LE MOUVEMENT DU MONDE volume 2

Publication Internet au centrebombe.org : 2012
1ere publication ebook : 2015
Publication à l'impression possible depuis 2015
Livre sans droit d'auteur ni propriétaire ni monopole du copyright 
= livre libre

Le livre a 3 différentes formes de publication :
. La 1ère ici en html : http://centrebombe.org/livre/app.13.html parti d'un appendice du livre :
Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre http://centrebombe.org/livre/dansleciel,lebruitdel'ombre.html, il est devenu autonome tout en restant attaché : il est extractible.
. La 2de en cours est l'ebook (né en juillet 1971) [1] ou elivre ou elibre au format pdf qui depuis 2008 est rentré dans le domaine public [2].
. La 3ème est l'impression à la demande à réalisée par soi-même chez l'imprimeur.

 

Mal y est Malin ? ou:
Bien y est Bambin ? :
Rien de Tel

Si je pense, c'est pour ne pas être pensé par d'autres,
préserver mon autonomie pour ne pas être possédé
pareil pour les intentions de mes actions musicales
Etre pensé par d'autres rend hétéronome
à être irresponsable à nuire aux autres

We are repeating the same ideas, to forget make us think: we create new ideas: do we? we don't.
Nous répétons les mêmes idées, oublier nous fait croire : nous créons de nouvelles idées : eh non.

Mise au point :
dans ces lignes nous ne jugeons la médiocratie de personnes,
mais
nous analysons le contexte médiocratique, pour en sortir.

 

 

Là, maintenant, ça y est, nous le savons :
LA CROYANCE EST LA PATHOLOGIE DE LA PENSÉE
dit autrement :
LA CROYANCE EST LA PENSÉE TOMBÉE MALADE*

* du latin « male habitus » = qui s'habite mal, qui est en mauvais état.

 

 

octobre 2017

GRAND FINALE du Mouvement du Monde [pdf 21 pages 168Ko, 4 octobre corrections le 25] : L'INSTITUTION

Enfin, LE MOUVEMENT DU MONDE, le livre qui comprend l'incompréhensible à être agi dans l'humanité : la croyance et la domination ; se termine. Son « grand finale » se réalise avec la bête sociale qui porte différents noms, mais dont 1 les rassemble tous : l'institution. On comprend alors les pièges dans lesquels nous nous empressons de nous fourvoyer pour oublier de penser par soi-même en dehors de l'institution (tout en croyant le contraire). La terreur (le terrorisme) en effet est ce qui est en dehors de l'institution et qui est provoquée par elle et qui est agie par nous, les institués.es pensés.es par elle, à approuver et défendre contre les ennemis la croyance instituée. Des êtres humains ennemis ? Oui, c'est le travail de l'institution : Discrimination -> Répression -> Exclusion = créer des ennemis (par un faux savoir moralisé = la connaissance). L'institution ? c'est nous qui l'agissons contre l'autre, l'un contre tous les autres (tels les réfugiés de guerre aujourd'hui, immigrants ici de là-bas, considérés comme ennemis pour être pourchassés et emprisonnés dans des camps de concentration, loin des villes, femmes et enfants compris) au nom de l'intérêt général (qui n'est plus commun, encore moins solidaire). La machine institutionnelle est actionnée par nos muscles (actionnés par nos croyances, inculquées par l'institution, de l'éducation nationale, voulue par nous, gouvernées par nos craintes autocultivées). C'est un système politique de lâches à se déresponsabiliser derrière la machine multimusculaire des êtres humains qui crée la misère du monde et interdit l'intelligence d'évoluer. Que ce livre dévoile dans son mouvement.

 

COMMENT LA MÉDIOCRATIE CAUSE L'EFFONDREMENT DE L'INSTITUTION (de l'esprit institutionnel du pouvoir) ?

Comment s'opère le renversement de la hiérarchie dominatoire ? il s'opère avec la culture de l'ignorance (= croire savoir, croire penser). La médiocratie envahit les esprits servilisés d'ignorance. L'ignorance (= l'accumulation de la connaissance = le savoir moral) est inculquée dans les institutions scolaires et universitaires jusque dans les « grandes écoles » qui forment les étudiants de la classe dominante à croire savoir régner (ce sentiment de domination avec tout le mépris que ça implique envers les dominés) dans la hiérarchie institutionnelle.

POURQUOI AVOIR ENFERMÉ LA MUSIQUE DANS L'INSTITUTION ?

Rassurer la place (la rente) et la filiation du compositeur dans la hiérarchie du pouvoir (= notoriété et la réputation de l'excellence) qui à sa retraite lègue sa place dominante à son apprenti. Ça, c'est le principe classique de la transmission du savoir-faire qui s'est figé dans le mérite acquis ; le problème est que les maîtres assis (siégeants) ne sont pas + méritants que tout autre être humain vivant, être maître relève d'un concours de circonstances conduites par la chance et par son opiniâtreté pour arriver au poste qu'il convoitait (pour le prestige et la rente). Comment alors être maître alors que ses actes sont conduits par la mesquinerie ? C'est ce qui se révèle en ce moment.

La musique institutionnalisée est la musique du pouvoir, tel un Heandel pour Louis XIV ou un Boulez pour Pompidou. Toute l'institution éducative de la musique (classique puis contemporaine des conservatoires) tend vers cette compétition du mérité pour tenir les postes de pouvoir tous liés à l'institution. Son effondrement est lié à l'entretient du passé, des musiques passées, de telle manière à ce que la musique contemporaine elle-même soit devenue une musique du passé. Elle a troqué son avant-gardisme contre le pouvoir institutionnel. Et en conséquence sa mort certaine.

QU'EST-CE QUI FAIT CHAVIRER L'INSTITUTION DU POUVOIR POLITIQUE ?

D'abord la guerre désespérée contre les artistes (et les étrangers) en fait, contre la liberté (les êtres qui représentent la liberté). Tout être humain désire vivre libre (refuse au fond de lui toute dictature bien qu'il s'accommode du confort matériel de celle-ci) et cette nécessité vitale se traduit dans des actes « d'aplatissement de la pyramide de la hiérarchie du pouvoir des (faussement) mérités ». D'abord la création d'Internet puis l'accès aisé à la technologie numérique orchestrée par des compagnies commerciales ivres (aussi) de pouvoir. C'est l'empereur qui se tire dans le pied. La guerre des hackers à partir des années 2000 à supprimer tout péage des outils numériques a permis à un très grand nombre d'êtres humains de pouvoir accéder aux outils informatiques et les utiliser (qui en même temps faisait office de promotion des outils mis en vente). La généralisation de la diffusion des ouvrages sans passer par les portes (fermées) de l'édition a donné un accès jusqu'alors impossible aux oeuvres produites. Internet est devenu (malgré les offensives constantes des politiques et des commerçants à fermer ses accès) les archives publiques de l'humanité. Ce déséquilibre entre les oeuvres institutionnelles inaccessibles et les autres facilement accessibles, déstabilise le sens fondateur des institutions (le savoir des élus imméritants). Internet offre l'accumulation du savoir dans la liberté que l'institution n'offre pas. Où le diplôme n'est plus le garant de l'aptitude. Le savoir libéré révèle l'hypocrisie et la servilité de la connaissance (institutionnalisée). La servilité de la connaissance signifie que ce qui est donné à être appris dans les institutions scolaires et universitaires, pour obtenir le diplôme du mérité, ne sert ni le savoir, ni l'expérience, ni l'intelligence (de l'imméritant) au contraire : il bêtifie à obéir à des ordres tout autant bêtes. Le chemin classique au savoir (au pouvoir) ne passe plus par les instituts, car ils ne représentent plus la source de ce qui doit être su pour agir à savoir résoudre les problèmes de la vie : être compétent. Ce depuis l'instauration de la médiocratie, c'est-à-dire la culture du mensonge et de l'ignorance avec le mérite de la médiocrité pour gouverner des imbéciles. Cette pression du bon sens pousse l'humanité à vivre dans la gratuité = la générosité des uns envers les autres. Le pouvoir des pingres des égoïstes qui sont effrayés de perdre leurs avoirs est révolu.

LE TABAC

Pour reconnaître (sans discrimination) une personne soumise (à l'institution) d'une personne libre : l'une fume et l'autre plus.

 

 

septembre 2017

début du

GRAND FINALE du Mouvement du Monde

Pourquoi croire ? se laisser dominer ? même désirer vouloir être dominé ?
Pourquoi vouloir que sa pensée avec ses idées et ses actes soient prévus, routiniers et agis ?
Quelle est cette entité qui réalise cette prison de l'obéissance en société ?

Cette prison de l'obéissance sociale autogérée par ses prisonniers porte un nom :

L'INSTITUTION

L'institution forme l'accord de vie en commun.
  Elle égalise les comportements par les lois.
  Elle égalise la survie par les impôts.
  Elle égalise la pensée par la culture et la propagande.

Culture et propagande forment la connaissance
   = ce qui doit être mémorisé dans la communauté (et non pas comprendre ce qui est de l'existant = le réel : inutile pour vivre ensemble).
   = la croyance commune de ce qui doit être considéré.
   = l'interprétation de la réalité pour cimenter la communauté (la même croyance pour tous).
   = l'institution de l'illusion de la connaissance institue le men-songe pour le bien-fondé de la communauté.

La culture ?
La volonté de vivre dans le men-songe pour rester ensemble (même si on ne s'entend pas).

L'égalisation des êtres humains, est-ce le prix à payer pour vivre ensemble ?

L'égalisation comportementale de la pensée comporte des degrés dans l'échelle de l'entente
(dans l'ensemble entre humains de même origine et choisi par eux-mêmes)
   De l'autoritarisme               à la sympathie.
   De la souffrance                 au plaisir.
   De l'intolérance                  à la tolérance.
   De la fermeture d'esprit      à l'ouverture d'esprit.
   Du mensonge                     à la vérité.

Ce qui motive (le moteur) l'entente (dans la mésentente) dans la vie en commun est : la peur de vivre seul.e.
Seul.e, l'espèce humaine, l'humanité perd le sens de vivre, d'exister. Il n'y a plus de société.
Reste un humain qui meurt (de peur) dans la vie.
L'ampleur dans un être humain de cette peur (et dans l'ensemble des humains ensemble) agit la violence.
La violence (= le viol = l'agression) est la manifestation de la souffrance.
La guerre (civile) est le résultat de la souffrance mise en commun = additionne toutes les souffrances en une seule pour attaquer un faux coupable qui porte la fausse cause de sa souffrance et qui sert à se soulager de sa souffrance par la violence du pillage et du meurtre, objets de la vengeance.
Mais, pillage et vengeance ne soulagent rien ; au contraire renforce l'aigreur. C'est un noeud.

EUX ? C’est NOUS.

Notre ciment social se constitue d'irresponsabilités.
« Chaque personne (qui n'est personne) fait la loi pour l'autre ». RDL
« Chacun rend responsable l'autre de ses actions ». RDL
« C'est pas moi, c'est eux » dit l'enfant pris sur le fait.
« C'est pas ma faute », dit le contractuel qui nuit à l'autre.
« C'est une erreur du système (informatique) » dit le fonctionnaire.
« Il n'y a rien de personnel, j'exécute les ordres », dit le policier.
Ce report de la responsabilité crée nos sociétés de lâches,
cultive la lâcheté et l'hypocrisie comme attitude majeure de sociabilité.
Ce sont ces attitudes qui définissent l'infantilisme de notre humanité.

...

 

Vouloir comprendre est le moteur qui a créé les liens de mon parcours. Sources de lectures des principaux auteurs qui m'ont aidé à comprendre le sens de l'existence sociale de la psyché humaine sont (sans ordre) Michel Foucault (MF), Mary Douglas (MD), Ronald D. Laing (RDL), Georges Bataille (GB), Roger Caillois (RC), Mircea Eliade (ME), ...

 

 

1.
Audace et inhibition
ou désir et interdit
ou art et soumission

Dans nos sociétés punitives, nous sommes tous (presque) éduqués à obéir. Où désobéir revient à souffrir = être puni. Mais pour celles et ceux qui leur restent un sens (même infime) de liberté : obéir revient à souffrir. Et encore + si l'ordre, la règle, la loi, l'imposition est stupide = inutile à la communauté. Dans l'un et l'autre cas nos sociétés punissantes sont des sociétés de souffrance. Cette souffrance sociale constante cultive l'inhibition.

Inhibé signifie ne pas pouvoir faire les choses qu'on désire faire, ne pas pouvoir agir, être interdit, être empêché, être bloqué. On parle alors de « manque de confiance en soi » = se croire incapable d'agir avant d'agir = c'est une autodévaluation (avant de pouvoir réellement s'évaluer sur le fait vraiment accompli). Comment ce mépris de soi a pu s'incruster dans l'esprit de tant de gens ? qui forme l'immense ensemble des gens obéissants en souffrance. C'est le résultat direct de la domination (politique). Qui du berceau (famille + école + monde du travail) éduque l'enfant à l'obéissance absolue : la discipline. Les rebelles sont brisés.es, humiliés.es (méprisés.es) et exclus.es (punis.es). Cette persécution est banalisée par la morale. C'est par la morale que passe le jugement et la condamnation des désobéissants.es : le seul pouvoir des esclaves en masse de jouir à condamner (montrer du doigt) un être humain libre. Pour résister à ça, il faut une force exceptionnelle.

Il est clair que nos sociétés agissent une répression sans merci (= sans pitié) contre la liberté individuelle. Car interdire, bloquer, arrêter l'élan, le désir, le « fonctionnement d'un organe » est générateur obligatoirement de frustration. Et la frustration génère la violence envers soi ou envers les autres. Inhiber ses enfants revient à cultiver la haine sociale.

Comment un artiste agit dans cette répression ? Car un artiste inhibé ne peut ni créer, ni se distinguer par l'originalité de son expression, ni résister la bêtise sociale avec la force de son courage : être inhibé, c'est être battu, abattu, affaibli, abdiquant à genoux, vaincu et soumis, méprisé et humilié. C'est très lourd à supporter. Une personne inhibée ne peut pas être artiste (à moins d'une force exceptionnelle à vouloir se guérir). Un artiste, dans une société répressive, travaille d'audace pour épanouir son art. Sans audace, pas d'originalité. Et sans originalité, pas d'art. Sans audace, pas d'art. L'audace de l'artiste exprime la liberté interdite.

Les sociétés épanouies ne savent pas ce que c'est l'inhibition. Oser (faire quelque chose) se pratique uniquement quand il y a interdit. L'inhibition est cultivée dans les sociétés frustrées, dont l'activité majeure est de nuire aux autres. Dans une société saine, ce qui est audacieux ne l'est pas. Sans interdits, l'audace est inutile. L'audace n'agit que pour créer des liens en milieu hostile. L'inhibition agit pour annihiler les liens. L'inhibition est un conditionnement artificiel pour obliger les populations à obéir, à croire, à espérer et surtout à travailler sans penser, sans savoir. L'inhibition s'installe en chacun.ne de nous et est tenue par la terreur d'être soi. L'inhibition est un autopunissement. L'inhibition interdit la liberté. Le blocage du désir (sexuel) est une coutume chrétienne 2 millénaires intentionnée par les prêtres pervers (violeur d'enfants mâles). La raison ? les prêtres violeurs et assassins sont persuadés (2 millénaires de persuasion) que la jouissance physique (résultat de l'épanouissement de soi) interdit de travailler (le prêtre est-il un esclave ? non croit-il, oui : un fonctionnaire de la censure). Une telle idée ne peut être véhiculée que par un désir de domination = un désir d'humilier l'autre pour réaliser une société esclavagiste d'êtres humains qui se haïssent entre eux. 2 milles ans de haine, ça ne te suffit pas ?

Ensuite, pour s'étonner (hypocritement) des résultats malsains des rapports et des sentiments humains créés et de la souffrance injectée dans chaque être humain, on parle le jargon psychologique (ouvre un dictionnaire, tu vas rire) pour justifier l'enfermement en asile psychiatrique des insoumis.es qui résistent à la bêtise de la frustration régnante (gavés.es de drogues bêtifiantes à ne plus savoir qui tu es).

 

 

août 2017
2.
Automatiser la répétition ?
Pourquoi faire ça ?

Répéter localise le/la répétant.e (= l'être humain qui se répète)
Automatiser la répétition empêche le changement.
Il n'y a plus que la panne qui puisse exprimer le changement
L'accident, tant redouté, car il n'existe que lui qui fasse changer
L'accident est un changement inattendu et soudain
L'accident déstabilise, traumatise les êtres humains automatisés.
Pourquoi faire ça ?

Pourquoi vouloir se rendre l'espèce humaine déter-minable ?
Une espèce déterminable est une espèce contrôlée
... à laquelle c'est retiré le sens de vivre.
C'est-à-dire la volonté.
Pourquoi vivre ça ?

 

1.
Être humain, à quoi ça sert ?

Comment est-ce possible que des êtres d'une même espèce puissent se rendre la vie misérable ? Dans nos sociétés, la nuisance entre êtres humains est permanente (au moins depuis les années 70). Sachant ça, comment ne pas agir disant « mais qu'est-ce que je fais ! », « cette personne ne m'a rien fait », « pourquoi lui nuire me fait tant jouir ? » ? La peine intérieure d'être mêle la jouissance à la haine. La haine (= peine extériorisée) est porteuse de misère et de destruction. La haine est même l'argument majeur pour détruire (ce que les autres sont, représentent et font). DÉGRADER UN ÊTRE HUMAIN DE SON BIENÊTRE A TON MALÊTRE, c'est ça, la source de jouissance éphémère de l'être humain nuisant : l'acte de se venger. Le contraire, oublier (sans pardonner, sauf de rares cas) se nourrit de mépris, de dégoût et d'indifférence. Pourquoi être humain fait tant se haïr les uns.es les autres ? jusqu'à détruire son environnement vital, tributaire de notre survie ? Parce qu'être humain fait qu'on ne s'aime pas. Être humain fait se détester soi-même et les uns.es les autres. On se trouve laid.e, on se sent puer, on se sent faible, on se sait stupide et le pire on se sait peureux.se (lâche). Comment avec ces états d'être, s'apprécier et apprécier les autres = vivre bien, sachant que tous les êtres humains sont tous comme nous, dans un état de dégoût permanent de soi, de frustration et de désir de vengeance ? On maquille, on décore, on divertit pour masquer notre laideur comportementale. Le « sentiment d'espoir » (futur meilleur) révèle une vie présente misérable (= un état de dépression qui n'agit qu'à nuire envers soi et les autres = croire « sauver sa peau » sic).

Les êtres humains qui ne te veulent pas de mal sont très rares et celles et ceux qui te veulent du bien sont encore + rares, 1, 2 pas + que 3. Un état de fait qui montre le degré d'hostilité très élevé des êtres humains qui composent nos sociétés. Agir convaincu.e que « toute liaison entre humains est une agression » : « le droit moral du viol du dominant » profondément enraciné dans la douleur de la violence d'être vivant.e, que les affaiblis « s'en prennent plein la gueule », montre en effet le niveau de lâcheté de peur des dominants compensé par la violence (le degré de ta peur équivaut au degré de ta violence : + ta peur est élevée + ta violence est élevée) et le niveau d'abandon de soi des dominés (à vivre à masquer son humiliation dans l'hypocrisie). Tout dominant est un dominé. La conscience de ta faiblesse te commande à dominer = ordonner aux autres quoi faire (surtout des tâches les + inutiles, surtout des tâches les + humiliantes qui élèvent encore + ton sentiment de dominer, car pour un être digne, IL EST IMPOSSIBLE D'OBEIR A LA BETISE : pourtant ils obéissent), l'attitude de certitude (agie sans douter, sans hésiter) dissimule un degré élevé de terreur (noyau motivant du comportement agissant agressif). L'agresseur est mû par sa terreur de (se) perdre. Et comme tout le monde ne veut pas perdre, tout le monde est agressif, croyant qu'agresser protège l'agresseur d'être agressé, bien qu'on vive en permanence d'agressions : c'est-à-dire vivre de et dans « la souffrance que tu génères toi-même ».

Amour et beauté sont des états rares qui ne sont atteints que par quelques uns.es (sans parler d'intelligence) et encore : on se fait croire (par info mondialisée) que ces quelques-uns.unes l'atteignent pour se dire que « un petit espoir reste encore possible » comme argument majeur à ce que l'espèce humaine se perpétue, au lieu de décider en fin une fin pour elle : laisse aller (let it be). Mais celles et ceux désignés par la presse vivent dans le même désespoir que nous autres, ils ne représentent que les pantins d'une vie idéalisée, médiocre et inaccessible (à vendre aux appauvris). Les êtres humains remarquables vivent anonymes.

Tout ça (vivre agir ensemble) ressemble à une mauvaise blague, sans être cynique, plutôt aimant, je redoute toute liaison avec les autres, créatrice de frustrations et de peines. En effet, en tant que compositeur de musique, mon activité est de créer avec les autres de la sublimation (= à flotter dans les airs = ma musique spatiale) : des états exceptionnels de jouissance qui créent l'épanouissement de la sensibilité et de l'intelligence (= la faculté de comprendre et de résoudre les problèmes et de s'en réjouir). C'est ce qui m'accroche à vivre. Pourtant le taux d'agressions que j'encaisse à créer un instant de sublime est disproportionné. Autant se laisser mourir.

Pourquoi « attaquer l’intégrité physique et mentale » d'un semblable ? Pourquoi la violer ? Tous les agresseurs sont déportés par leur peur exacerbée incontrôlable qui panique devient terreur, d'être agressé. Attaquer le premier (croient-ils) réduit leur anéantissement possible (l'humiliation, la honte, la mort) : l'assassinat de tous les autres perçus nuisibles correspond pour les êtres humains haineux (et idiots : la haine ne rend pas intelligent au contraire) à résoudre le problème = l'effacer, l'annihiler (croient-ils persuadés con-vaincus). Le violeur (ces mâles se croyant dominants) viole possédé par le sentiment d'humiliation (qui leur donne la permission sociale, non dite, non écrite, d'attaquer les femmes). Le violeur est toujours un dominant (= agresseur) dominé (= apeuré humilié), le violeur perd le contrôle de soi, sa peine prend possession de lui et agit ce que la société des mâles (crus) dominants (frustrés) lui autorise. LE VIOL EST L'ACTE HUMAIN DE LÂCHETÉ ULTIME. Le viol est l'acte humain de lâcheté ultime. Aussi le viole, exprime le dégoût de sa propre espèce. Violer c'est vouloir se tuer en tuant l'autre. Le violeur se déchoit (il consomme son humiliation jusqu'au bout de son humiliation), il ne sera plus jamais un homme. La violée est déchue, elle ne sera plus jamais une femme. Cet acte de violence ultime qui ruine « l’intégrité physique et mentale » humaine « à perpette », au point de vivre mort, existe-t-il chez les autres espèces ? Non. Les chiens, les éléphants, les moustiques se violent-ils ? Non. Les femmes violées vont jusqu'à enfanter qui entre autres banalise le viol.

L'ardeur de violence nait de la frustration, grandit de la colère (pour un acte de vengeance = réagir sa rancoeur par un hurlement intérieur agit la possession). Pourquoi être humain sommes-nous frustrés ? Parce que nous sommes satisfaisables. Le niveau de jouissance atteint est équivalent au niveau de la peine atteignable. Plus la jouissance est forte + la peine fait souffrir. Non, ce n'est pas systématique. En effet, une jouissance excessive ne donne pas à vivre une violence excessive envers les autres. Depuis des millénaires certains philosophes préconisent de lâcher « les passions » pour vivre dans la raison, mais la raison fait partie des passions ; telle une échelle de valeurs allant de la déraison à la raison, équivalente à l'échelle des mouvements de la turbulence à l'immobilité, équivalente à l'échelle de la frustration à la jouissance.

Alors, qu'est-ce qu'on fait ?

Comment cesser se dégoûter de soi, d'être, et des autres ? Cesser en être persuadé.e au point de vivre à nuire en permanence, à soi et aux autres, sans même ne plus savoir ? Eh bien, la réponse n'est pas un secret ! Il s'agit du résultat d'un conditionnement (historique permanent et massif). Mais quel est le conditionnement (qui se construit par la croyance) a pu agir de telle manière et massivement (nous tous Occidentaux, proches Orientaux et Orientaux qui sommes infectés) à prendre pour réalité ce qui n'est que possibilité ? Le domaine majeur de la croyance est porté par la religion : la religion agit une domination perverse à : CONSIDÉRER UNE CHOSE POUR CE QU'ELLE N'EST PAS, pour obtenir un rassemblement de croyants hébétés en instance d'obéir, croyant pouvoir être soulagé de leur peine, volontairement inculquée. L'économie politique s'est emparée des manières d'agir de la religion (monothéiste pour monopole). Le monothéisme né en Égypte et chassé d'Égypte porte en soi la damnation de ses croyants : les juifs, les chrétiens et les musulmans sont nés tous maudits à « être chassés du paradis terrestre ». Tu te rends compte ! Cette idée, avec un père déifié, a généré toute la misère du monde que nous vivons ! Tous les monothéistes vivent de cette PERSÉCUTION FONDATRICE. La persécution EST la motivation à haïr et à nuire ; elle se perpétue depuis 2 millénaires. 2 millénaires de conditionnement (à se haïr d'avoir cru être chassé du meilleur des mondes !).

Le savoir, c'est commencer à se guérir.
Maintenant, il s'agit vraiment de le vouloir.
2 millénaires de croyance vont-ils coûter 2 millénaires de déconditionnement ?
« 40 années de souffrance a mis 1 année à guérir... »
il n'y a pas de règles immuables, que des volontés.

 

 

juillet 2017
2.
L'ÉGOÏSTE DU CONFORT...

(= le capitaliste -la multiplication et l'invasion des Harpagons- = l'état d'esprit avarice cupide) généralisé a transformé toute la planète en un CAMP DE CONCENTRATION avec ses bases (= zones) de loisirs à durée limité ; détruisant toutes les autres cultures humaines à ce qu'elles s'assimilent à l'appauvrissement servile occidental et de biens et d'esprit ; transformant (presque ?) tous les humains : l'humanité, en esclaves « convaincus avoir raison » que nuire aux autres (= dominer les autres) sert « sa propre survie » (sic) tout en se plaignant des conditions de vie infligées lamentables (serviles) à sa propre personne = « je suis une victime » (sic) donc je tue, « c'est mon droit » (sic).

C'est la culture du salaud (les femmes comprises) de toi stationnant telle une gardienne, tel un gardien à « ton » degré de la hiérarchie de ta classe sociale (qui te dicte ce que tu veux bien entendre) qui détruit une à une les strates de l'intelligence attribue à l'évolution de l'humanité, oui entière.

Pour QUOI ?

Pour satisfaire une vengeance insatisfaisable de ta condition misérable dont tu es la seule, le seul responsable
Te victimiser t'autorise toutes les saloperies envers les autres (surtout envers tes enfants)
Tu cultives ta souffrance pour faire souffrir les autres
Tu te laisses posséder pour le confort (que tu confonds avec « sécurité ») qui est une disposition à l'agression
Ton avidité t'empêche de te satisfaire, jamais assez, en rien
Tu t'arrêteras quand tu auras tout détruit
Tu ne vis que de ta frustration qui te maintient envie et envieux (et envieuse, bien sûr)
Accusant les autres (eux ? « c'est de leur faute » sic) de ta misère (d'esprit)
Pour tous les détruire tous sans scrupule
La catastrophe de l'humanité vient de l'intérieur occidentalisé (mondialisé)
Par ta soumission à la bêtise de ta rancoeur
Telle une épidémie dont la source est à l'intérieur de toi.

Le Western civilisé (ou la culture du salaud)

Who are suffering?
Everyone.
Suffering oneself is the key (= the authorization) to destroy all others' life (as most as possible).
This is the Western culture: dominated possessed frustrated people generating the global artificial violence.
To destroy all life (on Earth and elsewhere).

Il faut une force au-delà de la norme pour résister la haine de la bêtise
Il n’en faut aucune pour la produire

... EST UN DESTRUCTEUR D'HUMANITÉ

Le confort d'origine rendait fort
Le confort contemporain affaiblit (le canapé devant la télé) (et le portable)
L'effort d'origine rendait fort
L'effort contemporain inconfort (sans canapé ni télé) (ni portable)

 

1.
l'INCULCAGE DE L'INHIBITION

- Où en est-on ?
- Toujours au même point.
- 2 milles ans après !

Quel est ce noeud si serré que nous formons nous-mêmes de manière à ne plus avoir conscience de vivre noués ?
Comment a-t-on pu rendre les évidences indicibles pour ne pas comprendre que nous nous piégeons nous-mêmes ?

Nous sommes toutes et tous à un stade où : « personne ne peut penser de ne pas penser à ce qui n'est pas permis de penser » (R. D. Laing), par contre chacune et chacun « est (croyance crue) libre » de juger le comportement des autres. Jugement qui est cru être de la pensée. Juger n'est pas penser. Penser, c'est poser des questions qui révèlent des réponses de ce qui est incompréhensible pour être comprises. Mais tout ce qui est incompréhensible (inconnaissable) est jugé « contre nature » (sic). L'idée reçue de « la contre nature » est l'interdit le + puissant jamais suggéré à des êtres humains vivants (à se similariser) en sociétés. Être jugé contre-nature génère une souffrance pire que la désobéissance, nécessaire aux règles (qui les justifient). Un être contre-nature ne sera jamais intégré dans aucune société humaine. C'est l'instauration puis la conviction de « la contre nature » qui a fait aux êtres humains de construire les institutions d'enfermement et d'isolement tels : les prisons, les hôpitaux psychiatriques, les écoles ; ces lieux destinés aux êtres « inhumains » = « contre nature » (humains) qui sont des institutions de « normalisation » (et de redressement, de rééducation) au modèle retenu de l'obéissance (M. Foucault) qui se désobéit (pour clamer l'interdit).

« La croyance de la vérité » est d'une inculcation si profonde (= inconsciente de l'inconscience = oubli oublié) qui en effet convainc des milliards d'êtres humains à être gouvernés, surtout les semi-intellectuels (celles et ceux qui jugent en surface et croient, sont persuadés avoir compris) portant et diffusant la parole mensongère (convaincue à convaincre) dans les milieux dominants (sans controverse) par la propagande (= la presse, la publicité, les médias, et tout ce qui s'y attachent, telles les « associations de bienfaisance », la pollution (= l'impur) ou l'urbanisme, etc.) destinée aux masses au travail (pourtant déjà en état hypnotique infantile). C'est cette innécessité qui révèle son opposé.

