EXEMPLES MEDIOCRATIQUES

 

JOUR NUIT/NAL VIGITLANT D'
LA VIE GÎT LENTE EN MEDIOCRATIE DANS L'IMMENSE MUSIQUE DE NUIT DES

 

TOUT DE QUOI STOPPER AVOIR HONTE D'ÊTRE HUMAIN
PARMI LES AUTRES ÊTRES VIVANTS

 

1re Conclusion du Jour/nal Vigilant d'Exemples Médiocratiques (décembre 2011)

Après plus de 2 années à relever les malveillances, les hypocrisies, les mensonges, les irrespects des investissements humains (pas tous, il y en a trop), à tenir ce journal pour une société meilleure (eh oui), en traquant les contradictions qui révèlent plus un désir de gouverner que chacun masque soigneusement : je fatigue. Le procédé se répète sous différentes formes, mais reste toujours le même. Il suffit de lire les relevés mensuels pour s'en rendre compte. Et comme je ne suis pas journaliste et que le procédé est compris, j'arrête. Le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques peut être repris par d'autres (ici pas de droit d'auteur), c'est un excellent exercice de réflexion qui met en doute les morales dominantes, les croyances conditionnées et ce qui est réellement en jeu dans les relations humaines et du savoir. Ces analyses m'ont permis de mieux saisir les manifestations des camps opposés d'une guerre qui ne me concerne pas. Avec la musique, je fais avec, pas contre. Cette simple application : « avec » changerait la forme de nos sociétés, ce serait un bouleversement. Où l'empire de la politique et de l'économie de l'égoïsme et de la manipulation du savoir s'effondrerait par désintérêt. Pouvoir ne réside pas dans l'argent, mais dans le savoir. L'argent n'est qu'un irriguant à l'échange : une valeur pour dévaloriser et soumettre où la misère crée la richesse et la richesse entretient la misère. Ce n'est pas le tricheur qui détruit le jeu, mais celui qui ne veut plus jouer, disait Roger Caillois. N'est-il pas temps d'arrêter de jouer à ce jeu destructeur ? La suite dans Le Mouvement du Monde.

 

 

Ecrire du texte qui décrit les idées reçues
est plus facile que d'écrire de la musique qui n'existe pas,
mais la musique en retour offre plus de plaisir que
le texte qui ne dit que ce qu'il a à dire.

« n'est écrit que ce que chacun pense »
du déséquilibre de nos sociétés
qui se délectent de la frustration

 

 

Du 1er titre : Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques,
[en médiocratie = être gouverné par la médiocrité (est un pléonasme) et donc par extension être gouverné en général]

Nous passons dans le titre à quelque chose (juin 2017) de moins vigile, ni flic, ni commère (de ragots radotés), car ce livre ne garde pas pour veiller, encore moins ne re-garde pas pour sur-veiller ni pour re-veiller.

Jour et nuit la nal (pas toutes) d'exemples par mois

journal comme l'anglais « diary » (pas diarrhée, reste l'idée d'évacuations fréquentes) du latin « diurnalis » pour day = jour = « diarium » (engl) ou « diurnum » (fr) = « dies » = dieu (sa clarté). Pourquoi jorn (980), jor, jur puis jour (1274) a remplacé dies ? resté dans les jours de la semaine : le jour de lune, le jour de mars, le jour de mercUre, le jour de jeu (ni de jeu ni de jeûne, mais de jupiter), le jour de vendre Venus (jour des putes ?), le jour de same, le same du sabbat (attachement au judaïsme), le jour de manche (pas de la quête, ni de l'aumône, du manche de la teub ? mais domanche pour « dominium » = domination (dont do a disparu du mot), jour de domination = jour de danger, jour à la maison). Pourquoi jour a remplacé dies ? Pour dédeifier la vie quotidienne à redonner un peu d'insouscience (sans souci) à la conscience servile.

De puis 8 annales sans anneaux et bien déchaîné en ainé d'années damnées qui durent.

[2017 : démarrage mensuel du livre en 2009
devenu parallèle au livre Le Mouvement du Monde en 2012
puis son tome 2 en 2015]

Exemples analysés vérifiés assemblés de faits de nos sociétés perpétuant (tuant : oui) sans tuer notre médiocratie = la médiocrité qui commande nos sociétés de menteurs à nous attacher ensemble de croyances pour malvivre ensemble (sous domination par lâcheté) et de l'agir journellement comme si, il n'en est rien.

tout Ça, c'est le nouveau titre diu livre ?

Désaltérer le sens des idées altérées.

Désaltérer (= rendre original) le sens des idées altérées (= rendues autre pour tromper à se faire gouverner = à se défaire volontairement de sa volonté par abnégation (se négliger) créant et propageant la souffrance de vivre aux autres et à ses enfants en renonçant à vivre sa vie, pour vivre mort-vivant en obéissant)

Quant à son nom, au tant (dans le vent) lui donner, ouais, donne lui un petit non-nom attachant, pour le tenir près de toi, au cas où, il y a à ajouter une analysette d'un acte, d'un fait humainliant.

Après, tu l'appelles comme tu veux, car de toutes les manières nous savons ensemble de quoi il s'agit :
soigner nos sociétés malades pour pouvoir épanouir individuellement nos intelligences nos sensibilités et nos imaginations. Et, autant faire ça vite,
sachant que nous sommes déjà à la moitié de sa vie (notre civilisation).
Que 2 017 ans (orbites solaires) ont déjà été gâchés.

Et quand : la vie gît lente en médiocratie,
ça demande dans l'immédiat de prendre soin en urgence de soi pour les autres.

 

 

Si les êtres humains se gavent d'idées reçues
Les transforment en lieux communs
Les défendent fermement avec conviction
Voire avec acharnement jusqu'au désespoir...
(?)
Quel est l'apport de cette activité au développement d'un être humain ? ou,
Quel est l'intérêt de rapporter, de croire et de colporter des idées reçues ?
Celles surtout incomprises,
et dont les possédés.es nient leur volonté gouvernée.
C'est ce à quoi se livre ce livre.

- Pour quoi t'écris tout ça ?
- Quand une société interdit la musique,
(= crée un semblant de musique),
c'est qu'elle est malade.

C'est-à-dire que les êtres qui la composent agissent l'auto-destruction.
Un artiste (les rares sentinelles vivantes restantes)
crée pour empêcher le suicide de l'espèce humaine.

 

2006, 2009-2011
bonus 2012
reprise en 2014
encore là en 2018
!

 

FIN

 

Dialogue du final avec l'Ami

« Pourquoi tu te mets volontairement en galère (= tu te crées des situations impossibles) » ? me dit un ami que je ne connais pas dans mon rêve. « Ce pour vouloir à justifier quoi ? » « Que le monde est pourri ? » « Mais c'est toi-même qui t'y es mis ». « Qu'est-ce qui te fait à vouloir rester dedans ? » Si la misère n'existait pas comment veux-tu qu'existe la félicité ? Pareil pour tout le reste : pauvre/riche, idiot/dégourdi, profiteur/profité, dominant/soumis, et tout le reste. Et, entre les 2 extrémités, il y a toujours assez de place pour tous ! L'un sans l'autre, ça ne fonctionne pas, sans extrêmes, l'équilibre n'existe pas. « Tu n'es pas obligé de vivre que de difficultés, vivre de plaisir c'est bien aussi ». Il y a beaucoup d'espace entre ces extrêmes ! Je ne nie pas que les êtres humains de cette période se concentrent tous à l'opposé de la félicité, mais la vie c'est comme les vagues, un déséquilibre amène un équilibre : la balance ne s'arrête pas de bouger. Mais rien ne t'oblige à te regrouper avec les autres. C'est tout à fait possible de vivre autrement, ou qu'à provoquer des situations pour leur prouver que rien n'est possible. Rien-n’est-possible existe autant que Tout-est-possible, avec un équilibre en + :). Est-ce pour te dire après : « Tu vois, je t'avais prévenu », ce, pour rester con-vaincu à renforcer ta croyance ? Aïe, c'est toi-même qui relèves les attitudes de conviction, de croyance et de victime créatrices de la misère du monde. Je te croyais savant ? Mais non, ce n'est pas, que comme ça ! Mais au fond : le fait de vouloir te faire croire être op-primé, te con-vain-c de quoi ? De te donner de l'importance que tu crois ne pas avoir (qu'à toi-même, t'identifier « artiste maudit » ? ou te glorifier « toi tu sais ce que les autres ignorent ? » ? Mais comme avec tous les autres « artistes maudits » (de l'histoire humaine), ça n'avance pas le développement, ça tourne en rond). Alors que ton importance, et celle des autres ne résident pas dans ta reconnaissance par les autres, mais dans ce que tu fais, ce que tu agis là maintenant. Là, ça se vit autrement qu'à courir après un truc qui n'existe pas ou qui a si peu d'importance. Ou que tu te con-vain-cs que ça existe, parce que tu as le pouvoir de te le faire ressentir ! Sensation, autogénérée, ça s'appelle. Et ma profonde tristesse envers l'humain ? Cette tristesse n'est pas fondatrice ni fondée (de l'humanité), tu me dis ? Elle est provoquée ? tu me dis ? Pour con-vaincre ta croyance de ton existence que « le monde est merdique ». Si le monde est merdique, peuplé de victimes croyantes, ça ne peut être que de ta faute, ça ne te valorise pas, au contraire, car c'est toi avec les autres qui le font ce monde, personne d'autre. Il est temps de mûrir et de passer à autre chose.

 

 

 

Bonus
9.
Réponse tardive à la lettre du maire de Toulouse du 8 juin 2018

4 fevrier 2019 : lettre au maire de Toulouse : Geste Politique d'Artiste VII [pdf 75Ko]

 

 

8.
EN ROUTE VERS LA FIN DE L'ESPÈCE HUMAINE À L'OCCIDENTALE ? ou 2 millénaires de notre douce décadence civilisationnelle

Une société construite en hiérarchie basée sur le mérite comment peut-elle gérer les besoins de tous ? Elle ne peut pas.

Une position autoritaire choisit ce qui lui convient, convaincue du meilleur. Pourtant, « 20 places pour 300 000 demandes » marque la preuve de l'incompétence. Pourtant, à regarder 40 ans en arrière, où sont les oeuvres marquantes des artistes marquants par leur démarche originale de création depuis la fin du XXe siècle ? Aucun n'apparaît comme les anciens toujours présents faute de relève visibilisée. Pourtant nous sommes là. Mais personne ne nous entend créer. Aujourd'hui, nous accédons à la troisième génération d'artistes inconnus après les derniers reconnus du XXe siècle. Brisure. En effet, les liens sont brisés.

Brisure de liens entre tous. L'incommunicabilité s'est installée entre tous. La technologie empire les liens déjà brisés. La perte de sens présente est maquillée d'art publicitaire basé sur des croyances obsolètes. De copies qui rassurent la terreur étouffée. Trop peu suivent concerts, théâtres, expositions et lisent. Pourtant, l'édition de livres n'a jamais été aussi abondante et les salles jamais aussi vides. Mais, la distribution de denrées, s'en tient à l'effet éphémère des consommateurs abrutis d'abondances qui bourrés en redemandent. Dans cet état vide de sens, personne ne désire abdiquer, reconnaître le vide. Tout le monde entretient l'illusion du meilleur des mondes. Se gave de futile. Mais ça ne peut pas tenir. Refuser de s'adapter au nouveau contexte, augmente le péril de l'espèce, celui de disparaître avec fracas.

Nous n'avons pas le choix que d'imaginer et réaliser d'autres sociétés dépourvues de hiérarchie et du (faux) mérite (ceux qui cherchent le mérite de l'autre, cherchent à être sauvés, car ils ne s'assument pas d'exister) porté par la peur de vivre qui crée l'hostilité entre nous tous, qui avec + de 7 milliards d'individus devient nuisible pour notre propre survie. La peur est le moteur de notre destruction. Il est temps de se réveiller.

 

 

7.
Ce n'est pas en s'agitant dans la violence spectacle    que nos sociétés d'exploitation citoyenne supprimeront son esclavage

Ce n'est pas en s'agitant dans la violence (contre soi, brûler sa ville qu'on habite, c'est contre soi) à se faire posséder par sa colère, toujours éphémère, que nos sociétés d'exploitation citoyenne arrêteront leur esclavage. Tant que les salariés travaillent et payent leurs impôts. Leur condition misérable d'existence ne changera jamais, ne changera jamais en libération de sa condition imposée de travailleur forcé et accepté (à vivre la honte de l'homme soumis). Et même, la liberté acquise, l'ancien esclave conditionné à obéir, ne saura pas quoi faire de lui-même avec cette liberté chérie tant désirée, il retournera indubitablement à l'obéissance du salariat, seul comportement qu'il sache agir de soi (possédé par la volonté de l'autre).

Depuis le premier soulèvement des travailleurs accablés : « la Grande Jacquerie qui dura 2 semaines : maté dans le carnage », jusqu'au dernier aujourd'hui, en + d'un demi-millénaire, en quoi nos sociétés sont-elles changées (en mieux) ? En quoi la condition humaine sociale évolue et s'épanouit ? Non, rien : toujours + de travail pour toujours + de consommation et : - de liberté (sous prétexte de sécurité, sic, du travail accomplit, pas de l'esclave remplaçable). En effet, l'esclave se croit « en sécurité » tant qu'il travaille (et encore, il peut être viré pour rien. Avec cette menace permanente, il se tient à carreau en échange de son salaire insuffisant) et consomme à sa faim, voire +, car libre, la police ne répond plus de lui et l'abondance deviendra obsolète.

Lundi, ils retourneront toutes et tous au boulot et en mars ils payeront leurs impôts (quoi que, maintenant, c'est l'employeur qui paye leurs impôts = plus moyen de se dérober, qu'avec la complicité du patron). N'est-ce pas révoltant de se révolter quand on est soi-même le geôlier de sa propre misère ? Tout ce spectacle de violence pour quoi ? Pour rien, ou si : pour justifier le maintient de la violence policière : « la force de l'ordre » sic. La colère barbare (du borborygme) ne dure pas, elle s'épuise. La détermination tranquille reste, dure et se transmet dans la permanence, sans fatigue. Une action personnelle déterminée de refus (de payer = de soumission à l'injuste) dans la durée, sans tapage, sans bruit, suffit à faire plier les institutions les + solides fondées sur la cruauté (cruel = agir la violence (= la nuisance, la persécution) pour le plaisir d'avoir la sensation du pouvoir sur l'autre, ça, à tous les degrés de la hiérarchie des institutions publiques privatisées du dernier au premier et des autres aussi). Institutions entreprises cruelles pilotées par les esclaves en salariat (qui obéissent aux commandes anonymes) volontaire et qui se plaignent de leur condition de vie dans les manifestations violentes de rue à détruire leur environnement de vie (renforce la violence = le noeud autour de leur coup). L'une demande du courage, l'autre ? pas.

 

 

6.
15 années de spoliation par EDF,
le Médiateur National de l'Energie complice des fraudes contitutionnelles de EDF/ERDF-Enedis ?

. Lettre de médiation EDF-Shadow-Sky du Médiateur National de l'Energie : sa réponse concernant la dénonciation des faux impôts, des fraudes fiscales et des surplus facturés illégalement, des délits d'initié, des extorsions, des détournements de fonds public, des menaces, des chantages, etc., par EDF [pdf 749Ko]

. Réponse de Mathius Shadow-Sky à la fausse médiation du Médiateur National de l'Energie (qui se fait l'avocat de EDF, contre les consommateurs d'électricité méprisés commander à payer l'impayable) [153Ko]

. Lettre de menace du Médiateur National de l'Energie [jpg 429Ko] contre Mathius Shadow-Sky pour diffamation = estimation de diffamation contre sa chargée de mission qui par ses propos s'est fait passée pour une agente EDF et à laquelle Mathius Shadow-Sky répond par sa lettre du 26 septembre EDF_reponse.a.la.lettre.du.24.sept.2018.de.l.agente.EDF.Marguerite.Gameiro.pdf [59Ko] à sa lettre/message du 24 septembre EDF_24.septembre.2018_message.de.Marguerite.Gameiro.qui.par.ses.propos.est.une.chargee.de.mission.EDF.pdf [36Ko] : Mme Gameiro, en effet, n'est pas une agente EDF mais la chargée de mission du Médiateur National de l'Énergie. Les propos ont trompé. Où est la diffamation ? à chacune et chacun de juger. Mais « Faute d'un retrait immédiat [de ce texte ici ?], mes services se réservent le droit d'engager des actions judiciaires adéquates. » dit le Médiateur National de l'Énergie.

. Réponse de Mathius Shadow-Sky à la menace du Médiateur National de l'Energie [pdf 41Ko].

 

... Tristes preuves de corruption profonde de la fonction publique de l'Etat.
Déjà révélé avec la démission du Défenseur des Droits :
la privatisation du gouvernement
oblige la protection des gouvernants du gouvernement
contre la République (= la chose publique)
par la désintégration de la fonction de l'Etat.

 

5.
La liberté ?
Le problème de la liberté ?
Ce n'est pas d'être libre,
C'est de ne pas savoir quoi faire de sa liberté.

Si les milliards d'êtres humains choisissent de vivre la dictature (de la famille au régime politique)
C'est pour le CONFORT de vivre irresponsable,
C'est pour le confort de se conserver dans le statut social de « la victime innocente » :
« Moi ? J’ai rien fait ! », interjection de l'innocence qui commence à s'entendre à la petite école.
« Moi ? J’ai rien fait ! », interjection de l'innocence qui justifie l'institution judiciaire de la violence policière.

Cet être humain n'agit jamais de sa propre initiative,
Mais au contraire, à sa première peine, condamne les autres de ses propres actes.

La recherche de confort est l'expression masquée de sa terreur de vivre.
C'est ta peur intérieure (= crainte de l'absence de confort) qui forme les lâches :

Tous les êtres humains qui ne savent pas quoi faire de leur liberté

C'est pour cette raison que la liberté est condamnée à vivre en captivité :
« l'institution de la liberté » est la zone interdite qui permet de punir les désobéissances,
Sous les tonnerres d'applaudissements de la foule innocente en délire de jouissance de vengeance.

 

 

4.
L'autoritarisme terroriste de EDF persiste
EDF_Mathius.Shadow-Sky.reponse.a.lettre.anonyme.agente.EDF_25.sept.2018.pdf [84Ko]
EDF_reponse.a.la.lettre.du.24.sept.2018.de.l.agente.EDF.Marguerite.Gameiro.pdf [59Ko]
EDF_comportement.anticonstitutionnel_12.sept.2018.pdf [109Ko]

En effet, quand un service public se comporte comme un voyou (voire un criminel) son autorité disparaît.
EDF a perdu l'autorité du Service au Public en 2003. Il ne reste à EDF que de se comporter en voyou envers les personnes.

 

 

3.
2 faits ou 2 travers, propres à l'Occidental, s'éclaircissent et se confirment
(un peu tard, mais là maintenant, ils sont enfin, bien identifiables)

1. le penchant catastrophiste ; ce, pour se faire entendre (les prédicateurs du pire pour capter l'attention de la foule)
2. la guerre contre les artistes libres et les philosophes entamée par les détenteurs du capital (= le pouvoir du chantage)

Ces 2 faits sont constructeurs et fondateurs des mauvais traitements des populations, mauvais traitements crus « naturels » par elles, car les esprits bloqués au travail obligé, pour leurs survies, ne comprennent pas et ne savent pas quoi faire pour sortir de leur vie maltraitée.

