LE MOUVEMENT DU MONDE

Publication Internet au centrebombe.org : 2012
1ere publication ebook : 2015
Publication à l'impression possible depuis 2015
Livre sans droit d'auteur ni propriétaire ni monopole du copyright 
= livre libre

Le livre a 3 différentes formes de publication :
. La 1ère ici en html : http://centrebombe.org/livre/app.13.html parti d'un appendice du livre :
Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre http://centrebombe.org/livre/dansleciel,lebruitdel'ombre.html, il est devenu autonome tout en restant attaché : il est extractible.
. La 2de en cours est l'ebook (né en juillet 1971) [1] ou elivre ou elibre au format pdf qui depuis 2008 est rentré dans le domaine public [2].
. La 3ème est l'impression à la demande à réalisée par soi-même chez l'imprimeur.

 

(pour s'introduire et absorber) Lecture, lire - méthode ou pas, à pas

2015. Le Mouvement du Monde a différents sens de lecture (mais un sens de réflexion). C'est un livre chrono-logiqué : il commence par la fin. La fin est le début. Commencer la lecture par le début de la fin fait connaître les réponses avant les questions (le sens archéo-logique ou dé-chrono-logiqué). Commencer la lecture par la fin du début fait le contraire : c'est suivre le cheminement de ma pensée sur une période de 3 ans et 10 mois (de janvier 2012 à octobre 2015). Une troisième lecture possible, est la lecture thématique : lire en fonction de ce qu'on cherche à trouver (les réponses pour poser d'autres questions) dont la table des matières est le lien. J'ai écrit par courts paragraphes qui sont tous titrés, pour ne pas noyer le lecteur (lesteur ? = remplisseur) dans l'incompréhensible. Lecteur qui se raréfie par fausse concurrence de l'i-mage vidéo (cinéma, séries, documentaire et le reste). Lire travaille en profondeur durable (lire c'est être seul) apercevoir travaille d'impressions éphémères (percevoir c'est être ensemble) : on le sait. Chaque paragraphe du livre est lui-même une question, même si le point d'interrogation est absent. J'ai condensé la provocation à penser pour donner du temps à sa réflexion, sa réaction. Ce livre n'est pas une histoire à ingérer, mais des coups, séparés, qui réfléchissent, sur le sens, de vivre ensemble, avec le dominant de la domination et de la médiocratie de conséquence : il s'agit ici de dé-monter et dé-montrer l'escroquerie de la peur qui fonctionne (de) la croyance. Ce livre est un outil, pas une diversion. Un outil pour se libérer de sa misère, la comprendre pour sortir, comme la pince ou la scie, qui brisent les chaînes, les barreaux, les serrures et tout lien qui empêche de fuir. Une pulsion à l'épanouissement : l'esprit ouvert de l'ouverture d'esprit. Un remède ? sans aller jusque-là.

Ma vie d'artiste (1980 - 2015) vit une période médiocratique totalitaire où la manipulation politique a atteint le but ultime de mettre en péril l'ensemble de l'humanité. Le premier polluant n’est pas les produits toxiques, mais sa bêtise (à s'obstiner entre autres à les manipuler). La bêtise ne pense pas. La bêtise fait des ravages. Elle ne pense ni à soi, ni aux autres. La bêtise agit la misère.

LA BÊTISE FAIT DES RAVAGES, ELLE NE PENSE PAS, NI À SOI NI AUX AUTRES, ELLE AGIT SA MISÈRE.

 

Une amorce à la désindustrialisation (qui n'oblige ni ne force au servage industriel dont l'objet et l'ouvrage sont le prétexte et l'argument du travail). Le livre n'a aucun droit d'auteur ni monopole du copyright. Il ne peut pas être approprié aux dépens des autres. C'est mon don sans contrepartie. Le livre est invendable. Le livre est à tout le monde sans être un bien propre qui ne se marchande pas. Il est involable (indérobable) et son assurance devient obsolète. Le livre a sa racine de sens dans le mot : libre [3], où la librairie (bibliothèque) est sensée cultiver les libertés.

Dernière remarque

La tendance idéologique de contrôle passe aussi par le vocabulaire. Où les mots manquent pour exprimer des sens manquants. Leurs présences desservent la domination. Ces mots manquants nous les réinventons par étymologie et les réutilisons.

 

 

Notes
[1] « Le premier livre numérique est l’eText #1 du Projet Gutenberg, un projet fondé en juillet 1971 par Michael Hart pour créer des versions électroniques gratuites d'oeuvres littéraires et les diffuser » (L'ebook a 40 ans : 1971-2011, Marie Lebert, 2011) de manière à ce qu'ils soient accessibles à tous. Mais Internet en 2015 n'est plus le réseau mondial d'accès gratuit rêvé par ses inventeurs : des désappropriétaires sans désir de pénétration pour se l'approprier par la force, son architecture est antihiérarchique et anticybernétique, un contrechamp où le processus de commande, de communication, de contrôle et de régulation du système à sens unique est architectoniquement, structurellement impossible : à chaque fermeture se crée une ouverture, à chaque attaque, une esquive, à chaque dissimulation, une révélation.
[2] « Après avoir été un format propriétaire, le format PDF devient un standard ouvert en juillet 2008. Il est publié en tant que norme ISO (Organisation internationale de normalisation) sous l’appellation ISO 32000-1:2008. » Le livre, de l'imprimé au numérique, Marie Lebert, 2010.
[3] que les étymologistes refusent d'accepter parlant d'écorce (« liber » qui n'a rien de commun avec « cortex » et « scortea » pour écorce : manteau de peau) support de l'écriture avant le papyrus devenu papier, mais nous sommes + familier avec le parchemin = cuir pour écrire. Le sens du XIIIe et XIVe siècle de livre signifiant « texte révélé fondateur d'une croyance » est en opposition au sens de notre livre (libre) qui révèle la (supercherie de) croyance par sa décomposition, sa re-mise en question. Le questionnement est le contr'outil pour ne pas être piégé (arrêté, immobilisé = dominé) par aucune croyance. Pourtant le verbe livrer est reconnu par les étymologistes provenant du latin « liberare » qui signifie bien : libérer, rendre libre. Le sens contraire de : livrer aux autorités = faire prisonnier, n'est pas daté et reprend son sens original avec : délivrer. Pourtant le sens latin de « liber » (Dictionarium Latinogallicum, 1522) est précis : qui n'est sujet à rien, qui n'est pas servile, qui n'a rien à faire (pour un objet) qui n'a pas de propriétaire, qui est à tout le monde, « lectulus liber » = célibataire, « Literae liberae » écrit franc (libre) sans crainte, « locus liber » = lieu libre à faire ce qu'on veut sans empêchement, « tempus liberum » = temps libre. J'ai confronté différents dictionnaires et encyclopédies pour donner sens à ces textes : l'encyclopédie Universalis, dictionnaire historique de la langue française, le Littré, le Robert, le dictionnaire québécois Antidote, le Dictionarium Latinogallicum de Robert Estienne, 1522 (eBooksFrance), l'Oxford dictionary (dont les correspondances lexicales de l'anglais avec le français sont très nombreuses), et d'autres.

 

les sens latin de LIBRE

Pourquoi lire rend libre ?

Pouvoir lire, savoir lire, c'est comprendre les pensées des Anciens (qui sont morts ou loin) : les expériences de leur vie de ce qu'ils ont pensé dans leur contexte, ce qu'ils ont à dire : leur état d'esprit, dans les idées. À lire, la communication livresque n'est pas à sens unique (bien que l'auteur soit mort, on lui répond) le livre n'est pas une « transmission d'informations » (un commandement disait Deleuze) puisqu'on y répond par sa raison d'être de sa motivation d'agir réfléchie par sa pensée. La lecture donne à réfléchir. C'est en ça que le livre libère l'esprit de sa torpeur.

On peut considérer que depuis le XVIIIe siècle, il y a un empoisonnement systématique du sens (de la langue) puis du corps (date de l'invention de la police par les Français) dans le seul but d'opérer une domination politique globale de tous les êtres humains et les autres vivants sur la planète. La planète-famille monoparentale.
C'est en effet un projet curieux.

 

Le Mouvement du Monde

en fragments

 

2012. A la suite du Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, nous allons nous attacher maintenant (à ouvrir une autre boite) à essayer de comprendre les fonctionnements fondamentaux de nos sociétés humaines. Débusquer les obligations et les fatalismes qui provoquent l'interjection : « c'est comme ça » sans comprendre ce qui est mis en jeu dans le mouvement du monde (des individus), et rend la vie impossible à 99% d'entre nous. Je serais plus critique à l'égard de ma bêtise (moins pour la nôtre), mais plus constructif pour pouvoir s'en débarrasser, du miroir. Et passer à quelque chose de plus agréable.

Devrions-nous entendre la politique en tant que gouverner les relations entre nos divers organes internes en contradiction (dans l'accord, gouverner est inutile) et s'accommoder avec ceux externes : les autres ? bien que le sens premier de politique soit l’administration des citoyennes d'abord et des citoyens ensuite (domination patriarcale oblige) à nous gouverner indépendamment de notre volonté et à exercer la violence de la police sur nous. La question que l'on pose ici est : en quoi dois-je être gouverné avec les autres en dehors de ma propre volonté ?

Pourquoi je m'attache tellement à démonter la domination (109 synonymes contre 2 antonymes) ? du sein familial (maison) et social (ville) jusqu'au contexte mondial (planète) ? Pour une raison très simple : la domination empêche l'épanouissement de l'intelligence de l'espèce humaine

(la domination est fondamentalement motivée par la frustration). La musique ne peut s'épanouir que dans le contexte d'une entente commune (s'entendre = se comprendre), les communicants bouchés elle ne s'entend pas ; et la sympathie originelle nécessaire à son développement se sclérose et s'atrophie. En ce début de XXIe siècle, la sympathie fait défaut, ce qui favorise le développement de la médiocratie : la conséquence inévitable de l'exercice hostile du pouvoir de la domination qui provoque notre décadence et la désolation de la musique.

 

Manifeste pour la révolution de l'absence : DOSSIER VIDE

Mal y est Malin ? ou:
Bien y est Bambin ? :
Rien de Tel

Si je pense, c'est pour ne pas être pensé par d'autres,
préserver mon autonomie pour ne pas être possédé
pareil pour les intentions de mes actions musicales
Etre pensé par d'autres rend hétéronome
à être irresponsable à nuire aux autres

We are repeating the same ideas, to forget make us think: we create new ideas: do we? we don't.
Nous répétons les mêmes idées, oublier nous fait croire : nous créons de nouvelles idées : eh non.

Mise au point :
dans ces lignes nous ne jugeons la médiocratie de personnes,
mais
nous analysons le contexte médiocratique, pour en sortir.

 

 

aller, au volume 2 du Mouvement du Monde (ici, il n'y a plus de place)

 

mai 2016
1.
LA PART RESPONSABLE DES FEMELLES-FEMMES féminines ou masculines dans la misère du monde

André (andro) et Ginette (gyne) en parlent 

I.
La hiérarchie masculine des femmes sans nid pour nid

André - La hiérarchie des mâles est en réalité sollicitée par les femelles.

Ginette - Tiens, pourquoi ? tenue pour quoi ? tu dis ça ?

André - La hiérarchie sert à choisir le mâle considéré méritant par la femelle à partir du sommet de cette échelle de valeurs sociale, dont la domination est le lien et le sens même de cette classification.

Ginette - Je ne comprends pas en quoi les femmes sont responsables de la domination masculine ? La hiérarchie est une affaire de mâles, entre-tenue sans doute par les femelles à la recherche de son géniteur. Les hommes mérités se destinent aux femmes méritées qui sont les trophées de la récompense ; seulement pour celles considérées être les belles, c'est-à-dire celles enviées par les autres hommes. Et dans ce cas, la hiérarchie c'est l'espace de classification où le mérite du mâle se mesure par la femelle à sa position dans l'échelle sociale donnée par l'épaisseur de sa bourse. L'épaisseur de la bourse étant proportionnelle au confort garanti du nid.

André - C'est bien ça. Pourtant, la hiérarchie fut inventée par les Chrétiens, le mot hiérarchie fut formé par l'Eglise chrétienne... pour l'administration de son pouvoir...

Ginette - oui, par ces prêtres mâles : haïsseurs de femmes et violeurs d'enfants (qui ont créés les « sorcières ») !

André - ... (hierarchia signifie : pouvoir du sacré et son administration qui crée son institution politique = l'autorité de sa domination administrative (armée) par l'administration de ses richesses, mal acquises : l'enrichissement est toujours de l'acquisition au détriment des autres) le mot hiérarchie, laïcisé, a pris le sens : d'échelle humaine de valeurs de mérites sociaux qui donne le droit (la légitimité) de commander les positions inférieures (maltraitement) et à ce que les positions inférieures obéissent à celles supérieures.

Ginette - OK, je comprends : sans les femmes-trophées (les beautés entretenues par l'industrie cosmétique du luxe), la hiérarchie laïcisée dans la société du travail (échelle des humains valorisés et dévalorisés à être commandés) n'aurait aucun sens ni aucun besoin d'exister. En fait, pour la femme génitrice (au stade de putain), il s'agit d'obtenir le meilleur géniteur, sur l'échelle hiérarchique de l'évaluation du mérite de son capital qui le fait commandant : le pouvoir d'acheter le travail de l'autre.

André - Bien que l'échelle de la hiérarchie soit factice au regard de ses critères de valeurs : meilleur de quoi ? Meilleur que quoi ? Les riches notoires au sommet de l'échelle sont des parasites qui ne créent rien, que la pauvreté. Les valeurs sont inversées : l'espèce pour se perpétuer et se développer dans l'intelligence nécessite des êtres humains qui ont la capacité de créer, pas de commander les autres, se faire entretenir et se pavoiser.

Ginette - En effet, ça paraît logique. Mais là, rentre en compte : « l'ivresse du pouvoir ». L'espace où tout est possible grâce à l'obéissance et la soumission des autres. On le sait, ça rend dingue (ding dong ça sonne dans la tête). Une fois l'euphorie de l'apparence retombée, le choc de la femelle pointe. Elle se rend compte que « le meilleur » choisi, n'est pas ce qu'elle a cru « être le meilleur ». La contrepartie de la puissance est la violence, l'hostilité (la paranoïa) et l'égoïsme : le monde de la souffrance du pouvoir en société

André - Mais les femmes s'intègrent bien dans la hiérarchie du travail ; comment ça se fait ?

Ginette - Celles-là, ne sont pas des trophées, elles se soumettent (croyantes persuadées ne pas avoir le choix) au jeu des mâles-hommes-masculin qui commande : elles s'intègrent par l'effacement, en tant que femelles-hommes-masculines ou femelle-hommes-féminines ou femelles-femmes-masculines. Les femelles-femmes-féminines sont les trophées qui restent à la maison avec les enfants et font office de décoration (au bras de leurs époux).

II.
Le ragot : arme de destruction psychique

Ginette - Il y a aussi le ragot, qui est une activité majoritairement féminine (comme le shopping) tous 2 issus d'un besoin incontrôlable, car ils s'accompagnent irrésistiblement de plaisir.

André - Le ragot, le potin, sert à humilier les mâles en société considérés indignes. Un mâle humilié est un mâle qui ne sert plus à rien. Un mâle humilié est un mâle déchu sans force qui suscite le mépris de tous. L'humiliation est une grande souffrance dont les politiciens, hauts fonctionnaires et magistrats se servent sans retenue pour briser ses ennemis : les accusés. Le ragot sert aussi à éliminer une concurrente femelle-féminine, toujours avec la puissance de l'humiliation. Le ragot EST l'arme de l'humiliation.

Ginette - Je sais. Si les femmes lisent massivement la presse féminine, c'est pour « se tenir au courant » 1. des ragots qui entretiennent leur jugement moral et 2. des vêtements à la mode pour augmenter leur pouvoir de séduction. La presse est une extension commerciale du ragot et la publicité une extension de la prostitution. La femme est une extension commerciale de l'enfantement par surconsommation de produits dérivés pas indispensables.

André - Les mâles personnes publiques doivent se comporter selon la norme morale acceptée et tenue parles femmes : le pouvoir de celles qui se scandalisent par le ragot pour créer le scandale social qui marque le condamner de l'humiliation (avec la querelle de sa procédure en « Justice » qui sert sa vengeance) où il s'agit de con-damner le mauvais mâle (et sa concurrente) de mauvaises moeurs.

André - Oui, la mode (c'est su) déshabille le désir. pour l'augmenter. et le transformer en besoin indis-pensable. la décoration du trophée...

Ginette - Le ragot est une arme redoutable pour sortir un mâle du jeu social et familial de la séduction par la porte de l'humiliation. Il ne lui reste que l'exil ou la contrattaque pour dévoiler la supercherie. Mais la majorité se conforme à ce jeu, même le défendre à n'importe quel prix, car dans le cas contraire ça va « casser les pyramides logiques de la culture, retourner comme un gant le sens de la connaissance » (Annarita Buttafuoco).

III.
Sociétés gratuites : impossibilité féminine

André - On peut creuser plus profond. Je pense par exemple au contexte de nos sociétés sans péage, SOCIETES GRATUITES, qui aujourd'hui au début du XXIe siècle reste dans la majorité des esprits de notre civilisation occidentale mondialisée, inconcevable. Pourtant, la société gratuite annihilera définitivement la pauvreté économique et la misère de l'intelligence humaine sur la planète. A quoi se bloque-t-on ? À la croyance du mérite qui ordonne la hiérarchie.

Ginette - La belle Hurlante : « je ne veux pas que la Goularde est la même robe que moi ! » Une société gratuite dissout la hiérarchie, car il n'existe plus de prise en otage de la masse travailleuse dans le salariat (qui correspond à l'esclavage Antique). Le salaire mensuel = est la récompense qui soumet le salarié et la salarière croyant protéger leur famille par le labeur « nécessaire » (sic) pour obtenir la récompense (de survivre) le foyer composé de la maison, de la nourriture et du confort que ce minimum est garanti, bien qu'il ne l'est pas. Oui, une société gratuite est crue sans mérite, par manque de labeur inutile à se prouver méritant !

André - Oui, dans la gratuité, plus de fric à amasser pour attirer les + belles (les + convoitées par les autres). Il s'agit bien de ça : une catégorisation non hiérarchique : la classe des + belles retenues et la classe des moches rejetées (assimilées aux esclaves mâles), sans graduation : riches & belles contre moches & pauvres. 2 classes en réalité même dans la hiérarchie envahie de chefaillons abusant de leur petit pouvoir de peiner (pour se le prouver en permanence), dont l'une sert l'autre qui l'humilie.

Ginette - Et puis, il y a le manège en boucle : le trophée sollicite le mérite et le mérite sollicite le trophée : la récompense est la partie de « jambes en l'air » avec la femme désirée (par les autres) possédée. Et Ça, ça se paye. Les cadeaux, les surprises, le bonheur d'avoir. La femme maquillée (ça veut dire : ses détails masqués) et habillée (en fait : déshabillée) est la décoration qui accentue l'objet de convoitise : la femelle qui provoque l'érection de la majorité des mâles. La putain pré-mère.

André - Reste en permanence dans l'esprit du mâle en manque, l'expectative de la femelle récipient chaud et doux qui s'active pour obtenir l'orgasme sexuel bien que pour les mâles ça soit + rapide que pour les femelles. La montée rapide de l'excitation et de l'éjaculation soudaine : ça jailli, ça ne coule pas, renforce la frustration de la femelle qu'elle compense par le « bonheur » (? douloureux : la péridurale) d'enfanter. Où les enfants deviennent la motivation centrale de re-tenir le mâle à la maison et travailler pour les nourrir. Le schéma reste archaïque et n'évolue pas depuis des millénaires.

Ginette - Mouais... L'amour dans la longueur, c'est l'érotisme. L'érotisme s'attache à la femelle-femme-féminine, le mâle « tire 1 coup » et se barre bricoler ou s'endort. Puis viennent ensuite les enfants, et là, c'est la panique : elle lui faut toujours +, « au cas où ». Cette terreur de manquer devient pathogène, voire malsaine chez la mère-panique.

André - Et là, on ne raisonne pas la panique : il n'y a qu'une seule issue : fuir l'insensé ou tenir la tempête aussi insensée. Dans les 2 cas, ça reste merdique.

Ginette - Aussi, je me répète : le vrai mérite qui est la vertu (mot et sens bien oublié qui n'a rien à voir avec la chasteté, mais l'intelligence : qualité d’un être qui le rend capable de résoudre les problèmes) et n'a rien à voir avec le fric, mais le fric, être friqué signifie posséder la notoriété qui signifie commander qui pour la femelle-femme-féminine est le contexte cru sain et indispensable pour élever ses enfants. Il n'en est rien. Pour être riche, on ne peut qu'être corrompu et à la malveillance et à la bêtise. La chute est toujours douloureuse, mais la croyance persiste depuis des millénaires.

André - « La lutte des classes » est né de l'imposition de cette hiérarchie des métiers faussement méritants : mineur ou ministre ? c'est pas pareil : l'un vit riche en parasite et l'autre vit pauvre en passant sa vie dans le labeur (et meurt généralement jeune de problèmes respiratoires).

Ginette - Le mérite hiérarchique ? oui, c'est un leurre social qui pose la femelle en trophée, c'est-à-dire en putain-mère qui si n'est pas désirable après ses exigences d'avoir « mis au boulot son mec » (oui : la femme-pute-mère proxénète en activité économico-matriarcale) sera dégradée dans le mépris dans le labeur de l'esclavage. Une femme ignorée abandonnée est une femelle sans famille qui perd sa raison féminine de vivre. Là, elle voit la vérité. pas de la femelle (terrorisée avide), mais de l'être humaine.

IV.
Société des (victimisations) coupables

Ginette - Pire que le ragot humiliant qui dégrade et expulse du groupe auquel on s'appartient par identification, il existe « le sentiment de culpabilité » qui démérite soi et dénie toutes ses capacités. C'est radical ! pire que l'humiliation, car le sentiment de culpabilité se déclenche de l'intérieur de soi contrairement à l'humiliation qui vient de l'extérieur de soi : du groupe auquel on appartient (et dans un cercle + serré : sa famille + ses amis).

André - comment ça se met en place ?

Ginette - facile, il suffit de convaincre l'enfant qu'il fait souffrir sa mère, par (simuler = se faire croire) une attitude de victimisation. Une fois l'enfant pris au piège, il en souffre toute sa vie. Dans le cas de son désir de se déconditionner, la durée de guérison est 3x (voire +) supérieure à la durée d'infection.

André - c'est ce sentiment qui plie n'importe quel résistant à obéir.

Ginette- oui, avec l'humiliation, tu peux fuir, mais avec « le sentiment de culpabilité » tu ne peux pas.

V.
Société matriarcale sans philosophe ni artiste

Ginette - La femelle-femme-féminine attractive (celle qui provoque la bagarre des mâles) élit son élu. L'électeur est d'abord une femelle qui choisit son mâle. Le dominant offre l'avantage de son pouvoir (bien qu'il soit parasite) : de pouvoir et avoir + que les autres, est un leurre cru et entretenu par la femelle-femme-féminine qui cherche un nid confortable.

André - « Artiste ? Philosophe ? C’est pas un métier ça ! » (= qui rapporte de l'argent) disent les mères à leurs enfants. La mère ambitionne pour ses enfants la « meilleure carrière sociale » : pour le mérite et le confort qui va avec (dans Soylent Green *, l'appartement est fourni avec la femelle-femme-féminine).

Ginette - Il s'agit bien de ça : « guerroyer pour son confort » est une contradiction, un non-sens : la guerre et le confort sont opposés = se détruisent l'un l'autre. Pour dévoiler que cette tradition relationnelle père-mère-enfant hypocrite qui repose sur la supercherie (jusqu'à cultiver l'escroquerie), car elle misérabilise le monde dans la pauvreté = l'empêche d'épanouir son intelligence, à répéter sur des millénaires toujours les mêmes erreurs, il faut être soit philosophe soit artiste (je ne parle pas ni des animateurs ni de décorateurs prétendus artistes) qui pratiquent l'acte vrai et la parole vraie, identifiée par Michel Foucault et d'autres dans la Grèce Antique et nommée : parrêsia **. Un artiste ou un philosophe, sans détenir une sincérité totale (sur soi et ce qu'il fait), ne parviendra jamais à réaliser une oeuvre qui touche au-delà de son apparence tout être humain (sans propagande ni publicité) dans son être (l'objet de l'art est de communiquer à tous (en va et vient), autre chose, du sens des êtres et des choses). Généralement philosophe et artistes vrais demeurent célibataires ou sont pré-jugés de très mauvais mari : esprits indépendants, ils ne se soumettent pas aux désirs paniques de la mère pour ses enfants (qui dans la lancée servent les siens ou la domination féminine par la manipulation mentale dans le sein familial). C'est le refus de LA sincérité qui crée l'hypocrisie familiale et ses souffrances et à une + grande échelle : l'hypocrisie sociale qui cultive la domination matriarco-patriarcale. Là, le couple père-mère « clash » dans le « crash ». Il n'y a pas de mal en réalité, seule une mise au point qui ne vient jamais : l'entente cordiale sympathique (cordes vibrantes). La nouvelle mère redoute tout, même ce qui ne l'est pas. Et cultive ses enfants vers leur adolescence méprisante persuadée de mieux savoir tout que ses « vieux cons de parents » humiliés dans leur propre noeud et qui répèteront les mêmes erreurs que leurs parent

Ginette - La domination en société des mâles et la domination en famille des femelles, n'est pas un leurre, mais le revers de la même chose qui emprisonne l'espèce humaine à subir ses comportements conditionnés à la seule fonction de perpétuer à persécuter son espèce à n'importe quel prix, même celui de ruiner son environnement qui la nourrit, même celui de ruiner son intelligence pour sa survie. La surpopulation ne les calme même pas. Au contraire, dans la pauvreté économique et catholique des croyants, c'est le jaillissement des familles nombreuses (capote interdite par l'Eglise) : là le mâle n'a pas le choix : « faut péter la thune » jour après jour, tous les jours. Pourtant, un jeu, ça se calme quand ça s'excite trop ça devient irréfléchi et ça crée beaucoup de peine pour rien. La domination féminine, matriarcale a sa responsabilité dans la misère du monde. Mais les mâles très cons (ils le sont) ne perçoivent l'équilibre des 2 dominations de leur côté que par l'agression sexuelle = le viol, qui est la preuve de sa faiblesse et la fonction douloureuse de l'équilibre du matriarcat patriarché.

André - La domination prend des formes perverses ou volontairement déniées, telle la domination féminine ou celle des enfants, telle la domination médicale qui considère l'être humain malade comme une maladie, un sac vide à remplir de pilules, un sac qui paye à entretenir l'industrie pharmaceutique : ces trafiquants officiels de drogues (non criminels qui pourtant le sont) dont le médecin sert en échange de sa corruption à garder son poste, sans parler de la domination des chefaillons sans doute la plus cruelle par la petitesse du pouvoir (qui doit obéir pour commander).

Ginette - Comment dévoiler une domination ? C’est simple : quand on se sent à la merci (obligé, sans pouvoir décider ou agir par soi-même qu'en souffrant), il y a domination. Enfant, en famille, malade à l'hôpital, adolescent à l'école, étudiant dans des emplois (de bureau) à forte hiérarchie, civile avec la police (ses abus de violence et d'amendes), civile avec les gouvernements qui ruinent le pays, etc., partout où les êtres humains sont groupés.

Ginette - Le noeud du « cercle-vicieux » est bien serré, coincé. Mouais ; indénouable, même.

 

Ginette + André - Une relation sincère et vraie entre femelles et mâles est la fondation pour démisérabiliser le monde de nos sociétés. OUI !

Dans le BLEU du ciel Dans le ROSE du sang et du lait

Dans le bleu du ciel : les mâles rêvent de s'évader...
Alors que
Dans le rose du sang mêlé au lait : les femelles rêvent de bébé...

 

Notes
* Soleil vert (1973), film tiré du roman de Harry Harrison : Make Room! Make Room!, 1966. Soylent est un mot composé de soy (= soja) et lentil (= lentille)
** Henri de Monvallier nous dit : mot grec formé sur le pronom « pan » = tout, et le verbe « rein » = dire, et qu’on peut traduire par « dire-vrai » ou « franc-parler » http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article124   Lire : Michel Foucault, Le Courage de la vérité in Le gouvernement de soi et des autres II (Seuil & Gallimard)

Résumé

La part responsable des femelles-femmes dans la famille et la société est de « fermer sa gueule », pour que le mâle-homme ne la cogne pas (à moins d'avoir réussi l'exploit père-vers de jouir d'être cognée). La part responsable des femelles-femmes dans la famille et la société est de manipuler l'omme mâle abêti (sans h = dégonflé = qui ne bande plus = qui ne domine plus) pour lui piquer les avantages qu'il ac-cul-mule (= hybride stérile) qu'elle sollicite par se poser en poupée sexuelle-ment désirable (la diversion de l'attraction du divertissement = entertainment, d'entertain = entretenir). Les 2 attitudes opposées et complé-ment-taires créent la violence (par conquête = le viol) dans le monde avec ses conséquences : misère d'esprit et pauvreté.

 

2.
INDENTITY: ID
IDENTITÉ

... not for national ID card to be arrested by the police, but as mark (land-mark) necessary to recognize or find ourself if one is lost/astrayed)
... pas pour sa carte nationale pour être arrêté par la police, mais pour repère (nécessaire à se re-connaître, se re-trouver si on s'est perdu/égaré)

Who am I?
Qui suis-je ?

A male, a femele?
Un mâle, une femelle ?

A man, a women?
Un homme, une femme ?

A masculine, a feminine? (also mannish or womanly/womanish being almost pejorative?)
Un/e masculin/e, un/e féminin/e ?

One can be/on peut être:

a. a male man masculine the dominant in patriarcal society
a. un mâle homme masculin le modèle dominant dans une société patri-arcale (l'archie de la patrie du père)

or/ou
b. a male man feminine
b. un mâle homme féminin

or/ou
c. a male women masculine
c. un mâle femme masculine

or/ou
d. a female man masculine
d. une femme homme masculin

or/ou
e. a female man feminine
e. une femme homme féminin

or/ou
f. a female women feminine
f. une femelle femme féminine

The female and the male relate to their biological function to re-produce, the women and men relate to inside personal behavior and the masculine and feminine relate to social behavior imposed model. The distinction between male and female is not radical, contrasted or booby: there are coked women, there are man with vagina, there are dicks vaginaed and vaginas dicked. These biological variations are shamefully (sadly) hidden in the simplified stupid distinction and creative of pain and unnecessary suffer: you the Male, and you the Female which is a forced imposed unreality by a rule based on fear and frustration.

. (Vagina = sheath, scabbard, and what do we put in its sheath? Yes: The function of the knife the blade is to break in (rape to check) and decide (judge) while the fonction of the sheath is to welcome, as the matrix (the egg) that houses the human fetus growing in the female wombto be delivered) [L. vāgīna sheath, scabbard. Cf. F. vagin (1762), †vagina, Pg. vagina. Oxford Dicktionary]. Pussy for vagina refers to the soft fur of the pet cat (as domesticated = being dominated without for the cat not being totally dominated).
. (Cock = kukko- (cocq), from same root as chicken, the domestic fowl (La volaille domestique) = the domestic inhabit = to have sex => that housing is the space for an intimate sexual relationship. Domestic is the root from dominium = male domination). (Dick = contraction of the Christian name Richard as desperate, dainty, dapper, dirty, then arrogant penis in "farmer slang" refers to King Richard being stupid going fighting the muslims than to protect his people (we are repeating the same errors over and over!); and the contraction of detective = a policeman).
. (Penis = mammalian tail: as an outgrowth, like the testicles sheath dangling and a source of pain if they are com-pressed, in a hurry)
. (Phallus = penis in erection, and sexual representation of the male member during the festivals of Bacchus and Dionysus Momus, who gave fascinum = fascinate. Lacan poses the meaning of erection as the ex-pression of lack, base of the desire. That gave phallocracy (machismo = the power of the rooster : cock o Rico) expressing fear of women with contempt and scorn. Its Indo-European fundamental meaning: bhel (-> moth) = feminine of phalios -> phallus = white, glow, brightness, shine, luster, takes its root in the sense: swell, inflate = the glory to be glorified).

When a word becomes an insult, its meaning is always reduced to a simplified scorn: different words always for the same meaning.

La femelle et le mâle se rapportent à leur fonction biologique pour se re-produire, la femme et l'homme se rapportent au comportement intérieur personnel et la masculine et le féminin se rapportent au modèle de comportement social imposé. La distinction entre mâle et femelle n'est pas radicale : il existe des femmes bitées, il existe des hommes vaginés, il existe des bites vaginées et des vagins bitées. Ces variations biologiques sont honteusement (mal-heureuse-ment) dissimulées dans la distinction bêtasse simplifiée et créatrice de souffrance toi Homme et toi Femme qui demeure une irréalité forcée imposée par une domination basée sur la peur et la frustration.

. (Vagin = vagina = étui. Qu'est-ce qu'on met dans son étui ? Eh oui : son couteau. La fonction du couteau est de percer (vérifier) et trancher (juger) alors que celui de l'étui est d'accueillir, comme la matrice (l'oeuf) qui accueille le foetus humain qui croît dans le ventre de la femelle-mère pour être délivré). Chatte pour vagin comme pussy en anglais fait référence à la fouture douce du chat domestiqué (dominé sans l'être vraiment).
. (Bite < de habiter = avoir une relation sexuelle (=> que) l'habitation est l'espace pour avoir une relation sexuelle intime)
. (Penis = queue de mammifère : une excroissance comme l'étui des testi-cules qui pendouille et est une source de douleur si elles sont com-pressées)
. (Phallus = pénis en érection et représentation du membre sexuel du mâle durant les fêtes de Bacchus et Dionysos et Momus chez les Grecs qui a donné fascinum = fasciner. Lacan pose le sens de l'érection comme l'ex-pression du manque, base du désir. Ça a donné la phallocratie qui exprime la peur des femmes par le mépris. Son sens fondamental indoeuropéen bhel -> phalène (féminin de phalios -> phallus) = blancheur, éclat, prend la racine de son sens dans : se gonfler = se glorifier).

Quand un mot devient une insulte, son sens est toujours réduit à un mépris simplifié : différents mots pour le même sens.

 

Physical or psychical?
Psychique ou physique ?

These 6 attributes we must have also to consider in which: the mind or body is located qualification. The 6 combinations are enriched by this dual belonging in which the composition and its notation we put the mark as PHY for body and PSY to mind. The combinational of these elements are enriched with: 1. femaleb 2. femalem 3. womanb 4. womanm 5. feminineb 6. femininem and 7. maleb 8. malem 9. manb 10. manm 11. masculineb 12. masculinem (let's put a e to prononce womaneb, womaneb, maneb, and manem). These 12 attributes combined by 3 will give an early answer to know "who I am" without being determined. Of course it seems being complicated, it is because we are used to think.

Ces 6 attributs doivent se considérer aussi dans lequel de l'esprit ou du corps la qualification se situe. Les 6 combinaisons s'enrichissent de cette double appartenance qui dans la composition et sa notation nous posons la marque PHY pour corps et PSY pour esprit. Les éléments de combinaisons s'enrichissent ainsi de : 1. mâlePHY 2. mâlePSY 3. hommePHY 4. hommePSY 5. masculinPHY 6. masculinPSY et 7. femellePHY 8. femellePSY 9. femmePHY 10. femmePSY 11. fémininePHY 12. fémininePSY. Ces 12 attribut combinés par 3 donneront une réponse rapprochée de savoir "qui je suis" sans pour autant la déterminer pour la classer pour l'arrêter. Bien sûr, ça paraît compliqué, c'est pour la seule raison qu'on ne réfléchit pas : si c'est compliqué, ça montre qu'on ne réfléchit pas.

One can be/on peut être FROM/DE :

a. femalePSY womanPSY femininePSY IN femalePHY womanPHY femininePSY /
    femellePSY femmePSY fémininePSY DANS femellePHY femmePHY fémininePHY
b.
....

TO/JUSQU'À

...
w.
x. malePSY manePSY masculinePSY IN malePHY manPHY masculinePHY /
    mâlePSY hommePSY masculinPSY DANS mâlePHY hommePHY masculinePHY

 

QUI SONT LES EXTRÊMES DE LA RÉALITÉ NIÉE NUE
(where to change LETTERS does not change the intent / où changer les LETTRES ne change pas l'intention)

 

[With the help of: Dictionnaire historique de la langue française, Oxford Dictionary.]
And the musical spirit.
This way of thinking is proper to music (also math):
the first purpose for a composer is to know all the possibilities before starting any music composition (the idea of the music supposed and wanted).

[Avec l'aide du Dictionnaire historique de la langue française et de l'Oxford Dictionary.]
Et l'esprit musical.
Cette façon de penser est propre à la musique (aussi aux mathématiques) :
la première étape pour un compositeur est de connaître toutes les possibilités avant de commencer toute composition de musique (l'idée de la musique supposée et voulue).

 

who am I?
Me? Let's say: I am (almost) free malePHY-womanPSY-masculinePHY.
Qui suis-je ?
Moi ? Disons : je suis un mâlePHY-femmePSY-masculinPHY (presque) libre.

Au lieu de s'identifier à l'Administration de la soumission avec M pour mâle et F pour femelle,
par exemple pour moi ça devient : pas M, mais MPHY-FPSY-MPHY

 

 

Pour élargir son savoir sur le problème, lire :
. La haine millénaire envers les femmes, dans : La Douleur du Monde (2015-16)
. Personne n'oblige les femmes à tant dépenser pour les cosmétiques, et Gender ? articles à avril 2016, dans le livre : Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, etc.

 

 

avril 2016
1.
La domination (politique, religieuse) ne peut s'imposer que dans une situation de misère sociale (esprits battus et humiliés en masse) volontaire

Pour que la domination persiste, la misère doit être cultivée, entretenue, maintenue : tout en mentant que demain, ça ira mieux (revient à cultiver l'espoir, c'est-à-dire : accepter sa souffrance présente qui ne s'atténue pas dans la croyance « ça ira mieux demain », car l'espoir réalise que ça n'ira jamais mieux puisqu'il persiste) : si ça va mieux, ça veut dire que la domination s'est retirée. Mais, s'est-elle réellement retirée en 2 millénaires de civilisation occidentale ? Non.

La politique, la religion n'existent que par la misère socialisée cultivée et entretenue

Pour instaurer un pouvoir politique ou religieux (qu'importe le nom, ils sont tous similaires : il s'agit de dominer et rien d'autre), il suffit de créer un contexte social misérable malheureux pour inciter les miséreux les malheureux à vouloir à désirer « un sauveur », un politique (ou un religieux) à la belle parole (rhétorique) qui discourra pour réjouir et enflammer la foule humiliée et provoquer le sentiment de l'espoir (avec larmes et pitié) pour inciter à croire l'incroyable résumé par un slogan répété en refrain par la foule pleurnichant acclamant (s'apitoyant sur soi-même dans la vocifération) du style : « je vous ai compris », « nous avons apportons le changement », « Yes, We Can », etc., cultive le malheur des individus dans la foule, au lieu de résoudre les problèmes d'appauvrissement, d'humiliation, de violence qui en réalité sont entretenus par les gouvernants pour rester et maintenir le pouvoir.

Insistons :
pour que le pouvoir existe (se légitimise), il doit créer des catastrophes (épidémie, mal nutrition jusqu'à la famine, pollution, exode, etc., tous les dégâts humanitaires possibles : varier la misère pour la faire croire naturelle et créer un état de guerre) pour se montrer en sauveur qui applique des lois (interdire ceci ou cela à son avantage) pour tromper les individus fatigués de la foule qui sont prêts à ce laisser aller (se faire gouverner) en se convaincant que ce qu'ils font est pour le bien de tous : peiner, menacer, extorquer, torturer, frapper, humilier, etc., qui pour « le maintien de l'ordre » est banalisé dans la normalité quotidienne. En réalité, il s'agit de soumettre la foule avec la cruauté de la multitude de petits chefaillons frustrés qui se réjouissent à faire du mal aux autres et convaincus à faire le bien (selon la loi... mais qu'ils violent sans scrupule) pour recevoir la récompense de leur obéissance de son supérieur (le maître qui « donne » une caresse à son chien qui mord au sang).

Insistons encore :
Oui, pour qu'un gouvernement existe (dictature ou fausse démocratie ou domination religieuse ou représentant militant, peu importe le titre), il faut d'abord rendre misérables les populations, puis entretenir cette misère, à ce que celui qui commande aux yeux des miséreux soit indispensable et puisse vivre dans le privilège (au dessus des lois instaurées pour les populations soumises) et l'opulence automatisée par l'imposition des impôts. Si les impôts servaient la communauté, la pauvreté n'existerait pas. Or, elle est constamment entretenue. Un gouvernant qui ne pique pas dans la caisse n'est pas un gouvernant. Le gouvernement repose sur le mâle autoritaire dominant à qui toutes les femelles doivent adoration et vénération. Oui, c'est une vraie maladie.

UNE SOCIETE HEUREUSE ET EPANOUIE N'A AUCUN BESOIN D'UN POUVOIR POLITIQUE OU RELIGIEUX. Un commandement ne se justifie qu'en cas de guerre pour faire obéir les troupes à massacrer des (faux) ennemis de la même espèce. Mais pourquoi parmi les humains, les uns se considèrent ennemis des autres ? Parce qu’il y en a toujours un (frustré) qui veut dominer l'autre (lui faire faire ce qu'il veut et le détruire dans l'humiliation). Oui, c'est une maladie.

 

 

mars 2016
3.
Le BeSoin (du francique « bisunni » = soin, a donné : besogne = « besoigne ») de leader, de chef, de commandant

EST UN PARADOXE

Que le peureux devenant incompétent devenant commandé demande (par sensation d'insécurité)
Il est et exprime ce besoin : se sentir incapable de résoudre un problème par lui-même
Donc, il en appelle à un autre (qu'il croit capable, mais qui ne l'est pas + que lui) :
pour son salut : sauve-moi (en religion : salvation), à l'aide, SOS... par merci (= pitié et marchandise avec le prix d'épargner)
En échange, il offre sa soumission : son obéissance à la commande à l'ordonnance (son crédit)
Au commandant pour (ce qu'il croit) ne pas perdre sa vie ou la rendre misérable,
En fait, en réalité, il se la rend volontairement misérable
À se faire résoudre son problème qu'il pourrait résoudre par lui-même, en entrainant son imagination et son intelligence.
Il n'y a que la bêtise et l'intelligence qui échappe à ce schéma
Trop indépendantes pour se soumettre : la bêtise par ignorance, et l'intelligence par savoir ;
Tout ce qui est entre, tombe dans le piège (de la servitude).
Ce processus est la conséquence de la conviction : « de se croire incapable » (cultivée, enseignée).
D'accepter de se faire dominer, pour se croyant, cru en sécurité : ce qui évidemment est faux : même le contraire.
Etre dominé (= ne pas pouvoir agir à sa guise) signifie être, se disposer, se mettre, de soi-même : volontairement en danger.

L'enseignant devient maître en falsifiant la vérité (à son avantage, à son pouvoir).
Sachant que tout ce qui est enseigné est faux (= cru vrai),
Ramène l'enseigné à agir par le mensonge (dans le devoir).
La banalisation de l'hypocrisie crée notre monde falsifié (formé de croyances).
Hypocrisie, devenue arme de défense envers l'hostilité sociale cultivée.
La boucle du noeud est fermée, fixé par la conviction.

Le sens des choses falsifié

Le milieu n'est pas hostile. Bien que tous croient le contraire. Dans le cas contraire, nous ne serions pas en vie. Croire l'hostilité du milieu, de l'environnement, ne sert qu'une intension : celle de se convaincre d'être en danger pour se soumettre à la responsabilité d'un autre gouvernant commandant pour se croire en sécurité : se laisser aller à la domination de l'autre (élu). L'autre (élu) pourtant, n'a pas + de capacité d'être responsable que soi : voire moins, car le pouvoir qui lui est donné lui permet de faire n'importe quoi (tout ce qu'il veut), surtout de décider pour les autres, le pire, car prendre la pire décision pour les autres est la preuve du pouvoir de celui qui a pris la décision, contrairement à une sage décision favorable aux gouvernés qui dans ce cas détiennent le pouvoir, inappréciable du gouvernant. Le milieu est (déjà) favorable à la vie. LE MILIEU EST FAVORABLE A NOTRE VIE, SI NON NOUS SERIONS INEXISTANTS. Prendre la pire décision pour les autres réalise l'existence du pouvoir détenu par le gouvernant. Le contraire (réaliser des décisions favorables à la communauté) change le pouvoir de main, est cette croyance solidifiée dans la conviction de la contradiction déniée. Croire vivre une démocratie dans une hiérarchie hostile est un contresens. Malgré l'insensé de la présomption contradictoire « le pouvoir protège les masses », montre à quel point la conviction détourne et falsifie le sens des choses. Sans conviction, la croyance reste une croyance, parole non crue, loin de la vérité sue. Sans croyance, le pouvoir de l'un sur les autres ne tient plus.

La peur est un sens hypertrophié, par culture.
Une maladie cultivée.
Elle est conditionnée pour former un cancer (une excroissance déformée du doute vigilant),
qui se transmet de génération en génération (par l'éducation et le contexte social hostile de vie).

Mais
J'aime la vie, et elle me le rend bien.
Et je n'ai pas besoin, de ce schéma destructeur pour vivre (bien).
TOUJOURS HEUREUX ?

 

2.
Les 2 principales nuisances fondatrices de nos sociétés
qui rendent la vie misérable* à tant d'êtres humains, tant d'animaux, et à tous les êtres vivants de la planète

Nous pouvons maintenant confirmer (après 2 mille ans) que les 2 principales nuisances fondatrices de nos sociétés qui rendent la vie misérable* à tant d'êtres humains sont : la CROYANCE (croire pour croire pour se croire avec l'ignorance qui va avec) et la DOMINATION (faire de la peine aux autres pour venger sa frustration avec l'obéissance qui va avec). Qui l'une sans l'autre ne fonctionne pas. Il n'y a que le croyant qui accepte sa domination = on ne peut dominer que des crédules (à faire obéir les lâches dominés par la trouille pour en faire des petits dominants aux ordres). Un sachant courageux ne se pliera jamais à la corruption. Simplement parce que c'est désagréable.

Comment se débarrasser de ses 2 nuisances ? c'est simple : arrêter de croire, arrêter d'obéir : et, arrêter d'avoir peur d'arrêter.
Et les prêcheurs politiques laïques et religieux, faux sauveurs parasites gouvernants protégés par la police vont disparaître d'eux-mêmes par inutilité.
Ça demande du courage (je suis passé par là), mais une fois la terreur franchie
(de ne pas payer ta vie sans comprendre ce qui est exigé, mais de payer ce qui est juste de payer, avant de passer à la générosité de la gratuité),
on constate le ridicule de ce dont on avait peur.
Ce tout petit pas, venant de chacune et chacun (sans être commandé ni conseillé), uniquement de soi,
                         changera nos sociétés médiocratiques   en   sociétés épanouies.

Note
* encore une fois la misère n'est pas la pauvreté : la misère envahit l'être entier, la pauvreté que les biens.

 

1.
SOURCES DE LA MORALE, Roger Caillois, rédaction 1942
dans : LE ROCHER DE SISYPHE, publication 1946

Voici un texte, écrit en pleine Seconde Guerre mondiale, à Buenos Aires (le bon air) en Argentine, par l'auteur de « Le Jeu et les Hommes » (1967) et de « Bellone la pente de la guerre » (1962), réfléchissant le sens de la morale dans notre civilisation. Je cite (les 3 1ers paragraphes de) ce texte, car il apporte de la compréhension dans ce qui est en jeu dans nos sociétés : des forces opposées et contradictoires qui reposent sur la conviction jusqu'à provoquer le conflit, activité sublimée dans la guerre. Roger Caillois (1913-1978) a alors 29 ans (en 1942). Ce texte est commenté [entre crochets] et questionné, son intérêt est qu'il touche la contradiction des motivations mise ensemble dans les sociétés formant la civilisation. Ce texte est une amorce comme une question à vouloir savoir où disposer la valeur des actes qu'un être humain est supposé agir durant sa vie (en société : une vie humaine n'est que sociale, même isolée). Il dévoile quelques ironies crues vraies qui motivent les êtres humains à agir dans l'absurdité, contre leur propre intérêt, niant même cet état de fait. Son style paraît aujourd'hui légèrement maniéré (à exagérer l'effet), mais restons attachés aux idées émises.

 

 

février 2016
2.
5 comportements majeurs identifiés de nos sociétés humaines (savoir millénaire su et transmis)

Une famille, une tribu, une société, une civilisation les unes dans les autres, vivent comme tout être humain un bon état de santé ou pas. 5 comportements non passifs se retrouvent en permanence dans tout regroupement humain et dans tout être humain. Les 3 premiers sont des comportements en peine : tant qu'ils stationnent, la souffrance et la peur ne sont pas soignées, pour en être libéré. Les 1er et 3e sont des comportements qui provoquent la guerre, le 2d qui en profite. Les 2 suivants sont des comportements libérés et le dernier épanoui. Depuis des millénaires, on retrouve ces 5 types de comportements qui forment, quand l'un est favorisé + que l'autre, le courant social dominant auquel penche la majorité des individus en fonction de son malêtre ou de son bienêtre personnel ; au-delà des lois, des règles, des cultures et des morales.

1er type : comportement DESTRUCTEUR
C'est le comportement infantile terrifié de son environnement qui croit lutter pour sa survie à le détruire, c'est une psychose. Les dictatures sont gouvernées par ses enfants adultes terrifiés qui ne le savent pas et qui ne veulent pas reconnaître leur terreur profonde qui le constitue. Leur violence de destruction est proportionnelle à leur terreur. Capable de tout pour obtenir le pouvoir de la terreur.

2e type : comportement OBEISSANT
C'est le comportement obéissant, celui d'obéir aveuglément aux règles et à la tradition. Il est incapable d'improviser, ni d'inventer, impuissant face à l'inattendu (situations nouvelles et inconnues). Petit chef qui aime exercer son pouvoir sur les autres et se faire payer son service et condamner et peiner les autres qui agissent avec spontanéité et création. C'est un comportement à la fois servile et dominant, sans ambition pour soi et pilier de la hiérarchie.

3e type : comportement ARRIVISTE
C'est le comportement qui n'agit qu'en fonction de sa réputation et de la reconnaissance des autres. Tout en voulant les dominer et les manipuler. Il cultive un sens aigu de la compétition pour obtenir le pouvoir, jusqu'à son absolu. Pour « gagner », aucun scrupule à anéantir l'autre dans la peine et l'humiliation, ou la mort douloureuse. Opinion de soi surévaluée (narcissisme obsessionnel) en manque permanent. Apprécie les marques stéréotypées des objets du pouvoir : prostitution, argent qui achète les humains qui se soumettent se corrompent ainsi que les objets inabordables : voiture, maison, vêtements : du monde du luxe. Déteste partager, ne cherche qu'à conserver le monopole au détriment des autres. Capable de tout pour obtenir la gloire.

4e type : comportement COMMUNICANT
C'est le comportement toujours disponible, dévoué aux autres quand on en a besoin, gentils généreux attentionné et particulièrement compétent, ne cherche pas la rémunération ni la gloire. Excellent enseignant, se donne du mal pour former tous ceux qui le désirent.

5e type : comportement PHILOSOPHE-ARTISTE
à la différence du 4e comportement, ce 5e est un comportement autodidacte. Responsable et autonome, il n'adhère pas aux règles sociales qui figent un contexte qui en réalité est en perpétuel changement, ni n'a aucun besoin de se reposer sur la tradition, ni autres protocoles ou rituels ou cérémonies ; longs, compliqués et inutiles pour masquer l'ignorance et favoriser la flatterie (gloire et narcissisme de l'égocentrisme), nécessaires aux 3 1ers comportements. Doté d'un pouvoir immense, il soigne et guérit avec presque rien et humilité.

Les sociétés occidentales sont majoritairement organisées selon les 3 premiers comportements. Ce qui provoque une réalité sociale hostile, un danger instauré permanent. L'éducation forme des comportements du 2e type, comportements consolidant la hiérarchie des 1er et 3e comportements commandant. La souplesse et la largesse d'esprit des 4e et 5e comportements empêchent toute domination qui puisse réduire les autres à la misère d'esprit et à la pauvreté sociale. Non violents, ils sont constamment la cible des attaques des 3 premiers comportements.

Cette identification permet de comprendre simplement l'état de misère de nos sociétés occidentales, vivant d'abondance et de servitude. En effet, elles sont dominées par la peur et la frustration qui provoquent leur mise en danger par leurs conquêtes destructrices. La destruction systématique de son environnement est préoccupante, par sa durée. La marginalisation, la criminalisation des 4e et 5e types de comportements par les 3 premiers dominants est une preuve de déséquilibre : arts, philosophie et sociétés pacifiques sont aujourd'hui en état de survie. Le malêtre est flagrant et pourtant cultivé perpétué dans la tradition de l'agression, en le niant.

 

1.
PAYER

Payer (un péage) est un acte de soumission. S'il ne l'était pas, celles et ceux vivant du privilège paieraient, or ils ne payent pas. Qui est la marque de leur privilège : ne pas payer = ne pas être soumis = ne pas obéir, puisque « c'est moi qui commande » (sic).

Payer (un être humain) est un acte de domination (pour le payeur et d'humiliation pour le payé). S'il ne l'était pas, les milliards de travailleurs ne vendraient pas leur force de travail et leur liberté à ceux qui payent.

 

 

janvier 2016
1.
Le déguisement de la terreur

Ceux qui se déguisent en humain terrifiant (uniforme) sont les + trouillards, justement pour éloigner la trouille d'eux-mêmes.
La trouille est la porte d'entrée de la conviction cultivée par la croyance convaincue.
Le croyant est un être humain vaincu (humilié).

 

 

décembre 2015
2.
CROIRE encore encore encore encore

les 3 issues voies voix classiques de la croyance

1. l'opinion (jugement)

l’opinion est issue des comportements communs admis de la collectivité : gouvernés par sa morale. Contrairement à ce qui est cru, une opinion n'est pas une idée : une idée représente, une opinion juge (obéissant aux lois). L'opinion sert la Justice (le juge), le commérage (qui sert la justice), l'esthétique (le goût du jour contre le dégoût qui sert la mode en vogue), à maintenir à demeure les valeurs de la communauté par les croyances communes. C'est en se sens qu'elle est publique (commune). Contrairement à la pensée qui est individuelle, l'opinion est le ciment social sous contrôle des gouvernants (police) gardiens de la domination sociale et familiale systématisée. L'opinion est mesurée (contrôlée) par les sondages pour vérifier si les croyances sont crues, accrues, décrues ou incrues. Par sécurité (du mensonge cru : « liberté = bannissement » sic), chacune et chacun choisissent de croire (ne pas penser, ne pas remettre en question, ne pas douter, ne pas coïncider les sens, se masquer la finalité d'un acte dont on est la marionnette = considérer la contradiction pour vraie) à répéter ce que dise les autres (l'autorité de ce qui doit être cru ou la conviction crédible crue) par peur de bannissement de la communauté (l'image de la pauvreté marginalisée = la punition). Se faire une idée n'est pas avoir une opinion. Coïncider des idées permet de comprendre, une opinion impose son avis par préassenntiment de la communauté. L'une essaye de saisir le sens et l'autre juge par évaluation en fonction de ses règles morales imposées et obéies = qu'on s'impose par ce qui est voulu crédible (son éthique issue de la morale des règles à suivre) qui explique son obéissance pour ne pas être banni de sa société, dans laquelle on est né. L'opinion institue par la parole journellement « le bien contre le mal », la propriété contre le voleur qui sert à légitimer le bien du propriétaire, ou l'absurdité de la crainte de l'inconnu, de l'autre, de l'étranger, de l'Alien (monstrueux = différent) qui n'est pas hostile comme l'opinion est convaincue forcément.

2. l'assentiment (acquiescement, consentement implicite à l'opinion) [2]

le renfort des autres pour croire l'incroyable : confirmer ce qui est affirmé (par l'accord des voix à l'unisson = même fréquence = répétition). L'assentiment est l'accord de différents témoignages « moi aussi, j'y étais et j'ai vu la même chose, exactement » (sic) est une contradiction (pas d'unisson) : rien n'est similaire de différents points de vue. L'assentiment va former la conviction qui sera confondue avec la vérité. L'assentiment est une explication de la croyance donnée par Emmanuel Kant (le philosophe qui trouve sa liberté dans la morale, où comment poser sa pensée avec conviction dans la contradiction en donnant des leçons) : « un assentiment suffisant seulement d'un point de vue subjectif, mais qu'on tient pour suffisant seulement d'un point de vue objectif » (Critique de la raison pure, 2,3. Cité par Julia Kristeva in Cet incroyable besoin de croire, ed. Bayard 2007 p.47). Le glissement de la fabulation dans la raison, n'est pas l'assentiment de l'opinion publique. L'assentiment de Kant n'est pas un consentement avec d'autres, mais plutôt une paix avec soi-même par sa suffisance. La suffisance satisfait : « j'ai assez mangé ». La croyance pour Kant est une perversion, un retournement contradictoire où le subjectif prend la place de l'objectif : « arrête de raconter n'importe quoi » cru. Le dictionnaire Robert inscrit, le 1er sens de croire : « Tenir pour vrai ou véritable. Accepter, admettre. » [3] la fable. Autrement dit, se soumettre à l'autorité [4] du discours. Que la fable ou l'autorité soit raisonnable ou pas, importe pas. Ce qui importe, c'est de se faire posséder du comportement de la foi, comme moteur (motivation) de raison à son action incohérente, voire de mise en péril des autres, jusqu'à la torture et l'assassinat : « - J'ai un doute... - Pas moi. »

3. la conviction (certitude)

« le déterminisme est une certitude » est une croyance où la volonté que son désir s'accomplisse en dehors de l'imprévu. Aucune ambiguïté possible entre l'objet, le fait et la parole qui le nomme. Contrexemple : « Si tu sais que c'est là une main, alors nous t'accordons tout le reste » Ludwig Wittgenstein, De la certitude (1958), n°1 sur 676. La conviction et la certitude scellent la croyance à ne plus pouvoir douter (et pour Descartes, d'être).

Le mot « certain », avant le nom, est au contraire de la certitude (générale et déterminée) : particulier (relatif à une partie, 1 élément d’1 ensemble) et indéterminé (où on ne sait qui, où on ne sait pas quoi, on attend de savoir sans prévoir).
La certitude est collective, commune, générale, publique, universelle = faite de lois confirmées, approuvées, obéies. Le doute est solitaire.
La certitude signifie le (doit être) pareil, semblable. La différence et l'exception annihilent la certitude et le comportement de sa conviction copiée.
La certitude est courante, habituelle, normale, ordinaire, standard. Le doute c'est le contraire et c'est en ce sens qu'on le redoute. Le doute est craint. Le doute décompose, met à voir l'objet de la croyance et son mécanisme désiré. La certitude rassure à battre le doute pour dominer sa terreur et les autres. Le doute est redouté à ce qu'il ne révèle pas et ne provoque pas sa honte d'avoir cru. Sa honte de se rendre compte. De s'être fait endoctriner.

L'évidence « s'impose à l'esprit », comme un ordre qui ne se discute pas, mais s'obéit = une certitude. Pourtant la lumière de l'esprit n'est pas obligatoirement raison. Ça va de soi. Ça tombe sous le sens. Eurêka (j’ai trouvé) n'est pas l'expression d'une évidence, mais celle d'une solution. La lumière éclaire l'invisible de l'obscurité, n'est qu'une image : une illustration sublimée du savoir. L'évidence ne se discute pas. Elle s'applaudit. Et pourtant. Nous avons le don (le pouvoir) de et d'en douter.

Histoire du mot believe (croire en anglais)

En anglais croire est believe. Believe renferme 2 mots : be = être et lieve = live qui en français se traduit par : être en vie. En fait NON. Selon l'Oxford, believe vient du gothique « galaubjan » (et + tôt de : glouben, gilouben, gelouben, glöuben). « Galubian » = tenir en estime, qui a de la valeur, ce qui est plaisant ou satisfaisant, être satisfait de. Le gothique « lubian, lauf, lubum, lubans », se réfère à aimer (« lubicz » (prononce loubitch) en polonais et « lubliu » en russe avec le fameux « tibia » pour toi) : to like, aimer (apprécier), mais aussi aimer d'amour. La forme orthographique du mot est dans la continuité historique : beleeve et non believe qui est une erreur d'épellation datant du XVIIe siècle qui a égaré notre 1ère interprétation. [1]

... en français

Croire qui d'abord orthographié credre puis creire vient du latin « credere » lui-même de l'indo-iranien védique « çraddadhati » (sans les accents) de « çrat » et en italo-celtique et du vieil irlandais : « cretim ». Revenu chez nous en : crétin. Les Celtes n'ont jamais apprécié les Chrétiens, leur conversion au christianisme n'a été que partielle et s'est retirée partiellement. Le glissement du sens de croire : d'avoir confiance à : tenir pour vrai, ne relève-t-il pas du crétinisme ? Avec les mots : créance, créancier, crédit, créditer, créditeur, la croyance est une dette dans laquelle le croyant s'engage à payer en monnaie son engagement à temps en tant que recru volontaire : c'est l'adepte en manque qui demande (l'existence des sectes à gourou repose sur l'amassement d'argent = s'enrichir de la crédulité qui paye par attachement dont le payé se moque : le mécréant arnaqueur) pas le prêteur qui risque à perdre son prêt pour gagner en profit qui prend en gage (en otage) un bien comme assurance et garantie de son remboursement, avec intérêt. La crédulité se propage principalement dans et avec la souffrance. La souffrance (la crédulité et la bêtise) empêche de percevoir l'arnaque. C'est en ce sens qu'elle est cultivée sciemment dans nos sociétés à domination hiérarchique (administration de la foi). Générée par les métiers d'autorité qui s'occupent des autres à les subordonner par la maltraitance : la liste est très longue. Et le soulagement, en remerciement, convainc (vainc son ego, sa raison et démontre sa culpabilité) à l'adhésion (au corps d'action et de propagande de la section). Le christianisme a transformé croire : de la confiance envers l'autre en la foi (fides) en Dieu ou a remplacé la croyance intellectuelle (confiance confiée à l'autre) par la croyance spirituelle et morale (être possédé par l'autre par sa soumission à l'ordre), autrement dit : a troqué l'intelligence indépendante pour la bêtise collective. Il s'agit maintenant de savoir pour quoi ou contre quoi ? Quel est l'intérêt de devenir crétin ? « Ah mais, on n'a rien vu venir ! » Signifie que la religion (l'administration de la croyance) et la politique (l'administration du domaine et de ses bêtes humaines) n'ont qu'un désir de domination à affamer les autres (les faire souffrir à leur créer des manques) à partir d'un plan stratégique prémédité.

À quoi ça sert ?

Notes
[1] [Early ME. bileven, f. bi-, be- + leven:—OE., Anglian léfan, short. f. eléfan, WSax. elíefan, elýfan, a Common Teut. vb. (in OS. gilôian, Du. gelooven, OHG. gilouben, MHG. gelouben, glöuben, mod.G. glauben (earlier glouben, Gothic galaubjan):—OTeut. *galauian to believe, probably, ‘to hold estimable, valuable, pleasing, or satisfactory, to be satisfied with,’ f. galaub- ‘dear, pleasing’; cf. Goth. liuban, lauf, lubum, lubans, Teut. root *lu-, Aryan lubh-, to hold dear, to like, whence also love, lief. The original eléfan, ileven, ileve, survived to the 14th c., and the shortened leve to the 15th; the present compound, which eventually superseded both, appears in the 12th. The historical form is beleeve. Believe is an erroneous spelling of the 17th c., prob. after relieve (from Fr.). Cf. belief.] Oxford Dictionary.
[2] Synonymes d'assentiment : acceptation, accord, accréditation, acquiescement, adhésion, adoption, affirmation, affirmative, agrément, amen, approbation, approbativité, approuvé, autorisation, aval, avis favorable, bénédiction, caution, chorus, confirmation, consentement, déclaration favorable, engagement, entérinement, exeat, feu vert, gré, homologation, légalisation, oui, permission, ratification, sanction, validation.
[3] Mots de la même famille de croire : accréditer, accréditeur, accréditif, accroire, créance, créancier, crédence, crédibilité, crédible, crédit, créditer, créditeur, credo, crédule, croire, croyance, croyant, discréditer, ducroire, mécréant, récréance, recru. Ils n'ont pas osé inscrire le mot crétin qui fait partie de la même famille dont certains dictionnaires rattachent le mot à chrétien.
[4] Stanley Milgram, Soumission à l'autorité.

 

1.
« La croyance sublimée » tient tient tient...

[sens commun] « Élever la croyance au raffinement suprême » ? Comment est-ce possible ? Et, à quoi ça sert ? [jargon de la psychanalyse] « Transposer la pulsion de la croyance sur le plan supérieur (de la pensée ?) » (Freud). Comment est-ce possible ? Et surtout, à quoi ça sert ? Cette phrase de Freud hors contexte ne signifie rien ou tout, on peut seulement ici l'interpréter sachant l'idée de « l'inconscient » qu'il a introduite à la connaissance. Qui pourrait signifier : « faire sortir la pulsion de la croyance inconsciente, pour l'amener dans la conscience, pour se donner le pouvoir d'évaluer sa nécessité » ou proche. Utiliser le mot sublime pour une histoire de transposition (de l'insu au su) devait sans doute pour Freud être très jouissif. Le mélange de la réflexion perçante à la coke (comme pour Des.cartes avec le cannabis) devait le faire sentir flotter de jubilation. Savoir, c'est quelque chose de sublime ! Et transformer sa croyance en savoir, c'est encore meilleur.

Sublimer du latin « sublimis » : qui flotte dans les airs (exalté, célébré) = état second de plaisir et de satisfaction durable (= être défoncé -d’ivresse hallucinante- sous dope), s'élever par la jouissance, planer (se défaire de ses soucis pour être léger et bien être défait de la gravité) être suspendu (sans être pendu puisque la gravité s'absente) en l'air, sans effort, ni douleur, soi plein de toutes ses facultés dans le plaisir. C'est sublime ! Sublime [ici et là] réfère au plus grand (le plus élevé dans son échelle de valeurs) plaisir possible à vivre.

Le jargon psychologique (il vaut mieux se munir d'un dictionnaire) concernant la croyance que dit-il ? La croyance dans le dictionnaire de psychiatrie (la rousse) ne s'attache qu'au mot « crédibilité » pour qu'un spécialiste psychiatre puisse : donner son avis, concernant la véracité = qui est conforme à ce qui est su cru (pas véridicité de veridicus = qui dit la vérité incroyable) : au tribunal, il ne s'agit pas de vérité, mais de conformité à la loi qui ne se trompe pas à juger le récit du condamné : avec « l'expertise de crédibilité » imposée par les « autorités judiciaires ». Uniquement pour décider de l'orientation du condamné par le magistrat : prison ou hôpital psychiatrique ?

 

Dans le milieu (latin) du ver, il a beaucoup de sens qui se côtoient. Entre veracitas et veritas (véracité et vérité), il y a : verberabilis (digne d'estre batu et fouetté), verberatio (le fait de battre, battue et batterie, sens militaire et pour la musique. On ne le retrouve aujourd'hui qu'avec le mot réverbération qui désigne la résonance d'une architecture intérieure : son écho sans délai perceptible, son acoustique architecturale), verbero (battre, frapper), verbose (avec beaucoup de parolles), verbum (Parolle, Mot, Verbe), vere (vraiement, à la vérité, véritablement, sans fantaisie), verecunde (avec honte), veredus (« C'estoit anciennement un cheval trainant une legiere charrette, qui servoit pour aller en diligence, comme aujourdhuy les chevauls de poste. » 1522), verenda (« parties honteuses de l'homme ». Rien de commun avec véranda de l'hindi varanda qui désigne « une galerie légère en bois, vitrée et adossée à la façade d'une maison » Dhlf), verendus (à craindre et redoubter), vereor (craindre d'offenser, redoubter, avoir en reverence. Conspectum patris vereri = Ne s'oser trouver devant son pere), vergens (qui vieillit, et devient sur l'aage).

Entre véracité et véridicité, il y a la punition par la provocation de la douleur, se battre, frapper dans la bagarre, avec beaucoup de paroles. Le mot, le verbe frappe de sa véracité. Sans hypocrisie, le mot dit ce qu'il dit, le seul sens qui lui est attribué sans tergiversation (détours) de sens possible. Mais avec honte. Du sens univoque ? Sens qui pourrait s'égarer du trajet régulier de la diligence, jusqu'à dévoiler les parties puantes de l'homme sur les scènes craintes par les enfants, les femmes et les hommes efféminés premières victimes des viols. Cette crainte qui se transforme en respect, en révérence, en diligence (prendre soin) pour ne pas offenser le fou-assassin au pouvoir de tuer pour rien qui pose sa puissance par se faire craindre. Le redouter au point de le laisser régner jusqu'à ce qu'il devienne vieux. Est-ce une autorité ? Dans ce cas, le monarque se rapproche + de la pitié. En 1522, la police (avec les violences policières pardonnées par la magistrature) n'existait pas.

 

Une autorité devient abusive quand elle reste, se maintient à son poste alors qu'elle n'est plus reconnue, ni légitime. C'est à ce moment que la « démocratie représentative » (ou dictature consentie) devient une dictature franche (viol des populations) généralement gouvernée par la bêtise et obéie par la peur. Ce syndrome est en réalité permanent, car aucun homme de bon sens ne s'emparerait de la direction d'un pays pour gouverner ses habitants, bien que ça soit une coutume millénaire de nos civilisations humaines urbanisées. Faire croire que personne ne peut se gouverner soi-même ensemble (est insultant, et une fois dedans : humiliant). Ou : il faut disposer d'une ambition motivée par l'arrogance ultime (pas sublime) de sa bêtise de frustration (de vouloir vivre privilégié (au-dessus des lois) aux dépens des autres) à retirer la souveraineté de chacune et chacun pour qu'ils se fasse punir sans raisons (valables). Une trêve s'est illustrée pendant une (très) courte pause (Conseil National de la Résistance), une courte inspiration, après la Seconde Guerre mondiale, qui proposait une politique d'autogestion régionalisée refusée par la population dans un référendum (car le faux héros de guerre de Gaulle alors général devait se consacrer président de la République). À partir de ces années 50, l'instauration de la domination politique par la culture et l'économie se systématise (sur le modèle américain vainqueur qui impose sa loi à une Europe dévastée par la bêtise). Qui aujourd'hui est banalisée dans l'automation générale du péage (les lâches préfèrent payer que s'opposer à l'humiliation des coups).

Consultation
. Verax Véracité et Sublimis Sublime dans le Dictionarium Latinogallicum de Robert Estienne (1522) .txt
. Critique de l'état d'esprit de Julia Kristeva à travers son livre : « Cet incroyable besoin de croire », 2007

 

 

novembre 2015
1.
Équation

L'équilibre des Différences dans l'égalité se réalise dans l'équation. Les mathématiques créent des correspondances (liens) par équations.

Exemple :
x = y ≠ z
où (exemple non calculé irréfléchi) :
x = √b/c      etc.
y = 1/a⁷.b√c   etc.
z ≠ Ø√a⁵        etc. où un ensemble vide ne peut pas prendre la place d'une quantité
Le calcul est illimité. Avec les inconnues.

Quand la différence devient opposée [+x -x] elle s'annule dans le 0 (zéro). Montre qu'une opposition n'est pas une différence puisqu'elle s'annule dans le même du rien, du vide (dans la théorie, mais dans la réalité, il y a toujours des restes). Une opposition n'est pas issue d'une différence, une opposition née de sa similarité (son assimilation). Qui se distingue par le contraire et la contrariété : la séparation du même (en 2). L'opposition est binaire (pas ternaire ni au-delà). L'opposition s'équilibre ce avec quoi elle s'oppose : le même, pour ne donner rien. La Différence, c'est autre chose. La Différence alimente l'inconnu.

Si une mathématique n'est pas aisée à comprendre, s'est qu'elle est incomprise par celle ou celui qui l'a transmet. Là, tu me comprends ? Si la musique est incomprise, c'est parce que celles et ceux qui prétendent la comprendre ne la comprennent pas, mais enseignent quand même (en se faisant croire savoir pour se tenir à la position de maître).

La perversité du savoir se réalise (en +) par la société à péage (la nôtre) : c'est sa corruption fondamentale. Le péage conditionnel ou sa vie prise en otage dévie le sens de la réalité pour recevoir la récompense de sa soumission au travail servile en hiérarchie : vivre en esclave sa vie dans l'incompréhension, mais dans l'abondance, au lieu de choisir la liberté de savoir dans la nécessité qui demande le courage de briser ses chaînes de son conditionnement et sa peur de l'autorité et sa couardise (de l’ancien français « cöe » pour : queue -basse entre les jambes comme les chiens apeurés qui se soumettent à l'agression du maître- : le chien, animal artificiel issu du loup, dressé par l'home à son image d'agresseur craintif) de souffrir soi-même de pouvoir souffrir (grand cas pour rien). Les mathématiciens et les musiciens authentiques (même pas mal) sont des gens heureux. Tous les autres souffrent inutilement.

 

0.
LE CRU INCRU profondément en toi dissimulé

La croyance s'incruste là où on ne l'attend pas : dans ta conviction. Accrochée, tu es mordu. La conviction qui te fait agir dans l'assurance de ton pouvoir cru. Profondément enracinée en nous, nous usons du déni, pour ne pas la reconnaître. C'est pourtant par elle que nous sommes agis. La croyance met en péril notre liberté. La croyance nous gouverne. Nous agissons dans l'automatisme de l'habitude par les modèles auto-inculqués crus de la hiérarchie dominatoire du travail = se mettre en péril (punir = peur de souffrir) par la torture (le travail cru obligé par la croyance « c'est comme ça », « il faut le faire »). La croyance se réfugie en nous, pour nous faire agir par automatismes : ce-qui-va-de-soi pour toi nécessite ta croyance. Jusqu'à respirer ou marcher. Quand le cru qui nous constitue commence à être perçu, c'est à ce moment que le doute agit. Pour commencer ta libération. A cultiver l'intelligence. Une action agit par la croyance, on la reconnait, c'est la bêtise : à ruiner la vie des autres et la sienne.

 

 

eh bien non, c'est pas fini : tout, n'est pas encore dit :
il faut s'enfoncer + profond.

 

1ère publication en 1er elivre (ebook)

FIN

 

 

octobre 2015
6.
Pourquoi protégeons-nous si désespérément nos croyances ?
même si elles sont insensées (surtout si elles sont insensées) ?
Ou : pourquoi croire que la vérité de la réalité fait si mal ?

Être attaché à une croyance ressemble à un « contrat de confiance » [1] entre soi et soi, une fidélité qui ne peut pas être remise en question qui ne peut pas être rompue. Confondu avec la trahison [2]. C'est en ça que les croyances (mêmes absurdes) tiennent sur des générations. La conviction que la croyance crue devienne incrédible révèlerait notre bêtise d'y avoir cru : « non, t'as cru à ça !? ah ah, j'y crois pas ! » (sic) et la honte et l'humiliation sont installées. Tenir (à) sa croyance c'est éviter la honte de soi-même, est une profonde contradiction. + la croyance est restée crue longtemps et + la honte est lourde à (sup)porter. Alors que reconnaître une erreur est un acte d'intelligence. Croire puis ne plus croire demande un changement, une trahison qui s'oppose à l'intégrité qui ne change pas. L'intégrité est une qualité qui s'oppose à l'hypocrisie à la malhonnêteté à la corruption. Pour être intègre, il faut le courage de ne pas changer d'attitude ni d'opinion ni de croyance malgré les contextes qui changent. Une personne intègre est une personne prévisible en laquelle on peut avoir confiance, la connaissant, ses actes ne nous trahiront pas. Mais être attaché et tenir à des croyances insensées et l'intégrité n'ont de commun que de ne pas changer. L'intégrité ne nécessite pas la croyance qui possèdera l'intègre et le transformera en intégriste. L'intégrité n'est pas synonyme de constance à sa croyance. Croire (ne) signifie (pas) : appartenir au groupe des croyants qui croient la même chose [3]. « Trahir sa croyance » au contraire de générer la honte d'avoir cru (de s'être réveillé = de comprendre la réalité) signifie : respecter le doute. L'antonymie du « je doute donc je suis » de Descartes (anticogito cartésien), à l'opposé signifie : « je crois donc je ne suis pas » et « ne pas être soi » dans ce cas signifie : « ne pas croire être maître de soi » où sa volonté a été remise à un autre pour la maîtriser : par un dominant cru crédible de confiance. Pourtant confiance et domination sont le couple qui forme la servitude volontaire. C'est penser que la confiance réside dans la douleur de la souffrance. La croyance (à travers la douleur de sa souffrance) sert à légitimer sa domination illégitimable. Mais la croyance est intimement liée à l'attachement, à l'amour ? à ce que la vie nous fait et nous fasse vivre à travers la croyance. Croire donne un sens à vivre. C'est ce qui est cru.

...

Exemples de croyances légères [la croyance lourde pesante et ultime étant : « Dieu existe, je crois en Dieu le père »] :
. « Le fluor empêche les caries, c'est pour ça qu'il y en a dans l'eau courante ».
La réalité : la fluorine de sodium ne doit pas s'ingérer, c'est un poison par l'accumulation de microdoses quotidiennes si le corps ne les évacue pas. Difficile pour le monde des dentistes à transgresser cette croyance au risque de détacher le milieu.
. « Le chlore tue les bactéries, ça empêche de tomber malade, c'est pour ça qu'il y en a dans l'eau courante ».
La réalité : Le chlore tue toutes les bactéries, y compris celles bénéfiques à l'équilibre de notre organisme. Difficile pour le monde des médecins à transgresser cette croyance au risque de détacher le milieu.
Ces 2 croyances reposent sur l'idée d'une autre croyance qui est celle de « la pureté ». La pureté est une notion religieuse pour signifier d'être lavé « de son côté obscur » = de son incroyance = de son manque de foi = de sa désobéissance = de son indépendance = de son corps puant = de son corps sale (noirci). Le blanc dominant de nos appartements pour amener la lumière est une conséquence de cette croyance d'être pur, purifié hors de la putréfaction = la décorporaïsation (l'idéal sans corps = vivre sans corps) = l'homme-machine = le cyborg (qui tombe en panne, mais qui ne meurt pas dans la puanteur du cadavre) = pour se résoudre dans la lumière. Mais est-ce vraiment une illumination ? Le fantasme de comprendre la totalité en un instant, ou : du divin « qui se répand dans l'âme ».
. Nous n'allons pas rentrer dans les croyances crues bénéfiques des détergents ni des pesticides ni des engrais chimiques de l'industrie agro-alimentaire, ni des médicaments de l'industrie pharmaceutique (vendeurs officiels de drogues) : ici, on ne s'attache qu'à vouloir comprendre pourquoi nous nous attachons à des croyances absurdes au point d'en perdre ses amis.

. « L'alchimie est une science divine et magique qui transforme tous les métaux ordinaires en or ».
La réalité : l'alchimie est l'appellation arabe de la chimie (al = la, chemia = chimie) qui a commencé sa pratique par les alliages des métaux : fer, bronze, cuivre, etc., et à poursuivit avec toutes les autres matières. La symbolisation du XIIIe siècle n'est pas plus ésotérique que la symbolisation actuelle des composés chimiques par ses atomes.
Les croyances ésotériques (uniquement pour initiés, de « esôterikos » = de l’intérieur) occultes (de « occultus » = caché) en un mot : magiques, la magie (« maguia » = religion des mages Perses) du mage (« magus » prêtre chez les anciens Perses) des devins (deviner) des sorciers (« sortiarius » = diseur de sorts de « sortem » = tirage au sort) et des astrologues : le monde des charlatans nécessaire à la croyance ou des poètes enchanteurs, chanteurs tout court de sens, sert à restreindre le groupe social (créer une partition à part). Et a un impact beaucoup plus voyant sur la crédulité en ras-semblant dans un microcosme toutes les « âmes en peine qui cherchent un sens à leur vie » avec la conviction que les miracles et le surnaturel, des personnes qui souffrent de leur égarement prêtes à donner, à remettre leur volonté, prêtes à croire à l'impossible pour être mieux (sans souffrance de manque de sens) jusqu'à vouloir être sauvé d'un péril inexistant : forment des sectes (des sections de sections) et des religions secrètes ou globalisantes. Pour être ensemble. Pour l'espoir (attente -passivité- à ce que quelque chose doit se réaliser) d'un avenir extra-ordinaire (anti-fade) par l'intermédiaire du sur-naturel (anti-ordinaire). Le folklore imaginaire de l'extraordinaire qui enchante pour être émerveillé ou qui émerveille pour être enchanté. La fréquentation de Lourdes ne désemplit pas, bien que l'affabulation soit connue. Les « librairies ésotériques » et les « remèdes miracles » ont toujours bon commerce.

À profond-dire
Giordano Bruno, De la Magie, (à distinguer) dont vient nos i.mage → e.cran
écrit/dicté sous le règne des « Encapuchonnés » (qui ont transformé le sens de tuteur en tueurs) et publié 4 siècles après sa mort.

à suivre..., suite :

Se défaire de sa croyance coûte le rejet des groupes [4] auxquels on appartient. Groupes qui agissent en fonction d'un ensemble de croyances. Croyances qui donnent sens au comportement de l'agissement du groupe par la fidélité (l'obéissance) de chacun de ses membres. Le regroupement passe d'abord par le métier (qui donne droit à vivre : être payé = la fonction d'intégration = être employé = faire partie de la corporation) puis un second regroupement en fonction du lieu d'habitation qui choisit son milieu (sa classe sociale) puis en troisième le regroupement du cercle d'amis. Ces 3 regroupements de bases par ordre d'importance conditionnent le comportement des individus attachés. Les croyants sont toujours en groupe, les incroyants sont toujours seuls et isolés. Les artistes forment aussi une corporation de travail, mais où chacune et chacun restent indépendants : instatufiables [5]. La croyance joue le rôle de liant dans le groupe ; révéler une vérité au groupe (constitué de croyances) est défaire ce liant. C'est en ça que les croyances sont si bien protégées. Les philosophes sont « les ennemis des sociétés humaines » (et les amis de l'humanité). Socrate en premier.

Les philosophes sont « les ennemis des sociétés humaines » (sic) et LES AMIS DE L'HUMANITE. Socrate en premier.

FIN, à suivre...

Notes
[1] « Contrat de confiance » est une contradiction puisque s'il y a contrat, il n'y a pas de confiance, il y a de la méfiance. Le contrat oblige à tenir sa parole (de l'action qui va être agie, en général des remboursements de dettes par un péage régulier) inscrite dans le contrat par son approbation marquée par sa signature. Généralement les contrats sont à sens unique : le demandé impose ses conditions au demandant, qu'il accepte ou pas. Un contrat est généralement un piège du demandé au demandant qui n'a que le choix de refuser (et encore, il peut se faire coincer = piéger, de ne pas avoir le choix). Le demandant demande ce que le demandé possède et le demandé pose ses conditions de prêt d'achat, de vente. Le contrat du mariage existe par suspicion. L'interdit et l'existence du contrat est l'objet même de la tentation à la désobéissance. C'est un renversement complet (une perversité) à ce qui est sensé être vertueux. La fidélité conjugale est pervertie (trahie) par le contrat.
[2] Trahison (traïr, trades : resté en anglais pour les échanges commerciaux jusqu'à « trader » qui ne s'oppose pas à « trust » = confiance, puisque « trust » est un conglomérat enrichit par les courtiers = « traders ») du latin « tradere » composé de « trans » qui signifie au-delà à travers et marque le changement et de « dare » qui signifie donner. Tradere signifie : livrer, transmettre. Trahir a pris 2 sens, celui de confier (pour protéger) et à l'opposé celui de livrer d'abandonner (pour mettre en danger). L'arrivée de la foi chrétienne a homogénéisé le sens de trahir « ne plus pouvoir croire à celui à qui j'ai donné ma confiance », « mettre en doute la foi inculquée en soi et dans l'autre » qui a glissé dans le sens : « abandonner la personne aimée pour une autre » (1130) en référence au contrat de mariage rompu ? Au XVIe siècle, trahir (qui a ajouté le h pour séparer le a du i) prend le sens de « rompre un pacte » et abandonner l'ami pour passer à l'ennemi, aussi de « livrer un secret ». Au XVIIe siècle trahir prend le sens de « ne pas prendre parti pour quelqu'un » et ne pas être reconnaissant pour trahir la confiance (1671). Et « laisser voir ce qu'on voulait cacher » (1836) en fait : changer d'avis. Dénoncer une personne rebelle aux autorités usurpées par la violence pour la punir n'est pas une trahison, mais est l'oeuvre d'un traitre qui trompe sa confiance avec le jeu social de l'hypocrisie (= l'espion infiltré). Jesus est devenu le héros juif des chrétiens (= immortel) par son martyre (= supplice. La crucifixion était la condamnation banalisée des rebelles comme aujourd'hui mettre en prison) provoqué par Judas et souhaité par Jésus : « pour finir en beauté » ? est une oeuvre littéraire : une trahison ?
[3] « restons groupé » est une expression de la trouille d'être seul face au danger (perdre la maîtrise de se bouger). Les crédules sont légion, les incrédules sont seuls. Le choix de la croyance ne repose que sur l'attachement à l'appartenance du groupe croyant de croyants.
[4] synonymes : bande, brigade, caravane, cellule, collectif, colonie, corps, équipe, escadron, escouade, horde, individus, membres, meute, noyau, peloton, troupe, bande, bandits, cabale, camarilla, chapelle, clan, clique, coterie, école, église, faction, gang, groupuscule, ligue, maffia, malfaiteurs, phalange, secte, collectivité, communauté, groupement, regroupement, société, citoyens, ethnie, habitants, nation, pays, peuplade, peuple, phratrie, population, race, société, tribu, amicale, association, cercle, club, compagnie, fraternité, société, union, alliance, apparentement, bloc, camp, cartel, club, coalition, confédération, faisceau, fédération, formation, front, groupe d’intérêts, groupe de pression, groupement, ligue, mouvement, organisation, parti, phalange, rapprochement, rassemblement, alliance, cartel, coentreprise, combinat, complexe, concentration, conglomérat, consortium, duopole, entente, industrie, monopole, oligopole, trust, pool.
[5] Le rôle des artistes -sentinelles sensibles- est d'épanouir la civilisation pour qu'elle ne sombre pas dans l'autodestruction. Les sentinelles sont seules à observer : observent seules.

 

5.
Persistance millénaire de la domination

La récompense

Claire - Pourquoi la domination persiste depuis tant de millénaires ?

Sophie - À cause du désir de récompense. Tout le monde (en société) désire être récompensé. Pour qu'existe le fait d'être récompensé, il faut qu'il existe une autorité qui récompense. Une autorité qui reconnaît les mérites. Par autorité, il faut comprendre : non pas le donneur d'ordres, mais ce que le chercheur de récompense (de gloire) considère être le modèle, le représentant de ce qu'il convoite : la réputation notoire, qui à son passage, les autres se courbent ou s'enthousiasment par considération.

Claire - Ce n'est donc que ça qui tient la hiérarchie sociale !... désirer être dominé, uniquement pour recevoir une récompense !

Sophie - Sauf qu'aujourd'hui, ces positions autoritaires ne sont pas détenues par des êtres humains méritants. Ce qui plonge l'humanité dans une période de grande médiocratie.

...

À l'opposé de la récompense

Sophie - À l'opposé de la récompense, il y a la punition. L'introduction de la cruauté dans la domination ou l'institution de la crainte. Autrement dit, la fondation du crime (la loi qui punit). La punition va du châtiment (gifle, coups, surpéage (amendes, saisies), mauvaise note, licenciement, expulsion, enfermement) à l'assassinat (peine de mort) en passant par la torture (physique et psychologique) et les prédictions mensongères de catastrophes. La torture est l'acte de punition ultime pour obtenir une obéissance. La fonction de la punition est de maintenir les punis (les rebelles inobéissants et désobéissants) et les impunis (les obéissants) dans la crainte, la peur constante et la terreur. L'enfer est l'image de la punition ultime : « la souffrance éternelle des âmes » (sic)  : « le pire de ce que l'humain a pû imaginer pour foutre la trouille à l'autre en échange de son obéissance ».

Claire - Comme la récompense, la punition déresponsabilisent, infantilise. La récompense doit attirer (pour sa gloire), alors que la punition doit répulser voire révulser (pour son humiliation). Le conditionnement du comportement social et familial se forme par la récompense (jouets) et la punition (coups, privations). Récompenser est une forme de corruption, car le comportement est acheté (forcée par une autre transaction) . Dresser un chien et n'importe quel animal domesticable, se réalise avec la récompense (sucre) et la punition (coups). Une récompense quand il y a obéissance, une punition quand il y a désobéissance. Procédure similaire aux principes de l'éducation. Ou principes similaires appliqués à l'éducation des enfants. Les jeunes êtres humains déresponsabilisés (les enfants du latin « infans » = qui ne parle pas -le bébé- pour devenir : ceux qui ne doivent rien dire *) sont infantilisés (tenus dans la bêtise) par le procédé de la récompense/punition. La soumission à la domination doit les obliger à désirer la récompense et redouter la punition. Désirer la récompense amplifie la considération de soi (moi moi moi que moi, mon ego souffre du manque de récompense, crée l'égoïsme et l'égocentrisme). La distance entre la récompense et la punition a été graduée dans la hiérarchie : les pauvres sont punis de pauvreté et les riches sont récompensés de richesses, la classe moyenne se tient dans la fadeur, mais la réalité n'est pas cette croyance : la réalité sociale de la hiérarchie agit à main tenir 2 classes : celles des maîtres (qui veulent gouverner) et celle des esclaves (qui veulent obéir) qui dans chaque position cherchent tous la récompense.

Sophie - Ils recherchent tous dans la récompense, l'approbation de leur soumission. Autant les dominants que les dominés. Les dominants cherchent l'approbation des dominés et les dominés l'approbation des dominants. Le cercle est fermé.

Note
* Le mot enfant est rentré dans la langue française au XIe siècle désignant comme en latin l'être humain à sa naissance jusqu'à ce qu'il parle. Puis jusqu'aujourd'hui le mot a traversé des impositions de sens pour élargir la période « de ne pas parler » (« tais-toi », « un ordre ne se discute pas », « taisez-vous », « silence ! écoute ») de 1 an à 18 ans (jusqu'à l'infantilisation des adultes : jusqu'à leur mort). Souhaité par nos sociétés hiérarchiques paternalistes (« au nom du père » sic) à la recherche de récompenses.

 

7.
Révolution ?

Le sens premier de révolution est « retour périodique d'une planète à son point de départ » (1086). Révolution vient du latin « revolvere » (même mot que Colt a utilisé pour nommer son pistolet avec le barillet à 6 coups) pour signifier ce qui est révolu : en roulant en arrière (lui-même préfixé de « volvere » qui signifie : rouler, tourner). Le mot révolution a été réintroduit par Saint Augustin en 1190 pour signifier la réincarnation : « le cycle, le retour des âmes par la métempsychose ». Dans les 2 cas, révolution signifie : achèvement d'un cycle qui tourne autour d'un axe.

Le sens second de changement brutal lié à « une chronologie révolue » apparaît au XVe-XVIe siècle en anglais et en français. Il est introduit la même époque au moment de l'instauration de la monarchie : la « révolution de la monarchie » (eh oui). Instauration d'un régime politique centralisé qui inclut la violence pour s'imposer (à la féodalité autonome régionale). Ce sens a été introduit par la théorie politique de gouvernants brutaux qui désirent posséder le monopole du pouvoir. Le monopolitisme suit le monothéisme bien que tous 2 soient producteurs de misères (mentale et spirituelle). La misère crée le pouvoir, comme la pauvreté crée la richesse. Le 1er soulèvement populaire (des appauvris) rapporté par les historiens français au XVe siècle est la Grande Jacquerie : des paysans indignés insurgés contre des nobles persécuteurs (rentiers) dura 2 semaines : maté, dans le carnage (viande humaine hachée) par l'armée. La « révolution politique » prend son sens dominant actuel avec l'insurrection populaire massive en 1642-1649 et 1688 (la première et la seconde Révolution d'Angleterre) et en 1789 (la Révolution française). Mot qui prenait sens au moment de l'indépendance américaine entre 1760 et 1780. De réforme, révolution s'impose le sens de : soulèvement d'un peuple contre la domination politique : 1830, 1848, 1917, 1920, 1966, 1968, 2011, et tellement d'autres. Le révolutionnaire est la personne du contre-pouvoir qui agit avec le pouvoir (tribunal révolutionnaire 1793). La révolution est ce qui est transformé par la politique pour s'emparer du pouvoir. Le révolutionnaire et le politicien (dans nos sociétés patriarcales) sont les 2 faces d'une même pièce qui donnent existence à la même monnaie. Monnaie qui par l'institution économique permet la prise d'otage d'esclaves tenus par le salaire (rente conditionnelle toujours en dessous du seuil de nécessité pour réclamer + en permanence).

Sachant :
1. qu'un gouvernement n'existe que pour la guerre (et la rente dans le luxe),
2. qu'il se donne les moyens par la violence physique de soumettre les populations,
3. qu'il se donne les moyens psychiques de conditionner les populations à obéir,
4. qu'il se donne les moyens de se faire entretenir par les populations,
5. qu'il se donne les moyens matériels de fabriquer des armes,
6. qu'il s'arrange à transformer la réalité d'une vie humaine en celle d'un esclave,
7. qu'il réduise la pensée individuelle à : « c'est comme ça, on n’y peut rien »,
8. qu'il excelle dans la manipulation de sens par l'euphémisme et la contradiction,
9. qu'il fait croire à sa nécessité par la banalisation quotidienne de l'information (ordre).

Sachant :
1. que tous les soulèvements populaires armés se sont terminés dans le massacre : tuer avec acharnement beaucoup de gens désarmés (XVIe)
2. que les soldats et la police sont entraînés à tuer : ce sont les mercenaires des gouvernants
3. que les médias transforment l'indigné en terroriste criminel à condamner et à chasser
4. que l'opinion publique est maintenue dans la peur (la punition : amende -> prison -> dénationalisation) par l'information

Opérer une révolution, une insurrection, un soulèvement des appauvris (attaquer les gouvernants) ne va pas résoudre nos conditions de vie, mais au contraire renforce le pouvoir centralisé à les combattre. Nous le savons : toute révolution se résout dans une dictature. Que le renversement de l'ancien pouvoir pour le nouveau réussisse ou pas (l'exemple récent du soulèvement Arabe en 2011). La première révolution qui marque notre société occidentale est celle des chrétiens : le monothéisme remplace le polythéisme qui prétend libérer les esclaves et dont plus tard son Eglise (pouvoir central) invente les procédures de contrôles : censure, propagande, éducation, milice, militant, bannissement, extermination, colonisation, ingérence, développe la torture et le supplice, etc., pour instituer la foi = l'obéissance absolue aux croyances (argu-mentant « les écritures saintes » = « dires interdits à mettre en doute » sic [4]). Certains gouvernements vont jusqu'à provoquer des révolutions (ailleurs) pour les mater (ingérence) et par là même se renforcer en utilisant les nouvelles armes qu'ils ont créées. Combattre l'agression par l'agression ne donne que l'agression (blessures, décès violent), jamais un soulagement (le vainqueur est blessé aussi et prisonnier des convoitises). Dans le combat, il n'y a jamais de gagnants : la gloire fausse du gagnant ne gagne que sa mise à mort avec celle des autres. Sachant que les armes utilisées à tuer sont celles produites par les gouvernants (ennemis) au pouvoir et non créées par les révolutionnaires (armement qu'ils ont acheté, mais avec quel argent ? puisqu'ils sont censés être appauvris. Et se soulever pour refuser cet appauvrissement). L'hypocrisie de la révolution réside dans l'armement. Ce que je dis : ce n'est jamais avec les armes qu'on combat la domination d'un pouvoir politique (surarmé) -je parle de « guerre civile » pas de « guerre d'invasion militaire » qui avec un armement décontextualisé ne gagnera pas la domination souhaitée)-, mais avec les idées (d'abord se déconditionner des idées inculquées) et l'esquive (pour éviter les coups sans être armé). Et la première sympathie qui fonde nos sociétés est : « prendre soin les uns des autres ». Et la seconde (pour éviter la misère) : « ignorer toute domination, en lui tournant le dos ».

en + :
[En société, on ne supprime pas une activité humaine, tout comme le service d'un humain, qui se main tient à un poste à une position sociale qui l'emploie, en supprimant l'humain en poste. Tuer la personne, ne tue pas le poste, ni la fonction de son activité. La personne disparaît, le poste, la fonction et l'activité restent. Après renversement, le poste vacant est bientôt occupé par un autre humain (qui se soumettra au profil du poste). Assassiner le roi, ne supprime pas la monarchie ni la royauté. Pénaliser le proxénète ne supprime pas la prostitution embrigadée. Censurer les arts libres ne supprime pas les artistes libres. Brûler Giordano Bruno n'a pas mis fin à la pensée libre, au contraire. L'assassiné devient symbole (le symbole Jesus-Christ dure depuis + de 2 000 ans). C'est pourtant ce que croient et le révolutionnaire et le politicien et le religieux qui cultivent l'assassinat comme acte politique (de nettoyage), croyant résoudre un problème de société par le meurtre. Chacun ne comprend pas que : si le régime dominant lui est hostile, c'est que les dominés le veulent bien. Cette soumission se vérifie quotidiennement dans leurs actes et leurs idées véhiculés par les croyances et la peur. Bien que celles-ci sont faussées par le conditionnement social (sur le modèle de l'armée) : de la famille, de l'école jusqu'au monde du travail. La domination violente est exercée par les dominés et non par les dominants qui ne font que commander (dire écrire) dans la hiérarchie du pouvoir hostile envers les autres.

La qualité inconvéniente de la révolution, est de revenir toujours au même point de départ.

Comme le dit Roger Caillois dans « Le jeu et les hommes », tricher ne détruit pas le jeu, ce qui l'anéantit, c'est de refuser de jouer. La révolution, le soulèvement populaire (des sacrifiés = qui s'autotorturent au travail) renverse la même pièce du jeu. Elle ne change rien à la structure de domination, qu'à occuper les mêmes fonctions (postes) de la souveraineté politique par d'autres personnes (autre que l'élite éduquée pour régner dans l'oisiveté). La révolution est une guerre civile pour remplacer les mêmes positions sociales par des personnes d'une autre classe. À la longue, ils deviennent les mêmes gouvernants qu'ils ont remplacés, voire pire : instaurent la tyrannie. En effet, la révolution fait un tour complet, opère un renversement pour revenir au point de départ. Pour se débarrasser de la domination (dans nos sociétés à péage) il n'y a qu'une seule solution viable et sans violence qui ne tue pas et ne blesse pas : arrêter le chantage, arrêter la prise d'otage de « tu travailles = tu manges » et son complément : « tu ne travailles pas = tu meurs », arrêter l'esclavage de sa torture (travail forcé) et surtout, par-dessus tout : arrêter de payer. Payer est un acte de soumission (qui n'a rien à voir avec le don). Mais si chacune et chacun ne désiraient vraiment plus être soumis à la domination, tous cesseraient le chantage du péage. Mais personne ne s'y emploie, au contraire : la domination de l'argent séduit les femelles humaines qui sont en admiration de la fausse puissance masculine dominante (d'humilier l'autre à s'agenouiller et payer). Sans doute, le moment viendra quand les autorités (usurpées, elles ne s'accordent plus, elles s'usurpent) auront perdu leur crédibilité aux yeux de tous ; bien que ça soit déjà le cas : la Police et l'Administration se comportent sur le modèle de l'obéissance scolaire en commettant des erreurs qu'ils répètent sans se rendre compte qui pour un adulte est un comportement risible et irresponsable tout en ignorant la fonction de base de nos sociétés : celle de prendre soin les uns les autres. La crédibilité du dominant se perd quand il agit de manière incohérente à nuire aux autres. La confiance accordée aux représentants gouvernants se retire quand il y a une mise en péril de nos sociétés : c'est ce que nous vivons en ce moment.]

Cage d'abondance gavée et « moyens de pression sociale pour obtenir ce que le dominant exige »

On confond : l'Abondance avec la Dictature Economique. D'acheter de l'argent (crédit) avec s'offrir tel ou tel objet toujours trop cher (se disposer dans l'obligation de payer par un travail en rémunération, l'intérêt de l'usure, mot devenu par euphémisme [1] : prêt. Tout comme par euphémisme le mot esclave est devenu : salarié). L'argent est l'énergie de ta propre prise d'otage, disposer dans le manque les classes hors privilège. L'argent demande ton obligation (par contrat) de « rembourser le prêt » à payer les intérêts. Ce que redoute le capital par-dessus tout est de perdre sa clientèle : de ne plus vendre d'argent (les intérêts qui financent les rentes). Nous pouvons vivre parfaitement sans payer ni péage en prenant soin les uns les autres. Opposer à l'agression économique institutionnalisée (banalisée) : le soin particulier envers l'autre. Vivre dans la simplicité en dehors du gavage (par peur de manquer) à l'image par exemple des sages exilés des sociétés dont Lao Tseu représente le modèle, annulerait toute domination : économique (fausse abondance ou abondance inaccessible et sous conditions). Puis les autres avec : religieuse (inculcation de croyances et culture de la naïveté : de l'ignorance), culturelle (conditionnement à l'obéissance par l'injection de la peur pour accepter la domination de l'autorité, toujours usurpée), politique (commander en masquant sa rente à vivre dans le luxe en dehors des lois par les impôts et les intérêts investis en banque). Toute la machine sociale actuelle de domination fonctionne avec l'argent. C'est son carburant. Avec l'argent les esclaves sont autogérés. Il suffit de se défaire de l'argent, de l'avidité et de l'agression qu'il provoque pour revoir le monde comme un temps de vie qui nous est offert, non pour se nuire, mais pour s'épanouir les uns les autres. Reste tous les problèmes techniques à régler : au fur et à mesure de leur apparition.

 

Notes
[1] L'euphémisme (du grec « eu-phêmê » pour : bien-parler) adoucit la réalité crue du mot pour rendre le « mot favorable » à son usage public à la place du mot véritable (qui fait mal à être confronté à son sens, sa vérité révélée par ce que signifie le mot). L'euphémisme crée la morale de ce qui est acceptable. L'euphémisme agit comme un masque reformant de ce que le mot dit. Jusqu'à changer son sens : comme le mot individualiste qui a pris le sens d'égoïste [2]. Ou disait, et lui imposer un autre sens. L'euphémisme est le sport dominant de l'hypocrisie.
[2] Je n'ai pas encore réussi à identifier [3] comment se glissement de sens récent a été opéré pour se retrouver dans tous les esprits qui pensent un peu. L'intérêt de modifier le sens d'individualiste en égoïste profite à qui ? à part aux gouvernants du pouvoir politique qui veulent soumettre les individualistes à l'autorité de l'Administration de l'État (le corps servant des gouvernants du gouvernement). Individu signifie indivisible (qu'on ne peut pas couper) qui a une pensée autonome et qui ne se laisse pas influencer : le sens réel d’individualiste est une personne intègre. Tous les philosophes et les artistes sont individualistes (sinon ils seraient inidentifiable par homogénéisation). Et les personnes intègres sont les ennemis les + farouches (surtout sans violence) de toute autorité politique. Le sens péjoratif d'individualiste qui dans la parole d'un policier, le mot individu signifie criminel (qui désobéit aux lois) : « appréhender l'individu » = capturer le criminel (coupable avant d'être jugé). Le sens originel même d'égoïsme (« s’attacher à soi et se préoccuper que de son intérêt » qui est l'attitude des politiciens et des « hommes d'affaires » (sic) au pouvoir à misérabiliser en + les autres) est détourné au profit du sens : « à ne pas servir les autres (qui ?), tu deviens nuisible et indésirable » : mais qui sert qui ? dans nos sociétés anonymisées qui fonctionnent sur le fondement de l'avarice (à ne pas prendre soin des autres et à les ruiner). L'individu refuse le statut d'esclave, ne peut être que puni par le sens courant péjoratif (rendre pire) râlant, jugeant en étant pensé par des mots qu'il parle et qu'elle parle sans vouloir en connaître le sens (je pense à communication qui a pris un sens unique). C'est ce qui se nomme : « le consensus de sa domination ».
[3] D'après Alain Rey, Balzac serait dans le coup (1839). Par l'intermédiaire des professeurs d'école. Dans l'esprit des enfants. Mais les personnes que je rencontre qui pour individualiste pensent égoïste sont nées dans la seconde moitié du XXe siècle : qui aujourd'hui ont l'âge adulte du « plein-esprit ».
[4] Voir le sens du mot « sainteté » plus bas dans le livre à la note du chapitre 5 : DOMINATION ORIGINELLE à janvier 2015

 

1.
Les dommages que se crée l'espèce humaine depuis 2000 ans, + ? depuis 6000 ans (au-delà de l'Egypte antique, celle des pyramides, on ne sait rien)

Croyance n°1868 : « l'ordre social hiérarchique => puissance sociale ». Puissance sociale signifie  : « pouvoir contenter tout le monde », à ce que tout le monde soit au moins nourri, logé et soigné, c'est-à-dire : en force d'agir. Mais il n'existe aucun exemple de sociétés autoritaires, depuis 6000 ans, qui soient parvenues à cet engagement civil. La hiérarchie discriminatoire a toujours créé des différences de classes pour graduer la paupérisation, c'est-à-dire : défavoriser les uns pour favoriser les autres. Obliger les uns à se soumettre à l'autre (pourtant le service de l'autre ne nécessite pas l'humiliation). « Associer la différence à la hiérarchie, ça c'est du racisme, mais dire : il y a des différences, ce n'est pas du racisme. » (Évelyne Heyer, génétique des populations humaines, heyer@mnhn.fr http://www.ecoanthropologie.cnrs.fr/article291.html). Si le racisme est lié à la hiérarchie, ça signifie que le racisme est une invention politique et non individuelle. Le racisme entretient la haine idéologique de l'autre dont le seul bénéfice revient aux dominants et non à celles et ceux qui se haïssent pour un prétexte faux. Le racisme est une conséquence directe d'un état de domination politique et hiérarchique. Celles et ceux agis par le racisme sont des personnes infectées par la frustration de l'hétéronomie de la hiérarchie.

Les dommages que s'est créés l'espèce humaine en s'imposant une hiérarchie sociale sont un frein au développement de son intelligence : à sa capabilité à résoudre les problèmes communs. Le gouvernant ne se distingue pas par son intelligence (à résoudre les problèmes communs), mais par son avidité à être glorifié (tellement son ego est frustré). Sinon, il n'y aurait pas de presse politique ; juste des actes parvenant jusqu'à chacun et chacune de nous. Au XXIe siècle, l'accumulation de problèmes non résolus ou crus résolus par de fausses croyances depuis des milliers d'années amplifie l'incompréhension et l'incapacité à les résoudre et crée un état de panique des gouvernants, communiqué par les médias. Le désordre tant redouté est créé par ceux qui le redoutent. Il est normal que les populations se révoltent maladroitement (des millénaires de conditionnement) contre la violence quotidienne qu'elles subissent dans le seul but de se soumettre et obéir aux autorités qui ruinent leurs vies et misérabilisent des populations entières. Les gouvernants misérabilisent dans le seul but de se faire entretenir dans un espace protégé de privilèges. Ça porte différent noms, mais ça reste la même chose. La domination entretient la bêtise par le commandement : se croire sentir fort de se voir obéi et se croire protégé en obéissant, alors que la considération partagée accroit l'intelligence commune à résoudre les problèmes de vie. Chacun au fond le sait.

 

Dans la Grèce antique, le pouvoir politique était donné à un seul élu que et seulement en temps de guerre : pour sauvegarder la cité d'une l'agression extérieure. Quand une autre cité voulait piller et détruire sa cité : la violer. La paix revenue, l'élu était destitué : inutile en temps de paix (de non-agression). L'élu désigné était principalement un militaire au fait des stratégies de guerre. (Quant à l'intérieur de la cité, si chacune et chacun est repu, il n'y a aucune raison de violer l'autre). Si depuis 2000 ans (+ ?) est cultivé l'élu gouvernant unique (à partir du Dieu jaloux chrétien), ça, signifie que depuis 2000 ans la civilisation occidentale est en guerre. Autrement dit, injecte en permanence la guerre dans la paix. Pour l'apparence de paix sur un fond permanent de guerre. Et chacun sait que la guerre misérabilise le monde. Épuise le monde par la souffrance sans l'anéantir. L'anéantissement du monde anéantirait l'exercice du pouvoir de la domination de la guerre. En quoi cet état de guerre permanent est-il bénéfique aux populations ? à part les faire souffrir ? Réponse : aux populations rien, aux élus tout et surtout le bénéfice de garder le pouvoir de l'élu seul et de la hiérarchie. Le maintien de la domination (de privation de liberté). La guerre est un état que tout être humain sensé essaye d'éviter. Rien de + agréable que de s'entendre et de partager ensemble pour le plaisir d'être ensemble.

La hiérarchie est un générateur de haines. Dont le racisme fait partie. La haine ne sert que la domination politique. Le haineux, la haineuse, est en souffrance. Quelle honte je porte à constater mes semblables qui criminalisent les migrants syriens dont leur pays est en état de guerre, jusqu'à les tuer pour ne pas les aider, quelle honte, quelle ignominie. Est une conséquence de l'esprit hiérarchique et propriétaire craintif qui refuse la présence des autres (que dans l'esclavage) et le partage pour vivre dans la convivialité.

L'évaluation par l'élection est un leurre : il n'existe personne de + apte qu'une autre à gouverner. Le gouvernement agit dans sa localité du contexte du gouvernement détaché du contexte de tous les autres contextes particuliers qu'il gouverne : commande d'obéir à ses injonctions (lois). 2000 ans d'histoire de notre civilisation occidentale montre qu'il n'y a aucun bonheur durable par l'organisation hiérarchique de la politique ou de la religion (qui est la même chose : la domination des populations). L'élu prend toujours les décisions qui peinent les autres (les gouvernés) et en premier, la maintenance de leur pauvreté (pour les diminuer). Le modèle de l'élu met inévitablement les populations en danger (en état de guerre). Dû à sa position, l'élu prend toujours et sans exception les décisions qui désavantagent les autres (votants et abstentionnistes majoritaires compris). En quoi un seul être humain peut-il avoir la capacité de rendre la vie de tous les autres heureuse et épanouissante ? La question est simple, la réponse reste muette. car oui, en effet c'est absurde. Quelqu'un qui est ailleurs comment peut-il rendre ici ma vie meilleure ? croire ça, en effet, est absurde. Pourquoi alors le croire ? Pourquoi croire l'incroyable, l'impossible  ? et se soumettre au jeu de dupe soumis  ? tout en se plaignant. Le modèle de l'élu unique est un avatar du monothéisme jaloux. Le pouvoir pour un seul ressemble + à une maladie qu'à un usage de la raison. Ça ne sert à rien d'élire un président ; que lui donner le goût, l'addiction d'ordonner de commander sans limite, dans le luxe, une ivresse qui n'a rien à voir avec le fait de rendre tous les autres heureux (d'administrer les populations pour qu'elles vivent avec le sourire de la satisfaction et non dans la souffrance de la frustration. Cette requête est impossible). Comment croire qu'un autre ailleurs (dans un autre contexte : de luxe élitiste) va résoudre nos problèmes de pauvreté ? Éradiquer la pauvreté est un contresens pour tout gouvernant puisque c'est la pauvreté (de biens et d'esprit) qui entretient la richesse et le pouvoir le l'élu. C'est la pauvreté qui donne le pouvoir et la richesse à l'élu.

Pourquoi élire un seul élu (ailleurs qui n'est jamais là) et sa hiérarchie à me gouverner ? révèle l'absurdité et la dangerosité de l'élection qui n'offre une dictature en temps de paix, et ce, quelque soit l'élu. Pourquoi tous les prétendants au pouvoir politique ne forment-ils pas ensemble une collégiale (décider en groupe) au lieu de se chamailler (jusqu'à s'insulter et se ruiner dans la compétition de la présidence et en faire un spectacle ? Politiciens et politiciennes se considèrent-ils comme des artistes à glorifier ?) pour décider seul pour la vie de tous. La vie de tous qui est mise en danger. Réponse : un ensemble est moins aisé à corrompre (plier à sa faveur) qu'un seul (sur le modèle militaire). (Parlement et Sénat, parlementaires et sénateurs ne servent qu'à valider les lois imposées, ils ne gouvernent pas. Et les + répressives sont toujours adoptées les jours de fête). Voter pour un élu, c'est accepter cette domination.

 

Il n'y a que les artistes * qui sont en mesure d'annihiler le privilège du pouvoir politique (les artistes non corrompus et incorruptibles par le pouvoir politique bien sûr). Ils sont en dehors de la chaîne de la hiérarchie. Une famille d'artistes en effervescence à partir des années 50/60 du XXe siècle exterminée avec des rescapés. La révolte populaire tant redoutée par les élus, jusqu'à commander le massacre, n'est qu'éphémère : "un feu qui dévaste, mais qui s'éteint" (sic). L'artiste durant sa vie pointe par son art les malveillances qui mettent en péril la civilisation. C'est pour ça que les artistes sont si mal traités par les politiques de domination (du financement qui assujettit, soumet, pervertit tout individu corruptible). Un artiste corrompu (par l'argent et le pouvoir politique) n'est plus un artiste. Signifie qu'aujourd'hui, contrairement à la croyance, il y a très très peu d'artistes.

...

Note
* Par artiste, nous comprenons les êtres humains libres qui inventent pour les autres sans rien demander en retour

 

2.
XVe siècle institution de l'école religieuse, XIXe siècle institution de l'école laïque (sur le modèle disciplinaire du collège catholique)

Sophie - À quoi sert l'école ?

Claire - À savoir ?

Sophie - À la fin de l'école sais-tu quelque chose ?

Claire - Comprendre sa langue, savoir la lire, l'écrire et compter...

Sophie - à part comprendre ce qui t'est commandé, lire ce qui t'est commandé et compter ce qui t'est commandé ? sais-tu ce que tu veux savoir ?

Claire - En effet. Dans ce cas, à quoi sert l'école ?

Sophie - L'école sert à garder, à maintenir les peurs de l'enfance à l'âge adulte.

Claire - ?

Sophie - Dans le seul but de former des êtres obéissants par un instrument de normalisation sociale : l'institution de l'école. Ceci par « l'infantilisation disciplinaire ».

Claire - C'est quoi « l'infantilisation disciplinaire » ?

Sophie - Maintenir l'irresponsabilité de l'enfance par l'obéissance, la soumission, en même temps que la culpabilité à désobéir, en brouillant les valeurs par le détournement du sens des mots. Par exemple le mot « respecter » qui signifie en réalité dans la hiérarchie : « obéir » et non son sens premier : le fait de ne pas blesser l'autre par égard de l'autre : traiter l'autre avec égard. Le sens détourné « de ne pas observer une obligation » date du XIXe siècle et vient de la langue juridique par le mot « non-respect » (1843) auquel a été retiré le « non-» dont le sens est aujourd'hui banalisé par les fonctionnaires de l'Administration.

Claire - Mais en quoi « l'infantilisation disciplinaire » des populations se réalise-t-elle par l'école ? à garder ses peurs de l'enfance à l'âge adulte ?

Sophie - L'école est obligatoire (nul enfant de famille recensée ne peut s'y soustraire), la « déscolarisation » est considérée comme une malversation. À partir de 6 ans, tu es tenu de te soumettre aux règles disciplinaires de l'institution scolaire, où la désobéissance volontaire et involontaire (l'erreur) est punie. À l'école, l'obéissance exigée est récompensée, la désobéissance est punie. La punition passe par la procédure de l'humiliation « nécessaire pour le dressage » (sic) banalisé dans les prisons et les hôpitaux. Dresser un être vivant, c'est le faire obéir sans hésitation à n'importe quel commandement : « par la peur de l'humiliation » : la correction douloureuse, comme pour les animaux domestiqués. Infantiliser, c'est déresponsabiliser l'être humain de sa souveraineté pour obtenir son obéissance absolue en amplifiant ses peurs infantiles crues naturelles, et cultivées dans le processus de son mûrissement : sa période d'éducation (pour ne pas dire : dressage qui dans leurs finalités exigent la même chose : l'obéissance). Aidé par la psychiatrie institutionnelle et la psychanalyse charlatane (marchande et menteuse) qui constatent et entretiennent ces douleurs d'asservissement des peurs infantiles.

Claire - Mais à l'école, il n'y a pas que la discipline...

Sophie - En effet, il y a l'inculcation (du latin « inculcare » = faire entrer de force de façon durable, faire pénétrer en tassant avec le pied) : c'est à dire, la mémorisation obligatoire de ce qui doit être su : « apprendre par coeur » sans comprendre ce qui est mémorisé. Ou mémoriser des informations inutiles au développement de la réflexion du savoir. Jusqu'aux mensonges historiques pour prouver les valeurs de la domination patriarcale, de l'autorité, du « respect de la hiérarchie » (sic). Puis la régularité de l'évaluation et de la notation qui cultivent en permanence la violence de la punition dans l'hostilité de la compétition : l'humiliation de l'échec, d'être considéré « un âne », un idiot pour avoir été désobéissant : c'est-à-dire, de refuser de jouer le jeu et où le gagnant reste de toute façon un idiot. Le conditionnement s'incruste profondément dans la déresponsabilisation de soi enfant devenant adulte : il imprime les croyances dans les corps vierges et confiants des enfants envers ses tuteurs (tueurs) qui les trahissent. Sur lesquelles se posent des couches de normalisations pour supporter le choc de sa trahison (douleurs permanentes rapportées dans les séances de confession chez les psys). La volonté de son déconditionnement, demande de longues années de travail sur soi (sans les psys).

Claire - L'idéologie qui règne à l'école est la domination pour la soumission des enfants devenant adulte, pour les faire obéir à l'autorité hiérarchique et les enfants qui ne passent pas le cap de rentrer à l'université, alors n'ont aucune chance qu'acquérir un savoir pour se déconditionner ?

Sophie - Oui. L'école va jusqu'à former et identifier la « réputation » qui se divise en 2 groupes : les « winners = gagnants » et les « looser = perdants » pour départager les futurs gouvernants des gouvernés, bien que le jeu (de la compétition) soit faussé par le privilège des uns contre les autres. Un président de la République voulait même identifier et marquer « les enfants rebelles » comme « futurs délinquants » destinés à être emprisonnés sans procès.

Claire - Si les adultes se respectent pour eux-mêmes, comment en sont-ils arrivés à trahir leurs propres enfants ? C'est paradoxal !

Sophie - En fait, il n'y a aucun respect envers soi et l'autre dans nos sociétés. Nos sociétés cultivent un état permanent d'agression (par la communication du mépris) qui se trouve dans l'hostilité de la compétition. Pour que la compétition puisse exister, il faut contrarier l'originalité : la criminaliser (à détourner le sens du mot individualiste pour égoïste et le banaliser). Pour que la compétition puisse exister, il faut similariser, et l'école est la première institution de la similarisation des individus (dans une même classe sociale) où la différence est humiliée.

Lectures
. Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, 1975.
. Egle Becchi et Dominique Julia, Histoire de l'enfance en Occident, 1996.
. Ivan Illich, Une société sans école, 1970.

 

3.
L'infantilisation des populations

L'infantilisation des populations se réalise à l'école. Le camp disciplinaire des jeunes humains où l'obéissance est exigée par les adultes et la désobéissance punie. La punition est toujours une procédure d'humiliation pour obtenir la pitié et la soumission : une forme de torture. L'infantilisation sert à obtenir de l'adulte infantilisé son obéissance et sa soumission. L'infantilisation c'est entretenir les peurs de l'enfance à l'âge adulte. L'école est l'institution qui sert à ce dressage. Cette institution apprend l'enfant à obéir par les devoirs de mémorisation (peut importe quoi qui est confondu avec le savoir). L'enfant est jugé sur sa capacité à mémoriser les ordres du devoir. L'école est la première institution où tous les êtres humains sont identifiés, répertoriés, recensés par leur évaluation. C'est le processus de la scolarisation : du marquage de l'individu en apte ou inapte. Un être humain déscolarisé est un être humain sans valeur, un rebut, un délinquant (sic). Population qui sert de contrexemple à ne pas suivre et qui remplira les prisons. Le délinquant est déjà capturé, il est l'accusé qui n'a aucune défense, le procès sera le spectacle de l'exécution de sa punition.

En anglais l'expression « out of the grid » (pour : en dehors du système) illustre bien la différence entre être « out » = à l'extérieur et « in » = à l'intérieur du « grid » = de la grille de l'ordre tracée par les horaires et les classes sociales. La grille où les individus sont classés dans ses cases. « Out of the grid » ce sont les individus rebelles et inclassables enfermés en dehors des cases de la grille considérés et classés nuisibles pour la société (redoutés, ignorés et pourchassés par la police).

L'infantilisation de l'humanité est récente dans son histoire, elle a à peine 5 siècles. L'infantilisation a commencé avec la scolarisation. Avant le jeune humain était confié à un parent pour son apprentissage à partir de 6 ans. Avant 6 ans il était materné. La scolarisation est la première imposition (ingérence, intrusion) de l'institution dans le sein de l'intimité privée familiale. Elle a commencé avec le déclin de l'Église (Inquisition oblige) pour renflouer les fidèles absents : par la formation des jeunes : leur endoctrinement. L'institution politique est une invention religieuse qui a été laïcisée au XIXe siècle (Jaures). L'école publique (10 ans) c'est l'instruction de l'obéissance qui au XIXe siècle débouchait sur l'armée (2 ans) pour la formation du patriote à guerroyer (a donné le charnier de la guerre 14-18). La laïcisation consiste à changer les images divinisées : celle de Dieu et autres saints et prophètes contre celles des tyrans humains à qui a été remis le pouvoir de gouverner. Les relations institutionnelles entre adultes restent basées sur le modèle de l'école : la soumission hiérarchique humiliée. Comment est-ce possible d'en être arrivé là ?

 

4.
Les avantages de l'infantilisation (pour les ordonnateurs)

Les avantages (infinis) de l'infantilisation des adultes pour leur gouvernement politique, religieux et économique sont (dans le désordre) :

. l'irresponsabilité
. l'obéissance
. la culpabilité
. la naïveté
. la crédulité
. l'impressionnabilité
. le caprice
. l'irréflexion
. la conviction
. la lâcheté
. la cruauté
. la peur
. la vengeance
. la faiblesse
. l'oubli
. le pardon
. la bêtise
. l'Ego
.
(ne pas vouloir évaluer les conséquences de ses actes)
(ne pas résister à la violence)
(impossible de désobéir)
(ignorer l'expérience de la confiance trahie)
(croire les autorités)
(paralysé par son émotivité)
(qualité du parfait consommateur)
(fuir l'effort de vouloir comprendre)
(rejeter l'effort de vouloir comprendre)
(ne pas affronter ses peurs ni maîtriser ses souffrances)
(qu'envers les autres, qui favorise la compétition et la guerre)
(retenir ses peurs infantiles, crues formatrices de sa personnalité)
(crue être la Justice « j'vais l'dire à mon père » sic, remplacé par l'institution)
(face à la force autoritaire)
(de ses peines pénibles : après la vengeance ?)
(« tu peux recommencer » sic : après la vengeance ?)
(se croire intelligent)
(la meilleure opinion de soi crue centre de l'attention qui provoque la frustration)
...

 

 

septembre 2015
3.
QUESTIONS-RÉPONSES DE BASE
à la vie humaine en commun/e

Question 1 :

Comment nos sociétés ont-elles pu imposer l'équation :

tu travailles = tu manges

et son complément :

tu ne travailles pas = tu meurs

Réponse 1 :

Par le seul fait de donner à certains le pouvoir de juger les autres (sans travailler), par le seul fait de donner à certains le pouvoir de condamner les autres à la misère. Le pouvoir se donne, il ne se prend pas, ne s'impose pas : la raison ? les gouvernés sont + nombreux que les gouvernants (le gouvernant redoute par-dessus tout l'idée de la foule anonyme qui se soulève).

Question 2 :

Comment nos sociétés ont-elles pu donner à certains le pouvoir de juger les autres ? pour donner droit de vie ou de mort (pas à soi) aux autres ? à misérabiliser les autres (provoquer chez les autres : malheur, adversité, souci et peine), jusqu'à misérabiliser des populations entières, dans l'intérêt de ?

Réponse 2 :

Son propre confort d'être servi = sa domination. La misère de l'autre est l'état de jouissance qui fait jouir sa domination. Utiliser les autres à sa guise tout en leur faisant accepter leurs peines comme une fatalité nécessaire. Tenir l'humanité dans la bêtise et l'ignorance pour se jouer d'elle. Le pouvoir à ce que l'autre s'humilie pour toi. Le pouvoir de créer la servitude (sans avoir à travailler soi-même) en tenant les autres en otage par l'humiliation (travail obligatoire méprisé).

Question 3 :

Comment nos sociétés se sont-elles imposées d'être gouvernées ? Les individus d'être humiliés ? À quoi sert un gouvernement ? À organiser le travail ? Les paysans, celles et ceux qui nourrissent tous les individus de nos sociétés, sont-ils gouvernés dans l'organisation de leur travail ? par qui ? Les politiques ?

Réponse 3 :

Cultivateurs, pêcheurs, éleveurs sont les métiers les + mal traité de nos sociétés, pourtant ce sont eux qui nourrissent tout le monde. Tout comme les artistes nourrissent les esprits et donnent le sens de vivre à l'humanité. Les métiers privilégiés dans nos sociétés sont ceux qui servent. Dans la hiérarchie de la servitude. La hiérarchie sert à maintenir le privilège de l’oisiveté du dominant (supérieur) entouré de serviteurs dans la servitude : la culture de l'esclavage.

Question 4 :

Comment nos sociétés se sont-elles imposées d'être gouvernées ?

Constat 4 :

en +
. par des personnes qui ne travaillent pas, qu'à retirer les bénéfices et les privilèges, ou
. par des personnes qui ne travaillent pas, qu'à leur confort personnel.
. par des personnes qui ne travaillent pas, qu'à leur gloire.
. par des personnes qui ne travaillent pas, qu'à nuire aux autres => les dominer par la force, la violence et l'humiliation.

= des personnes qui par leurs actes de maintenir leur pouvoir nuisent aux sociétés = provoquent des conflits = guerres qui entretiennent la misère des uns pour l'opulence des autres. Les guerres ne servent qu'à ça : entretenir de manière intensive l'appauvrissement des uns pour la suropulence des autres (toujours + jamais -). Notons que nos sociétés sont en guerre perpétuelle. Une mise en danger supplémentaire à l'état de domination continu.

Réponse 4 :

Il existe une partie des êtres humains à qui ça fait plaisir de faire plaisir. Ce ne sont pas pour autant des serviles, des esclaves à la recherche d'un dominant (violent ou pas). Mais pour maintenir un privilège = un abus de jouissance (une jouissance sociale constante), il faut un socle (= base supportant une chose, une idée) et ce socle humain est formé par l'ignorance, la croyance et la suffisance. Pour que ce socle tienne, il faut que les serviles qui le forment croient à la nécessité sociale de leur activité : ils doivent être convaincus que ce qu'ils font est indispensable (doivent se sentir indispensables) à la société. Ils doivent vivre dans la conviction et éviter le questionnement. Par exemple : comment se convaincre de faire du mal à une personne pour le bien de la société entière, « le bien social » (le fameux « intérêt général » sic) ? est une contradiction qui se résout par la conviction. Le convaincu contrairement au croyant lutte contre son doute pour se convaincre. Tous les fonctionnaires en usent en permanence, de la conviction, sinon, ils seraient obligés de changer d'activité. La conséquence de se savoir inutile et piégé dans un système qui exige l'obéissance sans l'avoir désiré, provoque le désir de faire du mal à l'autre qui est porté par la vengeance (abusivement nommé : justice) et comme tous les serviles sont mal : otages obligés et mal payés par leur lâcheté (volonté affaiblie), ils se vengent (par interposition) sur celles et ceux extérieurs à la société administrative du pouvoir : les inobéissants (les inobéissants + que les désobéissants ignorent la bêtise du dominant qui désire ta soumission pour sa satisfaction. Le dominant souffre tellement de frustration).

Question 5 :

Comment se fait-il que les métiers les moins nécessaires à la vie de nos sociétés soient les + privilégiés ? = les mieux payés.