Il faut vraiment creuser et creuser en profondeur pour prendre conscience que nous sommes vécus par des stéréotypes suggérés (= exactement obéis) : telles les idées, tels les mots, tel le jargon de la langue, tels les comportements, les attitudes, etc., qui donnent la manière d'être agi, d’être parlé et d'être pensé par le contre-sens et l'incohérence. Cette possession de soi par l'ensemble des autres inexistants (qu'en tant qu'idée) débute par l'obéissance exigée des enfants dans la famille. L'obéissance, contrairement à épanouir l'être humain, le fait périr. Fait périr son intelligence par ne plus avoir de choix. Et, pour supporter cet état intolérable de subordination, on se convainc, par la suggestion de son entourage, qu'on est libre d'obéir ou pas. Bien que « pour son bien », il « vaut mieux » obéir. L'enfant se mettra-t-il en péril de désobéir ? Il va tenter, car il doit connaître les limites infranchissables. La limite franchie, il sera puni. Et + il récidivera, + la sentence sera pénible. Si la peine de mort a été supprimée, ce n'est pas pour l'immoralité de l'État assassin, c'est parce qu'un mort ne souffre plus. Et pour un régime de domination autoritaire (= qui exige l'obéissance), la souffrance de la désobéissance doit être exemplaire : vue et ressentie par les autres pour ne plus désobéir tout en provoquant la désobéissance pour justifier les règles, les lois, jusqu'à la violence de la police, des hôpitaux psychiatriques et des prisons. Nous vivons dans un régime de terreur, qui est nié avec le sourire, des faux gentils dominants, construit sur un ensemble de contradictions qui perdent les esprits qui veulent comprendre dans l'incompréhensible interdit : « pour obéir aux règles, il faut qu'elles soient violées » (R. D. Laing) est la perversion de la fausse liberté crue de l'être obéissant : « ne pas être conscient de la règle interdisant d'être conscient ». Les dépressions ? Elles informent que quelque chose ne va pas, mais, on ne sait plus quoi, tellement notre quotidien est empêtré dans les contradictions de la croyance à ne pas être soi.

Comment détecter sa croyance ? Au fond, nous savons toutes et tous : quand on se ment à soi-même : le mensonge crée le malêtre (l'angoisse, les dépressions, les maladies, etc.), mais pour franchir le pas à nier l'évidence, il faut reconnaître que son malaise est vrai. Et, de ce malaise va naître une question. Qui est le début de la suite de questions qui va au fur et à mesure dévoiler la réalité. C'est un chemin individuel propre à chacune et chacun et long qui ne doit en aucun cas être dirigé (imposé) par un autre (politiciens, psychanalystes, parents, religieux, médecins, professeurs, etc.) = une autorité qui a la fonction de diriger par le courant de la pensée (dominante) vers l'obéissance.

 

 

juin 2017
1.
Frontières

Sa fonction d'isoler, d'encloser (créer des enclos « de brebis égarées » ; pour l'Église il n'y a que la femme qui est égarée, car il n'est jamais parlé de « moutons égarés » sic), par une langue, des millions des milliards d'êtres humains : ça sert à quoi ?

Frontière vient de front et l'idée de faire front, c'est-à-dire résister à une agression, une invasion armée, par les armes. Puis demeurer sur cette ligne de front : la garder, la re-garder par une armée, une place avec une force qui fait front (à l'ennemi = l'intrus = l'être humain inaccepté). L'origine de la frontière nait dans la violence de la guerre. L'idée du front armé est datée du XIIIe siècle et celle de limite entre 2 États du XIVe siècle (par les étymologistes). Ce qui est drôle est que le sens premier de front en tant que partie supérieure du visage et miroir des sentiments en particulier de la pudeur et de l'impudence, soit devenu une force armée d'agression en 1914 (origine de la guerre-massacre) (et qui a donné « le coup de boulle » = coup de front pour affronter = abattre en frappant sur le front ?).

Eh bien, un enclos (espace clos = fermé), ça sert à avoir son troupeau à l'oeil : le garder par le regarder. Un troupeau, ça sert à nourrir le berger (et sa famille, de viande et de lait, sans chasser : des éleveurs). Un être humain, ça ne se mange pas, mais ça sert à quoi ? à être élevé en batterie dans un enclos nommé : nation ? Nation, un amalgame entre nature et naître pour signifier un « ensemble d'individus nés EN MÊME TEMPS (!) dans le même lieu ». Les chrétiens utilisaient le mot pour désigner les païens (= nationes = non-chrétiens). Ce n'est qu'au XVIIe siècle que le mot a pris son sens d'aujourd'hui : communauté d'intérêts. Mais c'est au XVIIIe siècle après la Révolution française que nation devient synonyme de l'État. Et c'est à ce moment-là que les hostilités systématiques, raciales et territoriales se mécanisent (dans les lois) dans la guerre : la machine de guerre nationale de conquête et de soumission du Monde au nom de « l'indépendance nationale ». Un enclos indépendant ? mais de quoi ? On constate la perversité du renversement qui se retourne contre soi : à vouloir dominer les autres on se retrouve dominé soi-même, une bête sauvage dressée à obéir et vivre toute sa vie dans un enclos. Un être humain enfermé dans un enclos, ça sert à quoi ?

Au fond ?
À rien.

La frontière révèle que le pays est en guerre. Comme tous les pays du Monde ont des frontières, alors tous les pays du Monde sont en guerre.

Il faut expérimenter la violence du passage aux frontières des aéroports des pays riches et surtout américains (français mêmes canadiens) où tout voyageur étranger est soupçonné terroriste, nous fait constater leur terreur à redouter une invasion (mais laquelle en réalité ?) ce pour uniquement entretenir leur guerre (créer eux-mêmes la terreur pour légitimer leur agression) qu'ils ont eux-mêmes provoquée à envahir le Monde, mais ne veulent pas que leurs sorts soient comme celui des Amérindiens qu'ils ont enfermés dans des réserves (de + petits enclos).

 

 

May 2017
1.
TERRITORY?             outside/inside                   trapped/free of                      = misery

Animals and Humans (are we animals? yes in the sense of ‘anima’ = moving, we are animals; but in the sense of auto-destruction, we are not: animals do not destroy their living environment) stay in their territory (even migration territory): the place where we are use to live, starting from birth. Even if this “territory” is unpleasant, and more: (really) painful to live. Humans stay inside; an example? the ghetto (wilful or not, the result is the same). Each culture builds a ghetto called: culture = tradition (= being tamed then selected or rejected, Nietzsche is clear). An other? Occupied territories (sic).

What it is, vacation (= holly?days)? First: changing territory, to take a breath, a rest to feel better, to feel renew (as limited slavery suspension) = to feel free in a limited duration in the purpose to strengthen your will, to live going back in the pain. No need to force to go back. The human feels regrets that attracts back to its territory: what it is considered as daily ‘real life’ = a life with no choice. Vacation? a paradise not for humans: is the 2 millennia inlaid belief (not for the scornful elected approved masters). ‘I am trapped here by my salary’. I cannot discover this fantastic world where every human can (be a) live. Isn’t it a stupid way of life? Human life is quite short compare to everything we can do. Why to waste it with (false) believes? Because we are educated = conditioned, to accept we want to be submissive: to not have any imagination. Why? Because imagination needs freedom to exist. If your mind is trapped (with believes) you cannot live imagining (for example: how to live an other pleasant life) doing what we want during these few years of our lives.

An artist without imagination cannot creates = an artist without freedom cannot creates. Is the paradox of our ‘modern’ societies starting in the 70s, a program to enslave the youth and the artists. Still working nowadays. The result? The regression of human intelligence, and a self destruction by disgust of what the masters-slaves politicians under the pressure of bankers have done. Called also: mediocracy. They did not think that an extreme domination (even hidden from slaves with pleasant decorations and diversions to entertain their minds to not feel they are all submissive slaves).

Why people stay in their territory = in their misery? The answer is simple: people fear more the unknown than the pain. Nobody will admit that truth, at any cost. One will say: ‘it is the reality we have to face’. The next question is: why human fear so much? (and what? the unknown to be known, we just have to create a link, the link is created by curiosity braving shyness (timidity) that’s it: in contrary it is pleasant). Because humans fear being abandoned (more than being killed or injured, which creates a link to be with others). Also, the religions (the monotheist ones) does not help, in contrary: religion inject more fear to make people: believers, in the purpose to obey, to submit people strength to the capitalized economy (to serve the approved commanders : nothing forbids you to ignore and leave, nothing, only your guilt).

I think about the youth in the ghetto. They live with anger. They feel being trapped in the misery, they are. They cannot escape their condition. Why? It is so simple to get out from a territory. Going out, alone, will face the unknown. There will be no hierarchy; he will loose his social position (same in a gang or in an office). Outside, in the other worlds (ghettos?), he will feel anonymous, with no identity = unknown. He fears being alone, because he fears being attacked (by several, as he is doing in his coward world). The fear of being abandoned unknown maintain the misery and slavery lives (with violence).

More a human being gets old, trapped in a territory = enclosure (= nation = patriot = father (matriot = mother land) => submissive to a God as father) more s/he fears. It is why the youth (trapped in a territory) becoming old, capitalizes its insurance, even knowing it pains the new generations; the youth he was.

And, 'to be more effective’, to show to others (from other territories) from which territory one belongs, he/she dresses himself/herself to be shown as a member of (the clan in) his/her territory (as property the foreign cannot cross without permission = submission = payment). Clothes are marks (like marked cheap in an enclosure to not be lost) to identify the ghetto. And deeper: being hooked on to a trademark (impossible to remove) as a family label: same as army uniforms. In a ghetto (‘VIP’ world is a ghetto as the poor ones) the desire of the power (= to be harmful to others = to be fear) founds a hierarchy where each one has a fixed position (duty = volontary obligation) it is unbelievable to leave. Because the members feels it necessary. Feeling the necessity is the moral of the slaves, the sense what makes them exists. This is why a human being will not escape her/his territory cultivating her/his misery. The fear of freedom.

 

 

avril 2017
1.
De l'autre côté, le reflet mâle (du mythe)

Jeux et contes de l'enfance nous initient à ce que la vie nous prépare (prendre conscience dans le ré-confort ?) depuis des millénaires, mais des sens, des directions de sens, sont favorisés + que d'autres pour ; agir l'hostilité agir la guerre (= cultiver la force de la violence, pour violer).

Comment inculquer (mine de rien) un comportement agressif (aux enfants) ? Avec les jeux (de compétition) qui considèrent « l'autre », « les autres » (de la même espèce) comme une menace (nuisible) adversaire à anéantir ? Le meurtre est un désir d'anéantissement de l'autre (pour régner). Les histoires et les contes qui éveillent l'effroi par la terreur d'être annihilé dans une souffrance terrible (« éternelle » sic, des chrétiens) cultivent la nécessité de vivre de la haine, de la colère, étant convaincu que sans elles il n'y a aucune chance de survivre. La colère entretient la rébellion et, la destruction de ton foie. Comment est-ce possible à ce que cette croyance puisse diriger nos vies au point de créer une civilisation qui agit dans le même sens ? Violer dans la violence. S'en emparer (les arrêter) et les posséder.

Les jeux de compétition forment l'esprit combatif. La violence du sport pour vaincre à tout prix reste névrotique, narcotique où le plaisir de jouer devenu secondaire est compensé par la gloire (insuffisante) et le gain de grosses masses d'argent pour jouir d'un élitisme éphémère. Pourquoi cultiver cette violence contre sa propre espèce ? les autres dont est appliqué l'image fausse d'une menace qui empêche de vivre soi « nous les victimes » (sic) pour motiver la haine au combat, car sans haine ni rancune ni vengeance, pas de combat. Pourquoi nuire aux autres ? Pour obtenir le pouvoir de les gouverner. S'en emparer (les arrêter) et les posséder.

L'image du monstre terrifiant et de l'horreur (les tortures, des souffrances gratuites intolérables, insupportables, intenables) sert à main-tenir les « joueurs » à un niveau de motivation nécessaire par l'agressivité ; à ce qu'ils soient gouvernés, non par eux-mêmes, mais par leurs « sentiments », qui ne sont pas les leurs, mais sont des émotions inculquées et manipulées (comme le patriotisme) : la souffrance de perdre devient équivalente à une (profonde) humiliation (qui pousse à l'exil = ne plus pouvoir jouer, la pire des condamnations). Ce jeu de violence fait perdre la raison des manipulés (est-ce la volonté des manipulants ? Le mépris agit la manipulation, bien qu'aucun manipulateur gouverne totalement sa manipulation, dans le cas contraire, il ne se passerait rien ; et les hôpitaux psychiatriques, après les guerres seraient vides, ainsi que les champs de bataille.

La violence (= annihiler l'autre) et la terreur (= paralyser l'autre) modèlent les enfants à devenir des trouillards agressifs (un trouillard ne pense pas, il panique il s'excite, contrairement au courageux qui prend une distance avec ce qui et quoi il agit). Des personnes qui ne sont personne (= sans personnalité) des conquérants dangereux modelés par la peur à être achetés = des soldats (obéissants qui ne se pose jamais de question). Le fonctionnaire, le salarié, sont des soldats : des êtres humains qui se font agir en échange de la solde : le salaire, la récompense qui en réalité n'en est pas une, car elle n'offre rien de + que du bien de consommation insuffisant qui doit être renouvellé en permanence en échange de sa servitude (et non pas d'un service. Rendre service ne génère pas un sentiment d'insuffisance, au contraire).

Le piège est scellé. le Mâle sauvage est coincé.

Dans les contes, les hommes représentent les menaces à l'intégrité des femmes, des jeunes-filles, des jeunes-femmes :

. Le petit chaperon rouge est une histoire de viol et d'anthropophagie (possession).
. Blanche-neige est une histoire d'abandon du père, de jalousie morbide et de vengeance meurtrière. *
. Le petit Poucet est une histoire d'abandon d'enfants (par leurs parents) et d'anthropophagie.
. Barbe bleue est une histoire d'assassinat des jeunes femmes désobéissantes à la domination masculine.
. La belle au bois dormant est une histoire de discrimination, d'exclusion et de vengeance *.
. Cendrillon est une histoire d'abandon du père présent qui ignore sa fille persécutée jusqu'à l'humiliation dans la souillure des cendres **.
. Peau d'âne (Peau de mille bêtes) est une histoire d'inceste.

L'initiation de ces contes concerne les femmes pour s'extirper de la domination masculine. Cette domination masculine règne par la souffrance qu'elle inflige aux femmes : leur viol. La violence de la soumission féminine désire violemment être possédée pour s'empêcher d'être libre (= autonomes et intelligentes). Cette réalité a quelque chose d'insensé. Un déchirement permanent. Car, pour faire souffrir les femmes, les mâles sont bien des trouillards qui redoutent les femmes. Et les femmes, pour exciter les hommes sexuellement frustrés, bien des sottes qui se laissent « séduire » par la violence (la force qui ne protège pas, mais qui ruine). Le conte met en scène la bêtise du mâle (déguisé aussi en sorcière ou en marâtre) ce mâle dangereux qui ne gouverne pas ses pulsions sexuelles égoïstes qui est une franche menace pour les jeunes femelles. La pénétration du meurtre.

Le mauvais rôle du « mâle sauvage » une bête assoiffée et sanguinaire (l'anti prince charmant gentil et naïf ***) qui torture, tue, mange, tout en terrifiant femmes et enfants (à se victimiser = à s'irresponsabiliser) ; à quoi sert cette image d'horreur récurrente ? productrice de souffrances insensées. Pourquoi éduquer (conditionner, frustrer) les jeunes mâles à pratiquer la violence (sexuelle) sur les + faibles (en se considérant méritant pour sa lâcheté) et les jeunes femmes filles à avoir à s'en défaire sans pouvoir ? Est la question essentielle. et millénaire.

La réponse, tu la trouves en te regardant dans le miroir (derrière ton masque) dans les profondeurs inavouées de ta motivation.
   - Mais, il n'y a rien là !
   - En effet, il n'y a rien. Recule un peu. C'est là, dans ce vide, que la collectivité va placer une idée qui va tracer toute ta vie. Si tu ne la dépasses pas, tu stagnes dans le confort de ta suffisance (= la bêtise de la majorité).
Le passage par la misère et l'horreur servent à évoluer l'intelligence de l'humanité ? est le message des contes.
Le passage de l'horreur au bonheur (pour les femmes) s'agit par l'égoïsme et la violence ingouvernable des mâles ?

Alors, ça fait des millénaires que l'espèce humaine subit en boucle ce comportement insensé, sans le résoudre ? est ATTERRANT****... Qu'est-ce qu'on attend pour résoudre le problème de la Frustration Sexuelle Sociale qui est la source du viol et de la violence et de la domination masculine ? Certainement pas par l'interdire qui au contraire l'empire !

Notes
* La sorcière dans les contes est en réalité un homme dans une peau de femme. La sorcière agit comme un homme frustré sexuellement qui veut compenser son manque par la violence. Le rôle de la mârâtre dans les contes haït l'enfant du père (blanche-neige, cendrillon) au point de désirer l'humilier, la tuer. L'aveuglement du père envers sa fille persécutée est pathologique, et est en contradiction avec l'amour paternel.
** = la mort après la mort dans la vie.
*** Le prince charmant est en réalité une femme dans une peau d'homme.
**** Frapper pour renverser par terre et provoquer un accablement profond et une tristesse incurable : « Toi ? Comment est-ce possible ? »

Lectures
Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées (The use of enchantment) 1976 pour la traduction française. Freudien.
Marie-Louise von Franz, L'interprétation des contes de fées, 1970 et L'ombre et le mal dans les contes de fées, 1974. 1978 et 1980 pour les traductions françaises. Jungien.
Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups, 1992, 1996 pour la traduction française. Féminin.

2 questions d'Aurore Urribelaréa

A. U. - Dans ton texte sur les contes de fées, il n'y est pas question de l'ogre ?

M. S. - C'est vrai, je n'ai pas prononcé le mot « ogre », mais je parle d'anthropophagie. Orgre a une étymologie inconnue, presque une onomatopée du croque-mitaine (= mange main) qui a le rôle parechoc quand les enfants deviennent trop insupportables à la mère (le père lui, donne la fessée) la fonction de faire peur aux enfants pour les arrêter (d'être insupportables) et les faire obéir.

A. U. - D'où vient l'idée que la sorcière est un homme déguisé ?

M. S. - Le comportement de la rancoeur obstinée n'est pas propre aux femmes qui sont préparées à être mère (même si certaines ne le deviennent pas). La force du caractère féminin est l'indulgence, dont le mâle est dépourvu, s'il ne se travaille pas. (Les parts féminine et masculine varient selon et en chacun.e de nous, lire : IDENTITÉ Qui suis-je ? dans ce même livre à mai 2016). Dans le contexte de la domination masculine (millénaire), l'indulgence est une arme de protection indispensable aux femmes pour ne pas être violée ni brutalisée. La vieille solitaire dans la forêt est le reflet de ce que la femme transformée en homme banni deviendrait (une femme seule isolée même laide est la proie idéale au viol : ça n'existe pas qu'à de très rares exceptions et de courte durée : les femmes isolées se regroupent en communautés, comme les béguines au XIIIe siècle).

Pourtant ailleurs en société, il existe des femmes-hommes, des femmes qui agissent comme les hommes qu'on retrouve dans la politique et la finance. Ces femmes de la domination politico-financière ne sont pas des hommes avec une peau de femme, mais des imitations d'homme : elles imitent le comportement agressif qui impose son autorité et, elles en souffrent à n'être pas elles, pour exister en société. La sorcière n'est pas agressive comme un homme fort, sûr de lui et confiant, elle est machiavélique comme un homme faible (qui revendique le trône) et son moteur de vivre est la vengeance (pour laver son humiliation : croit-il, ou : se fait-il croire, se persuade, pour agir en conséquence, sa réhabilitation) qui est le propre de l'homme humilié abandonné. L'exil était la punition ultime de l'État (pire que la peine de mort). Une femme, ça ne s'abandonne pas, elle (on lui) trouve toujours son utilité en société qu'un homme humilié ne trouvera plus. La sorcière des contes de fées agit en homme humilié abandonné qui attend sa vengeance.

Ce qui m'intéresse de comprendre à travers ces contes de fées millénaires (dont la même histoire ici vient d'ailleurs) est la culture de la domination masculine (en rapport avec ce livre : Le Mouvement du Monde, sur la croyance et la domination). Qu'après des milliers d'années, on en soit encore là. À ce que les mâles terrorisent, violent, tuent, (mangent ?) : les enfants, les jeunes filles et les jeunes femmes, en lâches. Que cette image du mâle assassin lâche se cultive et cultive l'agressivité canalisée dans la bêtise (ces contes sont perpétuellement réactualisés) qui fait du mâle un idiot de naissance et que s'il ne dominait pas, il serait en humiliation constante. Mais un mâle humilié ne bande pas et pour perpé-tuer l'espèce il doit bander, c'est pour ça que toute femme est indulgente pour que le mâle ne débande pas (voire jusqu'à se convaincre de prendre plaisir à sa souffrance). Ce qui n'empêche pas la population mondiale d'augmenter ; un mâle qui pense débande. Bien que le mâle homme masculin possède tous les outils pour dépasser cet état de viol. Pourquoi ne le fait-il pas ? mais au contraire il entretient sa faiblesse par le masque de sa domination. En fait là, en urgence, l'émancipation féminine (sa libération des griffes de sa soumission) est indispensable à l'émancipation masculine : les 2 parts doivent faire l'effort ensemble, mais comme le mâle nie ses faiblesses (et la femelle l'entretient dans sa raison), en effet ça n'avance pas depuis des millénaires (ce que révèlent justement les contes de fées).

 

 

mars 2017
3.
LE TEMPS NOIR
                                                             pénètre avec le blues des esclaves
LE TEMPS BLANC

de l'Éternel à l'instant
de l'instant dans l'Éternel

l'Africain vit à être
et
l'Européen (américain) vit à avoir

Le temps de l'Afrique est l' (éternel) instant.
Le temps de l'Européen (américain) est la durée
          (= l'instant éternel -d'une photo-) => regret du passé et espoir du futur => le présent vécu dans la douleur de la souffrance.

L'instant pour être.
La durée pour avoir.

La cosmogonie (= le modèle de conviction de sa réalité du temps) de la notre civilisation européenne (blanche américaine) a infecté la civilisation asiatique qui isolée se croyait les « maîtres du monde » et « la race supérieure de l'espèce » (sic), croyance qui s'est effondrée après sa 1ère défaite guerrière magistrale, après la Seconde Guerre mondiale. Ça vengeance, elle l'a déporté dans le monde économique, fondation de la société d'abondance des blancs vain-coeurs. D'abord à copier les biens des blancs dominants, puis faire mieux, pour remporter leurs marchés. 72 ans de guerre économique qui ne s'arrête pas.

 

2.
JAZZ ? Tiens Jean-Pierre (avec une passe pour Sarah), pour ton pseudo philosophe, qui se réjouit d'anecdotes passées (= de commérages) sans aller au fond du sens des idées. Qui fait resurgir le fantôme Ador?no du passé dont, à la lecture de son idéologie, aujourd'hui, on n'a cure. Voici un texte qui jase (de l’onomatopée gaz [1] pour dire : bruit d’un bavardage (gaz contraction de gazouillis et gazouiller = une succession de petits cris, doux. d'orgasme ?) à partir du XVIe siècle) à révéler le sens explosif du « temps noir » qui pénètre le « temps blanc » (par la musique) :

temps noir temps blanc

De l'Éternel à l'instant

Jazz, jass*, jaser = la conversation (qui drague) musicale (« en-diablée » sic) qui a la fonction d'exciter l'éros (érotisme, l'amour sexe, à se frotter les corps suants dans la danse pour lever les queues et mouiller les chattes) par le rythme (de l'anglais « rhythm », de la rime, pas obligatoirement alexandrin = 12 phonèmes en une seule émission de voix). La Nouvelle Orléans est le territoire des derniers Français de l'Amérique des états unis. Quand t'as rien : il ne te reste que ça : l'amour clandestin. Cette musique afro-américaine est devenue « jazz » quand les blancs se sont emparés d'elle (pour la posséder ?) en 1918 « jezz » et 1920 « jazz ». C'est dans les années 50 du XXe siècle, après la Seconde Guerre mondiale que le jazz reçoit le label de « musique savante » et dans les années 60, il s'appose le label « free » (= libre). La censure des programmateurs a été radicale à la fin des années 70, « des esclaves noirs libres ! jamais ! » (sic). Dans les années 80, le free jazz était rayé de la carte des festivals (si, quelques résistants, mais sans public. J'ai vécu ça avec les Anglais : Lol Coxhill, Paul Rogers, et les autres tel Fred Van Hove, en Belgique) et s'est renommé en « musique improvisée » (pour tromper le pigeon censeur) rejoignant les musiques expérimentales, exclues de la « musique contemporaine », et le rock post-punk qui se transformait en noise hardcore exclu de l'industrie du disque.

Ce que les Africains américanisés esclavagisés dans les territoires français d'Amérique ont apporté aux Européens occidentalisés par la musique est : le sens de l'instant. L'instant apporte le sens (et l'essence) du rythme (que l'éternité annihile en durée). Tous les êtres humains du continent africain vivent dans le rythme de l'instant (sauf les Blancs). Le rythme qui incite le corps à bouger intérieurement (émotion) et extérieurement (danse). Contre l'agitation du corps de la vie : l'amour physique, la culture occidentale (de la musique) s'est pervertie par le sens de la propriété, de l'appropriation (avoir) : dans l'idée de « l’oeuvre éternelle ». L'instant (le présent) ne s'approprie pas, il se vit. Notre civilisation occidentale est une civilisation de conquérants qui s'approprie tout et même (surtout) ce qui ne lui appartient pas. Comme : tout le continent américain. L'agitation n'est pas de l'ordre, de l'Occidental européen qui à travers son Église monothéiste intolérante (doit) produit (exige) des musiques statiques (aujourd'hui, on dit « drone » ! = petit avion de guerre télécommandé [2]), mais un nombre permanent de compositeurs (courageux = musiciens inventeurs) ont désobéi à ce principe dominatoire (frustratoire) à commencer par Aristoxène en passant par l'Ars Nova au XIVe, Gilles Binchois au XVe siècle, par Mozart le baroque et Beethoven le romantique, les 2 + agités les + adulés de la musique « classique » (morte) par la bourgeoisie ! entre beaucoup d'autres. LE RYTHME BLANC EST RÉDUIT À UNE SÉRIE DE DURÉES. Cette domination de l'immobilisme règne toujours au XXIe siècle, et ce, après + d'1 siècle de secousses musicales. La musique « agitée » est la musique de la « plèbe » = populace, « bas peuple » excité, haï du « haut peuple » immobile (sic) ce, pour sa « bruillance » populaire = pop = la chanson folk (dans les beuveries charivaresques = dyonisiaques), jusqu'à la musique des sauvages = celle des esclaves nègres, dont le blanc est terrorisé, pour se permettre le dédain de nommer les Africains des « sauvages » [3] (et tout ce qui n'est pas blanc) avec tout le sens du mépris péjoratif que le dégoût peut de la peur exprimer, « c'est pas possible ! c'est indigeste ! ». Des sauvages aussi, sa jeunesse (désobéissante) rock'n roll des années 50 aux années 70 du XXe siècle : du rock à Billy (= du blues accéléré = le cafard qui se transforme en force vitale) au punk jusqu'au hardcore des années 90.

L'Européen a résolu sa terreur de l'Africain (le noir -sans lumière- et la vie dans l'instant qui n'accapare pas) en l'enchaînant pour le transformer en objet de commerce (il a finalement laissé les Slaves = esclaves, en paix), mais. Mais il ne s'attendait pas à être « infecté » de sa musique. Le Blues (= le chant du désespoir) sur sa propre harmonie (tonique - sous-dominante - dominante, da capo) est tellement poignant (même accompagnée d'une vieille guitare cassée à une corde) qu'il bouleverse les musiciens blancs rebelles à l'autorité de la musique statique imposée par l'idéologie de l'éternité (la doctrine de l'idéal monothéiste).
[On se demande vraiment en quoi la vie éternelle est une consécration ? Au bout d'un certain temps de vie, plus grand-chose n'est surprenant et dépasser la surprise nous fait rentrer dans le monde de l'ennui. Cette « éternité » est en réalité une fausse promesse en échange de la pénibilité de la servitude vécue : l'Église est la garante de l'esclavage, dont sa domination (et son éviction) au Québec reste spectaculaire dans l'histoire de la gestion du troupeau des ouvriers esclaves français pour le compte des Anglais].

En 1932, le philosophe des sciences Gaston Bachelard défend « L'intuition de l'instant » commençant : « dans le règne de la connaissance elle-même, il y a une faute originelle, c'est d'avoir une origine ; c'est de faillir à la gloire d'être intemporel ; c'est de ne pas s'éveiller soi-même pour rester soi-même, mais d'attendre du monde obscur la leçon de la lumière » = nous sommes des croyants idiots à cultiver toujours et encore notre « souffrance (con-vaincue) originelle » pour justifier notre cruauté envers les autres. Dans l'inconscient collectif blanc apeuré, le noir représente le gardien du monde obscur des monstruosités terrifiantes (oui, c'est dingue ! sinon, il n'existerait pas tant de haine). Bien qu'un grand nombre d'artistes et de philosophes = ces êtres humains qui se détachent de la croyance et de la domination : cette maladie occidentale qui s'est « mondialisée » (= globalisée : la pandémie idéologique) [4] ne cessent sans cesse de révéler la supercherie. Les êtres humains croyants qui forment la masse débilitée s'accrochent (avec sérieux = avec indigestion) au pouvoir de diriger les autres (forment la hiérarchie de leur soumission). Car il n'y a que les imbéciles frustrés qui désirent commander aux autres et aux autres d'obéir à la bêtise (la mauvaise décision qui peine) pour se sentir en sécurité (alors qu'ils sont mis en danger). Nietzsche aussi en parle : « l'homme du ressentiment » dans « la généalogie de la morale ». La nuisance fondamentale de la civilisation occidentale qui l'empêche de s'épanouir réside dans son obéissance. Elle confond puissance avec nuisance qui en fait, se rejoignent, car le pouvoir ne s'exprime que dans la nuisance, il n'existe qu'à nuire (le pouvoir de faire jouir est un don et non une possession) : c'est exactement là que réside tout pouvoir sur les autres : faire souffrir pour en jouir.