L'offensive panique (des forces de travail libérées possible) des grosses fortunes mondiales (sachant que les choix de guerres sont toujours arbitraires et généralement irresponsables et pires : le pouvoir et la catastrophe se retrouvent dans le choix du + spectaculaire possible : il s'agit toujours de marquer les esprits pour les rendre gouvernables) s'est accélérée et intensifié après le soulèvement mondial de la jeunesse (et des ouvriers) révolte contre l'oppression de la violence de la hiérarchie ignorante et dangereuse qui gouverne l'éducation, le travail et les impôts : globalement : le flux monétaire de la gestion de l'humanité (contre ses employés). Dernière cette jeunesse (20 ans en 68) consciente de l'absurdité de vivre sous domination de la bêtise et de la peur, ce sont les artistes et les philosophes qui ont été les porteurs et révélateurs de cette absurdité de l'hégémonie de la domination qui aujourd'hui s'est mondialisée dans un Global Offensive Trade où la Guerre Économique Totale (qui a remplacé la Guerre Froide) sévit quotidiennement en plein jour et s'est dissimulée par les faux petits conforts crus sauvegardés par chacune et chacun. La violence sociale permanente des Occidentaux est difficilement vivable, même par celles et ceux en dehors qui la subissent. Après la Seconde Guerre mondiale, où la « libération » (« sauvé » par les Américains qui ont pillé l'Europe pour se poser en nation dominante et souveraine des autres qu'elle n'est pas) ne pouvait que se consommer pleinement, après 6 années de guerre et des camps nazis d'extermination, les artistes et les philosophes ont pu re-prendre leur indépendance et leur liberté. Mais cet espace ouvert de libertés s'est refermé progressivement pendant + d'une dizaine d'années (ce que certains nomment « les 30 glorieuses » n'a duré qu'une dizaine d'années cohabitant avec la terreur de la Guerre Froide = menace constante d'atomisation de la planète). Malgré quelques évasions, les fermetures ont été scellées définitivement au XXIe siècle. Personne ne l'a vu venir. L'annihilation des (vrais) artistes et des (vrais) philosophes (tout le monde aujourd'hui s'autoproclame artiste ou philosophe, ce, pour annihiler cette sous-espèce humaine rare formée de sagesse qui dérange le commerce de l'esclavage) est réalisée. Non par le massacre, mais par bloquer le passage entre l'artiste et le public (bien re-gardé par des gens du peuple soudoyés et motivés par la vengeance de leur frustration sur les autres. Ce sont bien ces petits pouvoirs qui maintiennent le camp sous obéissance. L'exemple des camps nazis récemment vécus était pourtant là encore à traumatiser les mémoires). Ma génération qui devait prendre le relai des Deleuze et Foucault, Stockhausen et Xenakis, où est-elle ? Eh bien, on n'a pas su mûrir assez vite, le retournement s'est produit en quelques années, on s'est trompé, il n'y avait plus de place en société pour les compositeurs originaux (= désobéissants) et, chacune chacun n'a pas su ne pas se faire emporter par les circonstances de la vague des états d'esprit conditionnés en masse dans le salariat. On savait que quelque chose s'ourdissait (j'ai écrit Ourdission en 1982 !), mais on ne pouvait pas l'identifier (tout en suivant les cours de Deleuze et Foucault !). Cette lame de fond de la contre-offensive du capital sur les arts libérés du XXe siècle portait le masque de la (de l'insoupçonnable fausse) sympathie : la subvention d'État de la politique culturelle sociale « de gauche » (le parti censé rassembler celles et ceux qui prennent soin des autres). C'est difficile à 20 ans, de concevoir que tout le monde dans le milieu ment. Mentir est si facile et la sincérité totale si impossible. Et cet exactement là, à la recherche de la sincérité maximale, que l'existence de la musique originale se joue.*

Pourquoi les philosophes et les artistes (vrais) se font toujours enfermer ? Pour vouloir gouverner, il faut être frustré. Les philosophes et les artistes (vrais) ne sont pas frustrés, s'ils l'étaient, ils ne pourraient pas créer des oeuvres pour l'humanité.

Le catastrophisme = se complaire dans la prédiction catastrophiste est une idée sociale convaincue qui n'a aucune réalité que celle d'annihiler ses propres frustrations en voulant attirer maintenant l'attention des autres dans le seul but de se faire glorifier. Les prédicateurs sont légion et se nomment à tort : « philosophe ». Le XXIe siècle en regorge. Le (vrai) philosophe « ne fout pas la trouille aux autres », il se pose des questions dans le seul but de comprendre (la fondation des idées qui dirige les motivations). La vie est aussi une série permanente de problèmes à résoudre, c'est son intérêt aussi. Dire, raconter « la fin du monde », c'est donner à l'humain un pouvoir dont il est dépourvu. Même toutes les bombes atomiques prêtes à exploser, n'annihileraient pas la planète. Bien que pendant la période de la Guerre Froide (1948-1989) toutes et tous le croyaient, pour craindre l'explosion atomique finale et fatale provoquée par la bêtise du pouvoir politique (comparable aux « cock battle » des jeunes pubères). C'est l'explosion des 2 bombes atomiques lancées par les Américains sur le Japon qui a marqué les esprits et créé une conscience écologique émergeant de la panique (pas une économie logique entendue aujourd'hui de tromper**, mais de l’ « Ökologie » (emprunt à l’allemand de 1866, que Thoreau utilisait « ecology » en 1852) ; formé du grec ancien « oikos » = habitat, milieu de vie, et de l’affixe d’origine grecque « logos » = discours) = éviter d'empoisonner son environnement vital, dont les partisans du grand capital du fonds monétaire mondial semblent se moquer éperdument. Ce n'est qu'à partir de 1968 que l'écologie devient un état d'esprit, puis une politique avec un parti, puis un militantisme anticapitaliste. Chacune, chacun, au fond de soi, espère une catastrophe (écologique) pour argumenter sa croyance : « tu vois, je t'avais prévenu ! » (sic). Mais l'écologiste ressemble + à vouloir un pouvoir sur les autres qu'il n'a pas, mais qu'il aimerait avoir, tel aujourd'hui « l'alarme du réchauffement planétaire », dont le « trou d'ozone » faisait partie, mais a disparu des discours. Le capitaliste perçoit ça de l'écologiste. Ces êtres humains ne pourront jamais s'entendre. Le catastrophisme est la marque d'un ethnocentrisme persistant et une croyance d'un Pouvoir d'Annihilation Totale que l'humain n'a pas sur la nature : la planète en 5 milliards d'années en a vu d'autres ! Telle la glaciation où presque rien n'a survécu, et pourtant !

La Guerre contres les arts et les artistes (originaux = productrices et -teurs d'incopiés insoumis au chantage et inobéissant à la fausse morale autoritaire) est une réalité tangible qui se vérifie par la présence publique exclusive de toutes les copies produites depuis 1/2 siècle. L'art s'est arrêté d'inventer dans les années 80 et la musique dans les années 2000 (après le ras de marée électronique, la musique aujourd'hui se retrouve soumise au cinéma). Les porteurs de l'histoire de l'art sont dispersés. Il n'y a plus d'histoire de la création artistique. Ou tellement réduite qu'elle est devenue un réseau complexe en survivance. Pourtant, nous sommes toutes et tous bien là, rares, mais vivants, « les compositeurs-musiciens maudits » (sic) arrêtés à ne plus pouvoir sortir de chez soi, que par connexion au réseau Internet. Où tous les moyens et les accès pour se produire sont fermés systématiquement (par les gardiens du gouvernant) et surtout, par le manque de curiosité publique qui s'étale depuis 1/2 siècle, est la réalité quotidienne des artistes. La curiosité publique éteinte ouvre la porte de la régression. Pourtant, bien que rares, on ne s'est jamais arrêté de créer. Les artistes authentiques sont très très peu et très isolés (à Toulouse on est 2 sur 1 million d'habitants et on ne voit jamais !).

Mais toute motivation de la volonté de créer pour exister prend racine dans des valeurs vécues, qui ont enthousiasmé. Moi ? C’est la musique ludique spatiale instrumentale sur une théorie musicale élargie à la polyscalairité, où il s'agit de secouer les mono-croyances que la diversité (des goûts) se trouve dans les coexistences des différences (pas dans le racisme monothéiste).

Le piège de la guerre : la victimisation. Moi, je suis tombé dans le piège de la boucle médiocratie : à alarmer du constat du non-développement = de la régression de l'intelligence et de la sensibilité humaines (le constatant dans le milieu de la musique savante) portée par l'absence de curiosité généralisée qui dure depuis + de 40 ans. Je suis resté avec ma référence passée dans l'idéal de mon enfance de la liberté sans limites (de vitesses) des années 60 rock and roll (issu du blues = déprime de l'esclave) du XXe siècle. Pourtant, j'ai été assez idiot en tant qu'artiste et compositeur pour me faire piéger au début de ma carrière par le marché paniqué (par l'excès de liberté ingouvernable qu'il était en train de réduire par la peur, avec l'institution du chômage). L'exaltation de la liberté s'est réglée et mâtée avec la peur du chômage (provoqué volontairement et spectaculairement massif). Les esprits étaient marqués (déprimés). Je savais, sans savoir quoi réellement faire, que le milieu de la musique se démantelait ou se débarrassait de ses inventeurs pour ne garder que ses acquis (le divorce entre la contemporaine et l'expérimentale qui à Paris fut orchestré par Boulez à l'Institut RCAM). Nous, nouvelle génération, sommes la première génération d'artistes qui n'a pas eu la force de produire l'autorité d'une oeuvre marquante pour rendre et adopter la liberté nécessaire au renouvellement des arts (pourtant tellement désiré). Les anciennes conjonctures qui ont été pulvérisées, pour stopper les développements du savoir et de l'intelligence, ça, forme la boucle de la médiocratie, convenance dont je tente, je dois m'extraire. Ce pour vivre une vue élargie de la réalité et me libérer du piège qui me boucle.

Et cette guerre contre les artistes (libres) ? Oui, les détenteurs, reteneurs et aspirateurs de capitaux (argent, valeur d'échange, en masse) les pratiquants de la rétention (du chantage) pour tenir les forces de travail dans la soumission et l'obéissance, ont perçu dans l'artiste libre une menace. Cette menace est apparue à partir du moment où le capital a cru être vu diminué, a cru que la libération de la masse salariale de la force de travail obligé (il s'agit bien d'esclavage) ne pouvait que ruiner « l'Ordre de la Hiérarchie Sociale ». Les artistes (libres et originaux et les philosophes) sont devenus les ennemis premiers de la société et des sociétés (oligopoles du mono-pole économique à ruiner les autres). Il fallait donc les éliminer, mais sans les tuer. Le meurtre est bien trop visible (trop catastrophique pour être rapporté par les médias) et aurait produit l'effet inverse de celui désiré. Donc, ça s'organise avec la complicité des politiques au pouvoir (devenus économes cédant par chantage au désir de faire partie de la société des palaces et du champagne) avec la stratégie du blocage et du remplacement en douceur. Attendre que les anciennes générations meurent et fermer les accès aux nouvelles. Remplacer les artistes et penseurs libres par des artisans aux ordres qui décorent et animent des employés usés et fatigués pour les divertir = leur faire oublier leur servilité par diversion. Cette stratégie a réussi. Les artistes et les penseurs libres sont bâillonnés par ignorance publique, ou leurs influences sont devenues insignifiantes. La réalité de la vérité et la vérité de la réalité sont anéanties.

Mais ce que les rétenteurs des capitaux de l'humanité qui la force à l'esclavage n'ont pas compris est, que la suppression des artistes et penseurs libres des sociétés détruit le sens qui maintient les liens des sociétés en une communauté communicante et motivée. Les artistes et les penseurs libres sont les producteurs de sens de vivre. Le sens retiré, la motivation vacille et emporte la volonté dans la dépression (et augmente la violence du désespoir). Sans artistes authentiques (qui ne se mentent pas), toute société dépérit dans l'incohérence de son existence (cette crise dont on parle depuis le début des années 70 du XXe siècle réside exactement là). Les arts et la musique sont les premières motivations de vivre de l'espèce humaine = sa raison esthétique, celle qui donne l'émerveillement. Même, la nourriture vient après. Nous le savons toutes et tous. De notre préhistoire et de notre protohistoire, ne reste que l'art. Le rôle social fondateur de l'artiste est de maintenir l'équilibre entre le manque et l'avidité, en injectant du réel (vrai, tellement il est faussé ?) dans et à travers les artifices produits par les croyances (crues vraies) porteuses de doctrines, de dogmes et d'idéologies : ces systèmes fermés de pensées qui prennent la place des questions pour en faire des réponses préfabriquées et, défendues avec violence jusqu'au meurtre. Un croyant convaincu est un être humain perdu. Un croyant convaincu est un pion indispensable dans une société de l'Ordre. La Guerre contre les Arts est en réalité une guerre du mensonge contre la vérité.

Notes
* IL EST TRÈS DIFFICILE DE DEVOIR ÉCOUTER UN ÊTRE HUMAIN MÉCANISÉ PAR L'OBÉISSANCE ABSOLUE. Si « la musique contemporaine » est tant évitée par les mélomanes (qui se sont éclipsés depuis 40 ans), c'est entre autres, qu'il est très difficile de devoir écouter un être humain mécanisé par son obéissance absolue : l'humain ne mérite pas ça.
Si « la musique contemporaine » a été et est tant redoutée à l'écouter, c'est que les compositeurs « déter-ministes » (à part John Cage ? et tous les autres nommés « indé-terministes », mais qui n'arrivent pas à sonner différent des autres... ce, par l'utilisation des grands écarts d'intervalles non répétés sur une seule et même échelle), « à vouloir tout écrire » (= décrire tous les paramètres sans en laisser même un seul, libre à l'interprète), « à vouloir tout écrire » sans laisser aucune place à l'interprétation, ni à l'initiative personnelle du musicien, ont voulu, sans vouloir en prendre (réellement) conscience, transformer le musicien en : machine exécutante. Et ce manque de liberté s'entend tristement dans le jeu de « la musique contemporaine ». C'est ce qui est difficilement audible, dans cette manière d'être à jouer la musique. L'attitude soumise de l'exécutant. L'être l'humain ne mérite pas ça.
C'est pour cette raison entre autres, qu'au XXIe siècle, « la musique contemporaine », comme « la musique classique », est une histoire du passé.
** économie a la même racine « oikos » (= la maison, le milieu), mais au lieu du discours « logos » (> logique), elle s'occupe d'administrer = « nomos ». L'économie est l'administration de la maison. L'écologie est le discours de la maison. Qu'est-ce qui les oppose aujourd'hui si violemment, alors qu'elles devraient être complémentaires ? Les 2 (attitudes) ont peur de manquer et s'affolent (bien qu'elles vivent de surabondances) dans leur coin voulant prendre le gouvernement de l'autre.
*** Le film catastrophe apparaît dans les années 70 avec « la tour infernale » et « tremblement de terre » puis systématiquement jusqu'aujourd'hui où le catastrophisme fait recette par la terreur instaurée dans ces années, aujourd'hui invisible des générations nées dedans : la Guerre de l'Information va de pair avec la Guerre Mondiale Economique. L'industrie du cinéma d'Hollywood jouant le rôle du ministère (privé) de la Propagande de la désinformation pour le compte de sa nation.

 

 

2.
eGO

- l'allant électro niqué ?
- non, je, jeu blocus siège et embargo où rien ne sort.
- non, ton moi qui souffre...

Quel est la fondation (qui motive à perpétrer) la discipline et la souveraineté (= le pouvoir de nuire) ? Pourquoi déployer un réseau de surveillance mondialisé, dont le monde de la publicité (des créatifs, sic, du faux art con-vaincu artistique qui s'expose) s'est emparé pour traquer le client croyant (connecté) à le harceler, persuadé connaître ses besoins pour lui imposer ce que le marchand croit qu'il doit acheter obligatoirement ? Cette attitude automatisée de soumission montre que le champ du camp disciplinaire est passé de l'armée, à l'école, à la prison, aux hôpitaux jusqu'aujourd'hui dans le réseau de communication mondial du commerce pour contrôler surveiller et commander le monde du savoir (transformé en croyance) par l'économie du clientélisme contrôlé, qui exactement avec le divertissement, désirent assiéger le consommateur pour en faire « une assurance permanente de dépense » dans le sens unique commandé... (sans voix)...

À quoi ça sert de faire chier les autres ?

Peu ou personne ne sait que notre espèce accélère sa dégénérescence ? L'accumulation de l'ignorance par le biais de la croyance ne renforce pas notre capacité de survie, au contraire. Dans notre société de contrôle globalisée (à la planète) de surveillances, la transformation des êtres humains libres en mécanismes dociles et obéissants fragilise la survie de l'espèce humaine entière sur notre planète (la planète sans nous, elle s'en sortira) qui est pourtant un contexte de vie + que favorable (et unique et seul dans l'univers à notre degré actuel d'ignorance).

Pourquoi vouloir suicider l'espèce humaine ?

C'est la 1ère question qui vient à l'esprit, car les nuisances créées par les humains contre les humains sont si nombreuses, intenses et permanentes qu'on se demande qu'elle est cette motivation autodestructrice approuvée par la majorité des êtres humains qui y travaillent massivement sans relâche depuis ces 2 derniers siècles (principalement celles et ceux qui traitent les autres de « cons » et pire de « sauvages »).

La 1ère piste qui peut donner une explication plausible est la culture de la misère d'esprit. La misère d'esprit se transmet par la culture de l'ego. L'ego est un moi cible facile gonflé qui souffre (facile à atteindre avec très peu). La souffrance de l'atteinte exacerbe la personne atteinte pour transformer son moi ici et maintenant (présent) en un ego partout et ailleurs (= qui de nulle part, regrette et espère un meilleur illusoire entretien sa croyance et la domination de son ego). Un gros moi qui dégorge et exprime à se souffrir +, à se frustrer +, à jalouser +, en gros, à se mépriser + à se victimer + à s'apitoyer + pour entretenir sa rancoeur, son amertume et sa colère exacerbées de vivre (pas) sa vie qu'on venge sur les autres par la violence (la personne gouvernée par son ego n'est jamais responsable de ses actes : les « innocentes victimes irresponsables » créatrices volontaires de catastrophes) ; vengeances qui bien sûr ne soulagent rien de leur surper-souffrance qui habite et possède l'egotisé (= la, le possédé d'édulcoration suffisante).

La surconsommation, et celle du sucre en particulier qui : édulcore l'insupportable, mais qui en réalité amplifie l'amertume quand une infime proportion se présente, fragilise par la peine frustrante par ce qui manque en permanence. La souffrance donne à manquer, ce que le contentement donne en plénitude. Le sucre est une matière lourde qui empêche la fluidité des liquides. Le sucre bouche et efface la sensibilité du goût (la langue gorgée de sucre forme une paroi), tel un écran pervers qui rassure au 1er plan, mais qui au 2d désarme, fragilise à ressentir violent ce qui ne l'est pas.

La dégénérescence de notre espèce se réalise dans sa fragilisation par sa surconsommation. Additionné du système disciplinaire d'obéissance (né et systématisé à partir du XIXe siècle, tel magistralement démontré par Michel Foucault) qui aujourd'hui est devenu planétaire par le réseau de communication téléphonique : portable = cellphone = téléphone cellulaire qui sera bientôt intégré injecté dans le corps humain des cellules par le biais des nanotechnologies pour que l'être humain discipliné se robotise totalement dans une obéissance sans faille... n'est-ce pas un drôle de projet ? Téléphone miniaturisé avec écran agrandi, outil à la base pour discuter qui se transforme en ordinateur ordonnateur pour usager soumis.

S'occuper, ne pas être disponible pour les autres, donne à se faire croire être important, l'illusion de se faire croire être une personne importante, sans l'être en réalité, montre le degré de souffrance de l'humain porteur ou porté par son moi gonflé en souffrance. Le sucre n'efface pas sa souffrance, au contraire.

Ces attitudes hostiles envers soi-même et les autres sont gouvernées par : la frustration, dont le siège est ce gros moi-en-souffrance = l'ego. Il n'existe pas de dictature ni de régime politique totalitaire sans frustration. La frustration est le moteur de l'hostilité sociale et à la fois la motivation de l'exploitation commerciale. Tout régime politique de dictature se fonde à partir de la frustration.

 

Solution :
Pour sortir de notre médiocratie globalisée
(généralisée à toute la planète humaine),
il n'y a qu'un tout petit pas à réaliser :
sépare-toi de ton égo.
Tu verras,
quelle paix formidable tu vivras à goûter les joies de vivre ta vie.

 

 

1.
Le prix du danger de l'art de la musique

[lettre de Mathius Shadow-Sky à l'artiste-éditeur ami Frédéric Acquaviva sur le prix de l'art, en vue de publications et, d'une exposition de graphiques pour la musique de compositeurs insoumis au marché de la musique dévastée, à Paris dans une petite galerie du 11ème arrondissement]

Pour quoi me dis-tu : « tu ne veux pas vendre les autres (ou trop cher, de la même manière Jeremiah* demande 50.000E pour un truc, ce qui est juste stupide) » : « ce qui est juste stupide » ? De demander d'une oeuvre qui a mis tant de sacrifices et d'années de travail à mûrir devrait être bradée le prix du papier ? Le prix d'une image à mettre au mur ? Le prix du trophée bradé ? (= « putain j'ai fait une affaire » sic, est-ce une valeur ? est-ce la condition de l'achat, d'être acheté pour être vendu ?). Le prix de ce qu'on considère être un travail de création est largement sous-payé et tu le sais, sinon tu ne vivrais pas, comme nous ton oeuvre méprisée à vivre dans un état de pauvreté exagérée. Comme je te l'ai dit, pour les concerts** sous- ou im-payés, le public ne respecte plus la musique des musiciens vivants autonomes, ils préfèrent se doucher de « gros son » (sic), ou d'un « fond sonore pour la conversation » (sic) ; les mélomanes ont disparu des salles de concert depuis 40 ans. Ce qui est vendu, ce n'est pas la musique, mais son médium (= le support périssable). La raison première du déni public de la musique vivante indépendante ? Les artistes se sont putafiés = se sont humiliés pour obtenir des financements au rabais de leur travail, car ils ne savent pas négocier leur dignité. L'humain peureux tenu. Dans le monde de l'économie dominante, le prix du support (du périssable) est forcé-obligé à être confondu avec le prix de la marque de respect du travail de création, ce pour le brader (= les usines du monde se sont déplacées en Chine où l'être humain est le + méprisé) : la loi du marchandage est simple (pour « respecter » la règle du jeu social de domination économique) : te piquer pour rien ce que tu as mis une vie pour réaliser (te voler la valeur de la rareté et de ton sacrifice). Et justement, toi qui es entre les 2 : artiste-éditeur, tu te positionnes à rééquilibrer ce que l'économie capitalisante (= la rétention pour créer le manque) a dévasté : le respect du travail, le respect de l'être humain. Le capital travaille à mépriser les autres pour pouvoir leur dérober leur dû : c'est le jeu. Le capital fait de l'humain des esclaves. Un jeu de rapports de forces entre vains coeurs et vains culs (jeu en + dramatisé pour renforcer la peine). Si les êtres humains ne se positionnaient pas hostiles les uns envers les autres, il serait impossible de « niquer » (voler, tromper) son « adversaire ». La compétition crée les ennemis et les hostilités : l'argument de la guerre. La compétition exige l'annihilation des différences, pour similariser les compétiteurs = impossible de compétitionner des différences ; tout en motivant notre volonté (« bouge ton cul » sic) à nous surpasser dans l'hostilité de la compétition (telle celle connue entre Lennon et Mc Cartney qui a produit tant de chansons) pour générer le produit, à valoriser et à spéculer au marché (la mort de l'artiste valorise le produit, car mort il ne produit plus rien). J'ai inscrit dans mon testament : « brûler à ma mort l'intégralité de mon oeuvre » ; pour ne pas polluer (= envahir l'espace vital d'exclusivité et d'autorité) les futures générations de compositeurs, avec mes oeuvres. Mes oeuvres sont invendables, car elles ne valorisent rien. Elles servent d'impulsions au développement de l'intelligence de la musique par les futures générations de musiciennes et musiciens courageux. Leur disponibilité gratuite, dans le réseau Internet, sert à empêcher la servitude volontaire des artistes qui en musique sonne faux.

