Nation puissante, puissance nationale :

 


sommes-nous complices de la puissance de nos nations ?

 

OUI

 

la musique, la puissance et la Nation

 

 

Comment une idéologie de « puissance nationale » exprimée par les gouvernants peut-elle influencer les comportements créatifs des artistes ? La puissance d'une nation s'évalue au pouvoir de rendre possible n'importe quel projet, mais surtout tout projet de domination. Le progrès technologique propre à notre civilisation occidentale n'est destiné qu'à la terreur [1] [2]. Une partie de cette technologie est lâchée dans le civil pour masquer ou contredire les projets d'agressions. Les artistes aussi récupèrent ces outils, les manipulent. Ne serait-ce pas pour prouver qu'ils sont inoffensifs ? Ou renforcer les rangs des soldats de la mort en terrorisant ses ennemis par le spectacle du savoir-faire technologique ? La musique utilise des sonorisations méga puissantes comme celles des dictateurs qui veulent se faire entendre par des milliers de personnes à la fois. En se grisant du pouvoir de soulever l'enthousiasme de la masse qui acclame. Est-ce l'expression du vacarme tonitruant de la haine ? Dans l'ivresse du sentiment de puissance ? Mais d'autres musiques extrêmes sont pourchassées par la police : celles de la résistance technologique du bruit de la musique. La musique utilise aussi des ordinateurs afin de produire de la musique mécanisée. N'est-ce pas pour glorifier le surhomme occidental technologique (l'homme sans erreur) : une introduction à l'invincible homme-machine du futur : les cyborgs du futur proche ? Les artistes et le public se divertissent de ses robots qu'ils connectent à leur volonté : pour le fantasme de l'obéissance absolue. Mais sont aussi contrôlés : identités numérisées pour leurs localisations immédiates qui rempli les réseaux informatiques des fichiers de criminels possible (cela jusque dans les écoles). Cet intérêt pour les machines fait perdre la possibilité d'évoluer, car nous déléguons aux machines ce que l'on pourrait faire soi-même. Nous nous handicapons volontairement. Remplacer l'orchestre par une machine est une régression et une aliénation. Les possibilités musicales avec l'informatique musicale n'en sont pas élargies, mais différentes : elles sont mécanisées et donc prévisibles, c'est-à-dire incluses dans l'ordre de la puissance de la volonté des nations dominantes. Il est important de se poser les bonnes questions, de ne plus être dupe, de connaître ses manipulateurs et les projets dissimulés de ceux-ci. Savoir que nos actes ne sont pas le résultat indirect et la conséquence de notre éducation mentale. Pour cela il est nécessaire de pouvoir connaitre le plus grand nombre de points de vus des camps opposés gouvernants et gouvernés pour garder notre indépendance indispensable à la création artistique.

 

Comment (se donner l'illusion d') être maître d'une puissance territoriale (du chez soi à la surface même planétaire et au-delà) ? Par l'obtention de l'obéissance maximale ou le travail est prioritaire à toutes autres activités vitales des populations du territoire occupé. Pour qu'une nation soit puissante, il est indispensable que sa population soit obéissante et travailleuse prête au sacrifice de soi, de ses plaisirs personnels à celui de la communauté (en guerre permanente), en fait soumise à l'idéologie de puissance (donc de la guerre perpétuelle). La puissance est le dessein autoritaire majeur des nations à volonté de domination (oui) qui dans cette direction soumette ses peuples à l'obéissance optimale pour vaincre la peur fabriquée par sa propre nation. Oui, oui : les États les plus terroristes (ceux qui détiennent les armes de destruction totale de l'espèce humaine) ont convaincu ses citoyens d'une terrible menace extérieure (étrangère, barbare) à laquelle ils doivent se défendre et travailler durant toutes leurs vies. Pour légitimer la terreur, il suffit de se considérer comme une victime : le président Franklin D. Roosevelt ne fut jamais jugé pour crime contre l'humanité pour son industrialisation de l'assassinat de masse et la mise en péril de toute vie humaine sur la Terre (après Hiroshima et Nagasaki) ni toutes les autres nations suivantes ivres de destruction : la Russie, l'Angleterre, la France, la Chine, l'Inde, le Pakistan jusqu'à la Corée du Nord, etc. Puisque ce sont elles qui instaurent les lois des nations dominantes du monde. Rien ne peut attaquer de telles nations inconséquentes et dangereuses. Et pour justifier leur l'industrialisation de la terreur, ces nations doivent se fabriquer, se créer ses ennemis. Avec l'aide de la propagande médiatique. Comme un Ben Laden (faux ennemi financé par les États-Unis), comme s'autodétruire ses propres symboles de prospérité de façon ultraspectaculaire (les deux tours de New York). Cette auto-destruction a servi à reformer ses troupes (reforcer la croyance du peuple aux valeurs américaines) pour encore mieux asservir sa population et faire fonctionner les assurances dans l'élaboration d'un profit conséquent bien géré.