Pour en revenir à « l'intuition de l'instant », le jazz, le blues, le rock qui représentent musicalement cet instant (même à la mode blanchie) rompent avec l'idée de l'éternité ; c'est fondamentalement pour ça que le jazz et le rock sont diabolisés par les Blancs propriétaires (l'Église la première) des richesses des autres, car le monde éternel dominant des morts est mis à mal, car L'INSTANT ROMPT AVEC LE PASSÉ : « l'instant rompt avec notre passé le plus cher » nous dit Bachelard = les biens accumulés des êtres morts = la patrie-moine = les héritages successifs des pères, les regrets qui entretiennent nos complaintes nécessaires à nous positionner en victime. Avec l'instant, la musique ne s'enchaîne plus à aucun projet. Le projet qui projette : se figure avant l'instant T à préparer, à préparer pour vaincre. Qui projette dans le futur (l'espoir de sa peine présente) un projet d'invasion = qui revient s'envahir par ses archives (les documents officiels du pouvoir) des morts. On croule, ça s'écroule. Le projet = la partition de musique, lance l'attachement (une pierre avec une corde) entre le passé (des morts) et le futur (à envahir) qui doit être investi par les morts (= les éternels) avant que l'instant arrive. Poser : sa pensée dans le futur (= la partition de musique) est une pensée de stratégie militaire paranoïaque dans laquelle la science (= savoir) est tombée dans le piège par la peur de l'appropriation du temps des autres. Sauf que le temps africain est un temps de l'instant. Contrairement au temps européen qui est un temps de durer la durée éternellement par la culture du regret et de l'espoir dans la douleur du présent (art dramatique = le sérieux = qui souffre). Qui par le jazz se ressent infecté. La réaction des politiques de censure mondiale du Free Jazz (= libération des esclaves dans l'intelligence de la complexité) et de toutes les expressions libres des arts a été à la mesure de la terreur ressentie des gouvernants : il fallait arrêter la jeunesse (qui vit dans et de l'instant) à prendre le pouvoir sur la vieillesse (= peur de la mort -d'où le délire de l'éternité- à vivre d'accumulation). L'assaut économique depuis les années 70 par la terreur du chômage, a réussi : la jeunesse d'un coup a vieilli.

Pour agir de cette sorte, les êtres humains qui constituent la civilisation occidentale doivent être nés obligatoirement d'une frustration fondatrice. Et notre histoire (même phantasmée) est claire : par DÉSOBÉISSANCE, à vouloir savoir, à vouloir être et vivre avec conscience, Adam (= nom de personne, comme America = nom d’un continent) avec Ève (= mère du genre humain) se sont (il fallait un autre pour prêcher son innocence = son irresponsabilité = sa lâcheté) fait chassés du « paradis » (= du grec « paradeisos » désigne : un enclos de bêtes sauvages -comme une nation ou une patrie, mais avec des bêtes domestiquées-) de l'animalité de l'inconscience. Les croyants avec leurs « leaders » (= dominants) sont des êtres humains qui veulent régresser à leur état animal sans conscience (enfermés et nourris comme des bêtes de compagnies). Pourtant cette « conscience » est le don d'être humain. La conscience c'est l'humanité. C'est ce moment impossible d'une conjonction improbable d'un excès de connexions neuronales qui a donné que l'animal s'est humanisé et sait qu'il sait. Une rareté aussi précieuse que la condition favorable au développement de l'intelligence que notre civilisation s'interdit depuis tant de millénaires.

Et le peu d'artistes que nous sommes à hurler (à travers nos oeuvres) : Eh ! réveillez-vous ! La conscience, c'est elle qui nous a donné notre humanité = la possibilité de s'émerveiller du monde dans lequel on vit ! Eh bien non, la peur, la terreur (= la peur de la Terre, de vivre là, seuls, sur la surface fine de la planète) fait vivre les êtres humains blancs comme des hé-bétés (à subir leur misère qu'ils se créent dans le fatalisme religieux = répéter la routine du culte de re-cueillir, comme gage de la culture du travail esclave par crainte de manquer) craintifs masqués du visage de l'agresseur dominant (« je vais te niquer » sic) par le viol à propager leur misère à tous les êtres humains de la planète avec des « smartphones » (smart ? tellement ils sont bêtes) qui ont remplacé les « pères blancs ».

Le jazz en France ? c’est la musique écoutée des « gauchistes » (terme péjoratif pour désigner celles et ceux qui se prétendent à vouloir partager) au contraire de « la musique classique » qui est la musique appropriée des « droitistes » (des réactionnaires = ceux contre tout progrès, terme péjoratif pour désigner celles et ceux propriétaires -qui ne partagent pas- qui se réclament du protectorat conservateur du gouvernant [5] autoritaire : roi ou em-pereur) détenteurs craintifs de se faire dérober les biens qu'ils ont accumulés, au détriment des autres (dérobés). La musique divisée (les musiques genrées) en France sert de porte-drapeau aux groupes qui affrontent leurs idéaux, tellement le Français déteste la musique (le vibrant de l'humanité).
La musique ? L'expression vibrante des êtres humains VIVANTS vibrants et... pensants. Le miroir intolérable de l'intelligence inassouvie. [6]

Je porte dans ma création musicale, le renouvellement de la musique, entre l'instant noir et la temporalisation de nos frustrations blanches (de regret et d'espoir = de passé et de futur = de drames), dans l'entregenre du présent (le cadeau évitant la musique porte-drapeau). Une nouvelle théorie musicale est née (en 1982) pour cultiver l'ouverture d'esprit à apaiser sa peur avec de nombreux repères sonnants pour comprendre les différences des multitudes : la théorie des champs scalaires nonoctaviants (incluant l'ancienne théorie tonale, bien que débordée) ne punit pas, puisqu'il n'y a plus de « fausse note » (sic). Le rôle du compositeur avec les êtres humains libres (= nonesclaves = nonexécutants se retrouvant dans le nonoctaviant) n'est pas d'imposer des « stratégies synchronisées d'agression » (tant appréciées des blancs encore au XXIe siècle !) pour perpétrer la culture de l'obéissance absolue, transformant les êtres humains en robots sans conscience qui en musique se traduit à (trans)former un interprète intelligent en exécutant docile, mais de proposer des jeux (des « champs matriciels de possibles contextualisés » pour faire pompeux) dans lesquels tous s'épanouissent de sensibilité et d'intelligence à comprendre à quoi on joue, ce qu'on joue et pour quoi on le joue.

Le plaisir de vivre vibre libre.

temps blanc + temps noir = temps gris ou les temps éternels des instants intermédiaires **

Ce n'est pas le temps de l'empire dominant : la durée de l'empire européen américanisé englobalisant,
mais : des instants de vie enchantés dans la durée. ***

Notes
[1] À ne pas confondre avec : le gaz = gas (pas gaos), lui, vient étymologiquement du latin « chaos » créé par le chimiste flamand Van Helmont au XVIIe siècle, « ch » en flamand se prononce « g ».
* jass est un jeu de cartes (proche de la belotte) joué en Suisse qui vient des Pays-Bas.
[2] Remarque drôle ou pas drôle : Guillaume Dufay écrit « la messe de l'homme armé » (sic) où la musique religieuse pour les troupes en marche à la guerre ! Ceux qui vont mourir. La Renaissance inaugure les 1res guerres d'extermination avec Les Gardes Suisses : armée de mercenaires qui extermine par nuages de flèches à l'arbalète et aux longues lances (aujourd'hui ils sont au Vatican) inaugure aussi « la guerre des armes des lâches » (les drones d'aujourd'hui).
[3] « qui vit en liberté dans son milieu naturel », est plutôt gratifiant que « vivre enfermé dans son milieu artificiel » (domestiqué, dominé), mais sauvage est une insulte quand elle s'adresse à un être humain qu'elle assimile à la bête, par sa cruauté, et sa violence (alors que cette violence : le viol = le meurtre jouissif est le propre de l'homme domestiqué.
[4] qui réduit aujourd'hui les Asiatiques en esclavages avec les mêmes organisations tels les kapos des camps nazis, mais enrichis à gérer leur bétail à usiner les objets courants des « maîtres » de l'Occident.
[5] À l'Assemblée ceux se disant royalistes sont placés à droite du président et ceux se disant révolutionnaires, à gauche.
[6] le philosophe Erich Fromm (1900-1980) est clair : la désobéissance maintient l'humanité, l'obéissance maintient l'animalité : « Si la capacité de désobéir constitue l'origine de l'humanité, l'obéissance peut très bien causer la fin de l'humanité » (La désobéissance comme problème psychologique et moral, 1963)
** l'instant est tout aussi infini que la durée. L'infinité de l'instant empêche la synchronicité absolue et crée les intervalles de vitesses (fréquences) qui tous sonnent différents.
** intermédiaire = entre 2 moyennes, où la nonoctaviation évite son redoublement.
Techniquement en musique, « le temps de l'instant » (qui pulse) est le temps divisant (géométrique pour Xenakis) pour la danse, et « le temps de la durée » (sans pulsation perceptible) est le temps additionnant (algébrique pour Xenakis) pour le chant. Ces 2 (types d') approches du temps dans la musique ont toujours existé. Elles ont été séparés à un moment réfractaire quand les uns aspiraient à la tranquillité (du chant) et les autres à l'excitation (de la danse) : représenté dans la Grèce Antique par Apollon et Dionysos (lire sur ça, le brillant essai de Nietzsche, La naissance de la tragédie, rédigé à 26 ans).
Ici j'ai opéré la trans-formation de l'un à l'autre et de l'autre à l'un : http://centrebombe.org/livre/10.10.html
Ici j'ai écrit (maladroitement) les passages entre : musique sans pulsation à musique avec légère sensation de pulsation avec musique avec sensation franche de la pulsation ; ou : passage du temps blanc au temps noir ou : passage du mouvement intérieur au mouvement extérieur du corps : Quasi Mortal Bedroom pour percussions en batterie et instruments mélodiques : http://centrebombe.org/livre/1987.a.html
*** Le résultat du mélange du temps de l'instant et du temps de la durée qui se retrouve inexorablement dans la musique savante européenne (et la musique africaine ?), mais la résistance raciste du pouvoir politique refuse avec violence ce mélange, jusqu'à interdire (=> misérabiliser) l'expression libre des arts. John Cage sans le blues n'aurait pas imaginé la musique aléatoire. L'aléatoire est l'instant du gaz, celui à la fois du gazouillis, suite de cris de jouissance (jazz) et du chaos apprivoisé (relativité généralisée).

 

1.
Nature et forme du pouvoir

Roger Caillois à l'esprit et la manière de rendre les faits incompréhensibles, simples (quand il ne s'abandonne pas dans le lyrisme). Voilà ce qu'il dit de l'autorité et du pouvoir dans son ouvrage Instincts et Société (série de textes composés entre 1939 et 1950 en pleine guerre mondiale, qui en homme de raison, se réfugia en Argentine à Buenos Aires, près de son ami Jorge-Luis Borges. Instincts et Société fut publié à Paris en 1964). Il rapporte aussi, le travail de recherche essentiel de Georges Dumézil sur la connaissance indo-européenne, dont notre langue latine est issue.

Le texte en question [.txt 13Ko]

Ce texte permet de comprendre la débâcle actuelle du pouvoir politico-économique. La confusion règne entre le pouvoir fonctionnel, celui de la gestion des affaires publiques, où les fonctionnaires sont les serviteurs sociaux, et le pouvoir charismatique : où ces mêmes fonctionnaires cultivent leur rancoeur de ne pas être reconnus en tant que chef charismatique pour eux-mêmes. Ce qui crée des abus de pouvoir, comme le détournement constant des fonds publics (par vengeance). Le légiste est frustré de son pouvoir fonctionnel, il veut devenir inspiré pour chambouler les choses (devenir magicien = « l'idée qu'on peut commander aux choses comme aux êtres »), mais le problème est que le légiste n'a aucun charisme. Et c'est là, qu'apparaît le rôle de l'artiste. L'artiste par son indépendance farouche, sa désobéissance nécessaire pour l'existence des arts, porte en lui le charisme, absent mais désiré par le fonctionnaire envieux qui en devient frustré à perpétuer la routine de la gestion. Mais l'artiste (vrai comme le philosophe) ne désire pas le pouvoir (à nuire aux autres). La frustration est de désirer quelque chose qui n'est pas de sa portée : comme vouloir être champion du 100 mètres sans s'être entraîné. Ce qu'il faut maintenant savoir est : pourquoi ces désirs se sont-ils déportés ?

 

 

février 2017
2.
L'histoire étonnante du mot « tuer » (encore*)

Quand le mot occire a été remplacé par le mot tuer dans la parole courante, le meurtre a changé de comportement : du combat loyal, il est passé à la lâcheté « d'étouffer son ennemi avec l'oreiller pendant son sommeil ». C'est le passage de tuteur (protecteur) à tueur (assassin) qui fait de ses actants, des traîtres, des lâches à s'emparer du pouvoir (à nuire aux autres) par le coup de couteau dans le dos (pendant son sommeil). Reste à savoir pourquoi être passé de la loyauté à la traîtrise, du sport à la haine.

*Lire la note générale au début du livre (tout en bas) Le Mouvement du Monde : L'histoire extraordinaire du mot « tuer »

 

1.
LE GOUVERNEMENT ET LA NUISANCE
intimement    existentielement     liés

Pour gouverner, tenir, retenir, maintenir le pouvoir (toujours que pour soi), marquer sa domination sur les autres : il n'existe qu'1 seul moyen : nuire.

 

 

janvier 2017
1.
La famille ?

Qu'est-ce que c'est ? cette notion tant défendue (par les moralistes de l'idéologie chrétienne) ?

Les êtres humains avec qui tu vis quotidiennement ? Les êtres humains avec qui tu es attaché.e par généalogie que tu ne vois jamais ? Les autres qui t'aiment que tu vois rarement ? Qui d'autres ? Qui sont les autres de ma famille que je ne connais pas ?

La cellule de base 3 (famille à 3 membres) :
Père -> Mère -> Enfant
Le père féconde la mère qui enfante = donne naissance à l'enfant.
Mais les relations de cette cellule ne sont pas immuables et 4 possibilités existent :
1. l'enfant n'est pas du père
2. l'enfant n'est pas de la mère
3. l'enfant est adopté
4. il n'y a pas d'enfant, mais l'enfant de la voisine, ou un animal (des animaux), etc.

On ne se reproduit pas avec les animaux, mais ils font partie de la famille,
aussi bien à la campagne (élevage, compagnie) qu'à la ville (élevage, compagnie)

Avec une cellule de base 2 (famille à 2 membres), 3x3=9 possibilités existent :
le père est absent = Mère + Enfant
1. le père : fuite, rejet, mort
la mère est absente = Père + Enfant
2. la mère : fuite, rejet, mort
l'enfant est absent = Père + Mère
(physiquement, mais psychiquement : la mémoire et les photographies retiennent les membres chéris regrettés absents)
3. l'enfant : fuite, rejet, mort

Dans une cellule de base 1, les membres re-producteurs, re-produits s'isolent par séparation : fuite, rejet, mort.

Les cellules de base supérieure à 3 accumulent les enfants jusqu'à rassembler les autres membres dans une même maison (ou plusieurs).

Les membres supplémentaires dans le même foyer, tels :
. Les 2 grand-mères
. Les 2 grand-pères

1. augmente la possibilité de conflits et de souffrance par des frustrations non-résolues et projetées sur les + jeunes
2. renforce la convivialité quand chacune et chacun prend soin les uns.es des autres.

Les autres membres supplémentaires
. Demi-frères
. Demi-soeurs
. Oncles
. Tantes
. Cousines
. Cousins
...
Liens allant + loin

Les mouvements des familles ne sont pas immuables, se persuader du contraire, c'est imposer une image irréelle sur la réalité :

Dans une famille, il existe des membres remplacés :
1. Le père n'est pas le père
2. La mère n'est pas la mère
3. L'enfant n'est pas l'enfant

Dans une famille il existe 2 familles assemblées ou réunies décomposées puis recomposées :
1. Le père se remarie avec ses enfants
2. La mère se remarie avec ses enfants
3. L'ex-épouse revient avec les enfants
4. L'ex-époux revient avec les enfants
s'additionnent dans la communauté familiale => convivialité, ou (se ou) soustrait les indésirables (membres de la famille) => conflits

Dans une famille il existe des liens sans mariage : le concubinage. Personnellement, j'ai vécu marié 13 fois, pourtant je n'ai fait qu'un seul mariage administratif.
Les enfants nés de copulations hors mariage étaient nommés « naturels », voire « illégitimes » (sic) non reconnus par le géniteur et devenant « pupille de la nation » = orphelin. La copulation est tellement répandue parmi les êtres humains et tellement jouissive et permanente (pas de saison des amours comme pour les animaux) qu'une grossesse, même avec la contraception, est toujours possible. Éloignée, elle se réalise dans les amours de voyage d'où 1. on ne revient plus et 2. on reste et on s'intalle.
Les enfants nés du mariage étaient nommés « légitimes », reconnus par le géniteur qui en France doit le déclarer lui-même à l'Administration nationale sinon, l'enfant n'existe pas officiellement (aux E-U, c'est l'Administration qui se déplace au lit de la mère qui a accouché et si le père est présent, il reconnait l'enfant à la fonctionnaire déplacée).

Les configurations familiales existent en très grand nombre, dont le modèle immuable chrétien imposé n'est qu'un seul aspect, voire une exception. Une famille est un ensemble de relations qui se composent et se décomposent, avec le temps. L'espèce humaine forme la + grande famille des êtres humains, car tous les êtres humains sont liés, reliés par la généalogie de leur génération entre eux. On ne peut pas le nier. Un lien familial peut être contrarié, renié, dégoûté, brisé, mais jamais annihilé, car on ne peut pas effacer sa provenance généalogique ni ses liens avec les autres avec lesquels.lles on se lie. Le lien sexuel crée la famille ? Même avec l'éloignement (géographique et temporel) l'absence est insuffisante à annihiler les liens. Quoique la filiation entre moi, Chang le Chinois ou M'Butu le Touareg remonte assez loin pour avoir « oublié » la connexion (pourtant existante).

Et les amis.es ? celles et ceux qu'on choisit, contrairement à sa famille qu'on ne choisit pas (?), sont-ils et sont-elles de la famille ? De quelle famille ? De la sienne ou de la sienne, de celle-ci ou celle-là ? Et les confréries laïques ou religieuses avancent le lien familial indissoluble, comme argument de rester solidaire, comme les mafias ou les gangs qui fonctionnent sur la confiance et la solidarité (avec hiérarchie ou non comme les « Hells Angels »), comme les clans qui se distinguent pour la guerre ou s'allient par le mariage (forcé) pour la paix et la prospérité. Les limites de la notion de famille commencent à se brouiller. Et l'argument catho d'être contre le regroupement familial à reconnaître le conjoint et la conjointe homo au même droit que le conjoint et la conjointe hétéro devient quand l'esprit commence à s'ouvrir, une contradiction à l'esprit familial (qui assemble et non désunit). Le champ de la notion de famille dans le sens commun rejoint le sens de la solidarité (en manque en société), bien qu'une famille pour une succession devant le notaire est capable des pires bassesses.

 

 

décembre 2016
4.
LES PRÊTRES

Mais qui sont ces prêtres [1] aujourd'hui (ceux que Nietzsche dénonce de la mystification qu'ils exercent dans les esprits des individus des populations depuis 2 millénaires) ? Certainement pas ces curés que l'athéisation (= passation de pouvoir) a rejetés dans le folklore. Dont leur culte dans nos sociétés athéisées est devenu tellement ridicule qu'il ne retient que quelques rares dévotes qui n'ont pas trouvé un autre refuge où se soulager de leur misère du ressentiment et de la rancoeur, cette minorité intolérante qui se plaint à la police de la joie « du tapage nocturne » (sic) des autres.

Les prêtres d'aujourd'hui sont :

1. Les politiciens (les fonctionnaires de la foi de l'ordre) qui ordonnent le comportement social, par la police qui tient le « bâton punisseur », pratiquant avec la parole, le mensonge de « la rhétorique de l'acteur » à maintenir les populations dans l'illusion de la nécessité, pour qu'elles continuent à travailler dans la servilité. Quand la religion pénètre la communauté politique, elle ne change que le culte tout en gardant ses préceptes de domination. C'est ce qui trompe les intellectuels à croire l'athéisme une religion. Ce n'est pas l'athéisme, mais l'athéisation qui sous une représentation différente répète la même chose : l'institution du pouvoir. Il s'agit pour la religion institutionnalisée comme pour la politique institutionnalisée de dominer à soumettre le peuple au travail, et sans l'effroi, l'être humain reste un jouisseur qui ne travaille que pour son propre épanouissement ou son propre intérêt. L'intérêt commun a été noyé dans « l'intérêt général » qui n'est qu'un intérêt unique pour les gouvernants « au-dessus des lois ».

2. Les médecins, en premier les psychiatres et psychanalystes (avec le divan qui a remplacé le confessionnal) pour enregistrer les aveux de ce que le patient formé obéissant payant et convaincu considère être SES fautes « ses péchés » = ses désobéissances les croyant sources de sa « maladie » (= de sa punition). À souffrir, on se croit malade. Comme on souffre en permanence, on se croit alors maudit, cause de ses maladies. Pourtant, c'est la conviction chrétienne qui est une maladie : à vouloir dominer l'autre en le rendant responsable de vouloir vivre libre. Les médecins allopathiques eux, sont les vendeurs des drogues de l'industrie pharmaceutique qui impose ses consignes d'empoisonnement aux patients pour les traiter en permanence à ce qu'ils ne guérissent jamais (ou croient être guéries) = à ce qu'ils payent en permanence. La médecine officielle joue ce rôle de gardienne de l'effroi à punir les actes inadmissibles émis par la morale chrétienne (issue du judaïsme), comme maladie. Les maladies sont toutes de base idéologique qui ouvrent les portes de son corps au malêtre qui s'exprime physiquement dans la maladie.

3. Les maîtresses d'école et les professeurs qui imposent la norme de conduite de la croyance avec punition (humiliation concurrentielle et accès conditionnels = examens et péages) qui enferme l'enfant et la jeunesse dans l'obéissance usant de culpabilité, et ce, à partir des débuts de l'enfance, 3 ans. Qui pour les adultes deviennent

4. Les juges (les magistrats) à humilier publiquement les condamnés rebelles dans le spectacle du procès. Enfin,

5. Les journalistes qui désinforment ou confortent les croyances à rapporter des catastrophes causées par « la mauvaise conduite » des êtres humains incroyants et libres.

6. Et tous les autres au service de

Et tous les autres « métiers », les emplois qui « emploient » qui te font agir dans et pour la communication restreinte à SENS UNIQUE (to shoot = lui tirer dessus : la balle ne revient pas, l'autre est mort) : ou le passage réalisé et consommé : du dialogue (échange = sympathie) au commandement qui exige obéissance (= hostilité par l'intermédiaire de la propagande où les publicitaires jouent avec les archétypes grossiers de testostérone et d'oestrogène : l'agression de la séduction) est maintenant banalisé. La communication avec sa technologie n'a été développée que pour réaliser la guerre (= culture de l'hostilité) : du train du XIXe siècle au « smartphone » (qui pense pour toi) du XXIe siècle [5], c'est pareil : la séparation du sujet avec son sujet (l'antisympathie) est primordiale pour l'attacher, l'enchaîner à son objet : la machine dirigeante (au XXe siècle, les intellectuels nommaient l'affaire : l'aliénation de l'individu, au XXIe siècle, nous la consommons avec délectation et avidité terrorisée) : la servitude à l'objet à consommer. Les hommes de guerre (d'affaires) à partir du XXe siècle ont commencé à inclure dans le massacre (commercial) les civils, la viande humaine désarmée dans la stratégie militaire (les boucliers humains plus efficaces que l'infanterie : les enfants à l'avant-garde à massacrer, ce, à partir de la guerre d'Espagne pour les Espagnols, de la Seconde Guerre mondiale pour les Allemands, de la guerre d'Algérie pour les Français et du Vietnam pour les Américains et tous les autres) élargit le champ de bataille à la surface entière de la planète. La technologie = les armes militaires ne passent pas dans le civil, elles envahissent l'espace de paix civil pour y amener la guerre perpétuelle. Nous vivons dans une guerre perpétuelle jusqu'à ne plus la percevoir tellement elle est banalisée (même le divertissement est meurtrier). L'expression du mépris total de l'autre est la valeur ultime banalisée. « Crève, enculé » (sic). Toi, tu t'occupes de ton monde (notre monde occidental) à développer des nuisances pour les autres. Chaque métier, emploi crée une nuisance envers l'autre. La fonction du prêtre a été éclatée en divers métier et emplois qui dépendent tous les uns des autres dans la solitude et le danger permanent. Tous les emplois sont tous rattachés pour entretenir la guerre. Si un s'écroule, les autres à la chaîne suivent. Tout le flux monétaire mondialisé fonctionne de cette manière. En 2008, les banquiers ont eu très peur de voir leurs empires s'effondrer. Mais les petites mains de la haine étaient là pour encaisser les coups des coûts (cet acte arrive encore à étonner les dominants tellement le bon sentiment et la rancoeur des serviles arrive à réparer les brisures de leur misère). Chaque métier, emploi crée une nuisance pour les autres. Derrière la phrase « il faut préserver l'emploi », signifie en langage clair « il faut maintenir la répression et la dépendance ». Et ça se fait tout seul par « les esclaves autogérés ». Les employés-esclaves réclament leur travail (= torture). Tout ce monde des « nouveaux prêtres » structuré en hiérarchie vertigineuse de la sous-traitance rattachée forme le carcan social hostile où pour beaucoup il est impossible de s'échapper. Alors qu'il n'en est rien. Arrête.

À la chute lente du pouvoir de l'Église qui a commencé à son apogée au XIIIe siècle qui se poursuit jusqu'au XIXe siècle dont le bourgeois (dominant des bourgs par l'argent) contre le citoyen (habitant de la cité) [2] s'est emparé en changeant le vocabulaire religieux tout en gardant la même idéologie. « On ne change pas une recette qui fonctionne » à maintenir des populations en esclavage pendant 2 millénaires. Le mensonge est tellement incrusté dans les esprits et depuis si longtemps (grâce à l'institution qui survit les vies courtes dont l'usage est transmis par l'éducation divisée en fonctions et en castes/classes) qu'il ne reste que la philosophie, et encore celle non corrompue par la domination politique [3], mais les philosophes, non corrompus au pouvoir politique ou à la rancoeur sont rares et ne siègent pas dans les institutions dominantes qui ne diffusent pas le savoir, mais l'usage du comportement moral à apprendre selon sa classe, de manière à mettre en guerre des différences artificielles. La dialectique selon Nietzsche qui n'oppose que des contradictions sans échanger les idées ni développer le débat. La guerre = la dispute occupe les croyants actants et voyeurs pendant que les dominants pillent et créent le manque nécessaire pour imposer et dominer les populations démunies : appauvries ou la culture de l'appauvrissement pour maintenir la pauvreté, celle du manque.

Pourtant, nous avons une chance qui nous permet de ne pas sombrer complètement dans la crétinerie : notre civilisation occidentale n'est pas née de la Bible, mais des philosophies de la Grèce Antique il y a 2 500 ans. 1/2 millénaire avant la naissance du Christ. Des textes beaucoup plus anciens que la Bible, le Coran et la Torah. Et, la Grèce Antique reste un modèle politique (gestion de la cité) avec la tentative de Péricles de proposer une vraie démocratie qui dura à peine une dizaine d'années. Pas une dictature du peuple manipulé qu'on vit aujourd'hui, mais l'assemblée des gestionnaires des récoltes (des fermiers des ingénieurs habitant la cité). À lire les textes prébibliques (et pas uniquement ceux de Platon, mais plutôt Protagoras ou Héraclite et les autres) on perçoit cette merveilleuse tolérance dans les dialogues qui a disparu avec la prise du pouvoir par les religieux : des esclaves rancuniers qui ne s'expriment qu'à travers la vengeance. Qui à la place du dialogue (dialectique) impose le discours (rhétorique) pour injecter « l'espoir chez les malheureux » (sic). L'espoir qui est le virus moral qui fait supporter (prendre sur soi) sa misère infligée par les autres. L'espoir pour créer uniquement la force et l'enthousiasme au travail servile pour « l'intérêt général » alors que l'être est épuisé.

La télévision illustre très bien ce discours monologue sans répondant possible, un monologue pour endormir les esprits fatigués au travail qui est suivit quotidiennement par 99% de la population de ce pays. 99% de la population fatiguée qui se crétinise (= christianise) davantage. Les prêtres de l'idéologie dominante à assouvir l'humanité ont seulement changé de vêtement : le costume cravate a remplacé la soutane.

Nous sommes arrivés par la prêtrise au désastre monothéiste globalisé à toute la planète, à nous asservir nous-mêmes dans « une vie merdique » dans le piège virtuel de la nécessité de s'entretuer et se faire souffrir en permanence. Tous, nous sommes conditionnés à agir dans ce sens : celui de tout faire pour nuire à l'autre. Pour régner, il n'existe rien de mieux.

 

Notes
[1] A. Étymologie. Prêtre du latin « presbyter » du grec « presbuteros » = les vieux, les presbytes. Attaché au culte d'une divinité (1160), puis ministre de culte religieux (1213). Le sens : vieux et sage d'origine, s'échange à l'ascension du christianisme contre le fonctionnaire de la religion dominante qui a tout pouvoir sur les esprits des hommes (et des femmes soumises) qui lui accordent. La haine des femmes a été introduite et cultivée par les prêtres (de toutes les religions au monopole monothéiste), ces soldats de la terreur spirituelle qui sévissent toujours 2 mille ans après.
B. + que le mot prêtre utilisé pour le ministère (des fonctionnaires du clergé) de l'Église, il s'agit + ici de l'acte de faire pénétrer des idées toutes faites dans la tête des gens, de les convaincre de leur véridicité pour déclencher la croyance pour l'adhésion permanente au culte. En Anglais on nomme ces (priest) prêtres : preachers, en français prêcheurs dont le rôle est d'évangéliser (convertir, comme les Pères blancs dans les colonies) par le discours de la rhétorique (ce qui à l'origine n'était qu'une annonce publique). Le prêcheur est postérieur au prédicateur (prééducateur ?) = de déclarer avec force en public une proclamation, une apologie, mais le sens du mot devient : celui qui propage la doctrine de la religion par la force : synonyme d'endoctriner (bien que prédicateur vient de : celui qui prédit = dire avant). Par l'étymologie des sens donnés aux mots, on perçoit ici l'intensification de la violence durant ces 2 millénaires.
[2] Les habitants des villes dans le sens sous-entendu français considèrent l'habitant des bourgs un dominant (patron) et l'habitant des cités, un dominé (un employé). Le citoyen obéit, le bourgeois ordonne. Jusqu'à ce que le sens du mot cité a pris le sens du mot ghetto = les cités HLM des banlieues bannies du centre-ville bourgeois.
[3] Aujourd'hui une kyrielle de faux philosophes médiatisés à servir d'avocat par la rhétorique les débats télévisés sérieux ou moqueurs pour convaincre que « le dominant est en droit de dominer » (sic), « pour le bien public » (sic).
[4] Les religions monothéistes pour exister et dominer se sont attaquées au savoir à imposer une croyance à la place par la force armée. Savoir annihile toute domination (sur moi et les autres). Car elle est forcée. Elle est crétine. On peut dater le début de la répression monothéiste chrétienne à partir du meurtre public d'Hypatite d'Alexandrie par une bande de prêtres chrétiens, avec la destruction de la seule grande bibliothèque du monde Antique : la bibliothèque d'Alexandrie environ 500 apr. J.-C. Symbole d'agression fort à exulter : sa rancoeur, sa vengeance, sa lâcheté par la violence (plusieurs mecs sur une femme) contre une femme de savoir, à la torturer à mort et surtout à en jouir. Marque la naissance de l'Église chrétienne (aujourd'hui athéisée dans la guerre mondiale perpétuelle).
[5] L'invention du téléphone et du reste, la technologie, ne sert qu'à ce que les personnes soient séparées. Ensemble, vraiment pas besoin de téléphone, ni du reste. Il faut donc être éloigné et isolé pour se faire prendre par la nécessité d'utiliser les machines communicantes. Avec les machines, ce n'est pas nous qui communiquons (= à créer des liens) mais les machines, avec ses codes préprogrammés par les programmeurs employés. Un exemple personnel : je suis profondément attristé de constater ma fille s'enfermer dans son « smartphone » en permanence allumé toujours sur elle à « chater » : « t'es où ? », « je suis chez moi », « tu fais quoi ? », « rien » (jusqu'à se réveiller dans son sommeil pour répondre) avec des copines virtuelles qu'elle ne voit jamais. Se connaissent-elles vraiment ? Non, et peu importe, ce qui importe, même si le lien est illusoire, c'est d'être connecté avec les machines. Sa conviction de la nécessité de cette connexion est tellement puissante qu'elle ne se rend pas compte qu'elle est séparée de nous ici et maintenant dans la maison. Elle est ailleurs, loin, absente, égarée avec toutes ses amies virtuelles qui ne savent pas quoi dire qu'à se regarder au videophone. Une légère remarque de ma part pour être avec nous, la contrarie au point de se vexer dans la colère et les pleurs pour aller se réfugier et s'enfermer dans sa chambre à se consoler à regarder la télévision sur YouTube, des émissions de jeux « pour empêcher de penser » qui ont la capacité de laver un cerveau en peine (tellement le temps est rempli à ne laisser aucun blanc), le temps de sa peine et recommencer le lendemain sa vie isolée dans les machines insignifiantes des amies inexistantes. D'aller à l'université, sortir de la maison, ça lui a passé.

