frustration,
Ce peuple vaincu convaincu de la nécessité de la folie du pouvoir,
Car incapable de vivre par soi-même à se considérer responsable du désastre social.

La bagarre ça trompe l'ennui (sic),
La raison de vivre du mâle bête
Dominé par sa femelle fière de sa victoire
D'être con-vaincu d'avoir vaincu battu son ennemi,
Alors qu'il n'en est rien : la bête et la bêtise les ont vaincus.
La bite et les coups les vainquent tous les 2.

Si les populations cultivent le pouvoir politique = à poser des êtres humains sur des trônes,
c'est uniquement pour : se con-vaincre de son innocence           qui en réalité est coupable.
Admettre sa culpabilité du désastre humanitaire en société
ne pourra qu'éviter la vie pénible crue imposée par les autres.

Les abdiquants, les soumis et les obéissants sont coupables de la désolation de l'humanité. C'est su.
Il est temps que cette vérité siège en face de toi pour que tu puisses avoir honte de te regarder.
Et arrêter tes conneries qui font chier tout le monde depuis des millénaires.

 

 

4

L'appropriété de la propriété des sentiments personnels

Détenir exclusivement est l'idée qui nous tient pour nous persuader que ça, c'est à moi et, que à moi pas à toi. Cette idée signifie que moi le propriétaire suis une personne distinguée distinguable à qui les choses appartiennent (y compris les êtres humains rendus à l'état d'objets de services : les esclaves). Mais on prend vite conscience que c'est une croyance propice à la rétention et à la possession de soi. Ce que tu possèdes en réalité te possède. = T'empêche de vivre librement.

Ça pour introduire ce qui me turlupine. Pour quoi s'approprier les sentiments et les sensations ? Croire, se faire croire, se con-vaincre que le sentiment que je ressens là, est ma propre sensation à moi, rien qu'à moi ; est une attitude étrange. Le désir de vouloir se distinguer des autres avec des similitudes est un paradoxe* une contre action. Comme les idées, la peur et l'hostilité (son complément) sont des sentiments des sensations qui ne nous appartiennent pas. Mais qui viennent vivre en nous. Nos corps et nos esprits sont un contexte qui les fait exister, aussi bien la pensée avec le langage et, les idées. La raison est simple : c'est la MÊME peur qui se répète qui se retrouve dans nos corps différents. Les mêmes sentiments qui se répètent dans des êtres humains différents.

Mais l'espèce humaine est un ensemble un regroupement d'individus semblables avec des différences minimes. Elles sont minimes perçues de l'extérieur, mais radicales perçues de l'intérieur. « Vraiment, je ne lui ressemble pas du tout ! », « pourquoi me confondre avec lui ? ». Tout ça semble facile aux sentiments de venir habiter notre « contexte corporel » pour pouvoir exister par notre conscience. Il y en a qui arrive, d'autres pas. La peur, comme les autres sentiments, ne change pas la sensation qu'elle communique : elle ne peut qu'apparaître et disparaître. Toujours pareil, elle ne peut pas changer sa sensation. Si non la peur, comme les autres sensations, ne pourrait pas être identifiée en nous et chez les autres, ni être vécue.

Considérés comme ça : les sentiments ne nous appartiennent pas, mais se manifestent dans tout le monde pareil donne le pouvoir de les relativiser pour les sortir de soi quand ils deviennent envahissants et exclusifs au point de nous empêcher d'être soi à agir par soi-même et non sous influence de leur possession. Tel, être parlé par la langue (des autres) à la place de parler sa pensée (qui n'est pas la sienne mais qui est développée par sa disposition d'esprit à penser en profondeur pour pouvoir comprendre de quoi il s'agit).

Avec la relation « sentiment de peur », « sentiment de colère », « sentiment de ... », le réel perçu est transformé visionné pour être agi, re-agi, tel un conditionnement provocateur qui possède son sujet pour le faire réagir ; soit par la fuite pour la peur, soit par le combat pour la colère (son complément). Tout s'accorde en oppositions. Peur et colère prennent possession de nous jusqu'à éteindre notre conscience. À ce stade, toutes nos actions nous échappent, nous sommes possédés.

Les sentiments qui nous habitent, comme les idées, pour ne pas détruire son contexte à pouvoir exister doivent vivre en équilibre instable mais sur un équilibre (l'image des vagues en mouvance constante qui demeurent sur un équilibre constant des opposés creux/bosses) de manière à ce que l'un n'empiète pas sur l'autre, n'envahit pas, ne possède pas (avec le mauvais prétexte qu'on se donne pour se laisser envahir) mais partage pour pouvoir exister tous dans l'ensemble de l'individu habité.

C'est toujours un mauvais prétexte qui donne la raison de l'invasion. Par être possédé (hors maîtrise de soi) on veut posséder : comme par ricochet : je suis possédé par l'avarice, l'avidité, je vais donc agir ma vie à voler et accumuler les richesses des autres pour moi tout seul. Je suis possédé par la colère, je pars en guerre. Être envahi de tristesse en l'alimentant, le viol de l'hôte (c'est ce qui fait pleurer les bébés) puis le consentement de l'hôte (qui a d'autres choix ou pas s'il se sent piégé sans évasion possible que d'abdiquer à sa servitude + facile à vivre) ne signifie pas qu'on est triste, mais qu'on désire ouvrir son intérieur pour se faire pénétrer et se laisser envahir par l'autre, la tristesse exprime la solitude le manque de l'être envahi de tristesse, car au-delà du sentiment de tristesse, il y a une autre sensation qui marque sa présence par son absence : la jouissance, le sentiment, la sensation de jouissance qui est toujours présente même par son absence, dissimulée à notre conscience à gouverner nos ouvertures et nos fermetures : nos désirs et nos refus.

Les différences des répétitions est un concept essentiel pour détecter les croyances (= les pensées crues vraies) qui nous bercent (= nous réconfortent) dans l'erreur (de faire, à confondre des différences) et l'illusion (de savoir). Différences et répétition sont mêlées dans la variation. Pour la création musicale, c'est un concept fondateur.

La tromperie de l'appropriation réside dans l'idée qu'un objet ou un être peut être détenu à vie (et au-delà). Le paradoxe réside dans le fait que des mêmes qui se répètent ne peuvent pas être une propriété privée personnelle à propriété unique à soi puisque qu'ils sont dupliqués pareil partout. Cette erreur d'appréciation permet par exemple au commerce de vendre des copies pour des propriétés (à jouissance) exclusives. C'est un paradoxe : une similitude ne peut être exclusive. La propriété est une part unique de soi qui ne peut pas se dupliquer. La propriété d'un organisme est unique à l'organisme, si non, il perd la propriété de son identifiabilité (fiabilité de l'identité). Ou, en d'autres termes : il perd la mémoire de son existence instantanée dans l'instant. Sans mémoire, tout part. Mais perdre son identité puis sa mémoire est-ce une dépossession ou une possession ? La mémorisation crée les repères nécessaires à naviguer dans la répétition pour distinguer les différences. Sans mémoire pas de familiarité. Peut-on vivre sans repères ? Est-ce similaire à vivre sans conscience ? Où rien ne se mémorise, où tout glisse sans s'attacher.

L'idée du corps-esprit réceptacle est ancienne. Ben oui. Comment s'anime la vie dans un corps qui a la capacité d'être sans vie ? (bien qu'un embryon ne soit pas sans vie !) Un corps qui a la capacité de mourir. (Mais il naît pas comme il meurt). On se dit, pour l'animer, dans le souffle (de la respiration = re-souffler), il faut autre chose. De l'animal, on est passé à l'âme, une idéalisation poétique que la mort du corps qui n'est pas la mort de la vie (alors de sa vie, sic). Penser, croire sans savoir notre corps être un état espace passif dans lequel rentre quelque chose pour lui donner à vivre, le souffle de l'anima (animal et animé sont de la même racine), à fait déconsidérer notre corps contextuel de condition de vie : sa sexualité. La volonté de la sexualité du corps est indépendante de la volonté des désirs de l'esprit. Aïe. Ça a beaucoup ennuyé les platoniques. Idée à l'origine de la doctrine judaïque puis chrétienne puis musulmane qui ont instauré la dictature que nous subissons toujours, 2 millénaires après. Déconsidérer la sexualité, en faveur de l'esprit pensant de l'âme est une association d'idées basées sur le désir de « pureté (asexuée) » (sic) qui ouvre la porte à tous les abus insensés sur soi et les autres : la jouissance de faire souffrir par la torture de l'autre, entre autres. Le fantôme de l'âme sans corps qui l'énergise a permis de faire envahir par la doctrine (= pensée fermée immuable imposée) des milliards d'esprits de personnes sur + de 2 millénaires des sentiments de honte et de culpabilité qui empêchent d'agir de soi pour être agi par l'autorité (du père patriarche Jour même féminine qui commande la vie des êtres humains occidentés), tout ce qui a ouvert la voie à la domination politique et son complément l'esclavage, marchandé par le commerce (le chantage).

C'est toujours la même chanson : les dictatures similarisent uniformisent les différences perçues intolérées ; les libertés différencient les similarités perçues intolérées. L'une jouit de la répétition du même, l'autre jouit de différences inattendues. L'une aime tout prévoir, l'autre vit d'imprédictible. L'une favorise l'Ordre uniformisé jusqu'à se servir de la violence jusqu'à vouloir soumettre les rebelles à leur doctrine (chacune et chacun ne veut pas laisser l'autre vivre sa vie). L'autre favorise la diversité jusqu'à ignorer toute autorité usurpée. L'autorité est l'usurpation de l'oeuvre de l'auteur : ce que le politique a volé à l'artiste pour supprimer la musique (désir platonique).

Tout ça au nom de la peur de souffrir = ne pas souffrir son présent, mais croire son futur d'une souffrance possible est le fait d'une schizochronie (= vivre un temps double : ici maintenant et là-bas on ne sait trop quand). Et par ignorance. Les unes les uns sont terrorrisés à l'idée de vivre libre sans obligations, les autres sont terrorisés à l'idée de vivre enfermés, empêchés, uniformisés, à être empêché de pouvoir faire ce qu'on veut. Et ça dure, ça dure depuis des lustres immémoriaux.

Rien de vraiment réel.     Que de la projection.     Jouet de la possession.

Pourtant, ça transforme le corps envahi de notre contexte vital : la planète.
Ce corps, condition de notre existence.

 

Note
* Mot qui n'a pas évolué depuis + de 2 millénaires, est resté à l'état helléniste d'où il provient pour dire : contraire à l'opinion commune. Qui à force d'usage est devenu synonyme d'impossibilité naturelle. Un paradoxe contredit la nature. Je serais curieux de lire Paradoxa de Cicéron « le titre de son traité sur les propositions surprenantes qui heurtent l'opinion commune ». Entre l'ortho- et le para-, la différence est l'un se dit « normal » (ou correct) et l'autre est opposé. Tout ça, pour une histoire d'opinion ? Il ne faut pas confondre la doctrine et l'opinion. Une doctrine est une pensée imposée (les doctrines sont toujours à l'origine de dictatures), l'opinion est l'idée qu'on se fait de ce qui me touche pour parler mon avis. Opinion vient d'opiner d'étymologie inconnue (2020). Son sens dérive dans la croyance à partir du XIIe siècle (pour obtenir la foi absolue des fidèles). Puis l'opinion désigne le sentiment de soi envers autre chose : un jugement, une considération. C'est en ça que l'opinion se distingue de la pensée. Une opinion de ce fait est facilement abusée = un jugement faussé. Ce qui attache l'opinion à la morale. La morale étant une collection de croyances transformées en règles puis en lois pour faire la Loi = créer l'autorité pour l'obéissance absolue des êtres humains à 1 élu patriarche. L'orthodoxie ou la normalisation (= l'assimilarisation) de l'opinion publique. Dont le politique est le manipulateur de la crédulité publique.

 

bonus 12

1 OctO-bre

« Les artistes ? Des fous dangereux ! » (sic) ?

J'ai vu le film « mother! » d'Aronofsky, et
Qu'est-ce que j'ai ri !
Oui s'est bien visé !
Une hilarante caricature de la vie de l'artiste avec :
La femme exclusive victime en recherche de domination de son foyer, jusqu'au « c'est moi ou la musique ! » (sic),
(remplacé par la dévotion dans le film. Dévotion qui a sa limite dans la haine quand il s'agit de garder l'enfant.)
Les admiratrices qui tournent la tête de l'auteur *,
La destruction de sa maison, de son atelier, qu'il voulait partager avec les autres, sans respect de son foyer,
Les aberrations des croyances et des opinions des autres, pour créer à l'artiste la réputation d'une personnalité irréelle !

Le portrait de l'Artiste = Lui avec Elle, où l'un regarde dehors et l'autre regarde dedans, à regarder dans des directions opposées, on ne peut pas se voir et, sans pouvoir se voir, il est difficile d'exprimer son amour pour l'autre : la sincérité de pouvoir prendre soin de l'autre, de ce que l'autre a besoin. Le sens unique dans le couple existe parce que l'artiste est aveuglé. L'amour demeure à l'état d'idée ; ou confondu avec l'admiration ou la pitié. L'exagération du film où l'auteur se survit de l'amour de sa belle du moment qui sacrifie sa vie pour lui offrir son amour cristallisé est une vision vampirique d'un artiste en manque d'inspiration prêt à toutes les horreurs (= faire du mal aux autres, et à soi ?) pour pondre le chef-d'oeuvre (: la création, c'est pas magique, c'est de la persévérance) qui fera que ta maison, ta vie sera envahi des admirateurs, c'est-à-dire d'insignifiances pour gâcher ta vie. L'admirateur ne comprend jamais l'oeuvre de l'artiste, il comprend ce qu'il veut comprendre, pour combler ses manques. La belle agit pour préserver son homme, son amour, sa maison de ce gâchis cru être la gloire portée par les admirateurs qui n'est pas la consécration de l'artiste, mais sa déchéance. Le travail acharné de l'artiste pour réaliser une oeuvre d'art ne peut pas être motivé par la gloire, car la gloire l'oblige aux mondanités qui l'empêchent de travailler. Les mondanités sont des échanges d'insignifiances. Car la réalité est que personne ne comprend le sens de l'oeuvre, qu'une vague intuition de quelque chose qui comprend « l'état de la misère humaine » (sic) qui par l'admiration de l'autre, un faux amour, croit pouvoir être sauvé de sa souffrance. Les admirateurs sont en réalité des lapidateurs.

Et il y a ce que les non-artistes sont persuadés percevoir de l'artiste :
Oui ! L'Artiste : « y fout les j'tons ! » (sic). Ah ah ah.
« Il n'a aucun sens des nécessités quotidiennes » (sic).
« Il est ailleurs » (sic), « Il vit pour les autres (seul) » (sic).
« C'est un générateur de chaos » (sic).
Pour résumer : « c'est un fou » (qu'il faut maîtriser par une politique).
« Si on ne veut pas que ça soit le chaos ! » (sic),
« La politique culturelle, ça sert à ça ! » (sic)
Ah ah ah.

Mais toi lectrice, tu sais ce que nous artistes pensons de « la politique culturelle » !
Une mise en esclavage des autres par le chantage de l'argent... comme pour toi !

La femme (non artiste) amoureuse de l'Artiste peut payer cher cet amour. Car
Il suffit que son sens de la maternité s'éveille en elle,
Pour prendre conscience qu'un artiste ne peut pas tenir le rôle du père comme Elle le conçoit :
Vivre pour et à son service.
La vie rassurante paisible sans heurt n'est pas l'oeuvre de l'art (pour l'artiste qui vit pour).
L'artiste ne rassure pas.
Si on est amoureuse de l'artiste, on n'est pas amoureuse de l'homme, mais de ce qu'il représente pour l'humanité.

Mais qu'est-ce que représente l'artiste pour l'humanité ?
C'est l'artiste qui imagine et donne des oeuvres imaginées, pas les autres qui les reçoivent.
Quand Cioran disait que les idées sont neutres et que ce sont les « gens » qui les enflamment, **
La réalité s'agit ce sur quoi croient « les gens » que : c'est l'artiste le responsable des flammes ! Car
Ses idées émises en oeuvres d'art « sont consommées » par « les innocents » (= celles et ceux terrifiés qui ne comprennent rien).
« Les gens » = « les innocents » adultes sont-ils sont-elles des enfants pour effacer la responsabilité de leurs actes ?

Oeuvres qui ensuite, dérivent en « mythologies, en doctrines et en farces sanglantes » **
Oeuvres génératrices et créatrices des conflits !
D'abord reprises par les prophètes, idéalisées par les fidèles « à la recherche du salut ! » (sic)
Pour ressentir la pitié envers le misérabilisme de leurs plaintes ?
Puis accaparées par les religieux et les politiciens avec les militaires (homme armé prêt au combat !, sic),
Elles sont transformées en arguments, puis en croyances, puis en lois pour combattre...? « Le Mal » (sic),
Pour « défendre »... Quoi ? Ses « biens » ! Quoi est « Bien » quoi est « Mal » ?
« C'est le commandant qui décide, nous ? On obéit » (sic).
Ça, génèrent toutes « les guerres nécessaires » (sic),
Pour combattre « ce Mal » (sic) (= tout ce qui provoque la trouille des dominants).
Oui, les violeurs se sont persuadés être les sauveurs de l'humanité !
Grâce aux artistes qui leur ont fourni les arguments !
Mais à force de détournements, l'oeuvre interprétée n'a plus rien de commun avec l'oeuvre originale.

L'Artiste dans l'affaire est le parfait idiot pour tenir le rôle du bouc émissaire
Puisque déjà, il sacrifie sa vie familiale à l'art (sic). Ah ah ah !

Sacrifier sa vie à l'art ?
Rassembler les autres par un sens en commun (pas, un sens commun) devant l'oeuvre.
Donner à travers ses oeuvres le sens de vivre sa vie sans croyance.
Le rôle n'est vraiment pas compliqué,
Mais sa réalisation publique est un parcours infesté d'hostilités ! ***

L'ennemi majeur des artistes est porté par la croyance
des autres qui se font des fausses idées de ce qu'est la réalité pour la rendre invivable.
Mauvaises raisons piochées chez l'auteur, mais suffisantes pour com-battre les autres,
De sa propre peur qui les motive à vouloir blesser les autres,
Cible fausse ! Mai qu'importe !
« Ce qui importe est de pouvoir agir, la raison importe peu » (sic).
Le Mal ? C’est ce qui leur fait peur.
Et vers qui se tourner ? pour tour-menter à croire expier sa peur ?
L'agresseur est toujours une personne terrifiée.
Le meurtrier est toujours une personne innocente qui vit son rêve éveillé de la violence
à soumettre sa douleur dans la douleur des autres qu'il provoque.

À quoi ça sert de cultiver la violence et la destruction générale = la terreur ?
Alors que la création de l'art génère la paix ! par la passivité de celles et ceux qui la perçoivent.

Est-ce tout ce qui s'échappe des croyants de la « bonne morale » (sic) ?
Les soldats de l'Ordre uniforme sans uniforme.
Les assassins de l'épanouissement de l'intelligence de l'espèce humaine.
Pour se donner la raison de l'Ordre et de l'Obéissance, dont l'artiste sert de contre exemple.
La domination = l'auteur transformé en autorité (parfait exemple qui montre le détournement du sens de l'art).

La guerre est l'action la finalité de toute domination (sur les autres, pas sur soi).
Les idées oeuvrées des artistes ? sont transmises totalement transformées.
Réinterprétées pour justifier l'insanité et la destruction, en opposition à la création des arts.
Dans le but unique de nuire, tout en étant persuadé se défendre.
Pour activer et s'activer dans la guerre. À l'attaque.
La domination, autant que la jouissance sexuelle, donne une sensation intense de vivre.
Le sens de vivre majeur des hommes est l'Action : vivre son « film d'action » (sic).
Sans la guerre, les hommes s'ennuieraient ?

La faute ? pas pour se culpabiliser, mais pour se responsabiliser
À qui ?
À quoi ?
À l'artiste ? il n'y a que lui/elle qui sache imaginer pour créer : tous les autres :
Aux prophètes ?
Aux politiciens ?
Ou aux croyants ? en demande de ré-confort (d'effacer leur peur de tout)...
Fanatisés en guerriers de l'Apocalypse ! pour ne pas s'ennuyer,
Ne savent ne veulent rien créer et comptent sur l'artiste
Pour inventer un truc : un argument pour se battre. Mais,
Ils ont tous peur de tout : Dominants et Dominés.
À s'attacher et s'entacher de la violence (pour se défendre ensemble). Contre quoi ?
Ha haaa, l'homme se dispose innocent, de sa condition (forcée ?) d'être humain,
C'est jamais de sa faute. D'agir en imbécile : « ah merde, j'ai tout cassé ! »
Il a trouvé sa mauvaise raison pour nuire dans l'oeuvre de l'artiste.
La raison qui prend pour vrai les faits imaginés.
Comme ils sont innocents, que c'est pas eux, ça permet de laisser déborder l'insensé, la farce sanglante
Puisque « c'est l'artiste la source responsable du chaos » (sic) de la farce sanglante.
Pratique pour s'innocenter à justifier et entretenir la misère des autres.
Mais l'artiste n'a rien à voir avec ça.
La faute ? l'erreur d'action envers soi et les autres
À qui ?
À quoi ?
(Da Capo)

Tant que ce problème ne sera pas résolu,
Ça tourne ça tourne ça tournera toujours en boucle. ****

 

Notes

* On se demande : qu'est-ce qui motive les êtres humains à l'admiration (jusqu'à la dévotion, jusqu'au fanatisme), une possession ? le manque ? pour agir à squatter l'espace vital de l'artiste. L'iconolâtrie qui crée le malaise. L'impression est que les admiratrices sont là pour boire quelque chose que l'artiste même ne perçoit pas. Rien à voir avec sa création. Les vrais artistes sont ignorés de tous. Ou, peut-être prendre une part de la valorisation de l'artiste (pour ceux glorifiés par des prix et par une médiatisation suffisante. Qui à pouvoir voir sa personne, et + : le toucher, rend les admiratrices hystériques = « folles de joie ») jusqu'au fanatisme (fan est une contraction de fanatic). Jusqu'à faire de l'artiste, ou pire du prophète, une idole irréelle. Comment est-ce possible de fanatiser des générations sur des millénaires envers la même personne ? On se rappelle du comble de l'effet Beatles sur les jeunes filles : à s'auto-provoquer des orgasmes sexuels dans une concertation de cris suraigus, rien qu'à pou-voir re-garder ces « 4 musiciens dans le vent » (regarder est-ce garder encore une fois ?). Mais ça n'a duré qu'un temps. Celui de la libération de la sexualité bridée par la doctrine religieuse.

** Cioran, Précis de décomposition, 1949.

*** État d'urgence artistique : personne ?

Tout empêche tout de pouvoir faire : on fait avec ça

Depuis tout ce temps, 40 ans, les possibilités de musique en concert n'ont jamais été autant impossibles. Pour rester indépendant, aucun artiste n'arrive à disposer d'un lieu pour donner des concerts publics qu'avec grande difficulté. Dans les villes ? c'est tellement impossible, dues d'abord aux loyers exorbitants, puis à l'hostilité politique de la fonction publique (qui sous prétexte de nuisance sonore fait tout pour empêcher le déroulement de la musique) et puis au manque d'intérêt commun et finalement avec l'absence de solidarité entre artistes concernés. Tout ça empêche toute installation artistique publique dans la ville. Tout bloque, pour créer l'impossible. Et, il est impensable de monter un commerce avec les arts ! Le squat ? la violence de l'agression policière avec l'équipement fragile, unique et coûteux ne se marie pas bien. Depuis 40 ans la musique vivante qui invente est clandestine. La mise en clandestinité politique de la musique qui invente dure depuis bientôt 1/2 siècle est une aberration, mais peu de compositeurs s'en soucient pour créer et gérer ensemble un lieu de concerts pour que nos musiques soient jouées. De toute manière, les mélomanes ont disparu. Oui. L'espace vital social des liens entre les oeuvres d'artistes vivants et le public est bloqué et bouché par les politiques de la culture. Dans l'urgence permanente de faire exister une oeuvre, on donne tout son temps à la création. On ne se donne plus de temps pour s'occuper d'autres choses.

Avec du presque rien d'amis, on se demande à quoi et pour quoi on s'agite tant à créer de la musique pour personne ! La solitude d'artiste est une isolation. On reste tellement esseulé que parfois on se demande si on existe dans cette réalité ! Mais mieux vaut ça, sans doute, que d'être envahi par des personnes qui sous prétexte d'admiration vous empêchent de travailler à l'oeuvre. C'est le paradoxe de créer de l'ouverture d'esprit dans l'enfermement. Pourtant, rien ne peut arrêter l'artiste de continuer à créer, tant que son oeuvre n'est pas achevée. Esseulé, oublié, quelle est la motivation de l'artiste pour continuer à créer des oeuvres dans l'hostilité générale ? Pouvoir réentendre les naissances de l'art.

Ce qui devrait pouvoir se faire maintenant, mais qui ne se fait pas ou lentement et difficilement :
. Disposer d'un salon de musique (pour recréer les sympathies spatiales détruites il y a 40 ans). Un salon de musiques spatiales avec le studio de musiques spatiales à côté (que j'ai dans mon petit chez moi). Salon de musique conviviale, avec salle de répétition, de rencontre, de transmission de savoirs. Mais où ?
. Pouvoir donner des concerts spatiaux par Les Guitares Volantes dans des jardins publics avec la sono guitare (5500€ à l'achat contre 15000€ pour une sono à louer !)
. Former le quatuor vocal Les Voix Filantes pour chanter ce que le choeur de l'Oroatoire des Désobéissances n'a pas pu par défection du chef de choeur qui me demanda la musique. L'invention d'LLL = la langue des lignes pour ça, sur des matrices nonoctaviantes, et « pulvérisées » dans l'espace en trajectoires transcorporelles. Puis relier Les Guitares Volantes avec Les Voix Filantes dans la même musique.
. Former au moins un trio ? un quatuor ? (du septet) de claviers pour jouer la musique des Ephémèrôdes (lien au livre) et ici : (1984) (2013).

**** Tels les Noeuds admirablement décrits par Ronald D. Laing : Knots, 1969, première traduction française, 1970.

 

bonus 11

15

Les villes n'ont aucune raison d'exister sans les arts, et la politique ?

- Pourquoi le politicien (-cienne ? des masculines) considère l'artiste être son ennemi ? pour l'expulser et l'appauvrir ?

- Parce que l'artiste (le vrai, pas le faux, le vendu ou l'amateur) pour créer des oeuvres d'art nécessite la liberté qui empêche le politicien d'agir sa politique. Liberté et politique sont antipathiques. Pour exister, la politique doit empêcher l'existence de la liberté. Pour exister, les arts doivent étendre la liberté. Avec des êtres humains libres, le politicien ne peut pas gouverner. Pour dominer et commander, le politicien doit éradiquer la liberté que les artistes étalent pour pouvoir créer leurs oeuvres d'art. La liberté est nécessaire pour comprendre les oeuvres d'art, mais d'abord le monde dans lequel nous vivons. Politique et art sont soeur et frère ennemis qui vivent au même endroit où l'une sans l'autre n'a pas de raison d'exister. Si la politique supprime les arts de la ville (comme ça se passe en ce moment), les êtres humains deviennent idiots (ce qui est favorable au gouvernement jusqu'à un certain point, celui de ne plus pouvoir comprendre les ordres). Si les arts suppriment la politique de la ville (comme ça n'a jamais été le cas), les êtres humains perdent le sens de la conservation de l'espèce.

- Aussi, les arts et la politique sont les 2 activités humaines qui génèrent la raison de l'existence des villes (le commerce, en parasite, vient s'accrocher après). Sans les arts, ni la politique (avec une politique nonautoritaire ni répressive), les villes sont inutiles à l'humanité. Le fait de vivre entassé les uns les unes sur les autres dans l'agitation ne sert qu'à créer un public pour les arts et une république (= la chose publique à commander) pour la politique. Les villes n'ont aucune raison d'exister sans les arts. Si l'on s'en tient pour vivre à se nourrir, la campagne suffit. La bouffe est abondante à la campagne, pas en ville où il faut obligatoirement l'acheminer d'ailleurs.

- À quoi sert la politique dans la ville ?

- La politique dans la ville sert à ce que soient partagées (= accessible à toutes et tous) le produit des productions et des échanges : les impôts. Redistribution à ce que personne ne soit embarrassé de vivre de la pauvreté excessive, celle abandonnée des autres. Mais la réalité est que les impôts financent toujours le même privilège des gouvernants, au détriment des autres. Les écarts des revenus entre un politique et un appauvri demeurent constamment indécents.

- Pourquoi le commerce n'est pas la raison de l'existence des villes ?

- Un marché sans art ne vendrait que de la nourriture et la nourriture est + abondante à la campagne là où elle est produite qu'en ville là où elle est trans- et importée. Le marché des villes centralise les denrées au même endroit qui à la campagne sont éparpillées (et centralisées dans les supermarchés). Et + loin dispersées dans les divers pays des différents continents. Toutes les conquêtes (militaires de pillages) ont toutes et toujours le même objectif : rassembler au même endroit, chez soi, ce qui est éparpillé ailleurs. Aujourd'hui, la diversité de cette distribution mondiale est banalisée. Mais le tabac ou le café ou les pommes de terre ou les tomates ou le pétrole (avec ses plastiques) ne seraient pas dans notre quotidien si certains Européens téméraires ne seraient pas partis explorer la planète pour découvrir les autres continents, les autres climats, les autres cultures ; et des inventeurs pour les transformer. Mais l'exploration et l'invention (soumises au chantage du bénéfice) au final ne servent qu'à alimenter les marchés des villes pourvues d'une politique agressive envers les pays étrangers par ingérence pour leur négocier leur nourriture de manière à être toujours bénéficiaire. Le commerce ne crée rien, il récupère tout pour être vendu.

- L'être humain s'agite principalement de ça. Mais est-ce indispensable pour vivre ?

- Aujourd'hui dans la surabondance on se rend compte que non. La rétention de l'appropriation ne crée pas la vie paisible désirée. Car le sens de vivre ne réside pas à se nourrir, dans la sûreté de se nourrir, mais à vivre l'émerveillement de la vie. On se nourrit pour vivre pour s'émerveiller, pas le contraire. Et l'émerveillement est produit par les démarches artistiques (pas par la politique, ni par l'industrie du divertissement).

- Si la politique existe, c'est pour servir aussi à la réalisation des oeuvres d'art.

- La politique sert à convaincre et motiver les ouvriers à construire des ouvrages des oeuvres (d'art). Avec le sophisme qui se sert de la rhétorique pour convaincre les foules à l'ouvrage (tant dénoncé par Platon — lire Gorgias — qui lui-même conseillait une société absolutiste, autocratique, autoritaire, despotique, hégémonique, totalitaire, tyrannique, sans musique — lire La République et Les Lois —). Les arts servent à empêcher ces dérives annihilantes pour l'espèce humaine dont tout dictateur = politicien rêve de vivre : l'obéissance de la foule à 1 seul homme amène l'ivresse et la maladie du pouvoir politique : ça se termine mal en général. Mais aujourd'hui, l'artiste Christo a montré qu'il valait mieux se passer d'eux, tellement ils nuisent à l'épanouissement des arts (vrais et libres) dans la ville (pas la décoration, l'animation ou l'artisanat confondus avec les arts et la musique).

- Et le sport ?

- Le sport et les jeux sont des dérivés des arts, mais comme l'architecture qui agit principalement à glorifier le politicien à construire sa démesure, le sport et les jeux ont été détournés à servir la politique. Ce, principalement à occuper les esprits par le corps pour détourner la considération publique des manigances politiques. Le pouvoir sert le pouvoir, rien d'autre : c'est le problème majeur de la politique. L'accrochage du commerce au sport et aux jeux (loterie, tiercé, etc.) ne sert qu'un désir de domination politique de commandement à tricher légalement pour toujours gagner. Le sport sert de « guerre pacifique » entre les nations en opposition. La compétition et le faux hasard sont enrobés du simulacre (le cinéma exulte sa propagande politique) pour faire exister les croyances de la nécessité (d'être dominé, d'être possédé, aussi bien des gouvernants qui ne s'en doutent pas que des gouvernés qui refusent de s'en douter).

- ...

- Par nature humaine, en ville, les êtres humains ne savent pas quoi faire de leur vie, qui à la campagne ne se pose même pas la question. L'art crée l'artificiel (il est impossible de créer du naturel !), il crée avec l'artifice = le fabriqué par l'humain = le naturel transformé. Ce qu'agit le politicien, c'est, indirectement (car il se focalise sur la jouissance de son pouvoir sur les autres), occuper (dans tous les sens du mot) les individus de la foule transformés en citoyens obéissants de la république (= la foule maîtrisée = le cru chaos maîtrisé car redouté : une foule en colère est le cauchemar du politicien qui idiot utilise toujours la violence au lieu de la discussion pour dégonfler la fureur de la colère). La violence sert de démonstration du pouvoir politique envers ses citoyens : « ferme ta gueule sinon j'te bute ! » (sic). Le re- de publique marque le perpétuel désir de recommencement du dressage de la foule à demeurer sage (= non agité => non ingouvernable). Transformé en citoyen, l'être humain ouvrage l'oeuvre imaginée par l'artiste. L'artiste (le vrai) n'a jamais demandé l'asservissement des ouvriers, mais rendre un service pour constater l'oeuvre réalisée ensemble. Et ça, donne un sens de vivre pour celles et ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie en ville en-semble.

- ... !

- Soyons clairs : arts, politique, commerce (la séparation des arts et de la science n'est qu'une manoeuvre politique) ; il ne s'agit pas d'imposer une échelle de valeurs pour entretenir la hiérarchie de la servitude par l'obéissance à une autorité, mais de démontrer clairement à ta conscience que si chaque activité reste à sa place, sans empiéter et soumettre les autres, on obtient l'équilibre qui satisfait tout le monde. Et en + le bénéfice de rendre tout le monde intelligent : ce qui évite de perdre son temps de vie à se haïr par ignorance, de se bagarrer pour soumettre les autres à sa frustration ou de s'humilier par déclencher ses mécanismes de défense (d'attaque pour se protéger, sic) autrement dit de se nuire mutuellement pour « s'enfermer à l'intérieur de son coin noir » provoqué par le viol sur soi par les autres (qui oblige à vivre sa vie dans la souffrance de la schizophrénie ou moins douloureux, dans la souffrance de l'hypocrisie). La régression humaine, telle une implosion lente s'opère exactement là. Mais il semble qu'il y aura toujours des abrutis pour faire chier les autres, gratuitement, rien que pour se marrer ! À tout faire pour déséquilibrer cet équilibre fragile. Le déséquilibre crée l'action (la guerre) où l'équilibre crée et la paix et... l'ennui.

- À quoi ça sert de vivre entassé en ville ?

- La ville ? donne des opportunités pour « combattre l'ennui » (sic). Si l'industrie du divertissement s'est tant développé, c'est bien pour ça.

- Combattre l'ennui ? Comment peut-on s'ennuyer ? Comment est-il possible de s'ennuyer ? Qu'est-ce que l'ennui ?

- L'histoire de l'ennui commence avec l'odieux *. Du latin inodiare formé d'in odio ess = être un objet de haine. Le sens fort de : causer des tourments est passé au XVIe siècle à : se faire des soucis (du ou des ?). Puis le sens encore affaibli au XVIIe siècle : être importun, puis le passage du sujet à l'objet : c'est importun. Son sens fort est : éprouver du dégoût, et son sens faible est : se lasser. La lassitude est ce qui a donné le sens de l'ennui moderne. Le mot est formé par la classe sociale privilégiée du maniérisme de l'ère baroque, celle gâtée qui a tout pour se lasser de tout. La lassitude est la conséquence du désintérêt à faire à vivre qui s'exprime par l'inaction. L'esprit est occupé par le vague et la mélancolie. L'ennui est l'expression d'une légère dépression. L'ennui est désagréable. L'ennui n'est pas passif. Il contrarie. Il enferme. Il empêche. Pour sortir de l'ennui, il faut une motivation à pouvoir imaginer autre chose à réaliser. Ou, une collection d'opportunités à pouvoir choisir celle qui convient.

- Qu'est-ce que les opportunités ?

- Les différences venant de toutes parts d'ailleurs rassemblées au centre-ville. Tout pouvoir voir, embrasser d'un coup. Voir toutes les différences possibles d'un coup. En acquérir quelques-unes. Tout ça est la relation qui provoque l'intérêt de l'esprit à faire quelque chose de sa vie. À la campagne, à part cultiver, que peut-on faire ? Rien ? Toujours la même chose ? Hum hum. Il suffit qu'un esprit artiste vienne s'installer pour supprimer le train-train de l'habitude et de l'ennui. Et, depuis l'avènement du réseau Internet, la distinction ville/campagne pour ennui/excitation est devenue obsolète. En tant qu'artiste, j'ai pu faire + de choses à la campagne qu'en ville. La ville à force est devenue le domaine de l'interdiction orchestrée par la domination politique déployée par la violence policière. Le prix à payer de l'espace à habiter dépasse la possibilité de créer des opportunités. La montée des prix du loyer vide les villes de ses artistes. L'hostilité politique ferme les salles d'exposition et de concert.

- La ville est-elle une aire de jeu que la campagne n'offre pas ?

- Les mondanités ? Rassembler du monde au spectacle ? Tout ça, n'a plus lieu d'être depuis que l'artiste ne vit plus exclusivement en ville. Chassé par le prix élevé des loyers. Les villes depuis le XXe siècle ne servent plus qu'a s'entasser pour s'insupporter les uns les autres : le voisinage qui ne tolère rien pour justifier l'intervention de la violence de la police, procédure de banalisation de la violence. La guerre civile se passe en ville, plus à la campagne. La raison ? L'espace trop étendu et le peu de population empêchent la visibilité des batailles générales. Les caméras sont installées en ville, pas à la campagne.

Adam Wasaznik avec qui j'échange sur le jeu pour parfaire Le Jeu du Dégoût et du Désespoir (écrit en 1989), m'écrit : « Si tu considères la ville comme une aire de jeu, tu constates que la ville-aire-de-jeux fonctionne en autonomie pour occuper le public. La ville aire de jeux en elle-même ne séduit pas, ne ravit pas, n'enchante pas, mais elle apporte un ensemble de possibles :

1. Elle apporte de nombreuses opportunités, c'est-à-dire, de nombreuses interactions possibles qu'elle provoque et favorise.
2. Ses opportunités sont destinées à tous les utilisateurs possibles (pas seulement destinées aux spécialistes)
3. Et surtout, la ville, le jeu, doit réduire radicalement le hasard qui provoque des conséquences indésirables. »

La conséquence indésirable d'un jeu, d'une ville est la lassitude possible de ses joueurs, de ses citoyennes (qui emportent les citoyens. Les femmes sont les maîtresses des villes : la ville sert le rassemblement de la féminité). Autrement dit, l'ennui est ce dont le jeu et la ville doivent s'efforcer d'éradiquer. C'est le rôle du maître du jeu (qui demeure toujours inconnu et anonyme) où transformé par le regard public en politique ou en artistique qui refusent toute gloire (ça existe ?). Bien que le maître du jeu n'use d'aucune autorité (du respect de l'auteur jusqu'à la violence policière) ni de notoriété ce qui révèlerait la faiblesse du jeu ou le désintérêt à vivre dans la ville. La gloire a toujours représenté le masque de l'échec. C'est bien à cause de la recherche de gloires que les politiques urbaines sont des désastres, créateurs de misères de corps et d'esprit, qui au lieu de favoriser le plaisir de vivre, nuit à ses habitantes-joueurs. Parce que le politique ou l'artiste est con-vaincu avoir raison d'agir ainsi pour les autres, sans considérer l'indésirable pour les autres pour lesquels il crée le jeu et la ville.

- Quelles est la différence majeure entre la ville et le jeu ?

- La pression sociale n'existe pas dans le jeu. On joue quand on veut, le temps qu'on veut. Ça permet de comprendre pour quoi tant de monde s'y réfugie : en effet, ça prouve que la pression sociale est trop élevée à vivre : il faut donc s'évader. Tout joueur ou citoyenne recherche à vivre des interactions sociales positives ; c'est-à-dire, celles qui offrent des avantages, c'est-à-dire, celles qui satisfont, pas celles qui blessent, humilient ou donnent à souffrir pour rien, tel l'état de soumission servile obligé par le chantage de l'argent pour pouvoir payer sa survie.

- Comment alors pouvoir jouir, dans un contexte de souffrance ?

Pour comprendre, obtenir et jouir de satisfactions, il faut passer par la souffrance pour comprendre que sans souffrance, la satisfaction serait imperceptible. Tout le jeu de l'existence réside dans cet équilibre : effort-souffrance/satisfaction. La tendance du « moindre-effort » tant recherché par « la modernité », à vivre le service complet mécanisé, tant que tu payes, déséquilibre cette équation. Payer son confort en se débarrassant du savoir-faire est un prix cher à payer pour favoriser la domination de l'oisiveté qui devient un handicap. À l'opposé, l'excès de souffrance : le viol, tue toute possibilité de satisfaction à vivre. L'échelle d'intensité du viol est très large, elle se manifeste de l'intrusion irrespectueuse chez soi jusqu'à la souffrance sans raison de l'assassinat = favoriser à ce qu'un corps étranger puisse te pénétrer contre ta volonté pour te détruire.

- La ville à la fois propose de nombreuses interactions, vraiment ? mais à la fois expose au danger.

La ville expose la citoyenne à bien + de danger qu'à la campagne. En ville, on peut mourir agressée, de faim, de solitude, d'overdose sans que personne ne se soucie de rien. Bien que cette violence est constamment présente, ça n'empêche pas la belle de ballader son décolleté sur les trottoirs. Le danger antique jusqu'au XVe siècle venait de l'extérieur = les invasions pour le pillage, d'où les fortifications des villes. Le danger moderne est un danger intérieur provoqué par ses gouvernants pour maintenir ses citoyennes dans la peur permanente (le viol est toujours la principale terreur des femmes en ville, alors que ç'aurait dû être résolu depuis longtemps). Pour quoi ça ne l'est pas ? Pour justifier la nécessité de la réélection politique : la réélection du privilège pour se convaincre être protégée par la police, alors que c'est tout le contraire. « La politique de sûreté » crée des blessés, pas des soignés. Ce jeu politique est assez malsain, il faut l'admettre : nuire pour jouir ! Cela signifie-t-il que les politiciens doivent-être expulsés de la ville ? pour être soignés à la campagne? Ça leur ferait certainement du bien !

...

 

Note
* Comment est-ce possible que l'odieux n'est aucun rapport avec dieu ? Ô dieux. Le mot latin odiosus, dont odieux est issu, signifie la haine envers l'autre : le haïssable. Sa forme archaïque est ODI et non DI qui signifie jour (pour la lumière du jour) pour être transformé en di-vinité pour de-venir le Dieu patriarche intolérant des monothéismes récents. Du Soleil à la Barbe. La barbe ! on le sait, c'est barbant.

 

 

bonus 10
tout à jour...

11/9

T'ES QUI TOI ? T'ES QUI POUR QUOI ?

Les êtres humains qui vivent pour explorer, trouver et comprendre sont celles et ceux qui se donnent à utiliser leur imagination. Qui par son usage se développe. Les imaginants résolvent des problèmes que les imaginés sont incapables ou difficilement. Mais, résoudre un problème n'est jamais facile. C'est par l'effort que l'imagination se développe. L'effort de vouloir terminer ce qui est en cours d'être découvert. La passion est le moteur de la persévérance. L'imagination est l'outil de l'intelligence qui est la capacité de résoudre les problèmes crus par les autres insolubles. Les figurants (les croyants qui se figurent la vie d'images inexistantes) sont réfugiés dans la peur qui tétanise et empêche les liens de se créer. Le lien crée la solution. Les figurants sont agis par leurs croyances, appropriées, crues siennes, bien que fausses, elles sont considérées indéniables. Les figurants, et figurantes aussi, ont échangé leur imagination (découvreuse d'inconnus) contre la figuration. La figuration apporte le réconfort d'un visage à la place d'un vide. D'un faux vide. D'un vide cru vide. La peur est la terreur du vide. Qui amène jusqu'à la panique. La figuration est un confort de l'esprit apeuré. Le confort produit du même à répéter pour supprimer les problèmes. Mais les problèmes forment le sens de l'existence. Vivre est une suite de problèmes à résoudre. Le confort, qui s'épanouit (toujours) dans son excès, est l'expression domestique qui refuse et stérilise l'exploration, les découvertes et la compréhension de la vie. Mais, tous ces apeurés figurants se mettent dans la tête de régler la vie des autres pour les gouverner et se laisser gouverner, par incapacité de vivre par eux-mêmes. Et, le gouvernement des autres est toujours la source de nuisance sociale. Les sociétés humaines sont des organisations de nuisances de telles manières à ce que ses individus ne puissent pas développer leur intelligence. Alors quoi ? Les imaginants doivent s'isoler pour ne pas être la cible des nuisances des figurants. Vivre à l'écart ici à l'intérieur dans l'isolement. La ville ou les bois sont parfaits pour ça : l'une et l'autre génèrent la peur de l'autre du différent qui pourrait générer un différend. Si les imaginants vivent isolés, c'est pour ne pas être dérangé par l'hostilité agressive des figurants. Les figurants gouvernants ont une vision totalitaire du monde qu'ils, et elles aussi, veulent commander à leur gré ou : forcer la nature à leur obéir. Ce totalitarisme est un régime de frustrations, de manière à partager les siennes avec les autres qui n'ont rien demandé ?

Qu'est-ce : avoir de l'imagination ?

La capacité, face à un problème, de recevoir une idée. On dit : « avoir une idée », mais les idées ne nous appartiennent pas, ni à celles et ceux qui la découvre. Alors, de quoi parle-t-on ? Si les idées nous traversent, c'est que nous sommes leur réceptacle : nous leur donnons le pouvoir d'exister [1]. Les idées ne s'inventent pas.

Alors, qu'est-ce que l'imagination ?

Si ce n'est pas la capacité d'inventer, c'est la capacité d'ajuster une idée avec un problème : l'idée qui résoudra le problème [à explorer, à chaque pas, se présente un problème].

Et la bêtise, c'est quoi alors ?

La bêtise, c'est d'interdire l'accès dans notre esprit aux idées. Les idées activent la pensée en créant des liens entre les sujets perçus et ceux encore impercevables. La bêtise empêche de penser (pour se faire penser par les autres). Le refus, le barrage, l'arrestation de « l'ingérence naturelle » à ce que nous sommes des réceptacles à idées pour pouvoir penser pour résoudre ses problèmes, est le propre de la bêtise. La bêtise s'interdit de résoudre ses problèmes qu'on rencontre dans sa vie. Y-a-t-il une raison ? La bêtise annihile un lien pour en créer un autre : la dépendance. La bêtise désire adulte vivre l'état de dépendance infantile. L'esclavage est directement lié à l'infantilisme. Autrement dit : sans l'infantilisme = le désir de dépendance, l'esclavage ne pourrait pas exister.

Les idées ne sont pas les finalités de ce que les pensées construisent. Si elles le sont, ce ne sont plus des idées mais des pensées qui se transforment en idéologie, jusqu'à se fixer dans la morale, ce, pour instaurer des règles à obéir.

À quoi sert la morale ?

La morale sert à se rassurer d'avoir raison (« puisque c'est écrit », sic, ou, Bible indiscutable) (la « critique de la raison pure » va dans ce sens en + de la confondre avec la liberté qui est son contraire) pour se donner « bonne conscience » (d'agir l'horreur, pour agir l'horreur avec innocence) pour pouvoir se scandaliser des autres comportements (interdits par les règles de la Loi). La morale, ça sert à ne pas penser, à obéir aveuglément. La morale sert à se séparer de sa responsabilité des dommages provoqués : « c'est pas moi ! je fais ce qu'on me dit de faire » (en échange de faire partie du groupe). La bigote se scandalise, le bigot est atterré. Ça, uniquement pour interdire les autres de vivre ici autrement.

Les idées sont des liens qui forment le sens pour la solution au problème rencontré. Rien d'autre.

Les philosophes qui s'arrêtent aux idées (sans créer de liens) forment des idéologies qui répétées forment les doctrines. Platon le premier, à vouloir instituer ses lois et sa cité dans l'idéologie doctrinaire de l'obéissance par les armes, ne résout rien, mais empire. Le modèle de l'empire totalitaire a séduit un grand nombre de figurants frustrés avec, il faut le reconnaître, une volonté hors-norme pour embarquer tout le monde dans son délire. La doctrine sert à former les croyants (des figurants vaincus dans l'accomplissement de la certitude). Le croyant est un être humain qui se scandalise à vivre libre et autonome, le croyant est un être humain qui a effacé sa pensée. Autrement dit, nous l'avons déjà dit : la croyance est la pensée malade. Le croyant, la croyante a vendu son autonomie de résoudre soi-même ses problèmes pour vivre l'hostilité avec les autres. Le confort de son humiliation. Relire « le loup et le chien » de Jean de la Fontaine.

La bêtise refuse les liens des idées. L'intelligence accepte le fait de sa vie à créer des liens avec des idées pour résoudre ses problèmes soi-même et en ressortir + apte à comprendre l'incompréhensible de l'enfance.

Et l'imagination ?

C'est l'audace de penser l'impensable. Ou, ce que les autres ne pensent pas. Pour découvrir l'inconnu ; généralement masqué par une figuration de la croyance (tel le ciel pris pour une voute solide ou la Terre pour un plan plat, etc.). La figuration n'est pas l'imagination. La figuration projette la répétition d'une connaissance. L'imagination révèle des différences. La fonction de la figuration est de boucher des vides (ignorer les inconnus, voire quand ils se présentent de les annihiler par la violence armée) par le sens des croyances appropriées siennes qui abusent sa pensée (ou à entretenir sa maladie = refuser de guérir) à vouloir les considérer pour vraies.

 

Rappel :

invention = assemblages de mêmes pour créer des différences inconnues (crues impossibles)
imaginer = percevoir des liens là où il n'y en a pas (la persévérance est nécessaire à l'imagination)
intelligence = capacité à résoudre ses problèmes soi-même
figurer = coller une image, un visage, sur un vide (= ajouter du sens là où il n'y en a pas pour rassurer sa peur)

 

Note
[1] Cette pensée est bien connue par les philosophes, de Platon à Edgar Morin, mais dans l'usage social du commerce mondain, elle est parfaitement niée. Ce qui fait, que depuis au moins, 3 millénaires d'existence de ce savoir des idées inapropriables, tout est fait au contraire dans les sociétés humaines pour se faire croire les idées être la propriété de son émetteur, ou de son émettrice aussi. Ça, est un parfait exemple du refus d'accepter la réalité pour se rassurer de ses acquis figurés.

 

 

bonus 9
encore...

9

Les arts et les putes

- Tient, c'est curieux que tu fasses le rapprochement entre les arts et la prostitution !

- On n'y pense pas, c'est tout. Et, il n'y a que celles et ceux qui sont concernés qui peuvent le percevoir, les autres ? s'en moquent.

- Quel est alors ce lien ?

- C'est très simple, voire trop simple pour qu'aucun ne le perçoive !

- Alors ?

- Oui les arts, c'est comme les putes. Les artistes doivent attendre sur les rayons-trottoirs des épiceries géantes des villes que le client daigne prêter son attention, construite de mépris, aux oeuvres exposées comme des marchandises : « t'en penses quoi chéri, ça ferait bien dans notre salon ? » (sic) - « la pute ou la musique ? »

- Ah oui, la banalisation de l'oeuvre transformée en produit de consommation (= objet de confort) qui si le produit (l'oeuvre et l'artiste là sont mêlés) interpelle le voyeur, l'auteur est alors condamné pour racolage. Quelle ironie !

- C'est ça. Le racolage, qui veut forcer l'achat, ne récupère que du mépris (sachant que le mépris est un mécanisme de défense). Donc, l'art ne peut pas racoler, mais il est disposé de telle manière qu'il ne peut que se prostituer (et dans la prostitution, il y a le meurtre) pour se faire remarquer. Un exemple concret : les maires de ma ville de résidence, considèrent qu'une fois élus, ils leur est permis de disposer de l'argent public pour leur propre intérêt (= leur politique = leurs désirs personnels, sic), dans le sens où les initiatives financées par l'argent public de la ville ne viennent que du maire lui-même, jamais des intéressés = des citoyens. Les politiques au XXIe siècle considèrent les arts et la musique comme : un service commercial. Ce qu'ils considèrent artistes, sont des entreprises de services de divertissement et de décoration qui proposent des animations « clé en main ». Les artistes ? dans leur pauvreté attendent, toujours... pour celles et ceux qui espèrent !

- Tout semble n'être que mépris !

- Pour que la prostitution existe, il faut 2 ingrédients : l'interdit et la soumission. L'interdit moral de la sexualité libre et la soumission des êtres humains au chantage. Ce pour faire exister des filles soumises (= obligées) à attendre dans la rue sur les trottoirs d'être emportées par le mâle dominant frustré ou humilié sexuellement pour être consommées puis jetées. Ce mâle, frustré ou humilié ou les 2, représente la violence sociale menée par la politique de domination patriarcale (bien qu'il existe une prostitution masculine, mais pas sur les trottoirs). La domination sert à disposer des autres selon sa volonté, des autres qui doivent se soumettre par le jeu du chantage : - « tu veux ça ? T'as qu'à faire ça » - « mais je ne peux pas ! » - « c'est toi qui vois » (sic). Le politique, en +, excuse ses décisions (douloureuses pour les autres qui l'ont élu, pas pour lui qui jouit de son pouvoir sur les autres qui obéissent) de « nécessité publique » (sic) autrement nommée : « intérêt général » (sic) qui n'est pas public. Les politiques agissent comme des enfants gâtés qui se moquent et humilient les êtres humains soumis à leur volonté.

- C'est une infamie d'hypocrite !

- Que les esclaves refusent de savoir pour préserver leur confort mental physique et domestique. Et, pour ne pas être délaissé ou abandonné sur un coin de trottoir en rayon de la ville-épicerie : l'artiste libre se transforme en artiste esclave. Ce pour se faire reconnaître à être payé de confort (cocaïne, champagne et putes), il va s'intégrer dans le milieu de la soumission consommée en utilisant les outils de la séduction pour se faire acheter (par le luxe). Mais un artiste vendu n'est plus un artiste, car il se soumet et soumet son art au marché. C'est-à-dire au bon vouloir du client qui emporter la pute pour une nuit (pour la jeter ensuite une fois consommée). C'est là exactement que l'art s'humilie dans la prostitution. 40 années d'humiliation. L'art et la musique ne sont plus de l'art et de la musique, mais des produits de confort de diversion aux frustrations des consommateurs et des faux artistes.

 

 

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pas encore...

8 septembre

1 CON FORT est-ce 1 CONFORT ?

Il semble que cette croyance perdure
(sans être perdu soi tout en l'étant)
depuis la « révolution conservatrice » silencieuse des lâches
qui a commencé son désastre humanitaire en 1973 (5 ans après 1968).
Fut la réaction de la vieillesse à la liberté de sa jeunesse.
Jeunesse qui aujourd'hui est devenue vieille.

En quoi réside le profond dysfonctionnement de nos sociétés ? dans l'hypocrise des dénis de possession de soi

Nous avons vu que le rejet des arts et de la musique inventive : leur épanouissement (de tradition occidentale) par les « politiques culturelles » (sic) et par le commerce qui coula l'industrie florissante du disque à partir des années 80 (et le CD n'y est pour rien [1]) a été la réaction à la libération des arts ou la considération des artistes vivants après la 2de Guerre mondiale par les fortunes capitalisées (au détriment des autres, tellement être riche s'est être terrorisé de manquer et d'être oublié) qui ont rendu + intelligent les populations jeunes. L'opposition de la jeunesse aux populations vieilles, craintives et capitalisante a réalisé après 1968 : « la révolution conservatrice ». La révolution conservatrice a consisté à retirer le financement du mécénat aux artistes. Ça, c'est passé à la fin des années 70 du XXe siècle. Des courants de musiques avant-gardes, la finance bourgeoise n'a retenu que la « plénitude » du « spectralisme » (pas des fantômes, mais technique d'écriture de la musique fondée sur des suites d'accords issus de la série harmonique des instruments de musique, initiée par Gérard Grisey dans les années 70 du XXe siècle : l'Occidental dominant se délecte de plénitude apaisante bien qu'il entretienne quotidiennement la guerre) et « la musique classique » principalement romantique (celle massivement financée par la bourgeoisie dominante au XIXe siècle). « Tout le reste » = les artistes vivants « agités » (sic) crus rebelles à la plénitude (sic) ont été bannis des scènes officielles, celles tenues par la bourgeoisie finançante du monde du spectacle des (faux) monopoles oligopoles commerciaux. « Il fallait se débarrasser des artistes » (sic). [2]

Mais ces découvertes cachées sont insuffisantes à expliquer le pourquoi du rejet cinquantenaire des arts vivants inventant et de la musique savante (désobéissante) : leur clandestinité d'1/2 siècle. En effet, les concerts de musiques inventives sont clandestins depuis presqu'un demi-siècle. À le dire, ça parait invraisemblable (pas vrai ni semblable). Pourquoi les esprits qui commençaient à s'ouvrir dans les années 60 du XXe siècle se sont fermés à partir des années 70/80 du XXe siècle ? Pourquoi les auditrices et les auditeurs ont déserté les salles de concerts des musiques avant-gardes (= inventives) à partir de la fin des années 70 jusqu'aujourd'hui ?

La peur de perdre son standing (= le con fort de son confort)

Le sens fondateur de nos sociétés occidentales repose sur le confort. Si les immigrés risquent la mort pour venir vivre en Occident, c'est pour vivre le confort. Le standing de vie qui s'impose depuis l'après Seconde Guerre mondiale comme le mode de vie en Occident. À commencer par les véhicules personnels, la maison personnelle, « l'électro ménager » (« qui efface de la vie les corvées », sic) et tout ce qui forme l'environnement du confort dans le standing, avec dernièrement le « smartphone » qui envahit les esprits soumis et dirigés à ce que la machine lui commande de faire : répondre aux ordres.

La terreur de perdre son « standing » des populations travailleuses (= esclaves enrichis et appauvris) est apparue dans les années 70, exactement et au même moment des offensives secrètes de la « révolution conservatrice » (qui ne défilait pas dans les rues, mais fermait les vannes de l'abondance pour le petit peuple) en créant le chômage de masse (pour installer la terreur pour réinstaller l'obéissance des esclaves contre la jeunesse rebelle). La terreur du chômage ne réside pas dans le fait de perdre son « emploi » (sic), son « boulot », la terreur du chômage réside dans la peur de perdre le confort de son standing acquis.

Les arts des artistes vivants questionnant sont devenus dans l'esprit des gens les ennemis du standing. C'est insensé, mais ça a été la réaction instinctive des populations au travail qui fréquentaient les concerts et les expositions des artistes vivants inventant. La « révolution conservatrice » a et agit dans le silence contre ses esclaves, le silence de la peur et de la trahison. Et ses esclaves au chômage ont accusé les arts et la musique être responsable de leur misère. Pour ça, le choix des employés esclaves a été clair : « je vends ma liberté pour mon confort ».

Ce qui est remarquable, est comment les arts et la musique inventive ont été anéantis depuis et pendant si longtemps du « domaine public » (sic), bien que la résistance ou le refus des artistes d'oublier la création inventive des arts et de la musique pour les artistes authentiques, pas celles et ceux vendus à la copie d'oeuvre, pour un semblant d'art et de musique qui règne depuis 1/2 siècle ne pourra que s'essouffler. Pourquoi s'essouffler ? Trop de confort tue l'esprit critique pour faire rentrer dans son esprit (déjà soumis) par la grande porte : la bêtise affligeante, celle qui à constater fait réagir sans détour : « non ! ce n'est pas possible ! ». Le jaillissement de la honte est sans pitié.

Le désir de vouloir se perdre dans le confort est la preuve d'un malaise à dissimuler. C'est pour cette raison que ça ne fonctionne pas. Ce n'est pas la faute des arts que les êtres humains perdent leur confort. Les arts apportent l'intelligence que l'esclavage retire. Croire vivre bien en esclave est une croyance ou un pacte accepté, un conditionnement instauré par les maîtres qui eux-mêmes sont piégés dans la terreur de perdre ce qu'ils ont acquis par la tromperie : le confort. Toutes et tous êtres humains occidentaux sont le jouet de la peur de manquer. Peur qui est apparue dans les années 70 du XXe siècle. Les riches ont eu peur des artistes. Car les artistes par leur art libèrent les esclaves = rendent l'espèce intelligente. Le « free jazz » (= le jaser libre) des noirs supposés être esclaves a été le summum de la terreur des enrichis. Le free jazz a été tué dans les années 80. Les artistes blancs l'ont récupéré sous un autre nom : « musique improvisée » ne l'a pas sortie de sa clandestinité cinquantenaire.

Et. L'excès de confort détruit notre environnement vital. Nous le savons depuis le début à l'ignorer. Nous fait prendre des risques insensés, telles des bombes nucléaires pour de l'électricité. Des empoisonnements des eaux, de la terre pour un peu de chauffage central au gaz. Des dégénérescences physiques pour que les aliments ne collent pas dans la casserole. Etc., il y en a tant, comme l'assassinat des ouvriers Chinois + pauvres que pauvres tués au travail pour avoir son « smartphone ». Petit ordonnateur portable qui produit tant d'insignifiance à bourrer de vides les vides de son esprit. Oui, c'est pitoyable. Mais après les « arts ménagers », la modernité crue résidante dans les machines objets domestiques n'est en réalité que la capture des esprits dans le confort de la bêtise. Le piège (con fort à table) de la servitude pour avoir vendu son intelligence. Vivre à détruire fait naître le sentiment de puissance, même chez les esclaves qui nient être esclaves, c'est-à-dire les dominants et les dominés qui réclament.

 

Albart - Qu'est-ce qui oblige les êtres humains à entre-tenir leurs relations (familiales, sociales) hypocrites ?

Birgit - Le fait de vouloir à tout prix garder (re-garder) son confort.

Cecil - Ce qui signifie que la peur terrifiante de perdre son confort est considérable (pour tant mépriser les autres = nier la vie des autres autour de soi).

Albart - Ahh !

Albart - Quel est le rapport entre l'hypocrisie et le confort ?

Birgit - L'homme et la femme, pour le confort, vendent leur liberté. L'hypocrisie commence par le déni de ce fait : celui de vouloir vivre esclave. Tout en le niant en permanence dans la conversation. Le déni est la vérité. Leur état d'esprit est en contradiction avec ce qu'ils font. Leur perception est en contradiction avec ce qu'ils sont. C'est ce qui leur permet de tenir, tout en tombant malades régulièrement. Notre liberté vendue, on tombe malade régulièrement.

Cecil - Cette recherche première des hommes et des femmes de réconfort dans le confort matériel signifient que ces êtres humains vivent dans la souffrance. Sachant que le modèle du standing américain vient du « comfort » anglais qui c'est propagé à (presque) toute l'Europe formant le standard mondial de vie envié par les êtres humains des pays non-européens en guerre qui payent le confort de l'Occident, on peut comprendre l'état général de l'humanité baignant dans le faux.

Birgit - Sans cette recherche obstinée de confort matériel, les relations humaines n'atteindraient jamais ce seuil d'hypocrisie généralisé.

Cecil - Et le savoir en souffre. Ce paradoxe vécu au quotidien ouvre en très grand la porte de nos esprits à la bêtise. C'est ce qui forme nos sociétés médiocratiques.

Birgit - Tout est faux que pour ça.

Cecil - Il est clair que le confort n'éradique pas sa souffrance, et sa peur, au contraire, le confort entretient et amplifie la peur, celle que l'idée du confort « rejette à l'extérieur » (de soi). C'est cru, mais c'est faux. L'excès de sécurité qui rend les mouvements impossibles le démontre quotidiennement que sa peur réside (en force) à l'intérieur.

Birgit - Le jour où on ne pourra plus bouger, à force de sécurité « renforcée » (sic), on lâchera sans doute cette course insensée au confort de sa souffrance !

Albart - Que l'espèce vous entende...

 

Notes
[1] http://centrebombe.org/anti-sacem.html#crisedudisque
[2] http://centrebombe.org/MatSadRepairesBio.htm#plenituderestauration

 

 

bonus 7
ça finira une nuit ...

19

La vie... TOUT EST FAUX

La vie ? Tout est faux. Nous vivons d'artifices.
Life? Everything is fake. We are living of what we beleive it is natural. It is not.

World and every thing is fake
Notre monde et l'univers, tout est faux.
La vie est une illusion de la mémoire.
Nous vivons du filtre mnémonique (de l'illusion) de notre réalité.
Notre réalité n'est pas la réalité de la vie.
We believe living and being, but we are only memories.
The type of memoriy that makes us beleiving touching because it resist because it is solid and hard.
Le type de mémoire qui nous fait croire toucher parce que ça résiste parce que c'est dur et solide.
Le dur crut être le réel par sa mémoire.
Le monde est une mémoire.
The world is a memory.
La mort est l'oubli.
Death is oblivion.
L'inexistant n'a pas de mémoire.
La mémoire de l'instant recrée le monde dans l'instant permanent.
Notre monde disparaît dans l'oubli.

Vivre, c'est créer de la mémoire.
Mourir, c'est créer de l'oubli.

Dans le cas contraire, nous ne serions pas si attachés à recréer quotidiennement des mémoires,
c'est-à-dire si attachés à vivre pour se remémoriser les détails résistants de l'existant mémorisé.
La question suivante est :
Pourquoi vivre à s'attacher à se remémoriser un état des choses qui est déjà oublié ?
Parce que notre civilisation a basculé il y a 3000 ans dans le concept du temps historique.
Le temps historique qui accumule son passé et redoute son futur.
Ce temps où les Occidentaux ont oublié de vivre le présent du maintenant.
Pour ruiner l'espèce ?
Le présent du maintenant qui existe dans le concept du temps du recommencement.
Il n'y a rien à perdre puisque tout recommence. Il n'y a rien à gagner car tout est là.
Le temps historique, avec sa croyance du progrès,
Illusion entretenue par la science sans le con de la conscience qui elle-même entretient la croyance de la connaissance pour la science sans le con de la conscience est le leurre logique du temps historique vécu pour accumuler les désastres. Les humains sont des êtres qui ne savent pas vivre par eux-mêmes et avec les autres. On croirait que les expériences accumulées du temps historique rendraient l'humain intelligent ! Eh bien non. 3000 ans de temps historique ne donnent qu'une collection historique de désastres, où tout est agi pour rendre la vie courte d'un être humain, misérable de bêtise. Même dans le besoin, personne ne sait pas ne pas se chamailler pour voler à l'autre son maigre bien. Franchement, je vais laisser cette vie sans regret.
Cette insistance de la mémoire, alors que tout s'oublie pour tout recommencer, est le paradoxe qui nous fait croire exister.
Insister vivre, c'est insister à mémoriser vivre la mémoire.
Eh oui ! Puisque le temps historique est en fuite, qu'il ne revient jamais comme l'autre temps, il faut alors le retenir. Et le retenir, c'est accumuler aux dépens des autres.
Un piège idiot.
Toute notre énergie est dépensée pour ne pas oublier ce qui devrait être oublié.
Les politiciens vendent leur vie à nuire aux autres pour ne pas être oublié.
Nuire marque en profondeur la mémoire historique
par ses désastres catastrophiques que la bienveillance arrondit.
C'est l'acte d'une pathologie.
D'une créature de mémoires oubliées.
Car se réjouir à vivre réside dans l'oubli de soi et d'être oublié pour laisser vivre les enfants.

C'est qui qu'a fait ça ?
Je n'en sais rien.
Je viens seulement d'arriver.
Et je repars aussitôt.

Le savoir est de la mémoire accumulée. La connaissance est de la mémoire collectionnée.
L'une est crue active alors que l'autre est crue active alors qu'elle est passive.
L'une donne à croire savoir faire et l'autre à se référer.
L'une sert à revivre la mémoire, l'autre à garder la mémoire.

Se croire le centre du monde est la raison d'exister de la mémoire.
Les êtres humains sont ses employés qui perpétuent sa remémorisation perpétuelle.

Pourquoi dire ça ? Dire que la vie est la mémoire ?
Constate le mal qu'on se donne à se rappeler, alors qu'on a oublié.
Tous nos objets avec lesquels nous vivons sont des mémoires.
La mémoire épuise la vie.
Il faut obligatoirement s'endormir pour pouvoir se restaurer.
Tout le temps d'une journée.
Pourquoi dort-on la nuit ?
Parce que l'obscurité efface les contours de la mémoire.
Dormir c'est oublier qu'on existe.
Et si on rêve, oublier qu'on existe ici pour exister là-bas.

Percevoir, c'est projeter ce qui est mémorisé.
Percevoir, c'est faire vivre la mémoire.
Perdre la vie, c'est perdre la mémoire accumulée.
Quel soulagement !
La mémoire amplifie la douleur d'exister ici.
Perdre la vie extrait la douleur qui ne devrait pas exister à exister de cette mémoire.
Perdre la vie dans notre monde mnémonique est une raison pratique.
Pourquoi alors en faire tout un plat ?
À mourir, une partie de la mémoire se perd.
La mémoire nous agit à ne pas mourir.

Créer, c'est faire ressurgir des mémoires oubliées.
Répéter, c'est retenir les mémoires retenues.
Vivre par la mémoire est un acharnement à ne pas mourir.
Un acharnement à ne pas se laisser oublier.
Se laisser oublier, c'est se laisser aller = se détendre pour se mollir.
Dans l'oubli le mou l'emporte sur le dur.

Il n'y a rien à résister dans la vie que de maintenir à retenir la mémoire
En vaut-elle la peine ?
La valeur de la peine pour vivre la mémoire
est le sens de la vie retenu en Occident.
Sais-tu qu'Occident à la même racine que occire = tuer dans un combat ?
Tuer vient de tuteur qui a trahi sa protégée pour l'étouffer pendant son sommeil.
Mais l'Occident occidant ne tue pas sa mémoire.
Mais efface celle des autres cultures pour le règne unique de la sienne.
La mémoire de l'Occident similarise les différences.
Uniformisation planétaire et homogénéisation morale de ses principes mnémoniques.
L'Occidental est vaincu à croire que la mémoire des autres n'est pas la sienne.
C'est absurde.
Car s'il existe, c'est par la mémoire des autres, pas par la sienne qui donne à croire faire vivre les autres.
+ simplement :
Sans mémoire il est impossible de se figurer que tout existe.
La mémoire donne accès à la con-science d'exister. La mémoire de la peine d'exister qui ne concerne pas le réel.
L'oubli soulage cet insensé mnémonique qui possède notre vie.
Exister revient à avoir perdu son temps.
La mémoire de l'oubli ne veut pas venir,
qu'à la fin de l'épuisement
de ce que la mémoire a puisé en nous pour la faire exister.

Nous ? êtres humains ? nous ne sommes que les dindons de sa farce.

 

 

bonus 6
ça ne peut tous jours pas en finir...

14

août 2020,
Là, on en est où ?

La formation de « la Bête Noire » (bouc émissaire)

J'apprends, par des biais indirects, des paroles échappées, que je suis le candidat idéal à endosser le rôle de la Bête Noire. Je n'ai pas choisi ce rôle de la Bête Noire. Mes détracteurs me l'imposent. Avec leurs ragots colportés, ils forment l'opinion du milieu, des autres pour vouloir me percevoir à travers leur opinion qui déforme la réalité, à vouloir me nuire. Je ne suis pas le premier, ni ne sera le dernier. Dans l'histoire de notre civilisation, beaucoup d'artistes sont l'objet de cette chasse, et pour certains jusqu'à leur mise à mort. Pour en arriver à cet extrême, il faut que les sociétés humaines cultivent intensivement la crainte qui fonctionne avec la dose massive de mensonges pour éjecter la vérité et sur les individus et sur la réalité des oeuvres d'art. Les porteurs de vérités sont des idiots, comme moi. À éplucher (ou dépelucher) les couches de mensonges entassées les unes sur les autres sur des siècles, voire des millénaires. Le travail du philosophe-artiste (= amoureux de la vérité) est colossal. Pourquoi aimer la vérité ? Pourquoi ne pas agir comme les autres dans le flux (dans le confort ?) du mensonge ? Pourquoi prendre le contre-courant ? Réponse. L'art ne peut pas exister du mensonge. Si la vérité fait si mal, pour tant la pourchasser, c'est que le déni est particulièrement élevé dans le comportement de tous. La Bête Noire n'est pas la solution pour résoudre le problème de la douleur à reconnaître la vérité de la réalité. Mais depuis + de 2 mille ans est toujours la même solution appliquée. + de 2 mille ans à répéter la même erreur ? Erreur pour terreur ?

La vérité est un fil d'Ariane qui amène à comprendre la réalité. Ça reste pratique.

Le mensonge, son contraire, use de la ruse pour tromper les autres, de ce qui est, de ce qu'on est, contre les autres qui vivent avec moins de mensonges. Sachant que : + ta « position sociale dans la hiérarchie sociale est élevée » + ta vie est envahie par le faux et le mensonge. Les + grands menteurs gouvernent. Les petits maîtres vivent des mensonges des grands maîtres. Jusqu'au dernier qui ne sait pas mentir et qui pour cette raison, se retrouve en bas de l'échelle sociale dans le monde de la pauvreté.

Les artistes, par leur fonction sociale, ne peuvent pas mentir ; puisqu'ils créent des oeuvres d'art, qui mensongères ne le seraient plus. Les artistes vivent en dehors de la hiérarchie sociale. Celle de la gloire, la motivation du monde politique. Eh bien non. La classe marginale des artistes a été intégrée dans la hiérarchie sociale. Ça c'est passé en 1981, avec le chantage de la subvention. La conséquence de cette intégration désintégrante à fait des oeuvres d'art des fioritures décoratives de divertissement en échange d'un petit confort matériel et d'une petite gloire locale. La réalité est un peu plus complexe : les artistes qui se présentent comme tel au public sont en réalité des gens qui ont abdiqué à créer leur art : ce sont des faux. Les vrais artistes, celles et ceux qui désobéissent à la politique d'intégration pour la désintégration des arts, résistent isolés, ignorés, voire, méprisés et +, humiliés.

Offensive politique contre la liberté artistique

Les moyens massifs investis (économiques et idéologiques) dans la chasse aux artistes authentiques qui a débuté il y a, aujourd'hui, 1/2 siècle, a été de produire par le chantage, le retournement (la trahison) de ses prétendants. En 1/2 siècle, une génération est passée. L'autre, la suivante, est née dans le merdier (= embourbé dans sa prison) qu'elle ne peut pas détecter. Pour quoi vouloir sortir du merdier ? puisque ce merdier est confortable à la fois pour l'esprit et pour le corps. Si tu vis pour le confort, en effet, tu ne peux que craindre tout le reste. Vivre que pour le confort, c'est vivre dans la crainte. Le choix de vie du lâche. Le lâche crée la violence pour protéger son confort. Ça, généralisé, crée nos sociétés de nuisances les uns les unes envers les autres. Ça, pose la question à savoir qu'est-ce le réel confort : celui qui génère la violence ou celui qui génère la paix ?

Le faux à la place du vrai

Cette disposition du faux (les avantages qu'il procure) fait qu'il y a des faux partout. Un faux est celui qui prétend être ce qu'il n'est pas. À prétendre, la prétention est un faux. Au point de ne plus le savoir soi-même : ce qui est le résultat désiré politique ultime pour la domination parfaite de la servilité : le subordonné obéit sans savoir qu'il est subordonné et sans savoir qu'il obéit. Le régime parfait d'obédience omnipotente.

Mais, la réalité est : qu'au fond caché, tu sais. Mais ton déni est si bien cimenté, pour te jouer de toi-même, à être convaincu du contraire, qu'il en devient impossible de retirer ton masque, qui s'est incrusté dans ta peau, que par une douleur effroyable insupportable. J'ai rencontré des faux libertaires, des faux révolutionnaires, des faux militants, des faux artistes, toutes sortes de faux qui clament à haute voix, avec l'habit, le ton et la connaissance par leurs lectures, mais pas l'esprit (pas le savoir). Tous les menteurs et menteuses se trahissent par leur état d'esprit contradictoire qui répète sous le masque les idées de la morale dominante, celle de la soumission conduite par l'intolérance, l'ingérence et la violence. On le détecte à leurs réflexions, par exemple : « il n'y a pas assez de nourriture pour tout le monde, il faut faire des choix » (sic). Toutes les idées ingérées en croyances génératrices de violence entre humains. Le contraste entre : défendre verbalement le désir de vivre libre et, sa vie effective soumise à la peur est : le piège du faux confort tenu par le mensonge, le noeud psychique dans lequel le piégé la piégée ne pense qu'à une seule chose : « sauver sa peau ». Ça, par tous les moyens, même les + dégueulasses = qui nuisent à ruiner les vies des autres. Nuire à ruiner les autres est la pratique dominante des sociétés de l'Occident.

Si la ruine des autres est devenue l'activité majeure de nos sociétés, avec toutes sortes de faux arguments (telle la surpopulation numérique) pour agir à nuire avec « bonne conscience » (pour se sauvegarder soi des autres « infectés », condamnés), c'est que la peur s'est généralisée à être le moteur de toutes les actions des êtres humains possédés par elle. C'est la peur qui fait d'un être humain un couard. Le confort n'en fera rien.

Piteux mais existant : le couard

L'être humain s'est formé à agir en couard. À part quelques exceptions rares tellement isolées que je n'arrive pas à les contacter depuis + de 40 ans. Le couard (coward) refuse le dialogue, condamne par procuration, s'anonymise dans le groupe (pour lancer des pierres). Le couard va toujours fuir ses responsabilités = les conséquences de ses actes sur les autres, tout en affirmant, confirmant le contraire, car au fond ? elle il s'en branle, s'en fout, s'en moque, voire, ça le la fait marrer. De faire chier. De nuire. Au moins, à faire chier, ça réagit à ses actes. Nuire exprime son pouvoir sur l'autre. L'essence du pouvoir politique réside dans la nuisance. C'est pour ça qu'un président prendra toujours la mauvaise décision pour les autres. Le couard se représente toujours être « la victime innocente » (jusqu'au moment ultime de sa ruse démasquée). L'innocence va le la sauver de sa condamnation. Dès l'école, on est obligé d'apprendre ça. L'école forme le trouillard (qui rapporte au maître). L'école apprend à former l'innocence de la culpabilité. L'être, pour à la fois pouvoir le punir de tout (coupable tant que son innocence n'est pas prouvée), et à la fois de pouvoir l'épargner de tout (innocente tant que sa culpabilité n'est pas prouvée). Mais la réalité est : personne n'est épargné. L'incertitude profonde entre agir en coupable ou innocent est permanente. Même si cette incertitude est enrobée de la conviction, le doute demeure en constance. Les moins résistants à vivre ce paradoxe dysfonctionnel tombent dans la souffrance de la dépression. Tous les moyens, dans nos sociétés, sont utilisés pour entretenir cette coutume du mensonge et du faux. Fausse morale, fausse histoire, fausse connaissance. Et tout élève s'adapte à ce viol, de son intégrité, de soi. Son dédoublement, sa schizophrénie, son conditionnement à enfouir en soi le paradoxe de sa souffrance : son innocence et sa culpabilité. La perversité de cette inculcation nationale crée tous les dommages de la personnalité. Famille-école-travail (la triade FET du piège à vivre). Attitude qui n'est pas exclusive à l'Occidental. On la re-trouve partout. Au sein de toutes les cultures reliées par les individus qui se sont emparés des petites positions de commander les autres : toutes les classes sociales hiérarchisées confondues du monde globalisé.