Réponse 5 :

Par ce que ces occupations servent le pouvoir politique, à ce qu'il soit maintenu et entretenu + que les nécessités des sociétés elles-mêmes. Gouverner empêche de travailler, gouverner contrôle et surveille (pas soi) les autres, le gouvernant ne travaille pas, il commande. Les activités les mieux payées sont les activités de contrôle. Constate l'invasion des caméras de surveillance dans les cités : à quoi servent-elles ? certainement pas à nourrir les populations.

Question 6 :

Qu'est-ce qui fait croire à l'inéquation :

prospérité => adversité    <=>    « la prospérité nécessite la pauvreté » ?

et l'imposer aux sociétés humaines ?

Réponse 6 :

Une idée qui se base sur la croyance :

ressources finies / besoins humains infinis

Croire et se convaincre que : l'une augmente quand l'autre baisse. Illustré par le modèle des vases communicants, qui n'a rien à voir avec la vie humaine, bien qu'appliqué à la vie humaine en société. Pourtant l'eau dans des tuyaux n'est pas la misère dans les êtres humains. La conviction fait son travail pour former les croyants. L'économie est une invention de la retenue : « le bien à moi que je garde pour moi et pas pour les autres » (peur de perdre). L'économie ne dépense pas, elle s'économise en régissant les activités des autres pour son bénéfice à soi. L'économie satisfait simultanément le principe du moindre effort et l’efficacité du commandement (par la communication qui commande un ordre). L'économie ? l'art d'avoir + en ruinant les autres. Hisser l'économie au niveau d'une science est une escroquerie ou pire : une manipulation de sens. Mais c'est l'activité de l'économie : tromper les autres pour leur faire accepter leur misère. Notons que nous vivons une dictature économique offensive depuis la fin des années 70 du XXe siècle qui ruine la prospérité de nos sociétés. Non, les besoins humains ne sont pas infinis (dans le cas contraire, la satiété -le désir comblé- n'existerait pas). Et constater la misère humaine signifie l'existence d'un pouvoir parasitaire composé de lâches qui nuisent aux autres.

Pourtant :

ressources finies / besoins humains finis   :   qui recommencent infiniment

Pouvoir et perversité

Ce qui fait sourire dans l'usage du pouvoir, c'est sa boucle de fonctionnement : le servile veut bénéficier du pouvoir (des avantages de l'idée de domination absolue qu'il s'en fait) en le servant (au + près dans la hiérarchie), mais le pouvoir ne peut pas s'exercer sans la servilité. Sans elle, il disparaît. Admirer le pouvoir, c'est admirer sa capacité de se soumettre, c'est renier sa volonté pour la remettre à l'autre qui la gouverne (l'amour faux, la dévotion). Le pouvoir use de la conviction pour faire croire l'incroyable, que les soumis désirent croire, dans le seul but de se faire régner avec leur volonté dont ils se sont défaite. C'est assez pervers, n'est-ce pas ?

 

2.
Musique (re)confortante et musique explorante

Claire - Qu'est-ce que tu lui reproches à la musique de J ?

Sophie - Sa musique conforte, contrairement à la mienne, dont ce n'est pas le propos.

Claire - Qu'y a-t-il de mal à conforter ?

Sophie - Il n'y a pas de mal à conforter (Satie a provoqué la « musique d'ameublement » (inconfortable ?), aujourd'hui, on parle « d'habillage » pour le fond sonore qui doit faire diversion à ce que le consommateur achète), mais réconforter indique la présence d'être mal, de souffrir, et, la musique qui conforte et réconforte n'est pas une musique originale, bien que les programmateurs de J le prétendent, elle doit représenter par un stéréotype un souvenir plaisant, sinon elle ne conforterait pas et ne serait pas de réconfort. Mais entre le confort et le réconfort, la gêne s'est transformée en souffrance. Et le stéréotype n'est d'aucune aide à la souffrance.

Claire - Ah, c'est le paradoxe de ce qui est prétendu et programmé... de ce qui est montré au public qui se contente de ce qui lui est donné et croit que c'est le meilleur.

Sophie - Oui, se conforter dans la médiocratie et se faire croire le contraire. Se croire cultivé (à citer des références). L'exploration ne peut pas conforter (ni réconforter) de ce dont on se convainc : puisque l'exploration explore l'inconnu : le connu (le stéréotype) ne s'explore pas. La musique (ré)confortante utilise des modèles (re)connus, elle n'invente rien (le stéréotype est un modèle copié). Elle réitère (conforte) la conviction de sa souffrance. N'est-ce pas assez et malsain !

Claire - Mais pourquoi la musique doit s'inventer ? pourquoi ne pas se contenter de la tradition ? comme cela se passe avec la musique classique et tous les autres genres répertoriés.

Sophie - La musique classique n'est pas une tradition. La musique classique est figée dans une période de notre histoire : le XIXe siècle monarchique. La musique traditionnelle n'est pas figée, elle évolue en fonction de son contexte. Le contexte de la musique savante vivante (comme le monde de la science) est « effervescent ». Si la musique (et tous les arts) ne s'invente plus, on perd sa curiosité (qui alimente) son intelligence (qui alimente) son autonomie (qui alimente) sa sensibilité pour s'enfermer par peur dans un monde fade de banalités (qui réconfortent) : une abdication à vivre sa (part inattendue de la) vie = un désir de réconfort du confort qui est + une dégénérescence qu'un épanouissement de soi. [1]

 

suite : la Mort et la Musique

Imaginons, image-t-on une langue qui n'évolue plus ? C'est une langue qui meurt, c'est la mort de cette langue. Une langue qui n'évolue plus est une langue morte. Sa civilisation disparaît. C'est pareil pour la musique. Refuser l'évolution de la musique, c'est refuser l'évolution de sa vie. Jouer la musique des morts, c'est jouer des musiques mortes. Des musiques décontextualisées du présent vivant, des musiques sur lesquelles les sociétés du présent s'accordent et s'adaptent jusque dans le comportement social et l'urbanisme de l'architecture. C'est une forme de schizophrénie sociale qui dispose ses valeurs dans la mort, dans le regret artificiel (non vécu) de ce qui serait bien qui dans le présent est ressenti mal, s'ils agissent de la sorte c'est que les gens aujourd'hui dans le présent vivent dans la douleur et ils se réfugient ailleurs et cet ailleurs en musique, ce sont les archives accumulées du passé ou refaire une histoire de ce qui n'a jamais existé, mais qui est nécessaire à un réconfort à un confort mental qui sans ça créerait un suicide social rapide généralisé, suicide qui malgré tout se réalise, mais ralenti dans la lenteur. La médiocratie est portée par la morbidité sociale, de croire à la valeur de ce qui est perdu, de l'appropriation perdue. Vivre dans le souvenir est une passivité, une abdication de vivre dans le présent. De s'attacher à ne pas vouloir perdre ce qui passe ce qui trépasse. De croire au pouvoir de la mort dans les archives, au lieu de considérer les expériences rapportées passées à épanouir sa vie au présent. Ce qu'on nomme crise se trouve exactement dans ce déplacement temporel. Les égarés sont des gens qui sont ailleurs, mais qui devraient être là. On peut considérer que toutes nos sociétés sont égarées.

Qu'est-ce que la musique ?

La musique est l'activité humaine qui rend compte par l'audible (et l'inaudible) du mouvement du monde. Le mouvement de cette humanité vivante où le comportement humain est attaché à ses croyances : des idées majeures qui forment le contexte social de ses mondes en mouvements qui changent : à vivre ses différences ensemble avec ses conventions de proximité (règles morales) qui cultivent le respect envers soi-même et les autres (mais pourquoi les êtres humains se haïssent tellement ? par désir de domination chacun empêche l'autre de faire et reproche à l'autre ce qu'il se sent incapable de faire). La musique n'est pas un assemblage de sons : la musique est le miroir du comportement de l'humanité. Son rôle est essentiel dans l'équilibre de soi avec les autres et pour l'épanouissement de soi à comprendre le monde et l'agir. Si la musique est agie par le passé, ça montre un comportement socialisé de regret. Autrement dit : une déprime sociale (masquée dans l'agressivité).

 

Note
[1] est un APPROFONDISSEMENT DE :
Musique confortante et musique explorante
Claire - Qu'est-ce que tu lui reproches à la musique de J ?
Sophie - Sa musique conforte, contrairement à la mienne, dont ce n'est pas le propos.
Claire - Qu'y a-t-il de mal à conforter ?
Sophie - Il n'y a pas de mal, il y a juste que la musique qui conforte n'est pas une musique originale, bien que les programmateurs de J le prétendent.
Claire - Ah, c'est le paradoxe de ce qui est prétendu et programmé... de ce qui est montré au public qui se contente de ce qui lui est dit et le croit.
Sophie - Oui, se conforter dans la médiocratie et se faire croire le contraire. L'exploration ne peut pas conforter de ce dont on se convainc : puisque l'exploration explore l'inconnu et pas ce qui est connu. La musique confortante utilise des modèles connus, elle n'invente rien.
Claire - Mais pourquoi la musique doit s'inventer ? pourquoi ne pas se contenter de la tradition ? comme cela se passe avec la musique classique et tous les autres genres répertoriés.
Sophie - Si la musique (et tous les arts) ne s'invente plus, on perd sa curiosité, (qui alimente) son intelligence, (qui alimente) son autonomie pour s'enfermer dans un monde fade de banalités : une abdication à vivre sa (part inattendue de la) vie = un désir de dégénérescence ?

 

1.
La nuisance de la normalité

La faculté dominante des êtres humains est la lâcheté, sinon personne ne permettrait à ce que des régimes politiques (organisation en société des êtres humains) ne dérivent vers des dictatures (ouvertes ou masquées) qui font souffrir « les autres êtres humains » (« qui ne sont pas d'ici » sic) et les « autres d'ici qui ne sont pas comme nous » (sic). Cultiver sa propre terreur et frustration pour jouir de nuire. C'est principalement ce caractère de l'humanité qui me fait honte d'être un être humain. La majorité des êtres humains se complaisent dans la normalité, comme « des porcs qui se complaisent dans la merde » ou « des poissons batifolant joyeusement dans l'eau ». Comme si la fadeur de la normalité préservait du danger, mais le « danger » n'est pas de mourir (l'anormalité ne tue pas), le danger qui à son étymologie dans la domination (du latin dominarium puis domnarium = domination, pouvoir) est de vivre, d'être vivant sans pouvoir agir de soi-même. Ou, il semble que les êtres humains soient de profonds idiots croyants (croyant le contraire) pour confondre des concepts (idéologies) pour se convaincre de se mettre eux-mêmes en cage.

Vivre dans un monde fade ? est-ce par ça que l'humanité est tentée ?

 

 

août 2015
3.
Vie sociale merdique et vie sociale épanouie, simplement

On peut considérer sa vie sociale merdique (en omettant la domination politique) quand on fréquente + de personnes hostiles que de personnes sympathiques. Si le nombre d'ennemis est plus élevé que celui des amis, il suffit de changer de société, s'entourer de sympathie pour une vie sociale épanouie.

    Mais il semble que l'humanité occidentale (la planète occidentalisée du travail à péage) en société soit éduquée à cultiver l'hostilité (compétition = guerre) dans la solitude (seul contre les autres avec l'aide de la technologie) dont les conséquences des classements isolant mènent à la hiérarchie puis à la soumission jusqu'à son acceptation. Une attitude autoconditionnée hostile envers les autres (crus tous concurrents) étrangers (: celles et ceux que pauvres « qui veulent voler mon pain » sic). Le monde des Blancs avides et égoïstes qui souffrent de leur captativité à l'appât du gain (« le pain volé » sic) et de leur obéissance dans l'isolation technologique.

 

2.
Croire à des choses qui n'existent pas (ou le ravage de la croyance n'aide pas à vivre mieux)

Claire - Pourquoi nous, être humains voulons et obstinons-nous à croire à des choses qui n'existent pas ?

Je pense entre autres à « la musique des sphères » et dernièrement aux « sons des planètes et du soleil » qui attirent des millions d'auditeurs. Mais il suffit d'aller à la source : les organisations qui envoient des sondes spatiales dans l'espace sidéral : NASA et ESA pour constater que « les sons des planètes » en question sont des faux. Les planètes représentent des repères caractéristiques dans l'espace (comme les notes de musique sur la portée) repère qui comme entité « doit obligatoirement » (sic) générer (quelque chose) des ondes. En fait, le vibratoire est partout à la fois, partout où ça bouge (il y a de la matière) : tout est vibration.

Sophie - Parce que ces êtres humains sont convaincus (par la peur) que la « vraie vie » : la réalité, est moche. Ils confondent la réalité avec leur vie sociale (autoconditionnée). L'idée qu'ils s'en font et ce qu'ils en font. La vie sociale humaine est basée sur de fausses croyances (jugements moraux fixés en lois). La vie sociale que nous provoquons et subissons (à domination laïque puis religieuse puis laïque, etc.) est basée sur la croyance que l'ordre et la soumission sont nécessaire à ce que tous les êtres humains reçoivent une part égale de leurs besoins premiers (pour ne pas mourir) : se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner. Ce qui est faux. Mais cette organisation (corrompue par la peur de manquer, en fait une dictature, instaurant l'obéissance à la domination désirée) s'agit par la discrimination (la séparation par l'ordre moral de ce qui est bon du mauvais et qui cultive l'idée de l'ennemi, de l'hostilité, de la terreur) et la hiérarchie (croire que des êtres humains sont supérieurs aux autres pour les gouverner). Cet état de contrôle (administratif) social pour maîtriser et gouverner les autres soumissables et surtout insoumissables implique obligatoirement l'idée de « lutter pour survivre » (d'anéantir -de tuer- les autres pour prendre leur place) : un état de guerre permanent difficilement vivable. Et pour contrarier cette frustration sociale, on s'évade dans la mythologie réinterprétée (qui n'a plus de sens) : transformée en fausses croyances, plaisantes.

Claire - Alors, ce qu'on nomme mythologie, ne serait qu'aujourd'hui des histoires imaginées par perte de sens de vivre, qu'on se raconte pour justifier (accepter) l'état social vécu de violence (égaré sans sens par la souffrance), qui expliquent pour rassurer, la peur générée par nos sociétés de domination, qui instaurent la terreur comme seul moyen de gouverner les autres ?

Sophie - En dernier ressort pour être obéi, il ne reste que la violence physique (faire du mal) : pour ne pas faire mal, il faut faire peur (faire croire qu'on va faire mal). Cette mythologie de la fausse évasion aujourd'hui se retrouve abondamment dans le cinéma qui a la fonction majeure de la diversion (divertissement). Avant, dans la littérature romanesque, le livre (bible, libre) est le premier diffuseur des lois (idées obéies). Sachant que l'écriture sert principalement l'administration des biens et la comptabilité : la régulation du système à péage, autrement dit : la soumission. Croire (être croyant, convaincu) fait croire soulager sa (fausse) souffrance fondamentale ; les histoires à la fois font « rêver » à autre chose (diversion) et à la fois sont le véhicule des idéologies dominantes (pour obtenir l'obéissance). Les artistes sont là pour faire contrepoids : faire réfléchir l'imaginaire qui est la capacité de l'intelligence. Mais les arts ont été anéanti par les politiques culturelles et commerciales pour annihiler la réflexion, le fait de réfléchir, de penser. Il ne reste aujourd'hui des arts que de la décoration (urbanisation plaisante) et de l'animation d'un public inculte. L'imaginaire est une production de l'intelligence, la croyance est une perception sans réflexion et la perte de sens perçu amplifie l'agression.

Claire - La question qui vient maintenant à l'esprit est : comment dépasser cette médiocratie planétaire pour retrouver un contexte épanouissant l'intelligence et la sensibilité ?

Sophie - Le premier pas est de ne plus croire à tout et n'importe quoi (avec le prétexte hypocrite de se soulager).

 

1.
Des grands mots pour pas grand chose

Claire - Qu'est-ce que l'inconscient (ou autre subconscient) ?
Sophie - Ce n'est rien que notre mémoire de certains faits de soi qui ne se rappellent pas volontairement involontairement.
Claire - Qu'est-ce alors le conscient ?
Sophie - C'est notre mémoire qui se rappelle qui sait et agit soi au présent.

 

 

juillet 2015
3.
PEUR & DANGER

Ce n'est pas parce que tu es en danger (te croire en péril) que tu as peur,
c'est parce que tu as peur que tu es en danger (que tu te crois en péril).

 

2.
Il est nécessaire de se protéger : la violation banalisée de la Constitution (et ses contradictions) met en danger chaque citoyen de ce pays et personne n'est vraiment à l'abri

Le site http://www.guidedumanifestant.org étant régulièrement inaccessible, nous avons décidé de vous donner ce que le site offre : le Guide du manifestant arrêté. Un ouvrage pratique rédigé par les juges du Syndicat de la magistrature pour que la police ne viole pas les fondements de la Constitution française de la Ve République en usage. Le Syndicat de la magistrature recevant des attaques permanentes du Conseil supérieur de la magistrature qui par ses actions semble être ennemi de la « Liberté, Égalité, Fraternité » devise fondamentale de la Constitution de la Ve République et des Droits de l'Homme ; et donc dans l'opposition, partisan de l'inégalité financière du pouvoir politique absolu. Ce pour vivre dans le privilège aux dépens des autres appauvris par la pénalité du travail et du péage obligés ; bien que clamant que « L’autorité judiciaire tient sa légitimité de la Constitution » est une contradiction : le conseil supérieur de la magistrature sert les requêtes du Président et du ministre de la justice et sous condition (laquelle ?) un « justiciable » (sic) pour dire un condamné, mais qui a vu un condamné faire condamner un juge ? « La Constitution (Française de la Ve République) est formellement une norme juridique supérieure à l'ensemble des autres normes juridiques produites et applicables dans l'ordre juridique national. » nous dit Bertrand Mathieu du Conseil constitutionnel (http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-de-1958-en-20-questions/la-constitution-en-20-questions-question-n-1.16617.html). Mais « La loi et le règlement peuvent comporter, pour un objet et une durée limités, des dispositions à caractère expérimental. » : article 37-1 de la Constitution en vigueur. En réalité, dans notre monde de violence fondé sur la domination patriarcale (père, patrie), tout mouvement (suspect, sic) est prétexte à la répression policière (la vraie autorité) au nom de la sécurité. Et n'importe quel texte de loi peut être rapporté pour justifier l'autorité de la violence de la police que la « norme juridique supérieure » de la Constitution contredit et en même temps est violée dès ses premiers articles : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. » (art.1er) : l'égalité n'est jamais appliquée, elle annihilerait la discrimination que crée le pouvoir de la hiérarchie. (Notons que l'égalité financière n'est pas mentionnée dans l'article 1er, c'est pourtant bien cette inégalité qui corrompt les procès et défavorise les pauvres devant la justice avec les condamnations, les mises en amende et les taxes). Les alinéas 4 et 5 de l'article 2 sont aussi constamment violés par l'autorité politique et policière : « La devise de la République est “Liberté, Égalité, Fraternité”. Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » Le peuple ne gouverne rien (il vote sans avoir le choix) ne se gouverne pas : il obéit (l'autogouvernement de soi envers les autres se nomme l'anarchisme), il est gouverné par la hiérarchie du marché du travail (l'esclavage et la discrimination) et par la police qui applique les lois pénalisantes et : le gouvernement qui vote constamment des décrets et des lois majoritairement en défaveur du « peuple » pour sa soumission, sans : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » (art.3) comme privatiser sans consultation (du peuple souverain qui ne l'est pas), les droits constitutionnels des services publics appartenant au peuple. Autre exemple à l'article 66, encore violée de la Constitution, il est écrit : « Nul ne peut être arbitrairement détenu. » La violation des lois par les autorités politiques et policières est permanente et sans scrupule jusqu'à la violation des fondements mêmes des lois de la République, rassemblés dans la Constitution. Là, on se pose la question : pourquoi ? Est-ce encore la volonté politique de générer une population servile, conditionnée à l'obéissance robotique pour servir des maîtres puis d'obtenir une guerre civile par l'indignation massive des populations pénalisées ? Les politiciens au pouvoir au vu de la Constitution bafouée sont des malfaiteurs hors-la-loi, c'est en ça qu'il est nécessaire de se protéger contre la police (qui n'a aucune autorité constitutionnelle).

Chacune et chacun peuvent se procurer gratuitement le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour en mars 2013 tenu à disposition gratuitement ici [.pdf 4Mo].
Ici le texte intégral de la Constitution de la Ve République en 1958 en vigueur publié par le Conseil constitutionnel garant de la Constitution [.txt 75Ko].

Note
[1] HIERARCHIE
C'est au XIVe siècle que le mot « hiérarchie » prend son sens actuel. La « hiérarchie » est opposée à la démocratie. La « hiérarchie » est opposée à l'indépendance. La « hiérarchie » est opposée au gouvernement de soi (anarchie). La hiérarchie ordonne dans la subordination. La « hiérarchie » interdit l'égalité. La hiérarchie étage les pouvoirs dans nos sociétés dont l'un est en dépendance de l'autre. La hiérarchie sert le pouvoir de subordonner (de mépriser, de violenter, de persécuter) un être humain placé/considéré inférieur (et vénérer -ou haïr- un supérieur). Dominer c'est empêcher l'autre d'agir. La hiérarchie attache (oblige) l'être humain à l'échelle (à la chaîne) des pouvoirs. À obéir aux ordres de l'être humain placé supérieur par son supérieur comme inférieur, auquel il soumet et ordonne ses commandements qui doivent être obéis. Il y a toujours un inférieur à la supériorité et un supérieur à l'infériorité qui génère les complications crues « naturelles » par la psychologie et la psychiatrie. La hiérarchie instaure le commandement et la violence par ricochet de la soumission. La hiérarchie pour exister cultive la persécution. L'organisation hiérarchique des sociétés met en danger chacune et chacune qui remet sa responsabilité à un supérieur, car ce supérieur n'a pas + de capacité qu'un autre de résoudre les problèmes pour tous.
Aujourd'hui la forme pyramidale de la hiérarchie avec un commandeur suprême n'existe plus (roi, empereur, tyran). On représenterait la hiérarchie (qui demeure toujours une institution de la violence) en une suite de losanges où la responsabilité de l'ordre d'un commandeur suprême a disparu au profit de l'ordre anonyme « dissimulé au peuple » (sic) . Le pouvoir est un espace de manipulation (être gouverné sans le savoir) pour accéder à une position de pouvoir = d'être obéi (pour ne pas être attaqué) d'être craint sans se dévoiler : « planqué dans l'ombre » (sic). C'est ce pouvoir des lâches au comportement hypocrite qui modifie la forme pyramidale de la hiérarchie et qui renforce la hiérarchie par la peur et l'insu. Dans une société hiérarchisée, il ne peut pas exister ni liberté ni égalité ni fraternité ni indépendance (en contradiction fondamentale de la Constitution). La hiérarchie est le principe fondamental de la souveraineté politique : sans obéissance, l'ordre, la commande, le commandement ne se réalisent pas : le pouvoir politique sans la hiérarchie disparaît. Et redonne à chacune et chacun sa responsabilité.

 

1.
Instauration de l'État voyou racketteur (ou la modernisation laïque de l'Inquisition à péage)

L'État voyou qu'instaure le gouvernement ressemble étrangement à l'Inquisition qui dura 1/2 siècle qui condamna de très nombreux libres penseurs qui furent livrés au bûcher (brûlés vivants). Le gouvernement aujourd'hui au nom du terrorisme instaure la terreur intérieure et criminalise celles et ceux qui s'opposent à sa dictature ; celles et ceux qui s'opposent à l'institution de l'État voyou (du latin classique « via » qui signifie : voie pour la rue). Qui traine en surnombre dans les rues avec abus d'autorité, armé et incondamnable ? Oui, les patrouilles de la police (voire de l'armée armée de mitraillettes). Et qui paye ces mercenaires (gens armés avec solde = soldats) pour agresser tout individu qui déborde les interdits des lois votées par les députés et sénateurs que personne ne connait ? Nous. Il est vrai que si l'on remet en question le péage autoritaire de l'imposition, son fondement, l'argent qui ne sert en réalité qu'à instaurer une domination politique avec la violence de la police, on devient pourchassé par le Trésor « publique » (sic) qui utilise sa force : la police. Le moyen d'existence du gouvernement et de la police repose sur le racket de l'imposition de l'impôt et son placement pour le faire fructifier dont les bénéfices reviennent aux « hauts fonctionnaires » de l'État (aujourd'hui n'est plus un secret). Ce qui signifie que la fonction publique punitive vit de moyens d’existence peu recommandables : le racket (emprunt de l'anglais qui a pris son sens à Chicago en 1928 = extorsion d’argent par la menace, le chantage et l’intimidation). Gustave Flaubert parlait déjà en 1865 de voyoucratie. L'État voyou, ce n’est pas nouveau, c'est la maladie même de la domination du pouvoir politique : cette ivresse qui monte à la tête d'agir sans limites.

 

 

juin 2015
3.
l'ARGENT (art gens) : l'En-Jeu - en jeu

L'argent est l'instrument majeur du pouvoir. de la conquête et de la domination. avec son arme banalisée de tourmenter en permanence : la persécution (mentie et trompée dans le délire psychiatrique). C'est en ça : depuis la création du marché des changes de la monnaie, les banques (usuriers) détiennent le réel pouvoir (qui n'est pas que juif, note pour les racistes = les désespérés de la haine). Le pouvoir au-delà des gouvernements régionaux et nationaux, car il les contient et englobe l'humanité, son esprit d'entreprendre avec les autres : la jouissance de posséder et de disposer des autres. Peu importe la forme politique (empire, féodalisme, monarchie, dictatures, ainsi que nos fausses démocraties, étatisme, communisme, etc.), l'argent est l'outil et la mesure de la puissance politique (le degré -l'intensité de la dévotion- et la couleur -l'idéologie- religieuse n'affecte pas la domination dans sa laïcité, elle ne diversifie que sa représentation : son spectacle) [1]. L'argent + puissant que les armes de guerre qu'il construit, vend et achète.

L'argent n'a de territoire que son taux de change (valeur attribuée à la monnaie d'un pays par négociation [2]). L'argent déterritorialise et vandalise : la violence de la conquête de l'Amérique ne repose que sur le crédit (prêt sur gage). Le délire des exoplanètes va dans le même sens. Gage = dette, salaire, pénitence. Le taux de change des nations dans leur monnaie, les soumet au déséquilibre de l'échange (au désavantage). L'obligation désavantage (toujours). C'est le sens profond de l'enjeu du contrat : désavantager sont « adversaire » = profiter de lui et lui « piquer ses richesses » (il n'y a pas d'ami dans les affaires, car c'est la guerre permanente). Personne ne se pose la question pourquoi telle monnaie vaut + que l'autre ? Ce n'est ni l'or (sa quantité détenue), ni le pétrole pour le pétrodollar (les pays arabes seraient dominants : ils ne le sont pas), mais le pouvoir d'envahir et de conquérir les autres nations (d'autres pays par la langue commune et coutumes) par l'audace d'invasion (d'appropriation) qui donne la valeur à la monnaie.

L'Europe n'a aucun pouvoir d'invasion pourtant la valeur de sa monnaie euro est supérieure au dollar dominant : explication : une domination omnipotente d'une seule monnaie unique ne favorise pas l'échange commercial qui renforce la monnaie (l'argent vendu des flux monétaires), mais forme des « caillots » (des embouteillages) qui créent des poches asphyxiantes qui explosent en dispersant l'amas financier du propriétaire, en un mot : le ruine. Le dollar dominant devait se trouver un faux concurrent qui l'investit, il l'a créé avec l'Euro (qui devait d'abord s'appeler l'écu. mieux vaut un rot qu'un cul ?) qui est le résultat du long cheminement de la création de l'Europe réunie par les Américains sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale par le don et le crédit financier. Hitler (et l'hitlérisme du national-socialisme) a servi à instaurer la souveraineté mondiale du dollar. La fuite des artistes et des populations européennes en Amérique était déjà la preuve de sa domination.

Si les pays communistes ont échoué dans leur durance, c'est bien que leurs monnaies ne valaient rien dans l'échange international. Pas une devise ; une valeur qui se considère dans la parole. Les pays communistes voulaient se détacher du capitalisme sans que les privilégiés du Parti (hauts fonctionnaires) s'en détachent. Des magasins en devise regorgeaient (de rien) de tout ce qui manquait dans le pays (sauf les cigares de Castro de Cuba avec la boite de Partagas pour 1$ contre 100 à Paris, mais là-bas à l'Est ce n'était pas un objet de luxe comme le caviar). Si dans les pays communistes les gens vivaient dans la pauvreté (se nourrir en ville est compliqué bien que tous s'y amassent) c'est que ses dirigeants vendaient (trafiquaient en + d'alimenter le « grand frère russe ») les productions du pays pour obtenir des devises (en dollar) pour acheter des biens de consommation (alcools, cigarettes, café, parfums, etc.) aux pays capitalistes : consommables qui marquent le luxe. L'essai communiste n'a pas tenu par la corruption présente dans sa fondation même. Même puissant et armé comme l'URSS (1er fournisseur d'armes légères au monde : la kalachnikov) n'a pas tenu face au pouvoir de l'argent devise (la monnaie achetable qui enrichit). Le communisme théorique est une tentative politique de sortir du joug monétaire des banquiers du capital, tout le reste est de la décoration et des contradictions qui trompent les esprits.

L'argent est l'instrument majeur de la domination par la corruption (faire faire quelque chose pour autre chose : le corrompu est manipulé : dominé) et l'esclavage (le travail obligé pour obtenir les nécessités vitales à sa survie) : il incite à la tentation et surtout celle du luxe (1607 du latin « lux » pour lumière, lucide (? non) et « luxus » pour excès -de brillance- (pas luxation) de coûteux superflu de la grande dépense inaccessible aux pauvres l'insulte et le mépris que l'argent lui introduit jusqu'au (précieux) ridicule). L'argent est l'instrument majeur de la corruption : il incite à la tentation du luxe : l'illusion de croire faire partie de la classe du privilège à fréquenter les soirées mondaines où chacune et chacun posent sa prostitution = se poser devant à étaler ses attributs les + coûteux : bijoux, vêtements, voitures, avions, maisons, environnements exceptionnels et inaccessibles où la vulgarité se détecte dans la conversation. L'argent introduit la dépendance. les vies des milliards d'êtres humains dépendent de l'argent. de l'argent dépend toute domination pour l'entretenir dans la durée. les sociétés humaines se construisent sur l'argent. il n'y a que l'argent qui fait fonctionner par l'action les sociétés humaines. Une société considère l'argent comme la récompense de la vie : et tout le monde court après. Mais l'argent comme le sang n'est pas le sens d'une vie. L'argent n'est que le moyen de possession pour instituer sa domination : « on ne discute pas la richesse, on la vénère » (sic) il y en a qui préfère juste apprécier ses avantages. L'argent développe des qualités chez l'humain qui lui sont propre : l'hostilité mêlée d'égoïsme et de vengeance qui sans elles ne pourrait amasser des fortunes aux dépens des autres.

Le luxe n'est pas la récompense de la richesse, le luxe est le décorum de la domination. Le luxe existe pour humilier le dominé, pour lui montrer qu'il ne pourra jamais dépenser des fortunes colossales pour de la futilité. tout en faisant croire à l'accès possible à un luxe accessible par le crédit pour piéger le demandeur au travail obligatoire (à la futilité). Le riche ne travaille pas, il gère sa fortune : pour ne pas dépenser tout d'un coup, mais la vraie richesse est de ne même pas se soucier de la dépense.

L'argent, ce n'est pas une pièce qu'on échange contre autre chose, non. L'argent est l'instrument (pas machine ni robot incontrôlable) qui crée le comportement de la domination : l'outil social du dédain de l'autre, le générateur d'hostilités : par l'achat et la vente d'êtres humains (main d'oeuvre, mains forcées à l'ouvrage). L'argent est l'arme qui donne le pouvoir de déprécier les autres êtres humains. Le pouvoir qui réside dans le mépris que l'argent concrétise. Nous nous sommes tous et toutes vendus à l'hostilité de l'argent. L'argent crée l'hostilité. Pour créer des sociétés.

L'argent crée la prostitution : l'action d'agir pour de l'argent. La prostitution s'étend à tout le monde du travail payé. La prostitution est la station en attende d'un travail payé, rémunéré. Que le travail soit sexuel ou pas, la prostitution est réalisée au paiement du travail réalisé pour l'autre, qui paye. L'argent crée l'action du travail prostitué globalisé : tout le monde travaille pour de l'argent (sauf quelques rares artistes et scientifiques qui travaillent par passion). Le soldat est payé pour tuer (être un assassin en solde).

L'argent crée la guerre. La guerre est l'action ultime de l'enrichissement. La guerre crée les immenses fortunes privées. La conquête s'empare des biens du pays agressé par la ruse et quand elle ne fonctionne plus par la force armée. Le pays agressé paye pour se défendre, défendre ses biens évalués en valeur monétaire marchandable = en argent. Les biens sont des objets, l'argent est un outil d'évaluation des objets pour les transformer en biens échangeables. La Grèce récemment a été anéantie comme ça : sans violence militaire mais avec l'appât de la cupidité avide de ses banques qui ont investi massivement dans les bulles (l'arnaque classique de la chaîne où le dernier qui investit perd tout).

L'argent est une réalité qui n'existe pas, mais est une notion agissante qui donne existence à la valeur de l'action matérielle. Le mot même « argent » ne signifie rien que la désignation d'un métal qui ne signifie pas le mot, comme Geld en allemand pour or ou dinero en espagnol ou dinheiro en portugais ou dinar pour denier (1080 denarius = monnaie d'or ou pièce d'argent valant 10 as, pièce qui représente la valeur de 10) par contre les Anglais utilisent le mot money pour monnaie pour l'argent. Tous ces différents mots pour le même sens qui désigne : « le sang social » de la domination matérialisé en pièces (de monnaies) puis en billets puis en chiffres électroniques réalisent l'immatérialité de la transaction (sur parole). L'argent en effet est la motivation majeure qui crée et maintient les sociétés par l'hostilité (en fait société et hostilité forment un pléonasme dans le monde de l'argent), car le comportement dominant pour posséder l'autre est obligatoire (en le faisant agir contre sa volonté par l'argent sans agressivité physique).

Le pouvoir de l'argent ne réside pas dans l'agression physique, mais dans l'agression psychique (mentale). Les « hommes d'affaires » riches sont des êtres humains physiquement faibles ou/et lâches mais mentalement puissants par leur pouvoir de conviction, d'imposer sa volonté comme « naturelle ». Il s'agit pour chaque transaction signée de plier l'autre à ses exigences (poker) pour qu'il n'ait plus d'autre choix que d'abdiquer : signer le contrat. La signature du contrat est l'établissement d'une souveraineté sur une soumission. Signer un contrat est une abdication de sa liberté. Il attache le dominé à réaliser ce pour quoi il a signé le contrat. Signer un crédit à la banque ou un contrat d'embauche est une abdication. La décision volontaire de sa mise en esclavage, de ne plus pouvoir décider pour soi en obéissant à l'autre. Et la seule assurance que la banque ou l'employeur détient au paiement de l'usure (du prêt sur gage = de l'argent vendu du salaire) est la parole du signataire. C'est un paradoxe. Honnêteté et obéissance sont incompatibles. L'honneur (d'où vient l'honnêteté) n'obéit pas car il détient la fierté de son indépendance. L'obéissance ne peut être que malhonnête puisqu'elle est contre sa volonté. Par le contrat, l'honnêteté se transforme en obéissance : le sens du mot est corrompu (pour assouvir l'avidité du banquier et de l'employeur qui eux sont malhonnêtes, obligatoirement pour gagner, ils doivent tricher, autrement dit : ils doivent tromper jusqu'à changer le sens des mots).

Dans une société (gouvernée par l'argent) la liberté ne peut pas exister, car elle annihile la domination qu'instaure l'argent et la société. Personne n'est libre : aussi bien le rentier que l'esclave qui dépendent tous 2 de leur revenu pour survivre en société : se nourrir et se loger (dans la proportion de leurs besoins crus). La liberté est un état individuel pas collectif.

Un monde sans argent, un monde gratuit, ce n'est pas un monde sans sang, c'est un monde qui détache le sang de la douleur.

L'argent instaure des relations de souffrance dont les règles fonctionnent sur la notion des « vases communicants » : quand l'un a, l'autre n'a pas. Que la générosité de la gratuité cure, soulage et guérit.

Les villes sont construites. Le principe de l'existence de la ville est construit sur la violence que conditionne l'argent : la douleur de croire posséder. L'argent fonde l'hostilité sociale en valorisant ce qui n'a pas de valeur. Un monde sans argent, un monde gratuit fait disparaître : la terreur de manquer. Et la dévalorisation, puisque n'existe plus de fausses valorisations. Chacun est là, existe là pour donner à l'autre (aimer) ou pas et non pour lui prendre par la ruse et l'emprisonner dans la servitude [3] (par aversion). Sans l'argent, l'esprit de l'argent, les agglomérations urbaines devenues mégapoles ne se seraient pas construites sur le modèle du marché du camp de concentration en place (de mise à mort, du supplice spectacle) : vouloir avoir tout, vouloir les avoir tous au même endroit au même moment créant le conglomérat de la ville mettant en danger permanent chaque habitant sans argent = pas de nourriture ni de foyer. La ville cultive l'égoïsme, la peur et l'ordure pour créer le manque chez l'autre et l'assassiner. Le jeu de la dépendance de la domination par contamination de la frustration de l'aversion. La ville est le lieu, est l'espace propriétaire de l'argent, de l'enfermement, et de la mise à mort (des « perdants » perdus). Le véritable propriétaire et gouvernant de la cité est l'argent. Le dominant est dominé par l'argent.
L'esprit de l'argent : il est possédé.

Ce n'est pas la propriété qui verrouille les passages, c'est l'avidité de l'esprit de l'argent qui domine l'être humain piégé qui emmerde les autres.

 

?Notes
[1] le pouvoir déïque est la version hypocrite du pouvoir politique où l'un fait croire servir une puissance surhumaine qui punit (les religieux sont innocents, sic) et l'autre affirme la puissance humaine à ce que des millions de personnes considèrent le gouvernant comme son père à qui il doit obéissance sinon la police est là, vigilante qu'à la désobéissance pour exprimer sa violence physique et administrative. Pouvoir politique et religieux ne sont pas différent que dans la représentation ou dans ce qu'on se figure de ce qu'il représente. Car dans les 2 cas, ce sont toujours les croyants qui désirent être gouvernés que ça soit par une puissance divine inexistante ou la figure humaine du père président existant.
[2] Les valeurs des monnaies africaines sont sous-évaluées au regard de la richesse de ses sols, mais l'Afrique reste un continent dominé (sauf l'Afrique du Sud blanche). La démonstration de l'esclavage massif de déportation vers l'Amérique reste le stigmate de toute sa population : « les esclaves sont noirs » (sic) bien que les populations de la planète sont toutes mises en esclavage (dans le gage du salariat) les enfants y compris.
[3] La charité cultive la pauvreté en lui apportant son aide à ce que la vie des gens pauvres reste pauvre = dans le manque permanent. Le peu que donne la charité ne sert qu'à entretenir le manque du peu oeuvre pauvre, qu'assouvir sa faim et accéder à un foyer privé. La charité est l'expression de la cruauté du sadisme maternel entouré de ses victimes : ses pauvres à elle. Un être humain humilié par la pauvreté ne retrouve jamais sa dignité avec la charité, mais renforce sa soumission à l'humiliation de sa domination. ONG vont dans le même sens. « Je sais, ça fait mal » = "I know it hurts" ou l'expression ultime du sadisme maternel de domination.

 

1.
L'enjeu : l'annihilation de toute domination ou état de guerre, est

Après l'instauration de la « terreur culturelle » par une douce, mais ferme politique de censure (avec l'argent public), et l'instauration de la « dictature économique » qui retire toute décision à l'artiste sur son oeuvre : artiste devenu kleenex [1] (avec l'argent public), la musique s'est dissimulée dans l'inidentifiable : gardien de ses authenticités : elle s'est débarrassée de sa représentation. Cette perte d'identité a provoqué un morcellement dans un réseau complexe de liens transgenres qui empêche toute dénomination (beaucoup ont essayé, mais le nom se perd par non-sens). La musique est devenue innommable. Sans nom, elle ne se désigne pas. L'ingenrable est une réaction à sa mise en classes (en tant que produit de consommation à vendre). Les différentes pratiques ont brouillé les pistes de la reconnaissance traditionnelle des scènes publiques qui ne se distinguent que par anciens/modernes. Mais n'efface pas les frontières entre connu et inconnu (entre le familier et l'étranger), au contraire chaque pratique musicale marginalisée (même) possède aussi son clan, son réseau qui ne se mélange pas aux autres en forçant des désignations qui ne correspondent pas à la pratique musicale : contemporaine, électronique, improvisé, etc. La caractéristique des artistes-usurpateurs est qu'ils se regroupent. Les artistes intègres sont celles et ceux qui n'appartiennent à aucun clan. Un artiste original est un artiste indépendant.

Les gouvernements (l'argent public détourné) et le marché marketing (le monde privé de la finance d'argent public détourné) se sont emparés des débouchés de la musique. Pourquoi museler les compositeurs vivants et indépendants ? Les programmateurs vendus par lâcheté font ce que le financement (politico-économique) leur dicte de faire. Des anonymes-fonctionnaires salariés peureux aux ordres. Les gentils provocateurs de la musique du XXe siècle comme les Dieter Schnebel, John Cage, Iannis Xenakis, Luc Ferrari, et du jazz en libération et celles et ceux moins gentils et très nombreux de la vague du rock and roll, etc. avaient leur place politico-économique que les musiciens-compositeurs d'aujourd'hui (depuis la fin des années 70 du XXe siècle) n'ont plus (pour celles et ceux qui n'obéissent pas à la ligne stylistique imposée par la politique culturelle économique). Qui pour l'épanouissement de la musique est impensable, bien que cette imposition politico-économique soit banalisée par les artistes vendus (esclaves en clan) qui envahissent les scènes, les écrans, les publications, les expositions, et toute forme de communication de vente du narcissisme qui n'est ni de la musique ni de l'art.

En contrepartie, la richesse musicale dissimulée des artistes majeurs isolés dans l'inconnaissable (accès fermé de l'extérieur à leurs oeuvres, jamais de l'intérieur) une fois dévoilée, va révéler les extraordinaires de leurs créations musicales : l'esprit mouvant de la mobilité. Mais dans la seconde décade du XXIe siècle, l'étau censeur, banaliseur et médiocrateur ne s'est toujours pas encore retiré : les esclaves de la « police culturelle » obéissent toujours à protéger les intérêts du privilège de leurs maîtres en muselant les arts du vrai, la musique qui ne s'achète pas, la musique qui détient sa propre souveraineté de création : une résistance offensive destructrice qui s'oppose à la réalité du mouvement des choses, car se mouvement reconnu, annihilera toute domination. Ou la rendra obsolète. C'est en ça que tout artiste indépendant est craint.

Note
[1] HOJU 1F = Humain, Objet Jetable Utilisé une fois (tous les salariés sont des HOJU d'1F)

 

2.
Pour quoi les homosexuels (hommes et femmes et trans) sont tellement tourmentés dans nos sociétés par les politiques ?
religieuses et laïques = même domination

1. les homosexuels échappent à la régulation des populations (pas de procréation)
2. les homosexuels échappent au contrôle du corps sexuel : la régulation du corps au travail (esclavage), car ce sont des personnes épanouies : elles échappent à la domination. Être épanoui empêche d'être victime. Être victime est un état qui sous/re met sa personne au danger de la domination (la domination existe pour se faire obéir par l'instauration de la peur et + : de la terreur : sans peur pas d'obéissance possible de la personne à soumettre et qui se soumet volontairement à vivre une vie terrorisée). Un être épanoui se moque (il en rit) de l'obéissance. L'orgasme annihile la peur.

L'épanouissement sexuel (qui donne la joie de vivre) passe obligatoirement sexuellement par la sodomie (ou orgasme par la prostate). La sodomie donne un orgasme généralisé et non localisé comme avec l'éjaculation pénienne. En quoi l'orgasme (et + : l'orgasme généralisé) est indispensable ? Il est indispensable à ce qu'il donne à sa suite la paix dans son corps et son esprit de se sentir bien. Et « se sentir bien » échappe à toute domination. La répression des drogués et des fêtards alcoolisés rentre dans le même principe : punir l'incontrôlable, punir l'inobéissance (la désobéissance suppose le refus d'obéir à un ordre, l'inobéissance ignore l'ordre même).*

Là, nous percevons toute la nuisance de la domination politique (religieuse et laïque = même domination) qui s'infiltre jusque dans l'intimité familiale et l'éducation des enfants par des mensonges à considérer comme vérité. Les préjudices, les dégâts de la domination sont incommensurables et on se demande : comment est-ce possible que cela puisse exister au sein de l'espèce ? Et comment cette domination à l'aide du conditionnement peut s'installer aussi facilement dans le cru des croyances ? que : la conviction de faire de la peine aux autres, de tourmenter les autres, épanouit sa propre existence ? est incompréhensible.

Ce paradoxe incompréhensible est pourtant la fondation de toute domination : vivre une vie frustrée. On aura compris que : pour qu'une domination existe, la sexualité (et l'ivresse) doit être réprimée (tout en retirant les incommensurables bénéfices de son commerce).

 

Pour approfondir
Michel Foucault, Histoire de la sexualité, tome 1, LA VOLONTE DE SAVOIR (1976)

Note sur le commerce de l'ivresse par la drogue

* La contradiction des gouvernements est à la fois la répression de l'ivresse (sexe, alcool, drogue, rock'n roll, noise ou hardcore = musique de la jeunesse révoltée) et la récupération des bénéfices financiers de l'ivresse qui dépassent tous les autres. Les bénéfices des commerces illicites de prostitution (amendes pour racolage + confiscation des bénéfices des proxénètes désobéissants), d'héroïne et de cocaïne (le trafic du haschisch marocain a commencé au XIXe siècle avec Paribas, oui la banque. Et 59 ans de culture du pavot en Indochine rien que pour le gouvernement français qui a initié avec les Anglais en Chine le trafic international d'héroïne) dépassent l'entendement. Les Lois qui justifient la répression par la violence (le viol banalisé de l'effraction de l'autorité publique) interdisant la consommation de cannabis pourtant pas mortelle autant que les drogues frelatées trafiquées des traditions de la coca d'Amérique Latine et de l'opium d'Asie. Fumer du cannabis est sans dépendance. Bien que tout s'abuse et se banalise. Les consommateurs de cannabis ne consomment pas les drogues importées frelatées (qui enrichissent les trafiquants employés des gouvernements qui autorisent ou pas l'introduction du produit surtaxé dans le territoire national : le trafic de drogue est la seule source financière suffisante qui peut acheter des armes en masse pour faire la guerre, la régulation gouvernementale est donc primordiale) car les drogues locales n'enrichissent ni le gouvernement ni les guerres armées d'armes destructrices lâches en masse (war = mass murder instaure la terreur et la généralise). C'est la seule véritable raison de la répression policière des « stups » (stupéfiants) qui ne s'attaque qu'aux derniers « dealers » de la chaîne (ce qui permet de récupérer le produit de sa taxation en +) et malmène les consommateurs pour marquer l'interdiction du produit qui permet d'imposer un prix hors de prix (que les toxicos sont prêts à tout -mensonges et violence- pour obtenir l'argent pour acheter leur dose).

 

 

mai 2015
5.
Les 3 crimes planétaires de la seconde moitié du XXe siècle

Dans les années 60 du XXe siècle, il y a eu un soulèvement mondial de la jeunesse contre la domination politique et religieuse patriarcale. Ça a commencé dans les universités. Les étudiants ayant soif de liberté, d'égalité et de solidarité et d'amour libéré se sont insurgés contre l'autoritarisme de rigueur, la hiérarchie qu'il impose et le rapport tendu entre l'obéissant et le dirigeant (le gouverné et le gouvernant, le commandant et le commandé, l'autorité et la subordination, etc.). Tout est parti de ça. La réaction « des autorités » a été exactement ce que les étudiants dénonçaient : la violence de l'excès d'autorité. La violence quotidienne de la domination par la banalisation de la persécution (banaliser permet de ne plus la relever, de trouver ça normal). Le soulèvement est parti comme la propagation d'un feu. Tant l'indignation était puissante. L'indignation de constater : « comment l'être humain peut-il vivre toute sa vie dès sa naissance, soumis, assiégé d'interdits qui le briment ? ». De vivre dans la pénalité et la peine. Et la première libération concrète réalisée par tous, était : la libération sexuelle. D'un coup, tous les tabous ont pété. Et l'amour et la tendresse reprenaient leur droit. D'un coup, la violence de la domination faussement amoureuse qui impose de posséder l'autre, instaurant la tension de la méfiance, la domination consommée de la haine, etc., avaient disparu.

Pour la première fois les « autorités politiques » étaient « désarmées » (= incompréhension, ne sachant quoi décider : le général de Gaulle, héros libérateur de la Seconde Guerre mondiale, ne savait pas quoi faire d'autre que d'envoyer ses escadrons de la police d'émeute CRS contre sa jeunesse : qui eux cognent blessent et tuent sans penser). Cette violence autoritaire n'a fait qu'amplifier le mouvement à ce que les ouvriers rejoignent le mouvement étudiant. Les ouvriers mieux entrainés à la violence de la répression de la police que les étudiants, ensemble ça installa une résistance plus efficace. L'ivresse de pouvoir enfin toucher la liberté, de la vivre réellement, faisait tourner les têtes par l'abondance des belles idées.

Oui, les gouvernants privilégiés politiques avec l'Église ont tous eux très peur.
Très peur de perdre leurs privilèges.
Et ils ont mis les grands moyens
(comme les Américains pour Hiroshima et Nagasaki, pire)
Les grands moyens pour stopper « l'épidémie de la libération de la jeunesse qui infestait le monde du travail » (sic)
« grands moyens » que nous subissons toujours aujourd'hui, depuis presqu'1/2 siècle, sans réagir.

Les 3 grands moyens de l'offensive de l'autorité politique contre sa propre jeunesse (ses enfants) :

1. Instauration de la terreur économique par la généralisation du chômage à tous les travailleurs salariés. Instauration de la dictature économique qui lie irrémédiablement toute vie humaine à l'argent : l'esclavage.
2. Instauration de « la politique culturelle » : des bureaux ministériels, et régionaux (en DRAC pour la France) de censure des arts par la subvention. L'obtention ou pas de la subvention décide de la censure. Les arts dans ces années 50, 60 et surtout 70 du XXe siècle prenaient une importance dans le dialogue social et la pensée individuelle que les dominants, pour garder l'autorité et leurs privilèges, devaient réprimer.
3. (le pire ?) Création d'une épidémie « naturelle » qui tue les homosexuelles, d'abord de Los Angeles ? (d'Afrique centrale de l'ouest à Los Angeles précisément puis New York puis le reste du monde) « La cité des anges de Gomorrhe et Sodome devait être châtiée » (sic) d'abord et celles et ceux qui pratiquent l'amour libre ensuite. L'épidémie a débordé en pandémie (incontrôlable). L'Église chrétienne (avec le Vatican) argumentait « la punition de Dieu » (sic) et interdisait le port du préservatif à ses fidèles (pour que meurent ses infidèles ?). La répression sexuelle a une très longue histoire dans le christianisme (et dans toutes les politiques religieuses et laïques de répression).

Dois-je continuer ?

 

4.
Le criminel

D'accusé, par la procédure judiciaire, le sens du mot s'est transformé en assassin, meurtrier. En anglais crime reste une désobéissance civique. Le criminel est un rôle nécessaire dans nos sociétés à domination politique patriarcale. Le criminel est un employé sans solde (il est pris en charge ensuite à la prison une fois qu'il s'est laissé capturer), car le criminel réalise ce que commandent les Codes et principalement le Code pénal (à ne pas faire : c'est dit et écrit). Le criminel justifie la violence de la police et de la justice qui lui est soumise : les arrestations sont commises par la police que la justice doit juger pour punir à déporter l'arrestation « officiellement » dans la prison. La prison qui est un autre centre de pouvoir d'exercer « le redressement » par l'humiliation permanente. La police pour exister à besoin du criminel, elle doit donc le cultiver. Instaurer une telle procédure de pouvoir sert la croyance que les sociétés humaines sont divisées par 2 types d'individus : les bons et les méchants. Pourtant « les bons » réalisent les arrestations, les supplices et les enfermements (ici plus de peine de mort, mais pas là-bas). Les méchants sont celles et ceux qui obéissent aux interdictions des Codes. Les gentils sont celles et ceux qui obéissent aux permissions des Codes. Les uns se targuent de faire le bien par la dictature et les autres criminalisés représentent les contrexemples de cette dictature pour la justifier.

Dans ce jeu du chat et de la souris, il y a un troisième rôle essentiel qui déclenche les poursuites : le témoin délateur. Ce n'est que grâce à lui que le criminel est arrêté. Il joue le rôle de Judas : le traitre. Jusqu'à l'infiltration policière qui imprègne les coutumes des milieux infiltrés. Les citoyens et les citoyennes qui participent à la dénonciation de personnes qui une fois arrêtées est impossible de contredire la raison d'État de la police « qui ne se trompe jamais » qui dans le cas contraire, son exercice (du pouvoir) serait remis en question. Intervient là, le rôle hypocrite de l'avocat. Mais qu'est-ce qui motive à la traitrise, à la délation, à la dénonciation ? il n'y a pourtant pas de récompense ni de décoration ni de reconnaissance sociale. La motivation ? la peur d'être différent et d'être repéré comme tel pour être dénoncé à la police ou à la médecine (psychiatrie). La croyance qu'un délateur ne peut pas être dénoncé et devenir un coupable dans le système de la justice. La croyance qu'être conforme est un gage de sécurité. est en fait une réaction à la terreur : de ne pas se faire remarquer, de soutenir la répression pour ne pas la provoquer contre soi. mais le traitre risque toujours d'être trahi puisqu'il baigne dans le mépris et la lâcheté de la trahison.

Les autres inclassables ne sont pas identifiés, par l'administration : alors « ils n'existent pas » (sic).

 

3.
Domus et Domina aurait dû rester dans la maison une affaire de famille

Mélanie - Pourquoi tu t'attaches tellement à démontrer les méfaits de la domination ?

Sophie - Pour la raison très simple que la domination empêche l'évolution de l'intelligence de l'espèce humaine.

Les sens latin de la domination

2.
La révélation du Con, plutôt du Cunnus mâle, voire du « cunnus mâlus »
personnage-produit banalisé obligatoirement utile à l'institution sociale de la domination (sue lâche des mâles) et donc privilégié

Dire con est tellement une marque de mépris que les cons utilisent à tire-larigot pour désigner les autres que ce texte prend le risque de sa connerie : d'être soupçonné d'être con. Pourtant, cet essai de compréhension de la domination qui crée tant de peines dans nos sociétés s'appuient sur l'activité de ce personnage formaté nécessaire à maintenir cet État d'état de domination qui sans lui disparaîtrait par absence de supporters. Je prends donc la désignation latine originelle de cunnus pour vagin associé au mâle qui rappelle par sa sonorité le cul nu mâle, objet de sa honte. « Entre ce qu'on voit et ce qu'on dit, la différence est risible ». Sa caractéristique de croire ce qu'il n'est pas. On peut penser à ces cons du dîner qu'ils organisent pour exprimer le mépris de leur tyrannie sur la naïveté des invités, « le pas drôle qui fait marrer ».

Je fais des cauchemars qui ne sont pas les miens. Je rêve de scènes et d'états d'une extrême cruauté. Comme cette vieille femme persécutée à être obligée de porter une lourde pierre attachée par une mince ficelle autour de son cou qui la voûtait et la blessait, une blessure au cou cicatrisée réouverte en permanence. Ses nombreuses blessures, dont celles aux yeux, révélaient une torture permanente. Elle est morte d'épuisement devant moi accumulée d'autant de souffrances durant toute sa vie, que la persécution des Cunnus mâles empêchait de la faire mourir. Ou encore, l'acharnement d'autres Cunnus mâles manipulés (par les lâches gouvernants) à réaliser l'assassinat particulièrement dégueulasse de toutes les personnes attachées affectueusement à la personne à punir à faire souffrir qui est morte de peine. La douleur insupportable de la peine l'a fait basculer dans la mort. D'autres, exactement de la même façon, basculent dans la folie : débranchent leur conscience volontairement. Toutes ces formes de supplices ne découlent que de la domination masculine du mâle lâche qui veut soumettre l'objet de sa frustration de se savoir minable et de ne rien faire pour sortir de sa misère mentale. Régner, c'est connaitre sa misère mentale qui forme la médiocratie sociale. Régner, c'est se faire croire dominer sa misère mentale en soumettant les autres à la souffrance. Régner, c'est exprimer la lâcheté de sa misère mentale. Régner, c'est exprimer sa frustration.

Et les autres, les Cunnus mâles qui obéissent (qui veulent obéir) parce que pour eux aussi, ça soulage leur frustration (leur douleur de vivre leur misère mentale). La cruauté enfantine conditionnée à torturer les grenouilles n'est pas innée, mais une culture de la violence éduquée pour maintenir la domination lâche du mâle faible (une grenouille, ça blesse pas). Imagine, dans le cas contraire : un mâle qui ne domine pas se sent humilié. Pourquoi ? La sensation profonde d'être faible et ridicule (avec sa quéquette ?) dans sa nullité qu'il masque par le sérieux, de sa domination : à punir celles et ceux qui savent et rigolent. + un homme est sérieux + il est faible et ridicule. Le sérieux c'est l'autorité, sa marque d'autorité, mais vide. Pour ne jamais envisager ce rire, il va torturer durant sa vie employée, exercer le pouvoir à réaliser sa persécution qui soutient l'État politique dominant. Il va persécuter pour régner à interdire le rire envers sa personne et la société qui le protège : l'État. Avec le consentement (impensable) des dominés : la jouissance de dominer se trouve exactement là : les autres obéissent à n'importe quoi, même au pire à l'inobéissable. Avec eux, il crée la hiérarchie.

Pour eux, majoritaire (la bêtise règne majoritaire, sinon elle ne règnerait pas), le problème que pose la liberté, est de ne pas savoir quoi en faire. On constate là, l'immense travail de déconditionnement à réaliser. Les Cunnus mâles, pour savoir quoi faire ont besoin de directives. Ils ne savent pas vivre par eux-mêmes. Ce sont des adultes infantilisés à prendre plaisir de leur cruauté motivé par leur frustration sexuelle cultivée. Ce sont de très mauvais baiseurs, ignorants sûrs d'eux, voire, l'amour, ils ne savent même pas ce que c'est. Ce sont des êtres humains foutus « qui font les malins ».

Rappelons qu'un Cunnus mâle est un esclave de l'Etat par son sexe et de son imbécillité, éduqué ignorant (qui croit savoir) qui a la haine de la réflexion (qui ne se pose jamais de question), qui fait des trucs pour se marrer. Et qui est protégé par le patriarcat (police, justice) contre toute tentative de dénonciation de ses méfaits de violence. Encore aujourd'hui, la police (en femme) dissuade la plaignante de porter plainte contre son violeur pour ne pas souffrir de la procédure judiciaire qui va l'humilier une seconde fois. Dans les dictionnaires de criminologie, les femmes violées sont encore coupables de provocation (sic). Le Cunnus mâle est le représentant de la misère mentale de l'espèce humaine qui forme la médiocratie. Il méprise les autres (sauf les copains de picole) et ne pense qu'à rentrer sa bite dans un vagin (le con de « cunnus ») pour se marrer. Le Cunnus mâle se retrouve dans toutes les classes sociales, il les habite toutes. Le Cunnus mâle est un être humain qui ne sait pas aimer (jusqu'à un Lennine). On peut considérer au regard de la domination : « l'autorité souveraine » (sic) que le Cunnus mâle est son gardien qui est à la fois assassin et violeur. Tant que ça le fait marrer (rire de quelque chose qui ne provoque pas le rire, pour fuir l'ennui, l'horreur la cruauté (de l'ennui) qui doit faire rire, mais qui devrait écoeurer. Apparenté à : « gros dégueu » (caricaturé par Reiser) qui se dissimule derrière le costume uni-forme (l'uniforme déresponsabilise) qui le fait paraître méritant la décoration). Le Cunnus mâle est un produit de la domination masculine. Le Cunnus mâlus est un être humain conditionné à rire de la honte de sa connerie et à servir les lâches.

Moi, suis-je un Cunnus mâle ? mâlus qui fait le mâlin
Nous sommes tous des Cunnus mâles. Toi comme nous autres.
Il est temps de te déconditionner.
Il n'y a pas d'autre choix. Pour vivre ta courte vie sans faire de peine pour rien.
Ça, Par le SAVOIR. de te révéler que tu t'es fait berner.

Sur des millénaires de règne, ça va prendre du temps. mais ça en vaut la peine.

 

lire en + :
. Les croyances propriétaires, dans Le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, chapitre 8, mai 2015 sur le leurre de la sécurité et de la protection.
. Viol, dans La Douleur du Monde, chapitre 12.

 

1.
SAVOIR pas iard

Ça Voir    le savoir n'atteint pas la conscience par la vision (videre), voir est un outil qui sert à savoir comme les autres percepteurs de sens : ouïe, saveur, odorat
Sa Voir    la vue sienne ne suffit pas au savoir, même si elle perce pour voir et emmene les autres : écoute goût et odeur dans la perception
Savue      la vue reste à voir
Sonvoir    reste à vue

Mais :

Sapere (son équivalent latin) est d'abord avoir du goût (attaché à saveur, sapor = goût), devient s'y connaitre en quelque chose, puis avoir de l'intelligence.
Attaché au XVe siècle à scientia (science) de scire orthographié sçavoir jusqu'à son détachement au XVIIe
Savoir est la capacité de faire, de pratiquer, avec les possibles. Avec : être informé : le savoir rejoint le pouvoir par le traitement de l'information :
Que sais-je (pour pouvoir) ? formule Montaigne.

LES MACHINES SAVANTES remplacent le patriarcat ?

Qu'est-ce que c'est : avoir la capacité de faire telle chose ?

Pour avoir la capacité, il faut avoir le désir de vouloir avoir la capacité.
Pour tenir la capacité, il faut tenir le désir de vouloir tenir la capacité.
Pour détenir la capacité, il faut détenir le désir de vouloir détenir la capacité.
Pour maintenir la capacité, il faut maintenir le désir de vouloir maintenir la capacité.

En même temps que le désir de savoir en inassouvissement constant (sinon, on arrête tout). C’est la motivation. Le désir, la volonté de savoir, d'ouvrir son esprit et reconnaître ne rien savoir (même sachant, on ne sait jamais tout) permet de savoir un peu + pour un peu mieux comprendre. Croire savoir limite à ce qu'on sait et empêche de savoir + vraiment et mieux. Le savoir n'a de limite que la nécessité. La bêtise croit fermement savoir, elle certifie le mensonge de sa croyance, en permanence. Le savoir n'a pas besoin de certificat (puisqu'il sait). Les savants savent qu'il savent.

Pour construire Les Machines Savantes qui ne savent pas qu'elles savent, il faut :

1. capacité
2. autonomie

Donner aux machines ce qui est retiré aux êtres humains
n'a qu'une conséquence : à ce que les êtres humains soient dominés par les machines
contrairement aux machines où l'esprit humain des programmeurs se libère par frustration dans la procuration (la vengeance qui les motive).

Les universités contemporaines : des institutions de non-savoir volontaire

la formulation domine le contenu
la manière domine le moyen =
les universités ont perdue leur autonomie
par la certitude de sa représentation convaincue
en étant financées (contrôlées) par le gouvernement
et ses professeurs-fonctionnaires par l'Administration

Tout ça donne un formalisme hétéronomique : l'opposé à ce que désiraient les étudiants au XIe siècle :
cultiver son savoir indépendamment des pouvoirs politiques de l'Église et de la monarchie.

Machines savantes

2. Pour former une machine savante, il suffit de programmer un système ouvert et autonome (qui se suffit à lui-même à se nourrir lui-même en permanence). La nourriture énergétique = l'électricité, et intellectuelle = réaliser des liens entre les idées, le tout systématisé (automatisé) est le fantasme cybernétique (mot vieilli, mais son sens est en usage intensif, du grec « kubernêtikê » = « art de gouverner ») qui désavantage indubitablement l'humanité. Rappelons le désir cybernétique : science (sic) des processus de commande, de communication, de contrôle et de régulation par des systèmes automatiques (machines) les collectivités humaines (on la retrouve dans la vidéosurveillance automatisée).

1. La capacité est retirée à l'humanité, par le péage. Payer pour savoir cultive l'ignorance. Le financement ne sert que la domination. Être payé c'est être corrompu, vendu comme esclave à la domination d'un pouvoir qui achète des vies humaines en les privant de leur liberté. Et payer, c'est se soumettre à une autorité payée. Comment est-ce aussi facile de soumettre l'humanité ? m'étonne, mais ne me subjugue pas. Financer la science, mais surtout l'ingénierie (des machines de guerre), le savoir et le savoir faire est : une contradiction intégrée en cohérence et approuvée : car pour savoir, savoir savoir, il faut être libre : le contraire est impossible. L'institution et du savoir et de la création (artistique) appauvrit l'un et l'autre jusqu'à les rendre insignifiants : ce que nous vivons aujourd'hui depuis un certain temps. Depuis que la politique s'est activée à l'assaut de l'intelligence. À vouloir l'anéantir (pour se faire servir).

Pourquoi l'humanité s'obstine à croire savoir ?

Autrement dit : à cultiver le mépris de la bêtise ? Réponse : pour ne pas savoir la forme de ses sociétés fondées sur la domination (le gouvernement des lâches) la hiérarchie (la protection des lâches) et la punition (la jouissance des lâches) : ça, forme un système fermé (qui se nourrit lui-même et s'épuise) à modeler l'humanité comme du bétail à gouverner « qui bouffe sa propre merde » (sic) : « ils sont trop cons pour vivre par eux-mêmes » (sic) et « ils doivent m' obéir » (sic). Fermer son esprit est un acte de refus de savoir : et dans la dénonciation de désobéissants se transforme en intolérance. L'intolérance crée la police et le contraire. Pour punir l'autre intoléré. La police lâche qui venge sa frustration en jouissant à punir l'autre, culpabilisé, criminalisé. Le refus de savoir est la conséquence directe de l'obéissance : « c'est comme ça, on n'y peut rien », car savoir rend coupable de désobéissance et de maladie mentale. L'indignation, obéissant à la morale doit rendre intolérant et empêcher de savoir : la culture de la bêtise du bétail humain gouverné. Croire est une lâcheté.

« Le complexe d'Oedipe » (sic)

La psychologie (psychiatrie et psychanalyse) est une création du pouvoir politique ou du moins une aubaine pour le pouvoir politique (Freud savait-il vraiment ce qu'il faisait ?). Si le complexe d'Oedipe est tant débattu, c'est bien pour l'affront à la domination patriarcale (patrie vient de là) qu'impose nos sociétés basées sur l'obéissance et la punition. Les punitions préservent l'ignorance. Le conditionnement par le châtiment. Les adultes obéissants qui composent nos sociétés sont infantilisés. Les grands enfants (ceux qui ne savent pas parler) adultes pour se libérer du joug patriarcal ne peuvent que tuer le père dominateur, terroriste et punisseur qui empêche l'épanouissement de son intelligence en imposant l'obéissance. Est une fabulation. Assassiner le père du patriarcat est un autre prétexte à punir, à criminaliser toute vengeance possible. Mais en fait, il suffit de l'ignorer : « la persécution échoue chaque fois que l'autre se montre indifférent ».

La philosophie

La seule activité qui ne peut pas utiliser le mensonge pour agir. Le mensonge annihile ce pour quoi la philosophie existe : l'amour de la vérité. Il n'y a que la philosophie qui puisse aider l'humanité à sortir de sa bêtise autodestructrice, de tout confondre de ne rien comprendre. Le doute fonde le philosophe à ne pas croire n'importe quoi. Surtout quand l'objet de ce qui est donné à croire sert à persécuter les autres. La philosophie ne se contente pas d'explications. Elle résout les complications.

L'explication

L'explication est un argument qui a motivé l'action (la raison du comportement), mais ne permet pas de comprendre l'action. Même si elle sert à faire comprendre, l'explication sert plus à justifier qu'à savoir. L'explication signifie qu'il existe une information dans un pli (plicare) que l'explication déplie (explicare). Une connaissance cachée, dissimulée dans le pli. Que l'explication déplie. Présenté publiquement en ayant un sens qui soit approuvé par la morale publique inculquée. L'explication donne à évaluer la valeur du lien entre l'action et la motivation. L'explication offre à juger un argument et l'accepter. C'est en ce sens que l'explication n'est pas une pratique philosophique : il ne s'agit pas dans l'explication de comprendre les fondements. Je m'explique ? Je déplie les replis pour montrer ce qui est réellement écrit : une analyse. Le glissement de sens du mot expliquer qui commence dans le développement et l'épanouissement de soi (comme une fleur se déplie) et se termine à la poursuite du complot par les services secrets : déplier, mettre à jour les stratégies d'anéantissement de l'ennemi. Le criminel doit s'expliquer devant la justice de ses crimes. L'explication qui ne les excuse pas, mais qui crée le spectacle de la présentation des arguments pour et contre jusqu'à sa condamnation.

La connaissance

Une connaissance pour qu'elle le soit ne peu pas être dissimulée sinon elle est inconnaissable et, n'est pas une connaissance, mais un mensonge de croire savoir connaître. La connaissance ne peut pas être un secret (dissimulée dans un pli). La dissimulation donne une importance qu'elle n'a pas. Un objet dissimulé est un objet interdit qui devient désirable. Comme le sexe. Savoir qu'il y a dissimulation focalise, mais l'objet de la dissimulation apparaît ridicule une fois expliqué. Le sens premier de connaître est « avoir un commerce charnel avec » : l'échange corporel pour la connaissance est une intention sensée pour connaître l'autre par l'amour.

Connaître vient du latin cognoscere, cognose (la cognition est la faculté de connaître, l'action d'acquérir des connaissances -pas par Facebook !-) « sciences cognitives » désignation ringarde (goût douteux) pour désigner la science qui s'occupe du cerveau, oups aïe ! La connaissance rejoint le mythe par la gnose : le savoir certifié par la « doctrine religieuse syncrétique qui prétend donner accès, par l’initiation et la révélation (apocalypse) intérieure, à la connaissance suprême transmise par la tradition ». Si une doctrine transmet, ça signifie que les idées figurées savoir sont arrêtées à une certitude il y a un certain temps dans un contexte différent. Le savoir mythique réside dans la connaissance à se re-présenter un sens à vivre. Une idée arrêtée est antiphilosophique, car elle ne peut plus se développer, ce que cultive l'idéologie (dans son sens de la politique) et la doctrine (dans son sens religieux omnipotent). La connaissance est l'objet arrêté du savoir parce que la connaissance doit être reconnue et certifiée (qui est le problème majeur des encyclopédies). Un savoir arrêté devient une mythologie par l'action de la croyance. Exemple : « le vote est une action démocratique » est un non-sens, mais sert une pratique du pouvoir : cette croyance s'éduque comme connaissance. Une connaissance est un faux ami. Fixer et accumuler le savoir est un non-sens de la dictature de ce que l'on croit être la connaissance : une contradiction qui nie l'action du temps. La connaissance arrête ce que le savoir continue : la volonté de savoir. Cette volonté n'a de limite que la connaissance autrement dit : la croyance de ce qui est connu, considéré être vrai. La connaissance est une forme de la bêtise qui apprécie à ce qu'on lui raconte des (belles) histoires. Histoires qui développent l'imaginaire et le plaisir d'imaginer + que la capacité de comprendre. Pour ressortir la connaissance des histoires mythiques, il suffit de savoir apprécier sa vie et celle des autres. À part le fait de se lier avec les autres, le fait de perdre connaissance implique la contrepartie de la lucidité de sa conscience de vivre, même à travers les mythes.

Pli pli

Le pli flétrit la vieillesse de rides
ne cache pas le savoir
elle dissimule son ignorance
pour préserver son autorité
par peur de ne pas être respecté
en tant que vieillard affaibli en humain handicapé

Déplier, aplanir, éclaircir à la lumière, sortir de l'ombre, de l'obscurantisme, être illuminé, avoir une illumination, eurêka (j'ai trouvé, à persévérer à chercher), en un mot s'expliquer, ne dévoile, ni ne découvre, ni ne révèle (autre mot pour dévoiler) le secret qui contredit le savoir et manifeste la supercherie de connaître. Car il n'existe aucune distinction entre authenticité (arrêter de se raconter des histoires) et croyance (apprécier qu'on nous raconte des histoires). Le hic est quand ces histoires est qu'elles servent une domination qui s'accompagne d'une persécution. La domination devient une persécution quand l'intensité de la souffrance s'accentue qui dans notre civilisation dure depuis + de 2 millénaires.

À l'opposé de considérer l'explication étant la seule issue de pénétration de la connaissance (pour rassurer nos esprits terrorisés d'enfant en nous racontant des histoires qui font peur),

Il existe :

La complication

La dernière confrontation (en refrain) explication/complication date du XVIe siècle avec Giordano Bruno (après ses prédécesseurs : Nicolas de Cuse et Plotin) où l'infini s'explique -se déplie- pour se compliquer. Le pli déplié ne révèle pas le secret, car il y a toujours un autre pli derrière à déplier à l'infini, obligé par le mouvement infini du temps qui change la donne des données (data par les dates). Montre qu'un même ailleurs est différent. Le compliqué est là avec nous et la complexité là-bas sans nous.
Le sens commun comprend la complication comme la connaissance encore + pliée, pour ne plus rien comprendre, un effort intellectuel pénible, au point que l'explication ne puisse plus rien déplier. Que nenni. La complication est le perçu de l'aperçu + vaste et ouvert de la complexité qui forme la plus grande partie des liens qui lient les idées à ne pas pouvoir les comprendre : faire sens de l'incompréhensible. Faire sens avec le doute. La complexité existe à ne pas comprendre, ce qui motive (motorise) le mouvement des êtres liés (être, pour vivants autonomes, en dehors de notre con-science, la science des cons (des vagins absorbeurs ?) non, naître avec le reste pour ne pas croire naître con). La capacité de savoir est de comprendre l'autonomie des êtres liés et de (con) prendre ces sens (y aller). La capacité de « prendre ces sens » inconnus, se nomme : explorer l'origine inconnue (expérimenter en voyageant l'espace dans le temps -parcourir le terrain- pour qu'il soit à re-con-naître par les autres).

Censure politique et religieuse du savoir

Quand, aujourd'hui un professeur de psychologie à l'université craint de communiquer son savoir, son expérience sur l'EXTASE par exemple, ça signifie qu'il vit, que nous vivons dans une société violente, agressive et punitive qui a le pouvoir de terroriser par l'agression physique et psychique et mettre la réputation de chacune et chacun en péril. La disgrâce est très redoutée par les citadins, pourtant c'est un espace de liberté détaché du processus de mise en honte (bannissement) à être dénoncé (comme hérétique, aujourd'hui : marginal politiquement incorrect = délinquant) qu'impose toute autorité usurpée pour régner à travers le spectacle de la condamnation du jugement de la justice policière. Le spectacle de l'insu. Pour condamner (juger), il ne faut pas savoir, ni vouloir savoir, car une fois sue, le condamnateur (la condamnatrice) serait condamné comme criminel. Et il ne le souhaite pas. L'ignorance est préservée pour criminaliser et protéger la lâcheté de la domination politique. La connaissance politisée ajoute à l'insu des mythes de la connaissance.

Domination amour et connaissance

Pour qu'une domination s'impose (+ de 2 millénaires pour notre civilisation occidentale) interdire doit être accepté par tous les autres. Interdire jusqu'à ce que la permission devienne une récompense. Une permission une récompense ? Sans domination, il n'y a plus d'imposition (par la force) à ce que ne se développe pas l'intelligence. L'état de servitude : d'être agi, d'être pris (en prison) cru libre empêche le développement de l'intelligence : la capacité de s'adapter à un contexte sans conditionnement (emprisonnement) et aller ailleurs donne le recul nécessaire pour comprendre. Interdire les liens (l'amour) qui dans une permission sont autorisés un temps : la récompense devient du sexe qui interdit l'attachement durable de l'amour. Développer la capacité d'aimer l'autre (de l'apprécier) annihile l'hostilité que préserve la domination pour régner. Dominer, commander, dicter, c'est briser les liens réalisés par l'amour (l'attraction et l'attachement durable pour l'autre). Les liens du savoir qui permettent de comprendre la vie. Savoir est un crime non-dit combattu dans nos sociétés en persécution. Sinon, ce que je dis serait su. Que croire savoir reste autorisé, car croire ne sert qu'à servir un pouvoir tout en restant ignorant, rien d'autre. Celles et ceux qui se font prendre par la croyance n'ont plus d'issu d'évasion. Administrer l'amour par le mariage est une domination politique (religieuse et laïque) de ce que doit être la fonction familiale : comment elle doit être et s'agir. Obliger par la morale certains liens et en interdire d'autres comme dégueulasser le sexe pour interdire l'attachement par le toucher « don't touch me! » permanent des Américaines et même des Américains qui se battent (sic) efface l'affection des caresses qui conduisent à l'orgasme. Le divorce brise définitivement les liens de ce qui semble, mais n'ai pas de l'amour. L'orgasme représente la réalisation de la désobéissance (ou l'évasion) à toute domination. Interdire l'orgasme (par la morale) c'est imposer la frustration pour permettre à un être humain d'être dominé ou de dominer (motivé par la vengeance de sa frustration) et former ainsi la hiérarchie du monde du travail (la hiérarchie de la frustration tenue par la vengeance du supérieur envers les inférieurs tenus en esclave). La frustration agit la souffrance. Vivre en souffrance agit un repli sur soi qu'une explication soulage un temps avec le mensonge d'une histoire. L'histoire est tirée de la connaissance approuvée par la morale.

Agir en secret l'interdit

Agir les actes interdits en cachette, en secret, nous nous mettons en position de coupable, de vivre avec la culpabilité (pour une masturbation). La culpabilité transforme une affection en infection (en passant par la médecine). La culpabilité entretient notre dégénérescence dans la souffrance à l'opposé de notre épanouissement par se développer dans le terreau de la liberté. La culpabilité ronge l'esprit par le remords (accroché en permanence par morsure) : une forme d'assassinat par dépérissement lent. L'idée répétée obsessionnelle de la faute qui tourne en boucle permet à toute domination quelle qu'elle soit d'avoir une emprise absolue sur la personne qui se considère d'elle même coupable. Une torture permanente qui entretient la prison de sa souffrance. On se replie pour disparaître, pour mourir. On se déplie pour jouir, pour vivre. Donner la culpabilité est un assassinat en forme de persécution : la réalisation de la cruauté politique : ruiner la vie pour uniquement se satisfaire de régner. Pour se guérir, il faut se détacher de sa croyance.

Tu fais quoi ?

En fait là, je déplie. Je déplie les méfaits dissimulés de la domination d'un savoir cru qui misérabilisent tellement l'humanité. Personne aujourd'hui ne le fait. Ce n'est pas agréable. On voudrait que ça soi fini. On voudrait passer à autre chose de + exaltant. Ce dépliement n'est pas une explication, car ce n'est pas une justification pour apaiser les esprits tourmentés à stationner dans l'ignorance de la croyance. Arrested development. La police n'a pas pu arrêter Darwin qui confond évolution et développement. La police n'a pas pu arrêter Michel Foucault, ni Gilles Deleuze (quoi que l'un et l'autre ont été mis à mort, l'un par une infection et l'autre par suicide).

SOMBRE -> VOYANT ou SOMBRE -> CROYANT ?
CLAIR -> VOYANT ou CLAIR -> CROYANT ?

Dans les 4 cas :

Etre rien ou tout ne veut rien dire.
Que le désir ardant d'une reconnaissance sociale (pour combler son manque d'être flatté et gloirifié) :
la gloire d'être décoré par les autorités = le coeur qui fonde le sens de nos sociétés agressives et hostiles de persécutés et de persécuteurs.
Ni, avoir tout ou rien , ne veut rien dire.
Que le désir ardant de déposséder l'autre de ses biens (pour combler son manque de jouissance et de réjouissance) :
Dans les 2 cas, devenir une figure historique = le coeur qui fonde le sens de nos sociétés agressives et hostiles de persécutés et de persécuteurs.

Il faut illuminer l'endroit, en vers uni ?
Pourtant à entendre, à sentir dans le noir, on gagne à reconnaître le mensonge par l'odeur et le ton.

Qu'il y a tout ou rien, dépend de ce qu'on y attend.
Si on attend tout, y a rien
Si on attend rien, y a tout

LES MACHINES SAVANTES remplacent le patriarcat ? (bis et fin)

Remettre le pouvoir aux machines pour se faire servir (remplacer « les esclaves humains qui puent ») va implacablement nous faire dépendre d'elles pour vivre : le début de la fin de notre civilisation (en espérant qu'il y en est une + intelligente que la nôtre : pas sûr) sa régression. Car la panne répand la mort. Ou la souffrance de ne plus être servi.

 

 

avril 2015
5.
L'image vidéo de la télécommunicationl'information du message électrique occupe intensivement les êtres humains, depuis 100 ans

VIES DES HAUTS (je vois)

Toute l'invention de la transmission et de la conservation de l'image électronique fixe et animée (dont sont subordonnés le son du disque et le texte du livre et de la presse) représente 1 siècle d’investissement intense. Sous le terme video (mot latin d'utilisation anglophone qui signifie : je vois) l'industrie de l'information avec d'abord la télévision et aujourd'hui à travers le réseau électronique Internet, rentre toute la production du discours, du film cinéma (grandécran au théâtre) et télévision (petitécran à la maison), de la musique (enregistrée et écrite), du livre et autres publications, du graphisme (qui habille le contenu de dessins), de la presse qui force la communication politique (l'art de gouverner les autres par le mensonge) puis du ragot, du commerce, du courrier, etc., pour communiquer le message de ce que les spectateurs doivent (dé)penser et faire ; tout passe par l'Image Vidéo. L'écriture dans sa phase 3. Transmettre les images : d'images, de textes, de paroles, de musiques : dans le temps (enregistrement et archivage) et l'espace (le + loin possible), est le besoin le + fantasmé, désiré, nécessaire de l'être humain : celui de communiquer qui se réalise dans la Vidéo (je vois) : le message imagé en pixels lumineux transmis par l'électricité en langage binaire : 0 = passe pas, 1 = passe (jusqu'à imaginer des vies extra-terrestres avec lesquels communiquer tout en exprimant sont profond rejet ici aux différences humaines [1]).

Ce besoin vital de communiquer

« Le message c'est le médium » (Mac Luhan), reste vrai ou : le contexte électronique des images (comme tout autre) qui passe comme dans le cerveau par messages électriques crée le sens de la pensée qui crée l'activité humaine, le contenu que le contexte du contenant demande. Mais ça signifie : la faiblesse de la volonté humaine, sa facilité à être conditionné et à la fois l'intelligence à se conditionner à s'adapter au contexte de vie. La culture de la différence est redoutée par les sociétés humaines : ça fait désordre, ça fait pas comme il faut, et ça fait peur : aïe [1]. L'attraction (divertissement) de l'image animée électronique en tant que miroir (reflet pour se reconnaître dans un autre où l'inconnaissable ne se reflète pas) à sa vie « moi je » voulue stéréotypée jusqu'à la niaiserie (surtout) de l'insignifiance des messages reconnus qui font marrer et le doivent, crée une production massive individuelle de messages d'écriture multimédia des utilisateurs (= professionnels et amateurs) et à la fois crée le monopole : la culture de la domination mondiale de l'entreprise commerciale (dont le média télévision toujours attaché au pouvoir est encore à 99% persistant dans la visualisation passive et irréfléchie). Ces activités narcissiques et de maintiens des pouvoirs sollicitent le réseau de communication en créant l'attraction à se connecter par la fausse gratuité [2], entre autres, mais qu'importe « we are connected people ». Les monopoles proposent et les clients-utilisateurs disposent (machines, et connexions et messages -d'écrits multimédias- enregistrés). La liberté dans le réseau est un leurre tant que l'ingénieur n'est pas confondu avec l'utilisateur. Pour être libre, il faut savoir : il est aisé de tromper l'ignorant qui sommes légion. Cet écrit (électronique) même, serait-il écrit sans l'existence du réseau, sans le savoir de l'écrivain ? Sans la motivation de la publication électronique presqu'immédiate ? sans doute pas, il y aurait autre chose à faire, dans un contexte différent ou d'inexistence du réseau électronique de communication vidéo. La langue binaire autant que les autres devrait être comprise pour échanger ses idées.

La technologie numérique rassemble les différents médias dans le même contenu de la même langue,

Où images, textes et sons parlent avec les mêmes nombres : la langue des chiffres réunis et codés dans l'ordinateur (le calculateur). La miniaturisation des composants électroniques et la production industrielle massive d'ordinateurs baissent les coûts jusqu'à devenir accessible à (presque) tous, donnent la possibilité à ce que professionnels et utilisateurs se confondent transformant ainsi le marché du travail de la communication (dont tous les « créatueurs » : scientifiques et artistes sont dépendants) et crée une organisation individuelle hétéronome qui permet l'existence des monopoles dictant, par leurs machines et leurs programmes propriétaires (intensions commerciales d'enrichissement qui appauvrissent) ce qu'il faut faire (avec son ordinateur). Si les êtres humains se font la guerre au sein du réseau de communication vidéo Internet, c'est que pour certains, s'approprier le réseau vidéo global des transmissions des messages électriques est une forme de pouvoir ultime sur l'espèce. À chacun de contrarier ce projet permanent de domination par le savoir.

La communication vidéo crée un monde d'images (le texte et le son sont une image aussi) qui permet de penser nos représentations imaginaires de ce que la vie du monde apporte à l'être humain.

 

Notes
[1] racisme envers l'autre (que pauvre), paupérisation par l'enrichissement, politique banalisée de l'exclusion, de l'expulsion, de la discrimination ; sont des actes de domination gouvernés par la bêtise et motivés par la frustration.
[2] « Si c'est gratuit, c'est parce que vous n'êtes pas le client, mais la marchandise. » Stéphane Bortzmeyer

 

4.
Entre adaptation et conditionnement

La distance, l'é tendu entre adaptation à un contexte de vie et conditionnement au contexte de vie

La différence ?

L'un peu aller ailleurs et l'autre pas.
L'un est dirigé digéré et l'autre pas.

Pourquoi « aller ailleurs » ?
Pourquoi changer de contexte ?
Si je suis bien là ? pas éternellement

Pour ne pas vivre une vie monotone.
Pour avoir l'esprit ouvert à la différence.
Pour connaître plein de choses.
Ce qui permet de cultiver la tolérance
Qui permet de ne pas nuire aux autres pour être bien.

 

3.
La morale : un outil de domination (aussi)

L'horreur ne réside pas dans le fait, mais dans la considération morale.
Le dégoût et la terreur panique est une projection de la morale : l'intenable, la pire. De la culture des moeurs.

La morale est un outil qui sert à penser comme tout le monde, à avoir la même opinion que tout le monde. La morale est un outil de manipulation des foules, des esprits à ce qu'ils se manifestent ensemble dans l'indignation : de juger et condamner ensemble une action, par généraliser le comportement d'un individu, de ce que ce comportement représente de l'extérieure (à la vue) sans vouloir connaître les causes réelles intérieures et qui empêche de penser au-delà de l'indignation : « mais c'est épouvantable ! » Indignation formulée par la morale qui l'exprime en dégoût, où l'être humain manipulé est l'objet même du dégoût, et non l'acte dégoûté cru. L'horreur ne réside pas dans le fait, mais dans sa propre considération, la morale qui se dissimule en soi-même. Dans la foule dégoûtée réside l'opinion publique : celle qui est en effet manipulée par la morale. Pour leur « une », les médias ne travaillent qu'à indigner, jusque dans l'épouvante, jusqu'au catastrophisme, créer le scandale, c'est-à-dire à renforcer la morale (et les ventes). Le commérage solidifie les mailles de la croyance morale qui s'entretient par le ragot (la médisance). L'horreur, le catastrophisme médiatique se vendent toujours bien pour provoquer l'indignation collective. L'égocentrisme vernit le tout, en maintenant la meilleure opinion de soi, empêche le doute de cette raison faite sienne : « le dégoûtant c'est pas moi ! C'est l'autre à dénoncer à la police » (sic).

Le comportement moral est le comportement qui ne sort pas de l'habitude de la convention où tout le reste est immoral. Le comportement moral maintient la coutume (du latin classique « mores », les coutumes des moeurs) que l'immoralité brise. L'immoralité vit dans le changement et l'adaptation constante alors que la morale instaure une constance qui ne doit pas changer. Un contexte identique à vivre demande moins d'effort de réflexion, qu'un contexte qui change en permanence. Contrairement aux lois, la morale ne se rédige pas, elle se convient dans les actes entendus quotidiens entre tous à ce qui est convenable ou pas. Et ce qui est globalement inconvenable est : la pauvreté qui s'attache à la saleté qui s'attache au désordre. 3 valeurs qui se retrouvent dans la domination sociale : ordre, richesse et propreté.

 

2.
Toute politique devient immanquablement un régime totalitaire
Toute politique devient la dictature d'un régime totalitaire

Toute politique même louable (au départ) avec les meilleures intentions (pour le monde) à vouloir résoudre les problèmes et les conflits de société tend immanquablement (à rester sur sa position) vers un régime totalitaire, une organisation dictatoriale de l'obéissance. 1, provoquée par la paranoïa de perdre le pouvoir pour les gouvernants et 2, provoquée par la paranoïa de retrouver le sentiment d'impuissance des gouvernés (qui n'a rien à voir avec un régime politique, mais qui est cru comme tel et rassure) électeurs volontaires (postulants des administrations de l'agression, génératrices de peines). Le pouvoir politique est une maladie qui une fois vécu ne peut plus se détacher de soi. Comme les drogues hallucinogènes, il est très difficile (pas impossible, très difficile) de se passer du pouvoir : de la jouissance de commander et d'être obéi, une fois le pouvoir goûté et agi. De se passer de ce qui transforme soi en jouissance. Comment se détacher des commandes en étant aux commandes après avoir passé une grande partie de sa vie à donner des ordres et être obéi ? Le retrait et l'entrée au pouvoir effacent toute sympathie et rendent les êtres humains agressifs et hypocrites, voire assassins et destructeurs spectaculaires d'architectures. Comme il y a plusieurs prétendants au pouvoir, c'est la guerre entre ses belligérants, voter c'est rentrer dans cette guerre qui ne concerne que le pouvoir de la vie politique, pas la vie en société des autres qui se moquent de commander les autres et d'être commandé.

 

1.
Intelligence et Imagination =

Il ne faut pas confondre intelligence et imagination bien que tous 2 sont la capacité de créer des liens. L'imagination est la faculté de la représentation avec les idées sous différentes formes perceptibles, l'intelligence est la faculté à s’adapter à une situation nouvelle en la comprenant. L'imagination permet de se représenter ce que l'intelligence agit (résout).

Toute représentation est le résultat de l'imagination, une idée est une représentation dont l'intelligence donne un sens en la contextualisant.

 

 

mars 2015
10.
À moi, à toi

À toi, à moi

Sophie - A partir du moment que tu demandes quelque chose, ça signifie que : ce que tu demandes, tu ne la considères pas à toi (si non tu ne demanderais pas). Si tu ne la considères pas à toi, c'est que tu es convaincue qu'elle est à l'autre, à qui tu la demandes (que c'est sa propriété). Et pour quelle raison devrait-il te la donner ? La question, personne ne se la pose. Tu demandes et on doit te donner (comme les enfants conditionnés à l'obéissance). Ce que tu clames de droit que tu confonds avec devoir. Demander est-ce recevoir ? pas pour le pouvoir. Demander c'est se soumettre. Le pouvoir s'installe là : quand l'autre ne te donne pas : il prend le pouvoir (sans demander) par ne pas donner. Et toi tu vas souffrir de ne pas avoir (reçu) ce que tu as demandé. Et pour garder le pouvoir, il ne te donnera pas ; ou juste suffisamment peu, pour que tu en redemandes et pour te calmer : pour que tu ne lui prennes pas ce que tu demandes par la force (contre le droit il y a la loi avec la police) ; en échange il te donnera une occupation pour t'occuper à travailler pour lui, car de toi-même tu ne sais pas quoi faire. Ce que tu lui demandes devient la récompense de ton travail : et là tu es devenue une esclave corrompue et dominée (en danger = de ne plus être libre de tes mouvements).

Julie - Donc pour briser cette dépendance malsaine (de mise en danger), il n'y a rien à demander, juste se servir (sans s'asservir) ?

Sophie - Dans le fond c'est exact, mais dans nos sociétés dominées par la force de la violence, la propriété généralisée jusqu'au gouvernement lui-même qui s'arroge la propriété privée de l'espace public et de ses services, jusqu'à rogner l'administration de l'Etat ; l'acte de liberté (de vivre libre) n'est pas simple, jusqu'à être considérée comme une agression si elle se manifeste ouvertement. Pour comprendre, il suffit de constater comment les nomades sont considérés : comme des criminels, dont le « vagabondage » reste toujours un délit. La société humaine crée la guerre permanente (« combattre pour vivre mieux » sic, est une aberration) où chacun désire ruiner l'autre sans passer pour un voleur ni un criminel et avec l'aide de la justice. La justice, comme celles et ceux qui demandent est corrompue par le + offrant.

Sophie - Et il y a +. Une loi est à la merci de l'interprétation du juge et de la police. Même si les Codes disent clairement ce qui est interdit, le juge et la police retourneront la loi à leur avantage, disant que tu en fais « ton interprétation » bien que répétant exactement le texte de la loi. Il y a une raison à ça : il est impossible de contredire (même avec les lois écrites) « l'autorité policière et judiciaire » (bien que ça soit des êtres humains comme toi et moi). Le policier gradé et le magistrat agissent pour « garder l'autorité de leur poste » dans la hiérarchie (et leurs salaires élevés) à ce que leurs inférieurs (sic) et le contribuable obéissent à son autorité. La mettre en doute la ruine. Dans les sociétés humaines agressives + que protéger les droits par les lois, il y a la préservation de l'autorité. Cette autorité s'illustre quand les préfets, sous l'ordre direct du président de la nation décident l'assaut des « forces de l'ordre » (sic) contre les populations indignées, jusqu'au meurtre autorisé de ses civils.

Julie - Comment a-t-il été possible d'en arriver là ? Ça parait incroyable de se créer une vie misérable de société constituée d'inquiétudes permanentes, où chacun se chamaille ce que l'autre a et, elle ou lui n'a pas ; et où l'affirmation de son pouvoir est de faire souffrir l'autre.

Sophie - En effet, pour comprendre le fondement de cette violence et de la haine des uns envers les autres des sociétés humaines occidentales, il faut creuser dans la frustration et la représentation de soi.

 

9.
Connaissance et savoir

L'un tend vers le sens mythique (un assemblage de connexions imaginées propres à chaque civilisation qui donnent le sens de la vie à chacune et chacun) et l'autre vers le soulagement/plaisir d'instants (savoir permet : de ne pas croire le mensonge, d'atténuer les douleurs, les incommodations* « ah, c'est (que) ça ! » : les incommodations douloureuses de l'imaginaire cru ou considéré comme vrai, et surtout quoi faire au moment de le faire pour pouvoir faire et se faire plaisir). Mais connaissance et savoir s'entremêlent même si l'un généralise et l'autre réalise. La représentation de l'idée des choses est une connaissance et pouvoir faire les choses est dû à un savoir. Il est impossible de vivre sans idées autant qu'il est impossible de ne pas savoir marcher ou manger. L'idée de marcher fait marcher et marcher fait avoir des idées « d'aller + loin ». L'idée de manger fait manger et manger fait avoir des idées de varier les plaisirs de manger.

Pour commencer à comprendre ou dégrossir l'imperceptible : la connaissance s'attache + à l'imagination et le savoir s'attache + à l'intelligence.

Cette séparation entre connaissance et savoir est injuste, mais elle permet de comprendre de quoi il est question, pour ne pas se faire abuser par le mythe de la connaissance. L'imaginaire scientifique quantifiant équivaut à l'imaginaire artistique qualifiant. Compter, quantifier est une représentation de ce qui est imaginé. Chiffrer ne détient pas + de vérité que les autres inscriptions. La pensée travaille avec l'imaginaire pour se présenter et représenter (au présent), s'instantanéiser avec les autres à comprendre qu'on a compris tout en valorisant son ignorance : + on comprend + on comprend son ignorance vaste. L'idée de marcher est une connaissance et marcher est dû au savoir. Il faudrait un autre mot qui puisse les contenir tous les 2, en + de relativiser la vérité de la connaissance et du savoir. Connaissances et savoirs ne sont pas des biens qui s'acquièrent, mais une action qui s'alimente en permanence. La science n'est pas + porteuse de vérité que l'art ou la philosophie et autres pratiques qui cultivent l'originalité dans la vie d'un être humain.

Derrière chaque idéologie (une idée figée crue par l'usage qui l'impose) et une occupation, il y a un être humain qui comme tous les autres êtres humains n'est pas surhumain : ça se saurait ; même si le désir ardant d'un guide courageux est manifesté par les foules peureuses apeurées. Un être humain qui a des idées pour résoudre ses désirs et ses problèmes qui ne sont pas ceux des autres, mais qui par accommodement peuvent s'agir ensemble (dont rendre service n'est pas s'asservir). Utiliser sa pensée pour comprendre n'a de pénible que son déconditionnement, le reste n'est que gratifiant.

 

Note
* qui ne s’accommodent pas aux circonstances.

 

8.
Réponse à Voltaire à propos d'égalité humaine

Mon cher Voltaire,

Tous les biens nécessaires à la survie de tous, et bien + encore existent sur notre planète. L'asservissement, tu as raison vient de l'appropriation exclusive. Mais ce qu'il faut se demander est : pourquoi certains humains veulent-ils s'approprier les ressources de la planète aux dépens des autres ? Ça relève de la terreur de la peur de manquer. Qui est la motivation même de cette activité d'accaparer. Aussi, ces peureux sont généralement des personnes intelligentes (comme toi), et aussi des personnes d'une grande force physique qui terrorisent les autres par la menace de les faire souffrir. Les autres servent par peur de la douleur. Il y a aussi les furieux incontrôlables sans limites que tout le monde craint et admire en secret nommés : dictateurs (un fou en société est un être humain que les autres ne comprennent pas et craignent).

Seul et indépendant, chaque être humain est libre. C'est à partir du moment où l'on vit en société que la confrontation (à la servitude) commence (du rapport de force). La violence par la force, au nom de l'ordre et de l'intérêt général du devoir public. Où une minorité prend en otage une majorité (qui ne sait pas quoi faire d'elle même) pour l'obliger à travailler pour elle, pour son avantage personnel dont les restes suffisent à ses esclaves : le minimum vital qui entretien la pauvreté du servile à être obligé de travailler (encore et toujours).

La soumission mon cher Voltaire réside bien dans la demande à quémander (à manifester son manque, le mettre en spectacle), alors que les autres prennent sans demander et (pour certains) imposent des écrits comme acte de propriété exclusif, avec la complicité de la police et des juges, qui empêche les autres de profiter du bien saisi. Non Voltaire, la servitude ne réside pas dans la dépendance, mais dans le chantage, une prise en otage où la proie est prise au piège de n'avoir plus le choix, de ne plus savoir qu'elle a le choix. En cultivant elle-même son ignorance. Et si, comme tu le penses Voltaire, la servitude réside dans la dépendance, alors les enfants doivent être obligatoirement serviles puisqu'ils dépendent de leurs parents. La dépendance filiale est une opportunité, une condition favorable à la servitude (autorité du père, des rois et autres présidents dont on trouve le modèle dans le Dieu unique et jaloux des 3 religions du livre) pour qu'elle soit conditionnée (éduquée, à « obéir sans broncher ») dès que l'enfant sait marcher. Le sens du mot « respect » est confondu volontairement avec « l'acte d'obéissance » violent exigé. Cette sensation de gouverner d'être maître est tellement jouissive que des petits dictateurs sans serviteurs méprisables à mépriser se reportent sur les animaux domestiques, surtout les chiens. L'inculcation du « devoir » est un conditionnement, comme le nationalisme ou le patriotisme : d'être hostile aux autres. Personne ne doit rien à personne, et surtout pas les gouvernés trompés aux gouvernants (même s'ils le prétendent, comme : « les impôts ? ils servent la collectivité. » Il n'en est rien : les impôts servent le privilège, « de vivre au-dessus des lois »). Devoir et respect sont des mots au sens détourné en défaveur des dominés qui ont un doute.

Comment Voltaire peux-tu penser à la « perversion sociale » sans l'obligation du devoir ? Est bien infantile d'une terreur profonde de perdre sa vie sans l'entretien de ses besoins par les autres. Tu ne sais pas cuisiner ? Tous les dominants sont des personnes assistées donc dépendantes, et c'est uniquement pour ça qu'elles s'évertuent par tous les moyens de prouver leur nécessité, qui de par leur domination restent des parasites inutiles plutôt dangereux. Aujourd'hui tous les politiciens et les politiciennes et les hauts fonctionnaires se donnent dans le spectacle, car leurs fonctions sociales dominantes se désagrègent par désintérêt des populations à leurs mascarades.

Les besoins humains, d'abord de se nourrir puis de prendre du plaisir, n'asservissent pas, ne subordonnent pas un homme à un autre homme, Voltaire. A moins que ça soit souhaité, et nous le savons, ce rapport dominant/dominé se réalise dans l'acte sexuel pour la recherche de jouissances + intenses. Si le besoin asservit, mon cher Voltaire, c'est que l'un détient ce que les autres ont besoins : l'acte de servage à la dépendance est déjà installé par la fraude du propriétaire, fraude protégée par la police, la justice et l'armée. La police et la justice protègent le privilège, jamais les contribuables. Tu as pu en faire l'expérience avec l'affaire Calas.

Je suis étonné (qu'à moitié : tu étais riche avec du personnel) que tu écrives (et de lire encore aujourd'hui) de telles inepties, uniquement pour protéger ton bien (mal) acquis ? dont tu as peur qu'il te soit retiré. Mais ça, tu vois Voltaire, c'est la terreur de chacun, riche et pauvre : le quotidien de la vie en société, le pourquoi tout le monde se bat : résister pour ne pas être ruiné. Souffrir de la peur de manquer ensemble ; n'est-ce pas aberrant ? Souffrir de la peur de la douleur ; n'est-ce pas aberrant ? Après tu as raison : un homme libre n'a rien à faire en société où il risque tous les maux à se confronter les gouvernants et l'artiste libre vivant du XXe siècle est devenu l'ennemi politique à décimer. Au XXIe siècle, il l'est. Oui tu as raison, disant : « (Un homme libre), quel parti doit-il prendre (en société) ? Celui de s'en aller. » Lao Tseu l'a fait, Marguerite de Porete, Giordano Bruno et ses copains et tant d'autres ont fini sur le bûcher, Sade le libertin à fini à la Bastille, Nietsche dans l'errance et trahit, Gilles Deleuze c'est suicidé, Michel Foucault est mort prématurément du SIDA, Georges Bataille a fini dans une bibliothèque de province, les artistes originaux du XXe siècle, traqués et trahis par la politique morale de la banalisation culturelle. Il y en a tellement qui meurt d'humiliation à vouloir se rendre utile à « sauver la société ». Et en 2000 ans de civilisation occidentale, le sens de la sympathie ne semble toujours pas gagné. Ou ravagée par la trouille sociale (le ravage social de la trouille de se figurer l'hostilité a priori). N'est-ce pas aberrant ? Comment le pouvoir frustrant génère une vie minable.

L'article intégral EGALITE par Voltaire dans son dictionnaire philosophique .txt

7.
3 mots + 4 de Gustave Flaubert de son DICTIONNAIRE sarcastique comique nommé DES IDÉES REÇUES

BASES de la société : c'est ça : la propriété, la famille, la religion, le respect des autorités.
DIEU : Voltaire lui-même l’a dit : « Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »
EMPIRE : « L’Empire c’est la paix. » Napoléon III

PENSER : Pénible ; les choses qui nous y forcent sont généralement délaissées.
MOUCHARDS : Tous de la police.
ENFANTS : Affecter pour eux une tendresse lyrique, quand il y a du monde.
VOLTAIRE : Célèbre par son « rictus » épouvantable. Science superficielle.

Aujourd'hui, un siècle plus tard :

BASES de la société : la sécurité, la propriété, la famille, la crainte des autorités.
DIEU : n'existe plus. Son nom est utilisé comme prétexte à la guerre.
EMPIRE : remplacé par l'Empire Américain « en guerre permanente ».

PENSER : Pénible ; les choses qui nous y forcent sont généralement délaissées. Ça n'a pas changé.
MOUCHARDS : Tous de la police. Ça n'a pas changé.
ENFANTS : doivent obéir et rester tranquilles.

le dico en question .txt

6.
« L'Ordre naturel » n'a de nature que sa figuration et d'ordre que sa croyance

La conviction de « l'Ordre parfait du monde » oblige à penser que l'Ordre est une nécessité de « bon fonctionnement ». Si le postulat cru : « le monde est un ordre parfait », alors la société humaine « doit être en ordre parfait ». Si le philosophe (par la pensée) puis le scientifique (par quantification localisante) recherchent les lois universelles immuables (fixes = qui ne changent pas = éternelles), c'est qu'ils sont convaincus a priori que des lois immuables gouvernent les vies mutantes ; donc les politiciens dans la continuité pensent que les sociétés humaines doivent créer des lois pour « son bon fonctionnement » (comme la nature, sic) en « harmonie dans l'ordre parfait du monde » mutant. C'est exactement là que se trouve le paradoxe de la perversion : se figurer pour obliger (où l'un n'a pas de conséquent avec l'autre) de circuler dans l'immobilisation. Croire sa figuration vraie et l'imposer aux autres comme « loi naturelle », « immuable, éternelle » ; comment appeler ça ? Saisir l'avantage de l'argument convainquant les autres de sa vérité pour les gouverner tout en étant glorifié ; ou plus directement : « prendre les autres pour des cons ».

 

5.
La musique et l'Ordre

Quand un dictionnaire définit la musique : « succession de sons qui sont perçus comme étant organisés selon certaines règles artistiques. » Me fait penser + à une ordonnance sociale qu'à l'expression artistique de la musique. Une définition + juste serait de dire : La musique ? c'est comment sonne (et se fait vibrer) l'humanité.

 

4.
Silent music is here a necessity:

Il y a des moments où il faut taire la musique : l'agitation humaine. La musique du silence. Rester discret pour ne pas perturber ce qu'il y a autour. Ces moments sont inexistants dans les villes, dans les cités, car les seuls animaux qui s'amassent ensemble sont humains, les autres deviennent nuisibles et sont exterminés. Ailleurs, ça ne se passe pas comme ça. L'antonyme de la musique n'est pas la « cacophonie » (qui dépend de son degré de tolérance), mais c'est par exemple ça : http://centrebombe.org/letstayquiet.html. J'ai rencontré les alligators en 1997 et je n'ai pas fait de musique audible avec eux.

 

3.
Comment et par quoi existe la prostitution ?

C'est très simple.

1. Les mâles n'ont pas de ménopause : le désir sexuel des mâles après 50 ans reste ardant.
2. Le quinquagénaire a eu le temps d'amasser quelques richesses.
3. Pour payer une jeune femme pauvre ou appauvrie qui sans péage ne lui offrirait pas son corps à l'amour.
4. La morale religieuse puis laïque faisant le reste, à créer l'interdit qui excite et amplifie le scandale fictif de l'amour transgénérationnel payant, rendant l'acte encore + attractif par la transgression de l'interdit au risque du châtiment. Le châtiment faisant partie de l'acte sexuel.

L'image de « la laideur répulsive » (sic) cultive le dégoût pour écoeurer l'argumentation des moralisateurs à entretenir l'hypocrisie (hypochristie ? par frustration sexuelle) de leur domination par l'argent à ruiner par l'appauvrissement les autres, légitimement, et sans remord, tout en acculant les jeunes femmes (hommes et transsexuels) pauvres à se prostituer pour recevoir les bénéfices financiers de sa domination. L'acte de la prostitution se retrouve aujourd'hui au-delà du sexe, dans le monde du travail obligé en général : le monde du travail salarié est la prostitution des pauvres.

Comment un mâle quinquagénaire et au-delà peut-il soulager son désir sexuel physique ardant ? Le mâle bande jusqu'à sa mort. La femelle ne mouille plus de désir sexuel à sa ménopause.
1. Soit, il y a amour réciproque au-delà de la ménopause. S'il y a andropause, elle reste une exception masculine qui dans ce cas ne réaliserait pas la prostitution.
2. Soit, il y a achat d'une passe.
3. Soit, il y a masturbation.

La morale interdit l'amour entre 2 personnes avec une grande différence d'âge. Le mâle doit prendre sur soi, autrement dit :
1. Soit, il jouit par domination et achète la jeune femme en demande d'être payée où l'insulte (« sale pute » sic) entretient la domination par le mépris de ce qui est désirable.
2. Soit, il sort du jeu de la domination et tombe dans un amour réciproque (qui satisfait au-delà de la jouissance physique du sexe).
3. Soit, il se masturbe en silence pour soulager son désir physique d'excès de sperme.

Les jeunes mâles au désir ardant se croyant indésirables et ayant les moyens financiers rentrent aussi dans ce jeu de l'achat de la passe. Le « pauvre repoussant » (sic) n'est pas de la partie.

Ne pas confondre : le péage acculé, obligé par l'économie de marché basée sur la pauvreté qui alimente la richesse, et le présent, marque de respect qui peut être une somme d'argent. Dans l'un, il y a l'esprit de devoir avoir qui est une marque de soumission ; et dans l'autre, il y a l'esprit de l'échange d'être qui est une marque de considération. La frontière est mince entre le cadeau et la corruption qui est confondue sciemment par les moralisateurs (frustrés désirant) qui veulent punir de délit les coupables créés par leur loi.

Tout vient de là.

pour approfondir : allez à Tolerancia l'opéra qui chantera de ça.

2.
Lettre à un commerçant d'outils pour la musique spatiale
et à tous les autres concernés par la musique dans l'espace
y compris les escrocs du « surround 5.1 »

L'état de la musique spatiale révèle l'état de nos sociétés
MUSIQUE SPATIALE ? 2015
son état révèle
la situation des humains en société
[6 pages pdf 88Ko]

 

1.
Vous n'avez pas remarqué qu'au XXIe siècle il n'existe plus de courants musicaux ? attachés à sa décade

Emilie - Ah oui, c'est vrai !

Julie - Quelque chose s'est arrêté ?

Melanie - Beaucoup de re-prises en effet des courants du passé. Et d'autres qui se cherchent.

Sophie - Comme si toutes les identités sociales se sont perdues dans l'uniformisation de l'expression, de rejouer ce qui a été déjà joué. Pour s'intégrer, se faire accepter, et se faire reconnaître sans se faire remarquer. Ce comportement est le résultat d'un environnement très hostile. Où les créateurs originaux arrêtent de créer, non : ils ne peuvent plus faire parvenir à faire écouter leurs oeuvres originales : elles existent pratiquement toutes sur le réseau Internet accessible à l'écoute, mais introuvables paradoxalement. Et d'un autre côté tant de courants où chaque musicien anonyme essaye de se détacher pour réaliser sa propre cuisine musicale, empêche la domination d'un courant majeur : le dernier de l'histoire était sans doute : la techno (l'électro des années 90 du XXe siècle). Aussi une déferlante de médiocrité envahit l'espace médiatique et masque par sa quantité la qualité rare.

Melanie - c'est aussi le résultat de l'effondrement de l'industrie de la musique. La monopolisation planétaire par 4 majors n'a pu que réduire la musique à de la chanson-kleenex. Peut-être qu'en attendant de cultiver l'originalité à éclore, la nouvelle génération apprend dans l'imitation, et les anciennes se réjouissent d'écouter les musiques de leur adolescence. La seule tranche (pour eux) de liberté de leur existence (celle qui s'oppose).

Julie - Quelque chose est en phase de renaître ?

Sophie - Ça va prendre beaucoup beaucoup de temps. Que la musique sorte la société humaine de son autodestruction, de sa bêtise, de la misère de sa frustration du pouvoir, de.

Emilie - Pourtant l'imitation est opposée à la pratique des arts. En musique, en théâtre, en cuisine, en peinture et toutes les expressions artistiques, on n'apprend pas en imitant (bien que ça reste cru et perpétué dans les écoles qui ne veulent pas faire autrement), mais en faisant ce qu'il ne faut pas faire : s'opposer questionne et dispose à trouver son propre chemin. En vivant pleinement et développant sa propre démarche dans son propre cheminement de vie. Le chemin de sa démarche artistique, il faut le débroussailler. L'originalité de l'artiste se cultive ainsi, dans le cas contraire il répète une tradition qui n'est pas de l'art, mais de la culture. Bien que la culture ne soit pas immobile tel qu'on se convainc de croire : la répétition ne peut pas être identique. La culture entretient l'obéissance à la tradition qui pour l'art est une insulte à l'humanité créatrice. Bien qu'aucune imitation ne peut être strictement identique : grâce au temps, mais une imitation ne peut jamais dépasser l'intention de l'original. La copie se distingue de l'original, sinon les copies deviendraient des originaux : ce qui n'est pas le cas. Celles et ceux qui se cherchent n'en sont pas encore là semble-t-il.

Julie - Aussi le sens critique de l'ouvrage (son authenticité approfondie), par le monopole de la communication planétaire de la vente massive de copies, disparait. Pourtant quand on écoute les reprises des chansons rock, pop, folk (de l'industrie) du XXe siècle par les nouvelles générations, ça sonne... comment dire... mieux maîtrisé avec une sonorité pleine et à la fois subtile.

Mélanie - C'est la conséquence de l'effet numérisé de l'enregistrement audio. Comme pour l'image des écrans qui atteint une luminosité et un détail qui fait mal aux yeux (et à la tête). Le travail chirurgical du son numérique, dans sa séquence et dans son montage, et dans son mixage, à vouloir remplir les vides de l'enregistrement analogique (qui, comparé au numérique devient barbare et sauvage) que le numérique ordonne dans le « sound design » obtient : la conviction du son maîtrisé, par sa plénitude à être perçu. Ça devient un piège, car les interprétations musicales sont numérisées, le musicien est numérisé en imitant la machine numérique. Et pour la musique (l'humanité), c'est une régression. L'ordinateur est d'abord une horloge mécanique calculatrice qui compte, ordonne ce qui est quantifiable : un métronome qui agit sur l'être humain. Ce métronome le mécanise, localise son temps de vie pour qu'il obéisse, ne déborde pas et ne pose pas de questions. L'originalité au contraire existe pour apprendre à vivre sans domination (mécanique ou pas).

Sophie - Ce qui change avec ce nouveau siècle (cette nouvelle ère millénaire), c'est qu'il ne suit plus les modèles du précédent, il les morcelle et à la fois les banalise. Tout en restant coincé dans le piège de la domination (politique, économique, sociale et familiale) sans rien comprendre. En effet : répéter, copier et reproduire sans originalité est une forme d'obéissance et d'autodépreciation (à un totalitarisme banalisé). Une obéissance aux règles passées (de la tradition = la répétition du même à différents âges) s'adapte difficilement au soi présent sans abandon de sa volonté, de son intelligence et d'une partie de sa personnalité (des parties de soi qui se sclérosent qui me font moi et qui ne me forment plus dans mon chemin de vie), car le contexte présent d'instants qu'agit le temps est toujours différent et demande par l'intelligence de s’accommoder en permanence (ce qui en musique se nomme : composer l'improvisation et improviser la composition). Copier c'est obéir, inventer c'est comprendre sa liberté et l'agir. Apprendre-comprendre ne s'est jamais épanouie à copier, mais à inventer (à créer d'autres liens).

...

 

février 2015
2.
Texte inclus dans l'article controversé : http://en.wikipedia.org/wiki/Draft:Myster_Shadow-Sky (en anglais)

Penser le rôle du compositeur dans l'histoire récente de la musique occidentale :

« Être un compositeur est (connu comme) un privilège social. Quand un compositeur écrit une musique, cela signifie qu'il / elle a la capacité de fournir le paiement de tous les musiciens impliqués dans la musique. Un compositeur reconnu est une personne qui a de l'argent ou des influences efficaces pour assurer le paiement (en tant que chef d'entreprise) pour son concert. C'est pourquoi la plupart des compositeurs restent à l'écart des révolutions des « musiques aléatoires », des « musiques libres » qui apparaissent après la Seconde Guerre mondiale (à partir de mouvements artistiques tel que Dada*). À partir de la fin des années 70, ces musiques étaient « évitées » par l'industrie de la musique et la plupart des compositeurs**. Si la « musique d'avant-garde savante » est devenue « néoclassique » dans les années 80 chez les jeunes compositeurs, c'est parce que : l'argent n'est disponible que pour la musique classique et plus pour la musique expérimentale. La musique expérimentale est politiquement dangereuse, car elle libère l'esprit des gens. Aujourd'hui, les gens obéissent, et ne comprennent rien à ce qui se passe***. Les nouvelles générations ne savent rien du « free jazz », ou des « musiques aléatoires », ou de la lutte de la « musique underground » (marginalisée) pour être entendues, à partir des années 80 jusqu'à aujourd'hui. La musique de Myster Shadow-Sky est censurée parce que sa musique donne la capacité de penser et de jouir (pas de divertir, ni de soumettre). Le paradoxe est que c'était un compositeur américain qui a impulsé « la libération de la musique savante » (avec des idées provenant de la philosophie chinoise tels que le Yi Jing et Lao Tseu à travers le zen japonais : « les perdants de la Seconde Guerre mondiale » sic). Sachant que les États-Unis ont scellé, à partir de la Seconde Guerre mondiale, leur domination du monde avec leur dollar américain. John Cage est mort en 1992 et était le compositeur le plus heureux que Mathius Shadow-Sky n’ait jamais rencontré. »

 

Notes
* puis de Marcel Duschamps suivit de John Cage qui repense la musique et qui n'est développé par aucun compositeur (savant) au XXIe siècle à part Mathius Shadow-Sky.
** Les compositeurs s'inscrivent toujours en masse dans les compagnies de droit d'auteur. Voir la Fondation anti-SACEM.
*** le XVIIIe siècle celui « des Lumières » (sic) a bien scellé une domination faisant croire à une libération. 1789 est un passage de pouvoir de la monarchie de l'aristocratie à l'impérialisme de la bourgeoisie. En musique, on le constate par la théorie musicale instaurée et toujours en usage aujourd'hui. Bien que des alternatives soient proposées depuis le début du XXe siècle par Ivan Wyschnégradsky l'Européen et Harry Partch l'Américain. Et aujourd'hui avec l'Harmonie des Champs Scalaires Nonoctaviants de l'Américano-Européen Mathius Shadow-Sky. Qu'aucun autre compositeur ne développe par peur d'être marginalisé (bien qu'ils le soient déjà même dans leur soumission).

1.
SOUFFRANCE MOLECULAIRE aïe
& DESTRUCTION ATOMIQUE puis GENETIQUE de l'humanité ouille
ou
la culture de la tyrannie de la dictature dans les sociétés humaines

Le tyran n'est pas la tyrannie et le dictateur n'est pas la dictature : pour investir toute une population dans la violence, il faut d'abord qu'elle soit d'accord.

Derrière la frustration, il y a quoi ? Qui entretient le moteur de la lâcheté à se faire obéir ? de personnes affaiblies : d'abord enfants, femmes. Il y a quoi, derrière la souffrance et l'humiliation qui transforme un être en tyran ? = pouvoir limité par aucune loi = le criminel absolu = la liberté absolue, où la cruauté et l'injustice n'apparaissent qu'avec la tyrannie <=> l'oppression. Le tyran est un personnage social craint. + il est craint + son pouvoir augmente + sa réalité disparaît + son symbole s'impose + les frustrés lâches se rangent derrière le tyran : son image = sa réputation = son personnage social = sa fonction (pour certains pas tous) à satisfaire sa propre vengeance entretenue par le sentiment d'injustice portée par la colère et la haine (antiamour, hainami) envers l'autre, toujours tenu pour responsable. Il n'y a personne d'autre que l'autre qui est l'unique responsable de sa souffrance. Pas soi, non : l'autre. Ses travers apparaissent toujours dans l'autre, jamais dans soi (que chez de rares sages) insensible dans soi (la paille et la poutre du proverbe : « voir la paille dans l’œil de son voisin et ne pas voir la poutre dans le sien »). L'autre est toujours la cause de sa souffrance (sic) pourtant sa souffrance à soi est dans soi et non dans l'autre, mais il n'y a que l'autre à qui s'en prendre, personne d'autre que l'autre. « L'autre est donc l'ennemi » (sic).

Le but de la tyrannie est d'être crainte et de montrer en quoi et par quoi elle doit être crainte en permanence. La tyrannie renverse la souffrance en terreur. Les premiers grands tyrans ultimes, sont : les dieux souverains et uniques : théocratie ou le pouvoir des religieux sur la plèbe (= le peuple méprisé). Les dieux uniques des livres Torah Bible Coran exigent une soumission absolue des disciples qui ne tolèrent pas la concurrence (le Dieu jaloux qui répugne l'idolâtrie et punit « ceux qui me haïssent » sic). Le tyran résout la souffrance par la terreur. Hitler crée l'industrie de l'extermination humaine raciste systématique, les Américains lâchent 2 fois la bombe atomique sur les Japonais. Le tyran est craint parce qu'il n'a aucune limite morale. Un criminel libre dans une société d'esclaves. Il est souverain dans le privilège : le domaine où il n'y a pas de limites à ses désirs (que son imagination). Le tyran soulage la frustration des lâches par l'obéissance absolue qui donne un sens à la vie des lâches : ce sont les policiers, les militaires et les fonctionnaires qui sans ordres à exécuter seraient égarés. Le tyran est aimé pour ça. Là, dans la violence et l'obéissance, les fonctionnaires savent que leur boulot est de nuire aux autres (les ennemis tous criminels), qu'ils le masquent derrière le mensonge cru du « service public » ou de « l'intérêt général » se faisant croire protéger les faibles, ils protègent la dictature. Policiers, militaires et fonctionnaires sont les gardiens de la tyrannie de la dictature : ils la protègent. Ils protègent la société servile contre l'autonomie (automobile) l'anarchisme (la démocratie est la tyrannie du peuple avec un élu qui le représente), car dans ce type de régime où chacun est responsable et non dépendant et soumis à une hiérarchie, cette minorité servile et agressive aux ordres, n'a pas sa place. Le sentiment qu'ils protègent la société (la leur) est très fort, suffisant pour n'avoir aucun doute, et considérer « les autres » comme des personnes qui veulent nuire à la société entière, qu'il faut pourchasser et éliminer (comme de la vermine). Pour vivre avec cette idée, il faut détenir un sentiment de persécution (victimisation) et de frustration très élevé rien que pour avoir laissé passer le conditionnement qui efface toutes les incertitudes de cette croyance destructrice. Autrement dit, éliminer toute incertitude signifie limiter l'intelligence. Et une intelligence qui ne se développe plus ; se tarit. Tout le monde a fait l'expérience de vouloir convaincre un fonctionnaire, un flic, ou un militaire de l'injustice subit, et chacun est reparti dégoûté.

La stratégie du tyran, du dictateur est de persuader l'autre de son audace (l'autre est toujours ennemi pas ami prétexte à le tabasser), provoquer la limite de son éthique : « il ne va pas le faire ! Si, il ose ! » : ils deviennent alors convaincus de ce qu'il est capable et se soumettent. C'est le principe fondamental de la préparation à la guerre : rassembler des troupes ennemies. La soumission cultive renforce la tyrannie, la crée et la justifie : « si tout un peuple se soumet, la tyrannie se justifie » (sic) et comme tous les individus ne sont pas des assassins, ils donnent l'image de/à croire qu'ils sont soumis (les complices du silence). Les populations hétérogènes non violentes (anarchisme innomé) pour être crues gouvernées sont constatées en peuple homogène (et soumis) qu'elles ne sont pas (la fameuse « foule » qui acclame qui marche dans le coup est minoritaire pour remplir une place et des bulletins de vote). La tyrannie se justifie à la fois par les populations passives (non concernées) et à la fois par une minorité active frustrée qui « demande au souverain de soulager ses peines » (sic). La peine du lâche est toujours à cause de l'autre : sa peine c'est l'autre (qui lui a pris ses billes parce qu'il ne voulait pas les partager). Vouloir élire un souverain qui soulage ses peines est un acte de lâcheté et de fausse soumission pour réaliser sa vengeance qu'il ne peut lui-même réaliser. Il crée et entretient pour ça : la Justice. Procédure légalisée de la vengeance au bénéfice du riche (le pauvre non-fonctionnaire est toujours coupable et s'il est étranger, alors là : l'humain devient une bête). Cette minorité trouve le sens de sa vie dans le servage hypocrite de la domination gouvernante qu'il manipule (et est manipulé) par l'argent ; tyrannie portée par les fonctionnaires, la police et l'armée (en ultime recours) : l'esclavage servile du pouvoir manipulé : dont l'Administration (qui s'automatise) est le réel tyran. Comment sortir de ce merdier ?

La société humaine occidentale mondialisée, ne tient que par des liens de pouvoir. Ce qui permet de se rendre compte du taux très élevé de frustration que détiennent et génèrent les membres des sociétés occidentalisées à vivre ensemble. Frustration entretenue par la victimisation entretenue par la loi, autrement dit par la domination. Qui se soulage partiellement dans l'agressivité de la hiérarchie. C'est le propre de la cité : instaurer sa hiérarchie : une échelle de valeurs attribuée au mérite de l'examen falsifié par le piège de la prise en otage : le bluff, la feinte, la manipulation (faire croire) de la concurrence pour gagner la compétition. En d'autres termes, la corruption par l'argent. Former une apparence contraire à la réalité est le but de tout prétendant pour gagner. La cité forme l'amoncellement de services : différents humains font le même : service produit qui crée la concurrence. La ville sert le marché : le lieu des échanges, des négociations, du commerce. La ville sert le marché de la fluctuation des prix de la concurrence : la guerre économique du servage. La ville est aujourd'hui devenue la planète entière. Urbanisée en : 1. zones de travail (les agglomérations interconnectées) et 2. zones de loisir (les plages, les pistes de ski). Cultiver la pauvreté à l'échelle planétaire sert à avoir des prix bas pour les pauvres moins pauvres des pays riches qui surenrichissent les négociants et leurs banques.

Heureusement, il y a encore des failles à ce régime : de rares espaces de liberté qui se réduisent ou qui résistent à l'urbanisation totale de la planète.

Le tyran est un rebelle solitaire acclamé. Le vagabond est un rebelle solitaire pourchassé. Tous deux criminels, dont un seul est condamné par la loi criminalisé et chassé par la police (la meute des lâches aux ordres). L'artiste est un rebelle solitaire toléré ou récupéré. Le degré d'obéissance (de soumission) de l'artiste mesure le degré d'intolérance du régime. La soumission des artistes est aujourd'hui totale (quasi). Révèle le degré tyrannique du régime qu'il nie. Le fonctionnaire se satisfait de servir l’Administration dominante qui efface un temps la souffrance de sa frustration par l'action quotidienne de sa vengeance en collectivité (seul, c'est un trouillard : « restons groupé » sic). Pour être obéi (instaurer un pouvoir), il faut détenir une frustration et une motivation à cultiver cette frustration chez les autres en générant la souffrance par « l'injustice sociale » à vivre ensemble en hiérarchie. Le « lien social » ne se réalise que dans la souffrance de la hiérarchie. A chacun son petit pouvoir qu'il va utiliser pour faire souffrir pour affirmer son autorité à ses inférieurs (à la chaîne du premier aux derniers) : sans réaction du soumis humilié (complice du silence). Le pouvoir ne se réalise que par la souffrance de l'autre et la jouissance de celui qui le fait subir de voir l'autre souffrir sans réagir, sans pouvoir l'empêcher. C'est en ça exactement que le pouvoir et son contraire la soumission sont une maladie d'un même symptôme qui nuit à l'épanouissement de soi et des autres. L'Administration qui maintient le pouvoir tyrannique est un générateur de peines qui sert le privilège de ses élus privilégiés qu'elle protège. Entretenir une vie difficile à vivre envers tous, celles et ceux qui ne sont pas dans le cercle du pouvoir : le domaine réservé du privilège de la souveraineté : matrice d'élection d'un « souverain qui va soulager nos peines » (sic) qui sera acclamé dans l'émotion par « le peuple en souffrance ». Cette pratique est le fondement qui réalise la triste tyrannie totalitaire. Dont l'être humain social est abusé depuis si longtemps.