* Jeremiah ne fait ou ne fait pas des jérémiades ? (le compositeur américain Jeremiah Runnels expulsé des Pays-Bas par la police pour avoir sonné des sirènes au Royal Concertgebouw. Vit aujourd'hui en exil parcourant l'Europe dans les trains)

Solutions
Je t'ai donné le pouvoir d'imprimer le Kalandar du Génoscope (avec le pdf où j'ai séparé les 8 triangles de l'octogone à rassembler soi-même) à la taille que tu désires : ça peut même faire un format + imposant dans l'agrandissement que celui que j'ai réalisé à partir du calque (= 2 calques où l'octogone divisé en 2 : 2 demi-octogones !) :
http://centrebombe.org/livre/Ludus.Musicae.Delirium(partition.score)1980.version.pdf
http://centrebombe.org/livre/Ludus.Musicae.Delirium(partition.score)1985.version.pdf
Il y a même Le Livret des Lamplayers au format 21x21cm de 34 pages en pdf imprimable aussi :
http://centrebombe.org/2.Lamplayers.4595.Years.After,MUSIC.FROM.THE.GENOSCOPIC.KALANDAR.1995.album.booklet.2015.reissue.pdf Je t'ai donné aussi Tension, partition continue pour cordes frottées et percussions écrite en 1982, dont tu n'es pas obligé d'imprimer la totalité.

Vendu ou invendable ? = soumis ou libre (la liberté n'a pas de prix)

En effet, nous artistes vivants sommes difficilement vendables**** et je ne comprends pas pourquoi tu ne comprends pas. Tout ça ressemble, montre (?) que les mondes (les sphères) n'ont plus de point de jonction pour communiquer à se comprendre. Les liens se sont arrachés pour ne plus communiquer entre les mondes différents. Ces liens absents créent l'incompréhensible entre les mêmes êtres humains. Telle l'administration de la communauté européenne qui part de bonnes intentions (pour le financement des arts et de la musique), mais qui dans le résultat se retrouve totalement corrompue. Le monde de l'édition a pété le lien avec la nouvelle génération de compositeurs (insoumis) dans les années 80 (illustre ma rupture avec Salabert : trop cher et pas rentable, imprimer le Kalandar du Génoscope), au temps de l'invasion de la photocopieuse (qui m'a fait agir le copy-art***) outil redouté par les éditeurs comme Internet redouté par le monopolisant copyright qui s'empare des droits des auteurs (tel le milliardaire Sumner Redstone qui à travers CBS last.fm s'empare des musiques audibles sur le réseau Internet provoqué par les auditeurs piégés qui cliquent « j'aime » (sic) ce uniquement pour vendre ses espaces publicitaires et surtout ne pas partager les gains avec les artistes volés. Tous les autres : Apple iTunes, Facebook, Google, etc., font pareil). L'économie gouverne l'économie = la rétention à utiliser l'argent accumulé pour la spéculation. Depuis les spéculations spectaculaires des années 80 (une toile de machin vivant pour + de 350 000 dollars) dans l'art contemporain des artistes vivants a fait plouf noyé dans l'invendu ou détourné dans la corruption des subventions publiques détournées. Le monde de l'art vivant n'est plus le terrain des valeurs refuges des spéculations financières. Il n'y a que les oeuvres des artistes morts déjà spéculées = « valeur sûre » (sic), des oeuvres mortes maintenues en vie mêlées à la brocante de l'artisanat vendues aux enchères. La motivation du collectionneur..., crée le marché de la spéculation..., qui m'échappe complètement.

Je me moque complètement de laisser des traces après ma mort. Nous sommes une civilisation qui vénérons + les morts que les vivants, car les morts accroissent le capital que les vivants décroissent ; dans le jeu de la rétention du capital (la mémoire qui rappelle vengeance) où les uns nuisent aux autres. Les oeuvres accumulées des artistes morts nous étouffent, nous vivants. Nous, artistes, bien sûr, on considère ce jeu malsain (on souffre du vide qu'il produit, vide qui provoque à s'imposer aux autres avec des coups) et en effet : on observe tristement la décadence de notre civilisation à s'obséder à vouloir posséder (le pouvoir de nuire par vengeance qui possède le possédant), et nous artistes non corrompus, agissons en permanence à son rééquilibre, avec nos oeuvres courageuses, à la sortir de cette autodestruction par celles et ceux qui se croient + intelligents que les autres.

Cette prise de conscience a orienté le travail de ma musique : je ne travaille pas pour le monde de l'édition ni pour l'industrie de la musique qui ont dévasté la création musicale en une trentaine d'années. S'ajoutant la larme à l'alarme (le bras désarmé). La surdité publique s'est endurcie par terreur permanente intériorisée de la guerre permanente provoquée ; guerre civile pour tenir le troupeau des esclaves dans l'obéissance par la bêtise de la croyance nécessaire de l'obéissance, celle de l'homme vaincu. Le prix du danger (= du latin domus = domination pour soumettre pour nuire). Les arts pour exister, ses artistes doivent être libres, soumis, ils ne créent rien. Le manque d'art original dégrade le savoir dans la conviction du vaincu. Autrement dit, est l'outil de notre décadence.

** Oui pour le concert, je suis un peu déçu. J'ai parlé avec plusieurs musiciens des prix d'entrées pratiqués par les organisateurs de concerts et de festivals de musiques explorantes, différentes, etc., et il te vient à l'esprit que le prix est excessivement bas, ce qui empêche de couvrir les frais et payer les musiciens pour leur prestation. C'est curieux. Une place gratuite ou à 5€ ne fait pas venir + de monde qu'une place à 50€, voire moins. Même une place de cinéma coûte + cher, et personne (même les + pauvres) ne se prive. Je me dis que si un mélomane respecte la musique qu'il veut écouter et les musiciens qui la produisent, alors passer d'1 à 2 heures en payant 5€ ou rien, est un acte irrespectueux qui devrait mettre mal à l'aise le public (est-ce pour cette raison qu'il méprise cette musique ?). Un cours particulier d'1 heure coûte déjà 50€. Pourquoi ne pas rééduquer le public à respecter la musique originale des musiciens ; respect qui a été détruit par la politique culturelle de faux assistanat (bien que les musiques les + subventionnées sont les + chers d'accès !). Non, il y a quelque chose qui ne va pas avec le concert de musique originale.

Solution
Quand je pense prévente, je pense aux amoureux de la musique qui la respecte : les mélomanes qu'on a perdus il y a 40 ans. Si un prolétaire est capable de se payer avec son petit salaire une place à 150€ pour entendre son chanteur favori (jusqu'à des milliers d'euros pour le foot), pourquoi des personnes cultivées avec leurs salaires au-dessus de la moyenne ne pourraient pas donner 50€ pour un concert intimiste, voire privé ? Ce n'est pas grand-chose : 20 personnes à 50€ payent mon cachet (hors charges) ! Je pense qu'il y a là un filon à développer dans ce sens. Pas ici à Toulouse, le niveau de culture musicale est tellement bas et les gens méprisent les musiciens (ou acceptent d'avoir été éduqués pour les mépriser pour ne pas les payer pour leur prestation).

*** en 1979 : ma gueule et mes mains sur la vitre du photocopieur (d'autres posaient leur cul) : http://centrebombe.org/CopyArtShopping.html
Quand je pense que je les vendais 300F pièce bd St-Germain et que Kiki (le modèle) m'en a acheté une, croyant que c'était de la mine de plomb ! la page du copyart shopping est bien une boutade : par dégoût de l'art marchandisé des marchands-galeristes de St-Germain des Prés (qui étaient effrayés de l'immédiateté du procédé). À la fin, j'ai déposé toutes mes oeuvres (encadrées sous-verre !) sur les grilles de l'église St-Germain des Prés. En une demi-heure, elles avaient toutes disparu !

**** D'où la gratuité des dons : mes disques, mes livres et mon savoir

 

 

août 2018
5.
Les Suisses disent : « On n'a pas d'argent ». Tu les crois ?

[lettre du compositeur Mathius Shadow-Sky au réalisateur ami Philippe Lacôte qui s'est proposé créer un lien entre un orchestre et une salle de concert et de théâtre en Suisse pour réaliser la musique spatiale polytrajectophonique du compositeur]

Ça :

« The Swiss arts and music organizations, being in one of the richest countries in Europe, are living a drastic and tragic reduction of grants for the arts and music creations, as same as all other European rich countries. This is a mark of a serious social national deterioration, because it is not caused by a lack of means, but by unlimitness greediness of people in situation of economical power. How far human societies can be damaged and destroyed by these "mads of power"? They will starve the entire planet with all its people. Until our home planet turns into an unlivable desert. »

« Les organisations suisses d’art et de musique, vivant dans l’un des pays les plus riches d’Europe et subissent la réduction drastique et tragique de subventions pour les arts et la musique, comme tous les autres pays européens riches. C’est la marque d’une grave détérioration sociale à l’échelle continentale, car elle n’est pas due à un manque de moyens, mais à une avidité sans limites des personnes en situation de pouvoir économique. Dans quelle mesure les sociétés humaines peuvent-elles être détruites par ces « fous du pouvoir » ? Ils iront jusqu'à affamer la planète entière avec tous ses peuples. Jusqu'à la transformer en désert invivable. »

Est-ce croyable ?

C'est curieux que tu m'appelles pour m'annoncer une information négative ? Quand elle est négative, en général, on ne dit rien ! pour éviter de blesser. S'agissait-il de soulager un poids ? Le poids de ce qui devrait être au contraire agit, mais qui ne l'est pas ; et en +, l'argument du manque d'argent est à force pathétique. L'attitude protectionniste des Suisses et des autres organisations artistiques nationales des pays riches, je la connais depuis des décennies. Rien ne s'échange, ni ne se partage depuis les années 2000. Et avant. Dans les années 90, le monde économique de la musique vivait son effondrement. Dans les années 80, les maisons de disques amorcent l'expulsion progressive des catalogues de toutes les musiques inventives massivement invendables en masse. Les musiques expulsées se rassemblent dans des petits labels qui économiquement ne survivent pas la vague médiocratique. Mais ça démarre encore avant, dans les années 70 quand les impresarios sont remplacés par des directeurs commerciaux. Les musiciens authentiques ont disparu, les majors sont toujours là.

Cette crise économique de la musique dure depuis 40 ans. Et, à force de discrimination, l'artiste musicien est devenu d'un emploi jetable. Même pas un être humain à respecter, sauf en cas de notoriété et encore, il ne sert que de décoration pour attirer les financements. Les excuses des structures d'accueil d'artistes à ne pas (vouloir ≠ pouvoir) t'accueillir, à ne rien (vouloir ≠ pouvoir) organiser ensemble, utilisant l'excuse économique : est une attitude bien sûr hypocrite. « On n'a pas d'argent » refrain qu'on te répète sans variation depuis 40 ans, n'a aujourd'hui plus de sens, puisque la vérité est connue : « il n'y a pas d'argent POUR TOI ». Ça signifie en réalité crument que : « on n'a rien à foutre de toi » et « on ne veut pas que tu nous importunes, à vouloir venir nous faire entendre tes créations » et « on n'a pas besoin de toi » : « inconnu, passe ton chemin » ; en effet, ces Suisses ne sont pas nos amis. Cette attitude de repliement sur soi n'est pas une attitude propre à notre « monde moderne » contemporain. Le racisme du chauvinisme par peur est notoire depuis des millénaires, surtout dans les pays enrichis qui refusent de partager et craignent le pillage (= qu'il soit repris ce qu'ils ont pris). En effet, en Suisse et ailleurs dans tous les pays enrichis, on dissimule l'argent et ça n'achète pas l'innotoriété : le talent à s'épanouir pour évoluer nos sociétés humaines. Voire, il importe + que la personne soit célèbre (célébrée pour célébrer) + que talentueuse, mais là, je ne t'apprends rien. Des célébrités, aujourd'hui, il y en a partout qui passent leur temps à poser devant les caméras et les photographes. Le commerce ne négocie pas la présence d'oeuvres musicales dans son entourage, et l'affoulement (= la foule folle repue de consommer) en troupe achetante n'achète jamais l'inconnu, ou n'achète jamais ce qui ne lui est pas dicté d'acheter, jamais (sinon les supermarchés seraient remplis de denrées inconnues, ce qui n'est pas le cas). L'état médiocratique efface la curiosité pour la remplacer par la peur. L'attitude de mépris envers l'inconnu est en réalité une attitude de crainte (sans objet). Et, le chauvinisme raciste, des imbéciles aidant les autres indécis à se positionner contre les étrangers pour les chasser de là, est l'expression du renforcement en soi de sa terreur (sans objet). La régression de l'humanité est impressionnante, chez les artistes aussi (pour celles et ceux qui se prétendent).

T'ont-ils répondu pour toi et Denis la même chose ? certainement pas ce qu'ils t'ont dit me communiquer. L'argument de l'argent est blessant et méprisant, en + venant des Suisses (pas pauvres). Une habitude, un refrain qui ne change pas depuis des décennies. Et, pour ces artistes, même gérants, l'argument manque franchement d'imagination. Un stage de musique spatiale sur 3 jours à 50€ par personne est-ce infaisable ? Je ne crois pas.

 

 

4.
EDF explique ses impositions supplémentaires dans sa facturation [pdf 232Ko]
Mathius Shadow-Sky répond à la fraude EDF perpétrée illégalement depuis 2003 [pdf 56Ko]
+ rapport pour le Médiateur National de l'Energie du comportement anticonstitutionnel de EDF depuis 15 ans [pdf 59Ko]

 

 

3.
Rencontre avec les fonctionnaires de l'Europe. Une bureaucratie administrative beaucoup + vaste que nationale, mais avec la même exigence de discipline que celle des nations : l'artiste-demandeur doit être soumis et obéissant tout en sachant qu'il n'obtiendra pas sa pâtée qu'à compromettre son oeuvre.

Le fonctionnaire ne sait pas (ou fait celle qui ne sait pas, car en réalité, il s'agit de mater* les artistes libres) qu'imposer des « critères de sélection » à l'attribution d'une subvention (argent collecté des impôts de tous les individus du pays) ne favorisera pas l'artiste de talent, mais l'artiste obéissant (et obéissant, on n'est pas artiste) aux critères de sélection. Cette pratique du mérite du financement des artistes (seul revenu de leur art) ressemble + à de la discipline d'école envers des élèves turbulents non encore conditionnés par la peur directrice du subordonné directeur inspecteur. La discipline sert à ce que les enfants turbulents (= plein d'énergie) soient arrêtés dans une attitude de peur et de soumission à NE PLUS BOUGER = à se taire. Les maîtres d'école avec les politiques de l'éducation, au début du XXIe siècle ont agi jusqu'à oser imposer des drogues calmantes aux enfants pour qu'ils « restent tranquilles » (sic) avec le consentement des mères, pour qu'ils ne bougent plus (sic). La sagesse n'est pas synonyme d'immobilité. Ces commandements d'ignorants choient indubitablement nos sociétés dans sa médiocratie. Cette bêtise est l'expression de la terreur qui se dévie par le commandement. + un ordre est absurde + l'obéir renforce le sentiment de la puissance du pouvoir de celles et ceux qui l'imposent ; et en effet, il faut être frustré.e (= en manque) pour commander et ordonner les autres (surtout les enfants) ce que soi-même on ne fait pas.

Il apparaît aussi que : + le pays est grand, + sa bureaucratie est impénétrable ; cette équation se vérifie avec les financements de l'Europe. Derrière, masqué d'une (fausse) bienveillance publicitaire, l'argent des impôts ne peut que financer les proches du financeur, pas les inconnus inconnaissables (= ne pas faire l'effort de vouloir connaître les oeuvres des artistes vivants. Artistes qui pour réaliser leurs oeuvres emploient tout leur temps disponible : est-ce à l'échelle de l'administration d'un continent, impossible pour ses fonctionnaires d'être cultivé ?). Il est impossible aux fonctionnaires de faire autrement qu'une politique locale même dans un contexte globalisé d'un continent. Avec la subvention, il n'y a pas d'anonymat, pour le fonctionnaire dans le monde des arts (= difficile de donner de l'argent à un inconnu, même si ce n'est pas l'argent du fonctionnaire. Mais le fonctionnaire se croit investi d'une mission sociale, alors qu'il n'agit que la règle disciplinaire de soumission, à jouir de sa domination des critères de sélection qui méprise le travail personnel des artistes), pour le fonctionnaire les artistes sont obéissants (aux critères de sélection), ils sont renommés ou n'existent pas. Pour le fonctionnaire de la culture, un être humain anonyme n'est pas un artiste, même si la subvention est destinée « aux artistes dans le besoin » qui en réalité ne sont que des milliers sur les 7 milliards d'êtres humains vivants. Un pouvoir globalisé centralisé délocalisé gère d'autant + d'anonymes qu'il ne peut pas gérer, car il ne peut/veut pas connaître qui ils sont et ce qu'ils créent. L'appel à projet est le résultat de la culture de la domination de l'ignorance.

À soupçonner en + les artistes, de resquilleurs pour imposer des critères (hors sujet), les fonctionnaires avec leurs exigences de maîtres d'école, favorisent en réalité le financement des faux artistes qui récupèrent la subvention ; pour la raison simple qu'il n'y a que les artistes faux qui obéissent aux critères disciplinaires de la fonction publique (avec le mauvais argument de l'intérêt général). À l'école ils portent un nom : les fayots. Le rôle du fayot (faux) « premier de la classe » est de faire « bonne figure » (le beau, celui du chien) et de rapporter, de dénoncer les élevés-éduqués désobéissants agissant hors de la vue des maîtres. Dénoncer l'agitation interdite des autres. L'agitation (l'orage, considéré à n'être que de la colère hostile, sic) fait peur aux dominateurs et dominatrices (= trouillards, masquées), les maîtres craignent l'agitation, l'énervement, l'excitation, car ça donne une force ingouvernable, ça annihile tout commandement (comme le rire et l'indifférence). Tranquille (battu), au contraire, tout être humain est « en mesure » d'obéir. Agité, non : camisole de force, menottes. Arrestation par enfermement et drogues endormissantes. La turbulence est l'expression de la liberté et de l'insoumission (un torrent ne s'arrête pas). Insoumission ne signifie pas colère, le torrent en lui-même est tranquille. Pourtant, la politique médicale est fière « d'avoir arrêté » (d'avoir stoppé, sic) « l'hystérie » (sic, où hystérie = insoumission et expression de l'injustice en réaction à la violence de son arrestation) dans les camps psychiatriques inhospitaliers des hôpitaux. Et, les politiques des services secrets sont fières d'avoir arrêté l'échange informatique libre de musiques, de films et de livres par les torrents du « peer to peer » (= de part en part) numérique, entre humains cultivés de la planète. La domination n'existe que pour interdire aux autres (jamais à soi)**.

Gouverner, une pathologie ?