Quand la couardise est démasquée que se passe-t-il ?

La contre-attaque. La vérité est considérée comme une arme génératrice de souffrances et de peines. Pour dissimulation extrême en une pluralité de couches de différents « mécanismes de défense » imbriqués les uns dans les autres. La contre-attaque s'opère par le ragot colporté : la considération d'être dans un état de consternation = la victime fausse qui rapporte aux autres le faux de son atterrement pour atterrer les autres. Et ainsi de suite en chaîné. Le colportage du ragot qui juge et condamne le comportement des autres dans les conversations des personnes convaincues être justes, génère « l'opinion publique ». Pourquoi est-ce si efficace ? La colportrice ignorée méprisée (masculine et féminine) se sent utile et considérée. Elle colporte pour sa reconnaissance et pour venger sa misère d'esprit, jusqu'à la jouissance de nuire (jouir du pouvoir), sur la Bête Noire désignée comme cible.

L'opinion publique (toujours anonyme de la masse couarde) forme les réputations fausses des Bêtes Noires : la mauvaise réputation (= personne à éviter) ; ou, la notoriété (= personne à s'attacher). La mauvaise réputation précipite la personne visée dans l'ignorance le mépris et l'humiliation des autres. Humain à éviter envers qui l'assassinat psychique est autorisé. Tu es là avec les autres, mais personne ne te voit. L'effet est : tu existes pour toi, mais tu n'existes pour personne d'autre. Si tu vis ça, tu vis l'effet du mépris de ton milieu. Encore une division du moi imposée : exister pour soi sans exister pour les autres. Tous les grands artistes (reconnus après leur mort) ont été les proies de la mauvaise réputation et du mépris et pour certains de l'humiliation, jusqu'à la mort. Tout artiste, être humain courageux, travaille toujours à oeuvrer, à créer des oeuvres d'art par l'exploration du réel dont le premier acte est de nettoyer son outil de création de toute fausseté : son esprit. L'artiste agit par la production de ses oeuvres d'art à démasquer les mensonges cultivés. L'art sert à ça : à préserver l'intégrité de l'espèce. L'art touche, boule-verse, les sensibilités, car il trempe dans le réel nié des autres. Quand il ment : il divertit, décore, enrobe qu'uniquement pour confirmer le mensonge à conserver dans le confort illusoire. Complice du mensonge, l'artiste devient faux. Et alors ? Le problème ? Un être humain faussé agit contre sa volonté d'exister. Ce savoir n'est pas dissimulé. De rares êtres humains l'ont montré. Mais la vérité de ton déni de l'autodestruction de l'espèce est tellement enfouie dans ta souffrance que le seul moyen que tu as trouvé pour te soulager partiellement est de créer et entretenir la Bête Noire responsable faussée de toutes tes souffrances. Ça n'est pas la solution. Depuis des millénaires, ça se serait. Ce n'est pas la solution.

Comment sortir du merdier ?

Les sur et sous couches de mensonges sont tellement imbriquées les unes dans les autres qu'il est difficile de distinguer le vrai du faux, surtout pour les nouveaux et nouvelles arrivantes qui ne connaissent pas les causes du merdier dans lequel ils elles naissent. Comment ne pas se mentir à se faire croire que tout est bien, alors qu'on a été éduqué dans le mensonge, tout en se laissant convaincre de la vérité des croyances inculquées, elles-mêmes crues réelles par celles et ceux qui la colporte : les institutrices, les maîtresses, les professeurs qui suivent le programme imposé par le ministère de l'Éducation nationale ? Le remède ? Simple. Il suffit de se poser des questions et chercher à savoir.

Nous parlions de contre-attaque massive contre la vérité de la réalité. Toute société humaine ne tolère pas que ses tricheurs, empêcheurs, dictateurs (les vrais pas les faux) soient identifiés. Pour quoi ? Parce qu'ils et elles ne sont pas capables d'assumer la responsabilité générale de leurs actes néfastes envers la vie de celle des autres. Pourtant, au fond, enfoui derrière les masques, Tous savent. Cette contradiction constitutive du comportement éduqué en société innocent+coupable crée toutes les dérives psychiques pénibles à vivre, car elle génère une overdose de souffrance qui apparaît dans des brèches auxquelles toi malade tu ne t'attends pas. Le trop plein de souffrance enfouie, surgit de partout. Tous savent (même si elles ils ne sont pas nommés pour être identifié et, se guérir, pas se condamner) qu'ils elles contribuent à la ruine de nos sociétés, ce, en échange du petit confort mental. L'assurance de sa souffrance perpétuelle préservée de l'innocent coupable. L'admettre serait un 1er pas pour enclencher le processus de guérison.

- Nous nous sommes piégés nous-mêmes dans le mensonge pour nier la réalité de notre existence individuelle.

- Pourquoi vouloir nier la réalité de notre existence ?

- Pour l'inconfort cru de la réalité à vivre.

- Comment s'est-on attaché à croire une fausse réalité ?

- Il est difficile de vivre dans un environnement inexplicable.

- Mais, je ne comprends pas, pourquoi vouloir alors ruiner le travail des êtres humains qui se consacrent à comprendre l'environnement de vie ?

- Parce qu’on peut vivre en se contentant de faux. Même avec le faux, on s'adapte à vivre, avec beaucoup de souffrances, mais on vit.

- Pour quoi choisir vivre le faux ?

- C'est un choix qui est aussi donné par la réalité. Le faux empêche de savoir. Savoir empêche de se faire diriger sa vie. Et les + gros et + grands peureux peureuses déploient toutes les ruses possibles pour amoindrir leur effroi de vivre à se faire servir pour se rassurer avec l'assurance du sentiment de domination qui est construite sur un faux.

- Pourquoi sommes-nous si seuls dans cette surpopulation  ?

- La surpopulation clamée n'est que numérique. La désinformation massive des médias nous donne bien vouloir à croire au faux prit pour vrai. Mais la réalité de l'abondance humaine hostile cultivée généralisée, nous fait, + on acquière de l'expérience, prendre des décisions prudentes. Chacune, chacun en est arrivé à redouter les autres : des nuisances qu'ils elles génèrent (pour réclamer sa place). La logique ? Mieux vaut rester vivre isolé des autres. + On vieillit, + ce fait l'emporte. Le soupçon permanent crée l'hostilité permanente. Le fondement de nos sociétés de nos cités repose sur l'hostilité cultivée.

- Pourquoi vouloir entretenir l'hostilité ?

- Le sentiment généralisé d'insécurité est amplifié, au contraire de vouloir l'atténuer. Verrouillé par les intérêts économiques (qui n'est qu'un faux argument). La sécurité publique s'est transformée en sûreté publique où tout le monde est potentiellement (sic) coupable de terrorisme. Médiatiser la terreur (fausse) en permanence entretient le sentiment général de l'insécurité (dans la fausse sécurité de son chez-soi) et justifie l'industrie des armes, des alarmes, la fausse nécessité de la police, de l'armée = ça pour généraliser la violence, pour entretenir la permanence de l'hostilité = pour la guerre. La guerre est le commerce le + profitable, car elle repose sur le pillage par l'assassinat en masse autorisé. L'hostilité générale entretenue dans chaque individu conditionné par l'éducation nationale n'est que uniquement profitable à la guerre. La finalité de nos sociétés schizophrènes vivant dans la souffrance permanente ne sert qu'à servir la guerre. L'Occidental est un humain agressif qui s'épanouit dans le conflit qu'il crée et entretient à l'échelle de l'humanité. Nous artistes, authentiques, empêchons cette maladie d'annihiler l'espèce.

 

 

bonus 5
ça ne veut pas en finir...

4

LES ACCUSATEURS TRICES

Qui sont-ils, ces êtres humains pour se donner à juger ses semblables pour les condamner ?
Quel savoir les accusateurs détiennent-ils pour pouvoir juger et condamner ses semblables ?
Il n'y a aucun savoir à savoir pour condamner, s'ils savaient, ils ne condamneraient pas.

Pourquoi condamner ?

Si les êtres humains condamnent leurs semblables, avec toutes sortes de châtiments, de l'ignorance par mépris à la torture physique et psychique, c'est qu'ils considèrent leurs semblables êtres une menace de la vie qu'il considère être « la vie juste ». Qu'est-ce que la vie fausse ? Le vécu n'est divisé qu'en 2 évaluations, en mauvais ou en bon. D'abord avec ce qui est mangeable, puis politisé en mal et bien *. Qui exige du jugement et de la condamnation, sa présence dominante. Cette division en 2 camps, les pour et les contres, ne sert qu'à activer les combats, tel le duel de la compétition, les guerres patricides (patrie + -cide = tuer), les guerres civiles et tout rapport de force dont résulte le couple perdants/gagnants pour soumis/dominant. À 3 camps ça se complique, quel serait la part tierce ? entre l'un et l'autre ? il y aurait qui d'autre ? et à + ? à 5 camps ? à 7 camps ? à 11 camps ? etc., où le nombre des camps de personnalités en jeu n'est pas pair, ni ternaire, ni quinaire à s'organiser en 2 camps binaires ennemis. À 127 camps ennemis, arrêterons-nous les hostilités entre nous êtres humains ? La paix mentale dépend-elle des nombres premiers en jeu ?

Condamner est l'expression de la puissance de son pouvoir.
Le condamné est pris au nez : attrapé arrêté jugé enfermé et tué.
Physiquement, et si c'est pas possible, par un interdit de règle morale, psychiquement.

Agir la condamnation, c'est agir la conviction de son intolérance.
Un accusateur se forme par l'intolérance.
Un défenseur ? se forme par l'indignation.
Tous 2 sont formés par la morale, celle des lois contre celle de la vérité de la réalité.
La loi l'emporte sur la vérité de la réalité, elle existe pour gagner ce rapport de force.

Condamner, c'est consommer son pouvoir sur l'autre.
Condamner, c'est jouir de son pouvoir sur l'autre.
Condamner, signifie l'institution du rapport de force du « bras de fer » gagné d'avance
qui doit démontrer que : la raison n'est que du côté des accusateurs.

Pourtant l'accusateur n'invente rien, ne réfléchit rien, n'analyse rien, ne questionne rien :
il accuse par obéissance à la morale des lois et souvent au-delà qui institue d'autres lois.

Accuser et condamner
sert à renforcer la certitude ébranlée par le doute.
Accuser et condamner
est une certification de groupe contre 1 seul, l'accusé.
L'accusé est toujours seul contre tous.
Accuser et condamner un seul consolide et renforce la conviction du groupe,
dirigé par 1 autre.

L'exemple de tous les tribunaux illustre le spectacle du pouvoir de nuire par la condamnation.
L'exemple du condamné est l'exemple à ne pas suivre, au risque de se voir condamner soi-même.
Les châtiments de la condamnation sont un tort que les sociétés s'infligent à elles-mêmes,
Car à diviser le monde en 2 : entre l'acceptable et l'inacceptable, entre les uns et les autres,
N'est que producteur d'hostilités entre toutes entre tous.

L'hostilité régnante n'est que productrice de guerres.
L'hostilité régnante ne sert qu'à produire la guerre perpétuelle.
L'hostilité dans sa permanence génère la souffrance,
la souffrance dans sa permanence génère le déni
puis l'hypocrisie comportementale
confondue avec le courage,
l'hypocrisie de circonstance
confondue avec le respect
comportement obéi par la morale inculquée (= éduquée et approuvée).

Il est essentiel de comprendre ses liens pour pouvoir se défaire de ses chaînes.
Ou comme le disait Ronald Laing, n'est-il pas temps de « arrêter de se serrer le noeud autour de son cou ».
Mais l'hostilité des croyants à percevoir la terreur de leur liberté sans chaînes est proportionnelle à la violence de leurs accusations.
Tout le mal vivre naît de là.
Tout le mal à jour est là.


**

 

Notes
* À quoi sert la morale ? La morale est une intention politique de gouvernement des autres par assimilarisation (= assimiler = digérer, puis similariser = rendu identique par l'obéissance). La morale sert à similariser les conduites particulières des individus, à gommer et criminaliser les différences. Ce, pour accomplir le travail ordonné. Mais l'assimilarisation ne s'adresse pas à tout-le-monde, les instituteurs de lois montrent qu'ils vivent en dehors des lois qu'ils instituent. Le pouvoir de se donner le pouvoir du pire, tel de violer les enfants. La morale a la fonction d'assimilariser les différents comportements, similariser les différences pour les transformer en différences (=écarts) seules admises (inscrit à la morale par les lois de la chose publique : la République des êtres humains anonymisés) retenues par les marges du cadre public = de l'encadrement policier. En + : la morale imposée est sauve-gardée par l'indignation et le scandale (lire le texte sur la presse infra). Un débordement ? et c'est la condamnation, déclenchement automatique de la procédure : la punition par le châtiment. La punition/récompense agit la peur/plaisir : le conditionnement. Autrement nommé : l'éducation (le dressage pour les animaux et le réglage pour les machines). Cette conception manichéenne de la vie ensemble ne sert que le pouvoir de quelques-uns sur les autres, tous les autres qui sont des sujets transformés en objets de condamnation, susceptibles à être condamnés. Rien n'est sûr dans notre monde de sûreté publique cultivé volontairement en état de violence permanente pour en extraire la terreur permanente. Pour accepter vivre ça, il suffit du constat de la foule qui abdique vivre la souffrance de son obéissance (j'ai l'image de la foule traitée en bétail dans les aéroports qui passe 1 par 1 à la fouille corporelle humiliante), en + de la fausse démonstration médiatique d'une majorité votante approuvante, fausse autorisation publique pour agir la violence de l'arrestation, avec la force armée. Cette majorité approuvante n'a jamais existé. Les élus politiques sont élus par une minorité transformée en majorité par manipulation médiatique des données. La violence de l'État au XXIe siècle a dépassé la limite de l'acceptable, celle du confort psychique des populations obéissantes, pour devenir une menace perpétuelle dans l'existence quotidienne. Ou : 1/2 siècle de politique prospère, à supprimer toute expression de liberté, à criminaliser toute initiative d'indépendance, où le personnel, l'individuel et le particulier ne peuvent exister que pour « l'intérêt général » des particuliers privilégiés (= vivant en dehors des lois qu'ils imposent) et gouvernants par l'intermédiaire de la violence de la police, atteint la limite de l'acceptable à l'existence de l'espèce humaine. La violence du mépris banalisé des gouvernants dans l'ascension de leur dictature envers les gouvernés ne durera pas. C'est l'équilibre des limites de l'acceptable. La limite du supportable que les êtres humains prêts à rendre service pour cultiver la sympathie entre humains, contre l'asservissement des populations piégées dans la servilité de l'esclavage pour cultiver l'hostilité entre eux. Un être rempli de rancoeur se gouverne + facilement qu'un être comblé. C'est la raison pour laquelle les populations d'êtres humains prêts à rendre service à son prochain sont tant maltraitées, blessées et épuisées par la violence physique et psychique des lois sociales de la morale.
** Texte écrit suite à une mésentente qui amicale est devenue disamicale. À la suite de cette lettre personnelle : Bertrand,.la.revelation.revelee.txt

 

 

bonus 4

3 août

Fausse note ?
Pourquoi ça sonne faux ?
Comment savoir si ça sonne vrai ?

 

- La reconnaissance ? Reconnaître, signifie qu'il existe un même ailleurs (un ailleurs est un monde différent), un même parmi des différences, un même sillage de pensées creusé par l'usage sur une surface vierge.

- ???

- Comme les chemins qui à force de piétiner la terre forment des voies puis des routes puis des autoroutes (des routes automatiques) avec des murs le long (murs physiques, mais surtout mur en soi de la route elle-même qui empêche de s'arrêter pour voir ailleurs) telles des rigoles qui à force de passages se tranforment en gouffres. Et, une fois pris au fond dans le fond, du trou, il est difficile de pouvoir percevoir autre chose que ce que le trou routinier des gestes automatiques du chemin initial donne à percevoir au-delà. C'est pour cette raison que dans le monde éduqué de la musique ce qui « sonne juste » est au fond du trou avec soi et ce qui « sonne faux » est libre à l'extérieur du trou, de soi. Le juste sonne le même, le faux sonne différent. Mais la réalité est tout le contraire !

- Le sillage qui à force d'usage se creuse et qui avec nous au fond nous empêche de voir pour savoir. Comment savoir ?

Reconnaître, c'est repercevoir une connaissance reconnue, une similitude identifiée mémorisée dans un monde de différences. Porté par l'angoisse de l'inconnu dans le monde des différences. Ah ! c'est toi ! Reconnaitre une différence dans un monde de similitude (pas de pluriel pour similitude, car la similitude ne se différencie pas dans sa multiplication : multiplier une similitude revient à dupliquer un même qui une fois dupliqué est indifférenciable de l'autre : le même multiple est un paradoxe de comptable du capital pour accumuler aux dépens des autres la nourriture assimilarisée par le procédé de l'insdustrialisation) signifie que le monde dans lequel on vit est le résultat de notre volonté commune d'assimilarisation. Bien que nous soyons tous différents dans notre similitude. Et, pour réaliser l'assimilarisation des différences, il faut agir une volonté économique (nourriture) et politique (comportement) de violence d'imposition morale et physique (punition), pour forcer et obliger les gens à partir de l'enfance à se comporter en adulte pareil que les autres, autrement politiquement nommée : un régime de dictature pour l'institution d'un État totalitaire.

L'État totalitaire se constitue et s'institue par la peur pathologique (= entretenue constamment répétée par l'émergence du pire) de la différence, qui n'est rien d'autre que la réalité d'être différent dans la similitude, est terrorisée par la différence absolue. Le racisme est le résultat d'être terrifié par la différence. Le raciste vit terrifié à l'idée de vivre dans un contexte différent du sien inculqué. Le raciste vit terrifié à l'idée de la différence. Le raciste vit sa vit à nuire tout ce qu'il considère différent de lui. Les racistes sont les mili-taires (la milice qui ne parle pas) de l'éducation occidentale, les gardiens de sa culture.

- Heureusement, on n'a pas ça ici !

- Ah ? La violence d'État réalisée par la police et l'armée, la censure réalisée par les ministères et l'éducation nationale et l'autoritarisme institué par la hiérarchie du monde du travail, ici, sont mal masqués par le confort et l'abondance. Tyran et despote sont des icônes caricatures posées (par stratégie politique d'ici) et ciblées (par la presse d'ici) qui oppriment et accablent une population asservie là-bas pour focaliser les esprits d'ici là-bas. Ici, les véritables despotes et tyrans gouvernants se cachent. Pas de presse ni de publicité pour les vrais milliardaires. Ils se feraient lyncher. Comment est-ce possible d'accumuler autant aux dépens des autres ? est inimaginable. Le chantage de l'injustice de la violence d'État, à maltraiter ses individus, faute d'en prendre soin pour consolider une société saine et épanouie, est l'équilibre sur lequel repose tout pouvoir qui asservit pour être servi (servus = esclave) : + la nuisance envers les asservis est accablante (= générateur de souffrances sans pause) + le pouvoir politique autoritaire s'affirme (qui est la raison du pouvoir politique d'exister ; et avec sa limite : la destruction totale des asservis, les asservis détruit, il n'y a plus rien à commander), et à l'opposé : + prendre soin les uns les autres va de soi + le pouvoir individuel (de chacun en soi pour les autres) s'affirme (et annule le pouvoir politisé d'un sur tous).

L'intolérance est le sentiment source pour l'assimilarisation comportementale et, au niveau politique pour la société (au travail servile) entière, conduite par les lois. Pour instituer une loi, il faut l'action du sentiment d'intolérance, intolérance qui se réalise en société avec la morale. La morale s'oppose à l'éthique : la morale impose la même idée à tous, l'éthique évalue le comportement de soi envers l'autre et les autres pour s'adapter aux nécessités de tous. Avec la tolérance, les lois deviennent inutiles, car chacun saurait et connaitrait les limites de sa nuisance envers les autres qui dans nos sociétés sont au contraire méprisées, défavorisées, ce par la compétition hiérarchique où tous « les coups bas » sont approuvés dans l'usage ; et désapprouvés dans la parole. Quand les actes contredisent la parole, ça signifie que l'hypocrisie est valorisée. Mensonge et trahison pour gagner à « n'importe quel prix » (sic). La violence de la compétition, dans le monde hiérarchique du travail, conduite par la haine est proportionnelle à la violence du mépris des classes servies envers les classes asservies qui entretiennent elles-mêmes l'hostilité constante de leur violence entre elles. La coutume occidentale honore le salaud pillant les nécessités des autres.

- Pourquoi les individus des populations n'arrêtent-elles pas de s'entrenuire ?

- Chacune chacun n'a aucune conscience d'agir sa nuisance envers les autres. Et va jusqu'à la nier si une remarque lui est faite : ça coïncide exactement à ce que les « mécanismes de défense » agissent l'inconscience pour que l'ignorance demeure intacte et l'acte de nuisance accompli. Les mécanismes de défense sont un barrage opérant puissant infaillible à vouloir et au pouvoir de savoir. Renforcé en société par « la présomption d'innocence ».

- Mais comment ces automatismes de déni ont-ils pu être inculqués puis institués ?

- Pour qu'un mécanisme de défense s'installe dans ton inconscience, il faut avoir vécu une grande souffrance. Mais le mécanisme de défense résidant empêche de savoir, et cette souffrance ce qu'elle est, et la cause de cette souffrance. Nous agissons majoritairement en aveugle possédé. Nous agissons par notre souffrance niée à nuire aux autres convaincus que les autres nuisent à soi. C'est un noeud en chacun de nous qui s'étend aux sociétés entières. Ronald Laing l'a parfaitement compris et décrit dans ses livres (qui ne sont pas réédités en français depuis les années 70 !). Nous sommes éduqués à ne pas nous entre-aider. Une urgence de secours rencontrera l'indifférence publique terrorisée. Après la croyance puis la conviction, l'institution est sa conséquence sociale qui ne se discute pas.

- N'existe-t-il pas une solidarité quand nous sommes en détresse ?

- Toute solidarité de proche en proche rend tout pouvoir centralisé inutile et inopérant. Les solidarités publiques ne dépassent pas l'encadrement de l'associatif par la loi et, contre tout débordement d'autonomie la police intervient avec sa violence armée. Pour qu'un gouvernement puisse garder son pouvoir, bien qu'il soit illégitime, il doit détruire toutes les initiatives et les tentatives de solidarités gratuites entre êtres humains. Et sa première arme est l'imposition des impôts, c'est-à-dire, l'installation automatisée des canalisations à péages : les impositions nationales, les impôts nationaux empêchent les solidarités locales (avec l'aide de la police). Le système « pour payer il faut être payé » occupe suffisamment les esprits pour oublier toute solidarité, même en cas de grande détresse. « Chacun pour soi » (sic). Le gouvernement (avec son président représentant l'autorité qu'il n'est pas) est le seul à disposer des impôts à la fois pour la jouissance privée de ses membres et à la fois comme censure conditionnelle d'attribution en fonction du bénéfice que le gouvernement en retire pour garder sa place et renforcer sa position à interdire, faisant croire à sa nécessité absolue, alors que toute solidarité s'en passe sans souci.

- À l'entendre, on a l'impression d'un piège inextricable dans lequel nous nous sommes laissés volontairement attrapés !

- C'est vrai. La croyance à la protection paternaliste contre toute malfaisance demeure toujours très vive chez les citoyens asservis. Ou parce qu'ils désirent rester vivre dans leur illusion, + que de savoir la vérité pour se libérer pour vivre sa vie et pas celle de l'autre qu'il qu'elle croit être sienne. Être possédé par la peur génère des ravages partout : en soi et partout ailleurs. Et il y a +. Définir un être humain par son occupation est un comportement étrange à être humain, mais pas quand on considère la servilité esclave du monde du travail. Le monde du travail a besoin pas de toi, mais de ta compétence à asservir ta vie à ton occupation. Dans le monde du travail, il est impensable qu'il existe des êtres humains inoccupés. Libres. L'occupation est une invasion puis une possession de ton esprit et de ton corps jusqu'à l'épuisement et l'insignifiance de la « retraite » = inapte au travail. Le mépris social de l'être humain est proportionnel à sa souffrance de vivre l'absurdité inexplicable d'une vie gâchée.

- Comment avons-nous pu nous faire posséder par la peur jusqu'au point de la nier alors que notre souffrance de vivre existe ?

- Le processus de possession des esprits est long, sur des générations, sur des centaines d'années. À lire l'histoire non enseignée, on comprend le long processus de formation des esprits asservilisés, ne serait-ce que par l'histoire du sens des mots. Les souverains ont toujours pratiqué une politique de terreur pour asservir « sa » population dans « son » territoire, avec les armes de guerre avec des êtres humains obéissants à tuer leurs semblables. À naître dans le contexte, il est impossible de se rendre compte et de comprendre que ce contexte n'est pas la normalité, si on vit sans se poser de question. Remettre en question l'acquis est le principe du savoir. Et + de questions sont posées et + le savoir sachant, pas croyant, augmente ce pour pouvoir résoudre les problèmes qui se présentent. Le savoir et l'intelligence servent à ça : résoudre les problèmes. Si chacune et chacun et toutes et tous se re-trouvent dans l'incapacité de résoudre ses problèmes, eh bien, c'est là que commence l'asservissement et la dépendance. L'ignorance amplifie la crainte. L'incapacité amplifie la panique. Et peur, crainte et panique implorent à se faire aider à se faire conduire à se faire diriger et à l'inverse obéir pour se faire croire être hors de danger alors que nous sommes pris en plein dedans. Le mot danger vient de domination = perdre les moyens du gouvernement de soi. Le danger de mort n'a rien à voir avec la réalité de la mort. Là, où nous en sommes aujourd'hui, tout ce qu'on croit être vrai est faux. Ça sonne faux, parce qu'en + dedans, dans notre aveuglement, il y règne notre hypocrisie, prendre le mensonge de soi pour vrai, de se faire croire à la liberté, qui n'existe pas dans notre trou, qu'au-delà, là-bas où c'est inaccessible, par peur et où on ne reconnaitrait rien, tellement les différences se sont différenciées pendant que nous vivions notre assimiliarisation dans le creux de notre trou (à se rendre identique par crainte et obéissance dans le nuage dans le flou de nos mécanismes de défense).

- Comment la peur peut conduire et similariser nos comportements ?

- La peur pathologique de la différence, qui n'est rien d'autre que la réalité d'être différent dans la similitude, est terrorisée par l'idée de la différence absolue. Le racisme est le résultat d'être terrifié par la différence absolue (qui n'existe pas). Le raciste vit terrifié à l'idée de vivre dans un contexte différent du sien inculqué. Le raciste vit terrifié à l'idée de la différence qui existe avec lui. Le raciste vit sa vie à nuire à tout ce qu'il juge différent de lui. Le raciste vit sa vie de la violence, persuadé être protégé des différences par le viol. Les racistes sont des hommes armés civils (sur la berge de la légalité) soumis aux ordres qui ne parlent pas parce qu'ils n'ont pas la parole ni le droit à la parole, résultat de l'éducation occidentale. Ce sont les gardiens de sa culture (ensemble des formes acquises de comportements assimilarisés, dans les sociétés humaines) assassins à qui l'assassinat est sollicité : faut témoignage, dénonciation de personnes, expédition punitive, bastonnage à 10 contre 1, méchants peureux en colère en bandes et armés qui sont une extension de la police pour l'entretient de la violence (la violence est le domaine de la police, sans elle, la police n'existe plus), exécutions déguisées, discrimination (= criminaliser la différence), ingérence (= viol d'un territoire et des coutumes des personnes), expulsion (évacuation de la différence), répression (= faire reculer l'ennemi par la pression de l'avancé sans flancher de l'infanterie : mur humain d'enfants), exclusion (faire garder dehors dans des pays prison ex colonies).

- Mais en quoi est-ce nécessaire de distinguer différentes « cultures » qui sont déjà désignées par la coutume (= le manier d'agir établi par l'usage de sa répétition journalière) ?

- C'est un effet pervers du savoir : croire que son savoir s'étend, alors qu'il ne change que de sens. Tels des mots différents pour dire la même chose. La coutume ne prend pas en compte « le développement des facultés de l'esprit » : le savoir. L'acte coutumier n'est pas réfléchi, il ne se remet pas en question, sinon il dévierait de sa coutume, de son assimilation de sa similirarité imposée-acceptée, pour devenir quelque chose de différent, pour perdre sa coutume. La coutume ne se pense pas, sinon elle se perd. La différence apparaît en cas de non-fonctionnement d'une procédure répétée de la coutume. La réparation de l'incident ou de l'accident, issue qui révèle « une fuite de la différence », est automatisée, et dans les esprits : le service d'ordre en ordre (confondu avec la paix), et dans la pratique : « il n'y a pas de problème technique » que des « défaillances naturelles » (sic) qui sont isolées dans l'anormalité, puis crues effacées par l'évacuation automatisée dans le monde des ordures *. L'accident est redouté, non pas pour la mort qu'il cause (qui est une défocalisation du sens), mais pour les différences que l'accident fait surgir dans la coutume. La peur de la terre, la terreur, le terrorisme prend sa source dans la hantise de l'épouvante de vivre avec la différence inacceptable. Ça semble pathologique. Ça l'est. La terreur de terre de l'autre pour « qu'il ne prenne pas une femme de mon clan pour enfanter un bâtard » (sic), une différence, un différend, un problème d'inadaptabilité = d'inassimilarisation = d'inintégration = d'invasion de l'intérieur = de stratégie du cheval de Troie = d’infection = d'épidémie = de pandémie = et tous les malheurs de la Terre, « tout ce qui va transformer mon même en autre chose qui me terrifie ». La terreur empêche de savoir. Le savoir nécessaire pour résoudre le problème. L'ignorance mêlée à la peur génère la haine. L'existence de la haine révèle une prise de possession totale de l'esprit de l'être humain qui vit par la haine. Ce sont des êtres humains piégés qui expriment leur possession uniquement par la violence et toujours envers les + faibles, les femmes et les enfants en premier par le viol. Ou l'imposition de sa faiblesse par le pouvoir politisé de pouvoir générer l'horreur dans le corps des autres.

 

Note
* Poubelle, contenant des ordures, est étymologiquement issue du nom du préfet de Paris Eugène-René Poubelle. Comme le mot silhouette qui est issu du nom du questeur des impôts ou contrôleur général des finances de Louix XV, Étienne de Silhouette, pour dire qu'apparaît au loin le profil en contour des ennuis. On mesure, à quel point, ces personnes ont pu nuire à leurs semblables.

 

 

bonus 3

30 juillet

LA PRESSE ?

UN AMPLIFICATEUR DE VIOLENCE
complice du pouvoir par la terreur
SERVITEUR DES DICTATURES

Rien de + néfaste pour envahir ton esprit, pour quoi est-il vide de pensées ?, par des considérations morales, des jugements qui ne te concernent pas (= qui n'altèrent pas le courant de ta vie). Que peux-tu savoir de la réalité de toutes les affaires qui sont médiatisées ? Rien, à part qu'une petite partie visible, qui n'est qu'amplifiée, qu'exagérée, à faire croire être la totalité de l'affaire pour générer du sensationnel dans ta vie fade de vide et d'ennui. Comment peux-tu alors te porter et prendre parti = croire choisir ton camp, contre quelque chose dont tu ne sauras jamais ni les tenants ni les aboutissants, puisque cette affaire ne te concerne pas en personne (= n'a aucune influence sur le cours de ta vie à toi) ?

Pourquoi la presse veut se faire remarquer pour générer du sensationnel avec des informations obligatoirement faussées qui sans elles n'auraient rien à interpeller pour racoler (= forcer et attirer le désir de l'attention par des moyens détournés = mal honnêtes) ? 1. Car les gens qui s'investissent dans cette occupation ont un immense besoin de reconnaissance (tellement le manque et la frustration génèrent en eux un vide vertigineux insupportable). 2. Car les gens qui s'investissent dans cette occupation ont un immense besoin de pouvoir à vouloir manipuler « l'opinion publique » (garantir à l'élu une majorité d'électeurs et d'électrices pensées par des idées reçues). 3. Car les gens qui s'investissent dans cette occupation ont un immense besoin et la fonction de servir le pouvoir politique. Et + la presse critique le pouvoir et + elle se rapproche du pouvoir, sans jamais l'avoir, le détenir, pour s'en servir, car : elle ne saurait pas quoi en faire. La presse distribue l'épouvante pour faire partie du pouvoir politique. C'est pourquoi, quand la presse médiatise, elle ment, elle exagère, elle rapporte, elle racole pour coller à l'élu politique (le maître qui est toujours « l'innocent » menteur mentor de la classe servie). Tel l'enfant rapporteur à l'école qui va rapporter au maître, les bêtises des autres pour les faire punir : la vengeance du lâche (jaloux de ne pas pouvoir se réjouir comme les autres qu'il dénonce) qui devient 1er de la classe (qui est tout seul, qui n'a pas d'amis, plus tard, que des alliés).

Dans le monde de la communication, dans le monde de l'information, le contenu rapporté importe moins que l'effet obtenu. L'effet est : la consternation, de « l'opinion publique » * manipulée. L'information, peu importe laquelle, doit générer chez le lecteur et l'auditeur un effet de consternation, c'est-à-dire : une « douleur morale », c'est-à-dire : un acte un fait événementiel (= spectaculaire) à l'opposé de ce qui est considéré juste et bien dans les principes inculqués par la famille et l'école, autrement dit une montagne d'hypocrisies et d'ignorances que l'épouvante rapportée confirme le bien le juste de sa morale ici. Tout fausser pour tout embrouiller.

- « Mais pourquoi y va chercher sa douleur morale ? » - Bonne question ! Pourquoi vouloir se désinformer croyant s'informer pour provoquer sa douleur morale ? La réponse est simple : pour remplir le vide de sa vie de lâche fade confortable et sans risque. Quelle « belle » comparaison ! l'horreur là-bas avec mon confort ici. Un plaisir sadique journalier dont les spectateurs ne se privent pas. 95% des foyers de ce pays regardent encore la télévision tous les jours.

La presse entretient l'épouvante, l'horreur, rapporte l'intouchable de « là-bas » (l'horreur provoquée par nous ici). Son rôle à maintenir la morale inculquée par la permanence des contrexemples est essentiel dans une organisation sociale dictatoriale (dans d'autres régimes, elle porte d'autres noms tels : ministère ou bureau ou cellule de la propagande). Elle argumente quotidiennement la dictature qu'elle soutient avec « le jour-nal » (sic) (les annales du jour, d'année pas d'anus qui est la bague du sphincter) de ces « horreurs fatalisées » dont les spectateurs outrés (= ultra-indignés) ne sont que : des témoins réactifs (lire le tableau deleuzien d'après la révélation nietzschéenne de l'Homme ACTIF ou REACTIF = libre ou soumis) enrôlés et convaincus, où l'outrage fabriqué volontairement par soi-même pour adhérer au groupe. La foule (= êtres humains anonymes groupés) apprécie la lapidation d'un coupable, car juger condamner et punir fait convaincre de son innocence (alors que c'est le contraire) : la presse donne à manger aux anonymes (désindividualisés) pour juger et condamner les autres pour s'innocenter en quotidiennement avec la morale inculquée. Mais le besoin quotidien de s'innocenter montre en réalité la culpabilité à soulager. C'est la formation-permanente du citoyen-policier.

La presse doit, faut **** nourrir les pipelettes de commérages, car ce sont les messagères qui se nourrissent des ragots (des désinformations), qu'elles rapportent à d'autres qui rapportent à d'autres, qui nourrissent les autres, qui nourrissent..., etc., pour propager la rumeur [artificielle] du désir idéologique dominant : le cru fort qui n'est qu'un lâche. Tout faire pour que la rumeur [artificielle] devienne la vérité crue : car oui, « tout le monde en parle » (sic). Telle pour l'encyclopédie en ligne qui est « la règle majeure des références » (sic), mais qui transforme la connaissance en croyance. Les commères s'ennuient de leur vie fade. Et il faut la remplir avec des (faux) faits des autres d'ailleurs pour les juger pour les condamner = pour s'innocenter. « C'est pas moi » (sic). Tout pour ruiner les autres avec bonne conscience. Tout faire pour marquer « que je ne suis pas inutile » (sic) à raconter à colporter les bobards moraux pour exprimer son indignation (pour se rassurer de faire partie des justes).

L'indignation est le pilier de la morale qui est le pilier de la censure (lire L'affaire Freemuse, oui l'organisation qui prétend défendre les artistes censurés). La presse est un assemblage de ragots (bavardages médisants et malveillants) dans le but unique de générer l'épouvante pour provoquer l'indignation pour renforcer la morale occidentale pour se convaincre de son innocence (alors que nous sommes des assassins). D'un côté droit comme du côté gauche de l'hémicycle. Et, tout être humain lâche désire s'y faire prendre (pour avoir l'opportunité de s'indigner ensemble en société pour consolider le groupe qui a les mêmes idées, ce, contre les autres pour se « confirmer qu'ils sont bien nos ennemis » sic). Quand la guerre génocidale est déclenchée, il n'y a alors plus d'opposants. En effet, « il fallait **** punir les terroristes » (sic).

En quoi les malfaisances des autres devraient concerner ma vie quand elles n'ont aucune influence directe sur elle ? Pourquoi vouloir aller chercher ailleurs de la fausse info pour se faire humilier ici (= se créer des problèmes inexistants ici, pataugeant dans le faux) ? Et, pourquoi, dans le monde du travail, vouloir se convaincre de fausses nécessités morales (de principes) pour s'humilier à la servitude, tout en se plaignant d'être toujours mal payée (= méprisé) ? Qu'est-ce que la hiérarchie de l'obéissance morale apporte au bien-être de soi et au bien-être de la communauté ? Rien que des peines. Pourquoi alors se soumettre à une autorité inexistante (tout dominant est toujours planqué inaccessible) pour s'autoriser à soumettre et peiner les autres pour se créer une autorité ? ** Cette conviction du faux cru vrai et nécessaire consolide nos sociétés hiérarchisées, c'est-à-dire, la peine individuelle d'exister, largement niée.

Cette question est fondamentale dans l'organisation sociale. Car s'occuper à peiner les autres en échange d'un salaire insuffisant est le ciment de toute dictature. La dictature sert à peiner toutes celles et ceux qui y agissent dedans. Pourquoi ? La peine est le résultat de l'existence effective du pouvoir. Le pouvoir génère la servitude. Il est existé pour ça. Ce pouvoir de pouvoir générer la peine jusqu'à ce que les gens en peine (en souffrance générant douleurs maladies tout ça recouvert par l'enveloppe de la terreur) considèrent cette peine nécessaire à leur existence. Croire être obligé de « Vivre la dure réalité de la vie » (sic) qui n'est qu'une vue de l'esprit capturé. Jusqu'à ce que tout le monde considère la terreur, être un état normal de la vie en société et en solitude.

 

Notes
* Le public est une notion politique de la foule anonyme où les individus sont niés en tant qu'être humain (personne) à respecter. Le respect, opposé à l'humiliation, empêche l'ingérence de la peine dans l'individu à respecter. Le mot respect est renversé dans son utilisation vocable, en : « respect des lois ». Les lois n'ont rien de respectable. Il n'y a aucune raison d'admirer les lois. C'est un non-sens ou une inconsidération (déconsidérer a le sens de mépriser). La Loi sert à interdire, les lois n'ont aucune « grande valeur morale » ou sociale en elles-mêmes, dire qu'une règle, qu'un ordre détient une grande valeur pour être admirable est un non-sens. La réalité est que le mot respect a été échangé avec le mot obéissance. Le fait de respecter est + digne que le fait d'obéir, qui est (quand même) indigne. Cet échange de mot (sans changer le sens) pour garder l'obéissance intacte est une manipulation classique, le maquillage qui fait que « tout le monde » (servant = nuisant) croit agir « dans le bon sens » alors qu'il n'en est rien, à agir journellement EN SOLDAT*** DE LA NUISANCE.
** On pense particulièrement à toutes et tous les fonctionnaires (ou à la fonction publique privatisée = salaire sans garanti) qui ont accepté l'occupation humiliante et exclusive de faire payer les autres pour des raisons fabriquées (en échange d'une rente crue stable et éternelle) avec la bonne conscience fabriquée de la mauvaise raison de « service public » qui n'est pas un service pour la communauté, mais une collecte de fonds pour le bénéfice de la classe sociale qui s'octroie et maintient ce privilège par filiation (sans rien faire). Le procédé ne change pas, depuis des millénaires, pour servir le pouvoir d'asservir (du latin « servus » = esclave), il est uniquement maquillé différemment pour tromper ses serviteurs asservis esclaves qui sont convaincus obtenir un bénéfice en échange. Bénéfice qu'ils ne recevront jamais que d'avoir gâché sa vie à croire à l'inexistence de la récompense.
*** Le soldat est un homme soldé (humilié) en service prêt à servir les ordres commandés du commandant absent (planqué ailleurs loin, par sa trouille).
**** Il faut, de falloir, de faillir ; du latin populaire « fallire » = manquer, et du latin médiéval « fallere » = qui trompe, qui échappe. Au XVe siècle les militaires ont éliminé le sens de la faillite pour le sens de la nécessité inévitable. Un retournement de sens contradictoire. En effet, la locution « comme il faut » signifiant : comme il convient à la morale dominante s'étend au XVIIIe siècle aux personnes avec l'expression : « des gens comme il faut ». Passer de la faute « falt », de faillir, de la faillite à la nécessité morale montre un retournement idéologique spectaculaire dans l'état d'esprit occidental.

 

Pouvoir quoi ?

L'efficacité d'un pouvoir politique (= l'institution de la terreur sociale),
se mesure dans ce pays par la quantité de tranquillisants achetés/vendus en pharmacie.
L'industrie pharmaceutique est milliardaire.

Nous savons.
Le pouvoir sur les autres, ne sert qu'à leur nuire.
Et le pouvoir ultime, à ce que les autres en souffrance de leur soumission nient leur souffrance.

Ou, + la peine publique est intense => + le pouvoir politique autoritaire est intense.
Ce que tout politicien recherche avec l'aide de la violence des militaires et des policiers :
Étendre son autorité.
C'est le comble du pouvoir politique : l'autorité absolue qui ne se réalise que dans la dictature totalitaire.
La limite ?
Le soulèvement des populations qui blessées par la violence des policiers se transforme en guerre civile.
Le pouvoir n'est jamais exécuté par les dominants désignés.
Le pouvoir exécutif est réalisé par les fonctionnaires de l'administration
(aujourd'hui privatisée pour que les populations n'aient plus aucun droit de réfutation) :
Le réel pouvoir exécutif est réalisé par : « le peuple » opposé au « peuple » (sic)
À agir eux-mêmes contre eux-mêmes
Qui est l'objectif politique de la domination : « faire tourner la machine par elle-mêmes »
Et qui témoigne de l'ignorance des individus des populations rouages de la machine qui s'entrenuisent.
Les policiers sont des gens du peuple
Qui se croient favorisés par le pouvoir politique (moi je glorieux)
Des gens soldés dont les égos (moi je d'abord) sont gonflés et bêtifiés, pour entretenir la violence létale
Qui ne servent qu'à surveiller le fonctionnement correct de la machine (= l'intérêt général)
Et déportent « les rouages défectueux » par désobéissance (des êtres humains niés être humain)
dans la machine judiciaire de la condamnation
Instituant la convention de leur abus d'autorité qu'ils ne devraient pas utiliser.
Car cette autorité crée et entretient la misère de l'humanité.

Le droit individuel de réfutation publique ?
Quand il n'existe pas, signifie que le régime politique vécu est une dictature.

Si toi, anonymisé en public, ne recherche plus l'outrage pour t'indigner (pour te croire + intelligent que les autres, alors que juger, avec des idées reçues et des informations reçues d'ailleurs invérifiables, démontre le contraire), jusqu'à refuser l'anonymat public, pour redevenir toi, à penser par toi-même, alors il sera sans doute possible de vivre en dehors de la misère d'esprit cultivée avec acharnement dans nos sociétés occidentales.

 

« La liberté de la presse » ?

La liberté de rapporter ? Pour quoi ? Pour la récompense de sa gloire à se faire croire glorifié (= satisfaction personnelle de se sentir entière, entier, intègre, incorruptible) de rapporter la vérité ? Le commerce de la sensation ne peut pas être, n'est pas compatible avec l'échange de vérités (je ne dis pas « communication », mais bien : échange). Croire la presse motivée par la vérité est un non-sens. Bien qu'elle abuse et se régale du mot. La vérité réelle est fade, elle ne donne pas ni n'apporte aucune sensation spectaculaire ni de scandale pour alimenter l'indignation morale. La vérité morale des devoirs est « un produit vendable », la vérité réelle est « un produit invendable ». La vérité de fait est un état qui blesse le temps de la révélation. La vérité de la presse ? ce sont des faits rapportés qui attaquent pour renforcer la morale occidentale (celle qui institue ta souffrance permanente par ton abdication).

Tout le monde se ment et nie pour « bien paraître » (= « moi souffrir ? jamais » sic), joue la société par hypocrisie : la vérité réelle dans ce contexte dévoile les masques et fait apparaître les souffrances dissimulées. Rien de massivement commercialisable pour la culture de l'enrichissement milliardaire qui propage à vendre du faux, que de consulter individuellement un psychanalyste, lequel ment pour maintenir son occupation payée (soldée), à se faire croire soigner les autres, à faire souffrir le patient qui patiente dans sa souffrance à payer, convaincu de son soulagement futur, et les patientes patientes qui pataugent dans le marécage du regret de leurs mensonges, à se faire croire révéler ses actes « moralement considérablement honteux » pour ça, bien dissimulés dans le mea culpa, n'est autre qu'un missionnaire du repentir, pour entretenir la morale de l'asservissement du pouvoir (celui représenté par le président de la chose publique anonyme). Ces délégués dans la hiérarchie du pouvoir, agissent toujours sans savoir ce qu'elles et ce qu’ils font. Ça vaut mieux. C'est volontaire. Dans volontaire il y a se taire. Une révélation générale soudaine de la réalité créerait une grande dépression humanitaire (économique, sic).

La presse = ensembles des journaux et aujourd'hui l'ensemble de tous les médias de l'information, des ministères de la propagande masqués en culture sport et éducation jusqu'aux initiatives privées, un vaste ensemble d'égos « en manque de visibilité », pour créer la « sensation » à rapporter des faits toujours exagérés et faussés par leur extraction de leur réalité, de leur contexte dans lequel ils existent et évoluent.

La presse est une machine à emboutir, à comprimer, à imprimer, à en « fermer ce qu’on y a introduit » dedans (sic).

 

 

Le novice du Tout et du Reste

- Et pour le reste ?
- Pour le reste ?
- Ben oui, les autres infos qui circulent...
- Eh bien libre à toi d'en disposer en fonction de tes besoins !
- Tant que ça n'entame pas ton esprit à s'enfermer dans une croyance...
- Tant que tu ne vas pas enfermer ton esprit dans la croyance pour faire partie du groupe que tu convoites !
- Et si tu convoites ton adhésion à un groupe, c'est que tu n'es pas bienvenu dans ce groupe,
- dans le cas contraire tu ferais déjà partie du groupe.
- Le passage à payer l'entrée, à remettre ton esprit dans la croyance du chef (pas la personne, mais la disposition de la domination réalisée par le groupe pour soumettre ses adhérants), en échange de ton appartenance, jusqu'à ton obéissance (= l'humiliation de ton individualité), au groupe (= ensemble de différentes individualités assimilarisées) est un mauvais commerce qui n'a que pour résultat que des souffrances inutiles que tu vas nier pour ne pas ressentir la souffrance supplémentaire de la honte de ton erreur à vouloir croire pour appartenir au groupe majoritaire qui décime les groupes minoritaires majoritaires.
- Il n'y a pas de honte à se tromper.
- A se tromper, on apprend.
- Il n'y a que la honte de refuser de reconnaître (= nier) qu'on s'est trompé tout en le sachant.
- C'est ça qui fait souffrir le +.
- C'est cette hypocrisie qui maintient nos sociétés en souffrance inutile.
- La peur de la solitude = « mourir de faim abandonné » (sic) est un conte pour terroriser les enfants à les faire adultes obéir.

 

 

bonus 2

24 mai

une décadence ignoble (= qui n’est pas reconnu)

 

IL EXISTE UNE DISPOSITION FONDATRICE DE LA VIE HUMAINE
FAVORISANT SA RÉGRESSION OPPOSÉE À LA CRÉATION 
CAR GOUVERNER LES AUTRES DÉTRUIT LES ESPRITS
GOUVERNER N'EXISTE PAS SANS DESTRUCTION
C'EST LA RAISON DU POUVOIR POLITIQUE D'EXISTER : VIOLER
POUR RETIRER QUELQUE CHOSE À L'AUTRE : SA VIE

 

Mais
On ne gouverne pas des êtres humains intelligents.
Ils savent se gouverner eux-mêmes.
Ce sont des maîtres sans maîtres.
On les retrouve artistes inventeures.

 

CENSURE FRANÇAISE DES ARTS
une décadence volontaire ignoble

 

- Pourquoi « la politique culturelle » (= la politique qui s'ingère dans les arts pour gouverner le comportement des artistes) (qui date de la « révolution conservatrice » en réaction au soulèvement mondial de la jeunesse en 1968) renforcée en 1981 est automatisée dans un processus administratif de censure des arts originaux de vrais artistes à s'épanouir en public ?

- Pour que la jeunesse demeure idiote.

- ?

- Favoriser, après la 2de Guerre mondiale, les arts considérés dégénérés par Hitler et les nazis, ça, a eu une conséquence inattendue : la jeunesse est devenue rapidement intelligente. La classe dominante (celle qui achète le monde) s'est sentie obligée de favoriser la création artistique après les horreurs nazies. C'est le compositeur britannique Cornelius Cardew qui donne cette réponse pour comprendre l'épanouissement soudain de l'inventivité musicale après la 2de Guerre mondiale. Mais cette expérience a démontré que l'implication sociale de l'invention artistique est directement responsable de la prise de conscience de l'inutilité de la domination pour le (bon) fonctionnement des sociétés humaines. On ne gouverne pas des êtres humains intelligents, car ils savent se gouverner eux-mêmes. Ce sont des maîtres sans maîtres. Contrairement à la petite poignée qui achète pour dominer le monde et qui n'est pas idiote, mais qui est apeurée et gouvernée par la peur : dominer est le résultat d'une possession par la peur (farouche de manquer)...

- une pathologie !

- ... Oui. Les êtres humains intelligents ne dépendent pas entièrement des autres pour survivre (l'enrichi ne sait rien faire de lui-même, à tout payer). Cette nouvelle génération de la jeunesse devenue intelligente remettait en question les valeurs bourgeoises de la rétention (du capital). Vivre pour dépenser vaut mieux que vivre à retenir et se retenir. Ou : une vie intense courte vaut mieux qu'une vie ennuyeuse longue. Imagine l'esprit du banquier en face de son fils qui va dilapider sa fortune retenue pendant des décennies, en la lâchant d'un coup. L'autre, il pète un plomb. Et il lui envoie la police pour qu'il retourne à l'école de l'obéissance.

- Ce que « la révolution conservatrice » (après 68) réalise est, en + de son expansion mondiale, de reprendre la main sur « les fronts relâchés » : ceux artistiques et publics. La relâche de l'après-guerre, c'est fini. Refaire des arts un objet de commerce et de diversion et, du bien commun (des impôts de l'argent public) une cagnotte privée. Révolution invisible pour les populations concernées (= la ressource d'exploitation). Cette main mise a permis de provoquer la terreur des populations au travail à « se tenir à carreaux » avec la menace constante du chômage massif (encadrées par la violence de la police).

- Qu'est-ce que c'est cette vie là ?

- Bien intense pendant 20 ans, ça a relâché dans les années 90 pour reprendre encore + violemment à partir de 2001 (après l'euphorie de l'an 2000).

- La solution pour reprendre le bâton a été simple. Pour re-abêtir la jeunesse, il fallait interdire les arts. Et les remplacer par de mauvaises copies. Et ça a fonctionné. Il n'y a même plus de philosophe (que des prétendus abondamment médiatisé agissants toujours dans l'intérêt de la classe dominante). Le monde au XXIe siècle est retombé dans l'idiotie de la bêtise. Le monde du XXIe siècle veut tuer ses philosophes et ses artistes. « La Purge des artistes » commence en même temps que la « la révolution conservatrice ».

- La recherche de l'inconnaissable à connaître pour savoir et comprendre a été annihilée, car les études universitaires ont été réduites à « des cursus obligatoires » qui n'enseignent que de l'insignifiance. Exemple : un cours annuel en art plastique sur les échafaudages en Asie,

- non !

- ce n'est malheureusement pas une blague. Produire un enseignement contradictoire tout en se faisant croire savoir à apprendre à se faire parler par le jargon universitaire instauré obligé par le devoir de l'examen génère indubitablement la bêtise des étudiants qui ensuite sont engagés dans la fonction publique. L'université a été transformée en productrice d'ignorances, tout en faisant à ce que les étudiants restent convaincus du contraire. Et là, la boucle est bouclée. Ouf, se soulage la petite poignée, on a failli tout perdre !

- Provoquer une décadence ignoble ; ça uniquement pour tenir les populations dominées ? T'es parano ! une petite poignée d'humains ne peuvent pas diriger le monde. C'est trop facile. C'est dans tous les films de sciences fiction et dans les bandes dessinées, le monde totalitaire est un thème sans arrêt répété. Les gens n'obéissent pas sans réfléch...

- ...

- Une petite poignée ? Mais avec tous les tentacules de la hiérarchie des petits pouvoirs exécutifs. La petite poignée ne fait presque rien. Le travail est produit par les petits pouvoirs dans la hiérarchie. C'est apparu clairement avec le régime nazi, tellement l'obéissance était ordonnée et coordonnée à l'assassinat industriel qui reste le modèle ultime de l'économique (qui a donné le travail à la chaîne par exemple). Si ces petits pouvoirs agissent la nuisance avec leur petit pouvoir accordé cru autonome, restant sous contrôle du supérieur, c'est uniquement pour la reconnaissance sociale : la récompense de se croire utile dans la société, à avoir obéi. Alors qu'en réalité, le petit pouvoir se ment à lui-même pour entretenir son leurre. La volonté de plaire au supérieur est très puissante, ne serait-ce que pour garder son poste, c'est la séduction qui solidifie la hiérarchie tentaculaire et le pouvoir totalitaire, pas la petite poignée qui profite de cette naïveté massive des êtres humains obéissants. C'est pour cette raison que la culture de l'infantilisme social par le loisir (télévision, cinéma) est indispensable pour obtenir cette obéissance, dont l'adulte-enfant se réjouit à recevoir la récompense de la reconnaissance de son utilité par son supérieur. L'état d'esprit de l'homme enchaîné à la hiérarchie est dépossédé. Un employé ne s'appartient plus.

- La découverte et l'application de la hiérarchie à la société humaine par l'Église chrétienne celle définitivement le pouvoir politique. Avec la hiérarchie, le peuple se dirige lui-même à s'entrenuire. À la moindre déviance, la petite poignée dissimulée corrige le sens ? même pas. Pendant que l'autre surmédiatisé, nommé « gouvernement » qui ne gouverne rien ou l'inutile, occupe les esprits trompés des humains exploités en colère à qui ils restent encore un peu de jugeote.

- Et il est donné en retour, à ce dénommé « gouvernement », pour sa parade, aucune retenue pour l'expansion de la violence. Le vrai visage apparaît de ce que porte le sens fondateur de la police : la haine éduquée des siens (pour pouvoir les tuer). La manifestation collective des dominés justifie le massacre commandé par les dominants, même si c'est injustifiable. + l'agitation publique est amplifiée, + le pouvoir de la violence est amplifiable, car l'une appelle l'autre dans le même manège ; même si les manifestants et les témoins sont tous outrés des agissements sans borne, sans droit, sans loi, de la violence, car le pouvoir agit au-dessus des lois de droit sans droit. Le privilège du privilège. La police pour agir la violence ne peut qu'agir au-dessus des lois. La police est à la fois criminelle et à la fois innocentée par la justice pour ses crimes. C'est ainsi qu'agit la souveraineté, souveraineté autorisée par tous ses sujets, qui votent, qui sont employés, qui payent l'impayable, etc., tous.

- Pour que ça reste inconnaissable, ça ne peut qu'agir en secret. Secret et pouvoir politique se lient dans le service pour agir la violence pour dé et main tenir sa domination. En effet, le réel pouvoir politique est toujours dissimulé aux populations (qui en font les frais). Sans cette dissimulation, gouverner serait impossible. Le « gouvernement visible » est l'objet de la stratégie de diversion : sa fonction réelle est d'agiter (= d'occuper) les populations, en prenant toujours des décisions idiotes nécessaires à focaliser les esprits sur l'insignifiant (où le pire amplifie l'agitation), pendant qu'ailleurs, les vrais gouvernants agissent « librement » (sic). Toutes les violations sociales se servent de la diversion, dont la télévision a été (et reste encore) l'outil majeur pour « se laver l'esprit avec des conneries » (sic) et qui retire la volonté de lire, et demeure l'outil majeur des commérages, jouant de l'indignation de l'information manipulée, à ce qu'elle n'apprenne rien, mais indigne assez pour approuver les actions néfastes de son souverain.

- La malversation est profonde et dirige le monde. La question qui vient alors à l'esprit est : pourquoi faire du monde humain une malversation ? Ou, comment est-ce possible que la nuisance comportementale l'emporte sur l'indulgence ?

- C'est la peur qui dirige le monde (par ceux qui veulent l'acheter). La peur est l'actuel maître absolu de l'humanité. Peur provoquée par nous-mêmes contre nous-mêmes. La peur crée des désastres écologiques et humanitaires. Et les 1ers à diffuser cette peur, qui les possède à agir dans son sens panique, sont celles et ceux qui veulent diriger les autres elles et eux-mêmes dirigés par la terreur, celle possible de pouvoir être abandonné, d'être laissée seule.

- Comment est-ce possible que la disposition de la vie humaine soit si propice à la destruction ? Alors que ça devrait être l'opposé : face à la peur on ne devrait pas chercher à l'intensifier croyant de se fait l'annihiler !

- C'est sa fragilité, voire son improbabilité. Se nouer dans les méandres de paradoxes en série. Ronald Laing a montré que l'humain a cette fâcheuse tendance à serrer le noeud autour de son coup (à se créer des problèmes et s'empétrer dedans). Notre existence repose sur une improbabilité. Sur une fragilité. Ça, montre-t-il qu'on ne devrait pas être là, à vivre ? Les peureux pour s'éradiquer leur peur veulent gouverner le monde par la peur. C'est cette disposition paradoxale qui crée la souffrance dans nos sociétés : apeuré, tu ne peux pas gouverner, pour gouverner, il faut du sang-froid, au contraire de l'apeuré qui décide sur un coup-de-tête, le pire, mais le sang-froid efface la sympathie pour faire émerger la cruauté. Et la cruauté entretient + que la peur, la terreur. À retourner dans tous les sens, le pouvoir sur les autres, son désir, son usage, ses excès, dans tous les cas, ça se termine dans la souffrance ; et pour les gouvernés et pour le gouvernant. Les courageux s'en moquent, il leur suffit de se diriger eux-mêmes.

- Mais alors comment est-ce possible que les masses d'êtres humains soient si aisément manipulables, gouvernables ; aussi naïfs, pour se faire piéger si facilement et, comment peuvent-elles se laisser envahir par la bêtise si facilement ? Accepter et se réjouir de sa déchéance ?

- La disposition humaine à vouloir faire confiance qui est le passage obligé pour générer l'amour. Si le pouvoir politique existe, c'est uniquement par amour des sujets au souverain (et de la souveraineté), jusqu'à pardonner ses méfaits. L'aimant et l'aimante sont piégés à être obligé de faire confiance, même si les faits démontrent le contraire. Rien que pour cette raison, les gouvernants se et s'en re-jouissent : le mépris des autres est au sommet avec sa jouissance, en même temps, c'est même la raison principale de l'existence du pouvoir politique économique. Jouir du mépris de la naïveté des autres piégés dans l'adoration. Si le pouvoir est tant couru, c'est pour ce pouvoir de jouir de « la liberté de nuire » (sic) * aux autres sans être inquiété, mais aimé. Dont le viol est la raison de vivre de ces gens-là. Venger leur souffrance sur des innocents : les et leurs enfants. Là, on comprend mieux que vouloir gouverner les autres (pas soi) relève d'une pathologie aigüe.

- Mais, comment est-ce possible de jouer et de vouloir jouer avec la vie des êtres humains ?

- C'est un jeu dont les pions sont volontaires, un jeu sans sympathie ni imagination (+ t'as tout, + ton imagination se tarit => les enfants nés riches sont idiots => c'est pour ça que les enrichis ont besoin des artistes **, dont les appauvris se moquent). Un jeu très simple. Quand tu détiens tout, et que, de l'autre côté, des milliards d'êtres humains n'ont rien, il y a une équation qui se met en place. Mais ce tout et ce rien, ne sont pas tout et rien. Ce tout et ce rien n'est que de la monnaie d'échange, rien d'autre: Le Pouvoir d'Achat. L'équation consiste à ce que des milliards d'êtres humains soient prêts à vivre à vendre leur vie qui s'équilibre avec une poignée d'êtres humains (qui n'en reviennent pas) qui ont les moyens d'acheter l'humanité pour les employer. L'esclavage est volontaire. Réaliser la révolution conservatrice à la fin des années 70 du XXe siècle n'a pas été difficile, il a suffi de stopper le financement des industries locales et de stopper le financement de la création artistique (qui rendait la jeunesse intelligente).

- Que ça ?

- Pour avoir une idée des montants en jeu, imagine qu'1/10e de ton revenu de secours (la moitié du SMIC) peut salarier toute la population terrestre. L'économie ne s'évertue qu'à maintenir cette proportion, ce, avec tous les moyens possibles, dont importent peu les conséquences qui menacent l'espèce (tellement cette insignifiance est inconsidérable). La différence entre appauvris et enrichis n'est pas une affaire de disparité, non, c'est un mariage entre le sadisme et le masochisme. C'est la jouissance de la peine qui lie l'esclave à son maître.

- Ça uniquement pour user du pouvoir d'achat sur les autres des uns et du pouvoir d'achat d'objets pour les autres (d'acheter. Surtout tout ce qui est insignifiant ou inutile, et ça, abondamment. On le constate quand un appauvri perd son revenu, il ou elle se met à dépenser pour acquérir tout et n'importe quoi, jusqu'à s'endetter à être fiché à vie dans les listes secrètes de la Banque de France).

- Le réflexe à ruiner sa vie est très élevé chez les êtres humains soumis et possédés.

- Cette ruine par la régression pour sa destruction est con-vaincue être la seule issue pour expulser sa peur qui gouverne. Le résultat ? Est opposé : la peur est, dans sa possession des apeurés, renforcée par l'inconfort de la ruine.

 

Notes
* Dans la décadence ignoble cohabite 3 libertés : celles d'être, de vivre à pouvoir choisir toute sa vie ; celle du corps et de l'esprit, inexistante pour l'employé ; celle de l'action qui méprise les autres.
** Notons que la médiocratie actuelle ainsi déclenchée règne aussi dans le monde des enrichis, car en guise d'art, ils se rabattent sur sa perversion : le luxe.

Témoignage (sur 41 ans), conséquences sociales et décision : LE CONCERT, À QUOI ÇA SERT ?

 

 

bonus 1

23 mai

A historical summary to understand the social suffering where arts are involved to generate the opposite

If the music creativity is not allowed on official stages starting from the end of the 70s, and almost rendered complet in 2020, how it comes that the music creativity flourished from the 50s to the 70s? The composer Cornelius Cardew gave an answer to that question. After the 2d World War, after that Hitler forbade music creation calling it "degenerated art", the bourgeois class felt obliged to favour these arts and artists after the war (especially the Germans). As an ideological epidemic or a political tendency, every country wanted its "contemporary art museum" with its music attached with its favourite "genius" composer. In this almost happy world, with the constant threat of atomic bombs, this current of arts creation liberated in our societies generates an event that the bourgeois class did not expected: the fast grow of youth intelligence. And its consequence, the world uprising of the youth in 1968 against the idiotic authority and its unnecessary violence founded on the overage bourgeois ideology. The bourgeois class counter-attack started violently on all social front with the economic, and the first one was for the working world, to generate massive unemployment to create fear. It worked. In the 70s the fear was settled in every mind, and worst in 80s with the anguish. During the 90s, there was a light rest, by the belief in the new electronic world as a liberation of the social suffering. It ends quickly in 2000. The hunt against French artists marked "libertarian artists" started at the end of the 70s and was officially established in 1981 by the socialists and trivialized in "cultural policy" (announcing the opposite). It never ends, since then, until now. To say "libertarian artists" is a tautology, a non libertarian artist cannot be an artist, but is a craftsman. The cultural policy is to shape craftsmen to replace artists. And that works. "Every body can be an artist" (sic) to hide and banish the real artists.

 

fin ?

10 avril

Qu'est-ce qui cloche avec nous êtres humains à la peau claire ?

Je le comprends bien. Si depuis 25 siècles, nous Occidentaux, produisons tant d'écrits, c'est par : isolation (de ses individus). Pour écrire, il faut être esseulé. Pour pouvoir écrire, il faut être seul. Et, jusqu'à la volonté de publier l'écrit en copies, pour être lu par les autres (absents). Pour pouvoir le lire, il faut être seul. Si j'écris, c'est qu'il n'y a personne à qui parler, ni faire, même rien. Mais être seul en société est un paradoxe. L'écrire est une mémoire à transmettre aux absents. C’est la fonction de l'écrire. L'Occident est alors une civilisation d'êtres humains absents.

Si depuis 25 siècles, les philosophes écrivent les nuisances de nos sociétés envers nous-mêmes, son espèce (pour vouloir les résoudre en bienfaisances), c'est qu'il existe une nuisance profonde à notre existence. Un état invivable qui cause tant de dommages aux vivants, jusqu'au suicide de ses philosophes-artistes. Le reconnaître permettrait d'entamer une guérison en attente depuis + de 2 millénaires.

Je ne comprends pas, comment nous pouvons vivre à ignorer cet état, ce fait ? qui se perpétue, qui se répète depuis 25 siècles. Pourquoi tant de dénis, de résistances à sa résolution ? Écrire, adresse un message du passé destiné au futur. Pour quoi refuser vivre le présent ensemble, pour vivre réfugié dans le passé, pour vivre réfugié dans le futur, seuls, tels des êtres absents, vivant le présent par procuration ? Quelle est alors la crainte fondatrice de cet état invivable qui réside dans ce présent que les Occidentaux redoutent tant ? Depuis Platon.

Je ne comprends pas pourquoi les croyants monothéistes (+ que les autres) (des 4 religions) nient leurs nuisances de leur croyance à générer tant de peines, tant de guerres, sans réelle raison (qu'une vengeance personnelle à forcer les autres, qui n'en sont pas les auteurs, à partager la douleur de leur souffrance). Qui se retrouve aussi dans le comportement des athées militantes.

Qu'est-ce qui cloche avec ces êtres humains à la peau claire ?

 

 

8 mai

LETTRE À TOI-MÊME

VIVRE À SE PIÉGER SOI-MÊME

Constate que ta vie, que ta musique a pris ta vie et, à travers la musique, où la recherche à créer l'oeuvre adéquate au contexte (mais, quelles sont les oeuvres inadaptées ? celles sans démarche artistique) liée à ton état d'esprit de ce que tu penses de la condition humaine à devenir juste. Mais ta colère envers l'espèce humaine lâche et peureuse et les sociétés qu'elle consolide toujours prêtes et disposées à nuire à ses individus qui la composent, n'a pas épanoui une part de toi, celle qui en retour te crée les misères de ta santé et tout ce qui t'empêche de sourire.

Alors, à 59 ans, comment maintenant vas-tu conduire ta vie ? Vas-tu continuer à rechercher ta motivation, l'énergie de la motivation de faire dans l'injustice de l'humanité, à vivre hostile ensemble ? Ou vas-tu te libérer de la re-action * qui alimente ta motivation à penser l'humanité à travers ton oeuvre musicale ? pour trouver enfin au fond de toi ce qui te motive vraiment à vivre.

Ta route de 44 années de vie dédiée à la création musicale qui, il ne faut pas le nier, est bien censurée (agit par les fonctionnaires terrorisés des institutions), ne devrait pas se sourcer dans ton indignation, car l'indignation est une re-action (= une re-direction de tes actions : un détournement), mais se sourcer de ton imaginaire. Car l'une possède et l'autre libère.

Les maladies que tu contractes régulièrement, tu le sais, sont dues à ton indignation ouvrant la porte à ta colère, et celle de ton foie aurait dû te suffire à constater que tu mets en jeu ta santé en échange de tenir pour agir ta liberté pour créer des oeuvres originales méprisées et censurées. La maladie est une possession de ton corps (et même épuisé, tu continues à créer). Liberté que toute société redoute (sinon elle ne se constituerait pas en société) pour régulièrement se laisser emporter par des dictatures tyraniques meurtrières (pour l'esprit et le corps) à vouloir régresser son intelligence dans l'abdication. Dictatures dont les sociétés humaines ont besoin pour se rassurer de la terreur de vivre de ses individus, ce, en posant une autre terreur par dessus pour cacher la sienne. Ça se répète depuis des millénaires. C'est toujours pareil.

Mais tout ça ne devrait pas concerner ta vie, ni ta création musicale. Il n'y a aucune raison de prendre la condition humaine pour la raison de ton existence, car c'est ce qui te démontre l'erreur de croire être un être libre, la réalité est, que tu te fais dépendre de la condition humaine que tu critiques pour vivre ta vie d'homme libre. Ça ne te paraît pas étrange ? De te faire piéger par l'idée de la liberté !

Pareil avec les idées, autant qu'avec les idéologies**, elles prennent toujours possession de ton état d'esprit.

Et, vivre libre est : ne pas vivre possédé. Si donc tu vis par tes idées, tu ne peux pas vivre libre, puisque ce sont les idées qui conduisent ta vie. Et c'est là, vois là la contradiction qui crée la peine qui se manifeste physiquement à rendre ta santé malade.

Au lieu de vivre l'espèce humaine, vis ta vie.

N'est-ce pas le moment de créer, après + de 2 millénaires d'esprit critique de la philosophie occidentale, la philosophie sans idée ?

 

LA PHILOSOPHIE SANS IDÉES

Celle qui se libère des idées

reste une idée.

Notes
** Différence entre idée et idéologie ? L’une se crée, l'autre est répétée.
    L'une se crée dans le présent du problème à résoudre et l'autre est appliquée du passé à un problème présent.
* republions l'image du tableau deleuzien ACTIF/REACTIF d'après Nietzsche : icon d'accès à ACTIF-REACTIF.tableau.deleuzien.d'apres.Nietzsche[.png 392Ko] [PDF 56Ko]

Acter - reActer
Agir - reAgir

Où l'1 n'a besoin de rien pour imaginer vivre
Et l'autre a besoin de l'autre pour agir sa vie

Où l'1 est un être humain libre
Et l'autre un être humain dépendant, un esclave.

Au XXIe siècle, 80% de l'humanité occidentale est dépendante
(contre 60% dans les années 60 du XXe siècle, d'après l'expérience de Milgram).

Ce qu'a compris Nietzsche en décomposant/analysant le principe humain par actif/réactif, est que l'humanité vit divisée soit dans l'affirmation de sa vie, soit dans la négation de la vie. Les peines à vivre ensemble viennent de cette négation de la vie gouvernée par la peur de vivre libre par la majorité des êtres humains blancs d'Occident. Quand cette majorité de peureuses et peureux sont convaincus vivre par eux-mêmes en s'emparant des pouvoirs politiques et religieux pour se faire servir par les autres, les réactions en chaîne de négations des autres s'épanouissent. Ces négations se propagent rapidement par la hiérarchie instituée : qui réalise la réaction en chaîne des peines (sans hiérarchie la chaîne réactive des punitions serait brisée).

Les idéologies religieuses monothéistes entretenues par tradition (sic) sont pour une grande part responsables de cette épidémie de la peur, ou du moins, font tout pour que l'humanité vive sa régression dans la peur et l'idiotie par la culpabilité et le ressentiment. Le christianisme invente la faute, pour soumettre l'humanité, pour la maintenir en esclave, par le sentiment de culpabilité (alors qu'elle est née à libérer les esclaves), pour se donner « le droit d'accepter d'être puni ». Le droit d'accepter d'être punis ? Oui, c'est la personne punie qui donne le droit au punisseur de la punir, pas le contraire (par la domination masculine du patriarche ultime à obéir qui sinon punit). La mauvaise conscience de le sentiment de culpabilité permet de faire souffrir des milliards d'individus, ce pour obéir à des ordres idiots, et ça, dès leur naissance de leurs premiers pas. Sachant que le christianisme est la religion dominante (par son agressivité à vouloir se répandre) parmi les êtres humains, on évalue facilement les dégâts produits dans les consciences. D'un autre côté, le judaïsme, religion minoritaire, invente le ressentiment, la vengeance, à vivre de la persécution pour agir la vengeance à nuire à tous les autres ne faisant pas partie du petit groupe fermé aux étrangers (sic), autremen dit à vivre en persécuté pour justifier le droit de persécuter les autres perpétuellement en s'emparant des pouvoirs économico-politique par le chantage. Un cercle vicieux qui ne cesse pas, qui ni ne s'arrête pas de nuire depuis 2 millénaires, qui se perpétue de génération en génération à toujours et encore se nuire en permanence. Faut le faire ! L'islam est une religion monothéiste réactive à l'hégémonie chrétienne (3ème religion monothéiste occidentale) qui s'épanouit dans l'idéologie de la guerre pour se protéger contre les chrétiens agressifs avec la soumission des femmes à nourrir leur guerrier ; ça, c'est ce qui est constaté de l'extérieur. L'islam est une religion militaire qui régente la vie privée de ses soldats-croyants pour le djihād *. Toutes les religions monothéistes, toutes sont génératrices de guerres idéologiques dans le massacre pour éradiquer « les infidèles » (sic) y compris le boudhisme oriental. Les religions monothéistes sont la base de la discorde des gens de même espèce. Nietzsche va jusqu'à pointer « l'idéal ascétique » qui est une forme hypocrique et de lâcheté contre vivre sa vie en être libre. En effet, l'ascète se réfugie dans le néant (la méditation) pour fuir le ressentiment et la culpabilité dont l'ascète ne peut se défaire ; car s'il en était libéré, il ne se réfugierait pas dans la méditation à fuir quoi ? ses mauvais sentiments.

Quant aux artistes,
des êtres libérés des contraintes idéologiques par l'activité créatrice,
sont pour Nietzsche,
le modèle ultime de la liberté humaine d'exister.
La connaissance de la beauté et de l'ivresse
- contrairement à la peur -
qui développent l'intelligence de l'humanité.

Notons qu'il n'existe aucune classification catégorique du comportement humain qui change ou pas avec le temps.

 

Note
* Djihād = effort. Effort que tout musulman doit mener contres les mauvais penchants de son âme (djihad majeur) et effort qu’il doit mener par les armes ou par la persuasion pour défendre et propager l’islam (djihad mineur), selon le Coran. L'al-Qur'ān (= Coran = récitation) est la transcription écrite, 1/4 de siècle après sa mort, des prédications orales de Muhammad (Mahomet) (571?-632), commencé à partir de 632. L'islam qui se réfère au judaïsme et au christianisme unitarien naît aussi d'une « réaction violente contre » (comme le christianisme) les religions polythéistes en pratique (paganisme = qui est d’une autre religion). L'islam est le monothéisme de la langue de la culture arabe. « Les musulmans tiennent le message coranique pour le dernier d'une longue série, depuis Adam jusqu'à Moïse et Jésus. (...) la foi d'Abraham, considéré comme le grand ancêtre. » L'islam (= soumission) a le même dessein agressif que les 2 autres religions monothéistes chrétienne et juive dont l'islam est idéologiquement issu : la conquête par la guerre. 3 religions nées d'un même père Abraham se font la guerre en permanence, depuis, sans arrêt. Le Coran pioche dans l'Ancien et le Nouveau Testament chrétien ce qui lui convient « pour terroriser les ennemis de l'islam » ceux qui « s'obstinent à traiter Muhammad d'imposteur ». Le Coran est alors bien une réinterprétation de la Torah et de la Bible « pour que les Arabes aient aussi leur livre sacré dans leur propre langue ». Les musulmans se justifient à travers le Coran comme la seule religion monothéiste incorrompue venant après celles convaincues corrompues des chrétiens et des juifs. Pour quelle raison, penser ça ? Considérer l'islam nomocratique [théocratie monocratique nomocratique] [la nomocratie pire que la monocratie (= gouvernement par un seul homme) est un régime politique dans lequel une loi est fixée une fois pour toutes et qui représente l'autorité suprême] renvoie à une dictature totalitaire interdisant toute évolution ou adaptation envers les contextes changeants. En effet, l'islam est une religion monothéiste législative qui gouverne la vie des musulmans jusque dans ses actes les + intimes. D'où un certain fatalisme agressif, car ces 3 religions prennent leur racine dans la persécution. Qui justifie leur guerre (sainte) perpétuelle. En effet, les guerres de religion sont les + cruelles de toutes ; par l'acharnement de sa violence à faire souffrir les autres. (L'équivalent chrétien est la « croisade » toujours en usage, mais qui ne se nomme plus).

 

 

10 avril

COMMENT SORTIR LA PHILOSOPHIE DU PIÈGE DES IDÉES ?
À se faire penser à penser par les idées ?
QUI SERAIT UNE LIBÉRATION DE LA PHILOSOPHIE.
PAR AMOUR DE LA VÉRITÉ sur les idées.