+ la société est injuste et pénible + elle est favorable à la tyrannie. Les régimes politiques tyranniques (dont fait partie la démocratie ou la fausse « dictature du prolétariat ») n'existent que par cette croyance : « vouloir que quelqu'un d'autre (mon élu) soulage ma peine » (sic). Sa peine est l'offrande remise à l'élu qui autorise et donne le pouvoir à l'élu d'agir sur sa peine. Cette offrande fait d'un humain souffrant un tyran : le pouvoir d'agir sur l'autre est autorisé par l'autre. Le tyran est une banque où les peinés ont déposé leurs peines pour en échange recevoir un espoir. L'espoir est l'investissement (un crédit) misé dans le tyran sauveur, salvateur. Pourtant, vivre d'espoir c'est vivre en peine. L'espoir fait vivre... la peine. Mot manquant qui donne le sens à espoir de vivre (dans la peine d'un à venir meilleur). Si l'on veut que quelqu'un d'autre soulage sa peine (de vivre avec les autres avec soi), c'est qu'on ne désire pas (se sentir incapable de) se soigner soi-même. Par la culture de sa tolérance. Remettre son pouvoir à l'autre est une abdication à vivre pour soi : une soumission d'humains qui ne désirent pas vivre. La soumission est un dérivé du suicide. Le refus d'agir pour vivre sa vie. La hiérarchie se réalise dans la soumission de savoir qui a + besoin de l'autre est celui qui se soumet à la volonté de l'autre. La récompense de sa soumission, en échange du service de soulagement espéré.

Dictatures et Tyrannies sont éphémères, la Domination elle, est permanente.

Dans la langue didactique (encyclopédique), le tyran est localisé à la Grèce Antique, le dictateur à la Rome Antique. Le XXe siècle a gardé le mot dictateur pour désigner les assassins de masses tels Hitler et Staline et Mussolini et Franco et Pinochet et « Les Colonels » (Grèce) et la junte (Argentine), etc. Tyrans et dictateurs dans l'Antiquité sont des hommes de guerre, c'est eux que l'on sollicite quand la cité est menacée de l'intérieur (guerre civile) ou de l'extérieur (guerre). Ils rééquilibrent et défendent l'intégrité de la cité. Appréciés des populations pauvres, car ils rééquilibrent les richesses entre les citoyens pour former l'armée qui doit combattre (les aristocrates rentiers sont dans ce cas inutile et leurs richesses saisies pour la guerre : les armes les transports et l'intendance). Aujourd'hui, tyrans et dictateurs ne sont plus les sauveurs des cités et envahisseurs de l'Antiquité. Ce rôle est banalisé et dévolu au Général des armées (pour la menace extérieure) et au Chef de la police (pour la menace intérieure) « ministre de l'Intérieur » sous les ordres du président de la République qui décide et donne l'ordre de l'offensive. Nos régimes politiques contemporains sont des dictatures absolues masquées de démocratie. Les populations dominées n'ont aucune souveraineté, seule la minorité des fonctionnaires domine par la violence. La guerre s'installe quand il y a plusieurs tyrans en concurrence en même temps sur un même territoire : comme le territoire est devenu planétaire (mondialisé, globalisé) : la guerre est permanente sur la planète entière des cités connectées. L'accommodement dans une tyrannie, une dictature existe pour tolérer l'intolérable : le très mince espace de liberté où se réfugier.

Le besoin de tyrannie point quand l'un souffre, l'autre souffre quand l'un demande à l'autre de le soulager (le sauver, l'aider, etc.). Les 2 souffrances vont se soulager, l'une dans la soumission et l'autre dans la domination. Le soumis remet sa souffrance au dominant qui lui donne en échange de l'espoir : par des promesses intenables, mais crues. Le dominant emmagasine toutes les souffrances des autres qui donnent corps au pouvoir, à son pouvoir de disposer des souffrants dociles à faire ce qu'il veut pour soulager sa souffrance qu'il soulage dans la cruauté de faire souffrir les autres vivant dans l'espoir de jours meilleurs. Ici exactement réside le coeur moteur des régimes de dictature et de tyrannie. Pour sortir du noeud, il suffit de prendre soin de soi et de ne pas croire n'importe quoi : comme « un élu d'un autre monde (d'ailleurs) peut soulager ma souffrance » (sic).

dessin qui illustre l'installation de la tyrannie Da capo
Installation de la tyrannie ou de la dictature : le fondement de son instauration.......

 

 

janvier 2015
5.
DOMINATION ORIGINELLE de la civilisation occidentale judéo-chrétienne-musulmane

Torah Bible Coran : les 10 commandements

Exode 20 : 1 à 17

Loi Verset Texte de la Loi
  1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant:
  2 Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir (du pays d'Égypte) de la maison de servitude.
I 3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
II 4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
  5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
  6 et qui fait miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
III 7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
IV 8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
  9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
  10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
  11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
V 12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
VI 13 Tu ne tueras point.
VII 14 Tu ne commettras point d'adultère.
VIII 15 Tu ne déroberas point.
IX 16 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
X 17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

La structuration du texte montre que sa division en versets et lois a été effectuée après son écriture, par des auteurs différents.

Questionnements

Contexte : libération des esclaves juifs du joug égyptien, les 10 commandements sont rapportés (écrits) dans l'Exode 20 : versets 1 à 17. Concernant la transgression, la Bible est claire : « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » 1 Jean 3.4. Il s'agit d'un ordre écrit à ne pas transgresser, sous peine de « mort éternelle dans l'enfer ». Vivre la mort éternelle est une contradiction, ainsi que l'éternité de la peine et de la douleur de la mort qui provoquent l'arrêt de vie du corps, du moins de l'esprit. Le 1er mensonge est de faire croire à une vie après la vie : la récompense falsifiée du Dieu tyran. L'image de terreur pour interdire tel ou tel comportement n'est liée qu'à l'intérêt contextuel d'un pouvoir. Dieu (l'image de Dieu véhiculée par les prêtres anonymes) s'est emparé du pouvoir (gouverner tous les autres = priver les êtres humains de liberté) qu'il revendique, exclusif : « Tu n'auras pas d'autres dieux » (la 1ere loi). La 2de loi contredit la première ou la renforce en interdisant toute illustration des divinités, autrement dit l'interdiction de l'expression de l'imagination (les arts) alors que les prêtres font appel à elle pour orner leurs temples, surtout les églises mais pas les mosquées (remplacée par la calligraphie). Cette loi n'a jamais été respectée par les chrétiens, sauf par des minorités extrémistes. La 3ème loi demande la soumission absolue du fidèle, sous peine de punition, car comme le personnage Dieu l'affirme : « je suis un Dieu jaloux » donc dangereux : une domination à laquelle on ne désobéit pas à soumettre les populations en peuple fidèle. La 4ème loi est contradictoire avec la 2ème qui interdit l'idolâtrie. Utiliser le verbe « sanctifier » (sanctifier signifie « être lavé (sic) de ses pêchés » de sa désobéissance aux lois de son crime) rapproche l'idolâtion, la vénération de la sainteté, sainteté qui signifie (nous l'avons vu ici dans Le mouvement du Monde, voir à janvier 2014 n°13) séparation, transformé par les chrétiens en « souverainement pur et parfait » (sic) [2] un idéal à admirer à vénérer (à genoux) face au symbole de sa représentation interdite par la 2ème loi [1]. Jour de repos est jour de sanction, demande de pardon : pardon de quoi ? de travailler les autres jours ? Ce qu'il faut se demander est : à quoi sert le contexte du travail obligatoire de 6 jours continus dans un exode ? Le pardon demandé est le pardon du péché originel : celui de vouloir savoir et comprendre ce qui se passe. Le Dieu intolérant c'est fâché et a chassé Adam et Eve du paradis. La 5ème loi demande de respecter ses parents ; donne à imaginer que la jeunesse de l'époque devait être méprisante avec ses parents au point que la loi offre une récompense (une corruption) à cette jeunesse qui devait être vraiment irrespectueuse. La question est de se demander pourquoi ? Le fameux « Tu ne tueras point » qui n'apparait qu'en 6ème position des lois, par ordre d'importance, mais qui aujourd'hui fonde tout le sens (les liens) de nos sociétés civiles, où le mot criminel se confond avec le mot assassin. Beaucoup de monde croit que la 6ème loi est la 1ère loi des 10 commandements : eh non. La 7ème loi exige des époux de ne pas faire l'amour avec d'autres personnes : est un cas exceptionnel et une exigence impossible à tenir qui n'est obéissable que dans une dictature absolue au sein de petits groupes (comportements visibles par tous dans le contexte d'un village) chrétiens extrémistes. La 8ème loi signifie que la religion juive et chrétienne (et musulmane ?) attache une importance à l'appropriation, à détenir des biens et des objets de manière exclusive sans partage possible avec les autres ; dans le cas contraire : le vol n'existerait pas. Le 8ème commandement institut la propriété en droit exclusif qui est le 1er motif à la guerre. La 9ème loi parle de calomnie dans la procédure de justice : le faux témoignage pour incriminer l'accusé, signifie que le tribunal de justice est un lieu de vengeance où l'accusé n'a que peu de chance d'être libéré, car en + il est accablé par les faux témoignages. La 9ème loi serait-elle la seule honnête ? La 10ème loi parle de jalousie et de propriété (encore !) qui est une insistance de la 8ème loi : la jouissance exclusive de biens pendant que d'autres regardent et n'ont rien. La 10ème loi défend les nantis contre les pauvres : la part esclave de l'humanité méprisée par la Bible même. L'incohérence (ou la décontextualisation) des 10 commandements montre l'origine religieuse de la répression qui nait de l'exigence d'une obéissance absolue, c'est-à-dire : d'une privation absolue de liberté. Libérer des esclaves pour ensuite les priver de liberté n'est qu'un passage d'un souverain à un autre qui ne change rien pour l'esclave qui reste esclave (même libéré). À quoi ça sert de priver les autres de leur liberté ? Gouverner crée le pouvoir. Le pouvoir monte à la tête (ça rend fou). La religion n'est qu'une forme politique corrompue comme une autre avec la faculté d'être séparé des humains gouvernés, d'être intouchable (sacré = injugeable) qui est aussi le mode de fonctionnement de l'armée et de la police. Religion ? un prétexte de domination.

 

Note
[1] Saint : participe passé de « sancire » : rendre sacré, ratifier ; ordonner par une loi : d'où : interdire, de la même famille que « sacer » sacré (opposé à « profanus » : foire de « feriae » jours de repos, fêtes, de fas : loi religieuse. profane « qui se tient devant le temple » à la même racine que fanatique : inspiré par l'esprit divin ?) Robert. Il est bien noté dans les dictionnaires que massacrer (de « matteuculare » : tuer à coups de massue) n'appartient pas à cette famille étymologique. Pourtant le sacre par sacrifice est bien un massacre. Mais il y a + important, sanctifier vient de sanction et de sainteté.
. « L'étymologie du mot sainteté est laborieuse. En latin classique, sanctus (saint) se rattache à sanctio, sancire (sanction, sanctionner), non à sacer, sacrare (sacré, consacrer). Est saint ce qui fait l'objet d'une sanction, c'est-à-dire d'une loi qui interdit d'y toucher. Est sacré ce qui est mis à part, séparé du profane, réservé aux dieux et redoutable à l'homme. « Sacré » désigne l'état de la chose elle-même. « Saint » peut renvoyer à la chose sacrée, mais pour rappeler qu'elle est inviolable et qu'une défense formelle en prohibe le contact. Cependant, le rapprochement des deux termes (perceptible dans le composé « sacro-saint ») finit par amalgamer, par assimiler les notions correspondantes. Du coup, leur signification commune atténue son aspect négatif, accentue son aspect positif : quand une réalité, un homme, un dieu sont déclarés saints, il s'agit moins d'une sainteté de séparation, d'interdiction que d'une sainteté intrinsèque, qui provoque la vénération spontanée ou requiert l'hommage cultuel. On sait que la Bible atteint d'emblée ce concept de sainteté, synonyme de pureté, de justice, de perfection ; le paganisme gréco-latin n'y est venu que lentement ». « Le saint peut être conçu comme celui qui se dépouille, se détache, se concentre, ou comme celui qui accumule les vertus, les grâces, les mérites ». « En hébreu, sainteté se dit qôdeš et saint, qadoš, d'une racine qui signifie « séparé » ou, d'après d'autres exégètes, « pur, brillant », et dont la Septante a rendu la valeur sémantique par hagios de préférence à hiéros ». « L'Occident latin avait l'adjectif sacer, de sancire : rendre sacré ou inviolable, établir par une loi. De ce verbe est venu sanctus, qui a été adopté, non sans difficulté, pour traduire hagios. Sacer n'est resté que dans les expressions comme Sacrum Imperium (après 1156), voire sacrum fiscum ! L'idéal monastique de sainteté a longtemps dominé ; il consistait à vivre ici-bas la vie céleste. L'étymologie fantaisiste qui faisait dériver hagios de a gè (sine terra, extra terram) se retrouve jusque chez les théologiens protestants du xviiie siècle. Cependant, après Cluny, Grégoire VII, les croisades, le combat pour le règne de Dieu, la liberté et la dilatation de l'Église ont donné un type de sainteté dans le monde. De plus en plus, à l'époque moderne, on a insisté sur la charité active, qui a toujours été l'âme de la sainteté ». « La sainteté est soucieuse de classer les grandes attitudes morales ». (extraits de l'article « sainteté » dans l'encyclopédie Universalis).
. Aujourd'hui le saint est une personne canonisée par l'Eglise qui coûte ~150 000 € au demandeur(s), somme encaissé par le Vatican (ce qu'a coûté la canonisation du Pape Jean Paul II) information retenue d'une parole en l'air d'un prêtre du Vatican.
. Notons que le saint pour le Tao chinois est une personne séparée du monde et qui a la capacité de se faire oublier (Marcel Granet, la pensée chinoise) ; à l'opposé du saint chrétien dont le fidèle croyant chrétien doit se rappeler de génération en génération ses idoles saintes par la vénération le jour du repos : se pénaliser sa pénitence (pénitencier : la prison est construite sur le modèle du couvent avec ses cellules) par la prière pour demander pardon d'avoir désobéi à la loi (sic).
. La religion livresque hébraïque reprise par les chrétiens est une religion qui crée la criminalité et la terreur (lois et punitions).
. Notons qu'aucun dictionnaire : ni le Robert, ni le Larousse, ni Antidote (dictionnaire électronique québécois), ni le Littré (eh oui !), ni le dictionnaire de l'Académie française (eh oui !), ni le Dictionnaire historique de la langue française ne mentionnent ce tour de passe-passe étymologique du mot sainteté, seule l'Encyclopaedia Universalis à l'article « sainteté » et dont Mary Douglas développe le concept pour comprendre le sens social de la saleté, dans son ouvrage majeur : De la Souillure (Purity and Danger, 1968).
[2] La pureté est une notion qui provoque l'intolérance de l'autre (du différent) et agit l'expulsion, la ségrégation, la discrimination. La pureté est une notion qui forme la notion de sale : l'intolérance de ce qui n'est pas à sa place (Mary Douglas, Purity and Danger traduit : De la souillure).

 

4.
A quoi sert de terroriser les gens ? et d'abord les enfants ?

Pour et à ce qu'ils obéissent. RIEN D'AUTRE. pas de débat, pour comprendre, non : tu obéis ou tu seras puni ou la famille, la société humaine dominée par la frustration. ou l'imposition d'une vie merdique forgée de croyances absurdes et de convictions sans fondement : uniquement et dans le seul but de se faire obéir.

 

3.
L'ENNUI

Sophie - Quel est le mot qui s'oppose à la guerre ?
Julie - La paix ?
Sophie - Non, l'ennui.

Sophie - Paix et ennui ont extérieurement la même apparence bien qu'intérieurement l'une souffre et l'autre pas. La culture de la catastrophe de notre civilisation occidentale trouve moins sa motivation dans la haine de l'autre que dans l'ennui (la haine de soi du latin « inodiare » être odieux, se faire prendre par la croyance en recherche de domination). L'émotion de se provoquer à avoir peur est l'émotion à vivre la + intense. L'ennui s'évite dans les emmerdements (leurs provocations), l'hostilité (des ennemis pas amis). Transgresser l'interdit sert à ça : à ressentir les effets puissants de sa transgression : souffle coupé, battements de coeur intenses, sueurs froides, élévation du taux d'adrénaline, transpiration, accélération du pouls, apparition de spasmes, sensation d’étouffement, de serrement à la gorge, etc. A la fois symptômes de l'angoisse. L'injustice (la justice sociale) sert la vengeance qui dessert l'ennui et donne un sens à ses agissements de quelque chose à faire d'intense, même si à sa réalisation, on constate qu'elle n'en a pas. La recherche de l'agitation, d'actions quelconques comme tueuses de l'ennui ressemble à une quête d'une fuite de l'ennui qui nous poursuit. La vie paisible provoque l'ennui, voire l'angoisse. Tient ? Les villages se vident, les villes se remplissent, s'entassent, s'agglomèrent : pour ça : fuir l'angoisse du vide de l'ennui. Si la télé a tant de succès, c'est qu'elle tue l'ennui, occupe l'esprit à ne pas (se sentir) être, donne à fuir sur place le vide de sa vie.

Julie - Mais pourquoi l'ennui ressenti, d'une vie sans intérêt, est-il si envahissant et si pénible à vivre ? pour le fuir dans les emmerdements, la haine et l'horreur ?

Sophie - Parce que nous ne savons plus aimer. L'ennui est le résultat de la haine de soi qui se retourne vers les autres. L'amour est la base de la vie : l'amour perpétue l'espèce, épanouit l'esprit, donne une joie de vivre. Si l'esclavage (le travail obligé) et se divertir sont les actions principales de nos vies jusqu'à l'abrutissement, c'est bien pour noyer l'ennui. Oublier l'ennui. Une civilisation sans amour est une civilisation à l'agonie et l'ennui est son expression ultime masquée par l'excès de diversions, d'agressions et de compétitions, en un mot vivre avec intensité la guerre permanente.

Sophie à Mathius Shadow-Sky - Si ta musique n'a pas sa place dans cette société (et qu'elle ne génère pas suffisamment de moyens pour qu'elle s'épanouisse) c'est qu'elle ne sert pas les attentes de cette période de malaise social (qui a + d'1 siècle) : elle n'est pas considérée de ce temps, pourtant elle transcende ce malaise. Son exploration des vibrations inouïes, sa naissance dans l'angoisse, sa maturation dans le sublime, sa remise en question des acquis tarissant l'esprit par des idéologies mécaniste et d'obéissance : ne satisfont pas le désespoir de l'ennui contemporain. Qui ne demande qu'à s'oublier. En se réfugiant dans le rassurant : ce qui est déjà entendu conforme et normalisé. Ta musique est anormale, hors-norme. Elle provoque + la présence de soi que l'absence de soi. Il est + facile de (se) faire chier (vivre son ego) que d'aimer (vivre pour l'autre). Ta musique, c'est la sympathie avec les autres. Dans la haine de soi, elle ne touche pas, elle ne peut pas.

 

2.
Pourquoi normaliser ?                             s'enrichir + ?                            à vendre la même chose, à tous

L'enrichissement est le but du marchand avide de pouvoir                              car il croit tout achetable
L'enrichissement est le but marchand du pouvoir avide                                  qui veut tout acheter et surtout les vies humaines

pour satisfaire sa domination

Tu te rends compte que nos sociétés sont depuis presque 1 millénaire dans un processus de normalisation du comportement des individus ? Ou, le désir de former une société incite l'existence d'un pouvoir administratif qui pour se préserver conditionne le comportement de chacun (à payer la rente aux gouvernants) aussi et surtout depuis 2 siècles notre façon de penser et ce qu'il faut penser. La normalisation fait penser que c'est normal. Voire : éviter de penser et vouloir comprendre : comprendre demande un effort. Il semble que cette croisade pour l'obéissance naisse avec l'instauration de l'Ad-ministration (amenistrer = donner, qui se transforme en gérer les êtres humains : fixer, classer, expulser, enfermer), sous la monarchie au XIVe siècle, mais à l'époque cette administration ne sert qu'à quester (administrer la législation de s'emparer légalement de l'argent des autres pour entretenir les rentiers du pouvoir) les impôts. Les périodes historiques dites de la « Renaissance » XVe siècle et des « Lumières » XVIIIe siècle ont renforcé le contrôle et la gouvernance administrative sur les individus. Le processus de normalisation du comportement des individus de nos sociétés occidentales commence avec l'urbanisation des villes et la création de la police au XVIIIe siècle. La monarchie ne s'intéresse pas à la cité (elle a ses châteaux) autant que les marchands et prêteurs sur gages qui y retirent leurs gains et leurs intérêts financiers. La ville, c'est le marché (toute ville n'est utile que par sa place du marché). Quand le bourgeois (marchand nanti du bourg) s'empare du pouvoir en 1789, il ne change pas les lois, les règles, il les retourne à son avantage, reste dans le même sens monarchique de dominer où seule allégeance (foi, confiance) se transforme en obéissance brutale : 1. par la généralisation du péage, et 2. par la régulation du travail, qui tous 2 demandent obéissance absolue. Le passage de l'artisanat à l'industrie réduit l'entreprise individuelle. Depuis 226 ans, les lois sont rédigées et réécrites par les ministres, les députés ; formant un carcan pour les autres, empêchant les mouvements qui interdisent de disposer librement de soi.

L'organisation politique dépasse l'apport individuel conduit par l'idéal idéologique de la cause embrassée qui n'est jamais celle qu'on s'imagine. Le fonctionnaire du service public ne sert pas le public, mais « l'intérêt général » qui est celui des gouvernants en spectacle et des metteurs en scène anonymes des coulisses : là où l'argent fait plier la volonté.

Le processus de normalisation de nos sociétés policières interdit tout comportement et attitude non régulés. Ce qui a pour conséquence d'obéir à une certaine médiocratie au sens d'une moyenne d'un champ limité autorisé à ne pas transgresser : la moyenne normale acceptable tolérée. La limitation comportementale se gouverne par l'interdiction qui est proclamée en loi, exemple : « interdiction de fumer dans les lieux publics » exprime une intolérance liée à un intérêt précis du gouvernant pour sa rente : la cigarette affecte la santé publique qui crée trop de dépenses de l'Etat et un « manque à gagner » d'impôts. Toute loi doit être obéie, c'est le sens de l'interdit des Codes : ne pas le transgresser. Dans le cas contraire, on s'expose à l'hyperviolence ou l'ultraviolence de la police et de la procédure judiciaire déshumanisée volontairement qui est l'expression même du pouvoir : « on n'y peut rien, c'est comme ça » (sic). Le contrecoup de cette normalisation est la bêtification. Par désinformation, par mensonge, par croyance des mensonges : il n'y a rien d'autre à penser en société. La remise en question de cette normalisation devient elle-même un crime, un délit : suspect comme un comportement « déviant » (sic). Repenser demande du courage qui a été annihilé dans le processus de l'éducation publique. Jusqu'au XVIIIe siècle, les penseurs étaient des hérétiques brûlés au bûcher. A partir du XVIIIe siècle, les penseurs ont été utilisés à construire la nouvelle société de domination. Faire croire à la liberté dans un contexte social de domination. Kant, Hegel, Marx pour les principaux, sont des penseurs de la normalisation sociale. Aujourd'hui, les penseurs indépendants (non-fonctionnaires) sont ignorés du marché ; suffit à ce qu'ils n'influencent aucune désobéissance des masses populaires au travail qui payent des impôts (les rentes des gouvernants et des fonctionnaires). La dangerosité d'une société normalisée est de tarir la créativité. La créativité est la première qualité humaine pour accomplir sa vie en épanouissant celle des autres par l'échange. Je ne fabule rien, le Yi Jing (- 3500 ans) place l'élan créatif à la base de toute vie. Tout art sans liberté de mouvement ne peut s'épanouir, et s'il ne s'épanouit pas : il tarit. Et la médiocratie au sens de la culture de la médiocrité s'installe comme tradition : la norme de l'habitude. Ce que vivent aujourd'hui nos sociétés est la globalisation de la médiocrité qui interdit l'épanouissement de l'intelligence. Ce, pour que chacune et chacun travaillant et payant ne refuse pas cette normalisation.

Les arts, qui donnent le sens à vivre, à la vie en cité (agglomération d'individus) de la ville (il n'y a pas d'art raffiné à la campagne bien qu'il puisse) pensent par l'émotion, échanges d'élans créatifs : c'est le sens même de l'art, le fait que les arts existent. La normalisation des arts c'est la mort des arts. Dans la ville, les artistes forment l'équilibre du pouvoir avec les politiciens et l'administration, comme un contre pouvoir aux abus politiques que nous vivons maintenant. Les politiciens au pouvoir ont réussi à retirer cette fonction aux artistes : en les achetant, en les rendant tributaires de la subvention d'Etat accordée aux projets artistiques insignifiants. Du coup, une masse de personnes sont devenues « artistes ». Cette médiocratie sévit depuis 1981, bien que la chasse par la censure directe ait commencé avant (après 1968). La subvention est une forme de censure indirecte, plus efficace que la simple prohibition : elle « oublie ». Dans ce processus, les oeuvres sont banalisées, modelées par l'acceptable d'aucune exigence de l'artiste (des essais qui ne devraient pas être montrés comme oeuvres abouties et inondent les salles d'exposition de spectacle et de concert, faisant croire à l'abondance) et la médiocrité devient le divertissement majeur normalisé. (Les salles d'exposition de spectacle et de concert étant tributaires de la subvention d'Etat se soumettent à cette politique médiocratique) et comme il n'existe plus de moyen de comparer : « les arts c'est ça, c'est normal ». Tout le processus de la normalisation passe par cette interjection que chacune et chacun se dit : « c'est comme ça, c'est normal ». Et d'un coup, toute réflexion est anéantie : « à quoi ça sert de penser ? on a tout ce qu'il faut » (sic). Et si un problème se présente : « on n'y peut rien » (sic) efface le problème à résoudre. Sachant que l'intelligence est la capacité de résoudre les problèmes. Chacune et chacun pratiquent une autocensure croyant défendre (sic) « les vraies valeurs de la liberté » du choix par sa censure. Bernard Noël parle de « sensure » : action de pervertir le sens des mots, « privation de sens pour une castration mentale ». Nous sommes devenus une société sans art, sans sens qui se soûle, s'étourdit dans le divertissement et la dépression légitimant la prise de drogues (et les trafics d'armes). Sans s'en réjouir. Réellement. Ceux au pouvoir avec les fonctionnaires et la police convaincus de « sauver l'espèce humaine » en tuant les arts achèvent la civilisation.

Et après ?

Cette dictature de la normalisation (invisible indétectable pour beaucoup) a-t-elle atteint une limite ? A-t-elle franchi l'inacceptable dans l'esprit des gens ? La minorité gouvernante violente est-elle toujours légitimisée par la minorité votante ? Cette dictature de la normalisation qui masque la violence, s'échappe dans les situations extrêmes, insupportables : l'assassinat public, l'assassinat publicitaire, l'assassinat spectacle (mise en scène tactique) que les médias retransmettent et en même temps exagèrent, dramatisent cette terreur qui doit s'équilibrer avec du divertissement idiot pour soulager les esprits terrorisés, influençables (ne pas perdre la boule). Sans les médias pas de terreur. La terreur est une exception. Les médias banalisent et globalisent journellement la terreur (le scoop qui fait vendre l'info) : « vraiment, on vit dans un monde pourri » (sic) « alors, celui-là ou un autre, c'est pareil » (sic) et la croyance est scellée. Le choix de vie est impossible, dans toutes les têtes qui regardent l'écran. Tout ça modèle les esprits à avoir peur de tout pour demander (supplier ?) protection à ses gouvernants qu'on paye et qui sont les réels agresseurs : procédure classique d'instauration de dictature, sur le modèle militaire hiérarchique de l'obéissance absolue pour réaliser une « protection offensive gagnante » (sic). Est-ce encore cru ?

 

Post-note
Aussi, normaliser est le terme de remplacement de l'ancien mot standardiser = rendre tout pareil : aux normes. Les architectures de tours de verre standardisent la puissance économique (sexuelle = des bites tendues vers le ciel). Avec ses normes de similitude. Les conséquences invisibles (à part que tous s'entendent sur un étalon de mesure de b ou de communication) donnent : une représentation unique de ce qui est multiple, une homogénéisation des perceptions polymorphes, autrement dit, oblige à se soumettre au point de vue (interprétation) de la culture morale (tous pour un) sans le respect d'une éthique autonome (un pour tous).

 

1.
Démocratie « je t'aime moi non plus »

Entre dominés et dominants c'est : « je t'aime moi non plus », où démocratie veut dire sans doute « pouvoir du peuple assassin ». Oui, les démocraties sont des empires assassins réalisés par son peuple votant (bien que ce « peuple » soit minoritaire). Et la majorité : des complices du silence, acceptant leur domination par l'inaction de la trouille.

 

 

décembre 2014
3.
La RéNoRé = la reconnaissance, la notoriété et la réputation

Nous ne sommes pas naïfs, nous savons que nous sommes en guerre avec le masque du sourire.
L'arme du lâche pour te planter dans le dos.

LA MALADIE MÉDIATIQUE

On ne peut pas, parait-il (d'après un universitaire américain désigné comme spécialiste par la presse, sic), vivre dans un cercle d'ami au-delà de 200 personnes. Il n'y aurait pas le temps nécessaire de tous se fréquenter, est un point de vu, une opinion généralisante qui ne tient aucunement du contexte de chacun. Mais passons. La limite numérique des connaissances pour la reconnaissance doit dépasser les 1 000 000 de spectateurs pour devenir un personnage nommé « une personnalité médiatique », où il faut vivre dans le milieu médiatique (être là où est la presse et s'agiter pour se faire remarquer par n'importe quel moyen) pour dépasser ce million. Pour devenir « un personnage influant », il faut pouvoir en + manipuler ce million de spectateurs (qui est l'apanage des politiques dont les scores se retrouvent dans le nombre de votants = croyants trompés).

En tant qu'explorateur, les cercles petits ou grands ennuient : ils forment des clans de membres soit méprisants soit terrorisés soit les 2 à la fois qui doivent croire à la même chose (les valeurs, sic). Ils répètent toujours les mêmes choses avec toujours la peur l'appréhension de l'inconfort du dehors. Créer n'est pas de l'ordre du pouvoir, mais le possible de vivre épanoui.

Le jeu social de la compétition repose pour les artistes vendus et tous les autres (mais surtout pour les politiques qui ne servent à rien et en rien la communauté, qui sont les parasites majeurs qui profitent du labeur des autres trompés en esclavage = piégé dans la domination) sur la reconnaissance, la notoriété et la réputation. La RéNoRé est une valeur marchande qui se négocie et s'échange. On parle aussi de « poids public », « d'autorité », « d'incontournable » et autres récompenses verbales médiatisées. Le jeu social de la gloire par le pouvoir agite les humains (ambitieux de se faire servir) vers « le bénéfice de cette récompense » (sic) dont l'argent ne reste qu'un moyen d'acheter (corrompre = faire faire aux autres ce qu'ils ne veulent pas faire, mais le font pour de l'argent) les influences à sa « réussite sociale » (sic). Le paroxysme contemporain est que chacune et chacun peut et veut jouer à ce jeu de domination qui est hostile à la vie de tous qui met en danger de non-vie de la vie de tous en permanence. Et en effet, les personnalités reconnues sont celles qui se donnent les moyens de se faire reconnaître en forçant la chance du concours de circonstances. La perversité et la corruption du jeu compliquent les stratégies pour se faire croire inviolables. Pourtant chacune et chacun avancent dans le décryptage de faire sauter le verrou de l'autre et comprendre ses intentions cachée, pas impossible à comprendre : puisqu'elles reposent toutes sur le même désir de gloire par l'entremise du pouvoir sur les autres : le fantasme de l'hypnose « de faire faire aux autres sans qu'ils le sachent ce que moi je désire et ordonne » (sic). Autrement dit : la manipulation des robots (de robotnik = ouvrier en slave).

De l'autre côté là-bas derrière, il y a celles et ceux qui se réjouissent de la vie.

 

2.
OSCILLATION EN REPETITION des sociétés humaines sur des millions d'années déjà

Depuis l'existence de l'humanité, celle-ci oscille entre 2 extrêmes : 1. une organisation sociale autonome où chaque village se suffit à lui-même sans commandement ni chef (anarchie) où s'épanouit le bon sens d'une vie quotidienne simple, et 2. une organisation impériale hétéronome à très forte hiérarchie avec chefs et administration des impositions et des punitions, armée policée et militarisée vivant dans de grandes cités asservissant les populations rurales et ses employés dont elle dépend et à la fois gouverne à se faire obéir et faire la guerre aux autres empires (pour leur piquer leurs richesses et imposer sa domination à les faire obéir).

Dans le premier modèle, les arts sont de base et festifs (que se réjouir après le labeur). Dans le second modèle, les arts se développent dans le raffinement des sens et de la pensée et alimentent la culture de l'ouverture d'esprit de soi. Bien que la hiérarchie dans la société des artistes (l'un élu et l'autre pas) crée le mépris (snobisme) et la mesquinerie cultivée de la rancoeur (élitisme) en fait : la bêtise, qui est une refermeture d'esprit.

C'EST UN PARADOXE AGAÇANT (en fait 2)

Est-il possible de concevoir et réaliser un projet artistique ambitieux (pour l'ouverture d'esprit accroissant l'intelligence des sens) sans hiérarchie, ni asservissement du modèle impérial qui peine toutes celles et tous ceux qui ne sont pas dans le petit groupe de l'élite parasitaire gouvernant ? Est-il possible de concevoir et réaliser un projet artistique ambitieux (pour l'ouverture d'esprit accroissant l'intelligence des sens) sans le rejet considéré être superflu du modèle autonome villageois qui peine toutes celles et tous ceux qui ne sont pas destinés au labeur quotidien de première nécessité ?

Est-ce possible que les artistes ne se fassent pas prendre au piège de la reconnaissance sociale qui valorise leur narcissisme pour développer leur mépris envers les autres non reconnus ? L'artiste prétentieux croyant tout savoir qui agace tous les autres savants et émerveille les crétins ?

ON PENSE QUE OUI (sinon autant tout arrêter et disparaitre en laissant la place aux autres espèces) quoique ça fait 2500 ans qu'on essaye sans succès !

Un équilibre entre autonomie et hétéronomie (indépendance et dépendance) ; entre prétention et renoncement. Pour créer une oeuvre d'art, il faut de l'audace, de la passion, de l'intelligence (de l'humilité) et surtout un travail constant persévérant : qui ne peut s'accomplir dans le temps partiel de l'amateurisme. L'artiste (comme moi) critique la société impériale qui le nourrit (mal) : la violence du pouvoir totalitaire à asservir et humilier les gens qui n'obéissent pas à sa bêtise. Mais la tendance de notre société totalitaire contemporaine depuis une quarantaine d'années est l'asservissement financier ou la dictature de l'économie basée sur des critères idiots défendus et bien gardés par des gens obnubilés par leur profit personnel (leur rente), à faire savoir : l'aspect extérieur de leur richesse banalisée dans le stéréotype : la grosse maison, la grosse voiture et des femmes esclaves pour le sexe. Cette situation médiocratique de l'empire n'est absolument pas favorable aux arts et aux artistes originaux. Elle dégrade dans la médiocrité toute oeuvre qui propose le progrès de soi (élargissement de l'ouverture d'esprit), pour un maximum d'achats d'oeuvres vulgarisées à l'idiotie pour un enrichissement monétaire maximum pour un : soi, convaincu : « il faut donner au public ce qu'il demande » (sic) alors que le public ne demande plus rien (ne demande rien par lui-même), il est abruti, il s'abrutit de consommations journalières abondantes et insignifiantes pour masquer la misère de son existence. La crise de l'insignifiance des sociétés impériales a commencé avec le soulèvement de sa jeunesse qui refusait l'assouvissement et l'humiliation de la servilité. Le contre-renversement de cette révolte a été réalisé par l'institution de l'avidité comme qualité première à dominer les autres : l'achat : les acheter tous. Le piège tient toujours et nos sociétés périssent, car elle laisse périr ses artistes vivants et originaux qui représentent le sens même fondateur d'un régime hétéronome impérial (ou royal). Leur disparition complète coïncide toujours à un retour à l'autonomie ; qui se dégage en ce moment : les abus économiques qui ruinent un pays entier est le prétexte au renversement, mais se renversement prend le chemin de la dictature politique qui n'est pas une opposition, mais un renforcement de l'exclusion par une politique focalisée du coupable (le bouc émissaire) à punir publiquement (la culture de la vengeance de la fausse revanche qui ne résout rien) et est profondément défavorable à l'épanouissement de l'esprit qui est la fonction des arts (dont les sciences font partie).

Au fond, aujourd'hui encore, après l'expérience sociale de tant de millénaires d'humanité, personne ne sait comment sortir de ce merdier. Equilibrer le paradoxe pour que tout le monde s'entende. Le fondement d'une société humaine est que toutes les différences cohabitent (sans racisme destructeur, fermeture d'esprit et ouverture à l'intolérance bêtasse : « moi je » oui : « toi tues »). Nous savons tous que les convictions (lois) les croyances (traditions) ne fonctionnent qu'un temps, que l'intelligence est la faculté de pouvoir d'adaptation à toutes les situations, que nuire aux autres (vengeance) ne satisfait jamais sa peine ni sa frustration. Que l'ignorance : le refus de s'instruire par soi-même, forme l'obéissance qui ne se pose jamais les questions des conséquences de ses actes à nuire aux autres sans vouloir le savoir et recevoir sa petite paye qui le rassure dans sa servilité.

C'EST PAS FINI...

 

1.
La culture de l'agression = le rapport de force l'équilibre est rompu

La culture du rapport de force ne s'arrête jamais : ni avec le faux désarmement collatéral des armées des pays dominants et producteurs d'armes en vente massive, ni avec la menace d'un lâchage de bombes atomiques sur nos têtes et autres armes chimiques dévastatrices et lâches, ni le pauvre qui cherche par la violence à dominer le passant qu'il croit riche [1], ni le mâle qui veut dominer et humilier l'autre mâle pour obtenir la femelle qu'il convoite, ni tous ceux qui « protègent » leurs intérêts financiers à « plumer » les autres, etc. L'hostilité se retrouve entre adversaires qui chacun croient fermement à la légitimité de leurs convictions inculquées à vivre dans l'agression. Convictions qui ne sont qu'un prétexte moral de bonne conscience pour aller faire la guerre à l'autre : l'argument qui innocente l'agresseur de l'agression pour massacrer l'autre afin de le dominer : le mettre en danger ne lui laissant pas le choix, ce, pour ressentir la jouissance de sa puissance à se faire obéir. Et la vengeance morale entretient en boucle les aller-retour de la guerre comme « l'expédition punitive » militaire (sic), alimentée par la rancoeur de l'intolérance banalisée en ordre moral. Du coup, les morts deviennent des frères prétextes à la vengeance qui de leur vivant étaient considérés « des sales cons ». Le jeu du mensonge à soi et de l'hypocrisie est tellement légitimé par la morale qu'elle donne à s'offusquer, comme fausse preuve de son innocence, est l'outil essentiel qui légitime l'assaut, l'agression au nom de la protection. La guerre prend des formes différentes à tous les niveaux relationnels de la compétition sociale et se retrouve dans : la pétition [2], la compétition sportive, la concurrence commerciale pour la domination du marché, les manifestations, la guérilla, le militantisme, le viol (pour les + frustrés) : guerrier de la foi, guerrier de sa loi, ou guerrier de l'ordre, dans les soulèvements (de la foule esclave qui terrorise les maîtres qu'elle a mis en place pour être dominée), la « défense nationale » surarmée, les révolutions sont tous des prétextes à l'offensive armée quand l'offensive de l'argent (corruption) ne fonctionne plus (diplomatie, sic), où la jalousie renforce toujours le prétexte et la motivation à l'agression guerrière individuelle et collective.

LA GUERRE EST L'ACTIVITE MAJEURE DE L'ESPECE HUMAINE, car elle y trouve sa force profonde d'exister : ce qui signifie que la majorité des êtres humains vivent en état de frustration. Que l'être humain se conditionne en état de frustration pour guerroyer, c'est-à-dire nuire aux autres, en d'autres termes : se battre (combattre) pour se sentir vivre.

La solution pratique contre l'hégémonie politico-économique guerrière, ou la dictature de l'égoïsme économique agressif ; est simple : il suffit d' : « arrêtez de surconsommer ». Pas besoin de combat, ni de guerroyer au nom de la morale pour innocenter le combattant. Ni de paraître, pour faire croire être dominant. Oui mais : qui est réellement prêt à lâcher le superflu de la surconsommation ? « Même pas moi », les supermarchés sont remplis de monde en temps de crise. Car le superflu, est la seule illusion qui nous permet de croire de ne pas être tributaire ni de la nature ni de la domination de l'autre par la dépense inutile. Le superflu est le résultat « de notre désir de nous détacher » de « la nature » dominante. Et l'abondance, est la réalisation du bonheur absolu, même si ce n'est pas vrai : c'est là. Pour ça. « Il suffit » de payer. On y croit et on s'accroche. Nous pouvons avancer que : se battre, lutter, est une activité qui forme une bonne conscience morale suffisante, de ce qui n'est pas agi dans son propre quotidien, de « ce que tu n'agis pas dans ta lâcheté quotidienne d'esclave ». Ou, le militant le + acharné (lutte au nom de la morale), le voyou (qui cherche la merde) et le bourgeois (qui protège ses intérêts) sont en fait des consommateurs avides de superflu qui dénoncent ce qu'ils apprécient quand ils luttent à nuire aux autres et surconsomment ce superflu quand ils ne luttent pas. L'hostile est hypocrite avec lui-même.

 

Notes
[1] La colère (du grec « khôlê » : bile, du latin « cholera » : maladie de la bile, du foie, gastro-entérite grave) ne motive pas à la guerre, à son organisation agressive planifiée, la sensation est trop courte, on passe à autre chose. La colère est devenue un acte de défense instantané en réaction à une mise en danger provoquée par la sensation d'une profonde injustice. La colère aujourd'hui se débat dans un mouvement ample et soudain, prise au piège de la domination.
[2] Exemple de l'esprit pétitionnaire (entre parenthèses, nos maux) : « A plusieurs reprises cette année, notre (sic) communauté (désigner le camp qui désigne l'ennemi) a montré qu’elle était capable de relever le défi (de l'affront de sa domination) de la préservation du climat pour les générations futures (l'humain + fort que le climat terrestre ?). Nous nous battons (la guerre ?) pour la Grande barrière de corail depuis longtemps (?), alors unissons-nous à nouveau pour la sauver de ce catastrophique projet minier (incitation à la guerre). Avec espoir et détermination, toute l’équipe ».
Extrait de texte : persuasion pour signer une pétition : « La ruée vers le charbon intoxique la planète. Le charbon est l’énergie fossile la plus sale (« sale » est une notion opposée à « pureté » issue de l'idée de l'ordre opposé à l'intolérance de la notion de « désordre », lire Purity & Danger de Mary Douglas, 1967 traduit en Français : De la souillure, étude sur la notion de pollution et de tabou, 1971) et pour le transporter en Inde, le groupe Adani devrait élargir une voie maritime et la faire passer au beau milieu de la Grande barrière. Certains disent que l’Inde a besoin du charbon pour sortir les gens de la pauvreté, mais le ministre indien en charge du charbon vient d’annoncer que l'Inde devrait être en mesure d'éliminer progressivement les importations de charbon dans les trois prochaines années, bien avant que la mine australienne ne soit opérationnelle ! »

 

 

novembre 2014
1.
La contradiction : arme majeure de la domination (la perte de sens avec l'inculcation du sentiment de culpabilité)

Le paradoxe empêche de penser, empêche d'agir : la solution est impossible. Pour donner un sens à sa vie, dans le paradoxe, il ne reste que la croyance (bien que la réflexion déjoue le piège). Croire donne le sens de sa vie dans la contradiction du paradoxe. Religions et politiques emploient depuis des millénaires la contradiction du paradoxe pour régner par le mensonge. En justifiant le faux Mal par sa fausse Bonté, le Croyant est piégé par sa croyance et devient un objet de manipulation. A l'école, les esprits sont formés à obéir à ce qui est dit. A l'école, les esprits sont formés à croire ce qui est dit.

 

 

octobre 2014
5.
Société pure, sociétés parfaites (texte impur et imparfait) sans exceptions

Une société instituée se réalise avec des codes et des règles. Ces codes et ces règles définissent les comportements acceptables et inacceptables de ses membres. Où l'intolérance forme les lois qui forment la morale et les moeurs définissant l'ensemble des comportements acceptables et réalisés quotidiennement dans la société. Cette idéologie sociale de la régulation repose sur la notion d'organisation qui repose sur la notion d'ordre. Elle présuppose une société saine (divine), une société bien (visiblement) organisée et donc bien ordonnée. Cette idéologie de l'ordre trouve sa racine dans les commandements des religions qui les premières instituent l'ordonnance de ses membres hiérarchiquement par critère d'importance de gouvernabilité : à servir le pouvoir des commandements à obéir (où « respecter » est utilisé par déplacement de sens : il n'y a pas d'admiration dans la loi). Où le dieu unique est au sommet du pouvoir, laïcisé en « intérêt général », est celui qui le représente, le commandant suprême auquel on doit allégeance avant sa vie. Conviction voulue et crue naturelle de l'argument cru indiscutable, les rois, les papes, les empereurs, etc., représentent Dieu. C'est le principe de base de la domination (patriarcale) qui instaure sa hiérarchie du pouvoir entre les maîtres et les esclaves. Elle doit être crue « naturelle » pour être validée par les serviles. Nos sociétés occidentales depuis + de 2 000 ans sont formées à partir de commandements pour naturaliser la servitude. + de 2 000 ans de conditionnement à croire que « c'est normal » que « c'est naturel », par l'éducation du peuple, des travailleurs forcés, autrement dit des esclaves en masse en foule à partir du XIXe siècle. Au XIVe siècle démarre le conditionnement généralisé instauré l'Église chrétienne à « instruire » ses croyants de paradoxes, d'idées contradictoires à leurs enfants (ceux qui ne parlent pas), pour repeupler les églises désertées à glorifier Dieu (à soumettre au diktat biblique des commandements ses « brebis égarées dans l'enclos ») par le catéchisme. Ce que la religion a instauré, la politique s'en est emparée. Passant du royalisme à l'impérialisme jamais démocratique, transformant le catéchisme en « instruction publique ». Une même forme de pouvoir (avec un autre nom) basée sur la domination.

Pour répondre à la question : « comment est-ce possible d'instaurer une vie quotidienne de + en + contraignante en société ? », la réponse demeure dans l'idéologie de la pureté initiée par la religion. La « perfection sociale » se réalise avec la « pureté ». Pureté est une notion religieuse d'être parfait débarrassé de ses impuretés. Les impuretés sont ce qui est nommé « le Mal ». Confondu avec le sale. Le Mal est une notion proche au tabou tout en n'ayant pas les mêmes objectifs. Le Mal est ce qui est décidé hostile, terrifiant et interdit et appliqué au code social (le tabou ne rend pas les membres de sa communauté servile). Ce qui est interdit redouté en société est ce qui est décrété Mal. Le choix des actes interdits est prescrit par un pouvoir autoproclamé qui les constitue à son bénéfice. Le décret de loi instaure le crime par le pouvoir sur les autres. Le criminel représente le Mal, l'objet du Mal à combattre, celui qui désobéit à la morale imposée à tous à partir des commandements et des lois. L'ennemi à combattre objet de la police et de l'armée. Le combat contre le Mal donne le sens fondamental de la société en guerre. Chacun de ses membres doit se sentir obligé et investit dans la mission de sa vie à « combattre le Mal » (dans sa patrie ou « l'enclos des brebis égarées » par les commandements contradictoires). À partir de cette idéologie, chaque esclave possède un sens à vivre sa vie en société dans la croyance (pour échapper au paradoxe) : « tous ensemble contre... ». Instaurer un « combat » permanent revient à instaurer une hostilité permanente : la guerre. Une hostilité permanente banalisée, banalisation authentifiée par la croyance et normalisée par l'habitude de l'usage dles lois. « Les lois servent à purifier la société du Mal » (par la damnation primordiale d'Adam). Mal qui n'est pas le sens de mauvais, pour chacune et chacun ensemble, mais qui est le sens de désobéir aux règles décrétées.

A partir de là, le principe de la perfection (en vue d'une société pure) agit continuellement. Le désir de perfection « nettoie » les impuretés, autrement dit les exceptions à la règle. Les individus qui ne s'effacent pas dans les règles de comportements obéissants envers Dieu et « l'intérêt général » sont des criminels et aujourd'hui des terroristes. Mais comme tout individu est une exception, il faut nettoyer, purifier l'individu, en d'autres termes : le similariser à l'image de l'être obéissant dont le maître suprême reste Dieu (même si la religion a été évacuée de la politique sociale, l'idéologie reste la même). Le symbole de Dieu (= domination sans faille, pure) et du naturel innocente les coupables de la damnation. Une société pure, est une société qui complexifie ses lois à ce qu'il ne puisse exister aucune exception. La perfection doit effacer l'impureté de l'exception. C'est ce qui se réalise actuellement avec le contrôle généralisé des passages ; en rendant pénible le déplacement des individus. Un individu arrêté est un individu commandé : un croyant. La règle purifiée agit dans ce sens : à ce que les individus ne puissent plus bouger ou qu'ils ne bougent que par l'ordre donné. Cet état porte le nom de « société purifiée » ou domination absolue. Une mise en danger permanente de l'individu, lui ôtant ses mouvements propres. Autrement dit, sa liberté.

Une société que ses membres veulent améliorer (l'amélioration future signifie qu'il y a dégradation présente) signifie qu'il faut corriger les défauts. Les défauts sont les « saletés qui font taches ». Les défauts sont les exceptions à la Loi. Puisque toutes les exceptions ne sont pas régulables, l'amélioration va alors se retourner vers les individus. La Loi normalise, similarise les comportements. C'est à force d'éducation (dressage) et de conditionnement (croire qu'il n'y a rien d'autre) que les exceptions s'effacent. Pour une société parfaite sans exception. Une société pure qui se simplifie dans la dictature pure.

En société, la volonté (assimilé comme liberté par la culture chrétienne) s'épanouit dans l'ordonnance des autres, à faire obéir les autres à sa volonté de Dieu ou de « l'intérêt général » qui est le principe de base des sociétés construites sur le modèle de la domination. Dans ce sens, une dictature absolue est une société parfaite et purifiée. Mais une fois parfaite et purifiée, cette société périt, car ses membres ne peuvent plus bouger.

La question qui vient ensuite, est : pourquoi vouloir tuer (immobiliser) nos sociétés humaines ?

 

4.
Le crime de la morale (texte inachevé)

Les exemples de la publicité provocante (dont l'unique intérêt est que le consommateur la remarque, en parle et achète) montrent le règne de l'intolérance risible quant à ne pas pouvoir rire de ce qu'on considère comme grave et tragique qui est l'objet même de la provocation : les symboles de la morale provoqués qui font marcher le commerce. Ou le règne de l'hypocrisie qui s'interdit, se censure de comprendre la réalité de ce que l'humain socialisé et conditionné est et agi. Acheté par le commérage. Un sujet moral transgressé est + important qu'un être humain transgressé pensant indépendant. Autrement dit, se prendre -grâce à son conditionnement- au sérieux pour protéger sa bêtise, sa croyance, son appartenance au groupe dominant, autrement dit de se croire suffisamment important pour se sentir offensé : est le 1er péché de l'orgueil des chrétiens. La morale baigne dans le paradoxe de l'innocence de l'orgueil. Le sens de la morale est cultivé par le sentiment de l'offense (se heurter contre (un obstacle) = qui injure Dieu, autrement dit, qui injure heurte le pouvoir absolu de l'obédience à Dieu). Le degré de l'offense (du préjudice) instaure le degré de la peine, du châtiment. Tous les Codes sont formés avec l'a priori du coupable : sans coupables, pas de lois ni de châtiment. Le coupable se cultive par la règle et la désobéissance. Et le 1er code, dans le monde livre judéo-chrétien-musulman sont : les « 10 commandements », suivis pour les chrétiens des « 7 péchés capitaux » puis des « 12 péchés mortels », les 613 commandements pour les Juifs dans la Torah et les 7 péchés majeurs de l'Islam. Toutes les religions (du pouvoir institutionnalisé) fonctionnent par l'instauration de péchés, l'instauration de la morale que ce qui est interdit ou tabou. L'importance, la graduation, le nombre, la présence du « crime » (péché) sont différents pour chaque religion, voire sous-groupes religieux (la querelle territoriale catho-protestant encore vive en Irlande du Nord l'illustre). Le scandale ou l'esprit scandalisé vient de l'esprit moral dans lequel ont été inculqués les crimes intolérés. Rappelons que l'éthique est une considération individuelle acceptée par les autres et que la morale est l'acceptation collective d'interdits imposés aux individus de la communauté (nations, religions, groupes). Une règle est toujours arbitraire surtout si elle est figée, s'imposant à différents contextes. Le coupable, le châtiment, la désobéissance sont des institutions issues du sacrifice pour faire tomber l'élu à sacrifier : offrir sa mort pour la vie des autres. Des philosophes, dont le + envahissant Emmanuel Kant, sont convaincus (pour des philosophes, est un paradoxe) que la morale est la seule issue de « libérer l'humanité ». Toute l'oeuvre de Kant veut prouver cette croyance. On peut comprendre pourquoi : la culture judéo-chrétienne inscrit, qu'être humain est être déjà condamné par le 1er péché, le capital : celui d'avoir rompu le contrat de l'ignorance au paradis de l'illusion (des psychotropes ?). La volonté de savoir précipite, selon l'Ancien Testament, l'humain dans la souffrance et surtout dans la mort. Pourtant Dieu le dictateur suprême -institué par frustration- n'écrit pas. Et écrire cette affirmation montre la 1ere désobéissance, c'est-à-dire : le besoin fondamental d'indépendance et de liberté dont chaque être humain aspire à vivre. La religion institutionnalisée ou politisée est là pour réparer cette faute de vouloir être libre et de vouloir savoir. Le régime de l'obéissance absolue au dogme (lois inviolables) porte un nom : le totalitarisme dictature des politiques intolérantes (à la recherche de coupables pour instaurer la terreur de désobéir) pour maintenir une domination (une mise en danger permanente des êtres soumis) dont les religions se font les premiers modèles.

Sachant que la création du « Mal » ne sert qu'à désigner des coupables à sacrifier de leur mort aujourd'hui de leur vie enfermée, prisonnier. Une croyance toujours active pour occuper une société à chasser l'autre pour le martyriser. Quand on se donne le droit de voir le mal partout, le nombre des coupables à châtier offre un choix plus vaste. Avec un choix de tortures en fonction du « préjudice » conséquence du degré de culpabilité du coupable étranger. + Le nombre d'interdits de lois de code de commandements s'accroit, + le nombre de coupables augmente. L'instauration d'un Enfer sur Terre chrétienne est la conséquence de la désobéissance première à la domination absolue de Dieu. C'est étrange, non ? Alors que l'épanouissement de l'intelligence de l'humanité n'existe que par sa liberté d'accéder au savoir évoluant.

Imposer une morale puis des Codes de lois, signifie que les dominants au pouvoir (parlementaires, sénateurs) considèrent les humains -sauf eux- hostiles et irresponsables a priori. Cette croyance de l'Homme damné a priori est la conséquence directe de la croyance contradictoire au péché originel de la destitution d'Adam (qui signifie le nom du personnage) et Eve du paradis terrestre. Adam est chassé du paradis avec Eve en tant que savant qui veut savoir. Cette histoire (écrite par des humains) de l'humain damné sachant ne valide en aucun cas la méchanceté crue a priori de l'humanité. Sa punition est la mortalité : je me demande en quoi l'immortalité est un cadeau ? Si les humains étaient immortels, ne vieillissant plus, l'agglomération humaine et l'ennui seraient tournés à trouver une solution comment mourir. L'immortalité est un désir absurde comme récompense à l'obéissance.

...

3.
Les commandements de la morale

L'idéologie empirique est issue directement du désir de s'unir dans un peuple-ment. Former l'idée du peuple : une masse de personnes similarisées. Pour similariser, il faut éduquer. Faire passer l'élu par l'éducation nationale et religieuse autrement dit : le conditionnement et moins bien disable : le dressage. Pour une obéissance aux ordres des règles de la morale. Un empire national se forme à partir d'une morale, qu'il soit politique ou religieux, le but est le même. Il se trouve que les premiers textes accessibles à la lecture sont religieux. Que les premiers empires sont identifiés par la religion et guerroient en son nom. La guerre est d'abord religieuse. Fomentée à base d'intolérance et de convoitise. Ce qui aujourd'hui est encore et toujours d'usage. La morale des commandements forme l'identité artificielle de la religion et de la nation par la langue imposée des lois dans le conditionnement de l'éducation des bonnes manières de la morale imposée et adoptée. L'apprentissage « par coeur » à répéter pour se rappeler sans comprendre est la base de l'éducation nationale et religieuse. C'est dans ce sens qu'elle est un dressage conditionné par la punition : le châtiment, la peine, la torture instaurés légitiment illégitimement à celles et ceux qui ne répètent pas.

Quand on compare et qu'on pense les commandements désirés des 4 religions du livre : hindou, juive, chrétienne et musulmane, elles sont à la fois proches, mais différentes dans leur hiérarchie qui change pendant leur histoire. Les 10 commandements de l'Ancien Testament commun aux juifs et aux chrétiens qui se distinguent eux-mêmes dont les uns bataillent les autres qui contrattaquent qui depuis + de 2000 ans n'en fini pas est devenu leur caractère dominant : l'agression. Le sens des ces commandements, une fois analysés est insignifiant ou ne signifie rien que d'obéir à une domination qui met en danger tout être humain pris au piège de ces commandements. Dans l'idée d'un commandement, il y a l'idée de l'obéissance et donc d'une domination, en d'autres termes : d'une dictature absolue. La loi crée le crime et non l'inverse.

L'idéologie « peuple » est une idée hostile à l'épanouissement de l'humanité : elle similarise au lieu de diversifier et instaure obligatoirement une domination. Elle impose une similarisation des identités différentes au lieu de respecter les différences qui par leurs différences (d'être des populations de minorités et non un peuple) ne peuvent pas être dominées.

Les 10 commandements,
le meurtre n'est qu'en 6e position de la hiérarchie de l'intérêt, après le 1er : « tu n'auras pas d'autres dieux » (l'exclusivité source de la dictature et du copyright), le 2d : « Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus basses que la terre » (= pas de science ? ordonne l'ignorance ? et l'image hérétique ?), le 3e « Tu ne prendras point le nom de ton Dieu » (pour imposer aux autres ses désirs de dominations ? ou se considérer comme un dieu qu'on est pas ?), le 4e « Souviens-toi du jour du repos, pour sanctifier ton Dieu » (le croyant est un esclave avec 1 jour sur ? de repos pour vénérer une idole. Est-ce un repos, glorifier ? l'orgueil de Dieu ?), le 5e « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent » (en tant qu'esclave autant qu'ils raccourcissent et quel rapport entre le prolongement de ta vie avec respecter ses parents ? aucun). Ces 5 premiers commandements sont bien une soumission à la domination du Dieu unique qui ne partage pas l'allégeance (avec l'aide des parents). Après le meurtre vient en 7e « Tu ne commettras point d'adultère » l'expression de la femme-objet de « possession "sacrée" », une propriété qui en 8e « Tu ne déroberas point » ne peut pas être dérobée ainsi que tout ce qui l'entoure puisque pour qu'il y est vol, il faut qu'il y est appropriation illégitime : la « femme mariée propriété au nom du père » volée ? Le 9e commandement avec le 6e sont socialement les + constructifs : « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain », la délation est la base de tout pouvoir politique et institution religieuse sur laquelle compte la police et la Justice pour criminaliser les dénoncés obligatoirement coupables. Coupables dénonçables par le témoignage qu'il soit faux ou vrai est toujours un attentat contre la personne dénoncée. Un coupable à punir n'existe que par la loi = le coupable n'existe que par la loi. Le témoin est le voyeur non neutre qui se venge indirectement de sa frustration. Le plaignant complice. Le témoin n'est pas innocent, il sert la Justice à trouver des coupables : à faire agir la machine punitive imposée qui sert : « l'intérêt général », autrement dit : Dieu : entités absentes de notre vie quotidienne, mais prétexte à exercer la peine, la pénalisation des dictatures. Juger, c'est faire payer les amendes de la désobéissance au Trésor public privatisé par les gouvernements successifs du XXe siècle. Le 10e commandement concerne la convoitise qui est 3e dans la liste des péchés capitaux : qualité indispensable à l'instauration d'un marché économique hégémonique abondamment utilisé dans toutes nos sociétés contemporaines globalisées.

TOUT commandement est arbitraire, car il ne sert que le bénéfice de celui qui le commande et non du commandé (qui n'a rien commandé). Bien que le commandant dise que c'est pour le bien du commandé ; il n'en est rien. C'est un mensonge pour dominer le commandé à dominer au nom de l'ordre : le dominé doit obéir « sous PEINE de... ». La mise en ordre des êtres humains transformés en objets obéissants, non résistants.

La religion chrétienne est constituée de contradictions pour perdre les esprits critiques dans l'hérétique (ennemi à tuer, avant « à torturer pour l'exemple »). Elle considère la controverse pour la dominer pour avoir raison grâce à l'hypocrisie de la contradiction et de l'ignorance : « il faut garder à tout prix les brebis dans l'enclos » (sic) qui est valable pour les autres religions instituées et les politiques nationales. Toute remise en questionnement pose un problème inacceptable dans une dictature qui pour la religion chrétienne suivit des politiques sociales séparées de l'Eglise se résout dans le paradoxe (la contradiction) et si les arguments manquent, dans le châtiment. C'est un état d'esprit conquérant que de considérer : tout comme évidence et avec la contradiction. Tout paradoxe est difficile à résoudre et certains restent irrésolus depuis des millénaires comme celui du menteur qui dit la vérité. Faire croire que le paradoxe est inclus dans la croyance ne sert qu'une domination à court d'arguments pour se justifier qui s'imagine masquer sa bêtise : la brebis dans tous les cas reste coupable (= dominée), surtout si elle pense.

ici dans l'opéra je chante de moralité en fonction de la sexualité

 

2.
L'oisiveté

Pourquoi l'inaction (l'anti-travail) est un tabou encore tellement vivace que chacun s'arrange envers l'autre, par vérité ou par mensonge, « ne pas être disponible » occupé, très pris ? Le taux d'occupation, d'indisponibilité est-il proportionnel à l'importance hiérarchique du personnage ? Il semble que oui.

croyances :

+ t'es occupé => + t'es important
+ t'es occupé => + t'es haut dans la hiérarchie

+ t'es disponible => + t'es insignifiant
+ t'es disponible => + t'es prêt à servir, à obéir à l'ordre

L'implication d'être occupé est colossale dans une société : c'est être indisponible pour l'autre. Exactement le contraire de ce qu’à quoi une société humaine est censée réaliser : la vie ensemble à s'entraider à régler les problèmes de l'existence. En +. « Être occupé » instaure et cultive : la hiérarchie : cette classification sociale discriminatoire et arbitraire où personne ne peut choisir sa position (positionné de naissance). + tu es haut dans la hiérarchie + tu peux mépriser l'autre moins occupé.

Le chômeur est le comble de l'inoccupation : l'humiliation du travailleur dans le monde du travail : un serviteur sans maître qui perd le sens de sa vie investi dans la servitude. Le chômeur, c'est l'être au + bas de l'échelle sociale de la hiérarchie. L'être méprisable sans occupation. Ce n'est que par cette idée que le chômage est tant redouté, et non par l'état de pauvreté financier. Le chômage ? c'est un statut libéré du travail obligatoire.

Pourtant, l'oisiveté est l'état ultime recherché par tout rentier (bien qu'une fois dedans il s'ennuie, voir par ex. les retraités) aristocratie (le pouvoir des nantis) : le privilège de ne rien foutre, de n'avoir aucune obligation, où liberté et égoïsme se confondent pour former la classe du privilège dont l'arrogance est de se montrer aux pauvres serviles baignant dans le luxe à travers les médias complices de la convoitise stéréotypée. 1789 n'a rien changé.

Mais l'importance de soi en société et, être occupé sont 2 états distincts dont l'un n'implique pas l'autre. Être occupé est vouloir montrer que la société t'aime et sollicite ta présence (ton travail) à des mondanités, sans être disponible envers les autres. La mondanité en elle-même n'est pas constructive : elle n'est qu'un échange d'images que chacun se fait l'un de l'autre (de l'admiration au mépris) et permet de connaître sa position dans la hiérarchie de la société (qui contredit la démocratie crue). L'importance d'une personne se remarque à l'attitude vénérée des autres. La guerre de qui remportera la palme de l'admiration est féroce. Malheureusement, le ciment d'une société humaine tourne autour de ça : la glorification de la reconnaissance sociale d'être aimé (faussement en fait jalousé) par tous. Médiocre, non ?

Se rendre disponible alors qu'on est occupé est-ce l'acte de générosité que tout individu dans une société humaine devrait pouvoir s'accorder ?

 

1.
Le régime des lâches

L'instauration d'un régime politique dominant dépend et réside dans l'attitude individuelle de chacune et chacun :

A.
1. la dénonciation de personnes (qui maintient la terreur de la domination),
2. la victimisation (l'irresponsabilité = ignorance volontaire),
3. l'obéissance à l'autorité (instaure la hiérarchie et cultive sa couardise),
4. le péage (la propriété de l'usage exclusif mesquin, de l'avidité, de la domination)
5. le désir de vivre une vie fade (au nom du confort mental et physique),
6. la compétition (la guerre sociale) qui interdit l'originalité,
sont des attitudes qui révèlent le désir d'être gouverné, demandant sa soumission et sa lâcheté : favorisent les dictatures (familiales et politiques).

B.
1. la responsabilité de soi (savoir volontaire = la dénonciation des faits de l'ignorance et des croyances),
2. l'entraide solidaire (le don et l'oubli de soi),
3. la gratuité : le don de chose, la générosité,
4. le respect de la vie de l'autre,
5. le désir de vivre une vie intense,
6. la culture de l'ouverture d'esprit (comment penser et non inculquer quoi penser)
sont des attitudes qui révèlent le désir de se gouverner soi-même dans le respect des autres, d'être souverain et courageux : favorisent non « la dictature du peuple = la démocratie », mais un régime politique sans autorité usurpée, ni hiérarchie de punir l'infériorité de misère où l'un n'est pas plus important que l'autre dans une société sans compétition.

Comme la majorité des êtres humains sont des lâches, les régimes politiques restent des dictatures.

 

 

septembre 2014
4.
La base de fonctionnement de nos sociétés

Le régime de nos sociétés occidentales est une énorme perversion. Perversion qui est de contrarier l'épanouissement de l'intelligence. Les instaurations de lois sociales ne sont que des instaurations de frustrations au nom d'une morale religieuse chrétienne et militaire dont chacun connait la perversion qui se retrouve dans l'usage détourné de la sexualité interdite et de la culture du pouvoir par la violence des armes, autrement dit : d'emmerder les autres par l'humiliation. Et ça, c'est la base de fonctionnement de nos sociétés. Danger = Domination (et non la mort). Il n'y a que les frustrés idiots qui désirent gouverner les autres. Qui par des décisions de vengeances puériles piègent la vie des autres, la contrarient, en instaurant des périls constants. Ce qui paraît invraisemblable, est que personne, des personnes concernées, ne le perçoit. Dans le cas contraire, il n'existerait pas cette culture banalisée de nuire à l'aveugle volontairement aux autres. Si la bêtise domine nos sociétés, c'est qu'il n'y a que la bêtise qui désire dominer les autres.

 

3.
Les esclaves ne savent pas lire et ne veulent pas comprendre
pour rendre la vie quotidienne de tous, pénible et dangereuse

Penser pour les esclaves (mettre en évidence l'escroquerie de la civilisation en servage) ne modifie pas le comportement servile et asservi des esclaves. Les asservis, les serviles, les salariés (soumis à l'obéissance dans la hiérarchie autoritaire) ne pensent pas. ~ 88% de la population de la planète ne pense pas. À vivre à servir, convainc les esclaves de la nécessité, de l'utilité de leur occupation sociale à « vivre pour servir » son prochain (bien que « rendre service » et « être au service » n'est pas la même chose, mais est volontairement confondu pour s'innocenter de sa culpabilité fondamentale de ne pas se gouverner soi-même) pour le bien de la communauté. Communauté, civilisation pourtant fondée sur le châtiment : la douleur de la torture (la peine) et la domination : l'obéissance absolue (confondu abusivement avec respect) au chef : de famille, de la nation, de la police. Une vie sans choix possible que le travail d'esclave. La terreur de perdre cette conviction (qui est le sens unique de vivre éduqué depuis l'enfance d'abord par sa famille puis par l'école puis dans le monde du salariat) est terrifiante : « mourir pauvre et abandonné » est le châtiment cru, conséquence de la désobéissance. Châtiment qui poursuit le croyant servile mort encore vivant à vivre éternellement en enfer.

Si l'esclave salarié perd sa conviction de sa nécessité à servir (d'être au service en échange de la récompense du salaire misérable qui le maintient dans sa misère), il perdra son sens de vivre, sera désorienté, déboussolé. Un humain est-ce une machine gouvernée ? il semble que oui pour les 88. Éduquer en soi un gouvernement de soi par soi (autodidacte), à la place d'être gouverné et obéir à la tradition de la domination patriarcale (dictature), demande un effort cru impossible. Pourtant rien de + facile, sans compter la satisfaction de vivre libre, de ne plus avoir à se plaindre (à être contraint de vivre dans la misère), de ne plus être innocent à torturer les autres, et surtout d'épanouir son intelligence à des tâches inutiles : est le summum d'une vie comblée. (je l'a vis).

Pourtant le passage du servage à la liberté est convaincu douloureux, bien que l'asservissement est un état de souffrance permanent, mais qui par la diversion du divertissement (loisir) peut ignorer sa douleur, sa frayeur, sa terreur quotidienne, la rendre inconsciente et la déporter dans les maladies et la dépression et schizo, où l'esprit veut se décrocher définitivement du corps, vivre mort en vivant le martyre. Le sacrifice de sa vie pour le privilège de ses dominants (dominés dans la hiérarchie où Dieu est seul au sommet. Ah ah).

L'être humain se cultive dans le paradoxe : celui d'apprécier sa prison, de jouir de et de faire souffrir les autres croyant soulager sa souffrance par sa vengeance. S'innocenter en obéissant : « c'est pas moi, j'ai fait ce qu'on m'a dit de faire », en échange d'une récompense mesquine. Qui entretient la corruption de sa lâcheté d'être un coupable innocenté par une hiérarchie meurtrière.

 

2.
La peur de la mort ? n'est qu'un conditionnement

La « peur de la mort » forme la fondation des sociétés humaines dominées. (Raoul Vaneigem parle de 10 000 ans ! nous 2500). La « peur de la mort » est une nécessité pour que les sociétés fondées sur la domination puissent exister. La « peur de la mort » répond à la MENACE. Pour que la menace fonctionne, il faut d'abord inculquer la PEUR.

La menace - fait ça, ou je te tue
La peur - non non ne me tues pas, je le fais (« tout de suite », immédiatement)

L'obéissance est scellée. La domination peut se déployer.
Par contre si la réponse est :

La peur - tues-moi crétin

La menace ne tiendra pas sa promesse, car elle a besoin de ton assouvissement vivant. La peur laisse alors la place à Courage disant :

Courage - Menace tu ne m'obligeras à rien qui me déplait ou qui est contre mon désir, car si tu me tues comme tu le dis, il n'y aura personne pour t'obéir, et ton projet de domination de te faire servir pour assouvir ton pouvoir ne fonctionnera pas. Tu seras comme tout être humain libre de faire ce qui te plait sans peiner les autres. A ce que tu sois aussi concerné par les autres (responsable) pour que toi aussi tu vives épanoui. Une société hiérarchique motivée par la domination est un ensemble d'humains frustrés qui se vengent en permanence pour obtenir le pouvoir de faire chier les autres.

Notre société contemporaine crue démocratique fonctionne sur ce modèle dominatoire de la domination qui entraine avec elle ses désagréments : autorité usurpée, hiérarchie compétitive à perdant humilié, privilèges faux des dominants (ne pas obéir aux lois et tremper dans le luxe), l'entretient de la misère d'esprit : le crétinisme et l'ignorance, la stabilisation de la pauvreté créant une hiérarchie de classes du + pauvre au + riche (dont aucune au fond n'est enviable), le racisme ou la haine de son espèce humaine inférieure se croyant supérieur selon quel critère autre que sa frustration ?, la prise de possession de l'esprit du malade par la médecine, l'empoisonnement par l'alimentation et les médicaments, la torture psychique de l'obligation, et tellement d'autres dérivés qui démontrent l'instauration longue du modèle de la mise en danger volontaire des humains envers eux-mêmes.

Avoir peur de la mort est absurde, puisqu'une fois mort, la peur avec tout le reste disparaît. Le conditionnement de « la peur de la mort » a été instauré pour servir le pouvoir politique et religieux, d'abord grâce à l'inconnu, surtout à l'inconnaissable : la peur ne se ressent que de ce qui est inconnu, en lui posant l'a priori de danger tel que : « ne parle pas aux étrangers » (sic) « tu risques le viol du meurtre » (sic) recommandant/ordonnant la crédulité enfantine dominée. « La trouille de ne pas savoir ce qui va se passer pour moi est forcément le pire ». La culture de la monstruosité invisible à craindre (Lovecraft en use). Ou, identifier la laideur assimilée au danger : aucun rapport. La fausse peur de la mort est la vraie peur du pire. La peur est générée par l'ignorance. La mort n'est qu'un passage à l'étranger inconnu : devenu hostile : aucun rapport. Comme ça. L'absurdité réside là : croire l'hostilité de la mort ! Ah ah : comment la mort peut-elle être hostile ? Donner une intention à un état de la nature ne sert que l'idéologie de la soumission par la crétinisation. Mais surtout, « la peur de la mort » résiste dans la croyance du « châtiment éternel, dans l'enfer éternel » = la souffrance encore + insupportable (pire) que sa vie terrestre (la culpabilité rend coupable) ; une autre vie après la mort (qui fait office de passage en + dans la douleur = mensonge) qui est la vie éternelle de la souffrance éternelle de son corps. Une croyance inculquée au croyant envouté innocenté pour extraire la constance de son sentiment de culpabilité qui l'oblige à agir que par soumission : à obéir aux ordres du devoir. Soumission qui maintient sa misère psychique vivante dans la terreur de vivre après sa mort = culture de la schizophrénie (de ne pas être là, mais égaré ailleurs). La peur, puis la terreur, puis la panique du pire ne servent qu'à la domination extérieure de son inconscient : sa part ingouvernable par soi dominée soumise à la volonté du maître et de ses chiens (police, médecins, geôliers, juges, fonctionnaires, professeurs, tous gardiens de la dictature) : de la hiérarchie autoritaire de « l'ordre social » des « ordres religieux » souverains qui sert le privilège de leur domination : « les parasites gouvernants » qui se cachent de la colère possible de la foule trompée qui pourrait se soulever.
La mort ? vivre éternellement la torture en pire ! est ce qui est cru ! pourtant mort on ne vit plus !

Sachant ça maintenant, inutile d'aller enrichir le psy « psychologues, psychanalystes et psychiatres en quête de symptômes » pour justifier leur pouvoir d'influence sur des clients en souffrance (expression ultime du sadisme selon Huysmans : de faire croire guérir sa victime mutilée), ou se plaindre dans le confessionnal des associations caritatives, ou chez le coiffeur, ou au comptoir se croyant, dans sa suffisance + intelligent que les autres (où con et l'autre en français sont synonymes = toujours la faute à l'autre jamais à soi). En fait. Inutile de se plaindre en général.

 

1.
La psychologie crue de personnes
travaille à la destruction
(pas besoin du ton dramatique) des espèces

Les croyances crues (les évidences) ne font pas la psychologie d'une personne à soigner, mais révèlent la tendance de son influençabilité (son degré d'adhésion de se laisser gouverner, en se « laissant couler dans le moule » des comportements acceptés (de soumission et d'obéissance), de perdre sa souveraineté = de se mettre en danger), de ce que le groupe, la société oblige pour en faire partie, à prendre pour vérité tout ce qui donne le sens au regroupement, à ce que l'un domine les autres à se faire servir (on imagine la perturbation, la frustration du dominant à la recherche et au maintien de son pouvoir). Lié au désir de vénérer un élu est le sens même de nos sociétés. La croyance rejoint l'obéissance où l'une agit en fonction d'une commande et l'autre agit en fonction de la tendance générale (le flux de « l'intérêt général » contre le particulier dicté par les élus aux commandes de la police qui veille à la « bonne obéissance » des ordonnances). La croyance assure la pérennité de la domination et de la hiérarchie qui la soutient. Croire c'est perdre volontairement la souveraineté de son destin. Un refus de vivre sa vie. Un suicide lâche. L'escroquerie de la psychologie est de croire à la normalité, de s'obliger à croire à la norme comportementale, de considérer un comportement différent, autonome comme maladie. Dictat de dominant. Comme le policier, le psychologue est le gardien de la « cohérence sociale » (sic) de la souffrance issue du modèle dominant-obéissant. Un tel contexte ne laisse pas beaucoup de choix de vies que l'alternative : ami ou ennemi, obéissant ou rebelle, familier ou étranger, sédentaire ou nomade, favorisé ou persécuté, etc. : la culture de l'hostilité du rejet : « tu obéis ou tu te casses ». Exil, bannissement et prison. Une souffrance à l'adaptation sociale n'est pas une maladie, mais une révélation de l'hostilité d'une société.

Cette tendance, cette disposition, cette volonté à la croyance, ne résout pas le conflit intérieur de chacune et chacun, entre ce qui est, et ce qui est cru. Elle l'amplifie. Crée un monde schizophrénique. La croyance se propage par l'influence et par la crainte de souffrir sans avoir souffert. La peur de souffrir la mort : ce qui est le résultat de l'absurdité de la croyance. Le bon sens n'est pas synonyme de morale (règles imposées agies et approuvées par tous les obéissants), mais d'une évaluation juste de soi en fonction du contexte à agir avec les autres : une éthique. Cette action autonome de l'éthique est ignorée volontairement, car elle demande l'effort de la responsabilité de ses actes avec les autres, au contraire du confort (?) d'ignorer les conséquences de ses agissements pour les autres. La qualité majeure de nos sociétés occidentales dominantes est l'ignorance de l'autre, le mépris de l'autre jusqu'à la menace de l'autre pour produire du danger (= une autonomie responsable impossible tout en se croyant libre). Une vie en voisinage tendue par la haine et la menace. Cette haine des uns envers les autres qui justifie la violence de la procédure judiciaire et de la hiérarchie pour le maintien de la soumission : de sa vie volée.

La capacité des animaux dont l'humain fait partie est leur faculté d'adaptation. + cette adaptation est difficile + croît l'intelligence. Le confort excessif gâte l'intelligence. Ce qui signifie que l'humain préhistorique vivant dans des conditions + difficiles que nous était plus intelligent que nous. Oui.
On leur doit le fait même d'exister.
Que notre espèce n'ait pas disparu.
Que peut-on constater de nos agissements ? Au nom du pouvoir de la domination, on dénie le fait primordial de prendre soin les uns des autres.
Nous nous autopiégeons dans le faux confort de croyances irresponsables à faire du tort aux autres tout en croyant faire du bien.

Qui considère-t-on comme irresponsable dans nos sociétés ? ou, à qui la responsabilité est-elle retirée a priori ? ..., ..., oui ? ..., aux enfants. À l'infantilisation du jeune humain (XVIIe siècle), objet de mignardise de la poupée-peluche. Jusqu'à une certaine limite (d'excès de désobéissance et d'indépendance farouche), leurs actes sont pardonnés : les prisons d'enfants (dans notre pays cru démocratique) existent et personne n'en a honte. Si l'on considère a priori les enfants des humains irresponsables, ça signifie que les populations gouvernées de nos sociétés sont elles-mêmes irresponsables et que les adultes obéissants sont irresponsables d'obéir à faire obéir l'enfant a priori irresponsable. Mais chacun est convaincu du contraire. Cette irresponsabilité se remarque facilement par la destruction non crue par eux-mêmes de leur propre environnement vital (voir les dégâts de l'urbanisation, les ordures et les massacres en masses, etc., contre notre espèce et les autres). L'obéissance est un acte de destruction, car l'acte d'obéir ne considère pas le contexte de l'action ici et maintenant, mais l'envisage par la commande dans un temps avant pour après. L'infantilisation et la culture de l'irresponsabilité (empêcher de se rendre compte, croire, ne pas penser) à travers la banalisation du confort de l'abondance surconsommation n'est nécessaire qu'à l'organisation sociale de la domination. Nous sommes tous des Pinnochio qui se font piéger dans les parcs d'attractions. La ville elle-même est un parc d'attraction. Sa maison meublée d'écrans est un parc d'attraction.

Comment un humain (étranger) peut-il être considéré comme une menace par un humain (familier) ? Une aberration, un paradoxe qui s'est installé confortablement dans nos têtes par le procédé de la croyance, nécessaire à justifier la guerre entre les humains (de la même espèce) et qui impose la domination de l'un sur l'autre (on imagine la frustration du dominant) comme modèle majeur de nos sociétés.

Bon, ce qui est incompréhensible est : comment peut-on accepter la souffrance permanente de ce régime social ? Par l'expression de la fatalité : « On n'y peut rien » est le constat d'impuissance = du suicide de sa volonté autrement dit de son conditionnement à l'irresponsabilité à obéir et faire obéir pour se détruire. La psychologie ne répare rien, elle entretient notre schizophrénie sociale.

 

 

août 2014
2.
Le danger, n'est pas ce qu'on croit

Le danger ce n'est pas de mourir, le « risque » de mourir, le danger c'est d'être dominé de manière à ne plus pouvoir se gouverner en étant vivant. La mort comme la naissance est une délivrance, un passage pour un ailleurs (l'ailleurs d'ici et l'ailleurs d'ailleurs). Le mensonge du danger de la mort, est un mensonge (qui apparemment est) nécessaire pour faire croire à celles et ceux qui sont dominés, donc en danger, de se convaincre du confort du danger de leur domination. Le danger transformé en confortable. Ils n'ont pas à réfléchir, mais à obéir pour être bien (= ne pas être punis), ils sont déresponsabilisés par une fausse protection et en même temps protège leur gouvernement. Protègent leur danger en étant aussi répressifs envers les autres (les ennemis) qui désobéissent à la convention sociale tacite de mise en danger permanent. Ils protègent le dominant qui les met en danger en leur infligeant la peine du travail obligatoire sans issue et du comportement de soumission. C'est le principe fondamental de comment gouverner une population : créer un faux danger imaginaire (ou menti) et proposer de protéger la population contre ce faux danger en prenant le pouvoir de la domination sur la population assiégée asservie réellement en état de danger. L'échange de la fausse protection (la sécurité) du dominant contre la soumission des dominés en danger nommée : salariat pour esclave. Qui est l'acte de mettre en danger par le chantage : le contrat social de mise en danger permanent qui génère tant de dépressions et de maladies à celles et ceux conditionnés à accepter le danger permanent (la domination) comme naturel. La supercherie est vraiment profonde.

 

1.
Pourquoi la famille est considérée comme la valeur sociale primordiale ? (texte inachevé)

Première familiarisation à l'attachement (par l'argent) et au mépris (par l'obéissance à l'autorité)

Les gens répètent sans réfléchir que la chose la plus importante de leur vie est : la famille.
Quel intérêt d'éduquer ses enfants à obéir ? sinon à satisfaire la frustration de sa domination.

La famille génère le clan, le privilège et la concurrence : en un mot l'hostilité, entre : les familles. Dans le contexte de compétition sociale destructeur de nos sociétés. En quoi cette hostilité est nécessaire aux humains ? La famille est la base de la construction sociale de l'exclusion, identifiée par le nom, le prénom, sa provenance géographique (la cité de sa nation enclos) et les liens familiaux. La descendance sait à qui (et à quoi) elle « appartient » par l'arbre généalogique.

La situation familiale est localisée dans une classe sociale. Une classe sociale se définit par l'occupation. L'occupation donne le niveau de vie imposé selon la valeur imposée. La classe sociale du métier est localisée dans la hiérarchie de la société : valorisé ou dévalorisé par le revenu. L'hostilité entre les familles insérées dans différentes classes de métiers oblige à rester dans sa classe par le savoir-être qui se transmet à la descendance. La classe, la famille dans la classe, obéit à certaines règles de moeurs qui forment la morale de la classe au travail. La famille éduque ses enfants à obéir. La croyance ferme à une attitude de vie inchangeable gouvernée par l'obéissance pour les métiers laborieux et la jouissance pour les classes rentières sans métier. L'hostilité gardienne de l'obéissance est le ciment de la hiérarchie. Ce qui définit la classe dans la hiérarchie est le degré de privilège accordé (par qui par quoi ? par la filiation) : de rien au maximum. Rappelons-nous que le privilège absolu est de n'être soumis à aucune règle de société (loi) ni morale (moeurs), autrement nommée : immunité (être incondamnable par la Justice). La transgression des interdits sans condamnation représente le summum du pouvoir politique : avec les partouses à meurtres.

S'extraire d'une classe pour intégrer une autre demande un courage et une obstination rares et un talent d'autodéconditionnement (d'adaptation).

Sans « livret de famille » et « extrait de naissance », comment reconnaître la famille ? Le nom qui affilie. Si nous portions toutes et tous le même nom, voire le même prénom, sans lieu de naissance, la distinction, la ségrégation administrative serait difficile et donnerait une société humaine sans papier d'identité, mais classe et hiérarchie restent définies par l'occupation et l'occupation d'un territoire contre un revenu, localisé par les Impôts et la « Sécurité Sociale » dont un numéro suffit pour définir tous les individus : 1 ou 2 pour le genre mâle ou femelle, XX pour l'année de naissance, XX pour le mois de naissance, XX pour le département de naissance, les 8 chiffres restants, je ne sais pas. La langue et l'accent pour la provenance nationalisée de sa culture qui annihile les patois régionaux.

L'administration de la famille est la première action sociale : elle classifie et obéit au contrat social de la domination. Avec les enquiquinements administratifs. Jamais l'administration ne rend les gens heureux, jamais : sauf sans doute les membres du gouvernement rentiers à vie. Le slogan pétainiste était bien réel : « famille, travail, patrie » contre l'hypocrite « liberté, égalité, fraternité ». La famille est le constituant de la patrie : le prétexte de l'agression.

Puis la définition familiale dans la classe se remarque par son comportement, sa manière de parler, ses attitudes qui dans chaque classe sont codifiées pour en reconnaître ses membres. Une classe comme un clan est fermée. Plusieurs clans forment une classe. L'aristocratie est une classe, celle des paysans en est une autre et ne se mélange pas. Même s'ils se mélangeaient, ils ne se comprendraient pas. Le contexte de classe est différent, la langue est différente et les moeurs encore +. L'effort de l'un à aller vers l'autre est nul, sauf pour : un service avec bénéfices sans familiarité : un besoin au servage payé. La connaissance et l'orthographe sont des outils de discrimination de classe entre lettrés et illettrés. Etc. Mais la famille ? La famille cultive les valeurs demandées par sa classe, dans laquelle elle se classe par ascendance. L'enfant qui nait est déjà classé. Dans une classe avantagée ou désavantagée. Une fausse loterie aux chances inégales de vivre bien, déjà tirée avant de naître. Qu'est-ce qui empêche les familles de se fréquenter entre classes ? Le dégoût cultivé des moeurs envers les autres classes. Toutes s'insultent, se méprisent et ne se mélangent pas. Se différencient dans le détail. Pour une seule raison : maintenir le privilège de la servitude et la misère du servile.

Cette violence, cette hostilité enfantine et infantile transmise aux enfants (jeunes humains) qui maintiennent soutiennent entretiennent la hiérarchie (l'enfant imite sans masque). Semble que la cruauté enfantine soit supérieure à celles des adultes. Non. Les enfants ne savent pas encore se dissimuler comme les adultes derrière l'hypocrisie. Exemple. La langue en premier : quand je mélange des mots savants avec de l'argot (voire du gros mot d'insulte qui ne sont que des mots) plus d'un est irrité, enculé. La langue transclasse choque toutes les classe concernées. L'insulte en France et anglophone utilise les mots du sexe interdit, au Québec les mots de la religion catholique rejetée. Il existe une classe humaine qui + ou - est épargnée de ce racisme de classe, de cette haine entre classes : la classe des artistes qui peuvent naviguer dans toutes les classes et dont je fais partie (pas par hasard ni par filiation : mes parents n'étaient pas et ne sont pas artistes). C'est la classe la mieux respectée et la mieux irrespectée, la mieux et la pire accueillie. Je parle des créateurs, pas des copieurs.

Comment s'instaure la hiérarchie politique grâce à la famille ?

La progéniture familiale perpétue la tradition de la ségrégation sociale, aux chances inégales, de vivre bien par habitude de l'imitation. Elle perpétue et fige la distribution homogène sur l'échelle des privilèges. Chaque famille est définie par l'occupation sociale qui inégalement reçoit une valeur par la paye, le revenu en fonction non de son travail, mais de la position d'importance du travail dans l'échelle sociale du privilège. Les métiers indépendants les + utiles à la société sont les moins rémunérés : cultivateurs, éleveurs, artisans et artistes (non vendus) sont au bas de l'échelle, au contraire des métiers (qui n'en sont pas : juste une occupation de rentier) de la « haute » fonction publique de l'Administration attachée au gouvernement et d'une très grosse entreprise et les artistes vendus. Un président de la République ne sert à rien (voire est nuisible, car il a la capacité ultime de mettre en danger une nation), il est le mieux payé (en dehors des millionnaires par filiation) avec les avantages de sa position. Comme son gouvernement. La quantité de la paye s'évalue en fonction du degré d'obéissance du travailleur : instauré non par nécessité sociale, mais par pouvoir social de l'un sur les autres : « + tu obéis - t'es payé ». C'est l'imposition du règne politique du privilège et non de la nécessité vitale qui socialise les humains. La hiérarchie est instaurée par les gouvernés convaincus qu'une société non gouvernée par des privilégiés avec une administration mécanisée sombrerait dans la violence permanente. Cette croyance qui ne sert, qui ne privilégie que le règne de la domination politique économique et familiale : est un mensonge cru.

La famille est la base nécessaire à l'instauration de l'obéissance sociale. La famille avec ses règles d'allégeances au réseau clanique de la classe impose de rester dans sa classe attribuée avant sa naissance. L'imposition des classes ne se fait que par les classes privilégiées qui désirent garder coûte que coûte leurs privilèges à la barbe des autoidiotisés des classes inférieures qui les nourrissent : sont-ils vraiment idiots ou plutôt généreux au contraire du privilège qui cultive la radinerie, la cupidité, l'avarice, l'avidité, le bénéfice, la mesquinerie, l'arnaque, l'escroquerie, l'appropriation de la propriété, le vol, l'usurpation, etc. ?

Une mère est conditionnée à protéger son enfant en contrepartie de son obéissance aux dépens des autres enfants (d'autres classes) qu'elle laisserait mourir pour garder le sien en vie, bien que le degré d'indifférence à la souffrance de l'autre est propre à chacun, mais pas à l'éducation sociale qui s'épanouit dans la concurrence agressive des enfants dans leur propre classe.

Pourquoi la famille est considérée comme la valeur sociale primordiale ? Pour maintenir l'hostilité gardienne de la hiérarchie entre classes sociales. La conviction des valeurs crues naturelles inculquées par l'habitude morale du conditionnement et par la peur d'être différent. La famille comme elle est crue et souhaitée est le germe de la destruction de la société occidentale. Contrairement au slogan pétainiste.

Comment s'instaure la corruption grâce à la famille ?

La famille est liée par l'argent : la violence des combats sans merci entre les membres de la famille chez le notaire lors de la succession montre cet attachement familial fondateur.

...

 

 

juillet 2014
3.
LA GUERRE l'anonymisation permet de tuer en masse + facilement sans remords

nous, anonymisés, sommes, en permanence, en guerre depuis le XVIIIe siècle. Premiers pas de l'exploitation de la MASSE humaine anonyme.
  L'idée de la guerre massive commence au XVIe, au XVIIIe avec l'idée du peuple à ordonner dans le meurtre
à exterminer un peuple en totalité par le massacre en masse
(tuer au lieu de tuteur = apprendre soin)
ce qu'une société gouvernée provoque immanquablement

|politique du pouvoir| NECESSITE
|instauration permanente de la violence| NECESSITE
|concurrence et hiérarchie| = |agressivité et soumission à l'autorité| NECESSITE
|règne d'un très petit nombre sur le très grand nombre| NECESSITE
DA CAPO

La politique du règne ne se réalise que par l'instauration permanente de la violence qui se réalise dans la concurrence et la hiérarchie.

La politique du pouvoir ne sert pas autre chose que son REGNE, vraiment
certainement pas la gestion utopique de milliards d"individus anonymisés

La politique : l'accession au pouvoir sur les autres, est la forme majeure de l'agression sociale. Qui dirige le sens de la société. L’agression sociale dirige le sens de nos sociétés. Instaurer en permanence une agression sert le règne, à besoin à la fois de mettre (les autres) en concurrence, favorisant et défavorisant (une quantité suffisante d'humains qui oblige les autres non concernés, étrangers* à la soumission : aux règles du jeu social), et à la fois de hiérarchiser (les autres), positionnant en fonction du « droit » au privilège (l'importance ou pas de la somme d'argent octroyée : qui alimente son capital, la solde du soldat de la nation au combat), revient à une mise en conflit permanent du régnant avec les régnés entre humiliation et récompense, ce : pour obtenir l'obéissance : la soumission crée l'autorité pour la guerre permanente (dont le régnant n'est pas épargné). Prendre le pouvoir du règne est un acte d'agression envers les autres qui sans la favoriser par l'ennui (ne pas savoir quoi faire de soi) doivent subir la restriction de sa liberté d'être et d'agir soi cerné par la meute en état de meurtre, meurtrière (qui autorise le meurtre anonyme, mais pas le meurtre d'un individu identifié) qui exprime sa frustration vitale à accabler (à abattre) les autres (pour gagner, être vainqueur : être tenu par le sentiment jouissif de la gloire d'avoir vaincu -20 culs ?-). La politique du pouvoir ne se réalise pas : sans ça. La politique du règne massif ne se réalise que dans la guerre. Nous sommes en guerre massive anonyme et permanente depuis 300 ans.

+ le degré d'agression est fort (180 synonymes contre 22 antonymes**) intense, + la domination politique est forte, puissante. Punir puis récompenser est la base agissante nécessaire pour épanouir la soumission (briser la volonté par la douleur piégée dans l'humiliation). Il n'y a que la Guerre qui provoque, favorise ce Pouvoir. En Paix***, toute domination est vaine, voire risible, en cas d'insistance : concurrence et hiérarchie se dissolvent d'elles-mêmes (comme la jouissance d'accabler l'autre, pour prouver son pouvoir****). Nos sociétés sont en guerre perpétuelle. A partir du moment où mon voisin est devenu anonyme dans les villes, l'idée de la masse est apparue : la masse de la foule anonyme (qui paye et se fait payer). Se combattent tous, les uns les autres, quotidiennement est un état de guerre (qui se paye). Au travail, dans la famille. Alors qu'une société humaine est censée créer l'entraide (commune) nécessaire à sa survie (personnelle) puis à son confort. La guerre ne réside pas dans la bagarre, qui est + un jeu, mais dans la domination, dans le désir de domination : la mise en danger (le danger est d'avoir sa volonté annihilée, de ne plus pouvoir bouger et mourir : en guerre la mort est un scandale, « la mort est destinée aux perdants » sic). Et, un dominant sans dominés, n'est pas un dominant, ou dominante (pour les femelles mises en séparation des mâles au combat par la marque identifiée de la grossesse dans l'enceinte en siège). Pour disposer de sa domination en permanence, il faut cultiver la soumission en permanence à ce qu'elle soit permanente, et la soumission se cultive avec la frustration (l'anéantissement spirituel de l'autre par soi) par l'humiliation et avec de misérables récompenses (pas trop) pour les soumis (les esclaves) qu'ils ne se suicident pas (s'être mis dans l'état de danger, de perdre le contrôle de sa vie, qui ne satisfait pas, provoque la peine pénible). Régner sans personne n'est pas un règne, mais une absence de règne forcée.

Hiérarchie et concurrence ne servent qu'à maintenir un seul représentant élu gouvernant
du reste qui soutient cette image pour vivre caché dans le cercle réservé du privilège (aux dépens des autres dehors)
les membres du gouvernement rentier à vie et immunisés

Instaurer une société d'ennemis soutient le règne centralisé, une société d'amis ne favorise ni la concurrence ni la hiérarchie : ça ne la concerne pas. Se détester les uns les autres (la peur de l'autre, de l'étranger) demande un pouvoir politique qui demande une obéissance (allégeance : 58 synonymes pour 2 antonymes, dont le mot liberté) au règne et à la guerre. Il n'est pas possible d'organiser une guerre permanente avec des amis. La culture de l'ennemi est essentielle à la guerre et la guerre est essentielle au règne politique.

Une société humaine gouvernée est une société en guerre.

La reconnaissance sociale se réalise dans le combat. Recevoir la gloire de la décoration par l'autorité est une marque de soumission à la guerre et à l'autorité de la guerre. Accepter, favoriser et sacrifier sa vie (courte) à faire la guerre : un meurtrier, le meurtre comme occupation de sa vie, socialement éduqué à « tuer ? j'aime ça » (sic). Stratégie est le mot maître de l'action sociale. Le socialisme organise la guerre (le militantisme aussi tout comme la résistance). Tous combattent. Ce que Jean Jaures a fait en créant le citoyen-soldat (tué en 1914 avant la Première Guerre mondiale) par « l'éducation nationale », la nation qui éduque « ses » enfants à la guerre (par la concurrence de l'évaluation qui incite à la haine). Le capitalisme organise la pauvreté, et la soumission de la pauvreté à la richesse. S'efforce de maintenir la pauvreté pour favoriser sa richesse. Donne des occupations aux désoeuvrés (celles et ceux qui ne savent pas quoi faire) qui servent la dictature de la misère humaine.

Refuser de jouer, est le seul moyen de stopper la guerre.

Se détourner du combat (n'est pas un acte de lâcheté, mais d'intelligence qui annihile l'agressivité composée, contrairement à ce qui est inculqué). Etre entre amis vrais. Jouir de la camaraderie et de la sexualité (sans conquête). Arrêter de s'abattre pour obtenir la même chose et (arrêter de s'abattre pour avoir) + que l'autre. Se détourner de la corruption qui provoque inconditionnellement la soumission. Où jouir du malheur de l'autre est le conditionnement nécessaire à la formation du soldat obéissant : le con-battant payé. Qui ne pense pas. Un con-battant qui pense ou rit ne se bat plus. Un con-battant anonyme (anonymisé) dépensé qui cultive la famille pour engendrer les futurs con-battants éduqués nationalement dans le conditionnement de l'obéissance à se haïrent. La culture de la famille perpétue la guerre dans sa permanence*****. L'état de guerre est la démonstration sans équivoque de la faiblesse (le fait blesse) humaine refoulée.

C'est pas fini

...

Notes
* La chasse de l'étranger et de son expulsion (du territoire en guerre) sert à ça : à perpétrer la guerre. L'étranger non concerné désintéressé annule la guerre. "L'intégration sociale" est : l'enrôlement de l'étranger dans la guerre de nos sociétés : le former à l'action d'abattre son voisin.
** les 22 antonymes sont tous péjoratifs contrairement aux 180 synonymes.
*** Une idée n'a pas de majuscule, seules une personne et son oeuvre identifiées en a une, dans la grammaire (les règles de l'écrit) occidentale.
**** Le manque de pouvoir (pas assez) passe par l'accablement de l'autre (qui maintien aussi la hiérarchie). Quand en société l'accablement disparait, c'est que le pouvoir de l'un sur l'autre est absolu : l'accablement est inutile, l'obéissance est parfaite.
***** Si les enfants étaient indépendants (détachés de la filiation -sans emphase maternelle & paternelle-), de ne pas être obligé de stationner avec des personnes qu'ils n'ont pas choisies, ni demander de vivre avec, ni avec des principes imposés, permettrait aux enfants d'être autonomes. Cette autonomie infantile (déséduquée à l'infanterie : les enfants en premières lignes des combats de la guerre) se réalise d'abord avec « le revenu de base sans condition », puis dans la gratuité sociale. Qui défavorise la guerre de nos sociétés composées d'anonymes aux ordres. Mais la paix est indésirable : elle annihile le privilège et l'imagination. Il n'y a rien à faire. Peut-on concevoir : vivre sans rien faire ? Pour nous, il semble que non, car celles et ceux qui ne savent pas quoi faire d'eux-mêmes sont les premiers à vouloir se faire commander et obéir pour satisfaire le commandeur en réalisant sa soumission à s'occuper. Une sous mission qui agit au lieu de ne rien faire. La paresse annihile la guerre. C'est pour ça qu'elle est combattue. Ennui : 252 synonymes, 13 antonymes. Aïe. La mort, la paresse et les étrangers ; maintenant nous savons pourquoi ils sont scandalisés, censurés, pourchassés, expulsés de nos sociétés : nous sommes tous en guerre.

Réflexions extérieures attachées

Le livre des révélations : l'Apocalypse n'est pas « une catastrophe de la fin de l'humanité » (sic), mais écrit la fin de la guerre entre les humains vers un nouveau (re)commencement un peu plus intelligent. Saint Jean a dû vivre à son époque une chamaillerie généralisée qui a dû profondément l'attrister (pourtant l'anonymat des foules en guerre n'existait pas). On voit bien des groupes de 20 (pour vain et vaincre) se taper dessus. C'est vrai, en réfléchissant sur la condition humaine en société, il y a de quoi être déprimé, surtout si l'humour nous lâche ! ah ah

« Créer c'est résister. Résister, c'est créer » : Deleuze a raison, l'esprit est en éveil quand tu sais que tu risques de perdre ton autonomie de te gouverner (ta peau, ça écorche vif), si t'as la volonté de vivre (Gilles c'est suicidé : le courage d'achever sa vie), tu vas inventer toutes sortes de stratégies pour ne pas te faire piéger ? Si pour Gilles, l'art c'est ça, c'est qu'il était dans la guerre. Sans liberté, les arts ne se réalisent pas puisqu'ils sont occupés à se libérer. Mais les arts peuvent être libres même dans une dictature, il suffit de ne pas être concerné ni avoir d'intérêt (sans mépris qui attache et révèle sa frustration) dans cette société en guerre. Mais il ne parlait pas de création artistique, il parlait de stratégie en guerre, de société.

+ loin, dans la tête de Gilles

« Résister à la bêtise ». « À la base de l'art il y a ce sentiment très vif d'une certaine honte d'être un Homme » qui fait que « l'art ça consiste à libérer la vie que l'Homme a emprisonné », « L'Homme ne cesse pas d'emprisonner la vie, de tuer la vie ». Résister selon Deleuze c'est libérer la vie. « Il n'y a pas d'art qui soit libération d'une puissance de vie ». « Il n'y a pas d'art de la mort » (hum). « La philosophie empêche la bêtise d'être aussi grande qu'elle serait s'il n'y avait pas de philosophie ». « La seule existence de la philosophie empêche les gens d'être aussi stupides et aussi bêtes qu'ils le seraient si la philosophie n'existait pas ». « La fonction du réseau c'est de résister et de créer ». « Si on n’éprouve pas cette honte (d'être un Homme), il n'y a pas de raison de faire de l'art ». La résistance de Deleuze est de « combattre » la bêtise par la philosophie. Oui, Deleuze est bien en guerre contre la bêtise. Même sans la lire « La seule existence de la philosophie empêche les gens d'être aussi stupides et aussi bêtes qu'ils le seraient si la philosophie n'existait pas ». (Gilles Deleuze à la lettre R de l'abécédaire, 1988)

Non, la bêtise n'est pas une maladie Gilles, bien qu'elle nuise à tous. La bêtise (comme le merdier, la peur, la terreur, l'intolérance et toute attitude qui sert la domination, de la mise en danger de chacun) ça se cultive. Le sentiment d'impossibilité n'est que le résultat d'un conditionnement social volontaire qui devient involontaire par habitude. L'habitude est l'acte de domination du temps sur sa vie. Reste ensuite à savoir s'il reste une volonté suffisante dans l'esclave pour retrouver son autonomie et se confronter à ne pas savoir quoi faire, à l'ennui de soi, puis d'avoir la force mentale d'aller au-delà de, de révéler sa croyance : à motiver sa volonté de savoir. Mais la bêtise prend racine dans l'arrogance de se croire intelligent, pas dans les foyers où on ne lit pas. Un universitaire est + dangereux qu'un artisan. L'ignorance n'est pas la bêtise.

Bêtise & Ignorance

Dans l'état d'esprit, la pensée commune, bêtise et ignorance sont confondues. Pourtant, l'ignorance est le fait de ne pas savoir et de « faire quand même » avec l'assurance de ne pas se tromper pour apprendre à ne plus se tromper. Alors que le bêtise est de croire sa raison juste et d'agir en conséquence, de se tromper et de recommencer, tout en étant convaincu de son action juste.

Intelligence :
Aptitude d’un être vivant à S’ADAPTER
                     à une situation nouvelle,
                     à comprendre l'inconnu,
                     à résoudre des difficultés,
                     à former un sens,
                     à agir avec appréciation.

 

Le règne hégémonique d'une seule échelle musicale unique depuis 300 ans correspond au règne de cette guerre permanente instaurée par une aristocratie craintive du mouvement panique des foules ulcérées piégées au labeur obligé. Exploitation renforcée par l'impérialisme napoléonien bourgeois du XIXe siècle dont le premier mouvement de la jeunesse nommé romantique et gothique se voulait être une résistance contre les libertés usurpées : les obligations au labeur généralisé de l'ère industrielle des esclaves anonymes nécessaires en masse. Tout comme les hippies « peace & love » du XXe siècle formés par l'indignation des conséquences du lâchage de la bombe atomique à Hiroshima et Nagasaki par les Américains : premier meurtrier mondial en masse en tant record dérobé à l'Allemagne national-socialiste. Tous et toutes, nous savons qu'une hégémonie est malsaine pour une société d'humains si différents vivant ensemble.

 

2.
Institution française de la musique fait tache mondiale = invasion mondiale de la médiocratie de la musique savante
des « scènes officielles » (des arts aussi)

En musique, nerd est celle ou celui qui bricole, qui bricole le secondaire au lieu de faire l'essentiel : de la musique. Il elle organise des colloques des rencontres où ça discute, mais où ça ne fait pas de musique : ça ne te semble pas paradoxal ? Au lieu d'organiser de la musique, elle il organise des colloques sur la musique ; eh bien oui, parce qu'ils ne savent pas comment faire de la musique. Alors ils en discutent se faisant passer pour des spécialistes (à coup de jargon, jusqu'à raconter des bêtises dans les livres sur la musique : aujourd'hui, c'est épidémique).

Mettre la théorie musicale au premier plan dans les colloques et conférences signifie qu'il n'y a ni théorie ni musique originale à jouer : on se réunit parce qu'on ne sait pas quoi faire comme musique. Se réunir ne va pas changer cette incompétence au contraire, elle la cultive expansivement. La théorie, ça se travaille seul, chez soi dans sa cuisine, loin des autres et l'invention aussi. La transmission du savoir musical se réalise dans le silence et non dans l'agitation des conférences. La conférence est même le prétexte de ne rien faire. Dans les colloques sur la musique, on n’apprend rien, on s'agite dans l'organisation ; on parle de possibles avec les autres participants, tout en se mettant en spectacle avec les « honneurs » usurpés et enviés. Mais compétence ?

En France, la grande initiatrice de cette pratique contre la musique a été l'IRCAM, et l'est toujours 37 ans après, et ça s'est propagé à toute la planète musicale savante : universités et instituts dans le monde de la musique savante sont tous IRCAMés. Au début de l'IRCAM, les collègues de Boulez (à qui a été confié l'institut par le président Pompidou) qu'il avait invités, se sont tous barrés, en masse ensemble, Boulez au pouvoir gardait ses jouets qu'il n'avait pas, mais il en parlait. Je voulais rentrer à l'IRCAM, car je pensais que c'était un atelier de travail pour l'exploration musicale, je suis parti en 1984 parce qu'il n'y avait pas de musique, mais des conférences et des colloques (sans parler du racisme de genre). Boulez quand il ne sait pas (faire de musique), il parle : son fameux « concert-lecture » (lecture en anglais pour conférence) le définit mieux que sa musique sérielle. Il aurait dû rester chef d'orchestre et pratiquer la composition en amateur, préservant le passionné qu'il est. Ça aurait évité ses plaintes étant président de la musique française. Sa nuisance envers le monde de la musique aurait été moins importante. Mais son désir de pouvoir absolu a pris le dessus et emmerde encore et ruine la musique savante dans ce pays. Dont il est le référent adulé d'un talent qu'il n'a pas (merci Pompidou) + qu'un autre compositeur, l'acteur moteur de la ruine de la musique savante, perpétuée par les nerds : ses clones qui parlent (partout dans le monde) au lieu de faire de la musique. C'est une maladie. Tout ce monde qui parle de musique sans avoir à la pratiquer.

Les gens de ce milieu m'empêchent de réaliser ma musique et celle des autres aussi. Car ils la jugent a priori impossible à réaliser : bien sûr, puisqu'ils ne savent pas ! mais décident quand même pour elle. Ils s'emparent des postes de pouvoirs fonctionnaires et décisionnaires à ce qu'elle n'existe pas, ne soit pas entendue pour ne pas contredire la misère de leur imagination et ridiculiser la position qui ne leur revient pas. Ça, c'est permanent, dans ce pays, et maintenant partout ailleurs des pays « connectés » (sans musique) de la planète.

Si je prends la parole (écrite) aujourd'hui (que je n'ai pas prise toutes ces années où je m'efforçais de faire de la musique 1979-2008) c'est parce que je suis attaqué personnellement de front par les fonctionnaires de la politique culturelle et les fonctionnaires de l'art (sic) qui censurent et méprisent ouvertement mon travail. Ne se dissimulent plus dans l'hypocrisie, certains de l'assurance de leur pouvoir. Et par là, généralisent la bêtise comme norme : et là, c'est l'humanité de l'espèce humaine qui est en danger.

Ça doit s'arrêter. Maintenant.

 

Réponse à une attaque :

« On se demande ce qu'un nerd comme toi et tant d'autres en veulent à la musique ? pour la détruire à ce point. En une trentaine d'années que tu t'accroches à ton poste, à profiter des avantages qui ne te reviennent pas, tu peux en effet te faire croire d'une certaine « autorité » pour dire : « ce commentaire est parfaitement déplacé et ne correspond pas à l'éthique du groupe » : même si pendant toutes ces années, toi programmateur, programmeur n'a rien programmé d'effectif pour la musique. Ton ton méprisant révèle l'assurance de ton pouvoir, et de la destruction de la musique savante par ton incompétence à comprendre le sens profond de la nécessité de la musique. Bien sûr, tu n'es pas musicien et tu t'en moques : le problème réside là.

Fais un effort, par ton sacrifice (en te retirant et en revenant à ta place) et sors de ton ego blessé. Acte qui restaurerait l'épanouissement de la musique savante. Maintenant, vous tous me bannissez, je comprends que vous ne supportez pas la remise en question de vos agissements (vous êtes tellement gentils et innocents), pour tous ensemble remettre en état la musique que vous avez détruite. »

 

4.
La médiocratie, ce n'est pas ce qu'on croit, ça vient directement de soi : oui

La médiocratie n'est pas un phénomène récent attaché à la modernité (= vivre avec des machines en excès). La médiocratie a la capacité de s'adapter suivant les contextes en prenant des formes différentes et se nommer autrement. Tous les artistes originaux à toutes les époques se plaignent de la médiocrité environnante, du refus de ses contemporains de cultiver leur intelligence, de s'obstiner dans la bêtise et de rendre + difficile encore les accès aux moyens de réaliser ses oeuvres et à vivre quotidiennement. La haine d'être humain et de s'en prendre aux autres et non à soi est un bel exemple de lâcheté. L'état médiocratique d'aujourd'hui (XXe/XXIe siècle) est provoqué par notre dictature économique (imposée à partir des années 70 du XXe siècle) qui favorise l'insignifiance, car elle se vend mieux que tout le reste. Pourquoi l'insignifiant se vend mieux que tout le reste ? S'attacher au superflu permet de ne pas voir ni agir l'essentiel. L'essentiel directement lié à sa réalité de soi et la réalité de la vie qui ne se décore pas, qui ne se ment pas. Ce qui nous concerne soi. Les dégâts sociaux dans soi sont tellement avancés que commencer une restauration paraît désespérée. Le conditionnement durant 300 ans à n'être qu'un pion anonyme obéissant transmis par filiation forme les nouvelles générations sans questionnement. La peine artificielle est devenue normale et acceptée. Autant se donner la mort.

L'essentiel de sa vie dans le superflu (x ?) ou la culture sociale du lâche

L'essentiel est + difficile à faire que le superflu. Le superflu ne t'implique pas toi, alors que l'essentiel : oui : l'essentiel t'implique toi ; et profondément ça te gêne au point de t'y soustraire constamment. Le courage réside exactement là. Faire face : à soi conditionné à être, faire : ce qui n'est pas soi, mais faire ce qui est essentiel à soi. Prendre la responsabilité de ses actes à agir l'essentiel qui demande un courage quotidien insurmontable où il faut se faire violence et que personne aujourd'hui n'a : explose la consommation de divertissements dont l'hégémonie économique fait ses bénéfices. Le coeur de notre médiocratie réside là. Dans la lâcheté. La lâcheté génère la misère d'esprit de l'humanité. Cette misère d'esprit de démission qui s'est accentuée durant les siècles d'arrogance de certitudes effaçant l'humilité par des attitudes de dominants (obligatoirement) dominés elles-mêmes conditionnées, se vengeant sur les autres (de par la puissance de son impuissance de son arrogance contrariée). La médiocratie prend racine dans cette lâcheté, là.

 

1.
VIOLENCE SOCIALE VOLONTAIRE : STOP PAS STOP ?

La violence sociale naturelle provoquée par notre système social artificiel

Comme l'oxygène provoque le feu, la hiérarchie provoque l'hostilité. L'oxygène provoque le feu et le système hiérarchique entretenu de nos sociétés provoque et favorise l'hostilité* et l'action permanente de la vengeance par la violence des personnes posées en position supérieure** envers les personnes piégées « inférieures ». La classification entre supérieur et inférieur est arbitraire (ne repose sur aucune valeur que celle de nuire), mais devenir chef ou « responsable » (pour être irresponsable par l'usage abusif obligé de son pouvoir) demande un effort de combat par la ruse (hypocrisie) qui une fois le poste détenu autorise la jouissance de son pouvoir sur les autres. Cette jouissance se réalise dans la « vengeance » par la violence : « ah, tu vas voir petit salopard » (sic). Petit pouvoir qui se retrouve à chaque niveau de « l'échelle sociale » = la hiérarchie imposée artificielle*** de nos sociétés et se manifeste en permanence envers tous les autres : « tu vas payer, salopard » (sic). En première position d'hostilité : l'Administration de l'Etat avec ses fonctionnaires et ses dérivés privatisés (compagnies qui détiennent des consommateurs en otage) qui banalisent le racket et la violence (la généralise par l'action de tous) est censés être une activité de malfaiteur et non de service en société****.

Extensions notables
* hostilité, par le fait d'abord de ne pas comprendre pourquoi des personnes sont supérieures à d'autres = s'autorisent à faire du mal aux autres entretient l'injustice qui entretient la frustration. La généralisation du concept de « punition » et de « châtiment » pour désobéissance est l'action qui se propage du nid familial privé en passant par la rue anonyme jusque dans les palais de justice publics (lieu de spectacle) : le pouvoir du juge de punir l'accusé, de ruiner sa vie sociale en l'envoyant en prison. Si le système de nos sociétés ne favorisait pas la violence, les meurtres seraient inexistants et la « justice » inutile, inutile : châtier ne renforce que l'état de châtiment : le système entretenu par ce que demande le système pour exister. Dans ce contexte de système hiérarchique. La violence permanente que chacun doit subir, d'obéir sans réagir est un meurtre en moins dans nos sociétés.
** Le moteur ou la motivation de la violence permanente est : la frustration permanente (l'inassouvissement, l'insatisfaction, le sentiment d'injustice qui autorise le droit d'agir la violence par vengeance). La frustration doit être cultivée pour générer la violence qui permet la hiérarchie. Sans violence, le système hiérarchique social ne pourrait exister : la peine est le centre vital du système qui motive la frustration qui réalise la vengeance. Et entretien la violence en permanence de nos sociétés.
*** la valeur de classification entre supérieur et inférieur ne repose pas sur la capacité de la personne à résoudre des problèmes, mais à la capacité d'obéir à son supérieur hiérarchique. Cette soumission à la volonté d'un être humain identifié « supérieur » par la violence instaurée de se faire obéir ou allégeance à son dominant -la caractéristique du dominant est de mettre l'autre en danger- donne l'autorisation de soumettre à sa volonté toute autre personne sans pouvoir de nuire.
**** Quant aux autres petits voyous, il suffit des les éviter en ne se laissant pas dominer par la peur.

Maintenant que notre système social est démonté et mis en évidence d'être nuisible à l'espèce humaine : l'entretient de cette culture de la peine par la violence de la torture jusqu'à l'assassinat des uns envers les autres : va-t-elle cesser ? Il en va de l'épanouissement de l'espèce humaine : le choix est clair : soit on vit la culture de l'ouverture d'esprit et de l'intelligence, soit on vit notre crétinisation dans l'obéissance et la souffrance.

 

 

juin 2014
5.
A quoi sert un gouvernement ? (qu'il prenne l'apparence de la monarchie, de l'impérialisme, du socialisme, du communisme, du fascisme, etc.) 

1. à faire la guerre                (=> trouver des ennemis à guerroyer)
2. à entretenir la guerre
3. à récolter des impôts         (pour se faire entretenir dans le luxe et alimenter le budget militaire)

Tout le reste est mensonge.

 

4.
La musique, on l'a joue bien ! pourquoi alors ne pas la jouer ? 

non ?

Exécuter la musique, revient à obéir. La culture de l'obéissance propagée à travers l'éducation familiale et institutionnelle de l'enfant, préserve la structure hiérarchique de nos sociétés, composées de dominants (qui commandent) et de dominés (qui exécutent). Le musicien (classique intermittent) en France est considéré comme un exécutant salarié (un dominé) qui obéit (à la commande), à l'ordre écrit (de la partition), situé dans les lieux d'abondances favorables à sa rémunération : un soldat du son (avec solde non intermittente -sauf pour les orchestres symphoniques classiques- bien que son statut le soit). Quand les musiciens de jazz puis du rock se sont évadés de cette contrainte (classique) d'exécution -synonyme d'assassinat, de pendaison, de mort- (grâce à la mafia américaine pour « animer » ses cabarets tout en laissant libre les musiciens jazz d'innover), le Blanc colonial (pompeur rentier) et obéissant insultait le jazz de « musique de sauvages » (on imagine : « les nègres sur scène » : « pauvres blancs ! » de « vivre cette humiliation de l'affront des animaux-esclaves qui se réjouissent et ne souffre plus » (sic !) à font de marie-jeanne du Mexique). Aujourd'hui, nous devrions être libérés de la bêtise, même si le Jazz devenu « free » a été tué, même si la musique originale (expérimentale) a été étouffée. Oui mais, les institutions (musicales) dominantes (qui bloquent les moyens de faire, de jouer -possédant : salles, festivals, réseaux d'échanges et l'argent public amassé-) mettent beaucoup + de temps à évoluer que les moeurs (l'état d'esprit qui tend à l'ouverture et non la morale qui tend à la censure et interdire). Nous devrions (bientôt) retrouver le jeu (assassiné) de la vraie musique (celle qui explore, qui ose). Mais pour cela, il faudra larguer les institutions et les industries de la culture.

 

3.
Obtusité

L’Obtusité referme les esprits, elle n'est pas une protection envers le « monde hostile » (menti), mais une mise en danger de son intelligence. L'esprit obtus contrairement à l'ouverture d'esprit n'a pas la possibilité d'évaluer une large proportion de possibles à son avantage. L'hostilité crue se déploie toujours par frustration, injustice, indignation qui pense être résolus dans la violence de la destruction : affront bagarreur envers les représentants du pouvoir (caché) qui frustre, mais qui sans frustration volontaire infligée, n'existerait pas. Les provocateurs de cette destruction ne sont pas les combattants destructeurs (les prétendus terroristes : Socrate aujourd'hui serait en prison à perpétuité), mais les innombrables petits chefs, qui pour leur démonstration de pouvoir, humilient l'autre en lui refusant ce qu'il devrait recevoir de droit : la permission de vivre comme il l'entend où bon lui semble et non comme on lui dicte. Tout en ayant sa part de responsabilité dans les communautés dont il dépend. N'est pas réalisé dans nos sociétés. Alors que c'est la base d'une entente commune : le respect de l'autre (de tous les êtres humains et êtres vivants sans discrimination et fausses ou abus de croyances).

Obtusité, conséquence de nos Etats d'états médiocratiques (d'esprits piégés dans sa frustration).

 

2.
Religion : celle de la Science supplantée par celle de l'Economie *

(A envahit les gouvernements en évinçant l'intérêt de la science dépensière et meurtrière qui ne l'est qu'à cause de sont alliance avec le pouvoir politique militaire qui cultive l'avidité destructrice du pouvoir et dont l'économie en fait aussi les frais devenant meurtrière aussi)

Si la science en Occident est devenue la religion dominante au XXe siècle, c'est par son attribut divinatoire : elle prévoit les catastrophes en calculant l'univers WOW! (est une croyance comme une autre). L'esprit de la langue mathématique n'est accessible (comme le Latin de l'Eglise à l'époque) qu'aux initiés, voire + : à ceux qui savent voir l'évidence. Si très peu de personnes ne comprennent la langue des quantités (les math) c'est que cette langue ne décrit que des évidences : les évidences dans la vie courante ne se considèrent pas puisque ce sont des évidences. Ces évidences en math, on les pose en postulat pour construire ainsi petit à petit le monde de math, un monde localisé et identifié dans sa quantité mesurée (avec une marge d'erreur) démontrable (preuve logique, mais laquelle ?), figurant le monde (centralisé dans l'humain). « Ça tombe sous le sens » que de savoir où on est, rassure (le calcul sert à se repérer). Par la mesure, on obtient une carte des lieux avec ses objets calculés possibles. Cet « ensemble d'objets calculés possibles » donne une image d'un monde gouvernable dans lequel on peut agir en réalisant ce qui semble impossible (a priori), autrement dit, l'exploit technologique épatant (qui fait croire à l'évolution de l'intelligence de l'espèce humaine, mais qui semble en fait, vue d'aujourd'hui, être le contraire). Dont le + spectaculaire (pour nous humains occidentaux au XXIe siècle) reste le voyage sur la lune en 69 (1969) qui a donné le mot : aluner. Sur Terre on est atterré d'atterrir ? Tout ça peut paraître un peu niais pour des esprits pratiques. Les scientifiques (pas fonctionnaires carriéristes) comme les artistes sont des imaginateurs : ils travaillent la matière par l'esprit. Comme eux, ils créent des oeuvres d'art, par le calcul dont les Euler, Kantor ou Gödel sont les artistes.

Aujourd'hui, l'invasion de la fonction.alitée (services) afonctionnelle, obéissante, carriériste (où l'arrivisme est une qualité) du salarié qui se soumet à l'économie de la société à péage, a définitivement mis de côté la réalisation de « beaux projets » durant sa vie (courte). En mal de « gouvernance » (de perte de contrôle du réel), on fait bricoler la technologie pour un contrôle absolu (illusoire) des humains bêtifiés. Et + on en veut, et - on en a. Les sciences (comme les arts) se sont soumises à l'économie. La science dans son coin, calcule des détails et doit son existence (comme les arts) au financement, où : subventionné = activité vivante et, non-subventionné = activité morte (le paradoxe de la musique morte vivante classique vient de là). L'économie a pris en otage et les arts et les sciences. Bien que tout le monde sache que le financement est une corruption, que financer un projet, c'est le corrompre pour le rendre rentable (le détourner de son but original de savoir non-payant). Le désir de rentabilité est un trafic d'influences qui fait des clients vendus, acheter ce qui est dit d'acheter et permet des statistiques falsifiées pour drainer des capitaux de la convoitise dans son entreprise, en appauvrissants les autres (une autre forme perverse d'obtention du pouvoir). L'économie corrompue privilégie la croissance permanente de l'abondance : un leurre destructeur. Nous savons tous que l'abondance permanente gâte les états d'esprit (enfants gâtés et réflexion absente tarissant sensibilité et intelligence) et ne peut régner dans la permanence sans appauvrir les autres. Tous, nous nous débattons dans un piège que nous avons nous-mêmes construit, par avidité de l'abondance et de « se protéger du réel (hostile) dans le confort ». Du confort qui donne trop tout le temps : par peur et par peur de manquer. L'appréciation du produit courant cultive la fadeur, n'est pas l'appréciation d'une oeuvre rare.

Si l'esprit de l'économiste domine, c'est que chacun (l'employé comme le patron, gouvernants comme gouvernés) désire l'abondance en permanence + que tout. Sauf qu'avec cet état d'esprit, les oeuvres sont corrompues et manquent par faiblesse d'esprit, au profit de la normalisation de la consommation des produits rentables fades.

L'équilibre entre : Arts + Sciences + Economie + Politique (les religions et les militaires ont fait trop de dégâts) sans que l'un prenne le pouvoir sur l'autre (otage) est indispensable pour l'équilibre et la décorruption de nos sociétés.

Note
* petit à petit il y a + de 40 ans pour devenir vraiment dominante dans les années 80 du XXe siècle jusqu'aujourd'hui où elle consomme sa défaite qu'elle ne reconnait pas : de rendre le monde humain misérable et misérablement irréfléchi par avidité de confort et d'abondance.

 

1.
entre Ingérence & Indifférence

ou
le poids de la morale sur « ce qui DOIT être » et sur « ce qui ne DOIT PAS être »

Comment faire court, pour un tel sujet lourd ?
Paradoxe soulevé par ma dentiste Josiane Pujol :
secours / abstention, quel choix en société ?

entre INGERENCE & INDIFFERENCE,
                                                     il n'y a rien.
Est a priori incompréhensible.
Pourquoi avoir vidé l'espace de nuances entre INGERENCE & INDIFFERENCE ?

Comme pour : MAL et BIEN,
                                                     l'espace entre, est vidé aussi.

Il y a une raison                             puisque ce n'est pas une intention extrahumaine
une volonté.                                   qui se dévoile par les questions :
                                                     Qu'est-ce qui intéresse un être humain + que tout ?
                                                     Qui se chamaille, se misérabilise, s'entretue, se torture pour ça :
                                                     oui ?                                                                                        Avoir LE POUvoir.

Mise en relation :

                                BIEN              INGERENCE                  INDIFFERENCE
AVOIR POUVOIR                                                      ou ?
                                MAL               INDIFFERENCE              INGERENCE

2 catégories (+ qu'une multitude), facilitent la gestion des individus et des situations qui de ce fait sont homogénéisés ou simplifiés à l'extrême en 2 catégories BON ou MAUVAIS (noir ou blanc, sâle ou propre, mâle ou femelle, riche ou pauvre, etc.). Toutes nos sociétés jugent l'autre sur ces dichotomies. Alors que ce type de jugement est obligatoirement faux. Mais le choix dichotomique =/pour gérer =/pour gouverner =/pour punir, génère la réalisation de la masse humaine en foule obéissante apeurée : qui est le but du pouvoir (politique) approprié (propriété) de « droit » (sic). Un choix binaire est plus simple à décider : à désigner l'innocent ou le coupable que la compréhension du contexte de la situation qui a eu pour conséquence un acte indésirable et douloureux, et réparer les conséquences fâcheuses de cet acte, dans nos sociétés, n'est jamais réalisé que dans la procédure punitive courante qui ne répare rien, mais aggrave (dans la logique de la vengeance établit d'un faux statu quo).