 

À propos des esclaves

Les manifestations, les grèves des employés et des fonctionnaires d'aujourd'hui répètent le même schéma de l'Antiquité romaine (on pense à Spatacus), le même schéma de soulèvement des esclaves, incité par des religieux cachés sans pouvoir politique afin d'utiliser cette force de mouvement pour accéder au pouvoir politique. Le christianisme s'est emparé du pouvoir de cette façon. Ces révoltés d'aujourd'hui et de l'Antiquité romaine ont le même statut : ils servent. L'esclave ne désire qu'une vie décente, un confort minimum en échange de sa servilité : un travail qui ne le concerne pas, mais dont il est prêt avec son sentiment de rendre service de s'en accommoder. Mais la servilité n'est pas rendre service. C'est en ça que la prise de conscience de l'esclave-employé-fonctionnaire forme les briques de la domination institutionnelle, force qui sévit depuis si longtemps contre eux-mêmes. En 2 millénaires, combien il y a eu de vies gâchées ?

 

4.
« La musique pour Schopenhauer est une copie directe de la volonté » pourquoi une copie ?

 

3.
MASQUER L'EVIDENCE

Masque le sens de l'évidence avec une lettre

pire -> pyre

transforme la misère en caillou

 

1.
LE SÉRIEUX SAGE ?

LE SÉRIEUX

Le sérieux, une attitude retenue pour crédible, qui pourtant « témoigne d'une indigestion » (Nietzsche, Deleuze), le sentiment de l'inacceptable qui fait naître l'indignation, jusqu'à la culture de l'intolérance (de l'autre) qui engendre la rancoeur qui se délecte dans la vengeance (de la mémoire) : la haine pure qui fait re-agir, re-sentir, re-tenir les causes de son malheur méprisées (toujours à cause de l'autre) est le propre du sérieux ; au lieu de les respecter, et pouvoir en rire.

Étymologie. Sérieux n'a pas d'antonyme dans le dictionnaire (c'est grave) ! du latin « serius » au pluriel « seria » = les choses, les paroles sérieuses et opposé à « jocus » = jeu. Être sérieux ne s'amuse pas, la gaité est bannie. La gravité et l'importance de la situation ne doit pas faire rire, il en va de notre réputation (de notre pouvoir autoritaire). La croyance, la volonté d'obéir sont des choses graves que le rire anéantit d'un seul coup. Le comique est exclu du discours présidentiel (comme de l'information médiatique : la presse dominante des catastrophes). C'est exactement ce qui ne le rend pas crédible = hypocrite. Car la distance nécessaire à l'évaluation du sens de la situation, obligatoirement tragique, est totalement absente. Le rire du spectateur se déclenche quand il a compris le décalage entre : la réalité et, ce que le discours (dialectique) considère important.

LE SAGE

Quelle est cette image erronée du philosophe = sage qui habite tous les esprits ? Image ridicule de l'autorité immobile détachée des sociétés. Comme si l'immobilité était signe d'intelligence ! L'agitation n'empêche pas de réfléchir. Non, un philosophe authentique (pas ceux qui se prennent pour et sont considérés comme) cultive les conneries (la farce, l'espièglerie), l'humour, la provocation, le rire (ou l'antisérieux), l'ivresse, la jouissance ; en 1 mot : tout ce qui fait vivre pleinement un être humain (dans sa courte vie) à l'esprit libre. L'image du sage est en réalité la position de l'autorité ascétique. C'est le prêtre qui s'en empare avec le masque de la pitié et de la miséricorde à provoquer chez l'autre le sentiment de culpabilité à ce qu'il s'agenouille (s'humilie) et demande pardon (d'une faute qu'il n'a pas commise) aux pères, les patriarches des religions (principalement du monopole monothéiste) qui jouissent de leur domination à faire souffrir les autres. Non, le philosophe n'est pas sage. Il ne porte pas de masque pour tromper les autres, mais porte la parole vraie qu'il partage avec l'autre en souhaitant qu'il devienne son ami.e (dans les conneries).

 

2.
LA CULTURE DE LA HAINE

Bon. Mais à quoi ça sert de haïr son prochain (son voisin, son frère, sa soeur, son père, sa mère, ses amis) ? [1] Alors que le message de la Bible (2 millénaires) diffuse le sens contraire, mais pour un résultat contraire ! Se créer et vivre parmi des (faux) ennemis à mépriser, quel intérêt ?

Un être de haine, est un être affaibli par la frustration, la culpabilité devenue prévisible qui offre au manipulateur (orateur), les commandes de son être, autrement dit : l'être de haine offre sa volonté d'obéir à « l'intérêt général » qui est l'intérêt du seul décideur : la personne au pouvoir (économique sur les autres) responsable de la gestion de la faim et du confort de la communauté. L'usage de la rhétorique [2] = le discours pour con-vaincre le + de monde, est la manipulation et la tromperie (par l'intermédiaire de la croyance), dont le but unique est de persuader que la seule voie d'existence possible est : « la volonté d'obéir » pour le bien de la communauté (à achever un ouvrage collectif) par le canal de la croyance et du bénéfice [3] (pour les moins bêtes, mais les + égoïstes).

L'être de haine (l'être socialisé [4]) ne peut que diriger ses échanges avec les autres qu'avec le ressentiment de la rancoeur : la forme réactive de la vengeance. La re-action est une antiaction nous dit Nietzsche, une re-action re-commandée par la morale. Un être de haine est un être sous contrôle (jusqu'à sa possession par la conviction d'être juste à rendre misérable la vie des autres crus désobéissants), contrairement à un être d'amour qui est un être libre = qui n'est pas con-vaincu à obéir. Un être d'amour est un être qui vit de plaisirs et non de peines crues utiles. Un être d'amour vit sa vie à jouir sa vie avec l'autre et génèrent ensemble la félicité. La vie d'un être d'amour est imprévisible contrairement à un être de haine, puisque l'un agit et l'autre ré-agit. Un être d'amour est un être autonome qui donne. Un être de haine est un être hétéronome qui prend. La plénitude de l'être d'amour empêche toute pénétration à toute manipulation ou possession mentale (de groupe), contrairement à l'être de haine en état permanent de manque. Attention, ne pas confondre l'amour avec l'attachement (par la peine du détachement). La jouissance est bien opposée à la peine, à la peine du travail (= torture) pénible que l'esclave (l'employé, le salarié, le fonctionnaire) va juger « utile » pour justifier sa vie misérable faite de peines qui le pénètrent grâce à l'ouverture que crée sa haine, haine qui engendre sa faiblesse à se laisser persuader à la volonté d'obéir contre sa volonté propre de jouir.

La culture de la haine entretient l'esclavage
qui sans elle annulerait toute domination d'1 seul sur les autres.
Sa haine ? ne sert que l'esclavage.

HAINE

est un ressentiment, la re-action à sa souffrance qui assujetti l'être à la peine. L'injection de la peine est un conditionnement (une éducation de sa mémoire à mémoriser) qui re-agit la perte de contrôle de soi. La volonté de se laisser gouverner. La haine transforme un être humain libre « au coeur léger » en esclave (plein de reproches). La haine entretient la misère en envahissant la pensée, l'esprit de pensées destructrices par la rancoeur. La haine est une re-action à sa terreur. Crue re-équilibrée par l'agressivité de la haine. Mais non, en réalité la terreur est accentuée par la haine. La haine attaque le comportement de sa personnalité, la modifie pour l'anéantir. Comme un virus, il faut s'en débarrasser, pour vivre en bonne santé.

 

Notes
[1] à se défaire de son humanité qui en réalité renforce sa soumission par la bêtise.
[2] Gorgias, le dialogue entre Socrate et Gorgias le rhétoricien (avocat politicien) rapporté par Platon, texte + ancien que la Bible, laisse Gorgias presque muet quant à répondre aux critiques de Socrate, la parole vraie de la dialectique. Sur le mensonge en effet, il n'y a rien à dire. « Rhetorica » = art oratoire (de persuasion) ; « Dialectica » = art de discuter = échanger des idées. Gorgias s'est laissé convaincre de la nécessité de la rhétorique pour réaliser des constructions (qui demande beaucoup de mains d'oeuvre) : l'orateur rassemble la main d'oeuvre, ou soigne contre leur gré les malades, pour servir la communauté (un ouvrier malade est inutile, sauf aujourd'hui où il a été rentabilisé par l'industrie pharmaceutique à lui faire perdre ses biens). L'immense avantage des textes prébibliques est qu'ils nous font prendre conscience qu'il existait un état d'esprit ouvert et bienséant avant l'invasion monothéiste des esprits en souffrance.
[3] Comment créer un bénéfice ? En créant le manque = la pénurie. La famine est une pénurie qui a dégénérée. La famine est une création humaine et non naturelle comme il est cru, voire con-vaincu. Les causes des famines sont toujours des causes mercantiles.
[4] Si l'être socialisé est un être de haine, c'est qu'il à été pris dans le piège de l'idée de l'utile.

 

 

novembre 2016
2.
Nietzsche nous avait prévenus : le règne de « l'homme du ressentiment » allait désoler l'humanité. Aujourd'hui au XXIe siècle, c'est fait depuis 1000 ans.

Naître à une période différente même d'une même civilisation, nous engouffre obligatoirement dans l'état d'esprit dominant qui ne laisse aucun choix à prendre ce qui est pensé pour la seule vérité qui voit qu'une seule réalité (morale). L'esprit du nouveau-né (de la jeunesse) est immanquablement conditionné par l'usage qui par l'habitude forge sa croyance à demeurer indestructible par le doute. La puissance de la bêtise et de la souffrance réside à ne jamais lâcher (sa douleur et sa bêtise). C'est ce qu'on nomme : la conviction = être vaincu. Vivre de plaintes qui justifient sa position de victime lui donnant le « droit » de condamner l'autre à la peine (par d'autres, déresponsabilisés : les fonctionnaires armés), et s'en satisfaire. Pourtant sa souffrance reste attachée, accrochée à sa mémoire. Nietzsche le nomme « l'homme du ressentiment » qui vit sa réaction douloureuse. L'action qui « cesse d'être agie » [1] est comme nous dit Deleuze, la définition d'être malade.

Notre monde contemporain est gouverné par des êtres malades que Nietzsche nommait en 1887 « l'homme du ressentiment » (la culture de la rancoeur amère pour la vengeance), où toutes les valeurs sont renversées pour entretenir l'apitoiement de soi : sa misère. C'est ça qui génère chez les rares personnes éveillées le sentiment de honte d'être humain.

La perversion est le retournement du sens des choses et des actes à son avantage pour tromper l'autre à ce qu'il te serve (et qu'il soit humilié). Renverser le sens premier des mots et y accrocher une autre définition, revient à ne plus savoir de quoi on parle (dialectique). Le pouvoir politique en est infesté et constitué de la dialectique, le discours menteur : pour gouverner, il faut tromper, croit l'esprit con-vaincu de « l'homme du ressentiment ». Exemple : quand une politicienne ou un fonctionnaire (= la même fonction parasitaire) parle de culture, en réalité elle parle de censure (période : 1970-2016, + ?). Une fois la vraie définition sue, le politicien re-renversera encore une fois le sens, pour fausser la conversation et tenir sa position de victime (de droit -usurpé-) gouvernante : « on fait ce qu'on peut » (sic) est le principe de l'attitude du lamentable lâche dominant (qui se lamente et est obéi) à inciter la désolation (des autres) par vengeance de son impuissance réelle à agir soi-même et non par procuration. Régner, dans l'esprit de « l'homme du ressentiment » c'est : nuire aux autres. Qu'il justifie de droit (reconnu par tous les autres en souffrance) par l'apitoiement sur soi : sa victimisation.

OUI. Il y a de quoi avoir honte d'être humain.

 

Allons + loin :

ACTION / REACTION

Nietzsche dit :

. La réaction est une action prévisible
=> la réaction est une action commandée
(la réaction répond au commandement de l'action)
. La réaction n'est pas un acte libre : elle re-agit sur l'agit.
=> les choix de réactions sont limités à 3 actions : 1. le même, 2. l'opposé, 3. le différent.
Da capo

Nietzsche source la réaction dans la rancoeur qui se réalise dans la vengeance. La vengeance n'est qu'une réaction à une humiliation : le refus d'admettre sa faiblesse d'un combat perdu, vaincu. La réaction utilise intensivement la mémoire pour agir. Sans mémoire aucune réaction possible. Mémoriser ce qui a été agit, pour agir sur ce qui a été agit. L'action au contraire cultive « la faculté d'oubli » libérée de toute pensée mnémonique. L'action est libre du ressentiment (obsessionnel) de la mémoire (qui fait souffrir) tenue par le ressentiment et + la rancoeur. La réaction est une action prévisible : imitation, intégration ; opposition ; différenciation [2]. L'hésitation n'est pas une réaction, mais un doute à réagir, ce qui donne à l'hésitation sa grande valeur philosophique et musicale. Croire « ronger ses liens » par la force de la colère ne fait en réalité que « se jeter dans la gueule du loup » à entretenir la souffrance de sa haine : une action prévisible, la vengeance facile à la contrarier pour la re-vaincre. C'est pourquoi toute révolution est défaite, car en réalité la révolution est un renforcement du pouvoir politique ou religieux oppressif visé.

« La réaction est agit » par le ressentiment, le ressentiment est tenu par la mémoire, mais se libère par l'oubli ; alors que l'action agit (sans aucune nécessité de réagir). La différence est fondamentale. Vivre à agir et vivre à réagir. L'actant est libre, le réacteur ne l'est pas il attend tributaire de la commande. Le réacteur n'agit qu'en fonction de ce qu'il reçoit, c'est un être passif dépourvu de décision. Son occupation, il la tient des autres. Il ne vit que par l'action des autres à laquelle il : re-agit. Les actants sont celles et ceux qui gouvernent leur vie. Les réacteurs sont celles et ceux qui obéissent aux Lois, règles imposées et mémorisées : l'obéissance est le piège de la réaction provoquée. Un re-volutionnaire est un réacteur qui ne consomme que sa rancoeur, il ne résout rien à sa soumission, au contraire, il la renforce par sa réaction. Les textes des lois, les archives secrètes, les monuments sont des outils de soumission à réagir dans le sens moral inculqué (« la bonne action » est une réaction apprise). « Apprendre par coeur » (mémoriser) est un outil de soumission et non de savoir, pas de culture = dressage et sélection pour censure, pour obtenir l'obéissance [3].

Ici, moi, je réagis ou j'agis à ce que dit Nietzsche et Deleuze ont expliqué à propos du concept du ressentiment : « l'homme du ressentiment » et de la "mauvaise conscience" de la culpabilité et de la "dette" à payer ? J'écris mon accord d'une autre vue, tout en pensant + loin à clarifier une évidence invisible et ses liens cachés : j'agis. En effet, qui soupçonne par exemple l'apprentissage « par coeur » être un moyen de soumission ? voire d'abdication, certainement pas les enfants entraînés à obéir pour recevoir en échange l'amour (la reconnaissance) qu'ils ont besoin pour vivre sainement de leurs maîtres parents et professeurs, bien qu'en réalité ils soient déjà piégés.

La réaction sans action n'existe pas. « La réaction à l'injustice » est la « mobilisation guerrière » du ressentiment gouvernée par la morale inculquée crue outragée. « L'expédition punitive » est la réaction prévisible de la vengeance. La morale dicte les règles (mémorisées, « par coeur ») en 2 parties : bien et mal : pas le bon et le mauvais (à être), mais ceux à assassiner ou pas. La morale du bien et du mal est un conditionnement à "l'assassinat nécessaire". Des êtres nuisibles, des êtres utiles, n'est que la partition à créer la guerre, c'est-à-dire l'imposition du pouvoir (politique) à humilier les autres dans l'obéissance absolue. Le mot « réactionnaire » en politique signifie être contre tout changement des nouvelles générations pour (sauve) garder son capital acquis (malacquis), n'enseigne que le sens de la réaction : obéissance à la tradition de la domination (du patriarche = le père dans la patrie). La réaction n'est pas rebelle. Être rebelle, c'est prendre son indépendance envers toute domination. La réaction est une révolte amère déjà soumise. C'est pour ça que les révolutions (les soulèvements populaires) ne libèrent personne du joug d'une dictature, mais au contraire la renforce (à commencer par la révolte des esclaves romains récupérée et mis en esclavage par le christianisme jusqu'aujourd'hui).

Si l'injustice s'agit, c'est qu'elle est acceptée pour réagir la Justice qui n'est pas + juste que n'importe quelle morale (la morale impose, l'éthique dispose). La justice existe uniquement pour sanctionner, dans le but unique de soumettre les belligérants, jamais pour partager les torts qui sont toujours communs. La Justice n'existe pas pour résoudre les conflits, la Justice n'existe que pour veiller à ce que la soumission soit bien appliquée. L'amertume, l'indignation publique contre « les abus de pouvoir » (à exagérer la misère -l'inconfort- des obéissants) en réalité soutient ce pouvoir politique (ou économique devenu transnational et gouvernant les politiques de soumission), car il le reconnait et attend de lui une action d'indulgence (+ de confort), voire de pitié et de salvation. Les populations sont conditionnées (= éduquées) à demeurer des enfants obéissants et irresponsables qui ne pensent pas, pour ne rien comprendre à ce que les enjeux du pouvoir sur les autres crée une misère profonde de notre humanité. Vivre à réagir revient à vivre à avoir abdiqué sa vie pour celle de l'autre qui commande : « on s'en fout la vie », « la vie ne m'intéresse pas », « je vis de passivité », « je me laisse faire », « je m'en fous » au fond de vivre. L'être réacteur est un mort-vivant.

La réaction est la source de la soumission, jusqu'à la possession, la maladie d'un être humain qui subit,
SUBIR sa vie (en victime) à générer de la peine à re-garder sa souffrance en soi et culpabiliser les autres.

 

Allons + profond :

Qui, dans nos sociétés occidentales (celles de la rancoeur et du ressentiment jusqu'à poser sa propre victimisation qui dans l'habitude exige vengeance [4]) a : la faculté de soupçonner que : la culture de la mémoire est, en réalité : la culture de la haine ? Personne. Pourtant les monuments et les archives (nationales) sont là, en permanence, pour le prouver.

Quelques re-marques de Deleuze lisant Nietzsche :

« les esclaves ont une morale, cette morale est celle de l'UTILITÉ »
« faisant du profit un système économique, social, théologique complet, un divin mécanisme »
« L'homme du ressentiment est l'homme du bénéfice et du profit. » l'avide radinerie comme valeur supérieure.
« L'esclave a besoin D'ABORD de poser que l'autre est méchant » pour justifier sa misère.
« La redoutable puissance (féminine [matriarcale]) du ressentiment : "c'est de ta faute" » qui injecte le sentiment de culpabilité, pour créer une souffrance et une dépendance insensée, qui empêche d'agir de soi.

La petite fille a besoin de dire que les autres sont méchants pour pouvoir se re-sentir bonne, innocente et victime pour lui donner « le droit » de se plaindre, de déposer plainte et de commander la violence par la condamnation pour sa propre domination passive : la source de la guerre, bénéfique pour le capital du confort de la maison. Et, le droit d'être violée, conséquence de la guerre exigée (contre les méchants).

« Le bon de l'éthique est devenu le méchant de la morale, le mauvais de l'éthique est devenu le bon de la morale », renversement qui favorise la médiocrité, l'irrespect de soi et des autres (de ses ennemis, même des ses amis) à cultiver la gloire de sa laideur à « voir que toute chose est un piège » pour cultiver « sa dégoûtante malveillance, sa capacité de déprécier » dans le seul but de nuire pour se venger de sa fausse misère. Le tourment est tordu.

Bien et mal ne sont pas : bon et mauvais, mais un retournement qui se ressource dans le niable (à toujours nier l'évidence) : « c'est pas moi ! c'est lui » avec en + la dénonciation de l'autre, sécurisé par son rôle de victime, est le propre d'êtres lâches revanchards qui condamnent en justifiant sa fausse misère. Ces valeurs morales cachent en réalité une haine extraordinaire « haine contre la vie, haine contre tout ce qui est actif et affirmatif dans la vie. »

La dictature sociale persiste dans la misère de soi à condamner les autres, sans avoir à (ne rien) faire : demeurer dans la passivité de la réaction non agie [5]. À cultiver la mémoire uniquement pour retenir sa rancoeur, à maintenir sont ressentiment pour le droit de sa à nuire à l'autre, vengeance éternelle contre tous les êtres humains « qui ne m'aiment pas » qui est la manifestation permanente de son impuissance à aimer, car dans le souvenir se cache en réalité sa haine et sa vengeance : « la mémoire est haineuse par elle-même ». Le souvenir est constitué par la haine. L'amour se vit dans l'instant.

EST LE FONDEMENT DE NOTRE MISÈRE SOCIALE ET DE NOTRE CIVILISATION OCCIDENTALE.

On peut commencer à percevoir les conséquences, même artistiques de se renversement de la sensation du temps. Dans la musique, l'écriture du compositeur (mémorisation) est valorisée au détriment de l'improvisation du musicien. Aujourd'hui, les compositeurs (sérieux) ne sont plus musiciens. Le renversement des valeurs de la musique qui ne fonctionne que par la sympathie (des ondes) est devenu l'entretien de la haine et du soupçon pour déprécier tout ce qui ne glorifie pas la mémoire, le souvenir de la souffrance (éternelle). Tout s'enregistre pour se souvenir (de la souffrance de ne pas être aimé). Valeurs qui se sont développées à outrance dans le symphonisme romantique de la fin du XIXe siècle et toujours dominant au XXIe siècle. Les esprits souffrants se réfugient dans la rédemption (= le rachat = le sacrifice de soi, à être employé pour gâcher sa vie à être re-agi et passif) pour exister doit cultiver la misère de l'esclavage. Le vrai : l'humiliation de soi par soi : « on ne peut rien faire » (sic).

 

Notes
[1] l'action qui « cesse d'être agie » : ne pas confondre avec la possession qui fait agir en dehors de sa volonté qui est : la réaction agie. L'être agi que par sa réaction est en effet un être possédé puisqu'il n'agit plus par sa propre volonté. Il est donc malade. La maladie est en effet, être empêché d'agir à sa guise, et donc vivre sa propre action inagissable. Ou l'inaction possible de sa propre décision d'action. L'action qui cesse d'être agie peut évoluer dans la réaction agie et, vérifie aussi sont contraire : une réaction agie cesse une action (agie). La différence se joue à être agi par sa propre volonté ou par celle d'une (ou des) autre. Notre vocabulaire manque de mots pour comprendre ces subtilités.
[2] lire l'article « Réagir... » du compositeur et musicien (trombone) Vinko Globokar, in Musique en Jeu n°1, 1970.
A la base, Globokar s'est trompé : l'artiste ne réagit pas : il agit. Si l'artiste ré-agit, c'est qu'il n'agit pas : il est passif à, attendre la commande (ou la provocation) qui est le propre de « l'homme domestiqué », de l'esclave que l'artiste n'est pas. L'artiste agit de lui-même, libre et imprévisible (qui fait l'intérêt de son art). Jamais soumis à la réaction du commandement.
[3] « Les compositeurs écrivent pour des salles de concert (conventionnelles), trop marqués par leur éducation » (Diego Masson, chef d'orchestre, 1970), un artiste original se détache du contexte (obéissant) pour créer le sien (inobéissant = indépendant) qui dans une société soumise à la forme politique de dictature devient une menace chassée (censurée). Un artiste original développe des idées qui ruinent les dictatures. Les arts (pas le divertissement) développent la liberté. Depuis 1970, artistes (les vrais) et politiques sont en guerre, en 2016, ça fait 46 ans.
[4] La vengeance des salariés, des employés, des fonctionnaires = des esclaves envers le méchant maître aujourd'hui inexistant puisque le président même est un fonctionnaire esclave qui aussi s'apitoie sur lui-même à rejeter la faute de sa misère sur les autres (pour continuer à nuire).
[5] La police dans sa violence ré-agit. Le soldat dans sa violence ré-agit. Aux ordres. Ils sont irresponsables des blessures psychiques et physiques qu'ils infligent. Comment est-ce possible ? La déresponsabilisation s'agit dans la réaction qui est la non action.

Lectures attachées
. Friedrich Nietzsche, La Généalogie de la morale (1887)
. Gilles Deleuze, Nietzsche et la philosophie (1962)

 

 

1.
Agir en société et : reconnaissance publique

Tout être humain agissant « pour les autres » = dans le but de « se faire reconnaître » ou, que «  soit reconnue son action bénéfique » ; recherche en retour : une attention (= une sympathie = la récompense de son action). Si cette attention n'est pas reçue en retour de son travail : s'installe alors : frustration, tristesse, jusqu'à la dépression (masquée en société de « bon goût »). Le sens, la fonction de la société humaine est de reconnaître tous ses individus. Pourtant, certains sont ignorés. Tous le savent. Ignorés, car redoutés par la peine qu'ils génèrent aux autres : il n'y a pas d'autres explications, pour ignorer une personne : son entourage l'évite, par influence, car elle dérange. La personne redoutée dérange, car elle agit avec le sens contraire de ce qui est admis. Et tout contre-sens dans une communauté n'est jamais toléré par ses membres (= ses citoyens moralisés). La différence est redoutée. La différence est redoutée dans un état de peur, voire de terreur. La tolérance se mesure par l'ouverture d'esprit (apaisé). Et le degré d'ouverture d'esprit mesure la santé d'une société : + un malaise est important, + la tolérance se réduit. Le cas des régimes totalitaires sont des extrêmes bien connus où les arts sont (simplement) interdits (« pour la santé publique », sic). En effet, les arts apportent une autonomie de vie que les politiques de domination redoutent, car pour exister, elles ont besoin d'hétéronomie, la dépendance qui fait obéir pour recevoir sa récompense.

Jouer (de la musique) pour les autres, sans retour, épuise. Mon expérience extrême a été un concert en prison où les détenus (condamnés à perpète ou à 20 ans minimum) ont protesté « leur mise en public obligatoire » (qu'ils n'ont pas souhaité) : ils étaient tous dans la salle absents (sans réaction à la musique). Cette situation a fait que je me suis totalement vidé de mon énergie au point d'évanouissement, il a fallu me porter pour quitter les lieux.

Sublime public

Comment l'entité « le public » peut ignorer le sublime ? Le sublime est la motivation essentielle qui pousse à agir n'importe quel être humain : qui donne sens à sa vie. Contrairement à la jouissance sexuelle, la jouissance esthétique se pratique en public. Comment savoir, comment voir le lien entre : « sublime » et « public » ? Le sublime attire forcément un public ou, comment un public peut ignorer un évènement, même discret, même confidentiel, qui en soi est su sublime. L'est-il su ? 2 réponses : A. soit le public va mal, il est malade, B. soit l'artiste ne produit pas de sublime (ou le produit maladroitement révélant un novice qui fait sourire). Pour moi, les rares personnes présentent au concert affirment le contraire. Alors ? Le public, sa présence, est un phénomène imprévisible qui n'est jamais acquis. Sachant que la promotion et la publicité ne garantit jamais sa présence (où avec une stratégie de commandement et de conditionnement répétée). Des salles vides avec une importante promotion, ça existe. Et est redouté par les organisateurs, car dans ce cas ils perdent leur financement (= le droit de vivre une vie décente).

Pour un artiste (et un politique), cette reconnaissance revient : « au droit d'exister en société ». Le contraire est équivalent à : l'exil = abandonné de tous (sur une île = isolation). La fonction même d'être artiste en exil est alors une contradiction, car il oeuvre pour la société. La situation de l'isolement est agit, voire revendiquée par le sage philosophe chinois Lao Tseu comme un acte volontaire nécessaire à la sagesse. Il écrit : « la qualité du sage est de se faire oublier » bien que lui par ses textes ne le soit pas. Même la philosophie nage en pleine contradiction quant à la fonction sociale de l'ouvrage. L'ouvrage, même ignoré, est toujours destiné au public des sociétés humaines.

Le fort désir de reconnaissance sociale est aujourd'hui manifesté avec « la chasse aux visiteurs » pour obtenir le + de cliques possible. Car dans l'esprit, + le nombre de cliques est grand, + la valeur de l'oeuvre (et de soi) est grande : une oeuvre sans public est considérée comme une oeuvre sans valeur. Soi sans valeur. Avec cette règle, les aberrations fleurissent au point de considérer la médiocrité (= la superficialité) une qualité. Si la médiocrité est devenue une qualité, c'est qu'elle a été éduquée dans ce sens. Et pour éduquer dans ce sens, il faut instaurer une politique de désinformation : une déculturisation des populations qui le veulent bien. C'est dans ce sens que nous pouvons dire qu'il y a dégénérescence volontaire du public. Et que dans ce sens, le public est malade. La souffrance publique est en effet un acte politique volontaire de domination acceptée. Ou : sans souffrance publique, pas de domination politique possible. Pour exister, le pouvoir politique doit créer la peine. Car dans un contexte paisible, le pouvoir politique n'a aucune utilité. La tranquillité n'a pas besoin de la guerre qui pour exister doit créer la peine (par la force).