POURQUOI LA PHILOSOPHIE SE PIÈGE DANS LE MONDE DES IDÉES ?

Piège ? Eh bien, depuis Platon* (ou les présocratiques), quel est le résultat de l'intention philosophique à épanouir l'intelligence humaine ? Au XXIe siècle, ça ressemble à un fiasco. Ou une boucle idiote qui tourne en rond depuis + de 2 millénaires, dont les êtres humains sont les jouets d'une pensée qui tourne en rond. Car chacune, chacun « défend ses idées » qui ne sont pas les siennes. L'esprit humain est le contexte vital de l'existence des idées. Une idée n'ai pas propre à un individu, mais voyage des individus aux autres. Soit pour se recréer en une autre idée, soit pour être répétée (formant les idéologies). La répétition des idées est opérée par la croyance (le croyant répète sans vouloir chercher à comprendre) et + jusqu'à la détermination têtue de la conviction qui confond force et possession. La faiblesse de la pensée humaine se réalise avec l'idéologie.

CROIRE À L'HISTOIRE DES IDÉES

Si les idées ont une histoire, c'est uniquement à travers la pensée de l'état d'esprit des humains qui les font apparaître. En effet, les idées apparaissent quand un problème se pose. Donc, l'histoire des idées serait l'histoire des problèmes et des problèmes résolus. Résoudre un problème est la fonction de l'idée. Dans ce contexte existentiel, les idées ne forment pas une histoire, car elles apparaissent en fonction des problèmes à résoudre. S'il y a histoire, c'est alors « l'histoire des idéologies » (politiques et religieuses qui infestent les esprits) qui forment et conditionnent les esprits à être pensés par les idéologies pour perpétrer les croyances de l'invraisemblable, prétexte qui sert uniquement à se défaire de sa volonté pour se faire gouverner ou pour se poser en victime innocente irresponsable de son existence.

L'idéologie est un ensemble d'idées apparues comme solution pour résoudre des problèmes passés qui est appliquée à d'autres problèmes présents et différents. L'erreur de l'attachement aux idéologies est de n'avoir pas trouvé une idée propre au problème présent à résoudre. L'existence d'une idéologie prouve toujours la défaite de l'intelligence humaine. Tel un refuge pour se faire pardonner son idiotie qui rejette la responsabilité de ses fautes aux autres pour expier sa culpabilité par la vengeance à condamner des boucs-émissaires (par la politique, de la religion, dont l'Ordre est l'idéologie ultime de la terreur). Ce que Cioran décrit, sachant que toute idée est neutre, c'est au moment où elle est (mal)traitée par l'idéologie qu'elle devient « une farce sanglante » et une épidémie de peines.

BRÊCHE OUVERTE...

 

Notes
* Platon avec ses Lois se convainc d'une morale issue d'une idéologie. Ce n'est en aucun cas une philosophie (= l'amour de la vérité par le questionnement ou la mise en question de sa conviction tenue par sa croyance). Platon veut convaincre les autres de sa certitude ; qui est une attitude politique, pas philosophique. En effet, toute morale se forme sur la base de l'idéologie (des idées répétées du passé). Les dialogues de Platon ne sont pas de véritables dialogues, puisque ses interlocuteurs sont toujours convaincus a priori de la véridicité des idées émises par Platon (et du bon sens de sa démonstration). Attitude sophiste, que pourtant il méprise ! De +, nos contextes de vie sont tellement différents que les solutions morales proposées pour résoudre (pas régler qui vient de la morale qui vient de l'idéologie) les problèmes de la cité, sont + productrices de conflits que d'ententes, bien que l'idiotie semble être un état immuable à l'espèce, peu importe son contexte.

 

Pour en finir définitivement avec Platon [1]

L'idée d'un monde à part des idées est une idée de Platon (vieille de 25 siècles). C'est sa propre solution pratique opposée au monde incertain mouvant des apparences, des illusions visuelles ingouvernables d'un point de vue qu'il décrit dans l'allégorie de la caverne. Chaque écolier de lycée sait ça. Pratique, car le monde platonicien des idées est fixe, il ne change jamais et, les idées fixes restent éternelles immuables. On le constate, elles persistent, les mêmes depuis 25 siècles. C'est sur cette base idéologique que Platon pose ses Lois (pour construire son régime politique totalitaire, telle une utopie). Platon n'est pas démocrate. Il a le goût de l'ordre et de la hiérarchie du mérite. Il fonde l'Académie pour former la classe supérieure à la politique (alors qu'il se pose en ennemi de la rhétorique du discours politique qu'il nomme péjorativement sophisme).

La noosphère = le monde des esprits de Teilhard de Chardin [2] est l'idée de Platon. Le monde des idées repris par Edgar Morin est aussi l'idée de Platon. Même quand Cioran dit : « toute idée est neutre », c'est l'idée de Platon [3]. En effet, le monde indépendant des idées fixes est véhiculé par le monde des esprits (= « noos » en grec). Le monde des esprits est porté par les âmes éternelles (jusqu'à « l'esprit Gaïa de la planète » (sic) ça, ce n'est pas de Platon). Les idées fixes véhiculées par les esprits portés par les âmes éternelles forment ses Lois : croyances inextricables convaincues qui résident dans tous les croyants, pas que les monothéistes. Quand on parle d'idées fixes, ce n'est pas une fiction. Sa part mystique, Platon ne l'a pas vraiment développée dans ses écrits, mais l'a affirmé et l'a enseigné à l'Académie. L'intellect de Platon est un curieux mélange entre politique, mystique et pédagogie (un peu comme Pythagore où la science des mesures et la mystique végétarienne n'étaient pas séparées).

Mais le problème majeur de ses concepts est comme le disait Nietzsche, une mystification qui nous éloigne de la réalité à vivre. Une échappatoire pratique pour les crétins croyants craintifs à la recherche d'un monde meilleur (paradis = zoo) inexistant, alors que le meilleur des mondes est ici, là, sur Terre (cette idée du meilleur ailleurs, fait qu'on ne prend pas soin d'ici). Les concepts de Platon ont abondamment nourri l'idéologie juive, chrétienne et musulmane pour instaurer le système de leurs croyances. Le problème majeur du monde humain est d'être gouverné par des idées fixes crues qui transformées en règlement, en règles, en lois immuables, niant le contexte vital, perturbent les esprits vivants à agir d'idioties et de nuisances envers les siens, de son espèce et des autres, au nom de la croyance morale, qui rappelons-nous est une pathologie de la pensée : croire s'oppose au doute, le doute empêche de se faire posséder par des idées reçues. Le cogito de Descartes, « je doute, donc je suis » est l'affirmation de l'intégrité de soi, non corrompu, ni possédé par des idées reçues.

Mais Platon est un adepte de l'ordre moral (toujours en fonctionnement au XXIe siècle avec les momos : les moralisateurs de l'ordre mondial occidental, qui se prétendent sauveurs écologistes, en réalité militant contre toutes les pollutions morales de leur croyance, prétextes à l'indignation occidentale argument du combat pour la guerre, sic) qui valorise le mérite : pour rentrer à l'Académie, le novice doit passer par des épreuves de souffrances physiques (sic). Sa politique est gouvernée d'abord par la violence des armes, puis celle de l'intellect pour finir avec sa notion ultime et merveilleuse de « l'idée du bien » : une morale, pas une philosophie. S'il croit à la beauté du bien, alors il ne peut que se focaliser sur la laideur du mal à combattre (sic) : sport toujours en pratique dans notre monde 25 siècles après (même après le passage de Nietzsche). Sa jouissance de l'ordre (le sien) se révèle dans son appréciation de la musique (l'harmonie) uniquement mesurée par le chant de la voix, sachant que toute mélodie chantée sort de la mesure, Platon impose une militarisation de la musique dans la gymnastique du corps qu'il confond avec la danse. À le lire, on perçoit + un sophiste moralisateur intolérant qu'un philosophe, voire un esprit torturé qui s'efforce de trouver une solution dans la discipline militaire. On regrette que les textes de Protagoras aient été détruits, ça aurait empêché l'hégémonie socratique et platonique à envahir les esprits croyants (et intolérants) de notre civilisation cultivés à la violence.

J'ai déjà parlé ailleurs des problèmes sexuels du groupe de ces philosophes sur lesquels je ne reviendrais pas.

Pour en finir définitivement avec le totalitarisme monothéiste et toutes les autres croyances

(croyances intolérantes ? = tautologie :
tout croyant ne supporte pas la présence d'autre porteur d'autre croyance.
Base de sa croyance et de sa violence : « tu n'adoreras qu'un seul Dieu » sic).
Les 3 Dieux des 3 religions monothéistes sont-ils si différents ? Apparemment.

Même si l'Athènes de la Grèce antique a marqué la naissance de la philosophie écrite européenne, l'hégémonie platonicienne n'est pas un mystère au regard de son idéologie. Platon est bien un idéologue, c'est ça qui a séduit les théologiens monothéistes pour reprendre ses textes et les intégrer dans leurs livres sacrés dont la base est la liste des règles de conduite à obéir avec des exemples de fausses punitions divines (des mensonges). Cette idéologie divinisée (par le monde des apparences), nous nous l'imposons encore 25 siècles après. Les idées émises par Platon ont formé la culture de notre croyance occidentale à travers le monothéisme cultuel. L'ambiguïté philosophique réside exactement là : une philosophie ne peut pas se transformer en croyance religieuse, c'est incompatible à cause de l'essence fondatrice de la philosophie, car elle pense par le doute et empêche toute intrusion de la croyance et de sa conséquence : la vie réglementée à vivre soumis à l'obéissance d'idées mortes. La dérive platonicienne dans les 3 religions monothéistes [4] (4 avec le Boudhisme, mais qui s'est largement inspiré de la sagesse du Tao de Lao Tseu) 3 dictatures qui se cultivent par la haine, la punition et la vengeance pour favoriser les guerres sanglantes de religion à générer les massacres les + spectaculaires de l'histoire de la guerre en Occident.

Comment pouvons-nous entretenir ce mode de vie ? Comment ça été possible de s'imposer la violence haineuse des monothéismes chrétien et musulman qui prennent source dans le judaïsme ? Comment avoir pu plaquer l'idéologie platonicienne sur la croyance patriarcale de l'existence d'1 seul Dieu, d'1 surhomme anthropomorphe mâle créateur à lui tout seul de l'univers et de tout ce qu'il contient ? C'est aberrant. Sachant que la supercherie a été révélée par les philosophes des Lumières, il y a 3 siècles. La croyance demeure tenace, se maintient tenace, se défend en attaquant. Les incroyants, les infidèles sont pourchassés ; aujourd'hui nommés : libertaires.

Mais la réalité de cette perversion n'est pas l'histoire rapportée crue, ou les lois obéies, mais les actes de cruauté que croyance et obéissance légitiment. Ce qui importe pour le croyant, c'est sa faculté d'agir l'inagissable, celle de pouvoir nuire aux autres, tout en étant persuadé du contraire : le croyant agit pour sauver les autres de leur ruine ! (à ne pas croire en son Dieu). C'est en ça que tortionnaires et assassins sont convaincus de leur innocence, car ils sont irresponsables, puisqu'ils sont agis par leur croyance à agir la volonté de leur Dieu (tels les voisins qui dénoncent leurs voisins bruyants à la police pour les punir pour la joie qu'ils n'ont pas ou les proxénètes qui mutilent « leurs » prostituées désobéissantes, au nom de l'ordre).

Toutes ces impositions à se plier à la volonté du + fort : Dieu ? Non, toi-même avec ton esprit que tu as vendu pour être labouré par des idées reçues mortes pour exalter ta violence, car « à être humain, on est tellement débile qu'il faut vivre à suivre les ordres d'un élu » ! Et ça suit et ça obéit. La violence des croyants des 4 religions monothéistes est un calvaire pour l'humanité qui dure depuis trop longtemps qui empêche l'épanouissement de l'intelligence de l'espèce humaine par la génération permanente de haine pour la guerre qui fait souffrir tout le monde (et attaquants et défendants) pour maintenir les esprits soumis dans l'abrutissement et la bêtise. Tout ça pour ça ! Tout ça pour quoi ? Pour vivre la douleur de la peine de vivre pour maintenir le monde hostile dans la soumission, dans l'humiliation, à se piéger en prisonniers des idéologies (= idées fixes crues vraies argument pour s'autoriser à nuire aux autres) pour agir des idioties (pourquoi les enfants s'amusent-ils à tuer les grenouilles et adultes à lâcher des bombes virales) à propager la peine à toutes les espèces vivantes ? Curieux projet de vie. Ou, un sinistre foutoir. Foutoir idéologique volontaire pour entretenir les intolérances ; pour générer les horreurs sociales, raciales, à agir la violence en toute innocence par la discrimination, la répression et l'exclusion, l'enfermement et l'extermination dans les camps au nom d'une croyance exclusive ? À consacrer les massacres ? Curieux projet de vie.

Je n'en reviens pas, que personne ne perçoive clairement ou ne veuille percevoir cette situation démente de l'humanité en souffrance, causée par elle-même, à s'autopersécuter, à cause des idées fixes des idées reçues (de source platonicienne) qui l'obligent à vivre dans la peine et l'idiotie [5]. Le + grand mystère de l'humanité est la facilité exaspérante de la manipuler.

Mais là, t'exprimes quoi ? Ton indignation. Tu t'insurges par l'écrit. [6] Il n'y a qu'une vie pénible qui génère l'écrit (commune à tous les philosophes). À constater le nombre d'écrits émis par notre civilisation occidentale, on évalue la peine profonde qui y est cultivée depuis des millénaires. En effet, aucun philosophe de notre histoire occidentale (depuis Platon jusqu'à Deleuze) ne s'émerveille de la beauté de la bonté de nos sociétés occidentales, aucun. Les autres civilisations, plus anciennes, n'ont rien à écrire, que vivre (où que quelques inscriptions dessinées). Je pense aux Amérindiens qui fument depuis 5000 ans.

 

Notes
[1] mais à l'écrire, ça n'en finit pas !
[2] Allez, un peu d'humour ! : teil hard = queue dure ? Et chardin un chardon qui pique ? non, + proche d'un jardin épineux ? t'es con. Oui je sais !
[3] Qu'est-ce qu'un bon texte philosophique ? Est-ce un texte qui donne à chaque lecteur le pouvoir de l'interpréter, de le comprendre pour soi ? donc à diversifier, multipler l'idée mise à lire par son auteur. Ou, est-ce un texte qui se donne à se comprendre pour tous ? donc à respecter l'idée unique émise pour la répéter similaire ? Autrement dit : Un bon texte philosophique est-ce un texte qui véhicule un sens à la fois ? (dont chaque lecteur retient la version de ce qu'il a compris pour soi... qui convient à sa croyance ?). Ou, Un bon texte philosophique est-ce un texte qui véhicule plusieurs sens à la fois ? (dont chaque lecteur s'en pioche un pour soi... qui convient à sa croyance ?). Je me pose cette question, car on retrouve les idées de Platon dans beaucoup de textes philosophiques, sans que la source de l'idée soit énoncée, mais plutôt reformée au goût de la pensée de son auteur affirmant la réponse à la question qu'il se pose. Telle l'affirmation de Cioran « toute idée est neutre ». Mais connaissant sa philosophie postnietzschéenne antiplatonicienne, elle rejoint pourtant l'idée de Platon des idées immuables qui forment un monde à part, indépendant des êtres humains qui les pensent.
[4] Les 3 religions monothéistes ont en commun de s'être construite sur la persécution : juifs, chrétiens, musulmans sont des croyants qui provoquent leur persécution pour se donner le droit de persécuter leurs persécuteurs à se défendre en attaquant. La très grande partie des misères du monde sont entretenues par ce ressentiment, transmis de génération en génération, par ces 3 religions monothéistes attachées par leur livre et détachées par leur haine, pour ne jamais arrêter la guerre. Comme si la guerre, l'hostilité, l'agression, la violence avec le support de la haine religieuse demeurent, leur 1er sens 1er d'exister avec les autres : à faire chier. Étonnant, non ?
[5] « Ah ! mais c'est pas moi ! » (sic) Sachant que les idées reçues ne sont pas propagées par les classes laborieuses soumises qui les agies par ignorance, mais par celles et ceux à moitié instruits qui se croient et se prétendent intelligents pour faire la leçon aux autres : prêcheurs, prêtres, pédagogues, professeurs, instituteurs et instructeurs, sans distinction de genre ni de profession. Le cursus pédagogique est une idée instituée fixée par Platon.
[6] La musique est une activité sociale. Comme le son, elle ne peut exister que par celles et ceux qui la produisent et la perçoivent, son contexte vital. Mais depuis le début de ma création musicale, je me suis cogné, oui cogné par ma naïveté choquée, sachant le possible pas impossible, à des interdictions, des refus, des censures, à ce que cette musique n'existe pas en public. Une armada de censeurs à empêcher la musique de se créer. Pourquoi ? Franchement, je n'ai toujours pas la réponse, après 40 ans de créations musicales. Et je n'aurais certainement pas tant écrit de textes, si ma musique n'avait pas été tant interdite.

 

 

6

Si l'histoire personnelle de chaque être vivant sur cette planète est répertoriée
par toutes les polices (des pays « amis américains »), ALORS... [txt 19Ko]

Dans les années 80, Coluche en rit du terrorisme d'État [mp3 5.3Mo]
État aujourd'hui privatisé pour le bénéfice privé des gouvernants colonisés.

 

 

5

Les nuisances sociales ne s'arrêterons jamais si on ne prend pas en considération que :
nous disposons nos sociétés à former des salauds,
nous formons des sociétés qui se disposent à générer des salauds.

En effet, le degré de violence dans les rapports de forces de domination/soumission entre humains emploie une très grande énergie. L'énergie nécessaire pour dominer jusqu'à la soumission tout être humain par la ruine n'existe que chez le salaud. L'humain généreux perd son énergie à la donner. La culture du salaud va au-delà des genres féminin ou masculin. La perfidie, la rancoeur, le désir de vengeance et surtout la volonté de « gagner la guerre » (sic) « par tous les moyens » se cultivent pour former le salaud. Le viol ne peut être commis que par le salaud. La raison est aisée à voir : le désir de domination est lié à sa source de frustrations générées par l'éducation de la privation. Ce qui dans nos sociétés gouvernées par la capitalisation pour ne vivre que d'abondance, paraît paradoxal. Mais pas quand cette frustration est opérée par la punition. Cette abondance existe, mais est la fois faussée ; faussée, car le prix à payer est très élevé : se défaire de sa liberté, se défaire de son intelligence, se défaire de son indépendance et de tout ce qui fait qu'un être humain puisse épanouir l'état d'esprit de son espèce ce pour l'abondance en échange de sa déchéance. Tout être humain disposé à prendre soin des autres va indubitablement en payer le prix par son épuisement à ne recevoir rien en retour. L'égoïsme du salaud préserve son énergie que l'altruiste épuise dans le contexte hostile des sociétés qui se forment des rapports de force domination/soumission.

 

 

fin de la parenthèse d'une attaque politique odieuse
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LA PRESSE ?

Dévoile dans cette affaire sa fonction : CELLE D'AMPLIFIER LA VIOLENCE

Nous avons compris avec cette pandémie
de communication que LA PRESSE EST UN AMPLIFICATEUR DE VIOLENCE

 

 

Covid 19 ou une autre manière de générer un génocide mondial par des imbéciles heureux de nuire

Comment assassiner des millions de personnes sans provoquer une guerre, ni incriminer des industries assassines ?
Comment se débarrasser des appauvries dans les pays à forte densité de population sans guerre, sans spectacle ?

La suite des tentatives ratées d'épidémies au coronavirus (virus commun de la grippe en forme de couronne) sur des décennies dévoile la volonté dissimulée de générer un génocide dans l'espèce humaine. Bien qu'historiquement les expériences d'exterminations ne réduisent en rien la croissance en nombre des êtres humains qui se reproduisent, est en réalité un leurre. Le nombre des morts/naissances annuel s'équilibre en fonction des contextes à vivre. Mais surtout, une population ne se gère pas par des chiffres, mais par les nécessités des circonstances locales qui créent les besoins de naissances et de morts. Il est absurde de croire à la surpopulation. C'est-à-dire à une population infantile qui ne contrôle pas ses naissances à faire : « trop d'enfants » (sic). Et de l'autre côté du globe, dans les pays enrichis en dépouillant les pays appauvris, vouloir repousser la date de la mort et empêcher de vieillir. Qui est responsable de la surpopulation ? Les pays enrichis ont été les premiers à en parler après le baby boum, conséquence des exterminations de la Seconde Guerre mondiale. L'extermination, c'est su, n'éradique pas la population humaine. Alors, pour quoi insister ?

Il existe une espèce nuisible parmi les hommes, celle des parvenus imbéciles heureux de pouvoir nuire et détruire. Ces milliardaires/millionnaires, à regarder leurs visages, provoque la nausée, tellement leur visage est plié par la haine. Ces héros de l'économie capitaliste qui s'occupent à commander et escroquer par le chantage, pour obtenir à n'importe quel prix et, par traitrise ou à ne jamais tenir parole des accords signés, pour déposséder ses ennemis concurrents, c'est-à-dire : tous les autres, autres que lui qui ne sont pas lui, ne sont pas des guerriers, car ils n'ont aucun honneur du combat. Ils sont lâches, haineux et peureux et agissent par coups bas et par procuration. Leur degré de frustration est immense. Ces hommes, au lieu de diriger des nations et des entreprises oligopolées devraient être soignés, devraient être pris en charge par la médecine et séjourner dans des hôpitaux psychiatriques. Mais ils ne le sont pas, ils commandent et nuisent en permanence à l'espèce. Et les peureux et peureuses à leur commande se laissent commander : ils appellent ça « l'ambition » (sic). L'imbécile heureux de nuire ne pense pas, il jouit à nuire. Agit pour ça. Fait tout pour réaliser la jouissance de sa nuisance. Toujours +, ce pour effacer la fadeur de l'expérience passée du - (moins). Ce sont ces hommes qui sont à l'origine de la pandémie ratée/pas ratée du coronavirus identifié en covid-19 pour ses morts subites. Ne serait-il pas temps de les arrêter et de les soigner ? Mais toutes les polices et toutes les armées assassinent pour les protéger. Comment désarmé traverser ces murs de haine armés ? La tactique s'organise dans le contexte.

Pourquoi la France est presqu'épargnée par le génocide du covid-19 ?

Ce pays est une terre de réputation. Dans le désir d'annihilation de l'espèce, des îlots doivent être épargnés pour héberger ces parvenus dépouilleurs que rien n'arrête. L'image de la France de la Renaissance avec ses châteaux de la Loire, de sa Riviera du XIXe siècle ou de son bordelais et autres sont une marque de prestige enviée. Les milliardaires viennent acheter leur château en France. Les vedettes enrichies viennent s'installer en France. Dans le niçois par exemple réside les récentes fortunes russes. Ce pays est la résidence physique de ces très grosses fortunes. Et le Luxembourg et la Suisse ou Jersey à côté sont la résidence de leurs très grosses fortunes. PR. la Raison est Pratique.

 

 

4 4 2020

Confinement et austérité et au-delà

3 milliards de personnes confinées ? [1]

Le confinement = l'imposition du couvre-feu fait penser à l'imposition de « l'austérité économique », mais inversée,
à vouloir freiner la consommation, mais toujours dans le même but de d'assouvir et de paupériser les populations.

Le confinement multinational fait penser au « plan d'austérité » [2] que les pays riches du nord veulent imposer et impose par chantage aux pays pauvres du sud. Mais dans l'autre sens : avec la volonté de ralentir ou de freiner la consommation (réduite à l'essentiel, avec pénurie). Sachant que le producteur principal des denrées mondiales est la Chine à qui les Occidentaux ont délégué la fabrication de pratiquement tous leurs produits de consommation y compris les médicaments, sauf l'alimentation (à part ses produits « exotiques »). Ce « ralentissement » de la consommation à quoi sert-il ? justifiera-t-il l'argumentation des revenus excessivement bas imposés pour suffire à vivre ? Puisqu'à part le loyer, l'eau et l'électricité et l'alimentation, rien d'autre n'est dépensé (hors de sa nourriture d'Internet : à lire, écouter, regarder et commander des objets commandables). Beaucoup de questions sans réponses restent ouvertes.

Pour quoi vouloir freiner la consommation et stopper le travail des professions jugées secondaires ?
En imposant les gens à s'enfermer chez eux ?

1ère explication : les actions bancaires et le « risque de ruine planétaire » (sic)

La revente massive des actions (= titres financiers des parts du capital de sociétés) par les quelques milliardaires pour récupérer la fortune de leurs investissements provoque une déflagration boursière ou un déséquilibre de l'économie mondiale (puisque ces milliardaires détiennent 99% des richesses de la planète). En contre-réaction, pour éviter l'effondrement économique occidental connu de 1929, la pénurie reste le seul moyen pour éviter la catastrophe humanitaire et, l'effondrement possible du système social géré par le capital. Mais pourquoi revendre maintenant ses actions en masse ? pour ne pas perdre sa fortune. Les joueurs savent qu'ils ne ganeront plus à ce jeu à spéculer sur des bulles et des vies humaines.

Ajouté à. L'idiotie des présidents (idiots, car ils ne seront pas récompensés pour leurs méfaits)

La réalité nationale est + simple que ce noeud à liens économiques mondialisés en guerre qui par sa mondialisation fait que tout déséquilibre possible le rend beaucoup + fragile à tout changement violent (telle une revente massive d'actions qui crée une dévaluation des titres et la faillite des entreprises cotées en Bourse et, la faillite massive des entreprises crée le chômage des esclaves qui meurent de faim dans les rues). Cette aubaine épidémique soulage le gouvernement des mouvements de protestations en Gilets Jaunes. Les présidents français obéissent aux présidents américains (après De Gaulle la France a été vendue aux Américains). Un président de la République doit être un peu idiot, car en réalité il ne gouverne rien. Bien que le souhait le + profond de tout président ambitieux de nation est de devenir chef de guerre (c'est pour cette raison que cette occupation est nuisible pour les autres). Le véritable pouvoir politique et économique est dissimulé à la vue et à la compréhension publiques. Le véritable pouvoir est bien caché pour pouvoir agir (tels les banquiers et les milliardaires infectés par le pouvoir politique et militaire qui n'apparaissent jamais dans la presse, la révélation de leurs abus serait intenable, la colère généralisée engendrerait une guerre civile mondiale). Le monde est rendu aveugle pour être gouverné « en toute liberté » (paradoxe de la liberté pour nuire). L'aveuglement du monde est indispensable à tout pouvoir politique. Dans le cas contraire, le pouvoir politique (à gérer les esclaves) ne pourrait pas s'exercer. L'humanité deviendrait adulte. À pouvoir se gouverner elle-même sans déléguer son pouvoir faire elle-même.

Le mépris du gouvernement français qui collectionne les malversations et les violences envers les populations
ou
Le refus du gouvernement français de prendre soin des populations

Gouvernement français meurtrier ? Suppression des stocks de chloroquine, indisponible dans les pharmacies et celles des hôpitaux, réduction des stocks et non-acheminement de masques protecteurs, interdiction et absence des tests de dépistage pour détecter l'infection : la présence du virus (qui révèlerait sans doute le mensonge de la pandémie par le peu de personnes qui sont proportionnellement infectées), diabolisation du Dr Raoult, instauration punitive du confinement [3], instauration du couvre-feu = confinement national à toute la population saine (inutile dans le contexte épidémique), mais pas dans celui économique d'un jeu de pouvoir ? [4], et avant : fermeture d'hôpitaux, diminution des services hospitaliers, la liste de ses méfaits n'en finit pas. Le gouvernement français avec la pandémie du coronavirus 2020 se comporte en meurtrier (si cette épidémie est réelle), par idiotie, incompétence ou volonté n'importe plus ; il doit alors être destitué immédiatement pour la sécurité nationale des populations. Il ne le sera qu'aux prochaines élections ? Mais la destitution présidentielle et de son gouvernement n'empêchera pas le vrai pouvoir de continuer à gouverner, il posera d'autres marionnettes à l'agitation médiatique complice du mensonge politique pour occuper les esprits des foules par diversion pour continuer à agir au désavantage des populations : exploiter leur naïveté. Oui, le virus paranoïaque du pouvoir est profondément incrusté par la crainte dans la crainte, et pour pouvoir l'extraire, pour pouvoir l'expulser du monde qu'il infeste, il faudra une catastrophe bien + tangible et bien + grave, pour faire lâcher ses belligérants possédés à nuire sa propre espèce et les autres : à ce que les populations assouvies et abusées deviennent adultes et disposent de leur courage (encore absent ?) pour qu'elles prennent leur vie en main.

Explications sociales (financement public détourné par l'idiotie des gouvernements)
(idiots, car ils ne seront pas récompensés pour leurs méfaits)

Faire mourir les vieux ?
[en surnombre ? Non, la moyenne naissance/décès reste équilibrée] à qui l'État doit verser une retraite ? [5]

Entraîner les populations aux pénuries à venir ?
[ce qui signifierait que le gouvernement se prépare à une guerre civile, liée à la guerre économique mondiale] dont elles seraient la cible ? Qui commence avec cette fausse pandémie ? [6]

Covid-19 conséquence sociale certaine

La psychose de l'infection restera. L'effet va dans le sens de l'isolation. L'isolation interdit le rassemblement. Le rassemblement rassemble les mécontents.es qui isolés.es ne peuvent rien, qu'exprimer leur mécontentement dans les réseaux sociaux. L'action de la résistance sociale est ainsi annulée. L'isolation individuelle interdit les manifestations. La méfiance infectieuse des uns des unes envers les autres accroit l'isolement individuel. Les populations se divisent en croyants et incroyants [7] à la propagande politique ou à la pandémie de l'information de la réalité détournée et mentie. Le pouvoir politique annihile de ce fait toute protestation publique et a le champ libre de gouverner comme il l'entend.

 

Notes

[1] Peut-on considérer les pays qui ont décidé le couvre-feu, agir en dictateur et les pays qui n'imposent pas le couvre-feu, agir en démocrate ? Oui et non, chaque autorité de chaque pays a son état d'esprit et la liberté de l'exercer contre les populations ou pas. Les Pays-Bas sont un petit pays dont ses habitants se font la police eux-mêmes entre eux. Ce n'est pas un pays où un étranger peut se sentir libre, c'est trop petit et trop urbanisé. La Suède théoriquement est un modèle de bon sens, mais les artistes de ce pays nous communiquent une tendance générale à la fadeur qui provoque le taux le + élevé de suicides en Europe. Ni la Suisse ni Singapour n'obligent ses ressortissants au couvre-feu, ce sont 2 pays qui accumulent en gardiennage les richesses étrangères. La Corée du Sud et le Japon se concentrent sur les personnes malades, pas sur les personnes saines, semblent être le choix du bon sens. La Corée du Sud et le Japon semblent n'avoir aucun intérêt à cultiver une panique politique chez ses concitoyens. Mais après avoir dépassé les 15 jours de quarantaine à ce qu'un virus de la grippe ne puisse plus agir, on se demande : quelle est la réelle motivation politique de ce couvre-feu rallongé ? L'OMS (WHO) avec en France le Conseil national de l’Ordre des médecins se font alors complices du mensonge de la pandémie de la grippe covid-19. Dans quel but ? Celui d'entretenir la politique de domination publique ? Le fait demeure par le peu de cas de mort du covid-19 comparé aux grippes saisonnières avec la désinformation massive des médias proches du gouvernement et de ces chiffres invérifiables communiqués. Ici, au centre, il n'y a rien, aucune sirène d'alarme d'ambulances en urgence qui serait logique pour une pandémie, que le silence. Quelle est la réelle motivation politique de ce couvre-feu ?

[2] « La baisse des prestations sociales, la diminution (relativement à l’inflation) des salaires et le gel des embauches des fonctionnaires – les trois principales formes de l’austérité ». « Dans l’Allemagne du chancelier Brüning, le Chili du général Pinochet ou le Portugal de Salazar, partout où elle fut appliquée, l’austérité a produit l’inverse des effets annoncés : loin de relancer la croissance, elle a fragilisé les populations, déstabilisé les sociétés et affaibli les économies. Mais l’Union européenne n’en démord pas : la rigueur est le remède miracle contre la crise des finances publiques. » Le Monde Diplomatique https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53293

[3] Qu'elle intérêt d'instaurer la punition en nécessité civile ? qui est une vieille pratique des religions du chantage moral : « Dieu te punira, si tu désobéis » (sic), sinon pour faire obéir à des règles inobéissables (tellement elles sont absurdes) et qui une fois instaurées deviennent rapidement obsolètes du fait du contexte qui a changé, qui n'est plus le même.

[4] Quel intérêt d'isoler dans le confinement du couvre-feu des malades vivant dans la solitude ? « Ah ! c'est pour faire mourir les vieux + vite » (sic) . Déjà, l'hécatombe dans les « maisons de retraite » est remarquable, montre le mépris des politiques de santé publique. Qui se focalisent + à détourner l'argent public vers des fonds privés qu'à prendre soin de la communauté.

[5] Le virus de la grippe est mortel pour les vieux, pas pour la jeunesse. La grippe saisonnière tue en moyenne nationale 10 000 vieux par an (d'où un vaccin pour les vieux, sic) sur les 600 000 décès nationaux annuels (sur une moyenne de 800 000 naissances) [chiffres Insee]. La mortalité de la vieillesse est un fait. Tuer les vieux, cru en surnombre du baby-boom d'après-guerre (qui causa la révolte de mai 68) aujourd'hui à la retraite, sachant que proportionnellement le nombre des naissances d'aujourd'hui sont les mêmes que celles d'après-guerre. Mais la volonté de réduire les dépenses publiques et celles des retraites est tellement voulues par le gouvernement jusqu'à mentir aux populations, disant que les charges des vieux va peser + lourd sur le budget de l'État alors que le nombre des naissances est supérieur au nombre des décès avec une moyenne de 200 000 jeunes de + que de vieux par an ? Pour les irriguer ailleurs, mais où ? Tous les surplus vont à notre colonisateur (qui lui-même est colonisé par les fortunes qu'il a privatisé).

[6] Les explications géopolitiques catastrophistes de Valérie Bugault éclairent sur les enjeux mondialistes et nationalistes, dont la fausse pandémie est un coup de déstabilisation envers les pouvoirs nationaux, nuisance que payent les gens par leur confinement consenti qui à leur sortie... retardée..., auront le choix : soit continuer à se faire gouverner, soit décider ensemble localement à se gouverner soi-même, pour ne plus être victime des décisions nuisibles des gouvernants (tels : une vie contrôlée en smart-cities liées à la réalisation de l'Agenda 21 * commençant par imposer le compteur Linky par exemple, soumission aux vaccinations inutiles et périlleuses, etc., en fait toute imposition autoritaire qui ne donne aucun choix à l'utilisateur). Nous verrons. https://strategika.fr/2020/04/01/geopolitique-du-coronavirus-entretien-avec-valerie-bugault/

* l'Agenda 21 est un texte politique en poussière
https://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action0.htm

La 1ère aberration de l'Agenda 21 est l'idée d'imposer à toutes les cultures différentes de la planète, à tous les modes de vie différents, à tous les humains différents vivants différemment, le même programme. Comme si tous les êtres humains ne savaient pas prendre soin d'eux-mêmes ni du contexte particulier qui les fait vivre. C'est ça qui est aberrant en 1er dans l'Agenda 21. C'est hypocrite, car nous savons toutes et tous que les nuisances sont perpétrées par les industries sans scrupule qui polluent, volent, affament, dessèchent, empoisonnent, etc., par : le vol des terres, le vol de l'eau par la privatisation de l'eau (ici par la Générale = Veolia et la Lyonnaise = Suez), empoisonnements des populations par les engrais, les pesticides, les médicaments, les OGM, les vaccins, les gaz d'échappement, les rejets chimiques des usines dans les courts d'eau et les rivières et l'air, la surproduction de plastique (issu du pétrole — qui révèle l'abondance de celui-ci et non sa pénurie —), etc. Tous ces méfaits ne sont que produits par les industries financées par les milliardaires de la finance, pas par les populations locales. Ça, c'est le 1er mensonge de l'Action 21 ou Agenda 21. Ça porte un nom : l'ingérence. Et l'ingérence réalise l'invasion, c'est-à-dire, une agression. Une agression résistée se nomme : guerre. L'Agenda 21 est rédigé telle une utopie idéologique qui ne sert à rien. Ce type d'initiative collective fait indubitablement penser à un mea culpa des responsables des désastres cités supra, à financer des colloques pour se faire pardonner. Mais la part malveillante que porte ces colloques, qui en soi ne servent à rien qu'à bavarder et représenter son grade dans la hiérarchie (tel le colloque « S'adapter pour (sur)vivre » le 26 février 2020 réalisé par le Comité 21 dans une salle bien chauffée avec des fauteuils confortables) est la façade de l'hypocrisie risiblement médiatisée pour permettre aux industries nuisibles de continuer à contaminer, polluer, voler l'eau et la terre qui font vivre les êtres humains du pays, puisque ce sont les industries pollueuses qui financent ces assemblées inutiles (voir les logos attachés) avec la complicité du gouvernement. Et, il semble certain qu'aucune politicienne nationale (le Comité 21 français est animé principalement par des femmes) n'est lue le texte complet de l'Agenda 21 ou Action 21 (pour : « programme de mondialisation du XXIe siècle ») d'un jargon administratif qui ne dit rien de concret. Mais que les compagnies comme EDF profitent de cette opportunité de façade humanitaire qui tisse une couverture de mensonges pour paraître bienveillante, voire +, honorable, alors que l'entreprise vole sans scrupule les consommateurs d'électricité en facturant des fraudes, 8 par factures en + de l'imposition d'un compteur de consommation que le consommateur ne contrôle plus, dont le prix lui est imposé avec de fausses justifications et des menaces d'extorsion interdite par la loi. Pareil pour l'eau. Est-ce du « développement durable » (= « développement économique qui a pour objectif de concilier le progrès économique et social avec la préservation de l'environnement » ben oui benêt, sans source de profit, il n'y a plus de profit !) ? La source de péage est préservée par la violence d'Etat. La source du filon est préservée par la violence privée.

[7] Il y a celles et ceux qui portent des masques et les autres qui n'en portent pas. L'avantage du masque ? il cache le visage face aux caméras de surveillance.

 

 

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La confusion des camps politiques (en guerre)
ou la recherche obsessionnelle de l'ennemi « responsable de mon malheur » (sic), non dit : « que je me dénie d'assumer » (sic)

Q - Il est impressionnant comment des êtres humains peuvent se convaincre eux-mêmes d'histoires politiques complotistes et catastrophistes (on pense à tous les prédicateurs qui depuis des millénaires ne prévoient que le pire et toujours + terrible !), sachant que ces complots politiques restent une bagarre intérieure, dans l'antre du pouvoir, qui ne concerne en rien les gens hors du jeu. Jeux de chantages très loin de leurs quotidiens. Les liens réels entre les gouvernants et les populations se réalisent avec les nuisances de l'Administration (à appauvrir) et avec la violence de la police et de l'armée (à blesser et tuer). En effet, depuis 1/2 siècle la politique ne produit que des nuisances. Pour le reste, rien, nous empêche de vivre bien sans eux.

R - Oui, dans ce système politique de soumission et d'obéissance, on a encore le choix de vivre sa vie (gouvernée par soi) ou de vivre à travers celles des autres (gouvernée par les autres).

Q - Qu'est-ce que ça procure de se convaincre d'histoires invraisemblables, y croire au point de ne pas pouvoir comprendre qu'on (ces alarmistes) se fait penser par des croyances à se faire posséder son état d'esprit, tout en se faisant croire être persuadé que c'est ma raison qui me gouverne ?

R - Pour s'occuper. (à vouloir se faire occuper).

Q - C'est tout !

R - C'est déjà beaucoup. (pour se faire posséder, il faut sa part de volonté à vouloir être possédé à remplir son vide cru).

R - + précisément : trouver une raison de s'occuper. Au lieu de rechercher en soi la raison de sa motivation profonde de s'occuper, à cause de soi cru perçu vide, on va chercher une occupation ailleurs chez une autre personne, une, admirée et admirable : l'icône représentative de son désir de devenir cette icône sans jamais y parvenir le devenir. La croyance s'accroche à la conviction, car la volonté est vaincue, persuadée de n'avoir qu'une seule raison de vivre possible : celle de vivre par croire l’invraisemblance pour vrai.

La raison de l'amalgame idéologique
pour l'amalgame politique (regrouper diverses idéologies politiques en vue de les discréditer)

R - En s'injectant la confusion par la conviction (= l'incompréhension), on ne se laisse plus aucun choix (plus aucune liberté de pouvoir choisir) de vivre par soi. Par peur du vide, du vide de soi, on choisit de se faire remplir par un autre que soi.

La confusion des champs idéologiques
pour la chasse aux boucs-émissaires coupables faux de la décadence des sociétés

R - L’exemple frappant est de considérer le soulèvement de la jeunesse, dans les années 60 du XXe siècle contre l'idéologie punitive de l'autorité savante dominante ignorante, de mondialiste, celle de vouloir créer la Dictature de l'Ordre Mondial (sic). Ce type d'amalgame contradictoire crée la confusion des idées et surtout la panique de la pensée qui se sent attaquée même si elle ne l'est pas. Une forme de paranoïa développée par l'insignifiance : des oppositions qui ensemble s'annulent qui développent l'insensé de la confusion de l'esprit critique, et qui caractérise ce XXIe siècle.

Le conflit justifie son existence
par ce que schizophrénisée la personne possédée se sent en danger (bien que ce danger, elle l'a voulu)

R - Il faut alors justifier sa peur, tout en la gardant bien protégée, ce, pour se donner du sens à la violence de son occupation (jusqu'à nuire, tuer et trahir les siens). Les « métiers à risques », tels les policiers et les militaires justifiant leurs actes de violence, légitime par leur peur protégée, tout en accusant les autres de ruiner « le bon ordre des choses » (sic), argument cru, sachant sans vouloir savoir qu'ils sont parlés par la pensée contradictoire de leur employeur (la langue politique de l'Administration qui ne veut rien dire, mais qui les protège à protéger leur peur = la garder comme moteur de leur violence qui n'est pas la leur, mais celle qu'ils ont accepté de se faire imposer).

Q - Tout ça pour remplir son vide ?

R - Oui.

 

 

19/23

Épidémie et politique

Le sens civique, qu'est-ce que c'est ?

Le sens civique est la prise de conscience de prendre soin les unes les autres pour ne pas périr soi. Dans un système politique hiérarchique capitalisant (= jouant des retenues = des stocks spéculés, pour créer la faim) où la domination de l'obéissance (confondu volontairement avec « respect » pour être obéi) réalisée par la violence du péage et des coups, comment un sens civique peut-il se développer ? Il ne peut pas. Pour que le sens civique remplace le comportement égoïste gouverné par sa peur panique, il faut une catastrophe. Seule une catastrophe oblige les actes égoïstes à se transformer en actes altruistes. Et encore, la panique est une possession ingouvernable, dont certains n'ont pas le pouvoir de s'en défaire.

Obéissance et sens civique ne sont pas synonymes

L'épidémie est un outil politique majeur, voire de dernier recours pour re-imposer une domination qui tombe en ruine, ou pire réhabiliter une dictature. L'épidémie est abondamment utilisée par les politiques et par les religions pour imposer une obéissance publique remplie de crainte. Rappelons-nous des messages de l'Église catholique vaticane disant que le virus du HIV était une punition de Dieu envers celles et ceux abusant des plaisirs de la sexualité (sic). L'épidémie est un outil de terreur très efficace pour contenir toute révolte des populations envers les gouvernants. Car elle mélange dans les esprits le sens civique de paix avec « l'obéissance aux règles d'hygiène qui s'imposent » (sic). Ces « règles d'hygiène » imposent des comportements commandés ordonnés et obéis par la terreur amplifiée de celles et ceux qui ne perçoivent leur salut qu'à travers leur obéissance. Obéissance et sens civique ne sont pas synonymes, loin de là, car l'un subit à l'opposé de l'autre qui agit.

Sacrifice ?

La guerre bactériologique et chimique, bien qu'interdite, n'a pas fermé les laboratoires travaillant pour la guerre pour l'armée. Les budgets publics restent toujours supérieurs en faveur de l'armée, bien que dissimulés dans des disparités civiles/militaires aisément dévoilables [1]. Rappelons que le virus du HIV du sida est né des expériences virales sur des chimpanzés d'un laboratoire américain en Afrique. Rappelons que le virus H1N1 de la grippe porcine en 2009 a profité à l'industrie pharmaceutique à réaliser des profits considérables (avec un « vaccin à l'anis étoilé », sic) jamais remboursés aux nations trompées. Et le virus d'ebola, quel est son histoire ? L'échappement d'un virus est toujours à la source de manipulations en laboratoire et son invasion mondiale se réalise toujours avec les transports en avion. L'apparition publique du HIV en 1981 n'a pas modifié l'organisation du transport international des passagers, contrairement aux détournements d'avion, ce, pour instaurer une « sureté » militaire dans le domaine public, dont tout voyageur et voyageuse est « potentiellement coupable de terrorisme » pour être fouillé de manière humiliante « pour sa propre protection » (sic). La sureté pour la sécurité où la dérive dans la violence autoritaire injustifiable pour le bien public. Mais rien dans l'organisation aéroportuaire mondial contre la contagion, alors qu'une pandémie fait + de victimes qu'un détournement d'avion. Mais en matière de terrorisme, la démonstration de force (de nuisance) militaire est + tentante que la protection civile.

Aucune épidémie ni pandémie virale avant le XXe siècle

L'apparition des virus meurtriers date du XXe siècle. L'épidémie de la peste n'est pas réalisée par un virus, mais par une bactérie. L'épidémie du choléra n'est pas réalisée par un virus, mais par un microbe (= un être unicellulaire). Pourquoi il n'existe pas d'épidémie ni de pandémie virale avant le XXe siècle ? Eh bien, l'intérêt pour les virus est apparu au XXe siècle (avec la grippe espagnole à la fin de la 1ère Guerre mondiale [2]). Avant 1949 les virus étaient invisibles au microscope [3]. Le problème est que l'intérêt donné au virus à partir du XXe siècle n'explique pas leur apparition dans les épidémies et les pandémies. Les virus sont les êtres vivants qui vivent de la symbiose avec un corps comme les bactéries et les monocellulaires. Virus, bactéries et microbes ne sont pas tous des assassins. Les virus sont les êtres les + résistants de la planète, ils peuvent vivre dans des milieux impossibles aux autres espèces, tels les milieux stratosphériques à la limite du vide interstellaire où rien de vivant ne subsiste. Virus, bactéries et microbes deviennent pathogènes quand ils ne peuvent plus s'adapter au contexte symbiotique de leur milieu en l'épuisant (un peu comme nous avec notre environnement).

Même scénario qu'il a 18 ans, mais pas avec le même nombre de morts ?

Le coronavirus, générateur de la pandémie de 2020 est le même virus que celui de 2002/2003 qui a tué 800 personnes à travers le monde : connu sous le nom de SRAS (= syndrome respiratoire aigu sévère, sic). En 2003 le coronavirus a été maîtrisé. C'est un virus de la grippe comme ceux qui nous infectent tous les hivers et aussi du même type que celui de la grippe espagnole qui en 1918/1919 a tué 20 millions de personnes à travers le monde. La certitude de sa source animale, comme les autres virus pandémiques, apporte un doute quant à son passage : la grippe ne s'ingère pas, elle se respire par les gouttelettes des postillons. Et pour passer d'un milieu symbiotique à un autre asymbiotique, le virus nécessite une manipulation pour réaliser sa mutation pour sa nouvelle fonction. Les mutations de virus sont réalisées dans les laboratoires pharmaceutiques pour obtenir des vaccins (ou des armes) [4]. Le virus devient virulent quand sa mutation (l'adaptation symbiotique avec son hôte) se désaccorde. Mais les virus ne passent pas des animaux aux humains pour les tuer, ils leur sont simplement communs. Les humains partagent 30% de leurs virus avec les animaux.

Aubaine politique (je me répète)

Pourquoi réaliser le confinement général des populations saines à l'échelle nationale et non le confinement local des personnes infectées ? Sont-ce les transports internationaux responsables de la diffusion mondiale du virus en 2 mois ? À quoi sert confiner, sachant que le virus se propage comme la grippe ? le confinement n'empêche pas les virus de se propager. Si l'épidémie a dépassé le stade local chinois pour séjourner dans toutes les villes du monde occidental, alors pourquoi l'alerte a été retentie si tard ? Ou par quoi le virus a pu se propager si vite ? Surtout en comparaison de la même expérience résorbée 18 ans plus tôt. Les intérêts commerciaux des compagnies d'aviation et des aéroports privatisés passent avant la santé publique ? 2 mois pour envahir la planète occidentale ? Et pour les gouvernements chahutés, il s'agit de réaliser une démonstration du pouvoir politique, par le couvre-feu, à obliger les populations saines à obéir sous peine d'amende et d'emprisonnement (sic), ce qui rend toutes les revendications et protestations des manifestants, depuis + d'1 an, obsolètes, en trêve obligée ? Avec la même pandémie de grippe résolue il y a 17 ans (si le CoViD-19 n'est plus une grippe, comment la mutation a-t-elle été possible ?). Que s'est-il passé réellement ? Comment un virus apparu à Wuhan en Chine a-t-il pu se propager en 2 mois à toute la planète ? L'ignorance de volontés est-elle la cause de cette pandémie ? Et, la propagande voyage + vite que le virus. Y a-t-il vraiment une pandémie ? [5] Une autre question : à quoi sert de geler l'économie nationale ? Où à qui cela profite de mettre en péril les sociétés ? Oui, il y a trop d'incohérences pour considérer la source de cette panique vraie.

Ce qui est remarquable, sachant le doute persistant de l'efficacité à isoler des personnes saines pour ne pas propager la maladie covid-19 par un coronavirus, est l'obéissance populaire à l'ordonnance gouvernementale du couvre-feu. Le couvre-feu n'est utilisé qu'en cas de menace de guerre contre les populations, mais il n'y a aucune menace de guerre. Nous savons que nos présidents agissent à la solde du gouvernement américain par je ne sais quel chantage. Ce qui implique que toutes les décisions gouvernementales de ce pays ne sont pas réalisées pour la protection des civils, mais pour d'obscurs bénéfices qui échappent aux populations gouvernées. Nous sommes + proches d'une pandémie idéologique qui fonctionne parfaitement sur les esprits que d'un souci national de la santé des populations. La terreur est la motivation de l'obéissance civile. Ce qui donne à constater que son niveau a considérablement augmenté en un 1/2 siècle. Le pire qui peut nous arriver ? Que toutes les populations confinées défendent la nécessité crue de l'instauration d'une dictature. Venant du pays des Droits de l'Homme, ça sera pire que tout. La culture et l'état d'esprit des populations françaises n'ont jamais laissé passer durant son histoire aucune dictature dans ce pays. C'est ça que nous craignons maintenant, nous, artistes. Car cette pandémie de crédulité révèle l'idiotie infantile des politiciens qui nous gouvernent.

Rien, on ne sait rien [6]

Les informations des organes de presse de communication dominants semblent tellement mises en doute par les populations à propos du coronavirus 2020, qu'on le remarque à leur contreréactions qui ont débuté en campagne agressive, violente et massive contre les « fake news » des particuliers des réseaux sociaux récupérant des images postées pour informer les autres, par l'illustration, des méfaits connus et sus des politiques destructives des gouvernants qui travaillent pour la rentabilité des investissements des fortunes privées aux dépens de la santé et du bien-être des populations mondiales, tout en les accusant de propager une panique générale déjà provoquée et entretenue par les médias officiels qui affirment, sans aucune preuve de la véracité de ce qu'ils confirment, des faits contradictoires ou invraisemblables. Personne ne sait rien, pour ne rien pouvoir dire, bien que des milliards de mots sont produits à la seconde. Ici ? On doute (de la certitude convaincue). Internet est devenu le champ de bataille de la guerre de l'information qui crée une belle pagaille dans les esprits sans expérience qui cherchent à savoir vraiment. Croire savoir, connaître et savoir croire sont des infimes variations de l'ignorance qui se sont opposés au savoir. Va savoir pour quoi ? Eh bien, sachant, on ne peut pas se faire gouverner par l'idiotie (ni par les autres pathologies dominatoires motivées par la frustration). Le sachant pratique le doute pour savoir vraiment. [7]

 

Le positif de cette pandémie

Le positif de cette pandémie (bien que les politiques nationales paniques et totalitaires soient inutiles pour éradiquer le virus) est la mise en vacances forcées du travail humain qui fait chuter les pics de pollution partout sur la planète. Arrêter de travailler devient aussi bénéfique que de travailler, ça, pour la bonne santé nécessaire de notre planète, de notre espèce et celles des autres, pour pouvoir travailler. Le travail devient une nuisance quand il pollue + qu'il produit, tel le cas spectaculaire de la volonté d'annihilation de la forêt amazonienne avec ses populations locales (comme un virus qui tue son hôte) et aujourd'hui à peu près tout travail qui produit sa toxicité. Il y a donc un équilibre mondial travail/vacances à réaliser tout de suite pour ne pas détruire notre contexte de vie et, avec ce qui doit être payé, on comprend que se payer à ne rien faire autant qu'à travailler, devient vital. Il faut maintenant apprendre à se payer à ne rien faire, ou arrêter le principe du péage du séjour, du passage et du travail pour passer à une économie constructive stoppant nos nuisances destructives qui nuisent au développement de notre espèce, à agir comme des virus inadaptés qui tuent leur hôte, sauf que nous, on a qu'un seul hôte : une planète, on en a qu'une. [8]

Cette occasion d'un « dimanche tous les jours » devrait créer des liens entre voisins, impossibles durant l'occupation du travail à courir après l'argent en manque. Mais le problème en France ? Ça ne cultive pas la convivialité. Les Français préfèrent l'isolement pour leur paix, car toutes et tous sont convaincus que leurs voisins sont des générateurs de soucis. Le Français est très partisan. Il ne se mélange pas aux autres qu'il tolère difficilement. Sa convivialité, il ne la trouve qu'avec ses copains du café/bar/club que ceux qu'il fréquente régulièrement. Les enrichis ? n'ont pas d'amis (ils cultivent l'ennemi). Les autres ? restent isolés dans leur classe, dans leur quartier, dans leur mondanité, dans leur famille : ils n'en sortent pas. L'artiste a un avantage par rapport aux autres métiers : les artistes voyagent dans toutes les classes sociales, traversent tous les clans, jusqu'aux + fermés ; sauf les mondes croyants des religions intolérantes, c'est la seule exception de « zone interdite » (sic) qui refusent tout échange entre cultures. C'est compréhensible : tout échange ruinerait sa croyance.

Et
La révélation du leurre de l'union européenne
qui au premier symptôme idéologique agit
chaque pays de l'union à fermer ses frontière !

Notes

[1] Le lien avec le militaire ? L'armée paye, avec l'argent des contribuables. La guerre biologique (la guerre chimique commence avec la 1ère Guerre mondiale) est moins spectaculaire au contraire de la guerre atomique, dont les coupables demeurent bien identifiables contrairement au lâchage anonyme d'un agent pathogène qui décime les populations visées et relève, dans l'esprit des populations, + de la fatalité naturelle que de l'intentionnalité artificielle. Cet article https://www.sciencedaily.com/releases/2020/03/200317175442.htm s'efforce de montrer que le coronavirus du COVID-19 n'est pas le résultat d'une manipulation en laboratoire. On se demande pour quoi ? En effet, des soupçons existent. Mais tout ce qui est avancé par les scientifiques n'est qu'hypothèse, car la science de la médecine actuelle ne sait pas grand-chose du comportement des virus, pour la raison simple que chaque virus ne répète jamais les mêmes gestes et comportements ce qui empêche de former des règles, des lois qui empêchent toute prédiction possible.

[2] La 1ère épidémie virale devenue pandémie apparaît avec « la grippe espagnole » (épidémie d'influenza) en 1918/1919 qui fait autant de morts que la 1ère Guerre mondiale.

[3] « Les virus, agents pathogènes, parasites obligatoires des organismes cellulaires vivants, invisibles au microscope optique, n'ont pu être identifiés qu'en utilisant, comme Enders l'a montré en 1949, la méthode de cultures sur cellules vivantes in vitro. » article « infection » EU2009

[4] Nous savons, ce 1er avril 2020, que l'épidémie du coronavirus du covid-19 a été propagée par le laboratoire biologique militaire américain implanté à Fort Detrick dans le Maryland qui avait été fermé par le CDC [Centers for Disease Control : centres pour le contrôle et la prévention des maladies, agence fédérale des USA : https://www.cdc.gov] "en raison de l’absence de précautions contre des fuites de substances pathogènes" [The New York Times, 8 août 2019 : https://www.nytimes.com/2019/08/05/health/germs-fort-detrick-biohazard.html] et, que les patients zéros sont des soldats américains infectés des 300 qui ont participé à la 7ème édition des Jeux mondiaux militaires (sic) qui se tenaient à Wuhan en Chine du 18 au 27 octobre 2019. https://www.mondialisation.ca/covid-19-des-preuves-supplementaires-que-le-virus-trouve-son-origine-aux-etats-unis/5642854 ; poisson d'avril ? Non, explication des Chinois recoupée avec celle du New York Times.

[5] La page du gouvernement français n'est pas préventive, elle est punitive : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-questions-reponses . Le gouvernement belge est moins violent : « 1. Restez à la maison si vous êtes malade. » https://www.info-coronavirus.be/fr/
« jamais dans l’Histoire on n’a eu recours au confinement d’une population saine pour lutter contre une maladie. » Et : « le confinement de toute la population à domicile ne vise pas à vaincre l’épidémie, mais à l’étaler dans le temps afin que les malades n’arrivent pas au même moment dans les hôpitaux et les saturent. Autrement dit, ce n’est pas une mesure médicale, mais exclusivement administrative. Elle ne diminuera pas le nombre de personnes infectées, mais le reportera dans le temps. » Thierry Meyssan https://www.alterinfo.net/Covid-19-propagande-et-manipulation_a153780.html . Pour le Pr Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection, il n'y a pas de pandémie du covid-19, pas + de malades que provoquent les épidémies de habituelles de grippes hivernales à 1‰ près. https://www.youtube.com/watch?v=K7g4WKoS_6U

[6] Il n'y a rien de réel sur quoi les gens peuvent se baser pour juger et agir de la situation réelle. La désinformation est massive. Le comportement de toutes et tous est basé uniquement sur ce qui est raconté par les médias officiels. Rien de visible, ni de touchable, ni de palpable pour considérer la situation : que du on-dit. C'est une manipulation publique à l’échelle nationale mondialisée. Une inimaginable manipulation qui montre le degré élevé de croyance des gens à ce qui est dit obéir au commandement (inconséquent) du gouvernement, par le relai des médias. Une obéissance exigée et punitive où l'agression policière s'épanouit à faire payer les gens par la violence physique et psychique (comme d'habitude, mais qui aujourd'hui ne se cache plus). Ici, au centre-ville, il n'y a rien, aucun policier pour arrêter les gens qui se promènent. Alors ? Quand est-il vraiment ?
Le principe fondateur de gouverner est la culture du secret. Le secret donne le pouvoir d'imposer par surprise toute volonté par le chantage. Quand une volonté politique est imposée, nous, sachants, refusons se faire piéger et, devons révéler le secret. Pour ça, on a que son intelligence pour le faire. Sans secret, il n'y a pas de domination (= chantage impossible). Sans secret, gouverner devient : gérer les biens communs (pour ne frustrer personne = sans faveur à l'un + qu'à l'autre).
Le couvre-feu du confinement fait se poser la question essentielle : de sa réelle utilité ou, de son bénéfice. Sachant que le covid-19 ne tue pas + que n'importe quelle autre grippe saisonnière ordinaire. La complicité des médias est sensationnelle tellement le degré de leurs mensonges est élevé (et révèle clairement ceux attachés au pouvoir). Remarquons les 2 tentatives d'épidémie avortée (mais pas les bénéfices du montage financier de l'industrie pharmaceutique) de la grippe H1N1 avec celle H1N5 en 2009. Pourquoi vouloir réaliser une pandémie grippale ? Quelle est la raison (dissimulée économique) de cette volonté politique ? à part paniquer les populations ? et pour quelle raison ? préparer leur obéissance à une nouvelle dictature ? Le procédé politique de foutre la trouille n'est pas nouveau.

[7] Nous ne mentionnons même pas la horde des croyants qui sévissent dans Wikipedia pour préserver leurs croyances contre la vérité, vérité que ces croyants redoutent + que tout, car une fois révélée, tout le sens de leur existence s'effondre.

[8] The positive of this pandemic (although national panic policies are useless) is the forced vacation of human labor which brings down the pollution peaks everywhere on the planet. To stop working becomes as beneficial as working, that for the good health necessary for our planet, our species and others, to be able to continue to work. Work becomes a nuisance when it pollutes more than it produces, such as the spectacular case of the desire to annihilate the Amazon rainforest with its local populations (like a virus that kills its host) and today almost all work that produces the heat of the global warming. There is therefore a work/vacation balance to be achieved right away, so, to not destroy our context of life and, with what must be paid. We understand that paying to do nothing as much as working becomes vital. We must now learn to pay ourselves to do nothing, or stop the principle of the toll of stay (home), passage (roads) and work (slavery of employment) to move to a constructive economy to stop our destructive nuisances that harm the development of our species to act as unsuitable viruses that kill their host, except that we only have one host: we only have one planet Earth where to live.

 

 

Vendredi 13 mars 2020

PANIQUE !

Le développement du dégoût (politique) des unes envers les autres
ou
Le comportement par ricochet (principe de l'attitude par assimilarisation)

La terreur de l'épidémie : de mourir infecté (alors que nous mourrons tous à la fin de notre vie) fait agir les individus, vivants en sociétés, par ricochet, c'est-à-dire : se faire agir par des attitudes qui passent d'un individu à l'autre par ricochet et qui ne sont pas les siennes (= au contraire des attitudes gouvernées par notre état d'esprit développé soi-même évoluant et comprenant au regard des expériences vécues), mais celles commandées par les gouvernants dans des messages d'alerte et de couvre-feu. Il n'est pas difficile de créer la panique en ville. L'excès de confort affaiblissant la tolérance à l'inconfort passager. L'état de panique est trop rapidement atteint.

L'épidémie du sida [HIV] devenue pandémie n'a pas réussi à diaboliser la sexualité
comme l'a souhaité l'Église vaticane, envers ma génération qui alors avait 20 ans.

L'épidémie du coronavirus en 2020, par contre incite, par manque de vraies informations, par ignorance, les amis et amies sains à ne plus se toucher : « plus de bise, épidémie oblige ! » (sic). Le même qu'en 2002, mais avec des conséquences différentes. Je n'ai pas constaté un vent panique aussi intense depuis la crise (fabriquée) du sucre ou du café dans les années 70 du XXe siècle. En effet, les supermarchés sont dévalisés en pâtes (qu'en pâtes ? non, dévalisé en papier toilette aussi !) ce vendredi 13 mars : un vent de panique. Panique ? de quoi ? Cette attitude de rétention excessive montre clairement que chacune, chacun forme la base du système du capital (= d'épargne pour les pauvres) et sont au fait de l'effondrement possible de ce système néolibéralisé dont ils consolident la base solidement en l'exprimant par leur terreur de manquer. Et de ce fait, montre que cette manière de vivre ensemble n'est pas viable (puisqu'elle est génératrice de panique).

Les politiciens exultent de plaisir

Contrairement à la grippe H1V1 (un montage financier de l'industrie pharmaceutique qui a été dévoilé sans être condamné à rembourser l'argent public volé aux nations pour avoir vendu un faux vaccin (à l'anis étoilé, sic) ce, massivement à la France, l'Angleterre et tous les autres pays qui avaient des complices dans leurs gouvernements), le but du coronavirus, ou du moins la manière dont l'épidémie est utilisée par les gouvernants est : de terroriser les populations. Et ça fonctionne pour la minorité, celle qui se plaint des voisins pour donner une raison fonctionnelle à l'existence de l'autorité de la violence de la police. Une démonstration de pouvoir qui peut toujours imposer le couvre-feu.

Et le 16 mars le couvre-feu est imposé, sommes-nous en guerre ?
avec la sensation populaire d'un mouvement uni dans le même sens, aïe
qui rend les gens joyeux (sic)
qui donne un sens positif à l'imposition du confinement, aïe
qui interdit tout rassemblement pour être tous ensemble isolés (sic).

Épidémie ?

Regardons d'abord les intérêts politiques et économiques en jeu.

Quels sont aujourd'hui les buts politiques d'une épidémie ?

1. stopper les importations, chinoises ou autres, pour une démonstration de force occidentale de geler les nécessités crues.
2. effrayer et isoler les populations occidentales en colère qui manifestent leur mécontentement régulièrement depuis + d'1 an.

Pour quels résultats ?

1. affirmer la supériorité financière américaine suivit (obéie) des Européens (le 51e État américain).
2. soumettre les peuples français à se taire et obéir à payer ce qui est imposé par le gouvernement et ses filiales privatisées.

Pour perpétuer les bénéfices de « la révolution conservatrice » commencée régulièrement depuis la fin des années 70 du XXe siècle (qui a ruiné en 1er le monde des arts pour générer la médiocratie actuelle qui chute inexorablement dans l'idiocratie. Les artistes étant considérés les 1ers ennemis à l'érection de l'hégémonie du capital par la spéculation financière improductive de biens) bien qu'une autre crise financière repointe après la dernière en 2008. « Mais qu'importe ! Les spéculateurs sont protégés de la famine » (sic). En effet, toutes les crises financières sont provoquées par les spéculateurs (qui revendent en masse leurs actions). Un jeu d'enfant.

Épidémie ?

Est-ce le dernier recours d'attaque d'une politique prête à tout pour garder le pouvoir. (Pouvoir ? = pouvoir abuser de pouvoir nuire aux populations gouvernées par le chantage de la violence de la terreur, masquées du mensonge de la sécurité). Les pratiques de perversions et de cruautés politiques usuelles perdent leur sens d'exister, ainsi que la fonction même de l'argent (« l'huile de moteur de nos sociétés » = « sans cadeau pas de vente possible » : adage allemand) et les politiciens (soumis à la solde des banquiers) se dévoilent être les voyous voleurs des richesses territoriales produites par les personnes qui y vivent.

L'épidémie, la pandémie, est l'arme politique de dernier recours pour encadrer une population en colère contre son gouvernement. Un gouvernement qui l'abuse à lui imposer nuisances sur nuisances (ressources insuffisantes, abus de péages, humiliations à répétition, coups et blessures, etc.) et là, grâce à l'épidémie, ordonner à ce que les populations ne sortent plus de chez elle pour manifester leur colère et l'indépendance de leur esprit critique. Mais la colère des populations est trop élevée et leur peur a été affaiblie par les abus de violences policières. Le couvre-feu en effet est une réaction politique de répression contre le soulèvement des populations lasses d'être maltraitées.

...

 

Lien avec le reste

Pourquoi terroriser les populations ?

Pour garder et renforcer le pouvoir politique par la terreur,
dont se sont emparés les banquiers en 1967, des nations enrichies (principalement par le colonialisme), puis par mettre en chantage le monde du travail à partir des années 70 du XXe siècle. La suppression des règles de bienveillance commerciales (néolibéralisme) a provoqué le déséquilibre économique mondial, avec une réaction immédiate au même moment : les licenciements massifs et, des enrichissements spectaculaires. Autrement dit, la mise en chômage des populations appauvries est la conséquence première de « la révolution conservatrice » pour maintenir les populations dans la terreur fictive de l'expulsion (alors qu'en réalité, il s'agit d'être libéré de l'esclavage). La seconde étant l'enrichissement immoral possible sur des spéculations fictives aux dépens des appauvis.

Les banquiers s'emparent du pouvoir politique

En France au XXe siècle, ça commence avec le président Pompidou (ancien directeur de la banque Rothchild). Pompidou reprivatise la Banque de France en 1967 que De Gaulle en 1945 avait nationalisée. Giscard d'Estaing, lui, a autorisé la réalisation d'emprunts aux banques privées par l'État, acte qui entama la dette nationale publique financée par les impôts. Mitterrand a continué l'expansion du pouvoir des banques (avec Elmut Kolh, Margaret Thatcher et Ronald Reagan) et a déclenché « la chasse aux artistes indépendants » (nommée : « politique culturelle d'aide à la création », sic) ; chasse contre tous les artistes qui contribuent à la culture de la liberté pour entretenir l'esprit critique des individus des populations, suivit par la privatisation massive des services publics ce pour réaliser les immenses détournements de fonds public vers des fonds privés, accompagnés de spéculations financières détachées des productions de biens. La politique depuis 1967 produit une collection de délits publiques qui constituent à appauvrir les populations ce, jusqu'aujourd'hui. L'Union européenne, nous le savons, est tenue par les banquiers : le secret à été révélé par la Grèce qui avait besoin de son aide pour sortir de sa pauvreté, mais l'Union européenne a décidé de maintenir et d'augmenter sa dette, c'est su, l'Union est une mise en chantage des pays du continent européen mondialisés par la Banque Mondiale, le FMI et autres institutions autoproclamées au pouvoir de ruine envers les nations désobéissantes (l'exemple de la ruine de la Grèce, puis celles ratées du Portugal, de l'Espagne et de l'Italie est tellement parlant toutes provoquées par la politique bancaire de l'Union européenne, dominée par les Allemands). Notons, le jargon inaccessible en anglais de l'administration européenne (pour garder le secret) montre le barrage parfait pour ne pas partager les richesses acquises des Européens.

La chasse aux artistes

Cette purge des artistes libres (un artiste non libre ? n'est pas un artiste) a été déclenchée à la fin des années 70 du XXe siècle, conséquence de « la révolution conservatrice » qui pour la musique a été initiée simplement, sans heurt, sans vague, à remplacer les impresarios par des directeurs commerciaux, musicalement incultes dans les maisons de disques et chez les éditeurs de partitions. Puis, la chasse s'est étendue à une purge nationale institutionnelle (certains musicologues nomment cette purge « La Restauration » qui révèle une idéologie politique douteuse : celle de restaurer quoi ? l'obéissance civile bien sûr, celle qui paye sans vouloir comprendre ce qu'elle paye et pour quoi elle paye) déclenchée par le président Mitterrand (dans un enthousiasme populaire cru de libération, sic). Politique de ruine poursuivie par tous les autres présidents suivants (y compris socialistes), jusqu'au dernier, puis étendue au monde, dominé par les Américains. Le modèle français est un exemple recopié dans le monde. Les 1ers artistes visés par cette purge sont d'abord celles et ceux qui prônent la liberté dans leurs oeuvres et sont natifs ce pays. Puis la purge s'est propagée aux autres pays européens, moins intensivement, car les autres pays n'ont pas la volonté de supprimer leurs propres artistes des scènes publiques, que tout politicien français agit sans scrupule. Les artistes américains, eux, ne ressentent pas cette purge, ils en sont épargnés (même les + avant-gardistes), car en tant que représentant de l'empire dominant, ils sont favorisés par les pays soumis européens, tel le notre, à massivement financer les projets de création des artistes américains (exemple : 1 millions d'€ pour le New-Yorkais Glenn Branca pour marquer le passage de l'an 2000 à Paris avec un orchestre de 2000 guitaristes électriques ! Heureusement il a refusé *), aux dépens de ses propres artistes rejetés dans l'extrême pauvreté. (Autre exemple, non artistique, de la réalité de cette domination internationale : la commande du président américain Obama au président français Sarkozi d'aller tuer son copain Kadafi et sa famille avec l'armée française n'aurait pu jamais être réalisée si cette domination n'existait pas). La situation s'éclaircit. Aussi, il faut savoir que tous les fonctionnaires sont complices de cette purge des artistes authentiques et +, purge intensément agie par les faux artistes achetés (ou vendus) de ce système répressif cinquantenaire. La censure massive depuis 1/2 siècle des oeuvres des artistes français s'exerce et se réalise par : le refus de financement (monopolisé par le gouvernement depuis 1981) et l'interdiction d'accès aux scènes et salles d'exposition publiques, dont les fonctionnaires se sont emparés des clés.

Je me demande souvent, comment un fonctionnaire se perçoit, quand elle rentre chez elle, ou chez lui, après avoir blessé pour rien une citoyenne, un citoyen ? Car pour légitimer sa violence, il faut une haute dose de rancoeur. Et comment se vit cette rancoeur avec son voisinage ? Ne peut que renforcer sa rancoeur à détester le monde.

Pourquoi inciter la ruine du monde ?

L'homme richissime réagit comme un enfant irresponsable. Il pense d'abord à remplir son paquet de billes avant de regarder autour de lui. Torturer une grenouille ne l'affecte pas. C'est son jeu. Les humains ? ce sont des grenouilles. Un enfant n'a pas la capacité de l'altruisme à considérer les autres, car cette qualité demande un apprentissage de soi envers les autres. Si cet apprentissage n'est pas donné par les parents, l'enfant devenant adulte reste à l'état d'enfant. Les milliardaires sont des enfants coupés du monde. Ils vivent dans un milieu où la réalité de l'espèce humaine n'a aucune réalité. Ils ne perçoivent qu'une agitation populaire (des écrans) dont ils ne comprennent pas les motivations. Oui, réellement. En + ils développent une paranoïa aigüe (qui est un mécanisme de défense) quand on leur fait remarquer qu'il nuisent au développement de l'espèce humaine.

« La révolution conservatrice » ?

Certains historiens et économistes nomment cette prise de pouvoir des banques sur la politique, cette appropriation des biens publics par les banques : « la révolution conservatrice »**. En quoi a consisté cette révolution invisible des populations manipulées ? C'est très simple, retirer la souveraineté politique aux représentants élus. « La révolution conservatrice » a annulé ce que la politique américaine et européenne, qui depuis la crise de 1929 avait posé des règles à ce qu'une telle crise ne recommence plus jamais, réalise le désengagement de l'État (ou la soumission des gouvernements à ne rien faire en matière de finance qu'à récolter les impôts en faveur des banquiers) à ne pas bloquer les flux monétaires des investisseurs au niveau national, pour favoriser les « libres échanges » (sic) des « mouvements planétaires libres » de fonds privés (sic). (Principes non respectés par les Américains, ni les Allemands tellement leur désir de s'emparer des marchés est intense). Cette « liberté », principalement : pour ne jamais payer de taxes. Mais au contraire : se faire payer par les taxes nationales et locales, puis interdire les interventions économiques de protection des entreprises nationales contre les entreprises dominantes étrangères par le gouvernement local. + simplement dit : le gouvernement a vendu sa souveraineté aux banques d'affaires (celles qui fructifient les placements de fonds des populations pauvres de la planète (épargnes), pour leurs bénéfices privés (capital)). « La révolution conservatrice » a d'abord inventé la terreur du chômage de masse (= licenciement massif) ce pour baisser en permanence le coût du travail. « La révolution conservatrice » ? est l'instauration officialisée criminelle de détournements de fonds public (du bien public) vers des fonds privés.

 

Notes
* http://www.seattlechannel.org/misc-video?videoid=x54560
** « Le capital n’aurait pas pu parvenir à ses fins sans le succès de la “révolution conservatrice” de la fin de la décennie 1970. » (François Chesnais, La mondialisation du capital, 1997)

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parenthèse d'une attaque politique odieuse

 

15 mars

1/2 siècle de purge * des artistes de France
et
La purge silencieuse des compositeurs de musique en France

- Ah bon ? mais des artistes il y en a partout !
- Ah, mais ce sont des faux, ça se voit, ils produisent de l'insignifiance !
- Ils décorent sans aucune démarche d'idées originales.
- Ces faux artistes ont été formés par l'idéologie gouvernementale,
- par les commissions de censure nommées « aide à la création » !
- Ces faux artistes se sont mis à la solde des ces commissions (pour obtenir les subventions)
- Ce pour chasser les vrais artistes du domaine public.
- Les faux artistes sont les soldats dissimulés du gouvernement.

La purge des artistes « libertaires » ** (mais un artiste non libre n'est pas un artiste, en + de n'avoir aucune appartenance politique) définie par la répression politique culturelle pour les identifier, ce, pour censurer leurs oeuvres de la visibilité publique, coïncide avec ce que les historiens de l'économie politique nomment « la révolution conservatrice ». « La révolution conservatrice » s'est réalisée sans heurt, sans vague, sans que personne ne sache, telle une épidémie dans les années 70 du XXe siècle, juste après la fausse crise du pétrole (dont la valeur or des monnaies était remplacée par le cours du pétrole : le pétrodollar) annoncée et répétée massivement par les médias, complices de cette purge : rien n'apparaît au public depuis 1/2 siècle. Le seul résultat visible de cette « révolution conservatrice » est la génération du chômage de masses à partir des années 70 du XXe siècle et, à l'opposé, des enrichissements soudains (par spéculations boursières) à partir des années 80 du XXe siècle (les fameux « traders » spéculant des produits virtuels sur le marché des finances). Ce qui est invisible pour le « grand public » est l'état médiocratique résultant en croissance permanente. La médiocratie est la conséquence directe de 50 ans de purge politique des artistes.

La perversion politique** de cette purge réside dans la tromperie nationale de la politique culturelle qui au grand jour annonce le soutien à la création des oeuvres des artistes nationaux, et dans l'ombre opère une censure impitoyable des oeuvres des artistes indésirables. L'évaluation de l'indésirabilité de l'artiste se mesure à son indépendance et à son refus de se conformer à ce qui est commandé (pour les compositeurs à lâcher le courant introduit par John Cage à libérer l'ordonnance de la partition de musique). Oui, la politique culturelle française a introduit le chantage comme arme de censure des oeuvres des artistes libres de ce pays. Les Pompidou avaient commencé avant. L'histoire de l'IRCAM et du compositeur Pierre Boulez trompé qui a trompé ses collègues compositeurs est un des faits de cette perversion politique de « la révolution conservatrice » gouvernée par les banquiers.

Pourquoi vouloir se débarrasser des arts et des artistes ?