 

Voici un exemple transposé au cinéma populaire d'une guerre propre (pas de sang) et drôle (il y a toujours un robot plaisantin). Pour réaliser le projet de l'Étoile Noire dans Star Wars (un vaisseau de la taille d'une planète pour détruire des planètes), il faut un nombre colossal de travailleurs qui y passeront leur vie entière au service de la construction de ce jouet destructeur. Comment convaincre ces travailleurs à gâcher leur vie pour un projet futile qui ne les concerne pas ? Non, la question est mal posée : comment faire adhérer les travailleurs à la nécessité de l'entreprise afin qu'ils puissent sacrifier leur vie propre ? À coup de mensonges (propagande), de récompenses (pognon) et d'espérances (vie meilleure). La frustration est le moteur de la puissance. Observons un autre exemple : le Japon : cette nation pensait être la nation dominante et en s'alliant avec l'Allemagne nazie elle pensait battre la prétentieuse nation d'Amérique juvénile : les États-Unis. Après avoir perdu la guerre que les Japonais étaient en train de gagner à cause de l'audace ou de l'inconséquence américaine de lâcher la bombe atomique aux effets incontrôlables de destruction massive sur Hiroshima (6 août 1945) ET Nagasaki (9 août 1945), les Japonais prennent leur revanche contre les États-Unis dans le domaine économique. Le Japon pour cela mobilise ses citoyens au travail et à la performance compétitive du surpassement de soi. Le japonais n'a que 3 jours de vacances par année. Cette aliénation va pousser le japonais à des compensations divertissantes exceptionnelles (surtout autour du sexe tout en restant moral) au prorata de son immense frustration : la création d'un imaginaire collectif factice qui doit compenser sa misère servile. L'adaptabilité de l'être humain à tous les abus d'aliénation conduit ses exploitants, chaque fois à pousser l'expérience plus loin : jusqu'au bout de ses limites. Cela ne s'arrêtera que quand tous les esclaves autogérés, les gouvernés affirmeront un refus immuable d'obéir adressé aux gouvernants et bloquera le système de sa propre exploitation en chassant les privilégiés du pouvoir de domination. Le problème reste le même, la solution reste la même : rien ne semble changer sans doute pour contrarier le développement de l'intelligence de l'espèce humaine.

 

« Une nation puissante est une nation qui domine les autres nations ». Aujourd'hui la guerre des nations se traduit par une domination pas uniquement économique mais par une domination du pouvoir faire jusqu'au savoir faire : la réalisation technologique qui va soumettre ses ennemis. Les ennemis sont : « tous ceux qui sont différents de nous ». La technologie est créatrice de terreur. Les nations dominantes sont propriétaires de la terreur. Pour s'approprier la terreur il suffit de se donner les moyens : la volonté de l'audace : « non c'est pas possible, il ne le fera pas : si. ». Le « si » gagne au jeu de la terreur avec la complicité de ces concitoyens éduqués dans ce but.