Rappelons que la morale est : l'instauration de règles de moeurs pour la communauté par la communauté.
Rappelons que l'éthique est : la reconnaissance du respect à exprimer dans son attitude envers les autres en société.
La morale vient des autres, l'éthique vient de soi (Paul Ricoeur, Soi-même comme un autre, 1990).
Rappelons que la morale est instaurée par la communauté qui se croit dominante par rapport aux autres communautés. Il n'y a qu'une seule morale acceptée : la dominante. Aux critères de choix toujours arbitraires qui favorisent la communauté voulant dominer les autres. Puisque le mode de vie communautaire est basé sur la domination (par la violence physique).

Est-il possible qu'une société puisse émettre des lois qui prennent en compte : la situation, le contexte et le conditionnement dans la justesse de leur infinité de possibilités ?
Pour cela, il faut que les Codes arrêtent d'interdire et que la justice arrête de punir en tranchant par désigner le coupable et l'innocent.

Dans notre mise en relation, nous pouvons ajouter :

                                BIEN              INGERENCE                  INDIFFERENCE              COUPABLE                  INNOCENT
POUVOIR EU                                                            ou                               ?                              ou                             ?
                                MAL               INDIFFERENCE              INGERENCE                  INNOCENT                  COUPABLE

SECOURS = VIOL si INGERENCE, et SECOURS = RESPECT si INDIFFERENCE (fonde le paradoxe de nos sociétés basées sur l'hostilité)
intrusion (immixtion) du secours et l'abstention de l'action : abs-tenir <-||-> tenir à agir par : ambition ? sympathie ? autre ?

Josiane cite 2 exemples (2 mauvais choix pour elle a posteriori, mais 2 secours a priori) :
1. l'un où elle intervient en voisine dans une dispute conjugale où la femme inconsciente au sol est emmenée à l'hôpital une blessure béante saignante à la tête et qui à son retour l'engueule lui reprochant qu'elle n'avait pas à intervenir dans sa vie privée.
2. l'autre où elle intervient aussi en voisine du restaurant voisin fermé qu'elle voit en feu, appelle les pompiers, mais la fumée en question était la vapeur de la laverie automatique voisine qui dans le contexte d'un ciel chargé semblait être la fumée d'un incendie. Confondu, le pompier lui répond qu'en cas de doute il vaut mieux appeler que laisser faire : dans ce sens, il y a + de chance de sauver des vies humaines.

Dans ces 2 exemples du point de vu de Josiane, il y a : secours a priori. Mais dans l'exemple 1, du point de vu de la (fausse) victime, il y a : intrusion (violation, mise en public de sa vie privée qui l'oblige à déménager pour ne pas subir les regards moralisateurs), et dans l'exemple 2, il n'y a pas de victime, que les pompiers déplacés pour rien : un dérangement inutile qui fait partie des actions des pompiers ont-ils dit (mais dans le cas d'un métèque au langage à la sonorité méprisante quand est-il ?). A posteriori, il y a pour Josiane le sentiment d'inutilité sociale (nous vivons ensemble pour nous secourir a priori : elle est médecin -et légiste- et soigne dans les prisons) pour s'être trompée ou avoir été trompée par les apparences. Dans les 2 cas, elle peut être jugée COUPABLE & INNOCENTE et selon le confort ou l'incommodité du juge, elle sera punie ou pas (dans son cas elle n'est pas arrivée jusque-là, mais pour le métèque « c'est l'occasion de s'en débarrasser » (sic), de se servir du prétexte et des lois pour satisfaire son intolérance raciale et réaliser sa domination par l'acte de condamner). Pourtant la fausse alerte est punissable au regard de la loi.

L'ACCOMMODEMENT

C'est là où intervient L'ACCOMMODEMENT. L'accommodement remplit l'intervalle vidé entre les extrêmes institués en lois. Les lois qui donnent le pouvoir au juge de trancher (sans se culpabiliser de pénaliser les « manipulés de la circonstance » qui font de parfaits coupables : les boucs-émissaires nécessaires comme le carnaval à la foule -punit en permanence d'interdits-). La punition ne sert que l'obéissance aux lois (arbitraire du groupe se déclarant dominant qui a acquis la violence policière et militaire par micmacs politiques = « trafics d'influences » ou stratégies d'immobilisation de son adversaire : actions toujours hors la loi et impunissables. Dans le cas contraire, cela remettrait en cause l'existence même du pouvoir politique qui pour exister use de fraudes).

entre Ingérence & Indifférence

il y a :

SUICIDE

Il y a de considérer la peine et la mort possible d'individus en société. Qui a besoin de quoi à quel moment ? Est impossible à savoir, car la victime/criminelle (l'accusé-innocent) ne le sait pas elle-même ou lui-même au moment de l'acte qui en société aura toujours un témoin (même faux par narcissisme frustré). Donc comment une personne extérieure pourrait savoir qu'une autre personne est réellement en danger de mort ou de peine ? Comment évaluer le danger que risque l'autre ? sachant que la domination, la possession sont la motivation principale de nos sociétés et le principe fondamental de son fonctionnement qui s'exprime par la crainte et la hiérarchie. Notre contexte social global est hostile (nous sommes éduqués à combattre) et quand il semble heureux, le doute de la manipulation mentale pointe. Un sourire permanent devient benêt ; sachant que la vie est une suite de problèmes à résoudre, insérés de jouissances intermittentes. Le suicide est une forme de mort volontaire (individuelle -le suicide collectif reste une décision individuelle-) toujours pénalisée par toutes les religions majeures. La cause du suicide reste dans sa décision et non dans la tourmente comme il est couramment cru. La peine exprime le désir de vivre et non de se donner la mort qui demande le courage d'agir sur soi.

MORT -sa couleur morale-

Ingérence & Indifférence soulèvent un autre problème d'autonomie dans l'hétéronomie sociale : le droit à la vie, le droit à la mort (la fin, de vie qui meurt). Le suicide est toujours un acte tabou 2014 ans après la possible naissance du Christ sur lequel reposent les lois de Moïse qui datent bien avant le Nouveau Testament. Comment peut-on obliger à faire vivre, une personne qui ne le désire pas ? Pour se rassurer (la société, les meurs), le suicide est attaché à la dépression, à la déprime, mais cette représentation est l'aspect romantique, voire romanesque du suicide. La dépression est au contraire une réaction de volonté de vivre (libre) dans un environnement mort (oppressant, aliénant) sinon la mort serait déjà consommée.
Le tabou sur la mort est le prétexte majeur qui justifie l'existence de la police dont sa fonction est de chasser le criminel-assassin (mais pas l'institué dominant) : la punition extrême de : la peine de mort, la mise à mort instituée de l'assassin, son immobilisation (les menottes et bracelets de détention), son emprisonnement est sensé apporter l'équilibre social « oeil pour oeil, dent pour dent » instituant la vengeance comme mode de fonctionnement de la justice. L'exil (être dé-placé en dehors de la société) n'est plus une peine de jugement qui a survécu jusqu'au XIXe siècle (pourtant, il reste encore des coins déserts sur la planète). Mais l'exilé ne fait pas le spectacle du bouc-émissaire dont réclame la vengeance publique assassine qui se procure la délivrance un temps de sa condition de population frustrée dans l'obéissance. Bien que le spectacle de l'exécution directe (pas du jugement) a été retiré au public, il reste toujours visible dans la presse en différé.
La mort dans nos sociétés est un scandale qui ne se prend pas et ne se donne pas, sauf en cas de guerre massacre. Massacrer une foule anonyme, n'est pas massacrer un individu familier dans nos sociétés où l'un s'autorise et l'autre pas.

GUERRE

Ingérence & Indifférence soulèvent le problème de la guerre : la guerre contemporaine (pas les batailles d'en temps) sert à annihiler une culture au profit d'une autre. La victoire se mesure dans l'absorption. Ce que l'on nomme aujourd'hui « uniformisation » est une intrusion planétaire (mondialisation) de la culture du Blanc occidental dominée par la culture américaine. Se pose en modèle à imiter (sans jamais y parvenir puisque l'imitation ne se transforme jamais en original) qui peut être supplanté. Les ONG dans les guerres des Blancs jouent le rôle du pardon : elles soignent ce que les militaires et politiques détruisent. Qui dans les 2 cas reste une ingérence agressive de mettre les victimes en spectacle. La guerre pratique l'indifférence envers les individus (pour les tuer sans remord) et l'ingérence dans son acte agressif.

On se regroupe pour (favoriser des privilèges de) se protéger de l'hostilité qui provoque l'hostilité, est le coeur du paradoxe des humains en société. « Entre Ingérence & Indifférence » soulève le paradoxe fondamental de nos sociétés humaines : « je t'aime, moi non plus ».

...

 

 

mai 2014
7.
La récompense

presque Tout le sens et le processus de la motivation de l'activité humaine en société reposent sur la récompense. La principale, est la gloire, puis la richesse (principalement par l'argent). La gloire est la récompense de la reconnaissance sociale (qui amène la richesse -pas le contraire-). Le principe de la récompense pose une obligation : celle de travailler (pour obtenir la récompense désirée). Le travail devient la peine (nécessaire) à s'infliger à vivre pour celles et ceux désirant recevoir la récompense. Pour qu'il y ait récompense de l'autre, il faut une société hiérarchisée avec des autorités (pour remettre la récompense) puis il faut que la forme du jeu soit le jeu de compétition : avec une activité similaire pour que puisse se réaliser le choix des perdants et des gagnants (par les règles imposées et acceptées). La loterie, malgré être de la forme du jeu de hasard, repose aussi sur la compétition par le fait qu'il y a un seul gagnant et des perdants. Le jeu de simulacre est aussi imprégné du jeu de compétition social, de se prendre pour un autre pour tenter de gagner la compétition. Reste le jeu de vertige qui s'en fout (la recherche du vertige est indifférent à la récompense sociale), car la recherche de vertige qui est une jouissance personnelle, n'a pas besoin de la gloire de la reconnaissance des autres, bien que la gloire (et la richesse) donne le vertige.

Gagner la récompense signifie que sans perdants volontaires inscrits pénalisés puis punis, il n'y a pas de récompense possible, ni de gagnant. Le gagnant obtient ce que le vainqueur (le maître du jeu) détient des perdants qui permettent la récompense au gagnant. Ce sont les perdants qui créent le gagnant en décidant de jouer la compétition pour créer le gagnant. Les règles de la compétition sociale favorisent un type de comportement connu de tous les joueurs, perdants.

La course à la récompense est considérable comme une corruption, car elle détourne de l'intérêt principal de son action (comme l'argent, qui prend la forme de la récompense : le salaire est une récompense, il n'est remis qu'après le travail accompli). L'apprentissage repose aussi sur la récompense : les notes, le diplôme. Le dressage (conditionnement) se réalise avec des punitions et des récompenses. Le diplôme est censé « ouvrir des portes » aux diplômés que les non-diplômés ne peuvent accéder. Le principe de la hiérarchie, pose la désirabilité de « monter en grade », une récompense à son « sacrifice » de travail indésiré pour « l'excellence » et mériter la récompense du « poste supérieur » convoité. Nos sociétés basant la motivation au travail par la récompense, montre que sans elle (a priori) « personne ne travaillerait ». Est-ce une croyance ? est-ce un fait ? est impossible à évaluer, car nous sommes imprégnés et conditionnés du contexte à recevoir la récompense (ou pas) par la compétitivité permanente. L'être humain a besoin de motivation pour agir en société qui sans récompense annulerait « la compétition sociale » et tout ce qui va avec : hostilité, humiliation, hiérarchie, autorité, discrimination, pauvreté, guerre, etc. Tout le désagréable d'une existence sociale.

Récompense : de récompenser, du latin « recompensare » : donner en compensation pour soulager un manque, rétablir l’équilibre en transformant une frustration en satisfaction, est plutôt pervers puisqu'il faut créer la frustration pour être récompensé.

Le PARADIS comme récompense après sa mort est l'expression ultime du mépris des humains envers eux-mêmes. Croire et diffuser cette idée, c'est instituer et vouloir une vie misérable à l'humanité. Et en effet, les êtres humains en société se nuisent mutuellement tout en restant en vie pour continuer le jeu de la nuisance à rester misérable en croyant au paradis. Bravo !

« la carotte qui fait avancer l'âne » : sommes-nous une société d'ânes ?

Cette nuisance sociale commune à tous,
va jusqu'à non-réagir à la requête de l'autre.
La récompense de le laisser mourir demandant de l'aide avec l'idée du paradis des ânes en société.

 

6.
Crainte & confort

Pourquoi l'être humain que nous sommes craint-il la pluie ?
Quand l'être humain que nous sommes a-t-il commencé à craindre la pluie ?
au lieu de s'en réjouir ?
Réponse :
Quand l'être humain que nous sommes c'est abrité sous un toit
qu'il a construit pour
justifier l'effort de sa construction
Il suffit de lire ce que Jean Itard écrit à propos de Victor de l'Aveyron : l'enfant "sauvage".
Comment il se réjouit de la pluie, comment il fuit l'abri (la maison, la boite du « Papalagui »*) ci vil i sé = si vil il sait ? [quoi de + que l'autre ?],
Comment il s'en sort jour ou nuit de pluie pour jouir de la pluie.

J'ai déjà parlé du feu et de la frilosité.
On peut parler du sommeil et de la maison.

Et continuer dans l'approfondissement des conditions favorables à la vie de l'espèce humaine sur cette planète.**

Notes
* « Le Papalagui  désigne le Blanc, l'étranger, littéralement : le pourfendeur du ciel. Le premier missionnaire blanc qui débarqua à Samoa, arriva sur un voilier. »*
lu
. Erich Scheurmann, *Le Papalagui (Les étonnants propos de Touiavii, chef de tribu, sur les hommes blancs), 1920 : 1ere traduction française : 1981 !
. Jean Itard, Mémoire et rapport sur Victor de l'Aveyron, 1801, 1806. in :
. Lucien Malson, Les enfants sauvages (mythe et réalité), 1964.

Postnote ?
Doit-on nommer ses différences ? pour comprendre le paradoxe ?
OUI :
Confiance & incommodité
Courage & complications

** Et l'absurdité de croire à la salvation (action de se sauver) de l'espèce humaine en déménageant sur une autre planète vierge, laissant celle-ci contaminée.
     D'autres espèces ont disparu, pourquoi pas la nôtre : l'espèce humaine.

 

5.
La contradiction de l'arroseur arrosé de télécommunications

Chacune, chacun sait au fond que les télécommunications servent à (prendre le contrôle) gouverner les usagers : ses usages privés. Par le moyen séduisant du divertissement (stratégie militaire de la diversion) : « un emballage heureux pour une vie heureuse qui ne pense pas ». Ça a commencé avec la télévision, communication à sens unique au spectateur passif (comme le cinéma) pour un rituel quotidien « d'être isolé -protégé- sans être seule ». Les technologies interactives (ou supposées comme telles) renforcent la croyance de l'autonomie de l'usager. Fausse technologie nomade du tout portable et jetable = se déplacer avec son communicateur ne signifie pas être libre, pourtant les publicités usent de se rêve de liberté nomade, bien que le réel nomadisme est réprimandé par la police obéissant aux politiques d'immigrations qui consistent à la : ségrégation + répression + discrimination : il est plus difficile de localiser un individu mobile sans adresse fixe qu'un sédentaire enraciné. Les technologies de la communication à double sens (téléphonie et dérivés, dont Internet) ne peuvent qu'opérer dans la séparation des individus communicants : pour se téléphoner il faut se séparer, c'est le principe de l'outil (militaire) d'assaut de synchroniser l'intervention par l'encerclement de l'ennemi. Le réseau de télécommunication aujourd'hui passe par différents outils (accès) où chaque connexion engendre environ 200 connexions (maximal estimé « d'amis » possibles par individu). Si 1 milliard d'individus communiquent sur le réseau, on peut estimer à 200 milliards de communications privées qui passent au-delà d'1 billion pour les communications publicitaires (envois anonymes de phishings indirects : agressions par email et téléphone). Pour un ordinateur (calculateur), ces nombres sont « raisonnables », ils restent calculables et intégrables dans les mémoires disponibles. La transmission numérisée a permis de créer différentes couches dans la transmission d'informations : l'une visible et l'autre masquée : puisque ce « ne sont que » des informations de l'information : localisation et identité, etc. Avec la localisation géographique (dont la langue joue aussi un rôle) et l'identification de l'individu communicant, il n'est pas difficile de donner un portrait du consommateur-communicant pour connaître ses goûts par ses choix (consommables et thèmes de discussion). Au fond on s'en moque, mais il y a toujours (par ambition d'escroquerie = mépris profond de l'autre humain) des « chefs et des serviles volontaires » qui s'arrangent pour rendre la vie impossible aux autres : l'entretien de la misère des uns pour l'abondance des autres. Le système est clos, bien qu'il s'étend, il n'est en relation qu'avec lui-même, ce qui facilite les calculs de probabilités : de prévoir l'imprévisible contrairement à un champ ouvert infini. Le consommateur tient à se faire croire qu'il entretient des relations humaines dans le réseau, mais le résultat réel est qu'il s'enchaîne, s'hétéronomise (qu'il souhaite sa domination -par soulagement-) plus il communique avec ces outils. Nous le savons tous, et pourtant nous continuons à acheter le dernier modèle qui vient de sortir et ruiner sa vie et celles des autres « robotnik du quart monde » à des balivernes : ou agiter sa vie vidée de sens (une fois l'outil communiquant éteint). C'est le paradoxe de l'esclave (auto) servi (qui construit sa propre servitude de l'automation des services divertissants) imagé par l'arroseur arrosé ou le combattant tué par ses propres armes. Il me semble l'avoir déjà dit, il y a quelques années.

conseils pratiques :

Pour rendre tout ça + sain, il faut considérer le réseau comme un livre (et non comme un service) : une source de savoir où le communicant n'a rien à cacher qui est la meilleure stratégie à ce que son intimité ne soit pas violée. Le commerce agressif c'est emparé en masse du réseau Internet dans les années 2000. Dire non à toute proposition ne venant pas de soi. Ne pas s'inscrire, ni avec son prénom et son nom. Ne pas autoriser l'accès aux scripts (java, Oracle Technology leader) ni aux cookies. Ne pas ouvrir les attachements d'emails de sources inconnues (ou d'adresses utilisant le nom d'une compagnie en nom et pas en adresse). Ne jamais répondre aux questionnaires de « satisfaction » pour évitez les "profilages clients". Ne pas se laisser séduire par la facilité qui incite l'utilisation des services américains  mondialisateurs avides : Apple, Google, Mac Donald, Amazon, UPS, Yahoo, Microsoft, etc., et les services nationaux fr avides : Orange wanadoo -france télécom- Bouygues, Free, SFR-Numericable, etc., et les autres. Ne pas laisser sa boite Gmail (son compte Google) ouverte pendant la navigation qui espionne vos click : ouvrir plutôt sa boite email chez les indépendants comme no-log.org. Ne pas utiliser "Global Google' (chrome+gmail+drive+etc.). Ne pas céder à des offres alléchantes qui sont toujours fausses : toutes propositions alléchantes masquent un intérêt financier : une arnaque; toujours. Pour la simple raison que nous vivons et acceptons de vivre notre société à péage et punitive. L'usage du péage automatisé est tellement incrusté dans les moeurs que les compagnies ne s'interdisent pas l'extorsion et l'escroquerie (malgré les articles 312 et 313 du Code pénal). L'escroquerie et l'extorsion est la base du commerce de l'enrichissement, bluffant son droit et sa légalité : l'enrichissement ne peut pas se passer de la fraude et du mensonge (sinon il n'y aurait pas d'enrichissement). Il me semble l'avoir déjà dit, il y a quelques années.

Services Automatisés | Contre.Versus | Effort de Solidarité Sachante :

SA - « tu nais, tu vis, avec une nourriture permanente et abondante : que ce passe-t-il s'il elle vient à manquer ? Tu meurs. Dans l'affolement des hurlements d'un nouveau-né ».
ESS - « tu nais, tu vis sachant pour avoir accès au savoir fabriquer sa nourriture renforce les chances de survie de l'espèce ».

Maintenant,
« nouvelles stratégies d'encerclement de services » : péage à l'usage généralisé => renforcement de nos sociétés à péage punitives par inscrits localisés, identifiés et figurés (goûts, tendances, etc.) :
. Plate-forme « Cloud » virtualisation de serveurs = compartimenter un ordinateur en plusieurs ordinateurs virtuels, indépendants les uns des autres, mais se partageant les ressources physiques de l'ordinateur hôte est le « Cloud computing » : un réservoir commun de ressources, partagé et divisé selon les besoins de chaque utilisateur. Appropriation : « les données que les gens envoient sur Facebook tombent sous le contrôle de la compagnie, même chose pour les courriels dans Gmail » : abusive de droit d'auteur en vu d'une exploitation commerciale dont l'usager bénéficie par la fausse gratuité de l'accès aux services qu'il utilise : est-ce vicieux ?
. Tirer parti du mobile : « fenêtre d'accès permanent au nuage payant »
. HTML5 lecture vidéo inclus (comme au début du HTML en .mov monopole Apple) démonopolisation Adobe /Flash. Cette page est en HTML 4.01 et ne craint aucune attaque.
. le Web2.0 renforce le « Cloud computing »
. Google, indexation globale du monde par Internet
. etc.

Les affronts (la guerre) se situent entre architectures ouvertes (open source) et fermées (monopole de la source pour vente de clés à l'usager = source appropriée pour payer sa ressource -comme l'eau-) de ce qui devrait être public (accès libre) mais est une propriété privée publique avec accès à péage -comme les autoroutes-, entre les interdits (censures) et la circulation gratuite du savoir vrai, entre les fausses gratuités (de services automatisés invisibles) et sa responsabilité envers les autres -l'achat qui favorise la misère de l'ouvrier du quart-monde-, etc. Le péage empêche la gratuité et la gratuité empêche le péage où l'un asservit et corrompt et l'autre pas.

 

4.
Musique et standardisation : 2 activités incompatibles pourtant agies

La standardisation décide de l'acceptable et le fait approuver (puis accepter) par tous. Une morale de la mesure, une morale mesurée, mais ISO va + loin et pose la responsabilité environnementale (un certain comportement) comme standard (sic) -qui rejoint les politiques de répressions de la mondialisation-. Les standardisations musicales (réalisées au XIXe siècle) sont : le diapason et le métronome avec l'idéologie sous-jacente d'un accord similaire pour tous les différents orchestres (classique et autre) de la planète et la synchronisation des allures de jeu répertoriées dans une échelle de vitesses par la régularisation de l'horloge qui rend difficile les accélérations, les ralentissements, les jeux en multitemps et autres délocalisations de démesures de durées. Une autre standardisation musicale inavouée, mais quotidiennement utilisée est l'échelle unique de 12 degrés qui divisent l'intervalle 2 (le double) nommé octave (le 8e ton du mode majeur). La standardisation efface les différences pour le confort moral (penser ça fait mal) qui se réfère « à la vérité de la mesure » (ignorant son calcul d'erreurs) du nombre précis contre les mots vagues (de l'impression) est un abus de croyance de ce qu'est le dire-vrai, le penser-vrai : la parrèsia antique (rapportée par Michel Foucault). La mesure du monde (des banques) contre les mots vagues (de la poésie).

Standardiser la musique, la poésie en quoi est-ce bénéfique ?
. Eradiquer les différences,
. Empêcher l'exploration,
. Empêcher la réflexion (la mise en question),
. Créer un environnement fabriqué qui s'éloigne de la réalité (et donc dangereux pour la survie de l'espèce),
. Faciliter l'industrialisation : la production massive d'objets à vendre à tous les humains de la planète,
. Faire accepter l'inacceptable : « le procédé de la normalisation conforme » évalué par des outils (eux-mêmes) standardisés,
. Créer un environnement (illusoire) normal (où rien ne dérange l'intolérence qui se développe) une manière d'aseptiser l'intolérable (l'expulsion du sale a son standard : « toujours + blanc »),
. ISO est fière de sa normalisation des conteneurs en 69 pour le transport maritime,
. Anesthésier (faire abstraction de son contexte et de son environnement),
. Développer l'incompréhensible (de tout)
. Développer les mondes étrangers avec l'impossibilité de communiquer (de se comprendre)
.

La musique est l'activité humaine qui demande un gouvernement de soi à la fois : gestuel, intellectuel et sensible. Standardiser la gestualité, l'intellectualité (les modes de réflexions, de penser ou l'absence de réflexion = confort mental) et la sensibilité (les subtilités du senti, des sensations) revient à génocider l'espèce : la manière lente d'assassinat par débilitation par le fade (une manière d'éteindre les motivations individuelles). Le commerce de masse par la standardisation (similarisation) se développe. Les arts sans différences (autonomie) meurent.

...

 

3.
|ARS †|
American Rock Star
Star américaine
Idole (icône) de l'Amérique

contexte
            Dans la religion du « standing » (luxe quotidien normalisé par l' : « eau chaude courante », « énergie électrique permanente », « art ménager » (pour se libérer (sic) des tâches ménagères données aux robots : lave linge, lave-vaisselle, etc.), vaste « villa » claire, « automobile », avion (plus supersonique), etc.) être debout (stand) de réputation obligatoirement positive (ou le modèle américain à vie pour (presque) tous -sauf les pays-esclaves du tiers monde-)

|l'ARS †| l'American Rock Star†.
L'ARS est un phénomène apparu après la Seconde Guerre mondiale. La paix après la guerre, les Américains « libérateurs » ~ (stratégie de fausse libération pour imposer sa domination), l'Amérique terre promise du « standing » (le confort à l'américaine), les populations du monde (celles qui se concernent) n'ont d'yeux (Dieu ?) que pour elle, société de tous lesp-ossibles : excite (échauffe) les esprits avec le « rock and roll » (le blues -le cafard- accéléré, rapide qui fait transpirer dans la danse-transe) dont la première + vaste idole des jeunes (d'alors) est : ... (le nom importe peu). La culture de l'idole du rock est étalée (invasion de la crème) grâce à l'industrie de la radio (publicité), du disque (45 tours puis 33 tours puis CD puis mp3 puis on verra), de la distribution massive planétaire -c'est surtout ça-, du battage publicitaire massif -c'est surtout ça- et est retrouvée aussi dans la musique expérimentale (eh oui, dont les artistes américains supra font partie et entretiennent ce comportement d'idole (religieuse)) américaine (pour se convaincre que « je suis plus important que toi »). Aucun équivalent européen -à part les Britanniques qui ne veulent pas être reconnus comme Européens (ce sont des insulaires comme les Corses) qui en Europe sont les seuls à avoir produit (ça semble aujourd'hui fini) des idoles du rock-, il n'existe pas en Europe le désir de la part des artistes de talent de devenir une idole (par contre les mauvais artistes courent après et c'est leur motivation principale). C'est une culture proprement anglophone de créer l'idolation avec la musique et principalement pour la jeunesse dont l'idole est la figure-cible qui concentre tous les fantasmes (sexuels, de liberté, d'être rebelle aux règles des vieux (qui est seulement une attitude -une pose- et non un désir réel de changer quoi que ce soit)) de « tout est possible » au commencement de la vie d'adulte. On se rappelle du cri hystérique des jeunes filles en foule. L'attitude rock (et aujourd'hui rap, hip-hop) représente la liberté dont l'acte principal est la désobéissance (jusqu'à l'irrespect des Punks de tout détruire, les valeurs de nos sociétés policés : punitives à péages : tout casser dans les hôtels ou « le droit de l'agression pour sa protection » des rappeurs) qui profitent tous du système qu'ils rejettent : profiter de l'abondance du prestige du capital-isme.

C'est vrai, qu'il est difficile d'identifier les artistes inconnaissables européens, identification qui permettrait leur reconnaissance de ce qu'ils apportent (aliment) à (l'histoire de) la musique. Aucun auditeur (presqu'aucun) ni les musiciens pris dans leur monde, ni les journalistes concernés, ni les programmateurs ne sont capables de reconnaître l'apport réel du, le travail d'un musicien, mais uniquement sont effet : la réactivité publique qui paye pour l'accès : « combien j'ai vendu de billets » proprement mercantile : « l'indice d'écoute » (le degré d'obéissance convaincue du jeune consommateur naïf).

 

2.
L'espoir et la destruction

question
Pourquoi le sentiment de la destruction est-il pénible ?
réponse
Pour que le sentiment de construction soit agréable.
question
En quoi la destruction est nécessaire aux sociétés humaines ?
réponse
La destruction crée l'espoir.
L'espoir se constitue d'énergie nécessaire à la motivation de travailler.
L'espoir est un formateur de convictions.
L'espoir permet la reconstruction : histoire de s'occuper.
L'espoir est entretenu par la croyance.
La croyance est entretenue par l'effroi.
L'effroi fige la concentration de soi par la peur.
La croyance figure.
L'espoir entretient le futur : la non-mort de l'espèce humaine
(dans le contexte social d'humains regroupés censés résoudre ensemble les problèmes individuels).

Notre situation en ce début de XXIe siècle après les destructions spectaculaires du XXe (bombe atomique) s'opère par la voie du narcissisme une destruction intérieure. Le narcissisme est l'expression de la frustration (être mal aimé) et aussi un outil d'isolation (le filet techno-logique collant aidant). Les technologies de communication obligent cet isolement : pour se téléphoner, il faut obligatoirement être séparé. Notre narcissisme est une réponse à l'effroi pour être même seul.e avec au moins quelqu'un que j'apprécie : mon moi-même double idéalisé, lui au moins il m'aime (pas toujours).

La culture de l'effroi généralisé est une stratégie politique (religieuse aussi) de soumission des foules, au départ. Mais est devenu un sentiment généralisé personnel permanent. « Quelque chose, on ne sait pas quoi, nous détruit » (sic). Bien que depuis des millénaires nos sociétés soient fondées sur la domination (la mise en danger où soi ne contrôle plus soi par l'imposition de la punition : la possession de soi par la dépossession de ses objets (représenté par l'argent) et de son action (enfermement, attachement, mutilation, etc. : « maint'nant tu n'bouges plus, hein ? »)).

Le dictateur espère toujours disposer des populations (la foule ingouvernable comme la mer) à sa guise (caprice, le désir futile). Pour se prouver son pouvoir : réduire le nombre (massacre, génocide) = croyance quantitative à la gestion des sociétés humaines, manipuler la crédulité (mensonges, fausses promesses = impossible à tenir), mais chacun croit : c'est ce qui motive la dictature (la domination) : elle s’installe tellement aisément, sans trop de résistance = les populations (pour cela) apprécient d'être ordonnées, commandées, dirigées, leurs dire ce qu'il faut faire car d'elle-même ne savent pas quoi faire où il n'y a rien à faire (ce qui au font est vrai, à part dormir et se lever pour se nourrir). La langue est née de la dictature : d'entretenir le privilège et le prestige de l'image du dictateur par des spectacles protocolaires. Sinon, à quoi sert de dire ? ou être compréhensible ? ou de communiquer des idées ? Si je parle ici, c'est que je ne comprend rien.

Chaque être humain sait ce qui est bon ou mauvais (donné à sa naissance : c'est là : l'inné cultivé) pour soi (au moins on le croit) pas pour les autres. Mais le choix que prend la société humaine est à l'inverse du profitable pour soi et tend vers le choix pire. Le pire est lié à la destruction qui est lié à l'espoir : « l'espoir d'une vie meilleur » (pour supporter sa peine). Alors que le « meilleur » est là partout disponible pour nous. L'intérêt de l'espoir est qu'il asservit à une dictature (« guide », chef, un commandement qui fait les mauvais choix nécessairement pour produire une catastrophe : un spectacle). L'espoir pour la survie de l'espèce est un sentiment inutile. L'espoir ne fait pas vivre, il détruit.

 

1.
Nous voulons confondre : le réel et sa re:présentation (pour une histoire d'intensification)

La dramatisation, matérialisée par : les larmes de tristesse, l'émerveillement esthétique à visionner la nature (lever ou coucher de soleil par exemple), les larmes de joie de retrouvailles, l'effroi, l'horreur, etc., sont des mouvements de l'humeur amplifiée (et répertoriée) issus de la représentation (théâtralisation) de ce que l'humain agit : présentation + morale = re-présentation : la projection de son opinion sentimentalisée (apitoyée sur son sort, obligatoirement béné- ou maléfique par sa moralisation) sur un fait externe qui reste incompréhensible en dehors d'un « mouvement de sympathie narcissique » pour dire égocentrique. C'est l'attrait et l'intérêt du spectacle : amplifier, exagérer les sentiments pour s'émouvoir le public, et que chacun se reconnaisse dans les personnages afin qu'il s'y projette et ressente son émotion amplifiée, mais aussi falsifiée. Le surjeu (sur moi) de l'acteur combiné à une mise, à une scène écrite pour émouvoir les spectateurs est une manipulation consentie propice au narcissisme du regardant et du regardé : c'est le fait de se re-voir (voir soi juste dans l'environnement injuste) qui émeut (public + acteur qui joue). Dans nos sociétés théâtralisées (politique-théâtre, médiatisation-spectacle, etc.) en surproduction de simulacres (virtualité, « réalité augmentée » (sic), mensonge politique et économique obligatoire, etc.) où « peuple » est devenu « public », le spectateur ignore le sens basique de ses comportements d'humain. Tout ça, pour « tromper l'ennui » (généré par l'idéologie de l'esprit du travail = pénible) une fois le travail lâché. Nous en sommes venus à confondre : le réel et sa représentation. Le drame ne peut pas se prendre au sérieux, sinon il devient désastre. L'imaginaire du simulacre cru semble + attractif que la réalité naturelle incroyable (ou les ravages de la croyance de croire à l'incroyable des promesses dans les larmes ou la joie de la peine et de la douleur « pour combler le manque en moi »). Alors qu'il suffit, de faire aller les actes tels qu'ils sont (sans les dramatiser pour les rendre insupportables ou faire la distinction entre le fait et sa moralisation qui aujourd'hui a pris le sens de "donner son opinion sentimentale" et non l'acceptation de comportements culturels établis pour la sauvegarde de la société).

LUTTE contre l'ennui

Il existe l'ENNUI tel que :
1. AMPLIfication => volonté d'atténuation du fade (le fade de l'existence représenté a priori, voire comme postulat),
2. INTENSification => catastrophisme (dans la catastrophe, amplitude la + intense : une denrée recherchée pour le spectacle),
3. le TON « de la perte irréversible » (dramatique mais pas trop où le ridicule est empêché par le sérieux) que doivent provoquer par exemple les informations du journal ou la réunion d'affaires ou politique (dans le cas contraire, ça serait l'explosion de rires et l'expression du rire dans ce contexte fait croire à une arnaque). Ce ton, le même, est enseigné dans les écoles productrices de ce ton (ton qui vient de tendre -une corde- (aussi "les nerfs") pour faire craquer).
4. la culture du PIRE issu du commérage (racine du journalisme) qui accuse et condamne est le spectacle du jugement et de la punition (racine du tribunal).

DRAMAtisme

La dramatisation crée le spectacle (obligé) du malheur de l'autre
(le malheur de l'autre est la matière première du commérage, du potin, du ragot
qui entretient le mépris des autres et sa propre frustration)
Et provoque (oblige) le spectateur à être concerné
(la concernation sans sympathie en silence, sauf dans l'acclamation)
puisque c'est une situation grave qui est re-présentée
(rapportée à l'entité : « public anonyme »)
qui « peut » arriver à chacun de nous (est présenté gravement) :
« on va tous mourir dans une situation effroyable »
c'est une situation grave,
c'est l'objet même de la dramatisation :
Le ton sérieux (de la contenance) du drame empêche de rire (les croyants)

Et dévoile la grossièreté du rapportage de l'histoire re-contée
crue (obligatoirement par le ton du geste) aux riants non-croyants.

LE RAPPORTAGE INDUSTRIEL D'HISTOIRES
ou stratégie de captation de l'attention « de la masse d'êtres anonymisés » : les clients (-public)
finance l'économie culturelle.

 

Comédie (du latin « comoedia » = pièce de théâtre) prise de distance avec la situation rapportée, pour en rire.

 

 

avril 2014
3.
L'humain restreint ?

En 1984 j'ai découvert qu'il était possible que des musiciens confirmés puissent être incapables de jouer de la musique. Il s'agissait à ce moment-là de la peur de croire détruire son instrument (qui était l'argument pour ne pas jouer), mais en fait l'étroitesse d'esprit et de la pratique qu'enseignent les conservatoires de musique obligent le musicien à jouer ce qu'il a appris durant ces longues années, et non à développer un savoir-faire instrumental évoluant dans l'adaptation (l'accord) selon le contexte musical dans lequel il se trouve.

La musique occidentale, et la musique humaine en général, a cette tendance généralisée à la répétition mécanique. C'est ce que le sérialisme (mouvement musical du XXe siècle) a essayé de contrarier, mais qui n'a généré que l'ennui de la part des auditeurs : car la différence exclusive a été perçue répétitive et monotone. Cette monotonie est aussi la conséquence de l'utilisation d'une seule échelle : les 12 tons qui divisent l'octave. Mais rythmiquement, différencier les durées (en 12 valeurs) pour former des rythmes totalement irréguliers (comme pour la parole), désintéressent les mélomanes. La gestualité difficile doit rester dans la régularité. La virtuosité est en rapport étroit avec la répétition mécanique : l'imitation des machines (pour la machine, la virtuosité n'est pas un souci). La raison est que pour un humain, la complexité rythmique de l'être humain rend difficile le jeu simpliste régulier qui est l'apanage des mécanismes et des machines. La quantification du temps en fréquence (battue régulière) a permis de séparer les temps courts (brevis) des temps longs (longa) jusqu'à obtenir une série divisée de durées obtenue par le doublement : 1 2 4 8 16 32 64. Ces 7 valeurs nommées : quadruple croche, triple croche, double croche, croche, noire, blanche, ronde et plus rarement la carrée pour 128 rentrent dans la mesure à 2, 3, 4, plus rarement à 5, 6 et 7 temps (au-delà, il n'y a que la culture de l'Inde qui puisse répéter des mesures jusqu'à une vingtaine de temps/battues). Mesurer par le doublement est basique (pour la perception), puis réducteur (culturellement) sachant qu'entre 1 et 64, il existe 63 valeurs entières différentes par l'addition. Avec les chiffres à virgule, le nombre de valeurs est infini. L'infini est une idée qui dérange la perception humaine : elle est incompréhensible (et l'incompréhension terrorise et active le rejet), inidentifiable et immémorisable : mais il n'y a aucune raison valable que cet état de fait génère la terreur absolue. Et pourtant...

Il en va de même pour la mélodie, le nombre de hauteurs par mélodie (un groupe de notes identifiables et mémorisables) : 5 est le maximum, au-delà ce n'est plus considéré comme une mélodie (car inidentifiable comme telle et immémorisable). C'est pour ça que le mode à 5 tons pentatonique (division irrégulière de l'octave en 5) se retrouve dans toutes les musiques humaines de la planète (porté entre autres par le blues). L'auditeur de musique aujourd'hui est un restricteur (il se borne à ce qu'il connait), son jugement est radical : si la musique ne le concerne pas, il se détourne, il n'essaye jamais de comprendre, voire il agresse. La culture du rejet de l'étranger, du différent, de l'autre (qui aujourd'hui est pris pour cible dangereuse : l'ennemi terroriste) est comme inculquée dans l'humanité même afin de restreindre la possibilité d'ouvrir son esprit et d'accroitre son intelligence. L'humain est-ce le résultat de la bêtise animale ?

 

2.
Sans la peur, pas de hiérarchie (et d'abus de « sécurité »)

La peur n'est que le résultat de l'instauration de la hiérarchie. La hiérarchie instaure l'autorité. La peur n'est que le résultat de l'instauration de l'autorité. L'autorité instaure la hiérarchie. La hiérarchie forme la structure profonde de nos sociétés. Qui depuis + de 25 siècles n'évoluent pas. La structure hiérarchique favorise la prise de pouvoir, la domination (la mise en danger). Mais le pouvoir favorise la misère des dominés. La peur (la crainte) permanente n'est que provoquée par cette structure profonde hiérarchique de nos sociétés. Sans la peur, l'autorité n'a plus de sens et la hiérarchie se défait d'elle-même.

La peur s'inculque en profondeur à partir de l'éducation des enfants, d'abord en famille où l'enfant lors de ses premiers pas, doit craindre ses parents, pour leur obéir (le rôle dévolu au père) et à la fois les aimer pour être rassuré (le rôle dévolu à la mère) de ne pas mourir abandonné (sans nourriture ni foyer). Le nourrisson sait dans son corps de par l'expression de ses cris que ce risque existe.

Puis l'enfant rencontre l'école : lieu social d'inculcation de l'obéissance, des punitions, du sens de la hiérarchie, de l'autorité de l'adulte, de l'enfermement, premier contact avec l'examen, l'évaluation de son aptitude : en fait de son degré de conditionnement (d'abdication), à la soumission aux valeurs d'ordre = d'obéissance à la hiérarchie (confondu avec respect). C'est à l'école que l'enfant va se convaincre de son infériorité ou de sa supériorité dans le monde social préparatoire à l'ordre des adultes, de la hiérarchie, de l'autorité, des examens et de la compétitivité sans pitié (sans considération pour l'autre : l'apprentissage du mépris). Mais le sens de la valeur autoritaire est arbitraire (ça au fond bien caché chacun le sait, car provoque les dépressions) : il empêche le dialogue pour comprendre et se comprendre.

Sans la culture de la crainte (la mise en danger permanente, le risque permanent d'être puni, de souffrir par le châtiment corporel, la privation, l'amende et l'enfermement), l'autorité n'a aucune raison d'être. L'autorité oblige à celui qui s'y soumet, le sentiment d'humiliation (sentiment souvent refoulé pour ignorer sa douleur). Le sentiment d'humiliation est généré par un rapport de force qui opère par la fascination qui enclenche l'admiration et par la même la soumission (la crainte retire le courage et la force pour s'en remettre à l'autorité, c'est la démission de soi). La puissance qui annihile les autres, n'a socialement aucun sens que d'annihiler la sociabilité humaine : une destruction. Le sentiment de puissance est généré par le pouvoir de détruire l'autre : de l'anéantir. Comment une société humaine basée sur cette valeur peut se survivre ? Elle continue à procréer (ses futures victimes).

Pour se sentir inférieur, le sentiment d'incapabilité doit être convaincu (par la personne qui le porte). La conviction est autant nécessaire que l'ignorance pour enrober la crainte de la croyance. Etre convaincu de « c'est comme ça et pas autrement » protège la structure sociale instituée et son usage. Pourquoi avoir retenu le modèle de la hiérarchie (composée d'humains supérieurs et inférieurs) pour ordonner nos sociétés ? Pour la gloire (la reconnaissance sociale). La gloire n'est possible que dans un système hiérarchique. L'autorité cultive l'idée du héros. Du « sauveur » à glorifier : toutes les actions politiques et religieuses reposent sur cette idée : un élu (fascinant pour le salut des autres -le peuple : misérabilisé anonymisé-). Le mérite de l'élection ne repose pas sur le mérite, mais sur la capacité d'influencer les autres à choisir « sa personne » à être glorifiée par tous les autres. Une société à structure hiérarchique développe le « culte de la personnalité » et l'amour-propre (le narcissisme) qui va avec.

Mais les méritants affichés, proclamés méritent-ils leur supériorité donnant accès aux privilèges (avantages accordés en dehors de la loi pour les autres) ? En quoi le chef mérite-t-il d'être chef ? La médiatisation nécessaire (l'abus d'informations qui sollicitent l'admiration) montre le contraire. Le mérite ne réside pas dans la capabilité, dans le cas contraire il n'existerait pas les attitudes sociales de circonstance, comme : se prendre au sérieux, l'attitude de l'intransigeance, l'attitude qui « donne de la contenance » pour avoir l'air crédible, etc., pour se faire obéir : tous ces efforts de comportement démontrent que : le mérite de la gloire n'a aucun mérite que le ridicule (amplifié par le sérieux de circonstance de la situation : on pense à la risibilité de l'armée) quand on sort de ce jeu et compris son mécanisme.

Demander de la sécurité à ceux qui provoquent l'insécurité, est un paradoxe, et une preuve que le peuple soumis demandeur est bien maîtrisé, trompé : qu'il est pris au piège dans ce schéma de base : le père punit et la mère console (pouvoir/charité qu'on retrouve dans : gouvernement/ONG) : la racine du sadomasochisme avec une population qui en redemande (elle croit être en sécurité par sa soumission). Etre pris au piège de ce paradoxe et en redemander, perpétue, voire stabilise notre société punitive violente pour être considérée comme normale. L'abdication perpétue la punition de la violence. Alors qu'il suffit de s'en détacher. Le criminel, figure nécessaire à cette mascarade joue le rôle du terroriste qui terrifie et appelle le héros sauveur à sa gloire (le faux méchant doit perdre pour donner gloire au héros) est une histoire bien rôdée (se déplacer en rond).

Le problème fondamental de nos sociétés est que pour être tous mal, ou avoir la possibilité d'être tous mal réside dans la culture de la peur de l'autre (l'inculcation de l'a priori que l'autre humain inconnu nous veut du mal et prouvé par les criminels -de circonstance- ultramédiatisés : pourquoi les catastrophes sont médiatisées en « prime time » : la réponse est là : pour se convaincre de la fausse hostilité de la vie), favorise le système de la hiérarchie comme valeur suprême du privilège (le monde en soi n'est ni cruel ni violent). Sans ça, l'humanité développerait son intelligence et s'épanouirait dans la félicité.

Une vie humaine est courte, autant la vivre bien. Cette situation misérable ressemble à un noeud psychologique admirablement écrit par Ronald David Laing dans son petit livre « Noeuds », sauf qu'ici, c'est une société entière, voire une civilisation qui s'est volontairement piégée dans ce cercle vicieux de la peine sadomasochiste de la gloire narcissique.

Sans hiérarchie, plus de peur.

 

1.
Le dire-vrai et la rétention de la douleur

Julie - comment vas-tu ?

Sophie - J'ai toujours cette maladie qui me rend la vie difficile, en + de la pauvreté, mais là, j'ai choisi mon camp ! celui de l’honnêteté pour réaliser une musique sublime, je n'ai pas de choix, d'où ma parrèsia (rappelé par Michel Foucault) : mon dire-franc, mon parler-vrai qui peine. La vérité révélée d'un mensonge longtemps dissimulé n'est pas sans douleur ! L'hypocrisie ne va pas avec la musique. Une musique hypocrite est laide, ça s'entend. La douleur du dire vrai se trouve dans la difficulté d'admettre d'avoir tort. Cette vérité si difficile à extraire de soi et dont les psychanalystes en font profession de confession, de retirer cette vérité qui blesse (la peine n'a jamais formé l'identité de soi, c'est un mensonge) et génère la douleur. A cela il n'y a qu'une raison : la rétention. L'unique raison est qu'elle est retenue : en elle-même, elle n'est rien, n'a aucune valeur : la mémoire de sa peine. D'ailleurs une fois lâchée, on se fait la réflexion : « ah, ce n'est que ça ? » Oui, un petit rien qui crée les grandes misères entre les humains (par la vengeance).

Julie - retenir au fond de soi, caché même de soi, ses douleurs passées est une étrange pratique ! A quoi ça sert ?

Sophie - c'est la maladie du sédentaire : prendre possession du territoire et des autres pour vouloir se sentir plus fort (contre sa faiblesse ressentie pitoyable et humiliante) sortir sa misère de la misère : une vue de l'esprit devenue croyance et à force : un symptôme.

Julie - comment peut-on se convaincre de sa misère (qui n'est pas la pauvreté) ?

Sophie - par le cercle vicieux de la rétention de sa douleur (en croyant fermement l'autre pour responsable, jamais soi). Le croyant ne ressent, ne voit que ce qu'il croit (de ce qu'on lui a donné à croire de ce qu'il veut croire). Le croyant se victimise afin de retenir sa douleur (et l'attention) et justifier sa vengeance et la légitimité de son agressivité. A ce stade, le dire-vrai devient une menace à combattre. Il détruit l'illusion de la croyance et révèle une vie gâchée.

 

 

mars 2014
14.
Proposition (maigre) pour une autre civilisation

Je pense, crois (?) croît-on ? qu'il est temps de sortir de notre civilisation. Vieille de 2500 ans. Qui répète en boucle ses mêmes erreurs. Comme le ciment insistant de l'hostilité généralisée de la compétition motivé par le désir de gloire sociale cimenté par des hiérarchies et des lois arbitraires qui révèlent à la base une frustration plus qu'un contentement. Ou de l'état de guerre permanent. Sans ça, un nombre incalculable d'êtres humains seront soulagés.

« Je suis à la poursuite de mes 4 vies dans le détroit du resserrement temporel de Farmouze qui accélère les fuites opposées. J'ai détecté 4 clignements de mon regard déjà vu qui me fait apercevoir le prérappel de la ceinture temporelle qui se relâche et ralenti avant sa phase de disparition par l'accélération. Ichtard est en vu. »

En 2500 ans d'existence, elle avait le temps.
Elle avait le temps de démontrer qu'elle puisse épanouir son humanité.
Mais ne l'a pas fait, au contraire elle réalise la régression de l'humanité.

« On est perdu ? Les cartes (graphique de lieux connus -envahis- pour se localiser dans les repères) ont la faculté de montrer du monde connu, en petit, son étroitesse. C'est pas loin. Son étroitesse (petitesse) pour aller au-delà (plus loin), explorer et connaitre l'inconnu. Les cartes servirent d'abord la guerre, la conquête guerrière par peur de l'inconnu. Mais la musique s'empare des cartes et les utilise comme « partitions » d'orchestre, depuis Mathius Shadow-Sky. On est plus très loin. »

Une autre civilisation qu'

- Une civilisation terreau propice à certaines attitudes et pas à d'autres, qui forment le comportement dominant à imiter avec des valeurs de vie sociale immortalisées dans les livres de lois (Codes) qui interdisent les attitudes dévalorisées que cette société elle-même provoque. La ségrégation ne mène qu'à la misère et à l'hostilité de peines, de vengeances et de meurtres.

- C'est sûr. C'est su.

Solution et résolution (libération de l'esprit conditionné, 1) grâce à l'esprit vibratoire (suite n°1)

La musique n'a pas d'objet ni de sujet, elle ne reflète que le désir de l'existence humaine par la vibration instantanée. Pour vibrer, la musique ne peut se réaliser sans la sympathie (l'échange vibratoire, le commerce du sensible) dans un contexte non vide condition de son existence. L'esprit vibratoire communique par la musique avec tout ce qui vit, et comme tout vit par la vibration, l'esprit vibratoire communique avec tout (pas uniquement avec les êtres humains). Ce mode de communication sans langage qui demande de la résonance (un contexte répondant) pour exister et de la sensibilité pour être perçu est incorruptible. Des concepts comme vérité et mensonge sont inexistants dans le monde vibratoire, car inutiles : ils ne provoquent ou ne sont à l'origine d'aucun besoin.

 

Une autre civilisation passe obligatoirement par le changement de sa structure sociale fondatrice. La nôtre mourante repose sur l'autorité et la hiérarchie. Sa valeur propriétaire qui fait de la rétention et se rend volontairement malade. Pour changer, il n'y a qu'à lâcher : et on se sentira tous mieux (mâles et femelles).

Pour l'autorespect mutuel de soi et des autres qui épanouit la tolérance et l'ouverture d'esprit : toute hiérarchie ne peut que disparaître. Où toute soumission à toute domination (le désir de dominer = humilier son prochain) pour une société comblée (à majorité non masochiste) n'a pas lieu d'être. Une fois cette structure sociale destituée, nous débuterons une autre civilisation. Certainement moins stupide et non hostile envers elle-même. Nous rentrerons dans la période de maturation de l'humanité. Jusque-là, il semble qu'on soit tous devenus des p'tits cons gâtés (mâles comme femelles).

 

L'idée de la fin de notre civilisation est lancée et commence à faire son chemin, ce qui a pour conséquence d'accélérer notre automisérabilisation.

...

exemple de l'ANARKHIA ORCHESTRA

13.
Au fond, à quoi ça sert l'hypocrisie

Julie - (voix légère) Au fond, à quoi ça sert l'hypocrisie ?

Sophie - Dans notre société hiérarchisée, à garder « sa place » en acceptant l'humiliation de sa soumission. La flatterie s'agit par l'hypocrisie qui est nécessaire à la gloire du « supérieur » (de position supérieure, détenant un petit pouvoir supplémentaire) enviée par les inférieurs qui à la première occasion lui prendront sa place (avec le sourire) dans une concurrence impitoyable (violente) pour la gloire et le revenu + important, mais qu'un seul pourra détenir, les autres, se contenteront des positions inférieures, toujours prêts à s'emparer de la position supérieure enviée et convoitée (l'ambition sociale oblige).

Julie - Dit comme ça, ça a l'air idiot (ce jeu) !

Sophie - Mais ça l'est. L'hypocrisie est essentielle à maintenir la hiérarchie. Sans l'hypocrisie, la hiérarchie s'effondre et perd le sens de sa (fausse) nécessité, celle de l'organisation ordonnée des êtres humains. La hiérarchie se nourrit du mépris de l'autre, c'est par le mépris que le « supérieur » prend son assurance de se sentir au-dessus des autres, autrement dit l'autorité pour commander les inférieurs soumis, à faire ce qu'il dit de faire. « L'obéissance est synonyme d'ordre social » (sic) est une absurdité ; l'obéissance est le résultat de la domination qui avec l'hypocrisie est acceptée : où le soumis humilié remâche son sentiment de vengeance à obéir. Si les inférieurs obéissent, c'est uniquement pour ne pas perdre sa position avec son revenu et dans l'espoir de « monter en grade » (sic) et par vengeance (à faire subir les humiliations qu'on lui a fait subir) qui peut être la motivation d'une vie.

Julie - Dit comme ça, ça a l'air stupide (ce jeu) !

Sophie - Il y a même une pioche ! Un fond d'expulsés prêts à se brader pour rerentrer dans le jeu. La pioche s'appelle : « être au chômage » ou « être célibataire » qui semble être plus humiliant que la position la + basse dans la hiérarchie.

Julie - Dit comme ça, ça a l'air invraisemblable (ce jeu) !

Sophie - Mais ça l'est, et en boucle depuis le début de notre civilisation, accompagné d'une croissance exponentielle de l'intolérance.

Julie - J'imagine, à force de jouer en permanence à être hypocrite et humilié, on devient intolérant à n'importe quoi. Ça devient insupportable !

Sophie - Etre obligé de jouer sa survie en permanence dans ce seul jeu, de génération en génération, nerveusement, ça épuise. Et là intervient « l'industrie de la médecine des drogues en pilules » qui soulagent les peines subies instantanément et les services du divertissement qui font oublier l'absurdité du jeu.

Julie - Des ramifications en + à la hiérarchie qui elles-mêmes sont hiérarchiques dans la diversion ! C'est un jeu de fous !

Sophie - Mais comme : « c'est comme ça » qu'ils disent, tout le monde l'accepte, car c'est normal. Tant que ça dit : « qu'on n’y peut rien », c'est normal, ça va. Le normal ne peut pas être anormal. Etre anormal, c'est être expulsé du jeu.

Julie - Même si ce normal : ça va pas ? Même si ça va pas du tout ? Ça continue à être normal ?

Sophie - ...

Julie - (voix caverneuse) Et ça dure depuis combien de temps ?

Sophie - (chuchoté à l'oreille) Personne n'ose le dire... Certainement de honte, chut ! depuis + de 42 générations en 2 500 ans...

Julie - (bouche béante, sans voix)

 

12.
Liberté crue

Liberté n'est synonyme de pauvreté que dans nos sociétés basées sur le modèle de la domination : c'est-à-dire capables de laissez mourir l'autre sans en prendre soin quand il en a besoin; sans pitié = mépris, sans charité = mépris, juste parce qu'il est un être humain. L'entraide est la dépendance et le respect de l'autonomie : la condition de sa survie.

Liberté n'est synonyme de richesse que dans nos sociétés basées sur le modèle du profit (tout se payer), aux dépens des autres qui permet à l'un de tout corrompre (acheter) et à l'autre d'être corrompu (de se vendre ou vendu). Le profit est pris dans le piège de la domination.

Ni domination, ni profit (au sens d'escroquer l'autre) ne sont des valeurs de liberté. La liberté s'épanouit dans la sympathie et non dans l'hostilité (elle n'a pas besoin de ruiner les autres pour exister). Une société hostile où sans cesse elle est contrariée. Affirmer la liberté dans une société qui cultive l'hostilité est une contradiction, où la culture du mensonge s'entend avec l'avidité du crédule : une scène pitoyable de l'humanité conditionnée à la domination et au profit qui ne communique que par le mensonge.

 

11.
Refrain
du février 2014

Les sommets de l'hypocrisie sociale.
Si vraiment les gens voulaient que la société change, elle serait déjà changée, mais ce n'est pas le cas. L'irresponsabilité, le péage, l'ordre, la hiérarchie, l'autorité, l'obéissance, la bêtise, etc., sont des modes de vie qui conviennent à la majorité des humains en société. Dans le cas contraire l'hostilité et la mise en danger permanente n'existeraient pas. La question qui vient maintenant à l'esprit est : comment est-il possible de se complaire dans l'hostilité ? Réponse : c'est l'unique contexte favorable pour acquérir un pouvoir sur les autres (une domination). Dans un contexte bienveillant, cordial, sympathique et amical, le pouvoir sur les autres (la domination) n'a aucune raison d'être. C'est ce rapport voulu dominant/dominé qui crée nos sociétés hostiles et dangereuses pour tous.

 

10.
L'accommodement

Si notre société n'est pas encore totalement ruinée, c'est bien grâce à l'accommodement. L'accommodement donne la possibilité « d'arranger » la règle, le règlement, pour résoudre un problème individuel. Sans l'accommodement, avec la stricte obéissance à la règle, à la loi, aucun problème individuel ne peut se résoudre. Pour la simple raison que tout problème (individuel) est particulier et ne rentre pas dans la règle « en général ». L'accommodement, c'est désobéir un peu pour que le problème soit résolu : « une entorse au règlement » qui n'est pas de la délinquance, mais un entre-deux : un espace étroit de liberté pour prendre soin de l'autre. Sans accommodements nos sociétés périraient rapidement. Avec l'accommodement, ça met + de temps.

L'accommodement, c'est ce mince filet de vide entre les briques, des lois et des règles qui forment la forteresse administrative de l'ordre, où chacun décide pour lui-même de prendre soin de l'autre. Dans cette maille de vides (juridiques [1]) s'opèrent des autogestions minimales qui permettent à différentes communautés de survivre en n'étant pas anéanties par la « forteresse des règlements » écrasants (qui empêchent d'agir) qui sans ce réseau de vides ténus et connectés provoquerait un suicide social généralisé dans la consommation et la prise de risque pour rencontrer la mort + rapidement. Une dictature totalitaire stricte annihilerait le désir de vivre de chacune et chacun, car personne ne désire vivre le cauchemar de la possession totale ou de la dépossession de soi.

Le degré de tolérance d'une société humaine se remarque à l'épaisseur de l'accommodement : + il est épais + la société est épanouie, + il est mince + la société souffre. Une société dure ne s'accommode pas, une société souple s'accommode ; tout comme pour l'esprit : dur il est fermé, souple il est ouvert. L'esprit ouvert permet la tolérance que l'esprit fermé ne tolère pas.

Note
[1] La justice punit + qu'elle ne concilie. Les lois sont rédigées + pour interdire que pour permettre (si la loi permet elle ne punit plus: la justice devient obsolète). La justice favorise voire cultive la vengeance, tenue par la rancoeur du plaignant. Le juge est « un magistrat qui n'a que le pouvoir de mettre en prison ». Les acquittements font + appel à la forme due à une procédure erronée (cours de cassation) que réels. La « présomption d'innocence » n'existe que si la preuve est rapportée. La conciliation est une formalité bâclée. L'accusé est déjà coupable d'être accusé. Dans une querelle judiciaire (publique) il n'y a toujours que 2 parties, où l'une est coupable et punie, et l'autre pas.. est glorifiée. Le délateur est toujours innocent. La justice ne tranche qu'entre mal et bien (qu'elle considère suivant la morale dominante) sans accommodement, est la source de son erreur et du jugement.

 

9.
Le pouvoir

Qui dans une organisation sociale détient le pouvoir ? Un président ? Un chef ? Il ne semble pas, car à différents chefs ou présidents, la politique reste la même : dominer en contraignant, en obligeant, en forçant, en contrariant les autres. Le pouvoir pour demeurer (exister) doit être insaisissable, dans le cas contraire, il se perd (il est saisi par un seul et seul ne peut rien). Le pouvoir est le fait d'un gouvernement entretenu par les gouvernés volontaires, et ce n'est pas, qui gouverne, mais quoi contraint : comment une personne peut contrarier une autre et en trouver l'action de peiner légitime ? A partir de ce fonctionnement, on peut comprendre que le moteur du pouvoir est la frustration ou la libération de sa frustration dans la direction des autres pour sa satisfaction éphémère au prorata de la douleur de sa frustration.

A partir d'un employé de la hiérarchie, plus on suit le sens dominant de cette hiérarchie, vers l'un ou l'unique, plus l'identité du pouvoir se perd : plus on croit arriver au sommet responsable et plus ce sommet devient flou, car ici règne l'irresponsabilité. C'est là où réside le pouvoir : dans l'irresponsabilité, c'est-à-dire, là où les personnes méprisent les autres (la fameuse « incurie des gouvernements »), c'est-à-dire partout. Le pouvoir n'est jamais détenu par une seule personne, mais il est entretenu dans un « réseau d'influences » où les décisions sans commun accord de l'action à poursuivre sont prises pour contrarier les autres, pour nuire aux autres (grâce à la légitimité de l'irresponsabilité). En d'autres termes : agir des stratégies de domination sur les autres à mettre au servage. Le lien qui rend possible le pouvoir réside dans la doctrine.

La croyance est l'outil fondamental de la domination : il n'y a que la croyance qui fasse admettre l'impossible, avec son résultat : la résignation et l'obéissance à la doctrine. La doctrine dominante du pouvoir occidental est celle de l'Ordre. A la fin de la Seconde Guerre mondiale ou de la révolution de 1789, les populations ont cru à leur libération (au leurre de la libération qui est plus un outil qu'un état) : une population convaincue d'être libérée n'a pas besoin de se libérer (de se soulever, de se révolter). Etre libéré par un gouvernant est un contre-sens, une réelle libération ne s'opère que par soi-même et non par un dominant qui commande, gouverne sa libération à soi. Ce commandement effectif est l'action même de ce que donne le pouvoir : croire être « pris en charge » en échange de « protéger le pouvoir ».

Reste les intellectuels et les artistes (les nomades aussi : le pouvoir invasionniste croît chez les sédentaires) qui à coup de créations révèlent la manipulation du pouvoir. Mais l'offensive massive de la « politique culturelle » a suffi à faire taire les philosophes et les artistes : mission accomplie : leurs oeuvres concernées depuis les années 80 du XXe siècle sont difficilement accessibles jusqu'aujourd'hui. Après les Deleuze, les Foucault, les Barthes, les Xenakis, les Cage, les Kagel, les Stockhausen, etc. ; la relève est censurée. Et la génération suivante a abdiqué : elle obéit à ce que le pouvoir (flou) impose.

Aujourd'hui, la domination, grâce au mensonge et à la croyance habitués est absolue. Le renforcement hiérarchique persévère en plaçant encore plus d'intermédiaires aux petits pouvoirs. Le pouvoir n'a rien à voir avec sa « sécurité » qui n'est qu'un renforcement de son seul objectif : la domination (dominer les autres dans l'hostilité de la gentillesse par la force). Qui aujourd'hui atteint son absolu par le seul fait que « personne n'y croit d'être dominé » (sic), mais en souffre.

« On n'y peut rien, c'est comme ça » est la parole des protecteurs du pouvoir (celles et ceux qui obéissent pour torturer et tuer l'autre (disant hypocritement : « ce n'est pas de ma faute, j'ai obéi aux ordres ») au lieu d'en prendre soin) qui réside dans l'obéissance. « On n'y peut rien, c'est comme ça » est la parole des protecteurs du pouvoir qui réside dans l'obéissance du servile.

 

8.
l'Empire

ou l'autoconditionnement à l'idéal impérial du citoyen modèle

Beaucoup de citoyens (qui parlent et lisent la langue) sont convaincus que les valeurs de la chose publique (la République) sont portées par le slogan : Liberté Egalité Fraternité (gravé sur toutes les façades d'écoles en 1880 et des mairies de France). La conviction démocratique des populations françaises jusqu'aujourd'hui vient de cette gravure adoptée par le gouvernement français comme devise en 1946 : les écoliers la lisent chaque fois qu'ils rentrent à l'école, les adultes à chaque fois qu'ils vont à la mairie. Pourtant, entretenir le paradoxe entre : dire, croire et faire, en politique est d'usage : « pour tromper son ennemi, il faut lui mentir ». En quoi les populations humaines sont les ennemis des gouvernants ? pour la raison qu'elles ne désirent pas être gouvernées, préjugent les gouvernants, pourtant environ + des 2/3 des populations obéissent pour leur confort moral (de ne pas vouloir penser et d'être irresponsable) d'après l'expérience de Milgram (1962). En même temps, vivre des dictatures autoritaires avec l'appauvrissement global des populations, n'est souhaité par personne.

Cette même école laïque (avec ses professeurs fonctionnaires) prône les valeurs de la Révolution française de 1789 comme la libération du joug de la monarchie qui permit l'expression crue du slogan à 3 mots Liberté Egalité Fraternité. Il n'en est rien. 1789, le soulèvement populaire (réduit à la famine) retire le pouvoir à la monarchie (tranche la tête du monarque et de sa famille) pour le donner à la bourgeoisie (la classe laborieuse dégourdie et enrichie qui profite de la pauvreté des autres) et qui forme l'institution de l'Administration (premiers ministères) qui n'a jamais instauré une « loi populaire » (qui défend le peuple des abus des gouvernants), mais généralise par : « dire, publier et agir autrement », pour réaliser une société de droit qui interdit et fait payer dont le peuple servile est désavantagé. Droit = payer et être payé (sinon : prison). La loi interdit pour réaliser le droit ; autrement dit : le paiement : dans le but de maintenir une société à péage automatisée sous obéissance.

Cette fausse « libération populaire » de 1789 de la famine (fausse démocratie : le peuple n'a jamais eu aucun pouvoir de décision -et ne le désire pas- bien qu'il puisse annihiler n'importe quelle domination qui ne lui convient pas) évolue vers l'impérialisme (la sensation de puissance nationale) en atteignant le sommet de son 1er épanouissement avec Napoléon Bonaparte empereur de l'Empire français (intronisé et couronné en 1804 : seulement 15 ans après la Révolution de 1789). Règne qui dura 10 ans. La monarchie impériale fut réinstaurée avec Louis XVIII en 1814/16 à la disgrâce de Napoléon qui fut exilé à l’île Saint Hélène (Britannique, au milieu de l'Atlantique) où il mourut. En 1830, la Révolution de Juillet (3 jours) n'a donné que des centaines de morts, la monarchie fut réinstaurée. 3 ans après la Révolution de 1848, en 1851 : empire, monarchie et république « se mélangent » (dans l'appellation) en la personne de Louis Napoléon III empereur pendant 18 ans (1869). Ce 2d impérialisme accumule le coup d'État avec son élection populaire ! En 1864 et 1887 commence avec le colonialisme (comme pour l'Angleterre) le 1er trafic international massif de drogue avec l'opium qui deviendra héroïne, trafic qui renforce les Empires français (avec le Vietnam) et britannique (avec la Chine) et qui finance la domination de leurs Empires (le pétrole viendra plus tard).

1871 La Commune. Paris assiégé par les Allemands (comme contre-offensive à l'offensive ratée de Napoléon III), le gouvernement s'enfuit à Versailles pour ne pas faire face au mécontentement populaire de la capitulation française. Les populations affamées abandonnées et en colère se sont organisées (autogérées) dans l'urgence : ça a duré 2 mois, le gouvernement a repris son siège parisien dans le sang avec les canons (voir l'histoire saugrenue des canons) avec des exécutions massives : la Semaine Sanglante du 21 au 28 mai : des milliers de Parisiens humiliés (faux procès massifs) assassinés, ou déportés en Nouvelle-Calédonie relève du génocide. Rebelote en 1936 avec la Guerre d'Espagne où furent matés les insurgés par le fasciste Francisco Franco aidé par la Banque de France... Jusqu'au soulèvement massif de la jeunesse mondiale en 1968.

Ce bref rappel historique pour montrer que pendant le XIXe et le XXe siècle sans relâche jusqu'aujourd'hui (aujourd'hui, moins) les soulèvements se sont fait toujours mater par l'audace du génocide des gouvernants : pourquoi ? Pour la simple raison que le modèle politique de remplacement est calqué sur le modèle politique remplacé. Toujours fondé sur la hiérarchie localisable et identifiable en légitiment la violence pour prendre et garder le pouvoir au nom de l'ordre. Ce modèle politique ne sied pas aux populations autogérées, mais à une politique de domination. Depuis des milliers d'années, c'est une mauvaise guerre inutile entre les soumis par la force (les esclaves) et les gouvernants (les maîtres). Autant s'accorder que de forcer par la violence, non ? Quand le choix avait été donné aux Français par le CNR (Conseil National de la Résistance) après la Seconde Guerre mondiale entre un gouvernement centralisé à Paris et une indépendance régionale par référendum, la majorité votante a voté pour l'autorité centrale... Oui.

La structure fortement hiérarchique de l'Administration initiée par la Révolution de 1789 et renforcée par Napoléon Bonaparte et Napoléon III (toujours en usage) n'a jamais été l'administration des droits de l'Homme représenté par la devise « Liberté Egalité Fraternité » après la Seconde Guerre mondiale. En France, il existe un conflit profond entre l'idée d'un Empire souverain organisé par une hiérarchie d'autorités absolues et l'idée de vivre libre une existence épanouie. Pour faire court : l'esprit militaire de l'ordre contre l'esprit artiste libre. Je ne connais aucun philosophe militaire, ni de militaire philosophe à par des stratèges. L'idée de « la souveraineté nationale » repose sur l'idée de l'Empire : par une domination et une exploitation des autres cultures de la planète à assouvir (comme avec la culture négrière). Ce que tentent de réaliser les Etats-Unis d'Amérique.

En 1945 (à la libération : sic), les 3 Empires (britannique, français et allemand) de l'Europe impériale ruinée ont capitulé au bénéfice des libérateurs (sic) américains. L'Europe est construite en tant que 51e Etat des Etats-Unis d'Amérique ; dans l'endettement (les dons et les prêts conditionnels du Plan Marshall en 1947). En 1954, les Américains prennent l'Indochine aux Français et poursuivent le trafic d'héroïne jusqu'en 1975 qui inonde les marchés occidentaux. Ils s'emparent de la cocaïne en Amérique du Sud avec l'aide de la CIA. Qui de 1862 à 1914 était le monopole (de qualité) de la firme pharmaceutique Merck en libre consommation (dont Zigmund Freud était un fervent consommateur). La prohibition des drogues a débuté à partir du moment où l'Empire perdait le contrôle (la souveraineté) du trafic (avec une once hypocrite de scrupule pour la santé publique). Aujourd'hui, la mondialisation de la langue anglo-américaine véhicule cette culture : celle de dominer toutes les autres par la prohibition et le contrôle de ses ennemis fabriqués (Osama Ben Laden, les bombes atomiques en Irak, etc., n'ont jamais existé). Pourquoi ? par terreur et frustration de perdre leur domination, les Américains sont prêts à tout : voir ce qu'ils ont osé le 11 septembre 2001 après Hiroshima et Nagasaki.

L'idéologie, l'esprit de l'Empire français n'est pas totalement annihilé, il est représenté concrètement par l'Administration (napoléonienne) au service du gouvernement (et non des citoyens) où : soumission, obéissance dans « le respect de la hiérarchie et des lois du péage » (dont personne ne désire être au fait) = efficacité et donc : Ordre (valeur impériale soutenue par l'organisation militaire), dont les PTT (rebaptisé La Poste et France Télécom puis Orange (sic) à sa privatisation au profit du gouvernement) reste le modèle majeur pour les autres nations (je l'ai retrouvé aux Etats-Unis et au Brésil). Le systématisme, le déterminisme, la ségrégation, la discrimination, l'exclusion, l'excellence, la soumission hiérarchique, etc., sont des valeurs impériales. Des valeurs convaincues pour le fonctionnement optimum des humains regroupés dans le travail d'un Empire conquérant. Le propre de l'Empire qui est de conquérir pour maintenir sa domination : plus de conquêtes = plus d'Empire se retrouve aujourd'hui dans l'économie. Pour conquérir dans l'assouvissement, il faut détenir une force de persuasion faisant dire à l'ennemi : « pitié, ne me tue pas », pour rester en vie et être dominé en permanence par le vainqueur. Que la force soit avec toi (sic). La guerre économique a remplacé la guerre armée pour réduire les populations à la misère.

Transport, communication sont des armes de conquête : transport et communication assurent la logistique des combats pour surprendre l'ennemi. La technologie tant vénérée aujourd'hui est d'abord : un outil militaire d'invasion (des armes logistiques). PTT, SNCF, EDF, etc., sont nés de cette idéologie de conquête. Que leur privatisation (appropriation par le gouvernement contre l'Etat, la partie « peuple gouverné ») n'a pas annihilé, mais au contraire, renforcée : ces anciens « services publics » restent d'organisation impériale : ils imposent une obéissance au péage, une soumission au péage du prix fort injustifiable (justifié de faux arguments) et en augmentation constante, afin que la course à l'enrichissement soit permanente. Le désir impérial de la majorité des Français est encore très vif : environ 80% de la population vit d'obéissance absolue (évaluation 2010 du test de Milgram à la télévision française sur France4).

L'impérialisme culturel est né avec le début des années Mitterrand en 1981 (qui comme les autres présidents servent l'Empire de la France) a posé le piège de la culture pour instaurer une domination politique par la culture qui « se perdait dans la liberté » avec le soulèvement mondial de la jeunesse en 1968. La jeunesse en révolte est devenue délinquante le 31 décembre 1970 par un vote d'une loi antidrogue qui n'inclut pas l'alcool. Voter socialiste pour beaucoup signifie se débarrasser du joug de la bourgeoisie de droite : que nenni. On oublie ce qu'a donné le national-socialisme allemand na-zi. Et aujourd'hui, nous savons que le socialisme ne représente pas la société dans son ensemble, mais sa bourgeoisie dominante par l'argent, car les populations appauvries restent défavorisées. Pour entretenir cette domination, la libération des populations est le pire ennemi à être combattu par les gouvernants, car avec la liberté, plus personne n'obéit, et la société des humains murit pour devenir responsable en prenant soin les uns des autres.

 

7.
La société écran

Nous vivons dans une société écran.
Une société qui cultive le mensonge pour garder le pouvoir de son hétéronomie.
Une société écran peuplée d'écrans qui brouillent le sens dissimulé de dominer.
Dont l'écran principal est nommé « démocratie » et les écrans secondaires : « divertissement ».
Ce qui arrange les spectateurs-croyants de voir ce qu'il leur est donné à croire.
De ce croire « en sécurité en consommant » la terreur dans les écrans.

 

6.
(Comment) Pourquoi (Quand) nos sociétés sont (devenues ?) hostiles ?
envers elles-mêmes et les autres
ou comment les humains qui composent nos sociétés sont (devenus ?) hostiles les uns envers les autres ?

Les sens originaux de culte et culture : « prendre soin de l'autre », ou d'administration « prendre soin des choses » ; ce sont transformés en : manipulation de l'autre et de la chose (de l'argent) à son avantage exclusif (par la ruse -manipulation- et quand ça ne marche pas : par la force). L'attitude égoïste (la bêtise) a pris la place à la générosité (l'intelligence). Pourquoi les êtres humains en société en sont venus à se détester au point de se torturer mutuellement quotidiennement et se détruire ? (voir le monde hostile du travail). La réalisation de massacres, de carnages, de génocides (au nom de classes ou de races) relève de la haine la plus profonde de son espèce. Nous savons que l'idéologie de l'armée c'est transformée, de l'école de courage pour aristocrate, elle est devenue un corps obéissant assassin de « destruction massive » (sic) : de la bataille respectant la vie (au premier mort accidentel, la bataille s'arrête) aux massacres en millions de morts [1]. Est-ce le modèle de l'Inquisition (à partir du XIIe siècle avec le meurtre « tuez les tous » des Cathares) propageant la terreur pendant + d'1/2 siècle jusqu'au XVIIIe, la source idéologique de l'hostilité généralisé ? Tous les philosophes jusqu'aujourd'hui et à partir d'Étienne de La Boétie (1530-1563) [2] défendent une liberté contrariée inutilement, contre « le bien-être social » doctrinaire ou la mise en danger permanente de toutes les populations matées. Thomas Hobbes (1588-1679) va jusqu'à décrire le monstre social du pouvoir administratif tel un Léviathan [3], un monstre marin (de la mythologie phénicienne : le monstre responsable de la tempête en mer, -les Phéniciens étaient principalement des marins marchands-) dissimulé par les eaux et agissant par la terreur : est l'Etat (ecclésiastique et civile). De la protection : « la paix et la sécurité au peuple (faible) », le Léviathan c'est transformé en machine oppressive envers ce « peuple » constitué de minorités classées dont le pouvoir (ceux qui le détiennent) se sentent en permanence menacé : la culture de la paranoïa du pouvoir absolu instauré par la domination autoritaire sans accord avec les autres où : l'administration autorise et justifie le massacre et innocente les (aujourd'hui gentils) tyrans-marionettes.

Nos sociétés sont (devenues ?) hostiles à partir du moment où il a fallu se battre quotidiennement contre les autres pour survivre. Depuis plusieurs siècles, cette hostilité (dispute inégale entre enrichis et appauvris, inégalité protégée par les traitres [4]) est permanente. Pourquoi le mépris c'est institué au dépens de prendre soin les uns des autres ? Chacun se sent menacé, se « protège » par les armes et attaque, paranoïa oblige. Ce qui est invivable est la dimension industrielle et automatisée de la répression paranoïaque et des massacres, approuvés par (presque) tous ; dimension maintenue par les esclaves de la violence (le soldat militant possédé, endoctriné et toxicomane).

Quand les disputes sont (devenues) des affaires publiques.
Là où s'introduit la perversité de l'humiliation.
Le jeu sadique d'anéantir l'autre... pour le plaisir de le voir souffrir.
Le moteur ? la vengeance de sa frustration socialisée.
De la culture permanente de la domination.

Le faible pour se sentir fort organise une armée (l'administration).
Pour mettre en spectacle sa puissance à terreur.
Pour le faible, le pouvoir : c'est d'être craint.
C'est de ce fait que tous les gouvernants sont des lâches.
Ils manipulent les serviles-croyants aux ordres à massacrer.
L'hostilité globalisée a commencé quand le pouvoir a été donné au faible (le frustré voulant se sentir fort).

L'hostilité permanente de nos sociétés se réalise dans son automation,
dont l'obéissance aux règles est le carburant de cette machine sociale administrative à mettre l'individu en danger.

...

Notes
[1] Roger Caillois, Bellone la pente de la guerre (1962)
[1] Le modèle de l'armée moderne prend sa source de la New Model Army d'Oliver Cromwell en 1645 composé de soldats militants professionnels conduits par la foi du protestantisme puritain contre le royalisme des aristocrates, amateurs de combats. Cette armée sera à l'origine de l'invasion de l'Ecosse et de l'Irlande (jusqu'aujourd'hui).
[2] Étienne de La Boétie, Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un (rédigé à dix-huit ans en 1549, 25 ans après : première publication 1574, 11 ans après sa mort en 1563)
[2] Pourtant les premiers soulèvements populaires par abus de domination ou d'exigence envers les paysans sont antérieurs au Discours de la servitude volontaire comme en 1358, nommé : la « Grande Jacquerie » (durée : 2 semaines) première révolte des paysans (rapportée), première résistance victorieuse d'un groupe de paysans contre les nobles de St-Leu qui se propage avec la guerre de Cent Ans (commence en mai (le 24 ?) et prend fin le 9 juin 1358 par le carnage à Mello).
[3] Thomas Hobbes, Le Léviathan, ou Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d'une république ecclésiastique et civile (1651)
[4] Le traitre est le modèle et la personne fondamentale au maintien de toute répression. Sans la délation, la police n'a aucun pouvoir de « contenir » un débordement populaire inattendu, un soulèvement de masse par une autogestion qui ignore la centralisation d'une Administration étatique. La traitrise est administrée massivement avec l'espionnage, entre autres par la technique de « l'infiltration » (sic) des fonctionnaires en milieu « hostile » (sic). Le prophète Jesus ou les philosophes Giordanno Bruno à Venise ou Lucilio Vanini à Toulouse et tellement d'autres furent exécutés sur dénonciation. Tout comme les « combattants de la liberté » (sic) à l'image de Che Guevara, dénoncés à la police par ses proches pour être assassinés clandestinement.

 

5.
Le reflet

Le reflet spatial est le miroir, le reflet temporel est la mémoire (se rassemblent tous 2 dans l'écriture : l'enregistrement-diffusion communicante). Le reflet spatio-temporel nous permet, rend possible, la rétroaction : la re action de l'effet sur sa cause dans l'espace-temps : sortir de l'intérieur, de l'action (musculaire) instantanée, pour la réfléchir de l'extérieur par inversion immobile, le moment du cheminement de l'action cérébrale. C'est l'observateur (le voyeur ?) qui ne s'implique pas (s'extrait) dans l'affaire (vraiment ?) et qui par sa position extérieure peut émettre la pensée ou un avis différent (que de l'intérieur). La pensée s'opère par re:flexion, dans le sens inverse de l'espace-temps causal, voire au-delà, ce qui est préférable.

Sinon on tourne en rond, en boucle, la solution ne se présente pas, la résolution est inaccessible, etc.
Penser se pose sur le reflet, mais pour s'épanouir doit s'en échapper (s'en voler ?).

 

4.
L'Europe dictateure

Carte des idéologies majeures vraies et masquées des nations de l'Europe :

Portugal, Espagne, Italie, Croatie, Autriche, Hongrie, Biélorussie, Serbie, Grèce = idéologie fasciste
Angleterre, France, Pays-Bas, Allemagne, Russie, Ukraine = idéologie impérialiste
Suisse, Liechtenstein, Andorre, Monaco, Luxembourg = idéologie opportuniste
Norvège, Danemark, Suède, Finlande, Islande, Albanie, Malte = idéologie totalitaire hermétique (ou égoïste)
Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, Slovénie, Bosnie, etc. = pays pauvres de l'Europe à prétention impérialiste
Belgique, Irlande = pays en conflit partitionnés en 2 nations.

Les différences entre fascisme, impérialisme et totalitarisme sont ténues, elles se rapportent toutes à la dictature, la dictature au nom de l'Ordre qui ordonne, domine et soumet les populations au travail et au péage. La question est pourquoi les nations européennes ont honte de leurs idéologies totalitaires en les masquant derrière l'apparence de démocratie ? Est-ce à l'image de l'Empire vainqueur et dominant américain qui se prétend républicain et démocrate ? Ou la « mauvaise image » morale des génocides tant désirés : avec toute la satisfaction que procure l'idée de se débarrasser de ce qui gêne (on pense : à la jeunesse révoltée et droguée par sa propre nation, aux étrangers des colonies, aux tziganes, aux homosexuels-les, aux handicapés, aux malades mentaux, aux artistes, etc.). Cette dissimulation de la dictature est inutile, car la majorité des populations européennes (~80%) soutiennent ces régimes politiques violents, intolérants qui pratiquent la ségrégation, la discrimination, l'exclusion et le meurtre en série et autres génocides (pour se sentir + fort). Preuves de leur faiblesse en mal de puissance. L'Europe est un mâle égoïste qui s'énerve tout seul parce qu'il n'arrive pas à bander et emmerde les autres jusqu'à les massacrer (pour se sentir + fort).

 

3.
L'Administration

L'Administration est la forteresse du gouvernement, elle le protège, le favorise, obéit à ses caprices. Une forteresse de protection contre les populations à gouverner (à faire obéir, à soumettre au travail forcé), c'est-à-dire à exploiter, à faire payer (impôts + amendes) au seul profit du gouvernant. La pauvreté oblige à l'obligation de travailler qui interdit la liberté. Le sens est unique : va des populations aux présidents, le sens contraire maintien la pauvreté par des minimums vitaux (salaire et allocation qui localisent et identifient le pauvre). La richesse du pays n'est pas partagée. Dans cette Administration, il y a aussi des magistrats, le juge qui « a un petit pouvoir : celui de mettre en prison » (le Syndicat de la magistrature résiste à ces abus depuis 1968, mais les juges votent majoritairement à droite). La police derrière tamise la société par des contrôles permanents basés sur l'apparence (discrimination, racisme, etc., une pression -hostile- permanente de démonstration du dominant). Jamais de contrôle de police à Neuilly.

Le pouvoir administratif est tellement puissant que n'importe quel fonctionnaire peut en abuser. La victime : le citoyen non-fonctionnaire. L'Administration peut ruiner la vie de n'importe qui : le tribunal administratif favorisant « l'intérêt général » contre l'intérêt du « particulier » (citoyen) plaignant victime du préjudice de l'Administration. La confrontation est inégale : le Trésor public peut s'emparer (saisir) et fermer les comptes bancaires sans jugement d'un particulier ou d'une entreprise, sachant que le Trésor public est géré par la Banque de France, l'association privée des banques privées du pays qui émet les billets de banque et les listes secrètes (codées) des clients identifiés insolvables.

La structure fortement hiérarchique de l'Administration initiée par la Révolution de 1789 (premiers ministères) et renforcée par l'empereur Napoléon Bonaparte (toujours en usage) n'a jamais été l'administration des droits de l'Homme ou du citoyen représenté par la devise « Liberté Egalité Fraternité ». Dans l'humanité sociale, il existe un conflit profond entre le désir d'un Empire souverain ordonné par une hiérarchie d'autorités absolues et l'idée de vivre libre une existence épanouie.

...

Lectures
. Gérard Gabriel Marion, Histoire de l'Administration, 2009. (jusqu'à la Commune de Paris) pdf 330Ko
. Article : Administration, par les services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis, 2009
. Histoire de l'administration publique (cours de l'année universitaire 2000-2001 Paris X Nanterre)
. Mary Douglas, Comment pensent les Institutions, 1986 traduction 1999 (+ querelle de savants que).
. Franz Kafka, Le Procès, inachevé publié en 1925 (« les chapitres ne sont pas répartis »)
. Franz Kafka, Le Château, inachevé publié en 1926 (« l'œuvre aurait dû être détruite, comme tous les romans de Kafka, selon sa volonté »)

Sens
Administrer XIIIe siècle : « prendre soin d'une chose »

 

2.
Consommation et divertissement

Consommation et divertissement sont destinés à des populations épuisées qui travaillent trop sans en apercevoir le bout (ni le sens). Consommer sert à se restaurer, à se réparer, à remplir ce qui manque pour travailler encore et encore plus. (Cette danse est dirigée par l'idéologie de l'économie du bénéfice extrême qui se retrouve au prorata de l'épuisement du salarié bêtifié). Le divertissement (dont le synonyme dans la culture d'ici serait : la récréation, en pensant à l'école) est nécessaire pour s'évader, évader l'esprit d'une vie quotidienne monotone, misérable, lamentable ou sans plaisir (je rappelle que la misère n'est pas attachée à la pauvreté, mais à l'état de l'esprit). Le divertissement recharge d'insignifiances l'esprit par l'oubli de sa condition pour supporter l'insupportable. Consommation et divertissement sont en effet des valeurs du jeune monde américain, issues d'une idéologie ultracapitaliste pour ne pas dire esclavagiste où le salarié est assujetti à une quotidienneté impitoyable de violence. La « middle class » croit réussir à vivre par le décor convenable de son environnement, avec moins de violence et de cruautés malsaines, est un leurre. Il n'y a que l'insupportable qui oblige à rechercher son plaisir dans l'évasion de la consommation et du divertissement. Consommation et divertissement élèvent un mur entre soi et l'intolérable : par l'oubli (de son être existant = une anesthésie). La culture de l'oubli se retrouve dans les technologies de l'enfermement : téléphones portables et écouteurs et écrans. La consommation d'alcool ou de drogues, en devenir dépendant jusqu'à la toxicomanie est une forme du divertissement, d'évasion d'une nécessité extrême qui par l'overdose permet de se délivrer de la vie par la mort, est une forme du suicide. Consommer et se divertir sert à oublier la misère de sa vie jusqu'à la mort. Consommer le divertissement est une forme dérivée du suicide : débrancher sa conscience. Cette forme de possession, comme pour les drogues dures, est produite par les gouvernements.

Ici, nos valeurs résident dans la bouffe, son raffinement sa diversité, et dans les plaisirs sexuels dont l'érotisme est son aboutissement. Ces valeurs ne sont pas réservées à la bourgeoisie, elles sont transclasses : chacune et chacun peuvent les pratiquer, et cet état de fait est le seul lien qui réunit toutes les populations qui jouissent de ces valeurs : les plaisirs du corps et de l'esprit (se pratiquent aussi bien dans la richesse que dans la pauvreté). Cette valeur fondamentale empêche sans doute à ce que les salariés soient totalement abrutis de travail bien que la culture américaine envahisse par la mondialisation de sa valeur échappatoire notre planète entière (et rencontre ici l'esprit de l'Empire qui par tous les moyens cherche à reprendre son pouvoir). En quoi l'épidémie de la misère est bénéfique pour l'humanité ?

 

1.
Réponses : aux plaintes d'une directrice d'un lieu culturel subventionné par les impôts

sur la politique et la culture ou la « politique culturelle » qui sévit hégémoniquement depuis 33 ans, voire +.

 

 

février 2014
3.
A quoi sert un fonctionnaire ?

Un fonctionnaire est un gardien, un garant du pouvoir de l'Etat. Le fonctionnariat est la base sur laquelle le pouvoir gouvernemental se repose. Sans Administration pas de domination, autrement dit pas de mise en danger de l'autre. Le rapport administratif avec l'individu est un rapport de soumission. L'individu doit obéir aux règles administratives (répondre aux questions, dire la vérité, obéir aux procédures), sinon il devient un criminel. La désignation de criminel n'est pas en rapport avec des faits dangereux, mais en rapport à une désobéissance à une procédure administrative. Le fonctionnaire (la police, les profs, les questeurs, etc.) ne juge (évalue) un fait que par son code de procédure administrative : c'est en ça que le fonctionnaire est considéré comme injuste et abusif : une obéissance mécanique déresponsabilisée. Le fonctionnaire n'agit pas dans le contexte de la réalité, mais par rapport à un code ordonné de procédures administratives (ministérielles, gouvernementales, judiciaires, scolaires, pénales, civiles, etc.) à servir : non l'individu (son prochain devenu « suspect » = à priori hostile au pouvoir), mais « l'intérêt général » (qui n’est personne).

L'institution sert à enrégimenter les personnes qui ne devraient pas l'être : scientifiques, penseurs et artistes.

En France, la fonction publique est la carrière la plus prisée. La position est stable, le salaire garanti, cette garanti salariale facilite la location d'un logement ou l'obtention de crédits, pas de chômage, les fonctionnaires ont leur propre banque : le Trésor public qui opère des taux d'intérêt plus bas que la moyenne, l'ENA (Ecole Nationale d'Administration) garantit un poste à « haute fonction », les postes les plus prisées sont ceux où il n'y a rien à faire, la hiérarchie sociale positionne le fonctionnaire au-dessus de l'être humain (protégé par la loi qui lui donne toujours raison), etc. Le fonctionnaire (déshumanisé - déresponsabilisé - à obéir aux procédures) a les avantages pour une vie plus facile que les non-fonctionnaires n'ont pas.

A maintenir / un état / de privilège par la terreur et la pauvreté. Michel Foucault l'avait déjà dit.

Le fonctionnariat n'a rien à voir avec rendre service public
comme il est cru (grâce à l’accommodement).

2.
Les sommets de l'hypocrisie sociale

Si vraiment les gens voulaient que la société change, elle serait déjà changée, mais ce n'est pas le cas. L'irresponsabilité, le péage, l'ordre, la hiérarchie, l'autorité, l'obéissance, etc., sont des modes de vie qui conviennent à la majorité des humains en société. Dans le cas contraire l'hostilité et la mise en danger permanente n'existeraient pas. La question qui vient maintenant à l'esprit est : comment est-il possible de se complaire dans l'hostilité ? Réponse : c'est l'unique contexte favorable pour acquérir un pouvoir sur les autres (une domination). Dans un contexte bienveillant, cordial, sympathique et amical, le pouvoir sur les autres (la domination) n'a aucune raison d'être. C'est ce rapport voulu dominant/dominé qui crée nos sociétés hostiles et dangereuses pour tous.

 

1.
Demande d'emploi

Quel est l'intérêt pour un directeur de salle de concert de programmer tel concert plutôt que tel autre ? Qu'est-ce qui fait la différence et quels sont les réels critères de sélection ? OK, MAUVAISES QUESTIONS : le directeur artistique programme ce qu'il a à programmer avec l'aide de l'habitude des consignes au hasard du désir et de la coïncidence provoqués. Les réels critères de sélection sont : l'allégeance sympathique de l'artiste demandeur, son potentiel financier (sa capacité de drainer de l'argent), et surtout la gloire dont il peut asperger ses partenaires et faire rejaillir sur son commanditaire. Il existe de rares exceptions. L'originalité et la qualité de la musique, sous-entendues dans les questions, n'ont rien à voir là-dedans. Valeurs que personne ne peut ni ne sait détecter, même pas la critique (absente et inculte). Notez aussi que la notoriété de l'artiste n'est pas obligatoirement favorable à la notoriété du directeur artistique (il s'agit bien de ça : rendre notoire le lieu d'accueil aux dépens de l'artiste mis au rang de prétexte) : programmer un artiste notoire est moins valorisant (+ facile et + cher) que de « découvrir un talent » (sic, le propre d'un directeur est d'être assis derrière son bureau : marque de supériorité à attendre qu'on lui « soumette » (sic) un projet) qui fait un succès. Sachant qu'un succès n'est jamais « le fruit du hasard », le succès ça se prépare, ça se travaille longtemps ensemble concrètement à la production, de concert avec les médias. Ensuite, il faut désigner qui va jouer le rôle de l'élu. Le problème est qu'au XXIe siècle tous veulent être l'élu (même les fonctionnaires).

 

 

janvier 2014
15.
« la réalité, c'est ce que à quoi je crois » (sic)

Certaines, certains sont convaincus que « la réalité, c'est ce que à quoi je crois » ; affirmer la croyance comme réalité est une pensée qui abdique dans sa virtualité, celle du modèle des « gamers connectés en ligne » (online 3D gaming) dans le monde numérique des images mobiles en perspective calculées aux langages quantifiant compilés en ligne de codes. La croyance est le mode opératoire du conditionnement : c'est-à-dire qui réalise une réduction de son autonomie. Bien que le choix de considérer réel « ce que je crois » soit l'affirmation de la légitimité de son point de vu personnel, autant respectable qu'un autre choix. Choisir son moNde de fonctionnement, de vie (son jeu). Après, c'est une question de désir de communication ou chaque réalité crue forme un monde autonome avec ses croyants (joueurs) qui communiquent entre eux, mais pas (ou difficilement) avec les autres (les autres qui ne sont pas dans le jeu). Restent ensuite les mondes (le monde de la nature sans soi) tels qu'ils sont, au-delà de la vision humaine de ce que la science, la religion et la philosophie voudraient toucher, mais ne peuvent proposer qu'une vision partielle de ce qui existe réellement (ou pas).

 

14.
La SEPARATION ou la capacité meurtrière de l'esprit humain convaincu

L'idée de la séparation qui agit en politique, en médecine, en science, en ménage, etc., est une erreur perpétuée depuis très longtemps (trop ?). Séparer le bon du mauvais signifié par l'odeur et la douleur n'est pas le résultat de la guérison, mais de la séparation et de l'accommodement de cette séparation et de l'adaptation de notre être à cette séparation (dans la culture du manque). La chirurgie retire l'organe malade (son résultat) de notre corps et le corps s'accommode de cette amputation (couper autour, en fait couper dedans). L'allopathie annihile chimiquement les provocateurs (considérés comme tel) de la maladie dont les « effets secondaires » sont le résultat d'annihilation d'autres êtres nécessaires à notre fonctionnement (sans peines supplémentaires). Dans l'effet, la santé est un équilibre des constituants vivants qui forment notre corps et définit « l'être vivant humain » que nous sommes. Nos maladies contemporaines comme le cancer, les allergies, etc., sont-elles l'effet d'une carence ou d'un excès d'êtres vivants dans notre corps ? Nous savons maintenant que les antibiotiques qui annihilent l'infection bactérienne (sans compter tous les poisons toxiques que nous ingurgitons depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale) tuent certaines bactéries qui constituent notre système immunitaire et digestif. L'idéologie médicale crée la pratique médicale. Et pratiquer la médecine guerrière (convaincue que notre corps est peuplé d'ennemis qu'il faut abattre, car ils provoquent des symptômes inconfortables (la douleur n'est pas un symptôme, mais un message de dysfonctionnement) pour l'ensemble de notre corps), ampute le malade. La capacité de notre organisme de vivre (fonctionner) avec des organismes manquants est étonnante. En pratiquant une médecine non basée sur l'idéologie de l'assassinat, mais de « la vie pour tout » en cultivant un équilibre entre autonomie et hétéronomie pour que chacun ne soit pas lésé et que le tout (nous) ne vive pas dans l'incapacité d'être. L'idée d'équilibrer retire l'esprit assassin de la médecine de séparer les êtres vivants et de vivre amputé. Tous les êtres vivants ont un rôle, une fonction qui s'équilibre s'accorde avec une autre. Considérer du bon et du mauvais comme choix de base de notre existence est la preuve de notre primitivisme (état de bêtise avancé) et demande à ce que nos convictions soient remises en doute pour une activité plus intelligente.

 

13.
Hygiène et sainteté

Hygiène est attachée à la croyance : propreté = santé, à sa racine même. Le staphylocoque - bactérie (être vivant à une cellule) qui provoque le pus - doré des hôpitaux prouve le contraire. Les arguments non menteurs du lavage quotidien sont d'abord le plaisir qu'il procure, ensuite le respect envers les autres de ne pas puer (par excès ou par manque), c'est-à-dire à ne pas inspirer le dégoût cultivé (par un accord de tolérance conditionnel commun) pour que les autres ne nous fuient pas. L'odeur du cadavre incommode les vivants en société. Les arguments menteurs de l'hygiène pour automatiser le lavage quotidien sont : maladie, contagion, dégénérescence, désagrégement, mort, etc., en un : la peur de la souffrance : argument fondateur de la domination (la mise en danger volontaire de l'autre).

Sainteté* est attaché au sens de la séparation (comme le propre et l'ordre), sa racine primaire qui vient de l'Hébreu héros « qôdeš ». Cette signification de la sainteté a été modifiée par les premiers chrétiens qui voulaient fusionner dans (la croyance de) Dieu (unique dans l'union) bien que la notion même d'un dieu soit une notion de séparation avec les hommes (ou d'abandon). Le saint ne peut pas être séparé de Dieu puisqu'il est inclus dans Dieu (ou du moins dans ses intentions). Mais l'idée de la sainteté chrétienne a d'abord fait un passage par « sanctus » qui signifie sanction de celui qui n'obéit pas aux lois : le criminel (c'est dans ce sens que l'on constate le désir et l'action politique de l'organisation religieuse). Sanctifier signifie « être lavé (sic) de ses pêchés » (de sa désobéissance aux lois de son crime). En fin de parcours, l'idée de la sainteté c'est attachée au sacré avec « sacer » (inviolable, établit par une loi) qui marque bien sa séparation avec le profane, où dans l'organisation religieuse : il y a les élus (les méritants) séparés de la plèbe (le peuple non méritant). Les sens utilisés de sacré sont imprécis et ne permettent qu'une définition par ce que le sacré n'est pas. Commode. . à gouverner les autres (dans l'ignorance et la confusion des esprits). Tous les actes de séparation (discrimination qui n'est plus l'ostracisme destiné aux gouvernants) sont des actes de sainteté. Ce que nos sociétés agissent quotidiennement par ses corps de métiers de la « fonction publique ».

...

Notes
* aucun dictionnaire : ni le Robert, ni le Larousse, ni Antidote (dictionnaire électronique québécois), ni le Littré (eh oui !), ni le dictionnaire de l'Académie française (eh oui !) ne mentionnent ce tour de passe-passe étymologique, seule l'Encyclopaedia Universalis à l'article « sainteté » et dont Mary Douglas développe le concept pour comprendre le sens social de la saleté dans son ouvrage majeur De la Souillure (Purity and Danger, 1968), lire la critique du livre.

 

12.
De l'Indigné à l'escroc

Le soixantuitard (le jeune révolutionnaire indigné de 1968, et tous les autres après et avant) n'a pas pu résister à la pression de nos sociétés à péages où « soit tu te fais bouffer, soit tu bouffes les autres en devenant un escroc » (sic). Pour trouver un juste milieu, il faut s'enfuir loin (comme Lao Tseu il y a + de 25 siècles). Mais la globalisation planétaire (l'américanisation) réduit les espaces de liberté. « Autant être l'enculeur qui nique les autres que d'être le servile niqué » (ça fait trop mal !). C'est pour ça, qu'on peut voir des anciens révolutionnaires convertis en bourgeois hypocrites (qui se font croire « esprit libre » que leur vie quotidienne contreprouve à chaque instant). Ce n'est ni la police, ni l'armée ou la politique de dictature agressive ou répressive qui plient les révolutionnaires, c'est notre « gentille » société à péage qui se justifie par le droit d'exister dignement (loin de la bête) en payant.

 

11.
Le désir d'être glorifié : révèle qu'il n'y a rien en soi de glorifiant à glorifier

Phase 1 le commerce

Courir après et accumuler. Les glorifications (diplôme, médaille, prix, palme, trophée, nomination, etc.) ne révèlent pas la valeur du glorifié, mais sa capacité à les accumuler. Une récompense est un objet de commerce qui s'échange comme n'importe quel autre objet (contre des influences). « Si je te donne ça, du me donnes za » est la base du commerce humain. Le bénéfice d'une acquisition pour une autre qui enrichit les parties de la transaction. Le sujet de la glorification est secondaire : ce qui compte pour les glorifiés, c'est d'être glorifié, peu importe pour quoi. Le glorifié est en général le « pigeon » d'un commerce + large : pour une entreprise comme une université, un Nobel en + par exemple, sert à augmenter son prix d'accès aux clients-étudiants.

Phase 2 la déification

Après la glorification, il y a la vénération : et là, on passe à un « degré supérieur » (sic) qui rejoint la déification (la déification est encore un « stade supérieur » sic). Bien que la qualité du vénéré n'ait aucun rapport avec son talent (surtout pas, ça ternirait son aspect par son indisponibilité) ou ce qu'il a apporté aux autres : il représente simplement l'idéal de ce que son image (son reflet) représente à un moment donné de l'humanité dans lequel chacun se projette dans l'assault de la foule (anonymisée des lâches en force) avec son fantasme d'idéalité inatteignable : je pense à Marilyn Monroe ou Einstein, premières « fashion victim » de la presse américaine !

Phase 3 la possession la torture et la mort

La glorification de la personne ne sert que de culte de la personnalité comme signe publicitaire nécessaire à identifier et inciter la vente des produits promus (la digestion idéologique). Ça a commencé avec la chanson, ça se poursuit avec le cinéma et ça continue avec « le people » : des personnes riches qui ne font rien, n'apportent rien et sont ultramédiatisées. Le truc est qu'elles sont + compétentes que n'importe quel artiste ou scientifique utile mais « ingérable » médiatiquement (sic), en étant très à l'aise dans le monde agressif des médias, sans vie privée possible. La personne elle-même se vend (vend son image, ses attitudes, son temps, etc.) par des contrats pour sa duplication représentée par tous les objets dérivés possibles qui représentent son mode de vie imposé pour être envié par celles et ceux qui achètent ses produits dérivés (pour se faire croire avoir le peu de ce qu'ils n'auront jamais : est bien sûr un leurre). Une tromperie grandiose qui fait croire à une vie impossible ou merveilleuse qui n'existe pas (tout ça pour faire acheter les pauvres !). Une vie médiatisée à outrance d'un être humain dépossède de son soi (on est plus soi) et autorise son hétéronomie, autrement dit : sa possession totale, ou son obéissance absolue au marché à ouvrir son corps (par contrat) pour être profané par les croyants-clients hystériques, ou en d'autres termes : vivre un viol permanent de la foule perverse. La culture de la prostitution du viol public collectif permanent (dans la lâcheté du voyeurisme) et la mise en danger d'un leurre humain (star) est une diversion, afin de défocaliser le public des problèmes réels de nos sociétés. Jusqu'à, pour certaines (icônes), l'assassinat : la phase ultime du sacrifice de soi pour (l'illusion de) sa gloire.

 

10.
Sentimentalisme (sensiblerie) & émotion.al => révolution (fausse)

Tout le monde confond sentimentalisme et émotion.
Pourtant le sentimentalisme ne se confond pas avec l'émotion.
La douleur, la peur, le bien-être, le contentement, le mécontentement, etc., sont des informations émotives du corps à la conscience.
Mais les excès de peine, de joie, de communion, de tristesse, de rancoeur, d'indignation : larmoyantes (qui fait prendre les armes) ne sont pas des émotions.
Mais de l'émotion transformée en sentimentalisme (ou en sensiblerie) qui sonne faux qui est le résultat du conditionnement volontaire de soi : une rétroaction de pitié sur soi-même : le larmoyisme. L'extraction de larmes par égocentrisme dans le contexte de la communion.
Cette confusion des sens dans l'attitude correspond à la transformation d'une information en morale.
Un état de fait, en jugement de valeur qui culpabilise et
qui favorise la domination et la possession des sensibilisés (par leur pleurnicherie, par une pression sur l'abdomen ou par le haut-le-coeur de la respiration coupée qui va juger en fonction de son re-sentiment qui va juger arbitrairement de l'innocence ou de la culpabilité : + de la culpabilité, car c'est elle qui fait agir la terreur).
La sensiblerie se cultive à coup de morale : règles imposées de ce qui doit être obéi, bien ou pas (peu importe).
La sensiblerie embarque l'action dans la bêtise pour empirer toute situation par la violence.
Le sentimentalisme possède le corps dont on veut se débarrasser par n'importe quelle action intense et insensée.
Les doctrines à slogans hymniques : « tin tintin » en do majeur. Et chacun « est remué » (sic).
Mais l'un et l'autre n'ont aucun point commun, ils sont assimilés équivalents pour une raison précise.
Laquelle et Pourquoi ?
L'excès de sentiment tétanise, paralyse, empêche de douter, de penser, d'être au fait :
c'est l'état même où l'incroyable est cru ; c'est l'état d'abdication de soi (sa volonté) par excellence.
C'est l'état d'abdication de sa liberté (son autonomie) afin d'être possédé intellectuellement (son hétéronomie).
Le sentimentalisme favorise la dictature politique dans l'hypocrisie.
« L'intérêt général » contre sa survie personnelle : une dictature du tous contre l'individualisable.
La recherche de l'absolution (du pardon) dans l'excès des larmes.

Le sentimentalisme est l'expression ultime de l'hypocrisie : le mensonge par une attitude en larme déplacée.
Le sentimentalisme est l'expression ultime de l'hypocrisie : le mensonge par une attitude à l'arme déplacée (alarmiste).

C'est avec le sentimentalisme que commencent les (fausses) révolutions et avec l'antisentimentalisme qu'elles sont mâtées. Les soulèvements sentimentaux permettent l'entrainement in vivo des hommes-chiens à blesser (voire « tuer par inadvertance » sic) les manifestants.

Le héros est celle ou celui qui veut sacrifier sa vie (bêtement) pour être glorifié par les autres. Sachant que la glorification est la fondation première de nos sociétés humaines. Sans désir de gloire, une société sous obéissance est inutile.

Les soulèvements populaires ne se réalisent que dans le sentimentalisme (force d'action incohérente) et c'est en ça qu'ils sont rapidement contenus. Etre possédé par le sentimentalisme (empêche de posséder l'intelligence) nous dirige directement dans le piège de l'obéissance.

Le sentimentalisme crée la victime, l'innocence de la victime : son irresponsabilité (à se défaire de sa volonté).

 

9.
dedans OU dehors, NON : dedans & dehors (comme le va & vient copulant) tu rentres et tu sors, en même temps

Le choix de Vivre de l'instant (dehors) ou de Vivre protégé (à la maison) qui institut un régime politique (idéologie -> doctrine -> dogme) une administration sociale (organisation centralisée des humains) sur un principe (croyance) d'une seule échelle de valeurs (morale) qui classe les humains (ségrégation, discrimination répression et expulsion) du méritant au non méritant (du privilégié au criminel) avec au milieu la classe laborieuse en esclavage (ça, c'est le titre)

Pour le bien de la musique, pour son épanouissement possible, tous les compositeurs (presque tous) du XXe siècle savent qu'un système théorique unidirectionnel hiérarchique (du latin religieux « hierarchicus » et « hierarchia » l’administration du sacré, en d'autres termes l'exercice du pouvoir pour l'obéissance mécanique des fidèles. Où le suffixe -archie signifie dominant et le préfixe hiér- sacré. Une organisation selon l’ordre d’importance sur le modèle militaire pourtant qui vient de la religion) est contraignant : c'est-à-dire qu'il oblige certaines relations et pas d'autres : une relation hiérarchique est une relation à sens unique. La nécessité d'une organisation musicale anarchique (sans domination) à sens multiples est réclamée par tous les compositeurs (presque tous) sans pouvoir la nommer ni la réaliser. Aujourd'hui, bien que nous vivons dans un système médiocratique, nous avons enfin les outils pour le faire. Ce sont les calculateurs d'échelles rendues audibles et les instruments de musique pour les accueillir. Notons que ce possible date de 1983 avec le protocole MIDI, mais aucun compositeur à l'époque n'est programmeur informatique (la double étude est difficilement réalisable par trop de contenu à assimiler), il a fallu attendre la première décennie du XXIe siècle pour que quelqu'un s'y colle. Bien que le programme recèle de nombreuses lacunes ou des fonctions qui ne fonctionnent pas encore, l'outil permet de travailler. « Mais dit moi c'est quoi ? », « allez... dit, quoi... » : c'est Scala (open source) de Manuel Op de Coul. C'est ce qui a rendu possible entre autres les 257 échelles nonoctaviantes (pour l'instant) prêtent pour les accords nonoctaviants de la nouvelle théorie musicale des Champs Scalaires.

Un organisme de sens multiples qui remplace un système de valeurs (une morale) n'est pas un choix moral (une tradition d'un ensemble de valeurs arbitraires imposées), mais une nécessité pratique à diversifier les possibilités d'écriture pour la musique. Quand un système est épuisé (dont on a exploité toutes les possibilités), il faut (faut-il ?) en imaginer un autre (pourquoi ?) pour ne pas produire du stéréotype** et de la copie du système épuisé, c'est pourtant ce que nous vivons dans le monde de la musique savante depuis les années 70/80 du XXe siècle. Où ce qui est valorisé, n'est pas l'originalité, mais l'intégration et le surpassement (illusoire ?) de l'écriture des anciens maîtres morts. (L'illusion de) croire perfectionner l'ancien au détriment de la découverte de nouveaux possibles crus utilisés maladroitement. Là où se trompent ces copistes-compositeurs : ce n'est pas le matériau qui fait la maîtrise de son art, mais sa manière : l'attitude envers le matériau variable, en d'autres termes : l'aptitude de l'esprit et du corps à agir avec le changeant et l'inconnu au contraire de se rassurer de son éducation (son conditionnement) liée irrémédiablement au matériau même dans la permanence : nommé autrement la culture (moyen sans violence d'assujettir les peuples à l'obéissance par la standardisation de leurs comportements en standardisant la nourriture et obtenir : des formes acquises de comportements) ***, la tradition (transmission du même, du pareil - morale, attitude, comportement, pensée, connaissance-croyance, biens, etc., de génération en génération. Du latin classique « traditio » action de remettre (une propriété) à sa descendance). Bon, moi je préfère donner des manières d'utiliser son esprit et son corps vibrant que de s'encombrer d'objets (les objets, les moyens changent, les manières de savoir et de savoir-faire restent).

encore dES mBLEUS (blancs) qui OppOsent dES vROUGES (noirs) encore [1]

Vivre de la conservation exprime la crainte à vivre de mourir.
La constance nécessaire à la rassurance.
Rester en bon état, maintenir en bonne santé, faire durer : s’immortaliser. Créer l'éternité. L'idéal (perfection absolue) des machines parfaites qui se regénèrent par leur autonomie à l'opposé de l'organisme malade qui meurt. Les mégatombes comme les pyramides d'Egypte.
Immuable = mort.
Le culte*** de l'indifférence et de l'intolérance de la différence de l'autre ou le rassemblement pour l'agression de soi et des autres.

Vivre la création exprime la curiosité de tout ce qui existe et n'existe pas.
L'inattendu nécessaire à la surprise de la découverte.
Changer d'état, ignorer sa santé pour vivre pleinement, être faire dans l'intense : dans l'instant. Créer l'émerveillement. La réalité des êtres imparfaits qui meurent ou se libèrent de cette vie (« rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme » nous a-t-on asséné à l'école le Lavoisier (1743-1794)).
Muable = vivant
Le détachement permet de ne pas se raconter et croire ces mensonges et les prendre vrai pour soi.

STOP

La crainte est une peur irrésolue, irrésolvable, insoluble qui ne trouve pas se solution (ab.solue), qui ne trouve pas d'issue. La peur informe (message e.motionel) d'une dépossession possible de son autonomie ou d'une possession hétéronome (loi extérieure à sa volonté qui régit son comportement) de soi : d'une domination réalisée par le danger (du latin populaire « domnarium » qui signifie domination*) : l'anéantissement de sa volonté (soi possédé en étant conscient sans pouvoir se déposséder : le curare qui immobilise sans éteindre la conscience). La douleur est aussi un message (une info) comme la peur : notre organisme prévient notre conscience à agir en supplément de ce que notre organisme seul (ou ensemble d'organismes qui le constitue) ne peut résoudre sans une aide extérieure d'où la nécessité d'une conscience communicante qui agit par l'appel des autres pour se soigner : pour préserver l'intégrité de son autonomie en sa volonté propre à être et agir tout en dépendant des autres (sans humiliation, ni domination, ni achat, ni vente et autres assouvissements) quand nécessaire.

 

Note
[1] Doubler : x2 et opposer : -1≠+1 sont les 2 opérations les + simples de la pensée.

 

Sens
* Danger :
1. droit féodal de péage au souverain (une taxe) : dangier, dongier ; qui implique [domination][résistance][pouvoir][défense] jusqu'au XVe
2. Par extension du sens de domination et de puissance : situation, conjoncture, circonstance, personnes qui compromettent l'existence (la sûreté) d'une personne ou d'une chose. (Littré)
3° Au sens actif, en parlant des choses, le péril qu'elles produisent. Ex.: Le danger des doctrines.

« Il faut donc trouver un mot qui puisse fournir également l'a et l'o ; or c'est ce qu'on trouve dans dominiarium (on trouve dominiaria, au pluriel neutre dans Du Cange) dérivé de dominium ; car dominus donne à la fois dom et dam, et domina, dome et dame. Dominiarium satisfait à l'autre condition, puisqu'il signifie possession et pouvoir. » Le Littré

Péril du latin classique « periculum » (Experimenter, Esprouver, Essayer = Épreuve, Obstacle) détiendrait-il le sens que le mot danger reçoit aujourd'hui ? Perigoso (portugais) le péril de périr (mourir) du latin classique « perire » ? Le mot latinogallico "perimo (perimere)" signifie : tuer, ruiner, anéantir. Péri-, préfixe qui signifie : autour. Périgueux = être encerclé par les gueux ?

« Maintenant comment, de ce sens, le mot a-t-il passé à celui de péril ? On le comprendra en examinant, par exemple, ce texte de Froissart où il est dit que les cardinaux étaient au danger des Romains ; s'ils étaient au danger c'est-à-dire au pouvoir des Romains, ils étaient aussi par là en péril ; là est la transition. Le sens, aujourd'hui perdu, de résistance, de difficulté, s'explique de même. Pour que damnum fût intervenu dans la signification, il faudrait qu'à un point de l'historique le sens de dommage se montrât avant celui de péril : or il n'en est rien ; la trame de l'historique est serrée : elle va du sens de domination, de résistance, de difficulté, à celui de péril. Palsgrave, p. 60, au XVIe siècle, dit expressément que l'i se prononçait dans dangier. » Le Littré

« Ceux qui ont dit que danger impliquait l'idée de dommage, se sont fondés sur une fausse étymologie ; le fait est que le sens primitif en est pouvoir, autorité. Aussi en a-t-il conservé quelque chose et c'est même par là surtout qu'il se distingue de péril ; car, dans son acheminement vers le sens de péril, il s'en est tant approché qu'il s'y est presque confondu. Ce sens d'autorité, de pouvoir, qui lui est primitif, tandis qu'il ne l'est pas à péril, fait qu'il peut être employé au sens actif, tandis que péril ne le peut pas. Le danger de cet homme, le péril de cet homme, signifiant le danger, le péril que court cet homme, sont absolument synonymes ; là, danger et péril ont un sens passif et expriment la situation où cet homme est mis. Mais, au sens actif, au sens de mettre en danger, c'est non pas péril, mais danger qui se dit : le danger des mauvaises doctrines signifie non pas que les mauvaises doctrines sont en péril, mais qu'elles causent du péril. Cela se prolonge dans les adjectifs dangereux et périlleux : une navigation dangereuse, une navigation périlleuse sont synonymes et expriment qu'il y a du danger, du péril dans une navigation ; mais un homme périlleux ne se dit pas et ne peut se dire ; au contraire un homme dangereux se dit et signifie un homme qui, d'une façon quelconque, fait courir du danger aux autres. On doit ajouter que, dans l'usage, péril emporte souvent l'idée d'un danger plus grand. » Le Littré

Le préfixe per- en Latin est un accentuateur, exemple « pereruditus » pour fort savant bien érudit. Et chez Antidote : 1. au travers : perméable, perlingual, perfusion, pervibration, perforer, percuter. 2. Complètement : perfolié, perfection, performance. 3. Plus que la normale : peroxygéné, persulfuré, peroxyde, persulfure. Le mot latin « per » pour : par, pour.

** Stéréotype :
idée reçue - opinion qui ne provient pas d'une réflexion personnelle, opinion toute faite : prête à être - répétée et multipliée). Pour Antidote mot d’origine grecque de stéréo-, à trois dimensions (??), et typo-, caractère (d'imprimerie). Les Américains du Nord semblent donner une dimension spatiale supplémentaire là où il n'y en a pas. Ce qui est nommé 3D au cinéma est en effet la perception du relief de l'image plane qui abusivement est reporté au système de diffusion stéréophonique.
Stéréotype (Le Littré) Terme d'imprimerie. Il se dit des ouvrages imprimés avec des pages ou planches dont les caractères ne sont pas mobiles, et que l'on conserve pour de nouveaux tirages.
Stéréo (Le Littré) mot (venant du grec) qui signifie solide.
Stéréophonie (Le Robert) donner l'impression du relief acoustique
Dans le sens de stéréo nous retiendrons l'idée de relief (haut- et bas-) : des poinçons des lettres de l'imprimerie ou du relief sonore rendu possible par l'exploitation de réverbérations pour simuler la profondeur entre les 2 haut-parleurs.

*** Culte Culture et Colere
Culte et Culture ont la même racine latine de la « colere » (qui signifie cultiver, de son participe passé « cultus ») qui signifie : prendre soin de. Ce sens dans nos sociétés occidentales c'est transformé en vénération dans l'obéissance absolue à la croyance. Autrement dit le culte est devenu une humiliation (de soi) des croyants : « à genoux » (sic). Le mot latin « cultura » retient le sens de SOIN, de soigner. Le sens premier et primordial de culture est de vivre ensemble pour se soigner les uns les autres. Aujourd'hui la culture est devenue un moyen de domination (de mise en péril). La colère est historiquement la source du sens de la culture (celle qui cultive, pas celle qui assujettit), ce qui dans la continuité signifie que pour prendre soin des autres et savoir, il faut une base de colère qui impulse à l'activation de l'intelligence. La colère (le mécontentement) réveille, le contentement endort (une sieste « après avoir trop bouffé »). La richesse contente et alimente la bêtise en l'amplifiant graduellement (contentement sans relâche), la pauvreté mécontente et alimente l'intelligence graduellement. Trop de colère donne le choléra (met le foie son fonctionnement en péril) bien que la colère sereine s'envisage et se vive agréablement : l'esprit éveillé du sage rebelle qui rit.

 

8.
La bête et la bêtise

Chacune, chacun est persuadé que la bêtise est une forme humaine de primitivisme ou qu'un être humain primaire, primitif (premier) est « forcément » bête (un animal). Cette conviction est un abus de croyance bizarre : authentiquement une persuasion fausse. Elle n'a vraiment rien de véridique pour être crue. Ce qui rend les humains bêtes, c'est : de ne pas se poser de questions quand ils ne savent pas, mais veulent faire croire qu'ils savent pour croient-ils ne pas avoir l'air bête ou se croire intelligent en projetant leur bêtise sur l'autre (et garder sa domination fragile). Cette attitude est issue de la culture de l'éducation contemporaine qui sert à entretenir la domination par l'obéissance (et la crainte de désobéir) institutionnalisée (à l'école) qui à tout moment peut être éradiquée : il suffit de vouloir savoir (pour sortir de sa bêtise). La bêtise ne réside que dans celles et ceux qui la croient dans les autres : « c'est celui qui dit qui est » disent si bien les enfants.

La bête n'est pas la bêtise. La bêtise de la bête n'est qu'une déconsidération de notre espèce des autres espèces. Il faut être bête et gorgé d'arrogance, pour croire la bête bête : à vouloir rompre toute communication. Les animaux et l'ignorance qu'ont-ils en commun ? rien, à part la bêtise humaine de vouloir dominer (se faire obéir) à cause de son effroi. La bête pue et la bêtise est écoeurée. L'animalité (pour l'Occitendal) règne dans la puanteur du dégoût. Un être humain réduit à la puanteur devient pour tous une bête, voire une bête malade contagieuse : « si on la touche, on devient comme elle » (sic). Toutes les politiques des villes sont occupées principalement à expulser la bête (des centres-ville). La pauvreté humaine (le vagabond) est une passerelle vers la bestialité redoutée. Etre riche (signifiant : vivre dans une grande maison claire du centre-ville, bien nourri et sans maladie) et propre (signifiant : être sans tache ni mauvaises odeurs avec une intelligence (« supérieure à la moyenne » (sic)) ordonnée de l'Ordre). Où tout doit être absolument ordonné, transparent et lumineux pour que l'étranger soit visible détectable et annihilable (détruit). D'où les caméras de surveillance en +. La terreur de la saleté se manifeste aussi dans le désir de mécanisation du monde : les robots obéissant où tout doit être prévisible. etc., etc, il y en a d'autres. Nous êtres humains sommes des bêtes terrorisées par notre bestialité qu'on veut détruire à coup « d'armes de destructions massives ». Autant réaliser un suicide des humains (chacun à en avoir le courage) sans vouloir détruire les autres espèces vivantes avec lesquelles nous avons coupé toute communication. Mais retrouver sa responsabilité oblige à rompre la hiérarchie sociale, à se rapprocher du camp de la bête, ce qui pour un lâche est impossible. La perdition de l'humanité réside dans le fait de ne pas vouloir reconnaitre être une bête comme les autres.

 

7.
Le monde clos de la pensée et le Pourtant-Possible

Croire en la vérité, n'est-ce pas une croyance ?
Pour aimer la vérité (philosophie) et la poursuivre, ne faut-il pas croire qu'elle existe ?
Si l'on poursuit la vérité, c'est qu'on est persuadé vivre dans le mensonge.
Poursuivre la connaissance, est-ce chasser l'ignorance ? ou le mensonge ?
ou croire à autre chose ignorée de l'ignorance ou de la connaissance ?
La connaissance (nous l'avons vu) crée avec l'imagination d'autres croyances qui figées (sur plusieurs générations) se transforment en mythes.
Un autre mythe qui explique l'existence, mais ne permet pas de la comprendre.
Chaque civilisation cultive ses propres mythes de la connaissance.
De la connaissance de la croyance.
Avec une vérité de l'existence incompréhensible.
Puisqu'elle ne peut être que crue.
Pourtant

En mettant de côté les liens simples, on découvre le noeud duquel la pensée ne peut s'échapper,
puisqu'elle se constitue d'idées liées qui s'expriment par la croyance.
Mais la croyance n'est pas un mensonge, mais un mode de persuasion pour stabiliser le mouvant par l'identifiable.
Mais identifier les idées de la pensée et activer cette pensée semble par l'inidentifiable, impossible.
L'inidentifiable est-ce la sortie de « la pensée qui se renvoie la balle » ou de « la pensée qui tourne en rond » ?
Puis-je penser l'inidentifiable pour échapper à la croyance ? du « cercle vicieux » de la pensée.
En identifiant l'insu ? ou la question vide provoquée par le doute ?
Le doute permet-il de comprendre le monde ?
Où une question vide reste toujours une question informulée, mais formulable ?
Possible

...

Savoir connaître ≠ connaître savoir qui n'existe pas (on ne nait pas sachant)

Le savoir ne peut se transformer en mythe contrairement à la connaissance,
Le savoir est mouvant n'a pas d'évidence, de conviction ni de croyance,
Le savoir accumule les expériences d'une pratique pour savoir comment faire,
perpétuellement en devenir où chacun décide son propre cheminement de savoir,
La connaissance est un savoir figé, infligé à sa naissance à recevoir l'information,
La connaissance se maintient par la croyance et la croyance par la culture,
Le savoir est unique pour chacun, la connaissance est commune pour tous.

 

6.
On confond toutes et tous PEUR et TERREUR

La peur est un message du corps qui informe la pensée (par une e.motion) du risque de la perte imminente de notre autonomie.

La terreur est une panique* (dépossession de soi sortie de la paix) insensée (sans objet) due à un conditionnement violent exagéré cultivé par l'éducation familiale et sociale : où le moi (l'image de soi moralisé) emprisonne le soi (l'être libre) dans un noeud autodestructeur nourrit par l'effroi (être sorti de force de la paix). La terreur est un conflit personnel intérieur entre le moi conditionné à obéir (dominant) et le soi autonome (dominé) qui veut se libérer d'urgence avant sa perte définitive. La terreur est une crise d’angoisse d'un mauvais trip, autocultivé et endoctriné par « la punition divine », la « damnation en enfer pour l'éternité », la « conviction de sa culpabilité » (en osant vouloir désobéir), etc. Il y a terreur quand l'objet de l'effroi est inconnu, invisible, la sensation d'une présence sonore ressentie, interprétée hostile ; c'est ce que H.P. Lovecraft exploite dans ses romans et ses nouvelles : les monstres sont invisibles et ne sont que + effrayants. L'hostilité ne vient pas du monstre, mais de soi.

La terreur monstrueuse est une culture proprement occidentale. Elle est entretenue régulièrement par la littérature et le cinéma. La majorité des films se construisent à partir de l'hostilité, la violence et l'agression : qu'elle soit « naturelle » par la catastrophe, technique ou technologique par des machines qui se détraquent et deviennent hostiles, monstrueuse d'extraterrestres hostiles ou de monstres humains anthropophages, criminelle par l'expression sociale de la violence qu'accapare l'argent, familiale ou conjugale par la maladie mentale agressive, virale par des épidémies mortelles, religieuse avec les possessions où le diable est la représentation de la terreur ultime, etc., entretenues par la vengeance qui en rajoute une couche.

La peur n'a rien à voir avec la terreur qui lui est pourtant assimilée :
c'est plus facile de gouverner des individualités apeurées rassemblées et figées par la terreur
(mais pas la foule en panique qui panique les gouvernants).

Sens
* relatif à Pan, nom romain du dieu grec Momus qui fait la teuf à picoler et à danser : l'alcool et la musique où l'érotisme n'est pas exclu, plutôt sollicité. Ça, ça ne change pas, ça reste une constance dans l'humanité. L'apparence du Diable chrétien a pris son apparence à Pan, Momus sauf sa flûte (la flûte de Pan et qui n'était pas une flûte, mais un hautbois) avec ses pieds de bouc et ses cornes. Histoire de foutre la trouille aux insensés croyants chrétiens.