L'artiste au XXe siècle et + après la Seconde Guerre mondiale prend une position sociale forte : il invente, il se distingue massivement de la culture de la coutume de l'académisme institutionnel. L'académisme s'affadit. La notoriété des artistes dépasse celle des politiciens. Quand Jean-Paul Sartre est arrêté par la police, De Gaulle s'exclame : « on ne peut pas emprisonner Voltaire ! » Les absurdités politiques et répressives s'accumulent démontrant l'incompétence dangereuse des politiciens envers les revendications de la jeunesse majoritaire du baby-boom après guerre. Ce qui est visible après la Seconde Guerre mondiale est la menace atomique de tout annihiler (pour un bras de fer idiot entre les États-Unis et l'URSS qui ne concerne pas les populations de la planète). Les manifestations anti-gouvernementales, contre les Américains et l'Union Soviétique et nos gouvernements prêts à mettre en danger toutes ses populations, se multiplient (le signe symbole « love & peace » est né de ces manifestations anti bombe atomique, pas des hippies). À l'époque, De Gaulle est dépassé, il démissionnera. Pourtant il travaillait à empêcher l'hégémonie américaine d'envahir le pays (et l'Europe). Ce qu'il n'a pas compris est que les anciens modèles de gouvernement : dominants - dominés, récompenser - punir, etc., tout comportement qui entretient l'irresponsabilité des gouvernés et à mettre en danger des millions d'individus était révolu. Ce n'était pas sa politique de défense du territoire qui était incriminée dans les manifestations de la jeunesse et la plus grosse en mai 1968 (qui faisait partie d'une vague générale de soulèvements de la jeunesse dans le monde). Pompidou élu, il fallait (pour les dominants) « la restauration » du pouvoir politique par la force physique de la police : la répression asseyant la position du dominant envers les dominés abdiquant. Mais ces affrontements de guerre civile (jamais décrit comme tels) ne suffisaient pas. Il fallait réaliser une politique de nettoyage des « idéologies libertaires » qui « empoisonnent l'ordre des choses » (sic) : « oui, à réfléchir, on dit non ». Tout ce qui représente la liberté est alors censuré et réprimé, mais pas comme la répression totalitaire visible de l'Union Soviétique, car les « pays de l'Ouest » (capitalistes) à l'opposé des « pays de l'Est » (dits communistes, mais en réalité des dictatures basées sur la torture), sont définis comme des « pays libres » et : toute répression agit, ne doit pas lui retirer ce label, il faut alors réprimer en secret, de manière invisible envers les intéressés mêmes***. La perversion politique réside dans cette manigance hypocrite. Ce jeu politique, alors créé, est aujourd'hui 1/2 siècle après, banalisé.

Comment cette purge a-t-elle pu fonctionner ?

Par l'ignorance même des artistes de la politique. Un artiste, ne désire aucun pouvoir sur les autres, qu'un pouvoir sur lui-même de réussir son oeuvre projetée, l'artiste n'a pas la capacité d'imaginer des stratégies de prise de pouvoir perverses par l'entremise de complots niés. Un artiste qui ment ne peut pas créer, il ne peut que copier, ce qui dès lors fait qu'il elle n'est plus un artiste. La stratégie militaire de trahison politique est une activité qui échappe aux artistes, comme pour la plupart des gens qui ne savent pas ce qui est en jeu, ou qui se font penser par les autres.

La tradition occidentale de l'artiste rejeté de son vivant est une coutume encore très vivace pour être considérée normale : « Ah, mais tu es en avance sur ton temps ! » (sic). La réalité est que le public est en retard sur son temps présent (à se réfugier dans le passé). Donc, le fait que tout artiste n'est pas reconnu de son vivant par la société dans laquelle il ou elle vit, fait que l'artiste ne s'en soucie pas, puisque c'est une tradition occidentale d'être sourd et aveugle et manquer de sensibilité et d'intelligence d'ouverture d'esprit, même de curiosité (qui ouvre l'esprit à l'intelligence). L'artiste continue à créer sans s'en soucier. L'artiste ne sait pas qu'il est censuré qu'elle est censurée ; puisque c'est normal !

Mais cet anonymat artistique ne devient plus normal à partir du moment quand tes proches, censés te connaître, voire t'estimer, justifient la censure de tes oeuvres, jugent négativement ton attitude et tes ambitions (sans pour certaines et certains s'en rendre compte. Vraiment ?) et considère ton caractère insupportable, qui n'abdique pas à la réalité (sic) de faire comme les autres, en un mot : « ferme ta gueule et arrête de faire chier » (sic). Tes proches qui répètent exactement ce que les fonctionnaires de la culture t'assènent depuis 1981 : « Votre musique ne correspond pas à notre ligne de programmation », « Le dossier ne remplit pas les conditions d'emploi requis pour obtenir la subvention », « Vous n'avez pas d'association, nous ne pouvons pas vous subventionner », « L'objet des statuts de votre association n’est pas conforme à la demande d'aide à la création », « Vous devez nous déposer un dossier », etc., mais de manière + crue, voire cruelle. Ce sont tes amis qui deviennent tes ennemis les + farouches. Mais comme tu ne te mens pas, tu sais (que ton entourage a été infecté par l'idéologie de la révolution conservatrice).

Des milliers de refus. Est-ce normal ?

Jusqu'à un certain point. 41 ans de carrière. Sans aucune reconnaissance, ni même un quelconque intérêt de ton travail, de ne pas pouvoir le discuter avec les intéressés, alors qu'il fait évoluer enrichir et développer la théorie et la musique occidentale, et + : l'ouverture d'esprit ; en effet, il y a quelque chose qui ne va pas. Les salles de concert sont toujours fermées à ta musique. Les gardiens sont devenus + jeunes que toi. Et, si tu te compares avec tes prédécesseurs notoires qui en on fait moins ou autant, tout en développant leur travail. Là, comme une gifle, c'est pas niable : la volonté qui t'entoure existe à ce que tu n'existes pas.

On constate que « tout ce merdier humain se répète » : les bêtes ont peur, la peur crée la guerre, la guerre crée la misère d'esprit, à la fin on se dit vouloir sortir de sa bêtise, on en sort, une fois sorties les bêtes ont peur, da capo.

À suivre...

 

Notes
* Purge ? Élimination par la force d’individus politiquement indésirables. Discrimination + Exclusion + Expulsion.
** Les oeuvres d'artiste ne peuvent pas être partisanes, sinon elles perdent le sens de leur existence (pour devenir des objets de propagande : de la publicité). Qualifier un artiste de libertaire (= du parti anarchiste sans parti) est un non-sens qui ne sert que la discrimination en manque d'argument pour sa discrimination. « Perversion politique » comme « artiste libre » sont des tautologies. Une politique est toujours perverse pour garder sa domination, un artiste ne peut pas créer d'oeuvre sans liberté. Pour qu'une politique refuse sa domination à rechercher + une entente sociale demande un effort hors du commun. Pour qu'un artiste puisse refuser son asservissement montre le courage nécessaire qui incombe à la création artistique. La création artistique ne se réalise pas dans le confort matériel, mais dans le contexte intense de la vie et de la mort. Faire dans le confort matériel ne produit que des objets décoratifs.
*** L'ultraviolence policière à détruire les oeuvres et blesser les filles dans les squats (des assauts à 5h du matin par encerclement où nul ne pouvait s'échapper), par exemple, était argumentés de « nettoyage » (des rats de la racaille, sic). Les bâtisses parisiennes à l'abandon habitées étaient désirées par les promoteurs immobiliers.

 

 

26

Le procédé de savoir n'est pas compliqué ni difficile,
à force de chercher, on trouve
(si on veut trouver, à chercher pour trouver et pas pour chercher).

 

 

25

Pourquoi cultivons-nous la terreur du vide en même temps que la terreur de l'abondance des différences ?

Capitaliser sans épargner (les autres) et épargner pour capitaliser (à copier les capitalisants) révèle, des 99% (?) des populations mondiales appauvries, cette peur du vide (du garde-manger d'abord), la peur du ventre vide, au contraire du ventre plein (sachant que la peur s'introduit dans l'esprit par la gêne du ventre vide aussi : la peur au ventre), et, par extension, la terreur du portefeuille vide (le ventre des sous) : la terreur de ne plus pouvoir rien acheter pour remplir ses poches vides (estomac, vagin, maison, chambre, armoire, tiroir, salle, bourse, compte en banque, etc.). Peu importe la qualité de la nourriture, ça doit remplir (pour interdire/empêcher le vide). Dans nos sociétés cultivantes d'abondances, il est inenvisageable de ne pas pouvoir être rassasié ni se rassasier. La pauvre Afrique appauvrie par la colonisation, développe encore au XXIe siècle des « épidémies de famine », est ici en Occident, inenvisageable. La vie capitale du capital du capital de la vie est d'abord de se rassasier. Cette tendance idéalisée par la croyance au bonheur dans l'abondance à croire vivre son malheur dans la rareté est le moteur de la motivation qui fait travailler la majorité des êtres humains sans relâche croyant que le travail rassasie (de l'action intensive pour oublier de réfléchir et du salaire pour se remplir le ventre). Au point que dimanche, n'est plus dimanche (= le jour à la maison, dont les chrétiens ont remplacé maison par seigneur, le dominant de la maisonnée devenu Dieu), mais jour des salaires doubles (pas solaires des sun-day en anglais et son-tag en allemand).

L'ennui révèle l'existence du vide ressenti. Il est essentiel pour ça. Personne ici n’apprécie s'ennuyer. On n'est pas éduqué pour s'ennuyer, mais ennuyé pour s'activer à travailler, car : « l'école combat la paresse » (sic). Les trainards, les perdants sont humiliés (éduqués à s'humilier eux-mêmes). Le paresseux par contre, possède cette distance dérangeante + difficile à faire obéir et à humilier. Le paresseux, la paresseuse rient, c'est la force de la paresse. La force du rire empêche d'obéir (à l'absurde). Le rire ridiculise la volonté de vouloir soumettre (à des commandements qui n'ont de sens que de commander). La paresse rend l'agitation de l'ordre, comique (l'agitation co-ordonnée rend la paresse exaspérante et intolérable). Le rire détrône tout le sérieux essentiel pour tenir le monde qui détient le monde au travail pour le transformer en situation ridicule. Ça se fait tout seul, il suffit de s'arrêter de travailler, de s'occuper, d'être occupé pour devenir disponible, être disponible donne une distance (à réduire l'importance), et là, on voit la mascarade (= fête masquée de « maschera » = faux visage, dans notre contexte politisé du XXIe siècle = mentir en utilisant abondamment l'hypocrisie).

Ce pays traverse des crises économiques à répétition au XXIe siècle dit-on. Mais les parkings des supermarchés ne désemplissent jamais. Les supermarchés ? Ces temples de l'abondance où les immigrés (= qui a déménagé à l'intérieur, émigré = qui a déménagé à l'extérieur) fraîchement arrivés vont prendre leur premier bain d'abondance le ventre vide, mendiant dans leur langue, perdus dans l'ivresse du vertige du vide au milieu de l'abondance inaccessible, évités et ignorés par la masse clientèle de la classe des smicards des HLM*. Depuis que les ordres des frères mendiants** ont été dilués dans la propriété (par le Concile de trente au XVIe siècle) pour être remplacé par des mendiants laïques qui à Rome a déclenché leur chasse violente par les gardiens mercenaires armés de la cité (les gardes suisses) sous les ordres du pape Pie IV qui criminalisa la mendicité à employer la force de la violence pour désengorger Rome de ses mendiants où le nombre des pèlerins mendiants était + de 100 fois supérieures aux résidents. La violence instituée doit identifier non l'être humain, mais « l'usage social » (sic) appliqué à l'être humain pour lui donner le rôle de « l'ennemi à combattre » (sic). Combattre la pauvreté signifie dans la langue politique : expulser et enfermer les trop pauvres qui font « sales dans les rues de la ville » (et qui terrorisent sans terroriser les passantes craintives). « Le pauvre n'est plus un être humain, mais un ennemi à combattre » est l'argument de l'existence des « forces de l'ordre » (sic) qui combat le « désordre des pauvres (sans ordre) ». En effet, sans ce faux argument (ou avec un vrai argument en concordance avec la réalité), la violence institutionnelle civile n'a plus aucune raison d'exister.

 

Notes
* HLM Habitations à Loyer Modéré développées après la Seconde Guerre mondiale dans l'esthétique architecturale des tours et des barres gigantesques rassemblant des milliers d'appartements dans un seul volume, autrement péjorativement nommé : « cages à poules », car les appartements aux murs perméables à l'intimité des voisins sont empilés les uns sur les autres et contre les autres.
** L'ordre des pauvres comprend les « Franciscains (en habit gris), fondés en 1209, Carmes (en habit brun), fondés en 1206-1214, Dominicains (en habit blanc), fondés en 1215, Augustins (en habit noir), fondés en 1256 ».

 

 

21

Capitalisme et Droit de l'homme

Le régime politique capitaliste est un régime fondé sur la crainte.
Dans tout système capitaliste, c'est la peur qui gouverne hommes et femmes :
Aussi bien les gouvernants que les gouvernés.

La peur de manquer, d'abord. La crainte inconcevable de manquer créer le manque.
Puis la peur d'être détroussé. Pour tant développer des « systèmes de sécurité » (sic).
La crainte génératrice de peurs et de terreurs est la source de la violence sociale banalisée.

Mais, il demeure un fait propre à ce pays des droits de l'homme (pas de la femme) [nommable : « l'état d'esprit 1789 », peu importe le nom], bien que banquiers et politiciens travaillent d'arrache-pied à la ruine publique du pays pour enrichir le colonisateur (oui la France est un pays colonisé qui a abdiqué sa résistance depuis 1967), il reste dans le fond, ténu, presqu'invisible, un dispositif social de maintenance du « pas mourir » commun (totalement absent dans la plupart des autres nations). Cette maintenance se retrouve dans le revenu minimum vital, insuffisant pour les + pauvres et les soins médicaux gratuits pour les maladies longues et compliquées pour tous, pauvres et riches (bien que l'AS = Assurance Sociale reste une compagnie privée).

Capitalisme et Droit de l'homme créent les contradictions fondatrices de ce pays, à la fois colonie des États-Unis soumise au « marché des flux monétaires » (sic) (pas aux besoins de ses citoyens) et à la fois pays farouchement indépendant qui me donne, par exemple l'audace d'écrire ce que j'écris et d'être ce que je suis sans être inquiété même si ma création musicale est censurée depuis 40 ans (par lâcheté politique : tuer un artiste ne tue pas son oeuvre, au contraire) et d'abord dans son « art de vivre » lié d'abord à la bouffe puis, à l'indépendance d'esprit de la philosophie européenne depuis Socrate, non, depuis les Druides : seul lien réel que les pays européens ont réellement en commun ? Même pas. Le reste : leur langue, leur bouffe, leur humour et leur bêtise leur sont propres pour fermer leurs frontières sur ce qui définit leur identité pour ne pas prendre soin les unes les uns les autres.

C'est vrai aussi,
si les institutions politiques m'avaient laissé créer ma musique sans censure, je n'aurais jamais dénoncé ses persécutions.
Mais la purge décidée des artistes français est approuvée à la majorité. Sinon, on n'en serait pas là, à cultiver notre médiocratie.

 

 

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L'assimilarisation crée les capitaux et... les peines

Dénombrer, c'est compter des similarités : 1, 2, 3, etc. pommes. Les différences sont indénombrables, elles ne se comptent pas : 1 pomme, 1 poire, 1 banane, etc. Les différences sont incapitalisables. Et, capitaliser provoque, impose l'accumulation de similitudes, ou, l'excès de copies. Détenir des copies en imposant et transformant les différences en similitudes est la croyance qui convainc les êtres humains en manque (de quoi ?) et avides à « s'enrichir » (= s'emparer et détenir ce qui ne leur appartient pas) aux dépens des autres. Oui, nous vivons dans un monde de copies uniformisées, planquées dans des stocks pour créer l'envie du manque des autres dépouillés qui n'ont plus rien. Jeu social assez malsain qui n'introduit que des rapports humains de violence par le couple soumission face à la domination de la détention.

La différentiation crée des oeuvres d'art
aussi l'exaltation et l'exubérance. Que les copies annihilent pour entretenir un monde fade et triste.

 

 

16 février 2020

Pathologie humaine à guérir

Un espace libre ?
L'être humain le bouche, le ferme, le clôt.
L'être humain clôture, parcelle, barre  : il interdit le passage, il enferme, il s'enferme.
D'où vient cette nécessité inutile et pénible de s'enfermer ?

La majorité des êtres humains sont possédés par la peur.
Les peureuses et les peureux sont convaincus atténuer l'inconfort de la peur qui les possède en s'enfermant et en interdisant à empêcher les autres de passer. Le pouvoir d'interdire est une exultation éphémère pour une personne possédée par la peur.
C'est une pathologie de l'humanité, car en réalité, à part être possédé, qui y a-t-il à craindre de la vie ?

 

 

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The Origin of Mediocracy

It is interesting to know how competition has penetrated [1] the artist's mind knowing that competition concerns only similarities, not differences [2] that art and music (should) produce [3]. Art and music exist by producing differences (otherwise their senses disappear). Today, the foundation of the sense of art and music has disappeared: we are living in a world invaded by copies.

The neo-liberalism (= anarcho-capitalism = aggressivity in business by blackmail) ideology started to behave in art and music at the end of the 70s of the 20th century. In the 80s everybody was submerged and trapped inside the economic blackmail ideology: most of people and artist and musicians was and still are possessed by the competition producing similarities. Notice that singers (in business competition) sound all the same [4]. Being original and unique (in art and music production) was and still is not any more the criterion to be "selected" by the audience-customers, to be sold. The fake artist has to sold his/her product by accumulating millions of "like" (sic) and millions of dollars.

But why living to be sold? because we deny to be enslaved.

Most of the real artists (not sold, neither blackmailed) are living outside of this aggressive blackmailed system ("out of the grid"); if not, they couldn't create any art and music. And what it is shown to people to be sold on the global market is not (any more) art and music. [5]

The known business law's proportion for any product to sell and to be sold has to be at maximum: 80% of similarities (= usual) and 20% of differences (= "new" sic), in fact closer to 90/10%. The law for a product to be sold to customers cannot be 100% original and unique, i.e.: it cannot be (a real work of) art and music. 100% of unknown, cannot be sold. So: WHAT IS MUSIC TODAY? MUSIC IS REMIXED VINTAGE SONGS! (from before the 80s = before the contamination epidemic and "free of copyright", sic). And classical music before the 20th century, and classical jazz before the 60s (before the Jazz started to be the Free Jazz). It is know now that the global aggressive business destroys the sense of art and music (replaced by fake art = illusory pictures, and fake music = big impressive sound). It is a fact: business market forces to produce copies to be sold. A unique model is unsaleable to masses. Enrichment is only achieved with the masses of the poor people. Business forces to produce similarities (quasi ) to compete, and forcing to avoid differences (to erase the too much strong personality of the artist to become standard = morally approved) that cannot compete to be sold. Business market works only with blackmail to force something happens: the profit (that harm people: everybody). We know that this globalized business puts people in danger (= creating injuries, handicaps, deaths, pains, and put 90% of human beings in lack of basic necessities, to stay properly alive: with proper water, enough food, and safe home).

This is how human world works since 40 years (from the end of the 70s of the 20th century for art and music). It interesting to notice and to record, how life on our planet can be destroyed so fast (in a century) by an ideology! The ideology of global business competition. And how far we are possessed by the ideology of business competition to feel it "natural". Look how the British empire (of music lovers) destroyed its own music! Followed by all other nations in competition.

Greed is proportional to the fear to lack [6]

Notes
[1] infected
[2] It is impossible to compete differences. (Because there is nothing to compare). Differences produce varieties, peace and freedom. Similarities (copies) produce and increase aggressivity, and sustain hostilities in permanent war.
[3] Why to produce differences?
Art and music exist because they create differences by making original piece of art and original music. Producing copies = similarities it is what the market produce to compete prices of a similar product with an aggressive intention of selling everything at the best price. This competition creates economical war. The problem? This game puts lives in danger (including the live of the businessmen, believing they are protected in their bunkers!).
[4] where Madonna is the iconic model, and pattern copied and recopied of the ideal false singer-dancer-business-women. (Michael Jackson was just a puppet of the music market industry).
[5] The cinema (first an art) became "the ideal art" (= an industry) in this business world; selling dreams everybody buys, especially the teens (in need of massive entertainment to forget the nightmare of this real hostile social life). The cinema industry generates so much money that every human activity, as sold fake art and sold fake music, are attached and non-detachable to the cinema industry. A massive global monopoly conducted by the Americans since the 2d Wold War.
[6] and has the unfortunate habit to ruin everything by consuming.

Post Scriptum
Why I wrote this text in English being born French? English is the language of aggressive business ideology that infects the humans' world. And destroyed Art, Music and Science (the knowledge, because to buy you have to be stupid = an ignorant follower).

 

L'origine de la médiocratie traduction française par l'auteur [txt 8Ko]

 

Addendum

Qu'est-ce qu'un « faux artiste » ?

Un faux artiste est une personne convaincue être artiste alors qu'elle ne crée rien ou partiellement. Le faux artiste s'est multiplié en masse à partir de la politique culturelle en 1981. La politique culturelle finance en majorité les faux artistes, car les faux artistes produisent des copies. Les copies, dans le monde de la rétention des capitaux que nous cultivons et dans lequel nous vivons, sont favorisées pour la vente. La clientèle achète ce qui la rassure. En effet, entre une pièce unique et une copie, le client achètera la copie (pour faire comme les autres : ce, pour ne pas être seul, ce, pour ne pas être une cible de rejet). L'unicité d'une oeuvre d'art originale est impensable, inenvisageable dans le monde des copies dans lequel nous vivons.

Ça demande du courage d'assumer sa personne dans une société de peureux et de lâches. Une oeuvre d'art unique (incopiable) va aujourd'hui jusqu'à faire peur. Une oeuvre unique incomprise aujourd'hui terrorise. Car la différence fait peur. L'étranger fait peur. Le familier, la copie rassure, même si les copies sont destructrices de notre environnement vital. Alors qu'il n'y a rien de rassurant dans cette familiarité fausse, sachant l'épaisse couche d'hypocrisie sociale entretenue, pour se chamailler les uns contre les autres le petit bout (qui ne revient à personne), qui au moindre prétexte perçant, peut exploser en déferlement incontrôlable de violence, tellement les personnes familières vivent le déni de leur souffrance (à vivre assimilarisées).

Le « faux artiste » est une personne trompée, voire piégée (par elle-même). Une personne qui veut, qui croit être libre de créer, alors qu'elle ne l'est pas. La liberté existe à partir du moment où aucun compromis n’existe à la fabrication de son oeuvre. Si l'artiste a dans l'esprit de vendre son oeuvre, il se met dans l'impossibilité de créer une oeuvre originale. Artisans, décorateurs et marchands sont concidérés être des artistes. Non ! Si.

Le guide à sa propre création artistique unique et incopiable est la démarche artistique. Une démarche artistique n'est pas un compromis commercial. La démarche artistique sert à protéger l'artiste de la tentation du confort de la copie, de la décoration ou de la publicité. Car l'artiste à travers son oeuvre délivre l'essence essentielle du sens de vivre à l'humanité. Une oeuvre d'art ou de musique dépourvue de cette intention est l'objet d'une copie qui alimente l'insignifiance sociale et augmente la peur d'exister qui se traduit par des dépressions individuelles et sociales en malêtre généralisé. Ce que nous vivons actuellement.

En 40 années, nous avons toutes et tous réussi à consolider une médiocratie généralisée globalisée à toute la planète, à toutes les différentes cultures humaines, ce par le seul fait que politiques, commerçants et industriels avec la complicité des banquiers se sont emparés de la création artistique pour la gouverner. Et à provoquer l'invasion des faux artistes pour annihiler toute liberté. Qui sait aujourd'hui, ce que c'est, la liberté ?

 

 

Aujourd'hui au XXIe siècle ? Le smartphone a supplanté la musique.

 

 

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La Laideur et la Beauté (humaine)

D'abord, constatons que les formes de la laideur sont beaucoup + diversifiées que la forme de la beauté. Pour la raison simple que la beauté est formée par des canons alors que la laideur n'en a pas. Forme « belle » qui « s'enferme » dans un « canon » pour rendre plaisant ce qui est à regarder, chez l'autre. Les femmes jugées belles se ressemblent toutes, contrairement aux autres femmes. Pour quoi considère-t-on elle ou lui beau et belle ? Eh bien. Ça ressemble étrangement au rapport entre le propre et le sale [1], la sensation de dégoût ou de nausée que génère la saleté accompagnée de la laideur (la saleté peut-elle être belle ? oui mais c'est inacceptable), aussi les sons jugés « bruit » = les sons incompréhensibles, car compliqués (pliés), sales, opposés à la simplicité de l'harmonie simple des 5 1ers intervalles de la série harmonique pythagoricienne (pas au-delà du 6ème) propre. Bien qu'en Grèce Antique les proportions d'intervalles allaient bien au-delà ! La notion de beauté pose une graduation pour évaluer mesurer et juger. Le beau contre le laid. L'Ordre contre le désordre. Le propre contre le sale. Le dégueulasse contre le désirable. La beauté est l'expression de l'ordre qui rassure, et le regardant et la regardée, pour être appréciée ; qui indubitablement rentre dans les critères de l'acceptable jusqu'à sa divination publique. L'inacceptable est représenté par la notion de laideur (du francique « laith » = désagréable). La poubelle. La célébrité de l'Ordre est représenté par ses beautés, celle des mannequins, des actrices et des miss, France, Monde ? Euh non, Américaine. Chacun son canon.

Ensuite, à la conformité de la beauté doit s'ajouter la sensualité (représenté généralement par les lèvres pulpeuses et des poitrines généreuses décolletées) pour provoquer une érection chez le mâle = le désir sexuel pour féconder la femelle, dans la jouissance envisagée. Dont l'image divinisée provoque la solitude des désirants, ne leur restant que la masturbation. Pas touche. Les images (photographies) existent pour ne pas toucher. Les écrans aussi. La règle ? Les femmes doivent être désirables pour être désirées pour enfanter. Est faux. C'est un faux problème. Aucune femme n'est pas enfantable selon le critère de sa beauté. Idée reçue du conditionnement de l'industrie cosmétique [2]. Tenue par la terreur de vieillir. Non, toutes les femmes trouvent toujours un homme pour être fécondées. Les autres ? s'en moquent.

Négligence. La négligence de soi (la contre-hygiène) ou la culture de l'insalubrité (du latin « insalubris » = qui est mauvais pour la santé) de son corps et de ses vêtements, la pollution (du latin « polluere » = salir, avec un liquide sale), la souillure (de l’ancien français « soil » = bourbier = la boue = la terre mouillée qui colle à la peau qui aspire les pas) et le mot « vice » tant rabattu par la chrétienté pour l'altération de la pureté (du latin « vitium » = défaut physique. C'est la valeur majeure de « défaut » dans le domaine de la morale. Vicié de « vitiare » = corrompre, dans le sens de vieillir, de mourir, de se dégrader). Tous ces mots pour désigner la laideur. Les excréments humains dérivés par les égouts (une goutte de trop dégoûtante ?). Le domaine de la laideur est le domaine des poubelles : du rejet. Les poubelles sont désignées par la morale pour évacuer et stocker (ailleurs) l'inacceptable (les « eaux usées », les déchets atomiques toxiques). Cloaque M-orale. La morale est la régulatrice et la créatrice de l'Ordre ; où la négligence de soi est un critère de laideur, de sale, d'horreur et de dégoût. La conformité (morale) est un critère de beauté. Nous naissons dans la morale sans le savoir : impose notre conditionnement comportemental imperçu. Tu pues. Va te laver.

Pour quoi avons-nous si peur du désordre ? beaucoup + riche et diversifié que l'ordre ; pour nous imposer enfant un Ordre qui se retrouve dans la sale salle de bain, à table, jusque dans les régimes politiques totalitaires de dictature ? Pour quoi sommes-nous tant terrifié par la diversité ? jusqu'à faire rentrer la violence policière à l'intérieur de nos cités. Contre la puanteur qui provoque la nausée. La morale nous forme et nous cultive à ne rien tolérer, à rejeter, à nous dégoûter des restes là-bas qui ne conviennent pas ici. Le racisme se développe aussi de cette intolérance de la puanteur = la partition de l'odeur des autres à évacuer dans les camps de concentration. La terreur de l'immigration (l'invasion des ordures). Les états d'esprit affolés formés par la morale du rejet. L'Occident lessivé vivant d'occire encore plus blanc.

Avec le prétexte de l'art. L'esthétiquement beau, invention allemande [3], culture germanique de l'ordonné, de la conformité : à partir de Kant au XVIIIe siècle qui a « trouvé la liberté dans la morale » (sic) ou la contradiction parfaite d'un esprit apeuré et tourmenté repris au XIXe siècle par Hegel pour créer une nouvelle branche convaincue de la philosophie (malmenée) : l'esthétisme. Mais l'art ne crée pas de l'ordre. Le beau de l'ordre cru est un faux. Le parfait du beau sans tache est une projection flouttée. Un dogme. Une imposition idéologique et politique envers les artistes à produire dans ce sens. L'art ne crée pas de l'ordre. Dans le cas contraire, l'art serait producteur d'ennui. Rien de plus ennuyeux que des formes prévisibles sans surprises. Tel l'urbanisme moderne des lignes droites. L'art nous sert à prendre conscience de la diversité vivante qui s'agit par la liberté d'être et de faire. L'art et la musique servent à percevoir la beauté dans les laideurs crues laides. Au contraire de la morale, à ouvrir les esprits.

Les surfaces (peaux, tissus) lisses et pliées. La beauté (l'acceptable réglé par la morale) considérée est une peau lisse sans « défaut » = sans tache. Le pli est repassé. Les rides sont gommées au collagène (de colle à Botox) [4] jusqu'à se déformer le visage. Le repassage est la nécessité moderne de la beauté tirée. Froisser (= créer des plis) se confond avec meurtrir l'autre de bonne morale. La laideur d'un vêtement froissé = aux plis multiples est un acquis du dogme de la beauté moderne. Un beau vêtement est un vêtement propre = sans tache et sans plis. Beauté et repassage ? S'il y a plis, ils doivent être perçus en ordre, produits d'une volonté ordonnée, tels les drapés ou les plis en accordéon : les plis doivent être rangés.

Il y a +. Les dents. La vieillesse édentée est un critère de laideur assuré. La puissance de l'image d'un visage souriant édenté (sans incisives) est frappante (le feutre noir sur les affiches aux sourires publicitaires où noircir une dent suffit à provoquer le dégoût de la laideur). Nous vivons dans le monde des prothèses pour éviter le choc de la laideur de la dent de devant qui manque.

La laideur ne concerne pas la Nature ! Ah : « dans la nature, tout est beau » (sic) à part ce qui est puant, dont le cadavre humain en décomposition est le summum de la puanteur, dit-on. Le dégoût exprime le summum de l'horreur de la laideur [5]. Mais la fadeur exprime le summum du sans aucun goût : le neutre. Vie sans intensité = sans vibrer [6]. La laideur concerne l'humanité et sa morale fixe. Les beautés adulées. Parfumées (confondu avec les parafumées). Les puantes se rapprochent des cadavres. C'est sale, c'est la mort. La disgrâce. La laideur est-ce la mort ? Toute « l'industrie de la beauté » ne consiste qu'à se préserver (de la laideur) de la mort. La bourgeoise « se protège de ses capitaux » (du mari) redoutant la mort dans la laideur de sa puanteur. Elle en devient précieuse ridicule par un maniérisme exacerbé de fausse fragilité. + que les autres femmes, celles qui ne vivent pas pour posséder. Une pathologie qui gouverne le monde des humains, créatrice de misères. Capital.

Et, il y a les cheveux ! Vivre avec être contre la broussaille chaotique de la grisaille de « la laideur de la vieillesse » (sic) de sa chevelure sur sa tête. Coiffage. Coloriage. Lissage. Panique : les coiffeurs sont là en grand nombre dans les quartiers ha-bités des bourgeoises des centres-ville, tellement la bourgeoise (jeune et vieille) tient à maintenir son apparence lissée de sa jeunesse en disparition à maintenir à se fait payer sa vie par le capital de son mari motif principal de sa ré- dé- tention.

Pourtant. La mort fait partie intégrante de la vie = sans mort pas de vie. Exactement. Pareil pour la richesse = sans pauvres pas de riches (mais le contraire ne se vérifie pas). La laideur est la partie essentielle de la beauté = sans laideur pas de beauté. Sans ça. Pas de choix. Pas de préférence. Pas de faveur. Pas de critères. Pas d'identité. Le désordre tant redouté est la confusion des sens = la fusion avec (l'amour ? la mort ?) celle qui empêche de distinguer, de percevoir. Pourtant. Cultivée par toutes les religions pour : « la fusion avec Dieu » (sic) qui en réalité est : accepter de mourir, accepter de disparaître, accepter de se faire oublier des autres (surtout pour celles et ceux terrifiés à l'idée de ne pas pouvoir emporter son capital = ses acquis matériels) à jamais. C'est cette terreur de disparaître qui a forcé la création de l'écriture : des registres de l'enregistrement des langages des images et du son (mais ça, c'est une autre histoire).

 

Notes
[1] Lire Mary Douglas, De la souillure, essai sur les notions de pollution et de tabou, 1971 pour la traduction française de Purity and Danger, 1967.
[2] pas du cosmos = mis en ordre, ni de la cosmogonie, ni de la cosmologie, bien qu'issus de la même racine du grec « kosmêtikos » = relatif à la parure de. « Kosmos ». Son sens d'univers avec « kosmikos » commence au XIVe siècle, s'affirme au XIXe siècle avec son sens : hors des normes terrestres. Son sens d'espace extraterretre n'existe que depuis 1959.
[3] La Grèce Antique (notre faux modèle : car détourné par mécompréhension) avait ses propres proportions acceptées, de la musique à l'architecture à la sculpture dont certaines, tel le nombre d'or, sont considérées être la base de l'esthétique (théorie du beau) qui en réalité date du XIXe siècle impulsé par Hegel.
[4] Botox Biotox et collagène. Quel est le nom de la matière qu'on s'injecte pour effacer les rides ? Il y en a 3 : collagène, toxine botulique (= botox) et acide hyaluronique. Tous 3 à durée limité de 4 à 12 mois. Il faut savoir que la toxine botulique est « une arme biologique (aérosols qui agit par paralysie des nerfs moteurs et provoque une paralysie flasque) et à faible dose un produit esthétique. » Et : « Durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis produisent eux-mêmes de la toxine botulique, des milliers de bombes à anthrax et à toxine botulique seront produites (dénommées respectivement « agent N » et « agent X »). Le but est d’anéantir l’Allemagne en larguant des centaines de milliers de ces bombes sur 6 villes sélectionnées, Aix-la-Chapelle, Wilhelmshaven, Stuttgart, Francfort, Hambourg et Berlin. Ce projet génocide sera annulé après le succès du débarquement en Normandie. Plus d'un million de doses d'antitoxines ont été mises à disposition des troupes. » Wikipedia article Toxine botulique. Source : Luciano Paolozzi, Jean-Claude Liébart, Philippe Sansonetti : Microbiologie : Biologie des procaryotes et de leurs virus, Dunod, 2015.
[5] La sorcière, des contes de fées, illustrée en vieille femme laide (édentée, grisée, pliée) frustrée et vengeresse est une conséquence imagée de l'idée de la laideur mêlée à la terreur (des hommes envers les femmes).
[6] Vibration. Étymologie vibratoire : vibrer pour les anciens ne pouvait qu'être le résultat d'une agitation rapide, d'être secoué, de trembler, jusqu'à scintiller, voire se balancer. Les Anglais se figuraient le fouetter = « whip » (même racine que le latin « vibrare »). Son sens du XVe siècle de lancer une arme après l'avoir brandi a été abandonnée au XVIIe siècle quand Mersenne lui donne le sens de mouvement (va-et-vient, périodique) se rapprochant de l'oscillation, celle qui change d'amplitude. Au XVIIIe siècle la vibration rejoint la physique acoustique d'abord puis lumineuses, électrique, électromagnétiques et moléculaires ensuite. Ce n'est qu'au XXe siècle que le sens de la vibration prend son sens physique de « la modification des corps » par vibration. La théorie subatomique des cordes suggère que la vibration est à l'origine de la vie.

 

 

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« C'est pas moi ! » (sic)

Tant que je rejette la faute de mes actes à autre chose qu'à moi-même, je ne peux ni me responsabiliser, ni vivre en paix avec moi-même, et donc avec les autres à qui je reproche mon existence, ni maîtriser ma destinée (= le comment vivre ma vie courte). Tant que je n'accomplirais pas ce petit pas, je demeure, je reste à stagner dans ma misère : celle qui se plaint de sa condition à toujours rejeter la faute aux autres.

C'est un conditionnement. Tout enfant juge et rejette la faute de son existence à ses parents puis à la société entière dans laquelle l'enfant se développe (en souffrance). Cet enfant ne devient jamais responsable, il ne veut jamais prendre conscience de son autonomie : il attend (exige) des autres (à être nourri) (en échange de son existence). Naître, dans nos esprits, c'est être innocent. Mais innocent de quoi ? L'image de la petite fille (innocente) des récits d'épouvante est le personnage idéal sur lequel s'abat l'injustice de l'existence : maladie, viol, meurtre, pour révulser le spectateur indigné dans son rire gêné. La victime parfaite de l'innocence qui t'empêche d'agir en autonomie, ce, pour ne pas te détacher de la masse ouvrière employée au travail forcé. C'est la raison. Les employés sont des petites filles apeurées.

Quand le philosophe Émile Cioran dit s'adressant à Dieu « de votre omnipotence » (...) « la paix que vous ne pûtes tolérer » (à créer l'espèce humaine) *, il adresse sa souffrance d'exister au 1er coupable : Dieu, bien, que sa souffrance, comme celle de tous les autres pris dans le piège de la croyance, soit provoquée par lui-même dans le bain de l'humanité. Une souffrance est un noeud à l'intérieur de toi-même dont tu ne perçois pas le moyen de pouvoir le défaire, ou, un cercle vicieux duquel tu ne vois aucune issue pour t'en échapper, ou, une boucle d'habitudes débilitantes que tu ne peux pas briser ou cesser. L'entité déïque hypothétique ne sert qu'à justifier et supporter, jusqu'à ne rien vouloir résoudre, la souffrance de ta vie malheureuse (= ta misère dont on ne s'évade pas). Dont au fond du conditionnement, toi le malheureux, toi la malheureuse, tu es terrorisé à l'idée de ne plus vivre malheureux. Car vivre heureuxe ça te retire dans toi-même les opportunités de te plaindre (des autres).

 

* Émile Cioran, Précis de décomposition, 1949, souffre de l'humanité : « En elle-même toute idée est neutre, ou devrait l'être ; mais l'homme l'anime, y projette ses flammes et ses démences ; impure, transformée en croyance, elle s'insère dans le temps, prend figure d'évènement : le passage de la logique à l'épilepsie est consommé... Ainsi naissent les idéologies, les doctrines, et les farces sanglantes. »

 

 

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L'argent perd sa valeur d'argent
L'argent perd sa valeur de ce qui est cru essentiel, mais qui ne l'est pas

La situation sociale tendue que nous vivons aujourd'hui montre qu'on atteint un paroxysme où l'argent perd sa valeur initiale. Oui. L'idée incluse (par la force par la peur) dans l'argent repose sur sa rétention et son accumulation aux dépens des autres. Cette idée est créatrice de misères et de catastrophes qui mettent en danger permanent notre espèce humaine. Vivre avec le danger quotidien entretient et cultive ce danger par réaction de braver le danger en étant dangereux soi-même. Personne n'y échappe, toutes et tous à n'importe quel moment, nous pouvons être dangereux pour les autres, pour ça, il suffit de détenir (rien qu') un petit (ou un gros) pouvoir.

Les gouvernants se sont imposés à voler l'argent public mis en commun récolté par les impôts. Mais les détournements de fonds public sont devenus tellement colossaux et banalisés que le sens même de la richesse d'accumuler et de retenir aux dépens des autres perd le sens premier tenu par la peur de manquer. La raison première est noyée. Pourquoi vouloir s'emparer de mille milliards d'euros ? Montant des impôts récolté en France lorgné par des compagnies privées américaines (depuis 2001) dont le détournement est réalisé par le gouvernement français au détriment des contribuables locaux au travail ! Quel est ce chantage qui oblige les gouvernants à vouloir affamer ses semblables ? Pour dominer, il faut rendre les autres misérables. Créer le manque pour les obliger à mendier, c'est à ce stade que le dominant pose son chantage humiliant (dont les humiliées se sentent prisonniers).

Pour se sortir de sa misère, sortir l'humanité de sa misère, de son extinction dans la bêtise, celle qui est conduite par sa peur de manquer et la jouissance de blesser (= vengeance de l'éternel retour du cercle vicieux), la valeur attribuée à l'argent doit être retirée. Mais au-delà de notre propre volonté, cette valeur, à force de coups (bas), se retire : vivre à « gagner de l'argent » perd son sens à être vécu. « Gagner de l'argent » signifie aujourd'hui : entretenir sa soumission à une vie indésirée et indésirable de peines et d'humiliations que les nouvelles générations ne peuvent que refuser au vu des conséquences d'extinction possible de l'espèce humaine dans sa bêtise.

L'argent, d'abord, n'est qu'une monnaie d'échange. Pas un objet de chantage. La richesse n'est pas générée par l'argent. La richesse (de biens) est générée par la rétention et l'accumulation qui se marchande aux dépens des autres pour les disposer à la mendicité = à la dépendance = à la soumission. Cette forme de rapport entre humains ne peut plus se perpétuer, car elle met en danger la raison d'exister de l'espèce humaine. D'où sa dégénérescence.

La richesse est le réconfort d'une position sociale de mépris envers les autres qui l'entretiennent (« les cons » sic). La pauvreté n'est pas opposée à la richesse (de biens accumulés), car la pauvreté n'a pas besoin de la richesse pour exister, contrairement à la richesse qui a besoin de la pauvreté pour exister, car la misère (d'esprit) est le synonyme et le complément indissociable de la richesse, car la richesse (de biens) est créatrice de misère (pas de pauvreté = à vivre sans objets attachés à soi) : sans misère pas de richesse (des autres et de soi). Être riche, c'est baigner dans l'idiotie à rassurer en permanence sa peur de manquer dans le protocole de la misère. Cette misère crée la misère des autres piégés dans le chantage du travail dont les classes riches (qui re- qui dé- tiennent les stocks) se nourrissent gratis « des efforts » des classes humiliées nommées « pauvres » pour ne pas dire esclaves forcés au travail forcé. Riche est celle ou celui qui est possédé par ses biens, et le pauvre celui qui en est libéré.

 

 

2 janvier 2020

Humanité, saines ordures ?

Est-il clair que l'humanité se partitionne entre soumis et insoumis, entre dominants (dépendants) de soi et dominés et dominants (dépendants) des autres (les dominants sont dominés par être dépendant des dominés), entre aventuriers (s'employant) et employés, entre esclaves et êtres humains libres ? Oui, mais. Tout est en nuances inclassables. Les motivations qui obligent à agir et être : soit soi soumis à toute domination, soit soi insoumis à toute autorité humaine (et/ou idéologie imposée), relève à ce qu'au fond chaque être humain croit avoir besoin pour vivre pour survivre l'espèce (à entretenir ce qui est cru). La conviction de croyances est le parechoc atténuant sa terreur de vivre. Ça n'aide pas, au contraire, mais ça fait tampon assez longtemps, pour s'en contenter dans une vie humaine. C'est se contentement de presque rien qui fait que le mûrissement de l'humanité prend son temps à sortir de son infantilisme apeuré générateur de dégâts. Ou d'une vie pénible.

Mais en quoi l'humanité fait des dégâts ? Comment peut-on être convaincu que l'humanité détruit son contexte vital ? au lieu d'en crée un autre, généré par son existence même. Les ordures sont-elles les ordures que notre dégoût classe comme néfastes à l'existence de soi ? Sinon pour quoi accepter vivre dans un contexte pollué, tout en croyant vivre dans un contexte sain ? Ou suffisamment sain pour se constater survivre dans le contexte ordurier (hostile et sale) dans lequel on vit ? Oui, il y a un faux équilibre ou une illusion d'un équilibre entre le sain et l'ordure toxique à vivre. Comment peut-on se croire générateur toxique annihilateur de vies ? Et d'abord, pour quoi vouloir annihiler les vies ? L'espèce humaine est génératrice d'hostilités envers elle-même. Un fait incontrôlable ?

L'hostilité est-elle une création artistique ?

Avec « le pouvoir de tuer démontre sa supériorité » (sic) nous agissons l'hostilité à démontrer sa supériorité à quoi ? entre tuants et tués quel est le sens le lien de vivre/mourir ? pour les autres. Mourir intoxiqué ou transpercé en quoi le résultat est différent ? Empoisonner les autres ? à quoi ça sert ? ça sert d'abord à s'empoisonner soi. Donc, il existe bien un équilibre entre annihilation (corruption) et (re)génération. Et + la quantité d'humanité augmente et + les différences de l'équilibre augmentent : d'un côté la toxicité et de l'autre la saineté. Ça signifie : + on se lave => + la saleté est sale. Et + la saleté est sale => et + l'environnement est pollué. La pollution est proportionnelle à l'idée de propreté : à l'idée de l'ordre. Les MOMO (= les Moralisateurs de l'Ordre Mondial Occidental) paniquent à l'idée d'une Terre sale (les Occidentaux en Chine ou en Inde paniquent par excès de dégoût). Une Terre salie est une Terre sans ordre. Une Terre sans ordre est une Terre où on ne peut plus rien distinguer. Sans distinction pas de maîtrise. Et sans maîtrise pas de gouvernement possible (de soi et des autres). C'est cette suite qui fait croire chuter dans l'incontrôlable (= l'ingouvernable) qui a donné naissance à l'idée de polluer son contexte vital par son existence même. Croire que l'existence de l'espèce humaine même est un annihilateur d'existant. Des tonnes de merde humaine qui étouffent la vie sur Terre ? Des montagnes de merde humaine peuvent-elles étouffer la vie sur Terre ? Mais en quoi distingue-t-on ce qui existe de ce qu'on fait ? Tu crois vraiment qu'une bombe humaine peu détruire une planète ? *

« La hiérarchie entre le pur et l'impur » à quoi sert cette idéologie (religieuse) ?

On la retrouve en pratique dans toutes les religions-politiques attachées aux civilisations urbaines. De l'Asie à l'Europe. Poly ou monothéistes. Cette doctrine de l'impureté sert-elle à « se donner la motivation d'agir mieux » ? « pour devenir meilleur » ? Entre agir en salaud et en bienveillant, il y a une distance/différence. Le salaud peut devenir bienveillant, le bienveillant salaud. C'est interchangeable. La distance est aussi graduable en échelle entre ces 2 extrêmes ; est-ce alors une hiérarchie ? entre salaud et bienveillant où l'un serait pur et l'autre impur ? Le pur peut être salaud pollué et l'impur bienveillant ? Ah non ! tu mélanges tout ! Ah oui ? Une hiérarchie est une évaluation morale du comportement entre ce qui importe et ce qui est inutile (néfaste), entre ce qui sert et ce qui ne sert pas (ce qui nuit), entre ce qui pollue et ce qui préserve la pureté ? Une opinion d'un jugement. Mais qu'est-ce que la pureté ? Est-ce être lavé de la saleté ? Se mouiller d'eau propre pour se laver ? opprobre ? Ah mais, qu'est-ce que la saleté ? La saleté est associée au désordre, nous dit Mary Douglas, à la peur du désordre. Aussi à la puanteur qui réveille le dégoût et la salvation (sauvé des eaux troubles !). La nausée à la vue d'un cadavre humain en décomposition, d'un charnier. Le désordre de la mort. Cette terreur de la mort activée dans nos sociétés relève-t-elle de la pathologie ? car il n'y a rien à craindre en réalité de la mort. Que de passer à autre chose.

 

Exemple

* 65 ans d'empoisonnement des eaux au Teflon™
(C8, PFOS ou PFOA, GenX, etc. documentaire de propagande ou de chantage commercial par l'information de la désinformation)

Que signifie empoisonner ? Donner à faire absorber une substance à des personnes non averties du danger causant leur mort prématurée à la suite d'une longue maladie, ou pas, par intoxication. Un poison est une substance capable de détruire ou d’altérer irrémédiablement les fonctions vitales d’un organisme. Un poison est généralement utilisé pour faire mourir. Poison = potion mortelle. Toxique ? Toute substance ayant un effet nocif, nuisible et mortel contre les organismes vivants. Armes. Les armes chimiques, bien qu'interdites, sont toujours largement utilisées, fabriquées en masse par les pays riches, dont la France.

DuPont (avec 3M) entreprise américaine commence la fabrication et la commercialisation du Teflon™ en 1945. Le Teflon™ est utilisé à l'intérieur des casseroles pour que « les aliments ne collent pas », mais aussi dans beaucoup d'autres produits, tels les vêtements imperméables, les meubles, les moquettes, les emballages alimentaires, les fours auto-nettoyants, dans les avions, dans les voitures, etc., pratiquement tous les objets « waterproof » (imperméables) et « glissants » (où les liquides ruissellent) contiennent du Teflon™. « L'un des ingrédients clés du téflon de DuPont est le C8, un produit chimique synthétique créé par Minnesota Mining and Manufacturing Company, mieux connu sous le nom de 3M, pour fabriquer du Scotch. Le produit chimique, également connu sous le nom de PFOS ou PFOA, est ce qui a donné au Téflon ses propriétés antiadhésives. » * Le crime réside dans l'intention volontaire d'intoxiquer les consommateurs, car « 3M et DuPont savaient les dangers du C8 pour la santé **. Mais ça n'a pas empêché DuPont de déverser le produit chimique toxique dans les cours d'eau qui a pénétré l'eau potable publique et par la suite a empoisonné des milliers de personnes, et finalement a tué bon nombre d'entre elles. 3M et DuPont ont dissimulé volontairement les risques du C8 pour la santé. » (id.) « Aujourd'hui, nous savons que l'ingérence de C8 par l'eau potable est liée à ces maladies : le cancer du rein, le cancer des testicules, la colite ulcéreuse, les maladies thyroïdiennes, la pré-éclampsie (= condition à risque pendant la grossesse caractérisée par une pression artérielle élevée avec rétention d'eau et présence excessive de protéine), le taux de cholestérol élevé, aussi les maladies du foie et du pancréas. » (id.) On se demande si 3M et Dupont ne travaillent pas avec l'industrie pharmaceutique, tellement le C8 génère de maladies (à traiter), l'un des + spectaculaires étant l'affection des foetus donnant naissance à des bébés difformes. « La contamination au C8 est tellement répandue que 99% des êtres humains de la planète ont le produit chimique dans le sang. Les coupables sont les industries qui évacuent dans les rivières et la mer le C8 et autres déchets chimiques industriels qui ont pénétré les produits de consommation » qui intoxiquent depuis 65 ans la population mondiale. Bien que DuPont ait été condamné plusieurs fois pour empoisonnement volontaire, mais pas 3M, l'entreprise continue toujours aujourd'hui à fabriquer et vendre le Teflon™.

Quand une entreprise se rend coupable de meurtre (comme EDF en France qui n'a jamais été condamnée pour avoir tué des personnes qu'elle a privées d'électricité) signé par sa propriété : Teflon est une marque déposée (sic), sa production toxique doit être instantanément arrêtée. Si elle ne s'arrête pas, c'est que les politiques sont complices des meurtres de l'entreprise incriminée. Dans ce cas, les politiques complices doivent être destitués immédiatement de leur fonction et rendre l'argent de leur corruption et leurs biens usurpés durant leur mandat au domaine public et, vivre, le restant de leur vie, en cas de nécessité, du minimum social imposé aux appauvris.

Le problème ? Il n'y a pas que 3M et DuPont qui produisent en masse des toxines « pour un monde meilleur ».

Mais le problème fondateur de cette nuisance globale règne moins dans le fait de salir le contexte vital de notre planète, mais + dans l'état d'esprit qui motive des personnes à agir pour intoxiquer et empoisonner volontairement les autres (eux-mêmes y compris, bien que convaincu du contraire) dans le contexte vital de notre planète, dans le but unique d'un profit financier personnel. Irréelle ? C'est ça la source fondatrice de la nuisance envers toutes les espèces terrestres. Comparer un environnement vital dévasté pour tous avec un enrichissement financier pour soi, montre clairement que détenir beaucoup d'argent seul sur une planète dévastée... ne sert vraiment à rien. Mais si les entrepreneurs et prêteurs sur gage (= banquiers) insistent tant à persévérer dans l'empoisonnement des espèces de notre planète au nom de l'argent « à gagner » encore +, c'est qu'ils demeurent con-vaincus, que même dévastée, la Terre avec sa population empoisonnée se montrera toujours servile et docile envers le dominant qui détient les caisses de denrées vitales : les moyens de les payer (payer une police privée armée pour blesser et tuer les autres). Surtout dans un contexte de survie. Car ils sont convaincus que la survie engendre la violence. Oui, c'est la possession de l'idiotie qui est destructrice, pas la saleté (qui se nettoie). Notre planète se désintoxiquera uniquement quand les êtres humains cesseront de se soumettre à la domination, à l'autorité toujours usurpée. Pour stopper l'usine polluante DuPont, comme toutes les autres, il suffit que les employés cessent de travailler à polluer (pour ça, il faut s'attacher à vouloir savoir), cessent d'obéir, cessent de ce considérer victimes. Mais vu l'état global d'infantilisation généralisée en augmentation qui se complait dans la bêtise de surconsommer par peur, cette auto-destruction (= surconsommation de sa terreur) des espèces et de la nôtre par empoisonnement ne risque pas de s'arrêter.

Aucun « salissement » (saleté, salissure, salaud, saligaud, salopard, salope, salopette, saloperie, salopiau, salissage, etc.) n'est éternel,
il suffit d'arrêter de salir (ou de nettoyer après soi), la nature se réparera elle-même de nos dégâts.

Ref.
* 'The Devil We Know:' How DuPont Poisoned the World with Teflon by Julie Wilson, July 31, 2019 for OCA Organic Consumers Association:
https://www.organicconsumers.org/blog/devil-we-know-how-dupont-poisoned-world-teflon
** 3M Knew About the Dangers of PFOA and PFOS Decades Ago, Internal Documents Show, by Sharon Lerner, July 31 2018, for the Intercept :
https://theintercept.com/2018/07/31/3m-pfas-minnesota-pfoa-pfos/
The Teflon Toxin: https://theintercept.com/2015/08/20/teflon-toxin-dupont-slipped-past-epa/
*** site du documentaire https://thedevilweknow.com/ ou https://www.youtube.com/watch?v=WmR8lN7Gtwo
**** le film Dark Waters sorti en 2019/2020 renforce l'alerte, celle de l'empoisonnement des eaux de la Terre par 3M et DuPont.

 

 

20

DES ÊTRES AIMANTS, ET LES AUTRES ?

Pourquoi, pour nous êtres aimants, il nous est si difficile de vivre cette vie (du XXe et XXIe siècle Occident européen et américain) avec les autres ? Parce que nous sommes des êtres aimants que les autres, générateurs de violences, ne sont pas.

Les liens qu'on s'évertue à créer avec les arts et la musique, dont les minorités se moquent par mépris avec hypocrisie, sont un acte antinomique avec le courant porté par tous les autres qui ne s'attachent qu'à agir que pour leur propre confort et leur gloire, ce, par le jeu du bénéfice de la compétition qui stipule : « qu'est-ce qu'il y a pour moi (qui renforce mon confort et ma gloire) dans l'affaire ? » Nous vivons parmi des êtres humains qui se soucient « d'augmenter leur confort » (?) et se glorifier aux dépens des autres. La nuisance des uns est alors proportionnelle à la jouissance des autres. C'est ça qui motive l'humanité dominante à exister. Ça, ça nous dépasse, car nous voyons que cette disposition cultive la guerre perpétuelle que les autres nient.

Les êtres aimants, ce qui nous motive, c'est d'aimer, pas de profiter d'un bien à voler (= pas de jouir de la peine des autres). Jouir de la satisfaction de posséder des objets (crus) contrôlés, reflet du confort confondu sciemment avec liberté (est-ce pratique ? ce mensonge). Le système capitalisant qui gère l'humanité par la propriété est la conséquence de cette motivation à vivre reposant sur le confort et la gloire d'avoir accumulé des biens. Pourtant, il y a bien un paradoxe qui règne là imperturbable ! Car, rechercher la gloire, c'est rechercher une forme d'amour : un amour anonyme exprimé par toutes et tous (= un amour -sécurisé ?- sans corps). Et, cette recherche de gloire (d'amour sans corps) est motivée par le mépris des autres (est à la fois une contradiction et un complément, manquant). L'ignorance généralisée banalisée pousse, force, possède chacune et chacun à agir dans ce sens paradoxal formant le noeud du « cercle vicieux » duquel on ne sort pas. Et, rechercher le confort, c'est rechercher la sécurité de l'amour. Nos sociétés génèrent cette épaisse couche de haine de cette violence banalisée pour trouver la sécurité de l'amour.

Les êtres aimants ne sont pas différents des êtres profitants. Les uns agissent par sympathie, les autres agissent par suspicion par agression où le rapport entre humains est con-vaincu être un combat qui doit se vaincre par tous les moyens. La ruse à tromper les autres pour le profit doit être une activité exaltante. La réalité est que cet état d'esprit est le résultat du désespoir. Le désespoir ne peut pas être propice et favorable à la sympathie (puisque le porteur souffre, il est focalisé sur sa douleur dont il responsabilise les autres pour se venger sur eux). À hautes doses, le désespoir développe des paranoïas, des schizophrénies, tout ce qui menace l'intégrité des individus possédés par la souffrance. La panique est le degré de terreur le + élevé. Les individus de nos sociétés souffrent de cette violence permanente qu'ils entretiennent eux-mêmes. Le noeud entier de la violence sociale réside là.

Le sentiment d'amour qui nous constitue à vivre dans ce contexte hostile est vécu comme une faiblesse, sa force épuise, où la force nécessaire à résister à la haine et au mépris généralisé doit être gigantesque pour ne pas définitivement sombrer dans la réalité alternative de la folie. De cet excès d'amour, dont les autres agissent en êtres dépourvus est nécessaire à maintenir l'équilibre pour empêcher que nos sociétés humaines sombrent dans une folie meurtrière et destructrice incontrôlable. C'est ça qui épuise. Et l'épuisement permanent se transforme en dépression qui est proportionnelle à l'énergie puisée et dépensée à vouloir créer des sympathies pour tenir l'équilibre dont le monde se moque pour vouloir se faire tant absorber par le vide.

 

 

6 décembre

Additif primordial

Pour comprendre les conséquences de la conviction (une des formes de la possession de soi) en société

Si convaincu signifie n'avoir aucun doute à ce qu'un être humain ne doute pas, alors, suivant l'adage de René Descartes * : « je doute donc je suis », toute personne convaincue n'existe pas = ne peut agir d'elle-même à ne pas pouvoir agir d'elle-même. Une personne convaincue est une personne agie par autre chose qu'elle-même. Sachant que les enfants (= les jeunes êtres humains) ne sont pas des personnes convaincues.

Comment est-ce possible ? Eh bien, la conviction ouvre la porte de son esprit à la croyance. La conviction est la conséquence ferme fermée de sa croyance (convaincue) : celle qui empêche de considérer, de ce poser des questions et de réfléchir. La majorité des êtres humains vivent sans (vouloir) réfléchir. La réflexion est une fausse peine qui est conditionnée à être reconnue pénible. En effet, dans notre monde esclavagisé où dominants et dominés se confortent, penser et réfléchir cesserait l'organisation esclavagiste du monde humain. La conviction est responsable du lien direct qu'entretiennent les êtres humains avec la violence. Constatons la suite de conséquences pour y parvenir : la conviction est le résultat de la croyance, la croyance amène à la religion (celle politique qui domine, bêtifie et commande), la religion amène à la dictature (= désobéissance non tolérée et interdite = indépendance non tolérée et interdite), la dictature amène à la guerre. Dans nos sociétés « modernes » (?), nous vivons l'hostilité de la guerre en permanence (dans le monde du travail d'abord, dans celui de la famille ensuite). Dans le cas contraire, aucun être humain ne se soucierait de sa survie.

Logique. Dans le contexte hostile de la conviction, 2 personnes ensembles, convaincues d'idées différentes ne peuvent jamais s'entendre, s'apprécier, se comprendre et finalement s'aimer *. Convaincues, elles demeurent ennemies ou dans le meilleur des cas restent dans une indifférence forcée (de convention sociale pour ne pas exposer la violence de leurs hostilités en public). Seul, convaincu ou seule, convaincue, la conviction devient « une protection contre une vérité » qui révélée annihilerait son explication retenue pour se « donner bonne conscience » à pouvoir se poser non responsable = en victime (d'une situation provoquée). La conviction est alors l'expression de sa lâcheté et :

OUI, LA CONVICTION EST UN MÉCANISME DE DÉFENSE

Quand est-il de l'incertitude ? et... de l'erreur ? Certain, certaine, on tombe indubitablement dans l'erreur. Par manque de souplesse d'esprit = + c'est rigide => + ça casse. La conviction n'a aucune souplesse d'esprit, elle se masque de la volonté du déterminisme, déterminisme déterminé pour rassurer les indécises et les indécis (soi d'abord) ne pouvant pas prendre la responsabilité d'une décision pour soi-même (par peur).

Avec l'incertitude, toutes les erreurs se transforment en expérience. Une erreur, dans notre monde voulu déterministe (tellement nous sommes effrayés de rien), est une désobéissance. Une vérité, dans notre monde déterministe, est une obéissance : une conformité entre ce qui est demandé par l'éducatrice à l'éduqué = l'enfant à l'esprit malléable en confiance et trompé. « La bonne note » correspond à la satisfaction de la conformité au « programme d'éducation nationale » (sic) perpétré par les éducateurs (maîtresses, professeurs) pour obtenir l'obéissance de ses élèves et étudiants : ce n'est en aucun cas « une transmission de savoir ». L'école et l'université, dans nos sociétés déterministes, servent à ce que les enfants puis les adolescents obéissent (pour qu'adultes, il n'existe aucune ouverture pour ne jamais se poser de questions = à ne jamais remettre en question « l'ordre de l'obéissance »), et n'imaginent même pas désobéir pour cultiver un état d'esprit autonome. C'est pour ça que la connaissance est un leurre de la réalité. Parce que la connaissance est une accumulation de convictions. La certitude n'offre qu'une seule voie de vie : l'obéissance a une seule « ligne de conduite » ; l'incertitude, quant à elle, offre plusieurs voies possibles à choisir dont l'erreur n'a de sens que dans une dictature d'un seul sens, enfermée dans une doctrine. Doctrines qui sont la source idéologique des dictatures totalitaires.

 

Notes
* le philosophe du XVIIe siècle devenu « symbole national » (sic) qui s'est enfui de France pour vivre en Hollande jusqu'à la fin de sa vie à cause des purges du cardinal de Richelieu contre les écrivains autonomes. Richelieu qui a fondé l'Académie Française pour chasser les artistes et les philosophes désobéissants (pour les taire).
** aimer = lien attachement affectif (philo) et érotique (eros), de « amare » et « amer » : amarre, mère, amer qui a pris le sens contraire de l'amertume d'un amour brisé (lien rompu). Aimer est issu de la mère, qui sans lien affectif perdrait son enfant : un enfant sans affection meurt, d'abord dans son esprit (= déséquilibres psychiques) puis de son corps qui ne tient pas à vivre. Ce lien vital pour notre espèce qui dans un contexte hostile génère des êtres humains égarés qui se réfugient dans la conviction de la croyance, dernier recours cru pour sa survie qui en réalité amorce sa dégénération. Le nombre trop important de personnes souffrantes est la réponse à la conviction généralisée cultivée dans nos sociétés. (Aimant, dérivé du grec « mêkhanê » = machine, dans le sens de l'attirance, de l'attraction et de l'attachement n'est étymologiquement pas lié à amour. Aimant signifiait le corps dur du diamant = pierre d'aimant, le magnétisme attractif de la pierre dure). Amante, amie est celle qui porte de l'affection à l'autre pour former les amants aimables.

 

 

[publications après la publication du livre dans le disque octophonique de la guitare volante du même nom][album 7zip 3Go]

 

 

10

La conviction, à quoi ça sert ?

La conviction est une arme qui sert à préserver son ignorance, la masquer des autres, ce, pour pouvoir commander les autres. Diriger le cours des choses en société. Commander sans savoir, pour les commandés, est inconcevable, inacceptable, donc pour dissimuler son ignorance, le commandant se doit d'agir convaincu = agir sans doute = sûr de lui avec la démonstration de la certitude dans son attitude. Ce que cultive le policier et le militaire : agir = nuire sans aucun doute (généralement protégé par le 1er mécanisme de défense : le dénie). Dans le cas contraire, ils ne pourraient pas tuer les manifestants pacifiques. Mais la certitude est l'illusion de la vérité ; masquée par ce qui est nommé : la détermination (le déterminisme qu'aucun doute n'arrêtera : tel lâcher une bombe atomique ou des gaz ou du napalm sur les populations civiles). Agir l'horreur ne sert qu'à instaurer sa domination. Le pouvoir politique ne passe-t-il que par l'horreur ? En quoi le dominant (= possédé par sa frustration à agir à nuire) a besoin de la conviction pour justifier son action de nuire ? L'ignorance est inannihilable, inanéantissable durant la vie d'un être humain (qui décharge cette ignorance dans les programmes automatisés des machines). La certitude sert de couverture à l'incertitude. La détermination désigne la force, qui elle-même est, conduite par l'audace. L'audace de l'horreur. Sans conviction, pas de détermination possible. La force des Américains (dominant le monde) passe par leur audace de l'horreur (= l'annihilation du sens moral) : il faut agir l'audace pour lâcher 2 bombes atomiques sur des civils, il faut de l'audace pour détruire ses 2 tours de Manhattan, symboles du capitalisme, pour justifier l'intervention militaire en Irak, etc. (la statue de la Liberté n'y est pas encore passée, mais sa destruction sera le déclencheur d'une guerre « certaine » impitoyable). Les autres nations, même les Russes, ne sont pas prêtes à agir de telles horreurs à anéantir les siens et les autres pour se maintenir dominant (quoiqu'assez proches : la folie meurtrière de la 1ere guerre mondiale a atteint des paroxysmes dépassés par la 2de, dépassés par les dictatures du XXe siècle, dépassés par la guerre coloniale multipliée et permanente généralisée du XXIe siècle). Bien que la certitude d'une action violente appelle toujours le doute de l'efficacité de cette action : la bombe atomique n'a pas résolu le conflit, mais l'étouffe et l'amplifie : en réaction les Japonais guerroient les Américains sur le terrain sensible de la domination économique. L'audace de l'horreur pose le provocateur-destructeur comme « un fou dangereux » qu'il ne faut pas contrarier, car il est prêt à tout détruire, y comprit lui-même, pour garder sa position de dominant. La Terre, comme le reste, ne sera pas épargnée.

La conviction s'installe dans un être humain quand les doutes sont trop nombreux, quand les doutes assaillent le commandant à rendre son action impossible. L'Ordre (militaire civilisé) est une réaction contre le doute. On pense indubitablement aux politiciens et militaires qui doivent décider dans l'instant, la destruction des autres : l'attaque injustifiable justifiée par « la défense nationale » (= sa sécurité ?) générant l'horreur chez les autres et qui revient indubitablement chez soi. Nous le savons pourtant ! Le militaire prendra toujours la décision d'utiliser la violence de l'arme destructive, ce pour quoi elle a été construite : décider le contraire, pour le militaire, est contradictoire de par la fonction même de son existence. L'excès d'armement -produit par les pays dominants agressifs : USA, Russie, France, Angleterre, Allemagne, Israël et Chine- suffit à annihiler toute vie humaine sur Terre et, traduit en proportion le degré de terreur cultivée par ces nations dominantes (dominées par la peur). Nous le savons toutes et tous. Mais il semble, que pour l'espèce humaine occidentale, il soit + « excitant » de vivre sur une poudrière prête à exploser que sur un océan de pacifisme. Comment se croire en sécurité à vivre sur une poudrière ? est le paradoxe de l'humain agressif terrorisé. Tel l'exemple de ma ville de résidence, Toulouse : à quelques kilomètres du centre-ville est produit une quantité d'explosif et de gaz mortels qui en cas « d'erreur » (telle la catastrophe AZF, mais en pire) détruira entièrement la partie sud de la ville avec tous ses habitants.

L'automatisation de l'assassinat des êtres humains avec les drones (terme emprunté à la musique qui désigne l'accompagnement de la basse continue du bourdon, parce que ses automates bourdonnent en permanence ?) autonomes (robots pas uniquement volants) de toutes tailles : de l'insecte nanotechnologique au largage atomique, qui retire la décision stratégique instantanée improvisée, dans le contexte « d'agression étrangère » (sic), à qui sont vendues les armes produites ici (ben oui, il faut créer les adversaires pour le jeu de la guerre), du commandement militaire (taire la « militia » = la milice = le serviteur des armes, non, faire la guerre). Donner aux machines (programmes d'évaluations et de décisions basés sur des critères fondés sur l'ignorance du commanditaire : l'agression supposée et interprétée par les programmeurs/codeurs induit indubitablement dans l'erreur, une certitude ? non, une évidence) se déposséder du pouvoir de décision de tuer, revient à se déposséder de son pouvoir, pour le donner aux machines, dépossession motivée par la croyance d'entretenir son pouvoir automatiquement et éternellement. Cette volonté de domination s'agit de cette croyance : confondre automatisme et éternité. Sachant que la course au pouvoir, à la domination, qui créent la misère du monde, à donner ce pouvoir aux machines va destituer le sens même de gouverner des êtres humains. Mais donner cet automatisme de l'assassinat aux machines, rendues autonomes, fait croire retirer la responsabilité d'assassinat des commanditaires humains tout en maintenant leur pouvoir (politique économique et religieux : les 3 insécables du pouvoir). Cette idéologie qui déresponsabilise les usagers est largement répandue dans les esprits depuis que l'informatique a pris en charge la gestion des biens humains : « ce n'est pas moi, c'est l'informatique » (sic). Argument largement utilisé par les entreprises américaines voleuses de biens privés résidants dans les autres nations.

La conviction est une arme qui préserve son ignorance de savoir pour l'imposer aux autres
La conviction est une arme de protection qui sert à masquer et garder son ignorance.
pour imposer sa volonté aux autres
+ la conviction est forte* => + l'ignorance est grande
+ la conviction est faible => + l'ignorance est faible

* intransigeante, intolérante, dogmatique et mesquine

Commander avec fermeté révèle l'incertitude cachée par sa conviction. Un gouvernement convaincu tombe indubitablement dans la dictature. La dictature est l'expression de l'ignorance de sa conviction pour imposer l'injustice qui est la marque de la puissance de son audace créatrice d'horreurs.

Différence entre outil et arme ? L’un construit et l'autre détruit.
L'arme est attachée au bras (en anglais « arm »), l'outil est attaché aux doigts de la main. L'une agit de coups, l'autre agite ses doigts.

La conviction, son sens d'origine est (du latin « convictio » du verbe « convincere » =) démontrer la culpabilité. Composé du latin « vincere » = vaincre et du préfixe « con- » = avec. Le coupable est vaincu, il a été capturé (par la police) pour être condamné = jugé coupable (par la Justice). Pour être classé et parqué avec les indésirables dans la case prison pour sa rééducation par l'humiliation à l'obéissance que le coupable a ignorée pour agir en autonomie. Police et Justice ne sont supposées agir qu'avec certitude. Bien que la preuve de culpabilité dépend du système de lois qui l'a produit. Dont sa mise en doute est évacuée par la nécessité de la condamnation pour entretenir la violence de la terreur appliquée à toute désobéissance, tout acte de liberté considéré être de la désobéissance civile.

 

 

7 novembre 2019

CLASSER ?

IL Y A
Des textes publiés dans Internet de personnes qui s'inquiètent ou se réjouissent d'une guerre civile générale des sociétés occidentales en Europe comme aux États-Unis. Ils basent leur figuration (= leur mécompréhension de la situation, l'insuffisance de leur analyse, leur conviction : lire supra le danger de la conviction) à se réfugier (pour se rassurer de croire avoir raison) dans le classement des êtres humains de nos sociétés* pour expliquer le conflit social.

Le classement (la mise en classe) est le 1er pas de « l'étudiant-scientifique » (à observer sans s'impliquer, par lâcheté et suffisance, initiée par Aristote) qui ne comprend pas (tout en prétendant le contraire) son contexte de vie et celui des autres et, qui par le classement se convainc savoir : « c'est comme ça, et pas autrement » (sic, ou croire se donner le pouvoir d'avoir compris : lire les méfaits de la conviction supra). Classer signifie diviser des semblables puis rassembler les produits de ces divisions par des assimilitudes perçues persuadées crues distinctes. Classer est à la fois générateur d'identités différenciées perçues (une figuration de différences), et à la fois, des différences assimilarisées disposées dans un ensemble cru (= voulu) homogène : « la masse » (sic).

Le problème du classement et des classes crée la doctrine = la volonté de la croyance d'un système immuable = une fausse perception de la réalité. Dans le classement, le classeur s'efforce à ce que les classes ne soient pas perméables (= à ce que les classés restent dans leur enclos sans pouvoir aller dans un autre), c'est-à-dire, dit avec la langue de la théorie mathématique des ensembles, à ce que les intersections entres les ensembles (les enclos) soient vides, pour légitimer le classement. En effet, si les classes sont perméables et mélangées, le classement perd sa fonction et sa légitimité et son sens. L'administration perd son pouvoir de gérer les êtres humains. Un être humain élémentarisé : considéré en « objet classé immuable » = identifié (sic, avec son étiquette = carte d'identité) faisant partie de plusieurs classes est inenvisageable, car le système administratif ne le permet pas, ou alors est considéré « hybride » ou « fraudeur » (= criminel, s'il en tire un avantage personnel), c'est l'exception indésirable (une erreur élémentale) dans le système créé par le système. Et « l'erreur » (qui n'en est pas une) doit être expulsée pour ne pas ruiner l'idéologie fermée du système (politique). La classe des coupables condamnés classés détenus prisonniers en réclusion (en rebut de la classe sociale, sic) : classe d'où on ne s'évade plus (la prison retire tous les droits civiques, surtout l'usage d'un compte bancaire, difficile à vivre dans nos sociétés à péage).

Le système des classes crée les Empires = les intolérances dictatoriales des politiques de discriminations et d'expulsions. La pensée systématique est la pensée totalitaire des utopies. Les systèmes, électronique ouvert/fermé et informatique 0/1, mimétisent (= copient) et idéalisent (= glorifient) cette idéologie de l'exclusion : « tu passes/tu passes pas » (tel le filtrage à l'entrée des boites par des gros-bras selon les a priori des individus classés). La pensée systématique qui à partir de Platon (Les Lois) imagine des systèmes politiques à pouvoir mettre sous contrôle les comportements humains individuels. Mais une idéologie n'est pas « un système philosophique » (sic), car philosophie et système sont antinomiques : le système ferme, la philosophie ouvre (par questionner). Si un philosophe ferme, à systématiser pour former « une mécanique des certitudes », alors, il n'est plus philosophe, mais idéologue, doctrinaire ou systématicien. Il devient serviteur des politiques de dictatures génératrices des misères de l'humanité.

 

Aïe
rien de pire que des croyances stéréotypées
pour réaffirmer attiser la violence
sachant que la guerre ne résout rien,
mais Empire.

Note
* Un classement social est toujours grossier, donc irréel. Tout classement social (idéologique, utopique ou administratif) ne considère jamais l'histoire des individus êtres humains, mais crée des classes d'êtres fonctionnalisés ce, en fonction de critères qui doivent servir le bénéfice de la hiérarchie de la domination sociale, ça, pour justifier et cultiver des a priori en fonction du dogme idéologique du système (un système ouvert sort du systématisme = de la répétition, du train-train quotidien, de l'habitude) dans lequel le classant veut « caser le classé » (qu'il hait, pour vouloir vivre à faire ça) pour l'exploiter, c'est-à-dire : tirer un bénéfice des individus « mis en masse » pour « classe » : c'est à ça que sert classer : dépersonnaliser les individus pour les déshumaniser, c'est-à-dire, effacer le scrupule de les soumettre à l'esclavage en les transformant en « machines obéissantes » : robot signifie ouvrier. Et, si on peut classer, c'est n'est que par incompréhension et par haine de l'autre. Le racisme est la conséquence inévitable du classement. Rappelons que classer, c'est vouloir : séparer une famille unie, c'est-à-dire générer la peine et la nuisance. Tel le summum du projet Nazi des camps de concentration. Dont le modèle demeure toujours reproduit par les administrations des sociétés de l'empire occidental.

 

 

31

De quoi Dominant as-tu si peur ? pour tant t'efforcer à tenir des sociétés esclaves.

En suite sont :

Pourquoi ne former les sociétés humaines qu'à l'esclavage ? avec une volonté de domination par la violence.
Projet politico-économico-religieux qui sévit depuis + de 4000 ans.
Pourquoi ne pas s'appliquer des comportements à ce qu'il ne soit pas déplaisant de vivre ensemble en société ?
Pourquoi favoriser la nuisance dans la vie sociale, c'est-à-dire, tout faire pour créer la peine des autres ?
Pourquoi redouter la liberté des autres pour autant diaboliser et criminaliser la liberté ?

De quoi Dominant as-tu si peur ?
Qu'est-ce qui te terrorise tant, si tu ne nuis pas aux autres ?
Je sais.
Savoir que ça se sache que tu es inutile à la société que tu gouvernes.

De quoi Dominé as-tu si peur ?
Qu'est-ce qui te terrorise tant, si tu ne nuis pas aux autres ?
Je sais.
Savoir que ça se sache que tu es inutile à la société que tu peines.

 

 

30

la musique interdite             dans la cité, idéologie initiée par Platon il y a 2,5 mille ans

Si la musique vivante savante des compositeurs vivants inventant est tellement ignorée, redoutée, censurée des scènes publiques de nos sociétés d'aujourd'hui, c'est qu'elles ont transformé la musique en « signal de diversion ». La fonction sociale du « signal de diversion » est de divertir (de l'essentiel) pour « oublier la réalité » de l'exploitation de la douleur infligée de « l'homme par l'homme » (les femmes dominantes doivent se masculiniser avec les atouts féminins de la séduction pour rentrer dans l'arène de la violence), autrement dit, le monde du travail forcé, autrement dit, l'esclavage. La musique a été asservie à son identifiant pour divertir par diversion, est le projet politique de soumission. En effet, la musique pour divertir doit être (déjà) re-connue, identifiée. Inconnue, la musique questionne, donne à réfléchir et, pour réfléchir, il est nécessaire d'être libre, ce qui s'oppose à, jusqu'à « mettre en péril, nos sociétés esclaves ». La raison majeure de « la chasse aux artistes » et « leur mise en isolation » (par la politique culturelle).

Voilà, c'est su, rien d'autre à ajouter.