Ça su, n'est-il pas nécessaire de reprendre le gouvernement de soi ?

 

 

août 2016
1.
L'INCROYANT nécessaire
[à : la fondation du renforcement de ta croyance]

Le croyant pour exister (pour que sa croyance existe à le faire exister à abandonner sa vie à une idée pour le faire agir)
doit con-vaincre.
Il doit convaincre l'autre (les autres) pour être sûr de ce dont il est convaincu est réel et crédible : sa croyance doit être inaltérable (pour se transformer en vérité).
Car si les autres agissent avec le moteur de la même croyance, ça (ne peut que) légitimise son action, ses habitudes, sa culture.
Ça te rassure de (croire) vivre dans le vrai (qui est faussé par ta croyance qui ne te laisse aucun choix).
Si non, ce en quoi tu crois s'annulera et tu perdras le sens des agissements de ta vie : ta vie n'aura plus de sens.
Si oui, ce en quoi tu crois entretient l'habitude dans laquelle ta croyance t'a immergé à vivre : le sens de ta vie à être agi est garanti.

Le croyant doit con-vaincre et se con-vaincre pour se protéger = retenir sa croyance en lui. Empêcher qu'elle s'échappe.
Con-vaincre, c'est une agression.
Con-vaincre, c'est se défendre de l'incertitude.
Le croyant est et vit dans un état d'incertitude niée et permanent :
il est en état con-vaincu d'hypocrise (= état imperçu de l'impossibilité de prendre une décision pour soi)
où il aveugle sa propre intelligence (agit volontairement à aveugler sa propre intelligence).

Con-vaincre un noncroyant revient à renforcer la certitude de ta croyance.
Et + il y a d'incroyants convertis à ta croyance, et + ta croyance se transforme, se renforce en vérité unique où toutes les autres sont bannies, voir criminalisées pour légitimer l'assassinat des porteurs (êtres humains) de la noncroyance suceptiblent d'annihiler par leur doute la fondation de ta croyance crue vraie, moteur de tes habitudes à agir : « le bien » de tes actions de nuir aux autres (pour protéger ta croyance).

Le croyant doit con-vaincre.
Il doit con-vaincre pour se con-vaincre que sa croyance est vraie (légitime) : il agresse l'autre pour se rassurer (qu'il est vrai).
Il doit con-vaincre pour être sûr que ce qu'il croit est crédible, est sensé pour garantir le « bon » sens (unique) de sa vie.
Pour cela, il a besoin des autres, celles et ceux qui ne croient pas sa croyance.
Il a besoin des autres non-croyants à adhérer à sa croyance.
Tous les noncroyants à convaincre de croire sa croyance pour le rassurer de la véridicité crue de sa croyance.
Pour con-vaincre sa croyance (= s'assurer se rassurer de ce qu'elle est juste),
il doit amener tous les autres dans sa croyance à soi qui n'est pas la sienne.
Plus profond :
(vouloir) CONVAINCRE convaincre C'EST c'est (vouloir) PROTÉGER protéger TA ta CROYANCE croyance,
lui donner vie (en vrai, pour de vrai),
et SE DÉFENDRE se défendre (à tout prix) de « l'ennemi incroyant » qui peut (a le pouvoir d') annuler la certitude de ta conviction
rien que par son doute.
Cet annilihateur incroyant à ta croyance doit être : soit converti (éduqué = conditionné), soit détruit.
Les meurtres des croyants sont proportionnels au risque de perdre leur croyance. Leur panique engendre les génocides.
Croire amène la conviction d'être en danger. Et, la conviction d'être en danger amène la croyance.
Alors que la croyance est ta mise en danger volontaire :
c'est-à-dire :
ne plus pouvoir agir par soi-même : être dominé à obéir.

ES-TU CON-VAINCUe ? de mon explication ?

Convaincre c'est se défendre d'un ennemi inexistant : l'incroyant
qui : « forcément nous veut du mal » (sic).
Ces autres qui ne voient pas (les choses de la vie) comme toi.
Oui. Doivent être punis, humiliés, tués, con-damnés, exilés, censurés, annulés = rendus inoffensifs : pour te rassurer (ta croyance).
Le spectacle du châtiment public (aujourd'hui qui se retrouve dans le discours politique, la télévision et le cinéma) renforce les liens de la croyance des croyants-spectateurs entre eux.
La croyance est une paranoïa.
Car la croyance se développe uniquement dans l'état de crainte.
La crainte engendre la crainte amplifiée par l'imaginaire qui la compense, la crainte s'équilibre de l'ignorance en s'attachant à la croyance (au fait imaginé cru crédible vrai), mais qui en réalité est bien imaginé. Le fait (cru) certifié vrai : est un paradoxe. Il s'agit (en réalité caché dans le fond de soi) de ne pas passer pour un idiot devant les autres, d'être l'objet de moquerie, voire du mépris, des autres en public parmi ses amis (ses amis ?). À choisir entre l'humiliation et la croyance (ta disparition dans le groupe), tu choisis quoi ? L'humilié est toujours seul face au groupe humiliant qui le renforce. C'est ce qui se manifeste du groupe : la lâcheté. Le lâche efface son individualité (s'intègre par l'imitation) pour éviter d'être humilié. Un procès est l'acte en groupe d'humiliation de l'accusé, déjà condamné, car humilié. Tous contre un seul. Les croyants en effet sont des lâches agressifs groupés terrorisés en assemblée : en communauté (avec un élu qui les commande). La croyance favorise, crée et entretient les dictatures totalitaires (les empires en pire).

Geste cru

Un geste pour être crédible ne doit pas hésiter,
il doit être déterminé. Sûr de ce qu'il fait. Con-vaincu.
Pour avoir un geste déterminé dans une action donnée, il faut s'avoir par expérience d'avance ce qu'on manipule. Avoir été entraîné à répéter le même.
Pour s'avoir ce qu'on manipule, on ne doit pas être surpris par un imprévu qui déstabilise la détermination du geste su prévu réalisé,
nécessaire à instaurer l'autorité (l'élu auquel on doit obéir). La légitimité d'être commandé à obéir.
Si le geste devient hésitant,
ça amène inexorablement le doute et l'incertitude : du geste quand le contexte est changé.
Ce qui sape la conviction certifiée du croyant con-vaincu (sabre sa fondation).
Et annule toute autorité reconnue là comme illégitime.
Pour s'avoir ce qu'un croyant manipule, il ne doit pas être surpris par un imprévu qui déstabilise la détermination du geste su. Qui dans ce cas amène inexorablement le doute et l'incertitude du geste quand le contexte change. Et détruit la certitude de sa croyance convaincue.

Il n'y a que le croyant qui veut convaincre.
Par peur de (se) perdre d'être perdu.
Le piège de la couardise agressive...,
maintenant su, peut être évité.

 

 

juillet 2016
2.
axiome :

la CROYANCE provoque la CERTITUDE qui entretient L'IGNORANCE

discussion :

- pour main-tenir, re-tenir l'attitude de la croyance, il faut s'employer la conviction.
- pour croire, le sentiment de la certitude ne peut en aucun cas « faire planer le doute ». ça doit venir de soi (bien que ça ne l'est pas).
- la conviction s'éduque, se conditionne par l'action répétée de la punition et de la récompense.
- ça commence dès l'enfance.
- l'acte de punir l'enfant : s'il n'obéit pas. ce de manière à lui faire ressentir la culpabilité (qu'il doit percevoir venant de soi) s'il s'écarte de la « ligne de conduite » imposée (par la morale inculquée).
- dans une société croyante (comme la notre), l'enfant n'a d'autre choix que de croire, si non il est puni.
- pour éviter la punition, il doit considérer comme vrai (vérité absolue qui ne se questionne pas) et nécessaire (pour sa santé)
- le lien entre la croyance de la nécessité et la culpabilité de la certitude est solidement attaché. sans cet attachement, la croyance disparaît.

- le lien entre la certitude et l'ignorance est moins compréhensible à force de conditionnement.
- la prise de conscience de l'équivalence : certitude = ignorance est apparue à la fin du XIXe siècle dans les mathématiques avec le calcul des probabilités.
- Poincaré a pointé cette fausse mise en opposition certitude / ignorance qui empêche toute acquisition du savoir, car la certitude tout comme l'ignorance empêche l'exploration des choses inconnues [2] essentielles au savoir. Ignorance et certitude ont en commun la conviction que le probable est improbable (les réfractaires) et limite le savoir à ce qui est cru et exclusivement reconnu. l'autre part : l'incroyable, c'est à dire à considérer l'improbable probable (qui demeure dans l'esprit de la certitude impensable) ouvre l'exploration de l'inconnu : le savoir de l'incertitude (ce que la philosophie, la pensée reconnait depuis « la nuit des temps », depuis l'existance de l'humanité sur cette planète). [3]
- en effet, sans exploration de l'improbable, il n'y a aucun moyen à ce que le champ du probable s'agrandisse.
- ce qui signifie que l'ignorance avec la certitude fait vivre les humains croyants dans un espace restraint ou réduit (la prison est un espace réduit de rééducation par l'humiliation) qui empêche l'amplitude du mouvement de la liberté de savoir, d'être et de penser.
- Le croyant ignorant se tait et abdique.

 

2 histoires de directions de sens :
1.
convaincre, mot du latin composé de con- = cum et vaincre = vincere est un terme juridique né de l'art de la rhétorique dont le but est de faire adhérer le + de monde à ses idées en prouvant par l'astuce du discours (anti philosophique [1]) à ce que l'adversaire (il s'agit d'un combat pour la victoire) s'amène de lui-même à reconnaître sa culpabilité, ses torts, son défaut (faute), son comportement injurieux, le préjudice qu'il provoque. convaincre est un acte de vengeance pour que l'adversaire (dle condamné) s'agenouille dans le remord et la pitié de lui-même. convaincre est un acte public, ou qui se retrouve toujours à agir en public (à commencer par l'école et la religion) : convaincre est un acte politique. un acte de domination sur l'autre (le con-damné qui sert d'exemple).
2.
contrôle, mot formé de 2 mots : contre et rôle. mot administratif : le rôle est un registre, tenu en double où l'un vérifie l'autre : le contre l'autre. est le sens premier du mot contrôle 1367. puis son sens dérive de l'administration à l'institution militaire du XIXe siècle ou le militaire est un état nomminé appartenant au corps (armé). puis restant dans l'administration, le mot à pris le sens de vérification 1419. puis vers 1580 le sens de : surveillance. au XVIIIe siècle c'est l'administration policière fraîchement créée qui s'empare de l'action du mot pour légitimer son existence et sa violence : l'institution étatique de la punition. La dérive du mot vers l'Angleterre au XIXe siècle, nous ramène un autre sens celui de la maîtrise. puis en 1895 il prend son sens actuel dans le contexte policier d'être (toutes et tous) sous surveillance. au XXIe siècle l'état globalisé (planétaire) de la surveillance devient synonyme de la notion d'ordre (force de l'ordre) qui se justifie de se préserver du chaos. le chaos est le mot utilisé sa notion (= connaissance vague) pour décrire un désordre total provoqué par la catastrophe et posé en synonyme avec le mot anarchie (= sans domination, sans autorité = être gouverné par soi).

 

Notes
[1] lire à ce propos le dialogue entre Socrate et Gorgias (Platon : Gorgias, de la rhétorique ~ - 500 av. J.-C.) extraits :

Socrate - pourrais-tu me prouver que le pouvoir de la rhétorique aille plus loin que de faire naître la persuasion dans l’âme des auditeurs ?

Socrate - te semble-t-il que savoir et croire, la science et la croyance soient la même chose, ou bien deux choses différentes ?

Socrate - [454e] cependant ceux qui savent sont persuadés, comme ceux qui croient.

Socrate - l’orateur ne se propose point d’instruire (les tribunaux et les autres assemblées sur le juste et l’injuste*), mais uniquement de les amener à croire.

Socrate - ainsi l’ignorant sera plus propre à persuader que le savant vis-à-vis des ignorants,

Socrate - la rhétorique (...) il n’est pas nécessaire qu’elle s’instruise de la nature des choses, et qu’il suffit qu’elle invente quelque moyen [459c] de persuasion, de manière à paraître aux yeux des ignorants plus savante que ceux qui savent.

[Pour Socrate la persuasion ne sert qu'à réprimer, pour Gorgias elle procure le plaisir de la satisfaction d'avoir vaincu (le combat gagné d'avance puisque le condamné est déjà coupable de s'être fait capturer et arrêté par la police).]

Socrate - Et moi, je pense, Polus, que l’homme injuste et criminel est malheureux de toute manière ; mais qu’il l’est encore davantage, s’il ne subit aucun châtiment

[la punition en effet comme l'absolution autorise de recommencer ses fautes, ses crimes qui légitimisent la Loi instituée à gouverner tous les autres : le croyant recherche le châtiment pour soulager sa culpabilité : ]

Socrate - celui qui est puni est délivré du mal de l'âme. La punition délivre du mal soulage de la culpabilité

Socrate - je ne mets pas en peine de ce que les autres pensent

[La philosophie dialogue, échange, discute, la philosophie crée un aller-retour entre les interlocuteurs, alors que la rhétorique (l'art de persuader une majorité présente par le discours) s'adresse à une foule muette qui ne s'exprime que par 2 sens, 2 mots : manifester son accord et son contraire son désaccord (l'évaluation binaire : oui/non), mais quand un public se déplace pour écouter un discours, c'est qu'il est déjà attiré (en partie convaincu) par les propos de l'orateur, auquel cas, il ne se déplacerait pas pour l'écouter. Socrate, sa méthode de discussion a la forme de ce que les mathématiques nomment : la démonstration par l'absurde : déduire jusqu'à la contradiction pour se rendre compte qu'un jugement (une opinion de conformité = une croyance) n'est pas une pensée.]

Re-marque : la nécessité de l'écriture de livres apparait pour le philosophe au moment où il n'a plus d'interlocuteur avec qui dialoguer.

[2] « Si nous n'étions pas ignorants, il n'y aurait pas de probabilité, il n'y aurait de place que pour la certitude » et : « notre ignorance ne peut pas être absolue, sans quoi il n'y aurait pas de probabilité » (Henri Poincaré, Réflexions sur le calcul des probabilité, 1899 in : La science et l'hypothèse)

[3] lire l'article LA LOI & L'ARRESTATION in Le Monde en Mouvement au chapitre juin 2016. ICI

Note de la note
* bien que le procès en terme juridique est nommé : instruction, n'a rien d'instructif, mais par l'utilisation de ce mot se convainc de l'être.

 

 

1.
NOUS NE SOMMES PAS OBLIGE DE CROIRE POUR AGIR NI POUR ETRE

La croyance est un état de possession de son esprit : de soi. La croyance ne laisse aucune échappatoire qu'à croire ; ce qui est pensé par la croyance et non de ta pensée. L'incroyable est banni comme un mal douloureux qui « met en danger » la personne croyante ; est un renversement de sens : ce n'est pas la personne croyante qui est en danger d'être révélée, mais sa croyance à elle-même qui, une fois révélée, disparaît.

Un croyant est déjà possédé, il possédé par sa croyance, la croyance qui lui fait croire. Sa possession est sa mise en danger volontaire de soi, car croire empêche d'être soi. La mise en danger du croyant (possédé) n'est pas de lui retirer sa croyance (qui le tuerait, car la croyance s'enracine dans la motivation même de vivre), lui qui sans sa croyance vit et existe libre, c'est la croyance qui est en danger (perd sa fonction), car elle n'a plus d'esprit à posséder. Un croyant libéré de sa croyance redevient un être humain, libre de penser et d'agir et d'apprécier. Si la croyance est une possession, c'est qu'elle empêche le mouvement des idées et leur échange, leur élaboration, leur évolution, voire leur épanouissement. La croyance est une arrestation de soi.

Et puis, pour vivre une vie épanouie, il vaut mieux comprendre que croire. Autrement dit : être sans peur, libre, qu’être arrêté, fixe, possédé. « Croire pour agir » est une croyance qui sert à croire. L’action n’exige pas de croire pour agir. Croire sert à se convaincre d’agir dans cette circonstance ou on n’agirait pas, ni ainsi, ni dans cette circonstance. Quand la croyance s’oriente dans la foi, dans le monde trouble de la certitude d’être juste, d’être soi, à agir pour l’autre. Agir par la croyance fait agir à quelque chose qui n’est pas souhaité par soi. Si ce n’était pas le cas, la croyance serait inutilisée (inutile). La croyance ne sert qu'à être gouverné par des idées qui ne sont pas les siennes.

Pour se renforcer, s'en-courager, s'être con-vaincu à agir, la croyance doit passer par le stade de l’idée fixe : la conviction. Être convaincu comme dit le mot, il faut être à la fois vain (= inutile) et vaincu (= perdu) et con (= se faire prendre avec). Le convaincu pire que le croyant vit par procuration, il est, son être est en état de domination pour denier de voir quel être soumis il est, il vit de l'administration publique = la résignation de tous qui le gouverne. Sans ce déni de soi, nos sociétés fonctionneraient sans domination. C'est-à-dire sans qu'une administration politique puisse nuire aux individus qui la constituent.

POURQUOI DONC S’ENTÊTER À CROIRE ? Pour perpétuer l'habitude de sa routine ou ne pas la perdre à faire quand même les choses désagréables qu’on ne ferait pas autrement, croyant qu'il est nécessaire de les faire, bien qu'en général ça soit faux. Le contraire ne convainc pas a agir ce qui est désagréable et inutile et désavantageux. CE QUI SIGNIFIE QUE LA CROYANCE EST ATTACHÉE EXCLUSIVEMENT AU POUVOIR : à dominer le sujet = toi. Pas le pouvoir d’être capable, apte, mais le pouvoir d’agir un ordre absurde : à contresens du bon sens contre son propre bénéfice ou intérêt : c’est ce a quoi sert la croyance. CROIRE SERT A SE FAIRE GOUVERNER ou A SE DÉFAIRE DU GOUVERNEMENT DE SOI à agir et penser des actions absurdes à contresens = au désavantage de soi sans pou-voir le sa-voir.

En 1 mot : croire est le piège de l'étant (pour s'être défait de soi).

 

AUTRE VARIATION :

La croyance est un état de possession, de son esprit, de soi agissant. Ta croyance t'agit (tu n'agis pas ta croyance sinon, tu cesserais de croire). La croyance ne laisse aucune échappatoire qu'à croire. Ce qui est pensé est jugé instantanément vrai par le croyant. Sans re-cul (re-fond) sans distance sans aucun doute. L'incroyable est banni comme un mal douloureux qui « met en danger » la personne croyante. Croire est un renversement de sens. Un croyant est déjà possédé. Possédé par sa croyance. Sa possession est sa mise en danger volontaire de soi. Car croire empêche d'être soi. La mise en danger du croyant (possédé) n'est pas de lui retirer sa croyance (qui le tuerait : sans aucun sens de vivre carburant de la motivation), lui qui sans sa croyance vit et existe toujours, c'est la croyance qui est en danger (perd sa fonction), car elle n'a plus d'esprit a posséder. Un croyant libéré de sa croyance redevient un être humain, libre de penser et d'agir et d'apprécier la vie par soi-même. Si la croyance est une possession, c'est qu'elle empêche le mouvement des idées, leur échange, leur élaboration leur évolution, voire leur épanouissement. La croyance provoque l'arrestation, la fixation des idées qui servent de nourriture aux êtres humains vides (sans motivation (joie) à vivre). La fixation des idées reçues par la croyance est une dégénérescence de la pensée par sa perte d'indépendance de penser pour soi pour agir soi-même sans être obligé de passer par les commandements d'un autre. La domination passe en effet par la croyance qui cultive ou maintien en vie des êtres humains démotivés à vivre (par soi-même). Croire attache à l'autre par l'incroyable : et pour que l'épidémie de la croyance soit autant développée, c'est au fond qu'il existe une importante demande d'êtres humains prêts à vendre leur liberté.

 

 

juin 2016
3.
LA DEPOSSESSION multiMILLÉNAIRES DU GOUVERNEMENT DE SOI

Une nation (= naître dans la nature puis : tous en même temps dans le même lieu) comme celle française ré-parti/e sa population en 3 groupes de « gouvernance » (= exercice du pouvoir de tenir son gouvernail) :

1. les résistants libérateurs des dominations
2. les traitres hypocrites favorisant les dominations (collabos)
3. LES COMPLICES DU SILENCE spectateurs passifs qui se vendent aux dominations : les lâches peureux

la proportion de ces 3 populations est :

1 = 5%
2 = 20%
3 = 75% *

Le slogan : « pays de France pays de résistance » (pendant la 2de Guerre mondiale) est un mensonge, puisque cette résistance ne représenta que 5% de la population totale. Dans cette proportion, la démocratie (= pouvoir du peuple) favorise les dictatures par la culture de la lâcheté de l'hypocrisie et de la traitrise.

* information portée par les historiens-philosophes = aimant la vérité, vérité qui en politique (= administration des citoyens) pour gouverner les autres doit être dissimulée. Bien que dissimulée, une vérité ne peut pas être effacée ou annihilée. Cette résistance à la vérité (la parole vraie) demande une énergie d'action intense qui se réalise à travers « l'administration des citoyens » où le sujet devient un objet de gestion.

Cette proportion favorise assurément les dictatures, puisque 95% des populations désirent être dépossédées et réalisent leur dépossession du GOUVERNEMENT DE SOI **. Tant que cette proportion persiste, nos sociétés souffriront des dominations et des conséquences malsaines de mauvaise santé (manques, peurs, terreurs, infantilismes, dépressions, cancers, etc.).

LES COMPLICES DU SILENCE : musique crée en 2009, centrebombe mp3 stereo album, audiomat Krakow quadraphonic album.

** Lire (ou ne pas lire, mais comprendre) Michel Foucault : Le Courage de la Vérité, et : Du Gouvernement des Vivants, cours au Collège de France, 1979-1980, 1984.

 

2.
avec LE TEMPS de la croyance, où (pas quand ?*) en sommes-nous ?

*[Où ou Quand ? = à l’époque où, au temps où, dans le temps où, du temps où, du temps que. « Où » formule une localisation spatiale atemporelle : quel en-droit (pas en-vers) ?, alors que « quand » : quel moment ? exprime une durée localisée à une date inconnue, une datation que « où » évite. « où » exprime être perdu (délocalisé) que « quand » dans son présent n'exprime pas. « Quand » pose la question du temps ailleurs, du passé oublié ou du futur inconnu.]

Généraliser n'a pas que du bon. On en vient à confondre passé pour mémoire et future pour expectative (espoir = attente d'un à venir meilleur qui main-tient sous-tient le pire au présent). Pourquoi cette confusion ? Comment est-il possible de transformer une sensation en généralité en idée en concept ? La seconde question répond à la première : nos sensations par l'intellect produisent des idées (ou les idées produisent notre intellect). Parce que les idées se discutent, elles s'é-changent pour se transformer en passant d'un esprit à l'autre, elles se réfléchissent, elles donnent à réfléchir et fondent des civilisations dans l'idéologie (ensemble d'idées fixes) pour se transformer inexorablement en croyances : des idées-fixes en boucle. Bien qu'elles soient discutables, elles vont jusqu'à se transformer en conviction puis en certitudes par infection et former des con-vaincus (résistants au sensé de la cohérence) qui bloquent l'é-change de la conversation et créent des dominations dans l'hostilité de la violence (bien que la violence joyeuse d'une baston existe aussi).

Si le vécu s'oublie, et le vivra r-est-e insu (= indéter-minable, uni-que-ment probable), c'est que chacun de nous étant, vivons notre instant présent. Passé et future ne se vivent pas, ils se conceptualisent. Le présent fonctionne par nos « bulles » (individuelles, matricielles ?) de temps propre (d'amas de mouvements à différentes vitesses propres et communes aussi en mouvement), autour dans l'immédiat de soi, qui toutes ensemble interagissent entre elles (de près ou de loin). Les temps multiples sont les vies multiples de chaque être constitué et constituant avec d'autres êtres (des dimensions des quanta à celles des univers). La temporalité s'intègre et participe à réaliser des contextes de vie : d'une vitesse de rotation dépend la vitesse (la fréquence) va-et-vient du souffle des + petits aux + grands êtres. Et ces vitesses sont multiples. La vitesse n'est pas le temps, mais sa manifestation. Reste un beau portrait : une proposition.

Les temps conçus : mythiques, sont des temps théoriques certifiés par l'usage de l'habitude (la culture) ou : crus selon les cultures qui entretiennent l'habitude de la coutume selon le mythe cru. Le mythe ? l'histoire qui explique, donne un sens au monde et à l'existence humaine de soi [1] pour rassurer le trouble de l'ignorance qui empêche l'action, en réalité non : c'est une croyance convaincue. Les conceptions du temps, que nous expériençons (l'expérience n'est pas l'expérimentation, mais son antinomie ou antonyme) par la mécompréhension au-delà des différences de langues (a-coutumées par le contexte) entre humains de cultures différentes : européenne, orientale, africaine, indienne, pacifique et les autres, chacune créant une manière différente de se figurer, de penser, de savoir, avec son mode de vivre : le temps de ses contextes.

La puissance du concept du mythe : l'idée qu'on se fait du monde, sans lequel nous ne pourrions nous faire exister (sens à motiver à vivre) et créer nos habitudes assemblées en culture et différenciées selon les contextes différenciés des nécessités puis nos rassemblements autour de ces nécessités formant nos sociétés et celles des autres, êtres différents + petits et + grands, est ce bel enchevêtrement qui forme ce que nous nommons : la réalité. Réalité qui permet le réalisable, incluant la projection mentale de l'irréalisable (de l'impossible, mais concevable et racontable) son support.

L'op-posé est nécessaire à valider (reconnaître) le posé. L'un contre l'autre. C'est son reflet. Sa réflexion. Le contraire construit la pensée avec l'outil de la contradiction nécessaire à la logique (déductive ou inductive) de l'équivalence : = / ≠. Distinguer le pareil du différent de l'opposé. Hors temps. Distinguer la répétition (du même) de l'inconnu (le nouvel étant là ou arrivant). L'opposition pose l'intervalle des 2 extrêmes à l'intérieur desquels nous nous mouvons. L'opposition ensemble avec la position valident le sens des idées qui nous figurent le sens à vivre ; un certain sens (restant incertain) à comprendre notre environnement. Cet équilibre entre oppositions (ou positions) qui déterminent l'étendue à poser : nos oscillations. Ça gère à la fois nos pensées : notre savoir, et à la fois nos états : faits propres à l'existence d'être humain dans l'humanité.

Tout être toute chose se fait posséder par son contraire pour se positionner, se localiser en permanence (à chaque instant) dans l'espace-temps propre à sa propre bulle-temps du présent immédiat à mémoire s'effaçant et sup-position (pré-diction) s'anéantissant dans l'improduit. Le probable a confondu le future sans tenir compte de la certitude du doute (son opposé qui n'est pas l'improbable). Le probable se vérifie signifie que pour vérifier le fait ou l'objet, il est déjà existant dans le présent. Ce qui renforce la certitude du doute de ce qui est donné à se re-présenter : état de re-penser (de se re-figurer) qui a donné naissance à la philosophie où il s'agit de savoir se re-garder sincèrement. Un exemple perturbant, l'infini ne se vérifie pas, il se déduit comme l'a fait Giordano Bruno (L'infini, l'univers et les mondes) il est incalculable donc imprédictible qui est l'objet majeur des mathématiques [2]. Oui, la science continue la tradition des mages en produisant des i-mages probables « vérifiées » par le calcul logique des équa-tions (= poser une équi-valence [3]) : comme les trous noirs inconstatables et invivables. Le sens probable. L'opposé est le répondant de l'expliquant : ça déplie l'impréhensible (ce qui est est insaisissable pour le manger = à l'assimilation = transformer le différent en même pour et dans soi [4]) et ça renvoie l'image de soi dans sa bulle de temps, sans le reflet de l'opposé (qui avec le posé forment les limites du pensable possible). Le positionnement fixe aux extrémités de cette étendue crée le déséquilibre, l'inéquation sans variables qui perturbe le champ, exemples : richesse/pauvreté, domination/soumission, destruction/création, bêtise/intelligence penchent vers l'avilissement. Toutes les idées ont leurs opposés (bien que certaines soient déniées, voire reniées : absentes des dictionnaires) qui forment les limites du possible (de la figuration de la pensée en société) : le positionnement extrême et fixe dans l'intervalle, l'opposé opposé à son opposé, crée les disjonctions des êtres, bien que l'immuable rassure, mais à la fois bêtifie (idée fixe qui ne s'adapte pas au contexte qui a changé). L'équilibre des extrêmes ne se trouve pas dans la position médiane immuable du milieu qui est l'acte de mourir, mais dans une oscillation variable entre les 2 extrêmes opposés en équilibre. On peut même poser une proportion : + la variation de l'oscillation est inattendue et intense + la vie est surprenante, et son contraire : + la variation de l'oscillation est stabilisée + la vie est fade. L'oscillation vécue raconte l'intensité de la vie de chaque être humain dans l'humanité. Le temps est le vivant-vibrant qui se croit qui se sent et se ressent. Tout être vibre ; c'est ce qui lui donne à vivre.

« Aucune idée toutes les idées existent » n'est pas une idée qui annihile l'élan de penser, mais dévoile un champ de réflexions possibles. On l'a dit, les opposés fonctionnent en reflets pour se re-sentir là, bien là, vivant à dépendre des autres qui dépendent de toi. Ma vie ma mort, ta vie ta mort nourrissent les autres vies. Sans les autres êtres (pas qu'humains) on ne peut se nourrir. Se nourrir est le procédé d'assimilation du différent en soi en même qui est la portion visible suffisante pour ne pas briser l'enchevêtrement vibratoire nourrissant formé par tous les êtres (les roches y compris) étant notre milieu de vie qui nous fait vivre et mourir à l'infini (tant que l'espèce n'est pas anéantie).