Entre se gouverner soi et gouverner les autres, la différence est monumentale. Le fait d'obliger les autres (sans qu'ils le désirent) à faire ce qu'on désire soi ; ça ne te semble pas déplacé ? Si tu fais faire par les autres ce que tu es censé faire par toi-même, c'est que tu es incapable de le faire par toi-même. Donc, tout chef est incapable de faire ce que ses subordonnés font pour lui. La question qui suit est alors pourquoi les subordonnés abdiquent à se faire commander à faire des choses qu'ils ne désirent pas faire ? C'est que la majorité des êtres humains se sentent bien à vivre commandés, à ne pas décider pour soi, à leur dire ce qu'ils doivent faire, ça pour quoi ? Pour vivre irresponsable des conséquences de ce qu'ils font à vivre avec et parmi les autres. Oui, humains ? l’espèce animale des lâches. Cette lâcheté est une pathologie cultivée par soi-même par la peur de vivre par soi-même. Cette lâcheté se trouve et se retrouve aussi bien chez les commandants que chez les commandés. Cette abdication dans la trouille de la lâcheté force les êtres humains à vivre en colonie (300 contre 1), vivre seuls est inconcevable infigurable, sauf pour les cas exceptionnels des Robinsons. Mais, il n'y a pas que les naufragés (ni les égarés) qui s'accommodent à vivre dans la solitude, il y a aussi les artistes et certains mystiques. La solitude est une obligation pour la concentration à la réalisation de l'oeuvre d'art. La vie ensemble est une diversion de l'essentiel quand l'autre exige pour soi de l'autre des actes quotidiens de démonstration d'attention (par peur de se croire imperçu).

Fonctionnaires de la communauté européenne et nous employons la même langue pour communiquer : l'anglais. Mais ni eux ni nous ne comprenons ce que l'un ou l'autre veut. Nous sommes de même culture, mais nous ne pouvons pas nous comprendre. Le jargon administratif européen utilise les mêmes mots que nous. Et on s'attend à ce que le sens du mot soit commun. Il ne l'est pas. La même chose signifie autre chose. Ce qui rompt définitivement la communication entre les fonctionnaires européens et le reste des populations européennes.
LE PROBLÈME ?
La communauté européenne collecte des impôts pour la communauté, mais par vide communicant, comment peut-elle réaliser une distribution équitable ? Elle ne peut pas.
Bien qu'elle applique des CRITÈRES DE SÉLECTION D'ATTRIBUTION (drastiques) de la subvention, cette subvention n'atteindra jamais les artistes porteurs de sincérité créatrice, tellement le cheminement d'obtention du financement est tortueux et incompréhensible.

Imagine une Administration Mondialisée !

L'incompréhension serait irrésolvable (mot absent du dictionnaire) entre Administrants et Administrés.
Toutes les procédures seraient coincées par manque de débouchés et de possibles
= l'irrigation de l'argent communautaire qui aboutit nulle part (où il faudrait, mais aboutit là où il ne faudrait pas).
Tellement les 2 contextes sont étrangers l'un envers l'autre.
Rien que le déplacement de l'administré à la Capitale Administrative Mondiale ne vaut pas son déplacement.
Sachant qu'un dialogue face à face amoindrit les incohérences communiquées via email.
Mais combien de temps faut-il camper sur place, qui n'est pas sa place, pour résoudre le coinçage
= lier l'inliable (mot absent du dictionnaire) à ouvrir et joindre les vannes bouchées et détachées  ?
Sachant que l'administré n'est pas invité à pénétrer l'Administration.
Déjà localement,
Alors mondialement on perçoit bien l'impossible d'une telle organisation détachée des problèmes locaux réels et concrets.

1 seul gouvernement pour le monde des humains, même des nations unies autour d'une table, pose un problème irrésolvable insolvable : l'administration des nécessités communes locales gérées par une administration globale ou mondiale, est une impossibilité ou une « instituation » d'incommunicabilités.

Si la Communauté Européenne ne détenait pas d'argent, mais l'autorité approuvée (et non usurpée) à lier les communautés, les régions, les pays d'Europe et d'ailleurs en besoin d'échanges ; la Communauté Européenne n'agirait plus par pouvoir d'ordonner (d'exiger des incohérences pour manifester son pouvoir de commander et d'être obéi) à détourner l'argent public de sa fonction première : « se soucier de l'autre dans le besoin ». Mais le vrai pouvoir politique réside à affamer les autres en détenant et retenant leur nourriture et la revendre très cher en fonction de l'urgence de la nécessité = les quotas (sans les laisser mourir, sinon on ne peut plus jouer) de la famine (qui règle les prix).

...

Notes
* mater = discipliner, soumettre à des privations, mettre en échec, rendre docile (= dresser), ramener (pas amener) à l'obéissance (signifie que les matés sont des évadés du camp de discipline de nos sociétés). Comment tuer l'art, la musique ? En rendant dociles les artistes. La fonction fondatrice de la bureaucratie (= le pouvoir de l'écrit commandant du bureau) de l'Administration est de similariser les individus des populations : rendre homogène l'hétérogène, faire que toutes les différences deviennent similaires.
** Interdire relève d'un désir de cultiver la perversion. Sachant qu'interdire oblige vivre l'obéissance et la transgression, par l'instauration d'une morale où la perversité règle le comportement humain soumis où : bien = obéir et mal = désobéir. Les exemples sont légion. En particulier en ce qui concerne la sexualité. Qui d'interdictions à répétitions sombrent dans le sordide du dégoût et pire : le viol. L'exemple des prêtres violeurs d'enfants reste l'un des + marquants. Interdire augmente l'excitation sexuelle endormie, c'est pourquoi interdire est le siège de la perversion. L'action des humains malades.

 


2.
Croyant ?
= croix ayant (cross keeper =) be liever = être partant, en partance (être parti) [lieve (lief), form of: leave, life] be live, soit vivant être vivant.

La croix chrétienne, tel le tripalium (origine du mot travail) est un instrument de mort lente : d'agonie. Après l'effondrement de l'empire romain, la mise à mort par la croix (crussifiction, the fiction to cross ?) a été remplacée par le feu du bûcher. Aujourd'hui, au XXIe siècle, les bûchers chrétiens sont remplacés par l'exclusion (prisons, camps, hôpitaux, zones-tier-monde, etc.) la politique d'exclusion agit la ségregation des individus (en fonction de ce qu'ils rapportent). Autrement dit, de mise en garde de troupeaux humains au travail parqués en zones d'intolérances. Le surnombre d'êtres humains (7 milliards au XXIe siècle) expulsés dans les zones de pauvreté et brûlés créerait un incendie permanent à la surface de la planète. Bien qu'avec un fonctionnement industriel de mise à mort en masse, les fours crématoires hitlériens n'ont pas pu décimer les populations entières désirées. Mais, ça a donné le crématorium des pompes (pas pour aspirer ou chausser ou muscler les bras, mais le cérémonial) funèbres (pour épargner les parcelles de terrain de l'enterrement). La massification des individus ? ça ne fonctionne pas.

Porter la croix (collier au cou lassé), c'est (re)vivre (encore) de peine à porter un fardeau pesant (inexistant dans sa pesanteur physique, mais réelle dans la pesanteur psychique de l'anéantissement de la volonté par le sentiment de culpabilité) qui amène indubitablement à mourir dans l'agonie de la souffrance de la crucifixion (fiction ?).

Je ne pense pas que la bienveillance de Jésus ait exigé des êtres humains de vivre leurs vies de peines volontairement infligées (ni de sacrifice pour Mohamed). Vivre sa vie en souffrance, c'est vivre abdiqué, vivre abdiqué, c'est vivre en victime, vivre en victime, c'est vivre en assistance, vivre en assistance, c'est vivre infantile, vivre infantile, c'est vivre soumis et obéissant (à des maîtres impuissants qui profitent du service gratuit).

Mais l'exploitation de la souffrance massive des croyants sert un but pratique. Ta mise à vie en galère = ta mise en esclavage = ta mise par le chantage à l'obligation de travailler au profit d'un autre qui profite de ta soumission obéissante.

Les hommes (= man) musuls sont passés aux croix sans, sabres courbes contre épées droites, des mans et croix-tenants qui croient sans croître, même pour un semblant de bon sens. Ces armes de bras (= arm) ont été remplacées par une arme de soumission massive bien + efficace : largent = monnaie de chantage de vie.

Planétairement, le pourcentage d'êtres humains soumis volontairement de force sans force à l'obéissance de la pauvreté du travail obligé est de (l'Ordre de) 97% cru. Sur 7 milliards d'êtres humains au XXIe siècle (chiffre approximé), ça fait 6 790 000 000 d'esclaves actifs (en galère volontaire de vie) sur la planète contre 210 000 000 gouvernants (en confort de vie) comprenant un + petit pourcentage indénombrable d'êtres humains libres (en vadrouille) pour toute l'espèce humaine. Ces quelques milliers d'êtres humains libres vivent une solitude sans équivalent dans la masse de leur espèce.

 

 

1.
XXIe siècle.
L'être humain ?
Un puits de comportements stéréotypés

Le monde (humain) est divisé par les humains en humains riches et humains pauvres. Qui sur la surface de la planète revient pour les riches à habiter les zones acceptables tempérées et pour les pauvres les climats extrêmes. La zone des pays riches est une petite zone dans l'hémisphère nord de la surface de la planète qui contient l'Amérique du Nord (envahi par les Européens) et l'Europe du Nord (l'Europe du Sud des civilisations méditerranéennes sont au XXIe siècle des zones pauvres).

Le politique a la tâche principale de (re)garde-frontière : il doit empêcher l'afflux de pauvres des zones pauvres dans les zones riches. Il doit « embellir sa ville », marque du triomphe (= prestige = « rayonnement culturel »). Il doit même tout faire pour expulser les pauvres qui ont réussi à traverser le passage interdit ; les remettre dans leur zone et pour les siens pauvres, les placer dans des zones intermédiaires acceptables qui ne dérangent pas la vue dans la cité des enrichis, telles les campagnes où personne ne va et où la pauvreté n'affecte pas l'image du pays et de la ville. La ville, capitale, antre et image du pouvoir économique ; décorée par les architectes et les urbanistes dans la perspective de « la cité idéale ».

Mais quelle est cette « cité idéale » ?

La cité des dieux dominants.
La cité du pouvoir.
La cité des destructeurs en triomphe.
La cité fière des guerriers voleurs-assassins fiers de leurs trophées volés (gardés en banque).

Le problème est que ces Guerriers-Dieux, seigneurs des villes sont en réalité des lâches, des trouillards, des peureux qui ne peuvent agir par eux-mêmes, qui ne peuvent vivre que par le service des autres. Sans ça, ils meurent. Ces autres, celles et ceux qui acceptent le jeu de l'obéissance et de la soumission en échange d'un confort de vie crue confortable, le salariat (forme moderne de l'esclavage autogéré). Les Guerriers-Dieux sont en réalité des Parasites-Hypocrites à qui le servile-peureux donne le pouvoir à l'autre P-H de le-la gouverner sans qu'il-elle puisse (ait le pouvoir de) se gouverner lui-elle-même.

 

Dans l'esprit de l'enrichi, le pauvre est assimilé à la saleté. Qui elle-même est assimilée à la maladie. La triade Pauvre-Sale-&-Malade (Poor-Dirt-&-Sick) est ce (l'idée) contre quoi l'enrichi (l'or)donne au politique à combattre. Avec cet état d'esprit, on peut comprendre pourquoi la vie humaine sur la planète est quadrillée de frontières en zones de privilèges hiérarchisées où les capitales sont le summum de l'expression du triomphe. Où l'humanité s'entasse. On peut comprendre avec cet état d'esprit, à rentrer dans cette idéologie, pourquoi la vie humaine enzonée sur la planète est alors insensée. Car vivre à « ils se craignent les uns les autres » n'a de sens de vivre que pour les individus en peine.

 

Les artistes ? Tant qu'ils divertissent, sont tolérés.
Mais s'ils touchent à la vérité, ils deviennent des êtres humains inacceptables et sont bannis,
tels les (vrais) philosophes qui aujourd'hui ont disparu (invisibles des populations privilégiées).

 

L'esprit des zones est un esprit possédé par la peur. Le peureux et la peureuse par terreur se donnent les moyens de posséder la force. La force pour éradiquer sa peur ? Non, la force qui se trouve dans les armes et l'armée. Des êtres humains armés en masse. Formés éduqués en parfait robot obéissant attaquant et dangereux. Ces soldats-policiers sont toujours des êtres humains issus des zones pauvres, car leur chair doit être mise à disposition et jetable, tels des objets qu'on jette à la poubelle, une fois usagés. L'idéologie-moteur (= qui motive l'action) : « attaquer pour ne pas être attaqué » est la croyance qui crée l'ingérence dans les zones pauvres à exploiter les sous-sols riches en minerais et mettre en esclavage les populations locales qui pour certaines ont disparu (telles des espèces animales disparues, décimées par les humains en surnombre).

 

Le problème du comportement stéréotypé ?
est que
sa prévisibilité empêche toute évolution de l'humanité (vers : l'intelligence de comprendre)
(avec l'outil liberté, nécessaire, voire indispensable à l'évolution de notre espèce).
Le comportement stéréotypé fait de l'espèce sa régression.
Une espèce vivante en régression est une espèce inadaptée à vivre dans son environnement.
Une espèce inadaptée à vivre dans son environnement est une espèce en disparition.

L'Homme retourne à la Bête Triomphante *

Nous sommes à un stade où notre jeune espèce veut modeler le monde à son image, à son idée (qui n'est pas la sienne, mais celle du monde des idées qui envahissent nos esprits). L'image est tellement puissante que nous sommes prêts à vivre avec cette illusion Du Monde Décoré. Tel le zoo du paradis tant désiré (derrière une vitrine), qui est Le Jardin Civilisé du monde (= nettoyé des indésirables : les mauvaises herbes, les mauvaises graines qui gênent qui dérangent « l'ordre de la propreté de la propriété ») des dominants en terreur (de terre et d'erreurs).

Note
* L'expulsion des vrais artistes et philosophes des cités triomphantes est la marque de cette lente régression humaine (humain ? de cette intelligence donnée à évoluer).

 

 

juillet 2018
5.
Title:         La vie expulsée des artistes authentiques, le cas Acquaviva
Author:     Mathius Shadow-Sky's interviewed by Yoann Sarrat
Subject:    The meaning of art and music in our 21th century world
Keywords: music
Format:     portable document file
weight:      54Ko

 

6.
QUE ÇA SOIT CLAIR

D'abord,
Un artiste qui obéit ne peut pas être artiste (c'est un faux).
Être artiste, pour développer son art, nécessite d'être libre.
Obéir aux règles établies, ne crée pas de l'art, mais des copies.
Obéir interdit l'originalité.
Obéir tarit l'imaginaire.
Obéir empêche le développement de son intelligence.
L'originalité ? c'est la capacité d'être l'unique.
L'originalité ? c'est la capacité de faire des oeuvres uniques.
Pour créer, toute règle doit être transgressée, sinon,
on ne fait que répéter ce qui a déjà été fait.
Conformisme et tradition n'inventent rien d'unique.
Répéter n'est pas de l'art, mais de l'artisanat.
Une oeuvre d'art est un ouvrage unique,
un ouvrage unique se crée dans l'indépendance,
l'indépendance pour pouvoir penser et faire par soi-même.
Un ouvrage unique disparaît quand les procédés lui sont dictés,
Un ouvrage unique disparaît dans un régime politique d'obéissance,
Un ouvrage unique disparaît dans une société d'intolérance,
Car toute oeuvre d'art originale témoigne de la liberté.
Dans un régime politique totalitaire, l'art disparaît,
Car tout témoignage de liberté est censuré.
Vivre captif, empêche de découvrir.
Empêcher de découvrir, empêche de savoir.
La captivité développe l'ignorance.
Pour vivre captif (et s'en contenter), il faut vivre assujetti (= esclave).
Assujetti, signifie vivre gouverné par un autre être humain (= esclave).
Vivre soumis.e, c'est vivre se croire protégé (= payé).
Si l'on croit avoir besoin de protection, c'est qu'on se sent menacé (= dettes).
Mais qu'elle est cette menace ? à ce qu'un être vivant demande protection (supplier) (un crédit) en échange de sa liberté ?
La peur.
Il n'y a que la peur qui menace.
Sa peur menace soi.
Ta peur menace toi.
Ma peur menace moi.
La peur se manifeste (en soi) quand le courage s'absente.
La liberté ? c'est pouvoir, quand elle se présente, refuser toute domination toute possession de soi.
La liberté développe le courage.
Qui développe l'autonomie de penser et de faire par soi-même.
Qui développe l'autonomie de se gouverner soi-même parmi les autres.

Mais, en ce début de XXIe siècle,
À constater la lâcheté généralisée à toute la planète,
Toute l'humanité à vivre en prostration de prosternation,
Ne témoigne que de sa propre terreur aigüe (en soi)
Envers la violence qui la possède et la gouverne.

La violence de sa peur se soigne-t-elle par la violence ?
Il semble que ce soit le seul remède cru,
À voir les êtres humains s'entre-nuire avec tant de volonté.

 

4.
EDF (+ ERDF = Enedis) LA MENACE DES LÂCHES persiste

Preuve audio de menace d'ERDF (Enedis) pour agir une extorsion au profit d'EDF par voie (message) et voix artificielles, la raison ? personne ne veut prendre la responsabilité de la menace pour extorsion (soutirer de l'argent indu) punie par la loi, alors la solution est de déléguer le délit à un robot : EDF+ERDF=Enedis_MENACE.robotique.envers.consommateur.mp3 [628Ko], infraction pourtant signée et pratiquée par EDF et ses filiales sans soucis de la loi. Pourquoi EDF agit ainsi ? dans l'illégalité sans être soucié ? L'agent responsable chez EDF (qui appuie sur le bouton pour procéder au chantage) est toujours protégé par l'anonymat. Dominer, c'est le privilège d'agir hors les lois.

Pourtant, d'après l'article 312 du Code pénal*,
L'extorsion est passible jusqu'à 150 000 euros d'amende et 20 ans de prison (20 ans, s'il y a mutilation de la personne extorquée. Sachant que les coupures d'électricité ont entraîné plusieurs fois la mort de personnes, dont Robert à Orléans en hivers 2011).

Le souci :
EDF, d'abord bien public, depuis sa privatisation par le gouvernement en 2003, privatisé à ce que ses membres reçoivent les bénéfices financiers qu'ils dissimulent, agit des abus illégaux de facturation :

1. impose une TVA sur un impôt,
2. impose des impôts hors TVA qui par une entreprise privée ne peut en aucun cas être imposé,
3. impôts dont les réelles destinations sont dissimulées = détournement de fonds public,
4. augmente en permanence (à chaque facture) au millième de centime le prix de l'électricité,
5. augmente sans préavis les tarifs secondaires d'impositions illégales,
6. impose des frais secondaires injustifiables, illégaux et sans préavis,
7. antidate la facture pour gagner 2 mois supplémentaires de péage du consommateur,
8. les comptables de EDF pratiquent périodiquement la complication de la facturation, ce, pour rendre invisible les surplus de facturations illégales.
9. impose et pose, sans l'avis du consommateur, le compteur Linky qui augmente le prix de la consommation électrique dissimulée : à accélérer l'allure/prix/horaire (sinon quel intérêt d'imposer un nouveau compteur s'il ne rapporte pas + ?).

9 Infractions à la loi perpétrées depuis 15 ans par EDF sans être soucié par la Justice,
dévoile la réalité de la politique énergétique du gouvernement, quelque soit la tendance de son parti politique.

Mais tout ça, tout Français qui paye en vérifiant sa facture d'électricité, le sait ; ou devrait le savoir, mais ne veut pas le savoir.
Ce qui est étonnant !
Sachant que la fraude EDF dure depuis déjà 15 ans.
Mais ce n'est pas étonnant.
La majorité des Français se réfugient dans le péage du "prélèvement" automatique des factures EDF, sans regarder ni vérifier ce qui est facturé.
Pourquoi ? pour éviter la violence tant redoutée de EDF.
Sachant que les impositions facturielles de EDF triples voire quadruples le prix de la facture à payer de l'énergie consommée.

Pourquoi EDF dissimule (mal) son avidité à utiliser des procédures illégales pour être surpayé ? Alors qu'il suffirait qu'EDF communique ses besoins financiers nécessaires au public aux consommateurs pour faire fonctionner l'entreprise ? Avec un esprit de solidarité et non un esprit de domination, EDF recevrait tout le financement public dont EDF a besoin. Mais la dissimulation sert la volonté et le désir de la violence du racket (« ordonné par le gouvernement propriétaire » se défendent et argumentent les agents EDF) c'est-à-dire, la réalité effective du pouvoir (nuire). Car les suppléments d'argent exigés dans les factures EDF ne sont pas destinés au bon fonctionnement de l'entreprise, mais font l'objet d'un détournement de fonds public, permanent.