 

Toutes les lois nationales sont conçues pour maintenir ou acquérir la puissance nationale pour la domination des autres nations du monde. Il y a dans ce désir à la fois quelque chose de naïf et d'enfantin. D'enfantin, car les enfants (les nouveaux arrivants sans voix à la vie) sont effrayés de ce qu'ils leur arrivent : vivre. Ils ne savent pas, mais feront tout pour survivre à tout ce qui va leur arriver. Certains se laisseront mourir. Naïf, car c'est garder les peurs de nos premiers jours d'existence comme moteur aux actions de nos existences expérimentées. Le désir de domination ne compense que la peur d'exister (la satisfaction d'une frustration) : en position de force où le doute est éradiqué, mais la bêtise accrue.

 

Voici la nécessité primaire à l'élaboration des livres de lois : « maintenir et gagner en puissance contre ses ennemis » : qui sont les ennemis ? « Tous ceux qui ne sont pas nous »... : le choix est alors vaste. « Ils sont partout où nous ne sommes pas, donc pour éradiquer l'ennemi il faut envahir tous les territoires d'une manière où d'une autre ». Voilà posé les règles de la bêtise par peur de s'ennuyer qui crée le jeu de la mondialisation (globalisation).
Le Code pénal punit ceux qui desservent la nation, qui va contre son intérêt.
Le Code du travail régit l'obéissance des travailleurs.
Le Code de l'étranger régit le besoin de mains d'oeuvres étrangères à bas prix.
Le Code civil régit le bon ordre de la civilité au service de l'ordre social.
En aucun cas les Codes sont produits pour défendre le citoyen, mais pour le réglementer et le punir. À titre d'exemple, le Code pénal condamne les jeux de loteries sauf la Loterie nationale qui grâce à cette loi se préserve le monopole de l'enrichissement par le jeu de hasard interdit par elle-même.

 

La recherche de puissance et le désir de démocratie sont incompatibles (ils s'annihilent côte à côte, car ils s'opposent) : l'une règle une masse productive et l'autre doit écouter les individus de la masse : l'individualisation de la masse est incompatible avec la production de masse. Il n'y a démocratie que quand l'opinion de l'individu est reconnue : dites-moi quand cela c'est produit pour la dernière fois ? Même Athènes a assassiné son Socrate.

 

Le degré de puissance d'une nation est proportionnel au degré de frustration de l'individu. Plus la Nation se préoccupe de sa puissance plus ses citoyens sont frustrés et se soumettent au projet collectif de terroriser ses ennemis. Plus ils sont frustrés plus ils obéissent. Tous, ça les fait se marrer. De se sentir le plus fort, même au détriment de sa liberté. Être prisonnier dans sa gloire vaut mieux pour ces crâneurs qu'être libre sans flatterie. Flatter, du francique flat = plat : la flatterie est la pratique des dégonflés. Des personnes qui ne se cultivent pas par elles-mêmes, mais recherche à être glorifiée par les autres pour masquer leur incapacité à se cultiver, c'est-à-dire : à réduire le taux de bêtise qui règne en eux, qui est valable aussi pour chacun de nous. On ne guérit pas sa frustration en flattant son ego. La flatterie ne peut qu'entretenir (tenir ensemble), maintenir et cultiver sa frustration. Ma personne si peu importante dans la structure sociale des nations puissantes doit, pour ne pas perdre le sens de sa vie, en compensation se montrer publiquement comme une personne unique, autonome, individuelle et différente, à travers les médias qui profitent de ce besoin pour s'enrichir. Les médias profitent de la frustration de la masse pour leur revendre un imaginaire collectif rassurant par la propagande (publicité). La frustration alimente la publicité. La frustration crée des manques qui sont soulagés en surface par la consommation de produits soulageants et par l'oubli de son ego frustré dans le divertissement à effet soulageant de propagande. Le fond est entretenu à rester tel quel : frustré. Pour entretenir la puissance de la Nation.

 

Une nation unifiée, obéissante et disciplinée alimente sa puissance de bêtise agressive.
Est-il possible de croire à la gloire de la bêtise ?