 

28

L'ambition du pouvoir, l'ambition de pouvoir

Je n'ai jamais parlé d'ambition concernant l'accession au pouvoir (politique). Eh oui, la frustration ne suffit pas comme motivation. La frustration réfugie dans la mesquinerie et la rancoeur. La mesquinerie et la rancoeur ne suffisent pas au combat politique. Une très haute dose de volonté est motivée par l'ambition : « je me donne cet objectif, dans ma vie, à atteindre, et je l'aurai » (sic). L'ambition donne la force nécessaire à ne jamais abandonner l'objectif donné. Accéder au pouvoir est un combat sans pitié entre les belligérants qui utilisent principalement la ruse dans une stratégie d'alliances à user les forces de ses adversaires pour les tromper, les piéger, les faire plier (agenouiller ?) à ce qu'ils reconnaissent « qui est le + fort » (sic). C'est un jeu, c'est la compétition. Le jeu de compétition qui motive à « la bagarre » : pour mesurer (comparer) sa force, sa ruse, sa détermination, son endurance, etc. C'est le combat de coqs (coq qui en anglais s'écrit cock et qui signifie bite représente le summum de la vulgarité, sic). La baston où les + faibles se rangent derrière le + fort pour former un gouvernement ; peu importe lequel, celui d'une famille, d'un clan, d'une cité, d'une nation, d'un empire. Mais devenir empereur est la position ultime pour le pouvoir politique : empereur, c'est le summum, il n'existe aucune limite à gouverner (à obliger) ses sujets en obligation de soumission. Il faut se méfier des empereurs, ce sont des fous. L'exemple historique de la possibilité de l'existence d'un Néron ou d'un Hitler montre à quel point le terrain occidental est favorable à la misère politique du pouvoir (nuire) sans limites. Car, recevoir le pouvoir présidentiel (royal, impérial) des autres (les autres reconnaissent l'élu pour lui donner ce qu'il ne devrait pas détenir) est la récompense pour la persévérance de sa motivation « sans faille » (= infaillible, infaillibilité qui crée la victoire par le sacrifice des siens), à qui donne le droit, pendant ses années de règne, à faire (presque) ce que l'élu (président, roi, empereur) veut : jusqu'à déclencher l'explosion des armes atomiques dissimulées du monde pour le feu d'artifice final. Je me suis toujours demandé... donner à un fou (il faut être fou pour désirer ce pouvoir de destruction totale de la planète) ce pouvoir de destruction est un risque incomparable pour l'humanité. Comment a-t-il pu se banaliser pendant la guerre froide ? Comment est-il possible de jouer l'existence de l'espèce humaine (et de toutes les autres) de la décision souveraine d'un seul fou ? est un autre sujet.

À l'opposé, l'artiste qui développe son art dans l'autonomie de la liberté, sans ambition de pouvoir (faire) n'aura jamais la force de la persévérance de poursuivre et travailler et approfondir son ouvrage durant sa vie entière. C'est la même énergie pilotée par l'ambition que celle hostile du politique ! Mais contrairement au politique qui ne vit que de la société des autres (un politicien sans personne n'est plus politicien), l'artiste doit vivre seul pour créer des oeuvres. La solitude est une nécessité à la création artistique. Une fois l'oeuvre créée, commence alors sa mise en mondanité. L'oeuvre lâchée en société va vivre sa destinée. L'artiste, reste seul, comme le philosophe, pour pouvoir imaginer et penser.

L'artiste contrairement au politicien n'utilise pas « le matériau : soumission humaine » pour jouer des autres. Pour épanouir son influence. Sans soumission des autres, par de gouvernement politique possible. L'artiste crée ses ouvrages avec la matière (air, eau, terre, feu : audible, visible, sensible, incompréhensible). L'humain utilisé : les musiciens pour la musique, ont le même objectif que le compositeur : réaliser la musique. Il n'y a pas de soumission esclave d'entreprise. Pourtant 1., l'orchestre, s'est muni d'un chef pour diriger l'ensemble hétérogène en une musique homogène. En ordre sur le modèle de l'armée. L'orchestre symphonique classique est un ensemble de musiciens fonctionnaires salariés avec un patron qui les dirige et un syndicat qui « les protège » de travailler en dehors des horaires payés. Pourtant 2., la partition écrite classique du XIXe siècle est une ordonnance de synchronisations obligées. Une dictature politique. Cet imaginable montre qu'il est faisable de politiser la musique, ou soumettre la musique à la volonté politique (et économique). La musique classique du XIXe siècle est sa preuve, la musique « easy listening » du XXe siècle est sa preuve. Pourquoi la musique du XIXe siècle est majoritairement jouée au XXIe siècle ? maintenant tu le sais.

[pour écrire ces textes, il faut une motivation supplémentaire :
l'indignation, la volonté de savoir et la honte de faire partie de l'espèce humaine
]

 

 

26

L'HUMAIN Trans/formé en ARTICLE MOU

Nous savions l'existence de la MÉDIOCRATIE qui sévit depuis 1/2 siècle qui a pénétrée nos sociétés par le canal de la politique administrative de l'institution, d'abord culturelle, dont les fonctionnaires se réjouissent de leur nouveau pouvoir à censurer par suffisance (croyant à la conviction de leur certitude) l'originalité artistique, en imposant au monde par ce biais, leur frustration représentée par la médiocrité. L’IDIOCRATIE a pénétré nos sociétés par le « nerdisme » (dont leur dieu est le patron de micro-soft = petit-mou), un type d'humains qui se réjouit de nuire aux autres par l'intermédiaire (le lâche) du codage informatique (programmer des applications qui ne donnent pas le choix à l'utilisateur, mais oblige le consommateur à agir ce qu'il refuse). Ce, entre autres, à piloter les objets domestiques (y compris les voitures individuelles) et tous les objets qu'un particulier rencontre dans sa quotidienneté, sans y prêter attention. Les machines esclaves mécaniques pilotées d'Internet, à distance, par des entreprises qui remettent le contrôle de leur production vendue à la robotique, ce pour travailler le conditionnement de l'usager, considéré comme la propriété de l'entreprise, sa clientèle attachée, c'est-à-dire : à le soumettre à son propre asservissement, à ce qu'il ne puisse plus prendre de décision, ni faire les choix possibles et nécessaires pour son existence autonome, devenue préprogrammée et renforcée par l'usage contrariant d'une consommation monociblée, par le biais des applications de contrôle qui le gouvernent. Ce projet en réalisation expansive depuis les années 80 du XXe siècle, porte un nom : « IoT »* qui sonne comme la plaisanterie idiote. Mais qui n'en est pas une, vu les milliards de dollars que le filon rapporte aux entreprises américaines **, au point de transformer l'industrie informatique : en industrie de contrôle de l'intimité des particuliers, pour violer leur vie intime, en la banalisant de services inutiles encombrants et difficiles (jusqu'à l'impossible) à s'en défaire (on pense à Linky, aux « smartphone » smart ? Intelligent ? non, assujetti, puis aux cartes de crédit implantées sous-cutanées, etc.). Le cauchemar que s'apprêtent à vivre les générations futures, n'est absolument pas perçu par les générations d'aujourd'hui. Pire que toutes les dictatures et dystopies connues, « le monde de demain » est un monde d'humain asservi aux machines des programmeurs « nerds » frustrés qui se vengent avec aigreur contre l'humanité entière (derrière un programme anonyme). La naïveté réactionnaire du monde des usagers quant à « la magie de la technologie » (sic) est affligeante. Leur ignorance les empêche de constater qu'ils se sont fait piéger, que par leur soumission (à partir du portable), ils sont les éléments constructeurs majeurs de nos sociétés dystopiques à dictature « soft ware » (= article mou) totalitaire de leurs enfants. De ce fait, l’humain devenu un article passif mou, donne à ses propriétaires (ceux qui le gouverne à travers les machines) la possibilité de modeler son esclave pour son propre intérêt personnel. Mais l'esclave lui ou elle ne le perçoit pas. L'humain aujourd'hui ? un article mou vendu.

 

Notes
* Internet of Thing (= Internet des objets)
** Intel, le fabricant pratiquement sans concurrence de processeurs d'ordinateur, licencie 12 000 personnes d'un coup, lâchant 40% de sa fabrication de processeurs pour l'IoT.

Exemples
L'exploitation commerciale de la terreur quotidienne banalisée et, son amplification : « Un exemple très simple que Digora utilise fréquemment : Le capteur de votre porte d’entrée donne une donnée : porte ouverte ou porte fermée. Nous disposons d’une donnée universelle : l'heure. L’information sera de vous alerter  : “votre porte est ouverte et à cette heure ce n’est pas normal” [sic, se rendent-ils compte de la terreur inutile provoquée ? Non]. Nous avons corrélé deux données, le capteur de porte et l’heure, pour générer une information. » (...) « Pourquoi mener une stratégie d’IoT [= une guerre idiote] ? Aujourd’hui, afin de rester compétitives, les entreprises sont dans l’obligation [?] de créer de la valeur [!] soit pour développer et augmenter le chiffre d’affaires, soit pour rationaliser ses processus afin d’améliorer la rentabilité [ce qui est la même chose !]. » Aïe aïe aïe ! https://www.digora.com/fr/blog/definition-iot-et-strategie-iot

Commentaire agacé
IoT ou comment se faire gouverner des machines connectées à Internet
Le délire de l'excitation technologique envers des machines servant (?) les humains mêlés à la possibilité de générer des milliards de dollars de bénéfice, débranche le sens de la raison, à ne plus savoir ce qu'ils font ces humains possédés asservis à l'automation (= l'exploitation agricole de son péage) à vouloir se connecter en permanence « pour être branché » (= in, à la mode) se faisant croire être plus malins que les autres, alors que c'est l'inverse. - Bah, laissez-les se connecter dans les smart(IdioTe)city (= ville pour humains asservis). - Nous, ça ne nous concerne pas. - On ne va pas se laisser contrôler et manipuler par des machines programmées par des nerds frustrés planqués qui se vengent à violer et dérober nos intimités. - s'ils veulent vivre possédés, c'est leur choix, pas le nôtre. L'être humain se complait dans l'auto-esclavage, ce, par donner aux machines le gouvernement de leur vie, jusqu'au plus intime de soi (la médecine automatisée des nano-technologies), jusqu'au but ultime d'affadir sa vie (pour la fausse sécurité de sa surconsommation). En effet, tout ce qui dépasse « les normes de l'acceptable » (les trucs qui terrifient) leurs réglages sont confiés aux machines de contrôle qui donnent aux machines de commande le paramétrage de l'exécution automatique pour le « bien-être » souhaité des humains connectés. - Sont-ils si mal à être pour tant recherdher le bien-être ? En quoi débrancher sa volonté est-il un progrès pour un mieux-être  ? On se demande qu'elle est le bien-être de l'intérêt de cette prise de possession de nos vies intimes par des machines connectées (par du code anonyme de nerd) ? On se demande qu'elle est l'intérêt de se défaire de décider et d'agir sa vie ? Pour la donner aux machines qui communiquent aux autres par le réseau Internet (= machines à délation) pour s'emparer de ta vie. L'IoT ? L’idiote ? La machinerie de fabrique à idiots. La bêtise humaine, celle à s'auto-nuire, à s'auto-détruire, n'a-t-elle pas de limite ?
Une machine à une fonction (= monotâche) est nommée dans ce milieu des nerds : « objet », oui, car il s'agit de connecter tous les objets passifs de la vie quotidienne au réseau Internet afin de les rendre délateurs à ce que les compagnies puissent connaître tes goûts intimes et te fournir (sans ton autorisation ?) tout l'excès de consommation que tu es obligé de payer. Ton compte en banque est connecté au service de péage automatique, tu n'as plus le choix d'inverser la machine. Tout est réalisé pour te coincer. Tu n'as plus qu'à passer ta vie (safe ? sécurisée) à consommer en excès pour compenser ta dépression (prendre conscience de sa possession sans aucun moyen de se libérer). Ou, comment créer les « articles mous » de l'humanité, à reverser leurs excès d'économies épargnées (= micros capitaux) pour être alimenté... en divertissements = vivre de diversions pour vivre de dénis.

 

 

14 octobre

Les artistes et les prophètes complices de l'Empire esclavagiste *

Quand un artiste me dit : « tu ne devrais pas publier tes textes politiques », je me demande, pourquoi me dire ça ? Que craint-il, que craint-elle pour me dire de ne pas publier mes textes ? Surtout avec ma musique ? Nos sociétés sont génératrices de peines et de frustrations qui sont attachées directement à la politique de souveraineté. Les contradictions sont multiples à vivre ensemble, voire fondatrices par manque de discernement, d'excès de dénie et d'hypocrisie des concernés.es. Nos sociétés demeurent agressives et esclavagistes depuis des millénaires qui pour se faire oublier ne changent que le nom. Les médias perpétuent d'alimenter les esclaves de mensonges pour les conforter. La violence de la police contre une légère manifestation de désobéissance est toujours disproportionnée. La domination politico-économique ruine l'intelligence que l'humanité peut épanouir. Mais non, nous continuons à vivre les frustrations de milliards d'êtres humains qui pourrait être aisément résolues. Mais les dominants, aussi bêtes, s'attachent à ce que la liberté de l'espèce humaine ne se réalise pas. Et, ça tient depuis des millénaires. De quoi ont-ils si peur ? Ils ont peur d'être abandonnés, car ils ne savent rien faire d'eux-mêmes, voire redoutent d'être compris nuisibles pour l'humanité. C'est parce que eux le savent, qu'ils deviennent soit prophète, soit tyran.

Pour connaître l’authenticité de dires, il suffit de les superposer aux actes. S’ils coïncident, il dit vrai, s’ils ne coïncident pas, il dit faux. Facile ! Kery a de belles vraies paroles, qui avec sa musique rendent son message émotionnellement touchant où les auditeurs et auditrices sont saisis. Mais comme la majorité des autres vedettes, il utilise l’outil de la propagande et de la domination qu’il critique : l’argent. Outil essentiel à la domination par la propagande et à la culture de l’esclavage qu’il dénonce, ce, en contractant avec les majors, les + grosses industries esclavagistes de la planète, tels : Universal, iTunes, Amazon, Netflix, et les autres. Toutes des consortiums américains (dominants les dominants nationaux). Ses paroles dérangent les gouvernants français (de la propagande) au point de lui faire de la publicité, à refuser de produire et distribuer son film. Ce qui montre le lien étroit et solide entre entreprises de diffusion et politiciens. Puis, son site web contredit sa dénonciation politique : son site est un marché, qu’une plate-forme d’achat de places de ses concerts, de ses disques et autres produits dérivés (superflus à la libération des esclaves) ; il n’y a aucune page de réflexion ouverte à discuter, ni rien de donné. Pourtant la générosité est essentielle avec la sympathie, à l’évolution de nos sociétés encore hostiles dans l’infantile. Son site montre que le chanteur est un objet de commerce comme les autres, qu’il ne défend pas un comportement solidaire de partage, ni de générosité. Mais s’autoglorifie, à se montrer à la fin de ses clips vidéo, acclamé par la foule. Et, pour se renforcer l’image du bon samaritain, il fait de la démagogie médiatique caritative à se montrer aux médias à « donner » 6 000  € « payables sur 1 an » (sic) (500  €/mois ?) à un étudiant.e défavorisé.e choisi.e des banlieues des cités, là uniquement où il se produit et selon ses propres critères méritants ! Le mérite, toujours faussé, nous le savons, entretient la hiérarchie. Le pire, ou l’emprise, montre qu’il croit fermement, convaincu de son comportement légitimé, à ses paroles. Dans le cas contraire, il ne pourrait pas faire vibrer les foules, à ce qu’elles puissent se persuader être ses « soldats » (sic) ! à moins qu’il soit un comédien exceptionnel ou un imbécile remarquable. Enfance vécue aussi dans le « meilleur des mondes » des ghettos des mains-d’œuvre immigrées de la banlieue parisienne, je sais de quoi je parle. La frustration de l’exclusion absolue crée une rancœur qui empêche de sortir du ghetto. Cette frustration ne m’a jamais possédé. Il a suffi de déménager au moment où l’insalubrité dépassait les limites de l’acceptable. N’appartenant à aucun clan, je n’ai aucune difficulté à quitter un milieu, une cité, une ville de naissance, une région, un pays pour vivre ailleurs.

Le problème des prophètes est qu'ils sont toujours récupérés par l'idéologie esclavagiste dominante, car les êtres humains qui se disposent à vivre esclaves ne demandent qu'une seule chose au tyran (= dominant, chef, président, directeur, commandant, père, patrie, etc.) en échange de leur sacrifice à la servilité obéissante : la sécurité. Ce que le tyran aussi recherche avant tout. Pour être tyran, il faut avoir peur. Sans peur pas de tyran. Sans terreur (dans les 2 sens), pas d'Empire. Avec une démonstration de force (violences et assassinats injustifiables qui obligatoirement tournent à la désolation), tout Empire est capable d'imposer avec ses « forces de l'ordre », l'illusion de la sécurité. C'est-à-dire que pour les foules soumises, l'agression sert la sécurité ; est un paradoxe porté par le sentiment : « + fort, personne ne peut m'agresser » (sic) d'où la naissance logique et la culture des super-héros fantasmés par nos sociétés craintives. Mais pourquoi le servile vivant en état de lâcheté est persuadé être une cible à être agressé ? Le nœud se referme : le faible est toujours la cible du + fort, car le + fort, comme le + faible, agit toujours en lâche. L'état fondateur de nos sociétés privées de libertés est la crainte, cette crainte généralisée crée et cultive la lâcheté de la violence. Qui à force de quotidienneté se banalise et s'efface de nos consciences. L'être humain sans courage et découragé forme la majorité des individus de l'espèce socialisée, y compris et surtout les dominants (qui se dissimulent derrière leur (?) « services d'ordre » payé par le public, mais utilisé pour sa personne privée contre le public) sont les générateurs de la violence permanente. « Peur du Noir ? On viole. » (sic) prétexte où les corps, les droits, les contrats, les ententes : tout passe à la trappe pour se donner le pouvoir de jouir de son pouvoir de violer l'autre, de le faire souffrir, pour partager la souffrance du violeur, celle de sa lâcheté. Tout policier, tout militaire, souffre de lâcheté tout en étant persuadé que la violence soulagera sa souffrance ; en réalité, ça empire (pour l'individu, mais ça « sauvegarde la violence de la communauté » cultivée pour tenir l'Empire). Cette violence ne s'estompe pas depuis des millénaires d'existence de notre civilisation occidentale. On stationne pris au piège dans le même nœud en souffrance. Serions-nous innés masochistes ?

La caractéristique des prophètes est : qu'ils ne voilent pas de leur conscience, la réalité qui, ajouté à une petite dose de colère (celle constructive qui s'indigne à constater tant de bêtise autodestructive de la part de ses semblables) donne leur parole charismatique. Mais en même temps, les prophètes sont tellement investis dans « leur mission (de sauvetage de l'humanité) » qu'ils ne peuvent pas prendre conscience qu'ils sont en réalité manipulés par le désir des foules qu'ils enthousiasment. Le flux de la foule enthousiaste est + puissant que le flux de la pensée, de la conscience individuelle, car la réflexion se confronte à la jouissance, qui l'emporte. Sans compter que le servile désire volontairement se débarrasser de sa conscience en échange du sentiment de sécurité. C'est la foule qui commande le discours charismatique du prophète, pas le prophète. Le prophète n'a que son charisme qui lui échappe, mais retenu par les foules qu'il met en délire ; pas sa pensée de la réalité des faits misérabilisés de l'existence humaine, qu'il tente, qu'il croit, persuadé pouvoir résoudre avec ses dénonciations entendues par des millions de personnes. C'est là que réside la faiblesse fondatrice du prophète. Croire diriger, alors qu'il est dirigé. Est-ce le motif de la retraite de Lao Tseu ? En réalité, le prophète ne peut rien contre la volonté de la foule qui ne désire que jouir à être touché du charisme de « l'élu ». La réalité du charisme (terme de la théologie catholique francisé en 1879 du mot grec chrétien « kharismos » = grâce divine, un déverbatif de « kharien » = se réjouir, être heureux, aimer qui aujourd'hui signifie : le fait d'être doué de pouvoir fasciner les foules) est un piège de notre propre bête triomphante (= la possession qui nous fait agir aux dépens de nous). C'est une possession de soi, comme la violence, comme la bêtise, comme la souffrance qui nous empêche d'agir de nous-mêmes, mais nous oblige à être agit, par la possession des autres, à réagir (la réaction marque la dépendance, l'obéissance automatisée de l'action, disait Nietzsche, où réagir prouve sa soumission). Réagir donne le jugement, et +, le commérage (des voisines jouant le rôle de l'infanterie de la police par la délation qu'on retrouve dans toutes les dictatures) qui juge avec mépris pour condamner les indésirables (celles et ceux qui vivent heureux joyeux).

 

Il relève que nous tous et toutes sommes bien piégés dans le noeud de la peur
qui depuis des millénaires tient notre bêtise
à nous faire souffrir à réagir à vivre ensemble par le canal de l'hostilité.
Comme si la souffrance a une existence de chair
que la joie, la sympathie et la paix n'auraient pas ?
C'est cette chose insensée
qui règne au coeur de nos vies
possédées par la peur et la souffrance
Et dont il est si simple de se débarrasser.

 

Re-marque
À quoi servent les superproductions de films d'esclaves révoltés
qui gagnent leur liberté, ce, dans nos sociétés esclavagistes ?

Ah ah ! Eh bien, c'est très simple ! Uniquement pour conforter les esclaves qu'ils ne sont pas des esclaves. Uniquement pour assurer les esclaves qu'ils vivent bien dans une démocratie, car ils peuvent voter, ils peuvent choisir « librement » leur tyran. La démission de la conscience est un conditionnement volontaire très facile à réaliser et très puissant à manifester. Les adolescentes (futures mères) sont la cible privilégiée de ce cinéma de masse. Leur manque de maturité les empêche de constater la supercherie. L'attachement sentimental demeure essentiel pour les filles conditionnées. Dans ses films, c'est une jeune fille d'apparence fragile et craintive qui joue généralement le rôle de la libératrice des esclaves... à laquelle les spectatrices immatures puissent s'identifier à leur « donner de l'espoir dans la souffrance cultivée du servage, mais pas trop, pour ne pas provoquer la guerre civile » (sic).

 

Note
* un Empire non-esclavagiste ? Ça n'existe pas.

 

 

16

IMMIGRE

je suis né à la cité u [niversitaire]
puis on a emménagé dans une barre Le Corbusier
la cité radieuse du meilleur des mondes
avec vue sur le monde
vierge de ses nouvelles tours du bonheur
du 11e étage je voyais des femmes chuter
utopie vite transformée en désolation
cohabiter de familles immigrées
du Sahel, d'Italie, de Guadeloupe,
mêlant Juifs, Pieds noirs et Musulmans
d'Algérie ennemis
Malgaches et Vietnamiens oubliés des guerres coloniales
pour un enfant s'était mes amis
on jouait en bande à explorer le monde,
mais pour les parents, eux vivaient la rancœur de leur illusion
comme tous les immigrés, le pays de destination est pavé d'or
sinon, ils seraient restés au pays souffrir leur fatalité,
c'est toujours mieux ailleurs,
c'est ça qui motive l'émigration,
mais une fois arrivé,
il fallait travailler pour répondre à l'autorisation d'immigrer
il fallait obéir aux conditions humiliantes du travail
il fallait être français + que les Français
il fallait travailler + dur, obéir + sûr, fermer sa gueule
pour ne pas se faire expulser
faire sans se plaindre le sale boulot refusé des Français
pour se faire encore + haïr des Français,
dans la classe de la race sale
la haine renforçait l'identité des coutumes abandonnées
il ne fallait pas perdre ce d'où et pour quoi on était
porc au balcon du boudin antillais
poules et chèvres dans les baignoires du Maghreb
dans ce pays d'étrangers homogénéisés
casés dans les barres et les tours des cités du Nouveau Monde des banlieues anonymes.

Alors il fallait détruire,
exprimer la rancœur d'avoir été trompé
Il fallait détruire,
détruire ce meilleur des mondes des esclaves homogénéisés
Il fallait détruire,
interrupteurs et ascenseurs régulièrement saccagés
Il fallait détruire son monde humilié,
voler, incendier, s'affirmer : violence pour violence,
détruite, la cité est devenue un ghetto électrocuté
qui a fait fuir les familles détachées de la fatalité
où les autres sont restées assassinées.

Moi ? rentré au quartier Latin parisien,
je suis allé suivre Deleuze et Foucault à l'université,
Pour devenir compositeur de musique libérée.

 

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Pourquoi, après la chute de l'Église, la notion d'âme reste vivace ?

J'ai dit quelque part que l'âme est une invention occidentale. Oui. L'âme de l'Occident n'est pas l'esprit de l'Orient. Comme « le monstre » occidental, de ou pour ressentir la frayeur maximale : le monstre est lié en Occident à la terreur de la domination = danger (= devenir esclave = possédé par un autre) n'a d'équivalent terrible en Orient que le revenant nuisant : le fantôme = le mort qui ne veut pas partir ailleurs, ce pour hanter les vivants, par vengeance ou par plaisir, le résultat est le même. Ce que croit l'Occidental, qui reste difficilement vérifiable en temps de vie, est qu'un être humain est composé de 2 corps : le corps physique et « le corps immatériel » dit aussi « astral » (hors du dogme de l'Église) ou âme. Cette dichotomie identitaire de 2 corps dans 1 explique diverses croyances du cycle de la vie et des phénomènes incompréhensibles d'une perception humaine ordinaire. Telles, les cycles de vies inachevés qui tournent en boucle au lieu d'aller ailleurs.

Âme signifie d'abord souffle. L'être (intérieur) qui respire vivant de son souffle. Âme vient étymologiquement de « anima » (qui a donné animal). Opposer l'âme (anima) au corps (corpus) en ajoutant un principe mâle : « animus » corpus et, femelle : « anima » psyché, traduit du grec « psukhê » = psyché (= souffle de vie = principe de vie). Le souffle n'est pas immatériel comme le corps astral « qui quitte le corps physique » à la mort de celui-ci. Et pendant sa vie aussi : beaucoup ont fait l'expérience de se voir de l'extérieur, de sortir de son corps pour voler ailleurs. L'idée de l'âme est en contradiction avec l'idée de l'esprit. Un mort ne respire plus. Il y a confusion entre : « âmes des morts » et « esprits des morts ». Le « spiritus » (= esprit chrétien sans souffle ni corps « spiritus sancti » : l'Esprit saint n'est ni Dieu ni « son fils » prophète Jésus dans l'histoire de la religion chrétienne) L'Esprit, introduit par l'Église, contredit et décorporalise ce que le souffle rassemble dans le mouvement permanent du flux et du reflux donnant la vie de l'âme = anima (par le souffle). Le principe immatériel de l'âme est une idée datant du XIe siècle issue de la pensée religieuse chrétienne. L'âme chrétienne ne souffle plus, ne respire plus. Elle devient électrique ! = pleine « de lumière » (sic) faisant son entrée dans le spectacle *. La mort christianisée devient « la vie éternelle » (sic) souhaitée des Occidentaux chrétiens. « À partir du XVIIIe siècle, le mot s'écrit avec un accent circonflexe » (le dictionnaire historique de la langue française ne dit pas pourquoi, mais donne une date précise : 1752). (Âme n'a étymologiquement rien à voir avec asthme, bien que tous sont 2 liés par le souffle dont l'un fait corps et l'autre en souffre). Ni la transformation de « anima » en « ame » (pas anma). Le sens antique de respiration disparaît définitivement en 1465 (nous dit le dictionnaire historique de la langue française). La croyance du corps-machine vient de cette distinction : à ce que le corps immatériel pilote, gouverne le corps physique, masse de chair qui sans lui, meure et pour le chrétien « n'est rien que de la chair (sexuelle) » (sic) et mortel alors que l'autre est voulu et cru immortelle.

Si on parle encore d'âme au XXIe siècle, après l'effondrement de l'idéologie religieuse et chrétienne (ou la mise en évidence de sa nuisance à vouloir soumettre les êtres humains en masse dans l'obéissance absolue dans les lois et la hiérarchie qu'elle invente), c'est que la croyance (= ici : savoir improuvable) d'une « vie après la mort », reste tenace. Pourtant mort on ne vit plus. La croyance de mondes parallèles à celui physique perçue par tous les êtres humains, fait que ce qui est perçu par certains êtres humains relève de la culture du « chamanisme » (aussi du charlatanisme, dont les institutions religieuses ont abusé et abusent encore) clairvoyant et de la voyance (jusqu'à la cartomancienne), celle qui sait, ce qui se passe, tel « l'homme médecine » d'autres cultures qui sait pour les autres, à sacrifier sa vie (pour ne plus vivre à jouir pour lui-même). Le respect envers le sachant (pas savant) est agi pour son sacrifice su par les autres. Ces mondes parallèles invisibles qui se perçoivent « en état de conscience altérée » (avec drogues ou sans) représentent une ouverture ailleurs qui « doit prouver » que nous ne sommes pas enfermés là et ici. Le besoin fondateur de liberté de notre espèce nous oblige à imaginer l'ailleurs différent et existant, nécessairement (pour survivre ici).

 

Note
* Le sens 1er de l'électricité, qui est la traduction de l'Anglais « electricity » 74 ans après (1646-1720), est : « propriété attractive de l'ambre » (1600 par W. Gilbert dans son De Magneto). Le latin « electrum » = ambre, pris du grec « êlektron » = alliage d'or avec de l'argent est dérivé de « êlektor » = brillant. L'électron de la Renaissance (1530) désigne la couleur jaune ambrée de l'alliage de l'or et de l'argent. Le sens actuel d'électricité a été posé par Newton qui a distingué les 3 phénomènes de l'attraction au XVIIe siècle : la gravité, le magnétisme et l'électricité. La lumière électrique date du XXe siècle (~ 1930). Avant ? L’éclairage public et domestique se faisait au gaz et à la bougie. La transformation de l'idée de l'âme-souffle (anima) à l'idée de l'âme-électrique lumineuse (et éternelle) puis : du vivant imprédictible aux machines obéissantes sans chair, a mis 1/2 millénaire : du XVe siècle au XXe siècle. Cette transformation de l'idée de l'âme, impulsée par les doctrines religieuses, montre à quel point le spectacle de la vie (miracle du latin « miraculum » dérivé de « mirari » = s'étonner pour admirer) importe + que la vie elle-même, dévoilant ainsi son dessein de possession (esclave) des foules (admiratives) à piéger les spectateurs (le public) dans la croyance (de la lumière éternelle).

 

 

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INVENTION & CONSERVATION

Il existe une dichotomie fondatrice dans notre civilisation occidentale CO : la coexistence de 2 opposés C2O. La civilisation occidentale comparée à celle des autres connues est la (seule ? les capitales d'Asie vivent occidentalisées) civilisation humaine qui valorise l'invention, c'est-à-dire : ce que la vie apporte de différent à un présent routinier à répéter la tradition par mimétisme de la coutume. Cette culture de l'invention se retrouve dans 2 termes qui portent la motivation des Occidentaux à agir : l'évolution et le progrès. Sans invention, pas de progrès ni d'évolution. C'est un acquis que tout Occidental sait.

Mais face à cette vitalité d'inventions (parfois dévastatrices, dans les domaines de l'armement, de la pharmacie ou de l'alimentation) qui fonde le sens de l'existence de la civilisation occidentale (un savoir capitalisé dans la connaissance conduit par la recherche scientifique), il existe une résistance farouche extrême, largement financée, orchestrée par la classe fortunée (dont ses valeurs sont fondées sur un catholicisme agressif et régressif). Cette partie des occidentaux agit à conserver les acquis du passé (bien qu'ils soient inventés) et empêchent à ce que l'invention au présent s'épanouisse dans le savoir. Le fortuné guerroie le présent. L'activité particulièrement touchée par cette censure est celle des arts et de la musique. La science étant liée à l'industrie, elle bénéficie d'un financement suffisant au progrès de ses recherches. L'exemple du budget annuel du CNES (Centre national d'études spatiales) est parlant : 2,5 milliards d'€ pour la recherche scientifique et 10 000 € pour la recherche artistique (montant de la bourse de résidence d'un artiste au CNES, notons, inférieure au SMIC).

L'épanouissement spectaculaire (inattendu ?) de la musique savante au XXe siècle (après la Seconde Guerre mondiale) semble être dans l'histoire de notre civilisation, une exception (comme les 10 années de démocratie en Grèce sous Péricles 500 ans avant notre ère), tellement à partir de la fin des années 70 du XXe siècle, cette inventivité (de tradition) est chassée des cours dominantes de la culture (largement financées par les politiques au pouvoir avec l'argent public). L'exemple d'Edgar Varèse qui pestait contre ses congénères au début du XXe siècle et qui fini par s'expatrier à New York afin que sa musique puisse être entendue d'un public, est historiquement significatif de cette résistance française à l'invention par une population qui préserve les acquis accaparés dans un capital à fructifier au détriment des nouveautés inconnues à connaître : valoriser le même au détriment des différents = générer un confort monétaire au détriment du savoir. Edgar Varèse est le 1er compositeur à poser une rupture radicale avec la société bourgeoise fortunée (de bon mauvais goût) où il refuse tout compromis à donner une musique affadie = une musique qui ne dérange pas la morale (immorale) du bourgeois financeur mondain et appropriétaire (propriété appropriée qui ne lui revient pas) des salles de concert parisiennes. Plus tard, Pierre Henry est de la même verve à s'énerver contre l'institution politique française affadissante de la bourgeoisie dominante (qui fait chanter l'artiste) à travers une politique publique de soumission enrobée d'hypocrisie : « moi ? Mais non, en aucun cas » (sic).

La caractéristique majeure de la conservation est la fermeture d'esprit (générateur d'absurdités pour un esprit au contraire inventeur mué par l'imagination). En effet, la recherche, l'exploration, la découverte, demande une ouverture d'esprit et vif, ainsi que de laisser de côté sa crainte pour la transformer en courage puis en audace. Ça, exige un bel effort, que les conservateurs refusent de (se) donner. Penser et imaginer. Un conservateur ne donne jamais, il détient son capital à empêcher les autres (toujours étrangers) d'en jouir (la loi du pouvoir est de nuire aux autres en faisant croire que se sont les autres qui nuisent). Conserver, c'est la paresse de l'effort pour cultiver « sécurité » et « abondance » = le confort. 3 valeurs qui depuis le XXIe siècle sont devenues majeures en Occident, jusqu'à s'imposer dans les mondes des arts et des sciences (alors qu'elles n'ont pas leur place). Cette intrusion est un paradoxe pour l'invention, nécessaire dans le contexte où elle réside : trouver des solutions aux problèmes. C'est ce paradoxe qui opère la régression du savoir. Cette régression du savoir, depuis 40 ans d'usage, débouche sur le contentement de l'état médiocratique, conforté du confort de la connaissance (la connaissance est ce que tout le monde croit savoir, le savoir est ce que chacun sait pour résoudre les problèmes). Avec l'instauration d'un faux savoir = une connaissance dominante, crue et adoptée par déni et mépris. Le monde du savoir est passé du doute (qui pose des questions) à la croyance (pathologie de la pensée : la croyance empêche de penser) pour donner la connaissance (= contexte de communication informationnelle convaincu savoir qui forme l'ensemble des idées reçues encyclopédiques). Le doute a été expulsé des universités qui ont échangé l'enseignement contre la formation (l'apprentissage des mécanismes automatiques des employés). Le doute est la base du savoir, ce par quoi on pose des questions.

Si un artiste est un conservateur alors il devient un artisan. L'artisanat répète ce que l'art invente. Pour que l'art dure, les artistes ne peuvent que cultiver l'invention continue. L'invention de l'invention de l'invention de l'invention, etc. Creuser encore + profond. Inventer découvre l'inconnu à savoir : tenter comprendre. Découvrir inventer c'est pour comprendre. L'inconnu pose la différence. À cette différence s'opposent la répétition, l'imitation, la copie. Dans le déséquilibre de l'équilibre, l'une révèle l'imposture de l'autre. Les arts du XXIe siècle sont des copies des arts du XXe siècle. « Une mise en classicisme » de l'avant-garde inventive du XXe siècle, mais dépourvue du sens qui a fait naître les oeuvres de l'époque. Le pour quoi du sens a été effacé. L'impulsion de la réflexion des performances d'un John Cage n'a pas trouvé de descendance pour continuer l'approfondissement de ce questionnement sachant. Suis-je le seul (rescapé) ? ou cette descendance se dissimule en dehors du milieu des compositeurs sachant se reconnaître ?

 

 

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Philosophes convaincus de l'esclavage nécessaire
qui infecte toujours et encore nos sociétés d'aujourd'hui, 2 millénaires et 1/2 après

Que Platon et Aristote considèrent l'esclavage naturel et nécessaire * jette un doute quant à la sincérité de leur pensée philosophique et, montre leur statut social privilégié dans la société grecque de l'Antiquité : Platon et Aristote sont des maîtres dépendant d'esclaves, pas des hommes libres ? Ce qui effraie est que ces 2 penseurs (malgré eux ?) ont instauré l'idéologie doctrinaire de notre civilisation occidentale (ou leur modèle convient à la forme voulue de la domination et de la soumission sociale) : leurs textes sont parvenus jusqu'à nous au XXIe siècle (c'est incroyable alors qu'il est si facile d'effacer un texte à jamais) et restent majeurs, voire restent fondateurs de la philosophie occidentale. Mais à lire Platon, on voit + un utopiste, qu'un penseur questionnant les habitudes qui nuisent à une humanité qui ne pense pas. Pour Aristote, on perçoit + un archiviste se souciant d'ordre qui classe les choses et les fait, dans le but de satisfaire ses a priori (= à partir de ce qui vient avant) de l'existant : sans a priori tout classement, demeure impossible. C'est un peu caricatural, mais pas très éloigné de ce que ces 2 personnages présentent, produisent et, finalement nuisent, car accepter de telles idéologies, sachant que l'idéologie se fonde sur l'intolérance, nos sociétés actuelles restent encore et toujours à croire la nécessité sociale de la servitude, aujourd'hui crue masquée par le salariat (le salaire = la récompense conditionnelle insuffisante du chantage à la servitude) font qu'elle se perpétue encore jusqu'à nos jours !

Rappelons que l'idée du servage, partie de l'idée de l'exclusion entre humains sélectionnés, classés et parqués, du barbare (à bestialiser) au raciste (à pardonner), a donné l'ultime souffrance jamais connue dans l'histoire de l'humanité : les camps de concentration Nazis de la Seconde Guerre mondiale. Après ça, on ne pense plus pareil, tels les « bien-nés » Platon et Aristote (aujourd'hui on les dirait jeunes bourgeois, voire bobo (= « bourgeois bohème » pas bohémiens) qui vivent pour la mondanité, d'apparence et de confort dans les centres-villes, provocant l'augmentation des loyers et l'exclusion des populations ne pouvant pas payer +) qui se permettent de donner des leçons à se croire + intelligent que les autres, défendant l'indéfendable : « il est naturel que les êtres humains serviles [forcés et conditionnés au servage] soient privés de la liberté durant toute leur vie ». Le bo bourgeois ne nettoie jamais ses poubelles. Les dialogues avec Socrate rapportés par Platon montrent à quel point le désir de briller en société dans les mondanités avec sa raison (pour avoir raison, alors qu'il fustige la rhétorique des sophistes pour sa dialectique **) est omniprésent dans les dialogues où le manque d'humilité du philosophe demeure en permanence manifeste.

Avec l'esclavage, notre civilisation d'Occident (incluant le proche Orient méditerranéen pas si loin, même à côté) a bien mal démarré. Si bien qu'on comprend et qu'on peut comprendre la disposition des dominants « bien-nés » à vouloir asservir les autres, à ne vivre que pour ça et, que de ça, à en re-tirer des bénéfices, d'être servi que pour soi (par des êtres humains humiliés). Domination banalisée qui est réalisée par le chantage de l'argent qui retire les premières nécessités qui sans lui jette tout être humain démuni à mourir seul dans les rues des villes surpeuplées. Ça fout la trouille et forme la motivation de l'arrivisme, de sa base au sommet (pour une échelle falsifiée du mérite) : à nuire à ses voisins pour obtenir la récompense, que pour soi, +. La violence de la rue qui tue, à y dormir la nuit, n'a de comparable que son opposé : l'appartement douillet qui ne tue pas, au même endroit. L'arrivisme n'a que le mérite de cultiver la violence dans la hiérarchie de la soumission. La hiérarchie n'existe que pour imposer la servitude.

Cette disposition des civilisations humaines à l'asservissement de masse n'a qu'un seul but : faire briller par un volume architectural le + grand possible, re-présentant « la grandeur » de l'Empire, toujours destructeur pour être craint des autres, dresser l'Empire qui exige et commande une main-d'oeuvre massive pour construire des palais prestigieux (= charlatan esques = frapper en impressionnant l'imaginaire de celles et ceux en manque), dresser l'Empire qui exige d'aller tuer les autres pour leur piquer leurs richesses, dresser l'Empire qui commande de persécuter et tuer les autres s'ils refusent l'assouvissement, à obéir et se soumettre à la torture du travail forcé (qui paye leur mauvais confort) : « l'intégration » (sic) . À le décrire, on dirait une pathologie. Avec le recul, c'est bien ça, ça l'est. Dominants et dominés ou gouvernants et gouvernés sont les aspects pas si opposés de la même affection : la peur de vivre par et de soi-même pour les autres. Dit comme ça simplement, ça parait idiot. Avec le recul, en effet, ça l'est. Toute cette misère de l'humanité qui ne repose que sur le refus d'assumer sa responsabilité personnelle envers son espèce et celles des autres qui ensemble forment notre sphère d'existence où la vie ici est possible. Pas là-bas.

La pathologie de l'Empire passe par des méandres de sens qui sont pliés, voire suppliés (par les faux philosophes vendus au pouvoir politique : nous savons tous que vérité et pouvoir sont répulsifs), à ce que la raison et la nécessité apparaissent à faire souffrir les autres (de notre espèce et des autres espèces, dont le tout forme notre biosphère, su dans un équilibre fragile et qui sans elle, ou elle malade, fait disparaître toutes les espèces dépendantes d'elle, la nôtre y compris, bien qu'on s'efforce avec ardeur à s'en détacher, de la Terre... pour aller vivre où, dans le vide stellaire ?). À l'écrire, ça sonne ridicule. En effet, ça l'est. Nous avons déjà cité l'extrême atteint des camps de concentration Nazis. Qui souhaite vivre ça ? encore, cette fois dans le vide interstellaire ?

N'est-il pas temps de réparer cette dérive raciste des barbares : ces faibles d'esprit des centres-villes qui se considèrent être « les maîtres du monde » (sic) ? Pour mépriser le monde au point de concocter en secret des stratégies de nuisances générales. Pour l'argent ? Non, l'argent n'est qu'un moyen d'asservissement des gens piégés. Non, uniquement parce que « ça fait marrer de constater à quel point les autres tombent si facilement dans le piège de l'humiliation de la soumission sans même en prendre conscience » : ça, c'est jouir du pouvoir.

 

Notes
* Platon, Lois 776 b-c, 778 a. Aristote, Politiques 1253 b 1-18. Cité par Peter Garnsey dans son livre : « Conceptions de l'esclavage » (1996, 2004 pour la traduction française).
** Rappelons que la rhétorique est un discours pour convaincre les masses de gens homogénéisées et que la dialectique est la réalisation de l'entente par l'échange d'idées dans le dialogue hétérogène. La rhétorique est une parole à sens unique, la dialectique est une parole à double sens (di- = 2x, dia- = distinction en divisant < par le jour éclairé du soleil). L'une commande et l'autre discute pour se mettre d'accord. Les dialogues de Socrate rapportés par Platon ne cherchent pas à s'accorder avec les autres pour s'entendre, non, Socrate retourne toujours le dialogue à son propre avantage démontrant que son « adversaire » est un sot (du latin « soptus » = endormi) ou un idiot (du latin « idiota » = ignorant). Il s'agit + d'une joute verbale courtoise à savoir qui a raison usant de l'exercice rhétorique pour convaincre, que d'une entente mutuelle. Le personnage So-crate doit à chaque dialogue prouver qu'il est le meilleur (aristo- à posséder le mérite, ou se faire posséder par le mérite à ne plus pouvoir s'en défaire) au risque de perdre son crate (= pouvoir) pour ne rester qu'un So.

- Renotons que l'étymologie du mot dialogue va jusqu'à citer ces 2 philosophes être les auteurs de l'origine du mot. Invraisemblable hein ! « Entretien philosophique à la manière des dialogues de Platon » (dictionnaire historique de la langue française, sic) bien que le grec « dialogos » ne désigne qu'une discussion, dans un entretien sans volonté de convaincre son interlocuteur. Cette soumission idéologique montre à quel point le réel dialogue = l'échange d'idées à partager, est vicié. Et que de philosophie, il n'y a que volonté de domination intellectuelle par la rhétorique masquée par la dialectique (fausse). Et non questionner pour (se) dévoiler la réalité (par amour = philo).

Postnote

Et moi là, je n'essaye pas de convaincre à user de rhétorique ? Le texte écrit est une parole aussi à sens unique qui s'entend ou pas. Comment s'accorder et s'entendre avec un texte écrit qui n'a pas de voix adaptable au contexte du dialogue ? D'accord, pas d'accord. N'y a-t-il que l'accord ou le désaccord *** pour se discuter soi-même un texte écrit ? Le texte est un message qui n'a pas pu se dire de sa voix vive dans l'instant adaptable. Un livre est une bouteille avec des trucs dedans pour éveiller notre conscience endormie sur les réalités du monde vécu vivant et à vivre. L'écriture est le handicap de la parole non dite. Nous avons perdu la parole à tant écrire. Ou favoriser le différé enregistré au direct improvisé.

*** c'est quoi en musique un désaccord ? un arpège, une mélodie, une discordance ? Rien à voir avec la dissonance, car la consonance a la fâcheuse tendance à se poser à s'opposer à la dissonance. La consonne obéit en ordre, se fusionne dans le tout (pareil) pour ne pas être distinguée ; la dissonne sort des rangs, désobéit et n'en fait qu'à sa tête et se distingue. Dans une société esclavagiste comme celle dictatoriale de notre empire occidental, on comprend maintenant pourquoi la dissonance est tant redoutée, insultée et condamnée. En effet, la distinction crée l'hétérogénéité qui annihile la servitude, c'est-à-dire ce sur quoi l'Empire fonde son existence.

 

 

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VULGUS foule banalisée (ordinaire, mais pas « conforme à l’ordre »)
DISTINCTIO séparation marquée (extraordinaire, mais « conforme à l’ordre »)

Qu'est-ce que la vulgarité (d'esprit) ? (attribuée de fait au peuple = la plèbe servile et lâche, sic)
L'attitude de mépris envers la vie. Le mépris envers tout ce qui vit, soi en premier. Cet état d'esprit implique la négligence de soi : hygiène (= cultiver sa puanteur), alimentation (bouffer n'importe quoi prêt à ingurgiter), vêtements (négligés et copiés à la mode de son entourage), et en général vivre influencé par les autres (majorité dans laquelle se dissimuler). Puis, refuser savoir.

Qu'est-ce que la noblesse (d'esprit) ? (attribuée de fait aux personnes fortunées = l'aristocratie bourgeoise hypocrite et lâche)
L'attitude de suffisance envers la vie. Le mépris envers tout ce qui n'est pas soi. Cet état d'esprit implique le mépris des autres qui ne font pas partie de sa caste = racisme. La noblesse institue le commerce de la servitude, et ses conséquences : discrimination-répression-exclusion par la violence civile qu'elle entretient.

Ça paraît logique : L'un n'a rien et l'autre a tout.

Grossièreté et vulgarité => Ignorance ?
Noblesse et raffinement => Savoir ?

Mais

le savoir prétendu prétendant puis prétentieux est un savoir de suffisance qui sied à la conviction de sa caste = classe sociale fermée endogame (casta = race, castel = château : la race des châtelains ? ou domaines = terres appropriées pour user de la domination),

et,

l'ignorance inculquée (par l'éducation normalisée généralisée) est un conditionnement destiné à la servitude, celle attachée à la fonction de s'occuper des tâches « dégradantes » (former « les petites mains » au travail manuel, sic).

Sans pauvres pas de domination, mais une entente de respect réciproque.
Sans riches pas de soumission, mais une entente de respect réciproque.

Vois un fortuné vider et laver ses poubelles. En effet, ça n'existe pas. Et pourtant. À partir du moment quand un fortuné videra et lavera ses poubelles, on pourra considérer une grande évolution dans les sociétés humaines, c'est-à-dire que nous êtres humains commencerons à vouloir comprendre pourquoi nous usons tant de discrimination de répression et d'exclusion : à se nuire les uns les autres pour une illusion de pouvoir, alors que tous nous souffrons de notre condition sociale arrêtée et enfermée dans une fonction servile (le métier (de « minister » = serviteur) l'occupation qui classe dans une hiérarchie arbitraire) dont aucun, ni gouvernants ni gouvernés, n'est exempté.

La grossièreté vit du manque de distinction et de compréhension de soi et du monde et choisit de détruire ce qu'elle ne peut maîtriser et gouverner.

Le raffinement vit d'excès de distinction convaincu comprendre les choses du monde et choisit de profiter des autres à les gouverner pour soi (à satisfaire sa domination crue).

Cette distinction triviale crue distinguée (up nose) crée l'échelle de valeurs sociales des élites crues et convaincues être « les meilleurs » (d'Aristote) : échelle nommée « hiérarchie » (mot emprunté à la religion chrétienne signifiant le commandement du sacré pour signifier la subordination en ordre) qui impose la disposition à l'obéissance des classes opposées inférieures (le regard au sol) dans cette (fausse) échelle de « distinction du mérite » (par sa fortune) affublé d'une compétition perdue d'avance défavorable pour la majorité des infortunés, celles et ceux non nés fortunés exclus de la caste d'une élite auto-élue. Qui pour vivre décemment = non sans maison, non sans nourriture, non sans vêtements propres, etc., doivent se soumettre à l'obligation du travail salarial et à l'endettement. La domination sociale des êtres humains entre eux réside dans un affront constant, motivé par la frustration de chacun, légitimant la nuisance de l'autre par la vengeance : « un rendu pour un reçu » (sic) tel : la violence pour la violence qui empire et renforce la nuisance entre êtres humains et se banalise par sa permanence. Qui oubliée, se fait rappeler dans les maladies psycho-sociales.

Noblesse et vulgarité sont des caractéristiques de la fermeture et de la faiblesse d'esprit.

 

 

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L'ESCLAVAGE antique et... toujours contemporain

Le paradoxe constitutionnel de l'esclavage ou la contradiction fondatrice qui réside dans le rapport maître-esclave est : l'oisiveté. Le maître pourchasse l'oisiveté chez ses esclaves pour vivre lui-même oisif du travail de ses appropriétés (= propriétés appropriées). L'esclavage pour le propriétaire est à la fois une source de soucis et à la fois une marque de prestige, fait que le propriétaire lui-même est prisonnier de sa condition de propriétaire.

Le manuel du personnage Marcus Sidonius Falx, noble/praticien romain propriétaire d'esclaves, titré « l'art de gouverner ses esclaves » de l'anglais Jerry Toner, historien spécialiste de l'Empire romain, rassemble des textes de divers auteurs de l'Antiquité romaine tels Sénèque (le 1er à s'indigner des maltraitances des esclaves), Pline l'Ancien et le Jeune, Cicéron, Plutarque, Caton, Petrone, Artémidore d'Ephèse, Epictète, Dion Chrysostome, Esope, Diodore de Sicile, les lois des Pandectes, Dion Cassius, Tacite, etc., sur l'esclavage antique (publié en 2014 et traduit en français en 2015) mais « on ignore ce que les esclaves eux-mêmes pensaient de se traitement ». « How to Manage your Slaves » est une mine de renseignements sur la manière de vivre les principes moraux de la Rome Antique, son empire qui ne semble en rien différent de notre empire moderne. La société humaine demeure la société humaine, inchangée dans ses comportements, ses rapports (de forces) n'évoluent pas dans le sens de la compréhension réciproque, ni de l'entente, mais stationnent dans l'adversité du combat (de coq < cock en anglais est un pénis en érection) de la compétition pour acquérir la domination, autrement dit le pouvoir sur les autres, pour jouir de sa suffisance. Règle immuable, l'humain (d'occident) est un dominant qui ne supporte pas sa soumission considérée comme une humiliation. Rome fut un empire : une domination politique sur le reste des autres sociétés est manifeste par ses forces armées qui pratiquent régulièrement le pillage pour l'enrichir cet empire. L'exemple de César est un summum, c'est lui qui rapporte le plus d'argent « d'immenses butins » de ses campagnes qui se chiffrent en milliards de sesterces *. Cette pratique n'a aujourd'hui pas changé, elle est seulement dissimulée (de la conscience des (esclaves) employés). En effet, tout le long du manuel, les textes des auteurs antiques expriment des scrupules par des excuses disant : « c'est normal », « c'est la pratique », « tout le monde agit ainsi » ; bien que des lois sur les abus du traitement des esclaves sont en permanence décrétées dans le livre des lois : les Pandectes.

L'esclavage est la résultante (logique) du prix à payer de la défaite et, de la domination formant tous les étages de la hiérarchie du + fort au + faible, s'imposant le comportement d'acquérir ou maintenir une position sociale la + élevée par la force et la ruse. Ce noeud tient depuis des millénaires ; manière d'être qui se répète en boucle et n'évolue en rien depuis le début des sociétés humaines occidentales. Ou au contraire, ce rapport de force demeure le constituant des sociétés humaines ; du moins pour la société occidentale, qui semble être la + agressive de toutes sur la planète (quoi que, Chinois et Indiens ne font pas moins bien). Ses empires et ses conquêtes (= ses pillages) dépassent de loin ce que les autres civilisations coexistantes, celles pacifiques, n'ont jamais pu atteindre. Sans parler des massacres, solution ultime pour obtenir la domination et la servitude absolues des populations étrangères (le summum reste le massacre des Amérindiens).

Quand les textes antiques parlent de « l'élevage des esclaves » (« des animaux qui parlent » sic), on ne peut pas ne pas faire une comparaison avec « l'élevage de nos enfants », tel : « éduquer, c'est élever nos enfants à obéir » (sic) : « élevage » qui correspond en tout point au « dressage », car le moyen appliqué est le même pour les animaux : obéi => récompense, désobéi => punition : le modèle exact perpétré par les familles « chrétiennes » et l'école publique contemporaine. Cette similitude demeure troublante pour des sociétés comme les nôtres qui se considèrent affranchies de l'esclavage. En effet, comprendre annihile le rapport dominé-soumis entre humains. Mais « le savoir est un outil précieux qui ne se distribue pas à tout le monde » : « un esclave trop instruit ne sert à rien » (ne s'asservit pas), « méfiez-vous de l'esclave intelligent » (sic), etc.

Il y a + troublant. La description du comportement des esclaves refusant le travail et jouant de malices facilement décelables, est point pour point semblable au comportement des salariés de nos sociétés contemporaines. L'ouvrier, le travailleur, le salarié sait qu'il est exploité (= abusé) et comme l'esclave antique, il cherche à trouver la moindre faille, le moindre avantage (tel « piquer des stylos » ou se porter malade) pour adoucir sa condition de « prisonnier » (= d'otage) au travail forcé. Le terme « gagner sa vie » est significatif de l'esclave trompé qui croit pouvoir gagner sa liberté en travaillant dur jusqu'à ne plus pouvoir servir, à cause de sa sénilité. À la retraite, l'aigreur du salarié-employé trompé est à son comble.

C'est Guy Debord qui le premier pointe l'esclavage moderne ** où il démontre la transformation propriétaire de l'esclavage : l'esclave moderne est devenu autonome, il gère lui-même elle-même sa captivité (qu'il qu'elle confond avec confort) pour servir la classe dirigeante qui n'a plus besoin de l'appropriation (la gestion du bétail humain) pour jouir du service servile des esclaves-travailleurs-salariés qui gèrent eux-mêmes leur captivité (se croyant en sécurité) dans le travail obligatoire (pour « gagner sa vie »). Les camps de concentration Nazis ont été un exemple d'autogestion de l'économie de la souffrance et de l'humiliation, avec minimum de dépense, restent un modèle d'actualité pour l'organisation hiérarchique du monde du travail contemporain et de la fonction publique, telle « la division du travail » pour ne pas comprendre sa globalité ni sa finalité. L'issue de secours vers la liberté est très étroite, voire invisible, surtout pour les êtres humains employés qui décident de faire des enfants. ça rend encore + difficile leur extraction du monde servile du travail et de l'éducation (au travail) de leurs enfants, piégé en + dans le crédit (« pour les enfants » sic), perpétuant l'obéissance absolue et soumise des employés, voire des entrepreneurs soumis au crédit (esclave du remboursement de sa dette).

Ce qui marque, à la lecture du manuel, ce sont les idéologies antiques : oui, se sont les mêmes que celles d'aujourd'hui à 2000 ans d'intervalle ; ces croyances qui créent tant de dommages parmi les humains, tels : « l'ordre et la discipline » (qu'on retrouve dans le code comportemental des écoles publiques et de l'armée d'aujourd'hui) qui pour le propriétaire ne sert qu'un seul but, le sien : « se garantir une vieillesse confortable » = une rente suffisante pour vivre oisif dans le luxe du confort : « les taches dégradantes » de se laver, de se nourrir, de se vêtir.

Une autre révélation des textes romains du manuel est que la Rome Antique ne dispose pas uniquement d'esclaves pour « les travaux pénibles » ou « les taches dégradantes », où entretenir les égouts est équivalent à entretenir les bains publics (on imagine alors la puanteur). Salariés libres des villes, métayers libres des campagnes existent. Ce sont « des gens d'ici », parfois + pauvres que les esclaves instruits ou privilégiés, tels les acteurs (ou musiciens) qui dispose de sommes supérieures au « star-system » d'aujourd'hui. Tel l'acteur Roscius gagnant 500 000 sesterces/an (= 15,5 millions d'euros/an) n'est pas dit combien il dû payer pour être affranchi. Qui pour un autre s'est élevé à 13 millions de sesterces (= 400 millions d'euros). Des montants bien supérieurs aux + grosses fortunes mondiales d'aujourd'hui, qui transforment la perception de la réalité où il est cru, voire convaincu, n'exister aucun obstacle à réaliser n'importe quel caprice (qui nuit aux autres pour prouver son pouvoir illimité cru, que de toute manière il perdra).

Les esclaves d'aujourd'hui sont gratuits

Rome devenu empire se devait de montrer sa domination sur tout son territoire conquis. Le butin de la défaite se payait en don d'humains asservis au vaincoeur pardon vainqueur. Rome, empire, a transformé cette pratique en commerce international, et, à l'usage avec l'enrichissement avec ses abus, tellement le Romain patricien était prêt à payer des fortunes pour acquérir l'esclave convoité. Baigner dans de telles fortunes (bien supérieures à celles d'aujourd'hui) est inimaginable pour la majorité des êtres humains. Baigner dans de telles fortunes influe le comportement du détenteur : il n'a plus de limite morale, ce qui favorise des comportements maniérés prétentieux capricieux intolérants et finalement tyranniques. Les textes retenus par Jerry Toner conseillent aux propriétaires d'esclaves qu'il vaille mieux être respecté que craint pour garantir à ce que les tâches soient bien faites et non négligées, ce qui a pour conséquence la ruine du domaine familial (Jerry Toner ou son traducteur Laurent Bury traduit « dominium » par maisonnée) et, pour éviter toute révolte des esclaves à renverser les maîtres. « Nous vivons tellement dans le luxe que le moindre détail déplaisant nous rend furieux », rapporte Falx. Et son bon sens pratique lui fait dire que l'amour vaut mieux que la rancoeur pour le travail bien fait et la protection de sa personne et de ses biens. Le pouvoir productif réside dans la magnanimité (= noblesse d'esprit) pas dans la colère capricieuse de la tyrannie (courant chez les plébéiens). Le constat de la noblesse d'esprit calme contre l'agitation de l'esprit vulgaire (du latin « vulgus » = foule, où le noble craint + que tout la foule en colère pour se protéger dans sa propriété de hauts murs) est ce qui est encore redouté aujourd'hui de la noblesse décadente qui se contente des stéréotypes du luxe qui vu de l'extérieur est tout autant vulgaire que l'abus de consommation des populations forcées au travail.

L'esprit moral n'a jamais été aussi extrême qu'aujourd'hui

La lecture du livre de Jerry Toner provoque pour choquer notre morale, par l'excuse, disant « Falx voit l'esclavage comme une convention sociale, rien de plus ». Ce jugement n'est que provocateur de questionnements, car il rapporte + le conseille à ce que cet état de fait (cette fatalité donnée) soit aux mieux vécu et géré et par les maîtres et par les esclaves, dont dépend, et le comportement des maîtres, dont dépend l'accroissement ou la ruine de leur fortune. Le manuel de Falx prévaut en homme sage la magnanimité à la cruauté : un esclave est + efficace quand il travaille par amour qu'avec la rancoeur. Le manuel de Falx est pratique et tire le meilleur parti du contexte dans lequel il vit : un maître romain responsable de son domaine avec une foule de serviteurs et d'ouvriers (on ne dit plus esclave aujourd'hui ; que pour s'indigner d'un employé non rémunéré et enfermé ***) à sa charge. Oui, un esclave autogéré, ça retire la crainte du propriétaire d'être assassiné.

L'abus de l'usage actuel de l'euphémisme (sens 1er de « utilisation de bonnes paroles » sens modifié en « atténuation d’une expression jugée trop directe »), c'est-à-dire, remplacer un mot qui choque « sa représentation morale du monde acceptable » par un autre, édulcoré (adouci par le sucre les aspérités blessantes de l'aigreur) montre le degré élevé de notre intolérance d'une réalité que nous dissimulons derrière des mots, le tourisme et des écrans : nous employons la technologie pour dissimuler la réalité, la remplaçant par la « réalité virtuelle ». Ce comportement humain seul et en société à refuser la réalité et s'en accommoder est la marque des symptômes du début de notre dégénérescence, commencée il y a 50 ans. Tel l'Empire romain, nous entamons et cultivons notre ruine et notre disparition. L'institution de l'esclavage est la raison d'être, d'exister de la civilisation occidentale. Si aujourd'hui, on l'ignore, on le dénie, c'est qu'il est plus doux pour l'esclave de vivre dans l'ignorance ou dans la conviction d'idées contradictoires à l'existence réelle ou à la réalité existante. Le monde du travail d'aujourd'hui, sa manière d'exploiter sa main-d'oeuvre n'a aucune différence avec l'exploitation du travail « des tâches dégradantes » de l'Empire de Rome les 2 premiers siècles de notre ère.

L'esclavage porte et marque la preuve de la domination de l'empire. La soumission de masse (au travail) est et représente un butin vivant (de la richesse du possédant). Le praticien romain antique noble doit s'en adapter et en tirer le meilleur partie, c'est ce que les textes antiques rassemblés par Jerry Toner ont compris transmis dans le manuel « l'Art de gouverner ses esclaves ». Mais les faits historiques montrent que ses conseils n'ont pas eu la portée espérée, car la décadence et la chute de l'Empire de Rome auraient été évitées, ce qui ne fut pas le cas. La stupidité suffisante du possédant l'emporte sur sa sagesse et le bon sens et ruine sa fortune qui tourne à l'aigre (pas allègre). Le nombre d'êtres humains obligés au travail (mot qui vient de la racine romaine « tripalium » qui est un instrument de torture à crucifier les condamnés) est proportionnel à la « puissance de l'Empire ». Aujourd'hui, les + grosses fortunes mondiales sont d'Amérique US. Un empire n'existe que par le pillage et les Américains ne font pas exception (leur domination s'est imposée après le pillage de l'Europe et la défection des intellectuels et artistes européens expatriés en Amérique).

Dans le reflux, l'invasion dans notre quotidienneté du VR (= de la réalité virtuelle) et des automatisations comportementales pilotées par une technologie cyborg (telle la carte de crédit intracutanée) sont proportionnelle à l'abandon de soi d'une vie qui n'a plus le sens d'être vécu = la dépression du syndrome de l'esclave. En effet, la curiosité, fondatrice des passions et joie de vivre, a aujourd'hui disparu des salles de concert qui représentent le microcosme du macrocosme de nos sociétés, telle la cour de récréation des comportements humains en groupe libérés de leurs obligations. Ça, sont les prémices de la Chute de l'Empire Américain après ceux Français et Britannique, voire de l'Empire d'Occident (< d'occire = tuer).

Aujourd'hui

Pourquoi les nouveaux riches ne sont pas appréciés des anciens riches ?

Parce qu'ils ne sont pas instruits « du code de procédure » millénaire de la transmission générationnelle du capital. Ils ne savent se comporter dans le respect de la tradition. Ils sont encore vulgaires (du latin « vulgaris » = relatif à la foule (agitée, maîtrisée au travail)). Tels de jeunes fous, vivant d'excès, sans expérience, ignorant (l'obéissance à) la tradition séculaire : « protéger et transmettre » (son capital) à installer la constance de sa condition à ce qu'il se transmette en permanence à sa descendance, puis à sa descendance, etc. Avec retenue. Pour le riche de naissance, le contexte de son comportement est fixé : il poursuit à agir exactement ce que ses ancêtres ont agi pour lui (à moins de vouloir ruiner la filiation, ce qui en réalité est impossible, la solidarité des fortunes du monde sont bien liés à ne pas perdre leurs acquis, dont chacune dépend des autres. Et, comment ruiner ses milliards ? qui en une vie ne suffit pas ****). La règle de l'entretien n'est pas compliquée, il s'agit de maintenir la permanence de ses masses humaines au travail (pour un profit obligé en constante progression, sinon il régresse). La réelle fortune n'est pas la quantité d'argent dans un coffre à dépenser, mais le nombre d'êtres humains qui travaillent en permanence à fructifier la fortune du propriétaire. La véritable fortune se mesure à « combien d'êtres humains travaillent à mon entreprise et me payent ». Tout le reste est attaché. Et le reste détaché ? secondaire : principalement le souci de la source de son enrichissement dont dépend l'état de notre planète à épuiser ses re-sources. Tant que « la main d'oeuvre » existe, tout est faisable. Il s'agit seulement de canaliser cette main d'oeuvre à ce qu'elle n'échappe pas à sa fortune (ce qui se vérifie dans les manifestations salariales qui demandent + d'emplois et un peu mieux payés).

Canaliser les esclaves

« L'humanité à sa naissance est idiote, la foule des humains doit être occupée » (sic). La base de cette pensée vient du mépris fondateur de sa condition humaine. Depuis des millénaires, diriger est synonyme de mépris envers « cette humanité » (impromptue qui fait n'importe quoi). Donc, pour empêcher « l'indéterminisme de l'idiotie » (sic) de s'épanouir, il faut instaurer une domination qui « instaure un déterminisme prévisible » (pour éviter la peur de l'infortune). Cette attitude trouve sa source dans la peur de vivre sa condition d'être humain. La peur de manquer. La peur de vivre l'inattendu, la peur d'improviser dans l'instant pour résoudre les problèmes qui apparaissent çà et là tout le long de sa vie. Pour empêcher ce futur incertain, la solution trouvée depuis des millénaires est la canalisation du capital dans la seule direction de la production de biens : la propriété. L'avoir. Le capital (les stocks) pour échapper aux catastrophes « qui feraient périr l'humanité ». C'est l'obsession qui motive l'exploitation de l'humanité au travail, autrement dit, de l'esclavage. La classe dominante est aussi fondée sur la trouille, comme celle des esclaves qui se précipitent à être pris en charge par la rente du salariat conditionnel, pris pour refuge cru du confort.

Le chômage de masse

L'invention du « chômage » dans les années 70 du XXe siècle (= la pioche de mains d'oeuvre massive créée par des licenciements massifs créant la terreur dans les foyers prêts à s'émanciper) a été une idée lumineuse des propriétaires pour fructifier de manière spectaculaire les fortunes investies et stopper les révoltes ingérables des travailleurs. Mai 1968 a terrorisé les propriétaires. En effet, le chômage a focalisé le travail comme une valeur essentielle pour sa sur-vie : « pas de travail = mourir » (sic). L'humiliation du chômeur (alors qu'esclave libéré) a été conditionnée pour se focaliser sur cette (fausse) valeur, où il s'agit toujours pour le propriétaire de gérer son capital-esclave (et non respecter son humanité à épanouir son intelligence).

La Chine

On peut se demander aujourd'hui, pourquoi (toute) la main-d'oeuvre a été déportée en Chine. La Chine, de ça, devenue le pays des usines du monde qui produisent tout ce dont l'humanité consommatrice de la planète a besoin. Dans l'immédiat (dans l'instant ?), on juge le coût. L'esclave chinois est de loin moins cher que l'esclave occidental (les propriétaires chinois s'efforcent de maintenir ce coût au plus bas depuis des décennies) qui, encore avec un minimum vital réduit, peut acheter au prix de la production chinoise ce que la production occidentale ne peut plus produire, pour être achetée pour presque rien en masse, ce pour sur-vivre la classe surappauvrie devenue inactive (= improductive qui en réalité représente la terreur de l'esclave de vivre sans travailler).

La classe moyenne

En 2019, 56% des foyers français ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu (source : « ministère de l'action et des comptes publics » sic). Ces 56% incluent les ultras riches et les ultras pauvres, 2 classes sociales devenues majoritaires. Ce n'est pas une première dans l'histoire l'humanité. Montre que l'idéologie démocratique est un leurre politique d'après-guerre (2de mondiale) pour gérer les foules au travail. L'esclave occidental est perpétué par la classe moyenne, celle qui vit encore dans un confort acceptable pour vivre de certitudes convaincues à entretenir ses activités de soumission qu'elle considère normale (en méprisant les autres) et vitale (qui redoute le désoeuvrement + que tout, car le désoeuvrement génère le sentiment d'être abandonné par sa propre société). Cette classe moyenne (« middle class ») est financée par ce qui est retiré aux ultras pauvres majoritaires (vivant des revenus insuffisants du SMIC, du chômage et pire : du RSA = - d'1 SMIC/2, sachant qu'un loyer moyen pour une 2 pièces est de la valeur d'1 SMIC/mois).

L'esprit capitalisant
= économisant (les riches capitalisent les pauvres économisent ce qui est la même chose) s'inquiète du présent de son avenir au présent, l'inquiétude est le moteur de sa possession de sa soumission, de son abdication à vivre libre et responsable.

Qu'est-ce qui pousse l'humanité à agir dans ce sens ? À cultiver l'économie du gain maximum à être toujours à la limite de la catastrophe évitée de justesse. La terreur. « La peur est une maladie nécessaire de l'humanité pour l'obliger au travail » (sic). Le dominant propriétaire doit cultiver la terreur pour entretenir l'esclavage. En effet, une humanité sans peur ne vit jamais soumise. Elle s'organise librement à prendre soin les uns des autres, car elle sait que la vie de chacune et chacun dépend des autres. Pas plus, pas moins. Il n'a pas d'esclavage. Il n'y a pas de misère. L'économie et la capitalisation s'installent quand la peur s'installe dans l'esprit des individus. C'est une possession difficilement expulsable qui génère la sensation unique « d'être victime » et de ça, génère « la conviction d'innocence », état qui s'autorise à tout ce que le bon sens n'imagine pas. La paix, par absence de la peur, ne cultive pas la frustration ni le désir de catastrophe.

La culture de la peur

Une fois cette peur (de manquer) installée (confortablement indélogeable dans les esprits) là, intervient la croyance religieuse. La religion gère les esprits apeurés dans l'effroi. L'institution de la culpabilité, telle : « Dieu t'as puni » (sic), est le sentiment de la malédiction nécessaire à la maintenance de la terreur de la peur. Redouter la peur est + puissant à tétaniser que la peur elle-même. Ce sentiment de la malédiction agit et provoque la violence ressentie ultime de l'injustice : pour produire la force de travail. En effet, la force de travail inépuisable s'agit uniquement par la violence générée par la colère de l'injustice. Cette source d'énergie de travail est inépuisable. Et, pour l'entretenir, il faut agir d'injustices. Le pouvoir politique n'agit que d'injustices. L'injustice génère la violence de la force de travail nécessaire à maintenir l'esclavage (= l'industrie de la main d'oeuvre soumise mondiale). Les excès de violence se canalisent finalement avec une récompense qui motive « à reprendre le travail ». C'est la part économique qui reprend ensuite la main. L'équilibre de la culture du travail forcé réside entre punition et récompense. L'oscillation constante entre injustice et satisfaction génère la motivation à la soumission à la tâche à accomplir : l'esclave est piégé. La religion apporte en + « les lois divines », celles auxquelles il est pratiquement impossible de désobéir. La religion n'a jamais quitté le pouvoir, seul il ne peut pas assouvir des milliards d'individus au travail forcé. Pour ça, la croyance (aux lois divines et à la fatalité qui empêchent de s'évader) est indispensable. « La séparation de l'Église et de l'État » est un leurre politique pour rassurer les foules au fait de la supercherie. La triade religion-politique-économie forme la domination politique des individus en état de soumission tenus par la peur qui les possède. L'esclave est piégé. L'empire empire, s'est su.

Attack - sustain - release
Attaque - entretien - relâche

Le déclin d'un Empire se réalise quand il y a excès d'excès générant les comportements d'arrogance et de suffisance à mépriser ses semblables piégés, perdants, en captivité. C'est ce que nous vivons là maintenant où les gouvernants atteignent un très haut degré de mépris envers les populations trompées. Populations convaincues vivre libre dans un régime démocratique. La réalité est à l'opposé. De démocratique il n'y a que le mot. *****

...

Notes
* Considérant ce que considère Falx, c'est-à-dire la somme minimale nécessaire pour faire vivre une famille de 4 personnes (avec 2 enfants) dans la Rome d'il y a 2000 ans : 500 sesterces/an et, considérant le minimum salarial d'aujourd'hui, le SMIC à environ 12 000 euros/an (qui pour ne pas être imposable ne doit pas recevoir + de 9 964 euros/an ou 830 euros/mois, sachant que 56% des foyers ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu, chiffre 2019) + « les prestations sociales » de la caisse d'allocations familiales (CAF) nécessaires + 3600 euros/an, 500 sesterces correspond environ à 15 600 euros. Le prix d'un esclave « ordinaire » dans la Rome Antique s'élève à 1 000 sesterces ce qui revient en euros à environ 30 000 euros. + son entretien annuel à 500 sesterces <≈> 15 000 euros. Les prix atteignent 23 millions d'euros (750 000 sesterces) pour un grammairien jusqu'à atteindre 50 millions de sesterces ≈ 1,5 milliard d'euros « pour étaler sa richesse ». 1 sesterce ≈ 31 euros.
Qui aujourd'hui pourrait « se payer » un esclave ? Le 1% des fortunes mondiales sur 7 milliards d'individus (au travail) n'achètent plus, elles disposent d'une main-d'oeuvre inépuisable qui en redemande ; pour quoi ? sa motivation de vivre en dépend. Montre que l'esclavage aujourd'hui est devenu le sens de la motivation de vivre de l'espèce humaine.
** « In girum imus nocte et consumimur igni », titre palindrome du film réalisé par Guy Debord en 1978 qui pourrait se traduire en « la nuit on tourne en rond et on se consume par le feu » ou « dans la nuit nous tournoyons et nous voici consumés par le feu » (« fait référence aux insectes qui tournent autour d'une flamme et d'y brûler pour périr »), sorti en salles 3 ans + tard. C'est le 6ème et dernier film de Guy Debord. Le film décrit la société de consommation mettant en évidence la condition de l'esclavage moderne (où « chacun se brûle en tournant autour des biens de consommation »). Le film. Extrait audio.
*** l'enfermement ne fait pas référence directement à la captivité. La captivité est une sensation psychique, l'enfermement est physique.
**** 1 million en 10 ans => 100 000/an ≈> 8 000/mois ne suffit pas. 30 000/mois => 360 000/an ≈> 4 millions pour 10 ans et 30 millions pour une vie devraient suffire. En euros d'aujourd'hui.
***** Chez les Grecs de l'Antiquité, la démocratie a duré 32 années (pas 100) sous Péricles : écoutons le philosophe François Châtelet, en 15'38'' de démocratie athénienne [mp3 14,66Mo], ce qui pour un Empire est une goutte dans la mer. Ou une tentative qui ne satisfaisait pas les maîtres de la cité d'Athènes. Notons qu'à Sparte, il n'y avait pas d'esclaves.

 

 

4 septembre

riches contre pauvres, pauvres contre riches : un faux combat (= piège) à vie

Si j'ai choisi la musique, et +, la musique savante inventive, comme occupation de vie, c'est d'abord pour préserver ma liberté. La liberté se préserve d'abord (et celle de la création artistique) en ne faisant partie d'aucun clan, classe, groupe, milieu, dont chaque communauté impose ses principes de comportements qui ne correspondent jamais à ceux qu'on aspire pour connaître et agir. Je ne compose pas de la musique ni n'invente des théories pour conforter une classe, comme la majorité aujourd'hui de mes confrères, dont la majorité est capturée dans l'engrenage du chantage de l'argent (= plaire au commanditaire qui paye mal) dont ils se plaignent en infligeant la faute de leur misère au système (sic) et aux autres. Ils ne remettront jamais en question leur comportement de compositeur, artiste ou architecte, etc., soumis aux exigences du commanditaire obtus qui paye : les achète pour qu'ils obéissent et se soumettent sans résistance à la volonté du dominant. À être humiliés. Alors qu'il suffit de dire non et d'agir ailleurs. Mais le confinement des villes attire une faune en manque, croyant se rassasier. L'ignorance est le moteur de l'innocence victimisée à se délecter dans la plainte.

La vie est trop courte pour la gâcher avec des peurs filiales cultivées dans les classes de ghettos à s'entrenuire les unes les uns les autres. La vie sociale (les mondanités) est une course de celle ou celui qui désire empocher le + gros montant d'argent, ce, pour influencer les autres à agir selon son gré. Mais cette compétition permanente à la domination des autres masque la réalité de son incarcération dans une culture qui dissimule mal et répète perpétuellement ses craintes générant l'hostilité mondaine mondiale comme principe de vie. Un manège inintéressant à vivre pour celle et celui curieux de vivre une vie de découvertes épanouissantes.

Le riche comme le pauvre cumulent une telle crainte de perdre le pécule qu'ils ont accumulé que ça, devient le sens directeur de leurs vies. Une vie à se retenir de vivre pour capitaliser par peur de manquer. Où on ne se laisse aucune chance de s'épanouir, au contraire, la peur pousse dans la régression (la bêtise de l'idiotie = la culture de l'ignorance) de toute l'humanité.