La coutume du savoir est : de génération en génération : percevoir (par la réflexion de la pensée mise en spirale pas en boucle -tourner en rond- où rien n'est statique, mais ralenti pour se figurer le mobile) encore + profond. Nos sociétés frustrantes, des humains qui s'assemblent par insatisfaction, ça provoque le désir d'aller au-delà de la misère d'esprit que nous générons. L'état mental général de notre civilisation née dans le désir du monothéisme et de l'écriture (Torah, Bible, Coran) après les philosophes de la Grèce Antique nous a fait vivre 2000 ans de peines de domination patriarcale monodéïque exaspérée du sein familial pour envahir, pour : envahir tout le fonctionnement fondateur de nos sociétés par le biais des religieux célibataires. Comme un virus idéologique que chacune et chacun acceptent (bienvenue) pour anéantir toute indépendance. Il s'agissait avec la conviction de « la fusion dans le dieu unique » (sic) ou la disparition de la multiplicité des différences pour s'anéantir dans l'élu (pour quoi ? pour jouir ? non : pour se soumettre par croire le mensonge) un dieu humanisé en patriarche super héros créateur de tout et pas rieur ; surtout pas : le rire annihile la croyance. Je me demande même si tous ses protagonistes s'en rendent vraiment compte, ont vraiment conscience de ce qu'il font, à travers leur conviction crue. Il ne semble pas, sinon, ça se saurait. Aucun écrits (que « paria » sensé comme Nietzsche, Cioran et les autres questionneurs courageux). Cet annihilissement (annihilation progressive à long terme) ne se réalise (tente et force à le réaliser) que par l'exercice du pouvoir (politique Nathalie) qui ne se réalise que par la violence pour empêcher l'autre d'agir (à sa guise), car la loi, la règle interdisent l'épanouissement et favorisent son contraire : le périssement = pas penser, abêtir, obéir, effacer sa différence (la masquer de sa honte), travailler servile l'industrie de la destruction à nuire aux autres pour se nourrir et se loger soi et sa famille en état de domination qui l'inculque et la perpétue. La nuisance ici n'est pas la gêne qui se rapporte à la morale (une autre couche protectrice du pouvoir de faire agir dans l'obéissance des autres au détriment de ces mêmes autres), mais au périssement (mot absent du dictionnaire) des capacités humaines données par l'intelligence.

Ce conditionnement idéïque (idée d'1 seul dieu humanisé idéal qui crée du néant et anéantit) donne la forme du temps occidental cru et bien assimilé pour ne plus identifier sa provenance. Jusqu'à se retrouver dans l'espace-temps abstrait des mathématiques : une ligne graphique (à suivre).

L'existence de l'opposé doit exister pour la seule raison de se reconnaître exister. L'opposé valide le posé : quand on ouvre on ferme, quand on pousse on tire, etc. Et pour continuer à agir son présent, il faut avoir oublié ce qui s'est passé. La limite de nos mémoires ou notre capacité à oublier [5] nous essayons à tout prix de l'ill-imiter par l'écrit, par les archives de l'écrit : l'écriture visible (graphisme et cinéma) et audible (audio) enregistrée, répertoriée (la Bibliothèque Nationale m'avait inondé de courriers insistants pour que le label de disques du centrebombe envoie gratuitement 3 exemplaires de chaque disque produit). C'est une obsession.

L'exercice de la pensée avec ses idées devenues nos idées se transmettent depuis la Grèce Antique (les Hellènes). L'activité du dire vrai de la philosophie, voire + : de la parresia, au contraire du mensonge = dire faux social de la religion politique = art de la domination à confisquer la liberté de chaque être qui tous s'en réjouissent pour acclamer le 1 seul élu (l'exercice de vénération), une image élite élitiste élue. Image qui réalise nos soumissions qui sans elle disparaît : si la glorification de l'élu ne se réalise pas, ça annule sans heurt son gouvernement.

Cette petite et courte vaquerie ou escapade pour dire que de toute manière, qu'on le veuille ou non, tout est en liaison déjà lié, car dans le cas contraire il serait impossible de se nourrir, d'échanger, on ne pourrait même pas accéder à la vie. Ah oui ? La liaison (se manger) vibrante crée le vivant qui vie de cette liaison vivante et vibrante. La mort est aussi un lien. L'idée de l'éternel retour est bien sûr une simplification de se donner à comprendre l'en-jeu des imbrications : de la simple boucle à l'amas inextricable d'emmêlement de noeuds. À l'opposé de l'éternel retour, le concept de « la fuite du temps » (sans retenue) de notre civilisation occidentale qui force, voire qui oblige l'idée de « l'origine du temps » et de « la fin du temps » catastrophiques n'a de sens que la dramatisation du présent : être sérieux. La catastrophe qui donne et prend la vie est quelque chose de sérieux ! Cette idéologie du Dieu punisseur (dans la Bible, personne ne parle du douloureux Big Bang, quoi que c'est un prêtre belge qui a émis l'idée, pareil pour Gaïa et la noosphère, c'est un prêtre français) est une manipulation d'idées comme les autres (comme ici ?) qui ne tient pas +, mais qui sert en même temps une autre idée : celle de l'infini qui ne se répète pas (on comprend maintenant que ce n'est pas pour ses idées que Giordano Bruno fut brûlé vif à Rome en 1600) [6]. La réponse occidentale à l'éternel retour hindou est : l'évolution. La théorie de l'évolution qui ne s'arrête pas aux espèces est la clé pour s'évader (et accumuler des richesses) du temps de l'éternelle répétition : non, on ne reviendra pas. Mais qui s'achève dans la catastrophe de la civilisation monothéiste : « la fusion dans l'1 » (pas zéro) qui n'est pas le néant.

Faire tout ça, pour ne pas avoir peur, est démesuré. Vouloir se confondre (disparaître) dans un autre -figure inexistante- ne révèle que la souffrance de vivre des figurants. L'amour ? La fusion est la mort, la mort qui est une fusion par décomposition de soi : fusionner c'est débrancher sa conscience, reste une idée où les différences se fondent dans 1 seul même. Spiritus dans l'ivresse de l'autre, état sans gouvernance de soi. Soi cru origine de son manque, de sa souffrance, eh non ! Cette évasion de soi n'en est pas une, car elle nie soi, comme le croyant se débranche avec la croyance, comme les prostituées se débranchent à l'héroïne, comme d'autres se débranchent dans l'alcoolisme ou la folie. Sont des voies sans issue : ça tourne en rond à l'intérieur de sa douleur où toute possibilité d'épanouissement de son intelligence est anéantie. Dans le noeud, on végète, car on respire encore.

C'est long hein ? mais pour comprendre faut bien débrouiller. Tout ça pour dire quoi ?

Que si on existe, c'est par l'imbrication des désirs (nos corps sont pris dans ses filets souples). Un et son contraire existent pour conduire chaque désir (dans le filet mou). L'espace-temps du filet sans dimension existe par désir. Il n'y a pas de quoi s'effrayer, ni de se faire souffrir pour ça. S'effrayer de son désir enfilé avec les autres, en effet relève de sa volonté de terreur, d'être terrorisé, pour lâcher à l'autre, l'1 élu, le gouvernement de soi = anéantir sa conscience tout en continuant à respirer, avoir faim et froid. Toute chose et être restent probables sans avoir l'obligation d'y croire pour qu'elles existent. La fonction de la croyance est de bien débrancher la volonté et de remettre sa conscience à l'élu (le responsable pour de-venir soi irresponsable) à faire des choses indésirables comme celles de tuer son semblable (pour rien).

Notes
[1] lire Mircea Eliade : Aspect du Mythe, Mythes, rêves et mystères ; Le sacré et le profane, Histoire des croyances et des idées religieuses en 3 tomes.
[3] équa = équi = égal =
sup- = dessous (supposer = mettre sous => soumettre à vérification : improbable > probable > certitude)
sus- = dessus
[2] en mathématiques résoudre un problème signifie découvrir une égalité là où elle ne se voit pas dont la balance est l'équation avec au milieu/entre le signe =
[4] être vivant c'est absorber des êtres étrangers à soi-même et les transformer à sa propre substance, c'est ça manger.
(lu ici : centrebombe.free.fr/lcdlbbrasil5.html)
[5] Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale et Jorge Luis Borges, Funes ou la mémoire, in Artifices, in Fictions.
[6] Pourtant l'idée du Big Bang se voit maintenant réalisé en série, où l'univers serait un ventre qui gonfle et dégonfle pour s'anéantir et recommencer (à l'infini). Et ce, avec d'autres (plurivers). Yeah ! Pourquoi pas.

 

 

1.
DROIT D'AUTEUR = PROSTITUTION ? sans corps

Vendre [1]

La perversité ou les effets per-vers de la vente. Vendre est un échange. Le commerce est un échange. Vendre ? Venum dare. Signifie : don vénal [2], un don qui attend un intérêt, un autre don en re-tour. Le premier sens figuré du mot est : trahir. Puis le sens propre de : céder = être obligé de lâcher à ce qu'on tient, se retirer (du jeu) = perdre. Une vente forcée fait perdre la jouissance de son bien. Les sens de vendre sont violents. Un échange d'objets : la marchandise, dans un rapport de force : la partie qui lâche a perdu (humiliation). La généralisation du commerce européen commence au XIe siècle dans les bourgs qui aujourd'hui sont devenus des mégapoles. La domination marchande remplace petit à petit la domination religieuse. « L’appât du gain » investit tout le monde à jouer (le lot qui lui ne rit pas). Et l'objet marchandise prend des aspects inattendus pour le commerce : les objets interdits à la vente : le sexe humain, mais pas ses muscles pour le travail. Vendre prend le sens juridique au XIIIe siècle de dépendre = être à entière disposition, être entièrement à quelqu'un. Le sens du mot vendre pour mettre en esclavage a été sorti de l'usage au XIXe siècle, en pleine ascension de l'épanouissement de l'industrialisation du commerce. Le sens de corruption du mot : se vendre apparaît au XVIe siècle, le sens d'aliéner volontairement sa liberté contre une captivité + confortable = posséder + d'argent. Le sens de la trahison de soi et des autres reste fort dans la vente qui se retrouve jusque dans la manipulation du client : à le faire acheter ce qui appartient à un autre (ou en obligeant l'autre à vendre) || non dit : pour obtenir sa commission, son bénéfice, le supplément à celui qui réalise la vente || Le vendeur prend vite le sens d'escroc puisque son salaire dépend de sa force de persuasion de vente (s'emparer de l'argent privé en échange d'un objet quelconque dévalué = invendable au prix vendu), de forcer une vente qui ne devrait pas se réaliser. Les stratégies publicitaires à inciter un désir factice chez le consommateur pour devenir client fidèle passent par le conditionnement psychologique de l'image animée jusqu'à le droguer (addictifs dans l'alimentation rapide par exemple) et l'hypnotiser (à renvoyer une image valorisée) sans parler de « cadeaux annexes » : dans le marché de l'échange, le consommateur solvable est devenu sa proie.

Péage = droit ?

Le droit d'auteur (invention française) est un procédé de vente par péage. D'invention récente : XVIIIe pour le théâtre (1777 exactement) et XIXe siècle pour la chanson (1848 exactement). L'idée de Beaumarchais était que les artistes dramatiques ne dépendent pas de l'aumône des souverains, mais que les théâtres de province (en dehors de la Comédire Française) payent l'autorisation de jouer la pièce dans leur théâtre (en + du reste). A combien s'élevait ce péage à l'auteur pour qu'il puisse vivre décemment ? sachant le nombre très restreint de théâtre au XVIIIe et l'abondance accumulée des pièces de théâtre. Aujourd'hui ce problème a empiré : les auteurs morts prennent la place aux vivants dans une proportion (nationale) de 57 pour 1 ; en pourcentage ça équivaut à 99% contre à peine 1% pour les vivants : particulièrement dans le monde de la musique savante. Eh oui, les morts ont l'avantage de ne pas réclamer des « droits » = des obligations de péage pour jouer leurs oeuvres. Par contre, les interprètes, en + de leur salaire, réclament aussi des « droits » = des obligations de péage pour être perçu joué la pièce de théâtre ou de musique [3].

Avec la généralisation du péage, tout devient marchandise ; y compris le comportement d'achat ou l'attention du consommateur envers un produit (lui-même), c'est-à-dire : son esprit et son corps : la forme moderne de l'esclavage cru et con-vaincu libre, car les esclaves se nourrissent, se logent et s'habillent par eux-mêmes n'est bien sûr pas une preuve de liberté, mais un leurre de liberté. La fonction de la croyance est de faire agir le croyant contre sont gré tout en étant convaincu du contraire.

Avec le péage : qui commande la clef d'ouvrir les accès fermés, ce pour jouir un temps ; l'oeuvre d'art, un moment de musique, devient un produit banalisé comme tous les autres : un consommable multiplié au nombre de désirants convertis à la conviction favorable à son goût, un aliment (le bon ?) qui se digère (ou pas) et s'oublie. L'oubli est essentiel pour persévérer sa consommation. Comme aliment qui restaure, une pilule qui soulage un temps. Le propre du marché est de cultiver le manque, autrement dit l'insatisfaction constante dans la satisfaction éphémère. Rien ne doit fonctionner dans le paradis : l'usure accélérée, le dysfonctionnement imprévu, l'apparence qui cultive l'obsolète cru inutile. Le péage fixe des liens mobiles qui empêche le choix. Le péage ne donne aucun choix que de payer. Tous nos liens sociaux sont tenus par le péage, autrement dit par la soumission d'être vaincu par une domination mécanique à laquelle on ne s'oppose pas : on obéit.

Quand l'artiste s'approprie son ouvrage (créer n'est pas s'approprier : « à moi, pas à toi »), il se l'approprie par l'inscription de sa signature, cette signature autorise l'usage de la violence en cas de resquille (celles et ceux qui refusent de payer mais désirent jouir de l'ouvrage : ces gens là sont criminalisés), l'usage de la police pour forcer au péage. PAR LE DROIT D'AUTEUR, L'ARTISTE REDEMANDE VOLONTAIREMENT LA VIOLENCE DE LA POLICE.

La question de l'appropriation de l'oeuvre ne se pose jamais. Pourtant, une fois l'oeuvre achevée par l'artiste et « consommée » (digérée) par le public (disséminée dans le public), il est impossible de revendiquer une propriété de ce qui est rentré et s'est transformé dans le public : c'est une contradiction : une oeuvre privée ne peut pas être publique et le vice versa. Pourtant, la fondation du capital-isme réside dans cette contradiction : rendre public ce qui est privé et rendre privé ce qui est public (les privatisations des services publics vont dans ce sens) pour enrichir un manipulateur de fonds publics pour le bénéfice d'individus privés au détriment des autres appauvris du public. Pour agir de telle manière, il faut instituer un commandement automatisé cru indispensable à la communauté et le renforcer par le voile d'un leurre : fonction réalisée par le divertissement. Le divertissement empêche de penser. L'art transformé en divertissement n'est plus de l'art, mais un produit pour oublier qui et ce que je suis : le contraire du sens de l'art. C'est dingue d'en être arrivé là ! avec une culture massive du déni con-vaincu : « moi ? bien sûr que non. » L'exemple usuel pour la musique est l'appropriation de chansons populaires (à auteurs multiples anonymes ou presque) et l'exemple de la fraude remarquée est l'appropriation d'Happy Birthday par la Warner qui exige 10 000 $ pour utiliser la chanson dans un film (ça reste loin de ce qu'exige les Rolling Stones pour utiliser Sympathy for the Devil : 500 000 $) = c'est une proportion d'usage qui marque le prix : + c'est cher + c'est rare et inversement proportionnellement.

Il faut arrêter de se mentir, ça ne sert à rien, puisque la vérité persiste même dissimulée : la répression policière pour les droits d'auteur est créée et sollicitée par les artistes : 3 inscriptions/jour s'enorgueillit la SACEM (société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) 3 assassins/jour que personne n'ose dire, voire penser. L'artiste dans le monde du péage s'est transformé en légitimateur (celui qui donne droit d'agir) de la violence : le moteur de la violence : les objets (vivants) appropriés et vendus. Les artistes du XXIe siècle se sont trahis, mais ne le comprennent plus : le luxe (= masquer sa laideur) est rentré dans l'usage et l'habitude de l'art. L'artiste créateur est à la base de TOUTES les activités humaines en société. C'est l'artiste qui crée le travail auquel tous les autres non-artistes s'emploient (par nécessité du péage ou par passion). L'artiste agi comme un souverain gouverné par ses « intérêts financiers » qui en soi ne veut rien dire que : « l'enrichissement conforte » une croyance qui est un leurre sinon il n'existerait pas des dispositifs massifs de sécurité de contrôles automatisés ni la croissance de polices privées nommées : vigile (pour vigilance et violence).

Le droit d'auteur est un impôt privé (comme tous les impôts aujourd'hui qui payent en 1er le train de vie des gouvernants) qui commande la violence des questeurs (ceux de la SACEM ne se privent pas de terroriser de menacer toutes celles et tous ceux surtout petits commerçants ignorants à payer un forfait qui ne revient à aucun compositeur ni auteur et ressemble étrangement au racket massif des malfaiteurs américains, dont le plus célèbre reste Al Capone). Le problème majeur est que LE DROIT D'AUTEUR EST INSUFFISANT A PAYER SA BASE A SURVIVRE : se loger, se nourrir et être en bonne santé. Moins de 1% des artistes « ayants droit » (sans compter les éditeurs qui cumulent ni les descendants qui bénéficient de la renommée post-mortem). En effet, c'est dans l'accumulation de droits d'auteur que le réel enrichissement apparaît. C'est ce qu'avait prévu l'éditeur en 1848 quand il a financé le procès contre le cafetier caf'conc (café concert) soutenu par les droits de l'homme [4]. Le compositeur et l'auteur ne restent que les esclaves de l'éditeur qui les a achetés : « signer avec le diable » est : « le contrat d'édition ». Ce qui n'empêche pas l'enrichissement outrancier et très rare d'un nombre très limité d'artistes : on pense à Michael Jackson (à ce stade sa vie est sacrifiée) qui rachète les droits de toutes les chansons des Beattles détenus par Mc Cartney (et autres) le musicien le + riche d'Angleterre (et...).

Enregistré

Copyright et droits d'auteur sont des actes de propriété d'ouvrages immatériels matérialisés par l'écriture = l'enregistrement. Enregistrement qui peut se multiplier à l'infini. Dans le monde numérique, tu perçois le filon ? L'industrie née au XIXe siècle (Marx) repose sur cette idée de rendre les copies infinies (d'où la chaîne de production automatisée) : le nombre de copies imprimées revient au nombre de copies vendues : l'écoulage du stock obligé : + le nombre est élevé + le prix est bas (jusqu'à une limite indépassable : ne pas se solder = se vendre au rabais crée le mépris du produit). 1 + produit 1 +, 1 - produit 1 - est la loi de l'économie de l'appauvrissement des autres.

Pourquoi le droit d'auteur est une prostitution ?

Imagine, cet écrit que tu lis là ici devant toi, qu'il soit sous le sceau du droit d'auteur ; que tu dois payer si tu veux le lire pour enrichir ton savoir avant de le lire et, payer si tu le mémorises : le sauvegarder dans ton compte personnel de la banque publique (cloud) que tu payes et payer encore si tu veux le dire le transmettre à une autre personne (droits de diffusion). En réalité pour jouir de savoir, tu dois payer au moins 3 fois (sans compter les très nombreuses ramifications). L'idée du capital est de multiplier comme les copies à l'infini le nombre de péages.

Pourquoi le droit d'auteur est une prostitution ? En réalité c'est pire, la prostituée vend la passe (tout en sacrifiant sa vie : l'épanouissement de sa vie : son corps nié, elle meurt à 40 ans, voire avant, après avoir été pénétré + de 70 000 fois). L'artiste (faux) ne sacrifie sa vie que pour son confort en nuisant aux autres, qui en aucun cas est un sacrifice + un parasitage : pour garder ce statut, il ne peut en aucun cas produire une oeuvre originale qui ne serait re-connue par personne = invendable. L'artiste non-original en majorité est le gardien de l'autorité de la violence policière.

Les titres

La mélodie n'est plus la marque de propriété depuis longtemps. S’il a eu une focalisation obsessionnelle sur la mélodie, c'est uniquement pour ça : l'identité qui rapporte une rente. Aujourd'hui, la propriété se définit (s'identifie) par un titre. Le titre du morceau : le bien. La propriété de plusieurs titres permet la spéculation sur le marché des paris : qui vent le + pour investir mon capital pour profiter du supplément : je mise. L'ouvrage représente le titre (un investissement de travail) que le titre représente prêt à être spéculé. Mais la spéculation n'est pas égalitaire puisque la vente dépend des moyens de distribution, c'est-à-dire les moyens d'acheter les commerçants à vendre le produit spéculé : d'où la globalisation (mondialisation) qui multiplie les points de vente, mais Internet change la donne : les intermédiaires (les re-vendeurs) disparaissent, la vente s'opère de dépôt à client. Un artiste seul sans distribution massive ne peut pas accumuler suffisamment d'argent pour vivre de sa création qui est pourtant au coeur de l'économie mondialisée. C'est le paradoxe du « créateur mis en esclavage ». [5]

Comparé à un titre bancaire, le titre oeuvre fait payer avant pendant et après : 3 fois (au moins). C'est en ce sens que le copyright et le droit d'auteur affolent font tourner la tête des financiers : les gains sont illimités avec un péage illimité. La surpopulation alimente ce péage illimité sollicité par les bénéficiaires : « croissez et multipliez » est la fondation idéologique de la civilisation occidentale talmudique=biblique=coranique : juive+chrétienne+musulmane qui s'épanouit dans le capital = la rétention.

La dépossession

L'escroquerie sociale mondialisée du droit d'auteur réside dans le fait que c'est une nourriture qui ne nourrit pas. Payer une jouissance qui n'arrive jamais entièrement, car sa digestion est impossible : la nourriture de l'oeuvre du droit d'auteur ne s'assimile pas, car elle ne se transforme pas : elle est indigeste. Si l'oeuvre-titre se transforme (assimilation), elle perd son identité et perdre son identité signifie perdre sa propriété et perdre sa propriété signifie perdre le fait de faire payer = perdre le droit de se faire rentier (qui est la fonction du droit d'auteur : être entretenu). Ce qui dans une société discriminante et hostile est inconcevable. Le pauvre (empêtré d'obligations) paye le privilégié (à n'avoir aucune obligation).

Maintenant, dis-toi sincèrement si tu es en possession ou si tu es dépossédé ? [6]

 

Partition : droit de péage ? de l'enregistrement (registered) écrit et signé ?
...

Notes
[1] Vendredi n'est pas le jour (diurne) de la vente, mais le jour (di) de Vénus : Veneris dies. Transformé par les Chrétiens en jour de pénitence = jour de regret et de remords = se positionner en victime irresponsable pour recevoir le pardon du père souverain dominant châtiant = éducation et culture de l'hypocrisie.
[2] qui est à vendre : intention de vente : « petite » annonce. « Venum » = vente repose sur le sanskrit « vasnam » = prix. Le prix donne une valeur à un échange (quand il n'est pas fixé, imposé et obligé). Vénal reste d'un emploi moins violent que Vendu (sans se réjouir pour autant si peu : son emploi est une insulte). À vénaler, il n'y a pas le sens de la trahison qu'il y a dans la vente (= l'escroquerie), mais + une entente sur un prix d'échange; ça vaut ça. Remarquons que l'échange vénal règne entre particuliers (de la main à la main) alors que l'achat, la vente avec intérêt règnent dans la domination économico-politique : qui aujourd'hui revient au même puisque les gouvernements nationaux se sont privatisés aux services des affaires à très forts bénéfices.
[3] en France l'Adami et la Spedidam s'occupent d'encaisser (cette surcharge). Un parasite est une personne qui vit confortablement de ces surcharges : comme les gouvernants, principalement.
[4] Là, il faut citer Edgar Morin qui avance clairement et sans aucun doute : « l'idéologie des droits de l'homme masque le pouvoir scélérat de la bourgeoisie » page 177 chapitre Premières idées sur les idées, in La Méthode tome 4 : Les idées (leur habitat, leur vie, leurs moeurs, leur organisation) 1991.
[5] Il faut signaler l'aberration du réseau Internet qui donne des situations inattendues : en 2005, j'ai décidé de rendre accessible gratuitement toute ma discographie, ce à force de censures successives. Seul, indépendant sans aucune distribution, ni aucune publicité, à ce jour en 2016 suivant les comptes de l'hébergeur du centrebombe, on atteint l'appropriation privée de 1 1/2 million d'albums. Dans le cas d'un péage (bien sûr indirect), je serais millionnaire.
[6] Les « si tu es possédé » et « si tu t'es fait possédé » sont d'autres formes de cession : de céder son gouvernement de soi à un autre, à d'autres. C'est bien une trahison de soi-même : se vendre soi soi-même.

Prix : ce qui désigne la valeur (d'une chose) « pretium » en latin = valeur morale esthétique sentimentale, se rapproche du grec « proti » pour « interpres » pour intermédiaire < interprète. En effet le taux de changes des différentes monnaies entre elles, dépend d'une interprétation d'apposer une valeur intermédiaire. Rappelons que c'est cette interprétation qui déclencha la famine et la Guerre de 100 ans. Et + proche de nous : la ruine de la Grèce et de

 

 

mai 2016
3.
Le noeud du pouvoir (dénoué)

Il n'y a que les frustrés (mâle/femelle-homme^psy-masculine*) qui désirent gouverner, s'emparer du pouvoir, la motivation ? venger sa condition misérable et humiliée d'être humaine. C'est uniquement pour ça. Là, on comprend la lâcheté des gouvernants : des terrorisés qui se dissimulent toujours derrière les forces armées (civiles et militaires et privées : vigiles et mercenaires) entrainées à l'attaque (pour un policier, tout civil est une menace pour les gouvernants qu'il protège). La nécessité crue d'un gouvernant (d'un leader) émerge quand tout va mal. Pour que tout aille mal, il faut travailler à ce que tout aille mal. C'est pour ça que les gouvernants prennent toujours les mauvaises décisions (celles qui désavantagent les gouvernés, pour qu'ils se sentent mal) pour pouvoir les gouverner. Les gouvernés sont celles et ceux qui désirent gouverner (aussi par frustration) sans atteindre le pouvoir et réclament et vénèrent le gouvernant l'élu « pour les sauver » de leur frustration (cultivé par leur misère d'esprit = bêtise/ignorance + victimisation). Ce n'est pas très compliqué à comprendre (c'est pareil pour les banquiers : qui n'existent que par la culture volontaire de la pauvreté).

Note
* pour comprendre la combinatoire des genres au-delà du masculin/féminin, lire vivre l'article : « Identité : Qui suis-je ? » dans le Mouvement du Monde localisé à mai 2016 (juste en dessous).

2.
IDENTITY: ID
IDENTITÉ

... not for national ID card to be arrested by the police, but as mark (land-mark) necessary to recognize or find ourself if one is lost/astrayed)
... pas pour sa carte nationale pour être arrêté par la police, mais pour repère (nécessaire à se re-connaître, se re-trouver si on s'est perdu/égaré)

Who am I?
Qui suis-je ?

A male, a female, a female body with a male sex, a male body with a female sex? and further: an hermaphrodite?
Un mâle, une femelle, un mâle avec un sexe féminin, une femelle avec un sexe masculin ? + ? un hermaphrodite ?

A man, a women?
Un homme, une femme ?

A masculine, a feminine? (also mannish or womanly/womanish being almost pejorative?)
Un/e masculin/e, un/e féminin/e ?

One can be/on peut être:

a. a male man masculine the dominant in patriarcal society
a. un mâle homme masculin le modèle dominant dans une société patri-arcale (l'archie de la patrie du père)

or/ou
b. a male man feminine
b. un mâle homme féminin

or/ou
c. a male women masculine
c. un mâle femme masculine

or/ou
d. a female man masculine
d. une femme homme masculin

or/ou
e. a female man feminine
e. une femme homme féminin

or/ou
f. a female women feminine
f. une femelle femme féminine

The female and the male relate to their biological function to re-produce, the women and men relate to inside personal behavior and the masculine and feminine relate to social behavior imposed model. The distinction between male and female is not radical, contrasted or booby: there are coked women, there are man with vagina, there are dicks vaginaed and vaginas dicked. These biological variations are shamefully (sadly) hidden in the simplified stupid distinction and creative of pain and unnecessary suffer: you the Male, and you the Female which is a forced imposed unreality by a rule based on fear and frustration.

. (Vagina = sheath, scabbard, and what do we put in its sheath? Yes: The function of the knife the blade is to break in (rape to check) and decide (judge) while the fonction of the sheath is to welcome, as the matrix (the egg) that houses the human fetus growing in the female wombto be delivered) [L. vāgīna sheath, scabbard. Cf. F. vagin (1762), †vagina, Pg. vagina. Oxford Dicktionary]. Pussy for vagina refers to the soft fur of the pet cat (as domesticated = being dominated without for the cat not being totally dominated).
. (Cock = kukko- (cocq), from same root as chicken, the domestic fowl (La volaille domestique) = the domestic inhabit = to have sex => that housing is the space for an intimate sexual relationship. Domestic is the root from dominium = male domination). (Dick = contraction of the Christian name Richard as desperate, dainty, dapper, dirty, then arrogant penis in "farmer slang" refers to King Richard being stupid going fighting the muslims than to protect his people (we are repeating the same errors over and over!); and the contraction of detective = a policeman).
. (Penis = mammalian tail: as an outgrowth, like the testicles sheath dangling and a source of pain if they are com-pressed, in a hurry)
. (Phallus = penis in erection, and sexual representation of the male member during the festivals of Bacchus and Dionysus Momus, who gave fascinum = fascinate (charm and possession). Lacan poses the meaning of erection as the ex-pression of lack, base of the desire, but how Lacan understands the morning erection? That gave phallocracy (machismo = the power of the rooster : cock o Rico) expressing fear of women with contempt and scorn. Its Indo-European fundamental meaning: bhel (-> moth) = feminine of phalios -> phallus = white, glow, brightness, shine, luster, takes its root in the sense: swell, inflate = the glory to be glorified).

When a word becomes an insult, its meaning is always reduced to a simplified scorn: different words always for the same meaning.

La femelle et le mâle se rapportent à leur fonction biologique pour se re-produire, la femme et l'homme se rapportent au comportement intérieur personnel et la masculine et le féminin se rapportent au modèle de comportement social imposé. La distinction entre mâle et femelle n'est pas radicale : il existe des femmes bitées, il existe des hommes vaginés, il existe des bites vaginées et des vagins bitées. Ces variations biologiques sont honteusement (mal-heureuse-ment) dissimulées dans la distinction bêtasse simplifiée et créatrice de souffrance toi Homme et toi Femme qui demeure une irréalité forcée imposée par une domination basée sur la peur et la frustration.

. (Vagin = vagina = étui. Qu'est-ce qu'on met dans son étui ? Eh oui : son couteau. La fonction du couteau est de percer (vérifier) et trancher (juger) alors que celui de l'étui est d'accueillir, comme la matrice (l'oeuf) qui accueille le foetus humain qui croît dans le ventre de la femelle-mère pour être délivré). Chatte pour vagin comme pussy en anglais fait référence à la fouture douce du chat domestiqué (dominé sans l'être vraiment). Pourtant les poils pubiens, nous le savons, ne sont pas doux comme la fourrure des chats ! *
. (Bite < de habiter = avoir une relation sexuelle (=> que) l'habitation est l'espace pour avoir une relation sexuelle intime)
. (Penis = queue de mammifère : une excroissance comme la bourse des testi-cules qui pendouille et est une source de douleur si elles sont com-pressées)
. (Phallus = pénis en érection et représentation du membre sexuel du mâle durant les fêtes de Bacchus et Dionysos et Momus chez les Grecs qui a donné fascinum = fasciner (charme et possession). Lacan pose le sens de l'érection comme l'ex-pression du manque, base du désir, mais que fait-il de l'érection du matin "bander en toute plénitude" ? Ça a donné la phallocratie qui exprime la peur des femmes par le mépris. Son sens fondamental indoeuropéen bhel -> phalène (féminin de phalios -> phallus) = blancheur, éclat, prend la racine de son sens dans : se gonfler = se glorifier).