 

Les arts (comme toutes autres productions) doivent jouer un rôle pour ces « Nations puissantes », celui de représenter le prestige de « leur » Nation. Celui de cultiver ses ennemis et de les intégrer à sa culture. Cela par l'apprentissage à produire des oeuvres comme il s'impose par l'envahisseur. Les arts des « Nations puissantes » justifient la guerre contre l'ennemi par la puissance de son art (oui je sais c'est affligeant) : soit l'invasion se fait en douceur en créant l'envie à l'ennemi de s'intégrer : c'est la politique de globalisation, soit l'invasion se fait par la force : c'est la politique colonialiste. Remarquons que ces « Nations puissantes » ne le sont plus quand on les ignore.
Après les militaires et la police, les artistes utilisent les nouvelles technologies pour créer des oeuvres, c'est-à-dire prouver son inoffensivité au peuple de la Nation et à la fois l’émerveiller au « miracle technologique » par des installations et des performances spectaculaires dont la Nation s'auto glorifie. C'est ce que font les artistes « reconnus » d'aujourd'hui. Mais qui sont ces artistes qui ont décoré le prestige d'Hitler ? L'artiste ne peut pas être dupe, ou s’il l'est c'est que c'est un traitre malheureux qui s’est trompé lui-même.
...

 

Nous sommes gouvernés par des fous destructeurs. Des fous qui cultivent une haine contre les populations toujours à opprimer. Ces gouvernants nous disposent dans un environnement de mensonges médiatiques d'abondance, de fausse liberté et de morale pour ne pas s'écarter des attitudes normalisées par les Codes. Le jour quand ce voile d'illusions va tomber, nous allons être surpris de l'ampleur du mensonge dans lequel nous vivions et nous risquons de tomber dans une dépression collective qui sera opportune pour la création d'un régime totalitaire plus nécessaire à dissimuler. Ils nous haïssent tellement ! Tous ceux qui s'emparent du pouvoir. Ou, le pouvoir c'est l'expression de la haine. Dans ce cas, il ne reste qu'à supprimer toutes formes de pouvoirs qui permettent la domination et l'oppression.

 

Le principal pouvoir nuisible dont il est nécessaire de se débarrasser se situe disséminé parmi les gouvernés. Ceux qui possèdent un petit pouvoir et qui avec leur esprit influençable copient les attitudes de terreur faites de haine aux gouvernés. Ces pouvoirs gouvernants disséminés parmi les gouvernés maintiennent le pouvoir global, le pouvoir central n'a même pas à gouverner (sauf pour mater les révoltes débordantes), seulement donner le modèle de traitement à faire subir aux gouvernés par les Codes, en constituant ses lois. Ces petits gouvernants (toutes les petites directions du système pyramidal) s'imaginent faire partie des privilégiés, ou du moins se sentent supérieurs aux victimes qu'ils blessent; soit par leur salaire supérieur soit par la mission dont ils sont investis (dont ils se sentent importants et nécessaires) jusqu'à faire du zèle pour se faire apprécier de son supérieur hiérarchique et pour garder sa place (la peur de perdre quotidienne). La haine est le support nécessaire au pouvoir : sans haine les pouvoirs tombent, ils s'annulent par leur inutilité. La haine est nécessaire au pouvoir. Les gouvernés qui s'entre-haïssent ne peuvent pas se solidariser et se révolter contre leur servitude. L'instauration de la haine permet à la Nation de maintenir sa puissance en terrorisant ses ennemis (ceux et celles qui ne sont pas comme lui : les plus proches : c'est-à-dire ses gouvernés). La haine est un sentiment qui soutient la guerre et l'assassinat : « bien fait », exprimeront les haineux et haineuses sans se soucier si le coupable est vraiment coupable. Ils sont là pour exprimer leur haine et libérer leurs frustrations accumulées grâce à l'expression de cette haine. Et comme toujours, les frustrés manipulés crachent sur le mauvais coupable. L'exemple marquant de ce type d'organisation, sont les camps de concentration allemands pendant la Seconde Guerre mondiale : où les « Blocksführer » (chefs de bloc) n'étaient pas des Allemands, mais des prisonniers souvent haineux qui par leur position pouvaient infliger les souffrances les plus cruelles à ses semblables dont ils voulaient se distinguer ou s'ils ne le faisaient pas risquaient leur vie (certains se sont suicidés). La cruauté se déchaîne principalement chez les sous-chefs. Une chape de béton de sous-responsables qui se chargent d'appliquer la terreur pour ses dirigeants qui observent. Des chiens qui ne demandent qu'à être caressés par leurs maîtres : sont-ils humains ? Aujourd'hui ces « postes » sont toujours en activité : n'importe quel directeur du personnel (sous l'euphémisme DRH : Direction des Ressources Humaines), ou chef de police, ou directeur de « centre culturel », ou programmateur, etc., sont des « Blocksführer » en puissance : ils interdisent le possible à ceux et celles qui se présentent à eux : ils sont là pour ça : empêcher toute initiative individuelle  : c'est eux qui commandent et ils sont payés cher pour ça, pour qu'on obéisse à leur cruauté [3]. Pour renforcer une dictature, il suffit de multiplier ce type de postes : c'est ce que nous constatons dans la réalisation des politiques culturelles où ces chefaillons reçoivent des positions clés qui leur permettent de gouverner à leur guise et surtout exprimer leur pouvoir voir leur puissance par l'interdiction, le refus et la censure.