En conclusion :
EDF (toujours en 2018) agit en criminel : menaces, extorsions, escroqueries, depuis 15 ans, sans que rien ne puisse stopper ses agents à agir en toute illégalité. Comment est-ce possible ? Agir sans souci contre la loi, signifie que le régime politique dans lequel nous vivons est favorable à ses infractions, agies par le gouvernement (par l'intermédiaire du ministère des Finances). En effet, une plainte pour extorsion contre EDF à la police fait rire les policiers ! La police réagit en menaçant le plaignant d'incarcération. Agir en toute impunité contre la loi, signifie que si le régime politique est favorable à l'extorsion signifie que le régime agit une dictature et non une démocratie, ce qui signifie que le gouvernement n'a plus aucune légitimité publique ni aucune autorité publique de gouverner. Si personne ne réagit à ses illégalités, et à la dictature inéligible du gouvernement, c'est que chacune et chacun connait la violence illégale agit par EDF et, tous les Français sont tétanisés par la peur d'être menacés et extorqués, connaissant les souffrances pénibles de la menace à endurer à résister. Mais toi, personne passive à ne pas refuser tu exprimes être favorable à cet état imposé de dictature de surpéage. Donc, il n'y a aucune raison pour que la spoliation (= extorsion d’argent ou de biens par le chantage ou par l’intimidation) du gouvernement (à travers les entreprises de biens publics privatisés) envers le public cesse. Sachant que les actions du gouvernement à travers EDF et ses filiales soient républiquement en infraction de la loi. Un tel agissement d'une entreprise privée serait immédiatement condamné par le Tribunal. EDF n'est pas la seule entreprise publique privatisée (= accaparée par les gouvernants) sous protectorat du gouvernement à agir quotidiennement délits et infractions.

Extraits du Code pénal :

* Art. 312-1 L'extorsion est le fait d'obtenir par violence, menace de violence ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque. L'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.

Art. 312-2 L'extorsion est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende :
1. Lorsqu'elle est précédée, accompagnée ou suivie de violences sur autrui ayant entraîné une incapacité de travail pendant huit jours au plus ;
2. Lorsqu'elle est commise au préjudice d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.

Art. 312-6 L'extorsion en bande organisée (EDF dans ce cas est une bande organisée agissant contre le bien public) est punie de vingt ans de réclusion criminelle et de 150 000 euros d'amende.

 

3.
LA DICTATURE SOUS SILENCE DU SOURIRE
ou, la décadence de l'humanité s'amplifie
XXIe siècle, encore et encore et encore et encore, ...,
Tare en constance millénaire d'action, indétachable ?

Toi - En 2018. Comment se fait-il qu'un.e employé.e, qu'un soldat, policier (= mercenaire), qu'un esclave du peuple puisse encore obéir à une dictature (loin ailleurs) pour nuire aux autres ici quotidiennement ?

Sachant que - Tout en étant con-vaincu faire le bien ? Con-vaincu aussi agir à nuire pour le « bien » (lequel ?) en même temps qu'il-elle a conscience qu'il-elle viole la vie des autres, « pour le bien » de « l'intérêt général » qui n'est l'intérêt de personne (certainement pas de l'employé.e obéissant.e : la grande majorité des employés se contentent d'un SMIG qui est passé au XXIe siècle sous le seuil de pauvreté) ? À considérer la nuisance des personnes qui résistent à leur viol ? Et, sachant que le niveau de terreur des peuples s'est considérablement élevé depuis 1/2 siècle : « peur de tout », même ce qui ne fait pas peur, le niveau « anxiogène » devenu ultra-sensible, ce, pour agir la censure « de (plein) droit » (sic) : oui « le droit légitime d'interdire » (sic), jusqu'au point d'agir la nuisance avec aisance, mais, uniquement par l'assistance de robots (programmes informatiques automatisés où il n'y a qu'à appuyer sur un bouton avec le doigt de l'employé.e à appuyer sur le bouton) ou d'êtres humains qui obéissent sans se poser de question de leur acquiessance à se faire robotiser. Et, sachant en +, que le niveau de culture des populations (à apprécier les arts et les sciences et, s'en servir) est à un niveau général tellement bas, qu'on se demande, comment les êtres humains arrivent encore à se parler. C'est vrai, qu'un être humain qui ne parle pas (enfant), qui ne discute pas les ordres, est-il encore un être humain ? On considère les êtres humains qui ne parlent pas à la limite de l'humanité (regarde le film « Few of us » de Sharunas Bartas, ça va te faire bizarre). -

Moi - Parce qu'il-elle est con-vaincu.e qu'il-elle ne défend pas une dictature.

Moi - la dictature du bien commun, est-ce une dictature ? sauf que le bien n'est pas commun et que l'employé est con-vaincu de démocratie (= dictature du peuple). Pourtant, les populations sont maintenues dans la pauvreté à vivre du minimum possible tout en exigeant d'elles de consommer massivement pour soutenir l'abondance de la production. Pour empêcher de penser et d'agir par soi-même, il suffit de rentrer un paradoxe dans la tête de l'enfant.

Toi - Pour en arriver là, il a fallu cultiver la frustration par « la persécution invisible » (l'éducation des enfants) pour que le niveau de frustration du persécuteur soit au niveau de la violence du viol qu'il inflige (les femmes violentes ne sont pas épargnées, par leurs frustrations et leur agressivité par le processus de la mise en peine de l'autre). Comment se fait-il qu'il existe tant de haine banalisée, masquée par le sourire de la fausse bienveillance sociale (de « l'intérêt général » = dans l'intérêt de la dictature) dans nos sociétés d'abondance ? Avec ses employés qui agissent comme si nos sociétés vivent de graves pénuries ? Et, une grave menace « terroriste » (pourtant orchestré par nos industries de l'armement) ? Comment est-ce possible que ces populations ne perçoivent pas la dictature qu'ils défendent à leurs dépens, surtout sans vouloir le savoir ?

Moi - Les explications sont nombreuses, mais le résultat est unique. En 1/2 siècle les populations ont été mâtées par la peur à obéir. Re-éduquées, à partir de l'enfance, à avoir + peur, la télévision y jouant un rôle essentiel (catastrophes et divertissements), pour obéir sans hésitation, à vénérer la hiérarchie, ce, en échange de ta propre survie. La croyance est profondément incrustée. L'idée générale, ou l'équation « sociale » de nos sociétés d'abondance (en manque) est : tu ne travailles pas = tu ne vis pas = tu meurs. La terreur du chômage, son idée terrorisante réside dans : « tu ne mangeras point », est liée à la mort, bien qu'il soit une libération du travail forcé. La liberté est un espace terrorisant qui aujourd'hui est très éloigné d'ici. Et nous artistes, on vit comme les autres avec ça pour créer des oeuvres d'art, à ce que l'humanité ne sombre pas dans son auto-destruction.

Toi - Oui, le public terrorisé exige des artistes de produire des anxiolytiques ! Et tout ce qui ne leur semble pas antianxiogène est interdit. Le politique mène la danse. La place dont se sont emparés l'animation (crue culturelle, en fait, divertissante, pour la diversion, détourner son attention de sa peur permanente amplifiée par l'état d'esprit catastrophiste) et le décoratif à supprimer « tout ce qui est sauvage » dans les villes, ce qui montre le niveau de terreur générale des habitants de l'Occident dominant qui empêche de penser (pour se rendre compte de la supercherie).

 

1.
Un compositeur de musique savante aujourd'hui (l'artiste) au XXIe siècle, qu'est-ce que c'est ?

C'est avant tout, s'il est inventeur, un producteur. Un producteur au sens où il doit trouver l'argent nécessaire pour réaliser son oeuvre musicale. C'est un patron d'entreprise qui doit payer des employés et se soumettre au contexte du marché. Aujourd'hui, qui est-ce qui paye la création artistique (laissant l'artiste gérer sa créativité et sa création) ? Personne. La politique culturelle depuis 1981 soumet par le chantage de la condition ce que le commanditaire impose. L'artiste n'est aujourd'hui plus maître de sa création, s'il ne finance pas lui-même son oeuvre. Mais comme une oeuvre d'art originale n'est pas un objet de consommation courant et connu : personne n'achète l'oeuvre. Les commanditaires (programmateurs de spectacles et de concerts, commissaires d'exposition) achètent, non, choisissent, non, retiennent ce qu'ils connaissent, pas ce qu'ils ne connaissent pas (en fonction du budget alloué venant d'un pouvoir supérieur qui impose à l'organisateur l'affluence publique en échange de sa subvention : pas d'affluence = pas d'argent). Ce qui crée une impasse pour la créativité originale à ce qu'elle soit perçue du public. Le coût de la production de l'art ne sert uniquement qu'à rendre l'art, public. Les artistes subissent la dictature du public effrayé, éduqué hébété. Le taux de passage d'une oeuvre pour être perçue par le public a un pourcentage. Aujourd'hui, l'originalité (= l'inconnaissable à connaître) ne doit pas dépasser 10% du résultat (global percevable). Pourcentage qui diminue continuellement depuis 1/2 siècle qui au XXIe siècle a atteint son taux le + bas dans l'histoire des arts et de la musique. Dans les années 60 du XXe siècle, l'originalité artistique demandée des passionnés d'art et de musique, était exigée à 100%. La médiocratie s'est infiltrée dans la brèche de ce pourcentage envahissant de la copie : productrice de banalités impersonnelles (par la peur pour sa sécurité). Dans notre monde violent, il est devenu important de se protéger avant toute chose. L'originalité (= la différence) expose la personne à l'agression. Personne ne veut être violée, ni agressé, ni humilié par sa hiérarchie (du monde du travail), et globalement : être rejeté de la société (du monde du travail). Le refus de ce rejet (le découragement) a un coût : celui de se soumettre, d'obéir, de ne pas se faire remarquer, de se laisser exploiter (= accepter que son travail soit mal payé). Aujourd'hui le SMIG (abréviation pour : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) est en dessous du seuil de pauvreté (et il n'est plus garanti). Si on mesure le taux de banalités qui contrebalance la violence (pour s'en protéger), on comprend le degré de violence que produisent et gèrent nos sociétés. Et, dans un tel contexte de violence, les arts (originaux) n'ont pas de place. L'art en temps de guerre meurt = nous sommes en guerre dans la paix crue. Le mot ART est aujourd'hui confondu avec : ANIMATION (pour la musique et le théâtre) la diversion stratégique du divertissement (pour faire oublier la réalité) et DÉCORATION (pour la peinture, la sculpture, etc.). Les artistes aujourd'hui sont des animateurs de (centre) commercial qui mentent et se mentent pour attirer une clientèle qui achète le produit pour lequel l'artiste anime. Le produit animé est toujours relié à une prise de pouvoir politique, par le commerce (des esclaves). Une place dans la hiérarchie sociale du respect d'être craint (gentiment avec le sourire).

 

2.
Exemple de procédure innocente de médiocatisation des arts de la part du CNES

Voici un appel à oeuvres d'artistes graphistes et écrivains pour fournir la revue Espace(s) du CNES. Bien que le CNES dispense d'un budget de 1 milliard 700 millions d'euros en 2005 * l'artiste pour le CNES ne paye ni loyer, ni bouffe, ni rien d'autre, car le CNES ne donne rien en échange du travail demandé aux artistes qu'il sollicite. C'est une marque d'irrespect. Et en + un comité de sélection anonyme dispose des oeuvres exigées inédites des artistes, eux non anonymes. Il n'y a vraiment aucune raison pour qu'un vrai artiste produise une oeuvre pour le CNES. La revue n'est pas dirigée par un artiste appréciable tel Bataille ou Sartre qui de leur temps avaient monté leur revue. Le résultat ? sera fourni par des faux artistes pour du faux art écrit. Qui (se) parle pour (se) parler. Qui cultive la médiocratie. Qui entretient la décadence de l'humanité. Tu comprends le piège du noeud ?

Document du CNES qui appelle les artistes à contribuer pour rien [pdf 76Ko] (juin 2018) annoté par l'artiste

Note
* [2,438 milliards EUR en 2018 pour un effectif de 2 392 personnes]
extrait de l'article C.N.E.S. de L'encyclopédie Universalis 2009 :
« Les moyens du C.N.E.S.
Depuis sa création en 1961 [année de naissance de l'artiste Mathius Shadow-Sky] jusqu'à la fin du XXe siècle, le budget du C.N.E.S. n'a cessé de croître, traduisant la volonté des gouvernements successifs de faire de la France l'une des premières nations spatiales mondiales, et d'affirmer à cet égard son rôle moteur en Europe. Le début des années 2000 a vu la montée en puissance de l'Agence Spatiale Européenne dans la plupart des domaines touchant à l'espace. S'il conserve des programmes à vocation purement nationale, le C.N.E.S. apporte une forte contribution aux programmes européens. Ainsi, en 2005, le budget du C.N.E.S. était de 1 700 millions d'euros, dont 685 au profit de l'E.S.A. Ses effectifs étaient de 2 450 personnes.
Ses moyens techniques et son personnel sont répartis en quatre sites. Hormis le siège, situé à Paris, le C.N.E.S. dispose du Centre Spatial de Toulouse (C.S.T.), du Centre Spatial Guyanais (C.S.G.) et de la Direction des LAnceurs (D.L.A.), à Évry, en région parisienne. »

Lettre de remerciement de l'artiste :

« Je vous remercie pour votre proposition de me demander à vous soumettre gratuitement un texte sur votre thème “nos géographies mentales”, mais je ne peux accepter de travailler sans présent en échange. Sans marque de respect et de compréhension envers mon travail quarantenaire. Et, je ne peux accepter de travailler à ce qu'un comité anonyme exigeant l'inexigeable utilise des auteurs comme matière à juger, pour donner consistance à une entreprise qui n'en aura jamais ; vu la méthode et l'idéologie à sens unique employées. Ce, pour justifier ton salaire, la paye de ton occupation tolérée par le président du CNES ? Le budget du CNES est-il si suffisant pour être si insuffisant envers les artistes ? (1,7 milliards en 2005) Tant que la conciliation scientifiques-artistes n'est pas consommée (la séparation art/science a été imposée par les politiques de domination pour la guerre, les arts ne font pas la guerre), le travail d'exploration du savoir ne dépassera pas le niveau du jargon se croyant intelligent. Le scientifique s'est vendu. L'artiste (pas le faux) est libre. Et l'humanité ainsi n'évoluera pas, restant au stade de son infantilisme actuel. Le problème, est que le profit à capitaliser qui s'épargne ne se développe que dans la guerre (comme celle que nous vivons actuellement). Sincèrement. Mathius Shadow-Sky

 

 

juin 2018
3.
le 8 2018

Le 2d tout petit pas à reculons du maire de Toulouse (qui fait le pas : l'effort de m'écrire)

Geste artistique de politique II

. 2de lettre du maire de Toulouse à l'artiste compositeur Mathius Shadow-Sky

. Réponse de Mathius Shadow-Sky à la 2de lettre du maire de Toulouse à l'artiste compositeur

 

2.
Le festif toulousain

Le détournement du concert des Guitares Volantes comme tant d'autres évènements publiques artistiques pour un évènement festif corrompt la musique et l'art dans son essence tout en méprisant le public qui en retour ne peut que mépriser la musique. Le noeud toulousain à mépriser les artistes et leurs oeuvres par le festif est en réalité une haine de soi qui ne se donne pas les moyens d'apprécier la vie (à travers les arts et la musique).

« Festif toulousain » et s'amuser sont 2 attitudes bien distinctes. Il faut bien comprendre que l'autodestruction du festif, ce n'est pas « s'amuser » = se réjouir d'apprécier une nouvelle coïncidence. Le festif toulousain méprise, humilie, détruit les oeuvres créées montrées par les artistes en s'abusant d'alcool, et ça, ce n'est pas amusant. « Le festif » toulousain s'ingère là où il ne devrait pas être et de ce fait, est un destructeur des arts (dans le context d'une exposition ou d'un concert). En effet, l'ivresse frustatoire insulte la subtilité portée par les oeuvres d'art.

L'argument de l'argent : + de monde = + de fric : pour vendre + d'alcool est une intention méprisante envers le public (qui se méprise à se dégrader). Le « festif » est méprisant pour le public, car le « festif » considère le public abruti. Au lieu d'acheter une oeuvre d'art ou un livre, le Toulousain préfère payer à se soûler au point de ne plus pouvoir bouger. Il se divertit de l'anéantissement de soi. Entre « picoler » et être à l'écoute des subtilités d'une musique originale, le Toulousain choisit l'alcool. « Bourré », l'auditeur devient sourd. Si le public toulousain est vraiment abruti, pourquoi alors l'entretenir dans son abrutissement ? Pour accumuler + d'argent. Payer l'alcool rapporte de grosses sommes d'argent aux organisateurs (qui ne pourraient le détenir par la billeterie), et le festeur toulousain plonge à s'humilier soi-même, à se révéler soi-même la misère de son esprit, à pleurnicher sa misère croyant la noyer (la tuer) dans l'alcool, alors qu'au réveil sa misère est annihilée dans l'oubli. Facile.

« Le festif », c'est l'arme destructrice toulousaine de l'art. L'art fuit Toulouse, à cause du « festif », car le « festif » toulousain méprise le travail de l'artiste pour ne pas le payer.

La question qu'on doit alors se poser est : pourquoi détruire ?
Avec le prétexte du « festif » pour s'innocenter de détruire ?

Parce que le Toulousain (tout le Sud-Ouest est infesté) se sait impuissant de faire l'effort d'imaginer (une vie meilleure) alors il se détruit et détruit tout ce qui est autour de lui. C'est une dépression sociale qui a pris racine dans la coutume qui infecte les esprits qui pourtant vivent dans un contexte de vie très agréable. Cette contradiction est difficilement compréhensible pour un étranger : avoir tout bien et tout détruire pour rien, c'est ce qui génère la misère des arts à Toulouse.

 

1.
Poser des sons derrière une attitude, est-ce de la musique ?

Modes de manières étiquetées (= labeliser)
déformation générationnelle (qu'on perd avec la maturité)
à part être ce que les autres sont (par peur de solitude, on copie),
tout en voulant se différencier des groupes dominants
et en s'adhérant à son groupe d'humeur du même style de paraître.

Toute la chanson (pop) mise en vente et vendue porte l'impulsion de nouvelles modes (d'apparence, la part rance ?). Comme si l'apparence identifiable d'un groupe (désapprouvé par le groupe dominant) donne à se détacher du groupe dominant représenté par les parents, les professeurs, la police, les gouvernants politiques, etc. Mais l'apparence superlative l'égo des apparus qui souffre de leur renommée, s'ils elles ne prennent pas garde.

Poser des couleurs derrière une attitude, est-ce de la peinture ?

Poser des formes derrière une attitude, est-ce de l'art ?

= mettre en avant la gueule de l'artiste au lieu de son oeuvre, à quoi ça sert ?

Le marché pour vendre l'ouvrage, doit (doit ?) exaspérer le personnage artiste dans une médiatisation de mauvais goût, car il doit à tout prix remplacer les divinités manquantes par la reconnaissance de son égo. C'est un sacrifice qui en aucun cas n’épanouit les arts, mais détruit les artistes. Le personnage crée la dévotion que l'objet ne crée pas. Le commerce de la personne, au contraire de l'objet, perdure. D'où l'insistance artificielle de la divination des artistes qui ne sert que le commerce, pas les arts. C'est-à-dire l'épanouissement de l'état d'esprit de chacune et chacun. L'admiration pose l'admirateur dans un état de soumission qui est recherché par le marché du capital pour entretenir en permanence leur richesse à vendre des produits inutiles, mais portée par les divinités des arts (principalement du cinéma et de la chanson). Le client achète son adhésion à la divinité (l'image d'un être humain admirée), pas le produit, qui lui-même n'est rien.

 

 

mai 2018
4.
« Ensemble, on est plus fort » sic

« Ensemble, on est plus fort » sic, est le discours typique du lâche. Parce que, lui-même, est incapable d'agir par lui-même. Alors, il lui faut les autres, pour se planquer derrière, tout en disant : j'étais là. Non, il n'est pas là. Celui qui a besoin des autres et, encore + d'un chef, pour se faire croire agir son indépendance ou son refus de soumission et d'humiliation agit en réalité sa lâcheté, sa trouille d'agir par lui-même. « Ensemble, on est plus fort » est un mensonge de soi à soi pour se faire croire ne pas être lâche.

Maintenant, pourquoi un être humain se laisse-t-il posséder par la trouille d'agir par lui-même à refuser toute soumission et humiliation ? Que craint-il tant, de quoi a-t-il si peur ?

Il a peur d'être seul.

 

3.
La médiocratie de la civilisation occidentale ?
Au XXIe siècle, on est en plein dedans.

Entrée dans le XXIe siècle ?
Les pieds attachés dans son bourbier.

20 ans de préparation pour
20 ans d'idiocratie musicale
Ça a commencé au début de ma carrière de compositeur en 1980 et,
depuis, ça n'a jamais cessé...