Pourquoi les classes riches font la guerre aux classes pauvres ?
Pour les appauvrir encore et encore et toujours +.
Que redoutent les classes riches des classes pauvres ? pour tant les persécuter.
De prendre leur place. C'est leur jeu de vie.

À partir des années 50 du XXe siècle, l'aristocratie française s'est sentie menacée. Sa classe sociale pourtant fermée, voire hermétique, protégée des autres par son immense fortune se sent en danger ; et par quoi ? par l'ÉMANCIPATION (du latin médiéval « emancipatio » = le fait de se libérer de l'autorité paternelle, puis de sa servitude sociale) populaire (celle de la jeunesse). Manciper du latin classique « mancipium » = pouvoir du maitre de disposer de ses biens. L'émancipation de l'après Seconde Guerre mondiale rythmée par le rock and roll américain (des faux libérateurs qui ont pillé les richesses de l'Europe) est le départ de la crainte des grosses fortunes françaises (classiques). Ce qui est nommé « les 30 glorieuses » par les populations libérées est pour cette classe, aux privilèges exclusifs, vécue être « les 30 années de crainte ». La contre-attaque politique contre les populations émancipées (de la jeunesse majoritaire du « baby-boom » qui refuse l'autorité représentant l'ignorance décontextualisée avec des valeurs passéistes de domination) commence tard, en 1967 avec le coup de la privatisation de la banque de France, bien que la politique de Pompidou (ancien directeur de la banque Rothschild) alors ministre des Finances sous le général de Gaulle était trop avant-garde pour le milieu, pas entièrement en faveur du milieu qui l'a élu, par son penchant pour l'art contemporain, contre celle de préserver le patrimoine des propriétés privées des cercles fermés des fortunes de France. En favorisant « l'art contemporain », le milieu est convaincu qu'il (en fait, c'est sa femme Claude qui se passionne pour les arts de son temps qui est aussi à l'initiative de l'IRCAM à côté du centre qui porte son nom) valorise le symbole de l'émancipation (redouté par l'aristocratie française) que porte « les arts contemporains » de l'époque XXe siècle qui aujourd'hui au XXIe est complètement vidé de sens.

Si les artistes ont disposé de moyens pour réaliser leurs oeuvres depuis le début du XXe siècle, la raison est qu'il y avait toujours une fortune dissidente (généralement des femmes) prête à soutenir leur travail de création. Le rapport « artistes libres » et « femmes du monde » offrait « une fenêtre de liberté » pour ces femmes, étouffant dans ce milieu fermé de milliardaires et de consanguinité. Mais, par terreur du milieu, cette source de moyens s'est tarie en France à la fin des années 70 du XXe siècle *. Pour laisser la place en 1981 au « financement d'État » à travers « le ministère de la Culture » ou l'institution de la censure des oeuvres d'artistes ayant un lien même éloigné à suggérer l'émancipation. L'émancipation est le cauchemar de l'aristocratie française, car sans les « petites mains » (humiliés) des serviteurs (anciennement nommés esclaves) et des ouvriers, l'aristocrate est incompétent à : vivre par lui-même, tel : se faire à manger, faire les courses, faire sa lessive, etc. Le financement des arts par le gouvernement avec l'argent public a été la solution pour retirer « l'épine du pied » (= la responsabilité) des aristocrates qui se sont transformés de « bienfaiteurs des arts » en « malfaiteurs des arts ».

Ce qui est intéressant et contradictoire est de constater à la fois le retrait dans la fermeture de l'isolation protégée du milieu et l'offensive politique de ce milieu clos envers les populations appauvries exposées (celles employées à son service. Tous les employés sont à son service). L'attaque de la liberté n'avait aucune raison d'être. Aujourd'hui, l'énergie de la jeunesse du baby-boom de l'après-guerre est à la retraite : 20 ans en 1968, 70 ans en 2018. La « trahison » considérée des femmes du monde, envers le milieu conservateur catholique châtelain français est fermement condamné et a été stoppé. Le mécénat des artistes vivant (les inventeurs pas les copieurs de la tradition classique) en France disparaît. C'est à partir de ces années 70 que les aristocrates sont devenus militants (!) oui, par crainte, ils se sont organisés à expulser de la visibilité publique les arts émancipés des artistes vivants des capitales, source pour l'émancipation de la jeunesse. Notons que le travail de destruction de l'industrie du disque, dominé par les Britanniques et les Américains, programmant la déchéance du rock and roll (émancipateur) était le prix à payer, dont ils étaient prêts à en payer le prix à perdre les gros bénéfices d'une industrie florissante (mais ils ont retrouvé leurs bénéfices multipliés dans le cinéma infantile de masses) a demandé un travail considérable.

Les riches ne manifestent pas dans la rue leurs craintes, non, ils tissent des relations d'influences dans leurs « clubs » fermés du monde. S'ils militent, c'est pour que les « communistes » (les indésirables) au pouvoir ne suppriment pas leurs privilèges. Mitterrand au pouvoir a été le coup magistral de trahison envers les populations épuisées par l'humiliation du chômage qui ont voté pour lui : Mitterrand a agi durant tout son gouvernement par le mensonge de l'apparence en opposition constante aux intérêts publics de la nation. Son élection s'est réalisée en échange d'engagements envers la classe des grosses fortunes dont il a voulu faire partie (comme pour tous les autres présidents de la République depuis Pompidou jusqu'au dernier qui affiche sans scrupule avec vulgarité sa haine des populations qui l'ont élu). Les premières privatisations des services publics, c'est Mitterrand, le socialiste. L'art des fausses étiquettes (ou du faux socialisme, des fausses idéologies partisanes et des faux partis) était né. Remarquons que toute la série des présidents français viennent toujours de la finance. La raison ? La finance est l'arme idéale du chantage envers les appauvris en manque : le pauvre est prêt à vendre sa vie. C'est cette vente de sa vie qui entretient l'autorité de la classe dominante et la misère des individus des populations piégées dans l'aumône du travail.

En 2019, on a vraiment l'impression que la Révolution française n'a jamais existé.

 

Note
* Pierre Boulez, pour la musique, est l'un des derniers compositeur chef d'orchestre à avoir bénéficié de cet avantage pour financer son orchestre : « Domaine » (sic). Aujourd'hui, tous les privilèges se payent, pour une grande, part avec l'argent public des impôts et les avantages des exonérations d'impôt en surplus. Xenakis, par exemple, était financé par Mica Salabert issue de la grande bourgeoisie qui ne regardait pas à la dépense et, qui faillit ruiner (?) sa maison d'édition. Le coût d'édition des partitions de Xenakis, pour certaines atteignant 1 mètre 50 avec tous les pupitres indépendants = une centaine de portées superposées prend de la place, n'est absolument pas rentable dans un marché de la finance qui valorise des bénéfices de 1000 pour 1, même de 100 pour 1, voire de 10 pour 1. Limite. La rentabilité de 2 pour 1 n'est pas dans l'usage de « l'ordre des choses » pour la classe milliardaire.
La valorisation du « vintage » (la mode du passé) vient de cette caste, du retournement économique à favoriser les oeuvres du passé des compositeurs-objets morts (= inoffensifs = « qui ne détournent pas l'argent du milieu de la noblesse pillé aux pauvres pour créer des oeuvres émancipatrices »). Dans les années 80, étudiant, Salabert m'avait engagé pour trouver le nom des compositeurs sur un stock de partitions de chansons non signées (pour un SMIC à mi-temps). [sources et entretien .txt 20Ko : Pierre Boulez, IRCAM ou la source de la décadence de la musique savante aujourd'hui]

 

 

Le cauchemar de la noblesse bourgeoise (encore et toujours au XXIe siècle)

- Qu'est-ce que craint par-dessus tout le nanti, châtelain, la grosse fortune réfugiée à demeurer invisible derrière de hauts murs ?
- L'INVASION BARBARE.
- Elle craint de perdre son (vaste) espace vital où elle a cultivé son « calme » et son « bon goût ».
- Elle craint la surpopulation d'affamés qui s'empareraient de ses terres, de ses propriétés (pour les souiller, sic).
- Elle craint la pauvreté comme une maladie qui s'attrape par infection, « par le toucher du regard » (sic).
- Son cauchemar est le soulèvement « des petites gens » (les barbares polis en servitude).
- Les barbares sont : tous les gens qui ne sont pas eux.
- La noblesse bourgeoise cultive l'idéologie de l'exclusion (elle cultive sa terreur de voleur).
- La peur des barbares (les autres) qui s'emparent par la force et la violence de leurs biens (pas eux ?).
- La terreur de perdre son rang (sa classe), ses acquis filiaux tenus par ses propriétés.
- Entre-tenus depuis des centaines d'années (bien avant et après 1789).
- Alors, elle attaque en permanence les pauvres pour les appauvrir encore +.
- Pour les affaiblir encore +.
- Avoir TOUT, et les autres RIEN.
- Mais elle confond, à force d'enfermement de son corps et son esprit, les barbares et les êtres humains.
- Car le reste de l'humanité ne sont pas des barbares = « des sales types qui salissent le raffinement des manières précieuses ».
- Des casseurs qui cassent les belles choses par aigreur, par haine et par vengeance.
- SON EXCLUSION CRÉE L'EXPULSION.
- des autres = des étrangers, des êtres humains qu'elle ne peut, ne sait pas reconnaître humain.
- À cause de son enfermement dans l'exclusivité de la consanguinité.
- L'enfermement, l'exclusion créent le sentiment de persécution qui s'autorise la violence envers les autres, devenus ennemis par crainte et rejet.
- Cette confrontation permanente crée la guerre permanente des riches contre les pauvres.
- Le pauvre est « un barbare mal né », est une idéologie de l'exclusion obtuse, pour préserver sa consanguinité où « le précieux (à force) devient ridicule ».
- Sachant que la consanguinité crée la dégénérescence, source de sa décadence.
- Les nobles se battent, militent activement contre « les barbares » depuis les premiers soulèvements des populations abusées au travail servile.
- En Occident, ça a commencé au XVe siècle avec la Jacquerie après la Guerre de 100 ans.
- Le soulèvement violent des paysans abusés par la noblesse s'est achevé dans le massacre, le carnage.
- Le massacre stoppe le soulèvement.
- Le massacre de coutume est devenu « la solution nécessaire » pour « protéger » la noblesse de « l'invasion barbare » (sic).
- Le massacre est la violence sanguinaire vulgarisée par la noblesse contre les barbares esclaves inobéissants.
- Le massacre et la déportation servent de « vidange de la surpopulation affamée » de l'invasion barbare (sic).
- 1789 Louis XVI guillotiné. 1799 Napoléon (le Corse) réinstaure la monarchie dans l'Empire de France.
- 1917 Lénine avec les Bolcheviques s'empare du pouvoir, assassinent le tsar avec toute sa famille.
- 1947 Staline absorbe les pays « voisins » pour les soumettre à son régime de terreur « communiste ».
- Mais les pays désignés « communistes » ou « socialistes » sont en réalité des dictatures violentes (pareil pour les pays désignés « capitalistes » dont la violence est dissimulée derrière « le bon goût » imposé des classes dirigeantes aux barbares servilisés).
- Les communistes s'emparent des « monuments » historiques » pour en faire des (sales) « maisons du peuple » dégradées (sic).
- Le Capital panique face au Communisme.
  [Bien que Rothschild le banquier commença à négocier la reconstruction de Paris avec les communards de la Commune]
- Le barbare est « un communiste mal éduqué » (sic).
- Alors, l'aristocrate est « un capitaliste bien éduqué » (sic).
- Mais non.
- 1950 la réaction américaine : la chasse aux communistes américains "Red Scare" (= la terreur rouge) initiée par le sénateur Joseph McCarthy révèle l'idéologie occidentale profonde fondée sur la protection du Capital acquis par la violence contre les populations de son propre pays (massacrables).
- Les nobles paniquent en permanence, vivant protégés dans leurs « monuments » historiques ».
- Sinon, ils ne vivraient pas reclus et cachés, mais ouverts prêt à échanger les différences.
- C'est pour cette raison qu'ils cultivent la guerre permanente fomentée (à tisser les liens du pouvoir mondial) dans leurs clubs fermés contre « les barbares ». La psychose de la persécution irréelle, une terreur vécue par les minorités aux actes illégitimes.
- Nous vivons dans une monarchie masquée par le mot démocratie.
- Nous vivons par le chantage de l'argent.
- Nous vivons dans la croyance du mérite (le mérite demande la compétition qui demande l'assimilarisation) qui crée le mépris.
- Nous vivons dans une guerre permanente contre « les populations barbares » avec une police mondiale militarisée surarmée, dont ses membres sont recrutés parmi les barbares.
- Nous vivons la violence permanente de l'autodestruction.

NON, BARBARA N'EST PAS BARBARE

- Pourtant, nous savons que la violence-massacre-carnage n'est pas la solution de l'entente (entre les différences).
- Ça se répète, ça tourne en boucle, ça se coince dans le noeud de la violence (du faible).
- Depuis des milliers d'années, la violence dirige le monde des humains.
- La peur possède les humains par la violence.
- La solution, la recherche de la paix (sa paix), entre enrichis et appauvris, réside dans la reconnaissance réciproque de l'autre.
- La reconnaissance dénoue les croyances = pensées fermées dans des terreurs imaginées (= qui n'existent pas).
- Le soulèvement de la jeunesse, tant craint des aristocrates en 1968, dont sa contre-offensive a accéléré la médiocratie (le règne de la bêtise) de nos sociétés occidentales mondialisantes = envahissantes, intrusives, n'épargne pas les classes dirigeantes de l'idiotie. Elles baignent avec les autres dans la médiocrité, celle aussi du luxe qu'elle confond avec art, à vivre de stéréotypes, à vivre possédé de leurs principes créés par leurs peurs. La noblesse bourgeoise vit à se copier des copies. Elle s'annihile elle-même toute liberté de vivre une vie épanouie. Elle vit possédée d'une possession ingouvernable révélée par la volonté de vouloir gouverner les autres pour se convaincre être le maître (il n'y a que l'incertitude apeurée qui exige des preuves de sa maîtrise).
- L'erreur (de jugement) de la noblesse bourgeoise en 1968, fut de s'être convaincu que la jeunesse qui réfléchit qui proteste, celle des universités, sont des barbares. Que leurs enfants étudiants sont des barbares qu'il faut punir et battre en utilisant la violence policière contre le corps de l'intelligentsia de son propre pays. La répression de l'intelligence a donné notre médiocratie actuelle. Elle a mis 50 ans à s'installer pour s'instaurer. Ça montre le degré élevé de la terreur nobiliaire pour perpétuer un effort continu d'1/2 siècle.
- Tuer le savoir n'est certainement pas la solution.
- Censurer et appauvrir les arts vivants n'est certainement pas la solution.
- Gouverner par le mensonge n'est certainement pas la solution.
- Croire se défendre en attaquant, par les corps de police qui se comportent en assassins, n'est certainement pas la solution.
- Le temps de la reconnaissance des différences doit être assumé.
- Pour laisser place à l'intelligence des barbares dont chaque être humain fait partie.

 

HISTOIRE ÉTYMOLOGIQUE DE LA NOBLESSE

Noble, du latin « nobilis » dérivé de « noscere » = commencer à connaître, connaître. L'adjectif donne : connaissable, puis : connu, et avec « la restriction du sens favorable » : illustre. Qui par filiation (répétition filiale : la tradition de l'héritage du capital) a donné : bien né (= privilégié). Contre la plèbe mal née (= pauvre et miséreuse). Socrate et Aristote, bien que philosophes, ont formé l'idéologie aristocratique = le pouvoir au meilleur, le mérite, résultat de la compétition entre similitudes qui cultivées en vase clos, donne à croire à sa supériorité envers les autres différents méprisés. Cette vue de l'esprit est considérable être pathologique, tant elle se répète et se perpétue à faire souffrir soi et les autres dans le déni de la violence engendrée. De la connaissance, noble est devenu synonyme d'obtus, son opposé : ignorance, par l'exclusion du savoir : le refus de rencontrer les différences qui alimentent la connaissance.

La noblesse ? La connaissance blessée (convaincue du contraire).

 

 

10 août

Violence et autorité

Ce qui est contradictoire dans cette interjection d'un jeune manifestant : « nous devons devenir plus agressifs pour obliger les autorités à nous entendre » est que : « agression » et « autorité » vont de pair : sans agression pas d'autorité, sans autorité (celle gouvernementale)*, pas d'agression. « Se battre contre » « l'autorité » crée l'autorité et la cultive, la perpétue (et « se battre contre » crée la violence de l'adversité qui entretien le rapport fort/faible => autorité/soumission). La police est une force de violence qui « protège » et donne existence à « l'autorité » [1], une force de violence alimentée par ses adversaires. Tout gouvernement maintient l'obéissance des peuples qu'avec la violence de la police. Sans violence de la police (et militaire), l'autorité gouvernementale disparaît, « elle ne fait plus la loi » et ne la fait plus imposer par la violence de la police et de l'armée. Sans la violence, le gouvernement (re)devient au service des peuples et des populations qui est sa fonction originelle [2].

L'obéissance se fonde et se construit sur la peur jusqu'à la terreur (ce, à partir de l'école élémentaire : la peur du châtiment, de la punition jusqu'aux déportations dans les camps de la mort). La « peur du policier » fait obéir n'importe qui à n'importe quoi et n'importe quelles lois, jusqu'à l'absurde. La loi ne sert pas à protéger les citoyens (obéissants contre les citoyens désobéissants), la loi sert à dominer, ordonner les contribuables à ce qu'ils payent impôts, et suppléments imposés, tels : « amendes » et autres taxes injustifiables et injustifiées [3] provoqués par les lois imposées pour des sommes imposées à payer qui sont la raison d'être des gouvernants payés par l'argent public qu'ils détournent à leurs profits privés, sans aucun scrupule envers la communauté qu'ils sont censés servir. La violence ne sert pas la communauté des citoyens d'un pays (contre des êtres humains « intrus extérieurs » (?) qui veulent prendre violemment (: ont-ils si faim ? pour ne plus maîtriser leur retenue). La violence sert uniquement aux intérêts privés des gouvernants. La violence protège le privilège [4].

Nous l'avons déjà relevé, la violence ne guérit pas la violence, elle l'amplifie. Logique : ++ = +, mais, + - = 0. Pour désamorcer la violence, l'humour est + puissant que le drame du désespoir de la violence mue par la colère. La colère en surdose (tout colérique se laisse posséder) empêche de prendre la distance nécessaire à esquiver les coups. Elle fonce et « s'en prend plein la gueule » (sic) comme le taureau qui meurt à la fin : « vain combat vaincu(l) d'avance ».

Pour annihiler la violence (celle qui travaille à humilier et blesser les autres, pour garder son privilège), il suffit d'alimenter son avidité de vides. Une force, un coup dans l'air (dans l'eau) déséquilibre et épuise toute volonté con-vaincue et conviction à agir par la violence [5]. La réalité ? l'auteur.e de violence est agi par la violence. La violence ne s'agit pas, la violence ne se gouverne pas, la violence prend possession de l'hôte par sa colère et l'agit. La « motivation des troupes » est un discours à faire monter le degré de colère des militants, des soldats et des CRS (en l'injectant par le canal du sentiment d'injustice qui va s'autoriser tous les excès de violence illégitimes légitimisés) pour être impitoyable (sic) sur le terrain des combats [6]. Une propagande qui sans elle, toute violence serait inexistante. La violence cultive la surdité et la bêtise des êtres humains par la volonté du : refus de s'entendre. Rappelons que dans violence, il y a d'abord viol. La violence qui blesse est une intrusion douloureuse dans sa personne... qui marque à vie. Autant l'éviter (pour passer encore des bons moments ensemble).

 

Notes
[1] Je ne parle pas de l'autorité celle « propre à l'auteur qui a produit l'oeuvre et qui est la personne la + apte et susceptible de parler de l'ouvrage ». La violence sociale des gouvernants a modifié le sens originel du mot autorité (= de l'auteur) ; de l'auteurité à la répression (confondant à s'autoriser l'inautorisable que par autorité). L'autorité politique est ce qui impose (à être obéi), sans l'agrément de celles et ceux qui subissent ces impositions (ordres).
[2] Ministre ? du latin classique « minister » = serviteur.
[3] La position autoritaire est de ne jamais justifier ses actes ; surtout les massacres injustifiables et inutiles.
[4] du latin classique « privilegium » = loi exceptionnelle. Loi exceptionnelle qui annule la loi ordinaire envers une personne ; générant un avantage que les autres n'ont pas. La police protège l'avantage à l'intérieur de la cité contre celles et ceux désavantagés à l'intérieur de la cité.
[5] L'usage des cônes de chantier en plastique pour neutraliser les bombes lacrymogènes d'eau est un excellent dépressif pour les agresseurs. Ou les combinaisons gonflables (couvrant aussi la tête) qui empêchent de se faire blesser des coups de matraque et des tirs de « flashball ».
[6] Sans être convaincus de combattre le mal (quel mal ?), ces policiers soldats (= une solde contre un meurtre) manipulés à croire le contraire de ce qu'ils agissent, ne pourraient jamais ni tuer, ni blesser quiconque se présente dans son champ de vision. Le contraire montre son degré de conviction, de croyance inculquée, de dépossession de soi.

 

Les gens qui ne sont [que des] biens (sic)

Gilets Jaunes
L'élu président de la République française dit en parlant des Gilets Jaunes... « Les gens qui ne sont rien » (sic). Montre à quel point les gens, toutes et tous les anonymes des populations de France sont méprisées des gouvernants, bien qu'elles payent leur entretien à tous ses gouvernants, y compris celles et ceux à la retraite (et pas du « minimum retraite » à 800€/mois qui comme le SMIC sont passés en dessous du seuil de pauvreté européen) (que la minorité nationale vote à leur élection *). Il serait juste que ces employés gouvernants respectent leurs employeurs : tous les individus contribuables de cette nation et des autres **.

 

Notes
* 50% de la population totale inscrite, dont 50% vote = 25%, dont 50% = 12,5% vote en faveur des conservateurs de droite et 50% en faveur des socialistes de gauche.
** Car payer les taxes du pays, fait que le payeur participe à l'économie du pays et, de ce péage obligé et solidaire, fait partie de la communauté de ses individus de ce pays.

 

Portraits de CRS égarés *
Un début à l'émergence de la raison ? **

CRS photographié par Olivier.RoberjotCRS photographié par Olivier.RoberjotCRS photographié par Olivier.RoberjotCRS photographié par Olivier.Roberjot

photos Olivier Roberjot

Notes
* égarés ? des gens qui sont là, mais qui devraient être ailleurs.
** à prendre conscience qu'ils sont l'outil manipulé d'un pouvoir qui leur échappe. Leur vie, comme celle des autres qu'ils frappent et tuent, demeure misérable.

 

 

27 juin

Nuire pour Rien = se Nuire pour Rien ?

Dialogue entre 2 mâles humains vivant dans le monde du travail hostile politisé par l'institution hiérarchisée maintenue et entretenue par la peur et l'anxiété dissimulées derrière le comportement social normalisé : sourire « comme si de rien n’était », avec malaise indissimulable pour tous. Vivre la permanence d'un contexte humain hostile crée indubitablement des dommages physiques et psychiques. Évidence qui ne peut pas être retenue puisque les masques de la supercherie sont bien maintenus dans leurs fixations des idées reçues et crues.

version courte

- Pourquoi le projet Mitterrand pour les arts en 1981 (toujours actuel, même devenu européen)
   était de transformer l'artiste en entreprise ?
- Pour supprimer la liberté fondatrice des arts. *
- Pourquoi vouloir supprimer la liberté fondatrice des arts ?
- Pour que les populations dominées et esclaves ne se soulèvent plus.
- Pourquoi les populations se sont soulevées ?
- Parce qu'elles prennent conscience de leur vie de souffrances inutiles et humiliantes.
- Pourquoi vouloir dominer les populations ?
- Pour servir celles et ceux possédés par la terreur de vivre libre et de manquer de vivres.
- Pourquoi devient-on servile, obéissant l'absurde ?
- Par la peur, d'être puni.
- Les gouvernants vivent en parasites du travail des gouvernés dans la peur.
- Les gouvernés vivent en parasites de la protection des gouvernants dans la peur.
- Le manège de ce mariage est la source des nuisances fondatrices de l'hostilité de nos sociétés occidentales.

version longue

- Pourquoi le projet Mitterrand pour les arts en 1981 (et toujours actuel, même devenu européen)
  était de transformer l'artiste en entreprise ?
- Pour supprimer la liberté fondatrice des arts. *
- Comment ça a été possible ?
- Par le monopole conditionnel du financement des « aides aux projets artistiques » du ministère de la Culture.
- Pourquoi vouloir supprimer la liberté fondatrice des arts ?
- Pour que les populations dominées et esclaves ne se soulèvent plus, contre le pouvoir politique centralisé gouverné par le pouvoir économique des oligopoles.
- Pourquoi les populations se sont soulevées ?
- Parce qu'elles prennent conscience de leur vie de souffrances inutiles et humiliantes.
- Quel rapport entre les arts et les soulèvements ?
- Les arts ouvrent les consciences des êtres humains.
- Pourquoi vouloir dominer les populations (par un pouvoir centralisé) ?
- Pour rassurer sa terreur de laisser faire et de manquer ; ce en manipulant les populations (pas soi) au servage, à vivre un état d'obéissance absolu, ce, en instituant la loi (la valeur de la chose publique crue) favorable au piège de la servitude (pas de boulot = pas d'argent = pas de base vitale), jusqu'à ce que le pouvoir de commander les autres se banalise en norme, puis en normalité = à ce que les souffrances des labeurs soient considérées normales et nécessaires par les employés (= êtres humains utilisés comme énergie de travail), en permanente obéissance, jusqu'à ce qu'ils admettent leurs souffrances : « ça, c'est naturel » (sic) ou confondre la souffrance sociale cultivée (= artificielle) avec le devoir nécessaire pour sa survie.
- Comment ce schéma de vie en société a-t-il pu se cristalliser, alors que son résultat, la vie des esclaves-employés au travail en société, piégé par le salaire, toujours insuffisant, est en souffrance ?
- La compensation de la souffrance de la vie appauvrie de labeur est régie par : la consommation en abondance possible (dans les hypermarchés, temples de la consommation) et, les loisirs (tourisme, cinéma), renommés divertissements (pour renforcer l'abrutissement par la diversion) tous 2 (faux) synonymes (crus) de bonheur : de « l'idéal social ». La motivation de cette cristallisation est tenue par la peur (des peurs absurdes = irréelles). Et l'alimentation de cette peur se réalise pour les uns à se réfugier dans le pouvoir de commander, pour être servi, jusqu'à la cruauté gratuite automatisée toujours hypocrite et niée (voir les agressions policières injustifiables), et les autres, les serviles se réfugient dans la soumission pour se déresponsabiliser = débrancher sa conscience pour ne pas constater la ruine de sa vie humiliée en souffrance, d'êtres serviles, obéissants, d'être, de vivre irresponsable, infantile, stupide et trompé. L'hypocrisie n'est nécessaire que pour nier cette humiliation.
- Pourquoi tant tenir à entretenir d'un côté comme de l'autre, des gouvernés et des gouvernants, l'esclavage ?
- La peur est le moteur qui motive à agir dans ce sens : manipuler pour les uns et se défaire de sa conscience pour les autres.
- Gouverner est la voie qui donne à vivre en parasite, vivre en parasite = vivre du labeur des autres. C'est par le labeur des autres commandés et obéissants que les uns peuvent vivre le privilège de leur assurance (on image le contraste caricatural entre le travail premier et dur de l'agriculteur.e dans la boue, travail qui nourrit les autres, et les autres, loin, au centre des cités qui se reposent dans le luxe de la propreté). Gouverner, c'est vivre du travail des autres. Le gouvernant agit par décrets (trônant en commandant derrière son bureau, le bureau objet du pouvoir qui écrit assis les ordres pour les condamnés illettrés debout le regard baissé). Le gouverné agit par obéissance. Le gouvernant se nourrit du gouverné qui le nourrit. Le gouverné se nourrit des restes que le gouvernant n'a pas pu consommer. Le salaire reversé à acheter. L'infériorité du gouverné par rapport au gouvernant repose à ce que le gouverné est « mal nourri » : « mal nourri » est inférieur à « bien nourri ». Le gouverné en redemande, le gouvernant repu perpétue. Ce duo forme la hiérarchie du chantage de l'obéissance qui se réalise par le piège de l'aumône humiliante du salaire insuffisant et du péage ruineux. L'appauvri compte, l'enrichi ne compte plus. L'appauvri économise, l'enrichi dépense. La hiérarchie des « classes sociales » se renforce avec les prix, de ce qui est accessible ou pas : de « la bouffe de merde » (sic) aux « palaces luxueux ». Le gouvernant utilise les gouvernés pour faire barrage aux (considérés) intrus (de la secrétaire à l'industrie de la santé en passant par la police, les professeurs, etc., tous employés contre leur volonté par le chantage de la fausse nécessité crue, tout en affirmant le contraire). Les intrus forment la raison de l'existence des gouvernants. Un gouvernant n'existe que par l'existence des intrus. La raison de l'intrus crée la raison de « la protection sociale ». La peur de l'intrus « qui vient manger mon manger » (sic), « qui m'infecte » (sic) appelle à l'aide la « force de l'ordre » (police, médecine, etc.) de la « sécurité » créée et commandée par le gouvernant faisant croire chasser l'intrus.
- La peur est la formatrice fondatrice des sociétés humaines occidentales en obéissance. La peur s'exprime par l'agression permanente formant l'hostilité du monde du travail et du voisinage (la culture de l'intrus nuisant).
- Les sociétés humaines ne devraient-elles pas être liées par la sympathie ?
- Le projet d'automatiser la servilité par le chantage du péage n'est pas nouveau, il se réalise, se renforce en permanence, au prorata de la sécurité suppliée (... avec la « sureté », tout le monde devient potentiellement coupable de terrorisme). En automatisant la servilité, tout gouvernement n'a plus à gouverner : l'obéissance des populations est réalisée par les machines-esclaves. La dictature des machines est l'étape supérieure du régime occidental totalitaire, projet entamé en force il y a 1/2 siècle (21 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la majorité du baby-boom après guerre). Instituer une automation du pouvoir déresponsabilise les gouvernants de leur tâche de gouverner ; à ce point, il ne reste plus qu'à jouir de la récolte des bénéfices massifs perpétrés. Le privilège de la rente qui annihile le manque. La désobéissance et la contestation ne sont plus possibles. Le système se referme, dans le piège où toute liberté est annihilée (aussi dans le monde du luxe stéréotypé cru privilégié). La souffrance de la dictature n'épargne personne, ni les gouvernés ni les gouvernants.
- Tout gouvernement, à force, dans la durée, devient toujours nuisible aux populations gouvernées (et gouvernantes). C'est un fait su, mais refusé et nié par toutes et tous (dont leur terreur est auto cultivée : par de fausses attaques, de faux intrus ; renforcée par de fausses informations propagées en masse par les médias achetés). Un pouvoir, quel qu'il soit, est un acte de nuisance, envers les autres ; ces autres qui ont décidé qu'ils ne peuvent plus, ou ne veulent plus décider par elles et eux-mêmes de leur propre vie qu'ils confient à un autre, un « chef élu » cru. Un acte d'esclavagisation volontaire. Et ce chef élu, par sa position fragile, celle d'être déchu, agit toujours d'abord à protéger ses intérêts propres (comme tout le monde) contre ceux des autres. Les intérêts du bénéfice demeurent toujours volés aux autres. L'intérêt des péages automatisés est de « protéger » les bénéficiaires du manque (= du refus de payer des esclaves piégés qui ruinerait le capital des rentes bénéficiaires), la rente permanente annihilant le manque des gouvernants, que les gouvernés (piégés dans le chantage de l'obéissance) alimentent en souffrance (à vouloir être « protégés » des intrus créés par les gouvernants qui légitiment leur pouvoir, aux yeux des gouvernés trompés) dans la rente insuffisante du salaire.
- Ce manège est la source de la nuisance fondatrice de nos sociétés occidentales : l'hostilité, aujourd'hui globalisée à (presque) toutes les cultures de la planète (tellement le niveau d'agressivité est élevé).

 

Note
* Projet réussi, en 20 ans, la perception publique des arts est aujourd'hui synonyme de décorations urbaines et de divertissement évènementiel financé par la publicité.

post-Note
Rien n'évolue ?
Le monde de 2019 n'est pas meilleur que celui de 1973. C'est encore pire à cause de la confusion et de la supercherie…
« … Le monde de 1973 n'est pas meilleur que celui de 1923. C'est encore pire à cause de la confusion et de la supercherie… Dans toute société, l'artiste a la responsabilité… de maintenir… la non-conformité en vie… Je suis d'accord avec Engels : "l'artiste décrit de vraies relations sociales dans le but de détruire les idées conventionnelles [reçues, préconçues], de saper l'optimisme bourgeois [conservateur = de rétention de détention d'avoirs au détriment des autres] et de forcer le public à douter des principes de l'ordre social [le mensonge de "l'intérêt général" (sic) de la chose publique]". » Louis Bunuel, cité par Boris Lurie.

 

 

20 mai

ISOLATION

- What can do an original artist in a hostile social environment?
- There is not much choice!

- Que peut faire un artiste original dans un environnement social hostile ?
- Il n'y a pas beaucoup de choix.

- In other words, how an artist can create original art of music works in a public blackmail relationship?
- For an artist to stay incorruptible to be able to create original works of art and music in our societies, not blackmailed ones, there no other choice to live and work isolated from everybody.
- But how a human being can survive isolated from others?
- There is no a unique answer to this question, just resolving problems day after day, like everybody else. This is the result of the fear being the foundation of our societies.

- Autrement dit, comment un artiste peut-il créer des œuvres d'art musicales originales dans une relation publique de chantage ?
- Pour qu'un artiste reste incorruptible afin de créer des oeuvres d'art et de musique originales, hors du chantage social (du financement des arts), il n'y a pas d'autre choix pour l'artiste de vivre et travailler isolé du monde.
- Mais comment un humain peut-il survivre isolé des autres ? sachant que les œuvres d'art et de musique qu'il produit sont des dons à l'humanité, des dons à tous les autres, dont en retour il ne reçoit rien.
- Nos sociétés occidentales sont construites et entretenues par la peur. La peur gouverne les Occidentaux à cultiver l'hostilité entre eux et les autres. Nos sociétés aux liens brisés sont le résultat du paradoxe généré par l'action fondatrice de la peur à ce que les personnes se lient pour former des sociétés pour ne légitimer que la guerre : personnes se croyant en sécurité derrière la violence de l'hostilité et l'agression portées par la haine des autres.
- Ah oui, dans un état de guerre, faire des réserves pour des stocks pour créer des capitaux (= des manques pour augmenter le prix de ce qui manque) est la réaction pour affamer les ennemis (sauf que les ennemis sont les gens d'ici).
- Sartre l'a bien marqué : « l'enfer, c'est les autres » (nous-mêmes y compris). Nous sommes toutes et tous ennemis de nous-mêmes.
- Oui, la réalité est que personne ne se comprend réellement le sens de vivre ensemble (nous-mêmes y compris) au vu du degré d'hostilité générale.
- Mais chacune, chacun exige avec ardeur avoir raison et parle par flux de paroles pour vouloir convaincre les autres de ses convictions à justifier ses actes, alors qu'ils sont le jouet de leur peur qui s'exprime par le déni dans leur parole qui se ment.
- En effet, « l'esprit critique », ce n'est pas « juger pour se donner raison » (= se rassurer avoir raison contre les autres). Se croire intelligent est la 1ère forme de la sottise productrice d'agression (dans la compétition dominatoire : « je suis meilleur que toi » sic). Tellement de personnes sont insultées pour rien par celles et ceux qui veulent avoir raison.
- On revient au départ de notre histoire civilisationnelle (un 1/2 millénaire avant notre ère) : la rhétorique contre la dialectique où l'une ne désire que convaincre (le discours politique et celui de la justice = de la vengeance) et l'autre pose des questions (le discours de l'artiste et du philosophe, voire du philosophe-artiste).
- Cette situation à l'issue d'isolation, remet en question le sens même du CONCERT public...
- En effet, la musique existe, vit par le concert. État de concertations d'échanges de sympathies vibratoires entre les musiciens et les auditeurs (= le contraire de la guerre).
- Dans le contexte hostile de la guerre, le concert perd le sens de sa nécessité. Le concert annule la guerre. La guerre annihile le concert.
- Depuis 40 ans, le concert original de musique, celui des musiciens vivants qui inventent est précarisé. Cette précarité a débuté avec le divorce entre ce qui reste de la musique officielle et sa part explorante expérimentale, marginalisée au début des années 80 du XXe siècle. Depuis 40 ans, les concerts de musiques originales et inventives sont confidentiels, voire clandestins (seuls quelques mélomanes rescapés ouvert d'esprit rassemblés presqu'illicitement pour un concert défendu ? mais qui défend qui et pour quoi ? ou, qui défend quoi et pour qui ?). La valeur originale du concert a été détruite.
- Précariser le concert original a transformé le sens du concert en « événement en musique »*. L'évènement « en musique » signifie que la musique est devenue secondaire dans son propre concert : de son expression publique essentielle, la musique dans « l'événement en musique » fait acte de « fond sonore » (telle « la bande-son » du film, sic), c'est-à-dire : de fond à la publicité, autrement dit, à la propagande. La musique, philosophie et science du vibratoire, est aujourd'hui utilisée comme décoration divertissante (pour la diversion = ne pas voir ni vouloir voir ni vouloir comprendre la réalité à voir), dont les compositeurs et les musiciens visibilisés (= médiatisés) sont celles et ceux qui ont accepté le compromis de ce chantage cultivant notre médiocratie, notre décadence.
- Que reste-t-il à faire ?
- La musique enregistrée, seul dans son studio ? La musique est un art de l'échange et du partage. La musique ne se réalise pas seul. La musique est un ensemble d'ententes. La musique produite seul, en différé est une aberration sonique résultant de la mésentente et de l'hostilité régnante : la musique du soliste avec son orchestre électronique est une mémoire de ce qui pourrait exister avec présence des corps humains vibrants absents. Cette solitude musicale électronique est née à la fin des années 50 du XXe siècle.
- Que reste-t-il à faire ?
- L'artiste authentique, libre dans sa création est en permanence menacé. Principalement par les attitudes inconscientes de son entourage obéissant, ce, pour « rentrer dans l'ordre (des choses) » (sic), « faire comme tout le monde » (sic) = tuer l'artiste qui empêche la guerre. Tuer l'artiste qui dérange l'ordre obéi en force de violence. Tout ce qui est différent est perturbateur pour l'assimilarisé volontaire (= l'esclave). Tout ce qui est différent est prétexte à la guerre. Annihilation des différences. La peur règne. Vivre à créer dans le monde (hostile) revient pour l'artiste incorruptible à résister le monde (de la peur) pour préserver la liberté créatrice de l'humanité, ce, pour préserver le sens de l'existence de l'humanité.
- Que reste-t-il à faire ?
- Continuer.

 

Note
* Dénommé ou renommé ainsi par la SACEM la société française des droits d'auteur qui extorque petits commerçants et communes (ignorants) au nom des auteurs et compositeurs que la SACEM ne paye pas : une fraude colossale qui se chiffre en milliards d'euros, non reversés aux artistes. [consultez les textes de la fondation anti-sacem]

 

 

Le 2 mai dernier, j'envoyais une lettre au compositeur Gyorgy Kurtag (nous nous connaissons depuis presque 40 ans) sur la question de l'isolation des compositeurs entre eux et entre les autres depuis le début des années 80 du XXe siècle et la destruction systématique de la scène musicale inventive qui se perpétue jusqu'aujourd'hui [pdf 35Ko]

 

 

13 mai

- LA LOA ?
- Non, La Loi
- VOAZINS VOAZINES, la culture des innocents délateurs
- Non, voisins vicinus vicina, nos proches inconnus du quartier

- À quoi sert la Loi ?

- Poser cette question... Tout le monde le sait ! La loi sert à protéger les innocents.

- C'est ce que vraiment tu crois ? En réalité, la Loi sert à banaliser l'obéissance. Observons son effet : tu te plains à la police soit par inconfort (pour ne pas dire intolérance : « ça ? ça gêne, il faut le supprimer » sic), soit pour jouir du pouvoir de dénoncer les autres. Intolérance et dénonciation sont généralement liées. Déjà, à dénoncer, tu exprimes ton impuissance à ne pas savoir résoudre par toi-même ce qui te gêne. Que fait le policier ? (un être humain comme toi qui a choisi l'uniforme, car sans, il se sent faible). Il note le fait (le délit (= devoir inaccompli) selon la loi) = « enregistre la plainte » (sic). Le policier lui-même n'a aucune capacité à résoudre l'objet de ta plainte (= de ta souffrance), ce n'est pas sa tâche. Noter le fait de la plainte signifie qu'il relève la démarche du plaignant (de se plaindre) et la comptabilise (pour alimenter les statistiques*). Toi, éventuellement, ça peut te suffire, tu as fait la démarche citoyenne, tu as été entendu (ou tu as cru être entendu par la procédure d'enregistrement anonyme policière). Que s'est-il passé réellement ? Ta plainte à la police n'a fait que légitimer la tâche du pouvoir politique à créer des lois relayées par la police (qui détient le privilège de la violence autorisée : « le père fouettard »). Toi tu payes pour ça (impôt d'imposition). Si tu payes pour ce service, c'est que tu veux ce service. Payer les impôts est un acte volontaire (non obligatoire, tu déclares ou pas) ** qui prouve la démocratie (à choisir) = le pouvoir du peuple qui paye les gouvernants pour être entendu anonymement. L'imposition a balayée le choix, démocratie ? La souffrance de ton affront, motivation de ta plainte, n'est pas résolue, mais tu la considères comme telle pour avoir fait l'effort de faire la démarche d'aller te plaindre au commissariat de police. Ton affront n'est pas résolu et ne le sera pas. Si tu insistes, à vouloir déclencher la procédure du procès, que va-t-il se passer ? Le juge (procureur de la république = de la chose publique) relève la plainte (« plainte au procureur », pas par lui-même en son nom, mais anonymement par des salariées secrétaires fonctionnaires qui font ce qui leur est demandé de faire en échange de leur salaire), la comptabilise. Et, si tu insistes à faire la démarche d'aller consulter un avocat, le payer, ce pour déclencher la procédure du procès, le juge va commander une enquête pour trouver un coupable. L'existence des coupables légitime l'existence des juges = sans coupables, plus de juges. Une fois un coupable arrêté (qu'il soit le bon ou non, importe moins que l'arrestation pour la légitimation), il devra prouver son innocence au regard de ta plainte (qu'il n'est pas la cause réelle de ta souffrance, ce qui est dialectiquement impossible, d'où la rentrée en scène de la rhétorique pour convaincre l'assemblée), ce, pour ne pas être puni = payer une somme d'argent qui va l'endetter une grande partie de sa vie à se soumettre à travailler + pour rembourser sa dette que tu as provoquée. Le coupable à punir est toujours un travailleur pauvre = qui ne peut pas payer. C'est ça qui fait mal. Ceux qui peuvent payer et payent sortent du procès toujours innocentés, voire pardonnés d'avoir « abusé de ses droits » (sic). La case prison du Monopoly (= exclusif monopole du capital). Si tu veux poursuivre la procédure de ta plainte, sachant que le coupable même innocent est toujours un condamné, la seconde punition est l'emprisonnement. Qu'est-ce que la prison ? La prison est un camp de redressement (tel dresser les chiens). Les prisonniers ne sont pas privés de liberté, ils deviennent résidents enfermés dans un protocole de procédure d'obéissance absolue pour être « rééduqué à obéir » dans la vie civile (bien que la majorité des coupables condamnés ne soient pas les responsables de leur condamnation, importe pas : « il faut amalgamer dans le tas », « en gros » pour éviter de détailler ; ce qui révèlerait la vérité de la réalité de la supercherie). Prisonnier est un emploi sans salaire (comme les prisonniers de guerre), que « la cellule et la gamelle » en échange de revitaliser sa force de travail et qui aujourd'hui se paie dans les prisons privatisées privées.

- pause...

- Que s'est-il passé en réalité ? As-tu été satisfait de ta vengeance pour avoir subi la contrariété de l'humiliation pour avoir réalisé l'effort d'être allé te plaindre à la police ? Au final, tu ressens quoi ? Au fond caché derrière ton sourire satisfait, un gâchis, une perte de temps et d'argent dans la langueur (longue langue) de la procédure. Le fonctionnaire de l'Administration publique privatisée (<=> travaille à entretenir le mono-archisme, oui, monarchie est le raccourci) argue qu'il croule « sous les dossiers » ; qu'il croule sous le nombre colossal de plaintes ? Tu le crois ; tout est fait pour ; ton tour, en attente, viendra ; le temps est long à demeurer dans le conflit qui sans ça aurait été déjà oublié. Une journée de peine contre des années de pénibilité pénale de peines. La réalité est que le plaignant (= « l'innocent qui dénonce les autres » ne peut pas être innocent, c'est une contradiction ou toi victime tu te transformes, grâce à la « justice » (sic), en accusateur) formant la masse minoritaire des plaignants (votant) demeure l'argument majeur de l'existence de la domination politique = la mise en soumission de ses citoyens par la force de la peine (plus de mort) autorisée à la police et interdite aux citoyens. Les chances dans ce jeu ne sont pas égales, il s'agit bien d'une domination volontaire publique, autrement dit, l'instauration d'une dictature masquée de l'hypocrisie du confort suffisant des usagers, pas d'une entente, ni d'un échange. Sans plaignants, même minoritaires (le mensonge de la propagande * faisant croire le contraire : « on croule sous les dossiers » sic), le pouvoir politique n'a plus de raison d'instaurer des lois (qui est sa fonction dans l'antre du pouvoir). La réalité des lois, comme il est cru, ne servent pas à interdire les violences entre individus, dont la police en est exempte = le droit de tuer un civil sans être inquiété par son meurtre, les lois servent à soumettre les individus citoyens à l'obéissance (= celles et ceux munis d'une « carte électorale » ou « pass-cité à la citoyenneté » sic). Ce, en leur soustrayant leur responsabilité, celle de résoudre les problèmes de leur souffrance par eux-mêmes. Souffrance dont la raison niée est provoquée par le système politique souhaité (en échange pour toi du sentiment de sécurité qui est faux). Cette attitude déresponsabilisée s'inculque dès l'enfance par les parents « tu m'écoutes ! » (sic, ouïr sous-entend (entend en dessous, caché) obéir) et par les maîtres d'école (qui de leur autorité leur donne la possibilité d'abuser les enfants ; sachant que les traumatismes des adultes naissent dans l'humiliation publique de l'institution scolaire de l'enfance) à partir de 6 ans. L'école dresse les enfants à obéir, pas à savoir (mais savoir obéir) aussi à croire savoir (dans l'obéissance des idées reçues et répétées) : la culture de la certitude mêlée à celle de l'irresponsabilité crée l'infantilisme (constatons le niveau infantile de nos sociétés qui dans l'histoire de l'humanité n'a jamais atteint une telle intensité) et l'innocence (= la victime accusatrice qui vote sa soumission) ou le désir violent de vouloir être gouverné. Pour quoi ? Vivre à ne pas savoir quoi faire de soi, ne pas savoir quoi faire avec la liberté semble être plus douloureux que de subir les humiliations banalisées de la soumission de l'obéissance par la force tout en cultivant l'ignorance. Se plaindre signifie : ne pas vouloir vivre par soi-même la liberté donnée de la vie : de vivre à résoudre les problèmes qui donnent le sens de vivre (notre vie brève).

- pause...

- OK, reprenons...

- Le musicien est la personne la + apte à être l'objet de plaintes de ses voisins. Pourquoi ? Les voisins plaignants sont convaincus que musiquer n'est pas travailler : « la musique ? c'est pas un travail ! » (sic), « fait autre chose qui rapporte » (sic). Le voisin plaignant ne va jamais se plaindre à la police du bruit infernal du travail, des équipes de nettoyage de la ville en dehors des horaires autorisés, par exemple. Non, il va se plaindre « du bruit de la musique » (sic). Il va se plaindre de la liberté (que représente faire de la musique) dans le monde (carcéral) du travail. L'argument du travail repose sur l'idéologie que : « le travail doit être pénible, sinon c'est un loisir » (sic). En réalité, le voisin plaignant dénonce la liberté de son voisin, ou ce qu'il croit être la liberté qu'il n'a pas. Et la musique est l'objet porteur de la vibration invisible de la liberté « qui dérange le silence » (sic) du repos (mais qu'en journée et qu'en soirée, jamais la nuit, vraiment, la nuit, il n'y a personne d'éveillé). Les voisins plaignants sont des personnes qui ne travaillent pas ; des personnes qui s'ennuient de leur travail (être l'objet de l'occupation) ; elles n'ont pas l'occupation qui leur ferait oublier leur solitude qui les fait souffrir (« alors que les autres s'amusent » sic) qui aiguise leur jalousie. Dénoncer les autres objets de sa frustration crue « eux ils ont, moi pas » (sic) exprime leur rancoeur (de la vie = de sa vie), alors il agit par la vengeance à dénoncer à la police (qui légitime son existence). Mais donner la raison de dénoncer les autres ; à quoi ça sert ? Est-ce que ça résout le problème de la tolérance ? Est-ce que ça résout le problème de l'incommodité ? Non. Est-ce que ça crée des liens de sympathie entre voisins qui ne se connaissent pas et ne cherchent pas à se connaître (pour pouvoir les dénoncer) ? Non. Alors, à quoi ça sert de dénoncer les gens, ses voisins proches, à la police ? Le voisin plaignant dénonçant est le pilier, le sens fondateur de l'existence de la domination politique ; la voisine plaignante dénonciatrice (le voisin aussi) crée l'hostilité nécessaire à la justification de la présence de la domination politique, à appeler la présence de la force policière pour « le maintien de l'ordre » (sic) avec « violence autorisée » (sic) des policiers envers les citoyens (jusqu'à les tuer). Être policier, c'est avoir l'autorisation de tuer sans être inquiété (généralement les policiers sont des personnes qui se sentent faibles qui grâce à l'uniforme et le port d'arme se sentent forts). Le voisin plaignant, qui doit être frustré, pour se plaindre, n'obtiendra que la satisfaction d'avoir déclenché la nuisance à son voisin : ressentie comme une équivalence de partage (des torts). La satisfaction dure le court instant de l'intervention policière « bien fait pour toi ! » (sic), la frustration, elle, reste qui sans elle, le voisin ne pourrait ni se plaindre ni dénoncer ses voisins à la police. La domination politique instaure toujours la dénonciation (« citoyenne » sic, voire « solidaire » sic, voire « pour le bien de la communauté » sic) comme base et argument au gouvernement de gouverner (pour cultiver entretenir l'esclavage). Il n'y a que le plaignant (« l'innocent » sic « la victime » sic) qui légitime toute domination politique. Innocents et Victimes sont les soldats fondateurs de la domination politique (le même rôle que la jeune fille consommatrice formant l'infanterie du capital, démontré par Tiqqun). Et, une domination policière envers les citoyens posés en innocents et victimes porte le nom de : dictature. Notre dictature ici est adoucie édulcorée par le déni de l'hypocrisie : le mensonge pour soi que tout va bien entre nous toutes et tous. À ne pouvoir se conforter que par le mensonge, montre quoi ? Ça, montre que nous refusons vivre la réalité telle qu'elle est pour s'en créer une fausse qui convient au confort convoité, mais jamais acquis. Acquis, il n'y aurait plus de plaintes et sans plainte, plus de domination politique.

- Eh bien, il semble que ton analyse est complète, mais est-ce que le savoir arrêtera la nuisance entre humains ?

- Il semble que non, puisque beaucoup d'autres avant moi et d'autres en même temps que moi, le savent. Cette attitude sociale se réalise en boucle (sur de longues périodes de notre histoire humaine) dont les uns apeurés se dépendent des autres affaiblis ; la peur réalise la violence. La loi n'est qu'un prétexte à réaliser la violence. dont l'innocence (et la victime) est le faux prétexte.

LOA deHORS LOA ?

- Pourquoi les gouvernants qui font les lois, ne les appliquent pas eux-mêmes ? Pourquoi les gouvernants sont hors la loi ?

- Bonne question, voire question fondatrice de la légitimité du pouvoir politique, ou comment ce pouvoir est utilisé contre les populations, c'est-à-dire pour assouvir les populations au travail pour entretenir le privilège de l'élu et sa suite (= l'entretien du prestige de la gloire). En effet, il ne s'applique aucune loi pour les gouvernants. La police ne va jamais inquiéter les membres du gouvernement, ni les entreprises gouvernementales, au contraire la police « protège » les membres du gouvernement, contre « des assauts possibles d'individu dans la foule ». La police surveille la foule (la peur panique), elle ne la protège pas. Le déploiement des « forces de l'ordre » autour des politiques montre à quel point l'assaut individuel est redouté des gouvernants, ou en réalité, est simulé pour déployer le surplus de force policière (une domination politique n'en a jamais assez) pour la démonstration de force de violence du pouvoir (de nuire). Cet état de fait porte un nom : LE PRIVILÈGE. Le privilège est lié étroitement au PRESTIGE ; sans l'un, l'autre n'existe pas. L'art du prestige est d'impressionner (les foules constituées d'individus anonymes au travail). Dans le prestige de la gloire de la victoire de la domination assouvissante, qui y a-t-il ? « Prestige » était le mot magique pour faire travailler les artistes gratuitement sous le règne Mitterrand : « faites le pour le prestige » (sic), aujourd'hui le mot est transformé en « rayonnement culturel », mais le sens reste le même : imposer l'admiration en trompant les foules (et les artistes). La gloire impressionnante, dont la foule se délecte est le spectacle de la victoire. Victoire ? de quoi, en effet quelle victoire ? Le prestige est le domaine des magiciens prestidigitateurs (digital = doigt), sa racine latine « praestigium » signifie : charlatan, le charlatan est celui qui fait chanter qui est l'auteur du chantage ***. Le privilège est un état hors la loi.

- Pourquoi se laisse-t-on dominer (abuser) par le spectacle du prestige ?

- C'est la conséquence de l'attitude du refus de vivre sa réalité : sa faiblesse sue (constatons à quel degré le cinéma de super héros est apprécié pour générer 1 milliard de dollars en 1 semaine). L'émerveillement passe par le spectacle de la victoire qui impressionne en semble en foule à ressentir le sentiment de puissance absent dans sa vie quotidienne (de faible obéissant) dont ses actes sont motivés et agis par sa peur intérieure, celle cachée par son hypocrisie. La peur est la fondation de l'instauration de la domination politique (confondue avec puissance) à partir de la famille suivie des institutions : la culture de l'hostilité entre humains à la fois redoutée et intensivement cultivée.

POEUR ?

- En quoi la peur est le moteur de toute nos peines ?

- La peur innée, la peur cultivée, sont 2 peurs à ne pas confondre. L'une issue du choc de la naissance dans un monde inconnu, l'autre, issue de la culture de l'obéissance qui impose (suppose) au rassemblement : une foule est un ensemble de peureux. Une société, un clan, une chapelle est un ensemble de peureux. Tout est valable pour la peur, grâce à la sensation de manque : la mort (= le manque de la vie), l'humiliation (= le manque de la gloire), l'appauvrissement (= le manque de la richesse), l'abandon (= le manque par mépris de la présence des autres), etc. La peur se conjugue à tous les contextes. Quand la peur tient, possède sa proie, elle intensifie son ego meurtri (l'image de la considération de soi), le peureux est agi par son moi meurtri. C'est ainsi que naissent les terreurs. Les peureux ne peuvent vivre que groupés, peu importe le contexte religieux, politique ou économique, le résultat reste le même : le potentiel effectif agressif du groupe. La peur est essentielle pour déléguer le gouvernement de soi. La peur transmet, déplace le gouvernement de soi à l'autre élu (sa projection dans le roi, la reine super héros). L'obéissance est un acte volontaire conduit par la peur de vivre de soi-même responsable pour les autres. Le syndrome (= courir en groupe) de la peur est la panique prise dans la terreur. La peur est l'outil qui permet de perdre le gouvernement de soi (en groupe). La peur permet de donner (ensemble) son gouvernement à l'autre, à l'élu. Il n'y a que les peureux qui peuvent se défaire de leur gouvernance et la remettre à un autre pour vivre soumis (humilié) obéissant, mais convaincu vivre en sécurité (dans l'image de l'élu). L'illusion de la sécurité par le déploiement de la violence des forces en ordre rassure les peureux en groupe bien que l'inconvénient de l'humiliation dans le traitement des foules en bétail est effectif : ils sont battus ; les peureux en groupe convaincus l'ignorent par déni (= tout ce que tu dis n'existe pas). La peur produit l'opposé de ce qui est nécessaire à l'entente sociale, et le peureux se convainc de sa certitude, en opposition à la réalité, dans le cas contraire il perdrait sa peur qui le possède qui forme le sens conditionné de son existence. Nier que se plaindre renforce sa misère. Nier que la Justice est l'institution de la vengeance. Nier que la police est productrice de violences. Nier que le spectacle de la fausse gloire renforce sa lâcheté. Nier la réalité pour vivre par procuration (à travers l'image de l'élu). Nier les faits de sa réalité bloque dans son ignorance et génère l'agressivité sociale, et alimente un état hostile permanent en(tre) sociétés.

 

Notes
* L'INSEE a été créé pour ça. Légitimer par un gros chiffre, la politique (de domination = de répression). Manipulant l'opinion publique. Une « force de dissuasion » (sic) à penser le contraire : « moi ? je pense comme les autres » (sic). Le travail de l'INSEE est de manipuler l'opinion publique.
Les plaintes en nombre importent à l'existence de la police, car sans plainte, la police devient inutile et par ricochet, le pouvoir politique lui-même (qui dépend d'elle).
** En 2019, la règle a changé : nous avons en France basculé dans une dictature autoritaire affirmée intentionnelle où toute désobéissance = refus de payer « expose le délinquant à des sanctions » (sic) prouvé par le document suivant : violence banalisée. Sanctions ? Lire les articles L66 et L67 dans le Livre des procedures fiscales.
*** Le mot anglais pour chantage est : « blackmail » littéralement : courrier noir, et non « mail » = loyer, (con)tribut(ion). Le « blackmail » à l'origine était un impôt (= une imposition) « une contribution payée par les fermiers et les petits propriétaires des contées en bordure de l'Angleterre et de l'Écosse et le long des frontières des Highland (terre haute) aux chefs pirates en échange de leur protection contre le pillage » Oxford Dictionary (des pirates qui protègent contre le pillage ?). Puis par extension, tout paiement extorqué (= racket). Le chantage anglais est attaché à l'argent. Le chantage français est attaché à la gloire (et à l'humiliation).

 

 

12 mai

Homm / Femm
ça s'entend pas ?

Il n'y a qu'une seule raison pourquoi les hommes ont décidé d'inférioriser et soumettre les femmes en société en instaurant (restaurant ?) la domination masculine : le patriarcat (patrie-archie) ; c'est qu'ils les redoutent. L'histoire biblique ridicule de la femme sortie de la cuisse d'Adam importe moins que la conséquence humiliante de l'intention : à ce que « elles ne pourraient pas exister, si les hommes n'existaient pas » (sic). Si on a besoin de l'improbable pour dominer, c'est que c'est un acte désespéré. Pourquoi les hommes redoutent-ils tant les femmes ? La raison est simple. Les hommes redoutent les mères, présupposent que toutes les femmes sont des futures mères. Et ? Une femme enceinte et qui enfante a le pouvoir de supprimer la liberté de l'homme (mais uniquement dans un contexte conflictuel). Et la maternité donne à la femme une résistance dont l'homme est dépourvu. La domination féminine matriarcale se situe exactement là, il n'en peut pas être autrement, son domaine est le foyer, l'homme est soumis au foyer « condamner à l'entretenir » (uniquement dans un contexte conflictuel). Ce schéma terrifie les mâles (pour dominer avec violence avec l'argument d'une sottise).

Certains hommes exercent leur violence (motivée par l'impuissance de la colère à résoudre leurs frustrations) dans le viol des femmes ou pire des jeunes femmes prépubères. Éjaculent leurs frustrations massives de violences dans la douleur de la pénétration. Le viol (transpercer pour tuer) n'a aucune raison d'exister, uniquement par la rancoeur de la vengeance de la terreur de sa souffrance dans la volonté de détruire l'autre (croyant être soulagé de sa peine). La bite corps de jouissance devient une arme assassine qui trans-perce pour humilier le foyer de l'enfantement : la mère. Le violeur est un mâle humilié par sa mère qui par la force physique noie de sa souffrance l'autre à dénigrer l'être agressée = dégrader la mère à l'état de viande inerte. Mais ça ne soulage pas, ça fait mal pour rien à l'un et à l'autre (+ à l'autre qui violée est assassinée). Le violeur considère toutes les femmes être sa mère, demande en quoi le petit garçon a été violé par sa mère pour vivre sa vie d'homme adulte embrumée par la haine.

Le viol est une conséquence directe de la domination et masculine et féminine sur les enfants.

La domination ou de la mère ou du père empêche toute entente, tout accord au sein de la famille. La domination qui impose l'obéissance ne peut organiser la vie familiale que dans l'hostilité, même tenue, à chaque moment, elle explose et ruine l'amour (producteur de sympathies) qui est le lien fondateur de la famille.

Au lieu de s'entendre

Et, il s'agit bien de ça : s'entendre (= entendre les besoins de l'autre en accord avec les siens) pour ne pas s'ignorer. Pour ne pas s'humilier à être possédé+e. La musique sert à ça : à s'entendre. Pas à sombrer dans l'émotion qui est le résultat de l'émotivité qui est le résultat d'être possédé par la peur dont son moi souffrant (= ego) n'entend plus rien. La peur électrise le sang qui afflue gouverné par les émotions. À ne pas confondre avec la sensibilité. L'émotive subit, le sensible donne à perce-voir (voir à travers). L'un.e est possédé.e, l'autre pas. Discuter pour comprendre désamorce toute peine, frustration, rancoeur, injustice qui poussent à la vengeance et donc à entretenir l'hostilité familiale et sociale.

 

Dans notre contexte social hostile, le viol est le résultat de cette domination. Si les musiciens indépendants (les musiciens dépendants sont ceux qui découvrent le pouvoir d'être dans le ton convenu, voire convenable) sont tant agressés par le voisinage, bien que l'adage « la musique adoucit les moeurs » est connu de toutes et de tous, c'est parce que la musique est porteuse d'entente, d'accords et de sympathie, avec son moteur, la liberté ; ce que toute politique de domination redoute. La domination politique n'existe que du conflit perpétuel à entretenir le conflit, qu'elle instaure pour garder le pouvoir à asservir les populations. À la paix et l'abondance, la politique frappe avec la terreur (en reprenant l'antique recette du racisme intolérant). L'excès de violence politique montre la peur qui la possède de perdre son pouvoir.

 

 

27

Dictature publique & liberté privée ?

Le pouvoir, exercer le pouvoir, transforme tout être humain en bête (triomphante). À (force de) gouverner, la sympathie se transforme inexorablement en antipathie. Antipathie et cruauté sont les comportements exigés et nécessaires du pouvoir (qui l'identifie = sans pouvoir pas de cruauté (sadisme) possible). Exercer le pouvoir est une ivresse au-delà plus importante que l'orgasme sexuel même (qui est de la même famille). Une fois accédé le pouvoir, les gouvernants ne le lâchent plus, ne peuvent plus, ils s'y accrochent. À l'exercer, ils en sont possédés (= les dominants deviennent dominés par le pouvoir). C'est en ça que le pouvoir est une pathologie.

L'espace public (commun) est censé être un espace de liberté solidaire (= un espace accessible à tous sans contrainte = un espace d'entraides), mais la liberté est la première « pathologie » sic (= maladie) à laquelle le pouvoir s'attaque (pour la domination, la liberté est une maladie et, inversement). Avec la liberté, le pouvoir perd le sens de sa position de gouvernant et de son existence même. La tâche majeure et principale du politique est de supprimer la liberté. Il gouverne pour ça (pour soumettre à sa volonté, non à celle du parti des investisseurs). La liberté empêche l'obéissance. La liberté supprimée, tous (et toutes, la domination est patriarcale) les gouvernés obéissent. Sans obéissants, pas de pouvoir possible. Faire tomber une dictature est aussi simple que d'aller pisser. La dictature n'est pas formée par le tyran. La dictature (= le pouvoir) est formée par les lâches, les peureux planqués derrière (au fond) l'obéissance et l'admiration de l'élu tyran (= tout ce que les lâches désirent sans pouvoir le réaliser, alors ils votent pour déléguer). La vénération vénère sa vénération, pas l'objet de sa vénération. Ces obéissants, ces lâches ne forment en société qu'une minorité, mais une minorité suffisante pour les gouverner tous (toute la nation et les pays occupés). Le nombre réel ? est celui des votants : 15% (12,5%) de la population totale. Oui. 50% choisit son parti de 50% de votants des 50% inscrits. Toutes les dictatures historiques connues sont conduites par une minorité, celle lâche et violente qui jouit de l'assassinat (du massacre : chaque gouvernement espère avoir son massacre), celle entre autres qui forme le corps des fonctionnaires (dont la violence physique est représentée par le corps de la police, de l'armée et de la justice) : les PLU, les Personnes Lâches dans l'Uniforme. Ensuite, il ne suffit qu'instaurer la hiérarchie = la chaîne de commandes et d'obéissance punitives pour que la base appauvrie obéisse au sommet enrichi par la base appauvrie, le sens du salaire minime au salaire maxime (jamais le contraire). À quoi tient l'obéissance du porteur du salaire minime ? À la peur (à la terreur) de ne plus rien avoir (pas d'être à vivre bien). Cette peur, d'être totalement démuni (et rejeté de la société pour devenir clochards et SDF) = sans foyer, est la menace suprême qui pèse sur tous les salariés. Les tout petits salaires obéissent, car ils ont peur d'être dépourvus de leur foyer. Absurde ? Oui absurde, car la famille devrait empêcher ça. Mais la famille a été politiquement explosée. Les anciens sont méprisés telles des épaves inutiles parquées dans des mouroirs payants, les enfants eux sont parqués et enrôlés dans le service de l'obéissance obligatoire du système scolaire du faux mérite et les parents sont complices de la domination politique patriarcale qu'ils imposent à leurs enfants dans leur « éducation ». « Bienvenue nouveau-né humain à Freeland et Happyland » (oui, le monde est aujourd'hui américanisé = « globalisé »). L'hypocrisie recouvre le tout pour nier la réalité de l'humiliation (des gouvernés obéissants).

Le politique s'empare de l'espace public (la chose publique = la république) qu'il transforme à s'approprier en domaine privé, le sien (avec l'aide de la police, de la justice et d'abord des impôts). Sans impôt, tout pouvoir sur le public meurt. Les impôts sont réalisés par le travail obéi. Le politique est entretenu par le travail public qui le paye des impôts pour travailler. Aussi, le monde du travail (impitoyable) est un état désiré par le travailleur. Pour quoi ? Ce sont les travailleurs qui gouvernent par leur obéissance le monde du travail. Ce monde payant (qui achète les volontés pour les transformer en découragement et en lâcheté). Avec un accès au travail salarié cru privilégié (le chômeur est tellement insulté, totalement méprisé, alors qu'en réalité, il est libéré du travail obligatoire, est le paradoxe de cet état de fait). Le « privilège de l'obéissance » (sic) donne accès au travail et ouvre les portes de la société (des avantages sociaux qui n'en sont pas = « le pouvoir de consommer » de l'inutile surtout, preuve du pouvoir de consommer. Abondance confondue avec Bonheur, ou : Avoir confondu avec Être). Le travailleur est intégré au système social carcéral (= pénitencier, de la pénitence, de la peine) nié. L'obéissance sociale se réalise par la peine. Autrement dit sans hypocrisie : le travailleur salarié est un esclave qui vote et approuve et dicte la dictature (qui ne conduit pas sa vie qui ne sait plus conduire sa vie, alors il implore à obéir) tout en le niant.

Que reste-t-il au public de son domaine emparé ? Rien, que son domaine privé.

Mais le domaine privé (famille, amis) est en permanence menacé par le politique. Le système du mérite du monde du travail a explosé et détruit la sympathie familiale (= à prendre soin les uns les autres). L'introduction du divorce est la conséquence politique de l'explosion de la famille qui se réalise par la haine de ses membres (ce qui pour la famille est paradoxal). La haine instaurée au sein de la famille, le politique peut agir sa souveraineté. Diviser (par la zizanie) pour régner prend tout son sens. Pour quoi exiger l'obéissance de ses enfants ? arguant la « nécessité de l'éducation ». L'obéissance exigée ne sert que la domination politique, pas l'intérêt des enfants, ni de la famille. Au contraire, adultes, les enfants perpétuent la frustration des parents (et cultivent l'antipathie nécessaire à leur gouvernement).

L'obéissance se réalise par la peur mêlée à la frustration. L'obéissance nait du bouillon de la frustration et de la terreur, bouillon agité par la rancoeur de la vengeance aussi bien du côté gouverné que du côté gouvernant. Oui, la politique ne peut générer ni paix, ni bonheur, bien que le contraire soit clamé pour les élections politiques. Mensonge pour accéder au privilège de la rente abondante publique et perpétuelle, le pouvoir de disposer de ses sujets soumis. Gouvernés et gouvernant sont les faces complémentaires qui s'emboitent dans la même pièce : gouvernés et gouvernants forment ensemble le pouvoir (politique, voire, socio-politico-sexuel), résultante de la frustration terrorisée. La torture est un acte de domination sexuel et politique. Le pouvoir de plier l'autre à sa cruauté dans la douleur de la souffrance maximale. Le masochiste jouit de sa peine et de sa douleur. Sans gouvernés pas de pouvoir. Sans gouvernant ? Il suffit d'en trouver 1 seul : l'élu. Ce qui est très très facile, car n'importe qui fait l'affaire. En effet, le représentant politique du gouvernement n'est pas le tyran direct, le tyran effectif est l'ensemble des gouvernés obéissants qui payent pour perpétuer ce système totalitaire uniforme, et payent cher, avec l'exigence de retrouver le bénéfice de son investissement dans l'abondance. La réelle tyrannie est portée par le travail cru obligé au coût presque gratuit ; c'est lui qui forme les empires. Sans esclaves, pas d'empire. Et le domaine dans lequel les esclaves travaillent à la formation de l'empire est le domaine public (aujourd'hui approprié par les gouvernants qui canalisent les bénéfices publics dans leurs planques personnelles). Le domaine public n'est plus public (= à tout le monde), il a été emparé et approprié par les politiques, approprié à leurs bénéfices des investissements privés dans le travail gratuit des esclaves publics. Autrement dit, ce qui est à tout le monde (république), n'est plus à tout le monde (devenu antirépublique), la propriété de la jouissance privée des gouvernants détournant les fonds publics pour leur intérêt privé aux dépens de tous les autres payant des impôts pour la communauté. Une vaste corruption qui dévoilée fera tomber les gouvernants et le sens même du gouvernement pour la chose publique.

Que reste-t-il au privé de son domaine emparé ? Rien, que son domaine public privatisé.

Le pouvoir forme une boucle qui sans elle ne fonctionnerait pas (le pouvoir est rétroactif à sens unique, un double sens fait disparaître le pouvoir pour laisser la place à l'échange). L'espace public privatisé : où les esclaves payent les excès de jouissance des maîtres (preuve nécessaire de leur domination) renvoie à l'espace privé public les frustrations nécessaires à son gouvernement : la frustration généralisée des uns alimente la fausse jouissance des autres (fausse jouissance, car stéréotypée dans le luxe = le faux art, marque des dominants agressifs, telle une érection prête au viol, sic). En réalité, cette boucle alimente de souffrance et gouvernés et gouvernants et les autres qui subissent à s'accommoder de cette vie de violence et de peine.

Et ça, ne paraît étrange à personne ?
sachant que ce système se perpétue depuis la naissance de notre civilisation !

 

La franchise artistique (opposée à l'hypocrisie politique) n'a plus accès à l'espace public (depuis les années 70 du XXe siècle), tenu et interdit par le pouvoir politique (renforcé par « la politique culturelle » à partir de 1981). Ce qui est perceptible des arts (exigés de bon ton) est ce qui est approuvé par le chantage de la subvention, « les critères de sélection » agissent la censure politique des oeuvres indésirables (= marquées de la condamnation pratique : « politiquement moralement incorrecte ») avec l'argent public (des travailleurs esclaves, celles et ceux salariés qui payent pour le travail du petit pouvoir de juger et condamner les autres). Il ne reste à l'artiste (non vendu, incorruptible), être humain formé de liberté, d'agir et de créer (= sans liberté pas de création possible, que des productions de copies) à faire percevoir ses oeuvres dans le domaine privé exempt de domination politique rapportée. Ce domaine privé porte un nom : la clandestinité. La clandestinité prouve la dictature du régime des tyrans (ou la malveillance sociale généralisée des apeurés frustrés minoritaires gouvernés gouvernants : les 25% réels de votants). Les artistes officiels perceptibles sont : vendus, corrompus et soumis à la volonté politique de domination. Les arts officiels ont toujours fait office de décoration du pouvoir, mais ça, nous le savons toutes et tous, ce n'est pas de l'art.

 

le dicton de la situations des arts dans notre civilisation occidentale mondialisée

 

 

7 avril

La fonction de l'agent « commercial » (sic) d'artiste

positionne ce qu'a d'essentiel la fonction de l'artiste en société,

à savoir :

L'ARTISTE, LE VRAI, N'A RIEN À VENDRE

Toute « la politique culturelle » depuis 1981 (préparée depuis 1968) a été d’obliger et de transformer l’artiste en « entrepreneur commercial » : « en faire un homme responsable » (sic) avec son « poids public » (sic) pour en faire « un représentant du mérite » (une icône idole de l’idéologie politique du capital) constitué par l’opinion publique manipulée pour être socialement visiblement encadré = programmé par le réseau accaparé « des scènes nationales » par le gouvernement et l’administration et à ce que les artistes deviennent tributaires de la subvention gouvernementale pour annihiler sa fonction indépendante, le rôle essentiel de l’artiste en société, à savoir : ouvrir les esprits à la tolérance, à la liberté, à l’indépendance, à la diversité = susciter la joie de vivre dans sa totalité. L’artiste montre ce qu’on peut faire à vivre la vie. (Comment est-ce possible que les autres ne sachent pas ? ou, ont-ils été éduqué pour ne pas savoir). Le ravage (= la volonté de domination politique) du monde des arts par les politiques est passé par le canal de la communication (l’ordre à sens unique injectant la violence). Le ministère de la Culture et « de la Communication » (sic) pour ne plus dire « de la propagande » est de canaliser la liberté artistique : c’est la fonction réelle cachée, voire niée du ministère, pourtant effective vu le degré de médiocratie atteint. J’ai ailleurs déjà traité du sujet à analyser ces outils de médiocratisation majeure de nos sociétés occidantes (d’occire), dans les chapitres suivants du livre Dans le Ciel, le Bruit de l’Ombre :

-1.4 - situation de la musique savante au XXIe siècle (début) : hiérarchie et théorie musicale, arts vs communication
1.8 - pourquoi faire de l’argent avec la musique ? et la perversité du financement des arts
1.9 - pour en finir définitivement avec la notion de public
2.0 - la musique, la puissance et la nation
2.1 - la soumission artistique
2.2 - ouïr et entendre (l’obéissance apprivoisée)

Avec l’état d’esprit de l’entreprise, de l’entrepreneur commercial qui vend sa came avec la communication = la publicité, la destruction du sens des arts a été réalisée par la volonté (j’avais écrit « violonté » ! = violence volontaire) autoritaire du capital politique régnant : la valeur capitaliste de l’homme réside dans l’accumulation de biens « vivre qu’à faire du fric » (sic) à rendre jaloux celles et ceux qui n’ont plus rien (à qui ils ont tout volé), ce, pour les soumettre au chantage de la volonté propriétaire du salariat précaire et conditionnel, autrement et franchement dit : de l’esclavage. Le monde des arts n’a rien de commun avec cette idéologie. Et ce doit de l’esquiver, ce, pour ne pas perdre le sens, la fonction et la nécessité des arts dans nos sociétés humaines. Qui est : la fonction fondamentale des arts est l’épanouissement de la sensibilité et de l’intelligence humaine.

2 formes d’expression anti-art par excellence du capital

Le cinéma, qui démarre d’expérimentations artistiques puis donne des oeuvres d’art, s’est transformé en produit commercial de propagande infantile avec l’aide des effets spéciaux impossibles et des contre-vérités pour donner à penser aux spectateurs immobilisés (arrêtés) « ça ne peut pas exister dans nos vies ! » pourtant ça existe (mais sans effets spéciaux). Le cinéma aujourd’hui sert de pilule anti-douleur pour accepter par le déni (à ne pas la percevoir) notre dystopie totalitaire. Ou, sociétés de contrôles robotisés où les êtres humains transformés par leur bêtise en article mou de consommation.

Le jeu vidéo, considéré à tort par la fonction publique institutionnelle être de l’art, révèle sans le vouloir le malaise de nos sociétés ; à ce que la jeunesse « gamers » (privilégiée ? il faut un lourd investissement pour être équipé pour pouvoir jouer tout seul dans sa chambre) se réfugie dans ces mondes imaginaires à hautes doses de consommation, 1. pour se détacher de la réalité des échanges hostiles entre humains, 2. fuir le monde du travail, celui approprié, celui de l’esclavage, et 3. ignorer l’appropriation mondiale des denrées alimentaires et énergétiques, essentielles à l’existence humaine sur Terre, volées pour être revendues aux personnes volées. Mais se réfugier dans les jeux vidéo généralement violents basés sur l’assassinat et l’arnaque abrutit le joueur + qu’il ne l’épanouit. Le jeu vidéo à haute dose crée l’humain incapable de penser et d’agir par soi-même en dehors du jeu. Nous le savons tous : « des jeux pour le peuple pour ignorer la réalité (politique de l’humanité) » (sic). Le jeu vidéo ne réinvente pas le jeu (comme Lewis Caroll ou Gilles Deleuze), il perpétue l’hostilité de la compétition et du mérite qui fondent l’agressivité hiérarchique traditionnelle de nos sociétés humaines.

Le cinéma cultive et manipule l’opinion publique dans l’idéologie morale acceptable et le jeu vidéo cultive le légume de la jeunesse autistée qui craint la violence servile de la réalité de l’esclavage tout en jouant de cette violence exacerbée. Cette manipulation des esprits à les faire surconsommer pour les faire payer en permanence, n’a jamais été l’objet ni le sens de vivre des arts et de la musique.