Quand un mot devient une insulte, son sens est toujours réduit à un mépris simplifié : différents mots pour le même sens.

 

Physical or psychical?
Psychique ou physique ?

These 6 attributes we must have also to consider in which: the mind or body is located qualification. The 6 combinations are enriched by this dual belonging in which the composition and its notation we put the mark as PHY for body and PSY to mind. The combinational of these elements are enriched with: 1. femaleb 2. femalem 3. womanb 4. womanm 5. feminineb 6. femininem and 7. maleb 8. malem 9. manb 10. manm 11. masculineb 12. masculinem (let's put a e to prononce womaneb, womaneb, maneb, and manem). These 12 attributes combined by 3 will give an early answer to know "who I am" without being determined. Of course it seems being complicated, it is because we are used to think.

Ces 6 attributs doivent se considérer aussi dans lequel de l'esprit ou du corps la qualification se situe. Les 6 combinaisons s'enrichissent de cette double appartenance qui dans la composition et sa notation nous posons la marque PHY pour corps et PSY pour esprit. Les éléments de combinaisons s'enrichissent ainsi de : 1. mâlePHY 2. mâlePSY 3. hommePHY 4. hommePSY 5. masculinPHY 6. masculinPSY et 7. femellePHY 8. femellePSY 9. femmePHY 10. femmePSY 11. fémininePHY 12. fémininePSY. Ces 12 attribut combinés par 3 donneront une réponse rapprochée de savoir "qui je suis" sans pour autant la déterminer pour la classer pour l'arrêter. Bien sûr, ça paraît compliqué, c'est pour la seule raison qu'on ne réfléchit pas : si c'est compliqué, ça montre qu'on ne réfléchit pas.

One can be/on peut être FROM/DE :

a. femalePSY womanPSY femininePSY IN femalePHY womanPHY femininePSY /
    femellePSY femmePSY fémininePSY DANS femellePHY femmePHY fémininePHY
b.
....

TO/JUSQU'À

...
w.
x. malePSY manePSY masculinePSY IN malePHY manPHY masculinePHY /
    mâlePSY hommePSY masculinPSY DANS mâlePHY hommePHY masculinePHY

 

QUI SONT LES EXTRÊMES DE LA RÉALITÉ NIÉE NUE
(where to change LETTERS does not change the intent / où changer les LETTRES ne change pas l'intention)

 

[With the help of: Dictionnaire historique de la langue française, Oxford Dictionary.]
And the musical spirit.
This way of thinking is proper to music (also math):
the first purpose for a composer is to know all the possibilities before starting any music composition (the idea of the music supposed and wanted).

[Avec l'aide du Dictionnaire historique de la langue française et de l'Oxford Dictionary.]
Et l'esprit musical.
Cette façon de penser est propre à la musique (aussi aux mathématiques) :
la première étape pour un compositeur est de connaître toutes les possibilités avant de commencer toute composition de musique (l'idée de la musique supposée et voulue).

 

who am I?
Me? Let's say: I am (almost) free malePHY-womanPSY-masculinePHY.
Qui suis-je ?
Moi ? Disons : je suis un mâlePHY-femmePSY-masculinPHY (presque) libre.

Au lieu de s'identifier à l'Administration de la soumission avec M pour mâle et F pour femelle,
par exemple pour moi ça devient : pas : M, mais : MPHY-FPSY-MPHY

ça change quoi ? à reconnaître les trans plus trans mais être humain.

 

Note
* Le vagin (vagina en Latin), son sens 1er, est un fourreau (une gaine) qu'il est usuel de fourrer et de dégainer pour se tirer (on pense à l'incohérence de l'onanisme = la masturbation interdite par l'Église qui se base sur l'histoire de Onan qui refuse de féconder la veuve de son frère en dégainant avant son éjaculation et qui au VIe siècle était puni de mort par les "sages d'Israël" sic /**). Et la vaginula est un vagin, mais + petit : une petite gaine ou gainette, pour fourrer un canif à ongle ? Sa désignation sexuelle n'arrive qu'après le XVIe siècle.

/** « Le “crime d’Onan” (sic) est le fondement chrétien de la condamnation de la contraception » par l’Église catholique. Entretenant la pandémie du sida. Pourtant, il n’y a aucun rapport entre l’histoire d’Onan et une branlette manuelle perso. Ça reste une pathologie obsessionnelle cléricale.

 

Pour élargir son savoir sur le problème des rôles de la partition sexuelle, lire :
. La haine millénaire envers les femmes, dans : La Douleur du Monde (2015-16)
. Personne n'oblige les femmes à tant dépenser pour les cosmétiques, et Gender ? articles à avril 2016, dans le livre : Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, etc.

 

 

1.
LA PART RESPONSABLE DES FEMELLES-FEMMES féminines ou masculines dans la misère du monde

André (andro) et Ginette (gyne) en parlent 

I.
La hiérarchie masculine des femmes sans nid pour nid

André - La hiérarchie des mâles est en réalité sollicitée par les femelles.

Ginette - Tiens, pourquoi ? tenue pour quoi ? tu dis ça ?

André - La hiérarchie sert à choisir le mâle considéré méritant par la femelle à partir du sommet de cette échelle de valeurs sociale, dont la domination est le lien et le sens même de cette classification.

Ginette - Je ne comprends pas en quoi les femmes sont responsables de la domination masculine ? La hiérarchie est une affaire de mâles, entre-tenue sans doute par les femelles à la recherche de son géniteur. Les hommes mérités se destinent aux femmes méritées qui sont les trophées de la récompense ; seulement pour celles considérées être les belles, c'est-à-dire celles enviées par les autres hommes. Et dans ce cas, la hiérarchie c'est l'espace de classification où le mérite du mâle se mesure par la femelle à sa position dans l'échelle sociale donnée par l'épaisseur de sa bourse. L'épaisseur de la bourse étant proportionnelle au confort garanti du nid.

André - C'est bien ça. Pourtant, la hiérarchie fut inventée par les Chrétiens, le mot hiérarchie fut formé par l'Eglise chrétienne... pour l'administration de son pouvoir...

Ginette - oui, par ces prêtres mâles : haïsseurs de femmes et violeurs d'enfants (qui ont créés les « sorcières ») !

André - ... (hierarchia signifie : pouvoir du sacré et son administration qui crée son institution politique = l'autorité de sa domination administrative (armée) par l'administration de ses richesses, mal acquises : l'enrichissement est toujours de l'acquisition au détriment des autres) le mot hiérarchie, laïcisé, a pris le sens : d'échelle humaine de valeurs de mérites sociaux qui donne le droit (la légitimité) de commander les positions inférieures (maltraitement) et à ce que les positions inférieures obéissent à celles supérieures.

Ginette - OK, je comprends : sans les femmes-trophées (les beautés entretenues par l'industrie cosmétique du luxe), la hiérarchie laïcisée dans la société du travail (échelle des humains valorisés et dévalorisés à être commandés) n'aurait aucun sens ni aucun besoin d'exister. En fait, pour la femme génitrice (au stade de putain), il s'agit d'obtenir le meilleur géniteur, sur l'échelle hiérarchique de l'évaluation du mérite de son capital qui le fait commandant : le pouvoir d'acheter le travail de l'autre.

André - Bien que l'échelle de la hiérarchie soit factice au regard de ses critères de valeurs : meilleur de quoi ? Meilleur que quoi ? Les riches notoires au sommet de l'échelle sont des parasites qui ne créent rien, que la pauvreté. Les valeurs sont inversées : l'espèce pour se perpétuer et se développer dans l'intelligence nécessite des êtres humains qui ont la capacité de créer, pas de commander les autres, se faire entretenir et se pavoiser.

Ginette - En effet, ça paraît logique. Mais là, rentre en compte : « l'ivresse du pouvoir ». L'espace où tout est possible grâce à l'obéissance et la soumission des autres. On le sait, ça rend dingue (ding dong ça sonne dans la tête). Une fois l'euphorie de l'apparence retombée, le choc de la femelle pointe. Elle se rend compte que « le meilleur » choisi, n'est pas ce qu'elle a cru « être le meilleur ». La contrepartie de la puissance est la violence, l'hostilité (la paranoïa) et l'égoïsme : le monde de la souffrance du pouvoir en société

André - Mais les femmes s'intègrent bien dans la hiérarchie du travail ; comment ça se fait ?

Ginette - Celles-là, ne sont pas des trophées, elles se soumettent (croyantes persuadées ne pas avoir le choix) au jeu des mâles-hommes-masculin qui commande : elles s'intègrent par l'effacement, en tant que femelles-hommes-masculines ou femelle-hommes-féminines ou femelles-femmes-masculines. Les femelles-femmes-féminines sont les trophées qui restent à la maison avec les enfants et font office de décoration (au bras de leurs époux).

II.
Le ragot : arme de destruction psychique

Ginette - Il y a aussi le ragot, qui est une activité majoritairement féminine (comme le shopping) tous 2 issus d'un besoin incontrôlable, car ils s'accompagnent irrésistiblement de plaisir.

André - Le ragot, le potin, sert à humilier les mâles en société considérés indignes. Un mâle humilié est un mâle qui ne sert plus à rien. Un mâle humilié est un mâle déchu sans force qui suscite le mépris de tous. L'humiliation est une grande souffrance dont les politiciens, hauts fonctionnaires et magistrats se servent sans retenue pour briser ses ennemis : les accusés. Le ragot sert aussi à éliminer une concurrente femelle-féminine, toujours avec la puissance de l'humiliation. Le ragot EST l'arme de l'humiliation.

Ginette - Je sais. Si les femmes lisent massivement la presse féminine, c'est pour « se tenir au courant » 1. des ragots qui entretiennent leur jugement moral et 2. des vêtements à la mode pour augmenter leur pouvoir de séduction. La presse est une extension commerciale du ragot et la publicité une extension de la prostitution. La femme est une extension commerciale de l'enfantement par surconsommation de produits dérivés pas indispensables.

André - Les mâles personnes publiques doivent se comporter selon la norme morale acceptée et tenue parles femmes : le pouvoir de celles qui se scandalisent par le ragot pour créer le scandale social qui marque le condamner de l'humiliation (avec la querelle de sa procédure en « Justice » qui sert sa vengeance) où il s'agit de con-damner le mauvais mâle (et sa concurrente) de mauvaises moeurs.

André - Oui, la mode (c'est su) déshabille le désir. pour l'augmenter. et le transformer en besoin indis-pensable. la décoration du trophée...

Ginette - Le ragot est une arme redoutable pour sortir un mâle du jeu social et familial de la séduction par la porte de l'humiliation. Il ne lui reste que l'exil ou la contrattaque pour dévoiler la supercherie. Mais la majorité se conforme à ce jeu, même le défendre à n'importe quel prix, car dans le cas contraire ça va « casser les pyramides logiques de la culture, retourner comme un gant le sens de la connaissance » (Annarita Buttafuoco).

III.
Sociétés gratuites : impossibilité féminine

André - On peut creuser plus profond. Je pense par exemple au contexte de nos sociétés sans péage, SOCIETES GRATUITES, qui aujourd'hui au début du XXIe siècle reste dans la majorité des esprits de notre civilisation occidentale mondialisée, inconcevable. Pourtant, la société gratuite annihilera définitivement la pauvreté économique et la misère de l'intelligence humaine sur la planète. A quoi se bloque-t-on ? À la croyance du mérite qui ordonne la hiérarchie.

Ginette - La belle Hurlante : « je ne veux pas que la Goularde est la même robe que moi ! » Une société gratuite dissout la hiérarchie, car il n'existe plus de prise en otage de la masse travailleuse dans le salariat (qui correspond à l'esclavage Antique). Le salaire mensuel = est la récompense qui soumet le salarié et la salarière croyant protéger leur famille par le labeur « nécessaire » (sic) pour obtenir la récompense (de survivre) le foyer composé de la maison, de la nourriture et du confort que ce minimum est garanti, bien qu'il ne l'est pas. Oui, une société gratuite est crue sans mérite, par manque de labeur inutile à se prouver méritant !

André - Oui, dans la gratuité, plus de fric à amasser pour attirer les + belles (les + convoitées par les autres). Il s'agit bien de ça : une catégorisation non hiérarchique : la classe des + belles retenues et la classe des moches rejetées (assimilées aux esclaves mâles), sans graduation : riches & belles contre moches & pauvres. 2 classes en réalité même dans la hiérarchie envahie de chefaillons abusant de leur petit pouvoir de peiner (pour se le prouver en permanence), dont l'une sert l'autre qui l'humilie.

Ginette - Et puis, il y a le manège en boucle : le trophée sollicite le mérite et le mérite sollicite le trophée : la récompense est la partie de « jambes en l'air » avec la femme désirée (par les autres) possédée. Et Ça, ça se paye. Les cadeaux, les surprises, le bonheur d'avoir. La femme maquillée (ça veut dire : ses détails masqués) et habillée (en fait : déshabillée) est la décoration qui accentue l'objet de convoitise : la femelle qui provoque l'érection de la majorité des mâles. La putain pré-mère.

André - Reste en permanence dans l'esprit du mâle en manque, l'expectative de la femelle récipient chaud et doux qui s'active pour obtenir l'orgasme sexuel bien que pour les mâles ça soit + rapide que pour les femelles. La montée rapide de l'excitation et de l'éjaculation soudaine : ça jailli, ça ne coule pas, renforce la frustration de la femelle qu'elle compense par le « bonheur » (? douloureux : la péridurale) d'enfanter. Où les enfants deviennent la motivation centrale de re-tenir le mâle à la maison et travailler pour les nourrir. Le schéma reste archaïque et n'évolue pas depuis des millénaires.

Ginette - Mouais... L'amour dans la longueur, c'est l'érotisme. L'érotisme s'attache à la femelle-femme-féminine, le mâle « tire 1 coup » et se barre bricoler ou s'endort. Puis viennent ensuite les enfants, et là, c'est la panique : elle lui faut toujours +, « au cas où ». Cette terreur de manquer devient pathogène, voire malsaine chez la mère-panique.

André - Et là, on ne raisonne pas la panique : il n'y a qu'une seule issue : fuir l'insensé ou tenir la tempête aussi insensée. Dans les 2 cas, ça reste merdique.

Ginette - Aussi, je me répète : le vrai mérite qui est la vertu (mot et sens bien oublié qui n'a rien à voir avec la chasteté, mais l'intelligence : qualité d’un être qui le rend capable de résoudre les problèmes) et n'a rien à voir avec le fric, mais le fric, être friqué signifie posséder la notoriété qui signifie commander qui pour la femelle-femme-féminine est le contexte cru sain et indispensable pour élever ses enfants. Il n'en est rien. Pour être riche, on ne peut qu'être corrompu et à la malveillance et à la bêtise. La chute est toujours douloureuse, mais la croyance persiste depuis des millénaires.

André - « La lutte des classes » est né de l'imposition de cette hiérarchie des métiers faussement méritants : mineur ou ministre ? c'est pas pareil : l'un vit riche en parasite et l'autre vit pauvre en passant sa vie dans le labeur (et meurt généralement jeune de problèmes respiratoires).

Ginette - Le mérite hiérarchique ? oui, c'est un leurre social qui pose la femelle en trophée, c'est-à-dire en putain-mère qui si n'est pas désirable après ses exigences d'avoir « mis au boulot son mec » (oui : la femme-pute-mère proxénète en activité économico-matriarcale) sera dégradée dans le mépris dans le labeur de l'esclavage. Une femme ignorée abandonnée est une femelle sans famille qui perd sa raison féminine de vivre. Là, elle voit la vérité. pas de la femelle (terrorisée avide), mais de l'être humaine.

IV.
Société des (victimisations) coupables

Ginette - Pire que le ragot humiliant qui dégrade et expulse du groupe auquel on s'appartient par identification, il existe « le sentiment de culpabilité » qui démérite soi et dénie toutes ses capacités. C'est radical ! pire que l'humiliation, car le sentiment de culpabilité se déclenche de l'intérieur de soi contrairement à l'humiliation qui vient de l'extérieur de soi : du groupe auquel on appartient (et dans un cercle + serré : sa famille + ses amis).

André - comment ça se met en place ?

Ginette - facile, il suffit de convaincre l'enfant qu'il fait souffrir sa mère, par (simuler = se faire croire) une attitude de victimisation. Une fois l'enfant pris au piège, il en souffre toute sa vie. Dans le cas de son désir de se déconditionner, la durée de guérison est 3x (voire +) supérieure à la durée d'infection.

André - c'est ce sentiment qui plie n'importe quel résistant à obéir.

Ginette- oui, avec l'humiliation, tu peux fuir, mais avec « le sentiment de culpabilité » tu ne peux pas.

V.
Société matriarcale sans philosophe ni artiste

Ginette - La femelle-femme-féminine attractive (celle qui provoque la bagarre des mâles) élit son élu. L'électeur est d'abord une femelle qui choisit son mâle. Le dominant offre l'avantage de son pouvoir (bien qu'il soit parasite) : de pouvoir et avoir + que les autres, est un leurre cru et entretenu par la femelle-femme-féminine qui cherche un nid confortable.

André - « Artiste ? Philosophe ? C’est pas un métier ça ! » (= qui rapporte de l'argent) disent les mères à leurs enfants. La mère ambitionne pour ses enfants la « meilleure carrière sociale » : pour le mérite et le confort qui va avec (dans Soylent Green *, l'appartement est fourni avec la femelle-femme-féminine).

Ginette - Il s'agit bien de ça : « guerroyer pour son confort » est une contradiction, un non-sens : la guerre et le confort sont opposés = se détruisent l'un l'autre. Pour dévoiler que cette tradition relationnelle père-mère-enfant hypocrite qui repose sur la supercherie (jusqu'à cultiver l'escroquerie), car elle misérabilise le monde dans la pauvreté = l'empêche d'épanouir son intelligence, à répéter sur des millénaires toujours les mêmes erreurs, il faut être soit philosophe soit artiste (je ne parle pas ni des animateurs ni de décorateurs prétendus artistes) qui pratiquent l'acte vrai et la parole vraie, identifiée par Michel Foucault et d'autres dans la Grèce Antique et nommée : parrêsia **. Un artiste ou un philosophe, sans détenir une sincérité totale (sur soi et ce qu'il fait), ne parviendra jamais à réaliser une oeuvre qui touche au-delà de son apparence tout être humain (sans propagande ni publicité) dans son être (l'objet de l'art est de communiquer à tous (en va et vient), autre chose, du sens des êtres et des choses). Généralement philosophe et artistes vrais demeurent célibataires ou sont pré-jugés de très mauvais mari : esprits indépendants, ils ne se soumettent pas aux désirs paniques de la mère pour ses enfants (qui dans la lancée servent les siens ou la domination féminine par la manipulation mentale dans le sein familial). C'est le refus de LA sincérité qui crée l'hypocrisie familiale et ses souffrances et à une + grande échelle : l'hypocrisie sociale qui cultive la domination matriarco-patriarcale. Là, le couple père-mère « clash » dans le « crash ». Il n'y a pas de mal en réalité, seule une mise au point qui ne vient jamais : l'entente cordiale sympathique (cordes vibrantes). La nouvelle mère redoute tout, même ce qui ne l'est pas. Et cultive ses enfants vers leur adolescence méprisante persuadée de mieux savoir tout que ses « vieux cons de parents » humiliés dans leur propre noeud et qui répèteront les mêmes erreurs que leurs parent

Ginette - La domination en société des mâles et la domination en famille des femelles, n'est pas un leurre, mais le revers de la même chose qui emprisonne l'espèce humaine à subir ses comportements conditionnés à la seule fonction de perpétuer à persécuter son espèce à n'importe quel prix, même celui de ruiner son environnement qui la nourrit, même celui de ruiner son intelligence pour sa survie. La surpopulation ne les calme même pas. Au contraire, dans la pauvreté économique et catholique des croyants, c'est le jaillissement des familles nombreuses (capote interdite par l'Eglise) : là le mâle n'a pas le choix : « faut péter la thune » jour après jour, tous les jours. Pourtant, un jeu, ça se calme quand ça s'excite trop ça devient irréfléchi et ça crée beaucoup de peine pour rien. La domination féminine, matriarcale a sa responsabilité dans la misère du monde. Mais les mâles très cons (ils le sont) ne perçoivent l'équilibre des 2 dominations de leur côté que par l'agression sexuelle = le viol, qui est la preuve de sa faiblesse et la fonction douloureuse de l'équilibre du matriarcat patriarché.

André - La domination prend des formes perverses ou volontairement déniées, telle la domination féminine ou celle des enfants, telle la domination médicale qui considère l'être humain malade comme une maladie, un sac vide à remplir de pilules, un sac qui paye à entretenir l'industrie pharmaceutique : ces trafiquants officiels de drogues (non criminels qui pourtant le sont) dont le médecin sert en échange de sa corruption à garder son poste, sans parler de la domination des chefaillons sans doute la plus cruelle par la petitesse du pouvoir (qui doit obéir pour commander).

Ginette - Comment dévoiler une domination ? C’est simple : quand on se sent à la merci (obligé, sans pouvoir décider ou agir par soi-même qu'en souffrant), il y a domination. Enfant, en famille, malade à l'hôpital, adolescent à l'école, étudiant dans des emplois (de bureau) à forte hiérarchie, civile avec la police (ses abus de violence et d'amendes), civile avec les gouvernements qui ruinent le pays, etc., partout où les êtres humains sont groupés.

Ginette - Le noeud du « cercle-vicieux » est bien serré, coincé. Mouais ; indénouable, même.

...

Ginette + André - Une relation sincère et vraie entre femelles et mâles est la fondation pour démisérabiliser le monde de nos sociétés. OUI !

 

Dans le BLEU du ciel Dans le ROSE du sang et du lait

Dans le bleu du ciel : les mâles rêvent de s'évader...
Alors que
Dans le rose du sang mêlé au lait : les femelles rêvent de bébé...

C'EST QUOI CE LAIT AU SANG, ET SUCRÉ ? LE ROSE ? ADORÉ DES FILLETTES.

MA PROCHAINE CREATION MUSICALE [AVEC ART ZOYD] VA FAIRE DES BÉBÉS S'ÉVADER / À d'APT à TIO

 

Notes
* Soleil vert (1973), film tiré du roman de Harry Harrison : Make Room! Make Room!, 1966. Soylent est un mot composé de soy (= soja) et lentil (= lentille)
** Henri de Monvallier nous dit : mot grec formé sur le pronom « pan » = tout, et le verbe « rein » = dire, et qu’on peut traduire par « dire-vrai » ou « franc-parler » http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article124   Lire : Michel Foucault, Le Courage de la vérité in Le gouvernement de soi et des autres II (Seuil & Gallimard)

 

Résumé

La part responsable des femelles-femmes dans la famille et la société est de « fermer sa gueule », pour que le mâle-homme ne la cogne pas (à moins d'avoir réussi l'exploit père-vers de jouir d'être cognée). La part responsable des femelles-femmes dans la famille et la société est de manipuler l'omme mâle abêti (sans h = dégonflé = qui ne bande plus = qui ne domine plus) pour lui piquer les avantages qu'il ac-cul-mule (= hybride stérile) qu'elle sollicite par se poser en poupée sexuelle-ment désirable (la diversion de l'attraction du divertissement = entertainment, d'entertain = entretenir). Les 2 attitudes opposées et complé-ment-taires créent la violence (par conquête = le viol) dans le monde avec ses conséquences : misère d'esprit et pauvreté.

 

 

avril 2016
1.
La domination (politique, religieuse) ne peut s'imposer que dans une situation de misère sociale (esprits battus et humiliés en masse) volontaire

Pour que la domination persiste, la misère doit être cultivée, entretenue, maintenue : tout en mentant que demain, ça ira mieux (revient à cultiver l'espoir, c'est-à-dire : accepter sa souffrance présente qui ne s'atténue pas dans la croyance « ça ira mieux demain », car l'espoir réalise que ça n'ira jamais mieux puisqu'il persiste) : si ça va mieux, ça veut dire que la domination s'est retirée. Mais, s'est-elle réellement retirée en 2 millénaires de civilisation occidentale ? Non.

La politique, la religion n'existent que par la misère socialisée cultivée et entretenue

Pour instaurer un pouvoir politique ou religieux (qu'importe le nom, ils sont tous similaires : il s'agit de dominer et rien d'autre), il suffit de créer un contexte social misérable malheureux pour inciter les miséreux les malheureux à vouloir à désirer « un sauveur », un politique (ou un religieux) à la belle parole (rhétorique) qui discourra pour réjouir et enflammer la foule humiliée et provoquer le sentiment de l'espoir (avec larmes et pitié) pour inciter à croire l'incroyable résumé par un slogan répété en refrain par la foule pleurnichant acclamant (s'apitoyant sur soi-même dans la vocifération) du style : « je vous ai compris », « nous avons apportons le changement », « Yes, We Can », etc., cultive le malheur des individus dans la foule, au lieu de résoudre les problèmes d'appauvrissement, d'humiliation, de violence qui en réalité sont entretenus par les gouvernants pour rester et maintenir le pouvoir.

Insistons :
pour que le pouvoir existe (se légitimise), il doit créer des catastrophes (épidémie, mal nutrition jusqu'à la famine, pollution, exode, etc., tous les dégâts humanitaires possibles : varier la misère pour la faire croire naturelle et créer un état de guerre) pour se montrer en sauveur qui applique des lois (interdire ceci ou cela à son avantage) pour tromper les individus fatigués de la foule qui sont prêts à ce laisser aller (se faire gouverner) en se convaincant que ce qu'ils font est pour le bien de tous : peiner, menacer, extorquer, torturer, frapper, humilier, etc., qui pour « le maintien de l'ordre » est banalisé dans la normalité quotidienne. En réalité, il s'agit de soumettre la foule avec la cruauté de la multitude de petits chefaillons frustrés qui se réjouissent à faire du mal aux autres et convaincus à faire le bien (selon la loi... mais qu'ils violent sans scrupule) pour recevoir la récompense de leur obéissance de son supérieur (le maître qui « donne » une caresse à son chien qui mord au sang).

Insistons encore :
Oui, pour qu'un gouvernement existe (dictature ou fausse démocratie ou domination religieuse ou représentant militant, peu importe le titre), il faut d'abord rendre misérables les populations, puis entretenir cette misère, à ce que celui qui commande aux yeux des miséreux soit indispensable et puisse vivre dans le privilège (au dessus des lois instaurées pour les populations soumises) et l'opulence automatisée par l'imposition des impôts. Si les impôts servaient la communauté, la pauvreté n'existerait pas. Or, elle est constamment entretenue. Un gouvernant qui ne pique pas dans la caisse n'est pas un gouvernant. Le gouvernement repose sur le mâle autoritaire dominant à qui toutes les femelles doivent adoration et vénération. Oui, c'est une vraie maladie.

UNE SOCIETE HEUREUSE ET EPANOUIE N'A AUCUN BESOIN D'UN POUVOIR POLITIQUE OU RELIGIEUX. Un commandement ne se justifie qu'en cas de guerre pour faire obéir les troupes à massacrer des (faux) ennemis de la même espèce. Mais pourquoi parmi les humains, les uns se considèrent ennemis des autres ? Parce qu’il y en a toujours un (frustré) qui veut dominer l'autre (lui faire faire ce qu'il veut et le détruire dans l'humiliation). Oui, c'est une maladie.

 

 

mars 2016
3.
Le BeSoin (du francique « bisunni » = soin, a donné : besogne = « besoigne ») de leader, de chef, de commandant

EST UN PARADOXE

Que le peureux devenant incompétent devenant commandé demande (par sensation d'insécurité)
Il est et exprime ce besoin : se sentir incapable de résoudre un problème par lui-même
Donc, il en appelle à un autre (qu'il croit capable, mais qui ne l'est pas + que lui) :
pour son salut : sauve-moi (en religion : salvation), à l'aide, SOS... par merci (= pitié et marchandise avec le prix d'épargner)
En échange, il offre sa soumission : son obéissance à la commande à l'ordonnance (son crédit)
Au commandant pour (ce qu'il croit) ne pas perdre sa vie ou la rendre misérable,
En fait, en réalité, il se la rend volontairement misérable
À se faire résoudre son problème qu'il pourrait résoudre par lui-même, en entrainant son imagination et son intelligence.
Il n'y a que la bêtise et l'intelligence qui échappe à ce schéma
Trop indépendantes pour se soumettre : la bêtise par ignorance, et l'intelligence par savoir ;
Tout ce qui est entre, tombe dans le piège (de la servitude).
Ce processus est la conséquence de la conviction : « de se croire incapable » (cultivée, enseignée).
D'accepter de se faire dominer, pour se croyant, cru en sécurité : ce qui évidemment est faux : même le contraire.
Etre dominé (= ne pas pouvoir agir à sa guise) signifie être, se disposer, se mettre, de soi-même : volontairement en danger.

L'enseignant devient maître en falsifiant la vérité (à son avantage, à son pouvoir).
Sachant que tout ce qui est enseigné est faux (= cru vrai),
Ramène l'enseigné à agir par le mensonge (dans le devoir).
La banalisation de l'hypocrisie crée notre monde falsifié (formé de croyances).
Hypocrisie, devenue arme de défense envers l'hostilité sociale cultivée.
La boucle du noeud est fermée, fixé par la conviction.

Le sens des choses falsifié

Le milieu n'est pas hostile. Bien que tous croient le contraire. Dans le cas contraire, nous ne serions pas en vie. Croire l'hostilité du milieu, de l'environnement, ne sert qu'une intension : celle de se convaincre d'être en danger pour se soumettre à la responsabilité d'un autre gouvernant commandant pour se croire en sécurité : se laisser aller à la domination de l'autre (élu). L'autre (élu) pourtant, n'a pas + de capacité d'être responsable que soi : voire moins, car le pouvoir qui lui est donné lui permet de faire n'importe quoi (tout ce qu'il veut), surtout de décider pour les autres, le pire, car prendre la pire décision pour les autres est la preuve du pouvoir de celui qui a pris la décision, contrairement à une sage décision favorable aux gouvernés qui dans ce cas détiennent le pouvoir, inappréciable du gouvernant. Le milieu est (déjà) favorable à la vie. LE MILIEU EST FAVORABLE A NOTRE VIE, SI NON NOUS SERIONS INEXISTANTS. Prendre la pire décision pour les autres réalise l'existence du pouvoir détenu par le gouvernant. Le contraire (réaliser des décisions favorables à la communauté) change le pouvoir de main, est cette croyance solidifiée dans la conviction de la contradiction déniée. Croire vivre une démocratie dans une hiérarchie hostile est un contresens. Malgré l'insensé de la présomption contradictoire « le pouvoir protège les masses », montre à quel point la conviction détourne et falsifie le sens des choses. Sans conviction, la croyance reste une croyance, parole non crue, loin de la vérité sue. Sans croyance, le pouvoir de l'un sur les autres ne tient plus.