 

5.
L'INTUITION est d'un traitement plus difficile que le reste. Ce mot est aujourd'hui assimilé à la fois à l'intelligence (instantanée) et à la magie : le savoir magique qui permet de réaliser des choses que le commun ne peut pas (qui renvoie à l'hors du commun des dons de l'élu = pas bon). L'évolution du mot du XVIe siècle jusqu'au XXIe siècle part d'une représentation de la pensée pour arriver à une action de compréhension immédiate (sans penser) : « du mage qui prédit l'avenir » (sic) ; (sachant que : l'à venir est la projection de sa mémorisation (passée) vers son désir dans l'espoir passif de recevoir un cadeau). Le sens du mot intuition aujourd'hui défend l'idée d'un « surhomme primitif » plus au fait de la vie que l'érudit, le cultivé, le penseur. Il est vrai que la majorité des personnes qui se prétendent érudites, cultivées et qui pensent donne l'image d'une élite incompétente et prétentieuse qui profite de son privilège (je pense malheureusement à Chomsky : une pensée qui manque d'approfondeur pour mettre en évidence la tromperie, moins que sa personne). L'INTUITION, nous y reviendrons (mais pas pour l'instant ! si surtout pour lui et de ce que Bachelard en dit).

exemple : l'intuition se confond-elle avec l'instinct ?

4.
Simplifier / Compliquer

Simplifier revient à mécomprendre la théorie ou à justifier au nom de la théorie simplifiée, sa domination illégitime.
Compliquer revient à mécomprendre la théorie et se croire intelligent à ce que personne ne la comprenne, pour imposer sa domination illégitime.

 

3.
La jeunesse infantile

Au XXIe siècle, la jeunesse n'est pas encore prête à se soulever ? elle se soûle massivement régulièrement et s'affaisse.
Par contre, le combat entre l'intelligence et l'obéissance a déjà commencé.

 

2.
La pensée parresia n'a pas la parole

A la mort de Deleuze, la France est un pays où les penseurs édités sont pensés et où les libres penseurs n'ont pas la parole.

 

1.
Naturaliser l'humanité ne rend pas son comportement normalisé

La « nature humaine » n'est pas un état fixe, la nature de son humanité dépend des circonstances changeantes de son environnement.
Des mondes de natures différentes.

 

 

décembre 2013
16b.
[Rire =| |= Croyance] = DANGER

Julie - Pourquoi la croyance est dangereuse* ?

Sophie - Le croyant est dominé par sa croyance. La croyance possède son croyant et sa croyante jusqu'à les faire agir au-delà de leur volonté. La domination jusqu'à l'assassinat institutionnalisé se réalise toujours en fonction d'une croyance qui convainc le croyant dominé à agir. Obéir est un croyant agi (pour : « la bonne cause » fausse mais crue). Cause ou pas, bonne ou pas, le résultat de l'action de la croyance réalise toujours des dégâts. Croire est être possédé par des idées qui ne sont pas les siennes et en être convaincu pour agir pour elles directement ou pas : la croyance est aussi le prétexte et l'outil nécessaire à l'action sue interdite : l'irrespect, l'humiliation, la peine ; en un mot la domination de l'autre et dans la continuité : la mise en danger* volontaire ultime acte de domination qui exprime la terreur du dominé : le crime. Un crime se réalise uniquement quand il y a acte de domination.

Julie - Qu'est-ce qui donne + de légitimité à la croyance qu'au doute ; à croire + qu'à douter ?

Sophie - Pour croire, il faut être sérieux et se prendre au sérieux. Le doute par contre fait rire. A rire, on ne peut pas croire ce qui est dit ou agit avec sérieux, puisque dans le rire on ne peut rien faire d'autre que rire, mais le sérieux est nécessaire à masquer, à cacher, à dissimuler le leurre (appât), du fantasme du mensonge, tout ce qui fait croire à une vérité et qui n'en est pas une pour dominer l'autre (tromper sa confiance). Le rire ruine la croyance d'un seul rire. Le sérieux ruine le rire à force de violence en créant la douleur de la peine (« ça t'fait moins marrer, maint'nant, hein ? » sic). Rire, s'esclaffer de la bêtise d'une situation sérieuse tendue va prendre le rieur comme bouc émissaire, le souffre-douleurs et souffre-misère de toutes les frustrations exprimées par les dominants tendus. Mieux vaut éviter les croyants pour rester sain et sauf : ils risquent d'être convaincants ! Surtout les croyants armés et en uniforme.

 

Sens
* DANGER du latin « dominarium » qui a perdu son i « domnarium » qui signifie : domination (dom = maison). La maison du propriétaire c'est confondu avec la puissance, dont le mot droit vient de la même origine. Du O au A. Dom est passé à dam (du latin « damnum ») quand il y a eu dommage (qui reprend le O) : quand le propriétaire c'est fait prendre sa propriété (sa maison, pour de mauvaises raisons). Le « dongier » est devenu « dangier » : « estre en dangier d'aucun » = être au pouvoir de quelqu'un. Sa transformation en péril commence au XIVe siècle. Je me demande qui sait que : le danger est la réalisation d'une domination. Le risque de perdre sa vie ou une partie de sa vie ou d'être blessé pour le reste de sa vie : dépend de la domination et de rien d'autre. Toute personne dominée est en danger. Le dominé prend le risque de ruiner sa vie. Nos sociétés basées sur la domination patriarcale (hiérarchie et obéissance au père) mettent en dangers permanents tous les individus dominés qui constituent ces sociétés. Puisqu'à partir du moment où l'individu ne domine plus son existence, il (risque de) ruine sa vie (qui est ruinée par l'autre : le dominant). C'est ce qui se réalise dans la pauvreté quand une personne pauvre meurt de pauvreté (froid, faim, hygiène, maladies, etc.) est le résultat criminel de la domination sociale comme nuisance fondamentale dans son organisation fondamentale même. Notre forme de société est criminelle, car elle met en danger volontairement par la domination hiérarchiquement instituée, la vie des individus qui l'a compose.

 

Les exemples sont innombrables des personnes qui sont dans nos sociétés en danger permanent, en domination permanente (dans une société humaine qui prône la domination pour son organisation par la force, nous sommes tous : mis en danger volontaire) où certaines se protègent plus que d'autres de ce danger constitutionnel formé à l'intérieur : on pense aux soldats qui obéissent pour mourir (relâchés par la « permission » sic), on pense à la police armée (moins en danger puisqu'elle affronte, combat des citoyens désarmés) qui met en danger les autres, mais qui elle-même (comme le militaire) est dressée en machine obéissante prête à tuer, est un résultat attristant des conséquences de la possession par la croyance et scellée par la conviction. Nous avons déjà mentionné l'assassinat par la pauvreté qui maintient ses proportions territoriales et planétaires sans que puisse être stoppée l'hégémonie de la haine conditionnée par tous. Nous avons aussi mentionné la mise en danger où les cas de morts existent par l'avance de péage obligé de l'énergie, de l'eau, et des moyens de communication qui sont la base de fonctionnement d'une société dont la notre : exclut, criminalise et tue celles et ceux qui ne payent pas. Le salarié est en position de danger permanent par l'idée qu'il risque à tout moment de perdre son emploi (depuis 1967) et perdre le minimum vital qu'il a assemblé pour nourrir et rassurer sa famille. Le danger de l'esclavage pour l'esclave réside dans la possession de son corps, son corps possédé qui obéit en permanence et qui ne peut être que méprisé par ses maîtres puisqu'il dénigre sa dignité en méprisant sa liberté. L'entretient du mépris de l'autre, nourrit la haine de l'autre et la misère de tous.

Et tellement d'autres...

Le réel danger (la domination) de nos sociétés est constitutionnel et non une menace inconnue extérieure, il n'y a rien de menaçant à l'extérieur qu'une idée inculquée pour qu'on autorise la violation de nos corps d'individus obéissants au danger permanent, c'est-à-dire à une domination pour une obéissance où l'on ne se dirige pas soi-même tout en ayant l'illusion que « tout va bien » et que, « c'est comme ça, qu'on n'y peut rien ».

 

16a.
DANGER, son sens original

Je viens d'apprendre que le mot DANGER qui vient du latin « domnarium » signifie : domination. Cela permet de comprendre beaucoup de choses d'un coup ! Domination du latin « dominatio » qui signifie agir en maitre à la maison (« domus » signifie maison en latin). Ce qui révèle que le danger est créé dans un espace familier clos et non dans un espace ouvert inconnu peuplé d'étrangers (aliens, comme dans les films de monstres extraterrestres où les reportages sur l'immigration et les cauchemars qui décontextualisent)*. La terreur de l'étranger est une culture volontaire hostile pour préparer les enfants et cultiver le « peuple » manipulé (= les populations qui votent et surconsomment) à la guerre (et désigner un ennemi), autrement dit : à l'hostilité généralisée et à la mise en danger ultime des êtres humains. Je pense à la régulation des foules dans les (gros) aéroports qui est le même spectacle que l'élevage en batterie des poulets. La guerre contemporaine est le centre commercial le + rentable de tous les commerces (la peur fait acheter n'importe quoi que la paix ne provoque pas, puisque la paix contente), sans compter la mobilisation générale volontaire (de sacrifices humains obligatoires) d'humains abusés par la croyance à la propagande, et l'après-guerre qui finance par la main-d'oeuvre gratuite, la reconstruction des péages des enclos et circuits à humains (semi-prison) volontairement ignorés des reconstructeurs.

Note
* je pense à un film de science-fiction américain disant que « la peur est irréelle, mais que le danger est réel » prononcé comme un slogan révélateur (comme l'apprécient les maîtres de la propagande d'Hollywood) est une bêtise. La peur est un sentiment provoqué par la perception du danger : s'il y a danger, mise en danger d'un être humain : la peur se manifeste. Après on peut s'entraîner à parvenir à annihiler sa peur, mais ça c'est une autre activité : celle de la philosophie (ou de la robotique militaire : dans le film, c'est un militaire qui parle). La mise en danger est une mise en domination où la personne en danger perd ses moyens de se dominer (ou de se gouverner soi-même). Le danger réel est : de perdre sa volonté (pas d'être attaqué par l'inconnu), d'être possédé par des liens physiques et psychiques indésirables comme la panique (dont l'objet de sa terreur est invisible et irréel). La peur ressentie est bien réelle, mais le danger extérieur est inidentifiable (mot qui n'existe pas dans le dictionnaire) puisqu'il est intérieur (la tromperie dans nos sociétés hiérarchiques réside bien là : de confondre l'intérieur avec l'extérieur) : celui de perdre ses moyens de se gouverner soi-même, communiqué par la peur. La peur est un communicant et le danger : la perte imminente de son autonomie. Le mensonge construit autour du danger depuis des millénaires est tellement épais qu'il devrait rapidement se dissoudre avec la clairvoyance.

 

15.
re:pose, la réflexion

Si les mots sont (existent) déjà là (avant la question) pour exprimer la question, cela montre que la question a déjà été posée. Si le mot n'existe pas, c'est que le concept n'a pas été encore posé. Le problème ensuite est de se faire comprendre avec des mots que personne ne connait. C'est un peu ce qui m'arrive avec ma propre création musicale : personne ne la comprend, car les mots musicaux que j'emploie dans la musique sont incompréhensibles dans leur concept dans notre contexte. Je présuppose une ouverture d'esprit encore inexistante pour comprendre la musique, à un mode de réflexion qui utilise le vibratoire comme objet de compréhension du monde (et non comme diversion). J'injecte aussi dans mes « exprimés vibrés » l'esprit de la démécanisation du monde mécaniste idéalisé dans la « machine universelle » prévisible qui réduit le champ d'action aux croyances, tout en empêchant à ce que les questions qui alimentent la compréhension soient posées. La musique émet un message qui n'a pas de sens et est, grâce à cette disposition, exempte de croyances. La musique est un autre reflet de la pensée (je ne parle pas d'audition, mais de vibratoire : l'audition présuppose des codecs : des suites de codeurs, décodeurs et encodeurs d'une culture particulière pour former un sens propre à cette culture pour une cohérence commune du groupe autocultivé) une réflexion vibratoire qui par sa confrontation avec le verbe permet de détecter les abus de sens et de possession (aussi transculturels).

 

14.
La dictature du peuple minoritaire : ou perversité de démocratie ?

Sophie - Je formule une considération (examen* attentif), non pas une opinion (évaluer selon son propre goût et intérêt personnel ou défendre une idée à partir d'un jugement) ni un jugement (une condamnation décidée en fonction des lois instituées), mais un essai de solution envers un symptôme d'un état de fait difficilement vivable pour tous.

Julie - Eh bien ! de quoi s'agit-il ?

Sophie - Du fait d'une masse anonyme d'individus qui dans nos fausses (fosses) démocraties, on pourrait les nommer : « les votants » (celles et ceux qui veulent et choisissent d'être dominés avec la possibilité de choisir leur dominant). Cette masse d'individus, en s'exprimant par le vote (de voter pour tel régime politique qui ont tous la même tendance et non pour telle personne qui prétend représenter leurs désirs bien qu'elle s'en soit convaincue) et la consommation (influencé de choisir - du faux choix - d'acheter ça plutôt que ça) forme une entité indépendante gouvernée qui au XIXe siècle par ses mouvements dans les rues était crainte et nommé « foule » (qui marche dessus - piétine -, en force par protestation). Le peuple lui, ne proteste pas, il est passif et forme une famille culturelle anonyme en masse.

Julie - Oui et alors ?

Sophie - Eh bien, cette masse anonyme d'individus similarisés ou assimilés, emmène avec elle, par sa force d'attraction, le reste des populations à subir ses choix. Cette force d'attraction est provoquée par une idée devenue idéologie : la doctrine démocratique de « satisfaire la majorité contre les minorités ». Pour la raison simple que cette « majorité » en foule est crainte par les gouvernants élus. Mais il y a un hic. Si l'on rassemble toutes les minorités, elles forment une majorité numérique contre la majorité élue qui décide du régime politique à vivre. Ce qu'on nomme démocratie est en réalité une dictature détournée qui profite à une minorité privilégiée soutenue par une fausse majorité qui s'anonymise ensemble dans le même sens.

Julie - Donc, les véritables gouvernants, ce ne sont pas ceux à qui incombent la tâche de gouverner, mais bien à ce peuple anonyme minoritaire parmi l'humanité, mais majoritaire dans son rassemblement à voter et consommer qui peut se mettre en colère en devenant une foule. Cela ressemble à une dictature de la moyenne ! Où le dictateur n'est pas le dictateur (le représentant en maître) mais le peuple qui l'a élu.

Sophie - Oui, et ce « peuple » (d'individus planqués derrière sa masse) ce qu'il réclame : c'est la routine, la culture de la permanence de l'abondance qui craint le changement pour le pire. Etre nourrit, abrité, au chaud, et +. Mais une fois la permanence de la routine acquise (en échange de sa servilité) ce « peuple d'individus planqués derrière sa masse » réclame des jeux et du spectacle spectaculaire pour faire diversion à son ennui. C'est ici que les « artistes serviles » rentrent dans le jeu, avec la mission « d'épater** la foule » pour la réjouir pour qu'elle ne se mette pas en colère. Bien que ses colères meurtrières : 1789, La Commune, etc., jusqu'à 1968 ont été étouffées et tuées par les violences policières (et militaires quand la police est débordée) commettant le massacre. Sachant que policiers et militaires sont des individus du peuple, uniformisés dans un costume, aux ordres des gouvernants : ce qui est paradoxal. Cet « équilibre » peuple gouverné / gouvernants privilégiés envahit la totalité du champ social et ne permet pas aux populations minoritaires numériquement majoritaires d'épanouir leurs propres vies sans micmacs*** (manigances, complots, intrigues, conspirations, manipulations, où l'un est le terreau propice de l'autre au développement de l'hypocrisie et d'une crise affirmée entretenue).

Julie - En fait si je comprends bien, notre médiocratie vient d'un faux calcul majoritaire qui privilégie la moyenne qui craint l'originalité et défend la conformité à l'image de sa masse populaire anonyme : qui protège sa lâcheté, celle qui cultive l'irrespect de soi et des autres.

Sophie - Oui.

Julie - Ce qui gouverne l'humanité, c'est l'irrespect de l'humanité...

Sophie - Oui.

Julie - On comprend mieux pourquoi nos sociétés humaines sont hostiles envers elles-mêmes ! Maintenant, il serait peut être temps d'arrêter ce cercle infernal... pour passer à autre chose de + plaisant pour tous.

 

Sens
* du latin classique « examen » : l'aiguille de la balance, et/ou (?) : le vol d’abeilles quittant leur ruche (!) et de « exigere » : peser (une exigence évaluable ?). Le sens du latin classique d'examen retient le sens d'une recherche d'équilibre de la liberté. Mais quand l'examen est exigé, doit être pesé pour être évalué du prix de vente, examen soutient la vente d'esclaves. La marchandise de travail.
** briser le pied de bruit des pattes et l'aplatir en élargissant la base par l'effet de l’admiration, en d'autres termes : maîtriser la foule.
*** du néerlandais « muyte maken » qui signifie : se révolter.

 

13.
LA TERREUR DE L'INCOMPREHENSIBLE est un leurre

Une dictature vers l'autre (personnelle ou sociale) est une réaction à une terreur : à ce qu'on ne peut pas comprendre. Ne pas comprendre revient pour le terrorisé à vivre le « chaos » et « l'anarchie » mots inculqués que le terrorisé associe au sens de l'ingouvernabilité de soi et du monde donnant une terreur absolue. Il n'en est rien. Les dictateurs sont des fervents croyants et les croyants des dictateurs de leurs convictions. Rappelons que « chaos » est une disposition de la nature à répéter ses formes vers l'infiniment grand et petit : les fractals (les images de Mandelbrot illustrent le chaos) [1]. Et l'anarchie est le gouvernement de soi sans la dictature d'un autre sur soi, autrement dit : la légitimité sociale assumée et responsable à savoir la conséquence de ses actes envers les autres. Le suffixe -arche signifie domination et le préfixe a- sa négation : l'anarchiste refuse que sa vie soit possédée. C'est tout. Si l'anarchie est diabolisée en chaos et terrorisme, c'est uniquement parce qu'elle rend obsolète tout gouvernement. Et comme un très grand nombre d'humains vivent du parasitisme gouvernemental, avec l'anarchisme, ils perdent leur job.

Les liens que crée une dictature sont faciles : je/il t'ordonne -> je/tu/nous obéissons, dans une hiérarchie (-archie = domination et hiér- = sacré : pour qu'elle reste indestructible) jusqu'au « chef suprême » où les ordonnances et les obéissances s'empilent jusqu'au dernier. Sinon, si je/tu/nous n'obéissons pas je/tu/nous est punis (pour les dictatures soft) et mourons torturés (pour les dictatures hard) : peine de mort, enfermement (prisons, asiles), normalisation, humiliation publique, bannissement, isolation, marginalisation, uniformisation, torture, etc. : où les peines sont plus nombreuses et variées que les plaisirs.

A choisir entre une doctrine qui dit (elles disent toute la même chose) : « c'est comme ça (et pas autrement) » ou les « victimes » consentantes disant : « c'est comme ça, on n’y peut rien » et la philosophie (aimer Sophie, la vérité) disant : « pas forcément, il existe des solutions moins pénibles, etc. » ; laquelle des 2 est choisie pour gouverner les autres ?... Eh bien oui, c'est ça !

L'utilité même de la philosophie est de se fabriquer ses propres outils pour se gouverner soi-même et non par un autre ou par d'autres. L'outil principal est le pouvoir de discernement, comprendre les motivations qui créent des liens pour en arriver à cet état de fait souhaité ou non. Sans se baser sur le lien de cause -> effet qui forme la tendance de la croyance au miracle quand un effet est lié à une cause pas liable (de 2 faits sans liens, mais liés). Le désir étrange de défier le croyable pour l'incroyable cru ou la volonté de croire à l'incroyable se réalise avec le miracle. Le désir de vivre le miracle revient à désirer le spectacle spectaculaire qui montre des « choses étonnantes » ou le désir de vouloir être en état d'admiration. Si cet état est désiré, c'est que sa vie est misérablement morne et qu'on ne fait rien pour la rendre trépidante, pleine de surprises ou la varier. La frustration d'être prisonnièr.e d'une vie non souhaitée et de ne pas se donner les moyens d'en sortir.

Penser la multiplicité des causes pour la multiplicité d'effets [2] brouille le simplisme de la dictature du coupable (cause) bouc émissaire (à sacrifier pour apaiser la terreur sociale et le désir d'admiration spectaculaire), mais ne suffit pas. Cela fait + de coupables et + de crimes mis en spectacle sur les écrans. Des liens sans fin où les effets se mêlent aux causes du multiple dans l'1 qui devient inidentifiable ou difficilement identifiable est la bagarre qui se passe en ce moment dans le réseau Internet (conçu comme un réseau de libre échange où tout le monde peut se connecter pour savoir) est depuis le XXIe siècle assailli par les marchands qui vendent la gratuité et par les politiques qui veulent restreindre l'accès à la connaissance (que je contrarie en y publiant mes oeuvres, pensées et musiques, d'accès gratuit). Le défi d'Internet est la gratuité sociale : le don. Nous en sommes encore très loin...

Penser les mondes autonomes qui se nourrissent les uns des autres ouvre une autre perspective de comprendre le fonctionnement du monde multiple (et non plus d'un monde unique avec une seule échelle du + petit au + grand même infini) et aide à résoudre certaines énigmes comme celles des idées : si une même idée se trouve dans l'esprit de différents humains qui n'ont pas communiqué, c'est que les idées forment un monde autonome. Si l'on ajoute à la fonctionnalité de la nécessité pour chaque monde de vivre et duquel dépend la vie d'autres mondes, le réseau de rhizomes de liens en perpétuel mouvement, on commence à entrapercevoir les détenants désaboutis de la vie en mouvements constants imprévisibles dans l'imprévisible, c'est-à-dire la beauté de sa complexité de la vie qui se laisse comprendre sans pouvoir la détenir ou se l'approprier (dont la portée bornée de nos chamailleries révèle notre bêtise) [3].

Notes
[1] L'économie dominante joue quotidiennement (voire de seconde en seconde) avec le chaos ou l'imprévisible de la fluctuation du marché, pour assurer le gain de sa mise. Jeu qui méprise les vies humaines utilisées comme pions du jeu (les employés licenciés).
[2] ce que proposent Deleuze et Guattari dans le concept du rhizome dans Mille Plateaux, capitalisme et schizophrénie (1980).
[3] le titre de cet ouvrage devrait être renommé en : Les Mouvements des Mondes (ou sera le titre du prochain opuscule).

 

12.
EVIDENCE & CERTITUDE : « même combat »... ?

L'évidence, est-ce une croyance ?
Y a-t-il une différence entre évidence et certitude ?
Qu'est-ce que l'évidence apporte à la certitude et vice versa ?
Est-ce que l'évidence provoque la croyance comme la certitude ?
L'évidence peut-elle former seule une croyance ?
Est ce qui est « visible de loin » est une évidence ?
Le doute peut être aussi certain et évident. « Mêrde ».
Et l'évidence tout comme la certitude peuvent être aussi douteuses et doutables : mais leur fonction n'est pas faite pour ça.

On commence par ABSOLU

Depuis quand l'évidence s'est rattachée à la certitude jusqu'à l'ab-solu (tion) ? Mais absolu qui se définit comme « ce qui existe indépendamment de toute condition, de toute contrainte » est la définition exacte de la liberté. L'absolu vient de solution (paiement - solvable - ou explication - résoudre et le critiqué solutionner, l'insoluble -). Solution vient du latin « solutio » qui vient de « solvere », le participe passé de « solutus ». Puis « resolvere » qui donne résolution pour résoudre encore un problème par un paiement ou/et une explication (si elle satisfait, car l'explication ne résout rien : elle apaise seulement). Il y a aussi la dissolution qui anéantit. Une histoire de sol sans sous-sol, sans doute à l'étage, « l'absol » est sans sol : il doit donc flotter en l'air pour devenir absolu autrement dit détaché du sol : voler en quelque sorte. Etre autonome. D'autres affirment la signification de complet pour « absolutus » ce qui avance que « solutus » (sans le préfixe a- : la négation) signifie : incomplet ? est doutable. L'absolution, un état sans solution, mais coupable est disculpabilisé, déculpabilisé où la culpabilité retirée par le Pardon de l'Eglise puis de la République (si l'accusé s'en sort à trouver des solutions qui prouve son innocence du fait dont il est accusé : dénoncé). Dans l'absolu, il a raison. Et dans le contexte ? Il n'y a que le jugement de l'évaluation ; il n'a pas d'autres outils.

« ça s’impose à l’esprit, c'est certain »

En quoi se manifeste une certitude « totale et sans limites » ? elle se manifeste par l'indiscutable : pour stopper court à la conversation ? L'évidence on la voit, il n'y a rien à dire. C'est tout, pour aujourd'hui. Bon, on passe à autre chose ? S'il fait noir, plus rien n'apparaît et les évidences visibles s'effacent. Reste les évidences audibles, mais si l'émetteur et/ou le récepteur émettent une langue et des mots difficilement percevables par l’intelligence : l'inaudibilité anéantit l'évidence du sens des sons. L'évidence est donc tributaire de la perception. Bien que nous connaissons tous, la relativité de ce qui est perçu.

« ça s’impose à l’esprit, c'est certain »

Quel est le rapport entre l'évidence et la certitude ? L'évidence perçoit ce dont elle a besoin pour éradique le doute (le déraciner pour qu'il ne pousse plus) : vu entendu. L'évidence permet un comportement d'obéissance et de confiance par sa perception et la sensation convaincues de ce qui est perçu. Pour obéir, il faut écouter puis visualiser l'ordre à exécuter. L'évidence visualise la certitude. La certitude, elle, ne laisse aucune place possible au doute. La certitude confirme, affirme, assure, rassure de la répétition, de la routine assurée : la certitude est un outil politique du gouvernant vers les gouvernés et un outil familial du mari envers son épouse, du père envers ses enfants (dans la forme autoritaire et hiérarchique de nos sociétés patriarcales). Aussi un produit des assurances, des assureurs qui vendent des (r)assurances. L'épouse comme le peuple veulent être assurés qu'ils seront nourris « demain comme aujourd'hui et pour toujours ». Pour les enfants, c'est autre chose.

« ça s’impose à l’esprit, c'est certain »

La proposition : « une certaine certitude » : d'une part, elle indétermine la particularité par ce « qu’on affecte de ne pas connaître » et se négativise avec le dédain ; dans ce cas : une certaine certitude = une incertitude. La proposition : « une certitude certaine » : d'autre part, l'indéterminable dédain disparaît pour un double renforcement contre le doute, pour réaliser l'indiscutabilité de la proposition (de l'ordre). « On n'discute pas, on exécute » au galop, dans un régime militaire. Evidence et certitude sont le reflet nécessaire (l'imaginaire) à l'acquiescement et à l'obéissance du servile (qui approuve cette solution) sans ça, il n'obéirait pas : sans certitude soutenue par l'évidence, il n'y a pas d'action possible, ou des actions irréfléchies. Ou : le doute permet d'agir avec réflexion dans la prudence ; ce qui signifie que l'évidence et la certitude forment la conviction et la conviction la croyance qui dans l'action créent des problèmes. La capacité de « se foutre dans la mêrde ». Que l'absolution va pardonner (à moins qu'on y laisse sa vie). Et en cas de guerre ? Tout est permis ne résoud rien et empire.

« ça s’impose à l’esprit, c'est certain »

Mots de la famille certain : certes, certificat, certifier, certitude, concerner, concert, concerter, concerto, crible, cribler, crise, critère, critique, déconcerter, décret, décréter, discerner, discret, discrétion, discriminer, endocrine, excrément, excrétion, grèbe, hématocrite, hypocrisie, hypocrite, indiscret, indiscrétion, secret, secrétaire, sécrétion, ségrairie, ségrais. (Robert)

Mots de la famille évident pour voir : approvisionner, avis, aviser, ayurvéda, belvédère, bévue, clairvoyant, dépourvu, dévisager, de visu, entrevoir, entrevue, enviable, envie, envier, envieux, envisager, évidence, évident, imprévu, improviser, improviste (à l'), interview, longue-vue, malavisé, malvoyant, m'as-tu-vu, non-voyant, pourvoi, pourvoir, pourvoirie, pourvoyeur, pourvu que, prévisible, prévision, prévoir, prévoyant, provéditeur, providence, proviseur, provision, provisoire, prudence, raviser (se), rétroviseur, réviser, révision, révisionnisme, revisiter, revoir, revue, superviser, téléviser, téléviseur, télévision, véda, védique, vidéo, vidéo-, vidimer, vidimus, visa, visage, vis-à-vis, visée, viser, viseur, visibilité, visible, visière, vision, visionnaire, visionner, visitation, visite, visiter, visiteur, visualiser, visuel, voici, voilà, voir, voyance, voyant, voyeur, voyeurisme, vue. (Robert)

Mots de la famille absolu : absolution, absoudre, absoute, aérosol, dissolu, dissoluble, dissolution, dissolvant, dissoudre, insoluble, loser, luxation, luxe, luxer, luxueux, luxure, luxuriant, luxurieux, -lyse, résoluble, résolutif, résolutoire, résolvant, résolvante, résoudre, sol, solfège, solubiliser, soluble, soluté, solution, solutionner, solvabilité, solvable, solvant, solvatation, soulte. (Robert)

Dans les familles, il y a presque toujours des conflits. Et ce qu'on croit, n'est jamais ce qui est. Etre et croire sont 2 phénomènes différents. L'évidence et la certitude sont 2 outils pour supprimer le doute en scellant la croyance et l'authentifient, mais ça ne fonctionne pas et donne souvent des résultats opposés à ce qui est attendu : vérité et croyance sont antinomiques. La vérité ne peut pas être une croyance (mais peut être crue) et la croyance une vérité, au risque de s'annuler mutuellement.

« ça s’impose à l’esprit, c'est certain » est un certain état d'esprit... motivé par le désir d'être : con-vain-cul. Non, aller, déconne pas... mais, c'est dans le mot !

 

11.
Fausse croyance de la croissance

Quand je parle d'évolution, je parle d'adaptation et non pas de croissance : d'enrichissement - d'appropriation de l'autre - pour devenir un « surhomme ».

 

10.
La musique doctrinaire existe aussi (il suffit que plusieurs êtres humains en décident l'autorité et de l'instaurer par obligation)

Le solfège est devenu une doctrine (un système clos) à partir du moment où son système de cohérence culturel est défendu au détriment du changement de son environnement contextuel ; de refuser de se réadapter en fonction des besoins des environnements dont nous dépendons et qui dépendent de nous (ou immobiliser le changement). Si la doctrine demeure, c'est que les besoins sont crus nécessaires par endoctrinement (auto et exo : de soi-même et de l'extérieur). La conviction qui prend possession des individus réunis dans une seule croyance (pour se réchauffer ?). Le solfège défend la musique du XIXe siècle de disparaître (grâce au travail des conservatoires, des éditeurs de musiques et des salles de concerts). Toute dictature est issue, et est le résultat d'une terreur (de perdre quelque chose). Je ne juge pas ceux qui désirent conserver et refaire vivre les oeuvres des musiciens morts ; je regrette que cette pratique empêche les musiciens vivants de s'épanouir.

 

9.
SYMPTAUTOMATIQUE

L'idée d'un temps passé et futur est tellement marquée dans nos esprits occidentaux que l'on imagine les générations humaines décédées, être d'autres êtres humains. Allez : lâche le morceau : « un peu plus cons ». Eh bien non ! Ce sont les mêmes êtres humains que nous aujourd'hui (ici vivants). Il n'existe pas une humanité qui « surévolue à accroitre son intelligence » (sic). Il n'existe pas des humains « surévolués » ou + intelligents vivants que ceux morts : pas + pas -. Les êtres humains vivants ne sont pas plus intelligents que les êtres humains morts et le vice versa, même ceux d'il y a très très long temps (sur l'échelle humaine d'une vie). Seuls, les contextes (de vivre) sont différents.

A penser, et écrire la pensée ; nous pourrions dire que l'être humain est un animal perpétuellement insatisfait : et l'Occidental pire que tous les autres. Comme moi. L'Occidental « se prend la tête » en voulant obtenir des réponses satisfaisantes à ses questions. Mais elles ne le sont jamais, ce qui permet de continuer « la quête des liens » : à savoir. Et chaque nouvelle génération propose ses nouvelles réponses aux questions dont les réponses « passées » (mortes) ne satisfont pas le requestionnement « présent » (vivant). Bien qu'on y puise pour former son propre doute. Considérant la génération morte ayant (toujours) tort (qui communique par les livres) et celle vivante ayant raison (il faut bien se protéger des doctrines des morts). Les morts ne peuvent plus parler, mais leurs paroles imprègnent les vivants par leurs livres. Les vivants publient-ils des livres pour contrarier l'endoctrinement des livres des morts ?

Le mythe a la fonction de libérer l'esprit du questionnement (perpétuel) : « pourquoi on vit ? ». Pour vivre son bout de vie relativement agréablement. Mais l'insatisfaction de la culture de l'esprit « occidental » (du pouvoir de So) [1] à vouloir changer de croyance tout en approfondissant la (même) croyance (qui au fond : importe peu de croire ou pas) l'a convaincu que : remettre en question en permanence l'existence, augmente son intelligence, ou va le rendre plus intelligent ! ou augmente sa capacité de comprendre le monde. Drôle d'idée ! (ça ressemble à la croyance de ceux qui mangent leurs ennemis pour acquérir leur force) cette histoire. Bien qu'avec de l'entrainement, ça peut faire illusion (le penseur entraine sa pensée par la lecture et l'écriture : on reste chacun son propre exemple). Quoi que la modestie aide le doute à comprendre, ou pas ? en tout cas, la modestie est plus agréable à vivre que l'arrogance du croyant Je-Sais-Tout qui ne sait rien.

La capacité de cette famille d'humains (je ne connais que la mienne : les Occidentaux) à inventer des machines en résolvant des problèmes techniques pour qu'elles fonctionnent (+ ou -, bien qu'elles tombent toujours en panne est inévitable) est le résultat de notre insatisfaction à être humain : de se contenter de ce qu'on a sans vouloir toujours + ; ou à faire avec au lieu de vouloir autre chose. On « se prend la tête » à inventer autre chose au lieu de se contenter de ce qu'on est. Ce n'est pas un jugement. La perpétuelle insatisfaction ne fait pas l'évolution (évolution confondue avec progrès de soi de sa vie, mais sur des millénaires avec l'image de l'ancêtre en singe idiot. On se demande de qui des 2 est le + idiot ?) de l'intelligence. Et les machines ne libèrent pas les humains de la bêtise. Au contraire, elles restreignent son champ d'action : elles travaillent à notre place pour nous nourrir. A créer des machines, on crée en même temps notre dépendance envers elles. Jusqu'à leur dictature. Il faut voir comment « l'écran animé » (la TV perpétuelle) a le pouvoir d'endormir notre autonomie de réflexion (notre conscience agitée au raisonnement à générer du sens). Les calculateurs calculent à notre place, les robots remplacent les esclaves : pour « un monde meilleur » (sic), mais non : un monde différent (avec d'autres problèmes nouveaux).

Pour imaginer « le meilleur », il ne peut résider dans l'esprit que le pire. Croire à une condition humaine pire (que tout). Cette croyance est profondément enracinée « au fond » (caché ?) de l'être humain occidental (l'idée du pire, comment c'est-elle incrustée en nous ?). Croire que tout est pire et qu'on va le rendre meilleur : est la motivation qui fait s'agiter les Occidentaux à déranger (mettre en danger = dominer) la vie des autres. On se demande : lancer une bombe atomique sur sa propre espèce, il faut le faire ! Infecter de maladies sa propre espèce pour avoir + d'argent, il faut le faire ! le continent, l'Afrique ne serait pas dans cet état de misère, si le Blanc occidental n'était pas convaincu de cette croyance : bien que le résultat est opposé à ce qu'il croie (mais « les frères noirs sont des singes : en suivant l'idée de Darwin » ! (sic)). Comme si la bonne intention du « monde meilleur » devenait mauvaise : à partir du moment où nous « prenons conscience » de détenir un pouvoir (surnaturel) de changer l'état des êtres (inférieurs) : les autres. Oui, le Blanc est arrogant et « fait chier » Tous les autres, car il se croit supérieur aux autres. (et ça énerve les musulmans.)

Quelle est cette culture de l'humain blanc perpétuellement insatisfait ? Quelle est cette culture humaine qui s'impose des frustrations, des peurs (jusqu'à des terreurs) vivant quotidiennement cette culture du pire et de la catastrophe ? Pourquoi cette volonté de se rendre la vie difficile, compliquée, impossible et insoutenable ? Quel est cet intérêt « profond » à cultiver sa propre misère ? A extraire la preuve de sa domination à ce venger sur les autres (les étrangers, les pas proches) du mal que l'on se crée ? N'est-ce pas bizarre de se créer (pour l'ensemble des humains) une vie de souffrance ? De faire souffrir les autres qui obligatoirement par rétroaction fait souffrir soi et (le) vice et versa ? Souffrance que des pilules ne peuvent pas faire disparaître à moins de disparaître soi (de se penser de se gouverner). Croire que des pilules peuvent faire disparaître la souffrance, n'est-ce pas une expression de la bêtise ?

L'être humain reste un être humain pareil à l'être humain de « l'aube de l'humanité » qui n'a pas d'aube, mais un contexte de vivre différent.

A jout [d']S + (encore +), (toujours +)...

1.
Les frères et soeurs Humaints (humant dans la main le respirateur Hu) se sont perpétrés : le blanc et la blanche en a fait des milliards, le noir et la noire en a fait des milliards, le jaune et la jaune en a fait des milliards, mais les rouges ce sont calmés : leur filiation décroit. Est-ce les seuls à avoir un peu de jugeote ? Pourtant la consanguinité a été instaurée comme un tabou pour tous, mais personne n'a réussi à se mélanger, pour stopper la maladie de l'exclusion : le racisme ou la haine des frères et des soeurs entre eux (des Humants).

2.
Doit-on trouver la cause de cette perpétuelle insatisfaction du nous Blanc, trouver le symptôme par un dia-gnostique (connaissance) [2] symptomato-logique, ou : laissez aller ? lâche l'affaire avec courage, laisse faire, laisse tomber : « t'accroches pas avec acharnement à vouloir avoir raison, fait agir ta sagesse ». Ça vaut le coût ou pas ? Insatisfaction des Uns qui a infecté Tous les autres (nommé - en français - [3]  : mondialisation), réalisés par la dernière génération des Européens expatriés, des Africains esclaves blanchis, tous anglo-phonisés (audio d’Angul qui n'a rien d'angulaire) puis américanisé (mécanisé, conditionné à se croire encore + les + forts) perpétuant la frustration des anciens Européens dans la (grande) Globalisation ? Les Latins, eux ? habitent l'espace (comme le peu d'Amérindiens rescapés de leur massacre).

Ça ressemble à l'effet d'un bannissement... (...)... (...)... (...)... (...)...
Non, l'Occidental serait-il constitutionnellement convaincu : qu'il fut chassé du paradis ?
(comme c'est écrit dans Le Bouquin ?)
Du monde meilleur ailleurs ?
Non, c'est incroyable !
Mais pour tant la vie est là (putain/fuck)
dans nos mains tenantes. Dans nos mains tenantes.
Qu'on se plait à dégrader (pas les mains, mais ce qu'elles tiennent).
Non, c'est pas possible ! Qu'une seule croyance puisse posséder des générations entières d'humains sur des millénaires ? Non, c'est pas possible ! [4]

3.
Quand on parle oralement, on s'adresse à quelques personnes. Bien que le théâtre et la politique s'adressent à + (public, foule, peuple, etc.). Mais : écrire seul « parle » à des milliers (des millions, des milliards) possibles de personnes seules - la lecture est solitaire - (sans contradictrices et teurs directs qui t'empêchent de parler). Est-ce ça : la motivation d'écrire et d'imprimer et d'éditer des livres ? D'être écouté (seul) par tous (seuls), pour en placer une ?

4.
Les humains en majorité préfèrent qu'on leur raconte des histoires (surtout extra-ordinaires : en dehors du train-train quotidien) au lieu qu'on leur raconte des « conneries », autrement dit « des vérités dont ils n'ont cure » sur leur train de vie. Ces visions crues qui peinent. Proférées par des personnes convaincues. La conviction est une des multiples formes de la possession [5] de ne plus être soi (de l'idée qui s'empare du soi, le domine et le soumet et devient une idéologie qui soumet les autres qui n'ont rien demandé tout en ne disant pas non). Donner à rêver au lieu de donner à juger, ou à se moquer : des contes au lieu des vérités (invraisemblables) crues [6] qui au fond disent la même chose, dans des formes (presque) différentes.

 

Note
[1] Il semble que les penseurs et les prophètes sont apparus en nombre : 4 référencés, environ 500 années avant notre ère en Chine avec Lao Tseu, en Inde avec Bouddha, en Iran avec Zarathoustra, en Grèce avec Socrate. Avant, nous ne savons rien. Bien qu'il semble improbable que cette passion humaine « d'amour de Sophie » (Sophie signifie : vérité) n'accompagne pas l'humanité dans sa permanence. Ma grand-mère s'appelait Sophie, elle était invivable !
[2] Les gnostiques et les savants (ceux qui connaissent) ont le savoir doctrinaire, convaincu de « leurs » idées (qui ne sont pas les leurs puisqu'elles sont autonomes à former leur propre monde qui permet de comprendre qu'elles ne sont pas des propriétés), c'est en ça qu'ils se trompent perpétuellement : croire la leur vérité. Il n'y a pas que la conviction qui motive à continuer.
[3] le Franc émet la vérité, le menteur émet le mensonge : il n'en est rien : la France est un pays habité en majorité d'hypocrites (des comédiens sous-interprètes en crise qui se la jouent avec un fond et une forme qui ne correspondent pas et se soulagent à coups d'antidépresseurs).
[4] Socrate « le père de la philosophie » (sic) n'était-il pas « affreux, sale et méchant », même arrogant dans la joute verbale à vouloir avoir toujours raison, motivé par son besoin inassouvi de célébrité, jusqu'à se poser en martyr en se donnant la mort qu'on lui avait retirée ? Le genre de type qui « fait vraiment chier » tout le monde et dont on ne sait pas comment s'en débarrasser pour qu'il arrête : stop « arrête de faire chier » on en peut plus.
[5] à voir l'article : ETRE POSSEDE =| |= ETRE LIBRE
[6] Heureusement que les math ne sont comprises que par les matheux, sinon ça ferait marrer tout le monde, du simplisme calculé et débattu.

 

Je ne suis pas rétrograde, re:niant le savoir : au contraire,
mais il est important de ramener la connaissance à ce qu'elle est :
un ensemble de croyances, une croyance comme une autre formée d'explications;
permet de mieux comprendre de quoi il est question.
Surtout, la science comme « religion de la modernité » qui théorise des mythes nécessaires,
sans doctrines absolutistes comme pour les religions usuelles
(mais récupérée par les politiques de destructions massives).

 

C'est pour ça que j'apprécie le travail d'un Bataille, d'un Caillois, d'un Deleuze, d'un Eliade, d'un Foucault, et certains autres, car ce sont des personnes sans convictions, motivées par leur passion : savoir et comprendre dans le plaisir d'écrire sans arrogance ni prétention (de domination).

 

8.
Expliquer & comprendre : 2 pôles qui ne se rencontrent pas*

L'explication est émettrice.
La compréhension est réceptrice.

* ou uniquement par la croyance.
Une suite d'explications ne réduit pas la croyance, mais comprendre la croyance réduit l'explication.

 

7.
Fondement et organisation de l'hostilité fondatrice de nos sociétés humaines

La compétition, le jeu de compétition,
Forme les relations individuelles de nos sociétés occidentales :
Elle fait monter les enchères (et l'excitation) :
La croissance, c'est que ça = augmenter les prix par concurrence.

En deçà de l'anarcho-capitalisme,
Où tout se paye dans le marché libéré et souverain du néolibéralisme monarchique,
Où tout se valorise en fonction du coût par un prix hypothétique,
Il y a le jeu de compétition
Qui structure et fige les rapports humains dans le combat permanent
Et crée l'hostilité sociale permanente.

Mais la compétition sociale ne peut exister qu'à partir du moment où :
on se chamaille pour acquérir (avoir, détenir pour soi seul) le même objet désiré par plusieurs (dont le premier est la femme)
Et à partir du moment où différents individus se forment à la même activité (du monde du travail)
Pour obtenir les mêmes avantages.

C'est en ça que l'originalité et l'individualisme (autonome) sont une garantie de paix sociale
Et d'épanouissement personnel,
Où toute frustration et violence en société s'évacuent d'elles-mêmes
Qui offre l'avantage de ne plus vivre dans une hostilité sociale permanente
Avec des soucis supplémentaires
Ni de se rendre malade volontairement
Et vivre sa courte vie misérable.

Je ne dis pas d'éradiquer le jeu de compétition,
Je dis que sa domination doit être déplacée dans un coin
Où celles et ceux qui veulent y jouer, jouent sans peiner les autres qui ne veulent pas jouer.

 

6.
Le mythe, la connaissance, le savoir

La fonction du mythe est de soulager l'angoisse de ne pas savoir ce qu'on fait là, ce qui se passe.
La fonction de la connaissance est de soulager son angoisse de ne pas savoir ce qu'on fait là, ce qui se passe.
La fonction du savoir est qu'on sait.

La fonction du mythe est de soulager l'angoisse de ne pas savoir ce qu'on fait là, ce qui se passe (en expliquant la vie sous la forme d'histoires).
La fonction de la connaissance (d'apprendre à connaitre) est de soulager son angoisse de ne pas savoir ce qu'on fait là, ce qui se passe (en attrapant les avoirs des idées) et de pouvoir gouverner le monde (avec). (La connaissance ne sait pas ce que le savoir sait puisqu'elle doit l'apprendre.)
La fonction du savoir est qu'on sait (puisqu'il s'y connait).

.

Dans connaissance, il y a naissance et « con » qui signifie « avec » : connaissance c'est : naître avec.*
Dans savoir, il y a voir et « sa » qui détermine l'appartenance à soi.

La connaissance est donc le patrimoine du conditionnement avec lequel on nait, autrement dit la croyance
et le savoir est l'expérience de sa propre vie (sa vision des choses).**

Dans ce cas, connaissance et savoir sont en opposition, où l'un se réfère à l'absolu (ab solution : sans solution où il ne reste que la croyance, par postulats - demande d'admettre l'admission de l'admissible -) et l'autre à sa propre expérience de ce qui fonctionne ou pas (Descartes & Spinoza versus Locke et Hume : la croyance innée contre l'expérience acquise). C'est par la croyance que la connaissance s'attache au mythe. Le mythe et la connaissance ont la même fonction de soulager l'angoisse (la douleur psychique qui annihile toute motivation de vivre) de l'inconnu inconnaissable. Les mythes par des histoires, des contes et la connaissance par des théories (de théo = dieu : systèmes ouverts de spéculations mystiques - de mystère - à créer des liens avec des objets inconnus (a, b, x ou y, etc.)).

 

Note
* « con » désigne aussi le vagin (sexe féminin) du latin classique « cunnus » (pas cul nu, quoi que), et dans ce cas : connaissance signifie : « naissance du vagin » qui peut se rapporter à la « naissance du désir du vagin de la femelle pour perpétuer l'espèce humaine et obtenir l'avantage de la jouissance sexuelle ».

** Ces définitions introduisent dans l'esprit une autre considération entre savant et ignorant où dans nos sociétés hiérarchisées au nom du savoir et de la connaissance, le savant prend l'avantage sur l'ignorant en s'affublant du titre : « autorité » (un rite pour soi-même ou d'auctor latin : l'auteur, l‘instigateur de l'auctoritas : s'arroger (arrogare, s'attribuer de manière arrogante) le droit de décider pour les autres - l'oeuvre de l'auteur marqué de ses droits) à qui l'ignorant donne sa confiance (se fie avec ou sans con = se défait de sa volonté) et l'autorisation (le/de pouvoir, le garant de la circulation de soi*) de décider pour lui, de ce qu'il faut faire, autrement dit : de créer des règles d'interdits et d'obligations de ce que le savant considère moralement mal (pas bien) et bien pour l'ignorant (pas pour lui qui se réfugie dans le privilège : la jouissance de l'avantage exclusif). Au XXe siècle, le mot « information » (informare : donner forme) et « renseignement » (d'enseigner : d'insignare : mettre des marques : s'approprier par la signature) s'empare des calculateurs destinés d'abord au calcul de probabilité de gain dans une stratégie militaire (une guerre) civile (les militaires ne se tuent pas entre eux, mais tuent les non-militaires) puis commerciale (le but de la guerre commerciale est d'appauvrir ses adversaires jusqu'au dépouillement de leur entreprise). Les « services secrets » parlent d'information et non de connaissance ou de savoir tout comme les entreprises-vampires (qui vivent d'informations verrouillées - secrètes - pour les vendre négociables au prix fort). Connaissance et savoir sont des mots relégués aux écoles et aux universités et dans les milieux de la science (sans con). Le monde hostile de la bagarre ne s'encombre pas ni de connaissance ni de savoir, mais se sert d'informations pour prendre l'avantage sur l'ennemi (un ami qui s'oppose et devient un adversaire un compétiteur pour le combat dont le 1er combattant - l'agresseur - justifie sa violence par le risque de nuisance possible nommé : danger ; autrement dit : le risque d'une domination : danger du latin « domnarium »).

Note de la note
* Rise (n.f. de l’arpitan - langue orale franco-provençale parlée en Suisse romande, en France dans la région Rhône-Alpes et dans le nord-ouest de l’Italie composé des dialectes suivants : le savoyard, le dauphinois, le lyonnais, le bressan, le forézien, le valaisan, le fribourgeois, le vaudois et le valdôtain - « risa » : petit ruisseau) de la rigole au canal pour l'évacuation et la circulation de l'eau et des objets circulés par elle. Et, autorisation : de auto- et risation : créer des circulations d'évacuation pour soi, ou les méfaits de l'auctor (l'auteur) à qui le soumis remet la permission, l'autorité, le pouvoir de lui permettre ainsi qu'aux autres (soumis) de circuler, en d'autres termes, de réguler ou contrarier leur liberté fiée.

 

5.
Durée, durer dans le temps, éternité ? un instant s'il vous plait

La durée (durare, sens qui n'a pas changé depuis l'Antiquité) a obligatoirement un début et une fin. Dire « une durée infinie » qui ne se confond pas avec éternité (æternus, sens qui n'a pas changé depuis l'Antiquité) est une contradiction (ou une confusion). Une durée sans fin ne peut pas être perçue comme durée, car la durée se détermine à partir du moment où elle se termine. Il n'y a que le temps, supposé sans mort ni naissance, sans début ni fin, sans origine ni anéantissement possible qui ne dure pas, car il est constamment présent, là. Mais si le temps s'arrête, tout meurt (et ne se fige pas comme dans les films en photo). Le temps arrêté arrête tous les mouvements qui permettent la vie. Le temps arrêté génèrerait une apoplexie (perte de connaissance = évanouissement) générale ; y compris de « l'objet » le plus vaste que l'on connaisse : l'univers ainsi que des atomes qui constituent la matière (que se passe-t-il si les atomes et les planètes ne bougent plus ?). La durée est une détermination de ce que le temps a donné. La durée est une mémoire de ce que le temps a donné à apparaître à un évènement de sa naissance à sa mort, de son apparition à sa disparition. La durée est une vie, une durée de vie de toutes les vies possibles. La durée c'est le constat de la mort de la vie. La durée est quantifiée par la mesure en dehors des ponctuations du calendrier et des horloges bien que la quantification utilise le même étalon. La durée est une quantité indépendante de temps issue du temps. Quand la science parle de temps, elle parle de durée. La durée ne se perçoit pas sans mémoire, la conscience ne fonctionne pas sans mémoire. Par contre : il y a une infinité de durées = durées non dénombrables. Symboliser la durée par une ligne est la première erreur de considérer le temps par la durée. Et celle de considérer le temps par l'espace : mais peut-on faire autrement ? à part constater l'arrêt de la vie.

Exemple : les images (photos, films (vidéo, cinéma, etc.), écritures, peintures, imprimés, graphismes, etc.) représentent une durée mémorisée (notion de passé) désirée, attendue (notion de futur d'imaginaire) re-présentées. En d'autres termes : une torsion mnémonique en 8 (couché ou debout : c'est pareil) ou un espoir déçu. Le premier divertissement de masse (la télévision, maintenant Internet et le cinéma) représente un espoir déçu.

Bergson confond moment et durée*.
Le moment désigne la durée dans l'instant,
mais comme l'instant n'a pas de durée,
le moment est une pause dedans l'instant passé (mémorisé).

_|_ présent = dans l'instant sans mémoire
•_| passé = du vécu mémorisé
|_• futur = du désir envisagé
•_|_ présent passé = croire au passé de l'instant : schizophrénie temporelle : croire sa vie vie perdue = dépression
_|_• présent futur = croire que l'instant n'est pas encore accompli : vie expectative : vie dans l'espoir = attente passive
•__• futur passé & passé futur = absence de l'instant du présent : déconnexion avec la réalité ou voyage imaginaire
•_|||_• 1. futur présent mais passé
2. futur passé mais présent
3. présent passé mais futur
4. présent futur mais passé
5. passé futur mais présent
6. passé présent mais futur
= désir désiré parti : objet du désir impossible à atteindre = frustration
= regret : objet du désir raté (ne pas avoir saisi l'occasion quand elle c'est présenté)
= regret projeté dans l'espoir que l'occasion se représentera
= espoir déjà regretté
= l'imaginaire se mêle à la réalité de l'instant et cohabitent
= vie dans les souvenirs

Les situations de vie dans les temporalités présent-passé-futur, montrent pour toutes : un état schizophrénique, c'est-à-dire un déplacement de son point d'équilibre pour vivre dans la douleur. En effet, naviguer entre l'espoir (le futur) et le regret (le passé) ressemble à une conception du temps maladive qui pourtant est attachée à notre civilisation occidentale à la culture religieuse judéo-chrétienne. Avec l'idée de l'origine (la création du monde) et du jugement dernier (l'apocalypse : la fin du monde par le jugement par la mort épouvante, alors que la mort délivre de la vie) d'où découlent toutes les idées « scientifiques » de la nature du monde.

Comme nous l'avons déjà mentionné, la dichotomie entre l'écriture et la musique utilise 2 temporalités différentes. L'écriture utilise la mémoire qui fait fonctionner la conscience (sans mémoire pas de prise de conscience possible). Dans le jeu de la musique, cette mémoire ralentit le jeu instantané du musicien et l'empêche d'atteindre le sublime. L'écriture (musicale et scientifique) est quantitative, la musique audible est qualitative et utilise une concentration dans l'instant tanné en tendu (en état vibratoire de réponses immédiates). Sans l'instant, il n'y aurait pas de musique, mais des souvenirs de musique probable.

Mais la vie humaine occidentale est de jouer avec les désirs, les regrets, les satisfactions, les espoirs, etc. : nous sommes conditionnés à ces mouvements de l'humeur en relation avec l'idée du temps qui nous projetons. La musique est le moyen de communication intralinguale (à l'intérieur ou en deçà de la langue sans signifié et très au fort signifiant : les sons de la musique ne désignent rien) pour sonner que nous sommes ensemble en vie : la répétition rassure l'habitude, mais la différence satisfait la surprise (la bonne, et la mauvaise qui ne satisfait pas) : l'inattendu. Ces actions sont les processus de la formation même de la musique occidentale dont les compositeurs en jouent et pour certains s'amusent : comme « faire croire que, mais il n'en est rien, etc. » ou déjouer l'évidence de la prévision ou tellement d'autres possibles.

Une échelle de temps, c'est-à-dire une chronologie ou une suite de dates donne l'illusion d'évènements qui se suivent sur lesquelles on est passé et sur lesquelles on va passer ; dans les 2 cas, le temps est passé (puisqu'il est pensé ; représenté). Pour penser, il faut une conscience ; pour avoir une conscience, il faut une mémoire pour avoir le re:cul suffisant pour pouvoir penser le re:présenté. Le temps chronologique a la fonction de l'horloge (l'ordonnance) sociale : « être à l'heure » pour ne pas briser le mouvement fluide de sa machine. Les durées indépendantes s'inscrivent sur cette échelle chronologique (grille), elles sont mesurables et mesurent. La musique occidentale classique, sa composition musicale, fonctionne selon cette doctrine : le compositeur dispose des durées d'évènements sur une échelle de temps rapporté à un tempo (l'allure du morceau). Cette conception du temps (musical) a été remise en question à partir de la seconde moitié du XXe siècle par un grand nombre d'artistes et réalisé dans beaucoup d'oeuvres toujours incomprises aujourd'hui au XXIe siècle. Tout mon travail compositionnel va dans ce sens de reposer la question du temps

(en espérant que vous allez pouvoir vivre ma dernière création : Les Ephémèrôdes Cardent des Chrônes dont la première se passe à la borne chronologique du 20 décembre 2013 du calendrier grégorien (rien à voir avec le chant) instauré au XVIe siècle qui base son échelle - comme le calendrier julien qu'il a remplacé - sur la rotation de la Terre autour du Soleil et non de la Lune autour de la Terre (plus utile à l'agriculture) comme l'ancien calendrier chaldéen ou le calendrier hégirien musulman d'aujourd'hui bien qu'il existe des calendriers mixtes (notons que le calendrier républicain de la révolution de 1789 a été retiré, après 14 ans d'usage) sur la 50aine de calendriers en usage sur notre planète et localisée à 20 heures de l'horaire planétaire unique de l'échelle à division unique de 2x12=24 de la révolution de la rotation terrestre sur elle-même, au fuseau horaire de Greenwich +1 de l'échelle GMT de +12 à -13 de 26 fuseaux horaires avec le 0).

 

Note
* Bergson navigue dans une pensée impressionniste entre le sens commun et la science commune colorée de diverses notions attachées qui ne comprennent pas le problème posé mais l'embrume, telles que : successif/simultané, pureté/hétérogénéité, etc., notions qui ne dépendent pas de la durée comme : « la durée réelle se compose de moments » dans ce cas les durées de moments irréels se composent de quoi ?, et pourquoi devraient-ils se composer ?, etc. Jean Dubuffet constatant l'auto-endoctrinement par la notion disait : « le problème, c'est la notion » (in Asphyxiante culture, 1968). Une connaissance moyenne ou médiocre qui a pour antonymes l'ignorance et à la fois le savoir approfondi. Notion = connaissance vague et/ou abstraite (au sens péjoratif)*, mais abstrait signifie qui parle de qualités de relations, de liens, de rapports, de correspondances et pas des objets eux-mêmes identifiés.

Note de la note
* La notion n'est pas une idée, la notion apprend à connaître mais (au fond-a-mental) ne sait pas (les étudiants pour essayer de comprendre émettent des notions : des bouts de savoirs, des connaissances incomplètes). L’idée est une entité autonome de représentation du monde (pour le comprendre) qui s'épanouit dans les esprits suivant le contexte favorable ou pas du cerveau qui pense (qui forme des idées par la réflexion).

 

4.
Des humains mécaniques

Pourquoi nous êtres humains, voulons-nous devenir des machines ? Pourquoi l'humanité valorise le mouvement mécanique au détriment de nos mouvements biologiques ? Le mouvement de la turbulence ignoré. En musique, c'est flagrant : le déni de la fatigue musculaire, le déni de l'hésitation (considéré comme une faiblesse au lieu de quel qu'un qui pense, mais « le dominant rassurant n'hésite pas » pour la féminine en demande de « protection » sic), le déni de l'irrégularité par une quantification (mesure) excessive de la gestualité (autrement nommé : déterminisme ou durée). Comme si être mécanique était le stade supérieur ou suivant (obligé) de l'humanité. En ayant mis en marche le processus (irréversiblement mécanique) de se déshumaniser. Drôle d'idée

Pourquoi vouloir se déshumaniser ?
Refuser une condition en général signifie que cette condition est invivable.
En quoi être humain est invivable à vivre* ? pour opérer une telle transformation.
En quoi la vision mécanique de la vie, de l'univers (calculé) nous rapproche de la vérité de la réalité ?
Questions pour l'instant en suspens

 

Note
*(solution pratique pour les cas espérés ou les humains courageux ; quoi qu'il y en ait très peu). Pour soulager la vie invivable (sa persistance, sa permanence), pourquoi ne pas organiser une mort volontaire délivrante ? au lieu de nuire aux autres (que la souffrance d'un nuise aux autres). Le commandement biblique de 2000 ans est-il toujours de circonstance ? Que soi devienne son propre bourreau. dans l'exécution et non dans la torture de sa vie gâchée pour soi.

 

3.
La conviction de la croyance

Vouloir convaincre les autres c'est qu'on n'est pas convaincu soi-même (de ce qu'on veut convaincre). Sinon le désir de convaincre s'estomperait de lui-même. La conviction de la croyance opère un tel attachement, voire + : un tel aveuglement que ne pas croire pour un croyant est inconcevable à vivre. Pourtant à ne pas croire nous libère de la crédulité de la bêtise.

 

2.
A quoi sert l'autorité ?

A faire passer l'incompétence pour de la compétence.
A faire obliger de croire à la compétence de l'incompétence.
L'autorité est inutile quand une personne est reconnue compétente.
C'est pour ça qu'une autorité est toujours usurpée,
jamais remise.
Car une autorité remise n'est plus une autorité mais une compétence.
La compétence n'a pas besoin de distinction (pour usurper l'autorité).
Puisque la compétence pour en être une ne peut être que distinguée.

L'autorité pour exister doit susciter croyance et vénération (confondu avec respect).
C'est-à-dire la soumission de celle ou celui qui reconnait cette autorité pour lui obéir.
Obéir permet de ne pas réfléchir et ne pas réfléchir permet d'être innocent
ou irresponsable des malfaits accomplis.

La hiérarchie autoritaire sert à innocenter les personnes obéissantes.
Et non pas à favoriser le pouvoir tyrannique
(l'excès d'autorité en gestation dans l'autorité).
Et à culpabiliser les personnes gouvernantes.
Cette culpabilité, le gouvernant se la paye par sa souveraineté.
(avec l'excès d'autorité en gestation dans l'autorité).

Hypocrite, non ?

 

1.
De la liberté à la répression (45e année ou, au-delà de 3 millénaires ?) : le schéma idéologique perdure au XXIe siècle

Le film catastrophe à partir de 1973 (date de l'offensive économique par le biais du pétrole, en faux manque) joue le rôle de la compassion : « voyez, il y a plus à plaindre que vous » (sic), « c'est la nature qui est cruelle, les décideurs ne sont pas responsables » (sic), tout comme les ouvrages de psychologie populaire qui retourne la culpabilité vers la victime ignorante « qui doit se soigner » (sic). Les populations meurtries de la répression économique : la contrattaque des (très gros) patrons d'usines à salariés par l'intermédiaire des banquiers qui licencient en masse, injecte à la fois la dépression de l'équation : pas de travail = être pauvre = mourir de faim (qui date de l'industrialisation au XIXe siècle), et à la fois suscite l'attachement à la consommation, au confort et à l'abondance ; là, présente en permanence sous nos yeux, mais inaccessible au chômeur : à l'esclave banni.
(en réalité le chômeur est un esclave libéré, une fois sorti des fiches de « pôle emploi »)

C'est à ce stade que le choix c'est opéré de l'alternative suivante : « la prison dorée d'abondance » ou « la liberté sans confort avec le risque de mourir de faim ou d'épuisement ». Qui est un leurre ou un faux choix ou l'alternative ne se présente pas comme telle. Nous savons aujourd'hui que les « travailleurs » majoritaires (~80% de la population) ont choisi l'esclavage pour la prison dorée : le leurre de l'appât a fait son travail pour réasservir les populations influencées par les rebelles (au travail, « les hippies aux cheveux longs » (sic) des années 60 et de la jeunesse énervée agacée des années 70 par les violences policières) dans le salariat (un autre nom de l'esclavage).

Aujourd'hui, on ne se pose plus la question du pourquoi, on obéit : « pour survivre, il faut en chier » (sic), « sans travail, tu crèves » (sic), etc. Cette domination idéologique est la marque caractéristique de nos civilisations où la domination sévit (autrement dit : où s'épanouit l'autorité dans un ordre hiérarchique et où chacun nait à un niveau de cette hiérarchie « du grand privilégié au vagabond » (sic)). C'est-à-dire, où une masse d'humains acceptent et se soumettent à la servilité (en entraînant les autres). Cette idée s'est renforcée avec l'industrialisation : l'arrivée de travaux très pénibles. On pense aux mineurs qui meurent dans les éboulements, les explosions, de maladies des poumons et autres peines inutiles. On pense aux chaînes de montage de l'industrie alimentaire où rien que de rester à regarder nous fait vomir. On pense aux industries du fer et de l'acier où la majorité des ouvriers sont sourds ou estropiés, etc., il y en a tellement. L'industrialisation a besoin d'un très grand nombre de travailleurs, des masses de travailleurs, pour réaliser des rêves mégalomaniaques qui demandent le sacrifice d'une vie pénible débilitante et abrutissante. Comment ces gens ont-ils pu se motiver à vivre une vie pénible ? Comment cette main-d'oeuvre a-t-elle apprivoisé sa peine comme une fatalité nécessaire ?

En créant quelques privilèges dans une vie encore plus misérable : comme l'obtention d'un logement décent à ceux qui vivent dans une cabane. La main-d'oeuvre ouvrière des pays riches se recrute principalement dans les pays plus pauvres où les gens sont prêts à tout perdre (leur culture, leur langue, leur famille) pour réaliser leur sacrifice dans un asservissement différent, moins pénible ? j'en doute. Ces gens vivent cette misère cultivée, comme si : il n'y avait pas d'autres choix de vie. C'est cette idée profondément crue : « on a pas le choix » qui asservit les populations entières dans l'esclavage autrement dit dans le travail obligatoire pour avoir « le droit à vivre » (sic) décemment : le travail obligatoire en échange d'un logement, d'électricité, de nourriture, d'eau et du reste qui forme le sûr et le plus de l'abondance de la récompense qui se paye cher. L'industrie lourde a fait place à la « bureautique du divertissement » qui asservit pareillement, mais avec un décor « + agréable ».

La cherté est une évaluation qui oblige au travail à « gagner + ». La croissance des prix (qui n'a rien à voir avec l'inflation) impose l'obligation de « travailler toujours + » (pour -). Cet équilibre maintien tout le système économique asservissant contraignant (pour celles et ceux qui le subissent pas celles et ceux qui le gouvernent : quoi que...) : le prix le l'objet / le coût du travail. Equilibre fragile qui peut être rompu très facilement : en refusant ce travail, mais volonté qui se maintien grâce à la croyance et l'ignorance depuis plus de 5 générations (les soulèvements se résolvent dans l'augmentation du salaire baissé et de la démonstration de force de la police et de l'armée si la police est « débordée » sic autrement dit perd la bataille contre les manifestants).

Des prix abordables suffiraient à vivre l'abondance d'un petit revenu (pension ou rente), voir jusque dans la gratuité d'une civilisation basée sur le don et non comme la nôtre sur le vol (c'est le voleur qui demande la propriété pour protéger son indu - ce qui ne lui appartient pas -, pas le contraire parce qu'il sait qu'il risque sa perte). Ce qui dans nos sociétés fondées sur le privilège (dont découle dérive l'ordre hiérarchique, le faux mérite de l'autorité, qui n'est que de prendre le droit de retirer le droit aux autres) est inconcevable.

 

 

novembre 2013
2.
La composition musicale

L'écriture musicale ou la composition musicale publiée ne dose qu'avec des quantités mises en relations (les objets-sons sont déjà ensembles). La musique en elle-même (la vibratoire, l'audible) maîtrise une gestuelle qui se matérialise dans la sonorité (la personnalité compositionnelle e.motive se reconnait par la gestualité du compositeur ou le rythme de sa singularité quand il en cultive une). La composition musicale* ne dose que des quantités mises en liaisons. C'est tout : il n'y a rien d'autre à dire.

* Existe-t-il une composition musicale qui ne quantifie pas ? bien sûr, celle qui sans les machines ni l'écriture quantifiante ne passe pas par la conscience.
   La conscience est trop lente pour réeliser** la musique. ** la musique connecte au monde vibratoire de la matière.

 

1.
L'imaginaire spatial au XXe et au XXIe siècle : de la sociologie à l'entreprisonlogie

Au XXe siècle, la musique spatiale était synonyme de trajectoires dans l'espace tridimensionnel (pas la 3D d'aujourd'hui qui est confondue avec la perspective qui est un conditionnement de la vision), comme la trajectoire des fusées qui s'échappent des dictatures terrestres et autres dominations intolérables. Au XXIe siècle, la musique spatiale est synonyme d'encerclement « surround » où les auditeurs sont assiégés : « je reste assis.e seul.e et je m'imprègne de ma captivité sécurisée », ou : de ma sécurité en captivité je ne m'évade pas, autrement dit, l'imaginaire collectif se piège dans la croyance du confort de l'enfermement et s'encercle d'écrans diffusant de la propagande publicitaire d'une réalité inexistante, ne vivant que le désir de s'échapper dans le divertissement du cinéma (tique) du téléphone-écran, des tablettes-écrans, des jeux solitaires, FPS (pour entretenir la guerre) et autres obstacles à la communication humaine. J'ai beaucoup de mal à comprendre comment peut-on apprécier de vivre prisonnier dans l'obéissance volontaire d'une autodictature (s'infliger soi-même sa captivité et sa souffrance), d'une approbation à se soumettre à l'obéissance de payer sa vie dans la domination absolue d'une entreprise mécanisée (informatisée, automatisée), même faussement aimable et (avec des avatars) souriante. La société n'existe plus : elle a laissé la place à l'entreprise totalitaire automatique à laquelle les humains se soumettent. Bizarre, bizarre... La sociologie est devenue obsolète pour laisser la place à l'entreprisonlogie.

 

Note récapitulative :
1. La prisonlogie est la nouvelle « discipline scientifique » qui se penche sur le rendement de l'habitat humain sécurisé (autoassiégé).
2. L'entreprisonlogie est la nouvelle « discipline scientifique » qui remplace la sociologie : pour augmenter les rendements de l'entreprise et l'industrie de l'enfermement.

 

 

octobre 2013
3.
Société et reconnaissance sociale [n°1 célébrité et relations frustratoires]

Le besoin de reconnaissance sociale est une maladie (dont je suis aussi atteint). La personne qui a besoin de cette reconnaissance est en souffrance. Comme avec l'héroïne, les jours de manque sont insupportables. Si la demande de se faire apprécier par les autres est forte, c'est que le risque d'isolement et le culte de soi-même (autrement dit : le narcissisme) sont fort. Si le culte de soi est fort, c'est que le soi est blessé. Et si le soi est blessé, c'est que les relations humaines en société sont majoritairement blessantes. L'isolation (résultat de la ségrégation compétitive) en société est un paradoxe vécu quotidiennement et accentué par le réseau de communication artificielle relié par les écrans (qui bouchent la vue). Accentuation de l'isolement générationnel aussi : pourquoi s'acharne-t-on à garder en vie des vieux que l'on isole dans des hospices ? est un paradoxe.

La reconnaissance du père prônée par les psychologues pour l'équilibre mental est en fait la reconnaissance patriarcale de notre société : celle du dominant imposé auquel tous les autres se soumettent volontairement. S'agenouillent, baissent les yeux (le regard) et réalisent ses caprices. Généralement, sur les trônes, sont posées des personnes qui se moquent des autres : génère le mépris envers la servilité. Le mépris est le châtiment du servile. Les serviles créent le tyran, et pas le contraire : ils sont tous « contr'un » (Etienne de la Boetie) ou pour un seul.

Qu'est-ce qui différencie un dominant d'un dominé ? L'un est élevé dans la crainte et l'autre pas. Si l'autorité impressionne, c'est par absence de crainte que cette autorité communique passivement. La peur de la punition soumet tous les autres. Un corps envahi de craintes est automatiquement servile.

Pour accéder à un trône ; un pouvoir trop important pour un seul, il faut une grande part d'inconscience et d'irresponsabilité. La position est tellement convoitée qu'il faut développer une insensibilité voire une indifférence aux coups permanents des autres qui le convoitent. Une indifférence à l'autre qui est la position paradoxale du gouvernant. Cette défense de position emploie une très grande partie de son temps (intrigues de cour) qui empêche de gérer un pays entier. Mais même sans cela, un pays entier n'est gérable que par l'obéissance et l'imposition hiérarchique dont la responsabilité revient à l'exécutant final « au plus bas de l'échelle sociale ». Chacun sait qu'un pouvoir illimité fait « tourner les têtes ». Vivre sans agir soi-même qu'en ordonnant aux autres de faire à sa place ; ressemble plus à un handicap. Un souverain ordonnant implique une hiérarchie obéissante aux ordres. L'ordre social est une société hiérarchisée sous obéissance. En examen constant confronté par le corps violent de la police. L'instauration d'une hiérarchie sociale amplifie le besoin de reconnaissance de ses membres à chaque étage de la hiérarchie : pour sa « bonne intégration » (sic).

En même temps, l'expression de cette « reconnaissance sociale » par chacun, maintient la hiérarchie de nos sociétés basée sur l'hostilité entre ses représentants et entre ses prétendants. La reconnaissance est une forme de soumission à une autorité. Une autorité qui reconnaît la valeur cultivée par cette autorité : une valeur arbitraire et nécessaire à l'instauration de l'autorité. Cette valeur est solidifiée par la croyance. L'hostilité est générée dans la compétition : « chacun-pour-soi » où l'autre importe peu, bien qu'on ait besoin de lui pour la compétition, est un autre paradoxe social.

La reconnaissance sociale est favorisée par la reconnaissance du père (société patriarcale oblige) en générant le sentiment de fierté : « je suis fier de toi mon fils » (sic). La glorification sociale est un leurre nécessaire à la reconnaissance sociale : faire croire à sa nécessité envers les autres. Qui est plus nécessaire aux autres que les autres (qui restent dans l'anonymat). La reconnaissance sociale glorifie une seule personne à la fois (le héros du jour) par milieu : il n'y a qu'un seul vainqueur du jeu impitoyable de la compétition médiatique du surpassement des capacités humaines reconnues ordinaires par le milieu. Mais à chaque fois, l'élu tombe de son piédestal pour corruption, dopage, mensonge, dépression, voire suicide, etc.

La glorification se situe juste en dessous de la déification. Et des noms connus (mais des personnes méconnues) comme Bouddha, Jesus ou Mahomet sont les gourous passés de la reconnaissance sociale à la glorification à la déification. Déification et reconnaissance sociale possèdent la même forme : la convergence des regards, à un degré différent : de la mortalité à l'immortalité. Le regard convergeant est incité par la crainte de vivre indépendant. Le besoin de glorifier est un besoin de protection : par la peur transmise à l'humanité de vivre. Et la peur que l'humanité délivre à vivre. Cette peur cultivée par la majorité des humains qui préjugent de l'hostilité vitale. Comme si vivre est un danger permanent. Vivre est-ce un danger permanent ? non. Si la vie est un danger permanent (une culture hostile) alors pourquoi avoir peur de la mort ? de mourir ? Pourquoi faire grand cas de la mort et de la souffrance et de l'amplifier par la terreur, voire la panique ? Alors que souffrir est juste un signe de dysfonctionnement du corps humain animal (de anima, bouger) et éduqué, à soigner. Et la mort un passage de vie à trépas (passer au-delà de là).

L'être humain (de l'écriture) a une capacité fertile de créer des noeuds dans lesquels il se prend au piège lui-même.

Non, l'environnement vital n'est pas hostile à l'humanité. Dans le cas contraire, il n'y aurait pas invasion planétaire de l'espèce humaine au lieu d'un équilibre entre les espèces vivantes sur cette planète. Ce déséquilibre entame aussi la disparition de notre espèce par un premier ingrédient : la perte du sens ou l'éradication du sens de vivre.

La hiérarchie des sociétés humaines se forme essentiellement pour assouvir son besoin de reconnaissance par les « autres en dessous » (sic). La hiérarchie impose les étapes de « l'ascension » (sociale) de personnes ayant l'ambition de gouverner les autres, motivée par leur frustration. La frustration se cultive dans la répétition du manque devenant une blessure. La reconnaissance est une forme légère de vengeance de soi envers les autres. Le pouvoir est une forme brutale de vengeance de soi envers les autres. Qui passe par l'autorisation de l'autorité sociale de gouverner les autres. Dont les examens sont les passages obligés à réussir (avec l'aide obligée de la corruption). Et ces autres, gouvernés qui se font croire se sentir aimés (reconnus) pour avoir élu « leur » souverain, sont la véritable autorité manipulée à croire l'incroyable : « l'hostilité de la vie pour l'être humain » (sic). La glorification populaire est un sentiment de fusion sacrée envers la déification de l'élu, l'image que la glorification envoie à l'élu par l'acte de lever les bras ou de s'agenouiller tous ensemble. La masse fusionnelle des glorifiants (qui lèvent les bras) est un acte courant en concert mégalomane. La mégalomanie est le syndrome courant de l'excès de puissance ou de gloire dû à une ambition excessive dû à une frustration excessive. Nos sociétés occidentales aux architectures mégalomanes destinées aux VIP (personnes considérées comme très importantes) marquent cette discrimination de l'excellence obligatoirement falsifiée pour être recevable.

La gloire offre un sentiment. Quel est le sentiment de cette gloire ? la plénitude, la paix avec soi, l'amour ? ce que la frustration recherche pour se rééquilibrer. La gloire rend ces sentiments forts mais éphémères, et augmente la frustration du manque par la rareté du sentiment souhaité. Il faut recommencer encore et encore. Est-ce la recherche de plénitude et d'amour qui motive la recherche de reconnaissance sociale ? L'agitation vitale du pouvoir et de la domination ? En quoi la renommée est-elle nécessaire à nos sociétés ? A part définir une foule anonyme glorifiante autrement nommée : peuple (à gouverner). Est-ce la renommée, la gloire, la célébrité qui donne le sens de vivre ? Cela semble bien réducteur à ce qu'offre la vie.

Le réseau Internet : contexte amplifié de la reconnaissance sociale

Le contact avec le réseau, d'être obligé, de ne pas avoir de choix que de se rapporter soi-même à ce qu'offre le contenant du réseau de communication, accessible à presque tous : ressemble à un piège. « Si j'emploie le réseau, c'est pour me faire reconnaître des autres et me faire apprécier des autres. Comme je ne crée pas d'oeuvres, il ne me reste que moi à montrer » (sic). Est-ce la jeunesse du réseau qui influe ce type de comportement ? est probable.

(à suivre)
...
(suite)

Société et reconnaissance sociale [n°2 héros (- chef de guerre - et frustrations) sans éros]

Une société se maintient-elle vraiment par la reconnaissance sociale ? Une société où les membres se reconnaissent les uns les autres ont-ils besoin de renommée ? La reconnaissance, est-ce la condition de rester ensemble ? Quand une société parle de « lien social », est-ce parce que ses membres ne se reconnaissent plus ? Pour être reconnu, il faut avoir été identifié au moins une fois et être mémorisé (et pas oublié). Comment se faire remarquer pour se faire reconnaître ? En quoi est-ce nécessaire de se faire remarquer pour se faire reconnaitre ? Est-ce le nombre important de prétendants à la reconnaissance qui brouillent l'identification possible ? Non, chacun reste visible dans son milieu. Se faire remarquer par (tous les moyens) un travail excessif, un exploit, une oeuvre renversante, une ascension sociale éclair, une position sociale enviée, etc., en fait tout ce qui pousse à l'admiration des autres qui n'y accèdent pas. Le héros à la recherche du compliment, de la louange, de la récompense dont la médaille, le prix, la palme, la statuette, la coupe sont les bibelots de la reconnaissance sociale. La médiatisation est la récompense attendue de la reconnaissance sociale : faire que la presse ne peut pas se passer de toi. Parle de toi fréquemment. etc. Et la richesse est la finalité ultime. Pour les adolescents cette équation est une évidence : célébrité = richesse ; et pourtant... L'invasion planétaire du réseau médiatique Internet par le nombre de caméras et d'écrans, s'exprime par une affluence à la médiatisation propre à tous d'être connecté et reconnu ; se rendre public par excès. Les enfants reproduisent à leur niveau ce qu'ils reçoivent de la société des adultes, et c'est à ce niveau que l'on peut percevoir la cruauté du monde des adultes : domination par le mépris, assassinat de masse, lynchage médiatique, désolidarisation par compétition, etc. Mais dans ce contexte hostile, chacun veut être aimé, apprécié et reconnu : c'est un paradoxe. Pour en arriver là, il faut détenir un sentiment profond d'être mal aimé. Et c'est le cas. Les enfants dans nos sociétés sont mal aimés. Ignorés et agressés. Personne n'a demandé à vivre une telle vie. Que d’adultes frustrés, hostiles les uns envers les autres, rejetant la faute de sa misère à l'autre.

Le sentiment d'être mal aimé amplifie le besoin d'être reconnu. Mais l'amour public et l'amour privé sont à un niveau différent. L'amour public est une forme de prostitution où la personne mise en public se met en danger. Etre aimé du public a sa contrepartie d'être détesté du public. Les risques d'agressions s'amplifient par sa position publique. Dont les motivations ne sont que des prétextes à l'agression. J'ai arrêté mes concerts solos à la lampe archisonique pour ça : excès d'agressions publiques inexplicables post-concert. L'amour privé (familiale) dû pèche aussi par le sentiment « d'être mal aimé ». Ce « mal aimé » est la nécessité même de l'être social qui a besoin d'être aimé des autres : où privé et public se confondent et crée « les drames entre adolescents qui choquent les adultes » (sic). Ce même être est conditionné à posséder le sentiment de ne pas être aimé : la marque, le reflet de notre hostilité sociale adulte. On imagine la frustration de nos enfants de naître dans l'agression. Pour compenser son manque d'amour, le regard disant : « je suis là, j'existe » inaperçu, chacun va se diriger vers la formation de compromis dont les « réseaux sociaux » sont la solution trouvée actuelle à ce manque d'amour. Cette condition qui crée le besoin de reconnaissance sociale. Pourquoi la considération des parents est tellement absente envers leurs enfants ? En + du conflit de générations cultivé. Les parents actuels ne savent pas faire épanouir le sentiment de plénitude à leurs enfants où notre contexte de société de consommation favorise + le manque pour consommer + : + le manque est grand = + la consommation est grande ; + on manque + on compense (sans penser) + on consomme pour compenser son manque, est un noeud typique en forme de piège.

La culture de la représentation et du besoin inutile

La reconnaissance de l'autre « que je suis » est-elle primordiale pour produire une société ? Certaines personnes se moquent de se savoir être ; elles ne feront de mal à personne. Il n'existe aucune nécessité compensatoire. L'hostilité vient de celles et ceux qui désirent être reconnus, mais qui ne le sont pas. Alors leur vie devient une vengeance envers les autres : une misère qui baigne dans la dénonciation et la traitrise. Pour qu'il puisse exister un tel désir de reconnaissance social, il faut qu'il existe un profond sentiment de manque. Le contraire du sentiment de plénitude. Cet à ce point qu'on réalise à quel point nos sociétés occidentales sont malades. Tout le commerce humain planétaire est basé sur la frustration, la culture du manque. Le manque est cultivé pour avoir besoin. L'incitation permanente cultive l'envie. L'envie qui rend envieuse et provoque la jalousie : « si elle, alors pourquoi pas moi ? » à la recherche des masques, des marques de prestige, le prestige de la reconnaissance sociale ? non, le prestige est le résultat d'une position sociale « au-dessus des lois » comme « les clubs privés de l'aristocratie » : un microcosme. Mais le produit du prestige importe moins que le résultat escompté. Le prestige est un attracteur efficace par la convoitise à créer l'envie. La publicité montre (agresse) « le bonheur du prestige » de celles et ceux qui ont à celles et ceux qui n'ont pas. La publicité (qui n'est plus de la réclame) généralisée jusqu'au cinéma est devenue un générateur de frustration et de rancoeur : le niveau de vie montré n'est pas accessible à tous. Sentiment dans lequel l'état d'esprit se referme dans la mesquinerie. La mesquinerie est l'expression d'une reconnaissance sociale méritée, non reçue ni reconnue. C'est le rôle caricaturé des affreux-méchants dans la plupart des films où la vengeance crée l'évènement et l'histoire du film ; comme si sans frustration il n'y a pas d'action possible. Le mérite est ce par quoi la reconnaissance s'exprime. Le mérite s'évalue par les autres élus par leurs compétences de découvrir le mérite et de le récompenser. Mais la valeur morale du mérite est aussi arbitraire que le mérite lui-même qui dépend de valeurs d'un contexte conditionné reconnues d'un microcosme où chaque communauté est un îlot isolé dans le réseau de l'information. L'isolation dans le monde rend la reconnaissance sociale obsolète tout en générant de grandes frustrations qui vont se résoudre dans la corruption. Les arts étant les premières activités publiques accessibles à tous les milieux se médiocratisent au nom de la reconnaissance sociale absente de nos sociétés à péages cultivant la frustration.

Depuis Lao Tseu jusqu'à Gilles Deleuze, un grand nombre de propositions existent pour guérir du syndrome de la reconnaissance sociale.
Celles et ceux qui refusent de se laisser emporter par la vague de la bêtise humaine de l'humanité frustrée en société : du monde qui ne pense pas.
On naît tous bête, à nous de mûrir pour l'être moins.
Sachant que la première forme de la bêtise est de se croire intelligent.

Dans un registre moins pire (d'hostilité hiérarchique patriarcale), le désir de reconnaissance de l'autre sert de motivation à ne pas se prélasser dans la paresse. La motivation à parfaire une tâche pour les autres. Mais la passion reste plus saine comme motivation que les compliments (résultats de la reconnaissance) qui n'apportent rien que d'être un compliment et reste en général insuffisants à s'équilibrer dans le contexte avec la tâche accomplie. On préfère la discussion d'un connaisseur que d'une personne qui prononce des éloges non argumentés ou qui ne sait pas comment et où résident le sens et le bénéfice pour les autres du travail accompli et nourrit plus la vanité que d'exciter la passion partagée.

Exemple : j'admire le travail accompli par Karlheinz Stockhausen et Iannis Xenakis et je m'efforce dans le contexte artistique difficile de rejet social que la musique originale vit, d'accomplir au moins un travail musical équivalent dans l'inventivité et le développement théorique et pratique de cette inventivité. Avec mon esprit rock'n roll rebelle aux classes sociales musicales, ma démarche musicale transclasse ne me permet pas d'adhérer à aucune classe, ce qui me positionne en dehors de toute classe ou de tout milieu qui pourrait reconnaitre l'apport de mon travail pour la musique. Mon désir de reconnaissance, je l'ai mis de côté, mais je garde le plaisir essentiel de la musique que je crée.

 

2.
Le beau obsolète du XXIe siècle

Le beau est arbitraire, le sublime ne l'est pas.
Beau est un mot désuet qui n'a plus le sens important que lui portait encore l'esthétisme du XXe siècle.

Apprécier quelque chose ou quelqu'un pour le qualifier de beau dépend d'un concours de circonstances, d'une tendance, d'un mouvement de moeurs, d'une éducation, d'une culture, etc. : tout ça ensemble considère une oeuvre belle comme une projection de son désir dans son contexte social. L'oeuvre choisie d'être montrée doit être appréciée donc est belle (sic) obligatoirement. Considérer une oeuvre belle est un comportement collectif individualisé qui dévoile le désir de se rapprocher des autres (de l'autre). L'appréciation solitaire sincère de la beauté sans influence culturelle de l'oeuvre est une impossibilité. Considérer une oeuvre belle est un prétexte, ou l'objet du contact : « toi aussi, tu aimes ça ? » => « moi aussi » => « on est fait pour s'entendre et s'accorder » (j'aime bien les termes musicaux pour la conciliation) : la rencontre du beau est lié. Le beau est le prétexte au lien. A entamer une liaison.

Un individu sans éducation, ni conditionnement (sans influence sociale nommée : inculte) par lui-même ne peut pas apprécier ce qui est beau de ce qui ne l'est pas parce qu'il est libre de l'influence culturelle du milieu considéré. L'idée du beau est un conditionnement qui opère un choix moral par la ségrégation entre ce qui est jugé beau et ce qui est jugé laid (pas beau) par la majorité adhérente qui forme une classe avec ses propres valeurs. Une classification arbitraire (comparée aux autres classes) considérant son autorité crue ou l'expression de son autorité crue dans l'appréciation hiérarchique de ce qui est beau ou pas. Une échelle de valeurs propre. « Le noble est beau, le populaire et laid » où « l'autorité est belle et l'obéissance est laide » est une valeur du milieu aristocratique. L'inculture (ou le déconditionnement) protège de ce genre de considérations discriminatoires. Personne n'ose dire que La Joconde de Léonard de Vinci est une peinture ratée et moche, même s'il y a d'autres peintures qui la valent et la dépassent. Pourtant... il y a surestimation par spéculation comme pour la pissotière de Marcel Duchamp : une boutade devenue objet de culte culturel spéculé.

La beauté (sensation et jugement) ne résulte que d'un comportement social et sentimental localisé et docile de nous-mêmes d'être humain dévalorisé en société (pour valoriser, il faut être dévalorisé sinon on s'en fout). Pour illustrer mon propos, il suffit de constater comment le « canon » de la « beauté » féminine change historiquement et géographiquement et contredit l'idée de beauté universelle : une belle femme du XIXe siècle (même du début du XXe) est jugée moche à la fin du XXe et au XXIe, une femme belle en Ouzbékistan sera considérée comme laide (voire repoussante) à Paris (autoproclamé « capitale de la mode » où les femmes se peignent le visage et se vêtent pour être appréciables). Les exemples sont innombrables. X va trouver Y beau que Z va trouver moche. Un artiste dont l'oeuvre est considérée comme belle est un mouvement d'influence (de sympathie ? ou d'antipathie) social intéressé, une tendance suivit par « une meute sans capacité d'esprit critique » ni indépendance d'esprit et qui au fond s'en fout, car ce qui compte c'est le bon temps de l'investissement financier passé à valoriser l'acquéreur et pas les considérations esthétiques qui ne concernent personne que les esthéticiens des milieux universitaires.

La meute cherche à se rassembler et à rester ensemble dans ce qu'elle considère être appréciable par la meute : sa culture à laquelle une autorité (un spécialiste accrédité) convainc de l'oeuvre à apprécier : sa cote. Je pense au peintre Basquiat (Haïtien à New York) « découvert » par le mondain Andy Warhol (Trou de Guerre dit Enki Bilal). Warhol a trouvé en Basquiat sa résurrection à la facticité de ses mondanités publicitaires : la sincérité et l'urgence de transmettre le mystère par la peinture qu'il n'avait pas. Tous les autres ont suivi. Parler de beau, c'est opérer une ségrégation et poser l'objet élu sur un piédestal pour sa divination (le contexte était new-yorkais - grands formats dans galerie de « prestige » - combiné à la peinture haïtienne dans l'urgence de la mort). Il n'y a que l'objet divinisé qui ne peut être que jugé beau. Les musées sont des cimetières de divinations (tout comme les grands écrans de cinéma et les grandes scènes de l'industrie musicale). Les « stars » (idoles) de cinéma et de la chanson et de l'art sont divinisées, leurs images sont belles alors qu'elles-mêmes ne le sont pas, dans la réalité sans écrans (vêtement « sexy », maquillage, photos, films sont des masques de laideur autrement dit du dégoût de soi) des humains comme les autres. La décoration divinatoire autour de l'oeuvre fait qu'elle est perçue comme belle (jamais le contraire), sans la décoration nécessaire à la divinisation, l'oeuvre réellement valeureuse reste inaperçue. Et on doute quant à la beauté des oeuvres proclamées et soclées, car les autres on ne les voit pas. L'artiste (authentique) ne fait pas de l'art pour faire du beau (de la décoration), l'artiste (authentique) fait de l'art pour re-faire du vrai. En société où le vrai touché perd à chaque fois son sens, de sa véracité parce qu'il est décoré : mis en condition d'appréciation

Dans la vie, tout est beau, mais l'humain social ne l'apprécie pas.

seulement s'il est apprécié par les autres à qui il veut ressembler.

Puis il y a l'original et les copies...

Ensuite, il y a la manière de faire (appréciable ou pas du travail artistique) où les uns font et les autres copient. L'originalité existe-t-elle parce que les copies existent ? Si toutes les oeuvres étaient originales comme les êtres humains, serait-il possible d'apprécier l'originalité ? Un autre exemple : dans notre monde social corrompu par l'argent, être sincère, indocile et incorruptible est remarquable, seulement pour les + corrompus au fait des êtres et des choses, pas pour les autres qui te traiteront d'idiot de ne pas profiter de l'aubaine (sic). La beauté (l'appréciation) se retrouve dans le courage de l'acte de dire non à la bêtise. De ne pas faire comme les autres pour suivre la tendance. En France, on se préoccupe plus d'esthétisme que de manières pratiques de réaliser une oeuvre, bien que l'oeuvre aujourd'hui dans le monde de l'art ait disparu au profit de la pratique agréable de la copie.

 

1.
« crise de la politique culturelle » ?

J'aime bien les questionnaires, mais là, au fond, avec vos questions, les réponses importent peu. S'il y a demande de prévision par questionnements, c'est qu'il existe une inquiétude. L'inquiétude rapporte un état présent en perdition, dont les faux artistes ne font plus les bénéfices. Est-ce cela la « crise de la politique culturelle » ?

Si Michel bataille son inquiétude, mieux vaut qu'il s'inspire de Georges qui ne Bataille pas, mais a joui du présent. Demain je serais mort, je préfère vivre l'instant et laisser le futur aux prochaines générations qui s'occuperont de leur temps et de leur art. En attendant, maintenant dans mon temps, sans trop de moyens, je crée librement.

Est-ce la retraite du gouvernement-maître qui affole les artistes-esclaves ? Plus d'argent pour ces « artistes ». Il n'y aurait jamais dû en avoir. La corruption par l'argent est puissante, elle achète et gâche des milliards de vies. Mais nous savons tous (du moins les artistes authentiques qui réfléchissent) que nous n'avons pas besoin des politiciens pour vivre et pratiquer notre art, ce qui dans l'autre sens n'est pas vrai. Un gouvernement sans artistes est un gouvernement sans existence. La fausse gloire gouvernementale doit être peinte, sculptée, architecturée, musicalisée, etc. Si l'artiste se plie à ce genre d'exercice, c'est qu'il corrompt sa liberté : il répond à la commande et devient une entreprise et perd sa raison d’artiste. Il devient un décorateur de gloriole économico-politique où s'immisce la médiocrité. Un art soumis ne peut être qu'un art médiocre. Lâcher sa démarche pour obéir aux ordres d'un autre, c'est se lâcher soi-même : sans être là, il est difficile de se concentrer sur son travail de création (qui n'est jamais facile).

Les artistes, comme chacun, ont besoin de manger, de se loger, mais avec en plus, un atelier pour travailler. Si aucune politique ne c'est penché sur cette nécessité, c'est que cette « nécessité » reste pour elle secondaire. Une politique culturelle sert à obtenir une masse publique qui acclame et non à donner des moyens aux artistes. Et qui, pour cela cherche à soumettre et humilier les artistes ? sinon le politique. Depuis le processus de privatisation du gouvernement, antérieur aux privatisations des services publics, les ministres (du latin classique « minister » qui signifie : serviteur) se comportent comme des empereurs (imaginons les hauts fonctionnaires au SMIC voire au RSA, ces parasites gouvernants ne valent guère mieux) et se sont approprié l'argent public pour leur propre jouissance : des grandes fêtes et des cocktails ininterrompus payés par l'argent public. Les commandes d'Etat désintéressées aux artistes, se sont réduites à une peau de chagrin aussi par incompétence, comparées aux dépenses festives destinées au groupe de leurs connaissances : celles et ceux qui s'agitent dans le vide des mondanités privées : des parasites de l'art et de l'Etat, courtisanes et courtisans divertis par les millions publics.

D'année en année, la technicité de l'incompétence de spécialistes de la culture, c'est amplifié pour se faire croire être dans le vrai de l'action culturelle. Une pure agitation vide. Aujourd'hui, il y a plus d'agents de la culture que d'artistes authentiques. Nous avons déjà parlé des parasites gouvernants qui se complaisent dans les commémorations : le prétexte aux dépenses de la fête, mais pas de l'art. Une politique culturelle est une tentative (réussie) de corruption de l'art (de l'art corrompu). L'art officiel et institutionnalisé pour lequel des sommes d'argent démesurées ont été dépensées pour le prestige. « Prestation » qui paye plus le technicien, rarement l'artiste, sauf s'il arrive à coincer le politique de l'organisation pour fraude, mais le combat juridique est perdu, l'artiste n'a pas de quoi corrompre les fonctionnaires de la justice comme les politiciens. Les « aides (sic) financières » étatiques pour l'art sont tellement ridicules que les rejeter ne change rien, sauf à ne pas perdre son temps à remplir des dossiers inutiles. En France, le travail artistique ne se finance pas, il s'achète gratuitement pour le prestige. Depuis toujours, depuis Lao Tseu, les artistes ont décrié l'hégémonie étatique de gouvernants politiques et religieux soutenue par les financiers. La réconciliation entre politique et artiste à laquelle j'ai cru en 1981 à Paris et en 2008 à Toulouse reste un leurre. Pour le politique, il demeure qu'usurper la gloire de la postérité à l'artiste qui va s'inscrire dans les livres d'histoire est essentiel. Le fond du noeud est là : une jalousie du règne constituée d'avidité par incompétence volontaire d'être soi et de le faire payer à ceux qui sont vraiment : les artistes authentiques. C'est con hein ? Tant de misères, que pour ça.

Da capo

Les arts se sont fait toujours prendre en otage par les sociétés. C'est-à-dire de garder les artistes dans la misère et de profiter de leurs oeuvres. Pourtant les arts sont le garant de l'équilibre du sens et de la sensibilité de nos sociétés humaines et le principal fournisseur d'occupations pour les humains désoeuvrés sur la planète. Une société sans artiste n'existe pas, si oui elle est en état de perdre le sens même de son existence et meure de toute façon. Les artistes par leurs oeuvres sont les garants d'une société humaine équilibrés. Ils l'alimentent de sens. Leurs ouvrages alimentent la vie humaine de sens. Les artistes sont les gardiens et les producteurs de l'imaginaire nécessaire à tous qu'ils génèrent à travers leurs oeuvres (les sciences et la philosophie sont aussi des arts) réfléchies et senties. Les arts alimentent aussi la phénoménologie de la perception humaine du monde et posent par ses re-présentations : le sens de l'homme dans le monde. Je dirais même sa musicalité. Sans arts les humains seraient égarés. Une politique culturelle va à l'encontre de tout cela. Puisque sont dessein est de dominer, contrôler, organiser ce qui par essence est libre.

 

 

septembre 2013
8.
La banalité des crimes contre l'humanité se perpétuent toujours aujourd'hui quotidiennement (Hannah Arendt, Michel Foucault, Stanley Milgram, etc.)

Les crimes contre l'humanité sont perpétrés par des personnes ordinaires qui exécutent la tâche banale de leur emploi quotidiennement, sans penser (vouloir douter) qu'elles nuisent aux autres. L'obéissance à une autorité permet de ne pas penser aux autres, ni se soucier des peines que l'on commet quotidiennement envers les autres. Chacune et chacun exécutent sa tâche avec compétence pour garder son emploi. Personne ne désire vivre dans le désoeuvrement de l'abandon du chômage, qui est pourtant un espace de liberté non, seulement d'un peu plus de liberté. L'employé redoute la liberté, car il ne sait pas quoi en faire. L'image entre la vie d'un chien battu, enfermé, obéissant et bien nourri et celle d'un loup affamé et libre, le choix est connu. Tous, sans exception nous exécutons nos tâches quotidiennes avec compétence avec l'appréhension d'être puni (de ne pas recevoir la récompense de son salaire pour pouvoir se payer des choses propres pour soi). La corruption sociale généralisée réside en ça : toute tâche s'exécute en échange du paiement de la tâche et non pour la tâche en elle-même. « C'est un boulot comme un autre » (sic). Les crimes contre l'humanité sont perpétrés quotidiennement par celle et ceux qui obéissent quotidiennement à l'autorité de la hiérarchie (font leur tâche le mieux possible pour ne pas être punis par le chômage) pour exécuter les tâches en ne se souciant pas qu'ils nuisent aux autres. Un travail pour la collectivité, pour qu'il le soit vraiment ne peut pas être attaché à une punition ni à une corruption ni à une récompense, car dans ce cas : vivre ensemble est une obligation, voire vécu comme une corvée et non un souhait. Cette corvée crée l'hostilité des uns envers les autres : c'est le monde humain de la violence ordinaire égoïste dans lequel on vit. L'infantilisme social réside dans cette démission de soi avec les autres : la culture sociale de l'irresponsabilité mécanisée par l'éducation. Le dressage des animaux comme l'éducation des enfants s'opère encore par punition et par récompense : le bannissement et la reconnaissance sociale (pour inculquer ce qui doit être fait : le bien, et ce qui ne doit pas être fait : le mal, avec les imageries - de la religion au cinéma populaire - qui les accompagne). Pour être aimé (adulé, admiré) en société, il faut devenir une autorité (sans autoritarisme avec le visage de la gentillesse). L'autorité n'opère plus quand il y a besoin de persuasion, puis de violence (psychique et torture physique jusqu'à l'emprisonnement puis meurtre quand la persuasion ne fonctionne pas). L'autorité vacille quand il y a usage de la persuasion ou de la violence. La soumission à l'autorité n'a pas besoin de convaincre ni de violence pour exister et agir par commandements interposés dans la hiérarchie, le candidat a besoin volontairement de perdre sa conscience en échange de celle détenue par l'autorité : c'est le monde du travail du salariat soutenu par le désir de la rente (du travail capitalisé dans la retraite - être en retrait du monde du travail obligatoire pas obligatoire) de la soumission désirée. Depuis la mécanisation du travail, la division du travail pour une tâche à accomplir empêche les travailleurs de penser, à la chaîne dans les bureaux ils s'exécutent pour la récompense du salaire. Et les enfants sont le premier prétexte pour se soumettre à la nuisance de l'esclavage du monde de l'emploi : « il n'est pas possible de vivre sans travailler : on a tous besoin d'argent pour vivre » (sic). Employer des êtres humains signifie utiliser des êtres humains comme des choses obéissantes : des machines (le mot robot vient du mot slave - pour esclave - « robotnik » qui signifie : ouvrier).

Les massacres industriels et les esclavagismes totalitaires de masse comme ceux tentés par les figures telles que Napoléon, Hitler, Staline (mais avec l'aide des puissances nationales et privées, des « leaders », des chefs, des meneurs, des dirigeants, des commandants et autres organisateurs sociaux locaux soumis à l'autorité assumée par) des personnages irresponsables pour les plus divinisés et aujourd'hui de façon morcelée sur le modèle des Etats-Unis conquérants après la France et l'Angleterre (puissances coloniales) qui suivent, n'auraient jamais pu se réaliser sans ces « gens ordinaires » obéissant scrupuleusement à exécuter leur tâche banale le mieux qu'ils peuvent pour être récompensé (félicité) sans être puni par l'autorité hiérarchique, sans jamais vouloir penser que sa tâche nuit aux autres êtres humains. Dans la continuité des recherches d'Annah Arenth sur la banalisation quotidienne de la violence envers l'autre humain, Stanley Milgram a voulu réaliser l'expérience de connaitre le point de rupture à la soumission à l'autorité [1] qui montre que 63% de la population obéit à un ordre idiot qui nuit à son prochain et démontre en 1962 que la déresponsabilisation de l'individu s'agit uniquement dans le cadre de l'autorité de nos sociétés hiérarchiques. L'expérience fut reprise et télévisualisée en 2012 en France et le chiffre de l'obéissance à exécuter un crime est monté à 85%. Ce qui suppose, qu'un demi siècle après, notre société contemporaine du XXIe est plus consentante à un régime politique totalitaire qu'en 1962.

Celui ou celle qui exécute « les ordres » ne veut pas se rendre compte (tout en le sachant bien avec mal aise) qu'il, elle nuit aux autres.

Note et référence
[1] popularisé ?, mis en scène dans le film : « I comme Icare » d'Henri Verneuil en 1979 : extraction audio de la scène en 2010 s'entend-il ? 4mn26 mp3 4Mo que je pensais avoir déjà publié.

L'obéissance est synonyme de confort moral (où le « standing » de la consommation de l'abondance infinie, n'est rien en comparaison). L'obéissance n'implique pas l'individu dans la responsabilité de ses propres choix envers les autres. « C'est comme ça » signifie qu'il ne choisit pas son mode d'existence, mais qu'il le subit en restant enfant adulte à obéir à une autorité. Faire ses propres choix qui terrorisent est un symptôme d'esclave. La peur est un symptôme d'esclave. L'obéissance se déporte des parents et maîtresses d'école à la hiérarchie sociale du travail sociale : « mon supérieur me dit de faire ça, c'est pour ça que je suis employé, et que je reçois mon salaire à la fin du mois ». L'autorité est invincible, car « je le veux » autrement dit la tyrannie n'est pas constituée par le tyran, mais par les tyrannisés qui le veulent bien. Une vie sans le choix de sa vie. Vivre une vie sans vie à soi est l'objectif de la soumission à l'autorité. Une vie à nuire aux autres en le faisant bien.

Il y a tellement à dire sur notre organisation sociale hostile, mais je me retiens : j'ai de la musique à composer.

 

7.
Le placebo de l'autosuggestion

Le « pouvoir d'autosuggestion » fonctionne comme un placebo. Ce que les ignorants ne savent pas, et qui permet aux avertis de les manipuler à ce qu'ils deviennent des croyants pour obéir avec zèle jusqu'à la totale dévotion à un espoir (porté par un auteur incrédule) pour s'exprimer dans le fanatisme (dont la contestation est le contexte, le prétexte à son expression). Le fanatisme se cultive dans la contestation et l'intolérance. Mais les fanatiques dangereux sont minoritaires. S'ils sont autant médiatisés, en ayant l'impression d'être envahi, c'est qu'ils ont avec la presse un contrat mutuel d'existence dont l'un et l'autre se nourrissent : le spectaculaire sensationnel dont la cruauté de la guerre est le summum.

 

6.
La « musique improvisée » exclusive

Les musiciens qui ont suivi les générations du Free Jazz ce sont retrouvés à cultiver l'exclusivisme. Le jazz est mort quand le Free a été stoppé. Le jazz a vécu une vie courte et intense où l'inventivité du dixieland au free en 50 ans est unique (voire incroyable dans nos sociétés traditionalistes). Le jazz a été stoppé à la fin des années 70 et au début des années 80 du XXe siècle. Le jazz a sonné son agonie quand le bebop a remplacé le free dans les festivals concernés, c'est flagrant, la tradition continue avec Marciac, et autres « grands festivals de jazz ». Pourtant, le jazz (son inventivité : un jazz sans inventivité est-ce toujours du jazz ?) a été stoppé quand il entamait sa fusion avec la musique contemporaine, mais comme la musique contemporaine c'est séparée de la musique expérimentale (sa source d'inventivité), le jazz post-free c'est retrouvé comme la musique expérimentale, rejeté dans l'underground autrement dit : dans la marginalité. Cette situation marginale de la musique de ces nouvelles générations a créé un repliement sur soi qui a donné des chapelles où l'exclusivité est encore cultivée aujourd'hui. La chapelle « musique improvisée » est née de l'exclusivisme pensant garder la liberté de ce que le free jazz avait créé : une liberté sans retenue de l'invention. Mais à force de cultiver un esprit « c'est à moi, pas à toi » de l'avare, « la musique improvisée » n'a pas fait évoluer ce que le free jazz avait apporté. Il faut constater le rejet des compositions novatrices d'un Anthony Braxton, pour le comprendre. Mais la chapelle de « la musique improvisée » ne possède pas de musiciens aussi talentueux qu'Anthony, à la fois compositeur et instrumentiste et c'est bien dans ce sens que c'est pointé l'avarice : l'avare qui ne partage pas de peur que ça lui échappe parce qu'il ne sait pas créer : le musicien de la « musique improvisée » ne compose pas, il improvise ce qu'il sait déjà. Aussi, l'inventivité c'était déjà échappé du jazz, ceci par le rejet de l'inventivité musicale des programmateurs de concerts. La dictature de la tradition « reprenait son pouvoir ». Pour que l'idée originale du free jazz n'échappe pas aux musiciens concernés, par peur que l'objet de leur convoitise leur échappe, ils ont créé un réseau restreint particulier (voire confidentiel) de la diffusion de la « musique improvisée » (où tout le monde se connait : un monde clos). Et dans cette confidentialité fermée à l'extérieur (aux nouvelles générations et aux auditeurs) « la musique improvisée » pleure et tourne en rond : se répète par manque d'échanges pour sa métamorphose vers une expression enrichie. Les musiciens de la « musique improvisée » sont comme les musiciens de « la musique classique » : des propriétaires. Et conserver en l'état, empêche toute évolution de la musique qui se voulait le porte-drapeau de la liberté.

Triste histoire qui n'a pas servi l'originalité musicale libérée durant les 40 obscures (50 ?). Mais il existe toujours des exceptions : des tentatives non suivies de musiciens inventifs rejetés. Les exemples sont trop nombreux pour ce petit paragraphe. Aux historiens de la musique de faire ce travail de recherche (jamais réalisé), de retrouver les musiciens inconnus majeurs du XXe et XXIe siècle, ne serait-ce que pour les amateurs de musique désinformés.

 

5.
Science où vérité autoritaire devient risible

L'autorité que confère le titre de : « scientifique », occupation qui a remplacé la religion pour la détention de la vérité, en arrive à être convaincu de véracité par la projection de son imaginaire (désir de véridicité) en étant certain d'avoir raison. Position qui montre que la limite du doute de la conviction est franchie. Et, ça amène à des situations comiques retransmises par la presse ! Quand l'imagination des scientifiques n'est pas très développée et que le doute est exclu, cela donne des affirmations absurdes, mais dont personne ne semble se rendre compte par la position autoritaire du scientifique (qui détient avec certitude la vérité) et dont personne ne doute. Je pense en particulier aux recherches américaines (les champions de l'autorité scientifique usurpée avec l'anglais comme langue de la vérité scientifique mondiale - sic) reprises par les scientifiques européens sur le cerveau humain (recherche sur la cognition - sic) où les théories sont calquées sur le fonctionnement particulier de nos sociétés qui prônent l'autorité, l'obéissance et la hiérarchie pour le « bon ordre social » et sont appliquées au fonctionnement « naturel » de notre cerveau ! Voir les recherches (sic) récentes sur « l'éducation et le cerveau » (sic). Pourtant chacun sait que l'éducation est un conditionnement à pouvoir s'intégrer (vivre et communiquer) dans la communauté dans laquelle on va vivre. Sans le conditionnement de l'éducation, nous, êtres humains serions libres et asociaux. Un être humain n'ayant pas la capacité de communiquer avec les autres êtres humains et où les autres êtres humains ne seraient pas reconnus comme tels.

L'obsession des Américains concernant les « super héros », les « enfants surdoués », etc., et toutes sortes de « phénomènes surnaturels humanisés » qui sauveront l'humanité de sa catastrophe (sic) sont fortement désirés. Au point de les créer par la corruption : être meilleur partout et le faire savoir. Je parle de corruption (agir contre sa conscience pour recevoir une récompense), et le Nobel (Suédois qui c'est enrichi dans les explosifs grâce à la « ruée vers l'or » en usurpant le brevet de la nitroglycérine à Ascanio Sobrero et renommée dynamite) représente la reconnaissance sociale ultime pour valoriser les scientifiques qui en majorité résident sur le territoire des Etats-Unis d'Amérique. Les recherches américaines sur le cerveau humain en font partie ; pour créer des super cerveaux humains de manière artificielle ? Oui, oui moi aussi je ris aux larmes ! Franchement, je préférais la période de l'exploration spatiale des années 50 à 70 du XXe siècle au désir de « contrôle absolu » du monde du XXIe siècle.

 

4.
The Bling Ring : le paradoxe hollywoodien des ados injustement et excessivement punis

Il y quelque chose qui m'échappe dans l'affaire « Bling Ring » où des ados se sont introduits dans des maisons de « stars » pour les alléger de leur surabondance en vêtements, sacs, bijoux et parfums. Surabondance qui provoque la surprise tellement la garde-robe ressemble à un magasin rempli de fringues, tellement il y en a, « c'est trop ! » jusqu'à la négligence provocante de laisser trainer des liasses d'argent. Ces adolescentes, une fois capturées - elles n'ont pas caché leurs visages (leur identité) au contraire, elles se sont montrées sur les réseaux sociaux, portant les vêtements dérobés - n'ont reçu la faveur d'aucune indulgence. Elles ont été lourdement punies : de 4 années à 1 an d'emprisonnement et de 800 000 $ à 300 000 $ d'amende : sont des peines extrêmement lourdes pour des mineurs de 15, 16, 17 ans. Aucune « star » dérobée n'a réagi, ne serait-ce que pour retirer sa plainte pour si peu, vraiment si peu comparé à ce qu'elles ont [1]. Aussi personne ne semble se sentir responsable de générer la convoitise avec l'industrie excessive du divertissement où les élues ont tout et les autres rien. Le paradoxe est que ces adolescentes mineures ont été punies à la place des bénéficiaires de l'industrie du divertissement qui incitent et travaillent l'envie de la jeunesse mineure. L'adolescence est la plus vulnérable et importante clientèle de l'industrie du divertissement [2]. Ces adolescentes par l'entremise de la séduction vivent dans le contexte hollywoodien des excès de la renommée publicitaire où seuls un « cul » et un « décolleté » appréciables et photogéniques avec une « tête vide » peu rapporter de très gros bénéfices (toutes les stars hollywoodiennes dérobées sont concernées avec tout le système commercial de l'industrie du divertissement dont elles sont les prostituées). L'idolâtrie (par la production excessive de publicités) pour une personne « simple d'esprit » qui vit une vie « parfaite de star » provoque l'envie de la jeunesse bombardée d'images falsifiées. Ces ados fortement punies n'ont fait que consommer de ce dont elles sont cernées en permanence à Los Angeles : l'excès de bling-bling (elles habitent le même quartier ou proche de ces « stars »). Les punitions excessives des jugements envers des adolescentes qui sont tombées dans le piège de la convoitise provoquée et cernées par l'industrie du divertissement montrent comment les pays fortement capitalistes tiennent si peu compte de leurs enfants [3]. Ces pays sont capables de mettre en prison leurs enfants qu'ils ont provoqués à agir comme les adultes, mais de façon non masquée (où l'action - naïve- de se servir pour elles, tombe sous le sens : il y en a tellement...). Tout est ouvert et ostentatoire, la maison est ouverte, il n'y a pas effraction, elles se sont servies. Les adultes forment le système social qui ne laisse aucun choix aux enfants devenant adulte : pour être reconnus et s'enrichir (= pour elles, vivre bien), elles doivent faire comme les adultes : se servir (voler ?) pour avoir (une vie « fun »). Le procès de ces adolescentes est un paradoxe, car la justice californienne a jugé des enfants des méfaits provoqués par des adultes. La justice a jugé le vol : pratique fondamentale des sociétés capitalistes pour s'enrichir, à travers ses enfants, elle a jugé ses propres agissements où les adolescentes non protégées sont les boucs-émissaires et les victimes médiatisées (devenu stars elles-mêmes le temps du spectacle du procès) d'une société qui les méprises. Une société qui juge ses malveillances en pénalisant excessivement ses enfants montre la lâcheté et le mépris de ces adultes envers ses enfants. Ces ados, par le Bling Ring ont dévoilé l'hostilité de leur société basée sur le spectacle de l'insignifiance.

 

Notes
[1] C'est la première question qui vient à l'esprit dans cette affaire : pourquoi ces « stars » si peu lésées n'ont-elles pas retiré leurs plaintes envers ces enfants ? voire partager leur garde-robe avec ces ados « aux yeux qui brillent ». Ce (faux) partage aurait généré un coup publicitaire commercial bénéficiaire supplémentaire, mais il semble que les producteurs avides sont au fond stupides : « on touche pas au grisbi, gosses ou pas ».
[2] Ce constat a été marqué par les recettes colossales du film Titanic en 1998 qui se chiffrent et dépasse plusieurs milliards de dollars. Certains articles de la presse économique américaine allaient jusqu'à prévoir des bénéfices nets jusqu'à 80 milliards de dollars pour la seule production d'un film. A ce moment-là, certains esprits ce sont affolés ! Le contrôle de l'adolescence influençable permet des enrichissements spectaculaires et les adolescentes (12 à 17 ans) sont devenues la cible majeure de l'industrie du divertissement. Ce qui explique entre autres la niaiserie dominante et massive des surproductions du cinéma et de la chanson qui participe à la médiocratisation de tous les arts.
[3] les amendes de 300 000 $ à 800 000 $ sont encore plus perverses que la prison, car elles condamnent une vie, à très long terme, à rembourser la somme demandée. Cette condamnation gâche volontairement une vie que l'adolescente n'a pas demandé : celle de passer sa vie à rembourser. Dans ce cas il existe 2 choix : 1. soit elle devient la catin temporaire de l'industrie du divertissement si son décolleté est assez photogénique et sait provoquer des histoires pour alimenter la presse de ragots, ou 2. soit dans le cas contraire, elle est condamnée à reverser son petit salaire sur des années. Il existe une troisième solution : celle de quitter le pays définitivement.

 

3.
Quel est l'avantage d'une société à péage ?

La rente.

Péage permanent.
Paye l'oisiveté que procure la rente.                     Chacun sait que l'oisiveté est le mérité d'une vie comblée.
Efface les obligations du travail servile.                 Chacun sait qu'une société à péage oblige au travail servile.
En retour, la rente paye à vivre.                           Du travail des autres.

|: Il me paye -
Je paye :| ad infinitum

|: Je paye -
Il me paye :| ad infinitum

Tout se paye

Payer pour se nourrir
Payer pour habiter
Payer pour se déplacer
Payer pour être localisé
Payer pour boire
Payer pour s'éclairer
Payer pour la vitesse
Payer pour copuler (du latin classique « copula » signifiant : lien)
Payer pour se soigner* (* effort de gratuité)
Payer pour sortir du territoire
Payer pour savoir
Payer pour s'informer
Payer pour communiquer
...
Payer pour chaque mouvement de soi
Payer pour chaque désir
Payer pour chaque décision

Payer occupe à payer.
Payer occupe sa vie à payer.
Des êtres humains qui « passent » leur vie à « payer ».     Passer sa vie à payer.     Mourir payé. ou impayé.             Mourir se paye.

Payer n'est pas acheter.
Payer est une obligation.
Une obligation qui ne donne pas le choix.
(sauf celui de ne pas payer. et donc de ne pas passer.
   Il faut payer pour : voir la liste ci-dessus).
   Le péage automatique empêche la négociation.
   La police des impayés expulse et enferme par la violence.
Acheter n'est pas payer.
Acheter est un échange.        Payer est une obligation.

Vivre sa vie à payer.
Payer sa vie, « le droit d'exister ».                                   Ne pas payer c'est mourir ?                                             Mourir c'est ne pas payer ?
                       Ne pas payer retire « le droit d'exister » ?
                       Refuser le jeu du péage ? chacun y pense souffrir.
Sanction, punition : amendes pour payer +, prison pour reformer l'obligation de payer.
Payer est un souci pour celles et ceux qui n'ont pas de quoi payer.
Péage est le souci principal de l'humanité.

Payer est la conséquence d'accaparer un territoire public et le privatiser pour faire payer le passage.
Sans appropriation pas de péage. Sans propriété publique pas de péage.
La propriété ne s'appartient pas en propre                        car                   la propriété se paye aussi.                      en permanence

Un service public se paye indirectement par solidarité.
Un service public privatisé se paye directement par bénéfice.
                Le bénéfice : « la part supplémentaire » du prix pour générer la rente.
La rente n'existe que par le bénéfice.
                Le bénéfice (prêt sur gage) perpétue son capital loué.
                Le bénéfice du capital loué crée la rente perpétuelle.
                Un capital dépensé est une rente qui s'épuise pour disparaitre.
                L'investissement nécessaire à la rente              est la location d'argent payée.
                Le capitale est la conséquence de la rente.                                  ou                         le désir de rente crée le capitalisme.

L'urgence justifie la gratuité.
Le péage exige l'arrêt.

A droite : les grosses rentes se regroupent (en parti) pour défendre ses intérêts : celle d'augmenter sa rente.
A gauche : les petites rentes se regroupent (en parti) pour défendre ses intérêts : celle d'augmenter sa rente.
A droite : le parti des grosses rentes soutien l'esclavage
A gauche : le parti des petites rentes soutien l'esclavage
A droite : l'esclavage paye la rente
A gauche : l'esclavage paye la rente

Riches ou Pauvres ont le même objectif, celui de recevoir sa rente.

La ressemblance ?        Pauvres et riches défendent le capitalisme libertaire.                                     Ils s'entendent dans leur divergeance         du prorata de la rente
La différence ?             L'un est puni, l'autre pas.

rente & salaire            = même revenu             où l'un au travaille obligatoire, et l'autre pas.

Futur ?

la rente obsolète

La gratuité ignore les privilèges,
chacun différent de tous, se sert aussi.
La gratuité partagée ne défavorise personne.
(la denrée manquante est un mensonge d'investisseur)
Surtout : ni la corruption, ni l'hypocrisie ne sont plus nécessaires pour recevoir sa rente,
puisque la gratuité rend la rente obsolète.

 

2.
Même les machines (sans sexe) n'obéissent pas à 100% ou les méfaits de la domination sexuelle

Sexe

Le premier et principal objet de convoitise de l'espèce humaine est le sexe [1] et dans une organisation sociale de mâles dominants : le sexe de la femelle (ou le sexe du mâle dans une domination féminine). La femelle humaine se transforme entièrement en « objet de convoitise » (quand un grand nombre de regards se tournent vers elle ou pour attirer ces regards). Où l'introduction dans son sexe du sexe mâle est la finalité de l'entreprise jusqu'à l'éjaculation masculine - l'orgasme féminin plus long à venir est généralement négligé (d'où la nécessité de « tenir le mâle par les couilles » fragiles et douloureuses). Pour augmenter la convoitise (du désir de sa pénétration) la féminine, va amplifier ses attraits de séduction (idem pour les mâles dominés). Son aspect extérieur est transformé dans le but unique de provoquer l'excitation sexuelle, dont le maquillage, les vêtements, les parfums et les attitudes (qui aguichent [2] de l'évidence à la subtilité indétectable) sont opérés pour attirer le mâle convoitant (pris au piège de son désir) et convoités par la femelle (prise au piège de son désir). Cette parade de la séduction est d'autant plus exagérée dans un contexte de misère (provoqué par l'hostilité provoquée par l'état de guerre). L'objet sexuel de la convoitise fait l'objet d'un troc avec un contrat non dit, oral hypocrite ou affirmé, voire écrit et déposé chez le notaire : « si tu veux mon sexe, je veux en échange... ». Dans ce troc, la faiblesse masculine est de ne pas avoir de retenue : sa position dominante l'en empêche. Ce manque de retenue sexuelle dans ce contexte va positionner le dominant en dominé (jusqu'au point où se déclenche la violence physique - que le porteur du « sexe faible » évite - ou pas : « cogne chérie, cogne... assouvit ta frustration »). La condition d'attribution de l'objet de convoitise est au prorata de ce que le dominant est capable de donner en échange comme avantages au porteur du sexe convoité (dans ce troc, dominant et dominé se confondent). L'argent (par sa quantité en circulation et qui demeure le ciment de nos sociétés hiérarchiques fondées sur la domination) étant le moyen majeur d'assouvir les autres à obéir et qui permet de gravir (suivant la détention de sa quantité) les échelons du confort moral, physique, matériel et du pouvoir - d'acheter l'obéissance des autres dans l'action du don de services et d'objets - ; la contrepartie de la convoitise sexuelle qui se monnaye de manière directe (prostitution affirmée) ou discrète (intérêts communs) se résout dans l'acte sexuel de la pénétration (pour le mâle) ou de l'absorption (pour la femelle) est le modèle de la prostitution.

Enfants

Le second objet de convoitise sexuelle quand l'appréciation esthétique du premier ne fonctionne pas (de la mocheté à la laideur) ou provoque l'effet opposé à l'attraction où le moyen financier de la corruption est absent : est la perspective (l'espoir) d'avoir une progéniture (des enfants : petits êtres qui ne parlent pas et obéissent et dans le cas d'une frustration sexuelle extrême à assouvir : sont l'objet d'une matière à violer). Obtenir la fonction (le statut) de père : celui du mâle dominant de notre société patriarcale est très facile à obtenir : il suffit d'engrosser une femelle et reconnaitre le bébé à la mairie qui portera le nom du père (sa marque) [3]. Un homme adulte non-père, « il n'y a que les artistes et les anormaux qui peuvent se le permettre » (sic). Où un mâle, même dégénéré ou inadapté ou insociable peut y parvenir (à cette position sociale de mâle frustré dominant sa famille). Sachant que dans nos sociétés patriarcales le statut du père repose sur la frustration du mâle dominé qui se venge de son humiliation de ne pas pouvoir être un dominant dans le ménage : les enfants font office de défouloir de toutes sortes de perversions imaginables (psychique, physique, matériel et du pouvoir). Les conséquences de cette violence dans l'absence de respect (et d'affection) dégradent en permanence les êtres humains dans nos sociétés au fonctionnement hiérarchisé basé sur l'obéissance et la soumission au père comme pour les enfants [4] : ces êtres humains qui ne parlent pas.

Propriété

Le troisième objet de la convoitise sexuelle est la propriété. La propriété joue à la fois le même rôle que l'argent dans l'investissement financier du logis (le capital foncier) gage de séduction élevée et à la fois, un moyen de protection, un lieu protégé (propriété privée protégée par la loi) bien qu'il n'en est rien à cause de l'hypothèque du crédit. Ceci signifie que nous, êtres humains entretenons une société hostile pour réaliser le besoin de se protéger (avec la belle). Où l'hostilité sociale amplifie et raréfie l'objet de la convoitise sexuelle (la misère rend indisponible au plaisir). La propriété est un objet de séduction pour obtenir (attirer) la femelle pour obtenir l'accès à ses atouts sexuels, à son sexe (nous commençons notre puberté par cette obsession). La propriété (synonyme aussi de richesse dans le degré hiérarchique de l'accumulation personnelle au détriment des autres pour les désavantager à l'obtention de la femelle la + convoité) séduit la femelle jusqu'à s'accoupler avec un mâle repoussant, mais propriétaire qui la « protège de la misère avec une rente (à vie) ». Comme le gros véhicule cher attire certaines femmes (image qui est utilisée abusivement dans la pub) naïves. Dans notre contexte social hiérarchique (hostile), les attitudes de séduction s'exagèrent pour « sauver sa peau » ou obtenir une position dominante loin de la misère (ce qui revient au même) engendrée et entretenue par nous tous : + le « tarif » augmente en fonction du degré d'hostilité à ménager. + les attributs de la séduction sont élevés, + le contexte de vie est hostile. L'hostilité permanente est autrement nommée : la guerre. La guerre oblige l'action de la ruse pour ne pas « tomber dans la misère » psychique (état d'esprit) en premier puis physique (corps) et matériel (biens) pour ne pas « mourir de faim, abandonné sans personne ». La misère est l'état de l'humanité qui permet de « négocier » ou plutôt de « motiver » l'attrait sexuel à la vente (par peur d'y tomber) [5]. Dans la démunition (le dépouillement) la plus totale (sans talent, sans savoir, sans intelligence, sans savoir-faire, sans ruse, etc.), le sexe reste parmi nous les humains le seul produit majeur du commerce (où le besoin d'affection donne au corps sexué la marchandise la plus rentable avec les armes pour l'assassinat et le trafic de l'héroïne et de la cocaïne pour la dépendance).