 

 

Notes de rappels
[1] « 1863 : Alfred Nobel brevète sous le nom d'« huile explosive » la nitroglycérine (éther trinitrique de glycérine ou trinitrine) découverte en 1846 par Ascanio Sobrero (Italie). Malgré sa dangereuse instabilité, elle servira notamment à la construction du chemin de fer à travers les montagnes Rocheuses pour relier la côte pacifique à la côte atlantique (1869). 1875 : À Paris, Alfred Nobel invente la dynamite-gomme : la nitroglycérine est ici stabilisée par le coton-poudre. Elle remplace avantageusement la dynamite au kieselguhr dans laquelle la nitroglycérine était stabilisée par une terre naturelle poreuse et chimiquement neutre (1864). L'exploitation de la dynamite-gomme donnera lieu aux premiers grands trusts internationaux. » (Patrice BRET dans EU2009) Alfred Nobel ne fut jamais arrêté et jugé pour complicité de meurtre contre l'humanité ou même pour vole d'invention à Ascanio Sobrero ?
[2] La bombe atomique (nucléaire = relatif au noyau du fruit) [entre crochets, nos commentaires]. Il existe deux types de bombe. La première, la bombe A à fission nucléaire : « à masse égale réagissante, la fission de l'uranium 235 ou du plutonium 239 est dix-huit millions de fois plus énergétique que celle d'un explosif courant, comme le T.N.T. (trinitrotoluène) (...). La théorie de la fission est simple (elle était connue dès 1939), au point que tout ingénieur en génie atomique (centrales) peut calculer la masse critique de l'uranium 235 ou du plutonium 239, en configuration géométrique simple, avec une très bonne approximation ». La seconde, la bombe H à fusion nucléaire (3x plus puissante que la fission : « la fusion deutérium-tritium est trois fois plus énergétique que la fission d'éléments lourds. »). Certaines nations confondent puissance et énergie nucléaire. Le résultat d'une explosion nucléaire est pour monsieur Alain Bru (ingénieur à l'École polytechnique, à l'École supérieure de gestion et à l'Institut national des sciences et techniques nucléaires (I.N.S.T.N.), général en deuxième section) « la conséquence : de 50 % à effets mécaniques (destruction des ouvrages de génie civil), de 35 % à effets thermiques (brûlures graves : mais l'effet thermique est si bref qu'un écran léger, avant d'être lui-même détruit et/ou soufflé, peut en protéger s'il est situé dans la bonne direction) et de 15 % à énergie radioactive (provoque la sidération (= crise et anéantissement soudain des fonctions vitales, avec état de mort apparente : comme mort-vivant) des êtres humains qui sont beaucoup plus sensibles aux radiations que les organismes primitifs [vraiment ? Explication nécessaire]. » Article ARMES - Armes lourdes dans l'EU2009 : eh oui... monsieur Alain Bru n'a sans doute pas pu constater les conséquences d'Hiroshima (réaction en chaîne des isotopes 235 (obtenus par séparation isotopique fondée sur le principe de la diffusion gazeuse) de l'uranium, entretenue par les neutrons émis lors de ces fissions) et de Nagasaki (fission du plutonium 239 : conçus par Eugen Wigner (réfugié hongrois en raison des lois raciales [quelles lois raciales ?]) et son équipe (université de Chicago) à partir de l'expérience réalisée par Enrico Fermi le 2 décembre 1942) sur les populations ! L'exposition radioactive provoque la mort de cellules, la mutation génétique et autres conséquences encore inconnues aujourd'hui par rupture de la