Comment nous en sommes arrivés là ?

La peur, qui politisée, se transforme en terreur. La terreur qui supplie (le paradoxe) de la présence de la violence de la police : « pour être protégé » (sic) ; est la manipulation basique des êtres humains en foule (marchant dans une même direction, facile à gouverner). Cette foule manipulée qui est la force de maintien du pouvoir répressif en place. La domination ? Le pouvoir de faire agir les autres à sa guise. Mais, pour vouloir vivre ça, il faut quelque part, en soi, être malsain : malade, ou profondément atteint de frustrations d’exister : voire tout ça en même temps. L’autorité qui vient du mot auteur s’est transformée en donneur de peines. Le sens de l’autorité est de faire obéir par la peine du châtiment : la punition, s’il y a désobéissance du gouverné : le châtiment doit le faire intensivement souffrir, à lui injecter de la douleur dans son corps et dans son esprit. C’est ce qu’on nomme : l’éducation (et pour les rebelles : la rééducation à l’aide de l’humiliation).

Eh bien !, « pourquoi tant de haine ? » ; est : la marque de notre civilisation assassine occidante qui transforme le mot « tuteur » en « tueur » (pour assassiner en lâche, par surprise). La maladie de nos sociétés est si profonde que la résistance artistique vitale pour la survie de notre civilisation, voire de notre humanité, pour tant agressante et envahissante (= qui mondialise et globalise sa manière de vivre agressive) devient difficilement faisable, nous artistes vrais, sommes à la limite de la rupture. Le degré d’hostilité entre toutes et tous êtres humains est tellement élevé que tout échange de sympathies s’interdit « par défaut » (sic) : ou uniquement par hypocrisie : ou, il faut passer par les machines communicantes (répondeur, secrétaire automatique, email, texto, chat) filtrant les volontés de contact (sous prétexte de sécurité) pour empêcher tout échange possible. Avec l’aide des machines, l’humanité accélère sa mort.

Pour stopper tout ça (notre décadence), c’est enfantin : il suffit d’arrêter de jouer avec la peur et l’hostilité.

Mais qui n’a pas peur de manquer ? Mais qui est prêt à ne plus mendier, ni « courir après le piège de la carotte de la subvention » ? qui représente l’intégration sociale autoritaire imposée pour l’artiste reconnu : la reconnaissance politique dominante (décorée de prix) payée par les impôts des esclaves au travail, répulse les vrais artistes. Regarde les tous, ces pseudo-artistes à se congratuler, à se faire croire intégré dans le « beau monde » du milieu de la « belle musique » subventionnée par l’État (sic, non, en réalité par l’argent du travail des esclaves). Musique acceptable passéiste, celle qui distrait à cultiver nos sociétés incultes à juger avec sa morale (= issue de l’esthétique hégélienne post-kantienne des penseurs allemands convaincus que la liberté sociale se trouve dans la morale ! Les traîtres philosophes, ça existe, à commencer par le 1er : Platon) en certitude convaincue par l’outrage, la qualité « politiquement correcte » (= qui ne propage pas des idées de liberté et d’autonomie) du travail médiocre des faux artistes payés par des fonctionnaires frustrés gavés de suffisance. Il y a de quoi avoir honte d’être humain, bien que vivre sa création artistique exempte de toucher à toutes ces malversations.

 

 

12

UNIFIER ou DIVERSIFIER ?

. [quand je dis art, je parle de toutes les expressions artistiques, la musique comprise]
. [dystopie : lieu de vie pénible gouverné par un régime politique totalitaire, aujourd'hui décoré à faire illusion de plaisance. Opposé à utopie, mais pas vraiment. Toutes les utopies à commencer par celle de Platon, puis celle de Thomas More, ou de Tommaso Campanella, ou celle de Charles Fourier sont des régimes politiques totalitaires]
. [la musique n'est pas « des sons organisés dans un ordre plaisant » (sic), mais « comment sonne l'humain », forme vibrante et audible compréhensensible de son comportement sonorisé]

Politiquer, c'est similariser pour unifier pour commander (ses autres appropriés par l'obéissance)

Le (rôle du) politique similarise les différences pour les unifier pour les gouverner. À commencer par les langues en une langue puis l'écriture. Puis ça acquis, à instituer des lois (obéies par la force, de l'ordre = la justice punissante avec le bâton de la police armée). Les slogans du genre « l'union fait la force » sont typiques du désir politique (= des autres qui travaillent pour soi le roi). L'architecte des hommes. Sans union (ouvrière = esclavage désyndiqué) pas d'illustration du sens du pouvoir construire le GIGANTISME (telles l'architecture des tours « grattes ciel » (sic) du pouvoir de la finance, les palais royaux, ou les stades de sport qui rassemblent 100 000 personnes, ou dans la navigation, les avions qui transportent ces masses de gens d'aéroport en aéroport pour « visiter » ces architectures et faire partie de cette « affluence » publique à « être dans le coup » sic). C'est ce qui enchante et la raison de la rhétorique (discours pour con-vaincre (l'opinion) le public) du discours politique. Mais l'uniformisation (politique) ne passe que par la violence (le blâme, la punition), montre que cette assimilarisation se bute à une résistance. Bon.

Musiquer, c'est diversifier pour individualiser pour vivre libre (chacun pour soi avec les autres)

L(e rôle de l)'artiste désamorce avec son art (qu'à oeuvrer son art) toute hégémonie (= domination politique des populations prêtent à se soumettre à l'obéissance croyant atténuer la violence subie) au lieu de la mettre en spectacle et la décorer (pour « la gloire » sic) qui est l'activité des faux artistes crus vrais artistes. Toute « la politique culturelle » instituée en 1981 et toujours en activité 38 ans après, sert à évincer les vrais artistes de la visibilité publique, car ces arts ne décorent pas la domination politique. Les expressions artistiques visibles du « grand » public ne sont que celles qui glorifient la domination politique. (Des exceptions arrivent toujours à passer, mais ce n'est pas l'intention de départ des politiques de gouvernement).

La majorité des êtres humains choisissent d'être commandé = vivre à ne pas penser, pour sa vie propre dirigée, pour vivre rassuré, à ne pas être responsable des peines provoquées à soi et aux autres. Les autres, la minorité, choisissent la liberté. Mais en réalité, la liberté s'agit pour toutes et tous, sinon la sensation d'abus de commandement ne serait pas perçu par les commandés. L'équilibre social de la dictature du commandement, pour une minorité commandée, ne peut pas dépasser un certain degré d'obéissance ; celui gardé par l'humiliation. Les autres ? se protègent de mécanismes de défense dont le 1er est le déni et le + profond est le refoulement qui fait oublier d'avoir oublié. Les mécanismes de défense permettent à la majorité des êtres humains de vivre innocents sans remords des peines qu'ils provoquent aux autres commandés pour une domination propre à obéir. Le déni est abondamment utilisé par la police ; le refoulement par les politiques. Pour dominer proprement par une dictature pénible, il faut être convaincu aider les autres.

L'expérience de la libération des arts et de la musique dans les années 60 du XXe siècle a été un cauchemar pour toutes les politiques (des communistes aux extrêmes droites) à la vue de leur réaction ultraviolente d'appauvrir les populations, en effet, les êtres humains d'occident ont commencé à prendre conscience (la jeunesse surtout, les vieux sont fatigués) qu'ils ne vivaient pas par eux-mêmes, mais possédés par des valeurs de domination qui n'ont aucune valeur pour vivre une vie épanouie à soi avec les autres. Les différences enrichissent, la similarisation appauvrit. Ça, a donné, les soulèvements de la jeunesse qui ont mis, à l'époque, les politiques dans un état de panique (de Gaulle en a démissionné). Aujourd'hui « les forces de l'ordre » (sic) ont leur armement et leur conviction renforcée, telle des « robocop » (armurés en kevlar) conditionnés pour assauts groupés en « victimes agressées » (sic) attaquent face à une population protestante éreintée et désarmée : les esclaves se rebellent à punir. La politique on le sait ne gouverne que par la violence. La politique cultive la violence, celle de ta soumission.

L'exemple du détournement et de la diversification de l'écriture musicale créée au VIIIe siècle illustre le propos du sens de l'art. L'écriture uniforme « universelle » pour assimilariser les différences est un projet politique. La multiplication pluriformes « pluriverselles » pour différencier les similarités est un projet artistique. La volonté politique est de réduire les différences (combien ont peur à l'école d'être différent qui dans une société en paix ne devrait pas exister) ou d'accroître la similarité. La volonté artistique est d'accroître les différences (ou de réduire les conformités pour laisser la place à l'hors-normalité), c'est le sens de l'existence des oeuvres d'art et de la musique. L'art banalisé n'est plus de l'art, mais de l'artisanat. C'est exactement cette crise, de l'art banalisé exclusif exposé concerté, que nous vivons actuellement. On le sait toutes et tous, (au fond), « ça va pas » dans le monde des arts de la société. Vivre le mensonge pour vrai. Eh oui, le monde des arts n'est plus artistique, il est politique !

La domination politique ne peut que très difficilement exister dans et de la diversité. La politique n'agit que si le désir est le même pour tous. La politique est impuissante si les désirs sont différents pour tous. C'est les arts qui contentent les désirs différents de chacune et chacun. Le politique ne peut qu'agir si ses intentions sont comprises par tous, qu'il communique par la parole de la langue unique (officielle) et par l'écrit appris à l'école élémentaire (bien qu'aujourd'hui dans notre dystopie machinisée, cette intention est reléguée futile et n'est réalisée uniquement que pour maintenir la croyance d'un intérêt public des gouvernants).

Les artistes créent la diversité (la diversité = l'indépendance d'esprit) qui se réduit par la copie recopiée recopiée..., diversité qui ne sied pas dans une dictature totalitaire (pourtant dans certains régimes extrémistes de dictature cette diversité est parfois sollicitée, indirectement bien sûr, par ne pas interdire les moyens de son expression publique, telle une soupape de décompression à l'inconfort de la dictature à vivre quotidiennement). Au XXIe siècle notre forme de gouvernement politique se masque du sourire obligé cultivé naturel (un homme en colère est un homme blessé) à se donner à croire vivre un régime démocratique (celui du pouvoir hégémonique du peuple = « dictature du prolétariat » sic) alors qu'il s'agit effectivement d'une dystopie (une minorité gouvernante, avec violence, manipulant une minorité gouvernée faisant croire au reste des populations à un geste de majorité publique, alors qu'il n'en est rien) (les gens sont piégés dans le salariat = l'esclavage). Gouvernant gouverné par le mensonge.

L'assimilarisation politique se réalise, à commencer par « la famille » : la famille est un idéal politique patriarcal d'obéissance. Puis à « l'école » et « l'université » (du latin « universitas » = corporation (indépendante ?) de « universus » = qui forme un tout (indépendant ?)) institutions du mérite qui valorisent « le même à être meilleur » glorifié par un diplôme (!) ou la fausse reconnaissance sociale (car banalisé dans la procédure) d'un comportement bien dressé assimilarisé ; en effet, une compétition de différences ne peut pas exister. Puis vient le monde du travail, celui du chantage et de la hiérarchie où la désobéissance est inexistante car contraire à la volonté mécanique des tâches à réaliser contre salaire. Désobéir amène à l'exclusion dans le monde de la pioche du chômage : vivre à attendre. Puis enfin la patrie remplacée par la nation (il n'y a des patriotes qu'aux USA). Nation ? = ce qui est né d’un ancêtre commun. Oui, oui... les enfants (qui parlent sa même langue) et faits « à son image » (copies de copies)... celle du père... En effet, c'est là qu'on comprend que l'intention religieuse est une intention politique et hégémonique.

Les arts diversifient la similarité pour entre-tenir la liberté. Sans les arts et la musique, toute civilisation meurt. Les arts donnent à identifier le sens de vivre à chacune et chacun. Si la mort de notre civilisation est reportée depuis 2500 ans, c'est grâce aux artistes qui oeuvrent les arts et la musique. [lapalissade] La diversité banalisée dans la similarité disparaît, mais la singulariser (seul) l'empêche de disparaître. Ce faux « bras de fer » entre SIMILARISER et DIVERSIFIER est en équilibre déséquilibré (par l'introduction de la force de la violence dans le camp des similarisateurs). Les artistes diversifieurs ne peuvent pas être des assassins (par manque de temps consacré à leurs ouvrages) soldats à la solde de la violence envers les autres désarmés. Un artiste, à avoir le courage de désobéir pour créer, ne peut pas être lâche.

ALORS ?
Faut-il un équilibre entre SIMILARISER = UNIFIER  /et/  DIVERSIFIER ?
Faut-il un équilibre entre
l'universalisme unifiant uniforme assimilarisateur obéissant
ET
les pluralismes multiformes diversifiant (pas divertissant) créateurs de liberté ?

Comment une entente
entre
le politique tant nuisant (gouverné par la frustration)
et
l'artistique tant épanouissant (gouverné par la félicité),
peut-elle exister ?

Durant ma période de vie, malgré de très nombreuses tentatives d'ententes, de conciliations, de recréations de liens brisés, je ne connais en réponse que dominations autoritaires, nuisances avec épreuve et endurance à la triade banalisée DRE = discrimination, répression, exclusion (comme la majorité de mes contemporains). Je ne peux pas développer ma musique publiquement comme je l'entends, les interdits fleurissent en permanence de partout ; les gardiens de l'uniforme se trouvent du cercle des faux amis proches, jusqu'au cercle (du faux) « sommet » (sic) du pouvoir politique donnant des ordres de censure aux directeurs de salles et festivals publics à faire du zèle (pour s'approprier la commande) à faire barrage à l'accès aux scènes publiques. Interdire est + facile que créer pour se faire remarquer. Le chantage du salaire en +, faisant clore tout espoir de réalisation musicale possible : par des subventions refusées. La censure est réalisée. (38 ans de censure).

ALORS ?
Quelle solution pour cette (més)entente ?
impossible.
Eh bien :
1. Connaître l'uniforme sans qu'il soit exclusif à gouverner ta vie,
2. Cultiver l'indépendance de ta différence sans t'exclure de la société des sociétés.

 

 

d'ici ou d'ailleurs, on arrive à la même conclusion

la peur similarise, le courage diversifie

Mircea Eliade (1907-1986) arrive par un autre chemin (celui de sa recherche sur le fait sacralisé, le sacré et son organisation religieuse de croyances pilotées par le symbolisme) que le mien (celui de comprendre l'existence du sens de la musique dans le monde humain politisé) a une conclusion similaire. Que ce soit dans le domaine politique culturel ou religieux cultuel, les humains sont gouvernés par « le désir d'unifier la création et d'abolir la multiplicité » (p.448 dans Traité d'histoire des religions, 1949) [1]. Mircea Eliade va + loin à qualifier cette tendance qui s'exprime à travers le symbolisme (qui a la fonction « d'identifier, d'assimiler, d'unifier des plans hétérogènes des réalités irréductibles ») : d'« infantilisme » pour « imitation facile de l'archétype ». « Tu vois, c'est facile, tu n'as qu'à faire comme ça, et ça, toute ta vie » (sic). Mircea Eliade rapporte que ce comportement humain est millénaire et pratique son éternel recommencement (Le mythe de l'éternel retour, 1949). La peur se rassure dans l'union, le courage s'exprime dans l'exploration.

La croyance de l'évolution de l'intelligence humaine n'est qu'une croyance (ou un mensonge qui sert à se rassurer)

La peur infantile d'apparaître dans cette vie dans ce monde donne à se réduire à vivre sa vie à faire qu'avec le facile qui imite les modèles déjà expérimentés. « Ça, c'est sûr, on va pas se tromper (= se faire mal) » (sic). Cette peur infantile individuelle pourtant crée ensemble les dictatures douloureuses et inutiles à vivre. Quelles soient religieuses ou politiques, la production excessive de souffrances collectives est le résultat de cette volonté de facilité : d'être et vivre possédé par la répétition et l'imitation = réduire la diversité de la différence et la redouter pour unifier. Seul est synonyme de terreur. Procédé que je nomme ASSIMILARISATION = similariser la différence + l'assimilation (= l'intégration) de la différence = effacement des différences. Fait répété aussi dans notre civilisation occidentale jeune de 2500 ans. Le modèle occidental de la famille et de l'éducation scolaire réalise cette assimilarisation de ses enfants. La place réduite et ténue pour la différence est réalisée (parquée à l'extérieur en périphérie dans la pauvreté et en plein centre dans le monde gardé du privilège de la richesse) est expulsée/refoulée dans le domaine de la marginalité = l'interdit, le sacré (redouté). Le redouté sert d'élu pour réaliser le souhait de la similarité répétée. La crainte de la différence s'agit avec l'assurance de la certitude : la croyance fixe et rigide qui cultive l'infantilisme du « devoir d'imiter » (pour vivre sans crainte). Mais cette recette, cette cure (contre la peur de vivre) ne fonctionne pas.

 

[1] Citons le passage complet : « (...) le désir d'unifier la création [= les choses créées indépendantes de l'homme] et d'abolir la multiplicité, désir qui est, lui aussi, à sa manière, une imitation de l'activité de la raison, puisque la raison tend aussi à l'unification du réel, et donc, en dernière instance, à l'abolition de la Création ; cependant, dans les cas des créations du subconscient [*] ou de l'infantilisation des hiérophanies [**], nous avons affaire plutôt à un mouvement de la Vie qui tend vers le repos, qui aspire à recouvrer l'état originel de la matière : l'inertie [***]. Sur un autre plan et dans le cadre d'une autre nécessité dialectique, la Vie -en tendant vers le repos, vers l'équilibre et vers l'unité- imite l'esprit dans son élan vers l'unification et la stabilité [****]. » (page 448, Mircea Eliade, Traité d'histoire des religions, 1949 Payot)

Notes de [1]
[*] Mircea Eliade n'utilise pas le terme « inconscient » propre à Freud.
[**] Hiérophanie composé du pré-fixe (= fixé avant) « hiero- » = sacré et du suf-fixe (= fixé dessus) « -phanie » = « -phéno » = faire briller, qui paraît, montrer, mettre en lumière. « Phase » = montrer, apparaître. Hiérophanie = la compréhension du sacré.
[***] L’état originel de la matière est-ce vraiment l'inertie ? Il semble que le « bouillon » primordial à notre univers (dans l'idéologie du « big-bang ») soit à l'opposé de l'inertie.
[****] Notons l'assimilation de Unification et de Stabilité dans le même désir où l'un n'est pas la conséquence de l'autre : uni n'implique pas la stabilité et la stabilité n'implique pas l'union.

 

 

SIMILARISATION contre DIVERSIFICATION
(ou uniformisation contre liberté)

Nous avons compris que : pour qu'1 seul (une minorité) gouverne les autres (une majorité), le gouvernant n'a pas d'autres choix que de vouloir similariser les gouvernés et les gouvernés vouloir être similarisés du gouvernant. Un état de gouvernement n'a pas d'autres choix pour gouverner les autres à ce que les différences individuelles des gouvernés soient effacées, ça, pour que les gouvernés soient gouvernables = amener les différences individuelles à la similarités à ce que tous fassent la même chose : obéir aux ordres (institués par les lois éternisées par les gouvernants). Car, il est constitutivement impossible d'amener différentes singularités (différences) à faire la même chose. Tel obéir à une même règle par des individus de contextes différents (par exemple, de langues différentes). Une différence différente ne donne pas une similitude (= familier), mais accentue la distinction (= étranger). Les différences différentes se conduisent toujours elles-mêmes vers des choses différentes à faire (par les nombreux choix existants). L'assimilarisation réduit tous les choix à qu'un seul : celui de ne plus avoir le choix.

Comment, alors, s'effacent les différences individuelles innées des êtres humains ? pour qu'elles soient gouvernables. Les différences individuelles sont effacées par l'OBÉISSANCE. L'obéissance s'inculque par l'éducation* (convenue) = le conditionnement à obéir = l'abdication de soi. Le contexte de l'épanouissement de l'obéissance se construit avec une « morale de la nécessité (sociale) »**, c'est-à-dire, par la conviction d'une forme de vie sociale appropriée convenue à l'obéissance. Ce qui est approprié est accepté, la convenance est voulue par la majorité des individus similarisés qui cultivent cette appropriation : de ce qui est « considéré (cru) juste » (pour cette communauté). Toute communauté se forme par la croyance et l'obéissance se forme par la hiérarchie. La première « justesse » crue est la considération de l'organisation fixée patriarcale de la famille, hiérarchisée pour valider son rôle à « l'éducation » = dressage de SES enfants : fixer le rapport dominant/dominés (+ important que les liens affectifs, pourtant vitaux). En l'absence de savoir, la domination du père est tenue par l'agressivité et le viol (femmes battues, enfants violés). Sachant que nos sociétés cultivent l'ignorance pour sa gouvernance, elle crée et perpétue une boucle perpétuelle (= une force) génératrice de violence.

La première forme de l'obéissance humaine est produite par la famille. L'enfant humain naît au sein d'une famille (les orphelins aussi). La parenté en occident se forme d'abord pour l'obéissance des enfants. Les parents doivent (doivent-ils ?) exigent l'obéissance de leurs enfants : est la forme de l'éducation retenue et perpétuée par (presque) toutes les familles d'occident. La « bonne conduite ». La forme familiale retenue de l'occident hiérarchique est : un père + une mère et les enfants. Les grands-parents sont rejetés du sein familial, car les vieux sont considérés, dans nos sociétés modernes (?), inutiles à la société, quand ils ne peuvent plus rien faire (ils sont donc parqués dans des mouroirs = des « hospices » généralement inhospitaliers). L'obéissance des inférieurs (= soumis) permet de masquer l'ignorance du supérieur (= affranchi = esclave cru libéré)***. L'obéissant ne pose pas de question ; à l'école les enfants qui posent des questions sont humiliés « ah, l'autre, y sait même pas ! » (sic). Le mépris cultive l'ignorance et étouffe la curiosité (en même temps avec la volonté de comprendre). L'université prend le relai après l'école pour normaliser la connaissance (à empêcher l'accès au savoir). L'université apprend à être pensée, avec le jargon correspondant de la distinction (tout en croyant fermement être instruit cultive et amplifie le mépris qui solidifie la hiérarchie). Le savant à la fonction de propager l'idéologie dominante. Il n'existe plus un apprentissage du savoir à savoir penser par soi-même. L'université inculque à être pensé par les autres (par les auteurs de l'autorité). Dans le cas contraire, l'université accoucherait de diversités, elle accouche des similarités (= des différences assimilarisées). On comprend alors, que naître dans cette structure sociale et familiale si rigide puisse engendrer des résistances des enfants qui n'ont pas encore perdu toute considération autonome. Ces « enfants rebelles » pourtant sains sont criminalisés, neutralisés par la médecine, l'école (disciplinaire) et pour finir (si leur révolte n'est pas étouffée) par la prison.

Un être humain socialisé est un être humain similarisé. Les êtres humains similarisés et regroupés ne savent pas, ne peuvent pas et, ne veulent pas tolérer et accepter les différences (des autres). Car les différences montrent à quel degré ils et elles sont similarisés (qui dans leur fond ne les réjouit pas, ne les épanouit pas, et le savent, pour tant mépriser les autres). Le groupe homogénéisé s'identifie par la haine de la différence. Le racisme est l'expression haïe de cette assimilarisation dont l'assimilé/e se conforte (se fait croire être (re)conforté/e). L'hypocrisie arrive à son comble quand toute différence est (crue) stoppée par le jugement (le commérage qui existe pour blesser et peiner), la réaction incontrôlable du dégoût, conduite et créée par la morale retenue du groupe. Et si cette condamnation verbale ne suffit pas, alors « on sort les armes » (sic) armement qui commence par la désinformation médiatisée à pointer les « fauteurs de troubles », les « terroristes », les « criminels », et si ça, ne suffit pas, le roi-président déclenche le massacre, d'abord la police pour blesser, puis les soldats pour tuer. Pour justifier la justice du viol, de l'assassinat, les autres êtres humains différents sont nommés « ennemis » (de la société). Et là, les êtres humains différents sont dégradés à n'être que de la « viande nocive » (sic) à supprimer. Notre constitution sociale est une arme à massacrer les autres : occident d'occire.

Mais le procédé de similarisation des différences va + loin dans l'homme, il se retrouve dans le comportement religieux à travers l'usage des symboles. 1 symbole qui rassemble plusieurs différences, nous dit Mircea Eliade. En effet, le symbole de la croix (instrument de torture des Romains) rassemble les croyants agenouillés devant le symbole de la souffrance (la souffrance du christ = enduire, du Grec khristos). L'agenouillement devant la souffrance est un acte de soumission et de don de sa force à la domination. La prière est une considération d'impuissance à agir par soi-même, un mise en victimisation de soi, disposition nécessaire pour être gouverné pour se croire « être sauvé » (salvatore) de sa misère auto-infligée. Sauver, dont le sens du mot est changé : de guérir, sauver est devenu : obéir (à la morale = aux lois). Une « âme perdue » (sic) est un être humain qui a quitté la communauté des croyants.

À quoi sert la similarisation des différences ? Elle sert à former un groupe UNI, à unifier l'inunifiable. À l'opposé, il est impossible d'unifier (= fusionner) des différences, où l'union demeure difficile : l'existence de différences incompatibles rend l'entente dissemblable, mais pas impossible. L'entente n'existe que par l'existence de dissemblances. ****

Mais quelle est cette force qui oblige les êtres humains à vouloir se soumettre en désignant leurs bourreaux ? LA PEUR est le moteur (de toutes ces perversions = pensées tordues par le mensonge crues droites, honnêtes = croyances). La peur est pourtant un sentiment inculqué : sa transmission est immédiate et tellement facile, voire première. La peur se propage à la vitesse de la panique. Enfant, on est facilement possédé par elle. C'est troublant, car la peur est une nuisance : elle empêche de faire, d'être et de penser.

 

Notes
* L'éducation occidentale est parente,avec la formation, au dressage, car tous 3 se réalisent par la punition et la récompense. L'examen évalué d'une note (de 0 à 20) crée la hiérarchie du mérite (qui n'a de mérite que de constituer une hiérarchie de l'honoré au méprisé, cette constitution est prise pour du savoir qu'elle n'est pas). Parents, professeurs (avec les fonctionnaires de police) sont les garants et les gardiens de notre dystopie (créatrice de misères humaines).
** Comment cette « morale de la nécessité (sociale) » est-elle intégrée ? Elle ne l'est pas, elle est obéie. Sinon, en contrepartie, se déclenche la punition automatisée.
*** On retrouve la même relation dans le rapport sexuel sado/maso ou dominant/dominé où le dominé comme le dominant recherchent la jouissance sexuelle dans la torture : subie (« vais-je tenir pour jouir ? ») et infligée (« vais-je tenir pour jouir ? »).
**** On retrouve cette idéologie doctrinale de l'union/discorde dans la musique, illustrée par : la consonance et la dissonance. Le jugement de ce qui sonne consonant et dissonant n'est pourtant que le résultat du conditionnement de la morale : du bien et du mal (de l'acceptable et de l'inacceptable = du tolérable et de l'intolérable). Considérations duales qui servent la culture de l'obéissance des sujets soumis à l'obéissance. L'incursion de « la vérité » (revendiquée) dans la croyance donne existence à la conviction.

 

 

8

VIVRE L'ESPECE HUMAINE
musique
. Vivre l'espèce humaine, pour guitares électriques inharmoniques nonoctaviantes en trajectoires spatiales.
[en cours de création. Sortie du disque octophonique prévue cet hiver 2019]

 

 

8

La nécessité niée de la violence quotidienne niée (dans nos sociétés occidentes)

À force de chercher à comprendre le fonctionnement de nos sociétés occidentales, nous commençons à voir se révéler les enjeux globaux perpétués dans les comportements de chacune et chacun. À constater l'inconscience volontaire des actes quotidiens accomplis, nous pouvons avancer que tous les êtres humains qui forment ces sociétés sont complices de ce qu'ils souffrent (moi compris). Les dictatures et les totalitarismes tant récriminés sont en réalité cultivés et main- et soutenus par le comportement quotidien volontairement inconscient de chacune et chacun. Ce, depuis sa source pathologique platonique, il y a 2500 ans. C'est le paradoxe du mensonge (pas du menteur) de l'innocence : croire, être convaincu agir son innocence, alors que la réalité montre l'opposé : l'acquiescement à l'obéissance d'agir contre soi et les autres : travailler, quotidiennement, à nuire.

Cette inconscience volontaire à nuire et à soi et aux autres a pourtant des conséquences perceptibles réelles, telles les maladies physiques et psychiques qui déciment ces actants. L'épuisement général de ses individus qui « se boostent » aux excitants (pour ne pas sombrer), (de ce « combat » (sic) quotidien). Même à constater l'évidence, le déni reste ferme à demeurer convaincu de sa propre innocence. La culpabilité agit ailleurs, elle agit l'interdit de désobéir = interdire à agir indépendant pour les autres pour soi. La culpabilité agit la morale et supprime l'éthique. L'innocence agit la victimisation qui agit à ne rien faire à ne pas stopper sa violence. Le synonyme ici de l'innocence est l'irresponsabilité.

- Qu'est-ce que tout ça, signifie ?
- Ça, signifie que : la violence quotidienne pratiquée dans nos sociétés occidentales pour être réalisée doit être niée.
- Ah oui ! car : dans le cas contraire, elle serait invivable et donc irréalisable.
- Pourtant, elle existe là invivable !
- Et sa source niée rend son apaisement impossible... mais sa réalisation possible.
- c'est un chemin pervers pour réaliser et perpétrer la violence en société.
- Et pour quel motif ?
- Il n'y a pas de mobile, il y a une réaction de peur à croire soulager sa peur en faisant peur aux autres.
- en toute innocence !

 

 

6

Solitude & Société ? Le paradoxe de l'écriture, est-ce vraiment un paradoxe ?

L'opposition entre le désir politique et le désir artistique = l'opposition entre la manipulation des différences à les rassembler pour se rassembler en une seule unité uniforme toutes et tous similarisés et, la manipulation technique instrumentale à générer des diversités, dans le contexte où l'écriture née du désir d'unifier qui en mûrissant s'est diversifiée en jargons (administratif, juridique, etc.), patois (rural, de quartier, etc.), argots (des professions, des groupes, etc.) puis par l'impulsion créatrice poétique à tordre la langue pour l'enrichir à en extraire le sens de l'art du sens de sa part.

Celle ou celui qui écrit est seul et en même temps communique aux autres. On n'écrit pas pour un auditoire « en temps réel », mais « en temps différé ». La caractéristique de l'écriture est « le temps différé ». Là, je crée, pour d'autres ailleurs. Le désir de solitude parmi les siens montre quoi ? Ça montre que ceux qui écrivent ne veulent pas vivre avec les autres, ou que les autres dérangent, perturbent leurs créations et réfugient leur concentration dans l'écriture, d'une histoire, d'une musique, d'un poème, d'un objet, d'une image, d'un film. Ce qui signifie qu'au-delà de la concentration à soi, la présence des autres n'est en réalité pas plaisante pour leur communiquer directement oralement sonorement visuellement (sans le passage à l'écrit enregistré) de l'histoire, de la musique ou du poème. Le cinéma est le summum actuel de l'écriture. Le cinéma contrairement aux autres écritures des mots et des sons ne peut pas exister sans son enregistrement. La poésie, la musique, les contes (qui peuvent se retrouver dans le théâtre) peuvent s'improviser dans l'instant : pas le cinéma. Le cinéma sans la lourde technologie de l'enregistrement n'existerait pas.

L'artiste alors se protège derrière son écriture. Ecrire est un acte de protection de soi et, l'affirmation de l'existence d'une hostilité. Mais se protéger de quoi d'hostile ? Il n'existe que l'agression, contre laquelle se protéger ! Si nos sociétés ont développé l'écriture, LES écritures, c'est pour se protéger des autres (des uns des autres ?) : les êtres humains nuisibles (tautologie ?). La croyance de l'homme mauvais a priori est l'argument politico-religieux de la « nécessité » de créer des régimes disciplinaires de dictature. Cultivés par les écritures, les règles écrites immuables à obéir (des Lois de Platon à la Bible transformée en livre de lois). Ce comble de violence sociale instituée dans nos sociétés par l'obéissance agressive, est illustré par le comportement du pianiste canadien Glen Gould qui refusa de jouer en public (après une douloureuse expérience) ne passant ensuite que par l'enregistrement (= l'écriture du son) pour communiquer son interprétation de J.-S. Bach au public uniquement par le disque. Écriture, protection contre l'agression ? L'écriture est favorisée par un contexte agressif qui autrement n'existerait pas.

...

 

 

6

Compilation des textes et lettres de François Rossé et André Dion et Mathius Shadow-Sky à propos du
PARADOXE CONSTITUTIONNEL DE LA MUSIQUE OCCIDENTALE
30 pages A4 228Ko pdf
le débat reste ouvert...

 

 

6

La mort des indépendants,
un fait constant et troublant depuis des millénaires dans notre civilisation occident

Un fait troublant, de ces artistes philosophes farouchement indépendants, à partir d'un certain âge, celui qui dit avoir assez vécu, peut importe lequel, ils se suicident. Soit directement, soit indirectement (à provoquer leur mort). Le refus de ce vivre, au bout d'un certain temps, montre à quel point existe le non-sens de la difficulté de vivre, entretenu par les êtres humains en société. De Diogène de Sinope qui « s'est arrêté volontairement de respirer », à Marguerite Porete qui s'est fait brûler à 60 ans place de l'Hôtel de Ville à Paris, à Mozart qui a épuisé son énergie vitale, à Satie qui a chargé son foie d'une hépatite, à Jimi Hendrix qui a provoqué son overdose, à Deleuze qui s'est défenestré, à Gherassim Luca qui s'est jeté dans la Seine, à Claude Vivier qui a provoqué son assassinat*, ils sont tellement ! Pratiquement toutes et tous. Et pourtant, nos sociétés s'enorgueillissent de « leur art magnifique » (ça dit et répété, oui) la raison même de l'existence de l'humanité occident : les oeuvres des artistes, l'art et la musique. Mais le degré de maltraitance de ses artistes dépasse leur désir de continuer à vivre dans cette société ; ça, n'est apparu à la conscience de personne ! Et depuis si longtemps ! Cette inconscience ou ce refus de savoir montre l'inconséquence de l'action quotidienne de la violence des uns envers les autres. Ça en devient pathologique pour ne pas le remarquer depuis des millénaires. Et se considérer : « c'est sans doute le moment de sortir de notre violence infantile terrorisée ». Mais depuis 2 mille ans et 1/2 (ça a commencé avec Platon**), nos sociétés n'ont jamais vécu la paix par l'épanouissement des arts. La violence politique (religieuse et laïque) chasse l'intelligence avec ferveur. On se demande alors, en quoi vivre être artiste (authentique) pour être tant persécuté durant son existence, jusqu'en mourir d'épuisement, pour être après sa mort, adulé comme étant le sens même de l'existence de la civilisation occident ? Ce fait, réalise en fait, le mensonge nécessaire pour que se perpétue cette civilisation d'assassins. Tu vois une autre raison ?

Notes
* J'étais son ami et voisin.
** Pourquoi Platon est-il tant adulé à être considéré le 1er philosophe de notre société occidentale, ce encore au XXIe siècle, + de 2500 ans après sa mort ? (dont les artistes ont honte). Parce qu'il pose LES LOIS de sa frustration de vivre avec ce qu'il déteste : les arts, la musique et la poésie. Son intolérance est à l'image de nos sociétés. Son mérite usurpé à donner raison à Socrate (-crate = le pouvoir) contre tous les autres, entretient l'esprit de la violence de la compétition pour la gloire d'un esprit frustré. En effet, Platon, Socrate et Pythagore (les 3 fondateurs idéologues de notre civilisation occident) avaient peur d'évacuer leur sperme croyant se défaire de leur cervelle (qui pense). Platon est le concepteur de notre dystopie.

 

 

4 mars

« La mort scandale » & « la mort apprivoisée »

Il est intéressant de constater historiquement que la mort dans les esprits humains (principalement non-savants) faisait partie de la vie. On l'accueillait avec u-sage sans panique. On percevait même le moment de sa mort, ce qui donnait le temps de prévenir les autres. Comment comprendre cette transformation de la mort naturelle au « scandale de la mort » ? Il existe plusieurs facteurs et le 1er : le mépris des savants envers le savoir populaire. Ce sont les savants qui les 1ers se sont scandalisés de la mort. Pourquoi se sont-ils scandalisés de la mort ? Pour quoi refuser laisser le mourant mourir en paix ? La source de la terreur vient de l'intention du pouvoir politique. On ne gouverne pas un être humain s'il est dépossédé de sa peur. Il fallait créer l'effroi de la peur de la mort : ce que l'Église catholique s'est empressée d'accomplir. L'Église a réalisé la peur de la mort en inventant « le jugement de Dieu ». Donner à croire que tous les défunts passent devant le jugement de Dieu, soit pour être puni : vivre la souffrance éternelle, soit pour être récompensé : vivre la béatitude éternelle. Cette idée a culpabilisé les chrétiens de vivre en + de craindre mourir. Le passage s'est accompli au XVIIIe siècle nous dit Ariès et s'est renforcé au XIXe, au XXe siècle la terreur de la mort était installée. J'en viens même à me demander si l'impulsion de la Révolution française n'a pas été influencée aussi par « la peur de mourir » (de faim). Même si le pouvoir politique du roi était totalement détaché de la réalité des populations : « ils n'ont plus de pain ? qu'ils mangent des brioches » a dit Louis XVI sans humour. Bref, la conjonction du savant ignorant (et croyant : qui est con-vaincu de savoir mieux que les autres) et de la volonté politique de domination a créé « la peur de mourir ». L'épidémie de cette croyance nuisible s'est propagée à tous les êtres humains de la civilisation occidentale et au-delà, jusque dans les pays conquis. La mise à mort (= « la peine de mort » sic) pouvait devenir alors la punition ultime. Et, en même temps a développé l'industrie des cosmétiques (du paraître) pour s'empêcher se voir vieillir.

La mort est une délivrance. Si elle ne l'est pas, c'est que le capital a besoin d'esclaves en masse. La surpopulation est bénéfique au capital, car le surnombre baisse le coût du travail. La peur de la mort n'est qu'un conditionnement favorable au capital qui cultive l'esclavage planétaire uniquement pour augmenter ses bénéfices.

 

 

27

Toujours là, même après ce que Nietzsche a dit, il y a + d'1 siècle

L'inversion de la cause avec l'effet est un procédé utilisé en permanence, ce durant nos 2 millénaires d'existence des occidents monothéistes (des 3 religions). Ce, pour adhérer les individus à la croyance collective uniforme, fausse, bien sûr. D'abord, croire qu'un dieu (= jour) humanoïde (barbu) et « paternaliste » (domination patriarcale) est à la source de tout ce qui existe : n'est-ce pas infantile ? (« Tour de passe-passe diablement perfide à ce que cette comptine pour enfant soit considérée la vraie vérité de l'existence des hommes »). L'inversion de la cause avec l'effet noie toute possibilité de comprendre le monde. L'inversion de la cause avec l'effet est une stratégie de soumission. Un amplificateur de crédulité. Qui a remplacé le bon sens simple des liens directs avec l'existence.

La trahison des savants

Bien qu'ici et maintenant le catholicisme a perdu son pouvoir sur les esprits (les églises sont vides, mais pas Lourdes, les mosquées sont pleines), il reste « néant moins » encore au XXIe siècle, les séquelles, dans nos esprits, de cette malveillance religieuse qui interdit de comprendre (la supercherie) qu'on retrouve véhiculée dans et par le milieu savant. En effet, se sont bien les savants (savants ?), qui ont propagé l'idéologie de la croyance d'un dieu unique et jaloux. Ce sont les savants qui ont trompé les populations en échangeant leur savoir direct de la nature des choses avec l'éducation de l'ignorance : la connaissance. Et on comprend, aujourd'hui dans notre médiocratie, que ces « savants » (gardiens de la dystopie occidentale) ont repris (aux esprits libres et brillants du XXe siècle) les postes des universités : pour propager l'ignorance. Il semble que les années 60 du XXe siècle fussent des années exceptionnelles de liberté qu'on ne retrouve pas dans toute l'histoire de la civilisation occident. Le savant-fonctionnaire est le gardien de l'idéologie du pouvoir politique répressif sur les paysanTs. En propageant de la fausse connaissance, à commencer par altérer l'Histoire, le sens des idées, le sens des mots, etc., toujours en faveur du pouvoir politique assujetissant les autres par la violence. Une société basée sur le mérite et la punition justifie son existence par la malveillance. Et nous, les autres paysants qu'a-t-on à faire là et de ça ?

dialogue du savant et du paysant qui n'exista jamais

Savant - « Moi (sic) je sais mieux que toi » (sic).
Paysant - Ah oui ? toi qui n'es pas là à vivre ce que quotidiennement on vit. Tu nous fais la leçon en nous méprisant, convaincu qu'on est ignorant ! Que veux-tu de nous (faux) savant cru ? Pourquoi as-tu détourné le sens des choses, si simple au départ, que tu as compliqué, pour quoi ? Tu t'es fait le prêtre de la dictature de l'ignorance religieuse. Ta connaissance ? en réalité n'est que croyance. Croyance qui fausse le savoir, dont le savoir-faire doit se dépêtrer.

savant = sachant (= prêtre*)
paysant (sans t) formé de pays et -ange, du latin « pagensis » = habitant du pays
[rappel : bite vient de habite, de la semence dans la terre de la matrice fécondée ici au pays]

Paysant - Nous savons que ton détournement, ton inversement de l'effet avec la cause a le but dégueulasse de générer la culpabilité dans les corps des hommes, ce, afin de les affaiblir et les soumettre à faire des choses qu'ils ne feraient jamais sans cette soumission.

Les paysans (= les anges du pays) ont les mains dans la terre. Les musiciens (= les siens des muses) ont les mains dans le son. Les savants ? cultivent leur esprit dans la frustration, dans leur frustration des idées reçues. Ils n'ont que leur intellect pour vivre le monde, suffisant pour dire et propager des âneries (dans les têtes vidées prêtent à accueillir les âneries). En médiocratie, pas vraiment de grande différence entre étudiants d'aujourd'hui et clercs d'antan. Les mains dans la matière, ça forme le vrai savoir, celui de pouvoir faire quelque chose (de ta vie). Tout le reste n'est que spéculation d'inversion de frustration (= propagande rhétorique). Cette spéculation d'inversion de frustration aujourd'hui dominante et au pouvoir forme le désastre est bien cultivé (à vivre de nuisances dans le berceau de la vengeance, objet de la frustration) dans nos esprits hébétés. Les vrais savants ne sont pas celles-et-ceux qui parlent, mais celles-et-ceux qui font.

Et celles-et-ceux qui savent savoir ? Son en voix à disparêtre.
(remplacés par le mécanisme automatique pilote d'humains en masse)

 

Note
* prêtre (rabbin, imam, pasteur) = ministre (serviteur) du culte, d'abord presbyte (pas presse bite = vagin, mais) = respectable, vénérable. Il est devenu hypocrite à force de mensonges se croyant « le sauveur des âmes damnées (ne comprenant jamais la sienne) » expulsées du culte = donnant le faux « pourvoir au salut des fidèles » (= forcer leur détresse pour se donner le titre glorieux de sauveur). À persécuter les obéissants et condamner les inassouvissables. Sa laïcisation s'est produite à l'université.

Postnote
** Rappelons la raison de la création du Collège de France par François 1er : L'université de la Sorbonne était tenue par les prêtres. Le Collège de France devait offrir un enseignement gratuit neutre sans tendance idéologique. Ce que la Sorbonne n'offrait plus. Mais au XXIe siècle, le Collège de France est tombé dans l'insignifiance, en comparaison des cours du philosophe Michel Foucault dans les années 70 et 80 du XXe siècle (comme la Sorbonne et toutes les autres universités).

 

 

25

DIVERSITÉ/UNIFORMITÉ,    ORIGINALITÉ/CONTINUITÉ,    LETTRÉS/ILLETTRÉS

À la suite de LE PARADOXE CONSTITUTIONNEL DE LA MUSIQUE OCCIDENTALE, voici LE PARADOXE DE L'ECRITURE qui pose la question de la diversité dans l'uniformité, de l'originalité dans la perpétuation (ça se dit ça ? oui) de la répétition [pdf 102 Ko]

 

Qu'est-ce qui est intéressant dans cette affaire d'écriture de la musique dans notre civilisation occident ?

VIIIe siècle, imposition politique des neumes grégoriens. XIVe siècle, Ars Nova développe et dépasse la synchronicité des neumes en inventant la polyphonie : les voix/voies indépendantes entrelles. XVIIe siècle, les 24 tonalités des 2 modes majeur et mineur échappent à la monotonie uniforme de l'harmonique. XIXe siècle, le développement de la forme sonate, jusqu'en pièce symphonique pour orchestre de 100 musiciens. XXe siècle, à la fois quantification absolue de l'écriture (= annule l'interprétation) + à la fois création d'autres écritures, avec d'autres gammes, avec d'autres instruments de musique, inventés, avec les objets instrumentalisés et les synthétiseurs électroniques, tout ça, échappe à la norme (conservée du XIXe siècle), avec réintroduction de l'improvisation.

XXIe siècle Qu'est-ce qui nous reste à faire ? Plein de choses : développer, inventer, d'autres théories, d'autres écritures pour, d'autres musiques entre les êtres humains. Dépasser la technologie qui en 2019 s'essouffle ou se répète ou n'invente rien depuis quelques décennies (le MIDI de 1983 est toujours d'actualité !). Former des orchestres adaptés à la musique diversifiée d'aujourd'hui, etc.

L'intention politique de départ de gouverner la musique, n'a pas tenu.
La grammaire musicale n'est pas un langage politique,
elle est même son opposé : la musique ne ment pas, contrairement au discours politique.
Pourquoi ? La musique contrairement au politique n'a pas besoin de dominer pour exister.

 

 

Seconde conclusion pour LE PARADOXE DE L'ECRITURE

 

 

Le philosophe aime le vrai, et nos sociétés ?

Le philosophe aime le vrai (au XXIe siècle il n'y a plus de philosophe, ceux qui se nomment philosophes sont des menteurs ou des dépenseurs. Le XXIe siècle vit le règne de la désinformation généralisée et massive) (philosophe, c'est dans le sens de son mot : aimer sophie : sa raison d'exister). Le vrai sert à savoir. Des suites de mensonges servent à tromper. Imagine tous les livres, tous, bien que pour un grand cas ils le soient (sans compter les romans), menteurs : comment savoir ? On ne sait pas. On ne peut que connaître. Du faux. Le philosophe (pas les faux d'aujourd'hui) s'il aime la vérité, c'est pour quoi ? Savoir quoi ? Savoir qu'est-ce qu'on fout là ? Et quoi qu'on fout là ? Moi ? Non, je ne suis pas philosophe, je crée des musiques, des musiques au sens large : j'invente ou découvre des comportements vibratoires différents. Mais j'aime penser. Pour créer de la musique, différente, on ne peut pas ne pas penser pour concevoir et créer. La question ultime de l'être humain qui pense (qui peut penser) jouissant/souffrant à vivre sa vie. Savoir qu'on sait : homo sapiens sapiens, espèce éteinte ? massacrée par les homo sapiens = le même qui sait (mais ne sait pas qu'il sait, d'où l'épanouissement du mensonge en société homo sapiens). Et, le dire (tout seul, à soi, dans sa tête à réfléchir) et l'écrire (pour l'évacuer de sa tête). À parler le vrai (la vérité, c'est autre chose), on rentre dans le phénomène de la dialectique qui même si elle nie la rhétorique, au fond, a le même but : convaincre (et se convaincre d'abord soi d'être dans le vrai, même si on est dans le faux). C'est un jeu de cache-cache hypocrite (tel Socrate/Platon : textes fondateurs de nos sociétés hypocrites). C'est là que le lettré réside dans le paradoxe. Convaincu produire du vrai produit du faux. Et l'écrit uniformisé renforce cette conviction. L'écrit est crédible dans nos sociétés de menteurs, la parole ne l'est pas (ne l'est plus : plus personne ne sait tenir sa parole = faire ce qu'il elle dit qu'il elle ferait). Le contrat signé. L'écriture d'un ouvrage est piégée (en +) par le droit d'auteur : se faire croire produire un savoir unique et original, alors que les écrits n'inventent rien, ils répètent, ils copient en remplaçant les mots par d'autres (dans l'uniforme du bon ton accepté). Avec cette pratique banalisée on peut se rendre à la conscience de l'immensité des mensonges publiés pris pour vrai et authentiques : le mensonge général occident est colossal. Pour faire semblant de savoir ? Pour ne pas perdre la face de son ignorance. Comme à l'école, quand la maîtresse demande aux enfants qui n'a pas compris, personne ne lève le doigt, pour ne pas être la risée de la classe, alors que personne n'a rien compris. L'uniformisme est le fondement non-dit de la morale : éviter de se faire remarquer pour ne pas avoir d'ennuis. L'éducation de la société des lâches. Des lâches ? personne ne comprend tout en assurant du contraire. L'uniformité opposée à la diversité accumule l'information dans une seule direction, celle univoque (pas de dialogue) qui sert à conditionner les esprits à leur faire croire qu'ils pensent par eux-mêmes (alors qu'ils ingurgitent par coeur). Oui, c'est pervers. Surtout à l'école envers nos enfants. Les intellectuels (celles-et-ceux se croyant savants) sont les propagateurs des idéologies totalitaires (à sens unique à croire). (Des idées-reçues défendues avec violence de conviction, oui). L'écrit marque + longtemps que le dire (même à le répéter). On donne une valeur à l'écrit (le passe identifiant tamponé) que la parole n'a plus (reste les rhétoriques, politiques et celles des avocats, encore crues pour se donner sens à ce qui n'en a plus : la justice sociale, croire contre l'évidence à l'équité qui n'existe pas). La capacité de l'écrit de mentir se faisant croire dire vrai passe par la conviction (de vouloir son adhésion au groupe des croyants). Il suffit d'être convaincu pour se mentir.

Comment distinguer dans ce fatras mensonger ?

Mais qui en réalité désire distinguer le mensonge du vrai ? Puisque dans le mensonge je vis d'abondance. Le mensonge suffit. Et pour quoi d'autre ? Dans un confort suffisant (et terrorisé, mais ça c'est caché). Dans notre monde politisé, le parlé-vrai (la parresia) est une menace. Et les hauts parleurs à qui on ne donne pas la parole mais qui la prenne eux-mêmes sont considérés être des fous marginaux victimes d'un « burn-out », ou d'une colère inconsidérable (ce qui revient au même). Cause toujours. Moi j'te casse la gueule. La baston contre la réflexion. Et l'unique du discours de l'auteur transformé en « autorité » est un faux ou une copie tendancieuse pour amener le lecteur à l'univocité de la croyance.

Bien qu'aujourd'hui la production d'écrits publiés soit colossale et son accumulation débordante (les archives grossissent à vue) la majorité des écrits ne sont pas lus, la raison est que la majorité de l'humanité a des difficultés à lire et + à comprendre. L'effort de la lecture est trop pénible et, le film a remplacé le livre. Le cinéma est un support beaucoup plus puissant à la propagande des idéologies totalitaires (l'exemple du cinéma américain dominant est navrant). Est-ce pour ça que je ne publie pas ? que sur le site du centrebombe.org qui sa place non payée disparaîtra de sa disposition publique.

En quoi l'écrit graphique (et l'écrit en-registré-ment) sert la musique (à l'épanouir) ?

Le graphique sert à comprendre + facilement, qu'une pensée mise en texte. On doit à l'Ars Nova du XIVe siècle ce pour quoi on écrit de la musique : la réalisation de la polyphonie, difficile (mais pas impossible) autrement. Pour se figurer, se donner une idée, à quoi ça peut ressembler, comment ça peut sonner ensemble ? On se donne la vision de constater rassembler (= harmoniser, sans hiérarchie ajoutée qui uniforme) un grand nombre (en orchestre) de différences (= individualités) à jouer ensemble des rythmes cohérents à la danse (le mouvement de son corps extérieur ou intérieur) sans homo-phonie (la synchronicité de l'attaque militaire abusée dans les médias). La belle difficulté :). Écrire, plutôt graphiquer des signes fonctionnels sert à décrire le plan d'action à la réalisation sonique ensemble de l'ensemble. (Ce qui n'est pas le cas des mots rassemblés dans un livre qui s'adresse à un individu solitaire bien que les lectures : conférences, de l'un seul vers les autres existent, promotion du livre mis en vente : c'est la raison de l'industrie de l'édition : multiplier les copies destinées aux solitudes isolées). Mais pour réinventer la musique, la sonner différemment de son contexte présent, on ne peut qu'inventer une autre écriture et sortir de la théorie uniforme à une échelle, ce, en en inventant d'autres. Mais l'effort demandé aux musiciens des conservatoires formés, uniformisés, formatés synchronisés à jouer = répéter le même style de morceau de musique durant sa vie de musicien (en orchestre) ne veut ne peut pas recommencer à apprendre (même pas une autre musique). Bien qu'on apprenne toute sa vie. Avoir appris pour le musicien salarié est un acquis (sa formation établie). L'acquis empêche de se renouveler et d'évoluer, l'acquis terrorise à l'idée de devoir sortir de son confort acquis, non, acquis imposé dans lequel on se convient. C'est la formation des lâches qui agissent la décadence du savoir-faire, de la musique et de nos sociétés. À empêcher son évolution, son adaptation, son intelligence d'exister et de s'épanouir. Quant à la musique enregistrée (recordi, record), la technologie de l'enregistrement audio donne  (donne ?) la possibilité de la multiplication des pistes (= polyphonie du multipiste) jusqu'aux massivités transcendantes qui par accumulations soniques donnent à entendre autre chose que les parties du tout accumulées. Pour les exemplaires, l'idée fonctionne comme pour les livres : un chacun. Mais pour sortir du piège du chantage (le chant du charlatan) du péage du droit d'autorité pour ta fausse notoriété. Donne. L'industrie du péage de la copie est en effet déplacée pour si peu. Artiste, donne tes oeuvres (Internet est fait pour ça : plus d'entraves de supports) [reste le péage du passage autrefois libre]. Sortir de l'uniforme, créer de la diversité (sortir du monde des copies)  : est la fonction, le sens des arts et de la musique pour que nos sociétés ne s'effondrent pas dans des tyrannies totalitaires, tant désirées par tant de philosophes à commencer par Platon le traître.

 

 

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À admettre notre race assassine, tout s'éclaire

OCCIDENT signifie ASSASSIN
OCCIDENT* signifie d'abord ASSASSIN, formé de la même racine qu'OCCIRE

À admettre que notre espèce homo sapiens est assassine, forme des assassins, vit dans l'esprit d'assassiner : dont la race des occidents (= les assassins) est issue, beaucoup de comportements jusqu'alors incompréhensibles, s'éclairent. On comprend pourquoi l'activité majeure de cette race d'humain est la construction d'armes destructrices. On comprend l'institution hiérarchique de l'obéissance absolue pour la formation d'armée d'assassins. On comprend que des pères de famille en uniforme de CRS tabassent des vieillards, des enfants et des handicapés. Désobéissants ? dans le doute pas de distinction, on obéit aux ordres, on tabasse. On comprend aussi que les autres espèces des hominiens ont pu totalement disparaître, tels les sapiens sapiens ou les néandertaliens ou les australopithèques, ou plus récemment presque tous les Amérindiens qui ont été massacrés, avec femmes et enfants inoffensifs, sans armes sans pouvoir de défense, pour les faire disparaître de la surface de la planète. Mais pour quoi ? Pour rien : ou c'est l'effet du symptôme de la maladie homo sapiens à vouloir dominer les autres espèces pacifiques désarmées en leur infligeant la mort.

La violence et l'agression sont le comportement et l'attitude transmis et d'usage inculqués dans les écoles par la compétition du mérite du meilleur assassin : celui qui décimera tous ses concurrents. Cet état d'esprit se retrouve dans toutes les activités des Occidents : le commerce, la connaissance, la politique, la science, le sport, mais pas les arts ni la musique, quoi que, la bataille pour la reconnaissance sociale, entre artistes, est sans pitié. Et c'est là que l'affaire devient paradoxale ! Pourquoi dans une espèce racée millénairement assassine, il existe une infime proportion d'êtres humains, de la même race, non assassins, ou du moins qui refusent cet état de fait d'hostilité d'assassiner les autres races différentes des occidents (= des tueurs) ?

Nous avons déjà noté l'histoire invraisemblable du mot tuer. Qui se transforme de tuteur en assassin. Tuer remplace occire. Occire, un combat loyal face à face. Tuer tue en étouffant son ennemi pendant son sommeil. Cette transformation du sens du mot montre la transformation de l'état d'esprit porté par le mot. De la mise à mort frontale, on passe à la mise à mort lâche. Du courage de l'affront face à face, on passe à la lâcheté du couteau dans le dos, de l'empoisonnement, de l'étouffement pendant le sommeil.

Il n'existe aucune raison vitale à l'existence de cette culture de la violence et de la destruction. Qu'une peine millénaire de souffrance incommensurable et profondément dissimulée. Ou, aucune raison que se complaire vivre de violence et d'agression. Ou, même pas : l'absence totale de raison, du motif, de la motivation = du moteur qui donne la volonté de continuer à vivre de et dans la violence. La majorité des occidents ne pensent pas (ne lisent pas, ni les rares philosophies qui pointent cette violence destructrice de l'espèce). Ces êtres humains, ces hominiens sont agis sans savoir. Les enfants inculqués continuent la tradition du massacre des parents, sans se poser de question. Ça fait 300 000 ans d'existence de la violence contre soi et les autres. Où homo sapiens s'est uniformisé d'occident.

Nous le savons, la violence, vivre la violence en permanence, génère un tas d'inconforts de vie à vivre : maladies physiques et psychiques. Les interactions entre salauds (73 synonymes contre 4 antonymes inadaptables : amour, ange, perle, trésor) demandent, exigent à la fois une grande énergie stratégique (bien) pénible et à la fois une grande énergie pour retrouver la paix (la libération de la violence exige aussi la dépense d'une très grande énergie pour retrouver l'énergie : « le repos du guerrier » (sic) abattu pas battu, mais sans force ni énergie pour battre). La guerre est un état constant et propre de notre civilisation, elle est quotidienne dans tous les aspects et les rapports humains en confrontation privée (famille) et publique (les autres de la même race) : de l'un qui obligatoirement dérange l'autre de sa présence de son action : il y a donc toujours attaque pour élimination. Refusant de savoir que l'attaque n'élimine rien. La vie sociale des homo sapiens se compose d'attaques (où la morale contemporaine la dissimule par le sourire et la fausse bienveillance de « prendre l'air supérieur » sic). Le meurtre élimine. Mais le meurtre cultive l'hostilité qui forme les ennemis à éliminer. La culture de l'ennemi. Le meurtre cultive les ennemis. Ça n'élimine rien, ça cultive. Jusqu'à ce que la distinction entre guerriers mâle et non guerrier soit effacée : les femmes servent à être violées = humiliées à vie, les enfants assassinés à créer une peine immense des parents à devenir enragés, les vieux et handicapés assassinés, car incapables (= inutiles) à guerroyer. Tout ça, pour la race violente d'occident est normal. Pourquoi ça ne l'est pas pour moi ?

Honte ?

Pourtant il existe une honte de cette violence culturelle homo sapiens. Cette honte se manifeste dans la dissimulation du savoir de cette agressivité devenue innée (= ingouvernable), car sa culture est assimilée dans le non-savoir. Il est caché que Charlemagne au VIIIe siècle voulait uniformiser l'empire des Francs par le chant (grégorien) par la langue (le latin) par l'écriture (la minuscule caroline), il est caché que Napoléon Bonaparte, qui réinstitua l'empire 10 ans seulement après la révolution du peuple affamé, créa des conservatoires (pour conserver pas pour concerter) militaires de musique pour former des musiciens à obéir même dans la musique, à sonner l'assaut. Il est caché que Jean Jaures donna forme à l'école publique pour conditionner, avec 10 d'instruction idéologique et 2 ans d'instruction au combat militaire, ce pour former tous les civils à combattre en patriotes agressifs. Toutes les activités jusqu'artistiques se constituent de l'obéissance des armées. L'armée = machine de guerre. La guerre permanente des homo sapiens se sert aussi des arts et de la musique pour se confronter entre nations de la même race des occidents (= des assassins) entre eux. Cette motivation à la confrontation motive à l'action de nuire. Pourquoi vouloir se faire croire être des hommes de paix alors que nous sommes des hommes de guerre ? Pourquoi refuser d'assumer être violeur violent ?

Valorisante ?

Pour quoi vouloir nuire « les autres » ? En quoi est-ce valorisant de nuire les autres ? La jouissance de la domination. Jouir à dominer ? La jouissance de ressentir la crainte qui se forme dans l'autre par la présence du dominant ? Pour ça, vouloir vivre dominant ? Il existe toujours une motivation pour réaliser une action. C'est dans la motivation, même cachée, qu'on trouve le sens d'agir à être agi. Si dominer valorise, alors soumis humilie. Ce bras de fer entre dominant-soumis et soumis-dominant forme un va-et-vient permanent où dans les extrêmes réside l'anéantissement de l'un et de l'autre. Le dominant est motivé à demeurer vainqueur (vain coeur ? sans coeur = sans considération de l'autre = à mépriser l'autre). La puissance du pouvoir représentée par le degré d'humiliation de l'autre. Trouver sa jouissance dans l'humiliation de l'autre, dont sa forme ultime est le viol. Le viol humilie à vie femmes et enfants. Le viol crée les morts-vivants. Et pour les autres, l'entretien de la torture par le travail obligatoire : l'esclavage. Dans lequel les soumis sont piégés. Pour vouloir une domination absolue dans la peine de l'autre, il ne peut exister qu'une seule motivation à ça : la peine dissimulée du dominant est immense. Pour vivre cette vengeance permanente inconfortable.

Ignorance nécessaire

L'ignorance est le masque nécessaire pour continuer à violer. Le savoir annule la violence. Le savant n'est toléré que s'il participe à la construction d'armes destructrices. La bombe atomique est le résultat le + spectaculaire. La propagation des pandémies artificielles l'est moins, mais le nombre de morts est de loin supérieur, et, sans destruction du milieu. Augmentées en puissance et en nombre, les bombes atomiques peuvent détruire la planète entière : notre milieu de vie. Là, l'usage de vie destructive des homo sapiens prend un aspect intéressant. Il met à voir l'autodestruction possible de toute l'espèce humaine homo sapiens, vivant de violence permanente, en même temps d'un coup. Cette perspective n'a pas amoindri, la culture homo sapiens de, la violence, non, elle a simplement changée de forme, en a pris plusieurs, moins frontale, dissimulée partout ailleurs, là où elle ne devrait pas exister : dans les arts et la musique en particulier. L'éducation publique sert la désinformation publique généralisée. L'école publique et privée ne forme qu'à obéir et à mémoriser l'obéissance. Sorti de l'école, personne n'est savant ni sachant, dans le cas contraire, l'obéissance sans savoir ne serait pas généralisée dans la violence et l'agression permanente du travail.

 

Note
* Si Occident signifie d'abord assassin qui occit, alors que signifie Orient ? Ça signifie l'est (un des 4 points cardinaux) du latin « oriens » participe présent de « oriri » = se lever (surtout pour le soleil) puis : naître, à l'origine de. Sa racine grecque « ornunai » signifie : se lever, du hittite « arai- » = se lever, du védique « arta » = il s'est élevé. Puis « orienter signifie d'abord : disposer (une chose) par rapport aux points cardinaux, à une direction, à un objet déterminé », « déterminer la direction à prendre ». Donc rien d'Orient qui s'oppose à Occident à part soleil levant et couchant. Rien concernant une opposition à l'assassinat en Orient.

Postnote

QUI SOMMES-NOUS ?

Entre Homo Sapiens nés (datés) il y a 300 000 ans et le début registré de notre civilisation (des Blancs européens occidents) à partir des Grecs dont Platon est l'auteur du sens moral de la cité européenne (La République, Les Lois), quelle est la différence ? Presque tous les êtres qui ont survécu à la disparition des autres hominiens, tels les Sapiens Sapiens, les Néandertaliens, les Australopithèques d'Afrique du Sud (quel nom méprisant pour des hominiens) et tous les autres, le lien tient ou semble tenir. Les hominidés qui ont survécu sont les Homo Sapiens séparés en plusieurs groupes regroupés en 4 principaux différenciés par 4 couleurs (sic) jaune, blanc, noir et rouge. Les continents insulaires indonésien et australien éloignés (des Sapiens) ont pu préserver les Papous non Mélanésiens (du malais « papuwah » = crépu, sic) de Nouvelle-Guinée et autres îles limitrophes et les Aborigènes d’Australie, mais qui face à la violence de l'ingérence des occidents vivent leur extinction par abandon de vivre. Comme pour les Amérindiens, piégés dans le + grand massacre jamais réalisé sur la planète par une seule race : 150 millions d'êtres humains amérindiens assassinés (contre 20 millions en tout pour la 2de Guerre Mondiale). Dans la branche des Homo Sapiens Blancs installés sur le continent européen et autour de la Méditerranée, la division identitaire s'est opérée par la religion monothéiste divisée en 3 branches et 2 prophètes : juive, chrétienne, musulmane. De même origine, mais trouve dans cette différenciation assimilaire l'argument de se haïr, de s'entrenuire, de s'entretuer.

L’humanité parle environ 6 000 langues (répertoriées, regroupées en 16 familles, sans compter tous les dialectes, ni les patois, ni les créoles intercontinentaux et autres langues inclassables tels les argots ou des mélanges contemporains et anciens tels les jargons techniques ou artificiels tels l'esperanto) : aborigènes (du latin « aborigines » = population qui fut la première à occuper un territoire) et papoues, nilo-saharienne, khoïsane, thaï-kadai, caucasiennes, dravidienne, bantoue, austro-asiatique, ouralienne, altaïque, nigéro-congolaise, amérindiennes, austronésienne, sino-tibétaine, afro-asiatique et la nôtre indo-européenne.

Même si les autres hominiens ont disparu ou disparaissent délaissant leur espace vital aux Sapiens occidents à cultiver leur ultraviolence qui extermine tous les autres, une population n'est jamais totalement anéantie, elle se transforme, les populations hominiennes visées à anéantir rescapées des assauts viennent se réfugier là où elles risquent le moins de disparaître : à l'intérieure des populations agressantes. Et par métissage, modifie et diversifie la population agressante de départ. Les croisements sont multiples et constants (voir les anciens empires colonisateurs aujourd'hui colonisés). Dire que Sapiens Sapiens a été anéanti par Homo Sapiens signifie que les Sapiens Sapiens ne se distinguent plus des Homo Sapiens. L'agression des Homo Sapiens a-t-elle réalisé par son agression exterminante la digestion les 2 espèces hominiennes entr'elles ? C'est possible. Le métissage des espèces hominiennes expliquerait que tous les Sapiens ne sont pas des violeurs irréfléchis, bien que sa majorité le soit. Dans ce cas, peut-on reconnaître parmi les Sapiens des Néandertaliens ?

Aujourd'hui l'espèce homo sapiens a envahi la planète. À envahir + assimiler (les autres espèces) = elle a fait disparaître les autres espèces. En effet, la violence des rapports entre les humains est majeure et repose constitutionnellement sur le rapport de force et l'hostilité. Hostilité provoquée par chacune et chacun à se positionner victime de la violence : c'est un cercle vicieux qui au lieu d'apaiser le rapport humain, amplifie l'hostilité et la violence (la colère). Cette amplification aboutit à la confrontation directe qui tenue reste couverte, indirecte. La confrontation directe (en colère) n'est pas différente de la confrontation indirecte (colère masquée du sourire) de cette hostilité permanente, le résultat violent est le même, pourtant l'une est nommée guerre et l'autre paix. La paix est un état inexistant dans le milieu de l'espèce homo sapiens qui ne (se sur)vit que de l'action de la guerre. La guerre est la raison de son agitation (d'exister).

 

 

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PATHOLOGIE D'OCCIDENT DE L'HOMME MORT VALORISÉ

Pourquoi en Occident les morts sont valorisés au détriment des vivants ? Au point de négliger les vivants en faveur des morts. De s'obliger à vivre avec contre les vivants comme des ennemis a priori qui ne peuvent (même) pas s'ignorer, juste à s'esquiver pour éviter de se nuire. Ha haaa ! C'EST POUR DONNER DE LA MATIÈRE A L'ARCHIVISME = le pouvoir agi du document mort, ou, remettre aux documents passés (issus d'autres contextes) le pouvoir de faire agir les vivants du présent. Archi- = pouvoir politique qui avec -ve fait de la rétention de textes passés qui gouvernent le présent. Mais pour quoi ? Pour empêcher l'autre, vivant d'agir par lui-même par elle-même. Réalise la croyance chrétienne de l'humain a priori mauvais. Ce pour justifier l'obéissance à des textes morts issus de convictions décontextualisées : les lois. Cette coutume occidentale initiée par Platon a été rendue biblique par les préchrétiens platoniques qui imposent l'état d'esprit immuable, à répéter le même. Des règles immuables du passé pour instituer « le pouvoir universel » du temps présent traversé arrêté à maintenir la similarité. Vain combat vaincu d'avance. Mais convaincu, jusque dans l'esprit scientifique opératoire, que les lois immuables régissent le monde dans l'univers et tout ce qu'il contient (éternellement sans temps).

C'est par cette conviction que les sciences se rapprochent de la religion : croire à des lois immuables universelles qui régissent la nature (qui au contraire des arts avec la philosophie s'en éloignent, sachant que la croyance est la pathologie de la pensée). Le temps existe pour la différence, arrêté à l'infini, le temps n'existe plus que pour répéter la même chose à l'infini. Le dessein de la religion, l'ensemble des croyances qui possèdent l'état d'esprit à agir sous commande extérieure en autopilote, est bien d'arrêter le temps pour soumettre les vivants à la volonté éternelle crue des morts, dont les dieux aussi font partie. Ouah ! Quelle volonté il faut, pour mettre tout ça en branle jusqu'à le faire fonctionner dans les états d'esprit des vivants pendant aussi longtemps, sur au moins 40 générations ! bien que ça soit un leurre.

Mort, le mort ne peut plus agir à nuire le vivant, alors pour quoi le vénérer ? Pour quoi cette recherche d'idoles agissantes dans les morts ? Qu'est-ce qui te manque dans le présent ? pour accepter, abdiquer à te faire gouverner par des lois (des règles décontextualisées) qui similarisent ton comportement avec celui des autres. Aaah, tu obéis par peur de te faire remarquer, car remarqué tu risques d'être puni, c'est ça ! Alors tu roules à la vitesse imposée. Les lois ? 1ères inscriptions, marques valorisées autogouvernant en autopilote le comportement des vivants à se soumettre à gare à toi fixé gardé regardé au nom d'une « sécurité morale ». Haaa, la morale ! Les règles de « bonne conduite » (pour qui ? pour quoi ? pour les gouvernants gouvernant les gouvernés volontaires à se taire) dont Emmanuel Kant était persuadé de la nécessité de la morale pour « libérer l'humanité de sa bestialité » (sic) (j'ai toujours soupçonné Kant d'être un faux philosophe à la solde de l'idéologie dogmatique de la religion chrétienne). Je pense aussi à Locke dont sa pensée détournée justifie les actes de viol des Américains dominants par leurs audaces de violence spectaculaire inégalable. Est aussi une de ses pathologies. Pour agir un tel degré de violence généralisée dans le massacre, agi en grande ampleur depuis le XIXe siècle, en effet, on se demande ce qui terrorise tant l'Occidental à provoquer tant de nuisances, y compris à son environnement de vie qui le met en péril, jusqu'à les collectionner fièrement dans son histoire. Pourtant, vivre d'agressions qui y a-t-il d'agréable ?, relève en effet d'un comportement pathologique. Pathologique, car c'est le résultat d'un refus profond de vivre son vivant en voulant détruire les autres. QU'EST-CE QUE L'OCCIDENT(AL) REDOUTE TANT DANS L'AUTRE VIVANT POUR LUI NUIRE AUTANT ? « Ah mais tu ne comprends pas ; il ne s'agit que de lui piquer son blé, pour vivre glorifié par les + belles femmes » (sic) !

 

 

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OCCIDENT : CIVILISATION ENFERMÉE NUISIBLE ?

Tiens tiens, en quoi main-tenir si longtemps les coutumes d'une civilisation,
la nôtre celle nommée Occident (d'Europe jusqu'en Amérique),
qui s'identifie de la guerre, de l'agression et du viol ?
En quoi cette main-tenance est-elle favorable pour une vie sociale et individuelle épanouissante ?

ville-prison, logis-prison

Nos sociétés, celles que notre civilisation, s’efforcent, dans leur urbanisme, à se constituer en prison *. Villes-prison. Oui, villes-prison sous contrôle, qui de l'intérieur ne ressemble « pas du tout » être une prison. On se déplace à l'intérieur et il existe des aires de promenade (qui imite la nature). Pourtant chacune et chacun sont enfermés, dans des « maisons-boites » (4 murs et un plafond), portes verrouillées, alarmées par terreur d'intrusion (= viol) et peuplées « d'écrans » (à boucher la visibilité de la réalité). Par refus de partager ce qui a été approprié. La prison empêche de sortir. Nos prisons, ces prisons sont assimilées au « confort » dont chaque « famille » a droit sans droit : sa maison-prison est tenue par le chantage du péage permanent. On ne sort de sa prison que par vacances dans des aires aménagées (nommées touristiques pour le touriste : le visiteur pour un tour en rond **). Le déni et l'aveuglement (volontaire) de cet enfermement qui est payant (les enfermés payent pour être enfermé) sont motivés par la terreur (= la peur de la Terre) de l'autre, de l'inconnu et de l'inconnaissable. Cette peur (éduquée) révèle l'état de violence permanente crainte, car la guerre ne cesse jamais. La guerre se vit d'hostilités. Les hostilités sont permanentes, ça signifie que la guerre est permanente. La libération dans la paix du repos a perdu sa place. Le repos, la paix sont équivalents à la diversion par le divertissement (stratégie militaire de faire croire quelque chose pour autre chose pour surprendre par un assaut : contentieux, huissiers, police, armée civile).

de la chambre (cellule) à la machine de guerre

Ce logis-prison cru protecteur (la conviction que la propriété protège de la violence alors que la propriété la génère), accordé en faveur d'un contrat tacite de chantage d'échange obligé de travail à horaires fixés (= esclavage) pour un péage permanent. Le chantage maintenu et nourri par l'esclave. Travail obligatoire qui dans son ensemble forme la grande machine de guerre de l'Occident. Machine de guerre qui attaque, massacre toutes les différences existantes où le destin fixé de la motivation de notre civilisation est de détruire les autres différents. Détruire tout ce qui n'est pas conforme à l'uniforme. Pour quoi ? Il n'existe pas de réponse franche. Ni de cause, ni de raison, affirmées. Les dénis accumulés ont scellé la mémoire collective. Si l'assassinat est au prorata de la souffrance de vivre, alors cette souffrance est immense. Cultivée ici, à « partager » avec les autres là-bas par vengeance (de l'ego meurtri), masquée de Justice. Les dénis qui à cette intensité et cette fréquence empêchent de reconnaître être une pathologie nuisible et pour les autres et pour soi-même. Cette pathologie du déni de la violence agie empêche l'intelligence humaine (= la raison du sens à résoudre les problèmes) à s'épanouir. La peur, même dissimulée freine le développement. Cette pathologie se fait guider et conduire par des idées crues bénéfiques, alors qu'elles sont destructrices et nuisibles à l'espèce : la culture du désir à se nuire à soi-même et aux autres. À faire tourner en permanence la machine de la souffrance.

modèle obsolète

Cette maladie de l'ordre et de la guerre se perpétue et répète ses affres depuis + de 2000 ans. Pour quoi nuire est une maladie ? Parce qu'on est habité d'une peine qui motive à nuire. On trouve une des racines intellectuelles du rhizome dans les Lois de Platon (texte d'1/2 millénaire + ancien que la Bible) dont les prêtres de la nouvelle chrétienté se sont emparés pour constituer leurs règles et leurs lois qui à travers la religion allaient gérer le comportement de milliards d'êtres humains. Sa République a guidé les prêtres puis les politiciens à ce que les nôtres soient cultivées d'ignorances (dans la caverne) par la culture scolaire du mensonge et de la diversion. Platon démontre que les individus en peuples ne sont gouvernables que grâce à leur ignorance. Dans cette domination politique et religieuse massive, ce qui est difficilement concevable, ce n'est pas la fourberie des prêtres, mais l'abdication des êtres humains à se laisser aller à croire pour faire partie de la grande majorité des croyants, ce, dans une proportion gigantesque : sur 7 milliards d'êtres humains seuls, quelques-uns restent réellement éveillés. L'ignorance est immense. Il ressemble, qu'à partir des considérations platoniques emparées par les prêtres chrétiens, nous puissions dater le départ de notre décadence (ou de l'intensification de la bêtise à croire l'incroyable qui ne fonctionne pas pour le bénéfice de tous pour vivre une vie épanouie, voire qu'épanouissante) à réduire les sens de notre civilisation (= nos raisons d'exister) qui pourtant ne meurt pas (comment vivre sans motivation ? est impossible). Notre civilisation qui depuis 2000 ans ne veut pas mourir, mais qui agonise à faire mourir les autres.

Notes
* Prison de « prisun » du latin « prehensionem » de « prehensio » = action de prendre, spécialement : action d'appréhender quelqu'un au corps = arrestation. Prison part de l'influence de prise, on prit (pas priton ?). Jusqu'à priver l'individu de sa liberté, jusqu'au lieu de rétention (retenir) de détention (détenir).
** Touriste, XVIIIe siècle, mot anglais francisé au XIXe, dont « tour » désigne en anglais un voyage avec un retour à la maison (voyage circulaire), un retour au point de départ : un circuit en boucle. La motivation du sédentaire à voyager « pour le plaisir » ? Changer de contexte pour pouvoir apprécier le sien : sa maison-prison. En français reste l'expression « aller faire un tour » pour « prendre l'air » et revenir à la maison. Une promenade circulaire.

 

 

16

UNE JEUNE GÉNÉRATION CHERCHE À COMPRENDRE

JJ - Pourquoi les artistes novateurs et originaux sont tant redoutés pour être tant maltraités dans nos sociétés occidentales ?