DÉCADENCE = AGONIE D'UNE CIVILISATION

Le XXIe siècle est le siècle de la déchéance de la créativité et de l'originalité de la musique. La musique, sa fonction, n'est plus de créer des sympathies par l'émerveillement de l'inconnu découvert, la musique au XXIe siècle est exclusivement utilisée comme un objet de commerce d'illusion. Vendre du vent. Vendre pour faire croire. Acheter pour croire. Acheter pour se faire être une attitude qui n'est pas la sienne. La volonté de vouloir croire être, c'est vouloir vivre l'illusion, du prestige (= du latin « praestigium » = charlatanisme), du charlatan (le désir d'être charlatanisé = d'être trompé). Si ce désir est si puissant, jusqu'à transformer nos sociétés en états médiocratiques, c'est que le moteur, la motivation qui incite à faire ses propres choix quotidiens sont dirigés par la peur, la terreur, la panique. Comment cultiver la peur sociale ? Facile, par l'excès de violence psychologique. Et, par l'excès de (faux) confort. La peur d'être violé s'accompagne de la peur de perdre son confort acquis (cru). Ça, génère ta terreur et les incohérences réactionnaires : tels les bandes, les clans, les patries pour s'entrevioler entr'humains.

Là, c'est clair, c'est compréhensible : tu vois dans quel bourbier nous nous sommes piégés nous-mêmes.

CORPS VENDUS

Pourquoi avoir vendu (pour se faire posséder = avoir) sa créativité (= sa capacité à l'exploration et la découverte de l'inconnu) pour le confort ? Pourquoi avoir opté pour la fausse commodité d'un salariat (= ta mise en esclavage) contre l'autonomie de vivre ta vie courte de découvertes de la vie ? Choisis d'avoir au lieu d'être ? Et, comment a-t-il été possible que la créativité soit devenue synonyme de nuisances ? La créativité, celle génératrice d'originalités (incopiables) développant l'imagination et motivant l'action de l'intelligence. La nuisance est cultivée à l'opposé du confort. Le voisinage revendique la nuisance pour censurer la manifestation de la musique (celle autonome invendable). [2] Pour créer une originalité, l'autonomie et la liberté sont indispensables pour l'imaginer. Poser l'autonomie (= s'agir avec ses propres lois) en nuisance signifie que l'hétéronomie (= se faire agir par les lois) est une bienfaisance. Et en effet, en ville, l'autonomie est criminalisée et expulsée : représentée par les pauvres, la jeunesse rebelle et les artistes. Les êtres humains qui se retrouvent dans ces désignations sont identifiés nuisibles aux sociétés urbaines. En effet, vivre libre est une nuisance à la hiérarchie de la subordination. Et, l'ensemble du monde du travail est fondé sur l'obéissance et la subordination : la soumission à l'autorité [3].

DIVERSION

Pour quoi agir un front (un affront = une agression) institutionnel médiocratique contre les arts et la musique ?

Pour quoi considérer et financer l'animation et le divertissement avec « l'évènementiel » (sic = « une réjouissance publicitaire ») au détriment des arts et de la musique [4] ? La réponse est toujours la même : l'asservissement volontaire. Animer et divertir, c'est créer une diversion, la diversion est une stratégie militaire d'assaut pour prendre l'ennemi par surprise et, la routine du prestige digital (la magie blanche) du prestidigitateur (de l'acteur aussi politique). Le but est de détourner l'attention du public-peuple de ce qui est important vers ce qui est futile, surtout inutile, ce, pour agir en toute liberté en secret qui est la définition du pouvoir (politique, Nathalie). La musique qui divertit est imposée à cette damnation. Pour servir le pouvoir, la musique est pervertie par le marché de la peur. Le produit majeur qui est commercialisé derrière tous les faux-semblants électroniques est : ta peur.

LE SUCRE la drogue de la soumission

La consommation du sucre entretient l'émotivité et la nervosité : 2 états qui face à une autorité (une hostilité costumée), une personnalité autoritaire (un être humain comme toi) te perturbent et te défont (à te faire abdiquer dans l'humiliation). Je le dis par expérience. 56 ans de sucre. 8 mois sans sucre, je trouve la force et la paix. Sachant que TOUS les produits de consommation sont édulcorés, on peut alors comprendre la culture volontaire d'entretenir la peur : s'impressionner (à être possédé par la nervosité et l'émotivité) de « la force tranquille » (sans sucre) qui oblige à s'abdiquer soi-même (l'autre ne fait rien, il représente cachant sa personnalité derrière l'uniforme de sa fonction le pouvoir de te violer). Et pourtant, après une (forte) contrariété on s'empresse de s'empiffrer [1] de sucre (gâteaux, glaces) croyant se rassurer (en réalité, alimente la crainte). On est toutes et tous persuadé que le sucre rassure de la violence subie. En réalité, c'est le contraire : le sucre ouvre les portes de notre intimité pour être violé. Il infantilise. Émotivité et nervosité sont des états qui font perdre le contrôle de soi.

SAVOIR

La culture pour être cultivée ne peut pas ne pas connaître les différents savoirs produits par les imaginaires. Pourtant, nous constatons journellement la contradiction de cette affirmation. L'animation empêche de connaître (ce qui n'est pas à savoir). Le divertissement empêche de se cultiver pour savoir. Là, entre regarder une série à la télé ou lire le texte que je suis en train d'écrire, tu choisis quoi ? Oui. « Lire ? Ça fait chier », « savoir, ça fait chier », « au moins, la télé, ça fait marrer, avec leurs conneries » (sic). Tu choisis de refuser de savoir, parce que t'as les j'tons, parce que t'es un trouillard que tu masques avec ta frime, ton apparence crâneuse (= qui affecte ton courage) avec tes fringues et ta bagnole. Il est clair que les nouvelles générations sont nées dans des nids à peur banalisée. « Qui crâne pour dissimuler sa lâcheté » est intégré dans le comportement compris comme une valeur qui fait tomber (amoureuse) les femmes (sic). La culture de la peur et de la lâcheté refuse de savoir le vrai et vivre du réel ; elle doit « augmenter la réalité » pour se réfugier dans le subterfuge du confort de son avatar [5]. La lâcheté masquée. L'espace du confort de la peur crue expulsée, bien que présente en permanence dans chaque écran.

Et, de ce refus de savoir, l'intelligence indubitablement dépérit, celle qui a le pouvoir par l'imagination à résoudre les problèmes qui se présentent à ta vie. Au lieu de ça, on appelle le service. Le service en panne ? C’est la panique. Ta panique révèle le vrai : ton incapacité à savoir vivre. Ce constat sans appel pour le devenir humain occidentalisé qui se règle dans l'aveuglement volontaire d'écrans qui bouchent ta conscience avec l'abondance de commérages, une autre forme de la diversion qui se marchandise. La publication massive des commérages (= dire du mal des autres) par des milliards d'égos meurtris (pour médire, juger, il faut être mal (ade) dans sa peau) empêche toute tentative de passage de l'intelligence. Une forme d'autocensure volontaire au bon sens.

LE NOEUD

Pour quoi cultiver sa bêtise ? celle qui se croit intelligente (pas celle honnête qui reste dans la limite de son idiotie). Pour vendre +. La bêtise qui se croit intelligente se régale dans la surconsommation ostentatoire (phénomène identifié anglophonisé du comportement nommé : conspicuous consumption). La bêtise se gave à en péter. L'intelligence mesure et se respecte. Intelligent, nous ne sommes pas favorables à l'enrichissement en avoirs d' « à moi, pas à toi » (sic). Vivre à avoir est difficilement compatible avec vivre pour être. Avoir enferme, être ouvre. À voir toutes les portes fermées à clé (et l'espace terrestre grillagé de zones interdites) du monde, on comprend que ses êtres humains terriens vivent pour avoir. Et pour ça, la liberté ne peut être qu'interdite. Et, interdire la liberté, favorise la bêtise qui se croit intelligente.

MOI

Quand j'affirme que je ne vis pas pour amasser de l'argent, oui, on me regarde comme un fou. Mais qui sont les fous ? Celles et ceux piégés dans une vie merdique de soumission à péage ou celles et ceux qui s'épanouissent dans une vie inattendue, de surprises ? Des 2, quels sont celles et ceux qui sourient, quels sont celles et ceux qui « font la gueule » ? Moi ? je m'évertue (pas, tuer le vers) avec persévérance à créer ce que je n'ai jamais perçu, ce que je ne connais pas. Je me réjouis vraiment à créer pour percevoir ce que je n'ai jamais perçu. Et tout mon travail de compositeur est guidé par ce désir de découvrir l'inconnu. Ce qui m'a donné d'être pionnier (big foot = grands pieds explorent les lieux inconnus) tels : l'harmonie des champs scalaires nonoctaviants, la musique polytrajectorielle instrumentale, l'exploration sonore des objets jusqu'en orchestre, la formation d'orchestres symphoniques transculturels, le pianomorphe, l'écriture ondale, la langue des lignes, le système Ephémèrôdes et tant d'autres. Tout ça mélangé, métamorphosé qui nous ouvre à des mondes inconnus.

L'AUTRE L'ENNEMI

La terreur de l'inconnu est la conséquence de la culture de la croyance de l'ennemi. Sans terreur pas d'ennemi. Et, sans ennemi, pas d'hostilité. L'hostilité est « le nerf » de la compétition. Sans hostilité (= la volonté de con-vaincre par la force) pas de compétition. Sans l'hostilité la motivation se dérobe et la compétition disparaît. La compétition (mot et sens anglais) est la con-frontation (front à front pour com-battre) de la similarisation. Pour se confronter, il faut être similarisé. La différence ne peut pas se compétitionner. Pour être concurrent, il faut être pareil. Une concurrence se réalise dans un même domaine. Le sens anglais est la convoitise du même objet (à gagner) : la rivalité (2 hommes pour 1 femme avec l'idée de la propriété exclusive de la marchandise féminine). Ça fait drôle hein, vu d'ici ! L'exclusivité a donné le monopole tant revendiqué par les anglophones (les cousins américains dominants) qui a donné la globalisation (= l'invasion mondiale du commerce occidental). Revendiquer un monopole oblige le pillage, le pillage est le moteur de la guerre (avec le viol pour humilier les populations vaincues mises en esclavages, mais pas convaincues. Seuls les vain-coeurs sont con-vaincus). Le pillage est la base du commerce pour l'enrichissement. Mes musiques sont pillées dans le réseau Internet par des milliardaires. La guerre est le contexte commercial ultime. La guerre doit être permanente pour acquérir des richesses pour gouverner (par le chantage) les autres. La guerre provoque la surconsommation : 6 années de guerre ont provoqué 30 de consommation euphorique. Il faut aussi réparer les dégâts en échange de la main d'oeuvre des vains culs. Tous les enrichis sans exception pillent, mais de manière crue légale. Notre système social est une guerre permanente où l'hostilité crée le contexte idéal de la concurrence dans le monde du travail (= torture). Aujourd'hui, dans le monde privatisé où l'argent paye des armées privées (de la sureté à l'assaut), nous allons choir dans la guerre civile des polices privées entre elles où la ville sera leur terrain des combats. La guerre est aussi un générateur de sensations intenses (une motivation suffisante pour le soldat). Mais sans soldat, un lobby privé a aujourd'hui (2008) le pouvoir de ruiner un pays entier. L'assassin économique (comme psychologique) n'est pas un criminel. Il n'est pas jugé comme criminel de guerre. Il n'est pas jugé du tout, il est encouragé. On comprend alors le degré de mépris que peut atteindre une transaction commerciale. La négociation est une compétition où tous les coups sont permis, chantage, humiliation sont des monnaies courantes. Pourtant les gagnants de ce jeu : l'élu le + riche du monde, sont vénérés comme des modèles à suivre, même s'ils ruinent la planète avec ses milliards d'esclaves obéissants. L'Occident vit de la culture de la vénération du salaud (dont les masoesclaves se réjouissent pour les élire et les applaudir).

ÊTRE HUMAIN ? ou la guerre inutile entre politiques et artistes

Cette activité humaine occidentale, de nuire aux autres, montre à quel point les êtres humains serviles peuvent se déconsidérer tout en étant franchement con-vaincus du contraire. Le déni est très puissant, à refuser de reconnaître la réalité. La peur de l'effondrement est tenace : l'effondrement dans la honte de reconnaître ses torts de nuire en permanence aux autres (pas l'effondrement dans la folie). Le déni permet de supporter l'humiliation même dissimulée, bien qu'inconsciemment sue. Le jeu de l'élu pervertit les esprits ; + des gouvernés que des gouvernants qui s'en amusent, bien que le leur le soit aussi, mais ils ne souffrent pas, il s'amusent contrairement aux gouvernés qui souffrent de leur soumission niée. Vivre par procuration n'a rien d'épanouissant, mais l'être humain esclave n'a pas l'imagination de percevoir au-delà de sa condition fatale d'esclave servile vivant par procuration la gloire de l'élu qu'il n'est pas. L'action fondatrice du pouvoir politique est la destruction de l'autonomie portée par les artistes pour créer des oeuvres d'art. Autonomie qui donne le sens de la liberté, le développement de l'imagination et de l'intelligence (à savoir résoudre les problèmes). Les arts créent ce que les politiques détruisent. L'artiste s'est désigné pour parer au désastre des politiques. L'artiste est un philosophe qui fabrique des trucs qui appellent l'intelligence endormie des gens à se réveiller. L'artiste existe depuis le XVe siècle signifie : 1/2 millénaire de domination de la bêtise. Si l'artiste est tant pourchassé, censuré et expulsé, c'est exactement pour cette raison : l'artiste empêche le politique d'instaurer une tyrannie totalitaire.

L'une des stratégies d'annihilation des artistes, a été en 1981 d'annoncer : « tout le monde est artiste » (une dérive de « tout être humain peut devenir artiste » ou « en chaque être humain, il y a un artiste », etc.) Surtout de financer tout ce monde clamant être artiste sans faire l'effort de l'ouvrage. Un ras de marée. La subvention d'État n'a jamais été adressée aux artistes, mais à tout ce monde clamant être artiste. Être artiste est la seule porte visible de sortie de secours du monde du travail salarial sans pitié ni sympathie ni joie que le monde de l'art dans sa frivolité offrait. Tout ce monde s'est précipité. Cette précipitation a créé l'amorce de notre médiocratie actuelle. Se faire croire ce qu'on n’est pas. Au XXIe siècle les arts et la musique originale sont morts pour les gouvernés incultes cultivés par la politique culturelle du monopole d'État (aujourd'hui privatisé). Mais les artistes ne sont pas morts contrairement à ce qui est communiqué. Il y aura toujours au moins un philosophe-artiste pour reéquilibrer les forces entre la bêtise et l'intelligence de l'espèce humaine. Ce qui est considéré être artiste aujourd'hui est en réalité un être humain vendu à la volonté de la médiocratie politique. Nous avons prouvé que la médiocratie est générée, entretenue et cultivée par le pouvoir politique (pour dominer) de l'élu qui exclut. Le pouvoir, c'est exclure. Empêcher et interdire. Quand ce pouvoir est faible. D'autant + s'il agit la violence répressive. À l'opposé, il n'y a pas de pouvoir politique, il y a des possibilités artistiques.

 

Notes
[1] piffre = homme pansu, panse = ventre, piffer = tolérer la présence, piffer de pif = expression du sens « gros ». « Les femmes qui pleurnichent (= abdiquent) dans leur gâteau » ne peuvent pas esquiver l'agression, ni encaisser le coup pour esquiver les autres coups psychologiques sinon physiques.
[2] nous avons expérimenté cet état de fait dans la réalité sociale de la ville : le concert de musique polytrajectophonique (spatiale) dans les jardins publics est interdit à Toulouse pour cette raison : nuisance envers le voisinage : « la musique est une nuisance » (sic). Lire l'histoire des Guitares Volantes à Toulouse : http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html
[3] La démonstration de Stanley Milgram n'a pas encore d'équivalent. Annah Arendt et Stanley Milgram se sont posé la question simple : comment est-ce possible avoir réussi à réaliser l'industrie du meurtre ? Comment est-ce possible que tous les êtres humains du pays (ainsi que les prisonniers eux-mêmes) aient travaillé à la destruction, à leur mort, à leur torture ? Comment avoir pu accepter l'inacceptable ? La réponse est effroyablement simple : « j'obéis ». « J'agis la tâche qui m'incombe ». « J'honore ma fonction ». « Je ne pense pas ». La forme de cette soumission à l'autorité du travail, de la tâche à réaliser en échange d'un chantage d'un avantage hiérarchique (= le paiement du salaire conditionnel), est totalement banalisée (pour oublier le viol) dans nos sociétés, exactement similaire à la société nazie qui génère tant d'indignations. La différence réside dans la finalité : on ne tue plus, on ne massacre plus, on éduque à obéir à consommer sa peur (+ rentable qu'un cadavre). Le travail salarié ? Une solde de soldat qui ne sert qu'à nuire aux autres. L'entrenuisance permanente maintient la totalité de la population humaine dans l'obéissance par le travail hiérarchisé. Au point que l'emploie, dont chacune et chacun est fondamentalement convaincu être un service, alors qu'il ne sert qu'à nuire par empêcher l'autre d'agir à sa guise : « T'as faim ? Paye d'abord. Sinon dégages ! ou j'appelle les flics » (sic). On devrait comprendre aisément la différence entre : rendre service (= aimer) et asservir (= haïr).
[4] La musique et la chanson sont 2 mondes distingués dans la profession. La chanson (qu'elle soit rock-noise, électro ou « folk », etc.) forme une industrie planétaire dont la musique ne fait pas partie que par procuration. En effet, composer une chanson n'est pas composer de la musique. Une chanson dure 3 minutes. Une musique crée un monde sonore beaucoup + long (et + coûteux et - rentable). Le rock progressif des années 70 du XXe siècle a presque réussi à convaincre la chanson à devenir de la musique. Mais l'assaut Jackson avec Thriller dans les années 80 a définitivement enterré cette alliance possible. La chanson ne fréquente pas la musique.
[5] L'industrie dominante américaine du divertissement globalisé à la planète entière, dans son cinéma, utilise massivement dans ses scénarios de science-fiction la prévention, à savoir : attention à vendre ta vie pour un semblant d'illusion fait dépérir ton corps humain et la société qui t'asservit dans son automation. Pourtant, la vente des « smartphones » (= téléphones intelligents) et autres écrans portables (autonomes) de diversion, même avec un prix inabordable, est en constante progression (pour regarder ces films). Cette contradiction montre à quel point l'autohumiliation du genre humain a atteint un sommet d'où on se demande à quoi va ressembler sa chute. L'Occident pourrait mourir de honte, pas d'effondrement.

 

2.
L'artiste est né à partir du moment où l'artisan a désobéi au tyran [1]

L'impressionnante censure des politiques toulousains contre notre musique révèle la réalité sociale de la position politique envers la musique (inventive et originale) dans la ville. Quelle que soit la tendance politique, elle est unanime, de l'extrême gauche à l'extrême droite : l'artiste original insoumis à la politique de censure subventionnelle précaire, doit être expulsé. Et il l'est.

Marie - Pour quoi s'attacher aux politiques ?
Sophie - Ce sont eux qui détiennent le monoplole du financement de la création musicale publique. Ainsi que le monopole policier d'autoriser ou d'interdire la musique en public dans un lieu public.

L'expérience de l'orchestre Les Guitares Volantes est parlante : des (faux [2]) gauchistes de Mix'Art (dont il semble que notre expulsion ait favorisé l'acquisition propriétaire de l'entrepôt [3]) jusqu'à la droite de la bourgeoisie provinciale en passant par le réseau culturel du ministère, ressemble à ce qu'ils se soient tous passé le même mot : « Shadow-Sky ne doit pas créer sa musique à Toulouse ». La première réaction à cette capture est le déni des auteurs, mais les faits prouvent l'intention. Et en effet, tous les moyens sont employés pour interdire la première historique du concert polytrajectophonique de l'orchestre Les Guitares Volantes en plein air (comme en intérieur). Et en effet, il n'y aura pas à Toulouse de concert public des Guitares Volantes. Nous avons touché avec l'expérience de vouloir organiser nous-mêmes, musiciens, notre concert dans un jardin public, la preuve de l'instauration médiocratique quarantenaire que beaucoup refusent encore d'admettre.

Là, c'est fait !

Nous savons aujourd'hui que les artistes [4] existent pour empêcher les dictatures totalitaires qui ruinent et annihilent l'humanité. La création empêche la destruction (totale). [5] La création serait-elle apparue en réaction à la destruction ? là, est une autre affaire.

 

Notes
[1] comme Adam qui entre la béatitude narcotique et la volonté de savoir, a choisi de réveiller sa conscience pour savoir.
[2] Les différentes étiquettes de convention idéologique de parti politique ne servent uniquement qu'à masquer la similitude des politiciens.
Cette similitude est homogénéisée par le jeu joué : celui de l'élu (qui doit s'emparer du pouvoir pour soumettre les autres). Oui... je sais... On comprend que pour ce jeu, l'étiquette idéologique du parti ne sert qu'à créer des camps adverses à se compétitionner.
[3] L'objet de la négociation entre le maire de Toulouse et le maître des lieux : « Tu vires Shadow-Sky, et le lieu est à toi ».
[4] Ces êtres humains sont rares et on constate + de courage chez les philosophes que chez les scientifiques par exemple.
[5] lire le journal de l'orchestre Les Guitares Volantes : [http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html]

 

 

1.
Le politicien a pris depuis 50 ans la place de l'artiste dans la cité par la force

C'est pour ça que la censure des artistes indépendants est permanente depuis 1/2 siècle. Le politicien a transformé les arts et la musique en diversion animatoire pour les transformer en générateurs de médiocratie. C'est pour cette raison qu'il n'y a pas d'art dans la cité, que des animations et des décorations : des diversions et des parures (pour détourner les électeurs -avec les électrices- achetés, de l'essentiel). Nous avons pu constater dans son contexte ** que vouloir et détenir le pouvoir politique relève d'une pathologie dont son moteur est une frustration profonde et niée et difficilement curable.