Puritanisme

Bien que le sexe soit inavoué, inavouable dans les classes dominantes de la bourgeoisie (bourgeoise par la quantité de propriétés qui montrent le degré de sa richesse) au puritanisme affiché revendiqué avec le soutient de la propagande de l'Eglise catholique (perverti dans la pédérastie) : elle demeure le contexte le plus violent de la sexualité. D'où les « tarifs » élevés. Le viol n'est pas la pratique d'une population dominée, puisque pour violer, il faut avoir et être convaincu d'être dominant ne serait-ce que pour bander et faire souffrir par plaisir son prochain en bandant en même temps (ce qui n'est pas donné à tout le monde). La convoitise du sexe, du pouvoir et leurs usages sont l'activité dominante d'une société violente, bourgeoise et privilégiée fondée sur l'obéissance et l'autorité des classes salariales serviles. L'imposition du puritanisme et des interdits par la bourgeoisie responsable des lois promulguées rendent le sexe encore plus attrayant (braver l'interdit), tentant pour les violeurs et plus dangereux pour les victimes tout en créant un commerce florissant de dérivations et autres substituts. L'inassouvissement du violeur et la désobéissance de la victime au dominant conduisent au meurtre de la victime. Le meurtre (l'assassinat) n'existe que par le refus d'obéir dans nos sociétés fondées sur l'obéissance absolue et hiérarchique par l'imposition de l'autorité accaparée et imposée par la force (une autorité qui s'impose obligatoirement dans la punition ne peut être méritoire dans l'esprit de partage). Le viol est l'acte d'un dominant frustré (autorité frustrée et lâche d'assassiner plus faible que soi). Si le meurtre existe, c'est qu'il est cultivé par la hiérarchie de la forme sociale de nos sociétés autoritaires : hiérarchie fondée sur la domination qui est capable de mépriser la vie de ses semblables (de la même espèce) de les faire souffrir jusqu'à les tuer par des actes de tortures et de viols. La peur et du meurtrier et de la victime crée le moteur de cette souffrance. L'un provoque l'autre et vice versa (la peur crée la violence) : une attraction répulsive autodestructrice amplifiée par l'interdit artificiel : le puritanisme. Le puritanisme crée et développe la pornographie (du grec ancien « pornê » qui signifie prostituée et graphie, dessin) : le commerce des dérivés du sexe sans pratiquer le sexe avec partenaire est une affaire supplémentaire très rentable (presse, cinéma, accessoires, vêtements, jouets, etc. : voire majeure dans le commerce légal) dans nos sociétés qui cultivent l'hypocrisie, la misère et la violence font le puritanisme.

Dérivés

L'affichage permanent de l'incitation à la convoitise du sexe, masqué derrière la consommation (pour l'appropriation et la détention) motive les mouvements du manège sexuel de nos sociétés puritanisées qui ont corrompu la sexualité à devenir une « diablerie » pour fonder l'interdit afin d'augmenter le désir de la convoitise (l'adrénaline que génère à l'excité l'interdit et sa punition par le châtiment) est une jouissance sexuelle recherchée. Perversion et puritanisme sont en réalité synonymes. Quand on parle de confort on parle de propriété, quand on parle de propriété on parle d'argent, quand on parle d'argent on parle de sexe. Le sexe interdit est l'attracteur majeure de l'activité humaine générale qui se retrouve dans toutes les autres activités. La beauté féminine dans nos sociétés s'évalue sur le degré de la domination dans la hiérarchie. « La plus belle femme » crée la compétition, est un leurre. Des compétitions sont créées pour élire « la plus belle femme », est un leurre. La plus belle femme est destinée au plus riche, est un leurre (entretenu par les potins de la presse). La bourgeoisie (munie) instaure (avec l'aide de l'Eglise qui consomme la sexualité infantile aussi) la sexualité inaccessible aux classes pauvres (démunies), est un leurre. Sert uniquement à contraindre les classes pauvres à acheter des pis-allés (des substituts) à la sexualité physique interdite. Des images, des photos d'objets sexuels irréels et fantasmés qui paradent sur des écrans suscitent une attraction phénoménale et de la nudité exhibitionniste intouchable et de la consommation intouchable des corps nus idéalisés. Marque profondément comment les adolescents comme les adultes s'apprivoisent aisément de l'interdit sexuel imposé à la sexualité physique (dans le cas contraire, ils ne seraient pas soumis à la consommation pornographique des images sur écran pour assouvir leurs désirs de sexualité). La jeunesse dans le commerce de la sexualité est privilégiée : elle dépense beaucoup et elle coûte plus cher à l'usage car l'interdit est le plus fort. Il faut savoir que cette corruption générale de la sexualité fait que la majorité des êtres humains ne savent pas faire l'amour pour générer le bonheur du délice de la volupté.

Prostitution

La prostitution n'est pas une activité détachée de nos sociétés. La prostitution est l'activité majeure de nos sociétés, voire constitue le fonctionnement de nos sociétés. Interdire la prostitution c'est vouloir interdire le fonctionnement de nos sociétés. L'hostilité de nos sociétés (le mépris de son humanité) crée la vente et la location de son corps sexuel pour ne pas mourir dans la souffrance de la misère. Bien que vendre son corps mécaniquement et abusivement à la baise dégrade et son corps et son esprit. La misère est un état d'esprit qu'on s'auto-inflige d'être un objet de mépris. La pauvreté est la démunition (absence de biens et de moyens pour vivre). Dans nos sociétés patriarcales, la femme n'a que son sexe comme objet de négociation (le mâle domine par la force, car il n'a rien de plaisant à négocier). Le sexe de la femme est l'objet principalement convoité par le mâle dominant pour prouver aux autres sa domination (c'est vraiment con, hein !). Au lit, c'est souvent nul, car c'est pas ça qui compte dans la transaction de soumission. Ce qui compte c'est d'être craint et respecté par les autres parce qu'il détient la femelle que tous les autres convoitent (la plus belle qui ne l'est pas forcément). Le cas contraire ne se voit que dans les romans et les films.

Domination

Le plaisir sexuel est dégradé par le désir de domination. Le plaisir sexuel est secondaire dans une relation de dominé à dominant. La relation de dominant à dominé repose sur la sensation du vertige du pouvoir (de détenir la vie de l'autre entre ses mains) et de jouer à ce qu'il puisse perdre sa vie (lui faire peur et qu'il la perde). Une consommation sexuelle de corps à mourir destinés à pourrir et dont il faut « renouveler les stocks ». Ne pas confondre : jouer à se faire peur (de mourir) et jouissance sexuelle. Ejaculer dans la peur (est-ce possible ?) et éjaculer dans la volupté est incomparable, car l'un remplace l'autre devenu inaccessible et la sensation du sadomasochisme ne remplace pas la sensation de la volupté. Le sadomasochisme s'impose par la bite molle masquée, masquant sa « puissance » impossible, mais qui est réalisée dans la souffrance de l'autre. La bite molle est affirmée comme un signe de « faiblesse » sociale, une tare, un symptôme de la « maladie de l'impuissance » (sic). Il n'en est rien. La bite molle est le sang qui n'afflue pas dans le sexe mâle pour diverses motivations : le désintérêt au fond, l'émotivité d'un désir trop attendu, le questionnement qui provoque le recul, le rire intérieur mêlé à l'excitation épidermique, l'ivresse du contentement, la laideur la beauté d'un sexe, la bêtise du ou de la partenaire et tellement d'autres démotivations possibles. Ce qui est nommé « impuissance sexuelle » (sic) est plus un révélateur de la bêtise de l'humanité organisée hiérarchiquement : celle de vouloir se dominer entre elles en racontant des salades. « Le sexe (de la femelle) ne se vend qu'à la puissance » (sic). Motivé par sa frustration. Frustration qui se révèle en fonction de sa position dans l'échelle sociale : + le degré d'autorité est élevé + la frustration sexuelle est élevée. + le degré d'autorité est élevé + l'ouverture d'esprit se rétrécit. + la bourgeoise est enfermée + elle aspire à se libérer (pour aller forniquer ailleurs). Certaines choisissent la fortune sans sexe où les putes masochistes (ou des jeunes filles - très prisées par les hommes au pouvoir - non prévenues de leur mort) défilent dans la chambre de torture du bourgeois. Mais pourquoi ne se dit-on pas : « quel intérêt de peiner dans ma vie courte à ce jeu qui retire l'objet principal de la sexualité : le plaisir de la volupté de l'orgasme ? ». La terreur de la misère (largement diffusée par la publicité).

Dans nos sociétés hiérarchisées où la frustration est sa base fondatrice, motive la violence du commerce sexuel. Le meurtre et la misère sont le résultat direct de ce commerce inaccessible à la volupté sexuelle où le plaisir est galvaudé par le désir de domination des personnes frustrées. Mais la domination est une grande illusion car : qui obéit à 100% ? personne, même pas les machines car elles tombent en panne. La domination est l'application d'une idée étrange. La domination ne résout rien, elle ne résout pas l'inassouvissement d'un désir sexuel. Au contraire la domination l'empire. Dominer amplifie la frustration et crée une vie misérable. Quel est l'intérêt de vivre une vie misérable, pour les dominants ?

 

Notes
[1] et contrairement aux autres espèces, est permanent.
[1] Interdire le commerce du sexe est une contradiction, puisque le commerce du sexe est le fondement même de nos sociétés hiérarchiques et hostiles.
[2] du haut-normand ou picard « agucher » qui signifie : agacer (repris par l'argot du XIXe) exciter sexuellement contre (allumer en faisant gonfler les sexes mâles et mouiller les sexes femelles sans les toucher physiquement) avec influence et du français moderne : la guiche pour le féminin d'accroche-cœur « favoris » (mèche de cheveux en croc, collée sur la tempe) du francique « whitig » qui signifie : lien en osier. Aguicher, c'est créer des liens sexuels sans se toucher. « Guichet » est le lieu de péage de l'aguichement venant du norrois (scandinave) « vik » qui est un recoin, une cachette ; influencé de l’ancien français « huis » qui est une porte. Petite ouverture qui protège le questeur de la taxe de passage et par laquelle le client communique son argent. L'hygiaphone permet de ne pas se faire postillonner dessus dans la colère de l'obligation de payer. La billetterie, le distributeur (de billets), est le guichet contemporain et la motivation principale du spectacle vendu qui aguiche.
[3] cette tendance tend enfin à s'amenuiser et à reconnaître le nom de la mère porté en même temps que celui du père (comme en Espagne).
[4] le mot « enfant » vient du latin classique « infans », qui signifie : celui qui ne parle pas. Mot de la famille de « fans » participe présent de « fari » qui signifie parler. « Infant » comme : fable, hâblerie, blâmer, fée, fantôme, faconde, a la même racine (dicos Robert et Antidote) et dans le son et dans le sens se réfère à la parole.
[5] le trafic des jeunes filles naïves (sans l'expérience de la ruse) qui se font tromper puis violées augmente au prorata de la misère du monde. Et reste dans le commerce du sexe une proie facile à trafiquer où la demande est dominante.

 

1.
Le Léviathan économique paradoxal de l'anarcho-capitalisme

Le paradoxe de l'individualisme libertarien et de la domination économique globale où une forme dérivée de l'anarchisme a donné l'hostilité de nos sociétés actuelles

Comment est-il possible que des théories anarcho-capitalistes puissent avoir trouvé écho (et application) dans des gouvernements ? Quand Friedrich Hayek suivit de Milton Friedman de l'université de Chicago (qui ont siégé au département d'économie pendant une vingtaine d'années) défendent la privatisation des services publics (gratuits pour devenir payants) au nom de la liberté individuelle en redoutant l'Etat Leviathan hobbsien (où l'Américain est cultivé dans la terreur de l'Etat communiste de l'URSS après Staline), ne sont-ils pas douté qu'une société privatisée où règne la propriété et le commerce des biens comme valeur majeure, le profit et les bénéfices ne seraient-ils pas les premiers attraits ? Ce que les anarcho-capitalistes ne disent pas ou ne veulent pas savoir est que la domination passe d'un gouvernement (de l'Etat) à ceux qui possèdent le plus pour acheter la soumission des autres qui possèdent moins ; en d'autres termes, l'instauration d'un esclavagisme privé où les dominants sont ceux qui détiennent le plus d'argent : les banques d'affaires et d'assurances. C'est ce que nous vivons aujourd'hui : la misérabilisation du monde au profit des seigneurs de l'argent. Comment personne, surtout les gouvernants, ne c'est rendu compte de l'effet pervers de l'anarcho-capitalisme nommé aussi néolibéralisme et aussi liberterianisme jusqu'à être récompensé du Nobel et autres distinctions coûteuses au frais des contribuables ? Il semble que personne n'est rien compris, ni les auteurs, ni les universitaires, ni les donneurs de prix, ni les gouvernants de l'époque (Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Elmut Kohl et François Mitterrand pour les principaux sans parler de Pinochet où le Chili a figuré de pays test) et d'aujourd'hui. L'effet dévastateur de l'anarcho-capitalisme est d'avoir ouvert toutes les portes des pays pour leur retirer leur souveraineté et de leur imposer le capitalisme américain (soutenu par les banques anglaises et françaises dominantes) dans le monde nommé en anglais : « globalisation » en français « mondialisation ». Qui n'est autre que l'invasion planétaire du marché mondial américain.

Mais le retrait du pouvoir aux gouvernements (le monopole de l'Etat) par l'application des idéologies anarcho-capitalistes est un leurre : les gouvernements se sont privatisés par l'endettement, mais les gouvernants en retirent des profits individuellement. Où ont opéré des fausses privatisations ou les gouvernements restent majoritaires dans l'entreprise comme entre autres Total ou EDF pour la France. Une carrière politique est une carrière qui rapporte de l'argent, plus d'argent qu'un employé et donc une domination (privatisée) sur celles et ceux qui ont moins. En d'autres termes, l'anarcho-capitalisme a généralisé « l'association de malfaiteurs ». La privatisation ne repose pas sur le service, mais sur le bénéfice, c'est-à-dire de maintenir les privilèges de ceux qui possèdent sur celles et ceux qui ne possèdent pas. La privatisation des services publics (censés être gouvernés par le public nommé Etat) est l'erreur ou la volonté de domination libertarienne (ou anarcho-capitaliste ou néolibérale) de ne pas savoir qu'une société privée est basée sur le bénéfice au contraire du service public gratuit. Et Hayek et Friedman que l'on peut nommer de naïfs utopistes ont donné les clefs de cette nouvelle domination qui règne depuis plus de 40 ans et c'est généralisée sur toute la planète avec une domination de la culture américaine de l'enrichissement sauvage aux dépens des autres et a créé l'hostilité économique que nous connaissons encore aujourd'hui et qui dure depuis 40 ans.

Les Etats-Unis ont gagné la IIIe Guerre mondiale grâce à l'anarcho-capitalisme.

 

Post-notes
1. Récemment (été 2013) un économiste de l'école toulousaine d'économie a reçu un prix de la mairie de Toulouse accompagné de la somme de 100 000 €, alors que les demandes de subventions pour des projets artistiques sont systématiquement rejetées ou ne dépassent pas quelque mille euros ; est un des paradoxes de l'esprit économique anarcho-capitaliste devenu une domination totalitaire grâce à l'allié politique.
2. Citons Saint Augustin disant au Ve siècle : « Sans la justice, en effet, les royaumes sont-ils autre chose que de grandes troupes de brigands ? Et qu'est-ce qu'une troupe de brigands, sinon un petit royaume ? Car c'est une réunion d'hommes où un chef commande, où un pacte social est reconnu, où certaines conventions règlent le partage du butin. Si cette troupe funeste, en se recrutant de malfaiteurs grossit au point d'occuper un pays, d'établir des postes importants, d'emporter des villes, de subjuguer des peuples, alors elle s'arroge ouvertement le titre de royaume, titre que lui assure non pas le renoncement à la cupidité, mais la conquête de l'impunité. » La Cité de Dieu. IV, 4. Traduction par L. Moreau, 1854 (cité dans « Histoire de l'anarchisme » de Jean Préposiet, éditions Tallandier, 2002).

 

conséquences :

Des gouvernements privés (privatisés au XXe siècle)

Le principe de privatisation du gouvernement a été de supprimer la fonction de l'Etat *. L'Etat qui est censé être une représentation du peuple qui a voté pour ses représentants pour le servir. Ministre signifie bien au service. Président des ministres signifie « chef du personnel ». La privatisation du gouvernement date pour la France de l'époque Giscard en 1973. Giscard est le premier président de la République à permettre l'endettement légalisé de la nation pour son enrichissement personnel. Cette procédure pour les anarcho-capitalistes fait partie de la liberté individuelle « d'avoir pris la décision d'asservir la nation pour son profit personnel » aux dépens du peuple qui se laisse volontairement tromper. Un gouvernement privatisé est un gouvernement qui agit pour son propre compte avec de hauts fonctionnaires corrompus (un, récemment c'est fait démasqué, mais tous le sont obligatoirement dans un gouvernement privatisé). Aux Etats-Unis, la privatisation du gouvernement s'est opérée bien avant les théories de Milton Friedman, avec sa première conséquence spectaculaire en 1929 : la crise de 29. Milton Friedman en échange d'éloges (Nobel) a été la personne adéquate pour légitimer la privatisation des services publics pour « la liberté du peuple » (sic). « Capitalisme et liberté » est l'essai le plus vendu aux Etats-Unis (du moins est-il revendiqué comme tel). Tout cela ressemble à une belle escroquerie bien orchestrée pour renforcer l'asservissement des populations (auto-entretenues par l'hostilité de leur concurrence) à servir les seigneurs de l'argent qui gouvernent réellement. Pourtant les indices sont nombreux que tout gouvernement privé s'enrichit au détriment de ses contribuables comme : « maintenir l'effort à rembourser la dette de notre nation en difficulté » (sic), constitué d'obligations insensées pour payer l'infraction, avec « une police qui doit faire du chiffre », des radars qui verbalisent automatiquement, des augmentations abusives de taxes injustifiables et le maintient de taxes injustes comme la TVA, l'obligation de contracter une assurance, et un compte en banque, etc., etc., mais personne des gouvernés ne peut comprendre cette escroquerie généralisée d'association de malfaiteurs (seuls les gouvernants connaissent le vertige du pouvoir) sinon chacun arrêterait de payer ce gouvernement privé pour lequel il légitime sa souveraineté par le vote et entretient son autorité par son obéissance (est-ce si confortable de se sentir irresponsable ?). Il est impossible de gérer un pays, sans injustices avec un gouvernement privatisé qui forme en réalité une « bande de malfrats cupides » comme n'importe quelle mafia (où l'honnêteté est vite balayée par la corruption) qui se moquent du peuple ignorant et naïf qui les paye à vivre une vie de luxe et à parader à raconter des potins à la presse (presse avide et soumise aux seigneurs de l'argent qui ont acheté les gouvernements). La liberté d'entreprendre de l'anarcho-capitalisme marchande le domaine public gratuit.

Des êtres humains qui « gagnent de l'argent »

Le but principal d'une existence humaine, qu'est-ce supposé être ? « Gagner de l'argent » pour vivre, voire pour survivre ? pose déjà l'hostilité comme base de l'existence humaine en société. Le mensonge de la surpopulation, pour convaincre que le travail rémunéré ne peut pas être donné à tout le monde, renforce le sentiment d'hostilité. La rareté du travail vendu dans les pays du quart-monde (la partie non occidentale des pays les plus pauvres de la planète) dans ce sens augmente la violence de la concurrence, tout en baissant le coût du travail : sa rareté le rend encore plus convoitable. Le travail (l'emploi, le servage, la servitude volontaire) qui est l'occupation majeure des êtres humains pour leur survie est une croyance convaincue. Totalement asservis sans vouloir ou pouvoir le reconnaitre ? Le travail a plus de valeur qu'une vie humaine, au point qu'il existe principalement du travail qui nuit aux autres, comme la division du travail opéré par les nazis et analysé par Stanley Milgram pour comprendre l'industrialisation de la mise à mort. Aujourd'hui, c'est l'industrialisation de la mise en misère par le système de l'allocation du chômage (« l'impôt négatif » développé par Milton Friedman), ce que chacun considère comme une fatalité qu'il veut éviter à tout prix. Pourtant, chacun se fait prendre au piège de sa conviction, tel que la condition familiale à laquelle tous les employés et travailleurs se soumettent : « je travaille pour nourrir ma famille » (sic), est le prétexte du lâche asservit aux caprices entretenus de l'épouse (presse, TV, etc., propriétés des seigneurs) et des enfants qui doivent vivre dans le confort imposé par le standing (mieux que le voisin) en rentrant dans le processus de l'endettement. Cet état de désespoir de sacrifier sa vie (vivre dans la peine et s'en accommoder) « pour faire plaisir aux enfants » (ne fait pas plaisir aux enfants) « pour être avec les autres », « pour ne pas être seul », « pour ne pas être un vieux con abandonné », dépasse l'entendement de gâter (céder aux caprices et corrompre) et gâter (détériorer et corrompre l'état d'esprit) ses enfants et les relations avec eux et les autres. Les intellectuels du XXe siècle nommaient cela : aliénation. Bien que le procédé soit révélé, l'aliénation humaine continue : n'est-ce pas étonnant ! Une société humaine soumise, abusée, pour nous à l'argent et au travail servile ne peut en aucun cas s'épanouir, au contraire elle régresse dans la bêtise. La bêtise est nécessaire à la manipulation : un esclave intelligent ça n'existe pas, car il ne peut pas se soumettre à l'abus de confiance ni se soumettre à l'appropriation de sa vie par des manœuvres par la ruse. La finalité de l'argent dans une vie, transforme l'être humain en une bêtise vaniteuse qui s'étale dans les centres-ville par l'augmentation du prix des appartements (comme l'invasion des bourgeois bohèmes).

Notre civilisation vit un état médiocratique (ou la survalorisation du plan de carrière)

Pour évaluer la médiocrité d'une société, il suffit de constater les arts que cette société montre, et qu'elle considère de valeur : au XXIe siècle cette valeur est devenue inexistante au profit d'une carrière rémunérée. Gagner de l'argent sert à nuire aux autres, reste le plan de carrière valorisé qui règne encore dans l'état d'esprit du professionnel. Gagner de l'argent est devenu la forme d'art dominant pour nuire aux autres. En d'autres termes, nous vivons après la terreur nucléaire (1945-1973), la guerre économique (1973-2013) mondialisée.

 

Note
* Qu'est-ce que l'Etat ?
L'Etat, pour certains esprits (qui ont le sens du partage) est « l'ensemble des services généraux d'une nation » (Robert) constitué de ministères (du latin classique minister qui signifie : « serviteur ») jusqu'aux « fonctionnaires en relation directe avec les populations ». L'Etat est une organisation hiérarchique avec un chef : le président de la République. Mais l'Etat, pour la majorité des esprits (qui ont le sens de l'abdication) est « l'autorité souveraine qui s'exerce sur l'ensemble d'un peuple d'une nation » (Robert). Cette définition est celle d'un régime politique autoritaire : l'autorité souveraine suppose allégeance (l'obligation d’obéissance et de fidélité sous peine de punition : comme pour les chiens). Détenir l'autorité souveraine n'est rien d'autre qu'une dictature (Etat ou pas). Le pouvoir de détruire le monde avec la bombe atomique par la décision d'un seul a terrorisé un très grand nombre de personnes pendant la trentaine d'années qui a suivi la Seconde Guerre mondiale jusqu'au passage au capitalisme anarchique que nous vivons encore aujourd'hui nommé : crise. Un politicien n'est pas un gestionnaire au service du peuple ou maintenant des populations, ou ne l'est plus ou ne l'a jamais été ; depuis que les politiciens se sont soumis aux seigneurs de l'argent (les prêteurs sur gages dominants, autrement dit les grosses banques d'affaires internationales) auxquels ils garantissent la solvabilité de la population de l'Etat. L'Etat, sous le masque d'un « ensemble de services » est une « autorité souveraine » constituée d'un ensemble de personnes qui s'arrogent le droit d'être obéis (qu'ils confondent volontairement avec : respect) en érigeant des lois en leur faveur. Il n'y a rien de démocratique dans cette forme d'organisation humaine. L'Etat est une monarchie gouvernementale avec une Administration mécanisée (depuis Napoléon). De l'autorité divine du monarque, on est passé à l'autorité souveraine du président gouverné par les seigneurs de l'argent, en d'autres termes : des malfaiteurs de talent (d'assouvir autant d'êtres humains à leur profit personnel sans qu'aucun de ces êtres humains en aient conscience).

 

 

août 2013
5.
Exemple de conséquence légère d'un gouvernement privatisé (ici une mairie)

Le mardi 27 août 2013, le maire de Toulouse envoie une lettre signée de sa main aux Toulousains motorisés du centre-ville pour les inciter à louer une place de parking appartenant à la compagnie privée Vinci (qui détient le monopole des parkings payants dans la ville rose) à 75€ par mois (pour une voiture, 30€ pour une moto). Il faut savoir que les aménagements piétonniers du centre-ville ont été réalisés par des compagnies privées filiales de Vinci (et que tous les emplacements de stationnement gratuit ont disparu pour honorer cette transaction privée) qui défavorisent les résidents appauvris du centre-ville. Une expulsion des pauvres du centre-ville à la manière douce. Notons au passage qu'une rue piétonne est propice au commerce, elle permet de gérer une foule plus grande de consommateurs que le trottoir ne permet pas. En résumé, la piétonnisation des rues d'un centre-ville permet : 1. d'augmenter le rendement des parkings privés, 2. d'augmenter la consommation, 3. d'augmenter les loyers des magasins et des appartements, 4. d'expulser les pauvres. La pollution des voitures est un faux, mais efficace argument cru. Une ségrégation par homogénéisation de la population est une stratégie de la guerre économique pratiquée par l'instance gouvernementale privatisée contre les autres. Le résidant informé n'aurait jamais accepté une telle transaction où il ne reçoit aucun bénéfice. Le résidant est pénalisé au profit du bénéfice personnel du maire (une carrière glorieuse très bien rémunérée contre des habitants désavantagés).

 

4.
Des lois ou des habitudes ?

Il n'y a pas de « lois de la nature », il n'y a que des habitudes nous dit Rupert Sheldrake (les habitudes changent - en fonction du conteste - les lois non). Entre lois et habitudes s'insèrent 2 idéologies. Dans la première : « tout est immuable » (dans le mécanisme) et dans la seconde : « on s'adapte en fonction du contexte ». Avec l'une on veut arrêter le temps et avec l'autre on joue avec le temps. Avec l'une on est terrorisée et avec l'autre on s'amuse.

 

3.
La ségrégation, en quoi est-ce bénéfique ?

La ségrégation est une forme gratuite de sélection à la séparation des êtres et des choses. L'obligation de vivre côte à côte, mais séparément génère l'intolérance et la haine du voisin. Séparer les tranches d'âge pensant qu'il n'y pas les mêmes intérêts crée l'infantilisme, l'isolement et les hospices, etc., séparer les riches des pauvres crée la convoitise, le viol, la torture, etc., séparer les races crée le racisme, l'assassinat, le prétexte à la guerre, etc. La ségrégation crée la frustration, l'hostilité et la souffrance sociale. Pourquoi se classer et se séparer ? en société et en famille. Classer et séparer est l'acte basique (du scientifique) pour identifier les différences visibles (activité reprise par l'Administration pour le contrôle des populations : mouvement et péage) au nom de la connaissance identifiante. Une approche du savoir par l'observateur qui devient obsolète, car identifier n'est pas savoir ni comprendre ni pourquoi ni comment (ça marche). La séparation en catégories sociales permet à ce qu'elles ne communiquent pas entre elles, les maintiennent dans l'ignorance, l'ignorance qui entretient la croyance, qui développe l'intolérance et provoque l'hostilité : (par incompréhension) une classe s'imagine des choses sur l'autre, car elle ne sait rien : les contextes sont séparés et différents et on ne peut pas savoir comment ça se passe chez les autres : les mêmes êtres humains. La seule information disponible entre les classes est produite par la presse. Mais la presse ne retient que le spectaculaire (le remarquable qui fait acheter son information). Cette information spectaculaire crée des stéréotypes par le scandale (pour indigner le sens moral) et crée des fausses croyances par la généralisation de l'évènement exceptionnel rapporté. Pour résoudre ce problème d'isolement dans des classes au contraire de Marx, nous ne conseillons pas la lutte (la guerre des classes qui entretient cette séparation en classes), mais la conciliation. Le mélange qui empêche de classer. Classer est une disposition facile à nuire à évaluer l'inévaluable (le prétexte). Quant à savoir pourquoi on cultive le classement des humains et des choses ? relève d'un conditionnement (d'agir contre soi sans s'en rendre compte en étant convaincu d'instinct d'avoir raison). Nous sommes conditionnés à nous séparer (pour mieux nous haïr). Les causes (illusions du pouvoir, privilège de la domination) sont multiples et importent peu ; ce qui compte, c'est de se rendre compte du désavantage pour tous de la ségrégation : la peur pour les uns, la misère pour les autres, la souffrance pour tous. Ségrégation du latin classique segregatio qui signifie l'action de séparer du troupeau, mais séparer quoi ?

 

2.
Prohibition, interdiction et punition : à quoi ça sert ?

L'interdiction provoque la transgression, mais la transgression ne peut pas provoquer l'interdiction. Sans interdit, pas de transgression. La transgression ne se manifeste que par l'existence de l'interdit. La barrière provoque de sauter la barrière, mais sauter ne provoque pas l'apparition de la barrière. Sans barrière, pas de saut de barrière. Pour qu'il y est transgression, il faut qu'il y est désobéissance et la désobéissance n'existe pas sans le devoir de l'obligation fixé par l'interdit. Instaurer des obligations et des interdits revient à provoquer la désobéissance et la transgression (à remettre en question la légitimité, la motivation, le sens de l'empêchement). L'interdiction opère la même fonction que la barrière. La barrière bouche un passage pour empêcher de laisser passer les autres (qui n'ont pas décidé et posé la barrière).

Pourquoi souhaiter interdire ? Interdire est le souhait de l'intolérant.e, le résultat de l'intolérance. L'intolérance est le prétexte de l'interdiction (au prorata du nombre de plaintes émises par une minorité de plaignants) : l'interdit est souhaité par la « conviction du sens moral » qui recherche l'approbation de la majorité silencieuse de valeurs crues. Mais l'interdiction ne résout pas le phénomène intoléré : l'intolérable : l'interdiction déplace l'intolérable et corrompt les individus attachés à l'interdiction jusqu'à la perversion (ceux qui ont émis l'interdit et ceux qui le subissent). L'interdit crée de nouvelles « routes d'accès » indirectes et dissimulées vers ce qui est convoité : l'objet de l'interdiction. Autrement dit : « la barrière est contournée ».

« Violer la loi ». « Violation de la loi divine ». Violer du latin classique violare « traiter avec violence » aujourd'hui « déchirer le corps sexuel d'une femme ». Pour empêcher la transgression de l'interdit, les mots les plus catastrophistes sont utilisés. Les mots à forte impression comme « viol » et « irrespect » jouent leur rôle, celui d'empêcher la « catastrophe » de la désobéissance (pas de la violence) qui à la fois valorise l'interdit et l'annihile : la transgression rend, à l'usage l'interdit obsolète par désintérêt général ou le renforce par l'injustice envers le particulier. Pour maintenir l'interdit qui interdit (la loi en usage, la loi en vigueur), il faut provoquer la peur de désobéir. La peur est une projection imaginaire de ce qui peut arriver de pire et y croire fermement jusqu'à la sensation physique de l'effroi (la panique). La peur entretient la croyance. La croyance entretient la peur. La croyance aide et protège l'interdit à ne pas être transgressé. La peur de la désobéissance se soumet toujours à un châtiment terrible, exemple : l'enfer des chrétiens = l'espace-temps des peines éternelles, les monstruosités terrifiantes, la peine de mort remplacée aujourd'hui par la prison et l'amende (contravention). Les Codes (pénal, civil, etc.) rassemblent une collection d'interdits qui aujourd'hui transgressés se payent. La punition de l'amende provoque la peur d'être dépouillé (de ne plus avoir suffisamment d'argent pour vivre décemment, ce qui revient à être exclus de notre société de consommation). Payer est devenu un acte d'obéissance d'un interdit transgressé (le temps de payer), l'enfermement (la prison) est le stade suivant. Une manière détournée de remplir les caisses de l'Etat et des entreprises privées qui fonctionnent avec les factures (pratiquement toutes contrôlées par l'Etat). Facturer est une des conséquences d'interdire (nommé en argot « la douloureuse »). La facture (le commandement à payer) est le tracas majeur des particuliers dans nos sociétés : la punition.

Interdire est une forme de lâcheté ou d'hypocrisie (une incompréhension du phénomène et l'appliquer sans réfléchir). Pour interdire, il faut détenir le pouvoir de l'autorité (un contre tous, une minorité gouvernante contre une majorité obéissante qui ne fonctionne pas dans l'autre sens). Pour détenir le pouvoir de l'autorité, il faut user d'interdictions. Si l'interdit n'agit pas, il n'y a pas d'autorité. Pour détenir le pouvoir de l'autorité, il faut être protégé par une garde (police, armée, gros-bras, mercenaires, tueurs à gages, etc.) qui impose (par) la violence, et reconnaitre cette autorité comme légitime. L'obéissance entretient le pouvoir de l'autorité légitimée : celle d'alimenter celle ou celui qui détient le pouvoir dont les serviteurs écoutent et exécutent les ordres sans discuter dans une chaîne hiérarchique. Une hiérarchie sert à ça : à ce qu'un ordre soit exécuté par « carambolage », par transmission de l'information. Un dictant une multitude (qui s'exécute l'un après l'autre). Celui qui transgresse l'interdit agit l'interdit (sans criminalisation pas de criminels). Le rebelle entretient l'interdit par son opposition à l'interdit (il l'affronte, se bat), il ne le résout pas. Résoudre un interdit s'opère par désintérêt : une désobéissance qui n'en est pas une (car on ne peut pas faire autrement pour résoudre le problème).

L'ensemble des interdits forme la morale : ensemble de préceptes récupéré et émis par la minorité gouvernante élue par une minorité (suivant les valeurs dominantes du groupe, qui croit en certaines valeurs) destiné à la majorité obéissante et nommé : « l'intérêt général » (et non commun). « L’intérêt général » est un intérêt qui ne concerne personne en particulier, mais une foule (aujourd'hui on dit public au lieu de peuple opposé à privé) anonyme qui dans l'obéissance fait preuve « d'ordre ». Désobéir est synonyme de désordre et d'anarchie. Le mot anarchie est utilisé volontairement pour ruiner un régime politique possible anarchiste. L'anarchisme responsabilise chacun envers l'autre et abolit la nécessité de toute forme de gouvernement (de commandements rendant le commandé irresponsable). L'anarchisme est l'annihilation du gouvernement, ce que tout gouvernant redoute : ceci explique la diabolisation de l'anarchie et de l'anarchisme comme valeur politique.

Pourquoi prohiber ? interdire par la loi, le commerce de certaines marchandises et de pratiques. La prohibition sert à instaurer la corruption, à gâter par l'hypocrisie. C'est-à-dire, à privilégier les intéressés agissants dans l'ombre, sans être vu de celles et ceux qui subissent les interdits. La prohibition est une perversion de l'acte d'interdire (un renversement complet de l'interdit : une autorisation masquée) pour favoriser le privilège. La prohibition crée des liens cachés d'intérêts généralement financiers importants jamais destinés aux populations à qui la prohibition est destinée (qui paye la surenchère). La prohibition permet d'augmenter les prix. Les interdiseurs se délectent des interdits instaurés. La prohibition crée le privilège. Et le privilège sert, cultive et entretient le pouvoir (le présent pour celles et ceux qui dominent). Autrement dit, le pouvoir ne serait pas attractif sans le privilège. Sans privilège (réalisé par les interdits) pas de réalisation de domination et de pouvoir pour peiner les autres. Interdire puis punir sert la jouissance de son pouvoir (tout comme ordonner) sur les autres (mais pas sur soi) et crée le privilège.

En écrivant ce texte, je transgresse l'interdit de la connaissance qui doit servir la croyance.

Prohibition, interdiction et punition : à quoi ça sert ? ça sert à maintenir le privilège et la domination.

 

Note
Pêche de définitions [Interdire (à l'autre, l'autre), rendre impossible le possible. Interdire s'oppose au possible. Interdire manifeste la commande par le dire (pourquoi entre ?) le dire qui empêche est dire contre à cause du mal dit (médire) qu'il provoque. Dire contre faire. Le dire qui empêche de faire. « Le verbe grec signifiant montrer » Littré à dire. Empêcher. Refuser l'usage, la pratique, l'accès. Du lat. interdicere, de inter, entre, et dicere, dire ; interdicere jus, dire entre, invoquer une loi, contester, et par suite défendre. 1590 « rendre formellement impossible » (Montaigne, Essais, II, 3, éd. A. Thibaudet, p. 397). Ôter à quelqu'un la libre disposition de ses biens et même de sa personne. Défendre de faire. Larousse : priver autoritairement quelqu'un du droit de faire quelque chose (défendre), rendre impossible quelque chose, l'exclure, défendre formellement à quelqu'un d'user de quelque chose (proscrire), constituer un obstacle à quelque chose, défendre l'accès (exclure), empêcher autoritairement quelque chose d'avoir lieu, imposer l'obligation de ne pas faire. Non permis. Banni. Slogan du soulèvement de mai 1968 : « il est interdit d'interdire ».] Pas d'histoire du mot interdire, l'entredire ne correspond pas au sens fort actuel d'empêcher par une autorité non désobéissable.

Et suite
Si la fonction d'interdire est de rendre impossible le possible, on se confronte à la motivation (le sens) de l'interdiction et à sa transgression, c'est-à-dire rendre possible ce qui est imposé impossible. L'impossible est une vue de l'esprit qui restreint le possible à la coutume : la coutume est une restriction identitaire formée par un ensemble d'interdits.

L'art et l'interdit. A quoi sert l'interdit à l'art ?

 

1.
Le monde du travail : naïveté et espoir (1ere partie)

Aujourd'hui, dans notre monde surexploité, dont les conséquences (toujours pareilles) paupérisent les populations pauvres (la crise de « la guerre économique » a 40 ans : 1973-2013 *) : les victimes relâchées de la mécanique humiliante du travail, redemande leur intégration dans l'esclavage par l'euphémisme inconscient : « nous voulons des emplois » et le manifestent. L'image (août 2013) de la femme chômeuse (se sentant coupable d'être chômeuse) demandant au président de la République (avec courage d'oser s'adresser directement au roi) du travail, représente le comble du conditionnement de la soumission de l'espoir (d'être réintégré dans le monde du travail obéissant et hiérarchique), pensant : « mon bon roi, sauvez-moi » (mais pas nous tous, moi seulement). Le président ayant l'emploi de président (de représentation mieux payé que le non-emploi de chômeur) lui répond : « nous y travaillons » (mais ment disant : « nous sommes là pour ça »). En effet, le gouvernement travaille, il est payé pour, par nous tous : contribuables, pour nous réguler, tout en cultivant à garder ses privilèges sous le masque de la nécessité. En réalité, personne ne travaille pour les autres, chacun travaille pour garder son emploi et « faire évoluer sa carrière » (gravir les échelons de la hiérarchie). La chômeuse (esclave désoeuvrée) reléguée dans la « salle d'attente » renommée « pôle emploi » avec un revenu juste pour être « maintenu en vie » : souffre. Sa vie d'esclave en liberté ne lui convient pas.

Mais le chômage n'est pas un problème politique majeur, c'est un problème technique annexe : comment se débarrasser du surplus de machines humaines éduquées et conditionnées (à trouver ça normal) au travail bêtifiant de l'obéissance absolue ? En créant « l'impôt négatif » : le revenu du chômage payé par le salaire **. Le chômage est la solution à la surpopulation (population inutile) des esclaves sans emploi : il permet de faire baisser le coût du travail : + le chômage augmente + le coût du travail baisse et vice versa. Donc le chômage est indispensable à la spéculation du travail, et il ne se résorbera jamais, mais reste entretenu comme un espoir pour les esclaves sans emploi qui s'y cantonnent. Tant que l'esclave pense : « c'est comme ça, on n’y peut rien », le privilège reste intact (et l'humain esclave souffre. Mais que peut le président [employé par l'Administration] si « l'aut' débile c'est foutue dans cette galère ! »). Il fallait inventer le chômage pour baisser le coût du travail et augmenter les crédits pour maintenir le « niveau de vie » acceptable (qui permet de consommer ce qui est donné obligé à consommer d'un faux bonheur fabriqué commun à tous). L'illusion du bonheur dans l'abondance maintient la surconsommation : le commerce des objets inutiles nécessaires pour preuve d'abondance (d'aisance).

Sans chômage (voie de garage mal payée pour les travailleurs désoeuvrés), l'esclavage serait inabordable (et s'annihilerait de lui-même). Ou l'esclave deviendrait plus riche que son employeur. Ce qui n'est pas concevable : sinon, il n'y aurait plus d'employeurs (ou l'employeur deviendrait l'employé). On imagine l'esclave qui paye un employeur pour travailler.

 

Notes
* 1973, date de la 1ere offensive néolibérale massive contre les populations amorçant une libération à partir du soulèvement de 1968 : pétrole et chômage massif (fin de l'industrie florissante pour les ouvriers). Réussir à faire payer les pauvres à l'entretient des riches est hilarant (car contraire à l'évidence).
** Est-ce Milton Friedman qui convainquit « les investisseurs » dans les années 60 de miser sur le chômage pour réaliser « l'impôt négatif » : un sous-salaire de survie pour spéculer sur le coût de la main-d'oeuvre ? En France, l'allocation (ou impôt négatif) accompagne le chômage à partir de 1974. L'allocation localise et entretient la pauvreté. Beaucoup croient que l'allocation chômage et les allocations familiales sont issues des conséquences du soulèvement de mai 1968 ; il n'en est rien. L'idée vient de l'Ecole de Chicago (des économistes néolibéraux - capitalistes anarchiques - comme : Hayek, Friedman, Stigler, Knight, etc.).

 

 

juillet 2013
3.
La mort et les fausses vérités de l'esprit causal (ou du principe de causalité)

Mourir n'est-ce pas parce que l'on est fatigué de vivre ? plus que des causes imaginées comme la maladie, la vieillesse ou les accidents « mortels » qui semblent liées à l'effet de la mort, alors qu'il n'en est rien. Le corps épuise ses ressources vitales durant sa vie petit à petit à petit ou d'un coup : c'est la vie. Les aberrations comme le slogan accepté : « fumer tue » est un non-sens, car il émet l'idée d'assassinat dans le fait de la consommation (un empoisonnement volontaire autrement dit un suicide par le fait de consommer du tabac) ; dans ce sens, tout tue, même vivre, puisque la vie épuise. Un corps épuisé « rend l'âme » : meurt. La mort n'a rien à voir avec les « 3 causes » supra qui sont des états de souffrances ou considérés comme tels. Mourir n'est pas douloureux, comme il est cru, dans le but de redouter la mort. Redouter la mort éduque la crainte et injecte la peur dans l'appréhension du monde (effrayant de la mort dans le monde des vivants). C'est à ce stade que le rôle de la religion intervient : un ensemble de dogmes fondé sur certaines croyances qui permettent aux croyants d'être gouvernés : le croyant a la volonté d'être gouverné, car il est effrayé (par quelque chose qui n'existe pas : la douleur de la mort. Au contraire, la mort délivre comme la vie de la douleur auto-infligée). Croire ensemble, peu importe à quoi, renforce son assurance. Plus la croyance est stupide ou aberrante, plus la conviction se renforce. Plus la cause s'éloigne de l'effet, plus l'effet devient un miracle : une « vérité » impossible croyable, à croire et crue : la justification même du pouvoir religieux. Grâce à ces croyances crues, dans le rassemblement de croyants convaincus : (cela) permet d'exprimer ensemble la haine de sa frustration volontaire en se vengeant par l'assassinat (orgasme ressenti de la puissance) : de boucs émissaires (infidèles, libres penseurs, hérétiques, etc.). Comme des lâches. (...). La guerre des lâches. (...). De la frustration collective. (...). L'assassinat est le but de la croyance.

 

2.
Instinct, conditionnement, adaptation : comportement instinctif ou culturel ?

Le couple inné & acquis reste infaillible, à savoir, ce qui est donné en soi ou formé par l'expérience est encore aujourd'hui sujet à controverses. Les dérives idéologiques issues de recherches scientifiques pour justifier une morale du comportement en société se constituent, et de lois inscrites dans les Codes, et de lois non dites pour un comportement attendu, créent des paradoxes (nous avons en mémoire les dérives socioéconomiques de l'interprétation de la théorie de l'évolution de Darwin). Une société aux individus aux qualités innées ou acquises ne s'organise pas de la même façon : la première favorise une société hiérarchique avec des privilèges, la seconde favorise une « égalité des chances » à la « réussite sociale » autrement dit la reconnaissance par les autres de ses qualités formées par soi-même et non par la filiation (les enfants de savants ne sont pas obligatoirement savants).

Mais dans ce couple en tension, il y a d'autres raisons qui viennent s'y greffer : comme le conditionnement (volontaire ou involontaire), l'adaptation (volontaire ou involontaire), la forme des idées projetées sur son environnement (inculquées ou convaincues), la perception de cet environnement en fonction de sa culture (acceptée ou rejetée), la composition d'idées (l'imagination) qui sert ses intérêts (imposés et résistés), etc.

Le comportement est directement lié au conditionnement de soi suivant un certain contexte culturel. Vivre seul sur une île ou dans un quartier avec ses codes par exemple bourgeois, ne va pas générer les mêmes comportements. Le « concours de circonstances » provoque certains types de comportements en fonction du contexte du « concours de circonstances ». Ce que je veux dire est qu'il est aisé, pour un esprit déterministe qui classe, de vouloir répertorier les comportements sans les comprendre (les lier) et leur attribuer le label d'instinct. Dire d'un comportement qu'il est instinctif revient à dire qu'il est inné. Ce qui revient à penser l'affrontement inné/acquis. Depuis des siècles cette bataille confronte les riches (innés ou le droit du sang de la descendance de l'aristocratie reprise par la bourgeoisie) et les pauvres (acquis) qui n'ont que l'acquisition pour sortir de la pauvreté (ce qu'on fait les bourgeois en destituant l'aristocratie, mais en gardant les pauvres en servage). La controverse inné/acquis n'est qu'une histoire de privilège de classe sociale, entre riches et pauvres et non un état de fait du comportement animal et humain comme voulaient le croire les chercheurs au début de l'éthologie. Il s'agit maintenant de transcender la divergence pour comprendre nos comportements et se défaire de nos croyances, nuisibles à notre espèce.

 

1.
La goutte de sublime (de la vie)

Il y a 80 ans (en 1933), Panaït Istrati* disait être « l'homme qui n'adhère à rien » jusqu'à crier « vivre l'homme qui n'adhère à rien ! ». En émettant l'évidence incomprise que « toute organisation ne profite qu'aux organisateurs ». Que l'humanité n'a pas de choix (dans une organisation, que celle de l'organisation), s'il elle veut se débarrasser de ses chaînes : « la délivrance de l'homme (ne se réalise que) par le refus d'adhésion ». Pour que la société n'ait plus d'emprise sur l'individu (de ne lui donner aucun choix), l'humanité doit retourner à la vie nomade tout en se débarrassant de ses tyrans démocrates absolutistes. La révolution n'est pas une bande organisée qui va saccager, un temps, quelques vitrines ou réaliser un coup d'État pour remettre un autre gouvernant ; non, la réelle révolution est la révolution de soi, « la révolution d'un seul, par le refus d'adhésion à quoi que ce soit ». Mais nos sociétés se complaisent tellement dans le « crime de l'obéissance » qu'elles considèrent être une fatalité pour se donner le bon argument et la bonne conscience de ne rien faire pour soi envers les autres. Istrati échappe à 2 guerres, « fuyant son troupeau national(iste) qui bêlait en choeur avec ses maîtres ». La foi sincère n'institut pas, la véritable foi est de ne pas avoir de foi « pour le respect dû à toutes les croyances sincères », rencontre le détachement de Lao Tseu** il y a plus de 2300 ans et la considération d'Istrati quand tout homme fait de sa foi une vocation (et non un profit comme les « marchands de religion » ou les « marchands de doctrine sociale »). Quel est le sens primordial de vivre pour un être humain ? est la question que chacun.e a le pouvoir de se poser. Et cette question a une réponse très simple : la beauté. Pas la beauté qui s'obtient avec de l'argent, sans appétit mais avarice, mais l'autre qui une fois distinguée rendra obsolète la « vedette », le « savant sans conscience », le « politicien démagogue » et « l'artiste sans vocation ». Mais toujours 80 années après cet appel, le nombre de celles et ceux qui n'adhèrent à rien reste infime et discret. Tous sont là à courir après leur confort matériel : « une écurie saine, une nourriture abondante, un bon traitement, et aussi beaucoup de distractions » (divertissements) : la réalité de la majorité écrasante. « Regardez avec quel élan les hommes entourent un Staline, un Hitler, un Mussolini, qui leur promettent une meilleure écurie et les envoient la conquérir au prix de leur vie », une vie méprisée. Dans cette masse, on retrouve les « savants sans con.science », les « artistes sans mission », les politiciens canailles, « tous avides de glorieuses écuries » sans autre but. « Toutefois, ils en souffrent », « de leur vie facile qu'ils voudraient se garantir pour l'éternité, ainsi qu'à leur descendance ». Ces gens là aussi font partie de mon entourage, et quand ils se rendent à l'évidence que ma pauvreté n'est pas feinte, « je vois leur terreur mêlée de mépris, se graver sur leur visage blême ou jovial » : « ils ne comprennent pas ma joie ». Oui, « ce n'est pas le pratique, l'utile matériel qui font la vie, mais uniquement le sublime » (dans le cas contraire, ils ne souffriraient pas dans leur capital gros ou petit) qu'il soit absolu ou pas peu importe, ce qui est important est que ce sublime se trouve aussi dans « l'humanité (que l'on croit) la plus vile », là où ça pue, la vie d'homme. « Cette goutte de sublime, seule, qui existe, qui fait la vie ». Le sublime fait la vie. Je « vis pour cette étincelle de sublime », la goutte sublime de la vie.

 

Notes
* Panaït Istrati, L'homme qui n'adhère à rien (1933) et Adhérer ou ne pas adhérer (1933) in Oeuvres III (édition Phébus, 2006)
** Lao Tseu est un personnage anonyme personnifié par les 5000 mots écrits sur un livre de bambous titré le Dao Jing (ou Tao Te King) ou le Tao est l'état sublime à atteindre pendant la durée d'une vie humaine à vivre.

 

 

juin 2013
3.
Slogan à contresens ou sans sens ?

« Créer c'est résister. Résister, c'est créer », cet étrange slogan traîne depuis quelques années dans les bouches principalement des militants (du latin militare : « faire la guerre » idéologique, sans solde opposé à mercenaire). La création est un mouvement, la résistance un arrêt*. Si je résiste, je ne peux pas bouger et donc créer (de musique par exemple ou toute autre chose) : le mouvement est contrarié, la création (artistique aussi) est antinomique à la résistance : si tu résistes, tu ne crées pas, tu résistes, tu empêches ou tu t'empêches de créer. Si je résiste à ma course (à écrire, à danser, à jouer, à peindre, etc.), je ne cours plus (n'écris plus, ne danse plus, ne joue plus, ne peins plus, etc.). Dans la résistance, la force de résister ne peut pas s'utiliser à créer (imaginer et réaliser une « chose » unique sortie de rien), mais à s'opposer dans l'action de la violence à sauvegarder ses acquis (culture, biens, propriétés, etc.). Il y a dans la résistance, le sens profond de protéger ses biens. Dans la résistance (action guerrière de la guérilla : avec meurtres et attentats), tu peux faire fonctionner ton imagination à des solutions de stratégies militaires : jeu d'assassinat, d'encerclement, de sabotage pour l'abdication de l'ennemi envahisseur et obtenir la victoire : est-ce ça, la création : « jouer » à la guerre (dont parle le slogan) ? Le Commandant Massoud** est-il un créateur ? qui en Afghanistan a résisté aux envahisseurs Russes et à la guerre civile ? Un fin stratège (créateur de stratégie ?), mais pas un créateur au sens artistique, voire technique (il n'apporte rien à l'humanité). Résister suppose qu'il y a invasion et agression des autochtones (sédentaires). Crée-t-on en étant attaqué (dans son atelier) ? « Créer c'est résister. Résister, c'est créer » oppose 2 actions antinomiques qui s'annulent : la création annihile la résistance et la résistance annihile la création. Si « tirer du néant » est synonyme de création, le mariage avec la résistance opère le contraire : un anéantissement : elle résiste à rester (enracinée) dans le néant. Si « s’opposer à un mouvement » est synonyme de résistance, la création qui réside dans le mouvement ne pourra pas se développer. Résistance et création sont antinomiques : c'est un paradoxe.

Et pourtant. Si à la place de résistance, on utilise les mots insurrection ou rébellion (ni guerrière ni meurtrière) cela devient plus parlant. Tout créateur (qui ne banalise pas, de confondre copie et création) s'insurge contre toute forme de domination hégémonique ou académique, ou rebelle à toute facilité (de l'effet), surtout pour les arts (un art soumis n'est plus un art, mais une décoration, autrement dit un cache-misère). Chaque artiste par son insurrection et sa rébellion à l'imposition ou au bon goût de rigueur, cultive son originalité créatrice en travaillant son imagination à créer l'unique (l'objet unique de sa création (qui est la motivation même de la création)), mais pas dans le cas contraire de la résistance qui préserve l'habituel du bien commun acquis. Résister c'est se défendre de l'assaillant en protégeant sa propriété ; qui y a-t-il de créatif à sauver ses affaires en faisant barrage à la machine de guerre ? en affrontant l'hostilité, l'agression, le désir de soumission jusque dans la mort, que s'échapper et ne pas rentrer dans le jeu de la violence du combat qui ne concerne que les assaillants et (non ?) les assaillés (ceux dont la richesse est convoitée qu'ils préserveront au prix de leur vie) choisis pour leur faiblesse (un fort choisit toujours un faible pour le détruire sinon le fort serait détruit : les guerres suicides ça n'existe pas). L'exemple de l'Ethiopie résistante, armée de lames et vainqueur de l'invasion des Américains suréquipés en armes de destruction « létales » (euphémisme qui cause la mort par blessures douloureuses), est-ce une création ? la résistance qui s'oppose en entretenant la guerre jusqu'à la victoire qu'a-t-elle à voir avec la création ? c'est une destruction de l'assaillant (ou de son intention d'assaillir). Le sens caché du slogan « créer c'est résister. Résister, c'est créer » est le même que celui des assaillants : « détruire (l'ennemi) c'est survivre. Survivre, c'est détruire (l'ennemi) » : un projet hostile. La création elle-même n'a rien à voir avec la guerre ni l'hostilité, au contraire : elle ne détruit pas et n'accumule pas. La capacité de créer développe le don, le don de donner de ce qui est créé par la capacité même de pouvoir le créer encore. Un (authentique) créateur n'a pas besoin de sauver-garder sa création convoitée (dans la résistance) par un voleur agresseur, car il a la capacité d'en créer d'autres, des créations.

Pourtant chaque jour je résiste. Je résiste contre tous les abus : de pouvoir, d'augmentations de facturations injustifiables souvent fausses, d'amendes, de ma paupérisation, de censure, d'interdiction, d'obligation, de tendance, d'intolérance, de haine, d'agressions, d'humiliation ; toute la lie de l'humanité dominante et majoritaire qui se concentre dans ses relations hostiles où l'engeance*** s'étale comme une flaque de sang de l'humanité agonisante. Tout ce qu'il faut, pour avoir honte d'être humain. De toute part, le sédentaire est assailli de commandements à payer au risque de perdre sa vie (les factures punitives passent avant la nourriture). « Le pauvre sait ne pas manger » (sic). Il peut donc « ne pas manger pour payer » et « travailler sa vie entière pour payer ». Belle perspective de vie. La vie du pauvre, dans le contexte social, est une vie constituée d'agressions permanentes avec la menace de mort constante (faim, froid, maladies, etc., où l'épuisement de sa vie est accéléré à son maximum). L'extrême pauvreté à vivre en ville se réduit à quelques années de vie. Pourchassé en + par la violence de la police, des policiers devenant des assassins ou des mercenaires de meurtres indirects commandités par les préfets, les maires, et les autres au pouvoir. « Pour éradiquer la pauvreté, ils la déplacent » (sic) dans des camps, invisibles aux « honnêtes citoyens » : les Manouches, les Tziganes et autres nomades parqués dans des parcelles près des autoroutes là où personne ne veut loger, les immigrés dans des camps près des aéroports prêts à être renvoyés, les clochards dans des centres de désinfection temporaire. La bêtise de « la peur de la différence », de « la peur d'être contaminé » (sic) : toujours la peur qui fait de l'engeance dominante, des terroristes au pouvoir.

Dans ce contexte hostile****. Mon travail de compositeur (ma vie même) est devenu en soi une résistance, une résistance à la médiocratie, à ma médiocratie. Mon existence même est une résistance. Une résistance à la bêtise, à ma bêtise, à l'hostilité entre les humains. Par le refus de me soumettre à la facilité et à l'habitude, par le refus de me soumettre aux « lois du marché imposées de la création », par le refus de me soumettre à créer des musiques dont tout le monde s'attend, par le refus de me soumettre au « plan de carrière » qui corrompt la musique, penser à l'argent + qu'à l'art, par le refus de me soumettre aux jugements des commissions qui sont tellement éloignées de mon travail et qui ne recherchent que ce qu'elles ont déjà trouvé (Edgar Morin disant pour les croyants) où ma présence, ma requête ne feraient que renforcer leurs convictions, de leur nécessité à la ségrégation de celles et ceux déjà retenus et des autres déjà rejetés. Par ma création, je résiste à l'hégémonie culturelle instaurée par la politique culturelle monopolisée par l'Etat, la propriété, la guerre culturelle et l'incapacité, l'incompétence nécessaire des fonctionnaires abusant de ce pouvoir pour imposer, installer, instaurer leur domination aux artistes devenus des mendiants : « on ne peut pas donner à tout le monde » (sic). Mais qui est ce « tout le monde » ? des chiens anonymes qui se bouffent entre eux où aucun talent ne veut être reconnaissable pour ne pas être rejeté et obtenir la « subvention ». Je résiste à cette farce destructrice (je suis « ce tout le monde » anonyme, ce chien déobéissant à qui on ne donne pas), je résiste à cette force de marée humaine de la médiocrité, de la lâcheté, de la bêtise, de l'hypocrisie, de l'hostilité et de tout ce qui nuit à notre espèce qui comme Gilles Deleuze me fait honte d'être un homme.

 

Notes
* Résister, du latin sistere « s'arrêter ». Le préfixe re- exprime dans ce cas le renforcement de la station : resistere signifie : « ne plus avancer » fermement. Ce mot vient du latin statio « position permanente = se tenir debout, immobile, ferme » fait penser aux gardes qui défendent ce qui est considéré comme important : les gouvernants. Le fait de s'arrêter, a donné les mots : institution, stable, instauré, restaurer, rester, etc. L'Institution (l'Etat) est une forme de résistance à la souplesse contextuelle de l'existence de chacun : pour la « stabilité du pays ». La résistance a une relation profonde avec le sédentaire (ceux qui s'enracinent dans la terre de leur propriété). La stabilité est une résistance à la mouvance (le sédentaire contre le nomade).

Ne pas céder,
Ne pas se laisser affaiblir,
Tenir malgré tout,
Opposer une force à,
Lutter contre,
C'est résister.

Mots de la famille du mot résister :
assister, connétable, consister, consistoire, constable, constituer, désister (se), destin, destiner, destituer, étable, 1. établi, établir, 1. étamine, état, exister, insister, instaurer, instituer, interstice, obstiner (s'), persister, prostituer, résister, 1. restaurer, 2. restaurer, restituer, solstice, stabat mater, stabile, stabiliser, stabilité, stable, stabulation, stage, stagiaire, stance, statif, station, stationnaire, stationner, statistique, stator, statoréacteur, statuaire, statue, statuer, statufier, statu quo, stature, statut, subsister, substituer. (Robert 2009)

Faire exister,
Concevoir des œuvres,
Inventer,
former quelque chose,
Interpréter pour la première fois,
C'est créer.

Institutionnaliser, c'est aussi créer (transformer des idéaux en droits) : la résistance protège l'institutionnalisation (la gestion des droits acquis). Mais l'institution normalise plus elle vieillit et au bout d'un certain temps elle devient hégémonique (c'est ce que nous vivons en ce moment). L'institution qui au départ est la défenderesse des idéaux devenus des droits devient par usure une hégémonie normalisante : une nuisance pour les sociétés humaines.

Pour faire la guerre, il faut une volonté farouche, de « l'aplomb », car la guerre ne va pas de soi, « ça frotte » (déperdition des forces motrices constantes vers un projet d'invasion et de soumission difficile), la victoire résiste (nous dit Carl von Clausewitz) contrairement à la création qui chemine. Non Carl, l'originalité de la création résiste (frotte) aussi (bien qu'elle chemine, elle n'est pas censée avoir des ennemis), en elle-même et de la part des autres qui la rejette (les ennemis) parce qu'elle est différente et originale. Donc pour celles et ceux pouvant interdire : la création originale et différente est inacceptable et interdite. Dans nos sociétés, pour que la différence et l'originalité soient inacceptables, ça montre notre régime oligarchique hiérarchique autoritaire (et non démocratique comme nous en sommes convaincus) soutenu par la population (la majorité minorité dangereuse qui élit). L'artiste autonome c'est métamorphosé en artiste hétéronome (la négation de l'artiste), et pense que c'est bien comme ça (« le lâche, il a sauvé sa peau en faisant de la décoration et du divertissement »). La guerre provoque le combat, l'art non. Alors pourquoi aujourd'hui, être artiste (pas le lâche qui décore et divertit) est-ce un acte de résistance ? c'est qu'il y a un problème de tolérance. Et l'intolérance est la fondation des régimes totalitaires (d'où les artistes libres sont bannis).

** Ahmed Chah Massoud, le « Lion du Pandjchir » assassiné dans un attentat suicide le 9 septembre 2001 à 48 ans (2 septembre 1953 – 9 septembre 2001). Comme Che Guevara à 39 ans (1928, Argentine – 1967, Bolivie) : qui prend les armes et meurt par les armes, tombe sous le sens. Pimente ma vie ?

*** de l’ancien français « engier » qui signifie : « faire augmenter le pouvoir », et de « -ance » qui signifie : « le fait d’être ». Une engeance est des personnes au pouvoir qui augmentent leur pouvoir jusqu'à devenir détestables pour les autres. Des personnes qui recherchent la domination sur les autres en même temps que le mépris des autres. Le fait de détester un dominant sans pouvoir le destituer, est-ce approuver sa domination et augmenter son pouvoir ?

**** la Grande Guerre économique mondiale, née en 1973 avec la crise du pétrole et entretenue par l'expansion du néolibéralisme imposé par Margaret Thatcher, Helmut Kohl, François Mitterrand et Ronald Reagan, que nous subissons toujours aujourd'hui 40 ans après, où des villes et des nations entières sont ruinées par les « banquiers d'affaires » (sic, plutôt escrocs) soutenus par les politiciennes et les politiciens entretenus par ces mêmes banquiers qui paupérisent des populations entières sans aucun scrupule pour leur propre enrichissement : de quoi ont-ils peur ? Pourtant ces mêmes populations paupérisées continuent à élire ces mêmes présidents-banquiers. C'est le sens du conditionnement de la Grande Guerre économique mondiale 1973-2013 qui ne s'arrête pas.

 

2.
L'expression de l'intolérance dans la victimisation

L'esprit puritain est un esprit d'intolérance comme l'esprit raciste*. L'un ne tolère pas la sexualité (toucher) et l'autre la différence d'humanité (aspect + coutume). L'un et l'autre projettent des images de dégoût sur les actes intolérés. Le problème de l'intolérance auquel se confrontent nos sociétés est plus un problème moral - ce qui indispose son seuil de tolérance par une éducation cernée d'interdits imposés et intégrés - que des problèmes éthiques** : on juge le comportement de l'autre sans impliquer le sien dans cet échange (le tribunal est l'institution de cet échange inégal). Dans l'évaluation de l'autre, soi-même ne rentre pas en considération, bien que soi émet le jugement (de l'intolérance). C'est un paradoxe. Le processus de déresponsabilisation de nos sociétés hiérarchiques, accentue cette intolérance envers celles et ceux qui sont autour de soi et avec soi. Nos sociétés hiérarchiques qui instituent l'hostilité, focalisent l'intolérance sur le comportement et l'aspect des autres (pas le sien) qui identifie l'appartenance à un ensemble de comportements autres (les ennemis) qui d'avance est condamné. Le retranchement de soi dans la victimisation est une protection de soi contre toute accusation possible d'être responsable : une victime ne peut pas être responsable (ni coupable). Dans nos sociétés hiérarchisées, la déresponsabilisation de nos propres actes implique directement la victimisation : selon la morale, être victime fait que nous sommes tous irresponsables (même les gouvernants). L'irresponsable commet des peines aux autres, tout en étant innocent. L'irresponsable devient coupable uniquement s'il ignore la Loi (ne lui obéit pas) et doit s'acquitter d'une amende ou plus pénible de la prison (l'enfermement pour sa rééducation à obéir par l'humiliation) avec l'exception du privilège. En réalité, la position de victime dans nos sociétés est un criminel qui n'assume pas ses actes (ou les masque). Le responsable se réfugie dans le rôle de la victime pour être innocenté par les autres, de son propre groupe moral auquel il ne désobéit pas. Comme nous l'avions déjà dit, se sentir victime empêche de réfléchir (voir « Victime ≠ Comprendre » dans ce même livre) par l'apitoiement de soi sur soi (ou la recherche du pardon et de l'estime de l'autre dans le partage de la souffrance générée artificiellement : un autre paradoxe). L'expression de l'intolérance dans la victimisation est « pratique » pour servir des maîtres (absence de mauvaise conscience dans l'expression de sa cruauté envers les « classes inférieures »), et à la fois autorise de maltraiter et faire souffrir l'autre, dans l'irresponsabilité pardonnée à l'avance de son innocence. Les tyrans, les tortionnaires sont tous des victimes, sinon ils ne seraient pas, ni tyrans, ni tortionnaires.***

 

Notes
* l'esprit écologiste est plus ambigu : il est à la fois intolérant prêt à interdire sévèrement, pense la suprématie de l'homme destructeur sur la nature (ce qui est bien arrogant) et à la fois se soucie d'attitudes qui n'empoisonnent pas la vie de tous les êtres vivants, bien que certaines attitudes écologistes l'empoisonnent idéologiquement par de fausses propagandes ou certains utilisent la bonne conscience « de la bonne cause » ou de « la cause des justes » (sic), de ce militantisme médiatique pour faire sa publicité et créer des évènements « qui les font bien marrer » et/ou qui glorifie la personnalité de l'instigateur.
** voir Paul Ricoeur pour la distinction entre morale et éthique : « Soi-mêrme comme un autre » (1990, du Seuil) la 7eme étude « Le soi et la visée éthique » et la 8eme : « Le soi et la norme morale » où la morale est imposée et l'éthique vient de soi. La morale « engendre des situations conflictuelles » et l'éthique est une évaluation profitable du contexte pour une réflexion concrète dans l'autre, dans les autres : une entente, un échange qui font du bien, enrichit son expérience et son savoir : « une visée de la “vie bonne” avec et pour les autres ». Paul Ricoeur tient quelque chose d'important avec l'éthique dans sa distinction avec la morale qu'il ne peut exprimer avec évidence, dans ce cas référons-nous à l'Ethique de Spinoza. Bien que simplement, la morale est imposée par la communauté, constituée d'interdits mis en lois par un nombre restreint d'élus qui jugent pour les autres (d'où le conflit inévitable qui ne met pas chacun en accord avec les autres) et l'éthique qui est une évaluation de soi pour l'autre de façon à ne pas nuire à l'autre, ni le faire souffrir pour rien.
*** le sens même de faire souffrir l'autre inutilement : serait le signal d'alarme qui stopperait immédiatement de faire souffrir. Mais la victimisation l'en empêche. La victimisation du tortionnaire justifie son acte de domination (de vengeance) et en jouit (la jouissance du maître qui se révèle dans la torture de l'autre qui souffre autrement dit : le pouvoir). Nos sociétés déresponsabilisées, hiérarchisées et autoritaires cultivent cette violence permanente de soumettre l'autre dans la douleur de son innocence. La victime justifie le pouvoir.

 

1.
Banalisation et gentillesse

Au XXIe siècle, l'artiste tourmenté (de rendre son oeuvre idéale) n'est plus à la mode : on lui préfère l'artiste sympathique aux relations humaines qui ne provoquent aucune contrariété, l'artiste qui ne pose pas de problème relationnel qui « bricole » sans prétention, voire sans originalité, contre l'oeuvre d'art renversante, originale et unique (enfantée dans la douleur ?). Une oeuvre qui révèle les dérives de l'humanité dans la beauté est devenue dangereuse : elle fait réfléchir. La tendance est à la valorisation de la « gentillesse » au détriment de l'émotion. « On se met dans l'ambiance avec et comme les autres » (sic) est essentiel (pour ne pas rester isolé, bien que chacun le soit avec les technologies de communication). L'oeuvre est devenue secondaire au profit de relations humaines « agréables ». Pas de révolutions d'état d'esprit, pas de bouleversement d'idées reçues, l'esprit de catastrophe a fait son temps, on lui préfère l'agréable sans trop de sensations, pas trop d'agitation : une mer calme contre la tempête probable. Mais c'est un leurre. S'il y a désir de masquer (même par le sourire), c'est qu'il y a quelque chose à masquer : le problème. Le problème ne se résout pas en le masquant de gentillesse de circonstance. Terreau favorable à l'hyperhypocrisie : hypocrisie de l'hypocrisie de l'hypocrisie n'est pas sincérité. Une création artistique plate, banale, calme et paisible de l'oeuvre qui se censure de toute « agitation » révélatrice, de désobéissance aux académismes ne favorise pas l'oeuvre originale, mais révèle un refus d'imaginaire de soi : une hypocrisie. Les arts et l'hypocrisie ne peuvent pas faire ménage : ils sont antinomiques (ou ce ménage favorise la banalisation). Mais l'ébahissement du public reste inannihilable. L'ébahissement public c'est réfugié dans la technicité : dans l'exploit technologique. La haine de l'agitation, aujourd'hui synonyme de terrorisme (de guerre) a été déplacé de son sens, de la résistance et du soulèvement contre l'oppression gentille à toute liberté, d'agir et de penser son indépendance. Une société gentiment policée devenue idéale. L'Ordre s'affiche du sourire pour « le bon fonctionnement des choses ». La fatalité du marché pour survivre a pris des proportions destructrices : celle de n'avoir plus la capacité de penser soi-même dans l'individualité à la production d'oeuvres révélatrices au profit de la décoration sans sens qui ne révèle rien : qui ne dérange pas, qui ne transmet pas d'émotions. La haine de l'agitation (synonyme de terrorisme) d'être secoué dans son traintrain confortable est synonyme d'agression et favorise l'intolérance. Convivialité ou anticréation ? Peut-on donner tort au désir de paix ? Peut-on donner raison au désir de banalisation ?

Confondre la paix et l'autorité du sourire est une confusion de ce que représente la paix. La paix n'est pas la sécurité. La sécurité referme sur soi-même : elle ne favorise pas l'épanouissement de la créativité originale ni de l'individualisme (la pensée indépendante) tant décrié, voire criminalisé (qui est confondu avec égoïsme, valeur majeure de nos sociétés de profit). La paix ouvre sur le monde. L'obéissance même souriante oblige et contrarie à la banalisation. Aucune attitude inattendue n'est tolérée et surtout de désobéir aux lois de la morale dominante imposée (dont chacun se fait la police). Dans ce contexte, on peut comprendre la décadence de l'art accepté et montré. L'autre est criminel.

 

 

mai 2013
12.
Adultisme & approbation (l'approbation adultiste)

B.H. - Peut-on savoir être sorti de l'infantilisme ?

M.S. - Tout dépend de la prise de conscience qu'on a de soi avec les autres. Cette prise de conscience passe par le sens de l'approbation.

B.H. - Comment peut-on savoir être sorti de l'infantilisme ?

M.S. - Quand on ne désire plus l'approbation pour agir. La recherche de la reconnaissance de l'être considéré supérieur qui autorise. Chercher l'approbation est un acte de soumission d'une personne encore incompétente dans l'organisation de son existence : un enfant et dans notre cas un adulte infantilisé. Le désir d'approbation se situe au stade de l'apprentissage avec un maître qui approuve ou pas (félicite ou punit). Une société hiérarchique, impose cet état de soumission par l'approbation à ses employés (disciples, élèves, etc., des classes soumises) en cultivant l'irresponsabilité du désastre « ce n'est pas de ma faute » (sic) pour justifier la domination du maître. Être responsable c'est agir sans chercher la reconnaissance des « honneurs ». Savoir s'éduquer sur ses erreurs sachant que la peur de l'erreur provoque l'erreur. La conscience de ne plus ressentir la nécessité de l'approbation nous fait sortir de l'infantilisme pour vivre dans l'indépendance et la responsabilité de ses décisions.

B.H. - Comment sortir de l'infantilisme ?

M.S. - Avoir confiance dans son indépendance de n'avoir rien à prouver à personne de ses compétences. Vénération et désir d'approbation n'aident pas, contrairement à ce qui est cru, à l'épanouissement de l'intelligence (au contraire).

 

11.
Le sens de l'uniforme (des humains regroupés)

L'uniforme des travailleurs, plutôt uniformer les humains dans le travail est un moyen de dépersonnaliser celui ou celle qui le porte. Dépersonnaliser pour déresponsabiliser pour rendre punissable dans le consentement le membre soumis qui ne se défendra pas. En rendant le porteur de l'uniforme anonyme, le porteur de l'uniforme exécute les ordres sans questionner, sans questionnement. Il fait partie d'un corps. En cas de désobéissance, le supérieur ne punit pas la dignité de l'individu (pour son humiliation bien qu'il soit humilié), mais un membre du corps désobéissant anonyme uniformé (« rien de personnel » sic). L'uniformé représente l'uniforme du groupe auquel il appartient et non lui-même. L'appartenance au groupe lui confère l'autorité du groupe et à la fois sa propre soumission au groupe. Sans le groupe, le porteur de l'uniforme n'est rien que lui-même, il ne peut s'identifier que par son adhésion au groupe : lui-même ne peut s'identifier comme individu. Généralement, ce sont les sentiments d'inutilité sociale, de solitude sociale et de désoeuvrement (ne pas savoir quoi faire de soi dans sa vie) qui motivent à adhérer à un groupe. Désirer endosser l'uniforme du groupe, c'est désirer effacer son individualité (oublier sa peine de ne pas exister en soi) considérée insignifiante pour être dirigé au profit du collectif. Le collectif n'est pas un collectif puisqu'il est dirigé : c'est une hiérarchie violente avec des personnes dépersonnalisées serviles en uniformes. Des humains convaincus de leur conditionnement nécessaire. Le costume de l'uniforme amène une autorité qui n'est pas la sienne, mais celle du corps auquel il appartient. L'uniforme qui forme une autorité par la force est une planque pour dissimuler son malaise personnel de n'être rien. Un exercice quotidien de lâcheté. Pour se protéger grâce à l'autorité du corps auquel il appartient et sortir de son désoeuvrement par sa soumission absolue. A genoux, il « reçoit le sacrement » du dévouement à l'ordonnance ; en d'autres termes, un engagement à l'obéissance absolue : est-ce une vie à vivre : son absence ? une vie d'humiliations et de lâcheté pour la force du groupe qui attaque toujours plus faible que soi. Est-ce la vie que doit vivre un être humain libre ?

Est-ce une lâcheté de dissimuler son individualité dans un groupe en costume uniforme ? A ton avis ? L'uniforme donne des droits d'autorité et de soumission que sans le costume il n'y aurait pas. Et le corps costumé est réalisé pour agir contre les autres humains sans uniforme costumé, celles et ceux qui n'appartiennent à aucun corps à aucun groupe, qui s'identifient uniquement grâce à leur personnalité, à leur individualité : « papier, s'il vous plait ». Videz vos poches. Enlevez vos chaussures. Accès interdit. Circulez. L'individu est l'ennemi du corps uniformé qui agit avec violence pour « l'intérêt général » ou l'intérêt de personne que celui de la répression de sentir la force du groupe en action. « L'individu » a remplacé « le vagabond » comme ennemi visé de notre société terrorisée « de bon goût » moralisatrice. C'est l'individu identifié individualiste qui est la cible contemporaine de l'autorité du corps uniformé en costume dont ses membres ont vendu leur individualité au groupe contre un salaire et un sens. L'individu uniformé en costume ne pense pas de lui-même, il est pensé par le groupe, sa vie (sa non-expulsion) dépend du groupe. Il agit en groupe dans le groupe (seul indépendant, il n'est rien : il ne sait pas vivre de lui-même) au commandement du « supérieur » qui le dirige, ses actes, sa pensée, ses croyances. L'uniforme comme une seconde peau est le moyen identitaire de robotiser l'individu : celui d'être un sous-homme humilié.

Tous les groupes et corps de métiers cultivent l'accès interdit à leur corps par un examen de soumission et une forte hiérarchie strictement observée sous peine d'expulsion du groupe. La domination et l'humiliation sont la motivation qui tient le groupe ? parait insensé. Le costume exigé de l'entreprise, de la tribu, du rang social, de la fonction, du groupe, de la secte, de la religion, du cercle, de la croyance, du parti, du bureau, etc. Le monde costumé est un monde de soumission et d'expulsion. Un monde hostile, de parade : de groupes d'humains frustrés.

Les tendances de l'habillement de la jeunesse reposent depuis la Seconde guerre mondiale sur la contestation de l'exclusion ; du rejet de l'autre sous prétexte qu'il est différent et refuse les règles de domination : la jeunesse pacifiste de la fin des années 50 et du début des années 60 adopte le « blue-jean » (autrement dit : « le bleu de travail » des ouvriers pauvres américains) - au tissu denim (à l'origine serge de Nîmes) - comme vêtement quotidien jusqu'à revendiquer l'usure comme une marque esthétique volontaire : jusqu'aux trous et franges chaotiques du grunge (= dénigrement de quelqu'un de répugnant, d'odieux et de désagréable) des années 1990. Le blouson d'aviateur et le jean sont des vêtements pratiques et solides pour chevaucher sa moto : véhicule (inutile qui ne transporte rien que soi) par excellence du rocker qui s'évade dans l'ivresse de la vitesse. Jeunesse qui sera identifiée en « voyou » et « blouson noir » comme faux ennemi de la société, jusqu'aux Hells Angel (les anges de l'enfer) formant des bandes pour se protéger de l'hostilité affirmée des « biens pensants » dangereux (voir le film Easy Rider). Le mouvement hippie à partir des années 1966 porte des vêtements « des populations qui vivent à l'écart de l'Occident » comme les tuniques de l'Inde et autres boubous africain ou arabe, etc. Le mélange des 2 : jeans + tunique se généralise dans les années 70. Le port des cheveux longs est aussi une marque de contestation contre la militarisation des jeunesses dociles (à l'image de la coupe coupée court - pas encore crânes rasés - des militaires). En 1973, les punks* (mouvement contestataire anglais des cités industrielles qui subissent la pauvreté du chômage généralisé de plein fouet) se vêtent dans la fripe qui ne ressemble à rien (gabardine sombre et coupe sans recherche de style) et l'épingle à nourrice qui transperce la peau : la marque de la souffrance au présent du « No Futur ». Le punk d'origine (non spectaculaire) c'est effacé au profit du punk-gothique, connu pour ses extravagances avec ses crêtes colorées et ses vêtements militaires : le déguisement en méchant-dangereux (par protection). Le gothique qui va suivre dans les années 80 (et toujours d'actualité en 2013) va se séparer de l'apparat militaire caricaturé dans le film Mad Max et consoeurs pour ne rester que dans l'extravagance du noir (de Cure à Marylin Monson) le gothique a toujours été proche de l'esthétique « vampire » issue des romans fantastiques du romantisme allemand (le roman gothique). Le gothique est une tradition depuis la bohème (la jeunesse contestataire) du XIXe siècle. Dans la continuité du « bleu de travail » ouvrier, la jeunesse du XXIe siècle porte les pantalons (toujours le jean : 50 ans de port) qui tombent, à l'image des prisonniers, détenus des prisons, taulards qui doivent se défaire de leur ceinture pendant leur incarcération : le pantalon tombe et fait apparaître le slip qui est une provocation sexuelle dans nos sociétés puritaines. La fente des fesses est similaire à la fente entre les seins. La jeunesse contestataire est devenue une tradition, elle est récupérée par les industries du vêtement abordable cousu dans les pays du tiers-monde à moindres frais. C'est la contradiction de la cohabitation entre l'esprit de la contestation (la jeunesse) et le profit du capitalisme néolibéral (la vieillesse).

Uniformes :
. L'uniforme du mâle dominant : banquier, politicien, « business man », chef de gang au trafic international ou milliardaire, où la distinction hiérarchique se situe dans le prix élevé du costume tout en restant dans la forme : veste + pantalon + chemise + cravate + chaussures vernies sombres.
. Le signe distinctif qui n'est pas un vêtement, mais un accessoire. Exemple le foulard rouge du partisan communiste.
. Les panoplies compilées de vêtements historiques qui représentent une idéologie représentée par le porteur. Exemple la panoplie nazie des jeunes fascistes.
. L'uniforme du « skin head » (tête de peau) qui n'a que de l'uniforme, la peau rasée de son crâne (+ grosses chaussures militaires au bout ferré) : groupe qui cherche l'affront pour le plaisir de se battre (récupéré par des groupes fascistes comme « service d'ordre » (sic).
. L'uniforme militaire qui est le premier vêtement à être fabriqué en série à partir du XVIIe siècle. Dans le même sens, l'uniforme de la police.
. L'uniforme religieux censé effacer « son amour propre » en effaçant son ego : fonction de base de l'uniforme qui permet au porteur de tout subir sans broncher. Dans le même sens, l'uniforme des sectes. Mais pas pour l'uniforme des « sociétés secrètes » qui a la fonction de dissimuler l'identité du membre (toujours par lâcheté) qui pratique les actions interdites et taboues proposées par le groupe soudé et intouchable : viol, meurtre, torture, toujours à base sexuelle, trafic d'influence dans le jeu de la domination, etc.
. L'uniforme adapté des groupes indépendants et principalement de la jeunesse contestataire.
. Les uniformes supposés que s'imposent les employés dans le monde du travail « obligatoire » du salariat.
. Les uniformes des écoliers dont l'argument est de défavoriser les différences entre les riches et les pauvres, en fait est un apprentissage à l'obéissance.
. Le non-uniforme de groupes hermétiques d'artistes qui se reconnaissent par leur petit nombre.
. etc.

Dans chaque groupe à uniforme (uniformé), les dominants se donnent la liberté d'exprimer leur individualité (toujours dans la limite de l'identité du groupe) contrairement aux dominés qui restent soumis par l'admiration. C'est même une obligation pour se distinguer du dominé afin d'être admiré du dominé pour qu'il ne quitte pas sa place allouée (+ l'espoir de sa promotion). L'admiration envers le dominant est un des constituants du ciment du groupe. Dans les groupes contestataires, les hiérarchies sont moins évidentes, voire évitées comme dans les groupes d'artistes. Dans tous les groupes politiques de droite comme de gauche, la hiérarchie est stricte et la domination violente : il n'y a qu'un seul élu. Dans le domaine financier, l'ouvier-banquier ou trader va tout faire pour se faire distinguer (comme tout salarié pour ne pas perdre son travail dans l'entreprise) à gagner le maximum d'argent pour son président par la plus grosse mise possible (d'où les prises de risques et des traders bannis). Des exemples de la consolidation des groupes humains par l'hostilité uniformée sont innombrables... Ainsi, il apparait que : TOUT GROUPE EST FORMATEUR D'HOSTILITE SOCIALE MOTIVE PAR SA LACHETE. Sans groupement, il n'y a que des rixes individuelles, sans conséquence de misère sociale. Il existe aussi des groupes sociaux très soudés, hostiles aux autres, SANS UNIFORME, comme la plupart des groupes d'artistes (autrement nommés : écoles).

 

Note
* Punk à l'origine inconnue, signifie à partir du XVIe siècle : catin, prostituée. Dans l'argot du XIXe siècle, punk désigne le pain : « punk and plaster » pour bread and butter (pain et beurre). Punk fait aussi référence au XIXe siècle à « a passive male homosexual, a calamite » un homosexuel passif, une calamité (sic) aussi une personne sans valeur qui ne compte pas dans la société, une personne « qui ne sert à rien » (sic), sens qui se transforme au XXe siècle en voyou (young hooligan) et petit criminel. L'américain punk-ass (cul-inutile = jeune bon à rien - rien à voir avec : « cul de pute » pour l'image d'un cul désirable) confirme la tendance générale de l'Amérique du rejet de sa jeunesse contestataire (Oxford English Dictionary). Le « jerk » est une variante du rock (comme le punk), mot qui signifie à la fois secousse et à la fois pour les Anglo-américains : « pauvre type » pour « sale con ». Le « twist » (se tordre) est une autre variante du rock and roll, mais sans discrimination sociale : est-ce la seule ? Le yéyé français est une traduction sonique du « yeah, yeah » anglais pour « yes, yes » : « oui, oui », pour « ouais, ouais » pour : « mmmm c'est bon » en pensant au sexe.

 

10.
anniversaires 73-13

1973 - 2013 : 40 ans de crise, non
1973 - 2013 : 40 ans de guerre (économique)

Par déduire ce que dit Lao Tseu dans le Tao Te King (rédigé au VIe siècle avant J.-C.) : au chapitre LVII « Avec la sincérité on gouverne, avec la ruse on fait la guerre, avec le non-agir on devient maître de soi (...) »*, puisque la ruse est la première qualité pour survivre dans nos sociétés occidentales, on peut considérer que depuis 40 ans, nous sommes en guerre. 40 ans de guerre de massacre et de meurtres naturels. Les morts paraissent naturelles, ce sont des maladies physiques, sociales et psychologiques nouvelles. L'arme réelle de destruction massive ce ne sont pas ces armes de spectacles pour la diversion des spectateurs, mais bien la faim et les maladies. La première réelle puissance militaire du monde est l'industrie alimentaire et pharmaceutique. Affamé et malade : on ne peut plus agir pour soi : pour vivre, pas d'autres choix que de se soumettre (ou s'enfuir). 40 ans de massacres invisibles. Pas de sang. 40 ans de guerre sans sang s'en rendre compte. Le meurtre par l'abondance de l'arrogance enrobé de mépris pour la liberté. Le corps, l'esprit et la sociabilité empoisonnés. Pour Avoir tout, mais dans un Vide.**

 

1973 - 2013 : le « trou de la sécu » a 40 ans
1973 - 2013 : le mensonge économico-catastrophiste a 40 ans

Mais s'il y avait réellement « trou de la sécu », la taxe de + de 300% sur le tabac lui serait attribuée : ce qui n'est pas le cas. 40 ans de « trou de la sécu » montre aussi sa longévité, c'est-à-dire qu'une dette ne peut tenir si longtemps sans pouvoir être remboursée. Le catastrophisme communiqué à l'époque de sa naissance ne pouvait être qu'une appréhension (d'un désir d'escroquerie), et non une vérité. Sachant que Giscard à l'époque procédait à la naissance de l'endettement de la nation au profit des intérêts privés des banques qui lui a permis (comme les autres) de faire quelques bénéfices pour son propre compte (ministre des Finances publiques et président de la République oblige).

 

Notes
* la formule complète est importante pour comprendre le sens du non-agir social : « Avec la sincérité on gouverne, avec la ruse on fait la guerre, avec le non-agir on devient maître de soi. Comment je sais qu'il en est ainsi de la société ? par ceci : plus les gouvernants multiplient les prohibitions et les interdits et plus se propage la misère. Plus les populations pensent à l'argent, plus la culture et les arts se dégradent. Plus est cultivé le divertissement superflu, plus on est ridicule et idiot. Plus il y a de lois appliquées, plus il y a de criminels. Le sage dit que si chacun.e pratique le non-agir les populations se guériront d'elles-mêmes. Si chacun.e apprécie la quiétude, les populations seront en paix. Si chacun.e s'abstient de toute occupation servile, les populations s'enrichiront d'elles-mêmes. Si chacun.e ne demande pas à consommer encore, les rapports humains redeviennent simples. » traduction du chinois de Stanislas Julien, 2000, révisé par Mathius Shadow-Sky, sachant que « le Daode Jing ne vise pas à manipuler le peuple mais au contraire à le libérer des manipulations » (le mendiant), autant qu'il soit compréhensible dans le contexte d'aujourd'hui. Le non-agir est de la paresse insoumise qui construit, au contraire de l'action qui détruit à cause du choix d'agir qui détruit (transforme en désastre). Les sages chinois sont des personnes pleines de logique et de bon sens qui tombe sous le sens.
** En 73, « la crise du pétrole » fait signal d'assaut (certains le voit, la majorité : non), fait signal de début du siège (mais tous ressentent le malaise), la contrattaque de l'après 68 (un nouveau mot répété apparait : inflation), l'instauration de la guerre économique permanente - contre sa jeunesse à soumettre dans l'obéissance - s'organise par l'injection de la terreur économique : chômage = pas d'argent = pas de maison = rien à manger (=> pas de famille = seul.e). Menace et culpabilisation à répétition. La jeunesse contestataire des années 60 est aujourd'hui soixantenaire : qu'a-t-elle fait en 40 ans ? rien de remarquable. En 2013, la jeunesse majoritairement est redevenue servile et obéissante, cela ressemble à une victoire du patriarcat économique (celui qui détient la bourse) bien qu'il montre des faiblesses. Mais pourquoi s'attaquer à ses propres enfants qui sont le futur de nos sociétés ? « L'affront » de la libération des moeurs des années 60 était-ce trop ... trop quoi ? Que la jeunesse avec le peuple servile puisse prendre sa liberté et en jouir, pourquoi était-ce un affront à « l'autorité du père » ? qui allait la perdre. Les classes de la vieillesse semblent avoir réussi à détruire leur jeunesse, jusqu'à détruire la société même : pour garder leur position dominante. Sachant que les vieux d'aujourd'hui sont les contestataires d'hier. La société patriarcale ne voulait à aucun prix devenir anarchiste (responsable), ni tolérante (sympathique) : elle veut garder sa dictature pour dissimuler sa misère. Elle sait, que s'y l'on gratte un peu, derrière règne la bêtise. La persécution organisée contre sa jeunesse de l'après-Seconde Guerre mondiale a 40 ans. « La jeunesse ne peut pas briser 2500 ans de domination comme ça » (sic). Car entre temps, pendant quelques années, les populations ont pu toucher ce que c'est vraiment : vivre en liberté.

 

9.
Il y a complexité, uniquement quand on ne comprend pas.

 

8.
de victime à responsable

Nous republions (après son blog) un témoignage courageux d'une jeune fille violée devenue une femme sage qui remet en question la procédure de victimisation dans la vengeance, comme elle est pratiquée dans nos sociétés et maintien les personnes agressées dans leur souffrance et dans l'impuissance de sortir de cette souffrance : Framboise Clausse ; « Guérir : passer de la victimisation à la responsabilité » mai 2013 pdf 73Ko

 

7.
2 Critiques et 2 réponses à propos de « luttes sociales »

BM : « les luttes sociales sont devenues obsolètes » ! : Pas d'accord, attention à la misanthropie qui te guette ! « La lâcheté d'agir en faveur de soi et des autres est incommensurable » : lutter socialement (et collectivement dans une société atomisée qui n'encourage pas ça) c'est aussi lutter contre cette lâcheté (pire : contre cette résignation)

MS : . Les luttes sociales sont obsolètes dans le sens qui leur est donné aujourd'hui : il ne s'agit plus de manifester pour une hausse de salaire ou des revenus minimas, ou garder son emploi retiré, mais il s'agit de s'arranger entre tous, pour « sauver la société humaine » de son hostilité globale : contre sa propre destruction. En d'autre terme, devenir responsable de ce que chacun fait pour l'autre (ou ne fait pas). Il faut arrêter de croire qu'il y a des ennemis (rejet de la faute de notre misère sur l'autre) de notre société à notre bien-être. Nous sommes tous coupables du désastre social que nous entretenons. Il n'y a pas d'innocent, bien que le système hiérarchique de notre société le persuade. Il n'y a que d'ennemis que nous-mêmes qui agissons contre nous-mêmes puisque nous avons été éduqués pour ça dans le but de servir. Mais commander et servir prennent un autre sens qui ne peut plus tenir dans l'organisation militarisée de nos sociétés : car nous sommes tous dans le même bain de la terreur, riches et pauvres. La lâcheté (de nuire à son prochain pour affirmer son sentiment de puissance motivé par sa frustration) devrait être remplacée par le don. A propos de la misanthropie, tu as sans doute raison, il faut que je fasse attention : je ne suis pas très fière de faire partie de mon espèce !

BM : « Notre organisation sociale ne profite à personne, ni aux gouvernants gouvernés ni aux gouvernés gouvernants ; ni aux riches ni aux pauvres. » Ah bon, il n'y a pas des dominants et des dominés dans notre société ?

MS : . Etre dominant ne signifie pas être heureux. Notre organisation sociale ne profite à personne de s'épanouir, puisqu'elle est hostile pour tous. Les bourgeois ont peur de se faire détrousser. Les pauvres ont peur de la police et des gangs. La position de dominant n'est pas une position confortable puisqu'elle est visible de tous les dominés qui peuvent le renverser. La position du dominé n'est pas une position confortable puisqu'elle développe sa misère. Notre organisation sociale ne profite à personne, car nos moments d'épanouissement (et de paix de bonheur) sont inférieurs aux moments de frustration (et d'agressions) : sinon on en serait pas là, à se débattre dans le mépris des uns envers les autres. Croire qu'un dominant puisse résoudre nos misères quotidiennes est une drôle d'idée qui n'a pas de sens, mais est l'image paternelle du pouvoir patriarcal (qui risque de devenir matriarcal, cela pour avoir une maman) où le peuple veut ouvrir la bouche pour recevoir sa nourriture sans rien faire d'autre. C'est en ça que notre organisation sociale ne profite à personne. C'est ennuyeux, frustrant et hostile.

 

6.
La partouze à viols : preuve du pouvoir

La partouze interdite surtout meurtrière et le pouvoir vont de pair. Toute personne qui atteint un pouvoir indélogeable, partouze pour confirmer son pouvoir. Suite logique du pouvoir qui rend intouchable, doit faire ses preuves : s'il est au-dessus des lois, c'est la confirmation du privilège absolu : si le pouvoir est, il est absolu, sinon il n'est pas. Un président de nation même s'il massacre ne peut pas être condamné : il détient l'immunité durant son mandat et « le dossier sera égaré » quand il ne l'aura plus : logique ? idem dans les milieux des gangs grands et petits, des guerres, etc., liés obligatoirement au pouvoir politique. Les pouvoirs sont multiples, mais forment un réseau unique. La partouze recrute dans la prostitution (le tabou) : des femmes et des enfants étrangers (mais aussi enfants proches, jusqu'à l'inceste : autre tabou). La prise de drogues est le troisième tabou réalisé. Logique ? Les enfants sont kidnappés, terrorisés, séquestrés, forcés, violés, torturés et s'ils s'échappent, ils restent traumatisés à vie, physiquement et psychiquement, avec « sa honte » de ses tortionnaires. Jamais aucun homme politique n'a été condamné pour trafic, viol, torture, et meurtre d'enfants. Pourtant ce sont bien eux qui affirment leur pouvoir, pas ceux qui ne l'on pas. La domination absolue dans la pratique sexuelle s'illustre par la torture puis par le meurtre : le final de la soumission absolue « nécessaire » où la vie des enfants n'a plus de valeur. Les enfants qui en échappent sont des faux miraculés : environ une centaine de milles en France (selon Jean-Pierre Mocky et les associations de soins aux enfants violés) : on imagine le nombre de partouzes à viols. Parfois les histoires débordent, voire jusqu'aux médias (comme une des partouzes de l'ancien maire de Toulouse qui a « dégénéré » jusqu'au meurtre) parfois jamais (comme pour les partouzes avec des jeunes filles adolescentes pour le Général de Gaulle). La domination sexuelle se confond avec la domination politique qui doit être affirmée : il n'y a pas d'échappatoire, la victime doit être totalement soumise, et le pouvoir est soumis à la lâcheté, l'amusement n'a plus cour, pour faire place à la terreur absolue : c'est dans le regard qu'il se perçoit. Et quel être humain est plus soumis et terrorisable qu'un enfant ?

C'est en cela que nous pensons que vouloir et avoir le pouvoir est une maladie. Une maladie qui domine son malade pour lui faire faire ce que la maladie lui fait faire tout en désirant ce que la maladie lui fait faire : kidnapper, séquestrer, violer, torturer, assassiner les autres et principalement la fragilité des enfants garçons ou filles peu importe : assouvir sa domination dans le sadisme pour sa confirmation. Le pouvoir est le comble de l'acte de lâcheté. Il est servi par des sbires anonymes corrompus (des mercenaires dangereux). Comme au sein du pouvoir clérical, les déviations sexuelles de ceux qui interdisent et s'autorisent des pratiques de terreur sur les petits garçons, le pouvoir politique comme religieux en plus du viol des enfants s'autorise le meurtre en masse : personne n'en sait rien et ne veut rien savoir : la police avec les mercenaires s'occupent de faire disparaître les corps gênants (la police obéit au pouvoir gouvernant contre les populations et les fonctionnaires qui n'obéissent pas sont remplacés) et la police « oublie » d'enquêter pour ne pas alerter le publique à travers les médias dont les patrons sont proches des politiques et participent aussi à ces partouzes du pouvoir. La position du préfet, juste sous le président, en se sens est importante, pour que les évidences n'apparaissent pas. Les notables de toutes les provinces qui se regroupent en club fermé, se réjouissent de leur pouvoir d'être au-dessus des lois « protégés » obligatoirement par le préfet. Les lois sont votées pour ne pas être appliquées par les gouvernants. Logique pour eux, puisqu'ils gouvernent avec l'immunité (l'exemption de charge). Certaines régions de France sont totalement corrompues dans les trafics de drogue, d'enfants et autres commerces illicites et criminels aux gains irrésistibles, dirigés non par des bandits anonymes, mais par les hauts fonctionnaires eux-mêmes.

Tout comme les populations se sont débarrassées du pouvoir de l'Eglise (bien que bouddhistes, musulmans et juifs semblent avoir un peu de retard) religion qui cultive comme la politique (l'institution du pouvoir) le viol des enfants, le mensonge, la torture, le meurtre et toutes activités qui confirment le pouvoir ; nos sociétés sont obligées de se débarrasser des pouvoirs (avec ces gouvernants) politiques et religieux : sauvages qui cultivent : le viol, le kidnapping, la torture et le meurtre des enfants et toutes les activités qui confirment le pouvoir de destructions comme : les ventes massives d'armes payées avec l'argent des trafics internationaux de drogues pour la guerre, les détournements massifs de l'argent public, et tellement d'autres malveillances. L'enjeu est important : la vie de chacun ne serait plus menaceable, surtout celle des enfants.

Solution ? au cas par cas, mais pour que tout pouvoir qui jouit du privilège se retire, pas besoin de révolution sanglante, il suffit de ne plus le financer. Arrêter de payer les impôts officiels et sauvages (racket), le temps de l'appauvrissement complet des gouvernants sauvages et politiciens. Ceux qui ont détourné le plus gros de l'argent public pour leur propre compte tiendront plus longtemps. Sans argent, les gouvernants ne pourront plus payer ni mercenaires, ni trafiquants, ni armée aux ordres, ni police corrompue pour les défendre par : falsification des dossiers, assassinat ou corruption des populations témoins. Ne plus payer tous les impôts le temps de la destitution des gouvernants, va provoquer le sacrifice des fonctionnaires et la remise en question de leur activité (leur nécessité réelle pour la société) : d'abord les plus pauvres jusqu'aux plus riches. Pour ne pas se laisser mourir les uns les autres, il n'y aura pas d'autre choix que d'appliquer la généralisation du don. Ensuite, toute la question est : comment protéger le pouvoir pour qu'il ne soit pas repris ? En constituant une société courageuse, non servile mais serviable.

 

5.
confession et psychanalyse : police de l'hostilité

Comment dans un environnement social hostile se sentir bien ? où quand on nait, les adultes autour s'empressent de « former » l'enfant à l'obéissance de leurs croyances, de leurs terreurs et de leurs interdits : autrement dit, assouvir l'enfant à leur domination. Sans comprendre, l'enfant est déjà menacé par l'autorité : son libre épanouissement, son indépendance d'esprit, l'intégrité de son corps fragile. Sans explication, sans excuses, une vie subordonnée et de peines se profile pour le nouveau-né. Bien que l'enfant n'ait pas choisi ni sa famille ni sa société ni sont pays, qui restent imposés. L'attachement imposé sous peine de mort de l'enfant (exemple : « si tu n'obéis pas tu ne mangeras pas » sic, etc.) : l'enfant apprend l'amour (l'attachement) dans sa terreur de mourir. D'où la confusion entre l'amour et la peur de mourir : la recherche de sécurité n'est pas de l'amour. L'enfant comme toute autre considération est un objet de traitement de services. L'appropriété (mon enfant à moi) se confond avec la filiation et cultive les mères abusives. Le confinement familial contemporain est un danger supplémentaire pour l'enfant : son intégrité corporelle est mise en danger par le puritanisme régnant et de rigueur, autrement dit : la culture sociale de la frustration sexuelle. Les dogmes de l'Eglise chrétienne font encore des ravages au XXIe siècle bien que les religions issues du christianisme n'ont plus aucune autorité depuis la séparation de l'Eglise et de l'Etat en France au XXe siècle (le 9 décembre 1905) bien que la décadence de l'Eglise ait commencé dès son apothéose au XIIIe siècle jusqu'à être reniée au XVIIIe, siècle des Lumières. Oui, l'institution de la croyance est une plaie pour l'humanité : comme si le fait de croire est nécessairement lié au bien-être de chacun : « le salut de l'âme dans la vénération de dieux » (sic), s'impose une soumission à des personnages inexistants (un dieu est une personnification nécessaire à l'instauration de la hiérarchie sociale par la peur, rien d'autre : sans figuration humanisée, pas de pouvoir autoritaire possible. Peut-on obéir au soleil ?). L'autobéissance aux commandements (règles, lois) cimente cette hiérarchie pour soumettre dans la peine les jeunes humains infériorisés (déconsidérés et méprisés). Avec un peu de jugeote, cela paraît insensé : avoir robotisé l'être humain à le rendre servile au nom de divinités absentes, c'est fort ! est l'illustration de comment nous baignons dans la bêtise invraisemblable cultivée et crue (l'idiotie à son summum).

le sentiment de culpabilité

Dans le mécanisme de la soumission, il existe une arme psychologique très puissante qui permet la robotisation (la bêtification) de l'être humain à le rendre servile : le sentiment de culpabilité. Quelqu'un qui se sent coupable est un être anéanti. Un être ruiné psychologiquement prêt à obéir. Un être anéanti est un être en souffrance de vivre, vivant la vie végétative d'une dépression. C'est un moyen efficace d'annihiler toute volonté d'autonomie. En inculquant en + la fausse souffrance de la solitude. La création de la notion de « pêché » sert à ça. Avec une autorité déïque qui a le pouvoir de faire souffrir pour l'éternité. La croyance au « châtiment éternel » (l'enfer) est un argument de persuasion des fidèles à la soumission aux dogmes du dominant (religions, sectes, partis politiques, bandes, tribus, et tout autre rassemblement par la croyance). Pour croire et être croyant, il faut être obligatoirement en manque d'affection. Un être en plénitude se moque de la croyance puisqu'il est serein et détaché et n'a besoin de personne pour assouvir un manque qu'il n'a pas. Pour croire, il faut être motivé par le manque perpétuel, de s'attacher avec les autres croyants qui ressentent la même chose (bien qu'ils ne communiquent pas entre eux dans leur communion, car la frustration demeure dans le rassemblement par la croyance) pour souffrir ensemble dans la plainte (entretenu par eux-mêmes) avec des prières : espoir qui fait croire. On pleure un bon coup, ça fait du faux bien de s'apitoyer sur soi-même et ça entretien sa conviction de croyant, mais ça ne résout rien, au contraire.

le confessionnal

Le sentiment de culpabilité oblige à fréquenter le confessionnal : lieu de pardon, lieu des secrets, les cabinets de sa honte, et surtout lieu de réalisation de la domination absolue du confessant sur le confessé. Lieu public qui détient les secrets privés de chacun est un moyen de pression persuasive et de pouvoir sur l'autre sans échappatoire possible que le bannissement, autrement dit l'anéantissement de l'infidèle perdu en dehors de sa communauté. La confession ne soulage qu'un temps : le fidèle revient régulièrement. Les dogmes de vie imposés sont impossibles à tenir (où « à respecter » est confondu avec : « à obéir »). Par exemple, l'interdiction absolue de la masturbation, jusqu'avant l'âge de la puberté a créé des désastres dans le dérèglement des comportements des préadolescents devenus adultes dans nos sociétés, jusqu'à l'automutilation sexuelle (Françoise Dolto) voir le meurtre sexuel généralisé à travers le viol de la jeunesse et d'enfants prépubères (les vieux ne sont pas désirables sexuellement). La position perverse du confessant qui reçoit un aveu du confessé de ce qu'il n'est pas censé connaitre, transforme la confession en un acte sexuel refoulé à travers la parole dans un rapport de domination et de soumission. Aujourd'hui, l'argent est le masque de l'acte sexuel refoulé du besoin de l'autre. L'insistance de Freud sur la cause sexuelle à toute pathologie psychique, psychologique est au prorata des dommages qu'a causés l'Eglise dans nos sociétés. Sa perversion est de condamner ce qu'elle pratique en cachette : la pédérastie et le viol des enfants.

le cabinet médical

La récupération du confessionnal par les psychanalystes est comme la laïcisation de l'école : un report des mêmes pratiques sous un aspect qui semble différent. Le charlatanisme de la psychanalyse (comme de toute la médecine de l'ordre) se retrouve entre autres dans le péage obligatoire en justifiant la cherté de la consultation par la nécessité psychologique de payer (sic). Dans une société avare, ça tombe sous le sens. Profiter du trouble des autres : est un parasitage, une escroquerie, une perversion dans une société où le don serait une qualité et non l'avarice. Les « sciences » de la psychologie ont débuté à partir du moment où les « folles » ont été enfermées dans des asiles : des refuges-prisons institués (Michel Foucault). Dans une société patriarcale, les premiers fous étaient des femmes « hystériques » (mot qui ne veut rien dire de précis, mais qui désigne un comportement insoumis « irrationnel » que l'autorité médicale s'obstine à ne pas vouloir comprendre pour sauvegarder l'abus de sa domination). La domination masculine dans les débuts de la psychiatrie a consommé beaucoup de femmes. Grâce à Françoise Dolto, la profession c'est féminisée et s'est attaché à protéger les enfants de l'hostilité éduquée des adultes irresponsables. Mais le champ reste encore dans une domination hostile. Comment dans un environnement social hostile se sentir bien ? en se détachant de sa croyance pour aller voir dehors de soi-même sans a priori avec l'expérience dans l'instant.

 

La souffrance psychique individuelle est la conséquence directe de l'hostilité de nos sociétés, voire de notre civilisation. Elle torture ses enfants pour qu'adultes, ils vivent dans leur misère grâce à l'outil malsain de la croyance. Amour et attachement comme tant d'autres sont des notions d'asservissement issu du manque d'affection dans un environnement humain hostile. Une personne saine (qui a reçu suffisamment d'affection pour être indépendante) ne s'attache pas d'un amour exclusif et possessif qui est une attitude de désespoir qui incite jalousie (convoitise) et vengeance (de sa frustration infligée) et non la plénitude d'amour d'être bien avec l'autre. Le cabinet médical, l'hôpital et l'asile sont des lieux de viol de l'intimité de soi dans un contexte public de (re)normalisation autrement dit : de conformité à la domination sociale. Les êtres humains nos sociétés humaines ont la capacité unique qu'aucun autre animal ne possède : celle de créer un environnement hostile et pour sa propre espèce et pour celles des autres.

 

4
Dans nos sociétés, personne ne contrôle quoi que ce soit, mais il n'y a jamais eu d'autres responsables que nous-mêmes

Chacun, riche ou pauvre se pose en victime. C'est l'attitude généralisée qui consolide l'incontrôlable ou l'illusion d'une société ordonnée à l'image de la hiérarchie militaire. Chacun accuse l'autre de ses peines. Chacun se considère victime et se déresponsabilise du désastre qu'il entretient chaque jour. Notre organisation sociale ne profite à personne, ni aux gouvernants gouvernés ni aux gouvernés gouvernants; ni aux riches ni aux pauvres. Il n'y a pas de responsable à juger. Les luttes sociales sont devenues obsolètes. Les régimes totalitaires simplistes n'ont plus de place, dans la complexité du réseau mondialisé d'échanges, ni dans notre réalité ni même dans les idées. Il n'existe pas un coupable à assassiner, assassinat qui stopperait notre misère. Il n'existe pas un seul dictateur responsable, mais une foule de dictateurs qui appliquent la dictature du pouvoir. La misère humaine règne par notre irresponsabilité, de se poser en victime en accusant les autres de nos malheurs tout en répétant et affligeant les mêmes frustrations quotidiennes aux autres. Nous sommes tous coupables de nos misères que nous entretenons quotidiennement. La lâcheté d'agir en faveur de soi et des autres est incommensurable. La peur de l'autorité inexistante est tenace. La hiérarchie permet de se déresponsabiliser de ses actes nuisibles envers les autres et de porter la faute au supérieur qui a toujours un supérieur innocent. Notre réalité sociale vit un film, une illusion qui n'existe pas et que nous nous faisons subir. Quotidiennement, nous réalisons le travail de notre misère. Notre lâcheté cimente nos sociétés hiérarchiques avec des autorités supérieures hypothétiques. Notre société subordonnée favorise la généralisation des tortionnaires innocents. Personne ne commande les autres, mais chacun se commande soi-même. Ça, c'est la réalité de nos sociétés.

 

3.
Attention Danger : Idée en Germe pour Acquérir des Fidèles à la guerre : « la laïcité est une religion comme une autre » (sic, aïe)

Il y a une nouvelle idée qui germe dans les caboches révoltées disant : « la laïcité est une religion comme une autre » : attention. Cette affirmation a la forme d'un slogan (une idéologie condensée pour sa propagation) qui ressemble à une contre-attaque de partis religieux pour semer le trouble dans les esprits en formation. La laïcité est une position qui refuse la domination de l'Eglise (et de toute autre religion) dans la gestion nationale de la société (des besoins des citoyens). Position que l'Eglise a définitivement perdue au XVIIIe siècle, siècle nommé « philosophie des Lumières », car les philosophes (Locke, Bayle puis Voltaire, Diderot, Rousseau, D'Holbach, etc.) se sont détachés du joug autoritaire de l'Eglise : 500 ans d'Inquisition n'ont pas aidé à son épanouissement, mais à sa chute. La séparation entre l'Eglise et l'Etat est assez récente dans notre histoire occidentale, elle date du 9 décembre 1905. La laïcité est construite sur l'athéisme (athée de « théos » = dieu et « a » privatif = sans). Le terme latin « religio » a été retenu à partir Cicéron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte » (Cicéron, De l'invention oratoire, 85 av. J.-C.). Considérer la laïcité comme une religion est une contradiction puisque l'athée ne croit à aucune divinité et n'adhère à aucune religion représentée par un ou plusieurs dieux, même à des religions sans dieu comme le bouddhisme. Le principe de la laïcité politique est l'acceptation de toutes les croyances et de leurs cultes. L'idée de l'athéisme date de la Grèce Antique, dont plusieurs philosophes (Epicure, dont le plus représenté Platon puis Marc Aurèle, etc.) se sont posés en défenseurs. Si l'idée de la laïcité c'est imposée en politique, c'est que la croyance religieuse mène aux excès, la croyance ne doute de rien et amène les guerres de religion impitoyables. Les religions donnent raison à l'assassinat. Ce qui n'empêche pas les laïques (et les croyants) de se massacrer dans des guerres de profits à base de trafic d'armes et de drogues. Se massacrer pour des idées apparait aujourd'hui comme une idiotie puisqu'on se massacre pour de l'argent. Contre la croyance, le doute empêche l'action inconsidérée comme : la propagation de la misère par la guerre ou, un État d'agression permanent pour des idées déïques ou intolérables. C'est dans ce sens que la laïcité s'oppose à la reconnaissance d'une religion d'État, puisque dans un État il existe plusieurs religions dont chacune a le droit à l'expression de son culte. Mais il semble aujourd'hui que la laïcité atteint une limite, celle de sa légitimité : elle est insuffisante à stopper la misère du monde et devient le bouc-émissaire de l'intolérance. Il faut donc réaliser d'autres solutions (déjà existantes) pour éviter de se massacrer bêtement les uns les autres au nom d'idées obsolètes.

La déchéance de la religion catholique peut se comprendre par la position du Vatican dans les conflits sociaux qu'il a provoqués : le premier est bien sûr l'Inquisition puis le soutien à l'industrie du massacre hitlérien, et actuellement le Vatican est à la fois contre l'avortement soutenant (indirectement ?) l'assassinat de médecins par ses fidèles et blanchit l'argent du trafic de cocaïne à travers sa banque, interdit le préservatif en période d'épidémie du VIH et maintien ses fidèles dans l'ignorance (croyance oblige) : tellement de décisions qui montrent son irresponsabilité, son intolérance, son mensonge et son enrichissement excessif [1]. L'Eglise avec ses croyances obsolètes et son désir de domination a créé de grands dommages dans notre civilisation occidentale.

Cette recrudescence de la religiosité peut s'expliquer par la montée de la religion musulmane qui depuis la fin des années 70 avec l'élection de l'Ayatollah Khomeini (Sayyid Ruhollah Mostafavi Musavi Khomeini) en Iran en 1979 mêle politique et religion. Pour les pays musulmans du Moyen-Orient et du Proche-Orient, adhérer à la religion musulmane est un acte de résistance à l'Impérialisme Américain hégémonique. Le Shah (Mohammad Reza Pahlavi) avait été mis au pouvoir par les Américains à la suite de son père par les Anglais pour l'exploitation du pétrole. On assiste souvent dans les manifestations au brûlage du drapeau américain [2]. La haine est cultivée pour former des « militants de la foi » afin de nuire aux « infidèles » envahisseurs : les chrétiens (catholiques + protestants) occidentaux, bien que les bouddhistes massacrent les musulmans en Inde et ailleurs.

Les croyances religieuses nous montrent leurs excès dans les meurtres et les massacres organisés (la guerre en Yougoslavie dans les années 90 du XXe siècle était aussi un prétexte au massacre des musulmans yougoslaves). Une personne non croyante ne tuera pas au nom d'une idée qu'elle soit politique ou religieuse bien qu'il existe toujours des mercenaires. Mais le bon sens est une qualité qui ne peut s'épanouir dans la souffrance, montre que les sociétés humaines sont encore incapables de se gérer pour l'empêcher.

 

Notes
[1] Pendant les conflits en Pologne dans les années 80 entammés par le syndicat Solidarnoszcz contre le parti socialiste unique de l'Etat, l'argent et les denrées qui étaient envoyés par camions des pays « capitalistes » ont été utilisés par l'Eglise polonaise pour construire et reconstruire des églises au lieu pour nourrir, habiller et loger les laissés-pour-compte, ceux qui en avaient le plus besoin et à qui ces convois étaient destinés. L'Eglise vendait ces dons, seules certaines religieuses les distribuaient gratuitement. L'Eglise comme toute institution politique apprécie de jouir de son pouvoir de domination. Il y a bien sûr des exceptions, le courant des soeurs issues du mouvement des Beguines du XIIe au XIVe siècle (Hadewijch d'Anvers, Marguerite Porete) bannies par l'Eglise dans le bucher, mais son esprit et ses couvents dans les villes ont survécu et ont donné les hospices puis les hôpitaux* pour « hospitalité » : lieux de paix pour les malades.
[2] rappelons que les Français et les Anglais s'étaient « partagés » le Moyen-Orient pour entre autres l'exploitation du pétrole à partir de (voire avant) la Première Guerre mondiale. Les Français avaient déjà annexé l'Algérie (pour le pétrole, le gaz puis les essais nucléaires entre autres) et le Maroc avec la Tunisie avaient abdiqué leur exploitation. Sans compter le conflit qu'allait générer la création d'Israël. Et tellement d'autres ingérences.
Note de la note [1]
* mais l'hôpital aujourd'hui est devenu un lieu de profits qui rassemble les maladies pour les opérer par l'ingestion de médicaments de l'industrie pharmaceutique qui entretient le malade dans sa maladie et en crée d'autres. L'hôpital n'est plus un lieu de paix pour guérir, mais un lieu de culture de maladies dont les êtres humains anonymisés sont les porteurs : un être vivant malade est un potentiel enrichissant.

 

2.
3 tabous (de la domination)

La prohibition étatique désigne, touche et favorise 3 tabous : l'inceste, les drogues et la prostitution :
les 3 représentations du pouvoir dans lesquels le privilège se délecte et illustre sa domination.

Mais :

. Si la prostitution existe, c'est qu'il y a insatisfaction sexuelle (sans compter la pauvreté et l'attrait du gain patriarcal - domination masculine violente - qui poussent ou attirent les filles au tapin). La prohibition renforçant et l'insatisfaction et la violence est propice au commerce des filles souvent trompées (sans parler des enfants).
. Si l'inceste existe, c'est que les familles ont rapproché l'intimité jusque dans la violence du pouvoir de la misère d'esprit, de la domination violente et du pouvoir absolu d'imposer le privilège de sa haine (sa frustration) dans la torture [1].
. Si la consommation massive de drogues étrangères (cocaïne, héroïne) existe, c'est que le commerce est bien organisé grâce à la prohibition, et que la vie quotidienne semble difficilement supportable à ses consommateurs influençables [2].

Ces 3 tabous interdits [3] et sollicités montrent que nos sociétés cultivent la frustration volontaire.
Mais au nom de quoi ? Toujours pareil : de la domination (la sensation de puissance du lâche).
Nos sociétés deviendront sans doute vivables, à partir du moment où elles auront dépassé ces 3 tabous...

 

Notes
[1] Jusqu'à la Renaissance au XVIe siècle, les enfants (à partir de 6 ans, mais sans fixer l'âge) étaient confiés à un tuteur éloigné de la famille où l'enfant n'était pas infantilisé, mais un petit adulte en apprentissage de la vie. Cousins, cousines, parents éloignés étaient plus proches que la famille d'aujourd'hui qui vit un confinement incestueux. L'infantilisation de l'enfance a débuté au XVIIe siècle avec la création de l'école religieuse pour tous les enfants (avant d'être en âge de travailler ou d'aller à l'université ou d'être enrôlé dans l'infanterie ou de gouverner et se marier pour les enfants nobles, etc.). Moyen que l'Eglise a trouvé pour essayer de repeupler ses églises délaissées des fidèles : par le regroupement des enfants dans l'éducation (l'endoctrinement). Le procédé a été repris par nos sociétés laïques, car il est efficace : l'école est plus un conditionnement à l'obéissance qu'une ouverture à la connaissance (à l'indépendance d'esprit). La majorité d'un enfant, jusqu'à la Renaissance se situait à partir du moment où le petit homme et la petite femme pouvaient se reproduire sexuellement : à peu près entre 12 et 14 ans (sans fixer l'âge, le moment venu) avec une maturité obligatoirement confirmée (sans maturité pas de responsabilités), ce qui n'est pas le cas de nos enfants d'aujourd'hui qui va jusqu'à l'infantilisation des adultes. Pour approfondir, lire : Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, 1960, et Histoire de l'enfance en Occident, sous la direction de Egle Becchi et Dominique Julia, 1996. L'Eglise avec ses croyances obsolètes et son désir de domination a créé de grands dommages dans notre civilisation occidentale, dont les perversions sexuelles tiennent une grande place (Françoise Dolto).
[2] voir infra La « nécessité de la prohibition » et La nécessité de « l'évasion » in Sans drogue ni alcool, nos sociétés autoritaires ne tiendraient pas
[3] Le crime est un délit général qui va du meurtre à l'infraction de la loi : du latin « criminis », génitif de « crimen » qui signifie : accusation. Le crime est une procédure de Justice issue de l'administration d'un gouvernement ou d'un gouvernant. Dans l'absolu, n'importe quel acte peut être criminalisé à partir du moment où cet acte fait l'objet d'une accusation. C'est ce qui est considéré comme une nuisance par son voisin. Notre moralité contemporaine considère l'intention volontaire de donner et de se donner la mort (violente ou pas) comme un scandale : c'est le scandale de la mort. Tendance qui se retrouve dans l'obsession à vouloir « rallonger le temps de vie de la vieillesse » tout en gardant sa « jeunesse éternelle » (dans la vieillesse) en masquant les peaux fripées et autres « désagréments » de l'âge avancé. Le désir d'éternité est une déviance (une pathologie) de la religion chrétienne (pour se rapprocher de son dieu : quelle arrogance désespérée !). Il n'y a pas de crime à partir du moment où il n'y a pas de loi qui interdit l'action, bien qu'une morale peut s'indigner devant un méfait qui deviendra un crime (Emile Durkheim), s'il est inscrit son interdiction dans le livre de loi (l'escroquerie est un crime, mais nos juges ne peuvent pas arrêter les escrocs, est un contrexemple de crime incondamnable voire respectable : la fondation du fonctionnement de nos sociétés est basée sur l'escroquerie : la tromperie enrichit, comme au poker le plus malin gagne la mise). L'indignation collective change avec l'histoire des moeurs suivant les contextes conditionnés : surtout de nos jours où la confusion de sens est devenue une arme de persuasion. Le scandale de la mort dans nos sociétés contemporaines est plus qu'un tabou, c'est un refus absolu de sa vie mourir.

 

1.
Sans drogue ni alcool, nos sociétés autoritaires ne tiendraient pas

Elles se transformeraient en sociétés tolérantes et responsables (où chacun se meut avec une éthique et non par une morale imposée). Comment comprendre ce faux paradoxe ?

...

Sans le besoin de s'évader, nos sociétés ne seraient plus mues par la frustration, mais par l'épanouissement.

 

La nécessité de « l'évasion »

Etre ivre, « stone », « défoncé », etc. libère sa peine. On est bien, on retire le sérieux de tout, on se détend, on rit de la bêtise et de la méchanceté du monde : un moment où l'on se désinhibe complètement, prêt à faire n'importe quoi, surtout ce qui est interdit, des conneries, mais jamais jusqu'au meurtre. Contrairement à ce que l'on veut faire croire, être drogué ne permet pas d'assassiner, pour cela il faut avoir tous ses sens (que l'ivresse n'a pas) en plus d'une dose panique de volonté maladive de domination (en plus, le meurtre demande l'aide d'un dominé volontaire : la victime) un gros travail pour pas grand-chose. Dans nos sociétés contemporaines, le rituel sacré attaché à la prise de psychotropes puissants a été évacué. La drogue est un médicament qui soulage. Une pilule anti-douleur qui fait « planer » et qu'on avale comme un cachet. Dans nos sociétés, tout comme la mort, la douleur est un scandale qui se traite à la morphine (un cachet, et hop, plus de migraines !), mêmes ingrédients que l'héroïne et l'opium qui proviennent de la même plante : le pavot. Les « évasions » sont collectives (on est bien ensemble) ou solitaires (on est bien seul) : l'héroïne et l'opium sont des drogues solitaires, la cocaïne, le cannabis sont des drogues collectives, le MDMA est une drogue solitaire pour se connecter sensuellement ensemble, le LSD est un hallucinogène, on le prend ensemble, mais on est seul dans ses hallucinations. La prise collective permet d'éviter les accidents d'empoisonnements. La peine (la frustration) est volontairement cultivée dans la vie quotidienne de toutes les couches laborieuses et esclaves riches et pauvres de nos sociétés autoritaires hiérarchisées (calquée sur le modèle militaire de l'ordre (Roger Caillois)) pour maintenir les gens dans leur condition servile et obéissants. Mais à qui vraiment profite de cet état de peine ? à personne. C'est cet enchaînement social inutile qui demande l'évasion qu'offre la drogue de contrebande prohibée. Consommer la drogue interdite est une permission interdite pour une libération momentanée profitable et pour le consommateur qui évacue l'insupportable et pour le réseau de la prohibition, prohibiteurs compris qui s'enrichissent. Plus l'interdit est lourd, plus le désir de transgression est fort et plus le produit convoité est difficilement accessible : c'est ainsi que fonctionne l'attrait du luxe. L'objet du luxe en lui-même est dérisoire : une montre, une voiture, de la « coke », des vêtements, des bijoux, des parfums, du champagne, des putes, etc. Un aspect extérieur (de richesse codifiée ridicule). La cocaïne est synonyme de luxe et le luxe est une échappatoire comme la drogue. La télévision bêtifiante est aussi une drogue. On se demande toujours, 5 siècles après Etienne de La Boetie, comment il est possible que s'asservissent volontairement des milliards d'individus à une vie pénible ? Si les populations ne cessent depuis des millénaires de s'enivrer (se mettre minable pour la majorité des buveurs), c'est pour « oublier » un temps leur condition de vie acceptée dont ils sont conscients d'être minables. Sans vie minable, il n'y a plus d'évasion possible. L'interdit n'aurait plus bon goût ? faut être débile.

Il y a ensuite le désir d'expérimenter son fonctionnement perceptuel personnel modifié par les drogues et initié par le courant hippie des années 60 jusqu'aux années 70 (le professeur Lili dans les caissons étanches (tank) ou les expériences plus ou moins réelles de l'auteur de « L'herbe du diable ou la petite fumée »). Autrement dit : être en « état de conscience modifié » : une expérience phénoménologique qui montre que notre système des sens interprète l'environnement. Ce que les rituels sacrés de groupes mystiques perpétuent depuis des millénaires (chamanes d'Asie centrale, Indiens d'Amérique, en Europe ils ont été exterminés par les chrétiens : les druides, etc.). Chaque pays possède ses plantes appropriées prêtes à être cueillies pour ces rituels. L'héroïne et l'opium viennent d'Asie, la cocaïne vient d'Amérique du Sud (elle est utilisée depuis l'époque précolombienne comme un excitant qui supprime la sensation de fatigue), le peyotl considéré comme l'hallucinogène le plus puissant est un petit cactus qui ne se trouve qu'au nord-est du Mexique : nous consommons des importations. En Europe, nous avons la belladone, l'amanite tue-mouche et tellement d'autres plantes qui sont peu consommées par manque d'information sur elles et sur les doses appropriées non mortelles, nous avons aussi d'autres champignons hallucinogènes comme le psilocybe que l'on trouve aussi en Amérique centrale. L'herboristerie a été exclue de la médecine au début des années 40 du XXe siècle par Pétain. Et la commission européenne interdit au XXIe siècle toute connaissance herboriste qui nous détacherait de l'industrie pharmaceutique. La révélation de ces informations n'est pas un délit, mais un tabou. Comme le livre interdit « Suicide mode d'emploi » publié en 1983 et retiré aussitôt de la vente : mais les recettes de suicide données ne correspondent plus aux produits actuellement disponibles, principalement à base de pharmacopée. Cela paraît aujourd'hui idiot de se suicider avec des produits de l'industrie pharmaceutique, puisqu'elle le fait elle-même depuis plus de 60 ans.

La « nécessité de la prohibition »

Le trafic de drogues dangereuses est un profit considérable qui contente la triade : trafiquants + banquiers [1] + gouvernements [2]. Tous grâce à la prohibition font des bénéfices stupéfiants. La prohibition permet la cherté du prix de vente pour une qualité médiocre, la prohibition permet de pratiquer de grosses commissions pour le « blanchiment » de l'argent des bénéfices, et la prohibition permet l'achat d'armement aux pays consommateurs. La drogue illégalisée paye la guerre. La position de l'ONU favorise les guerres. Acheter de la drogue frelatée (principalement : héroïne et cocaïne) revient à financer une guerre quelque part dans le monde. Si la drogue était légalisée, il n'y aurait plus de vente d'armes généralisée.