MS - Parce qu'ils ont une responsabilité (anti)politique, celle de véhiculer des idées de liberté et d'indépendance. Intolérable, dans une hiérarchie institutionnelle. L'artiste est l'antinomique du politicien. Parce que ces sociétés refusent massivement de percevoir les évidences des valeurs humaines de la vie en commun au présent en changement. Leur conformisme aberrant les attache à vivre dans un passé obsolète (la longévité du patri-moine), en désaccord avec le présent. La crainte, la lâcheté, est le ciment de leur Ordre Social (leur système opérant) qui force l'illusion de la paix par la soumission. Le prix de la servitude se paye très cher pour se sentir apaisé (rassuré d'être soulagé) malgré la compensation fausse de l'abondance, uniquement disponible à la consommation à péage (à chantage) où les pauvres ne peuvent que regarder sans toucher (sinon, ça devient des voleurs), il faut donc se masquer de cette réalité créée cultivée et entretenue pour ne pas en souffrir. Paradoxe. Les artistes (authentiques) dévoilent cette réalité que tout le monde cherche à fuir, à se masquer et à nier.

JJ - Pourquoi les individus de nos sociétés occidentales s'attachent-ils si fort aux anciennes valeurs qui ne sont plus les leurs ?

MS - Rien ne change en réalité depuis des millénaires. Le duel Ordre contre Chaos (= le désordre de l'inconnu craint) est toujours très vivace au XXIe siècle. Le véritable règne est celui de la peur de vivre, enfouie dans chaque être humain, nié et à la fois relégué par l'hypocrisie et les mécanismes de défense : « comme si de rien n’était » (sic). La peur conduit son comportement, à abdiquer sa volonté d'agir contre celle d'être agi. Et par peur, par peur de perdre ce que ces sociétés ont acquis par la ruse, la force et la soumission, par la violence des sacrifices des esclaves (la foule des salariés.es que tout dirigeant méprise et redoute) : leur position sociale protégée (des enrichis comme celle des appauvris). Car, en effet, les acquisitions propriétaires publiques, accessibles qu'à cette minorité, ne sont en aucun cas légitimes dans notre monde contemporain qui rejette la discrimination et l'exclusion culturelle. Et pour les artistes et pour le public. Les grandes salles de concert et les opéras, bâtiments construits « à l'italienne » (avec une scène frontale) au XIXe siècle (et les architectures contemporaines reproduisant ce modèle du XIXe siècle issu du XVIe siècle) imposent aux compositeurs le style musical du XIXe siècle au XXIe siècle ignorant ce que les musiques novatrices d'après-guerre et celles spatiales électroniques nées en 1958, ont apporté à nos dispositions d'écoutes et à nos ouvertures d'esprit. Entre autres, à remettre en question les architectures frontales (pour voir en face, mais pas pour entendre partout). Ces architectures du passé qui ont été construites pour servir les mondanités de classes sociales hermétiquement closes, localisées dans une structure hiérarchique où il n'existe aucune communication entre ces couches, que celle de la soumission à l'Ordre de l'Obéissance exigée des couches inférieures infligées par les couches supérieures (celles qui commandent avec l'arme du chantage qui fait abdiquer les hommes soumis). Ce, sur fond de musiques « acceptables » (celle du XIXe siècle sonnant classique = romantique. Celle crue représenter l'empire triomphant de Napoléon III, aujourd'hui inexistant, alors que ce même empereur défendit la musique et la peinture impressionnistes, que tous méprisaient à l'époque). Il est su que l'esprit bourgeois propriétaire est terrifié à l'idée de perdre ses acquis, même obsolètes : les millions d'€ dépensés pour maintenir les orchestres symphoniques classiques : est une économie artificielle = déséquilibrées et sans échanges qui fait aujourd'hui partie du monde du luxe = les arts dégénérés. Les générations suivantes (qui auraient dû comprendre) s'accrochent à cette valeur passéiste, celle d'un idéal qui ne peut plus exister (porté par la terreur du présent) : le patriarcat de « l'empire de l'Ordre du mono-pole mono-tonal mono-game mono-théiste » garantissant la rente et le compte en banque remplit, en méprisant et craignant les contre-réactions violentes des pauvres (le soulèvement de la foule que le refus du partage génère) et la « maladie de la pauvreté » (sic), parce que ces pauvres servent humiliés dans la crainte à ne pas remplir, ce compte. Pourtant, au fond, caché, ces propriétaires savent que ça ne leur appartient pas (cet argent amassé retenu au détriment des autres). Mais, ils se croient ainsi protégés (de leur terreur de manquer) qui en dernier recours lâche les chiens (l'assaut de la police). Dans ce contexte, en effet, rien ne peut s'arranger.

 

LA MUSIQUE DÉVOILE CE QUE LES GARDIENNES re-NIENT

Ça, vrai, ça fait trop mal,
il faut donc empêcher les artistes et les compositeurs d'agir
en les remplaçant par des faux, des êtres pervertibles obéissants.

 

A YOUNG GENERATION SEEK TO UNDERSTAND

JJ - Why, for so long innovative artists are so much injured by our Western societies?

MS - Because these societies refuse massively to perceive the evidences of common's life values that in our present, have changed.

JJ - They fear what? to stay themselves attached to their old values?

MS - They fear losing what they have acquired by force, violence and slaves' sacrifices (= the crowd of employees whom every leader dreads): their protected social position. Because, indeed, these owner acquisitions of public places, accessible only to this minority, are no legitimate in our contemporary world, which rejects discrimination and cultural exclusion. A deficit for the artists, and for the public. The large concert halls and operas buildings built in "the Italian style" (with a frontal stage) in the 19th century (and contemporary architectures reproducing this 19th century model) impose to composers the romantic musical style of the 19th century in our the 21st century, ignoring what post-war innovative musics (with electric spatial musics born in 1958) have brought to open our minds. Among other things, to question the frontal architectures (to see in front, but not to hear from everywhere). These architectures from the past have been constructed to serve the hermetically closed social worlds, located in a hierarchical structure where there is no communication between these layers, only submission to obedience of the order required to the lower classes. This, on "acceptable" background music (to sound classic from 19th century. The one believed to represent the triumphant empire, today nonexistent, while the same emperor defended the Impressionism music and painting, despised by all). The bourgeois-owner's mind is terrified of losing its even obsolete achievements: the following generations (who should have understood) attach themselves to patriarcal values of an ideal that no longer exists: the patriarchy of 'the monopoly mono-tonal and mono-theistic monopoly "(guaranteeing the bank account well filled) scorning the others, because they fear them, because they know that property does not belong to them exclusively.

 

 

14 février

EST-CE ACCEPTABLE ?

Quelle est la différence entre un être humain et un animal ?

- Nos ancêtres attachaient beaucoup d'importance à cette question
- pour quoi ?
- Par peur, je ne vois aucune autre raison, d'être attaché aux animaux.
- Pour quoi ?
- Pour vivre avec le sentiment de supériorité,
- Pour vouloir vivre supérieur, ils doivent se sentir être inférieurs aux autres espèces...
- Comment est-ce possible vivre avec se sentiment d'infériorité ?
- Il faut se donner une position de victime pour commettre l'incommettable : le meurtre, la destruction. La vengeance légitime de l'honneur (?), bien que cet honneur soit déjà méprisé dans l'acte de se venger. La vengeance est une re-action qui gouverne le vengeur. Le vengeur est l'objet d'une manipulation. La vengeance ne résout pas sa souffrance, elle l'amplifie et la perpé-tue. Le vengeur se convint donner le droit par l'argument de la vengeance de nuire, de tuer. L'argument (la Justice qui ne peut pas être juste) lui sert à agir sans remord = à expulser l'éthique de prendre soin des autres pour prendre soin de soi (accepté par tous dans la morale *). Fonctionnement similaire qu'on retrouve dans le racisme (la haine comme remède cru soigner sa peur et l'argument s'autorisant la terreur) envers les autres couleurs de peaux humaines, aux coutumes et états d'esprit différents. Annihiler toutes les différences, celles qui font peur aux petits garçons terrorisés qui gouvernent planqués dans ces corps d'hommes mûrs dominants violents infantiles. Ça doit être ça. Le désir de se venger, de vivre l'assassinat ** des autres espèces pour se donner raison d'agir la violence de la terreur vécue en soi.
- La maladie du Blanc.
- Maintenant qu'on sait qu'on sait, on fait quoi ?

 

Humain / Animal

Toutes sortes d'arguments ont été avancés par les intellectuels, tels : les animaux ne parlent pas, ce qui est faux, les animaux ne rient pas, ce qui est faux, les animaux ne jouent pas, ce qui est faux, les animaux ne construisent pas, ce qui est faux, les animaux n'écrivent pas, ça, ils ne vivent pas comme nous avec le syndrome du passé regretté et du futur redouté, mais dans l'instant, dans le présent on vit improvise, on n'a pas besoin de s'encombrer des ordres à mémoriser, « sauve-gardés » dans des archives, ni des bâtiments pour les conserver, ni des stocks où l'accès est interdit aux autres pour s'emparer du pouvoir à nuire aux autres.

 

à L'ÉCOLE

TOUT     CE QU'ON APPREND
             CE QU'ON SE FAIT INCULQUER          (l'enfant, en confiance envers ses parents et sa « maîtresse », est trahi)
À L'ÉCOLE
             EST     MENSONGE

     LA DISCIPLINE
     LA RÉCOMPENSE avec SA PUNITION
     LES CLASSES avec SES CLASSEMENTS
     LE MÉRITE avec SON HUMILIATION
     LA GRAMMAIRE ET L'ORTHOGRAPHE
     L'HISTOIRE, une collection de nuisances dont les êtres humains ne devraient pas être fiers.

     LA GYMNASTIQUE avec l'idéologie de l'hygiène du corps issue de l'idée de « pureté » qui signifie l'impur avec toutes les conséquences malsaines sur la sexualité.

     LES SCIENCES NATURELLES ET LES AUTRES issues de la pratique de l'observation, sans s'impliquer dans le phénomène observé, initié par Aristote et toujours en pratique aujourd'hui ou : le classement du lâche qui fuit la réalité qu'il se croit de dominer en ne s'impliquant pas dans ce qu'il observe = re-garde de loin. La science est l'activité du trouillard qui se planque derrière les calculs de quantités de mesures à appliquer aux machines qui agissent pour elle.

     LES MATHÉMATIQUES qui compte pour prendre avec (= comprendre) la quantité nécessaire pour agir par procuration. Les mathématiques modernes ont évacué les proportions qui permettaient l'adaptation, pour se focaliser sur la quantité (de biens dans l'en-semble pour soi) à échanger la qualité contre la quantité gouvernée par l'appât du gain du capital généré par la terreur de manquer à faire, à agir à ce que les autres puissent manquer en permanence pour élever la valeur de ce qui est en manque. Autre chose ?

TOUTES CES DISCIPLINES RELÈVENT DE L'ORDRE MILITAIRE DE L'OBÉISSANCE DISCIPLINAIRE
il suffit de constater le budget public privatisé con-sacré à l'armement et le budget volé aux arts et au véritable savoir (le faire de savoir être) pour comprendre comment, nous êtres humains, sommes gouvernés par la peur pour tant provoquer et entretenir la terreur.

L'ÉCOLE NE SERT PAS A INSTRUIRE L'INDÉPENDANCE D'ESPRIT RÉFLÉCHI
L'ÉCOLE SERT À FORMER À FORMATER DES SOLDATS EN SOLDE (LES EMPLOYÉS) OBÉISSANTS QUI NE SE POSENT JAMAIS AUCUNE QUESTION. Comment est-ce possible de se faire employer à son insu ? autrement dit : se faire agir par la volonté d'un autre ? L'accepter tout en considérant son irresponsabilisation naturelle ?

LA RAISON DE L'ÉCOLE N'A JAMAIS CHANGÉ. Qu'en sur-face, pour faire illusion à se faire croire. L'état d'esprit de l'école publique privée est fixe au garde à vous (= prenez garde à vous) depuis sa création (au VIIIe siècle et à partir de sa généralisation par les jésuites au XVIIe siècle). Apprendre à vivre dans la menace perpétuelle. L'école forme à l'obéissance à craindre la désobéissance. Les esprits obéissants ne pensent pas. La peur, la panique empêche de penser. Les esprits obéissants mémorisent les ordres pour les exécuter. Mémoriser n'est pas une faculté du savoir, mais du connaître. Connaître n'a que l'utilité de connaître. Le savoir a l'utilité pour faire. L'école forme l'humain à agir en machine (mémorisée). Le dressage au mérite pour tenir une « position élevée ou basse » dans « la hiérarchie sociale » (du mérité et des démérités) ne sert qu'à mépriser les autres, à créer un climat d'hostilité et de violence permanente par la punition, l'humiliation et la destruction. Cette valeur fondatrice de l'école par nos sociétés occidentales, celle qui fait que les enfants se retrouvent ensemble dans le monde contextualisé de la violence pour en faire des guerriers sans pitié sans pensée prêt à tuer son voisin pour obtenir le poste, la récompense (piteuse gloriole de l'ignorant éduqué). Pourtant, ce type de compétition n'a pas plus raison d'être qu'une autre. Cette compétition n'existe que par la croyance de la crainte de « ne pas être à la hauteur » *** (= se voir patauger dans l'humiliation) : un inconfort de vivre extrême qui empêche tout épanouissement de l'apprenti.e à vivre l'activité qu'il/elle choisit, mais à accepter d'être imposé par l'exigence de « ses maîtres supérieurs » (sic). L'école forme à l'abdication de vivre. Nous en sommes à former des sociétés abdiquées dans la violence où l'expression de la frustration est explosive. Le résultat agressif est exceptionnel (celui du malêtre aussi).

- La question qu'on se pose alors est : EST-CE ACCEPTABLE ?
- Maintenant qu'on sait qu'on sait, on fait quoi ?

 

Notes
* une morale non acceptée par tous n'a pas le statut de morale, mais de directives imposées. Telles nos lois et nos règles qui gèrent le mouvement des foules de nos sociétés par l'obéissance et la punition.
** Je me répète. Tuer a pris la place d'occire dont les 2 termes signifient : retirer la vie. Le dernier par étouffement (qui passe de la flamme au dormeur) par surprise dans son sommeil (tuer) et le premier par découpage en duel (occire). Le retournement de la manière de la mise à mort au XVIIe siècle est parlant : le duel face à face est remplacé par l'assassinat par surprise (où l'ennemi à craindre est le tuteur). Sachant que la racine de tuer (du latin « tutare » = protéger) est tuteur = celui qui prend soin de l'autre, pour se retrouver par un retournement, trahi. Pour quoi et en quoi se retournement de la mise à mort au XVIIe siècle est-il passé du combat loyal à une mise à mort lâche ? La frustration aigüe de la vengeance s'est immiscée au XVIIe siècle dans la résolution du différend. Les intrigues de cours ? La stratégie du lâche peureux a remplacé la franchise de la noblesse de l'esprit courageux. En effet, à partir du XVIIe siècle, pour s'emparer du pouvoir politique, où la ruse tactique est devenue + efficace que la vertu (qui une fois au pouvoir ne peut que s'éteindre). Bien que son masque magnanime demeure pour faire illusion de la perfidie dissimulée. XVIIe - XXIe siècle : règne la déloyauté franche. Le nom masculin « occident » signifie assassin en ancien français. Un occident = un meurtrier (du geste franc d'occire ?).
*** cette idée de la sélection (pour la survie) vient d'une déformation (opportune d'apport thune) de ce qu'apporta Darwin à la compréhension de « l'évolution des espèces ». La sélection de Darwin n'est pas la sélection du capital qui joue du chantage pour soumettre les êtres humains à agir dans le sens de l'intérêt du bénéfice « des gardiens des capitaux », pas de l'évolution de l'espèce. Cet état de siège relève + d'une régression.

 

 

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LA MALADIE DE LA SOUMISSION*
comment se manifeste-t-elle ?

* = la négation de soi
de soi ? = de son être autonome agissant.

Elle se manifeste pour chaque action
À DEMANDER
à qui ? à personne
LA PERMISSION par l'interjection : « ON N'A L'DROIT ? »

Tant que les êtres humains d'Occident ne se seront pas débarrassés de ce conditionnement, jamais ils ne vivront pleinement l'autonomie d'agir leur vie personnelle à épanouir leur intelligence. L'obéissance sert à ça : à entretenir la bêtise, l'ignorance pour être apte à être gouverné.

Éduqués infantiles (= s'interdire soi-même à soi-même la prise de décision pour soi-même) irresponsable et victime (pour se plaindre et porter plainte à la police) par la crainte de désobéir, ces êtres humains agissent tout ce que le commandement demande (le véritable gouvernant se cache toujours derrière des délégations, il n'est jamais présent, il n'ordonne jamais de front) par la chaîne hiérarchique des délégués. Car le lâche aux commandes craint les représailles de vengeances à jouir de l'endoctrinement des autres pour son propre profit personnel.

- Pour quoi tout le monde te demande à toi, si c'est permis ?
- Toi ou un autre, c'est pareil, il s'agit de demander à : la présence (anonyme) à côté
- Pour se rassurer que le demandeur n'est pas surveillé (dans sa prison dorée = coût du chantage) pour être puni de prendre de lui-même des initiatives pour lui-même.
- Pour se rassurer que la demandeuse n'est pas surveillée (dans sa prison dorée = coût du chantage) pour être punie de prendre d'elle-même des initiatives pour elle-même.

 

 

25

LE PARADOXE CONSTITUTIONNEL DE LA MUSIQUE OCCIDENTALE

Formulation du paradoxe du compositeur qui sans liberté ne peut ni inventer ni créer, alors que la théorie musicale occidentale dogmatisée (fixée) exige l'obéissance.

[suite à : Why new music theories are necessary?] livre dans le livre [LE PARADOXE CONSTITUTIONNEL DE LA MUSIQUE OCCIDENTALE, pdf 57 Ko] livre dans le livre [WHY NEW MUSIC THEORIES ARE NECESSARY? pdf 71Ko]

 

Le projet politique de l'écriture

Échec de l'uniformisation des langues et des écritures

L'écriture qui dans notre civilisation démarre avec une volonté politique d'uniformisation (la caroline minuscule et les neumes du chant grégorien au VIIIe siècle pour identifier l'empire franc de Charlemagne) : d'assimilarisation des différentes langues en une seule écrite : le Latin, sera un échec (le Latin resta la langue des intellectuels et des prêtres d'Europe, pas des peuples). Le désir d'uniformité ne tient pas, dans la diversité. Ni dans la lecture de l'écriture (qui exige + qu'un apprentissage : un intérêt, une utilité, une passion). L'illettrisme entretient la diversité. L'uniformité ne peut prendre que l'apparence d'une coquille extérieure qui dans les endroits invisibles développe la prolifération des diversités. Les diversités de la langue donnant des langues provoquées par les contextes toujours différents dans le temps et dans l'espace. Cette diversification n'est pas que des ressorts des artistes, mais de tout être humain faisant usage de cette langue dans son contexte particulier et unique développé avec son entourage. L'uniformisation est un désir politique, celui de gouverner les mêmes êtres humains sur un large territoire et, de + en + vaste (la malédiction de la formation de l'empire). Le désir politique d'éducation uniforme est une des conséquences de cette politique d'assimilarisation de la diversité dans l'uniforme ; ce qui ne signifie pas que la savoir se propage par l'éducation, au contraire, l'éducation appauvrit le savoir dans la similarité (de la connaissance qui en autre favorise l'idole), qui au contraire dans l'apprentissage s'enrichit de et dans la diversité des différents contextes à coïncider avec le savoir-faire appris et su.

Et au-delà

Le projet politique de domination par l'uniformisation des cultures en une seule est un échec sera toujours un échec et un projet déplacé dans le contexte épanoui d'une vie humaine riche en expériences (différentes). L'uniformité politique est un générateur de peines que personne ne désire vivre, bien que de nombreux régimes totalitaires aient vu le jour, bien que l'expérience de souffrances que génèrent ces régimes sont connus de tous, il est incompréhensible, qu'au nom de « la sécurité » (sic) de quoi ? contre quoi ? les esclaves contemporains (employés qui ne pensent pas) du XXIe siècle approuvent la violence qui leur est infligée. Un état paradoxal croyant par ça, en échange sauvegarder l'abondance des produits de consommation. Alors que violence et consommation sont 2 activités distinctes qui ne se nourrissent pas l'une de l'autre.

 

 

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Comment comprendre que des policiers puissent tabasser* jusqu'au sang des civils désarmés ?

Pour quoi les soldats de l'armée civile CRS continuent à taper ? Alors que manifestement ils sont les premiers à générer la violence dans les manifestations publiques. Les « casseurs » provocateurs de violence, c'est su, sont de la police (ils justifient l'assaut, qui sans eux, serait injustifiable). Parce que le conditionnement du soldat-policier ne perçoit pas les individus qu'il attaque, il perçoit la foule dangereuse qui menace « l'ordre social » : synonyme faussé de la paix sociale. Lui aussi est dans un groupe, mais un groupe commandé, où sa conscience individuelle est débranchée, sinon il serait inapte à « faire le boulot » (de blesser et tuer). Pour quoi les soldats de l'armée civile perpétuent la violence à frapper à gazer des civils isolés et désarmés ? C'est leur fonction. La fonction mécanique du corps armé anti-émeute est de contenir l'émeute (la foule en colère, même non-violente) par une surenchère de violence : celle qui terrifie encore +. Est-ce que la surviolence stoppe les manifestations pacifiques à manifester ? Non. Alors. Comment est-ce possible que les êtres humains, masqués derrière leur armure, n'aient pas conscience de la violence agie sur les êtres humains désarmés (scandant, groupés, leur colère) est ineffective ? Et, agir l'acharnement de violence quand un manifestant est pris en étau par plusieurs CRS sans distinction de son âge et de son sexe ? (des scènes de tabassages de femmes, d'enfants, de vieillards ou d'handicapés en fauteuil roulant, sont courantes et sont soigneusement évitées des caméras de télévision). C'est le drame d'Antigone. Celui du choix impossible entre le droit de la société et le droit de la famille. De ses sujets, ensemble, en contr'action. La fonction du soldat civil est de sauvegarder l'ordre social (= l'obéissance) au détriment des individus. Le soldat de l'armée civile agit toujours en être lâche : c'est-à-dire en groupe à faire comme les autres (du groupe) à obéir aux ordres (à charger, à faire mal, sans sympathie sans pitié). C'est le syndrome d'Eichmann : le fonctionnaire qui a le souci de parfaire sa tâche, qui lui est incombée, sans vouloir prendre conscience des conséquences de son travail envers les autres. La nuisance d'autrui est secondaire dans l'Administration. L'Administration ignore la souffrance des individus pour la bonne marche, le bon fonctionnement de l'institution. La machine administrative doit faire obéir ses sujets. Le fonctionnaire-soldat est toujours un lâche qui frappe toujours + faible que soi. Toujours. Pourtant, lui aussi est un individu du peuple, mais seulement quand il se défait de son armure de fonctionnaire public (qui se défoule sur la foule désarmée). C'est le principe d'instauration de la peur par abus d'injustice = une démonstration du pouvoir politique par la violence de la force qui justifie son commandement. Marquer cette puissance à ce que les populations ne doivent pas défier leurs gouvernants. Le pouvoir politique est une dictature qui considère une manifestation publique être une provocation pour renverser le pouvoir politique en place. Paranoïa. Dans son aveuglement à régner, il confond revendication et révolution. Le principe du soldat civil et de la police est l'acharnement de violence sur une personne isolée qui n'a aucun moyen de répondre à cette violence. Pour exploser (= disperser) le groupe manifestant (= considéré hostile et ennemi, pourtant du même groupe vivant dans la même ville).

Policiers et soldats protègent le sentiment du dégoût de l'injustice du pouvoir politique contre les individus. Le soldat tape « dans le tas » = de la foule en colère, mais sur un seul individu. La foule en colère doit être contenue en s'attaquant à ses individus. La foule n'a pas d'identité humaine individuelle, elle est un objet de terreur politique, bien qu'elle soit constituée d'individus. Tuer la foule en colère, c'est la disperser, ce, en chopant ses « éléments faibles » et isolés pour « les tabasser » à les rendre inaptes à marcher, à manifester dans le regroupement (blessés pris en charge par les secours hospitaliers présents). Pour défouler la foule, la logique policière est de neutraliser ses individus par la douleur et l'injustice. La violence doit choquer psychologiquement pour disperser la foule et refouler les individus. Pour ça, être contenu par la certitude du bien-fondé de la violence agie, le CRS travaille avec le sentiment de persécution : le policier surarmé ré-agit (= il est agit, il se laisse agir, tel un « automate qui a raison » en part du groupe = l'élément qui rend le groupe cohérent pour des attaques synchronisées) par la violence qu'il est persuadé recevoir de la foule en colère. Si l'humain dans le policier agresse, c'est parce qu'il est convaincu être agressé. Le policier est un être innocenté (pardonné de son irresponsabilité à refuser de se gouverner soi-même). S'il tue, c'est par accident. C'est ce sentiment qui fait de lui un monstre inhumain sans éthique : un Eichmann. Fonction indispensable au pouvoir politique pour justifier sa place à gouverner.

C'est le règne de la contradiction où, peine et bien-être (cru) s'interagissent simultanément. Un conflit où d'un côté ses individus se désindividualisent par l'inconscience dans la violence et de l'autre ses individus s'individualisent en groupe par une forte prise de conscience (d'injustice sociale). Confusion bénéfique qu'au pouvoir politique.

Il est courant de constater l'incompréhension de manifestants pacifiques envers ce déversement de violence et de haine policières démesurées où certaines manifestantes tentent de persuader les policiers de prendre conscience de leurs actes de violence : est peine perdue. Le policier voit par le filtre de son conditionnement des manifestants (des individus massés) ennemis troublant l'ordre public dont lui (maintenant, elles aussi), le policier et la policière sont les garants. Le sens enraciné de son sacrifice à faire ce boulot (de protection civile en blessant et tuant les autres). C'est un noeud psychosocial : de gouvernement de soi dans un collectif ingouvernable. La solution ? Ne pas amplifier la colère des manifestants par la violence policière qui indubitablement dégénère en guerre civile. L'argument parfait pour « mater » = massacrer une « foule hostile » par « légitime défense » : le policier meurtrier est innocenté par sa fonction, mais reste un meurtrier en tant qu'être humain (cette contradiction du soldat les fait sombrer dans la dépression). Une police criminelle (reconnue comme telle) n'aurait plus « le droit » d'agir, et devrait être dissoute (elle ne le sera jamais, car un gouvernement politique ne peut commander ses populations sans la violence dont la police est son institution).

 

Note
* Tabasser, mot très ancien dans les dialectes. Du radical « tabb- » = frapper, puis à partir de l'institution de la police au XVIIIe siècle, acharnement de coups sur un corps vulnérable qui ne peut pas se défendre, dans le but de le faire souffrir pour l'empêcher de bouger = ce pour annihiler son autonomie, à l'humilier, à le faire supplier d'arrêter, en échange de sa soumission, aussi d'un aveu. Le tabassage est une forme de torture dans le but d'humilier pour soumettre ou pour extraire un aveu et dans les 2 cas pour marquer sa domination par la violence. Le tabassé est un rebelle capturé ou pas qui doit obéir dont le dominant doit briser à tout prix sa volonté. Le tabassage est le moyen de dernier recours utilisé par les pouvoirs autoproclamés ou voyous pour briser la volonté du tabassé. Le tabassage est utilisé principalement par la police et les voyous. Toujours plusieurs tabasseurs contre un seul tabassé.
Tabassage = volée de coups. « Passer à tabac » n'a rien n'a voir avec le tabac, mais donne le sens au XIXe siècle de « coup sur le nez » (pas dans le nez) pour faire saigner le battu pour l'impressionner et le faire craquer à obéir. Le « passage à tabac » désigne comme le tabassage, une volée de coups (répétés). Il s'agit d'amocher = rendre moche le battu (= déformer son visage à force de coups). Vidocq le voyou policier disait en 1829 : « foutre du tabac à quelqu'un ».
Tabac, d'abord tabacco en 1555, puis tabac en 1590, de l'Espagnol « tabaco » (pas tabasco) une « déformation mal expliquée » de « tsibalt », mot de la langue des Indiens caraïbes Arouaks d'Haïti où il désigne soit un ensemble de feuilles, soit l'action de fumer, soit le tuyau de roseau pour aspirer la fumée. « Tabaco » n'est pas la transcription du nom de l'île Tobago découverte plusieurs années après, mais peut expliquer la déformation du mot « tsibalt » en « tabaco ». (dictionnaire historique de la langue française)

Post-notes
1. D'après l'expérience de Milgram, environ 60% de la population humaine est prête à torturer son prochain, à obéir à une autorité pour rien, ou, est prête à obéir à n'importe quelle assurance de ton (autoritaire).
2. D'après l'expérience d'Asch (prof de Milgram) environ 40% de la population est prête à reconnaître l'irreconnaissable = l'inexistant, par crainte d'isolement (du groupe). (Et par crainte de torture, on dépasse les 80% de consentement). 40% de la population agit quotidiennement par « conformisme aberrant » (en particulier celles et ceux qui se vantent du contraire).
Là, on comprend le degré élevé des êtres humains socialisés de crainte d'être non-conforme (au groupe dominant) et indépendant dans leurs actes et leurs pensées (à croire être : désobéissance aux autorités, alors qu'il n'en est rien). Crainte qui crée toutes les nuisances sociales dont tout le monde se plaint et souffre ensemble quotidiennement. Crainte qui crée son institution politique dans les dictatures à travers son Administration : douce = démocratie (dictature des esclaves manipulés), ou dure = totalitarisme (dictature du tyran). En effet, les esclaves modernes (le salariat de fonction asservi) « se forcent à se contenter » de leur servitude, qui pour eux vivre esclave est un moindre mal, au lieu d'affronter en permanence la violence des inquisiteurs (des autorités politiques servies par une police administrée servile, esclave aussi). La servilité est un mécanisme de défense et d'intégration sociale aberrant. Qui agit les êtres humains en manque de courage (de vivre). La lâcheté, est-ce le syndrome de l'humanité ? Il y a de quoi avoir honte d'être humain.

 

 

L'économie politique offensive du XXIe siècle avec les outils de la psychanalyse

Les théories psychanalytiques ont été accaparées par la politique et l'économie.
La politique et l'économie sont les activités majeures du pouvoir (= de mise en soumission des populations).
Ce qui était redouté de la psychanalyse et de la psychiatrie (arts de la manipulation psychique des esprits),
est devenu banalisé par des classements stéréotypés  (obligatoirement faussés,
  car ne prenant pas en compte le contexte du comportement provoqué
)
ce, pour « l'usage pratique d'identification des faiblesses des ennemis à plumer = supprimer  » (sic).
Ça se retrouve dans la vulgarisation générale des « Common Defense Mechanisms » du sujet.
Où la manipulation des Mécanismes de Défenses transforme l'outil en arme de combat (à nuire).
Mécanismes de défense initiés par Freud, 3, puis formalisés par sa fille Anna l'intolérante,
poursuivis par beaucoup d'autres auteurs-praticiens, pour en re-connaître une 30aine aujourd'hui.

 

 

16 janvier 2019

LA DICTATURE DES ESCLAVES

Qu'est-ce qu'un esclave (au XXIe siècle) ?

Un être humain conditionné à obéir et reconnaître l'obéissance comme naturelle et nécessaire. Un esclave est une personne déresponsabilisée, croyant le contraire, con-vaincue du contraire, car pour elle : elle travaille pour apporter la nourriture journalière exigée par le schéma familial conformé tenu par la mère de ses enfants. Le schéma reste, même pour la femme au travail (qui se substitue au rôle attendu de l'homme *). Cet engagement dépend du couple qui tiendra ou pas. Il tient rarement. C'est ce qui est nommé : la cellule familiale. brisée. L'idéal qui même depuis la naissance du divorce consommé depuis les années 70 du XXe siècle, ne perd toujours pas son non-sens en dehors du travail obligatoire. En même temps, les parents sont les esclaves des exigences des enfants gâtés qu'ils n'élèvent plus, laissant cette charge à la société : l'école et la télévision. Les parents conditionnés au travail, en captivité compensée par une surconsommation excessive à soulager son malêtre incompris, sont incapables de donner un sens de vivre à leurs enfants, ni à eux-mêmes qui ont perdu le sens des valeurs de vivre une existence épanouie = responsable et autonome à cultiver l'intelligence donnée. Et, leurs enfants répètent en pire les erreurs de leurs parents (tout en croyant se révolter : à s'habiller de marques de vêtements copiés de clans bien distincts passés tels : gothique, punk, hipster, hip-hop, etc.) : mais reviennent (de leurs fausses escapades, car dépourvues d'expériences) à rechercher le confort mental dans le confort physique de la surconsommation (canapé + télé + servi), vécue chez leurs parents. Ce qui fragilise ces esclaves qui ne peuvent pas vivre sans obéir, tellement ils sont terrassés par la peur de vivre indépendants et responsables sans se plaindre à accuser les autres de leurs malheurs = à se poser en victimes.

Ces êtres forment la masse des humains au travail payé. Ils ne fonctionnent qu'en groupe qu'en foule. Ils sont dépourvus du sentiment d'indépendance qui moralement est vécue pour eux comme une indécence, voire un danger « restez groupés » (sic). Résultat du conditionnement éducatif. Mais tout ça, ils ne le voient pas. Ils s'imaginent vivre dans « le meilleur des mondes », car ils peuvent manger tous les jours, avoir chaud dans leur maison, dépenser leur argent à acheter des jouets (diversions objets de chantage) pour leurs enfants, même partir en vacances envahir les autres cultures avec la leur qu'ils imposent aux autochtones asservis par ce nouveau colonialisme. L'effondrement du comportement conforme se réalisera quand toutes ces gâteries « pas chères » (sic) ne seront plus. Le ventre vide, ça réveille.

Bien, quand est-il de leur dictature ?

Cette masse d'êtres soumis forme la (fausse) majorité de l'espèce humaine en nombre : la masse des clients-votant. Ce nombre, même minoritaire, compté dans le vote et les sondages l'emporte. C'est l'argument démocratique (!) du règne des maîtres, représentés par des politiques qui n'ont aucun réel pouvoir que celui d'être suggérés. La démocratie crue fonctionne sur une fausse majorité : 1/4 de la population globale.

L'idéologie dominante néolibérale (autre nom du capitalisme, nommé aussi « libertarienne » (sic), branche extrémiste du libéralisme) liberticide (du libre arbitre qui empêche d'être libre ; où la liberté des uns empêche la liberté des autres, est en réalité un leurre : achetés achetants, vendeurs et vendus sont piégés dans la même possession) qui quantifie l'inquantifiable, tel « le capital humain » sic, usé depuis 1958, pour favoriser une production mécanique automatique des masses au travail de masse, non pas pour nourrir l'espèce humaine pour son épanouissement, mais pour entretenir le ressentiment, sa rancoeur, sa jalousie sur les autres pour en faire un allié exploité du capital par amertume et par haine de son prochain, toujours en manque. En effet, le mépris généralisé des êtres humains dans nos sociétés « modernes » qui repose sur la terreur fondamentale de l'anéantissement de soi par les autres, favorise le travail bon marché. Tous innocents et irresponsables, bien sûr. L'anéantissement inexistant au présent, mais spéculé dans un futur improbable. Le capital (les stocks stockés, bien gardés et spéculés « pas chères » sic) naît de cette terreur de manquer « en cas de catastrophe » : probabilité improbable qui n'est pas la réalité du présent, mais l'argument qui crée des bénéfices pour le propriétaire. C'est cette terreur qui asservit les milliards de personnes au travail marchandé et, à une existence imposée dans un schéma où on se demande comment est-ce possible que tant d'êtres humains s'en accommodent si facilement (et s'en plaigne à la fois, sans rien faire pour en sortir) ?

Manipulateurs & Manipulés

Les manipulateurs (= propriétaires et publicitaires) ont con-vaincu les manipulés (= les esclaves) que « le réel et douloureux danger est le chaos » (sic) et, que l'ordre est le seul moyen de main-tenir la paix sociale et personnelle (= pour soi). Croire ça, permet de diaboliser les êtres humains qui pensent autrement ; pour les pourchasser et les punir par la mort, aujourd'hui par l'expulsion de l'abandon, tels des ennemis qui veulent faire du mal à « cette belle société qui est la nôtre » (sic). La chasse aux sorcières commença avec l'Inquisition, elle se poursuit jusqu'aujourd'hui avec la répression par la violence banalisée de la Justice et des gouvernements. La croyance n'est pas passive, pour qu'elle puisse adhérer en permanence à des idées insensées ou des non-sens, elle doit être tenue par la volonté du croyant, celle de vouloir croire, pour se faire agir. Le croyant doit apprécier « les idées reçues » avant de s'en convaincre être la seule vérité tangible et possible. Le croyant choisit volontairement de remettre sa volonté à son maître pour qu'il le transforme en « victime innocente ». C'est le « deal » du marché (entre dominants et dominés).

Note
* Il ne s'agit pas d'égalité, bien que ça soit cru, mais bien de substitution pour similarisation. Pour une véritable égalité des différences, c'est le modèle qui aurait dû être changé, pas les hommes et les femmes pions de place.

 

 

28 décembre

L’USAGE DES PLAISIRS SEXUELS : origine idéologique Antique

Les interdits sur la sexualité qui pèsent péniblement depuis + de 2000 ans dans notre civilisation,
trouvent leur origine chez les philosophes grecs de l'Antiquité : Platon, Aristote et Pythagore

1 livre dans le livre :

[L’USAGE DES PLAISIRS SEXUELS : origine idéologique Antique, pdf 52Ko]

 

 

21 novembre

Why new music theories are necessary?

2 livres dans le livre :

Lecture introduction to The Language of the Lines
[Mathius.Shadow-Sky,.Le.1er.Livre.de.La.Langue.des.Lignes_ebook.centrebombe.2018.pdf],
the new music theory mixed with the Polytrajectophonic spatial music practice.
[Mathius Shadow-Sky at Audio Art 2018, Why new music theories are necessary? pdf 71Ko]

 

 

27 août

L'Ordre et (beaucoup + loin en tout petit) le Chaos

L'idée de l'Ordre est très ancienne, on la retrouve étymologiquement jusque dans la langue indoeuropéenne du sanskrit (mère de toutes les langues d'Europe) de l'Inde (1ère terre connue des Gitans, des Manouches, des Tziganes, etc., ces sociétés européennes en voyage tant pourchassées), mais n'a pas exactement le même sens que celui contemporain (à partir de la Révolution). L'idée de l'Ordre commence par signifier et appliquer la domination de la régularité repérée par la succession des jours et des nuits, et des saisons (savoir important pour les semis et les moissons). Cet Ordre (des choses) donne la nourriture nécessaire aux êtres humains pour vivre. Cet Ordre forme le calendrier et les horaires (pour le travail de la terre-mère-nourricière). C'est l'Ordre qui règle (la vie), nous dit Émile Benveniste (1).

La conviction de l'idée de l'Ordre dans sa vie qui se fonctionne par la loi et le droit, relève d'une terreur très ancienne désignée par le mot « Chaos ». Chaos à l'opposé de l'Ordre est un monde sans repère, sans répétition où l'habitude la coutume la tradition est impossible et inexistante, où le hasard maître du jeu de la vie donne à l'imprédiction le rôle majeur de l'ingouvernable. Dans ce monde, tout ce qui est refusé (dans sa vie de répétitions) y est intégré, tels l'ivresse, le sexe, les arts, les mystères (domaine des religions) : tout ce qui est cru empêché de travailler (pour la survie de l'espèce) : classés plaisirs du loisir. Le lieu tabou, interdit à qui (pas quoi) est donné un nom : l'enfer (auquel, il fallait donner une opposition au ciel, lieu céleste de l'homomorphisme supérieur). Vivre sans régularité, irrégulièrement, d'irrégularités (sic = d'usurpations) pour les humains au travail est inconcevable, et s'il y est condamné, est un générateur de panique. Combien sont encore terrorisés « d'aller vivre » (sic) en Enfer après leur mort ? L'Enfer est chaud, rouge. Au contraire le l'air céleste froid : bleu ciel (la couleur des garçons ! contre celle rose -mélange de sang et de lait- des filles).

Mais la réalité, sortie de l'imaginaire, n'est pas ce qu'on se figure être réel et cru, voire con-vaincu. L'Ordre total (totalitaire) ne peut pas exister autant que l'idée du « Chaos total ». L'idée du Chaos ne sert qu'à perpétuer (pas de perpetutar, mais de perpetuar) les frayeurs du nouveaux-né en nous toutes et tous. Une frayeur (sans terreur) constitutionnelle au 1er contact de la vie. Cette idée est intensivement cultivée et entretenue, tellement cette appréhension dans tous les esprits humains est présente alors que sa réalité est absente.

Ce qui est à savoir, est l'existence de l'intervalle entre ces 2 idées extrêmes, entre l'Ordre absolu, établissant une similarité permanente sans aucune variation même infime possible (= état de conscience perdu) et le Chaos absolu, établissant une différence permanente sans jamais aucune ressemblance possible même infime (= état de conscience absolue en suractivation). L'intervalle de 2 extrêmes inexistables permet de comprendre l'équilibre réel entre vivre inconscient.e de similarités et vivre conscient.e de différences (de surprises, d'accidents) situation qui demande une capacité d'adaptation instantanée (2). La répétition indifférenciée instaure les automatismes (qui se passe de conscience) et l'adaptabilité instantanée dans les différences trouve des solutions aux problèmes qui apparaissent. Si les êtres humains se regroupent, c'est pour vouloir vivre inconscient. Pourquoi ? Par terreur de savoir.

Cette terreur cultivée issue de la frayeur première est attisée par l'idée de l'Ordre qui désigne son opposé le Chaos : état interdit, puis lieu interdit, tabou (polynésien tabu = ce qui est sacrilège, interdit), à ne jamais faire ni fréquenter. La raison est simple et ne devrait pas s'accompagner de terreur : on ne peut pas cesser le travail (3) qui nous nourrit. L'interdit instaure la morale (pas l'éthique) qu'elle soit laïque ou religieuse où toutes 2 instaurent le pouvoir social politique : commander gouverner le travail. Pour commander, ordonner, gouverner, il faut à la fois inspirer la terreur et la confiance chez celles et ceux censés obéir et exécuter le désir de l'autre. Cette terreur est essentielle pour le règne. Sans elle, pas de despotisme ni de dictature. Sans cette peur du Chaos « vivre la terreur absolue » (sic) aucun pouvoir ne peut s'instaurer ni s'obéir. La base de la soumission repose sur la terreur imaginée imaginaire, telle la damnation, la condamnation de souffrir « mille peines en même temps pour l'éternité » (sic). Pourtant chacune, chacun sait que le cerveau ne détecte qu'une seule douleur à la fois : « t'as mal là, on ou tu te fais mal ailleurs, t'as mal ailleurs ».

On peut comprendre le rôle de la science (4) quand elle clame vouloir découvrir « les lois de la nature » puis celles de l'univers dans lequel vit l'humanité. La science con-sidère, a priori, que « la nature » a des lois, qu'elle « fonctionne » par des lois immuables. C'est cette idée qui a développé l'idée du mécanisme (réalisé par les horlogers) puis des automates, mélangé à l'idée de la soumission esclave, a donné des automates esclaves : les robots (de robotnik = ouvrier). L'automation prédictible formée, témoigne de la terreur de l'imprévu. L'idée des lois se repose sur la perception de la répétition : tous les jours le même jour, même s'il diffère des jours d'avant. L'idée de la loi est de percevoir la même chose considérée similaire, pareille. Ce qui est attendu du scientifique est qu'il apporte des preuves à la « bonne » conduite (morale) des hommes (les nourriciers : ceux qui détiennent le pouvoir de détenir la nourriture des autres). Le devoir de découvrir « l'Ordre du monde » (sic) correspond à la volonté d'ordre des foules des hommes (pour que le pouvoir politique institué puisse imposer ses « lois naturelles » (sic) ou au-dessus « ses lois divines » (sic) , mais dans l'espace céleste, il n'y a personne).

Mais, depuis le XXe siècle, les possibles d'une « mécanique quantique » ou d'une « relativité générale » de l'univers (voire de plurivers) n'apportent pas le réconfort attendu des gouvernants commandant ordonnant les gouvernés. Rien n'est sûr et tout se complique ! Dans une telle situation d'ingouvernabilité = de Chaos (5) : « on lâche les chiens » sur les autres. Tout rassemblement de gouvernés protestants se résout (pour les gouvernants) par le massacre (« vas-tu te taire ! » « tient prend ça ! » sic) des manifestants. Dernier outil du pouvoir : la violence. Sport favori pratiqué par les Forces de l'Ordre les Forces Armées, des gouvernés robotisés qui aiment jouer à la guerre contre des (faux) « ennemis » désarmés (de Spartacus à la Jacquerie à 68 et après).

Mais nous le savons depuis l'Iliade que la violence = agir sous l'emprise de la violence, ne donne que des résultats injustifiés qui ne résolvent rien, mais se masque le problème à l'évacuer de sa vue et, qui empire la situation des arrêtés (idées et autres) + qu'elle l'apaise à l'entente par accords à résoudre le différend. Au fond ; à quoi sert obéir à un ordre d'un Ordre ? L'institution de la loi n'existe que pour le sens fondateur de vivre ensemble (bien) par : « l'obligation de ce soucier des autres », ce pour la survivance de nos sociétés. L'obligation de se soucier des autres crée du travail, celui à ce que chacun nourrisse les autres : le physique, l'intellect, l'imaginaire, etc., dans le but d'évoluer de notre immaturité. On comprend, à superposer la réalité de la loi contemporaine qui se justifie de l'Ordre, d'agir par la violence (surarmée) avec « l'obligation de ce soucier des autres », comment nos sociétés contemporaines se sont éloignées de cette nécessité première, base constitutive des sociétés humaines qui aujourd'hui se règlent par le chantage du péage généralisé. L'obligation d'autobéissance (= tenir sa parole) « dans le souci des autres » (sans la soumission dégradante de soi à l'autre) est la définition du travail. Le travail pour la vie de la communauté : par sympathie = résonance mutuelle similaire (ciment des sociétés humaines qui se fondent puis se défondent). Le contraire des dyspathies (qui cultivent l'hostilité des rapports humains avec visages souriants) qui créent des sociétés de travail forcé = des sociétés d'esclaves, des sociétés de criminels au pouvoir et de chômage (= d'exclusion) pour détenir une pioche de force gratuite de travailleurs. Aujourd'hui, nous arrivons à un stade où le travail ne se paye plus, où pour travailler il faut payer. Mais payer sans être payé bloque le système social dans lequel nous sommes toutes et tous inclus. Le désir de déséquilibre doit se rattraper avec un contr'équilibre à l'opposé : une entente d'accords, sinon c'est l’effondrement du système dans la ruine. Mais nous avons tous les moyens d'éviter l'effondrement et tenir le déséquilibre maximum qui profite pour quoi et à quoi ? Le déséquilibre ne sert qu'une seule chose : le pouvoir de jouir à nuire aux autres.

 

Dialogue familial raisonnable

Papa - Quel est l'idéal de l'Ordre ?
Maman - Supprimer les accidents. *
Fils - Supprimer les accidents... les imprévus ?
Fille - Supprimer les imprévus est une impossibilité !
Papa - Est-ce imaginable, sans imprévu, sans accidents, comment la vie serait ?
Grand-mère - Et comment apprendre à vivre, sans accidents ?
Grand-père - L'accident t'apprend à vivre, à t'adapter dans le contexte de ta vie.
Grand-mère - une vie sans imprévus sans accident sans surprise ; ça serait quoi ?
Fille - Une vie fade, ou la mort de la conscience.
Papa - Une vie fixée dans la régularité de la répétition des mêmes gestes prévus et prévisibles
Maman - Habituer à l'accoutumé, à tout prévoir et rien n'oublier.
Tous - Oui, ça démontre qu'on a tous peur de vivre les imprévus de la vie.
Tous - Qui est une marque d'affaiblissement de soi, et donc de régression d'adaptabilité à la vie.
Fils - Ou le retour souhaité des humains soumis à une vie inconsciente animale.

* avec l'argument du nombre intolérable de morts.
Calque des morts en masse du malaise de la guerre civile résolu dans le massacre et,
du sentiment : « le scandale (sic) de la mort » dans une fausse lutte désarmée.

 

Notes
(1) Émile Benveniste, Vocabulaire des institutions européennes, tome 2 pouvoir, droit, religion et tome 1 économie, parenté, société, 1969.
(2) Peut-on avancer qu'une attitude de refus d'adaptation est une attitude tenue par la terreur de vivre, une attitude qui révèle le refus de vivre ?
(3) Pourtant la racine du mot travail est le supplice du trepalium (la croix romaine à 4 branches de mise à mort, celle du Christ (= croix) a 3 branches, où les jambes ne sont pas écartées rendant le sexe visible) cette contradiction vocabulaire d'échange entre ce qui est nécessaire pour vivre et un outil de mise à mort. Cette association torture et travail signifie la souffrance de travailler. Et, que, personne ne désire travailler. Il faut alors se forcer, et cette obligation ajoute de la souffrance qui en exploitation industrielle se nomme : esclavage (1ère industrie de l'humanité). L'ordinateur d'IBM France met en ordre, il ne calcule (= compute) qu'après.
(4) science de con-science = savoir avec. Savoir, acquisition de savoir-faires, c'est-à-dire, la capacité de résoudre les problèmes qui se présentent par hasard ; contrairement à la connaissance qui est passive ou qui ne sert qu'à identifier ce qui est rencontré comparé avec ses références acquises.
(5) Pourtant l'ingouvernabilité de soi n'a rien à voir ni avec le Chaos ni avec le désordre.

L’Ordre (dans notre histoire christianisée) est d'abord ecclésiastique, il est d'abord féminin et désigne la hiérarchie cléricale : « entrer dans les ordres ». Laïque, l'Ordre désigne les différentes « classes sociales », aussi hiérarchie du privilège. Un Ordre classe. Ordre hiérarchique, cardinal (telle la série harmonique de la suite des entiers « naturels ») impose un mérite sur un critère de sélection arbitraire pour les autres. Chacun son Ordre. Est le désordre de l'autre. L'ordre du commandement (militaire) apparaît au XIIIe siècle.

Le Chaos du grec khaos a le même sens précis énoncé par Virgile : « état de confusion ayant précédé l'organisation du monde ». Dans notre idéologie du Big Bang éjaculatoire, la période avant tout : chaos est un concentré sans espace, d'une chaleur extrême où aucune structure n'est possible (def. fin XXe d'influence structuraliste). Le 1er état de l'univers des Grecs de l'Antiquité, reste dans l'idée. Dans le même groupe, il y a le grec « khainein » signifiant : s'ouvrir, ouvrir la bouche, béer, mots issus de la racine indoeuropéenne « ghen-" et « ghei- » qui désigne l'idée de vide et de manque. Le passage du manque au tout bouillant changeant : entre la bouche en manque et la bouillie ? L'introduction du mot en politique a été réalisée par Voltaire en 1756. La confusion entre le désordre social et le chaos est née au XVIIIe siècle juste avant la Révolution française.

 

 

8 août

XXIe siècle.
L'être humain ?
Un puits de comportements stéréotypés

Le monde (humain) est divisé par les humains en humains riches et en humains pauvres. Qui sur la surface de la planète revient pour les riches à habiter les zones acceptables tempérées et pour les pauvres, les climats extrêmes. La zone des pays riches est une petite zone dans l'hémisphère nord de la surface de la planète qui contient l'Amérique du Nord (envahi par les Européens) et l'Europe du Nord (l'Europe du Sud des civilisations méditerranéennes sont au XXIe siècle des zones pauvres).

Le politique a la tâche principale de (re)garde-frontière : il doit empêcher l'afflux de pauvres des zones pauvres dans les zones riches. Il doit « embellir sa ville », marque du triomphe (= prestige = « rayonnement culturel »). Il doit même tout faire pour expulser les pauvres qui ont réussi à traverser le passage interdit ; les remettre dans leur zone et pour les siens pauvres, les placer dans des zones intermédiaires acceptables qui ne dérangent pas la vue dans la cité des enrichis, telles les campagnes où personne ne va et où la pauvreté n'affecte pas l'image du pays et de la ville. La ville, capitale, antre et image-symbole du pouvoir (économique du capital) ; décorée par les architectes et les urbanistes dans la perspective de « la cité idéale ».

Mais quelle est cette « cité idéale » ?

La cité des dieux dominants.
La cité du pouvoir.
La cité des destructeurs en triomphe.
La cité fière des guerriers voleurs-assassins fiers de leurs trophées volés (gardés en banque).

Le problème est que ces Guerriers-Dieux, seigneurs des villes sont en réalité des lâches, des trouillards, des peureux qui ne peuvent agir par eux-mêmes, qui ne peuvent vivre que par le service des autres. Sans ça, ils meurent. Ces autres, celles et ceux qui acceptent le jeu de l'obéissance et de la soumission en échange d'un confort de vie crue confortable, le salariat (forme moderne de l'esclavage autogéré). Les Guerriers-Dieux sont en réalité des Parasites-Hypocrites à qui le servile-peureux donne le pouvoir à l'autre P-H de le-la gouverner sans qu'il-elle puisse (ait le pouvoir de) se gouverner lui-elle-même.

Dans l'esprit de l'enrichi, le pauvre est assimilé à la saleté. Qui elle-même est assimilée à la maladie. La triade Pauvre-Sale-&-Malade (Poor-Dirt-&-Sick) est ce (l'idée) contre quoi l'enrichi (l'or)donne au politique à combattre. Avec cet état d'esprit, on peut comprendre pourquoi la vie humaine sur la planète est quadrillée de frontières en zones de privilèges hiérarchisées où les capitales sont le summum de l'expression du triomphe. Où l'humanité s'entasse. On peut comprendre avec cet état d'esprit, à rentrer dans cette idéologie, pourquoi la vie humaine enzonée sur la planète est alors insensée. Car vivre à « ils se craignent les uns les autres » n'a de sens de vivre que pour les individus en peine.

 

Les artistes ? Tant qu'ils divertissent, restent tolérés.
Mais s'ils touchent à la vérité, ils deviennent des êtres humains inacceptables et sont bannis,
(d'où ? Du monde de l'ignorance publique)
tels les (vrais) philosophes qui aujourd'hui ont disparu (invisibles des populations en privilège).

 

L'esprit des zones est un esprit possédé par la peur. Le peureux et la peureuse par terreur se donnent les moyens de posséder la force. La force pour éradiquer sa peur ? Non, la force qui se trouve dans les armes et l'armée. Des êtres humains armés en masse. Formés éduqués en parfait robot obéissant attaquant et dangereux. Ces soldats-policiers sont toujours des êtres humains issus des zones pauvres, car leur chair doit être mise à disposition et jetable, tels des objets qu'on jette à la poubelle, une fois usagés. L'idéologie-moteur (= qui motive l'action) : « attaquer pour ne pas être attaqué » est la croyance qui crée l'ingérence dans les zones pauvres à exploiter les sous-sols riches en minerais et mettre en esclavage les populations locales qui pour certaines ont disparu (telles des espèces animales disparues, décimées par les humains en surnombre).

 

Le problème du comportement stéréotypé ?
est que
sa prévisibilité empêche toute évolution de l'humanité (vers : l'intelligence de comprendre)
(avec l'outil liberté, nécessaire, voire indispensable à l'évolution de notre espèce).
Le comportement stéréotypé fait de l'espèce sa régression.
Une espèce vivante en régression est une espèce inadaptée à vivre dans son environnement.
Une espèce inadaptée à vivre dans son environnement est une espèce en disparition.

 

L'Humain retourne lentement à la Bête Triomphante *

Nous sommes à un stade où notre jeune espèce veut modeler le monde à son image, à son idée (qui n'est pas la sienne, mais celle du monde des idées qui envahissent nos esprits). L'image est tellement puissante que nous sommes prêts à vivre avec cette illusion Du Monde Décoré. Tel le zoo du paradis tant désiré (derrière une vitrine = « protégé par un écran » trans-parent), qui est Le Jardin Civilisé du monde (= nettoyé des indésirables : les mauvaises herbes, les mauvaises graines qui gênent qui dérangent « l'ordre de la propreté de la propriété ») des dominants en terreur (de terre erreur).

 

Note
* L'expulsion des vrais artistes et philosophes des cités triomphantes est la marque de cette lente régression humaine (humain ? de cette intelligence donnée à évoluer).

 

 

10 juillet

LES HOMMES ET LES DIEUX
savoir étymo-logique (du grec etumon = signifiant le vrai et logikos = relatif à la raison) IGNORÉ

[sens le + ancien connu entre la séparation du ciel et de la terre] s'est posé entre homo et deo

homo = homme = être terrestre = identique, pareil (et en nombre)

OppOsé à          [= -||- ou -/- n'est pas synonyme de non égal : ≠]

deo = dieu = jour, lumière du (= du soleil) = être céleste (= du ciel) = unique dans le monothéisme, plusieurs dans le polythéisme. (dea = diva pour les femmes). la racine indoeuropéenne de deus est dei = briller, de la lumière du soleil dans le ciel du jour (Zeus est le génitif de Dios). La nuit ? (= nox) il n'y a rien de dit. [Deo, le jour en lumière donne Day, Dia, Dio, Dzien. Adios. Adieu (= ajour). Au jour suivant. Bonjour = Bondieu = Bom Dia. (salut = sauver = servus = servil, n'est pas le mot approprié pour le signe du salut. L'Hello anglais est la variation de Hallo francisé en Allo! (que pour téléphoner) Hi! en anglais, signifie Haut, on lève son chapeau pour saluer (qui a donné HiHat (= chapeau haut) nom des 2 cymbales à pédale de la batterie (= drums) nommée en français "charleston" (charlè) du nom du genre qui l'a fait connaître).]

L'esprit sapiens (= qui sait, du latin sapere) homo invente l'idée de l'être céleste, invisible de l'être terrestre (« s'il y en a sur terre, il y en a forcément au ciel » des êtres, est l'idée). Homo ne peut pas se faire à l'idée d'être seul dans l'univers. L'idée de l'âme (de anima, féminin de animus = souffle de la muse => pour vivre de musique) est le lien imaginé et le sens détourné par les croyants du monopole monothéiste pour réaliser, non : idéaliser le passage à sa mort : de l'être terrestre pour devenir un être céleste (éternel) telle la récompense d'une vie (non gâchée) en fonction des règles du dogme religieux monothéiste dominant (le monothéisme crée l'institution politique de la religion, de la croyance saisie pour vraie). Cette croyance permet tous les sacrifices insensés des croyants, tels : les croyants sont prêts à mourir en esclave pour devenir des êtres célestes à vivre de félicité (le but de la domination est de créer des esclaves). Le paradis (terrestre ou céleste) c'est autre chose, c'est un enclos cru protégé, tel un zoo (du grec paradeisos désignant un enclos de bêtes sauvages) d'où il est difficile de sortir, comme une prison (tel l'Olympe des dieux grecs).

NOMS DONNÉS AUX ESPÈCES HUMAINES DISPARUES (par les homo-sapiens européens) :

. « HABILIS » = qui est habile du latin habere = tenir, pas qui habite (avec s’ha-bite)   a 2 millions d’années
                                                       (oui la bite, le sexe homo mâle, vient d'habiter)
. « ERECTUS » = qui bande (dressé d'erigere, mettre debout droit)                             a 1,5 millions d’années
. « NEANDERTHALENSIS » = du néant de talent ? (l'homme nouveau de la vallée)         a 300 000 ans, disparu il y a 30 000 ans
                         [de neander = neuman = homme nouveau et de thal = vallée]   => a vécu 270 000 ans

Tous sont considérés « sous espèce d'homme préhistorique » (sic) pourquoi « sous » et pas « pré- » ou « proto- » (= avant, qui constitue l'origine qui n'a pas achevé son développement) ? Le savant de la préhistoire est influencé par son contexte présent qui vit dans une structure sociale « hautement » hiérarchisée en classes (qui doit rendre des comptes à son supérieur de chacun de ses mouvements pour justifier son salaire. Le + haut grade de la hiérarchie est : l'empereur, pour la peur en pire).

même :

. « SAPIENS SAPIENS » + jeune que sapiens (= qui sait qu'il sait) pour « sous-espèce à sapiens » (sic)
                                                                                                                            a 100 000 ans, disparu il y a 30 000 ans.
                                                                 Savoir qu'il sait, l'a-t-il exterminé ?   => a vécu 70 000 années.
. « SAPIENS » (= qui sait, du latin sapere) : nous, les dominants uniques restants     a 300 000 ans
et s'est séparé en 4 groupes : les Asiens, les Africains, les Européens (Méditéranéens du proche orient compris), les Indiens (Amérindiens compris, des 2 continents d'Amérique et d'Europe orientale). Pour 4 couleurs symbolisées de peau : jaune, blanc, noir et rouge. Tous se bagarrent en permanence pour vouloir savoir en permanence qui est le + fort, pour dominer les autres. C'est le stade de l'infantilisme que l'espèce humaine homo-sapiens ne dépasse pas ou entretient depuis 300 000 ans ou est en régression depuis sa mécanisation (à créer des machines esclaves pour tenir les humains en esclavage) ce, pour équilibrer son habilité technologique qu'elle paye avec son incapacité de penser à exprimer le vrai relatif à la raison.

. « AUSTRALOPITHÈQUE » est un homme mis à part par les sapiens : le pithèque est un singe (noir ? sic) de l'hémisphère austral (= sud) d'Afrique du Sud, bien que les singes ne taillent pas des pierres ni ne font du feu... On se demande se qui passait dans la tête des savants sapiens homo d'Europe qui se sont fait posséder par la croyance d'être une « race supérieure » (sic) jusqu'à réaliser les exterminations raciales connues.

Le sens de la hiérarchie dans la classification des homoïdes (hominines ou hominiens) par les savants sapiens d'Europe du passé montre d'abord l'état d'esprit possédé par « un ordre d'échelle de valeurs du mérite » bien qu'arbitraire (instaurée par ces humains sapiens qui révèle par cette hiérarchie, le mépris envers les autres hominiens disparus, les croyants en incapacité de penser), vu d'esprit et jugement qui a priori empêche jusqu'aujourd'hui de comprendre les différentes destinés des différentes espèces humaines hominiennes.

LES CLASSIFICATIONS DE L'ORDRE           
(le quel ? le dictionnaire sapiens européen n'a plus l'autorité du savoir mondial des localités)

. HOMININE = tribu d’homininés qui comprend l’homme et l’australopithèque.

. HOMININÉ = sous-famille (sic) d’hominidés qui comprend les hominines (homme et australopithèque) et les panines (chimpanzé et bonobo).

. HOMINIDÉ = famille d’hominoïdés qui comprend les homininés et les gorilles.

. HOMINOÏDÉ = superfamille de primates sans queue comprenant les hominidés (homme, chimpanzé, gorille, bonobo) et les pongidés (orang-outan).

. HOMINOÏDE = classification de primates sans queue comprenant les hominoïdés (homme, chimpanzé, gorille, bonobo, orang-outan) et les gibbons (?).

. CATARHINIEN = sous-ordre de primates (sic) sans queue préhensile et à cloison nasale étroite, qui comprend le macaque, l’orang-outan, le gorille.

. SIMIIFORME simiiforme = rien ? de forme simiesque... ?

. HAPLORHINIEN HAPLOSIMIEN : les simiens simple (= haplo-) : sous-ordre de primates comprenant tous les singes.

. PRIMATE = ordre de mammifères, à main préhensile et à dentition complète, possédant un cerveau très développé. L’homme et les singes sont des primates.

. MAMMIFÈRE = classe d’animaux vertébrés, dont les femelles, à reproduction généralement vivipare, allaitent leurs petits avec des mamelles, généralement recouverts de poils, ayant une température constante, une respiration pulmonaire et un système nerveux central développé.

Il est temps au XXIe siècle de devoir reconnaître que nous ne sommes pas les seuls humains, bien que les autres humains ont disparu, ni ne sommes un anima supérieur, supérieur à qui ? supérieur en quoi ? à nuire et exterminer les autres espèces et vouloir jusqu'à détruire son propre contexte vital pour main tenir son pouvoir (politique) à montrer (aux autres) dé-tenir le + grand troupeau d'esclaves du monde des homo-sapiens aux 4 couleurs. C'est ça le sens de vivre de l'homo-sapiens ?

 

 

10 juillet

Le mot comprendre est un mot insuffisant au savoir

Le mot comprendre pour : « avoir pris conscience du sens de l'existant » est un mot insuffisant au savoir. Dans comprendre il n'y a pas que saisir, s'emparer d'un sens, le retenir dans la mémoire, car ce sens s'échappe. Dans comprendre, il y a avoir, il y a détenir par saisissement, acte de possession pour savoir ? on en doute.

L’anglais understand pour stand under = être debout en dessous = soutenir = to support, to assist a step under, est-ce l'homme debout fier, mais humble, qui sait que sans humilité il est impossible de savoir. Apprehend = to lay hold upon = mettre, maintenu parmi, seize = saisir, avec les mains, les dents, le feu, puis trembler de peur, aussi : to catch (= attrapper) the meaning or idea of = to understand. S'agit-il à se soutenir debout en attrapant le sens de l'acte, pour le re-employer quand sa question de sens se représente ?

com avec prendre = prendre avec = saisir avec quoi ? sa conscience ? la conscience saisie comme les mains préhensibles pour to comprehend, to apprehend (tout en le craignant) the meaning (= le sens) et to grasp (= saisir empoigner) an idea (une idée). Sans les mains, il n'y aurait aucune préhension ni com ni ap : une opposition qui oppose le savoir avec l'ignorance génératrice de la peur = « si on ne peut pas prendre, il faut avoir peur » (sic). Cette impossibilité de saisir pour détenir, pourquoi génère-t-elle de l'effroi ? L'insaisissable, l'incompréhensible, en effet, terrifie (par éducation) ; et, capitaliser = garder re-garder ce qui a été saisi, sous bonne garde, de peur de se faire dé-valiser = s'emparer de ce qu'une personne détient pour elle (qui refuse de partager) ma valise à moi, pas pour les autres *.

En effet, le mot comprendre ne suffit pas pour comprendre le monde, auquel cas, on l'aurait déjà compris (en 300 000 ans d'existence de l'espèce humaine sapiens = sachante), ce qui n'est pas le cas.

 

Note
L'histoire passionnante du l'acte de prendre quelque chose qui n'est pas à soi

* Historique (étymo-logique = signifiant le vrai avec la raison) de cambrioler [dictionnaire québécois Antidote], verbe du français argotique « cambriole » = chambrette (= petite chambre). Le mot d’argot ancien « cambriole » = chambre, a été obtenu en accolant un suffixe dimunitif « –iole » à l’occitan « cambra » (de même origine et sens que chambre). Avant de disparaitre, « cambriole » a donné naissance au début du XIXe siècle à cambrioler qui à partir de l’idée vague de « faire une chambre » (la nettoyer = oyez brillez) a donné, par ironie, l’idée de « la nettoyer en dérobant ce qui se trouve à l’intérieur » (la vider de ses biens).

Comment le mot piller dont le sens premier du latin « pilleum » est un chiffon puis de « pileus » un chapeau de feutre, est devenu « dépouiller (despoliare, spoliare) un lieu en faisant des dommages » ?

Historique (étymologie) de voler, verbe : mot du fonds primitif issu du latin classique « volare » = voler (dans les airs). La distance sémantique entre les verbes « voler » = se déplacer dans les airs et « voler » = dérober, est telle qu’ils sont considérés aujourd’hui comme homonymes. Pourtant, le sens dérober a été dérivé du sens se déplacer dans les airs. La divergence sémantique s’amorce au XIIe siècle lorsqu’apparait voler en emploi transitif signifiant : faire voler un faucon pour chasser (un oiseau). Le sujet du verbe désigne d’abord le fauconnier puis, au XVIe siècle, le faucon lui-même, avec le sens d'attraper (un oiseau) au/en vol. À la même époque apparait le sens figuré : attraper au vol, lequel s’élargit en : dérober. Le divorce entre les 2 mêmes mots voler est alors consommé. Notons que, comme les anciens verbes larronner et embler, rober a été graduellement supplanté par voler (il est toujours utilisé en anglais sous la forme : to rob). [Dictionnaire québécois Antidote].

Voler passe du vol à rob (= dérober) par le faucon dressé à voler pour voler = pour s'emparer d'un gibier à manger.

Robber, rober, rouber, etc. origine teutonique (germanique) représenté en anglais par reave (rave de rêve = être fâché, et rave de rant = parler véhément sans tempérance voire avec sauvagerie) varié en reeve (= to twine, twist, wind or unwind)... rober = faire un vol, du germanique rauba = butin [Oxford dictionary].

Historique (étymologie) de robe, nom féminin emprunté au germanique « rauba » = butin. (La robe est d'abord le butin). Robe a d’abord été utilisé en ancien français au même sens que celui de son étymon germanique : butin. Ensuite apparait le sens de : vêtement pris à l’ennemi, puis vêtement (tout court, mais long), d’abord au sens collectif de : ensemble de vêtements, devenu : long vêtement, par la suite. Remarquons que le sens de : butin de robe, est plus évident dans le mot dérober, qui signifiait au départ : s’emparer du butin. Ce dernier mot a été tiré de robe par l’intermédiaire de son dérivé de l’ancien français rober (à l’origine de « to rob » = voler, en anglais). [dictionnaire québécois Antidote]

Les robes des femmes étymologiquement donc sont la source (le prétexte ?) à la roberie (au pillage national, au cambriolage domestique) au capitalisme ? globalement, aux ennuis. Pour l'acte de faire paraître « sa » femme, telle une porture décorée, posture (en stitution bien visible devant, qui se protège du viol par le re-gard de mépris) suivant le degré de richesse du propriétaire. La femme-objet en tant que marque de richesse (aïe). Stéréotype qui reste encore vivace dans l'idéologie du cinéma populaire commercial (dont le but 1er est d'amasser le + d'argent possible. Pour décorer sa femme ? non, pour le pouvoir).

Des spécialistes de la robe (de l'em-prise du butin qui construit l'em-pire), les roberts (= les voleurs ?), se pose l'historique drôle des roberts (= les seins), ce sens vient du nom commercial Robert qui était le nom d’une marque de biberon. Nom de famille d’un entrepreneur dijonnais, Édouard Robert, qui est à l’origine de cette appellation. Édouard Robert est l’inventeur du biberon Robert à soupape (1888), formé d’une bouteille munie d’un long tuyau. Étant donné que le biberon et le sein possèdent la même fonction d’allaitement, la langue populaire s’est empressée d’utiliser le nom de cette marque de biberon pour désigner le sein. Pour une autre désignation du sein par un nom propre, voir : jos. Pour une autre désignation par un mot dérivé de Robert, voir : robinet (= en France le pénis qui fait pipi, des enfants). [dictionnaire québécois Antidote]

 

 

6 juin

La panique de la liberté

Être égaré, c'est être là, alors qu'on devrait être ailleurs.
Être perdu, c'est ressentir les liens manquants,
être perdu, c'est être libre de tout attachement,
être perdu est l'apogée de la liberté.
C'est une sensation désagréable
qui pour certain génère la panique,
la panique de vivre détaché,
l'humain détaché est un humain en panique,
la liberté est crainte pour ça,
à être seul perdu en panique.

[Cette solitude est tellement redoutée, qu'ils préfèrent s'attacher à nuire aux autres que de ressentir la souffrance du manque d'être perdu. La terreur de se perdre relève de la pathologie (= répétition obsessionnelle formant un noeud en boucle) : au point de se faire diriger par des satellites de localisation terrestre.]

Pour créer des liens,
les liens doivent être d'abord absents,
pour les rendre présent.
Créer des liens,
c'est rendre présent des liens absents.

Le sillon de l'absence de lien est présent à accueillir les liens manquants.
Le sillon est l'espace-temps accueillant,
il a une forme en attente en demande de réalisation.

Le manque est une forme,
sinon le manque ne pourrait pas se remplir.
Le manque est un creux (dans l'estomac),
telle la faim (qui exprime le manque) et
oblige à se nourrir pour ne pas périr ?
Un lien manquant est un lien existant imperçu.
Pour rendre le lien manquant percevable,
le désir déjà crée le sillon,
le sillon déjà crée le désir,
l'adaptation crée le possible,
l'apprivoisement crée le lien :
il transforme l'inconnu en connu
par la familiarisation
= la répétition des rencontres
à se comprendre mutuellement
et... à se manquer
dans l'éloignement.

 

L'artiste est un recréateur de liens brisés.
C'est un reliant, un médiatant, seul, qui redonne à l'autre par son oeuvre le sens perdu.
L'artiste est absent, son oeuvre est présente.
Les liens brisés sont recréés par celles et ceux qui s'imprègnent de l'oeuvre.
L'oeuvre qui redonne du sens aux perdus et aux égarés.

 

 

3 mai 2018

Le poids public       de l'homme public
                                                                                      (la femme publique reste encore attachée à la prostitution)
pour l'accession au pouvoir
                                                                                      (pour prendre le pouvoir, elle doit se transformer en homme)
Les politiques se pèsent par le nombre de votes
Les musiciens se pèsent par le nombre de disques vendus
Les peintres se pèsent par leur cote sur le marché des enchères
Les cinéastes se pèsent par le nombre d'entrées à leur film
Les hommes d'affaires se pèsent par leur richesse accumulée en dollar

La règle non-dite                                                                                 des chiffres faussés

Combien moi compositeur, je pèse ? sans avoir acheté ma clientèle (mes fans, mes adeptes, mes croyants, mes...) par la publicité et la presse, la publicité et la presse qui forment l'opinion publique avec l'outil de l'indignation (morale). Je pèse 500 000 voix. Par + d'1/2 million d'albums téléchargés. Sans presse ni publicité. Chiffres donnés par l'hôte de mon site web en 2018 et qui depuis 1997 a une moyenne de 300 visiteurs par jour (10 000 par mois et 120 000 par an qui en 20 ans dépasse les 2 400 000 visiteurs. L'industrie des sondages sert à vendre des chiffres pour convaincre à l'adhésion des autres à soi). En réalité ? avec le temps : le racolage ne crée pas de liens, au contraire.

Pour devenir un homme public (= considéré, voire considérable),
à être illuminé des projecteurs de la presse (des ragots : « on en parle »),
il faut être suivi par + de 2 millions de personnes,
achetées ou pas, le nombre de ces personnes doit être visible
(ce que YouTube de Google entre autres vend, du vent, du chiffre affiché de visites)
et concrétisé par le nombre de billets vendus ou de bulletin de vote en la faveur de l'élu posé à être re-gardé
|sommes aussi nécessairement manipulées|.
L'investisseur doit être convaincu de la « corne d'abondance » à partir de laquelle il veut recevoir sa récompense.
Ce taux doit dépasser 2 millions de personnes attirées par 1 seul individu (l'élu en hauteur).

Ce sport international, à s'attirer l'attention publique (anonyme) massive (= peuple) envers une personne (identifiée pour être appréciée et élue), a été globalisé par la technologie des écrans numériques. Le nombre croissant des écrans numériques qui à partir de leur platitude se sont banalisés dans le paysage normalisé de l'environnement social des personnes qui communiquent par un intermédiaire technologique pour demeurer intouchables, a extrapolé le sens du narcissisme individuel dans la masse collective (avoir créé le malêtre nécessaire pour consommer de la technologie d'assistance). Voire +, a excité la frustration d'être insignifiant aux yeux du monde qui re-garde par-tout à travers des caméras miniatures. Le narcissisme appelle le voyeurisme qui se concrétise par la production massive publique de sa nudité (la vente de soi de ses informations privées pour être acheté = être cru re-marquée, alors n'être qu'un objet de vente), seule et dernière carte d'une personne ignorante pour se faire identifier et intégrer. La forme « moderne » de l'esclavage volontaire est favorisé par la mise en souffrance des masses humiliée qui s'autosoumettent à la servitude.

C'est un jeu malsain. Malsain, car non épanouissant. Plutôt générateur de violence (envers soi et les autres) génératrice de peine (dans la peine on ne peut pas penser). Il pourrait se nommer « le jeu de l'élu ». Où le mérite en réalité ne nourrit pas le sens de l'élection (de l'érection), mais reste une façade, même une parade, voire une stratégie de prestige (= l'illusion du magicien de sa presti-digitation = le prestige avec les doigts) nécessaire à la diversion (= re-garder là-bas pour agir, en toute tranquillité, ici) nécessaire « Pour surprendre (sans son) ses ennemis », « pour tromper son adversaire » (sic). Ce jeu forme nos sociétés basées sur l'adversité et la violence, car ce jeu du pouvoir de l'élu unique à qui lui est donné à croire de disposer des autres qui se font disposer à vouloir se soumettre à la volonté de l'élu, fonde les peines sociales de toutes et tous (enrichis comme appauvris) à se con-battre entre con-vaincus (pour si peu, voire pour rien). En effet, le désir du pouvoir (nuire aux autres) d'une personne est motivé par le taux de sa frustration, le degré de se ressentir insignifiant (= le sentiment d'injustice du ressentiment ressenti). Prendre, s'emparer du pouvoir est la même forme que celle de la vengeance, de soi envers le monde (« les autres doivent payer ma souffrance » sic, en leur injectant la mienne). C'est pour cette raison (des multiples injections de douleurs) qu'un élu ne fera rien pour soulager la population qu'il gouverne, au contraire, il prend toujours les décisions qui maintiennent le peuple dans la souffrance. Un peuple souffrant est un peuple obéissant. Est la logique du pouvoir. Qui dans le cas contraire, n'en serait pas un. Les populations épanouies n'ont que faire d'un élu.

Le poids public pour le pouvoir

 

 

Note sur la mondanité du cocktail

Cocktail ou l'homme érectile qui parade

Mot anglais composé de cock (sens vulgaire = bite) = coq et tail = queue. Le sens d'avant 1800 désignait un cheval auquel on avait coupé un muscle à ce que la queue se dresse comme celle d'un coq. Qui en français se nomme : anglaiser un cheval. Après 1800, le mot désigne un cheval bâtard, car cette opération n'était pas pratiquée sur les chevaux « pure race ». Puis par analogie, désigne un homme à la noblesse incertaine (un bâtard). L'idée du mélange de différents alcools vient des États-Unis à partir de 1836 (dont les premiers colons étaient des personnes indésirables aux idées bâtardes, tels les puritains extrémistes protestants d'Angleterre).

Le sens sexuel du mot cocktail est suggestif. Il fait référence à l'érection et à la parade publique, plutôt mondaine : dans un milieu de personnes choisies = privilégiées à participer à cette érection. Érection, dans le sens de puissance politique. Le cocktail en effet est un rassemblement mondain qui glorifie dans la retenue de l'élégance (jusqu'au maniérisme du précieux ridicule) le détenteur du pouvoir politique et économique. Est la fonction du cocktail (mot pour mot = queue de bite).

 

 

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