Ma 5ème tentative de conciliation politiques et artistes (le maire et moi) * pour sortir nos sociétés de leur médiocratie après 11 mois d'échanges ***, a le 4 mai, hypocritement bien sûr, affirmé l'expulsion des artistes autonomes de la cité. L'enjeu concret du premier concert historique de musique spatiale instrumentale interdit dans les jardins du centre-ville ** a prouvé la censure politique des arts et de la musique dans l'espace public. Et, a donné à comprendre qu'un artiste intégré est un artiste soumis à la volonté du politicien (à jouer le jeu du politicien à lui faire croire obéir tout en croyant n'en faire qu'à sa guise).

Cette expérience (et toutes les autres depuis 40 ans de placer ma musique dans l'espace public) démontre que si l'humanité désire évoluer et épanouir son intelligence, elle doit, pour la santé publique, arrêter immédiatement tous les politiciens de gouverner et en prendre soin avec sympathie intensive, car depuis l'aube des sociétés, les gouvernants et les gouvernés agissent « le crime contre l'humanité » d'empêcher par tous les moyens, jusqu'à la violence de la torture et la mise à mort, l'évolution et l'épanouissement de l'intelligence humaine.

Lettre 1 du compositeur : Réponse à la tentative d'humiliation du compositeur par le maire [pdf 36Ko]
Lettre 2 du compositeur : Prouvez-moi le contraire monsieur le maire de Toulouse [pdf 27Ko]
Lettre 3 du compositeur : Extraction de la Bête Triomphantes [pdf 53Ko]

Les concerts publics de musique ?
Ça n'existe plus ;
à la place, il y a : des diversions soniques à péage (des DSP ?)
du public acheté à élire (pour être le produit politique de sa mise en esclavage),
pour ça, le politicien s'est emparé de la place de l'artiste dans la cité.

 

Notes
* Toulouse INTERDIT
  . en 2005 la création de l'Orchestre Symphonique Transculturel de Toulouse [http://centrebombe.org/TCSO.html],
  . en 2008 la création d'opéras originaux hors les murs (du bâtiment classique opéra) par des compositeurs vivants [Les Rescapés de l'Hégémonie Culturelle]
  . en 2015 la création d'opéras originaux hors les murs (du bâtiment classique opéra) par des compositeurs vivants [à Tolerancia]
  . en 2018 la création de concerts de musiques spatiales dans les jardins de la ville [http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html]
  . en 2018 la création du Centre de Musiques Spatiales à Toulouse, alors que ville européenne de l'espace
** Voir la tentative de l'orchestre de musique trajectophonique Les Guitares Volantes [http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html]
*** Les lettres de la conciliation politiques et artistes :
1. le bilan publié en juin 2017 sur l'état de la musique savante depuis le XIVe siècle dans la ville de Toulouse [pdf 157Ko 8 pages A4], et
2. la publication des échanges de courriers avec le maire de Toulouse entre juin et novembre 2017 pour faire de Toulouse une ville des arts [pdf 1.1Mo 30 pages A4].
Puis de janvier à mai 2018 : l'échec de la tentative de réaliser la première historique de la musique polyspatiale instrumentale en plein air dans un jardin du centre-ville de Toulouse (je ne peux pas en contre partie mettre en péril et perdre ma santé, mon intégrité et ma substance créatrice contre une soumission politique) : [http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html]

 

 

mars 2018
1.
Juger / Critiquer

Il faut comprendre la distinction entre juger et critiquer : juger aigrit, critiquer épanouit. Le résultat n'est pas le même. On juge parce qu'on se plaint, parce que soi ne va pas, on n'est pas bien alors on juge. On juge pour condamner et se donner raison. Juger sert l'hostilité de la guerre. La Justice est la guerre civilisée dans une domination acceptée qui expulse l'inacceptable. Juger donne raison à sa douleur, à son malêtre. Juger entretient le malêtre. La critique par contre débusque les erreurs de jugement ou le jugement tout court, car juger induit inexorablement dans l'erreur. La critique analyse avec raison. La critique n'a pas d'investissement d'intérêt personnel sentimental. La critique n'inclut pas, au contraire du jugement ses frustrations. La critique n'implique pas soi dans ce qui est critiqué. La critique analyse, elle ne condamne pas comme le jugement. Impliquer soi dans la critique la transforme en jugement.
L'esprit critique est l'action du philosophe.

 

 

janvier 2018
1.
La motivation de vivre dans l'abruticratie

J'oscille, je m'équilibre entre la colère et la tristesse. La colère d'être humain, la tristesse d'être humain. Au milieu, ça se neutralise dans le rire, la farse*, l'espièglerie, mais si je me suis poussé vers l'une ou vers l'autre, c'est mon énergie motivante qui s'ébranle : triste, elle disparaît, en colère, elle revient en force. Pourquoi il n'existe pas d'autres alternatives ? Parlons du contexte hostile humain que je vis que nous vivons depuis les années 70 du XXe siècle (pas les années heureuses des années 60) qui précipite et conforte l'humanité dans l'abruticratie.

* farce avec un c est le mot culinaire.

 

 

décembre 2017
4.
patrie, matrie, fratrie, sorotrie et... infanterie

La patrie est la terre du père
La matrie est la terre de la mère
La fratrie est la terre des frères
La sorotrie est la terre des soeurs
Et pour les enfants ?
Il n'y a que l'infanterie.

Tant que nous ne respecterons pas nos enfants, nos sociétés souffriront d'absurdités.

 

3.
Gâchis

Si Boulez n'avait pas renié, mais assumé son côté « mauvais garçon », « queer », il n'aurait pas favorisé ces compositeurs « faux-culs » (finançables) porteurs de médiocratie (crue de bon goût et de politiquement moralement correct) qui ont envahi et ruiné la musique savante française et mondiale. Il aurait composé en maître du Sacre (du printemps) et non en cul cul indécis des oeuvres qui méritaient de la colère rock and roll au lieu du mauvais goût incertain gnangnan de la bourgeoise apeurée qui depuis (la période IRCAM à partir de 1980) ne finance plus rien de la musique. Et on ne se serait pas claché en 1984. On aurait fait de la musique qui marque.

 

2.
Geste politique d'artiste VI - faire des Villes d'Arts (et non de Guerre)

+ bilan 2017 d'échange de 7 mois de courriers avec les politiques de la ville, sans aucun début de conciliation artistes et politiques

table

entrée du bilan (= équilibre entre politique et artistique)
  du compositeur savant au maire de Toulouse
1. monsieur le maire, soyons clair
2. les arts en otage
3. comment s'être emparé des arts ?
4. ne pas confondre conciliation et confrontation
5. moyens concrets pour sortir de la médiocratie
6. zone intermédiaire du dialogue et du partage
7. la diversion abrutit
8. art social solitaire
9. névrose mortuaire
10. viol politique de l'art
11. le dire vrai ?
Table des lettres 2017
  0. confession à une proche du maire en charge de la musique
  1. Geste politique d'artiste I = Bilan de la musique savante à Toulouse depuis le XIVe siècle
  2. Réaction politique : suivi de procédure par délégation
  3. Geste politique d'artiste II
  4. Geste Artistique de Politicien I
  5. Geste politique d'artiste III
  6. Geste politique d'artiste IV
  7. Geste politique d'artiste V (le geste politique d'artiste VI est cette publication)
Rendez-vous en 2018

Remarque
Mes Gestes ne sont pas des semonces comme elles semblent être mal comprises, mais bien une description franche de la situation des arts dans la vie et dans la ville. Mes textes analysent avec précision et franchise la situation des arts dans notre société afin de sortir de la précarité culturelle que nous vivons depuis les politiques économiques de répressions des arts pour justifier un « bon goût amoral » (à l’ingérence) qui ruine la place des arts, c’est-à-dire le sens de la vie et dans la ville, pas pour les artistes, mais pour toutes et tous les autres qui formons l’humanité. Le mot juste désigne le sens juste.

Bilan de 7 mois d'échange sans parvenir à un début de mutuelle entente encore moins de compréhension. Publication de toutes les lettres échangées avec une 7ème lettre séparée en 11 paragraphes au maire de Toulouse, le 18 décembre 2017 en 30 pages [pdf 1.1Mo] pour commencer à comprendre l'ampleur des dégâts de la Guerre contre les Arts, c'est-à-dire contre nous-mêmes, êtres humains.

Dans ce bilan 2017 il est parlé en 11 paragraphes de viol-ence (= le fait de violer) d'ingérence (= l'intrus qui viole pour s'introduire et s'emparer) envers les autres, dans le but refoulé (ou hypocrite) de faire souffrir (pour dominer), dont les mondes des arts sont totalement exempts. Les arts, contrairement à la guerre (= politique de domination), développent le désir de vivre avec intelligence (= curiosité et bonheur). Quand les arts usent de violence, c'est qu'elle est synonyme d'intensité et de soudaineté, jamais de souffrance envers les autres. Mais je ne parle pas ici du revers de la violence de société : la niaiserie, qui emploie tous les moyens possibles pour masquer, nier, refouler la réalité de cette violence permanente subie et soufferte :

La niaiserie ? est le revers de la violence. Le refoulement de sa terreur à être agi par la terreur donne la niaiserie. La niaiserie est un refuge refoulé créé par la violence excessive. Constatant que nos sociétés fonctionnent dans ses échanges quotidiens de niaiseries, nous pouvons par ce biais mesurer le degré de violence existante dans nos sociétés. La niaiserie est le masque du refus de savoir entretenu par la peur qui se complaît dans le luxe (les excès ridicules de confort). Loisirs et luxe s'opposent aux arts.

 

1.
La souffrance paradoxale* des nouveaux intellectuels.les qui se (sur)médiatisent


Nous avions remarqué depuis quelques années la contrattaque de la génération née après 1968 contres les derniers penseurs de la génération précédente de la nôtre tels principalement : Foucault, Deleuze, Bourdieu, moins les autres (ils et elles ne connaissent pas RD Laing ou Mary Douglas) qui s'en prennent plein la gueule de reproches d'avoir libéré la pensée du carcan académique de la morale normale de l'ordre de l'obéissance (à la bêtise).

Pourquoi aujourd'hui tous les intellectuels qui se (sur)médiatisent (TV, Internet) portent en eux une si grande souffrance ? à se montrer sans pudeur avec un discours sans argument qui reproche + qu'il n'essaye de comprendre. Déjà, ils et elles sont con-vaincus. Aïe. Un penseur, un philosophe con-vaincu se transforme indubitablement en croyant qui est opposé au philosophe qui questionne (le croyant ne pose jamais de question, il obéit = il croit). Oui, ils et elles sont con-vaincus (affirment sans remise en question) que LES RESPONSABLES DE LEUR SOUFFRANCE sont les penseurs qui ont posé la nécessité collective de la libération de l'état d'esprit de la triade : Discrimination + Répression + Exclusion (et autres). À savoir : par et pour quoi les êtres humains se posent entre eux en ennemis ? Un noeud, pour la formation de leur frustration où le 1er mécanisme de défense bien connu des psys est : nier le fait vrai. Accuser les autres de sa propre souffrance est le 2d mécanisme de défense bien connu des psys. Dans ce cas, est contradictoire à vouloir savoir, ou : la convention culturelle de soumission pour se déresponsabiliser (pour se faire croire être en sécurité) : « c'est pas moi, c'est LUI », le dénonciateur qui par la dénonciation ne manifeste que sa peur du châtiment. Châtiment à main-tenir (dé-tenir) « l'Ordre (= l'obéissance) social » pour « l'intérêt général » (qui n'est l'intérêt de personne). Ces complaintes d'intellectuels médiatisées ressemblent à des ados pleurnichant accusant leurs parents de leur malêtre. Un acte de lâcheté. Par rapport à la jeunesse d'il y a 50 ans, ça ressemble bien à une régression sociale.

Triste Occident

Note
* para- = à côté, doxa = opinion.
paradoxe = contraire à l'attente (surprise) et à l'opinion communément admise (> qui heurte la morale dominante)
singulier : paradoxon, pluriel : paradoxa.
Cicéron heurte l'opinion en publiant Paradoxa dans la verve stoïcienne. Coutume littéraire des philosophes depuis l'Antiquité.

 

 

novembre 2017
3.
Ces TEMPLES qui bouffent de l'art

On se demande... Pourquoi construire ce type d'architecture ? avec le prétexte pour l'art, tel ce MAAT à Lisbonne ou le Guggenheim à Bilbao, ou Beaubourg à Paris (jusqu'à l'inutile flamboyante philharmonie), etc., bâtiments qui provoquent indubitablement (comme à Barcelone) la spéculation immobilière à déloger ses résidents et à ce que le vide du bâtiment pénètre dans les têtes ? C'est le type d'architecture qui efface l'imaginaire. C'est toujours pareil, le politique décide de financer avec l'argent public le CONTENANT + que le CONTENU : le représentant au détriment de ce qui est présenté. Le musée d'art contemporain de Rio est vide (avec des expos prévendues européennes et américaines) car les gens (les bourgeois locaux) ont peur de se faire détrousser par les pickpockets qui entourent le musée ! ah ah. Dans ces temples froids, comment veux-tu que les gens se déplacent pour constater quoi ? l'humiliation des artistes-croquettes pour chien prétexte au péage des salaires des esclaves ?

Le bâtiment démesuré qui ressemble + à une sculpture à représenter le pouvoir et, conçu pour être rempli ? qui reste irremplissable à l'intérieur par le fait même de l'invasion de l'espace intérieur par la présence de l'esprit mégalo de l'architecte et des commanditaires : c'est de ça dont je parle. Le contenu est dévalorisé au détriment du contenant, car ça parle de remplir un espace déjà plein (de vides). Telles, les tours de verres, symbole de domination qui ne servent à rien à l'humain. Ce n'est jamais le contenu qui est valorisé, mais le contenant qui marque « le prestige (= charlatanisme) de la puissance » politique de soumission (les tours toujours + hautes des centres-ville des capitales = « c'est moi, la plus grosse bite ». bite ? de habiter). Ce ne sont pas des espaces conviviaux dans lesquels les gens ont envie de se retrouver, c'est pour ça qu'il n'y a personne (sauf celles et ceux qui sont payés pour être là). Stoke Newington ou Toulouse semble bien + convivial (même si ça s’embourgeoise, se boboïfie, comme tous les quartiers où on se sent bien, les propriétaires vont privilégier le contenant au détriment du contenu pour louer et vendre + cher leur logement et le quartier à force sera alors déshumanisé, pour devenir comme à Paris des façades pour le cinéma).

 

2.
Aucune avancée sociale politique de l'intelligence possible ici ?

Derrière le masque de la République, en France, siège en réalité, la Royauté. Le Français se comporte en assujetti à toute position gouvernante (même s'il prétend le contraire, à râler et manifester son mécontentement dans des rassemblements*). Il est attaché au roi. Toutes les positions gouvernantes telles : un maire, un président de département, de région, jusqu'au dernier, celui de la nation se comportent comme des rois : ils trônent. En pire ils se comportent en empereur : ils empirent, car la qualité de l'empereur est de maintenir en activité la guerre permanente (un roi est sensé entretenir la paix**). La guerre, économiquement, est l'activité la + rentable (par : le pillage). La destruction installe la domination, la construction puis l'exploitation. Exemple, le continent africain est globalement exploité par les Occidentaux.

Généralement, ce sont des êtres humains lâches (= sans courage ni cohérence) qui se cachent derrière le titre : le déploiement de l'armada policière qui « protège le roi » (pas les citoyens) le montre. Pourquoi déployer une telle force (sur)armée (divisée et multipliée en plusieurs spécialités d'agressions) pour 1 seul homme contre des civils désarmés ? Le protéger de quoi et de qui ? De quoi a-t-il peur ? La police ne protège pas l'homme, elle protège le titre : les personnes changent, le titre reste et demeure. La police protège sa propre obéissance, avant tout (car avec le règne de l'entente et de la liberté des désobéissants (= des indépendants) qu'elle combat, elle perd son emploi : le pouvoir de la permission d'agresser des êtres humains désarmés). Avant l'institution policière (instituée au XVIIIe siècle), l'homme armé disait : allégeance***, « prêter (= donner pour un temps) allégeance (en s'agenouillant) » pour remettre sa volonté au roi (pour la durée de la guerre, pas +). Aujourd'hui, la police entretient la guerre civile permanente (c'est son emploi).

Avant le XVIe siècle, on confondait obéissance et fidélité, aujourd'hui on confond obéissance et respect. La police protège, cultive et entretient sa violence (à protéger les rois) qu'elle déploie envers toutes celles et ceux qu'elle considère être une menace : en fait, contre tous et toutes qui ne son pas le roi et sa cour (= le privilège d'être des intouchables incondamnables ; emprisonnés, ils gardent leurs privilèges). La limite de la permission de tout pouvoir faire, réside à ne pas mettre en colère « le peuple » (= les autogouvernés) qui par son soulèvement provoque la chute du roi (la personne derrière le titre). Avoir peur de la foule en colère est le traumatisme de tout gouvernant. Même si la foule est toujours perdante dans l'affrontement contre les « forces de l'ordre », le soulèvement se termine toujours en massacre (= assassinat civil en masse) où se réalise la folie meurtrière de la jouissance du bain de sang (le rituel du sacrifice). Un homme s'engage flic pour ça. Armé, il tue (criminel par autorisation). On n'est pas secouriste, pompier, ou médecin avec un uni-forme-armure et une arme de guerre.

Voilà ce qui fait qu'aucune avancée sociale politique de l'intelligence à vivre ensemble n'est possible. Celles et ceux qui ne s'agenouillent pas et ne reconnaissent pas la souveraineté du titre roi (refusent le royalisme et l'impérialisme) sont minoritaires et impuissants à changer le système millénaire fondé sur la violence (l'antipathie contre la sympathie qui annihile la guerre). Le socle de l'esclavage est solide et il sert à ça. Le salariat ? est l'assujettissement volontaire de l'être humain qui se met en esclavage fondamentalement nié qui montre pourtant la masse humaine travaillant (s'autotorturant) pour le (l'idée du) roi (pour rien).

Notes
* Refuse de travailler (= en faire le moins possible), mais ne refuse pas « d'être occupé » pour recevoir son salaire.
  La règle du salariat est : en faire le moins pour en recevoir le plus (de l'argent).
  Qui par le salaire est nécessairement insuffisant, sinon l'emploi serait vacant.
** mais si le titre existe, c'est pour entretenir la guerre.
     En temps de paix, tout gouvernement est inutile.
*** Emprunté à l’anglais « allegiance » = loyauté, aussi du latin tardif « liticus » = qui s’engage à un seigneur.

 

1. [le 22]
Geste Politique d'Artiste V

Je me demande monsieur le maire si vous méprisez ma voix de compositeur dans la politique de la création de musiques originales ? qui à Toulouse reste animatoire, conventionnelle et décorative, au point de faire fuir les artistes originaux ce, depuis de nombreuses décennies. Les autres ? survivent dans la pauvreté imposée et l'isolement.

La condition essentielle pour faire de Toulouse une Ville des Arts et non un semblant d'animations culturelles vendues qui est la manifestation politique du mépris envers à la fois le public et à la fois envers les (vrais) artistes. Confondre un parc de loisir avec les arts prête à sourire de désespoir. Il doit d'abord se réaliser une entente mutuelle, une compréhension mutuelle entre artistes et politiciens.

La commande de la ville de Toulouse aux artistes est une part essentielle de cette entente. De remettre en place l'action millénaire de la commande aux artistes, retirée avec « la politique culturelle » à partir de 1981. Il ne s'agit pas « des appels à projets pour des candidats » (sic) avec des exigences politiques qui transforment l'oeuvre d'art en divertissement.

Si le projet culturel de la mairie est d'attirer le tourisme, en effet on se demande en quoi ça concerne les arts ? Les oeuvres d'art et le tourisme ? Ou c'est « vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué » ou c'est « mettre la charrue avant les boeufs ». Utiliser les artistes comme attracteurs touristiques ? c'est bien ce que je dis, vous considérez les artistes comme des amuseurs à animer des foules désoeuvrées pour qu'elles délient leurs bourses et dépensent leur argent ici à Toulouse. Faire de Toulouse un « parc d'attractions » ? C'est-à-dire financer le contenant au lieu du contenu à long terme médiocratise la pratique artistique. C'est ce que nous vivons depuis les politiques culturelles hégémoniques qui méprisent profondément les artistes et leurs oeuvres.

Je vous ai rédigé en juin dernier le bilan historique de la musique savante à Toulouse depuis le XIVe siècle pour constater la pauvreté musicale à Toulouse. Et agir en conséquence.