 

Notes
[1] Certaines banques contractent plus que d'autres : récemment (2012) la banque anglaise HSBC (Hong Kong & Shangai Banking Corporation) pour des investissements de blanchiment qui atteignent le milliard de dollars. Quand une banque s'affiche publiquement comme HSBC à blanchir l'argent des trafics de drogues évalué en milliard de dollars et qu'un empire invasionniste comme les Etats-Unis d'Amérique reste impuissant, montre l'obsolescence des lois internationale ou une supercherie. Souveraineté nationale ? il en est rien. En avril 2013 Elizabeth Warren, sénatrice américaine du Massachusetts pose la question au Trésor US et à la FED (équivalent du Trésor public et de la Banque de France corrompus dans leur gestion) à propos de la banque anglaise HSBC accusée d’avoir blanchi 881 millions de dollars pour les barons de la drogue des cartels mexicains et colombiens en violant ouvertement les lois internationales. Il semble qu’un institut financier (une banque internationale) ne puisse être condamné à cesser son activité pour criminalité flagrante ? la banque anglaise HSBC (Hong Kong & Shangai Banking Corporation) emploie 111 300 personnes dans le monde.
[2] Comme nous l'avons vu supra, le trafic ne s'arrêtera que quand les consommateurs se tourneront vers leurs produits locaux à cueillir gratuitement avec un savoir d'herboriste. Si le gouvernement autorisait la consommation personnelle de cannabis, il ne vendrait plus d'armes. Il semble que son choix soit fait : empoisonner les consommateurs, les pénaliser et vendre ses armes pour la guerre. La répression policière contre la drogue sert la vente des armes du gouvernement, en aucun cas la santé publique.

 

 

avril 2013
4.
Etrange, étrange... perduration obsolète de prestige

Je ne savais pas que le prestige du « compositeur de Paris » (sans que personne ne puisse lui donner un nom) est toujours en vogue en province. C'est ce qui c'est passé pour Guy Reibel quand il est venu à Toulouse pour diriger un orchestre de cuivres d'élèves du conservatoire avec une chorale amateur. Sachant et connaissant que : cette musique orchestrale de Guy n'est pas très futée, dans le sens qu'il ne sait pas s'adapter au contexte pour faire sonner un orchestre qui ne peut pas lui donner ce qu'il demande dans sa partition (aussi la capacité de changer sa partition en fonction du contexte n'est pas une pratique de l'ancienne garde). Partition déjà pas très intéressante en elle-même (Guy Reibel est compositeur de musique « électroacoustique » du GRM). Le concert a eu lieu dans une salle des fêtes périphérique où personne ne va jamais, que les locaux pour l'animation du quartier (et encore). Etrange, étrange...

 

3.
Les murs

Ceux qui construisent des murs affichent leur terreur aux yeux de tous : la peur insensée de l'autre. La muraille de Chine, le mur de Berlin, le mur d'Israël, le mur de mon voisin, mon mur de ma propriété, etc., des murs de la honte. Les murs de la fermeture d'esprit.

 

2.
Attention Danger : amalgame entre Patriotisme et Souveraineté

Il y a un amalgame dangereux qui est en train de poindre : la confusion entre la souveraineté politique (domination) et la souveraineté des populations (indépendance). La souveraineté politique s'interprète comme la souveraineté nationale (nationalisme) qui valorise le patriotisme (l'idée de lutter ensemble contre des ennemis) : une préparation à la guerre. Nous connaissons le désastre et la misère de la guerre 14-18 et du nazisme. Cette réaction est compréhensible : la souveraineté des pays européens de la « communauté européenne » échappe à ses nations. Le groupe de personnes anonymes de la « commission européenne » opère une dictature envers les nations de l'Europe liées par la monnaie EURO dictée par l'empire américain des banques depuis le plan Marshall en 1947 (la communauté européenne est une constitution américaine qui a eu divers noms). Le parlement européen n'a aucun pouvoir que de discuter les décisions de la commission. C'est pour cela que passent des lois absurdes favorables aux entreprises dominantes américaines et européennes et défavorables aux populations.

Chacun sait aujourd'hui que les dettes nationales sont des armes économiques pour soumettre les nations. L'Europe est dans le collimateur de la Federal Reserve (of America) privée qui allie toutes les banques de la planète formant un consortium de contrôle des flux monétaires au-dessus des nations et des places boursières. Toutes les banques de la planète sont liées au réseau (que certains chercheurs nomment « le noeud papillon » où les compagnies majeures sont dans le coeur et les autres dans les ailes). Pour agir ainsi, le réseau bancaire doit se réjouir de la ruine de l'Europe (de sa population), banques et compagnies d'assurance européennes comprises (Axa est le plus puissant groupe français dans ce réseau mondialisé : en 4e position). La contradiction de la ruine de l'Europe se joue aussi à l'intérieur de l'Europe où les investisseurs libéraux misent pour sa ruine. Ce paradoxe est dû à la fermeture d'esprit (ils ne voient rien ou ne veulent rien voir) de celles et ceux à qui le profit immédiat est plus important que la ruine globale prochaine d'un continent : ils espèrent quitter le bateau avant qu'il coule. Mais le bateau européen est un vaste continent.

Le désarmement des armées (vente du porte-avion et réduction de son budget) va dans le sens de la soumission des pays européens face à la domination américaine suréquipée en armement et en soldats. Le désarmement rend un pays vulnérable à n'importe quel agresseur. Agresseur et agressé dépendant du système bancaire pour s'armer et guerroyer. L'agressé est toujours en position faible, c'est pour cela qu'il est agressé : la guerre est un acte de lâcheté. Le patriotisme n'est pas le bon moyen de se protéger de la dictature de l'Europe vendue aux Etats-Unis, car si guerre il y a, la France avec ses 58 réacteurs nucléaires va faire un seul boum 58 fois supérieur à Hiroshima. La France est déjà ruinée, elle a déjà abdiqué (de Pompidou jusqu'à Hollande) ; le patriotisme ne servira pas à retrouver sa souveraineté, mais à se faire tuer pour enrichir encore plus les banquiers et autres affairistes en mal de domination.

Pour stopper le jeu de la ruine (et de la guerre perdue prochaine) des pays européens, il suffit de se retirer de « la communauté européenne » (américaine), juger les banquiers assureurs et les politiciens acteurs de la ruine des pays européens (il y a un tribunal pour ça) et reconstruire nos relations transnationales et humaines sur la base de la sympathie et non de l'hostilité. Ignorer les agresseurs. Une alliance avec les pays émergents BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ne serait pas inutile (au lieu de se fâcher avec). Effacer tout de l'Europe américaine et tout recommencer sur la base saine de la sympathie internationale. Il n'y a pas d'autre choix, si nous ne voulons pas vivre notre ruine dans le racisme et la haine exacerbés par un patriotisme facilement manipulable qui tombe dans la violence inutile de la guerre. Une personne en colère est facilement manipulable à faire la guerre.

 

1.
Froid

Quand les êtres humains ont-ils senti la nécessité de se chauffer ?
Quand ils se sont éloignés du feu qu'ils avaient découvert.
C'est à ce moment,
Pour la première fois,
Que l'être humain a éprouvé la sensation d'avoir froid.

Pour tous les autres conditionnements, c'est pareil.

 

 

mars 2013
3.
Les animatrices et les animateurs

L'obsession de l'animation (des autres) repose sur le fait de redouter l'ennui. L'animatoire agite. L'animatoire rajoute là où personne ne demande rien. L'animateur s'invite à la fête de l'ennui. L'animatoire repose sur la croyance du désoeuvrement des autres (jamais de soi). Pour animer ce qui ressemble pour soi à du désoeuvrement, il faut que la motivation d'agitation soit convaincue de sa nécessité d'agiter les corps endormis (ou supposés comme tels) des autres. La redoute de l'ennui image les vivants morts. Mais juger avec a priori est une forme de mépris (de non-respect) de l'autre. Pour qu'il y ait volonté à agir dans l'animation, il faut qu'il y est une perte profonde en soi-même de sens (chez l'animant, et non l'animé). Ou un désir de manipulation où le mépris est masqué de charité. Les animateurs et les animatrices animent les classes qui ne travaillent pas (celles et ceux dépourvus d'occupations économiques, celles et ceux qui se sont fait prendre, en charge, en objet d'occupation économique). Il faut les occuper, il faut les divertir, il faut leur faire diversion : pour les empêcher de penser. Etre animé, empêche de penser, empêche d'entamer un déconditionnement de soi. La paresse est redoutée par la mort sociale (le lien social) qui est un non-sens. La paresse est un état propice au déconditionnement : le premier état qui s’accorde à retirer ses croyances. Surtout celle de la peur de la mort qui provoque le désir d'animer les paresseux qui pensent.

Je ne veux pas parler des « artistes-animateurs », celles et ceux qui cultivent le mépris envers les autres pour satisfaire leur amour-propre frustré.

 

2.
Différences et répétition

Les générations passent, le conditionnement reste [1].
La vie trépasse, le caractère reste [2].
La singularité s'efface dans les habitudes qui restent [3].

 

Notes
[1] Les personnes changent, les idéologies et les croyances ne changent pas avec les personnes, les comportements sont les mêmes, voire se cristallisent. La base de la culture est le conditionnement global : transmettre les croyances et les « bonnes » attitudes par l'imitation sans remise en question. Un exemple léger : en France le voisin est conditionné à détester ses voisins et très peu sont exempts de l'indifférence à l'intolérance : « la fatalité du voisin » c'est d'être là sans être là (derrière les murs). Etre dans l'entourage, en étant inconnu : est un paradoxe. Ni ami, ni famille, mais voisin. Faire un pas cordial vers ses voisins, est toujours perçu à la première rencontre comme une agression (méfiance de la proximité des étrangers) : c'est pour cela qu'il est si facile de dénoncer ses voisins : ils gênent. Les générations passent le conditionnement reste, est le résultat de la culture de la peur (sa soumission) et de l'intolérance (son désir de domination), résultat de l'entretien volontaire de sa souffrance intérieure qui s'imagine être soulagée en agressant l'autre (par un acte de domination) ou soi-même (par un acte de soumission), est une attitude cultivée en Occident. Oui, le conditionnement se transmet intact de génération en génération. Les personnes changent, mais le comportement conditionné reste identique. Comment est-ce possible que d'un individu à un autre différent, d'une génération à une autre différente, les comportements sociaux ne sont pas différents ? est la base d'un système social qui ne change pas la forme de sa civilisation. L’opposition entre l'idée libertaire (la liberté) et l'idée d'ordre (la sécurité) par exemple date de 2500 ans, à l'aube de notre civilisation occidentale (bien que son origine connue se situe en Chine avec Lao Tseu le libertaire et Confucius l'ordonnateur) est toujours d'actualité. Evolution des mentalités ? Je n'en crois rien.
[2] Vivre est un amas de méandres en boucles, un mystère du soi en soi de soi. Un cheminement tortueux vers la sagesse (pour certains), vers la plénitude (satisfaction) pour tous. On a beau corriger ce que l'on suppose être ses défauts, ils vous rattrapent à la moindre faiblesse. En quoi se sont des défauts à corriger ? Ces défauts autrement dit : des attitudes qui blessent inutilement les autres et soi-même. Pourquoi les autres et soi-même se blessent ? La pensée reste à soi, même si elle s'échappe et la reconnaissance de son identité est fixe : ce qui est une cible facile au malentendu. En dégonflant nos égos (amour-propre meurtri), nous serions des cibles difficiles à atteindre, mais la suractivité des réseaux sociaux nous montre tout le contraire.
[3] L'habitude. Pourquoi s'accroche-t-on à l'habitude ? Je comprends les habitudes alimentaires, de l'hygiène, du repos, mais la musique ? Pourquoi les musiciens s'accrochent-ils à leurs habitudes ? à ce qu'ils ont appris : comme si l'apprentissage ne durait que le temps des études. La musique est une pratique en perpétuelle création. L'habitude artistique est en contradiction avec l'originalité artistique. Elle efface la souplesse requise d'un musicien pour la musique : sa capacité de jouer dans tous les contextes et générer l'originalité. Si le musicien refuse l'originalité, pourquoi s'obstine-t-il à jouer de la musique ? Le conservatoire forme des ouvrier-musiciens dociles à ne pas se remettre pas en question.

 

1.
L'ennemi de notre misère nous veut du bien

Il y a une grande mécompréhension quant aux « luttes » (sociale et politique) des militants. Comme les militaires, ils identifient l'ennemi responsable de leur misère (le bouc émissaire : un être extérieur du contexte de leur misère, autrement dit : leur élu qui profite des avantages (sociaux) d'être élu hors de la misère) et manifestent leur mécontentement par des évènements de protestation : sit-in (occupation des lieux générateurs de leur misère) ou marches dans les rues avec des slogans écrits sur des pancartes et scandés en choeur. Mais les militants contrairement aux militaires et aux policiers ne tuent pas volontairement. Ces mouvements de protestations sont éphémères et passagers : les protestataires retournent toujours au travail obligatoire (tenus par le salaire = la récompense : base du sens de la vie d'un esclave) sans avoir reçu satisfaction de leur revendication. Le problème de toute domination, quelle soit patriarcale, matriarcale, sexuelle, patronale, etc., réside dans la permission d'autoriser (de désirer) cette domination. Les dominants sont minoritaires, les dominés sont majoritaires : il est très facile de destituer un dominant de sa domination : il suffit de refuser dans sa quotidienneté sa domination. Un dominant garde sa place de dominant uniquement parce que les dominés le veulent bien. Tout le paradoxe réside ici. Les dominés ne se rendent plus compte de leur désir d'être dominés : ou ils l'ont oublié (!). C'est ce qui motive les organisations protestataires dominantes (les dominées n'agissent pas) : c'est cet oubli. Les militants manifestent pour avoir oublié d'être consentants. Si vraiment les dominés ne désiraient pas être dominés (punis, maltraités, humiliés, etc.), ils n'auraient qu'à tourner le dos (se désintéresser) de la domination qui s'évanouirait d'elle-même. Si le dominant n'a plus sur qui dominer, sa fonction disparaît.

[ La guerre sert à aggraver sa misère en valorisant l'action : la guerre est l'activité culminante de l'action (l'espace et le temps de son règne) dans l'obéissance absolue. La guerre (le combat) donne un sens à la vie (la mort) des combattants. Autrement dit : un piège à cons. Les combattants jouissent de la destruction, autrement, ils ne combattraient pas : l'action de tuer perdrait son sens. Les combattants par l'action comblent le vide de sens de leur vie. A quoi ça sert de bombarder des immeubles ? à imager (rendre réel) une victoire illusoire que cultive le bluff de la guerre, à rien, que de de renforcer le sens et la motivation de guerroyer. Les seuls gagnants (et encore) sont ceux qui ont misé et provoqué le conflit dans l'ombre qui sert à renforcer leurs positions dans la pyramide sociale de la hiérarchie : celle des Lâches. ]

L'identification de nos sociétés autoritaires à forme pyramidale montre que la base est plus large que le sommet. Si cette pyramide de la hiérarchie tient, c'est grâce principalement au « sentiment de puissance » (voir infra : « Le sentiment de puissance et l'euphémisme ») : d'avoir l'autorisation hiérarchique de faire souffrir ceux positionnés en dessous et d'en prendre du plaisir, à la fois pour le dominant et à la fois pour le dominé (qui alimente la domination établie par la revanche). Dans la pyramide, tout dominant est dominé, même le dominant au sommet, car sa base de domination est très réduite à quelques individus (ses proches amis ennemis qui veulent le remplacer) : c'est ce qui tient la hiérarchie avec une accroche (dépendance) en haut et une accroche en bas (dans l'horizontalité est cultivé l'isolation, pour qu'une couche - classe sociale - ne puisse pas se détacher en donnant le mauvais exemple de la suffisance de l'autonomie hors de la pyramide). Mais cette pyramide n'est pas stable, elle est même en instabilité permanente, car chaque échelon dépend de l'autre, si l'un fait défaut, la pyramide entière s'écroule. L'injustice des salaires est un autre ciment de cette pyramide : l'instauration de la convoitise qui permet le remplacement perpétuel de la position (de l'emploi) qui fait défaut. L'injustice du salaire mêlé au sentiment de puissance qui baigne dans la satisfaction maintient la pyramide de cette hiérarchie sociale volontaire. Dans la société hiérarchique, les êtres humains sont interchangeables et déconsidérés et cultivés à être irresponsables, dans le cas contraire la pyramide hiérarchique ne tiendrait pas, pour la simple raison qu'elle ne sert pas la survie de l'espèce humaine (ni des autres espèces) : au contraire, elle sert sont extinction par son dépérissement dans l'abondance inutile. Nous le constatons aujourd'hui par : la fermeture d'esprit, la bêtification de chacun, l'incompréhension généralisée, la médiocrité des arts, la domination du divertissement, le rejet de la réflexion, la confusion du sens des choses, l'ennui profond et fondamental, l'invasion d'une peur indistincte matérialisée par la volonté de contrôle du mouvement des populations par l'intermédiaire d'écrans qui éloignent du contact humain direct, l'épuisement des ressources planétaires, des prises de décisions à répétition qui mettent en danger les populations, des dépressions psychiques en chaînes, des suicides motivés par le rejet du système hiérarchique, etc., il y en a tellement.

L'ami qui soutient notre misère est construit en nous-mêmes. Ne faudrait-il pas s'en débarrasser ?

 

 

février 2013
12.
Protection contre la fraude, sanction de la fraude : ou l'illusion d'un monde économique équitable

HADOPI : budget 11,4 M€/an (réduit à 8,5 M€ pour 2013), 70 fonctionnaires salariés. Aucune « prise sérieuse » qui puisse rembourser l'investissement des contribuables. Le contrôle du flux de l'information est un désir de gouvernement irréalisable : une illusion ou une propagande coûteuse. HADOPI se justifie dans la lutte contre la fraude, la protection contre la fraude, et la sanction de la fraude. Mais la fraude est une règle majeure dans un marché mondialisé à la libre concurrence néolibérale. HADOPI se veut être le gardien du péage de la consommation culturelle du divertissement qui empêche la libre concurrence de la consommation gratuite. HADOPI est une contradiction dans le marché libéré du libéralisme. HADOPI est elle même une fraude, puisqu'HADOPI a été commanditée par le groupe privé américain dominant des industries du divertissement. Pour que l'intérêt de compagnies commerciales privées puisse passer devant « l'intérêt général » public, il faut qu'il ait eu : fraude. Détournement de la loi par corruption de hauts fonctionnaires.

La fraude est la base de l'existence du jeu de compétition économique. Sans fraude, pas de gains certains. Sans gains assurés : pas de mise. C'est le noeud de l'investissement financier. Pas de compétition financière possible sans dopage. Pas de gain sans « dessous de table ». La fraude garantit le gain avec certitude. Placer de l'argent pour gagner de l'argent. Toute l'économie libérale capitaliste fonctionne sur la fraude et l'escroquerie, mais détournée afin qu'elle demeure invisible et indétectable des concurrents et de la main d'oeuvre exploitée. Toute l'élégance de l'escroquerie réside à ce qu'elle reste invisible pour l'honnêteté simulée de l'escroqué (le pigeon avide). Même quand elle est détectée : Barclays, Crédit Lyonnais, Goldmann Sachs, Société Générale, etc., et médiatisée ; la sanction est tellement ridicule qu'elle n'a aucune incidence sur la continuation de l'application de la fraude dans la transaction financière. La sanction est assimilée à un pot-de-vin : elle se paye. La sanction identifie la fraude (dans un commun accord de la concurrence partenaire), mais ne l'annihile pas, voire la renforce : les gains sont encaissés, jamais remboursés et des « pots-de-vin » sont distribués pour atténuer la tempête médiatique de l'indignation.

Les artistes n'ont aucun droit d'auteur au prorata de leur travail. Ces droits leur sont volés par le marché mondial du divertissement partagé entre quelques compagnies majeures liées à l'escroquerie loyalisée (l'escroquerie protégée par la loi). La seule protection du droit d'auteur des artistes réside dans la gratuité de la consommation de leurs oeuvres. HADOPI est un pot-de-vin public de l'Etat destiné aux industries privées lésées par la concurrence d'un manque à gagner : à cause de la gratuité (revendiquée par les artistes libres). HADOPI, nous l'avions dit, est une concurrence déloyale payée par les contribuables qui téléchargent et qui sont punis par la police qui vole par la force des objets qui n'appartiennent pas à l'Etat.

 

11.
Payer avec une monnaie gratuite (pour commencer)

A la suite du texte : « La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société : ne la ratons pas ». Voici une solution simple pour en finir avec : la misère, l’empoisonnement, la corruption, l’hostilité, le meurtre, l’abandon, la pauvreté, le travail obligatoire, l’esclavage, la médiocratie, le contrôle des flux de populations et des idées, la violence, la guerre, l’irresponsabilité, l’incompétence, l’expulsion, la répression, etc. Pour une transition douce de notre régime capitaliste vers le régime gratuit, il n’est pas nécessaire de violenter nos habitudes. L’action de payer avec un objet : carte, papier, pièces, etc. est tellement ancrée dans nos habitudes quotidiennes que le billet gratuit peut aider à cette transition. C’est une proposition simple. Il suffit d’imprimer le billet gratuit pour payer ses factures et tout le reste, au fur et à mesure, petit à petit. Au début, ce sera pris comme un gag, mais quand la faillite des banques ne sera plus possible à dissimuler, c’est à ce moment que l’on comprendra l’utilité de la gratuité : du don de soi pour les autres. Bien sûr, les premiers qui utiliseront l’argent gratuit seront les plus courageux et les plus généreux, aussi la plaisanterie aidera. Rire du procédé sera bien utile pour l’accepter. Le billet en question est là, téléchargeable gratuitement :

billet d'argent gratuit

Note

Précisions quant aux utopies économistes pour un monde meilleur

Les politiciens ne sont pas des personnes instruites sur le monde qu'elles gouvernent, car le temps qu'il faut pour commander (jouir du pouvoir) n'est pas utilisé pour comprendre (s'instruire) dans le contexte de sa domination. C'est pour cela que tout politicien s'en remet aux conseillés intellectuels pour prendre ses décisions (pour les autres qui ne sont pas consultés). Depuis le XVIIIe siècle, ces intellectuels sont surtout des économistes (dont Adam Smith et Marx ont donné les impulsions majeures à la formation de l'économie politique libérale capitaliste actuelle). Car l'idée de l'économie représente pour la politique : l'enrichissement et la paix pour tous. La conviction à la forme politique impériale et à la mondialisation du marché, repose sur 2 idées : 1. la garantie de la liberté à l’intérieur de l'empire et 2. l'enrichissement collectif infini à l'intérieur de l'empire. Cette croyance est encore tenace au XXIe siècle, car elle dirige la politique de l'Europe sous domination états-unienne au détriment des populations à l'intérieur de l'empire et à l'extérieur de l'empire (ce qui explique entre autres la politique répressive contre l'immigration devenue : chasse au terrorisme - « l'industrie de l'armement oblige » sic). Si les gouvernements ce sont indexés (soumis) au marché mondial, c'est grâce à la croyance de « l'enrichissement infini pour tous ». La croyance que le système libéral de la libre concurrence (la compétition sans règles de jeu, base de la guerre) assure l'enrichissement mutuel de tous et supprime la pauvreté : « si mon concurrent s'appauvrit, je ne pourrais plus rien lui vendre pour m'enrichir » résiste malgré 2 siècles de contrexemples. Chacun sait qu'une faillite de l'un offre toujours la prospérité de l'autre. C'est à partir de ce constat que Milton Friedman proposera en 1968 « l'impôt négatif » (en France nommée : l'allocation) pour éviter la destruction du marché de l'offre et de la demande dans la libre concurrence du travail sans désintégrer sa matière première principale c'est-à-dire : sa main d'oeuvre qui est à la fois sa clientèle. Comment la main d'oeuvre est-elle incluse dans l'équation libérale de l'enrichissement pour tous ? m'échappe. Certaines banques d'investissements s'épanouissent dans ce système qui leur est favorable pour : ruiner la concurrence, ruiner des populations et ruiner des nations (que d'exemples du début de l'industrialisation à aujourd'hui). Milton Friedman et Friedrich Hayek sont après la Seconde Guerre mondiale, les deux économistes (professeurs à l'université de Chicago) qui inspireront les politiciens à appliquer leurs théories et cela introduira le néolibéralisme dans l'économie politique mondiale (en marche depuis l'effondrement de l'empire chrétien à partir du XIIIe siècle et définitif au XVIIIe. La domination de l'économie politique s'affirme au XIXe siècle). Au XXe siècle, les présidents des nations appliquent leurs idées néolibérales (1ere expérimentation au Chili sous la dictature du général Pinochet, puis Margaret Thatcher en Angleterre, puis Ronald Reagan aux Etats-Unis, puis l'Allemagne d'Helmut Kohl et la France du socialiste François Mitterrand, puis l'Europe entière et le reste du monde) par la privatisation massive des services publics et l'ouverture du marché intérieur à la concurrence mondiale, etc. Personne n'a pensé que « la libre concurrence » qui est la base de la guerre c'est-à-dire, la base de « l'esprit de compétition de battre ses concurrents » est un acte destructeur et que l'arme du moindre coût n'enrichirait pas l'humanité entière (dans une croissance à l'infini) et ne pourra entretenir la paix mondiale : ce qui en soi est une contradiction de base, ou une tromperie volontaire, car l'enrichissement perpétuel du libéralisme ne se cultive que dans la guerre en paupérisant les populations au travail, en d'autres termes : en créant de l'esclavage. L'enrichissement infini (la croissance) ne peut pas exister sans l'appauvrissement croissant des populations et la limite de l'enrichissement infini se retrouve dans la mort de la civilisation exploitée. C'est-à-dire, ce que nous vivons actuellement : la perte de sens dans la culture de l'existence même de l'être humain.

 

10.
Le sentiment de puissance et l'euphémisme

Qu'est-ce qui tient une société hiérarchique basée sur la domination ? Le sentiment de puissance. Certains (comme moi) ont du mal à comprendre : comment est-ce possible de ne pas venir en aide à une personne qui le demande (en dehors de donner la pièce au mendiant) ? Réponse : pour ressentir le sentiment de puissance : la satisfaction de se sentir nécessaire aux autres et de refuser cette aide, génère le sentiment de puissance. Faire souffrir l'autre, génère le sentiment de puissance. Le sentiment de puissance fait partie de la collection des jouissances, voire même des réjouissances, dans le cas de pouvoir absolu. C'est pour cela qu'il n'y a aucun moyen raisonnable de convaincre une personne pourvue du sentiment de puissance d'arrêter de faire souffrir son prochain, car cette requête (la pitié) même alimente le sentiment de puissance. La nécessité de la recherche du sentiment de puissance est motivée par la frustration [1]. La vengeance et le mépris permettent aussi l'accès au sentiment de puissance. C'est une reposition dans la certitude, de soi, comme si le doute faisait souffrir. La culture de la haine génère le sentiment de puissance. Obéir pour se faire obéir est la voie la plus simple pour assouvir une frustration durable. Et générer le sentiment de puissance. L'administration, la police et l'armée regorgent de personnes frustrées à la recherche du sentiment de puissance (aussi tout employé d'entreprise à forte hiérarchie). Le sentiment de puissance est protégé par l'uniforme et les armes. L’uniforme renforce l'anonymat de l'irresponsabilité : « c'est un ordre de mon supérieur » (sic) à ce « que je prenne du plaisir à faire du mal à l'autre et du bien à moi » (non dit). Le port du masque (casque de protection) consomme la lâcheté du soldat frustré, par l'anonymat (il n'est pas reconnu par son visage, mais par son uniforme). Le sentiment de puissance se mêle à la lâcheté. Il frappe toujours les plus faibles et redoute les plus forts. L'abus de pouvoir est constant et sollicité, le contexte le permet et le demande : des armes contre pas d'armes, des uniformes contre des vêtements quelconques (personnes non identifiables et susceptibles d'être des terroristes) autorisent le meurtre (la destruction de l'autre).

La pratique de l'euphémisme [2] est une prédisposition (pas une disposition) de ce que pourrait blesser directement l'autre. Il se développe dans l'appréhension suppositoire (la crainte). Le mot cru est assimilé à une insulte et l'euphémisme à l'appellation due : exemple les vieux et les personnes âgées. Mais l'euphémisme rajoute un sens supplémentaire que ne détenait pas l'appellation crue. C'est à ce stade qu'on rentre dans la confusion de la « langue de bois » où la chose désignée devient à signifier autre chose. Un déplacement de sens. Avec des mots différents qui éloignent leurs sens communs. Ils ne sont plus synonymes et peuvent par glissement même devenir antonymes. Le paradoxe de l'euphémisme est de ne plus savoir de quoi on parle. La langue euphémique est très pratique pour brouiller le sens de l'énoncé. Et transformer des innocents en coupables par de fausses affirmations qui paraissent vraies pour légitimer la violence administrative, policière et militaire.

La langue euphémique mêlée au sentiment de puissance est l'arme du pouvoir absolu. Les personnes prises dans ce piège sont détruites; définitivement. [3]

 

Notes
[1] colère refoulée et euphémique, état de tension, de malaise, de malêtre provoqué par une impossibilité, une contrainte fatale qui empêche : d’atteindre son but, de réaliser un désir ou le refus de l'autre de satisfaire une demande aussi pulsionnelle. Sentiment de : dépossession. d'insatisfaction. de besoin. de privation. de manque. d'inassouvissement. de faim. de soif. de sexualité sans orgasme. de dégoût. la liste n'est pas finie.
[2] du grec ancien euphêmismos qui signifie : utilisation de bonnes paroles. Nous ne savons pas ce que les Grecs anciens comprenaient par : bonne parole.
[3] Mettre à tout prix du sens (là où il n'y en a pas). Nous, humains sommes des bêtes, avec du sens. Vivre sans sens, nous fait perdre la raison d'agir. Et l'absence d'action est considérée être une maladie : de la dépression ou de la paresse. Le sens de la raison motive la langue euphémique par la violence envers les personnes désarmées. Pour désarmer son agresseur euphémique, il faut annuler le sens de l'action par le paradoxe, mais dans le feu de la violence, ce n'est pas facile.

 

9.
Chômage et impôts : le lien

Une population au chômage est une population qui ne paye pas d'impôts, c'est pour cela que les gouvernements en font leur priorité : les impôts payent leurs salaires élevés.

Tout comme la TVA, cet impôt injuste qu'aucun gouvernement ne reforme : la TVA demeure, car elle paye leurs salaires élevés.

Il n'y a que les économistes du revenu de base inconditionnel (Suisses, Allemands et Autrichiens) qui proposent un partage équitable et logique des impôts, mais personne ne les entend. Tu dis QUOI ?

Bien sûr, il y a beaucoup mieux que le revenu de base inconditionnel : c'est la gratuité généralisée.

Le revenu de base inconditionnel est un passage vers la gratuité généralisée . Autrement dit : le don.

Le don n'a rien à voir avec le troc : le troc compte, le don ne compte pas, il donne.

 

8.
Un billet de la nouvelle monnaie mondiale gratuite

un billet de la monnaie gratuite

 

7.
La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société (ne la ratons pas)

Nous savons depuis 2008 que le système bancaire vacille (les dettes publiques sont irremboursables, elles prennent les populations en otage et les faillites de banques s'accumulent). Tous (nos trains de vie) dépendent de l'équilibre des flux monétaires, équilibre qui est mis en danger permanent par la croyance à la croissance infinie (l'enrichissement infini) : le déséquilibre permet la spéculation. Mais la stabilité du système financier même s'il tangue et tant qu'il ne coule pas, garantit ses privilèges et sa richesse, c'est une tradition de corruption (pour se gâter), instituée et cultivée par les banquiers d'affaires : voler aux êtres humains leur vie (qui vivent pour payer le crédit par leur travail obligatoire) et de l'autre, entretenir une minorité dans le luxe (qui vivent dans l'oisiveté de leurs investissements). Mais la première occasion d'investissement par ceux qui travaillent est exploitée : identifiés comme petite bourgeoisie. C'est pour la vénalité qu'une direction de politique nationale ne peut être gouvernée par les politiciens, mais par les banquiers (à l'ombre des médias, les gardiens du trésor qui le spéculent), car toute vie est considérée achetable. Sans argent, pas de mouvement, est convaincu. Les politiciens sont les marionnettes des obligations bancaires qui commandent le système monétaire du marché mondialisé dans un réseau d'influences nommé : le noeud papillon. Toute vie est à vendre. L'art de gouverner est indexé au marché (les banques mondiales, continentales et nationales sont des entreprises privées non imposables qui se confondent avec le Trésor (le bien) public). La domination financière. Nous savons aujourd'hui que le système bancaire (une société humaine basée sur la vente et l'achat d'argent) atteint sa limite. Le mépris de la vie. L'expérience de la gratuité open source est une première dans l'histoire de la civilisation occidentale.

Le « prêt sur gage » ne devrait plus nous concerner pour acheter l'inaccessible : la propriété (à ne pas confondre avec le chez soi). Les populations exploitées et trompées devraient tourner le dos à ces machinations hostiles qui utilisent son travail pour détruire l'environnement planétaire et les maintenir dans la servitude et la misère. La misère consiste à payer pour vivre, pour avoir le droit de vivre. Avons-nous franchi le cap où l'abus a dépassé le seuil de tolérance ? Chaque crise montre que non. Mais « on ne peut en mettre plus de ce que ça peut contenir, sans que ça craque ». Un gouvernement ne partage jamais ses informations importantes dans la tradition gouvernementale de la dissimulation pour demeurer en position de domination. Que ceux qui se destinent au « haut fonctionnariat » ont appris à l'école (le pouvoir c'est détenir le secret, pour avoir l'avantage sur l'autre). Au lieu, ensemble, de reconstruire notre société, notre gouvernement cède sa souveraineté financière à l'Europe (le 51e état des Etats-Unis) : tant pis pour lui. Est-ce une première étape de la séparation du peuple et de l'Etat ?

La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société. Une société basée sur le flux monétaire de l'argent qui corrompt le désir de chacun. L'argent détourne le sens de l'action de sa vie : « pour obtenir ça je dois faire autre chose pour avoir ça » est une corruption. Pour me loger, je dois faire un travail qui ne me plait pas, pour gagner de l'argent régulièrement, pour acheter de l'argent (crédit), pour obtenir une maison, qui peut m'être saisie à tout moment. La suppression du système bancaire qui vend de l'argent supprime cette escroquerie par abus de confiance et l'instauration de la culpabilité « si tu ne travailles pas, tu es un moins que rien ». Cette fraude est normalisée depuis tant de siècles, sans que personne ne réagisse : est invraisemblable. La culture du don de soi : de faire pour les autres est l'action essentielle pour l'équilibre d'une société. La faillite du système bancaire signifie : plus de corruption, ni d'esclavage : la fin de l'esclavage du travail obligatoire pour avoir le droit (sic) de manger et de se loger. La faillite du système bancaire est une aubaine pour réapprendre à vivre pour les autres avec générosité et sincérité et cultiver l'intégrité.

Nous avons tout à gagner de l'effondrement du système bancaire pour l'épanouissement de nos sociétés. Ne plus être gouverné par des nantis corrompus idiots (la richesse rend bête, le pouvoir rend bête), retrouver sa souveraineté, sa responsabilité envers les autres (de ne pas laisser mourir les autres, ni de tuer les autres par vénalité), la police ne pourra plus être corrompue par la contradiction de protéger les privilégiés gouvernants contre les populations dont elle fait partie, plus de travail obligatoire, plus de dettes, plus de mensonges, plus de sentiment de culpabilité. Nous allons apprendre à travailler gratuitement pour les autres pour le plaisir où plus rien n'est payant (puisqu'il n'y a plus de quoi payer : la monnaie ne vaut plus rien : dollar, yen, euro, etc.). Nous allons transformer le mépris en sympathie puisqu'il n'y a plus besoin de se haïr dans la compétition de « décrocher le job » que l'un aura et l'autre pas, puisque le travail devient un loisir (il n'est plus obligatoire). Tout comme l'hypocrisie n'est plus nécessaire pour tromper l'autre puisqu'il n'y a rien à gagner (plus d'argent) pour le tromper : la sincérité est plus agréable à vivre que l'hypocrisie et permettra de moins s'empoisonner l'esprit. Au lieu de fonctionner sur l'échange d'argent qui n'a aucune valeur, nous allons fonctionner sur l'échange du don (de soi) qui est infiniment plus gratifiant.

La valeur de l'existence est portée sur l'être humain et non plus sur l'argent.

La faillite du système bancaire reporte la valeur de l'existence sur l'être humain.

La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société : ne la ratons pas.

pétition

postNotes A

1. Pour le fisc (Trésor public), un don est imposable, c'est-à-dire que le don est payant. Mais plus le lien de parenté est étroit entre le donneur et le receveur, moins les taxes (droits) sont élevées. Donner à un étranger coûte plus cher pour le donneur qui doit payer jusqu'à 60% de taxes aux impôts de la valeur du don (de 5% à 45% entre parent et enfant, 55% entre oncle/tante et neveu/nièce). Le receveur doit s'acquitter de payer l'impôt, bien que le donneur peut le faire en payant une taxe moins élevée parait-il. La gratuité du don est un préjudice à « l'intérêt général » : c'est une fraude. Passible d'être dépouillé de la valeur jusqu'à 60% de son don. Dans cet état de société, on peut comprendre l'enjeu monumental de la gratuité, du don sans contrepartie, de prendre ce qui est nécessaire pour soi, devient toute une éducation à élaborer. La taxe n'est pas au prorata de la valeur donnée, mais suivant le degré de filiation.
2. La gratuité est apparue massive et possible grâce à l'informatique, mêlée au réseau Internet : la notion d'Open Source, qui permet de les distribuer à tous des outils non-propriétaire, revient moins cher qu'un dispositif à péage. Le système d'exploitation gratuit Linux existe depuis 1996. L'idée d'un réseau gratuit dans les années 60 du XXe siècle. L'effondrement des labels de disques indépendants (distribution impossible, car monopolisée) a créé les netlabels où les albums sont téléchargeables gratuitement. La gratuité est devenue un mode de paiement concurrentiel pourchassé par les oligopoles de la finance avec des Etats corrompus servis par la police.

 

postNote B

censure appliquée par Indymedia : Open Publishing ?

Nous nous sommes habitués de temps en temps à publier certain de nos textes à Indymedia, mais il semble qu'une censure irrationnelle règne dans l'organisation, nous l'avons constaté d'abord avec Indymedia Toulouse qui a censuré entre autres des textes de Mona Chollet (journaliste au Monde Diplomatique avec Serge Halimi) avec quelques-uns des nôtres. Nous sommes donc allés publier à Indymedia Paris. Mais dans la continuité de la censure irrationnelle que nous avons rencontrée à Toulouse (qui a fermé depuis), nos publications analysantes ne passent pas à la publication. La mondialisation d'Indymedia pose question : dans pratiquement chaque pays, Indymedia annonce et rapporte la majorité des évènements de protestations, mais ces évènements ne sont pas mis en liaison : à quoi sert cette mondialisation (la répétition du même modèle dans la langue régionale avec ses problèmes régionaux), à part être une fenêtre exceptionnelle de contrôle pour la CIA et autre FBI, ces polices violentes auto instituées du Monde ? Mais ces polices en même temps sont assez stupides pour s'emparer des disques durs du serveur tous localisés en Angleterre en 2005. En 1999 il s'agissait pour Indymedia de résister à la mondialisation qui en 2013 est consommée. Nos analyses ne servent pas l'activisme de la violence régionale, mais l'action de la conciliation mondiale à éveiller les esprits. Les coupables ne sont pas ceux qui veulent gouverner, mais ceux qui se laissent gouverner : c'est-à-dire : nous le peuple. Nous ne pouvons que cesser de publier sur Indymedia. Voici la discussion, dont la partie censurée :

DISCUSSION

Réponse sur Indymedia Paris

On peut rêver, ou étudier l’économie politique !
16 février 05:14, par Vieux Sympathisant de la Gauche communiste internationaliste

Il faudrait quand même que certains étudient un peu le fonctionnement du capitalisme : le système bancaire n’est pas indépendant du reste de l’économie, et ce qui garantit la richesse de la bourgeoisie, c’est l’appareil productif. La banque, ça ne produit rien.
Quant à l’idée que ce sont les banquiers qui dirigent la politique, autant que je le sache, la puissance militaire et sociale n’est pas aux mains des banques, mais des États. Les banquiers ont une vision politique étroite et immédiate qui ne correspond aucunement aux besoins de l’État.
L’idée de la « suppression du système bancaire » présuppose la destruction du capitalisme dans son ensemble. Et ça, ce n’est pas la faillite du système bancaire, c’est la destruction de la loi de la valeur, du salariat, du profit. C’est nettement plus compliqué parce que c’est à la fois politique, économique et social. Et surtout, c’est une destruction consciente en vue de construire consciemment autre chose...

Réponse à la réponse :

La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société
16 février 18:47

. « Le système bancaire n’est pas indépendant du reste de l’économie », oui nous l'avons constaté avec la Grèce et l'Espagne, l'Islande et l'Irlande.
. « L’appareil productif » est-ce le travail obligatoire ?
. Les banquiers ne dirigent pas LA politique, mais corrompent les politiciens.
. « La « suppression du système bancaire » présuppose la suppression du capitalisme » ; la suppression de l'exploitation de l'homme par l'homme.
. Qu'est-ce que : « la loi de la valeur » ?
. « Construire consciemment autre chose... » de mieux pour tous, non ?

Réponse à cette réponse :

Quelques réponses au commentaire précédent
17 février 06:45, par Vieux Sympathisant de la Gauche communiste internationaliste

La loi de la valeur chez Marx correspond au fait qu’un produit du travail, un objet, voire un service, ne sont produits et utiles socialement que tant qu’on peut les échanger contre un équivalent monétaire. Autrement dit : on ne produit pas parce que ça répond à des besoins, mais parce qu’on peut échanger profitablement - en réalisant une plus-value - ce qui est produit, qui devient donc une marchandise. Tout a donc une valeur monétaire.
Je n’ai jamais parlé de travail obligatoire, simplement constaté que la banque ne produit rien, et que la « richesse » qu’elle produit est juste un trompe-l’œil.
Quant à la corruption de politiciens, c’est peut-être vrai dans des pays où l’État est faible, mais dans les pays développés c’est le contraire : le système bancaire fait ce que l’État lui demande et il n’a pas le choix.
L’État détermine les taux d’intérêt, les quantités de liquidités en circulation, il est le plus gros emprunteur quand il n’a pas carrément ses fonctionnaires au conseil d’administration ! Du reste, il ne reste aujourd’hui que la garantie d’État d’à peu près crédible, aucune banque ne peut se considérer tant soit peu sans risque à l’heure qu’il est.
Le capitalisme n’est pas que l’exploitation de l’homme par l’homme ; la définition, c’est le salariat, le profit et l’accumulation du capital.
Après, la « construction consciente d’autre chose » est une vaste discussion. Le point de départ en ce qui me concerne, c’est qu’on ne construira rien de mieux tant qu’on n’aura pas détruit le capitalisme. Après, la question est ouverte...

Réponses à cette réponse (nous n'avons pu récupérer qu'une partie des textes mis en publication) : [LA CENSURE COMMENCE ICI]

La plus-value corrompt le travail salarial
17 février ...

C'est sans doute cela qu'il faut changer pour vivre mieux entre humains : « on ne produit pas parce que ça répond à des besoins, mais parce qu’on peut échanger profitablement : en réalisant une plus-value » pour retirer la corruption du travail, l'activité humaine principale. D'autant que la plus-value ne concerne pas le salariat.

Les Etats corrompus par les banquiers
18 février ...

« Quant à la corruption de politiciens, c’est peut-être vrai dans des pays où l’État est faible, mais dans les pays développés c’est le contraire : le système bancaire fait ce que l’État lui demande et il n’a pas le choix. » Il semble que de nombreux exemples montrent le contraire : en « s'inspirant » du modèle américain dominant où la « Federal Bank » équivalent de la Banque de France, tous deux privées, prennent des décisions indépendantes de l’État (ne serait-ce que faire fonctionner la planche à billets dont elles sont souveraines), dans un rapport de force constant avec le gouvernement. De Gaulle avec le CNL (le Conseil National de la Résistance) en 1945 avait nationalisé la Banque de France à cause de ses méfaits ; notamment ses liens financiers avec Hitler et Franco. Que Georges Pompidou (ancien directeur de la banque Rothschild) a reprivatisé en 1967 pendant qu'il était président de la République. Aujourd'hui, c'est la troïka (Commission européenne, FMI et Banque centrale européenne) qui gouverne les finances européennes à laquelle notre président semble avoir cédé sa souveraineté (Olivier Delamarche). Le cas de la faillite de la Grèce est attribué entre autres à Goldman Sachs (banque d'affaires privée aux bénéfices indécents), etc. Aussi, il semble que toutes les banques d'affaires soient liées par des intérêts entremêlés, dont la plus influente est la Britannique Barclays, sont toutes complices de malveillances financières. Dernièrement, les « Accords Trans-Atlantiques » et le « Partenariat Trans-Pacifique » sont les effets de la mondialisation gouvernée par les banques d'affaires et non les Etats. La résistance à New York des Indignés contre Wall Street (bien que les Bourses ne soient plus le siège des transactions financières à cause de leurs « lenteurs » sic) montre une résistance à une volonté de prise de pouvoir « global » du monde financier contre le bien-être des êtres humains. Les exemples ne font que s'accumuler.

Payer avec une monnaie gratuite (pour commencer)
17 février 15:40

A la suite du texte : « La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société : ne la ratons pas ». Voici une solution simple pour en finir avec : la misère, l’empoisonnement, la corruption, l’hostilité, le meurtre, l’abandon, la pauvreté, le travail obligatoire, l’esclavage, la médiocratie, le contrôle des flux de populations et des idées, la violence, la guerre, l’irresponsabilité, l’incompétence, l’expulsion, la répression, etc. Pour une transition douce de notre régime capitaliste vers le régime gratuit, il n’est pas nécessaire de violenter nos habitudes. L’action de payer avec un objet : carte, papier, pièces, etc. est tellement ancrée dans nos habitudes quotidiennes que le billet gratuit peut aider à cette transition. C’est une proposition simple. Il suffit d’imprimer le billet gratuit pour payer ses factures et tout le reste, au fur et à mesure, petit à petit. Au début, ce sera pris comme un gag, mais quand la faillite des banques ne sera plus possible à dissimuler, c’est à ce moment que l’on comprendra l’utilité de la gratuité : du don de soi pour les autres. Bien sûr, les premiers qui utiliseront l’argent gratuit seront les plus courageux et les plus généreux, aussi la plaisanterie aidera. Rire du procédé sera bien utile pour l’accepter. Le billet en question est visible et téléchargeable ici : [http://centrebombe.org/livre/app.13.html->http://centrebombe.org/livre/app.13.html]

 

6.
Un Monde mécanique ?

Le Monde est-il mécanique, pour le gérer avec des chiffres ?

Compter amène inévitablement l'erreur.
Ou : le désir d'exactitude amène inévitablement l'inexactitude.

 

5.
L'imposition et la punition (culture de la violence sans courage)

TANT QUE nos sociétés baseront leur fonctionnement sur l'imposition et la punition, aucune sympathie dans l'échange et le partage ne sera possible entre nous êtres humains. Imposition et punition n'engendrent qu'hostilité et vengeance. A quoi sert l'hostilité ? Au commerce des armes de pétarade (outil bruyant de soumission) pour faire la guerre (toujours) aux plus faibles (la guerre qui ne résout rien, mais au contraire (étend l') empire. Empirer est le bénéfice du trafic : sans armes pét-arad-antes (qui pètent dans la parade) pas de guerre massacre à 1$ la cartouche. La fléchette au curare ne fait pas de bruit et ne tue pas* : elle immobilise l'hostilité). Imposer et punir ne montre que l'irrespect cultivé en nous-mêmes entre nous-mêmes : « nous les autres ». En d'autres termes : la culture de la peur de l'autre (du monde) se croyant protéger par le mépris (le rejet et le dénigrement de l'autre), attitude motivée par sa frustration sociale croyant être résolue dans son obéissance à la hiérarchie. De ceux qui disent penser et agir pour les autres (politiques, associations caritatives, intellectuels, religions, économies à bénéfices, banditismes, etc.) de prendre les autres « en leur pouvoir » (à charge) : parce que ces autres sont incapables de penser et d'agir pour et par eux-mêmes ? allons, « un peu de respect ! » : nous sommes tous les mêmes êtres humains. Les enfants et les chiens sont le dernier stade de l'irrespect de la hiérarchie sociale qui impose et punit : le premier stade de la violence sans courage des propriétaires et des parents qui défoulent leur rage sur le plus faible (qui n'a aucun moyen de se défendre).

* [C'est au physiologiste et penseur Claude Bernard, dont la première expérience, sur une grenouille, date de juin 1844, qu'on doit l'explication des effets surprenants de ce poison : sous son action, l'excitation d'un nerf moteur ne déclenche plus la contraction du muscle auquel il est relié ; à forte dose, cette déconnexion de la jonction neuro-musculaire paralyse successivement les muscles du cou et de la face, des membres supérieurs puis inférieurs, les muscles abdominaux et thoraciques, et enfin le diaphragme, cette dernière étape entraînant la mort par asphyxie. Mais « seul l'élément moteur est atteint » : le muscle reste excitable, la sensibilité et la conscience sont intactes, « l'intelligence se trouve en quelque sorte enfermée toute vive dans un cadavre ». Jean-Pierre Fourneau EU2009]. Le curare de synthèse est un produit courant de l'anesthésie d'aujourd'hui.
[l'Oxford Dictionary interprète : là où il vient, on tombe. Ce « curare » hispanique vient (?) de l'amérindien « kurary » : « ur » = venir, « ar » = tomber. Rien à voir avec la propriété de guérir : curer qui de « curare » signifie bien : cure = prendre soin, soigner, ou « curar » = guérir. Troublant non ? Qu'est-ce que ça veut dire ?]

La gestion technique (mécanique) des êtres humains

TANT QUE la gestion comptable de nos sociétés s'opère dans la langue technocratique du détail, elle légitime l'imposition et la punition. La gestion technique des êtres humains légitime l'imposition et la punition : « c'est comme ça » la machine de l'humanité. La langue technique comptable voit le monde (la nature avec les humains) comme un mécanisme (exploitable). Nous nous organisons dans le monde comme dans une machine. Une horloge mécanique prédictible avec des horaires. L'ordre ou l'organisation sociale doit être synonyme de prédictibilité. Sinon, l'image du chaos-désordre, la fausse évidence négative de l'imprévu que la police et l'armée combattent et qui est l'ennemi de l'ordre et du bénéfice prévu. Un évènement imprévu est intolérable dans la machine du bénéfice économique étatique privé des gouvernements des sociétés humaines. Tout imprévisible est détruit par la force. C'est en ce sens aussi que les gouvernants provoquent des évènements catastrophiques : les guerres. Une guerre est prévisible contrairement à l'autogestion pacifique des populations. La guerre sert le spectacle commercial de l'humanité et contrarie la monotonie de la prévisibilité mécanique quotidienne et rassemble les troupes dans la croyance du mensonge cru pour la motivation d'un idéal absurde. Histoire de renflouer les caisses en allant piquer aux autres (très vieille idée encore tenace).

Le langage technique de la gestion publique ne sert pas le bien-être public de chacun, mais le bien public : la comptabilité de « l'intérêt général » qui n'appartient à personne.

Sur quoi se fonde la gestion publique ? La balance entre les dépenses et les recettes. Les recettes publiques dépendent en majorité (presque uniquement) des impôts de toutes les taxes appliquées (de la TVA, impôts fonciers, impôt sur le revenu, etc.), du paiement direct des usagers (tickets, factures, etc.) et des placements bancaires d'Etat (livret A, etc.). Il existe un grand nombre de caisses où les impôts sont disséminés. Les caisses régionales (conseils régionaux et généraux (départements), les caisses des mairies, des ministères, du gouvernement, et de l'Europe. C'est une économie théoriquement sans bénéfice, mais la privatisation des compagnies publiques a permis l'introduction de capitaux privés supplémentaires par l'intermédiaire des banques, demandant en retour des bénéfices : autorisé par la loi Giscard de 1973. La privatisation permet de hausser le prix du service (au) public. L'introduction des capitaux privés dans la gestion publique a généré les dettes nationales. Ces dettes sont impossibles à rembourser, car si les Etats ont emprunté, c'est par manque de recette (des impôts ou une machination des banquiers d'affaires) pour la réalisation de projets ambitieux et coûteux (prétextes à l'inflation). La rentabilité d'un projet public est un désir irréalisable (une supercherie), il faudrait vendre le service public au moins deux fois son prix au public qui ne peut pas payer, ce qui revient en contradiction avec la portée publique du projet : un service hors de prix est invendable, sauf s'il est privatisé. L'Etat ne fabrique rien, il ne peut donc rien revendre au public qui le paye, son domaine c'est le service au public qui le paye. Mais un Etat sans service est un Etat inutile.

La première base de toute survie humaine est l'alimentation, l'alimentation est organisée en productions de réseaux privés de l'industrie alimentaire dont les produits artisanaux de la ferme sont une production minoritaire ou de luxe (c'est-à-dire trop cher pour la majorité). Le rôle de l'Etat est régulateur pour éviter les abus, mais ces abus existent en permanence, ne serait-ce que l'augmentation permanente du prix à son accès. La seconde base de toute survie humaine est le logement (un chez soi). Ici aussi le parc immobilier est majoritairement privé et spéculé (crédits obligatoires, inflation de la revente, taxes, etc.) qui empêche de se loger simplement. Dans le parc des HLM (habitations à loyer modéré) n'habite que celles et ceux qui y sont obligés dû à leur faible revenu. La construction de ces immeubles est médiocre et ne permet pas une vie paisible due aussi à l'entassement des populations. Les grands ensembles des architectes utopistes n'ont donné que des ghettos où règne la violence de la misère. La troisième base de toute survie humaine est l'eau et l'énergie électrique. Là aussi, il y a eu privatisation qui cause des surfacturations. La quatrième base de toute survie humaine est la communication et le transport, encore privatisé (les PTT devenus la Poste et France Telecom devenu Orange, SNCF, Air France, transports en commun urbains et les voitures privées hors de prix). Tout cela pour servir : la culture (sa culture) : pour parler, lire, calculer, penser, créer, jouer, savoir faire, qui passent d'abord dans notre organisation sociale par « l'éducation ». Jamais indépendante des idéologies religieuses ou laïques (deux mêmes choses, mais avec des dieux différents). L'éducation est un conditionnement politico-religieux des enfants et non une ouverture d'esprit au monde et à la vie.

Le jargon sérieux de la gestion publique de « l'intérêt général » ne s'attache qu'aux détails et aux faits qui déséquilibrent les dépenses des recettes. Mais reste impuissante quant à la décision politique de l'élu et de sa cour de responsables, de la validité publique d'un projet à payer pour les êtres humains vivants ensemble. C'est l'esprit déterministe qui valorise la quantité plus que la qualité inquantifiable. Le projet politique navigue toujours sur l'utopie (depuis Platon) de « l'humain, être profondément social ». Prenons l'exemple de l'aménagement du territoire : le maître idée est : partout, plus vite, plus loin au nom de l'idéologie du progrès. Cette idéologie signifie, vue d'un autre angle : invasion globalisante de l'activité générale humaine sur la Terre. Elle ne laisse pas de place aux autres : aux personnes. Elle nie la vie (le bien-être) de chaque individu qui doit s'adapter à la politique de « l'intérêt général » qui ne s'adresse à personne et qui est le reflet de l'utopie politique qui domine et cultive des individus inférieurs en masse. Les élus sont payés par les contribuables (individus inférieurs en masse) pour accomplir les erreurs de l'utopie d'une société sans individus qui rejoint la vision déïque (de la science) dans la « perfection du chiffre » mécanique des recettes et des dépenses équilibrées. Cela suffit-il ?

 

4.
Mignon-gentil-joli : ça rassure sa peur (la sienne ?)

La pratique du joli n'est pas de l'art, mais une décoration qui cache (pas vraiment, même révèle) sa misère.
Plus la décoration est extravagante, plus la douleur est profonde et la peur permanente.

 

3.
La domination du père (ou de la mère qui se transforme en père) comme modèle de société

Il n'y a aucune raison d'avoir peur de l'autonomie ou de l'indépendance : « seul, tu ne mourras pas de faim à moins de vouloir ta mort » (ton suicide est un mode de vie aussi), au contraire l'autonomie renforce ses capacités d'agir pour vivre, qui n'empêche surtout pas la paresse. Nos sociétés basées sur : la domination du père ne justifie pas la peur de mourir de faim et de froid (par son absence). Le père et la mère n'apportent pas le réconfort d'une vie entière sans misère : ce pouvoir, ils ne l'ont jamais eu (ne se tenant qu'à l'appropriation pour se rassurer), mais on s'oblige à le croire, qu'ils l'ont : c'est la croyance de base de notre infantilisme social. L'obéissance pour l'obéissance sert à quoi ? à rien (que de se faire croire). Sert à qui ? au servile qui sert, qui donne, con-sacre sa vie à (servir) un autre (qui donne sa vie à sa croyance de l'autre, re:légion). Gâcher sa vie pour un autre de peur de vivre la sienne. Pour obtenir un bétail docile d'humains, il faut cultiver son désoeuvrement, en d'autres termes : sa misère. « La dépression de l'autre est un état très profitable pour avoir sa totale soumission » (sic). Le militaire donne sa vie (sa vie en désordre à l'ordre) au général, au supérieur (plus fort) autoritaire (pour mourir au combat particulier, mais pas par mort de rire), aux généraux intéressés (mais pas au nom de « l'intérêt général » annoncé, et inconnaissable) : un jeu d'action (avec des soldats de plomb) contre les « rebelles », désignés : Ennemis Dangereux à Assassiner (les émissaires du bouc endiablé). La position infantile du civil obéissant au père (de la nation, à la nation paternelle ou maternelle paternalisée) ne justifie que l'enfant (l'infanterie) qui guerroie pour sa survie, par obéissance à l'idéologie du père qui l'a trompé. La nation du père ne protège pas l'infantile de la faim et du froid, mais au contraire cultive sa pauvreté par un minimum salarial de survie et par une éducation punitive qui l'empêche d'agir pour soi. Punir une population au nom (de « l'intérêt général ») du père, ne se justifie que pour brouiller les idées du civil puni : ça ne sert en rien l'amélioration de l'humanité.

Personne ne veut vivre la misère ? non, personne. Personne, est contre le mieux-vivre ? non, personne. Il y a quelqu'un qui est contre : vivre mieux ? Tous les êtres humains ont le même objectif : vivre mieux et ne pas perdre ce mieux pour du moins bien et surtout « bannir la misère » (qui n'est pas la pauvreté : la pauvreté est une culture politique pratique de l'humain, la misère est une culture de soi et entretenue par la religion, la psychanalyse (la médecine) : tous les domaines où la croyance est forte) de son corps et de son esprit pour jouir du luxe (de la lumière en excès, bien que l'ombre n'est pas le mal qu'on s'imagine : l'ombre repose et protège de l'excès de lumière et de chaleur) de la rareté et de la simplicité (essentielle pour distinguer le luxe). Rebelles et Rloyalistes, Anarchistes et Bourgeois sont bien d'accord.

 

2.
Le pouvoir ?

Il y a ceux qui prennent, et
il y a ceux qui attendent qu'on leur donne.
Voire, il y a ceux qui attendent qui demandent qu'on leur donne,
même plus, il y a ceux qui attendent qui manifestent pour demander qu'on leur donne,

alors qu'ils n'ont qu'à se servir.

 

1.
Les intellectuels

Je dépose un doute quant à la faculté de comprendre de ces « intelligences excessives », de celles et ceux qui parlent sans agir et ce, pour être vu notoire.

Pratiquement tous les intellectuels croient (sont obligés de croire, sinon ils perdent leur fonction) que les non-intellectuels sont idiots. C'est à partir de ce postulat qu'ils construisent leurs théories. Pour expliquer (dans la culture de la croyance de leur langue). Mais les autres sont-ils vraiment idiots ? Est-ce parce qu'il faut bien apprendre à parler puis à converser (l'art de convaincre, ou d'avoir toujours raison : Aristote, Schopenhauer), à lire les théories, à les comprendre : c'est-à-dire de se conditionner à cet entendement, que l'on est plus intelligent ? Les intellectuels ne forment-ils pas eux aussi un clan de l'entendement de ce qu'ils ne comprennent qu'entre eux ? et pas le reste, ni les autres ? Ce reste, qu'ils ne peuvent pas comprendre, puisqu'ils sont persuadés de l'avoir compris ; de savoir ce qu'ils croient que les autres ne savent pas ? comment peuvent-ils a priori l'écrire pour les autres ? puisqu'ils ne savent pas le reste. L'arrogance. Le savoir n'est pas universel ou total (ça fait penser à des compagnies). La connaissance peut l'être, car elle s'ouvre à l'inconnu, contrairement au savoir qui est une accumulation de connaissances. Le savoir a priori s'adresse à des idiots (intellectuels et à ceux qui savent ?), des ignorants qui veulent savoir, ou qui veulent accéder au clan des intellectuels ? Un idiot est-il volontaire à vouloir comprendre ? L'idiotie n'est-ce pas un état de fermeture au conditionnement ? mais qui n'empêche pas obligatoirement la réflexion, ni la communication. L'expérience de Victor de l'Aveyron, n'a-t-il pas accumulé la connaissance nécessaire pour survivre une dizaine d'années seul dans les forêts de l'Aveyron ? Est-ce un idiot ? Ce que j'écris est que : le savoir intellectuel est un savoir avec ses règles qui se communique dans son jargon et son style particulier. Jean Itard n'a pas pu se faire communiquer le savoir de Victor (leurs savoirs respectifs étaient trop éloignés et Itard voulait l'éduquer à son savoir pour être intégré dans sa société : et ce fut un échec), alors que Fernand Deligny (1903 - 1996) découvre le moyen de communiquer avec (le savoir) des enfants autistes : qui a permis de communiquer (pas avec les mots codés) et de se comprendre. Un savoir incommunicable, ça sert à quoi ? à part pour soi (de tromper son ennui), ne sert pas le savoir. L'intellectualisme ne regroupe pas tous les savoirs, ne serait-ce que dans la distance qu'il pose entre être et connaissance. Intellectualiser, c'est aussi s'éloigner du sujet à connaître tout en l'encerclant de sa raison. C'est l'handicap de n'agir que dans sa pensée. L'observateur qui n'est pas dans le contexte de ce qu'il observe tout en prétendant comprendre le contexte dans lequel il n'est pas. Intellectuel est alors synonyme de lâche. Il "conseil" à l'action sans en prendre la responsabilité : "il a beau dire, il ne fait rien" autant qu'il se taise. C'est à ce stade que la musique (ou tout autre art) peut être d'un grand secours pour l'intellectuel, car pour comprendre la musique, on ne peut pas l'intellectualiser (l'encercler de sa raison), il faut être à l'intérieur pour la ressentir (l'accueillir) et la redonner (la jouer) avec sa vibration. La musique est une connaissance vibratoire de la vie à vivre. J'invite les intellectuels à faire de la musique (sans la pratiquer en copiant ce qui est passé qui dans ce cas est une diversion aisée).

 

1bis.
Si la presse (les journalistes) est la police des idées, alors les intellectuels (les livres) sont la police des idéologies, dans l'administration de la croyance.

Dans mes écrits, je ne me réfère jamais ou ne cite jamais, ni Platon, ni Aristote, ni Kant, ni Hegel, ni Marx, ni Freud, etc., ces monstres de pensées totalitaires qui servent de base justi.fiente à la conviction dominatoire (la persécution de l'autre) politique, idéologique et économique. Ni à ces « intellectuels » des médias de masse qui alimentent, commentent les commérages catastrophistes des « animateurs » payés pour capter l'attention des spectateurs muets et étourdis de surtravail qui payent le spectacle pour oublier leur condition de vie misérable.

Se bagarrer (s'entretuer) pour des idées, n'est-ce pas idiot ? A table !

 

 

janvier 2013
5.
Le monde des machines : erreur

Un monde sans erreurs n'existe que dans un esprit despotique en souffrance (pour tendre vers l'ennui de l'absolu : dans la perfection, il n'y a plus de surprises) qui ne s'accommode pas avec les autres. Considérer l'erreur comme une faute, revient à valider l'institution de la discipline ; c'est-à-dire l'obéissance par la douleur du châtiment (quel qu'il soit, reste un châtiment) ; autrement dit : la criminalisation des individus désobéissants qui provoquent des erreurs. Une idée reçue pour légitimer la domination. Autant que ça ne s'applique pas aux humains ! bien qu'il ait eu un très grand nombre de tentatives ratées. Pourtant sans erreurs, on n'apprend pas. L'erreur permet d'évoluer, de s'améliorer en vue du but à atteindre. Sans erreurs, l'apprentissage n'existe pas. Réussite et erreur vont de pair : l'un sans l'autre n'existe pas. Le monde des machines est un monde narcissique construit d'erreurs dissimulées. Tient, ça ne fonctionne pas ! ça fonctionne rarement : grâce aux erreurs. Une société mécanisée sans erreurs est une utopie totalitaire à l'image des machines impossibles (sans erreurs) que l'on veut se faire croire. La perfection sans erreur n'est pas souhaitable : elle ne créerait qu'un monde d'ennui.

 

4.
Le danger vient uniquement de nous-mêmes, le danger extérieur à l'humanité est un mensonge conditionné qui n'existe pas : une fiction (un bluff)

La pire des choses est de ne pas (vouloir) comprendre (de ne pas systématiser l'ouverture d'esprit), de faire des confusions, des amalgames, de considérer des convictions pour vérités et de se baser sur ces idées incomprises pour agir et être convaincu de l'apport positif de ses actions pour les autres, et là, à ce stade, à peu près tout être humain est dangereux pour les autres et souffre pour lui-même. Les exemples d'un côté comme de l'autre (les camps ennemis) sont légion depuis 2500 ans de civilisation occidentale. Même pour toute la population humaine depuis l'aube de l'humanité, moins cinq pour cent ?

La sensation de danger qui s'exprime par la peur et la panique est une expression fictive et cultivée pour interpeller l'autre (+ fort) à un rapprochement affectif : la demande de protection qui ne protège en rien de rien. Une attitude conditionnée du féminin envers la masculine libre. Aussi un être terrorisé obéit, contrairement à un être qui ne l'est pas (il s'en moque). Un moyen détourné de demander de l'affection ou sa gratification : une caresse (c'est bien mon chien). Comme les enfants (pas tous) envers leurs parents après l'âge du conditionnement (d'avoir la reconnaissance). Redouter la solitude est aussi un conditionnement qui n'a de sens, de ne jamais se libérer des autres. Les autres, imposés, c'est l'enfer nous dit Sartre. On raconte et on croit à toutes les histoires les plus invraisemblables, plus elles le sont, plus on y croit. Bizarre bizarre. Sans le bluff de la terreur, nous serions ingouvernables et donc libre. Sans le bluff de l'amour (de la haine inversée), nous serions aimables et donc bienveillants (aussi les uns envers les autres), mais ce n'est pas le cas.

 

3.
Le bonheur de l'abondance

La domination économique, autrement dit : la crise économique ou la culture de la crise (ou la culture du besoin) autrement dit : la mise en danger permanente du salarié (de perdre son salaire), restera effective tant que les populations placeront leur idée du bonheur dans la consommation de marchandises. Comme le malade qui place sa guérison dans la consommation (obligatoire ?) de médicaments.

Noël (la fête ? planétaire occidentale), le sommet culminant annuel de la consommation, la célébration de l'abondance commerciale, est le conditionnement majeur de nos sociétés occidentales destiné aux enfants (tradition inculquée aux futures générations à maintenir l'évènement commercial), persuadés que le bonheur est dans l'avoir et non à être (vivre ses expériences de la vie). Avec le symbole d'un Père Noël imaginé par détournement de l'image de St Nicolas [1] amalgamé avec la naissance de Jésus, pour donner la bonne conscience de célébrer une fête religieuse catholique et non une orgie de surconsommation au Dieu athée de l'abondance (païen), et placé en fin d'année pour couronner l'année des bénéfices marchands. Avec le très efficace prétexte hypocrite : « on fait ça pour les enfants [2] ».

L'esclave ne doit être jamais complètement satisfait, ni totalement rassasié ; il doit toujours demander plus, juste pour qu'il en redemande  (augmentation des salaires pour justifier l'augmentation des prix, plus rapide que l'augmentation des salaires) ; autrement nommé : « la croissance économique », dont l'une des conséquences est l'obésité maladive (provoquée par sa surconsommation : son « addiction ») [3]. Si le salaire est suffisant et le salarié repu, il n'achètera plus de l'argent pour acheter ce qu'il ne peut s'offrir avec son salaire insuffisant (crédit) et si l'objet n'a pas de défaut ou convient, il n'achètera pas la version suivante ou le modèle plus cher ou un autre objet similaire de « meilleure qualité » toujours avec un défaut pour inciter l'achat de la nouvelle version, etc.

La pauvreté et l'humiliation de la pauvreté infligée dans nos sociétés par « l'aide aux pauvres » (sic) culpabilisante et criminalisée dans la continuité de l'industrie de la charité qui choisit la bouche à nourrir en fonction de critères d'appartenance et de non-appartenance et d'obéissance à la « communauté charitable » (sic), confondue avec : les Droits du Citoyen, utilise les pauvres comme outil nécessaire pour justifier les dépenses de l'Etat (des impôts), mais en réalité destinées aux sociétés privées (je pense entre autres à l'industrie pharmaceutique, à ses bénéfices qui dépassent l'entendement, en position d'extraction sur le « trou de la sécu » : sa manne, l'industrie des assurances, etc.). Le pauvre et le malade (« pris en charge » sic) sont un outil indispensable à l'Etat (pour les gouverner, les criminaliser et) pour détourner les fonds publics au profit des fortunes privées qui se servent des pauvres, des salariés et des malades comme outils d'enrichissement de leurs bénéfices. Sans la culture du pauvre et de l'innocence (la bêtise ou la faculté de ne pas comprendre), pas de riches ni de gouvernement possible. Pour stopper l'exploitation, il suffit que les exploités disent non, ne fassent rien et ne réclament rien (au supérieur hiérarchique, mais « c'est tellement confortable de s'en remettre à un autre, ça donne un sens à ma vie »).

 

Note
[1] attribué par Coca Cola pour sa publicité et sa marque de couleur rouge et blanc, le soda américain cocaïné, bu sur toute la planète. L'usage des stupéfiants se retrouve aussi dans les hamburgers des fast foods de l'industrie américaine, dans le but de créer une dépendance toxicomaniaque du consommateur. Toutes les industries et les spéculations financières se développent grâce à la dépendance du consommateur. L'industrie pharmaceutique n'est pas exempte. Le tabac oui ; la dépendance au tabac est un leurre (on fume depuis l'aube de l'humanité), les additifs des fabricants de cigarettes, non. La provenance laponique (de Laponie) du père Noël ? La Laponie a été envahie par les Norvégiens, les Suédois et les Finlandais pour exploiter leur pétrole avec une indépendance territoriale que les Lapons réclament depuis l'indexation de leur pays. Les 3 envahisseurs exploitent leurs richesses dont les Lapons ne profitent que par « la charité bienveillante de ses envahisseurs : l'aide sociale ».
[2] les jeunes humains rendus innocents = irresponsables par infantilisation qui se constate dans la discrimination des âges de la vie, où les vieux comme les enfants sont infantilisés pour pouvoir être enfermés dans des mouroirs euphémisés en : « hospices pour personnes âgées ». L'hospice des enfants se nomme encore : école, mais devrait être nommé : centre d'inculcation et de conditionnement des enfants et de la jeunesse (des adultes considérés infantiles) qui devrait se différencier des centres de la connaissance. L'innocence permet l'enfermement (des enfants, des vieux, des malades, des criminels innocents (ils se sont fait piéger), des fous et des artistes) ; et c'est dans se sens que Bertrand Blier dans son film « Buffet Froid » en 1979 fait dire au personnage de l'Inspecteur principal Morvandiaux : « un coupable est beaucoup moins dangereux en liberté qu'en prison. - Pourquoi ? - Parce qu'en prison il contamine les innocents ». L'innocence est de la matière humaine à spéculer qui se gouverne aisément, puisqu'elle ne comprend rien et ne sait que croire.
[3] le film d'animation Wall-E (2008) illustre bien le propos de la dégénérescence de la société de consommation (dont aucun spectateur du film ne se sent concerné : les temples de la consommation sont toujours pleins). Nous avons déjà cité la dépendance toxicomaniaque du consommateur, mais pas le suicide de dépendance par toxicomanie principalement avec l'alcool, les médicaments, les stupéfiants artificiels de synthèse dont la surbouffe fait partie.

 

1.
Pour comprendre les mots avec lesquels on parle, il faut retirer la fine pellicule opaque (de propagandes crues de croyances convenues par obéissance aux idées détournées du sens des mots) dont ils sont enrobés.

 

2.
L'infantilisation des adultes par la criminalisation de la sexualité
De l'Eglise à la République

Quelle est la nécessité de discriminer les générations ? Pourquoi à partir du XVIIe siècle l'enfance est devenue une caste à part et non un passage à l'âge adulte ? Pourquoi le passage à l'âge adulte (responsable) est-il passé de 12 à 21 ans puis 18 ans (pour le vote) ? Pourquoi cette discrimination des âges de l'enfance est accompagnée de la criminalisation de la sexualité ? la sexualité, étendue à tous les actes de la vie courante, interdite pour l'adulte postpubère devenu enfant. La sexualité ludique postpubère : un péché. Au XVIIe siècle, il y a prise de possession de l'Eglise sur tous les enfants par l'éducation scolaire s'instituant. Le souci de l'éducation fait-elle suite à l'esprit de l'Inquisition ? moraliser, interdire et punir. A partir du XVIIe siècle, les enfants sont enfermés à l'école derrière des barreaux. L'un des principes de l'éducation est de ne jamais laisser l'enfant seul avec lui-même ? dans le souci d'un conditionnement permanent. Aussi, criminaliser permet d'instituer : créer l'institution. Ou la mécanisation de l'intolérance gouvernée par les lois (adaptées aux enfants). L'intolérance se forme-t-elle dans la dépression ? la dépression face à un pouvoir qui peut se perdre. Intouchable. La culture du « don't touch me » est-elle une maladie de peau ? « une infection de la débauche pour un désir de pureté ». Le toucher. Les enfants anges illustrent-ils l'Eglise en perdition ? les angelots à la mode du XVIe siècle. L'enfance au XVIIe siècle devient une classe sociale à part avec le statut qualifié de : faiblesse, imbécillité et innocence (comme les artistes). L'enfance avant le XVIIe siècle était un passage à l'âge adulte, pas une classe sociale à part, à dresser. L'éducation institutionnelle est née d'un désir de contrôle des enfants, d'abord par l'Eglise (avec l'expérience de l'éducation des novices) puis par l'Etat de la République. Dans la foulée, l'Eglise décrète l'âge de la sexualité : la majorité contraire à la mineurité (que l'on retrouve dans le mode majeur et mineur de la musique occidentale classique) l'interdiction et la permission de la sexualité de l'âge postpubère à la majorité (21 ans). Le sexe (le plaisir de la sexualité) interdit à l'adolescent et l'adolescente, donne ou garde « l'innocence enfantine » ou la pureté sans sexe des anges jusqu'au mariage. L'Eglise instaure une ségrégation générationnelle en imposant un âge du sexe (uniquement pour procréer) et un âge sans sexe : celui des enfants à l'école. A travers l'école, l'Eglise instaure sa morale catholique de l'intolérance. La sexualité des postpubères est criminalisée et punit par le sentiment de culpabilité (par la confession obligatoire des enfants) dans le péché (masturbation). Pour l'Eglise, le sexe est synonyme du Mal. Le curé pervers sexuel est un lieu commun dû à son abstinence volontaire impossible, une figure risible du XIXe siècle et un violeur d'enfant au XXe siècle. A partir de la criminalisation de la sexualité, la culture de la dénonciation d'un coupable (la dénonciation crée le coupable) est instaurée au nom de la pureté d'être vierge, de préserver sa virginité mise en synonyme de pureté et d'innocence. Le sexe démoniaque de l'Eglise va jusqu'à séparer les enfants entre eux, les isoler en âge et en sexe (filles / garçons). La mixité dans les écoles est revenue dans les années 70 du XXe siècle. Dans cette grande oeuvre de moralisation, l'Eglise a transformé la sexualité en un danger dont toucher et embrasser doivent être interdit aux adolescents. Au XVIIe siècle, l'Eglise reprend son pouvoir en perdition (trop d'Inquisition) en culpabilisant les enfants grâce à l'institution de l'éducation scolaire interdisant la sexualité (école de garçons et de filles, classes d'âges de la même année de naissance). Repousser l'âge de la sexualité autorisé à 21 ans puis à 18 ans fait gagner 6 années supplémentaires de conditionnement moral. En repoussant l'âge de l'amour de la postpuberté à la majorité, la morale chrétienne pense avoir gagné 6 années de chasteté : en fait elle n'a gagné que la perversité, celle de « salir » la sexualité. La ségrégation entre majeur et mineur permet la domination (et non l'échange). La sexualité est un jeu plaisant (voire amusant) aussi jouissant. Criminaliser la sexualité revient à une volonté politique (de domination) de frustration et de souffrance des populations : un désir de pouvoir absolu (malsain) sur les autres.

Et la maturité avant l'âge ? elle est niée ou crainte.

Le passage de l'Eglise à la République perdure les principes de l'école catholique du XVIIe siècle, gardant l'interdiction, la discrimination, l'enfermement et l'obéissance (comme outils de contrôle de sa population). La sexualité libre reste toujours une faute, une perversion, grâce à 3 siècles de conditionnement moral de l'Eglise. L'instauration de l'école laïque au XXe siècle est une passation des pouvoirs sur l'enfance (toujours discriminée au XXIe siècle). Le pouvoir de contrôle sur sa future population nationale (de même langue). Le principe de déresponsabilisation reste ferme dans l'éducation nationale. De l'Eglise à la République, le principe de réglementation de l'éducation, dans son fondement ne change pas. En un siècle d'école laïque, la mixité des écoles (garçons avec filles) est la seule permission face à la propagande (mensonges et désinformation dans l'enseignement de l'histoire avec la mémorisation de l'incompréhensible comme les math, etc.), au conditionnement (dressage à l'obéissance), à la culpabilisation (punition à la désobéissance), à l'instauration de la compétition entre les élèves (apprentissage de l'hostilité envers les autres), etc. Et l'école, pourrait être le lieu de l'apprentissage social d'échange (être et agir avec - pas contre - les autres) pas dans le sens où elle fabrique des serviles et quelques rebelles.

Ne faut-il pas avoir l'esprit pervers pour démoniser la sexualité ? interdire le plaisir sexuel pour un prétexte à l'ordre. Le sens même de la morale a été détourné pour servir une domination faussement crue naturelle. La morale autrement dit la règle des moeurs sert à éviter les souffrances inutiles d'une communauté ; pas à les créer. Encore au XXIe siècle, nous considérons une dérive morale comme une pathologie, une maladie à soigner par la psychiatrie et la psychanalyse (voire la prison). Pourtant, la criminalisation crée le crime, jamais le contraire. L'interdiction injustifiable introduit la perversité : le moyen détourné de contourner l'interdit invivable. (L'apparition du SIDA fut une aubaine pour l'Eglise, « une punition divine » pour la sexualité libérée des années 60 et 70 du XXe siècle grâce au mouvement « beatnik : peace and love »). Comment peut-on transformer une réjouissance en vice (en souffrance) ? Par l'effroi. La punition de l'enfer. Et le croyant croit. Une vie de pénitence (de souffrance) amène au paradis, le contraire en enfer. La création de la souffrance justifie l'existence du paradis perdu, bien que tous deux soient de création humaine (et non déïque). Le réconfort (la récompense) après la mort pour une vie de souffrances. Une vie de labeur et de servitude. Comment cela a-t-il été possible de croire à cela ? pour conditionner toutes les populations à la peine non nécessaire. Tout est gardé en oeuvre (par nous mêmes) pour isoler l'individu dans sa croyance, dans la collectivité majoritaire des croyants. L'interdiction d'une vie réjouissante permet la maintenance des populations en esclavage. L'expression de la liberté dans la réjouissance est intolérable pour une prise de pouvoir sur les individus. Responsabilité et obéissance ne sont pas compatibles. Interdire la réjouissance sexuelle, étendue à tous les actes de la vie courante, est un désir volontaire d'aliénation de l'individu obéissant : le citoyen modèle. La prostitution est toujours un crime et cette criminalisation permet tous les débordements de violences et de perversités déchaînées jusqu'au meurtre (la déconsidération absolue de l'autre).

De 2 choses l'une : soit l'enfant est éduqué à devenir adulte, c'est-à-dire à être responsable de ses actes et respectueux envers les autres, soit l'enfant est cultivé à rester enfant (irresponsable de ses actes et irrespectueux des autres) en justifiant la Loi (la punition) qui infantilise l'adulte (dans une sexualité réglementée étendue à tous les actes de la vie courante) dans un espace social et familial institué d'interdits. Un adulte infantilisé est un adulte dépendant (de son maître) c'est-à-dire, une personne soumise à la hiérarchie des classes sociales établies, qui obéit. Et c'est bien de ça, dont il s'agit : maintenir une population dominée par quelques privilégiés (ou ce disant comme tels, car ils suscitent la convoitise éduquée dans les classes sous contrôle). Les lois sont prodiguées pour les personnes (« tout le monde sauf moi » sic) irresponsables qui doivent être ordonnées, surveillées et punies dans le cas d'une désobéissance (infraction) aux règles. On peut mieux comprendre que le peu de personnes qui font les lois et les commandent, veuillent se positionner hors de ces lois : dans le privilège (être au-dessus des lois). La récompense des dominants. Les lois sont faites pour le troupeau éduqué à être une « brebis » obéissante et servile et punie en cas de débordement dont les privilégiés ne font pas partie. On ne parle plus au nom de Dieu, mais au nom de « l'Ordre public » et de « l'Intérêt général » notions abstraites pour justifier la violence policière nécessaire à agir contre la minorité des rebelles, autrement dit des personnes éveillées qui refusent la soumission. Politiciens et banquiers tiennent le pouvoir où les « bandits » (qui sont des politiciens et des banquiers, mais indépendants, hors des lois comme les autres) sont traqués pour justifier leur Bien du Mal inexistant (une propagande quotidienne dans l'action). Les artistes sont marqués d'infantilisme d'office pour leur interdire l'accès à la critique du « bon ordre social » (à l'obéissance généralisée qu'ils dérangent) ; ils sont criminalisés (rejet de leurs oeuvres) ou suicidés (maintenus et mourants dans l'extrême pauvreté) ou mis au pinacle à la condition d'être des bouffons divertissants (des publicitaires qui ne sont pas des artistes). Les intellectuels et les savants se plient majoritairement au modèle dominant de la hiérarchie et au protocole de la carrière et de la reconnaissance sociale (être glorifié de récompenses) dont les autres, intègres se moquent (puisqu'ils connaissent la valeur de leur travail sans qu'il soit nécessaire de leur montrer). Mais ceux-là, sont dissimulés ou caricaturés ou incompréhensibles aux publics esclaves (éduqués au dégoût de l'écriture qui donne à penser).


Pour approfondir
Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'ancien régime, 1960.
Ivan Illich, Une société sans école, 1970.
Margaret Mead, L'un et l'autre sexe, 1948.
Histoire de l'enfance en Occident, sous la direction de Egle Becchi et Dominique Julia (de l'Antiquité à nos jours), 1996.
Lucien Malson, Les enfants sauvages, 1964.
Emile Durkheim, L'éducation morale, 1903.
Emile Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse, 1912.
livre 1
livre 2
livre 3

 

 

décembre 2012
5.
Le moyen de la médiocratie

L'économie (on peut le dire :) totalitaire (issue de l'anarcho-capitalisme libéral qui donne toute la liberté d'action aux banquiers) valorise « l'humain moyen ». Pour la bonne raison que la moyenne se vend mieux que l'exception et la nullité. L'humain moyen est manipulable, influençable et consomme +. La nullité n'a rien à vendre. L'exception demande un effort, de réflexion, de subtilité, d'élégance que la moyenne ne demande pas et ne désire pas. De ce fait, le moyen rejoint le médiocre, et le médiocre est devenu la moyenne majoritaire : des consommateurs qui payent leur surconsommation en ne s'intéressant à rien qu'à cette consommation immédiate. La décadence de la civilisation occidentale est tributaire de cette moyenne qui alimente sa médiocratie : norme qui a envahi le monde et les autres cultures pour que les affairistes gagnent + d'argent.

 

4.
30 ans de décadence de la musique savante
(ça va continuer encore combien de temps ?)

Que reste-t-il au XXIe siècle de l'esprit d'inventivité de la musique savante expérimentale d'avant-garde du XXe siècle ? Presque rien : une musique savante institutionnalisée avec des courants néo : néospectral, néosériel, néoclassique, néominimaliste. Et une musique savante expérimentale marginalisée voire diluée n'ayant aucun accès à la salle de concert. La question est de savoir : pourquoi la médiocrité est-elle préférée à l'inventivité, et ce, durant tant d'années ?

La musique savante institutionnalisée défend :
le néosériel : attaché à la musique combinatoire des années cinquante,
le néospectral : attaché à la musique harmonique des années soixante-dix,
le néoclassique : attaché à la musique romantique du XIXe siècle.

Durant les 3 dernières décennies, les compositeurs promus ne semblent savoir que combiner : combiner les techniques de composition du passé : tonale, sérielle, minimaliste et spectrale, rien d'autre. Une décadence de permission d'écouter le manque d'originalité. Depuis plus de 30 années, domine la médiocrité, le manque d'inventivité et de sensibilité à la musique. Sont devenus majeurs, des compositeurs qui en période d'intelligence n'auraient jamais été remarqués.

On se demande si le manque d'inventivité des compositeurs promus autour de l'IRCAM (Institut de Recherche et de Coordination Acoustique Musique à Paris), sous la direction de Pierre Boulez et qui a déteint sur les directeurs suivants, n'a pas oeuvré à la dégénérescence de la musique savante vivante de la fin du XXe siècle. L'institut assèche l'imaginaire au lieu de l'épanouir par l'administration de ses protocoles. Je n'ai jamais pu m'y faire, aux bureaux froids de l'IRCAM où tout le monde parle en chuchotant (pour ne pas déranger le maître ?).

Pour les compositeurs ircamiens, les concepts compositionnels (la manière de composer) sont devenus secondaires : est une démonstration de la pauvreté de l'imagination de ces compositeurs de la fin du XXe, du début du XXIe siècle, etc. ? pourtant accompagnés d'une armada de machines et de programmes dernier cri d'assistance à la composition. Il semble que ces machines et toute cette technologie numérique assistante soient inutiles à l'élévation de l'originalité musicale. Les compositeurs se sont-ils trouvés handicapés par les machines à suivre leurs programmes ?

Ce qui est devenu important pour eux, c'est la sonorité, qui signifie en réalité : l'absence de sonorité désagréable (ou angoissante) dans leur musique comme « les dissonances » du dodécaphonisme en 1908 puis du sérialisme d'après-guerre. Le mouvement des compositeurs « spectraux » vient à point : il permet de développer une harmonie harmonique et inharmonique modale à partir de l'analyse des spectres harmoniques des instruments de musique classique (plaisant à l'écoute). C'est un choix moral, comme l'easy listening d'un Steve Reich qui base sa musique sur des quartes et des quintes (plaisant à l'écoute). Au lieu d'oeuvrer à l'ouverture d'esprit, ils oeuvrent à sa fermeture. Consonance et dissonance ne sont qu'un conditionnement culturel et moral de ce qui doit être bon ou mauvais érigé par des voies dirigeantes et des voix dominantes.

Les compositeurs majeurs du XXIe siècle ne se trouvent pas autour de l'IRCAM, ni autour d'aucune institution musicale. Il semble que l'institution entrave la liberté et l'imaginaire de la création musicale. Et favorise des carrières salariales qui n'ont rien à voir avec la création et l'originalité musicales. Les compositeurs majeurs du XXIe siècle sont dans des lieux isolés, ignorés de tous. Pour l'instant. Il faut laisser passer la très grosse vague médiocratique.

Aujourd'hui nous constatons que les techniques de composition musicale telles que : la tonalité, le sérialisme, le minimalisme ou le spectralisme restent tels quels des impasses quant à l'évolution de la musique savante. Il s'agit de faire évoluer tout ça et de ne pas employer tel quel ces techniques isolées dans un contexte historique particulier qui ne correspond plus au présent, sinon cela devient de la culture, du stéréotype : de la copie, qui n'alimente que la régression de l'intelligence, en effaçant les subtilités de compréhension. Nous pouvons même donner un nom à ce symptôme : l'historiophonie ou l'impossibilité de composer la musique avec les outils du contexte présent, mais avec des théories des contextes passés qui ne correspondent pas au présent. Dans le cas d'une insistance, l'historiophonie se nomme l'historiophobie.

Comment peut-on encore composer avec l'échelle de 12 1/2 tons au XXIe siècle ? composer avec du solfège classique qui a déjà vécu 300 années et après les révolutions musicales menées par John Cage, Iannis Xenakis, Mauricio Kagel, Luc Ferrari, Karlheinz Stockhausen ou Dieter Schnebel ? reste une énigme. Cela fait presqu'un siècle que la musique savante propose un élargissement du champ des hauteurs avec Ivan Wyschnegradsky en 1921 ou Harry Partch en 1930. Comment se fait-il que les instruments de musique n'évoluent pas de cette échelle de 12 1/2 tons depuis cette date ? Pourquoi s'obstiner à jouer de la musique romantique du XIXe siècle au XXIe siècle ? jusqu'à lui construire des auditoriums dédiés très couteux qui ne serve en rien la musique savante d'aujourd'hui ?

Comment peut-on encore et toujours composer avec les « 4 paramètres » de la musique classique : hauteur, durée, intensité, timbre et sa notation classique de portée et de notes (reprise par Finale, Sibelius ou autre programme de partition ?) tellement simpliste aujourd'hui ? Comment s'obstiner à ne pas comprendre que le système d'écriture tonal dissimule une idéologie unitaire, voire totalitaire : où tous les instruments différents doivent jouer la même note (en consonance) ? N'est-ce pas déjà une réduction du possible à partir de ces idéologies de fusion dans l'unisson de l'octave ? Sans mentionner le système hiérarchique et servile dans le grand orchestre classique immodifiable depuis le XIXe siècle. Cette résistance à l'ouverture d'esprit ressemble, à vouloir à tout prix maintenir la hiérarchie de l'autorité, absurde et indéfendable dans la musique d'aujourd'hui, tout en empêchant l'expression de la liberté et de l'originalité, dont nos petits enfants une fois adultes se moqueront certainement.

 

3.
Victime ≠ Comprendre

Pour comprendre, il est indispensable de sortir de l'état d'être victime. La victime subit et pleure. Elle n'a pas la distance nécessaire pour embrasser le monde. Essayer de comprendre le monde. Le questionner, l'apprécier. Le penser, l'agir. Victime, est un état d'esprit d'abandon de soi, de son action à vivre. Pour la remettre à d'autres. La faute à l'autre. La complaisance dans un bain d'irresponsabilité. A l'opposé, le bourreau est aussi une victime, mais en déclenchant le mécanisme de la vengeance. Il agit, ne peut agir qu'avec la violence. Une victime qui agit en réaction, au prorata de sa blessure. Il n'existe pas de réel antonyme à victime. L'état de victime est une considération de la charité : générer l'apitoiement. Une entité sociale artificielle. Le prétexte à l'aide de la faiblesse. Fait blesse. L'institution de la maternité, avec absence totale de danger (souffrance et mort). La sécurité de la maison chauffée. Pour être victime, il faut penser hostilité. Hostilité globale de la vie contre l'humain, contre soi. L'esprit de catastrophe. Victime est un dérivé de la paranoïa. Un constituant social qui affecte les individus. Cet état d'esprit a une conséquence radicale sur nos vies quotidiennes. Elle laisse le champ libre à l'instauration de la peur sociale. Et construit l'institution « d'aide aux victimes » autrement dit : la machine de guerre. Avec tout son cortège institutionnel : police, charité, armée, gouvernement, etc., qui oeuvrent la terreur. Une motivation d'agir. Croyant le reste vide. La terreur cultive les victimes. Etre victime c'est se retirer volontairement tous les moyens de vivre : une forme de suicide (comme l'alcoolisme). Nos sociétés cultivent l'irresponsabilité de la victime. La victime a le statut de l'enfant : l'innocence. L'innocence est une forme sociale malléable à tout conditionnement. Un état opposé à la liberté et à la dignité de soi.

Autrefois, victima signifiait : animal à sacrifier. Le sacrifice n'a rien à voir avec l'état d'esprit d'être victime, autrement dit : innocent et irresponsable comme l'enfance institutionnalisée contemporaine et subissant une blessure. Il est même opposé : l'ego de la victime est envahissant, celui du sacrifié est inexistant.

 

2.
Avoir en vu permanente les limites des contextes : la science, religion du pouvoir (affirmée depuis le XIXe, siècle de l'industrialisation de nos sociétés)

Depuis le XIXe siècle, à partir du XVIIIe (au début de la chute de l'Eglise), les concepts spatio-temporels ne sont plus la propriété exclusive des religions ou de la philosophie. La science (toujours avec la philosophie) s'est emparée de la cosmogonie occidentale, car son imaginaire est plus riche (?) il crée des machines : il fait rêver, relayée par l'imagerie de la science-fiction à travers le cinéma « visible et palpable » (sic) : et il évolue (se renouvelle, change en fonction de nouvelles « connaissances » ou éléments acquis), et sa capacité à résoudre les énigmes parait plus efficace avec l'outil (le jargon) des mathématiques que le jargon de la religion. Jusqu'à pouvoir lancer et disposer des objets dans l'espace (satellites, navettes spatiales, alunissage, robotique, informatique, nanotechnologie, Internet, etc.). L'exposition d'une formule mathématique pour un novice, reflète, représente le summum du savoir incompréhensible (contrairement à la philosophie qui utilise le langage courant), exactement comme la fonction des signes symboliques (des symboles) des religions anciennes (ou des sciences religieuses comme l'alchimie) ou l'occultisme. Le langage mathématique remplace le latin universel de l'Antiquité, « les signes déiques de l'insondable », et reste pour la plupart, un langage secret (mais accessible), celui du savoir inconnaissable. La projection de l'imaginaire scientifique ravit et touche l'extraordinaire des « mondes infinis et inconnus à découvrir ». Mais toute « vérité scientifique » ne repose que sur la résolution d'un problème posé. Le problème trouve une solution dans le domaine du calcul, dans une formule avec variables et inconnues : x ; y ; etc. Toutes les spéculations restent possibles tant que le problème est résolvable. La science offre des jeux et des rêveries que n'offraient pas les anciennes religions. Quand Kurt Gödel remit en question les postulats (ce qui est et ne se discute pas) des mathématiques en 1931 dans sa théorie d'incomplétude, la communauté scientifique feint l'incompréhensible, mais aujourd'hui certains ont compris la force d'une telle théorie pour renforcer le langage incomplet des mathématiques.

Les exemples sont innombrables issus de l'imaginaire scientifique, comme les « trous noirs » dont beaucoup croit être « prédis » (au lieu d'être supposés) après l'établissement de la théorie de la relativité générale. La « théorie des cordes » est un imaginaire d'espaces multidimensionnels entremêlés au-delà de nos 3 dimensions vécues, est une solution de liaison entre la « relativité générale » calme (sic) et l'agitation de la « mécanique quantique ». Le voyage dans le temps, grâce à la découverte de la vitesse de la lumière. L'image du « chaos » issu de la cosmogonie chrétienne de la « catastrophe » (de la fin du monde) « prédit » (au lieu d'écrit) dans le texte de l'Apocalypse de Jean, dénote du goût pour le spectaculaire, alors que le chaos n'est que l'amas de répétitions de mêmes formes à différentes dimensions. Quand René Thom titra sa recherche « la théorie des catastrophes », beaucoup de néophytes se sont emparés du livre (je me suis fait prendre aussi) et ont été bien déçus de ne rien comprendre : le livre est écrit en jargon mathématique et la théorie des catastrophe n'a rien à voir avec ce que la catastrophe représente, mais sert à décrire les changements soudains par la topologie et les équations différentielles (qui décrivent un mouvement point par point). Le pouvoir de la science est de rendre la banalité extraordinaire, n'est-ce pas merveilleux ?

La fonction de la science, pour un pouvoir politique et économique, est de prédire l'avenir et le possible et de construire des outils pour garder le pouvoir (contre les autres). La recherche est financée par le pouvoir politique, et aussi par le pouvoir économique. Ce qui signifie : quand une recherche n'est pas rentable (au bénéfice du commanditaire), elle ne sera pas financée, voire elle sera censurée. Je pense à plusieurs chercheurs qui au XXe siècle ont trouvé des voies de guérisons pour le cancer et qui se sont fait chassés hors de France comme des terroristes pour se réfugier au Canada et aux Etats-Unis. Le cancer est une chasse gardée d'un oligopole politico-économique de l'industrie pharmaceutique qui semble être trop puissant. Dans le domaine de l'économie spéculative, l'utilisation abondante de formules de probabilité dans le jeu des investissements économiques mondiaux (où la bourse devient secondaire grâce à l'automation quasi instantanée des réseaux privés pour avoir un temps d'avance sur la concurrence) afin de prédire l'improbable pour être toujours gagnant dans ses mises, ressemble à une mise à mort dans un combat dont aujourd'hui les entreprises ne sont pas les seules victimes, mais des nations entières (seulement derrière les chiffres, il y a des êtres humains). Nous ne parlons même pas des bombes atomiques si dévastatrices. Il y en a tellement. Les mathématiciens sont épargnés de cette spéculation de rentabilité, car personne ne comprend rien à ce qu'ils font à par eux-mêmes. Les moissons récentes médiatisées d'exoplanètes relèvent du désir de colonisation, une fois la Terre épuisée (et ce n'est malheureusement pas une blague) financées par des imbéciles trop riches et trop puissants, car des serviles se vendent à leurs fantasmes pour leur reconnaissance sociale.

...

etc.

 

1.
Toujours et encore depuis tant d'années (police hors-la-loi)

Je ne savais pas qu'en France un préfet pouvait agir en dehors de la loi, avec la police comme complice. Que les policiers et le préfet sont hors la loi dans un grand nombre « d'interventions musclées ». Surtout en ce qui concerne les expulsions : la loi du Code pénal est claire : les expulsions sont interdites quand il n'y a pas prise d'otage. La police obéit aux lois ou au préfet ? Dans le second cas, elle se positionne contre la population, contrairement au premier cas. Ensuite, la police s'étonne d'être détestée par la population. La police agit au nom du pouvoir et non des lois, qui est la définition d'un Etat totalitaire et non d'un Etat démocratique. Préfets et policiers sont intouchables par les voies judiciaires. Reste les voies privées, mais est-ce souhaitable ? non, car cela cultive l'esprit de vengeance qui sert la guerre. Et la guerre ne fait que généraliser le conflit, au lieu de le résoudre. L'autre solution, est de réduire le pouvoir des préfets qui dans la hiérarchie de l'Etat est juste en dessous du président de la République. Mais un président est-il prêt à se défaire de sa protection policière contre la colère de la population ? il semble que non, pour l'instant.

 

 

novembre 2012
6.
Les sanctions disciplinaires invisibles (1)

Penser que les machines libèrent les êtres humains des « tâches pénibles » ou permettent des « tâches impossibles » est un contresens grave (ou un désir de vouloir ne pas savoir). L'utilisation des machines éduque à une attitude particulière, propre au fonctionnement des machines. Les machines occupent l'humain à s'occuper dans le sens de faire fonctionner la machine et non la machine à faire fonctionner l'être humain (c'est-à-dire, alimenter son imaginaire comme les instruments et les outils). Avec le bien nommé « système d'exploitation » : système qui exploite la pensée et les gestes humains à servir la machine. De l'utilisateur utilisé. Qui sert la machine et non le contraire. C'est en ce sens que la machine est plus une aliénation de l'être humain qu'une libération de celui-ci. Il est mécanisé à l'image des machines. Les machines obligent à des attitudes qui sans elles n'existeraient pas. L'humain est dominé par les machines et non le contraire comme chacun le croit avec bonne conscience. La machine est un système fermé sur lui-même, contrairement à l'humain, qui est un générateur ouvert illimité d'imaginaires (je l'espère). Le système fermé de la machine est prévisible alors que le fonctionnement de l'être humain ne l'est pas (je l'espère). Qui peut se passer de qui ? est la bonne question. La machine ou son utilisateur ? Dans ce sens, le progrès technologique est une dégénérescence de l'humanité, car elle est l'aboutissement de son automation (de sa prévisibilité).

 

5.
Le sas de la croyance

A partir du moment où une parole est crue, un piège se scelle et le phénomène se manifeste dans la projection de notre conscience, autrement nommable : perception convaincue particulière ment activée. Cette perception est la projection de ses désirs (manques) à travers son conditionnement (l'éducation). Le conditionnement se forme par la croyance. Le phénomène de la croyance est un sas qui une fois ouvert, fait perdre la distance critique nécessaire : le doute, qui permet de ne pas être abusé par les paroles des autres, est dilué. Que ces paroles autres deviennent siennes est le résultat d'un désir de dépendance envers l'autre : l'action de la croyance. Abandonner sa vision pour celle d'un autre. Autrement dit, abandonner sa personne pour une autre. La culture de l'hypocrisie.

L'amour est une forme aiguë de la croyance, une des résultantes nécessaires à la reproduction de l'espèce humaine. Sans l'effet exaltant de la croyance, l'amour serait tellement fade qu'il serait relégué dans l'inexistant. Un espace où les choses peu importantes se font oublier. Et l'espèce humaine réduirait sa population à une juste nécessité pratique.

Un conditionnement tout comme l'hypnose, ne fonctionne pas si la personne manipulée n'est pas consentante. Il ne peut pas exister de dictature si la population n'est pas consentante. Une dictature est impossible sans consentement. C'est en ce sens que le manipulateur et le manipulé doivent s'entendre en un commun accord comme pour une copulation désirée (entre un dominant et un dominé) des opposés qui s'attirent pour être interpénétrés, et fusionner dans l'abandon de la jouissance (et de la sécurité). Le croyant est une moitié de personne à la recherche de son autre moitié perdue volontairement. La ou les personnes qui ont conditionné (consciemment ou pas c'est-à-dire en croyant ou pas) le croyant, lui crée un manque pendant son absence. Dans le combat de la domination pour la soumission, le demandeur (ceux qui ont besoin de quelque chose, ceux qui ont besoin de leur moitié perdue) est le dominé. Et pour satisfaire leur manque (remplir le vide), les dominés volontaires sont prêts à n'importe quelle soumission pour retrouver la plénitude de l'abandon par la présence du dominant rassurant, l'autre moitié perdue de l'objet de sa croyance qui s'absente. Croire c'est s'absenter de sa conscience, une conséquence de la terreur infligée (par le conditionnement) dans un contexte cru volontairement hostile. C'est le prétexte.

Mais le rapport dominant dominé n'est pas la seule issue à la fusion jouissive et à la plénitude. Heureusement. Tout autre choix est possible. Mais le résultat de la croyance annihile le choix. Le pouvoir cultive la croyance pour cela, par l'éducation de l'ignorance pour maintenir son élevage, sa population sous contrôle, population en demande de domination, population en demande de punitions. Dans notre société esclavagiste mécanisée, les dominés à la recherche de leur abandon sont convaincus de leur lâcheté, de leur impuissance, de leur « faiblesse innée » (sic). Cette démission de la vie est une forme de suicide social qui permet d'accepter sa condition d'esclave. Autrement dit : la culture des lâches.

The moment you believe, your are trapped. You loose your independence and free thinking. You embrace any idea but not yours built by yourself. To believe, allows to remove distances (the capability to think) in its personal experiences. The believer removes distances in its personal experiences. A self necessity to be mistaken for others that expresses our fundamental irresponsibility.

Le paradoxe de la croyance (extrait augmenté de la note [1] chapitre 1.7 - croire : le constituant communautaire ? Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre)

L’humain (nous) code et décode les phénomènes. Ces (ses) phénomènes sont le miroir de la croyance de la représentation de notre narcissisme : le propre de notre réflexion. Reconnaître son narcissisme est une attitude saine pour déjouer la croyance. Elle a une forte tendance à être pratiquée par les philosophes. C’est une approche qui permet de développer une analyse non anthropocentrique de l'existant : de ce qui est « en dehors de soi » (se rapprocher de ce qui pourrait être un peu plus réel). Sans cette analyse de « l'en-dehors de soi » (qui n'a rien à voir avec soi), nous ne pourrions faire évoluer nos connaissances. C'est une nécessité (dans la tradition aristotélicienne) pour accéder à la connaissance au contraire de la croyance. L'extérieur alimente l'intérieur qui alimente l'extérieur. L'extérieur réel (sans soi) alimente notre intérieur normé par la croyance. Les filtres de la perception doivent être détectés pour sortir de ce cercle vicieux (ils ne le sont pas systématiquement et sont imposés par notre culture). Sans ça, nous tournons en rond avec nos croyances. Mais la conviction non anthropocentrique (du réel en dehors de soi) n’est-elle pas une croyance ? La croyance non anthropocentrique fait usage de la connaissance (scientifique ? voir plus bas : « La science n'est pas contre la religion, elle l'a remplacé ») qui est nécessaire pour déjouer la croyance anthropocentrique (du réel convaincu en soi) : c’est le paradoxe du penseur. Le cauchemar même du penseur piégé : nous ne pouvons penser qu'en croyant. Penser sans croire empêche d'agir, et penser est une action. Pouvons-nous penser sans croire à ce que nous pensons ? Croire projette ce qui est recherché (avant de l'avoir trouvé). Penser sans croire efface le but de la recherche. La croyance est liée à la motivation (de vivre) ?

à suivre ...

 

4.
Réponse au maire de Toulouse à propos de « politique pouvoir et culture » [pdf 53Ko]

La politique culturelle ne s'est jamais adressée aux artistes, mais à la foule anonyme votante (le public de la république, c'est-à-dire à une idée). La culture (de la politique) est une activité animatoire de propagande qui ne concerne ni les arts ni les artistes.

The French cultural policy has never been intended to artists, but to the 'anonymous voting masses' (i.e. the public, the public of the Republic, it means to an idea: the idea of the public). The French cultural policy is intended to an idea of 'anonymous voting masses': in other word, a corruption of the arts. The French Administration corrupt artists to entertain the public. The culture, stems from policy or business, is an activity of entertainment of propaganda that does not concerned neither the arts nor the artists. In France, the government (the public Administration) brought the monopoly to finance artists' works. That situation makes that there is an 'official art' with all means necessary, even more, and an 'underground censored art' with free spirit, no means, and no visible places where to perform or to exhibit its works. Major public places are government properties. The official arts serve the government idea (its project) not the idea of the art of independent artists. It is why in France, the arts are poor. The French cultural policy banns arts into the mediocracy by corrupting artists. Also, most of the small private places, act in the same way as the Administration's 'cultural policy': certainly to not feel isolated and above all, to get subsides from the public Administration. Real artists in France are isolated out of this cultural hegemony.

 

3.
Les mots conciliants

Il y a des mots importants qui apparaissent : comme le mot altruisme proposé par Auguste Comte en 1830 ou le mot convivialité proposé par Ivan Illich en 1973. Un mot reconnu, fixe un concept ; une idée conçue, pensée, vécue et ressentie, représentée par un mot. Quand ce mot rentre dans la langue courante, mot parlé sans plus se poser la question de son sens (ou de sa provenance) c'est que le concept est digéré (intégré). Mais est-il compris ? Il y a aussi, des mêmes mots à double sens, voire plus (qui s'ajoutent), digérés utilisés à tout va et incompris ou incompréhensibles car aux sens contradictoires, propagés par la presse (la police quotidienne des idées) soutenus par une politique autoritaire souriante (convaincue du bonheur obligatoire des masses) et imaginés par des intellectuels en mal de reconnaissance sociale (à la course du prix Nobel*).

 

Note
* En 1863 Alfred Nobel brevette sous le nom : « huile explosive » la nitroglycérine (éther trinitrique de glycérine ou trinitrine) découverte en 1846 par Ascanio Sobrero en Italie. En 1875 à Paris, Alfred Nobel brevette « la dynamite-gomme » autrement nommée : plastic, qui remplace la dynamite. « L'exploitation de la dynamite-gomme donnera lieu aux premiers grands trusts internationaux. » (Patrice Bret).

 

2.
La loi, le malheur contre le bon sens de la compétence

Légitimer une loi qui dissimule un autre objectif que celui annoncé, crée des malheurs*. Partitionner la population par des lois suivant ses goûts sexuels, sa religion ou sa provenance géographique afin de gouverner sa mobilité, crée des malheurs**. Toutes ces dispositions juridiques ne sont que des prétextes pour obliger la population à des attitudes serviles, à contrarier sa liberté d'être humain. La propagande du mensonge à partir de l'éducation des enfants crédules est tellement efficace que chacun croit le mensonge comme vérité « naturelle ». L'obéissance des populations qui passe par la torture dissimulée « des autres » (dans les « territoires occupés » sic) légitime la ségrégation punitive qui crée avec des boucs émissaires, le terrorisme et la terreur (nécessaire à l'industrie de la sécurité et de l'armement). La manipulation est tellement grossière qu'un conditionnement infantile est nécessaire pour la masquer. L'infantilisation démocratique des populations par l'éducation et le divertissement sert à ça, « tout le monde a droit à ça »; et son objectif est d'instruire à savoir obéir sans poser de questions dans toutes les situations, surtout incroyables.

Mais ce modèle de société humaine hiérarchisée montre ses limites quant à la survie de l'espèce humaine. Notre irresponsabilité éduquée des gouvernants et des gouvernés, menace la vie des générations futures. Si la planète se réchauffe, c'est par surpopulation et par la surconsommation de la surpopulation (on chauffe, surtout quand on s'agite). La surpopulation servile surenrichit les gouvernants, gouvernants convaincus d'être intouchables. Car l'objectif de ces « intouchables » est de découvrir une autre planète à coloniser : oui je sais, c'est à mourir de rire. Les astronomes du monde entier ont pour directive de moissonner des exoplanètes.

 

Notes
* Je pense à la loi annoncée pour pourchasser les « pédophiles » qui n'est que le prétexte à réduire la liberté de savoir sur Internet et qui avec quelques juges ambitieux et zélés condamne des boucs émissaires pour légitimer la loi votée par le Parlement.
** Je pense aux lois d'interdiction d'accès sur un territoire national. Je pense aux groupes militants : féministes, homosexuels, religieux, écologistes, etc., qui abondent dans le sens d'une politique ségrégationniste (partition) et punissent des boucs émissaires qui représentent le contre-exemple à ne pas suivre érigé dans les lois. Ou les ONG (Organisations Non Gouvernementales, mais issues des malveillances gouvernementales) complices de l'invasion et de la maltraitance des populations en leur prodiguant des soins pour déculpabiliser les assaillants. Etc.

 

1.
Le mécanisme de la mort

Tout mécanisme fonctionne obligatoirement dans le sens unique d'une destruction : la sienne et celle de son entourage. Cela pour 2 raisons : la première est l'état d'esprit formé par la cosmogonie catastrophiste de la civilisation occidentale imprimée dans la Bible : l'Apocalypse de Jean, la seconde est l'effet de « l'érosion » : le processus de la mort de tous les êtres vivants de la planète (sa transformation) et dans le même sens celle des machines que l'espèce humaine a construites qui s'autodétruisent (dont l'accélération est programmée volontairement pour être surconsommées) et par là même détruisent leurs entourages 1. par émanations toxiques et 2. par conditionnement psychologique au geste de leur surconsommation quotidienne. Nous oeuvrons tous à la mort généralisée de notre espèce. Pourquoi ? Nous sommes convaincus d'être humains pour l'éternité.

 

 

octobre 2012
5.
A quoi se reconnait-on être un esclave ?
1. être convaincu qu'il n'y a pas de choix de vie
2. s'ennuyer en dehors de son emploi salarié
3. consacrer moins de 30% de son temps pour soi-même
4. passer son temps « libre » devant la télé ou autres divertissements imposés
5. accepter les contrariétés sociales comme nécessaires

 

4.
Le cas étrange des « conservatoires de musique »

Le « conservatoire de musique » est le pire endroit pour apprendre la musique. Rien qu'à l'odeur on fuit. Cette odeur de consensualité obéissante (se consentir sans sensualité) à une médiocrité entretenue (l'odeur de l'infantilisme entassé en bocal). Les professeurs de musique dans les « conservatoires de musique » sont des carrières musicales ratées. Ces personnes se rabattent dans l'enseignement pour torturer une jeunesse obéissante un peu bêtasse à la hiérarchie historique de la musique classique. Il est possible que si « conservatoire » s'écrivait « concertatoire » (se concerter au lieu de se conserver) l'activité interne serait différente. Et la médiocrité serait moins cultivée dans le masque d'un prestige ridicule. Aussi, il y aurait sans doute moins d'imbéciles au pouvoir à frustrer volontairement les enfants en les forçant à jouer des partitions qui ne représentent rien, dans leur sens de la vie d'aujourd'hui et ensuite les juger inapte (plus rarement apte, pour que la mécanique de l'enseignement absurde mais prestigieux soit crue). La torture éducative et frustrante est un acte de vengeance du professeur qui n'a pas réussi sa carrière internationale (dans le cas contraire, il n'enseignerait pas au conservatoire pour un salaire médiocre). Le principe de l'enseignement du « conservatoire de musique » est d'empêcher les enfants de devenir musiciens en ne pouvant être meilleurs que les professeurs musiciens ratés enseignants. Et la roue tourne pour former le noeud : un professeur musicien raté va enseigner à l'élève son incapacité qu'il va trainer des années (15 ans d'étude dans le conservatoire) qui le formera à être un musicien raté qui deviendra professeur au « conservatoire de musique » et qui va enseigner à, etc. Il faut aussi savoir que le conservatoire peut former des compositeurs vivants à écrire comme les compositeurs morts : n'est-ce pas étrange ? Dans ce fatras frustatoire et convenu de l'enseignement de la musique en France il y a parfois une exception, mais elle est tellement rare et de se fait difficile à détecter en raison de sa mobilité. Souvent, elle est tuée. Au conservatoire, on n’apprend pas la musique, mais on apprend à conserver sa frustration et tuer le talent. Un musicien original et épanoui est toujours un autodidacte (les exemples abondent). L'enseignement ne transmet que ce qu'il connait (au lieu de ce qu'il ne connait pas) ce qui donne une kyrielle de mauvaises copies de ce qui a été déjà créé, sans comprendre ni leur fondement, ni leur contexte, ni leurs idées (il ne reste que les notes de musique vendues par les éditeurs à exécuter). C'est en cela que ça sent l'inutile : une torture dans le vide, l'odeur de peine et de médiocrité des conservatoires de musique. Alors que la musique libère et épanouit l'intelligence et la sensibilité, le « conservatoire de musique » fait exactement le contraire.

 

3.
L'art, objet du dernier investissement monétaire possible

L'objet de l'art dominant n'est pas l'art en lui-même, mais l'objet de l'art est de se moquer de (arnaquer) la société (de ses investisseurs-collectionneurs) pour les artistes qui vendent leurs oeuvres à des prix dépassant l'entendement. Le prix d'une oeuvre se chiffre au prorata des moyens de l'acheteur et non pas de sa valeur réelle, qui est publique. Oeuvre qui n'est pas une oeuvre, mais une moquerie d'un objet de gloire objet de gloire. Le crâne serti de diamant de Damien Hirst ou son « veau d'or » en est l'illustration. Ses « oeuvres » n'apportent rien à l'humanité que de se moquer d'elle. Le pire est que cette humanité mise en dérision achète l'oeuvre qui la met en dérision. La richesse monétaire doit rendre idiot. La « valeur » de ces oeuvres n'est pas évaluée en fonction du sens et de la sensation qu'elles provoquent, mais en fonction de leur degré de finition. Le degré de finition d'une oeuvre d'art dépend des moyens financiers investis. Ces oeuvres sont réalisées par des « maîtres-artisans » qui ne sont pas l'artiste et qui pour l'acheteur donnent sa valeur monétaire à l'objet d'art (même chose pour le cinéma ou la musique). N'importe quel objet imposant en taille et parfaitement fini est considéré oeuvre d'art vendable aux millionnaires qui n'ont aucun sens de l'art, seul celui de l'autoglorification. C'est un marché d'antiquaires qui échappe aux galeries d'art. Une réplique de l'urinoir renversé de Duschamps intitulé « Fontaine » conçu comme une boutade par l'artiste a été achetée 1 677 000 euros par un homme d'affaires grec. Le musée Beaubourg avait réclamé 2 800 000 euros de dommages et intérêts à l'artiste Pierre Pinoncelli qui avait dégradé sa réplique. La bêtise n'a pas de limite que la somme investit.

La notoriété d'un artiste ne dépend plus des musées (ou des salles de concert) prestigieux où il pourrait exposer, mais du prix vendu de ses oeuvres. Ce sont les lieux de vente aux enchères et la fabulation de l'acheteur de miser sur un artiste dont sa cote est en hausse qui font la notoriété de l'artiste. Pour hausser la cote d'un artiste, il suffit de réaliser des ventes en chaîne en faisant monter les prix. Celui qui requiert ces qualités est le commissaire-priseur et non plus le commissaire d'exposition ou le conservateur du musée (en anglais curator). Pour devenir un artiste célébré, il suffit d'instaurer un jeu d'influences pour l'achat de ses « oeuvres ». Avec le culot (de la moquerie) qui l'emporte. Avec cette activité, l'artiste n'a pas le temps de se consacrer à ses oeuvres : il devient un homme d'affaires. L'art « majeur » depuis 30 ans est une escroquerie. Heureusement, il y a de trop rares exceptions (je pense à Jean-Michel Basquiat et tant d'autres inconnus).

A un niveau inférieur, où les cotes sont moins importantes, les objets (d'art) qui envahissent les musées et les biennales représentent des copies de ce qui a été déjà produit. Pourquoi ces copies ? La copie rattache à une valeur du passé. Les grands maîtres du XXe siècle restent des maîtres aux nouveaux arrivants sans pouvoir les dépasser qui travaillent dans l'urgence et non dans la profondeur. L'état d'urgence empêche l'approfondissement. Et l'état d'urgence de production d'objets (d'art) montre que l'artiste court plus après l'argent qu'à parfaire son art. Parfaire son art demande des sacrifices que nos sociétés ne permettent pas. D'où une généralisation médiocratique de l'art. L'art est pensé comme un objet d'enrichissement et non pas comme une activité indépendante du marché monétaire. C'est une corruption dont les commissaires d'exposition se sont fait les complices. C'est en ce sens que leurs évaluations aujourd'hui sont devenues inaptes et inutiles. Car ils ont oeuvré à la corruption de l'art, à installer la médiocratie dominante en exposant cette médiocrité (dans l'urgence). Il me vient à l'esprit une exposition des « arts ménagers » au musée Beaubourg (sic). Aujourd'hui, un artiste qui désire exposer dans un musée prestigieux n'a qu'à payer le musée : en fait, louer la salle. Sa notoriété sera reconnue en fonction du degré de son investissement financier à envahir l'espace et du musée et des médias de la ville avec la publicité qui se monnaye.

 

2.
Si je gagne ma vie, je tue celle des autres : l'argent-meurtre

N'y a-t-il personne qui se rende compte que : « gagner de l'argent » ou « gagner plus d'argent » est une forme de meurtre ? Meurtre indirect, invisable, ce qui permet de ne pas devoir se rendre compte de l'agression commise, de s'en « laver les mains », et de ne pas se sentir concerné-e ni responsable. Aussi, si ce type de meurtre n'est pas considéré comme meurtre, c'est parce qu'il rentre dans la catégorie : « accidents sociaux », dont Personne est responsable (lâcheté sociale), mais s'étonne du constat (voir se scandalise) devant les reportages télévisés. « Gagner de l'argent » est une arme qui tue grâce à l'irresponsabilité, l'égoïsme et l'antipathie (le contraire de sympathie) qu'englobe la compétition. Plus que la corruption (qui n'est qu'une déviance de son action principale visible pour favoriser l'action masquée préférée, mais secondaire), « l'argent-meurtre » affecte tous les acteurs par son échange inéquitable, d'une frustration destructive à la fois psychique et sociale : c'est un détournement même du sens de son existence dans l'irresponsabilité meurtrière : le désir détourner de tuer sa vie et celle des autres en injectant de la misère. Une misère intellectuelle et une misère physique pour tous, riches et pauvres sans distinction. « L’argent-meurtre » affecte chaque être humain servile (riche ou pauvre). Gagner de l'argent fonctionne comme « l'effet papillon » où chaque action payée contribue AILLEURS à un meurtre par l'entremise du mouvement de l'argent (masse monétaire). Les conséquences (les cadavres) sont dans le temps et l'espace inaccessible aux meurtriers et meurtrières où certaines aberrations sociales deviennent des sujets d'actualité qui innocentent tous les complices anonymes payés du meurtre commis. Comme un cheminot pouvait avoir le privilège d'ignorer dans ses wagons la déportation massive d'être humain mourant dans les camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale conduisant son train disant : « je fais mon boulot ».

Explication : « gagner » et « gagner plus » est le mot d'ordre de l'intérêt du « jeu économique » de l'argent. On ne joue pas pour perdre (l'argent) malgré qu'il y a des perdants (plus que de gagnants; malgré ça, le jeu attire toujours et encore plus de perdants). Il existe une masse virtuelle instable d'argent (qui gonfle et se dégonfle = planche à billet + valuation/dévaluation) de « permis de payer » (masse monétaire) qui fonctionne comme les vases communicants : si l'un tire vers soi, il provoque automatiquement un manque ailleurs. Le manque ailleurs va provoquer la mort de l'autre.

Le salariat, comme le disait Guy Debord, n'est que la mise en autogestion de l'esclavage. Pour s'entretuer librement.
Le salariat tue ses concurrents sans l'intervention nécessaire du maître dissimulé. Une histoire de nigauds manipulés.

 

1.
La science n'est pas contre la religion, elle l'a remplacé

La science n'a jamais été opposée à la religion puisqu'elle est née de la religion. C'est l'abstraction déique (relatif à dieu) qui a pu transformer le calcul en mathématiques. Le quantifiable en variable. L'action même de la science est comme toute religion, l'élaboration d'une « image » (reflet) du monde (des humains) dans la création déique (quelque chose qui fait que...). Cette « image du monde » (reflet nécessaire au sens de la vie : « pourquoi on vit », « pourquoi on est là maintenant », etc.) répond aux questions sans réponses de chaque être humain. C'est le rôle de la cosmogonie qui n'est pas différente des cosmogonies des mythes des anciennes civilisations et dans sa fonction et dans sa projection. La science c'est détachée de la religion (l'organisation politique religieuse) quand elle n'a plus eu besoin d'elle. L'accumulation des bévues de son pouvoir a rendu la religion impopulaire, mais la science a perpétué son activité cosmogonique de représenter le monde dans son mythe. La mise au pinacle de l'activité scientifique contemporaine, a focalisé toutes les croyances dans le désir de vérité vers elle. Aujourd'hui, l'humain croit aux machines quantifiantes pour se prouver l'authenticité de cette « nouvelle » image du monde conçu par croyance divine. Le chiffre.

 

Pour approfondir : chapitre 1.7 : croire : constituant communautaire ?
Mircea Eliade, Histoire des croyances et des idées religieuses (3 tomes)
Histoires des sciences, voir dans les encyclopédies, etc.
lire dans le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques à mars 2011, paragraphe 11 : La science est une religion

 

 

septembre 2012
1.
Violence et reconnaissance sociale

Nous naissons dans le narcissisme et la violence. « Qu'il est mignon le bébé ! » et, « tu n'as pas obéi, tu es puni ». La violence de la punition est moins physique que psychique dans « une malédiction éternelle » (sic). Les contes pour enfants tels que : « le Chaperon rouge » qui conte le viol d'une fillette, « le Petit Poucet » abandonné par ses parents dans la misère, « les 3 petits cochons » qui passent d'une maison en paille à une maison en bois à une maison en pierre indestructible par le loup affamé, « Blanche neige » la jeune fille jolie qui se fait empoisonner par sa marâtre, « Cendrillon » encore une jeune fille humiliée par sa marâtre; introduisent les enfants dans un monde de violence. La violence dans le monde occidental est considérée comme une fatalité, le fait même de l'existence, dont son constituant majeur est la terreur panique et la peur permanente. La preuve de cette violence se trouve et se justifie pour chacune et chacun dans la vision télévisée (non neutre) de l'attitude animale, vision qui celle la violence dans la croyance d'être « naturelle ». La peur culturelle humaine est le terreau de la violence pour obtenir l'obéissance. La violence sert l'obéissance. C'est exactement là que l'on s'aperçoit de l'intérêt de la culture de la violence et que cette « violence » bien évidemment n'est pas « naturelle ».

Le narcissisme est considéré comme la meilleure attitude qui puisse nous mettre en sécurité : un être admiré, qui se contemple dans les autres ne peut pas être violé, humilié, empoisonné, délogé ou expulsé, etc. La recherche de l'admiration de soi ou juste une attention, est un moment sûr où l'on ne peut pas être agressé, puisqu'on est aimé (on croit l'être). Mais si ce narcissisme laisse place à la jalousie, sa sécurité est anéantie : l'admiration se transforme en convoitise et le risque d'agression redevient permanent. Les efforts pour plaire sont des activités majeures et la décoration dissimule le sordide de la violence crue naturelle.

Nous vivons dans des sociétés telles que chacune et chacun est conditionné à la violence de perdre son intégrité, sa dignité, sa maison et être forcé à la misère. La misère n'est pas la pauvreté, la misère est la perte de toutes ses qualités : intégrité, dignité et sédentarisme (le fait d'avoir sa maison en pierre). La misère est l'aspect opposé à l'admiration, c'est pour cela qu'elle est chargée de mépris (attitude de protection face à sa misère dissimulée). Dans nos sociétés, le nomadisme est synonyme de « sans maison » et donc de voleurs où vagabonder est puni par la loi. Dans notre monde de propriétés privées où tout est parcellé dans le cadastre communal sans espace libre pour les autres, tenu par la peur d'être délogé. Le prix qui s'élève protège de la misère est fermement cru. Le vagabond n'a ni identité ni pays et le danger est qu'il soit admiré et dans ce cas il peut corrompre la société, c'est-à-dire donner à comprendre la tromperie de la violence qui n'est pas nécessaire à la fondation de sociétés humaines.

L'admiration peut porter jusqu'à la vénération. La vénération est synonyme de sécurité éternelle; à la fois pour la personne vénérée et à la foi des vénérants (les croyants), même post mortem. Mais si cette vénération ne rassemble pas tous les clans, le danger persiste. Le désir d'hégémonie tyrannique et totalitaire vient du désir d'être aimé de tous et de se sentir en sécurité. En enfermant les autres.

Dans nos sociétés, l'espèce humaine est mise en danger permanent par elle-même et par rien d'autre.

Quand l'humanité aura dépassé le désir de reconnaissance sociale (de se mettre soi-même devant avant et aux dépens des autres) avec l'outil de la violence pour être obéie, elle sortira de son infantilisme au narcissisme désespéré et apeuré et pourra mûrir pour se mettre hors de danger. Pour l'instant, sa croissance est arrêtée. Dans la terreur.

 

 

août 2012
11.
A quoi sert le spectacle ?

A donner un sens à ce que les êtres humains soient ensemble, rassemblés dans une communion : un partage de la même émotion, de ressentir ensemble, au même moment, le même sentiment. L'émotion est amplifiée par le rassemblement au point de devenir un bouleversement émotionnel collectif, ou tend à l'être. Qu'il soit religieux, politique, sportif ou artistique : la fonction du spectacle reste la même.

 

10.
Confusion entre nazisme et extrême droite

Il est toujours étonnant de constater que des militants d'extrême droite se réclament encore et toujours du nazisme. Le nazisme est la contraction de National Socialisme qui est bien un régime socialiste allemand et non un régime fasciste comme celui de Mussolini en Italie. Le symbole du svastika issu de la culture Hindou qui symbolise et signifie : une bonne santé et une bonne fortune est approprié par le parti d'Hitler, et représente aujourd'hui en Occident le symbole de l'extermination de tout ce qui n'est pas Aryen (mot venant comme le svastika aussi du sanskrit de l'Inde), un autre déplacement de sens pour désigner des Allemands grands, blonds aux yeux bleus que ne désigne pas le mot (bien qu'Hitler était petit, les cheveux noirs et les yeux bruns). Tous les Européens jusqu'à l'Inde du Nord sont Aryens, les Manouches et les Tziganes aussi, de langue Indo-européenne. Mais ce qui doit fasciner encore ces militants extrémistes d'extrême droite à la recherche de violences racistes, c'est la panoplie décorative du signe (multiplié d'appartenance) : dans les drapeaux, les écussons, les costumes, les brassards, etc., le signe de reconnaissance (qui détourne le symbole sanskrit de l'Inde) inscrit partout jusque dans le spectacle grandiose hitlérien (ce type de spectacle que l'on retrouve en Corée du Nord communiste aujourd'hui, mais sans signe à propager dans des produits dérivés) avec une foule décorée aux ordres. Ses spectacles ont servi au conditionnement de l'acceptation de l'extermination massive* de tout ce qui n'était « pas digne d'être » allemand. Hitler a fréquenté les Beaux Arts de Vienne et au-delà de sa tyrannie meurtrière est un publicitaire qui doit être envié des agences de pub, tellement son impact est encore fort aujourd'hui. Même Bush junior avec la destruction du « World Trade Center » (= le Centre du Monde du Marché (sic)) à New York ne sera pas aussi marquant.