La peur est un sens hypertrophié, par culture.
Une maladie cultivée.
Elle est conditionnée pour former un cancer (une excroissance déformée du doute vigilant),
qui se transmet de génération en génération (par l'éducation et le contexte social hostile de vie).

Mais
J'aime la vie, et elle me le rend bien.
Et je n'ai pas besoin, de ce schéma destructeur pour vivre (bien).
TOUJOURS HEUREUX ?

 

2.
Les 2 principales nuisances fondatrices de nos sociétés
qui rendent la vie misérable* à tant d'êtres humains, tant d'animaux, et à tous les êtres vivants de la planète

Nous pouvons maintenant confirmer (après 2 mille ans) que les 2 principales nuisances fondatrices de nos sociétés qui rendent la vie misérable* à tant d'êtres humains sont : la CROYANCE (croire pour croire pour se croire avec l'ignorance qui va avec) et la DOMINATION (faire de la peine aux autres pour venger sa frustration avec l'obéissance qui va avec). Qui l'une sans l'autre ne fonctionne pas. Il n'y a que le croyant qui accepte sa domination = on ne peut dominer que des crédules (à faire obéir les lâches dominés par la trouille pour en faire des petits dominants aux ordres). Un sachant courageux ne se pliera jamais à la corruption. Simplement parce que c'est désagréable.

Comment se débarrasser de ses 2 nuisances ? c'est simple : arrêter de croire, arrêter d'obéir : et, arrêter d'avoir peur d'arrêter.
Et les prêcheurs politiques laïques et religieux, faux sauveurs parasites gouvernants protégés par la police vont disparaître d'eux-mêmes par inutilité.
Ça demande du courage (je suis passé par là), mais une fois la terreur franchie
(de ne pas payer ta vie sans comprendre ce qui est exigé, mais de payer ce qui est juste de payer, avant de passer à la générosité de la gratuité),
on constate le ridicule de ce dont on avait peur.
Ce tout petit pas, venant de chacune et chacun (sans être commandé ni conseillé), uniquement de soi,
                         changera nos sociétés médiocratiques   en   sociétés épanouies.

Note
* encore une fois la misère n'est pas la pauvreté : la misère envahit l'être entier, la pauvreté que les biens.

 

1.
SOURCES DE LA MORALE, Roger Caillois, rédaction 1942
dans : LE ROCHER DE SISYPHE, publication 1946

Voici un texte, écrit en pleine Seconde Guerre mondiale, à Buenos Aires (le bon air) en Argentine, par l'auteur de « Le Jeu et les Hommes » (1967) et de « Bellone la pente de la guerre » (1962), réfléchissant le sens de la morale dans notre civilisation. Je cite (les 3 1ers paragraphes de) ce texte, car il apporte de la compréhension dans ce qui est en jeu dans nos sociétés : des forces opposées et contradictoires qui reposent sur la conviction jusqu'à provoquer le conflit, activité sublimée dans la guerre. Roger Caillois (1913-1978) a alors 29 ans (en 1942). Ce texte est commenté [entre crochets] et questionné, son intérêt est qu'il touche la contradiction des motivations mise ensemble dans les sociétés formant la civilisation. Ce texte est une amorce comme une question à vouloir savoir où disposer la valeur des actes qu'un être humain est supposé agir durant sa vie (en société : une vie humaine n'est que sociale, même isolée). Il dévoile quelques ironies crues vraies qui motivent les êtres humains à agir dans l'absurdité, contre leur propre intérêt, niant même cet état de fait. Son style paraît aujourd'hui légèrement maniéré (à exagérer l'effet), mais restons attachés aux idées émises.

 

 

février 2016
2.
5 comportements majeurs identifiés de nos sociétés humaines (savoir millénaire su et transmis par la parole)

Une famille, une tribu, une société, une civilisation les unes dans les autres, vivent comme tout être humain un bon état de santé ou pas. 5 comportements non passifs se retrouvent en permanence dans tout regroupement humain et dans tout être humain. Les 3 premiers sont des comportements en peine : tant qu'ils stationnent, la souffrance et la peur ne sont pas soignées, pour en être libéré. Les 1er et 3e sont des comportements qui provoquent la guerre, le 2d qui en profite. Les 2 suivants sont des comportements libérés et le dernier épanoui. Depuis des millénaires, on retrouve ces 5 types de comportements qui forment, quand l'un est favorisé + que l'autre, le courant social dominant auquel penche la majorité des individus en fonction de son malêtre ou de son bienêtre personnel ; au-delà des lois, des règles, des cultures et des morales.

1er type : comportement DESTRUCTEUR
C'est le comportement infantile terrifié de son environnement qui croit lutter pour sa survie à le détruire, c'est une psychose. Les dictatures sont gouvernées par ses enfants adultes terrifiés qui ne le savent pas et qui ne veulent pas reconnaître leur terreur profonde qui le constitue. Leur violence de destruction est proportionnelle à leur terreur. Capable de tout pour obtenir le pouvoir de la terreur.

2e type : comportement OBEISSANT
C'est le comportement obéissant, celui d'obéir aveuglément aux règles et à la tradition. Il est incapable d'improviser, ni d'inventer, impuissant face à l'inattendu (situations nouvelles et inconnues). Petit chef qui aime exercer son pouvoir sur les autres et se faire payer son service et condamner et peiner les autres qui agissent avec spontanéité et création. C'est un comportement à la fois servile et dominant, sans ambition pour soi et pilier de la hiérarchie.

3e type : comportement ARRIVISTE
C'est le comportement qui n'agit qu'en fonction de sa réputation et de la reconnaissance des autres. Tout en voulant les dominer et les manipuler. Il cultive un sens aigu de la compétition pour obtenir le pouvoir, jusqu'à son absolu. Pour « gagner », aucun scrupule à anéantir l'autre dans la peine et l'humiliation, ou la mort douloureuse. Opinion de soi surévaluée (narcissisme obsessionnel) en manque permanent. Apprécie les marques stéréotypées des objets du pouvoir : prostitution, argent qui achète les humains qui se soumettent se corrompent ainsi que les objets inabordables : voiture, maison, vêtements : du monde du luxe. Déteste partager, ne cherche qu'à conserver le monopole au détriment des autres. Capable de tout pour obtenir la gloire.

4e type : comportement COMMUNICANT
C'est le comportement toujours disponible, dévoué aux autres quand on en a besoin, gentils généreux attentionné et particulièrement compétent, ne cherche pas la rémunération ni la gloire. Excellent enseignant, se donne du mal pour former tous ceux qui le désirent.

5e type : comportement PHILOSOPHE-ARTISTE
à la différence du 4e comportement, ce 5e est un comportement autodidacte. Responsable et autonome, il n'adhère pas aux règles sociales qui figent un contexte qui en réalité est en perpétuel changement, ni n'a aucun besoin de se reposer sur la tradition, ni autres protocoles ou rituels ou cérémonies ; longs, compliqués et inutiles pour masquer l'ignorance et favoriser la flatterie (gloire et narcissisme de l'égocentrisme), nécessaires aux 3 1ers comportements. Doté d'un pouvoir immense, il soigne et guérit avec presque rien et humilité.

Les sociétés occidentales sont majoritairement organisées selon les 3 premiers comportements. Ce qui provoque une réalité sociale hostile, un danger instauré permanent. L'éducation forme des comportements du 2e type, comportements consolidant la hiérarchie des 1er et 3e comportements commandant. La souplesse et la largesse d'esprit des 4e et 5e comportements empêchent toute domination qui puisse réduire les autres à la misère d'esprit et à la pauvreté sociale. Non violents, ils sont constamment la cible des attaques des 3 premiers comportements.

Cette identification permet de comprendre simplement l'état de misère de nos sociétés occidentales, vivant d'abondance et de servitude. En effet, elles sont dominées par la peur et la frustration qui provoquent leur mise en danger par leurs conquêtes destructrices. La destruction systématique de son environnement est préoccupante, par sa durée. La marginalisation, la criminalisation des 4e et 5e types de comportements par les 3 premiers dominants est une preuve de déséquilibre : arts, philosophie et sociétés pacifiques sont aujourd'hui en état de survie. Le malêtre est flagrant et pourtant cultivé perpétué dans la tradition de l'agression, en le niant.

 

1.
PAYER

Payer (un péage) est un acte de soumission. S'il ne l'était pas, celles et ceux vivant du privilège paieraient, or ils ne payent pas. Qui est la marque de leur privilège : ne pas payer = ne pas être soumis = ne pas obéir, puisque « c'est moi qui commande » (sic).

Payer (un être humain) est un acte de domination (pour le payeur et d'humiliation pour le payé). S'il ne l'était pas, les milliards de travailleurs ne vendraient pas leur force de travail et leur liberté à ceux qui payent.

 

 

janvier 2016
1.
Le déguisement de la terreur

Ceux qui se déguisent en humain terrifiant (uniforme) sont les + trouillards, justement pour éloigner la trouille d'eux-mêmes.
La trouille est la porte d'entrée de la conviction cultivée par la croyance convaincue.
Le croyant est un être humain vaincu (humilié).

 

 

décembre 2015
2.
CROIRE encore encore encore encore

les 3 issues voies voix classiques de la croyance

1. l'opinion (jugement)

l’opinion est issue des comportements communs admis de la collectivité : gouvernés par sa morale. Contrairement à ce qui est cru, une opinion n'est pas une idée : une idée représente, une opinion juge (obéissant aux lois). L'opinion sert la Justice (le juge), le commérage (qui sert la justice), l'esthétique (le goût du jour contre le dégoût qui sert la mode en vogue), à maintenir à demeure les valeurs de la communauté par les croyances communes. C'est en se sens qu'elle est publique (commune). Contrairement à la pensée qui est individuelle, l'opinion est le ciment social sous contrôle des gouvernants (police) gardiens de la domination sociale et familiale systématisée. L'opinion est mesurée (contrôlée) par les sondages pour vérifier si les croyances sont crues, accrues, décrues ou incrues. Par sécurité (du mensonge cru : « liberté = bannissement » sic), chacune et chacun choisissent de croire (ne pas penser, ne pas remettre en question, ne pas douter, ne pas coïncider les sens, se masquer la finalité d'un acte dont on est la marionnette = considérer la contradiction pour vraie) à répéter ce que dise les autres (l'autorité de ce qui doit être cru ou la conviction crédible crue) par peur de bannissement de la communauté (l'image de la pauvreté marginalisée = la punition). Se faire une idée n'est pas avoir une opinion. Coïncider des idées permet de comprendre, une opinion impose son avis par préassenntiment de la communauté. L'une essaye de saisir le sens et l'autre juge par évaluation en fonction de ses règles morales imposées et obéies = qu'on s'impose par ce qui est voulu crédible (son éthique issue de la morale des règles à suivre) qui explique son obéissance pour ne pas être banni de sa société, dans laquelle on est né. L'opinion institue par la parole journellement « le bien contre le mal », la propriété contre le voleur qui sert à légitimer le bien du propriétaire, ou l'absurdité de la crainte de l'inconnu, de l'autre, de l'étranger, de l'Alien (monstrueux = différent) qui n'est pas hostile comme l'opinion est convaincue forcément.

2. l'assentiment (acquiescement, consentement implicite à l'opinion) [2]

le renfort des autres pour croire l'incroyable : confirmer ce qui est affirmé (par l'accord des voix à l'unisson = même fréquence = répétition). L'assentiment est l'accord de différents témoignages « moi aussi, j'y étais et j'ai vu la même chose, exactement » (sic) est une contradiction (pas d'unisson) : rien n'est similaire de différents points de vue. L'assentiment va former la conviction qui sera confondue avec la vérité. L'assentiment est une explication de la croyance donnée par Emmanuel Kant (le philosophe qui trouve sa liberté dans la morale, où comment poser sa pensée avec conviction dans la contradiction en donnant des leçons) : « un assentiment suffisant seulement d'un point de vue subjectif, mais qu'on tient pour suffisant seulement d'un point de vue objectif » (Critique de la raison pure, 2,3. Cité par Julia Kristeva in Cet incroyable besoin de croire, ed. Bayard 2007 p.47). Le glissement de la fabulation dans la raison, n'est pas l'assentiment de l'opinion publique. L'assentiment de Kant n'est pas un consentement avec d'autres, mais plutôt une paix avec soi-même par sa suffisance. La suffisance satisfait : « j'ai assez mangé ». La croyance pour Kant est une perversion, un retournement contradictoire où le subjectif prend la place de l'objectif : « arrête de raconter n'importe quoi » cru. Le dictionnaire Robert inscrit, le 1er sens de croire : « Tenir pour vrai ou véritable. Accepter, admettre. » [3] la fable. Autrement dit, se soumettre à l'autorité [4] du discours. Que la fable ou l'autorité soit raisonnable ou pas, importe pas. Ce qui importe, c'est de se faire posséder du comportement de la foi, comme moteur (motivation) de raison à son action incohérente, voire de mise en péril des autres, jusqu'à la torture et l'assassinat : « - J'ai un doute... - Pas moi. »

3. la conviction (certitude)

« le déterminisme est une certitude » est une croyance où la volonté que son désir s'accomplisse en dehors de l'imprévu. Aucune ambiguïté possible entre l'objet, le fait et la parole qui le nomme. Contrexemple : « Si tu sais que c'est là une main, alors nous t'accordons tout le reste » Ludwig Wittgenstein, De la certitude (1958), n°1 sur 676. La conviction et la certitude scellent la croyance à ne plus pouvoir douter (et pour Descartes, d'être).

Le mot « certain », avant le nom, est au contraire de la certitude (générale et déterminée) : particulier (relatif à une partie, 1 élément d’1 ensemble) et indéterminé (où on ne sait qui, où on ne sait pas quoi, on attend de savoir sans prévoir).
La certitude est collective, commune, générale, publique, universelle = faite de lois confirmées, approuvées, obéies. Le doute est solitaire.
La certitude signifie le (doit être) pareil, semblable. La différence et l'exception annihilent la certitude et le comportement de sa conviction copiée.
La certitude est courante, habituelle, normale, ordinaire, standard. Le doute c'est le contraire et c'est en ce sens qu'on le redoute. Le doute est craint. Le doute décompose, met à voir l'objet de la croyance et son mécanisme désiré. La certitude rassure à battre le doute pour dominer sa terreur et les autres. Le doute est redouté à ce qu'il ne révèle pas et ne provoque pas sa honte d'avoir cru. Sa honte de se rendre compte. De s'être fait endoctriner.

L'évidence « s'impose à l'esprit », comme un ordre qui ne se discute pas, mais s'obéit = une certitude. Pourtant la lumière de l'esprit n'est pas obligatoirement raison. Ça va de soi. Ça tombe sous le sens. Eurêka (j’ai trouvé) n'est pas l'expression d'une évidence, mais celle d'une solution. La lumière éclaire l'invisible de l'obscurité, n'est qu'une image : une illustration sublimée du savoir. L'évidence ne se discute pas. Elle s'applaudit. Et pourtant. Nous avons le don (le pouvoir) de et d'en douter.

Histoire du mot believe (croire en anglais)

En anglais croire est believe. Believe renferme 2 mots : be = être et lieve = live qui en français se traduit par : être en vie. En fait NON. Selon l'Oxford, believe vient du gothique « galaubjan » (et + tôt de : glouben, gilouben, gelouben, glöuben). « Galubian » = tenir en estime, qui a de la valeur, ce qui est plaisant ou satisfaisant, être satisfait de. Le gothique « lubian, lauf, lubum, lubans », se réfère à aimer (« lubicz » (prononce loubitch) en polonais et « lubliu » en russe avec le fameux « tibia » pour toi) : to like, aimer (apprécier), mais aussi aimer d'amour. La forme orthographique du mot est dans la continuité historique : beleeve et non believe qui est une erreur d'épellation datant du XVIIe siècle qui a égaré notre 1ère interprétation. [1]

... en français

Croire qui d'abord orthographié credre puis creire vient du latin « credere » lui-même de l'indo-iranien védique « çraddadhati » (sans les accents) de « çrat » (pas crado) et en italo-celtique et du vieil irlandais : « cretim ». Revenu chez nous en : crétin. Les Celtes n'ont jamais apprécié les Chrétiens, leur conversion au christianisme n'a été que partielle et s'est retirée partiellement. Le glissement du sens de croire : d'avoir confiance à : tenir pour vrai, ne relève-t-il pas du crétinisme ? Avec les mots : créance, créancier, crédit, créditer, créditeur, la croyance est une dette dans laquelle le croyant s'engage à payer en monnaie son engagement à temps en tant que recru volontaire : c'est l'adepte en manque qui demande (l'existence des sectes à gourou repose sur l'amassement d'argent = s'enrichir de la crédulité qui paye par attachement dont le payé se moque : le mécréant arnaqueur) pas le prêteur qui risque à perdre son prêt pour gagner en profit qui prend en gage (en otage) un bien comme assurance et garantie de son remboursement, avec intérêt. La crédulité se propage principalement dans et avec la souffrance (la peur de ne pas être aimé/e). Obéir pour être attaché = ne pas être rejeté des autres = être aimé.e voire apprécié.e qui est une contradiction, car ce qui est appréciable est le courage et l'indépendance. La souffrance (la crédulité et la bêtise) empêche la distance qui empêche de percevoir l'arnaque ? C'est dans ce sens que la croyance est cultivée, sciemment dans nos sociétés, à domination hiérarchique (administration de la foi, sans doute de la croyance). Générée par les occupations d'autorité qui s'occupent des autres à les subordonner par la maltraitance : la liste de ces métiers est longue. Et le soulagement, en remerciement, convainc (vainc son ego, sa raison et démontre sa culpabilité) à l'adhésion (au corps d'action et de propagande de la section). Le christianisme a transformé croire : de la confiance envers l'autre en la foi (fides) en Dieu (craindre le jour) où a remplacé la croyance intellectuelle (confiance confiée à l'autre) par la croyance spirituelle et morale (être possédé par l'autre -par ses idées- pour sa propre soumission à l'ordre), autrement dit : on a troqué l'intelligence indépendante pour la soumission collective. Il s'agit maintenant de savoir pour quoi ou contre quoi ? Quel est l'intérêt de devenir crétin ? « Ah mais, on n'a rien vu venir ! » Signifie que la religion (l'administration de la croyance) et la politique (l'administration du domaine et de ses bêtes humaines) n'ont que le désir de domination à affamer les autres (les faire souffrir à leur créer des manques) à partir d'un plan stratégique prémédité. Alors que nous, toutes et tous ne cherchent qu'à être aimés.

Ça su devrait stopper la maladie de la crédulité.

Notes
[1] [Early ME. bileven, f. bi-, be- + leven:—OE., Anglian léfan, short. f. eléfan, WSax. elíefan, elýfan, a Common Teut. vb. (in OS. gilôian, Du. gelooven, OHG. gilouben, MHG. gelouben, glöuben, mod.G. glauben (earlier glouben, Gothic galaubjan):—OTeut. *galauian to believe, probably, ‘to hold estimable, valuable, pleasing, or satisfactory, to be satisfied with,’ f. galaub- ‘dear, pleasing’; cf. Goth. liuban, lauf, lubum, lubans, Teut. root *lu-, Aryan lubh-, to hold dear, to like, whence also love, lief. The original eléfan, ileven, ileve, survived to the 14th c., and the shortened leve to the 15th; the present compound, which eventually superseded both, appears in the 12th. The historical form is beleeve. Believe is an erroneous spelling of the 17th c., prob. after relieve (from Fr.). Cf. belief.] Oxford Dictionary.
[2] Synonymes d'assentiment : acceptation, accord, accréditation, acquiescement, adhésion, adoption, affirmation, affirmative, agrément, amen, approbation, approbativité, approuvé, autorisation, aval, avis favorable, bénédiction, caution, chorus, confirmation, consentement, déclaration favorable, engagement, entérinement, exeat, feu vert, gré, homologation, légalisation, oui, permission, ratification, sanction, validation.
[3] Mots de la même famille de croire : accréditer, accréditeur, accréditif, accroire, créance, créancier, crédence, crédibilité, crédible, crédit, créditer, créditeur, credo, crédule, croire, croyance, croyant, discréditer, ducroire, mécréant, récréance, recru. Ils n'ont pas osé inscrire le mot crétin qui fait partie de la même famille dont certains dictionnaires rattachent le mot à chrétien.
[4] Stanley Milgram, Soumission à l'autorité.

 

1.
« La croyance sublimée » tient tient tient...

[sens commun] « Élever la croyance au raffinement suprême » ? Comment est-ce possible ? Et, à quoi ça sert ? [jargon de la psychanalyse] « Transposer la pulsion de la croyance sur le plan supérieur (de la pensée ?) » (Freud). Comment est-ce possible ? Et surtout, à quoi ça sert ? Cette phrase de Freud hors contexte ne signifie rien ou tout, on peut seulement ici l'interpréter sachant l'idée de « l'inconscient » qu'il a introduite à la connaissance. Qui pourrait signifier : « faire sortir la pulsion de la croyance inconsciente, pour l'amener dans la conscience, pour se donner le pouvoir d'évaluer sa nécessité » ou proche. Utiliser le mot sublime pour une histoire de transposition (de l'insu au su) devait sans doute pour Freud être très jouissif. Le mélange de la réflexion perçante à la coke (comme pour Des.cartes avec le cannabis) devait le faire sentir flotter de jubilation. Savoir, c'est quelque chose de sublime ! Et transformer sa croyance en savoir, c'est encore meilleur.

Sublimer du latin « sublimis » : qui flotte dans les airs (exalté, célébré) = état second de plaisir et de satisfaction durable (= être défoncé -d’ivresse hallucinante- sous dope), s'élever par la jouissance, planer (se défaire de ses soucis pour être léger et bien être défait de la gravité) être suspendu (sans être pendu puisque la gravité s'absente) en l'air, sans effort, ni douleur, soi plein de toutes ses facultés dans le plaisir. C'est sublime ! Sublime [ici et là] réfère au plus grand (le plus élevé dans son échelle de valeurs) plaisir possible à vivre.

Le jargon psychologique (il vaut mieux se munir d'un dictionnaire) concernant la croyance que dit-il ? La croyance dans le dictionnaire de psychiatrie (la rousse) ne s'attache qu'au mot « crédibilité » pour qu'un spécialiste psychiatre puisse : donner son avis, concernant la véracité = qui est conforme à ce qui est su cru (pas véridicité de veridicus = qui dit la vérité incroyable) : au tribunal, il ne s'agit pas de vérité, mais de conformité à la loi qui ne se trompe pas à juger le récit du condamné : avec « l'expertise de crédibilité » imposée par les « autorités judiciaires ». Uniquement pour décider de l'orientation du condamné par le magistrat : prison ou hôpital psychiatrique ?

 

Dans le milieu (latin) du ver, il a beaucoup de sens qui se côtoient. Entre veracitas et veritas (véracité et vérité), il y a : verberabilis (digne d'estre batu et fouetté), verberatio (le fait de battre, battue et batterie, sens militaire et pour la musique. On ne le retrouve aujourd'hui qu'avec le mot réverbération qui désigne la résonance d'une architecture intérieure : son écho sans délai perceptible, son acoustique architecturale), verbero (battre, frapper), verbose (avec beaucoup de parolles), verbum (Parolle, Mot, Verbe), vere (vraiement, à la vérité, véritablement, sans fantaisie), verecunde (avec honte), veredus (« C'estoit anciennement un cheval trainant une legiere charrette, qui servoit pour aller en diligence, comme aujourdhuy les chevauls de poste. » 1522), verenda (« parties honteuses de l'homme ». Rien de commun avec véranda de l'hindi varanda qui désigne « une galerie légère en bois, vitrée et adossée à la façade d'une maison » Dhlf), verendus (à craindre et redoubter), vereor (craindre d'offenser, redoubter, avoir en reverence. Conspectum patris vereri = Ne s'oser trouver devant son pere), vergens (qui vieillit, et devient sur l'aage).

Entre véracité et véridicité, il y a la punition par la provocation de la douleur, se battre, frapper dans la bagarre, avec beaucoup de paroles. Le mot, le verbe frappe de sa véracité. Sans hypocrisie, le mot dit ce qu'il dit, le seul sens qui lui est attribué sans tergiversation (détours) de sens possible. Mais avec honte. Du sens univoque ? Sens qui pourrait s'égarer du trajet régulier de la diligence, jusqu'à dévoiler les parties puantes de l'homme sur les scènes craintes par les enfants, les femmes et les hommes efféminés premières victimes des viols. Cette crainte qui se transforme en respect, en révérence, en diligence (prendre soin) pour ne pas offenser le fou-assassin au pouvoir de tuer pour rien qui pose sa puissance par se faire craindre. Le redouter au point de le laisser régner jusqu'à ce qu'il devienne vieux. Est-ce une autorité ? Dans ce cas, le monarque se rapproche + de la pitié. En 1522, la police (avec les violences policières pardonnées par la magistrature) n'existait pas.

 

Une autorité devient abusive quand elle reste, se maintient à son poste alors qu'elle n'est plus reconnue, ni légitime. C'est à ce moment que la « démocratie représentative » (ou dictature consentie) devient une dictature franche (viol des populations) généralement gouvernée par la bêtise et obéie par la peur. Ce syndrome est en réalité permanent, car aucun homme de bon sens ne s'emparerait de la direction d'un pays pour gouverner ses habitants, bien que ça soit une coutume millénaire de nos civilisations humaines urbanisées. Faire croire que personne ne peut se gouverner soi-même ensemble (est insultant, et une fois dedans : humiliant). Ou : il faut disposer d'une ambition motivée par l'arrogance ultime (pas sublime) de sa bêtise de frustration (de vouloir vivre privilégié (au-dessus des lois) aux dépens des autres) à retirer la souveraineté de chacune et chacun pour qu'ils se fasse punir sans raisons (valables). Une trêve s'est illustrée pendant une (très) courte pause (Conseil National de la Résistance), une courte inspiration, après la Seconde Guerre mondiale, qui proposait une politique d'autogestion régionalisée refusée par la population dans un référendum (car le faux héros de guerre de Gaulle alors général devait se consacrer président de la République). À partir de ces années 50, l'instauration de la domination politique par la culture et l'économie se systématise (sur le modèle américain vainqueur qui impose sa loi à une Europe dévastée par la bêtise). Qui aujourd'hui est banalisée dans l'automation générale du péage (les lâches préfèrent payer que s'opposer à l'humiliation des coups).

Consultation
. Verax Véracité et Sublimis Sublime dans le Dictionarium Latinogallicum de Robert Estienne (1522) .txt
. Critique de l'état d'esprit de Julia Kristeva à travers son livre : « Cet incroyable besoin de croire », 2007

 

 

novembre 2015
1.
Équation

L'équilibre des Différences dans l'égalité se réalise dans l'équation. Les mathématiques créent des correspondances (liens) par équations.

Exemple :
x = y ≠ z
où (exemple non calculé irréfléchi) :
x = √b/c      etc.
y = 1/a⁷.b√c   etc.
z ≠ Ø√a⁵        etc. où un ensemble vide ne peut pas prendre la place d'une quantité
Le calcul est illimité. Avec les inconnues.

Quand la différence devient opposée [+x -x] elle s'annule dans le 0 (zéro). Montre qu'une opposition n'est pas une différence puisqu'elle s'annule dans le même du rien, du vide (dans la théorie, mais dans la réalité, il y a toujours des restes). Une opposition n'est pas issue d'une différence, une opposition née de sa similarité (son assimilation). Qui se distingue par le contraire et la contrariété : la séparation du même (en 2). L'opposition est binaire (pas ternaire ni au-delà). L'opposition s'équilibre ce avec quoi elle s'oppose : le même, pour ne donner rien. La Différence, c'est autre chose. La Différence alimente l'inconnu.

Si une mathématique n'est pas aisée à comprendre, s'est qu'elle est incomprise par celle ou celui qui l'a transmet. Là, tu me comprends ? Si la musique est incomprise, c'est parce que celles et ceux qui prétendent la comprendre ne la comprennent pas, mais enseignent quand même (en se faisant croire savoir pour se tenir à la position de maître).

La perversité du savoir se réalise (en +) par la société à péage (la nôtre) : c'est sa corruption fondamentale. Le péage conditionnel ou sa vie prise en otage dévie le sens de la réalité pour recevoir la récompense de sa soumission au travail servile en hiérarchie : vivre en esclave sa vie dans l'incompréhension, mais dans l'abondance, au lieu de choisir la liberté de savoir dans la nécessité qui demande le courage de briser ses chaînes de son conditionnement et sa peur de l'autorité et sa couardise (de l’ancien français « cöe » pour : queue -basse entre les jambes comme les chiens apeurés qui se soumettent à l'agression du maître- : le chien, animal artificiel issu du loup, dressé par l'home à son image d'agresseur craintif) de souffrir soi-même de pouvoir souffrir (grand cas pour rien). Les mathématiciens et les musiciens authentiques (même pas mal) sont des gens heureux. Tous les autres souffrent inutilement.

 

0.
LE CRU INCRU profondément en toi dissimulé

La croyance s'incruste là où on ne l'attend pas : dans ta conviction. Accrochée, tu es mordu. La conviction qui te fait agir dans l'assurance de ton pouvoir cru. Profondément enracinée en nous, nous usons du déni, pour ne pas la reconnaître. C'est pourtant par elle que nous sommes agis. La croyance met en péril notre liberté. La croyance nous gouverne. Nous agissons dans l'automatisme de l'habitude par les modèles auto-inculqués crus de la hiérarchie dominatoire du travail = se mettre en péril (punir = peur de souffrir) par la torture (le travail cru obligé par la croyance « c'est comme ça », « il faut le faire »). La croyance se réfugie en nous, pour nous faire agir par automatismes : ce-qui-va-de-soi pour toi nécessite ta croyance. Jusqu'à respirer ou marcher. Quand le cru qui nous constitue commence à être perçu, c'est à ce moment que le doute agit. Pour commencer ta libération. A cultiver l'intelligence. Une action agit par la croyance, on la reconnait, c'est la bêtise : à ruiner la vie des autres et la sienne.

 

 

eh bien non, c'est pas fini : tout, n'est pas encore dit :
il faut s'enfoncer + profond.

 

FIN

1ère publication 2015 elivre (ebook) du 1er volume du Mouvement du Monde

... volume 1 du Mouvement du Monde format HTML

le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratique, etc. [2006/2016]

La Douleur du Monde [2015/2016] en cours

table des matières Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre

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