chaîne ADN. Très peu de scientifiques dans le domaine nucléaire se soucient des conséquences vitales pour l'être humain par la modification des noyaux atomiques, est-ce un problème secondaire ? Sont-ils les ouvriers (comblés de frustration) de la destruction de l'espèce humaine ? Comment est-ce possible et quoi a motivé Albert Einstein a convaincre le président Franklin D. Roosevelt en 1939 à créer la bombe atomique ? « Toute l'histoire du Manhattan Project débute le 2 août 1939 par une lettre d'Albert Einstein (prix Nobel en 1921) adressée au président Roosevelt lui expliquant l'intérêt du phénomène de fission de l'uranium récemment découvert en Allemagne par O. Hahn et F. Strassmann, et son application possible à la fabrication d'une bombe atomique. » Nous voulons voir cette lettre. Il n'y a majoritairement que des prix Nobel qui sont à l'origine du projet de destruction massive de l'espèce humaine : « Otto Hahn (1879-1968), chimiste allemand et lauréat du prix Nobel de chimie, en 1944, pour ses travaux sur la fission de l'uranium, Enrico Fermi (1901-1954), physicien italien émigré aux États-Unis, s'est orienté, dès 1932, vers la physique nucléaire, le physicien Robert Oppenheimer alors âgé de trente-huit ans, secondé par quatre lauréats du prix Nobel (N. Bohr, J. Chadwick, E. Fermi et I. I. Rabi) et par une équipe de physiciens unique dans les annales de la science, travaillent dans le laboratoire le mieux équipé du monde. Dans le projet Manhattan, les savants les plus éminents d'Europe et d'Amérique travaillent dans le plus grand secret, totalement isolés du reste du monde. » Comment est-ce possible ? Comment des scientifiques se sont attachés au projet de détruire l'espèce humaine et en premier Albert Einstein ? « Les persécutions raciales le poussèrent à soutenir l'action du mouvement sioniste, tout en récusant l'idée d'un État religieux et en prônant la coopération entre juifs et Arabes en Palestine. La montée du national-socialisme lui fit mesurer l'insuffisance du pacifisme face à un tel danger, et il prit aussitôt parti pour la lutte contre l'Allemagne nazie. Albert Einstein signa en 1941, avec Szilard, une lettre au président Franklin D. Roosevelt dans laquelle il attirait son attention sur le risque que l'Allemagne puisse se doter d'une arme atomique et sur la possibilité de la fabriquer. Ce n'est que plus d'une année après que fut fondé le laboratoire de Los Alamos, où la bombe atomique fut mise au point, avant d'être lancée en 1945 – contre l'avis de la plupart des scientifiques [lesquels ? Ceux qui travaillaient à l'arme de mort ?] – sur Hiroshima et Nagasaki. » Michel PATY (directeur de recherche au C.N.R.S.). Des savants qui représentent le comble de la bêtise humaine : celui de s'autodétruire. Mais trop de victimes de la bombe nucléaire ne meurent pas : elles restent dans la sidération comme des morts-vivants, et ça, « ça coûte trop cher et trop de gestions complexes » de ces morts-vivants. Que vont-ils inventer maintenant (ces Américains, la plus grande Nation terroriste de notre planète) pour réaliser leur rêve de puissance par la réalisation d'une autre destruction massive ? Des armes chimiques épidémiques ? La nanotechnologie n'est pas encore au point pour l'assassinat invisible de masse en 2009 ?
[3] J'en ai rencontré quelques uns à Toulouse.

 

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