La politique de la haine que revendique le militant d'extrême droite n'a aucun lien avec le régime nazi qui oeuvrait pour un socialisme communautaire et totalitaire destiné uniquement aux grands blonds aux yeux bleus. Sport, travail et santé étaient aussi développés dans la Russie communiste totalitaire de Staline. « Arbeit macht frei », le travail c'est la liberté, était le slogan prétexte pour sortir la population allemande de la misère économique de l'après Première Guerre mondiale. Non pas les bourgeois bien nantis dans la réjouissance, mais le peuple désoeuvré (ne sachant pas quoi faire, prisonniers de l'ennui) qui souffrait des restrictions économiques imposées. Ce slogan a été étendu jusque dans les camps de travail pour convaincre la main-d'oeuvre gratuite des prisonniers de guerre** de la grandeur de l'Allemagne (en effet, c'est naïf, mais pas pour un croyant pris dedans). Le désir de réenrichissement du pays et le complexe d'infériorité devaient être tenaces pour accepter ce conditionnement. Le peuple allemand a adhéré en majorité au nazisme dans ce sens (ce socialisme pour le peuple qui travaille) et non pour le meurtre de masse, sujet qui reste encore tabou aujourd'hui en Allemagne dont ses survivants ne parlent toujours pas à leurs enfants maintenant adultes. Les militants d'extrême droite d'aujourd'hui, ne sachant pas quoi faire d'eux-mêmes, se réfugient dans le prétexte pour l'agression de l'autre, un racisme violent obéissant au désoeuvrement, mais n'ont rien à voir avec le socialisme totalitaire dont ils se réclament avec ses symboles sanskrits détournés et décoratifs. Un militant d'extrême droite qui se revendique nazi, va-t-il se revendiquer socialiste ?

Mais l'entretien de la haine n'a pas de couleur politique. La haine est partout et apparaît grâce à sa misère psychologique personnelle. L'appauvrissement (ou l'enrichissement) n'est qu'un prétexte pour revendiquer et appliquer la violence envers l'autre : surtout envers l'étranger. Le fait de s'en prendre aux populations diminuées (handicapés, minorités, pauvres, artistes, étrangers) est un acte de lâcheté. Rien de plus lâche que de lâcher sa violence envers ceux qui n'agressent pas et qui ne sont pas entrainés à l'attaque. Policiers (payés pour verbaliser en masse), soldats (payés pour tuer en masse), mercenaires (payés pour tuer en masse), agents de sécurité (payés pour agresser en légitime défense), gardes du corps (payés pour tuer en légitime défense), assassins (payés pour tuer individuellement), martyrs (croyants provoquant la mort d'innocents), etc. Ceux qui s'entrainent au meurtre (la haine de l'autre : le racisme est un meurtre psychologique) veulent expier leur frustration et leur incompréhension du monde, c'est un acte de révolte et de soumission par la destruction de l'autre. Il faut savoir que cette destruction ne résout rien, elle ne fait que repousser le problème dans le temps. Mais d'autres manipulent cette destruction à leurs avantages : « les personnes protégées » comme les banquiers des opérations financières internationales et les gouvernants, chefs politiques des nations jouant du « nationalisme sécuritaire » pour rassurer dans le mensonge « les brebis égarées » de l'enclos de la nation. Le « nationalisme sécuritaire » n'est qu'un mot pour convaincre l'adhésion des électeurs égarés : des gens qui sont là, mais qui devraient être ailleurs; et les transformer en des croyants-militants : une espèce particulièrement dangereuse aux ordres. Je ne m'étonnerai pas que l'histoire recommence : si le socialisme de François Hollande échoue (ne tient pas ses promesses de croissance*** du capital crues comme croissance de bien-être des salariés)****, l'extrême droite à des chances de prendre le pouvoir en 2017, avec un insigne sur des produits dérivés ? car chacun sera convaincu de l'acceptation de l'extermination massive de l'autre pour l'amélioration de son quotidien. Bien que les « baby-booms » après deux guerres mondiales et les immigrations massives après toutes les guerres coloniales prouvent le contraire.

 

Notes
* L'extermination massive d'abord celle des handicapés et des « fous » allemands, puis des homosexuels (d'abord allemands), des nomades, des juifs et toutes les populations non allemandes « bien rangées » dans des camps (sauf les handicapés et les « fous » exterminés sans attente) avec des symboles de reconnaissance pour pouvoir les distinguer, oui puisque tous sont Aryens. Internements massifs que pratiquait aussi la France avec les Espagnols à la suite des camps hitlériens.
** Avec des matières premières fournies par les Français (acier des colonies et financements de la Banque de France) et les usines fournies par les Américains investisseurs et industriels comme Ford entre autres.
*** Lire à ce propos "Le concept de la croissance économique"
**** L'Histoire montre que le socialisme n'est pas ce que tout le monde croit : une politique sociale pour rendre les pauvres moins pauvres dans la liberté du droit à l'oisiveté avec un « revenu de base ». Les socialismes de l'Histoire montrent plus un « dressage du peuple » à l'obligation d'un travail dégradant (un travail qui gâche une vie) pour servir le capitalisme dominant avec des « circonstances adoucissantes » comme les « congés payés » ou la « sécurité sociale ». Les anciens Etats socialistes du bloc de l'Est fonctionnaient comme tel, à la recherche de devises qu'ils n'avaient pas, à travers la glorification de la surproduction, servie par l'ouvrier (robotnik) majoritaire qui était sollicité en permanence et décoré (avec sa photo devant l'usine) quand il dépassait ses performances pour un salaire en dessous du seuil nécessaire. Les mineurs étaient une classe privilégiée (les premiers de la liste d'attente en années à recevoir : logement, voiture, machine à laver, etc.), car le charbon était la matière première la mieux vendue. Il n'est pas étonnant de constater que toutes les dérives du socialisme (et du communisme) se retrouvent dans le totalitarisme, cela par excès de gouvernance (le pouvoir de la violence avec la police et l'armée) pour se préserver un espace de privilèges qui permettait de consommer les productions des pays capitalistes de l'Ouest (principalement : parfums, cigarettes et alcools dans des boutiques à devises) synonyme de luxe bien qu'ils avaient les cigares cubains de Castro et le caviar russe pour rien (une boite de Partagas pour 1€ d'aujourd'hui)... Tous les partis politiques de tous les pays jouent le même jeu de la domination pour se préserver un espace de privilèges illusoires grâce à une main-d'oeuvre désoeuvrée. Sauf l'anarchisme qui ne fonctionne pas sur le système du parti et de la domination hiérarchique : un modèle qui se retrouve dans la conception même d'Internet et de la musique savante du XXe siècle.

 

9.
L'orthographe

L'orthographe est un outil ségrégationniste, car sa difficulté fondamentale est inutile à la communication. Elle relève de l'historicité de la langue écrite qui empêche son évolution contextuelle dans le présent (maintenu par l'Académie française instaurée par Richelieu pour empêcher les débordements littéraires, dont Descartes en a fait les frais). L'orthographe oblige à un effort supplémentaire en plus du sens écrit. Les fautes d'ortograf distinguent la « fange inculte et inéducable » de la population. L'orthographe est un outil utile pour créer cette fange, la distinguer et la maintenir. Une bonne orthographe nécessite un environnement socio-éducatif obéissant avec ses outils appropriés : les livres qui ne se disposent pas à toutes les cultures. L'orthographe ne laisse aucun choix. Car l'écriture règne dans l'administration, la part exécutive du pouvoir, car l'écriture dans l'administration agit. L'orthographe est un outil de domination qui génère et maintient fermement la séparation entre les classes sociales privilégiées et les classes sociales défavorisées. Celles qui écrivent de celles qui n'écrivent pas. De ceux qui se pensent instruits (sans fautes) de ceux qui pensent qu'ils ne le sont pas. Mais pourquoi sommes-nous obligés d'apprendre à lire et à écrire ? Par conformation à l'administration. L'écriture et la lecture sont-elles liées directement à la connaissance ? Je ne crois pas. Mais une orthographe sans faute donne accès au pouvoir, dans nos sociétés à domination visuelle. Qui demande l'approbation par sa signature.

Du latin orthographia qui signifie « écriture correcte ». Comme orthopédie à l’affixe d’origine grecque ortho- qui signifie « correct » et du grec ancien paideia, « éducation des enfants » (dans le sens moderne nous sommes passés des enfants au squelette, aux articulations, aux muscles et aux tendons humains). Correct du latin classique correctus signifie « corriger ». Le sens d'orthographe est la correction d'une mauvaise graphie (du grec ancien graphein, « écrire »), d'une mauvaise écriture. Le sens d'orthographe implique dans le mot même une mauvaise écriture à corriger. L'orthographe est l'action d'une correction pour celles et ceux qui ne s'y conforment pas. C'est l'expression d'une domination pour être conforme. Une mauvaise orthographe est l'expression rebelle souvent inconsciente contre cette domination à se soumettre à la conformité. Mais un artiste, pour cultiver une oeuvre originale, doit justement être en dehors de la conformité.

La ségrégation de l'orthographe réside aussi dans la grammaire qui impose par ses règles des accords sur des a priori : comme les genres féminin ou masculin, sans avoir la possibilité d'un accord neutre quand on s'adresse aux deux à la fois, ou à personne, ou à d'autres rejetés comme l'asexualité (ni mâle ni femelle) ou l'hermaphrodisme (androgyne, intersexué, pseudo-hermaphrodite, transgenre, transsexuel, etc.), ou aux genres mêlés comme les femmes masculines ou les hommes féminins, etc. Des combinaisons inclassables, voire inimaginables. N'est-il pas absurde d'imposer un genre à des mots qui désignent des choses et des idées qui n'en on pas ?

Puis nous avons l'accord du nombre, soit pour 1, soit pour plus, soit pour l'individu, soit pour la foule anonyme : rien d'autre. Le singulier contre le pluriel d'un contre tous et le pluriel contre le singulier de tous contre un. Soit tu es un individu contre la foule (le courant dominant en force majoritaire autrement nommé démocratie, de docile), soit on est la foule « anonyme criminelle » contre un (issu du spectacle de la lapidation, puis de l'exécution de la peine de mort du bouc émissaire : le spectacle autorisé du meurtre)*. Pas de pluriel singulier dont chacun se reconnait et se distingue dans la famille, dans un cercle d'amis, dans un village ou un bourg. Ni de singulier pluriel qui responsabilise les individus de la foule. L'orthographe efface les singularités.

L'orthographe révèle les idéologies rudimentaires de nos sociétés et la nôtre relève de la discrimination d'un esprit borné et criminel (qui s'en tient au classement hiérarchique imposé dans l'anonymat : la permission de tuer anonymement) autrement dit : du racisme. Idéologie qui règne dans l'Administration. Une « bonne orthographe » est une personne qui a accepté et prend pour sienne cette idéologie raciste. Ce texte qui révèle cette domination tout en s'y soumettant*** est soumis à un correcteur automatique dont l'orthographe ne mérite pas mieux puisqu'une bonne orthographe est un automatisme.

L'orthographe est une affaire correctionnelle constituée de punitions dans le cas de désobéissances (exercé à l'école par la dictée et à l'âge adulte par la prison ou l'argent) qui se retrouvent dans les lois écrites de la République. Alors que l'écriture devrait s'inventer suivant les contextes (tous particuliers) vécus, pour que chacun se comprenne au-delà des frontières des langues imposées des nationalismes, autrement dit au-delà de la culture de la xénophobie. L'orthographe ne devrait pas dépendre d'une « Académie », autorité issue au contexte particulier de ses membres qui ont « un pied dans la tombe », organisée comme une société secrète consanguine (ou endogame)** qui décide pour tous les contextes particuliers en dehors de ces contextes particuliers. ****

L'orthographe est discriminatoire non pas à cause de l'orthographe elle-même, mais à cause de l'état d'esprit hiérarchique qui pense qu'il y a des personnes meilleures que d'autres. Il n'y a pas de personnes meilleures que d'autres, seulement celles qui ne sont pas là où il faudrait qu'elles soient pour leur épanouissement.

 

Notes
* Voir à ce propos l'histoire inattendue du mot « tuer »
** La culture du secret cultive le privilège contre le partage du pouvoir, mais des sociétés exogames n'existent que dans le nomadisme traqué et punis.
*** Un détachement ne peut que s'imposer lui-même... une fois détaché. Tout le travail réside dans le détachement à l'imposition.
**** Je ne fais pas référence aux patois (la langue pas à toi), ni aux jargons, ni aux argots qui sont des langues et des écritures qui ne se partagent pas. Comme les langues nationales, ils sont discriminatoires.

Lectures
Michel Foucault, Surveiller et Punir (1975), Il faut Défendre la Société (cours au Collège de France 1976), Les Anormaux (cours au Collège de France 1974-75)
Roland Barthes, Vivre Ensemble (cours au Collège de France 1977)

 

8.
Le bon sens de l'architecte est toujours absent

Il est intéressant de constater que les architectes s'intéressent moins à loger les êtres humains, qu'à construire des « mausolées » mégalomaniaques pour la gloire de la tyrannie. Ou restent des exceptions*. Généralement la construction de ces bâtiments glorifiants emploie des milliers de personnes, mais n'en loge aucune. Ces bâtiments sont impossibles à entretenir et tombent en ruine ou sont détruits à cause des coûts trop élevés d'entretien quand il n'y a plus d'argent. Les grands ensembles utopiques « du meilleur des Monde » des années 60 ont donné des zones d'exclusions dont les journalistes, les politiciens avec la police agressive s'étonnent de la contestation qui y règne aujourd'hui. Quand le néolibéralisme tyrannique deviendra obsolète, des milliers de bureaux seront vacants et pourront loger tous les êtres humains sans logis, et ils sont des millions. Ou mieux, détourner ces horreurs sans vie qui représentent « les hommes dominés d'une société esclavagiste » : du salariat obligatoire. Et imaginer des logements aisés à construire à moindre dépense, agréables et épanouissants à vivre (c'est-à-dire, achevable par l'habitant) à poser sur terre, sur l'eau, dans les airs avec un horizon (une vue, une vision vaste élargie sur les choses). Résoudre le problème du monopole de l'eau, de l'énergie, de l'évacuation des déchets et des eaux usées qui ne doivent pas tenir l'habitant dans un lieu qu'il n'a pas choisit : les concentrations mégapoles où il n'y a pas assez d'air à respirer pour tous. Et qui obligent à des productions concentrationnaires énergétiques massives et dangereuses. Et qui obligent à la résidence sédentaire pour pouvoir pratiquer les expulsions.

 

Notes
* je pense à une initiative en Ardèche de maisons en bois (le bois est tellement agréable à vivre) en forme de coque de bateau renversé avec terrasse, monté par les habitants. Ou au fablab à Barcelone qui conçoit des habitations très conformatables et très « design » à monter soi-même avec ses amis. D'autres initiatives privées ou associatives, isolées, existent sur le territoire, mais ne font pas de pub, histoire d'éviter la répression administrative, car les architectes sont absents.

Rappel historique :

Dans les années 70 du XXe siècle est passée la « réglementation » autrement dit l'interdiction de toute initiative personnelle, pour construire sa propre maison [1]. Dans les années 60, des maisons : bulles, dômes, organiques, etc. [2] sont apparues çà et là. Mais une directive gouvernementale mit fin à cette liberté créatrice de l'architecture privée en interdisant l'initiative personnelle architecturale et en obligeant le propriétaire à se conformer à la « tradition locale » (sic) du passé pour ne pas faire tache (c'est-à-dire ne pas se distinguer des autres par excès d'imagination pour épanouir l'intelligence de la commune) : l'obligation de la maison cubique, de tuile rouge dans le sud, en ardoise dans le centre, etc., est devenue le modèle imposé d'habitation régionale [1]. L'interdiction gouvernementale d'une architecture privée (d'initiative privée), interdit l'habitant de vivre sa maison et permet le développement des maisons bas de gamme en kit construites en série [4], frappées d'aucune interdiction avec permis de construire, car imitant la « maison traditionnelle », malgré la dégradation et du paysage et des conditions de vie de l'habitant et de la maison elle-même. Des maisons en série conçues uniquement pour enrichir son entrepreneur qui sont généralement des banques d'affaires et d'assurances qui continuent à sévir encore aujourd'hui sous la protection des « architectes des bâtiments de France, des fonctionnaires qui veillent à la bonne insertion (sic) des constructions neuves et des transformations aux abords des monuments protégés et sont présents dans chaque département placé sous l'autorité du Préfet (la police), au sein des Services territoriaux de l'architecture et du patrimoine (STAP) » [3]. Les architectes des Bâtiments de France qui sont des fonctionnaires et non des architectes sont obligatoirement corrompus à la politique de la construction où règnent les « pots de vin » et autres « dessous de table » qui abondent dans le milieu. Les Bâtiments de France détiennent le pouvoir absolu du « permis de construire » qu'ils délivrent ou pas selon leur intérêt (certaines bâtisses sont classées abusivement « monuments historiques » : le petit village « typique » pour divertir les touristes (la France est le premier pays visité au Monde) qui empêche les habitants de restaurer leurs maisons selon leur besoin. Et d'un autre côté, les Bâtiments de France permettent la construction de HLM (habitations à loyers modérés) dans le même village sur le modèle de la « maison bas de gamme impersonnelle en kit construite en série ». Le pouvoir des Bâtiments de France, basé sur l'argument du « patrimoine » est aussi idiot que d'interdire la construction d'un château de la Renaissance pour garder le patrimoine des châteaux forts du Moyen-âge. Aussi c'est un moyen de contrôle féroce sur les populations en les empêchant d'habiter leur propre maison. Une souveraineté retirée aux habitants qui montre que les monuments passés sont plus importants que la vie présente d'un être humain. Aussi cette valorisation du monument historique renforce la spéculation immobilière en zones d'investissement : mais y a-t-il un lieu sans monument historique en France ? Les personnes sans domicile, sont les premières personnes victimes de cette « politique du monument historique », passé de l'art à l'économie de marché et provoque à ce que des millions de personnes soient sans logement digne. Avec en renfort une loi Loppsi 2 de 2010 qui interdit les logements légers à toute personne sur le territoire. Pourquoi le gouvernement interdit-il depuis les années 70 aux habitants de se loger ? et impose une politique du logement de l'exclusion ?

 

Notes
[1] L'article premier de la Loi n°77-2 du 3 janvier 1977 modifiée sur l'architecture décrète l'architecture privée, d'intérêt public : « L'architecture est une expression de la culture. La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d'intérêt public ». Les autorités habilitées à délivrer le permis de construire ainsi que les autorisations de lotir s'assurent, au cours de l'instruction des demandes, du respect de cet intérêt. En 1978, « les Architectes des bâtiments de France deviennent les Chefs des Services Départementaux de l'Architecture (SDA). Ils ont pour but de contrôler l'architecture, non seulement autour des monuments historiques, comme la loi l'exige (sic), mais aussi sur l'ensemble du département ». L'architecture hégémonique de l'Etat est passée des Beaux-Arts à l'équipement, autrement dit de l'art à l'industrie gouvernée par la haute finance.
[2] bien plus osées que les maisons angulaires de Le Corbusier (malgré son incursion timide dans la courbe avec La Chapelle Notre Dame de Ronchamps) qui ont inspiré les grands ensembles HLM et ont donné les ghettos « zones de combat » que l'on connait aujourd'hui.
[3] article Architecte des bâtiments de France fr.wikipedia.org
[4] Dans les années 70, la « Maison Phoenix » a initié en France la maison bas de gamme en kit, construite en série et impersonnelle que la loi n°77-2 a favorisé. Le modèle de la « villa de luxe » (toujours inaccessible à chacun et en dehors des normes françaises) avec piscine et baies vitrées est un modèle qui date des années 50 du XXe siècle.

 

7.
Ne pas confondre émotivité et émotion

L'émotivité tétanise par un sentiment de « trop-plein » qui se manifeste en général par les larmes, la gorge « serrée », l'impossibilité de bouger, une sensation du même registre que la peur ou la panique. L'émotivité bloque le moteur de l'action par l'effondrement psychologique de soi. L'émotivité est un outil garant, précieux à toute domination (sociale, politique, économique). L'émotivité crée des dominants, car sa victime est dominée. L'émotivité replie sur soi. L'émotivité est un conditionnement. L'émotivité est un outil hégémonique qui sert à gouverner les populations.

L'émotion est au contraire une résonance au sublime qui est provoquée par des messages électriques sur l'épine dorsale avec une sensation de chaud froid : le frisson. Une circonstance qui fait vibrer par sympathie le sens de soi avec ce qui est vécu. L'émotion ne bloque pas l'action, elle la favorise. L'émotion partage échange avec les autres.

 

6.
La science crée des machines, la musique crée des instruments

La science crée des machines qui servent les pouvoirs politique et économique, pour faire ce que les humains sont incapables de faire, ou ne veulent plus faire. L'ordinateur qui calcule et planifie, la navette spatiale qui fait voyager dans l'espace sidéral, l'avion qui fait déplacer d'un continent à l'autre, les bombes, les canons, faire faire ses tâches par un ouvrier mécanique obéissant : le robot (de robotnik = ouvrier) nanotechnologie, mémoriser tous les actes d'une vie de travail pour la postérité : la culture des archives, extraire des minerais pour fabriquer des gadgets, et tellement d'autres choses qui semblent peu nécessaires à l'épanouissement d'une existence humaine, mais sert plus à l'invasion spatiale et temporelle de l'humanité occidentale. Du moins son illusion. De domination sur la « nature ».

Des civilisations entières n'ont laissé aucune trace de leur culture, pourtant il semble bien qu'elles aient bien existé. Pourquoi la nôtre s'évertue à vouloir s'incruster dans l'éternité ? (Je pense aux civilisations oubliées de la vallée de l'Indus datant de plus de 5000 ans et dont le Kalandar du Génoscope est une reconstitution musicale de cette période oubliée.)

La musique crée des instruments, pas des machines autonomes qui obligent l'humain à s'adapter à elles. Pour manipuler un instrument, il faut s'entrainer d'une certaine dextérité de soi, ce que les machines n'offrent pas, au contraire. Le musicien fait sonner l'instrument alors que la machine fait sonner son utilisateur.

 

5.
La culture conditionne la conviction (prt1) pensée d'une réalité obtuse donnée possible qui n'est pas le réel, mais considérée comme telle

la reproduction numérique du son

Le système de la conversion numérique du son avec le principe de Fourier (FFT pour Fast Fourier Transform) favorise les partiels (les ondes sinusoïdales constituantes du son) graves plus que les partiels aigus. En effet, plus les sons sont aigus et plus l'échantillonnage de leurs ondes est bas et inversement. Quand la fréquence d'échantillonnage est fixée à 44.1 kHz (valeur pour le CD audio), le son est tranché en 44 100 tranches par seconde (pour le cinéma 24 images/seconde). Mais suivant la position fréquentielle de la fondamentale du son échantillonné, le tranchage ne sera pas similaire pour un son grave ou pour un son aigu. Car leur longueur d'onde est différente : plus large pour un son grave et plus courte pour un son aigu, ce qui donnera un échantillonnage moindre pour les sons aigus. Exemple, un son aigu dont la fondamentale se situe à 8 kHz (le champ audible se situe entre 30 Hz et 16 kHz) sera tranché 44 100 / 8 000 = 5,5125 qui en conséquence donnera à l'onde pour sa révolution orbitale (son tour complet sur elle-même) que quelques échantillons : une onde aigüe aura 5 échantillons (de 5 valeurs sur 65 536 pour un codage en 16 bits pour la valeur d"amplitude de l'échantillon) en moyenne pour se faire reconnaître (1 échantillon isolé d'onde donne un clic audio). Ce qui paraît insuffisant à l'audition. Ou uniquement à bas volume d'écoute, car notre cerveau compense en recomposant le manque d'information de ce qui est perçu du son. Mais une fois dépassé le niveau critique de l'amplitude d'écoute proportionnée, les quelques bits de l'onde génèreront un bruit numérique bien connu où le son d'origine est complètement dénaturé*.

onde grave numérisée
chaque point correspond à un échantillon (une tranche avec sa valeur d'amplitude en bit) : au-dessus échantillonnage d'un son grave et en-dessous d'un son aigu
onde aigüe numérisée

Le système d'échantillonnage numérique de la musique enregistrée favorise une certaine musique qui se délecte dans les basses, puisqu'elle lui est appropriée. La basse dans la musique occidentale (le fondamental dans un spectre sonore harmonique théorisé d'abord par Pythagore puis par Fourier) est le pilier à partir duquel se construit l'harmonie (l'art des accords) : la musique occidentale ne construit pas ses accords de sons, à partir des sons aigus. Ses détracteurs diront que c'est irrationnel. La synthèse additive vient du même principe harmonique. Aussi, les tweeters dans une enceinte acoustique ont une puissance bien moindre que le haut-parleur grave dans une proportion d'1/6e à peu près. Le système d'écoute de la musique occidentale c'est adapté à notre croyance culturelle, de ce que l'on projette, croire ce qu'est la musique et comment elle se décompose quantitativement. Une approche unique que les autres civilisations n'ont pas eu la chance de développer dans une autre technologie culturelle qui aurait pu nous montrer la particularité de la perception de notre culture occidentale.

La recherche de basses dans la musique occidentale correspond à un désir de réconfort, de bien être (comment en pourrait-il être autrement ?). Ce réconfort est recherché dans la mémoire profonde de soi du foetus qui perçoit des sons sourds (je ne vois pas ailleurs où la mémoire pourrait piocher son réconfort). Le son sourd enrobe le corps de vibrations lentes qui nous réconfortent, au contraire des sons aigus qui « électrisent » la tête. Les basses se ressentent au niveau du ventre et de la cage thoracique alors que les sons aigus sont ressentis par la boite crânienne (aussi, aigu signifie douloureux et grave, dramatique). La particularité de la musique occidentale à favoriser les sons graves (jusqu'à utiliser des sonorisations diffusant les extrêmes graves à forte puissance) dont chacun se réjouit se déduit de cette recherche de confort à travers la musique. Cela montre que la civilisation occidentale est fondée sur la terreur de l'inconfort. Et que toute son énergie, sa culture vont dans ce sens, à s'extraire de l'inconfort. Mais quelle est cette terreur indicible inconfortable que notre civilisation occidentale cultive ? C'est l'hostilité donnée « innée » à la vie (qu'elle n'a pas).

 

Note
* L'expérience consiste à enregistrer un bouquet d'herbes sèches secouées dont les nombreux partiels « montent très haut » dans l'aigu du spectre sonore. Pour dénaturer le son numérisé, il suffit d'appliquer une « normalisation » (sic) : une amplitude-bit de l'onde à zéro décibel.

 

4.
Lettre au maire de Toulouse à propos de la « politique culturelle » [pdf 79Ko]

 

3.
L'imaginaire scientifique et artistique

La « théorie des cordes » est un désir de liaison théorique entre deux points de vues différents du comportement de l'univers : celui macroscopique relativement calme d'Albert Einstein avec sa « relativité générale » et celui microscopique assez agité au niveau atomique avec « la mécanique quantique » [1] d'un groupe de chercheurs (dont Max Planck et Niels Bohr restent les plus cités). Ce que je veux dire, c'est que les scientifiques ont une approche imaginaire du réel comme les artistes (et tous les humains), mais avec un langage spécifique basé sur le calcul. Les scientifiques utilisent un langage quantitatif (les mathématiques) qui oblige et qui est disposé à la démonstration de l'idée imaginée par sa structure logique quantitative interne [2] : l'hypothèse [3]. Par exemple, le « trou noir » est une déduction théorique qui n'a pas été encore physiquement vérifiée et qui est issue de la théorie de la relativité générale. Et l'idée du « big bang » est une déduction théorique de forme explosive (l'éloignement des galaxies entre elles). Aujourd'hui on se moque de l'idée d'une planète plate de nos ancêtres, mais demain on se moquera de nous de l'image d'un univers rond de forme éjaculatoire.

L'imaginaire de la représentation du monde change avec nos extensions technologiques et devient obsolète dans l'histoire de l'humanité (ce qui ne veut pas dire que nous imageons le réel tel qu'il est). En ce moment, la théorie de Fourier [4] dans la décomposition du son en ondes sinusoïdales (la sonorité du mouvement circulaire dans le temps) ne se vérifie pas dans la synthèse numérique « par modélisation ». Resynthétiser un son réel enregistré basé sur l'idée de Fourier ne fonctionne plus : ce n'est pas le même son entre le son enregistré et le même son resynthétisé, avec l'algorithme initié par Fourier. Aussi en ce qui concerne la localisation du son dans l'espace : l'explication de la localisation du son des humains par le déphasage entre nos deux oreilles reste une explication insuffisante qui ne permet pas de produire des machines qui spatialisent précisément le son dans l'espace 3D; que leur simulation (en jouant du volume d'un son sur différents haut-parleurs). Nous savons aussi que peu d'humains peuvent localiser précisément un son dans l'espace-temps dans notre culture à dominance d'images. L'esprit scientifique depuis Aristote omet de considérer la part humaine dans l'humain (qui pourtant est son constituant principal), son contexte et son conditionnement dans la perception et la projection des idées des choses. Alors que l'artiste en a pleinement conscience dans sa « rêverie » qui colle au réel par l'irrationalité (l'esprit de contradiction ou de démonstration par l'absurde). Arts et sciences ne sont pas aussi éloignés qu'on le prétend, c'est juste un moyen de plus pour donner libre court à la discrimination dont l'un a le pouvoir et l'autre pas.

 

Notes
[1] le début de la mécanique quantique a été marqué par la résolution du problème du rayonnement du corps noir. Au début du XXe siècle, Max Planck fait l'hypothèse que : « l'énergie des atomes ne peut s'échanger que par multiples de quantités proportionnelles, à la fréquence du rayonnement, selon la formule : E=hv » (l'énergie est proportionnelle à la quantité de photon hv).
[2] comme les compositeurs qui utilisent un langage quantitatif avec un constituant mathématique pour écrire la musique bien que la nécessité d'une démonstration (explication logique) n'est pas nécessaire puisque le résultat sonore ne nécessite aucun signifié ni d'explications (la musique ne s'explique pas, elle se vit) comme pour les autres langages quantifiés (mesurants et mesurés). La « part scientifique » de la musique réside dans cet outil quantitatif (qui sert pour le dosage des paramètres : éléments ou attributs quantifiés de ce qui compose la musique sonique : l'accès à la séparation par dissection).
[3] hypo- : Élément, du gr. hupo « au-dessous, en deçà », qui exprime la diminution, l'insuffisance, la situation inférieure. Et thèse qui défend une idée. Hypothèse : est une idée en deçà de la réalité, mais défendue.
[4] Joseph Fourier (1768-1830), mathématicien et physicien français, découvrit la décomposition de fonctions périodiques en séries trigonométriques convergentes nommées séries de Fourier. Il est également l'auteur des transformées de Fourier pour les fonctions non périodiques. Sa théorie est utilisée aujourd'hui pour la numérisation du son.

 

2.
Le bruit de la solitude

Quand une personne se plaint du bruit, elle se plaint de l'agitation qui règne autour d'elle, elle se plaint qu'elle ne fait pas partie de cette agitation, car elle se trouve dans une solitude douloureuse. Quand une personne se plaint du bruit, elle se plaint de sa solitude. La cause du bruit ou « nuisance sonores » (sic) est un déplacement de sens en faveur des politiques de l'obéissance à partir des années 70 (administrées par les gouvernants qui recherchent l'exécution de leurs ordres, concrétisés par des lois et la police). La ville produit toutes sortes de bruits permanents de machines et d'outils et de circulation automobile dense dont la campagne est dispensée ou exemptée (à part les machines agricoles, mais qui ne fonctionnent pas constamment et en dehors des villages). Les bruits des machines domestiques comme le réfrigérateur, la télévision, les ventilateurs, le transformateur électrique ou autre comme les ordinateurs, etc., ne font pas l'objet de plaintes. Pourtant, ces bruits sont constants, mais ils ne sont pas considérés comme une « nuisance ». La nuisance est créée par l'agitation de l'autre, principalement quand il s'amuse (fêtes, sorties joyeuses de bar, etc.) et l'autre pas. Après 22 heures la loi dit d'aller se coucher (sic).

 

1.
Le temps des instruments de musique

Avec le temps, un instrument de musique acoustique se bonifie.
Avec le temps, un instrument de musique électronique se détériore.
Avec le temps, un instrument de musique numérique disparaît.

 

 

juillet 2012
5.
La crise profonde de la médiocratie réside

La crise profonde de la médiocratie réside dans l'état d'esprit de chacun et de chacune, de nous. Une attitude qui cultive la culture de l'ennemi. Qui imagine que la relation avec l'autre est a priori et forcément hostile. Ce qui crée, même à partir des couches les plus pauvres de la société, une attitude de rejet systématique, de protection clanique systématique : « t'es pas comme moi » (sic) et de rupture d'échanges systématiques au profit de l'affrontement permanent. De la méfiance de la défiance imitées. Sur le modèle de celles et ceux qui nous gouvernent. Et dont l'organisation pyramidale de notre société cimentée d'obéissances est favorable et propice. Mais Etienne de la Boetie le disait déjà au XVIe siècle.

Quand chacun se croit plus malin que l'autre, il ne peut régner que le mépris. Chacun campe sur sa position, prêt à l'affront. Sans écouter les autres. Cette surdité sociale est une des causes à la fermeture d'esprit et à la musique. Car pour apprécier la musique, l'ouverture d'esprit et la sympathie sont deux traits de caractère indispensable. Ne serait-ce que pour percevoir autre chose que soi-même.

Mais en fait, le paradoxe, c'est que chacun se conforme à la règle pour tous, donnée « d'en haut » (des intouchables invisibles vénérés ?), par ceux qui ont longuement instauré les règles du comportement social (lois et droits) pour être mieux servi. Ceux qui ont petit à petit instauré les rites du conditionnement de tous, à vouloir faire croire des choses fausses, et cela à partir de la naissance de chacune et chacun. Toute la population travaille pour quelques privilégiés qui se transmettent leur pouvoir et leurs privilèges par filiation. Ce qui explique leur durée sur des siècles. Sauf que depuis 1789 les usuriers ont remplacé les rois et l'Eglise. Je m'étonne autant qu'Etienne de la Boetie en 1547 de constater en 2012 : comment est-ce possible que des milliards d'individus puissent ne pas avoir de jugeote pour être mené par le bout du nez, pour être trompés. Et de croire que c'est comme ça, que c'est dans « la nature des choses » et que l'on n’y peut rien. Ça parait totalement irréel. Si la population est menée (en bateau), c'est qu'elle le veut bien; son désir est profond d'être trompée pour ne rien décider par soi-même. Ne rien décider par soi-même est la base de l'obéissance qui crée notre société pyramidale en classes. Par le fait de : demander la permission à un « supérieur », le responsable de sa propre action.

Mais l'effort de déconditionnement n'est pas impossible, il suffit d'évacuer les premières peurs infligées par des parents conditionnés, par l'école autoritaire et surtout la peur de perdre son travail qui provoque la peur de « manquer d'argent pour vivre » jusqu'à trahir ses amis. De ne plus concidérer la fidélité à sa tâche servile comme une qualité, mais comme une faiblesse. Le courage et l'amitié sont nécessaires pour reprendre les rênes de sa destinée. Et les Islandais actuellement semble donner l'exemple. Ils sont devenus responsables d'eux-mêmes.

 

4.
Liberté Egalité Fraternité ?

Avoir gravé « Liberté Egalité Fraternité » sur les bâtiments officiels de France au XIXe siècle, sur toutes les mairies et les écoles de France, montre que malgré une politique répressive pour asservir la population au travail (le XIXe siècle a un nombre supérieur de soulèvements populaires comparé au XXe siècle) un idéal existait (même s'il était hypocrite : un ordre oral se perd, le graver sur la pierre se garde). Là où la population est asservie et obéit dans la peur de perdre son travail qui l'asservit, ce slogan : « Liberté Egalité Fraternité » est irréel. Y a-t-il quelqu'un qui puisse affirmer qu'il est libre, qu'il a les mêmes chances que les autres et qu'il a le sens de la solidarité plus que l'avidité de faire de l'argent ?

Avoir gravé « Liberté Egalité Fraternité » sur les bâtiments officiels de France au XIXe siècle, sur toutes les mairies et les écoles de France, montre que malgré une politique répressive pour asservir la population au travail et avec un nombre supérieur de soulèvements populaires comparé au XXe siècle où la population est asservie et obéit dans la peur de perdre son travail qui l'asservit, ce slogan : « Liberté Egalité Fraternité » fait tache. Y a-t-il quelqu'un qui puisse affirmer qu'il est libre, qu'il a les mêmes chances que les autres (de s'épanouir) et qu'il a le sens de la solidarité plus que l'avidité d'amasser de l'argent contre les autres ? Il est vrai qu'aujourd'hui, aucun bâtiment de la République (la chose publique) n'affiche ce slogan qui ne peut plus être cru.

 

3.
La certitude qui cultive l'incapacité de comprendre

entre un contexte et un autre

Chacun sait que la bêtise commence là où l'on est persuadé d'être intelligent. En France cela se concrétise par celles et ceux qui se permettent de juger avec l'a priori du mépris, de leur propre contexte un autre contexte qu'ils ne connaissent pas. Attitude qui se confond avec la bonne morale et le bon ordre d'avoir raison, mais que le jugement n'est pas. Juger est un acte critique soumis à un conditionnement. Le mépris est un acte narcissique (une certitude terrorisée). Il est très coutumier en France de qualifier les autres de « cons ». Cela parce que celle et celui qui insultent ne supportent pas, sans le savoir sa faiblesse d'esprit volontaire, et sa lâcheté de ne rien faire pour s'en débarrasser, c'est-à-dire prendre conscience de cette différence de contextes et de son propre conditionnement de fermeture d'esprit.

de l'opinion

C'est en ce sens aussi que "l'opinion publique" est un leurre de pouvoir : faire croire au pouvoir de l'opinion. C'est-à-dire à une démocratie populaire « participative » qui ne se réalise pas, car elle n'est pas investie, ni suffisamment informée, ni n'a la compétence à résoudre les affaires de l'Etat ou des autres. Le pouvoir n'existe que par le secret et ne se partage pas, sinon le pouvoir disparait. L'idée de la démocratie ne vit que grâce à la croyance que l'opinion de la population est prise en compte pour la gouvernance de l'Etat. Ce qui est absurde, car l'opinion publique ne gère pas un pays. Des solutions contextuelles : oui, mais pas l'opinion (hors champ). La population ne peut qu'exprimer sa souffrance (par des plaintes) dans la structure hiérarchique de notre société cimentée par l'obéissance. La croyance de vivre une démocratie reste très vive grâce à l'expression « libre » de l'opinion publique qui est un leurre. La population pense ce qui lui est dit de penser. Parce que, elle le veut et le désire, par peur de ne pas être conforme. La formation d'un esprit libre demande un long apprentissage d'abstinence à la croyance que la majorité ne s'offre pas, par peur de se distinguer du modèle dominé dominant.

Agir sur soi est la base d'un changement de société vers sa particularité, sans qu'une révolution sanglante et douloureuse soit nécessaire qui justifie la répression violente (génocide), la mise au pas et le dressage social. N'est-ce pas enfin le moment ?

 

2.
Etablissement du réseau mondial de degré de gouvernance des entreprises multinationales (ou le classement mondial du pouvoir des usuriers)

par S. Vitali, J.B. Glattfelder, S. Battiston du Chair of Systems Design, ETH Zurich, Kreuzplatz 5, 8032 Zurich, Switzerland qui ont mis à jour le réseau en fonction du nombre de connexions par entreprise en juillet 2011 et remis à jour par le dernier scandale Barclays en juin 2012 par Paul Jorion ancien banquier repenti.

Le monde de la finance appartient à 147 compagnies internationales aux intérêts entremêlés. La banque Barclays est N° 1 dans l'établissement de ce réseau d'influences, AXA assurance est n°4, JP Morgan et Goldman Sachs qui font parler d'eux à cause de leurs méthodes frauduleuses d'enrichissements (comme Barclays) sont en n°6 et n°18. Lehman Brothers Holdings, Inc. apparaissent à la 34e position alors qu'ils ont été torpillés par Goldman Sachs Group en 2008. Ce classement a été calculé sur une liste de 43 060 entreprises sur environ 30 millions identifiées par l'OCDE contenues dans la base de données Orbis de 2007. Evaluant le niveau de gouvernance mondiale des multinationales (« transnational corporations » ou TNC) du réseau international de propriété d'actions. Ces multinationales forment un réseau de connexions avec un coeur constitué à majorité d'institutions financières. « Le classement par degré de contrôle du réseau du coeur des 50 premières compagnies sur 147 est constitué d’intermédiaires financiers qui totalisent 94,2% des recettes d’exploitations totales ». « Le contrôle sur la valeur économique des multinationales dans le monde est détenu, via un réseau complexe de relations de propriétés, par un groupe de 147 multinationales dans le coeur qui a un contrôle complet sur lui-même ». S. Vitali, J.B. Glattfelder, S. Battiston ont identifié 600 508 nœuds et 1 006 987 liens de participation dans ce réseau.

SCC = Strong Connected Component (composante fortement connectée) par des actions et des investissements communs : où chaque entreprise détient directement et/ou indirectement des actions chez toutes les autres entreprises qui permet un jeu d'influences, de pouvoir, de tromperies et de domination.
IN = Incorporated (intégré)

Rang d'influence Nom de l'acteur économique Pays Code NACE Position dans le réseau Cumul. network control (TM, %)
1 BARCLAYS PLC GB 6512 SCC 4.05
2 CAPITAL GROUP COMPANIES INC, THE US 6713 IN 6.66
3 FMR CORP US 6713 IN 8.94
4 AXA FR 6712 SCC 11.21
5 STATE STREET CORPORATION US 6713 SCC 13.02
6 JPMORGAN CHASE & CO. US 6512 SCC 14.55
7 LEGAL & GENERAL GROUP PLC GB 6603 SCC 16.02
8 VANGUARD GROUP, INC., THE US 7415 IN 17.25
9 UBS AG CH 6512 SCC 18.46
10 MERRILL LYNCH & CO., INC. US 6712 SCC 19.45
11 WELLINGTON MANAGEMENT CO. L.L.P. US 6713 IN 20.33
12 DEUTSCHE BANK AG DE 6512 SCC 21.17
13 FRANKLIN RESOURCES, INC. US 6512 SCC 21.99
14 CREDIT SUISSE GROUP CH 6512 SCC 22.81
15 WALTON ENTERPRISES LLC US 2923 T&T 23.56
16 BANK OF NEW YORK MELLON CORP. US 6512 IN 24.28
17 NATIXIS FR 6512 SCC 24.98
18 GOLDMAN SACHS GROUP, INC., THE US 6712 SCC 25.64
19 T. ROWE PRICE GROUP, INC. US 6713 SCC 26.29
20 LEGG MASON, INC. US 6712 SCC 26.92
21 MORGAN STANLEY US 6712 SCC 27.56
22 MITSUBISHI UFJ FINANCIAL GROUP, INC. JP 6512 SCC 28.16
23 NORTHERN TRUST CORPORATION US 6512 SCC 28.72
24 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FR 6512 SCC 29.26
25 BANK OF AMERICA CORPORATION US 6512 SCC 29.79
26 LLOYDS TSB GROUP PLC GB 6512 SCC 30.30
27 INVESCO PLC GB 6523 SCC 30.82
28 ALLIANZ SE DE 7415 SCC 31.32
29 TIAA US 6601 IN 32.24
30 OLD MUTUAL PUBLIC LIMITED COMPANY GB 6601 SCC 32.69
31 AVIVA PLC GB 6601 SCC 33.14
32 SCHRODERS PLC GB 6712 SCC 33.57
33 DODGE & COX US 7415 IN 34.00
34 LEHMAN BROTHERS HOLDINGS, INC. US 6712 SCC 34.43
35 SUN LIFE FINANCIAL, INC. CA 6601 SCC 34.82
36 STANDARD LIFE PLC GB 6601 SCC 35.2
37 CNCE FR 6512 SCC 35.57
38 NOMURA HOLDINGS, INC. JP 6512 SCC 35.92
39 THE DEPOSITORY TRUST COMPANY US 6512 IN 36.28
40 MASSACHUSETTS MUTUAL LIFE INSUR. US 6601 IN 36.63
41 ING GROEP N.V. NL 6603 SCC 36.96
42 BRANDES INVESTMENT PARTNERS, L.P. US 6713 IN 37.29
43 UNICREDITO ITALIANO SPA IT 6512 SCC 37.61
44 DEPOSIT INSURANCE CORPORATION OF JP JP 6511 IN 37.93
45 VERENIGING AEGON NL 6512 IN 38.25
46 BNP PARIBAS FR 6512 SCC 38.56
47 AFFILIATED MANAGERS GROUP, INC. US 6713 SCC 38.88
48 RESONA HOLDINGS, INC. JP 6512 SCC 39.18
49 CAPITAL GROUP INTERNATIONAL, INC. US 7414 IN 39.48
50 CHINA PETROCHEMICAL GROUP CO. CN 6511 T&T 39.78

Dans cette liste des 50 premières entreprises les plus influentes, on constate l'absence des compagnies qui font du tapage médiatique comme Apple, Microsoft, Google, Sony, Universal ou Facebook, etc., qui sont liées à l'industrie du divertissement. Au contraire, les compagnies classées sont des intermédiaires discrets qui appartiennent au monde silencieux et destructeur de la finance usurière. Voir AXA assurance en 4e position sur 43 060 étonne pour un néophyte. « Le degré de contrôle du réseau est bien plus inégalement distribué que la fortune. En particulier, les acteurs du haut de la liste détiennent un contrôle 10 fois plus important que ce qu’on attendrait sur la base de leur fortune. » Nous disent S. Vitali, J.B. Glattfelder, S. Battiston. La Société Générale qui a accusé un de ses traders (un ouvrier) de fraude est en 24e position. Dans ce classement des 50 premières sociétés les plus influentes, 24 sont de culture américaine dont la première position a la 2de place, 8 sont de culture britannique dont la première position a la 1re place, 5 sont de culture française dont la première position a la 4e place, 4 sont de culture japonaise dont la première position a la 22e place, 2 sont de culture suisse dont la première position a la 9e place, 2 sont de culture allemande dont la première position a la 12e place, 2 sont de culture néerlandaise dont la première position a la 41e place, 1 est de culture canadienne anglophone a la 35e place, 1 est de culture italienne a la 43e place, 1 est de culture chinoise a la 50e place.

Si nos gouvernants nationaux et européens n'étaient pas volontairement corrompus à ces usuriers par leurs primes et leurs gros salaires, si les petits investisseurs n'alimentaient pas de leurs petites économies le marché des actions, l'investissement foncier, etc., rêvant d'être riche et rentier, ces compagnies n'auraient aucune incidence sur nos vies quotidiennes à payer nos premières nécessités : logement, nourriture, énergie, déplacements. De l'autre côté, si personne (y compris le gouvernement) ne contractait de crédit, la spéculation sur le travail salarial obligé n'aurait plus cours et le prix du travail ne serait plus imposé à des taux de misère. La "croissance" du toujours plus n'aurait dans ce cas plus de sens et nous libèrerait de notre esclavage à l'argent.

Ce diagramme montre : quand une de ces compagnies est impliquée dans une malversation financière, toutes sont complices.

 

Lectures :
Texte original en anglais :
The network of global corporate control by Stefania Vitali, James B. Glattfelder, and Stefano Battiston [pdf 1.7Mo]
Lecture amusante sur la méthode des bulles initié par Goldman Sachs depuis les années 1920 jusqu'à 2009 (la méthode de la ruine de la Grèce n'y est pas) :
La grande machine à bulles américaine de Matt Taibbi édité par le magazine Rolling Stone, traduit de l’anglais par Jean Lasson, juillet 2009 [pdf 190 Ko]

 

1.
Fonction de l'allocation

La politique du « plein emploi » d'après-guerre a été abandonnée par Giscard* pour le système de « l'impôt négatif » en 1973. L'impôt négatif n'est pas une invention du socialisme, mais du libéralisme américain. Autrement dit, « l'impôt négatif » est l'allocation qui inclut : les revenus du chômage, les revenus minimums de celles et ceux éjectés du chômage, les allocations familiales, les allocations des handicapés, etc. Une prestation sociale qui a pour fonction de ne pas perturber, mais valoriser le marché mondial de l'économie du travail. L'impôt négatif permet d'identifier et de maintenir un réservoir de mains-d'oeuvre en attente de travail salarié (la pioche : où chacun est recensé). Entre celles et ceux qui « veulent » travailler = « capables » au travail et celles et ceux « incapables » qui ne veulent pas travailler = susceptibles de briser le jeu libéral (artistes, clochards, anarchistes, marginaux, etc. sans pouvoir) : les dit « assistés » sociaux, des êtres humains en dévalorisation quotidienne : « va travailler fainéant ! » sic, sont intégrés dans « l'utilité » de la finance. L'allocation maintient la frustration : celle d'être « hors circuit » ne pouvant se payer ce qui est achetable par celles et ceux qui sont dans le circuit, celui du travail rémunéré en salaire (+ élevé que celui du chômeur dans la pioche, à la limite de rester en vie). L'impôt négatif crée une sous-classe qui s'intègre dans le jeu de l'économie libérale, au lieu d'être un champ à part, libre et ingouvernable : c'est l'introduction de l'économie de la misère à la spéculation du jeu financier (à la mise du joueur investisseur) de l'économie libérale. + le taux de chômage augmente, + le coût du travail baisse. Les gouvernements instituent les taux et les seuils « de pauvreté » pour s'accorder au marché mondialisé des investisseurs jouant les entreprises et les nations en bourse, voire en dehors. L'impôt négatif (les allocations) ne réduit pas la marge entre le plus riche et le plus pauvre, il impose un seuil pour maintenir une main-d'oeuvre déqualifiée « en attente » dans le marché du travail sur laquelle il est possible de spéculer. Un « capital humain » disqualifié qui remplit la pioche du jeu libéral. Allocation du latin populaire allocare qui signifie : mettre à sa place, localiser = recenser. En 1973 après 1968, il ne s'agissait même pas de re-mettre à leur place les opposants libertaires au régime libéral, mais de donner des moyens supplémentaires au libéralisme renaissant : c'est-à-dire étendre les investissements (augmenter les proies) du néolibéralisme.

 

Pour approfondir :
Michel Foucault, Naissance de la biopolitique, cours au Collège de France 1978-1979. En particulier la leçon du 7 mars 1979.
Pierre Laroque, La Sécurité sociale dans l'économie française, 1948.
Christian Stoffaës (conseiller économique de Giscard), La Grande Menace industrielle, décembre 1978.

* ministre de l'Économie et des Finances de 1962 à 1966 sous la présidence du général de Gaulle, de 1969 à 1974 sous la présidence de Georges Pompidou et, président de la République de 1974 à 1981.

 

 

juin 2012
3.
L'ancien compositeur écrivain & le nouveau compositeur réalisateur : du XIXe au XXI siècle

La domination politique (de censure) dans les arts (politique culturelle), le développement, l'accessibilité et la vulgarisation de l'informatique pour la création musicale, l'industrie dominante du divertissement, l'académisme des institutions, le refus social de l'originalité au nom de l'intégration à l'uniformisation culturelle, la globalisation sur la tonalité du dollar depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ou l'américanisation du monde, le développement de la pauvreté dans l'abondance, la scission entre la « musique contemporaine » et la « musique expérimentale », l'isolation de l'individu consommateur, etc. Toutes ces révolutions et ces conditionnements de vie changent les comportements de celles et ceux qui s'adaptent aux conditions différentes de travail et de ce qui est rendu possible ou pas au présent. Ce contexte a changé aussi l'activité du compositeur de musique.

L'ordinateur est devenu l'outil majeur pour composer la musique à la fin des années 80 (à la naissance du temps réel abordable en musique informatique). L'interaction humains-machine calculante crée dans l'outil d'innombrables instruments de musique (de l'ordinateur lui-même jusqu'aux programmes et aux patchs interconnectés), d'algorithmes de composition, de transformation de l'audio, toujours plus complexifié et subtil tout en restant à la portée des non-programmeurs, mais qui reste timide dans l'exploration non conforme. Les accès à la machine sont innombrables et instrumentalisable aussi par le DIY (Do It Yourself) que l'achat d'équipements qui deviennent rapidement obsolètes. L'anglais est la langue dominante de l'informatique et donc du savoir, même si des jargons forment des groupes de nerds (personnes qui ne sortent que très rarement de leurs univers = qui correspond avec la schizophrénie). La machine instaure un mode de vie différent qui oblige le musicien créateur à la prendre en compte : il ne peut pas l'ignorer puisque la communication humaine passe par elle (Internet). Internet en quelques années est devenu le mode majeur de la communication mondiale. L'ordinateur oblige a un autre mode de fonctionnement : il nous transforme de l'intérieur. La machine (les programmeurs) impose l'état d'esprit de la machine pour pouvoir la faire fonctionner (en 1991, j'ai mis 3 semaines à comprendre le fonctionnement particulier du sampler Roland S750 avant de pouvoir l'utiliser). La jeunesse occidentale est très perméable et marquée à la nouveauté de son temps : les machines forment un environnement vital très séduisant (même si leur usage permanent est déconseillé pour la santé : moi-même je rédige ce texte avec un ordinateur et un programme de correction). L'informatique induit le musicien (et tous les utilisateurs) à un comportement que crée le programme dans la machine qui est une forme d'esclavage. C’est en ce sens que je ne produis jamais une musique avec un seul programme, mais avec plusieurs que je détourne de leurs fonctions d'origine en cherchant la faille qui les fera sonner et collera à ma propre conception musicale développée. Aussi je confronte la machine toujours à des instruments de musique acoustiques ou électriques (non issus de la synthèse numérique).

Avant, le compositeur projetait ses désirs musicaux dans l'écriture de partitions qu'il confrontait à des interprètes (voire des exécutants). Toute sa carrière d'écrivain de partitions devait concorder au plus près avec le résultat escompté. C'était l'oeuvre de l'expérience commune qui était transmise par l'enseignement. C'était avant John Cage ou Iannis Xenakis ou Mauricio Kagel, etc. Aujourd'hui cette transmission est moins évidente, car d'une part la fixation du solfège au XIXe siècle est perpétuée dans les écoles de musique et à la fois la créativité ne se trouve plus dans les écoles de musique, mais dans le « bricolage » autodidacte des programmes immédiats de musique. Les rythmes impossibles à jouer au XXe siècle sont devenus possibles au XXIe siècle (à partir de 1990 pour être exact et qui correspond à l'explosion de la musique « électro » non académique) même au-delà. La musique électronique analogique a aidé au développement de la musique électronique numérique : son modèle. La musique savante de son côté propose des programmes qui demandent un apprentissage plus long développé dans les universités américaines avec CSound, Pure Data, ou Max développé par Miller Puckette (violoniste informaticien) à l'IRCAM à Paris, aujourd'hui sur toute la planète (voir la communauté NIME). D'un autre côté, « la gestualité » de la musique dite « électroacoustique » (la tradition) a consommé son passage de l'analogique (coûteux) au numérique (abordable). Toutes ces conséquences entre l'effet différé (partition) et l'effet immédiat (ordinateur + chaîne audio) ont transformé l'attitude du compositeur à redevenir un musicien qui pratique l'improvisation avec un matériau doté de possibles infinis (tant que l'électricité fonctionne !). Tout en utilisant l'orchestre classique toujours en activité, mais fermé aux expériences nouvelles. Et c'est en ce sens que le compositeur original a tendance à former ses propres orchestres et jouer ses propres instruments jusqu'à les inventer, pour garder une marge de manoeuvre créative optimum. Ecrire la musique dans ce cas reste encore le meilleur moyen de communiquer efficacement ses idées musicales précisées à des musiciens de l'orchestre. Reste le problème économique de faire exister de tels orchestres.

L'image du compositeur « classique » qui écrit ses partitions (en les « entendant dans sa tête ») est une image (exagérée) du passé qui correspond à la conservation des valeurs qui n'évoluent pas : l'exercice de la mémoire (pour l'oreille absolue) pour gouverner la prédiction contre l'intelligence instantanée dans l'imprévu. Le compositeur d'aujourd'hui travaille avec les machines et des programmes qui changent en permanence et rapidement (updates, systèmes obsolètes, etc.) mais qui lui permettent d'entendre dans l'immédiat ce qu'il écrit (comme avec FINALE et des échantillonneurs reconstituant le son de l'orchestre classique qui est un attachement au passé convertit à l'informatique) ou qu'il transforme en instrument de musique de concert en « temps réel » (immédiat) : laptop music (M, Max, GRM Tools, Cubase, etc.). Suivit de près par les programmeurs (voir Ableton Live). Le compositeur aujourd'hui vérifie dans l'immédiat les désirs qu'il mettait en oeuvre dans ses partitions par un long procédé d'apprentissage. L'improvisation immédiate avec les machines est une tendance qui a débuté avec le temps réel (1990) qui continue aujourd'hui (2010) avec des programmes dédiés (voir OMax de Gérard Assayag entres autres). Les anciens clivages compositeur/interprète ou musique écrite/musique improvisée ou calcul/bricolage n'ont plus de sens aujourd'hui, car ils sont mêlés dans l'élaboration de toute musique originale, mais restent des clivages dans les académismes (même informatique) qui sont toujours dominants aujourd'hui. Les machines vont-elles libérer l'intelligence humaine ? est un leurre, une mauvaise question, voire une régression (comment une machine peut développer l'intelligence si elle travaille à sa place ?).

 

2.
Conviction et puissance (sexuelle)

2 sensations qui se renforcent mutuellement pour une position de domination. Etre convaincu permet d'agir (sans réfléchir) au contraire du doute qui fait un pas en arrière (pour être sûr de ne pas faire une connerie). Dans l'acte sexuel, la réflexion (le doute) et le rire font débander le mâle (pas toujours) et l'avantage de la bêtise (de ne pas réfléchir) ne débande pas (mais ne comprend pas quand il débande et panique et se tire alors que l'autre reste et reprend). La bêtise est soutenue par une bite bien raide : quand on baise doit-on être con ? La reproduction des humains repose-t-elle sur la connerie (la performance) ? C'est ce que le patriarcat défend sans le dire, masqué dans la vulgarité de l'insulte : pd*, fiotte, etc.

Quand l'intention est d'essayer de comprendre plus que de vouloir convaincre, en sommes-nous plus proches du réel (de ce qui existe en dehors de soi) ? La certitude joue une relation étroite avec l'autorité. C'est-à-dire une domination sexuelle (patriarcale ou matriarcale peut importe) qui révèle la puissance de sa domination, dans la quotidienneté qui ne doit être ni renversable ni mis en doute. La certitude n'a rien à voir avec le réel.

Le vrai du faux ne se distingue pas en fonction de la viabilité de la proposition, mais en fonction des idées acceptées et ignorées. Une idée ignorée est une proposition considérée comme fausse une fois énoncée. Une idée vraie est une proposition reconnue comme possible par tous (ou une majorité dominante sous domination). Une vérité sociale est détenue toujours par une majorité trompée approbante. Le jury d'un procès est une illustration cruelle de cette vérité approuvée.

La certitude ne sert qu'à une seule chose : être convaincu (ne pas se poser de question ou éradiquer le doute) et convaincre. L'armée est un siège de la conviction où le doute et le rire sont bannis: sans conviction, il n'y a plus : ni obéissance, ni soldat, ni guerre (un massacre gratuit au nom d'une sensation de puissance), ni armée. Et convaincre sert à avoir raison, à être reconnu à avoir raison, à être reconnu comme une autorité, c'est-à-dire comme une personne importante ressentie nécessaire à la société et à satisfaire sa personnalité commandante par le constat de l'obéissance à ses ordres. La manifestation du désir de reconnaissance de chacun est motivée par la frustration. La frustration est dans le désir le moteur à l'action : se faire remarquer pour être considéré comme remarquable. La vérité admise réside dans le remarquable (le faux dans l'invisible**) compensé par sa frustration soulagée pour un temps. L'affirmation de la certitude part d'une frustration profonde et masquée. Mais le masque ne soulage pas, il permute un temps. Dois-je être convaincu pour écrire cela ? Au moins, je dois être motivé par la frustration pour vouloir décomposer ces lieux communs et convaincu pour dévoiler leurs noeuds. Sinon, je n'en aurai cure. La frustration est le moteur de la vie sociale, sans elle rien ne serait désirable : vraiment ? Désirer quelque chose d'impossible est-ce le sens de la frustration ? ou n'est-ce qu'une question de sexualité à assouvir ?

Toute notion ou idée vague confrontée au réel est ce que l'on nomme : « la recherche de la vérité ». La notion de vérité est une obsession philosophique depuis la Grèce antique (avant, personne ne sait vraiment) constitutive de notre civilisation occidentale. Jusqu'à aujourd'hui, l'ignorance est considérée comme une tare (utile pour l'esclavage) ou une maladie dont il faut se guérir (pour les maîtres). L'éducation est censée éradiquer (guérir) l'ignorance bien que toute éducation soit soumise à l'autorité (de la domination). La connaissance est galvaudée par intérêt de domination de l'autorité. Ce paradoxe de la transmission de la connaissance donne la manière : le savoir enseigné est faux et crée de fausses idées. Car le but de la connaissance n'est pas de savoir, mais de dominer (dans la hiérarchie de l'autorité). Ce jeu social fait qu'il y a celles et ceux qui savent et commandent et celles et ceux qui ne savent pas et obéissent et se réfugient dans le fatalisme avec l'interjection : « c'est comme ça » et « on n’y peut rien ». C'est la réalité de l'humanité culturelle sociale qui ne doit pas être confondue avec le réel de l'existence. L'ignorance volontaire comme principe constitutif social c'est-à-dire l'impuissance intellectuelle et la puissance sexuelle ne servent qu'une seule chose : la domination convaincue dans l'affirmation de la force musculaire (m) et psychologique (f).

 

Notes
* Quand un idiot insulte quelqu'un de « pédé » qui est une contraction de pédéraste (qui signifie aimer les enfants (garçon) puis avoir des relations sexuelles avec eux qui n'exclut pas les femmes d'être pédérastes), il le traite non d'homosexuel, mais d'enfant. En effet, la racine pédé- signifie enfant (comme pour pédophile) et enfant signifie : l'humain qui ne parle pas, c'est-à-dire l'humain qui n'est pas responsable et doit être commandé, éduqué à obéir ou à commander (où sa bêtise doit évoluer en intelligence). Le domaine de l'insulte est un espace idéal pour analyser les idéologies dominantes masquées d'un groupe social.
** l'invisible n'est pas crédible.

 

1.
Pédophile ? Tous les parents sont pédophiles : de pédo- = enfant et philo- = aimer

On a tendance à confondre bien-être et souffrance : viol et attouchements, séquestration et famille, pédophile (qui signifie aimer les enfants et par extension sordide, ressentir une attirance sexuelle pour les, ses enfants) et viol. Entre ressentir une excitation sexuelle et un viol (agression), il y a une différence marquée. La pédophilie dans une famille est un espace flou, mais ne l'est plus lors d'une agression sexuelle d'enfant. Une relation sexuelle entre un adulte et un enfant prépubère ne peut se réaliser que dans une relation de domination (dont l'inceste fait partie) et de manipulation mentale, mais où intervient aussi la curiosité. La majorité des viols d'enfants se réalisent au sein de la famille dans l'intimité et la proximité de la nudité (la salle de bain).

Le commerce de la prostitution, féminine et infantile sont des réseaux particuliers, extérieurs à la famille (quoique réalisable par plusieurs familles réunies). La honte, la souillure qui pèse sur l'enfant violé+e, qui traine toute sa vie, l'intrusion douloureuse et humiliante, s'il ne décide pas d'une thérapie, pour reconstruire son intimité anéantie (va-t-il la retrouver ?), ne révèle jamais ses agresseurs (ils sont de la famille, ou amis proches), très rarement. Une plainte publique de la victime passerait pour une trahison de la famille. Dans les deux cas, un enfant violé est banni, et de sa famille, et de la société. C'est une sensation très lourde à vivre : être relégué seul, seule (avec le secret de sa blessure humiliante qui suinte) entre un espace où la convivialité et la sécurité de la famille ont disparu d'un coup et, un espace public incompétent, hostile et étranger où rien ne peut être dit, au mépris, miroir de sa honte. Cela donne à l'enfant qui devient adulte, une sensation permanente d'être en danger.

Ce qu'il faut savoir, c'est que la notion de pédophilie n'implique pas dans son sens lexical même la violence sexuelle et le viol des enfants, mais l'amour pour les enfants. La chasse au pédophile sur Internet (c'est bien de ça dont il s'agit) est un prétexte à verrouiller le réseau libre contre la liberté d'échange du savoir. Le créateur de Wikileaks (qui révèle les dossiers politiques dissimulés) emprisonné et torturé n'a de charge retenue que : « attentat à la pudeur » (sic), bien qu'il soit toujours emprisonné en toute illégalité en Angleterre. Le terme pédophile est un euphémisme inapproprié pour : violeur d'enfant.

Ces glissements de sens pratiqués quotidiennement par les politiques de dominations autoritaires (convaincues) sont une manière de manipuler l'opinion publique dans le contre-sens. Opinion publique éduquée à la conviction d'idées faussées. Car la conviction est (encore) synonyme de puissance sexuelle : une confusion constituante de relations sociales et familiales qui favorisent plus la domination, l'obéissance et la violence envers les enfants que l'échange, le partage et le respect de l'être humain vulnérable. Les gouvernants se moquent des enfants torturés comparé à soumettre le flux d'informations libre du réseau Internet. Car la liberté d'échange d'informations sur Internet met en danger la légalité et la légitimité même de ces pouvoirs politico-économiques usurpés : pas les enfants violés.

 

 

mai 2012
10.
Pourquoi une société jetable ?

Pourquoi une société jetable ? Pour l'éternelle jeunesse !
Pourquoi une société jetable ? (qui accumule et cache ses ordures). Pour l'éternelle jeunesse ! Bien sûr... (la certitude du Bien de l'Occident).

Pourquoi une société jetable ? Pour l'éternelle jeunesse !
Pour une éternelle jeunesse physique, car l'esprit est retranché dans la vieillesse. Voir Jeunesse Vieillesse un combat absurde pour sa vie dans ce même livre.

 

9.
Ne pas confondre la musique avec l'industrie de la musique

L'une n'a pas pour but la musique contrairement à l'autre. L'une « fait de l'argent » avec la musique (c'est son unique but pour se fabriquer une gloriole) en se servant de la musique (surtout de la chanson pop ulaire) comme tout autre prétexte à la vente. L'autre fait de la musique pour la musique. C'est vrai : on a perdu le sens de la musique. Personne ne sait ce que c'est. Et l'industrie de la musique se confond avec la musique. Si les 2 se confondent, c'est que l'industrie musicale nous a conditionnés (malgré elle depuis la commercialisation du disque) à un rituel éditorial difficile à changer. Oui : sortir un disque est synonyme de notoriété. Même dans le contexte actuel de son effondrement (repris par Apple dans les mêmes proportions : artiste 5% diffuseur 95%). Nous étions habitués à ce que les « maisons de disque » (réduites à 4 majors planétaires) nous fassent connaître les artistes sans discrimination de « genre musical » et sans vouloir influer sur l'évolution des tendances de la musique. Des mouvements musicaux naissaient et étaient publiés par les maisons de disques. Bien sûr, le nombre de ventes d'un disque de musique concrète et celui d'une musique pop n'avait aucune commune mesure. Mais cela importait peu : puisque les stocks étaient épuisés. La diversité musicale avait de l'importance, car elle montrait la richesse des productions. Productions différentes suivant le contexte musical (salles, équipements, critiques cultivées, communication dans les réseaux dédiés : radio, presse, etc.). Toutes les tendances musicales avaient ses mélomanes et ces mélomanes ne restaient pas enfermés dans un seul genre (ou cas très rare).

Aujourd'hui, et ce, depuis la fin des années 70. C'est la performance du nombre de ventes de disques qui compte plus que la diversité de vente. Pour faire de gros chiffres, c'est simple : il suffit de réduire la diversité. De reporter le chiffre global de vente de tous les noms sur un seul nom en ne misant principalement que sur ce nom. En réduisant le choix, il est aisé de faire un gros chiffre de vente, suffisamment spectaculaire pour attirer les épargnants (du capital). C'est l'effet Michael Jackson (mon contemporain) qui a souffert de notoriété abusive sans contrepartie ou Prince en second (qui a brisé plus tard son contrat avec la Warner) ou Madonna en troisième (qui a pris la place au « top » de Michael Jackon mort, mais qui semble faire « flop »). 3 noms pour une décennie de la pop des années 80 suffit à la nouvelle politique commerciale des majors (qui en 30 ans ont racheté la quasi-totalité des maisons de disque rentables sur la planète, aujourd'hui au nombre de 4). Les autres gros chiffres, sont des ventes de chansons isolées (comme Eurythmics avec Sweet Dreams). La culture jetable pour artistes jetables. Pour renouveler les stocks. Réduire le choix des artistes a commencé par l'élimination des petits chiffres de ventes comme les musiques expérimentales, folkloriques (en vogue dans les années 70) et les musiques à fortes identités ethniques non mondialisables (mais dont un « remix » peut s'occuper de resonoriser au goût du monde dans le cas d'un succès inattendu). Mais l'uniformisation culturelle entamée dans les années 70 (musique, architecture, art plastique, théâtre, etc.) fait qu'aujourd'hui nous en subissons les conséquences de sa normalité. Cette uniformisation de quelle culture est-elle issue ? Américaine, mais Sony n'est-ce pas le Japonais du groupe des 4 ? qu'est-ce que Sony a diffusé de sa culture japonaise ? Rien (le manga n'est pas diffusé par Sony). L'uniformisation passe par l'invasion, et la clientèle solvable n'est qu'occidentale, et occidentalisée d'étrangers convertis.

à suivre...

L'esprit vibratoire

Quel chemin doit-on parcourir pour donner ou rendre à la musique l'état d'esprit vibratoire qui est dissimulé ou perdu au nom de la science, de l'économie et de la philosophie ? La musique (au même titre que la poésie) s'insère entre l'esprit scientifique et l'esprit philosophique, mais en pensant et agissant le vibratoire avant les idées ou la résolution quantitative d'un problème posé. Idéologie qualitative et résolution quantitative sont incluses dans la pensée musicale. Mais ce que la musique a d'unique est le principe de résonance. Vivre le vibratoire suppose vivre dans l'échange. La musique ne force pas l'action. Elle se provoque de concert par résonance. L'autre est une condition essentielle à la musique : sans l'autre, la vibration ne se propage pas. Ça ne peut pas vibrer. Il faut l'autre pour que ça vibre. Sans milieu propice à la vibration, elle meurt à sa naissance.

Notre culture et notre éducation de la perception-production du vibratoire sont inexistantes. Le champ audible n'est qu'une petite partie du vibratoire affligé d'un sens basé sur l'alerte. Le son négatif : le bruit, est une alarme (à l'arme, aux armes, à la guerre). Ce qui est réducteur pour un « système » émetteur-percepteur si sophistiqué. Ce que l'Occidental d'aujourd'hui considère, ce qui doit être considéré comme musique doit être opposé à l'alerte. Cela doit nous réconforter. Si cela doit nous réconforter, c'est que le quotidien est inconfortable. Utiliser la vibration audible de l'alerte pour un réconfort (musical) est le même principe que de maquiller une laideur. C'est à la fois dissimuler une terreur et se figurer (imaginer) cette terreur. Une terreur profonde insondable et incompréhensible. La musique occidentale fait fonction de remède réparateur de nos terreurs insondables (cette terreur est à l'origine de notre agressivité). Encore plus aujourd'hui au XXIe siècle où les « musiques faisant ressentir de l'inconfort », c'est-à-dire une musique (« qui fait peur ») qui utilise des matériaux non familiers est sujette au rejet violent (et sa mise à l'écart du marché). Pour sortir de son état de panique permanent, utiliser la musique comme un comprimé calmant : n'apporte pas la guérison du « mal fondateur ». Surtout, cela ne permet pas de comprendre la fonction sophistiquée de l'audibilité de l'esprit vibratoire. Qui sans la vibration, tout serait mort.

à suivre...

Exemple
La Cour suprême des Etats-Unis a refusé lundi de se saisir d'un appel d'un jeune étudiant, condamné à payer 675 000 dollars pour avoir illégalement téléchargé et diffusé sur internet trente chansons, confirmant de fait la lourde peine d'amende. Sans expliquer sa décision, la plus haute juridiction du pays a refusé d'entendre les arguments de Joel Tenenbaum, 25 ans, dans son recours contre la société Sony. (...) Saisie par l'industrie du disque, « la Cour d'appel avait rétabli l'amende mais renvoyé l'affaire en première instance » explique l'avocat de l'étudiant. Rapporté par l'AFP le lundi 21 mai 2012.

Qu'est-ce que ça révèle ? Une Justice procédurière fatiguée et impuissante qui devient incompétente face à l'accumulation de lois contradictoires, mais qui profite à l'industrie du disque (et autres ayant les moyens de payer une batterie des meilleurs avocats) en plus des lois érigées en sa faveur. Pour être capable de conclure un jugement dans une telle disproportion : condamner un étudiant de 25 ans à payer 675 00 dollars à la multinationale Sony riche de milliards, pour avoir commis « le crime » de télécharger une trentaine de chansons, ne peut que précipiter la Justice dans l'inconsidération qui l'amènera dans sa forme actuelle à devenir obsolète. Une chanson payante sur Internet coûte 99 cents contre 22 500 US$ pour l'étudiant. La Justice n'est-elle pas censée être juste ? et impartiale ? Et ne pas se montrer ridicule ? Ce type de jugement montre que non. Si la Justice ne reflète pas la justice, si la Justice est injuste, si les lois adoptées ne profitent qu'au privilège : d'être « au-dessus » des lois, mais qui s'appliquent à celles et ceux qui sont « en dessous » des lois, qu'elle en est le résultat ? Le constat de l'inutilité de la Justice et des lois adoptées pour la justice. Dont la conséquence de ces « blocages administratifs » est le retrait de la confiance de chacun dans la loi et la Justice « commune ». Puis la (re)mise en doute de l'utilité du principe d'autorité du gouvernement avec ses privilèges qui érige des lois non pour la justice, mais pour protéger ses intérêts et les marchés qui financent son pouvoir, contre les autres (qui les consomment).

 

8.
Ennemis inexistants

Politiciens et militants clament de combattre, mais contre qui ? Il n'y a pas d'ennemi ! Seulement des lois qu'ils ont eux-mêmes consenti à adopter conformément à leur présence dans la politique de la communauté : à faire clan en partis les uns contre les autres entre amis au sein de la même communauté ! Politiciens et militants revendiquent des droits contre des lois (obsolètes) dans la tradition de permettre au citoyen l'obéissance et d'être irresponsable. Le droit demande l'obéissance et à la loi on obéit. Lois et droits ne servent qu'à légitimer une autorité : celle d'être gouverné par d'autres que par soi-même. Quand chaque être humain voudra se gouverner soi-même pour les autres, c'est-à-dire quand la nécessité des droits et des lois seront ressentis comme obsolètes, alors l'humanité aura franchi un grand pas vers sa responsabilité. Pour l'instant, notre irresponsabilité (notre humanité irresponsable) nous mène au désastre.

 

7.
La sexualisation commerciale des fillettes : un conditionnement caché pour la reconquête de la domination masculine, absolue

L'abondance d'images de fillettes imitant la « femme fatale » ou irrésistible au désir sexuel du mâle dans la publicité, la mode et la chanson (dont le rap commercial s'exhibe du comportement machiste du mâle montrant une puissance invisible) qui forme aujourd'hui un environnement culturel global, exprime une incapacité à savoir ce qu'est réellement l'amour. Ce qui est montré est une sexualité intense sans sexe, car l'image est inaccessible à l'amour. L'image « allume » des désirs incompris, sans rien donner. La caresse est la première expression physique de l'amour envers l'autre qui est impossible à réaliser avec des images. Le spectateur reste voyeur et ne se donne pas accès à la réalité et à la liberté de toucher (par peur). L'abondance de photos de jeunes filles sur Internet se photographiant nues ou mi-nues, seule dans la salle de bain, montre un désir de contacts sensuels sans savoir comment faire ni pouvoir les réaliser; avec un mélange de désir de reconnaissance sociale affirmé de devenir une « star », c'est-à-dire aimée de tous (la fillette ne sait pas : que la réalité n'est pas comme dans les films). La fillette baignant dans cette abondance d'images érotisées, a l'image (à l'ordre) de devenir un objet de désir et à la fois un objet désirant (consommatrices) des fanfreluches de la futilité des objets sexualisés. Comme si tout réussissait en société à une « bombe sexuelle ». Mais une sexualité affichée est une sexualité non consommée, voire frustrée (de désirs non assouvis). Mais cet affichage d'exhibitionnismes est à la fois une provocation envers la pudibonderie (qui interdit à la puberté l'accès à la sexualité), mais cette provocation contre le puritanisme par l'abus d'images, interdit aussi l'accès à la sexualité réelle et devient une exploitation commerciale payante rentable : une prohibition renforce le désir à l'objet de l'interdiction et « rempli les caisses ». La sexualité (le désir sexuel) commence à la puberté : date des premières sensations du plaisir clitoridien et de la première éjaculation. Le refus d'explications des parents aux enfants crée toutes les déviances sexuelles jusqu'aux plus meurtrières. L'ouverture d'esprit de la liberté sexuelle des années 60 c'est refermé dans les années 80 avec l'apparition du sida dont les puritains se sont emparés du phénomène pour dénoncer la « débauche sexuelle » de la jeunesse : en fait sa liberté. L'érotisme a été banni du quotidien. Aujourd'hui, cette débauche puritaine, hypocrite et pornographique (du grec ancien pornê : prostituée) la graphie de la prostitution qui depuis 2 siècles est l'expression du dégoût du corps et du sexe, rend l'acte naturel de l'amour encore plus tabou et difficile et demande de se cacher pour jouir. La jouissance reste une sensation fortement tabou dans nos sociétés majoritairement frustrées. Et le manque de savoir sur l'amour rend les partenaires à la recherche du plaisir, maladroits jusqu'aux « problèmes de couples » sans conciliation possible. L'amour n'a rien à voir avec la compétition comme le montre notre société qui confond l'affection et remporter un marché (une femme). L'irrespect montré dans le cinéma, les vidéoclips des chansons, la publicité et la mode de la femme (consommée comme une esclave) dévoile le désir profond du pouvoir de la finance (d'êtres qui sont sexuellement frustrés) : de régner en maîtres de la prostitution des biens de consommation (des étalages agressivement mis en vente), des patrons au fond des proxénètes qui se délectent dans leur domination et ruinent la liberté de l'amour de la jeunesse.

 

film
Girl Model (2011) de David Redmon et Ashley Sabin ou la traite des fillettes (exploitation de fillettes de 13 ans pour l'industrie de la mode) la « charité de l'esclavage » commerce généré par des agents-proxénètes et des magazines de mode où les fillettes appauvries (non payées) et endettées se dirigent naturellement dans la prostitution (de leur corps photographié et de leur sexe utilisé) ou retournent chez leurs parents la désillusion au ventre et en dépression. Avec un personnage central bien ambigu.
Article sur le film dans Filmmaker magazine

 

6.
Vigilance active = responsabilité (la vie des consommateurs)

est-ce possible pour tous ?la maison est un luxe au lieu d'être un droit de basel'escroquerie de l'énergie électrique + l'escroquerie de l'ampoule électriquela voiture (objet de luxe) qui est frappée des premiers interdits, des coûts exorbitants de l'entretient, des assurances, objet bouc-émissaire justifiant les tarifs excessifs, and so much ! LUXE ou PAS LUXE ?

N'a t-on pas l'obligation de relever les abus de cherté et d'empêcher son débordement ? Au lieu d'accepter l'abus de sa servitude à payer toujours plus ?
N'a t-on pas l'obligation de relever les abus de cherté et d'empêcher son débordement ? Au lieu d'accepter l'abus de sa servitude à payer toujours plus ?
N'a t-on pas l'obligation de relever les abus de cherté et d'empêcher son débordement ? Au lieu d'accepter l'abus de sa servitude à payer toujours plus ?

Il n'y a pas de secret : ce que la dictature économique redoute par dessus tout : c'est que le consommateur ne consomme plus.

De toutes parts, en permanence, des (petites) agressions, de la part des gouvernants, jamais de soulagement : d'où la culture des monstres hostiles. Exemples : au nom de l'économie d'énergie, les nouvelles ampoules domestiques sont 4 fois plus chères que les anciennes devenues interdites (sic !). Interdire l'usage de quoi que ce soit, sans en interdire la production (mmm !?) pour solliciter la contrebande et activer la police ? doit-on devenir hors-la-loi pour économiser ses maigres revenus ? Les augmentations continues et masquées du gaz et de l'électricité doivent être surveillées par les consommateurs eux-mêmes, en fonction de leur capabilité de paiement : en recorrigeant leur facture de ses abus. Les augmentations permanentes de loyer au nom de l'indice annuel de l'inflation : un bon prétexte qui ne représente rien, car les revenus eux n'augmentent pas, mais le loyer grignote en permanence, bien au-delà de la moitié des revenus. Revenu réel qui doit être caché par de fausses déclarations, pour obtenir un logement dont le loyer ne doit pas officiellement dépasser 1/3 du revenu mensuel. La bataille quotidienne pour ne pas se faire escroquer ou empoisonner par les marchands de l'alimentation emballée d'annonces trompeuses pour gagner toujours plus aux dépens de ses clients à tromper, en se plaignant du manque à gagner (sic). L'exploitation par l'industrie pharmaceutique du malade comme objet de bénéfice à ne pas guérir pour gagner plus, oblige au boycott de l'allopathie : de ne pas se guérir pour guérir. Nous avons été empoisonnés par les pesticides, par les abus d'antibiotiques et autres qui ont tué les bactéries de notre système immunitaire et nous ont donné les nouvelles maladies, tels les allergies, les cancers, les asthmes, etc. Sans parler de la médecine parallèle qui vend plus d'espoir qu'elle ne donne de remèdes pour guérir, et à quel prix ? Il y a beaucoup trop et tellement d'exemples. Nous avons oublié l'escroquerie des assurances tellement enrichies aux dépens des assurés qu'elles sont devenues des banques. Les banques qui maintiennent la pauvreté par le crédit qui paye les riches. Et le prix exorbitant des voitures, de leur entretien, de l'essence, au nom de l'économie d'énergie, de la pollution et des prétextes à l'amende au nom de la sécurité. Sans parler des taxes de plus de 300% au nom de la santé. Nous vivons dans une Economie de la Haine. Où chacun considère son prochain comme un « ennemi à abattre » en le poussant dans la couche sociale plus basse : y a-t-il vraiment une survie à en retirer ? Nous vivons dans une société qui cultive l'hostilité, la peur pour une seule raison : l'obéissance absolue à payer à ceux qui nous gouvernent qui par leurs erreurs et leurs abus de gestion (volontaires ou non), nous laissent nous leurrer dans notre phantasme de démocratie sans en prendre nous-mêmes la responsabilité ? Mais trop peu de personnes comprennent cette profonde contradiction.

L'arrêt de la surconsommation détrônera le capitalisme sa misère et sa pollution. Et on passera à autre chose.

 

5.
LE PEUPLE AIME encore AVOIR MAL ? en spectacle

peuple qui pleure versus peuple qui rit (??? comment est-ce possible d'être les uns contre les autres ?)
(photos AFP) 6 mai 2012

A gauche, on a une population qui croit toujours à des jours meilleurs sans changer son comportement servile. Et. A droite, on a une population qui aime se faire abuser et en redemande encore. A gauche, on a un comportement soumis qui jouit d'espoir. Et. A droite, on a un comportement masochiste qui jouit de sa douleur. Dans les 2 cas, ça cultive au quotidien la souffrance volontaire. Quand on dit que « le peuple apprécie d'être maltraité », on se demande si sa naïveté ne s'épanouit pas au conditionnement de son malheur volontaire ?

Mais cette masse majoritaire (81% des électeurs annoncés*) emmène les autres dans le courant (violent) de son malheur. Ce qui permet de comprendre la position à contrecourant des artistes authentiques pour rééquilibrer les forces. Et de constater la position enracinée des quelques privilégiés, dans l'hilarité et le mépris qu'un peuple puisse vouloir être escroqué. Et en redemande encore dans ses revendications.

Le changement ? Quel changement ? Nous avons 2500 ans de soumission à une domination souhaitée. Et le public en redemande.

Le spectacle est créé par le public, sans public pas de spectacle, juste une représentation (une fête entre amis).
Et le public en redemande du spectacle, pour chasser son ennui, autrement dit son désoeuvrement.
Avec un élu-héros-bouc-émissaire à acclamer et détester.

 

Note
* sans comptabiliser les votes blancs ou nuls dans l'abstention ni la manipulation des chiffres pour rester au-dessus de 50% pour le candidat gagnant. Ce qui ramènerait les électeurs « bipolaires » votant Droite ou Gauche autour de 60 à 70%. Admettre que tous les présidents élus sont représentés par 30% des électeurs (pas de la population) du pays, ruinerait immédiatement ce système électoral (voir l'article : "voter" in Journal Vigilant d'Exemples Médiocratique).

 

4.
« On ne peut pas accepter tout le monde » (sic)

Cette remarque innocente relève d'une vieille idéologie ségrégationniste de classe. Cette idée transformée en slogan est banalisée dans la conviction de sa certitude de celle ou de celui qui est pensé et parlé. Ce que veut dire cette idée, ce que véhicule cette idée : c'est la préservation des privilèges d'une classe dominant les autres dans la suite de la hiérarchie instaurée. Chaque classe ne peut accepter tout le monde puisqu'elle n'accepte que les siens. Cette expression « on ne peut pas accepter tout le monde » révèle un racisme et une peur dissimulés.

Si l'on reprend cette formule à l'envers : « il faut accepter tout le monde » puis que l'idée se banalise (en faisant parler ceux qui la disent penser), elle peut causer un grand tort à l'ancienne idéologie élitiste (de l'élu, que donne l'élection : le fondement du régime démocratique). Le piège est-il maintenant détectable ? Le fondement du régime démocratique est basé sur l'idéologie élitiste. En effet puisqu'il y a élection d'élu.

« Accepter tout le monde » signifie que personne ne peut être ni rejeté ni sacrifié. Et :
La haine cultivée vers l'autre (l'étranger, l'inconnu) disparaît.
La peur de l'autre (l'étranger, l'inconnu) disparaît.
La nécessité de se protéger dans une propriété disparaît.
La nécessité de voler disparaît.
La dignité de tous apparaît.
Le respect de l'autre apparaît.
La responsabilité de ses actes apparaît.

Il faut savoir ce que l'on veut.

 

3.
« On ne peut pas donner à tout le monde » (sic)

Cette innocente remarque (qui réside dans la certitude des lieux communs) a de quoi indigner*. Cette « innocente évidence » dissimule l'acceptation et la banalisation de l'inégalité et de la ségrégation comme un « mécanisme naturel, de la nature » (sic)**. Le maintien de l'inégalité des chances sociales et la ségrégation selon des critères d'intérêts de classes sociales provoquent le cortège des peines et l'acceptation de la misère qu'elle provoque. Le fatalisme des « classes inférieures » représente « la victoire des classes supérieures » et leur justification.

« On ne peut pas donner à tout le monde » dit aussi qu'il y en a qui prennent le pouvoir de donner et de choisir à qui donner, à celles et ceux qui reçoivent : c'est l'exercice majeur de la domination. Démunir l'autre pour le tenir dans l'obéissance en recevant la punition de la désobéissance de ne pas recevoir. Ne pas recevoir se ressent comme une punition. Nous avons tous été éduqués dans ce sens. Une société patriarcale ou matriarcale retire à un genre pour donner à un autre dont la donation (et le contraire sa privation) est la forme de domination sur l'autre genre : si le genre dominé ne reçoit pas, il manifeste sa soumission mêlée à sa frustration. Le stress de la domination injustifiée est consommé; jusqu'à la panique, la torture et le meurtre***. Même chose pour une société raciste où les critères de sélection doivent être arbitraires pour être formé sur des peurs artificielles et conditionnées pour rassembler un « peuple » derrière un leader qui désigne des « ennemis**** à abattre » pour renforcer les liens de son groupe. La culture de l'ennemi à travers la croyance de l'existence de l'ennemi (de l'hostilité) cultive des sociétés agressives et dangereuses pour les autres, où s'épanouit l'exercice de la domination.

Quand cette remarque est suivie par : « il faut des règles et des lois... »*, la fixation institutionnelle des choix à qui donner ou pas (voire à reprendre) prend la forme d'une dictature qui déresponsabilise chaque maillon décisionnaire du fonctionnariat de l'Etat. La loi permet de se déresponsabiliser de la décision à prendre de punir. De punir sans remords. De punir dans l'innocence. De dominer par ses actes innocentés. Autrement dit, un donneur de petite mort.

 

Notes
* surtout si elle est prononcée par une « militante » qui revendique la justice sociale.
** Il faut rappeler que la fausse évidence banalisée dans la réplique : « c'est la loi du plus fort » est issue de l'incompréhension et du détournement des idées de Darwin sur l'évolution des espèces que se sont emparé les dominants d'une économie basée sur la compétition et assimilée au sport avec des perdants et des gagnants; autrement dit la fausse démonstration prouvant l'existence des riches et de miséreux. Qu'un gagnant ou qu'un perdant soit méritant ou pas, n'est pas le problème. Le problème est : que certains s'accaparent le « droit » de donner le mérite ou pas à d'autres, autrement dit d'exercer un pouvoir absolu dissimulé dans la fausse évidence : « on ne peut pas donner à tout le monde ».
*** Dans nos sociétés, l'aumône est la forme la plus basse d'humiliation, car les chances de recevoir un don pour retrouver sa dignité dans une classe supérieure sont minimes et insuffisantes : pour ne plus être méprisé et ignoré des autres. La présence des mendiants, clochards, SDF, uniquement dans les villes est due uniquement à un désir intense de contact et de réhabilitation de son statut perdu et de supporter son rejet quotidien par les autres. Bien qu'il n'y a pas plus ségrégationniste, que l'esprit citadin.
**** autrement dit : bouc-émissaire.

 

2.
L'artiste et l'Administration de la « politique culturelle » : le noeud

ou son art administré par une « politique culturelle » d'un financement unique de la rémunération de son travail.

Au départ, la politique culturelle part d'une idée politique, généralement résumée dans un slogan tel que « la culture pour tous » (c'est à travers le slogan qu'une idée devient une idéologie : car elle est glorifiée, mal comprise puis banalisée dans le lieu commun). Quand la politique prétend s'occuper des artistes et de leurs oeuvres, elle le fait par l'intermédiaire d'un ministère, de fonctionnaires assignés d'une mission servant l'idée politique retenue et à une tâche précise dans le sein d'une hiérarchie. L'idée politique est concrétisée par l'administration, c'est-à-dire par la régulation de la distribution des subventions octroyées, autrement dit, l'Administration opère des choix (élections) selon les critères de la mission formée par l'idéologie politique appliquée : les obligations. Les choix administratifs sont formalisés par des exigences financières demandées à l'artiste face aux obligations (règles) administratives de la culture. Les choix de qualité sont réalisés par le "poids public" de l'artiste et son degré de prestige. Dans ces obligations, l'artiste perd sa liberté de création.

Aussi, l'argent public des impôts ne peut pas être versé à un individu privé (bien que cette interdiction est souvent contournée « par la force des choses » d'une position que le privilège autorise). Pour recevoir de l'argent public, l'artiste doit fonder une « raison sociale » autrement dit une entreprise de production sous une forme juridique à but non lucratif : une association (d'un artiste) loi 1901 (par vide juridique). Là, commence la chaîne des contradictions qui vont donner à la procédure de rémunération du travail de l'artiste, une tournure complexe, impossible à résoudre, voire tristement comique.

A partir du moment où l'artiste devient une entreprise, il ne peut plus agir de la même manière qu'un artiste indépendant qui travaille à son oeuvre. Son statut change. L'argent public investi dans son travail (s'il le reçoit) lui demande des comptes tout en rentabilisant l'octroi de l'argent public qui se monnaye en « poids public ». Cela se traduit administrativement d'abord par une comptabilité positive sur trois ans avant l'octroi d'une première subvention. La forme non lucrative de son entreprise s'il y a bénéfice, l'oblige à réinvestir l'argent dans la production : pas de vacances ! Mais c'est un leurre, car la subvention publique couvre 1/3 du financement global, aujourd'hui beaucoup moins et cela oblige l'artiste à trouver les 2/3 manquant du financement nécessaire à la réalisation de son oeuvre (le mot sponsoring pour les arts date des années 80 et reste toujours un leurre). Cette obligation oblige l'artiste a endosser un autre métier : chasseur d'argent, voire publicitaire. Théoriquement, cela ne tombe-t-il pas sous le sens ? un donnant donnant dans l'idéologie de l'intégration du marché financier public ? La première contradiction fondamentale repose ici : l'artiste de profession fait oeuvre publique et non privée en vue d'un bénéfice financier. Mais dans la pratique, cette procédure génère une grande confusion, car l'artiste avec son oeuvre doit devenir rentable AVANT de produire son art. Pour qu'un artiste devienne « rentable », il doit être reconnu et acheté. Etre intégré dans le marché. En d'autre terme, devenir une marchandise de consommation de l'industrie culturelle privée qui n'a aucunement besoin d'être subventionnée par l'argent public. Si l'artiste est novateur, il ne sera pas compris et donc pas rentable (vendable) et ne sera pas subventionné. Une campagne de promotion coûte au prorata du double des bénéfices investis. Si l'artiste est nouveau sur le « marché » des arts subventionnés, ses chances sont encore amoindries. Autrement dit, l'artiste ne peut pas accéder à la profession d'artiste, sauf s'il n'est pas payé pour son travail. Contradiction favorable aux politiques culturelles qui ne débourse rien. La perversité employée de ce système, est que l'artiste original qui désire subventionner son oeuvre doit accumuler un grand nombre de métiers dont il est novice : l'artiste créateur d'emplois devient avec la subvention publique insuffisante, créateur de chômage. Aussi, l'originalité n'est pas rentable, car chacun achète ce qu'il connait, pas ce qui est inconnu : subvention publique et originalité sont antinomiques. « Il a fallu 25 ans d'efforts pour faire connaître Howard Phillips Lovecraft au public français, » (Jacques Bergier) et de financement. Dans l'idéologie du ministère de la Culture, un artiste qui mérite une subvention doit posséder une reconnaissance publique pour qu'elle rejaillisse sur le ministre. Ce qui est en contradiction avec l'originalité d'un travail artistique à subventionner.

Ce qu'il faut savoir, c'est que dans la politique de subvention, il existe d'un côté les sommes astronomiques des projets glorifiants du gouvernement et de l'autre : les restes. Les restes du budget qui reste à distribuer aux projets d'artistes confrontés aux mépris du hasard, de l'incompétence et de la domination (où pour les plus vertueux, la forme imposée domine leurs intentions).

Pour sortir de ce noeud, l'artiste ne doit jamais faire lui-même la demande de subvention. Ce qui dans le cas contraire implique qu'il ne peut ni être original ni indépendant : pour être financé, il est obligé de se fondre dans un programme. (Dans le commerce, la nouveauté d'un produit ne dépasse pas 20%; pour être reconnu à la fois comme nouveau et identifié comme le produit d'origine). L'artiste doit passer par des professionnels de la subvention culturelle. Mais en général ces personnes demandent à être payées (salaires) pour commencer à travailler sur une création. Pour l'artiste sans-le-sou, il ne reste que de s'adresser aux institutions culturelles avec un directeur artistique qui prendra « le risque » de programmer l'oeuvre nouvelle inconnue dans sa salle ou son festival. C'est là que rentre en jeu la valorisation du pouvoir des programmateurs et des commissaires-priseurs qui deviennent les vedettes aux dépens des artistes représentés et une ouverture à une forme banalisée de dictature sous couverture d'un comité de sélection, qui élit ou pas. La sélection suppose que le choix est déjà fait. La « création » de : l'évènement est devenu plus important que l'oeuvre elle-même. L'oeuvre d'art aujourd'hui remplit le rôle de prétexte à l'évènementiel*.

Le critère de programmation d'un artiste passe par son hypocrite « poids public » c'est-à-dire à la capacité que son nom sur l'affiche puisse faire déplacer le nombre suffisant de spectateurs pour remplir la salle ou le festival. Originalité et talent sont devenus secondaires contre le critère de rentabilité publique demandée par les subventions de la culture de l'Etat. « Il faut du résultat immédiat ». Les comptes doivent être positifs par le nombre de billets vendus pour recevoir la subvention l'année suivante. Cette réorganisation des arts a fait disparaitre des métiers comme celui de critique d'art ou d'impresario, car la qualité et l'originalité du travail importent moins que sa rentabilité publique.

Mais cela ne se passe pas comme ça. Le réseau du financement culturel fonctionne avec ce qui est nommé : le « copinage », une déviation de connaissances dont la qualité du travail n'est pas le critère de sélection, mais : « on aide les amis ». C'est-à-dire qu'une somme allouée annuellement à la culture par le gouvernement DOIT être dépensée dans l'année pour justifier les impositions aux contribuables. Et le réseau des « amis » aide à contourner les lourdeurs administratives de distribution de cet argent dont il faut se débarrasser. Aussi, la dérive de cette obligation de dépense crée des emplois inutiles (voire fictifs) comme des « bureaux de représentation de la musique française » à l'étranger et autres postes cul-de-sac. Les gouvernants qui disposent de cette somme d'argent la disposent en fonction de leurs intérêts propres : le ministre, les directeurs de cabinet, les maires, les présidents de Conseil général et régional, etc. influencent la distribution du budget de la culture. C'est la culture du gouvernant qui est « donnée » aux gouvernés. Tout est déjà prévu vendu et acheté : et c'est en cela que les nouveaux artistes se heurtent aux politiques culturelles qui ne les incluent pas : ce ne sont pas des amis (sic). La politique culturelle n'est pas faite pour financer les oeuvres des artistes, mais est faite pour réaliser l'autorité des gouvernants à dépenser l'argent public pour justifier les impôts élevés.

Cette chaîne de blocages ne peut pas favoriser la reconnaissance d'une oeuvre originale et du talent artistique. Et aujourd'hui personne n'a la capacité de reconnaitre une compétence originale (qui ne copie pas les talents passés). La médiocrité généralisée et cultivée a rendu plus difficile à reconnaitre le vrai du faux pour le néophyte. C'est la raison pour laquelle, les artistes morts sont plus nombreux à l'affiche que les artistes vivants. Avec un artiste mort, personne ne prend de « risque » (de ne voir personne) : c'est une « valeur sûre » de notre « patrimoine culturel » (une forme passéiste de la conservation qui retire le droit de vivre aux vivants). C'est une des raisons de la médiocratisation des arts. Une autre est la pléthore de faux artistes qui s'affichent sans scrupule, car le faux est plus rentable que le vrai, jusqu'à la valorisation des pratiques amateurs enfantines non rémunérées dans les salles prestigieuses qui déplacent une grande foule de familles qui payent. Des techniciens en électronique ou en informatique deviennent artistes des nouvelles technologies, car la rémunération est plus importante, le travail plus plaisant avec des voyages et plus valorisant avec la reconnaissance publique. L'idéologie de « la culture pour tous » (ou pour chacun) favorise la hantise de la salle vide que la médiocrité aide à remplir.

Au début de la généralisation du subventionnement des arts par l'Etat avec la politique de Mitterrand et ses 45 milliards annoncé pour la culture, la minorité des artistes ont imaginé la fin de leur calvaire. Comme pour les autres pays, les artistes en France auront des moyens de travailler, de montrer leurs oeuvres et de quoi vivre correctement, voire de recevoir un certain respect. Erreur. La motivation du ministère de la Culture d'alors était gouvernée par une politique du « prestige de la France » des « grandes fêtes » (du roi) : (idéologie dans la continuité de la politique du XIXe siècle suivit avec André Malraux comme ministre de la Culture pour le Général de Gaulle) puis de la « culture pour tous » (avec « la fête de la musique » ou « capitale européenne de la culture », etc.) devenu « culture pour chacun » avec ce parfum de clientélisme (paye ton film et regarde le tout seul chez toi). Les premiers financements publics de l'Etat à la culture jusqu'à aujourd'hui vont à l'opéra (classique), aux orchestres symphoniques (classiques) puis au théâtre (Jean Vilar en négociations alors avec André Malraux) continuant la tradition de la Comédie française (de notre héros national : Molière - qui se moque d'eux)**. Cela semble tomber sous le sens, puisque ces institutions sont les plus gourmandes et exploitent des architectures « prestigieuses » et un grand nombre de salariés (artistes-fonctionnaires). Ces gouffres financiers (non rentables) viennent en contradiction à ce qu'est demandé aux artistes, pour bénéficier d'une « aide » pour leur travail (qui « paye sa vie »). Considérer la subvention à l'artiste comme une aide et non comme une rémunération, décharge l'Etat de son obligation d'une politique équitable et de partage et au contraire maintient l'état de privilège.

Un autre aspect de cette médiocratie, est l'idéologie de l'argent qui verrouille à un seul type de comportement : le profit, incompatible avec la pratique de l'art. L'art est une activité altruiste indépendante des régimes politiques, idéologiques et financiers intéressés. L'art ne vole pas, il donne sans choisir à qui le désire. Sinon l'art devient corrompu, détourné de sa démarche originale. Ou soumis à la décoration du prestige du pouvoir. C'est ce que l'art est censé être pour les politiques : dominé. Mais un artiste ne se gouverne pas, au prorata qu'il perde la maîtrise de l'originalité de son art.

L'Etat n'a pas, et n'aura jamais la compétence dans le choix des artistes à subventionner, ce n'est pas son rôle s'il n'a pas de désir de domination. Si le choix est opéré en amont, c'est ce que l'on nomme une dictature. Contrairement à une politique culturelle, une politique de commande sans critère de choix à plus de chance d'épanouir les arts dans la cité. Mais là c'est un tout autre enjeu, que le désir de dominer, ne risque pas de lâcher.

La politique culturelle n'a jamais été de donner des moyens aux artistes pour travailler, mais de divertir la population d'électeurs. Le budget du ministère de la Culture sert à acheter des voix, dont les « artistes subventionnés » sont les animateurs. Le montant de la subvention pour une « oeuvre culturelle » est au prorata du « poids public » de l'animateur, c'est-à-dire au nombre de personnes électrices qui se déplacent pour « son » évènement. Mais je dois me répéter.

 

Notes
* Un dérivé des pratiques des politiques culturelles se retrouve dans le commerce nommé : « l'évènementiel ». L'évènementiel est un évènement mondain et publicitaire qui lance un produit dans une mise en scène qui doit impressionner les clients. Quel rapport avec les arts ? Jean-Michel Jarre a fait de l'évènementiel avec ses concerts décoratifs. L'artiste dans l'esprit d'un politicien est une personne qui distrait les rois et le peuple et décore leurs édifices. Aujourd'hui dans l'industrie du divertissement, dont les Américains sont les maîtres, l'Europe suit à coup de subventions publiques, mais sans en récolter les bénéfices plutôt les déficits. Une politique culturelle sera toujours en contradiction avec l'épanouissement des arts (dans la cité).
** Rappelons que les droits d'auteurs ont été institutionnalisés en 1777 par Beaumarchais d'abord pour le théâtre. Une source de financement annexe qui est devenu majoritaire aujourd'hui plus destiné aux propriétaires des oeuvres des artistes qu'aux artistes eux-mêmes.

 

1.
Qu'est-ce que la loi ?

Faire accepter et légitimer des idées sensées réguler le « bon » fonctionnement (choisi volontairement en fonction de convictions) d'une nation ? ou, « règles établies par l’autorité souveraine d’un État et imposées à toute la société » définition du dictionnaire qui décrit un régime totalitaire ? Dans les deux cas, les idées dans la loi se manifestent par l'interdiction, l'obligation et la punition. Punition par « peine de mort » abolie en 1981 en France, emprisonnement, travaux forcés (travaux d'intérêt général, sa forme allégée), paiement d'amendes (du latin populaire amendare qui signifie corriger) et torture physique et/ou psychologique (sans trace physique). La loi permet l'institution de la violence de l'Etat. L'institution est l'acceptation par les citoyens (le peuple). L'institution de la domination sur des dominés volontaires (le peuple). Son acceptation légitime les corrections des attitudes indésirables au sein d'une nation par des spécialistes de la violence. La loi en elle-même pose à sa base une ségrégation de ce que l'Etat désire et ne désire pas. Elle est un engagement écrit qui rejette ce qui n'est pas dans son intérêt par la force (de l'ordre). La loi cultive l'innocence de l'escroquerie. La loi permet de punir tout en restant innocent. Tous les acteurs fonctionnaires qui punissent sont innocents (non responsables des actes d'humiliations infligés, voire sollicités : ça déborde souvent). Celui qui punit est innocent puisqu'il obéit à la loi, même si son appréciation du mérite de la punition est injustifiée (voir les expériences de Stanley Milgram sur l'obéissance à l'autorité). Ce n'est pas eux qui agissent, mais la loi. La loi fait des citoyens ses punisseurs punis. La loi innocente les véritables punisseurs qui protègent leurs intérêts en se réfugiant dans des lieux sans lois (banques suisses, paradis fiscaux, gouvernements, oligarchies, etc.). Selon la loi, ce n'est pas le fonctionnaire qui punit, mais le citoyen qui punit sa propre déviance. Voilà la réalité quotidienne de l'application de la loi. A la fois la loi considère le citoyen comme irresponsable (qui doit être régi par des lois) et à la fois le responsabilise de ses déviances par l'application des punitions des lois. Lois votées par des gouvernants vivants dans le privilège (au-dessus des lois) puisqu'ils sont obéis par ceux qui les appliquent. L'ambiguïté de la responsabilité qui réside entre gouvernement et citoyens qui légitiment le gouvernement votant des lois est désigné par la notion d'Etat : « l'autorité de l'Etat souverain ». L'Etat est une idée et une réalisation de l'autorité (pour l'obéissance absolue) représentée par les actions non contestables de l'Administration. L'Administration qui représente la collectivité contre l'individu plaignant. L'idée de l'Etat se forme d'un gouvernement élu par des citoyens et géré par l'Administration dont la part la plus importante est le Trésor public (la richesse de la nation objet obligé de corruptions). La loi oblige les citoyens à obéir, car le citoyen est responsable de sa loi instituée. Ce noeud est le résultat d'une manipulation ingénieuse étalée sur des siècles d'obéissance aveugle dans le but de déresponsabiliser les gouvernants aux yeux des gouvernés (les lois divines ne sont plus crues). Dans le cas contraire, les citoyens n'éliraient plus les mêmes figures. C'est en cela qu'on ne peut, pour nos sociétés occidentales, parler de démocratie. La démocratie est un outil de déresponsabilisation des gouvernants. Cette ambiguïté profonde entre des gouvernants qui votent des lois contre des gouvernés qui votent pour être gouvernés par des gouvernants qui les oppriment sans qu'ils le sachent est le caractère dominant de nos systèmes démocratiques. L'immunité et les privilèges des gouvernants ne rentrent pas en contradiction avec leurs responsabilités puisque leur responsabilité a été achetée par leur élection populaire qui paye pour leur souveraineté. Etre élu déresponsabilise l'élu, puisqu'il est élu par les gouvernés responsables de son élection. Dans le cas contraire, tout président sortant serait jugé pour ses abus de pouvoir, sa corruption et ses erreurs de décisions économiques et sociales et ne pourrait se représenter aux élections. Mais tout gouvernant, une fois élu grâce à cette idée, est innocent et les vrais coupables sont les gouvernés : les citoyens qui votent sans comprendre ce paradoxe. C'est en cela que des lois agressives et répressives générant la souffrance ont pu être votées sans retenue ni contestations dans notre système revendiqué « démocratique », et continuent à l'être (je pense au procédé de l'endettement des nations qui pour la France a été voté en 1973 par le gouvernement de Giscard d'Estaing dans un jargon incompréhensible). La perversité et l'hypocrisie de cette escroquerie politique entretiennent et cultivent la misère et la souffrance dominante dans le monde au nom de l'ordre régi par la loi. N'est-ce pas le moment de trouver un moyen moins pervers de vivre ensemble ?

 

 

avril 2012
1.
La musique du discours politique*

dans un meeting de partisans formant une foule

1. ça fait peur. par le degré de violence qui y règne. les individus contentés se comportent en foule pour acclamer l'idole du discours. c'est une messe de la violence. une incitation à l'agression. pas de dialogue, mais des revendications de généralités stéréotypées. c'est un grand show. où l'individu politique sur scène enflamme la foule qui se manifeste par des vagues d'acclamations. L'individu de la masse disparaît au profit de la foule qui acclame dans le même sens. Il est dangereux d'être à contre-courant de la foule des partisans. mieux vaut ne rien dire, et se faufiler en dehors. sortir vite sans se faire remarquer. 2. Tous les meetings politiques quand on retire le sens et on écoute la musique, se ressemble tous. Fasciste, communiste, socialiste, conservateur, capitaliste; c'est la même conviction du combat. de combattre quoi ? de la culture gratuite de la violence. comment peut-on croire qu'une idéologie politique dans un discours résoudra ses problèmes quotidiens ? ça n'a aucun rapport. et tellement éloigné : le spectacle (du rassemblement) et sa vie. l'idéologie politique est : s'emparer d'une idée et la transformer en prétexte de combat. quelque soit l'idée. la politique telle qu'elle est pratiquée, ne sert pas à résoudre des problèmes quotidiens, mais à rassembler une foule acclamante et militante (de militaire, mais sans solde) prête à (presque) tout pour défendre (alors qu'elle n'est pas attaquée) l'idéologie de son parti. les mêmes gestes se retrouvent dans tous les partis, voire les mêmes idées. lutter contre sa persécution (autoinfligée). il est plus sain de ne faire partie d'aucun parti. penser par soi-même semble tomber sous le sens que de se faire penser par un autre. 3. un jour, ce type d'agitation militanto-idéologique paraîtra risible, tellement cela ressemble à "donner un coup dans une marre", c'est-à-dire à rien de bien important, sous l'acclamation unanime de partisans qui s'enfoulent**.

 

Notes
* la musique n'a pas de signifié. quand on retire le signifié d'un discours et que l'on écoute l'intonation vocale, en faisant abstraction du sens, mais en se concentrant sur les multiples variations sonores : on écoute de la musique.
** enfouler : perdre volontairement sa pensée individuelle pour adhérer à la pensée unanime de la foule pour acclamer les idéologies proclamées par son leader politique : celui qui sait enflammer sa foule (son public).

 

 

mars 2012
1.
Le jeu malsain, mais fondateur de nos sociétés

Pour qu'il y ait des gagnants aux jeux de loterie, il faut des pauvres. Sans pauvres, il ne pourrait y avoir de jeux : des pauvres qui envient les riches. Si le pauvre n'enviait pas le riche, il n'y aurait pas de loterie. Riches et pauvres envieux abusent de leur situation : le riche avec sa démesure de mauvais goût et son sadisme transformé en mépris envers le pauvre. Et le pauvre avec sa démesure de mauvais goût et son masochisme transformé en misère pour culpabiliser les riches. A part leurs statuts sociaux opposés, ce sont les mêmes personnes. Le commerce n'agit pas différemment. Comme la loterie, il joue avec l'envie et doit entretenir la pauvreté pour exister. « Les gens qui n'ont pas d'envies sont de mauvais clients : ils n'enrichissent pas les riches » (sic). La pauvreté attise l'envie par le fait de vouloir ce qu'on n’a pas. Le riche peut tout avoir (ce qui s'achète), et la publicité n'a pas d'effet sur lui puisqu'il ne développe pas l'envie d'être pauvre (il cultive son milieu à son image qu'il diffuse dans la publicité). La publicité et la propagande ne s'accrochent qu'à l'envi, à rien d'autre. La publicité est une extension de l'envie. S'il n'y avait pas d'envie, il n'y aurait pas de la publicité (ni de propagande), seulement des annonces qui informent. Ce que je veux dire, c'est que l'économie de l'humanité repose sur ce jeu malsain d'être riche ou pauvre (qui ne concerne qu'une partie de la population) qui oblige à son existence (de ce jeu) à se confronter en permanence à l'envie. Attention, l'envie n'est pas le désir. On désire faire l'amour : l'amour ne s'envie pas, il se pratique et s'il s'envie c'est qu'il est devenu un objet de consommation ou que la personne s’est isolée elle-même dans sa frustration (une auto punition). L'envie est liée à la jalousie. La jalousie provoque l'envie qui est le moteur de la consommation. La jalousie crée un manque là où il n’y en avait pas. La jalousie fonctionne comme les épidémies « du bouche à oreille » dont le corps porteur est l'envie dans le contexte de la pauvreté (le fait de ne pas pouvoir se le payer). En retirant le voile de l'envie, des millions de personnes perdraient le sens de leur vie (elles se comptent au nombre d'objets vendus dont se vantent les grandes compagnies des technologies du divertissement).

 

 

février 2012
1.
La liberté de l'esclave ou l'esclavage de la liberté ?

On mesure son degré personnel d'esclave ou de liberté quand une occupation ou un emploi imposé ou consenti occupe la majorité de notre temps que l'on voudrait occupé à autre chose. Cette évaluation peut se faire à la journée, à la semaine, au mois, à l'année et en fin de vie, à toute sa vie. Un esclave est une personne qui ne sait pas quoi faire de sa vie et remet sa vie au service des autres; qui savent la diriger et la gouverne. Un esclave accepte que sa vie soit gouvernée par les autres. Ce service bienveillant peut dériver dans un rapport humiliant dominant dominé où règne la frustration et la rancune, voire jusqu'à la torture où orgasme et douleur se confondent dans le sadomasochisme. Le degré de liberté de chacun dépend de la capacité d'imagination de chacun : de savoir quoi faire de soi. Un être humain sans imagination est-il voué à l'esclavage ? Est-ce que vivre sa vie pour les autres est de l'esclavage ? Pour ceux qui désirent vivre pour eux : oui, et pour ceux qui désirent servir les autres : non. L'esclavage se retrouve dans les « travaux forcés » : du travail imposé par la force. Ou dans le « travail obligé » du salariat, comme la classe ouvrière la plus défavorisée, ou les bureaucrates et la classe moyenne des fonctionnaires pouvant accéder au crédit, et autres emplois non indispensables dont on se passerait bien comme l'interdiction, la surveillance et la dénonciation à l'autorité imposée injustifiable. Une classe sociale est le résultat d'un conditionnement social éduqué par le fatalisme exprimé par l'interjection : « c'est comme ça » ou « on n'y peut rien ». Un moule prêt à recevoir l'enfant à conditionner. Ce conditionnement s'opère de soi-même grâce à l'action de la tradition. Une tradition est constituée d'une masse de savoir et de principes autoritaires transmis par la génération précédente : à répéter et autrement dit : à "respecter" qui est le piège de la transmission générationnelle. Ce conditionnement s'opère de soi-même dans des classes avantageuses qui sont celles des dirigeants et les autres désavantageuses qui sont celles des dirigés. La classe du privilège est un milieu très fermé qui n'accepte pas les étrangers d'autres classes (sauf la classe des artistes pour les divertir). Qui malgré les bouleversements sociaux du XVIIIe au XXe siècle de rééquilibrer les inégalités de vies, continu la tradition de l'aristocratie, mais sans le raffinement de sa culture. L'idée ancrée de l'hostilité qui maintient les classes sociales à ne pas se mélanger : est gouvernée par la peur. La peur qui est le garde et le limiteur d'une frontière tabou à ne pas franchir au nom de l'équilibre social, mais qui, on se le doute, est un outil de contrôle pour maintenir les classes désavantagées dans le désavantage.

 

 

janvier 2012
1.
Voter

Voter, c'est d'abord accepter et vouloir un élu, autrement dit : une domination.

Le résultat d'un vote ne dépend pas des votants, mais de l'opération du vote choisie : des règles du jeu adoptées pour l'élection. Autrement dit, le gagnant (l'élu) dépend du jeu électoral choisi et non de la mise des joueurs. La mise a une incidence partielle sur le résultat, mais c'est elle qui fait vivre le jeu. Ne plus voter annule le jeu. Le vote est une action de probabilité qui requiert un certain nombre d'opérations pour un mode de scrutin* déterminé par... Le jeu du vote ne fait pas gagner les joueurs, mais l'un des candidats de l'élection. En France l'élection présidentielle se fait à la majorité absolue (ni relative ou partagée : « le pouvoir ne se partage pas, il se possède » est une erreur acceptée du jeu électoral français). Et le duel final ne donne aucune alternative à l'univocité de l'élu. C'est une conception étrange de la démocratie : le pouvoir du peuple que le peuple remet à un seul élu. Le choix du dirigeant par les dirigés qui acceptent d'être dirigés : en quoi est-ce une démocratie, le pouvoir de décider de se faire diriger ?

Voter, c'est d'abord accepter la règle du jeu du vote du mode de scrutin opéré. Le vote définit des joueurs : un gagnant, des perdants, des électeurs pour un élu. Si je joue à un jeu, c'est pour gagner tout en acceptant de perdre. Avec le jeu du vote, on ne gagne rien (on perd sa voix), on ne change rien au régime que le visage de l'élu que l'on ne connait pas. Si le vote est à la majorité, toutes les minorités perdent. Une compétition dont le résultat fait appel au hasard dû à l'opération de probabilité, mais qui détermine le champ des gagnants qui avantage la norme contre les exceptions. Le vote « à la majorité » opéré favorise l'exclusion des minorités majoritaires qui pour une élection (présidentielle) à la majorité est un paradoxe. L'autre paradoxe au-delà de celui de Condorcet (qui pour plus de 3 candidats aucun n'est éligible**), est d'associer l'organisation des relations humaines (la politique) à un calcul de probabilité (de probable). Voter c'est remettre sa vie au sort d'un calcul électoral sachant que les candidats à l'élection sont normés à l'élection (à être élu) qui n'offre aucun choix réel d'éligibilité de diversité politique, car la pratique de l'élection a déjà mis le pouvoir aux mains des élus qui obéissent au protocole de l'administration de l'élection. Voter, c'est remettre son pouvoir à un seul au détriment de tous : c'est une démission de ses responsabilités autorisant que le pouvoir soit approprié par une minorité gouvernante : c'est un leurre démocratique.

Un vote présidentiel national ne reflète jamais le souhait majoritaire d'un pays. Trop de contradictions sont mises en jeu dans le vote national. D'abord celui du vote pour obtenir une majorité absolue au parlement qui laisse le champ libre aux actions du président élu, au lieu de partager le pouvoir entre TOUS les partis présentés. Ensuite, au-delà de 2 candidats le paradoxe de Condorcet se manifeste obligatoirement et transforme le vote en une loterie. Ensuite, nous savons qu'à chaque élection plus de 40% des électeurs ne votent pas à cause de divers empêchements, ce qui ramène les électeurs actifs au mieux à moins de 60% (des électeurs pas de la population globale). Au final, dans le duel et dans la tradition, la moitié vote pour la Droite et l'autre moitié pour la Gauche avec un écart minime. Ce qui fait que le président est élu par une minorité de 30% contre une majorité de 70% des électeurs inscrits. Si le vote blanc était actif, aucun candidat ne pourrait être élu, le pouvoir n’appartiendrait à personne et on pourrait recommencer une vraie démocratie. C'est encore un autre paradoxe où une majorité à l'Assemblé nationale ne reflète pas la majorité nationale de la population dans son choix. Aussi, les finalistes sont ceux qui sont soutenus par un parti avec les plus gros moyens : les petits partis pauvres n'ont aucune chance d'accéder à la finale par manque de visibilité. Les électeurs projettent leurs souhaits dans la richesse, pas dans la pauvreté. Ce qui automatiquement place les riches au pouvoir. Des élus déjà élus par leur position sociale privilégiée dont la presse dominante (propriété des oligopoles) soutient et favorise cette mascarade.

En votant, les dirigés (les électeurs qui votent) ont déjà accepté d'être dirigés par un seul. Voter est un acte de soumission à un jeu dont les règles sont imposées aux électeurs. Voter pour des inconnus est un autre paradoxe du vote électoral. Voter pour un candidat ne signifie pas que l'électeur choisit ce candidat, cela signifie que l'électeur accepte le mode de scrutin de l'élection à donner sa voix pour une personne qu'il ne connait pas. Pour un électeur, il est impossible de connaître réellement les candidats pour une élection nationale (voire locale). Pour cela il faudrait faire partie de l'entourage du candidat, ce qui au-delà du nombre de personnes mémorisables et de la ségrégation en classes sociales est impossible. Donc, un électeur ne peut que voter pour l'image du candidat. L'image que le candidat travaille comme un comédien et qu'il transmet par les médias avec ses intentions simulées dans des discours et des slogans qui accompagnent sa campagne électorale. Là, rentre en scène la séduction qui fausse la sincérité et force un double jeu : allier à sa carrière personnelle de la conquête du pouvoir le fait de se faire apprécier des électeurs, car le but dans le jeu du vote est d'être élu et tous les moyens démagogiques sont utilisés dans ce sens, comme des promesses pour attirer les électeurs. Rien de suffisamment solide pour donner sa confiance à un décideur politique ni à remettre entre les mains d'un seul son désir de bien être social. L'élection présidentielle est une fanfaronnade administrative pour se faire croire à la pratique de l'équité : un leurre volontaire. Aussi, les négociations du choix des élus dépendent des moyens financiers mis en jeu, dont les donneurs veulent recevoir les bénéfices de leurs investissements financiers. Ce sont les financeurs qui élisent le candidat et non les électeurs avec le vote. Le vote approuve le choix déjà fait. Le vote du candidat ne changera jamais la politique du privilège cultivé dans le pouvoir. Droite / Gauche, 2 faces d'une même pièce de monnaie : pourquoi accepter ce leurre ? l'Administration elle, ne change pas : elle sert les gouvernants. Et pourquoi accepter le leurre du vote ? Le leurre du vote n’est pas contesté, car aucune autre solution n'a été découverte pour gérer (pas gouverner) les besoins des populations, ou ne veut pas l'être. La domination étant la règle de gouvernement de nos sociétés, toute tentative d'équité est systématiquement rejetée. Car une remise en question profonde de la gestion de nos sociétés annihilerait définitivement le privilège des gouvernants. L'acte de voter ne montre qu'une seule chose : celui d'approuver la procédure de domination par l'action de remettre son pouvoir à un seul que l'on ne choisit pas.

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Notes
* majoritaire, plurinominal, proportionnel, uninominal, etc.
** car la relation transitive ne fonctionne pas : si A aime B et B aime C alors A aime C, ne se vérifie pas dans le vote.

 

 

 

Note générale

L'histoire extraordinaire du mot « tuer »

« Tuer tire son origine du latin classique tutare “protéger” (variante plus familière et plus ancienne du verbe déponent tutari), forme intensive de tueri signifiant aussi “protéger”. Les emprunts à tutare conservent l’idée originale de protection : tuteur et tutelle. Pour tuer, par contre, le sens s’est curieusement inversé du tout au tout avec le temps.
Le premier glissement de sens de tutare s’est produit très tôt en latin populaire lorsque le sens “protéger” est passé à “couvrir”, qui est une façon de protéger, puis à “éteindre”, parce qu’une façon d’éteindre un feu est de le couvrir. Ce sens est attesté en moyen français chez Malherbe (dans S'ils n'eussent tué ce flambeau) ainsi que dans les langues d’oïl modernes comme le poitevin-saintongeais tuàe et le berrichon tuer (comme dans tuer la chandelle), et est également répertorié au Québec et en Acadie.
Avant même la période de l’ancien français, le sens “éteindre” avait déjà subi un deuxième glissement en passant métaphoriquement à “faire éteindre la conscience”, donc “faire évanouir”, spécialement en frappant. C’est ce dernier sens qui est attesté à cette étape de la langue. Et comme on n’a qu’à frapper plus fort pour que l’évanouissement devienne éternel, le sens a glissé très rapidement une dernière fois de “faire évanouir” à “faire mourir”. Tuer a évincé le verbe occire, issu du fonds primitif, qui a cessé d’être utilisé au xviie siècle, sauf par archaïsme ou plaisanterie. » rapporté par le dictionnaire québécois Antidote.

 

TUTARE TUER, de vivre à mourir = la transformation de l’Occident en civilisation assassine
de protéger à assassiner = passage de l'Occident dans la modernité par le meurtre de ses enfants

Notre civilisation occidentale repose sur ce retournement de sens fondamental : de protéger la vie à retirer la vie. Comment a pu s'opérer ce renversement entre la vie et la mort ? de vivre à mourir ? Une volonté d'abandonner le tutorat (des jeunes êtres humains à partir de 6 ans à un parent pour faire son apprentissage de la vie) pour l'endoctrinement idéologique collégial de la religion catholique dominante ? Ce passage c'est réalisé autour du XIVe siècle (à partir du déclin de l'Eglise, l'idée d'endoctriner les enfants pour remplir les églises vidées). L'infantilisation spirituelle et systématique par l'éducation scolaire religieuse (puis au XIXe siècle, laïque) pour en faire des soldats combattants obéissants prêts à ruiner leur vie.

Toute notre civilisation occidentale repose sur ce retournement de sens : de protéger la vie à retirer la vie. Comment a pu s'opérer ce renversement entre la vie et la mort ? Les datations étymologiques tournent autour du XIIe et XIIIe siècle, sans passage marqué, où l'un et l'autre se mêlent, s'en mêlent et tournent autour du feu. De taire le feu qui craque, qui parle trop (?) et « l'apaiser ». L'enfant qui commence à parler : bavarde, jase (interdit en classe). Au XIVe siècle le sens de tuteur était double : de protéger et d'éteindre la chandelle (pour aller dormir ?). Au XIIe siècle tuer signifiait aussi perdre connaissance : s'évanouir (1150) en même temps que : d'ôter la vie de façon violente (1140). Les 2 sens ont vécu conjointement durant 6 siècles jusqu'à ce que le mot occire (= tuer) soit délaissé définitivement au XVIIe siècle. Le tueur (assassin) se confirme au XIIIe siècle, avec le métier de meurtrier appointé (1450) et de tueur à gages (1566). La tuerie, l'action de tuer sauvagement en masse, date du XVe siècle (gardes suisses mercenaires spécialistes des massacres à l'arbalète) et s'intensifie au XVIIIe siècle dans l'assassinat massif de foules.

Toute notre civilisation occidentale repose sur le retournement de sens : de protéger la vie à retirer la vie. Comment a pu s'opérer ce renversement entre la vie pour la mort ? où la mort de tuer l'emporte sur la protection et l'apprentissage du tutorat à transmettre aux jeunes êtres humains les moyens de vivre une vie épanouie. Pour que le tutorat s'exerce, il faut des « personnes inaptes à prendre soin d'elles-mêmes » et on pense d'abord aux enfants = les jeunes humains sans expérience de vivre qui ont besoin d'un apprentissage : tuteur = responsable d’un enfant. Puis ensuite on pense aux très vieux et aux malades qui nécessitent une assistance (sortis de la famille et rentré de force dans l'institution inhospitalière). Avant l'instauration de l'institution de l'école catholique (dont le rôle de l'endoctrinement est manifeste au regard de la croyance obligée pour le développement de sa foi), le rôle de tuteur était confié à un parent plus ou moins éloigné qui transmettait son métier. L'enfant (infans = celui qui ne parle pas) quitte le sein maternel entre 3 et 6 ans (suivant les circonstances) et devient adulte au moment de pouvoir procréer : à partir de 12 ans. Est-ce aussi : l'extension de l'enfance de 6 ans à 18 ans le début de la tuerie de notre humanité ?

 

 

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