Écrire : « Toulouse est riche d'une tradition musicale et lyrique établie au fil des siècles. Les atouts sont également nombreux au niveau de la diffusion, de la formation professionnelle et de l'enseignement artistique, des pratiques amateurs, jusqu'au secteur de la production. Les festivals de musique peuvent, en coordonnant leur communication, donner un impact fort à cette dynamique. » ?
Pourquoi se mentir ? Il n'existe aucune tradition propre à Toulouse concernant la musique, car il n'existe aucun soutien à la création musicale originale. L'enseignement musical à Toulouse ne donne et n'a donné aucun artiste reconnu internationalement. Les festivals agissent en censeurs et favorisent un mainstream étranger dominé et gouverné par les Américains qui en échange interdisent syndicalement les concerts des artistes français aux États-Unis. Il n'existe aucune politique à Toulouse pour développer l'originalité artistique.

Si vous ne consultez pas les musiciens originaux reconnus internationalement (nous sommes si peu à Toulouse) pour construire votre « Étoile de musique » à quoi servira le site ? à promouvoir les mêmes fadeurs « grand public » pour séduire les électeurs ? Le contenant vient après le contenu, pas avant.

Organisez une rencontre avec les intéressés.es, car en vous appelant vous, je suis tombé sur monsieur Bertrand (?) me disant que c'est vous qui proposez les rendez-vous et par écrit. Est-ce vrai ?

Mathius Shadow-Sky

Rappel des enjeux :
. Commande de la Ville de Toulouse aux artistes (pas à des candidats)
. création du CENTRE [noninstitutionnel] DE MUSIQUES SPATIALES à Toulouse

En pièces jointes :
. 5ème lettre : geste politique d'artiste V [pdf 47Ko]
  pour l'ajout d'une pierre d'entente à l'édifice de la ville des arts : la création de mon oratorio : 1 9 6 8, pour mai 2018 à Toulouse.
  journal de la création de l'oratorio : http://centrebombe.org/livre/2018.html
. Et, encore une fois le Bilan de la musique savante à Toulouse depuis le XIVe siècle en 8 pages [pdf 157Ko]
. Le chantage conditionnel, en 5 pages, nommé : Appel à projets culturels de Toulouse Métropole avec 1 : objectifs (parmi les 12 celui-là « Garantir la liberté de choix et de diversité des pratiques culturelles » est en contradiction avec cet « appel » puisqu'il est conditionnel : la condition est un chantage qui supprime le choix), 2 : attendus (animatoire, nouveau et « construire l'identité culturelle de Toulouse » sic), 3 : personnes éligibles (= toute personne morale en règle avec la législation française sociale et fiscale, un artiste), 4 : conditions administratives et financières, 5 : contenu du dossier, 6 : procédure de sélection (= adéquation aux critères et favoritisme), 7 : droits d'utilisation liés à la publication des résultats (= Toulouse Métropole s'empare pendant 5 ans de la totalité des droits de l'auteur), 8 : dépôt des candidatures et calendrier + le dossier administratif exigé. [pdf 96Ko]

 

 

octobre 2017
1.
Toulouse : Ville des Arts ? « Commande de la ville de Toulouse » aux artistes (qui enchantent qui dérangent par leur audace, leur originalité, leur passion de savoir explorateur hors norme du conforme, qui ne reproduisent pas l'ordinaire par peur de se faire rejeter de sa communauté, de courageuses novatrices et courageux novateurs qui alimentent l'évolution de l'humanité à sortir de sa limitation : ça, ça se comprend.)

Lettres au maire de Toulouse pour faire de Toulouse une Ville des Arts : geste politique d'artiste IV

2 lettres datées du 13 et du 23 octobre 20017 pour la réalisation générale de Toulouse ville mécène des Arts et en particulier ouvrir des espaces de travail dans la ville pour les artistes.

Lettre du 13 : Faire exister la musique (spatiale) les arts (de l'espace) à Toulouse [pdf 36Ko 2 pages A4] et Les Guitares Volantes
Lettre du 23 : Toulouse, ville des Arts et des Sciences de l'espace (pas la réputation d'une ville secondaire d'animations et de décorations culturelles) et, création du Centre des Musiques Spatiales à Toulouse [pdf 47Ko 2 pages A4]

 

Voici un 1er questionnement reçu, concernant ma lettre du 23 octobre adressée au maire de Toulouse, écrit par une personne qui me connait bien, et que je publie sous forme de dialogue :

D - À bas tes parenthèses !!!!!!
M - La parenthèse sert à insérer une autre pensée liée à la pensée de la phrase, c'est tout. Ma pensée n'est pas linéaire, elle est matricielle.

D - Pourquoi envoies-tu ta lettre à d'autres qui ne sont pas concernés par ton besoin de rendez-vous ?
M - L'enjeu ici n'est pas que la rencontre, mais créer à Toulouse la « commande de la ville de Toulouse » aux artistes et je ne suis pas le seul concerné. Car il s'agit de faire comprendre aux politiques, qui détiennent les clés des salles et des coffres, de ne pas considérer les artistes comme des ennemis, mais des alliés (comme d'ailleurs tous les êtres humains, y compris les pauvres et les rebelles) pour épanouir la cité AVEC les oeuvres des artistes et non décorée d'oeuvres d'artistes. L'enjeu est de comprendre que financer avec « le budget de la culture » uniquement le contenant, c'est-à-dire les salles préprogrammées, les festivals et autres animations pour divertir les foules, revient à mépriser à qui ces diversions s'adressent. Financer le contenant = les oeuvres donnent aux gens la possibilité de les discuter, voire de vouloir les comprendre ce qu'il y a à vivre à travers elles. C'est empêcher la médiocratie d'avancer dans les esprits déjà bien enlégumés (par la télé) = à oublier volontairement d'exister.

D - Pourquoi parles-tu de mépris des institutions ?? Peur d'être méprisé ?... Ça fait tout de même Caliméro qui sait mieux ce qui est bon et juste.
M - As-tu lu le « grand finale » du Mouvement du Monde, attaché [au format pdf] ? [http://centrebombe.org/livre/app.13.2.html] L'institution est la matérialisation sociale des noeuds psychologiques de chacun : une prison de l'obéissance sociale autogérée par ses propres prisonniers. Cette analyse est conséquente des analyses de Mary Douglas, Ronald Laing, Mircea Eliade, Michel Foucault, et d'autres penseurs. L'institution méprise le particulier pour « l'intérêt général » qui n'est l'intérêt pour personne. C'est le fondement de la société de l'obéissance. Ce désir d'obéir = remettre sa volonté à l'administration est motivé par la peur de vivre sa vie à soi, soi-même.

D - Dommage, car je sens tes critiques sur leurs croyances des autres !
M - La croyance ? (ça devrait être su) est une pathologie de la pensée. Croire empêche de penser.

D - Après tout nous sommes tous libres (...)
M - Tu crois vraiment ça ?
M - L'institution sert cette hypocrisie de croire (au « meilleur des mondes » sic) à autre chose de ce qui est réellement en jeu. L'institution se constitue des peurs et de la remise de sa volonté pour être administrée par une machine. L'administration = nous, administrés, utilise la propagande du mensonge pour se figurer l'état d'un État idéal inexistant. L'art de nier l'évidence. Oui, les consommateurs sont des idéalistes qui ont transformé la planète en poubelle. Le mensonge institué nie la vérité qui sert à nous étouffer nous-mêmes = à stationner par nous-mêmes dans sa souffrance (= sa prison) pour obéir (= remettre à l'autre sa volonté, car souffrant on ne peut qu'obéir), tel être malade ou blessé, seul.e tu as + de chance de mourir qu'auprès d'un médecin, mais le monde de la médecine entretient la maladie qui est son capital d'actions.

D - En ce moment c'est le divertissement qui prend la place (des arts) !! À toi de faire la tienne sans mépriser ce qui est en place.
M - Ma place et mon rôle, je l'ai déjà, je compose de la musique et j'écris mes analyses sur l'état du monde des êtres humains dont je fais partie. Si le divertissement prend toute la place publique, pourquoi dois-tu t'incliner (= abdiquer) toi en tant qu'artiste croyant respecter (confondu avec : « obéir aux règles sous peine de punition ») à nier ton rôle d'artiste dans la société, dans l'humanité : celui d'épanouir les états d'esprit ? Tu agis alors à la fois une contradiction et une abdication. Les sociétés, c'est su, vivent mal d'insignifiances qui masquent le réel (et là, en +, avec le « casque immersif », pire que la télé « surround » (= encerclant, assiégeant) on fait des gens, des autistes artificiels). Cette emprise à nier, c'est le travail de l'institution, c'est-à-dire : NOUS, société qui conforme ses jeunes individus. La réelle question de fond est : pourquoi vouloir détruire nuire réduire sa vie ensemble ? ou désirer vivre l'état de médiocratie ?

D - Je ne comprends pas la relation entre ta demande de rendez-vous et ta critique sur les institutions ?
M - Il s'agit de démarrer des collégiales noninstituées sorte de capitouls des arts pour épanouir les esprits assemblés dans la ville. Mes lettres posent les repères de la négociation.

D - Quand je lis ta lettre, j'ai la sensation que tu te laisses aller dans tes pensées, tes désirs, tes colères, tes injustices... Mais tu oublies ton interlocuteur et le sens de cette lettre en partie ! C'est mon sentiment !
D - Du coup je ne comprends plus très bien où tu veux en venir ?
M - Je n'oublie pas mon interlocuteur, car c'est lui qui détient les clés des salles et du coffre (sinon, je ne m'adresserais pas à lui). Si mes lettres s'adressent à lui et à ces collaborateurs et collaboratrices, c'est pour réaliser les créations multiples visibles et audibles dans la ville, dehors, en dehors des institutions afin d'épanouir les arts dans la ville (tu as lu mon bilan de la musique savante à Toulouse depuis le XIVe siècle ?) et non l'animation et, avec pour la musique ma proposition d'interconnexion des orchestres toulousains pour offrir une palette élargie et intergenres aux compositrices et compositeurs, qui se généralise dans la « commande de la ville de Toulouse » aux artistes, et pour la pratique de ces arts (ah ah, césar), il leur manque les locaux (ateliers, laboratoires de recherche, etc.) et les investissements nécessaires à ce que la ville soit reconnue comme ville des arts et : ne fasse pas fuir tout le commerce qui gravite autour ; en gros. Par ça, nous allons savoir s'il existe cette volonté ou non de faire de Toulouse une ville des arts, dans la négative, cette forme de pouvoir politique de la ville aura reconnu le mépris envers ses électeurs. L'enjeu en effet est fondateur.

D - Tu critiques pour obtenir, comme pour instaurer une pression sur sa responsabilité à ta réalisation d'artiste ou de groupe.
M - Je propose toutes les pensées pour engager le dialogue qui a commencé en août dernier à l'envoi de sa 1re lettre. Voir en juin, quand il me dit rencontrer pour la 1ere fois un compositeur (nous avons le même âge), d'où le bilan de la musique savante à Toulouse (désastreux) pour savoir de quoi on parle et qu'est-ce qu'on agit. Je suis en + soutenu par les artistes de la région et d'ailleurs, au-delà de Paris, à persévérer dans ce sens.

D - Tu parles que très peu des profondes raisons de tes besoins et tu les associes aux erreurs des institutions ! Tu sembles ne pas accepter le pouvoir des autres, du coup, je pourrai penser que tu cherches à les culpabiliser en leur mettant la pression avec tes commentaires/parenthèses !! c'est drôle !!! Ça fait révolté qui veut qu'on lui donne tout ce qu'il a besoin parce qu’autour c'est caca !!
M - C'est un peu ça, je suis indigné à ce que les politiques se sont mis à guerroyer les artistes, à les appauvrir en leur retirant tous les moyens à créer leur art par eux-mêmes et à ce qu'existe leur art en public. L'art majeur est confidentiel depuis bientôt 1/2 siècle et le résultat est la médiocratisation sociale (= assimilarisation pour égalisation pour uniformisation = annihiler la diversité). Ça pour quoi ? La domination politique a paniqué à l'idée que la liberté puisse exister en société. Il est temps d'en finir avec la panique.

D - Ce serait plus intéressant de connaître l'intérêt pour les guitares volantes, de cette salle de répétitions ? Pourquoi le besoin d'une salle de concert ? etc. Et qui sont actuellement les Guitares Volantes ? Qui sont les artistes ? etc.
M - Les Guitares Volantes représentent le manque qui existe quant à épanouir un art déjà bien présent depuis une quarantaine d'années : la musique de l'espace qui est réduite au « surround » et aujourd'hui à « l'immersion » : vivre un espace plat avec des objets (numériques) qui orbitent autour de ta tête, aïe, c'est très réducteur (la Terre n'est pas plate). L'espace réel ce n'est pas ça. La « réalité virtuelle » ou « augmentée » (sic) est la conséquence de la médiocratie sociale : la conséquence de gouverner par le mépris la foule débilitée pour être contenue et obéissante, car il s'agit bien de ça : « gouverner des ignorants trompés en masse à leur faire faire des choses qu'ils ne feraient jamais d'eux-mêmes ». C'est le gouverné qui donne sa volonté, pas le gouvernant. Mais c'est le gouverné qui donne et se prive volontairement de sa liberté, pas le gouvernant (qui vit « au-dessus » des lois). La liberté, elle, ne se gouverne pas, elle se vit. Le politique est convaincu que la liberté sociale annihilera son rôle de gouvernant, en effet : de dictateur il devient arbitre. Et tout le monde a la parole.
M - Toutes les infos sur Les Guitares Volantes sont là : http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html

 

C'est vrai qu'à Toulouse, une opportunité se présente à ce tournant social de notre civilisation, avec un avantage important comparé à Paris : l'institution à Toulouse n'est pas autant rigide qu'à Paris (l'accommodement est + favorable) bien qu'elle s'efforce du contraire, ce qui permet de créer dans cette ville un passage en douceur entre la domination hiérarchique qui perd par médiocratie le sens de son autorité et l'habilité d'organiser le sens social des esprits qui changent par le contexte fondateur qui change nos sociétés. Le fait de passer par les arts sert à réconcilier ce que les politiques se sont toujours efforcés de désunir : le savoir avec le faire (pour dominer + facilement) où l'un fait mais ne sait pas et l'autre sait mais ne fait pas.

La forme de la communication numérique horizontale (sans hiérarchie verticale, où le savoir était inaccessible sous l'argument du mérite) provoque l'effondrement (en douceur = sa perte de sens => se fige dans l'inaction au regard des nouveaux besoins publics) de l'institution dominante ; celle qui détient les biens et qui les distribue (ou pas) aux méritants (sachant qu'un méritant relève du favoritisme bénéfique à ceux qui attribuent les mérites, ce qui signifie être une corruption = prétendre un acte pour un autre en se mentant volontairement à soi-même). Le mode de gestion et de distribution des biens pour l'humanité ne peut pas ne pas changer, car c'est déjà en cours depuis + d'une vingtaine années.

Avec Internet, les pyramides hiérarchiques de nos sociétés autoritaires s'aplatissent petit à petit. Le savoir n'est plus un secret, il ne peut plus être secrètement gardé. Pourtant la répression violente illégale, envers les populations qui s'informent (ce qui délégitime les gouvernants), avec le faux argument entre autres du copyright et du droit d'auteur (car volé aux auteurs) et, vouloir reproduire nos sociétés à péage sur le réseau libre (où son accès payant est une malversation), ne change pas l'état d'esprit de l'échange et de la gratuité que la forme fondamentale du réseau impose (on pense à Marshall McLuhan). En effet, les restrictions, interdictions et censures des gouvernements n'arrêteront jamais le désir entre êtres humains d'échanger gratuitement librement le savoir. Une dictature ne fait qu'amplifier cette nécessité. Donc, au lieu de considérer les gouvernés tels des abrutis obéissants et peureux en s'amusant à les terroriser pour les empêcher de penser, n'est-il pas temps de cesser ces enfantillages et de passer à l'épanouissement de l'humanité, c'est-à-dire travailler à ce que nos intelligences nous donnent les capacités de comprendre et de résoudre les problèmes et d'arrêter de se nuire les uns les autres pour rien.

 

 

septembre 2017
2.
l'ÉCOLE ? un processus d'ASSIMILARISATION

ÉGALITÉ = SIMILARITÉ

Sous l'idéologie : « tous les êtres humains sont égaux (en droit) » qui chaque jour est contredit, il y a la confusion qui assimile égalité avec similarité. Que l'égalité est octroyée uniquement quand la similarité est réalisée (pour les étrangers ça se nomme : l'intégration. L'intégration est un processus qui demande l'abandon de sa culture de naissance pour sa culture d'adoption tout en vivant l'humiliation quotidienne de l'idéologie du racisme). L'éducation (= similariser) est examinée (tous les examens) pour la conformité (de la similarité). La confusion volontaire entre égalité et similarité est réalisée, par nécessité crue : la nécessité du monde du travail obligatoire (= l'esclavage) mécanisé (= obéi) et dominé (= commandé). En quoi l'esclavage est-il nécessaire ? il est nécessaire à servir la frustration qui doit se satisfaire du confort du luxe (idéologie du bien-être du corps contre celle de l'esprit datant de la Renaissance). En effet, imaginons toutes les différences de chaque être humain cultivées ; il serait alors impossible de former une « masse salariale » (la classe d'esclaves) homogène acceptant les conditions humiliantes imposées dans leur travail (pour servir le luxe). La similarisation des différences de chaque être humain convainc à croire la justice des droits similaires pour tous. En réalité la similarisation donne la compétition, la jalousie et l'acceptation de la guerre comme phénomène naturel humain ; ce qui est faux. Similariser les différences des êtres humains (pas tous) crée les hostilités de nos sociétés, sa hiérarchie compétitive pour la guerre perpétuée.

FRATERNITÉ = CONCURENCE

Sous l'idéologie : « tous les êtres humains sont frères (pour ne pas se nuire) » qui chaque jour est contredit, il y a la confusion qui assimile pauvreté avec solidarité (= entraide). Que la pauvreté est une nécessité au monde du travail imposé (aussi accepté avec fatalité, ne percevant aucun autre choix). En effet, riche, on ne travaille pas, on commande (à nuire).

LIBERTÉ = NUISANCE

Sous l'idéologie : « tous les êtres humains sont libres (de ne pas se soumettre) » qui chaque jour est contredit, il y a la confusion qui assimile la liberté avec la décision. La décision de se soumettre, la décision d'obéir, la liberté d'ordonner les autres (facile de retourner le sens !). En réalité, nos sociétés ne donnent aucun choix que : survivre par le travail précaire (= inutile et pas assez payer pour tout payer ce qu'il y a à payer). La liberté de la société à péage qui oblige tout être humain à payer sous peine de punition. Une instauration quotidienne de la terreur au nom de la liberté de nuire aux autres, de les soumettre à travailler dans l'ingratitude et ce toute leur vie. Pour quoi ? pour créer le luxe du confort hors de prix inaccessible à la pauvreté.

Ces 3 valeurs :  être similariser pour se concurrencer pour se nuire, sont inculquées à l'école (soutenu par les parents) au nom du « respect ». Le sens du respect envers l'autre est détourné dans le sens du respect des règles, des lois. Le mot « respect » signifie en réalité : « obéir aux règles et aux lois sous peine de punition ». La punition-récompense est le moyen de dressage des animaux domestiques et des enfants à se similariser dans l'obéissance à accepter la vie merdique de la servitude (= non épanouissante) dans l'appauvrissement et dans l'enrichissement à stationner dans l'ignorance à ne pas vouloir faire l'effort de lire (les messages des philosophes) pour réfléchir et comprendre ce qui t'arrive : que « tu t'es fait rouler » (par toi-même). Le riche comme le pauvre.

La réelle différence entre le slogan pétainiste TRAVAIL FAMILLE PATRIE et le slogan républicain LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ n'est pas éloignée :
LIBERTÉ = TRAVAIL
FRATERNITÉ = FAMILLE
ÉGALITÉ = PATRIE
Une action typique du mensonge institutionnel. Car ce qui compte, n'est pas le sens, mais le fait de la domination éternelle des uns envers les autres.

Les manuels scolaires ? Des livres de propagande. Sinon, quel intérêt de réécrire ce qui est déjà écrit dans d'autres livres ? Autrement qu'à mentir aux enfants ? À graver dans leurs mémoires les mensonges à croire (= prendre pour vrai) et à obéir (= la discipline) ; tout ça, en restant (bien sage = abdiqué) dans sa classe de naissance dans laquelle l'enfant est obligé de rester. Toute cette déformation de l'esprit porte un nom : « l'éducation nationale ».

 

1.
La jalousie ?

Elle est la conséquence de l'esprit de compétition.
Pour être en compétition, il faut se croire similaire à l'autre (jalousé.e).
Or tout être humain est différent, et les différences ne se mettent pas en compétition, elles se complètent.

Comment est-ce possible de vivre cette jalousie et vivre (toute) sa vie avec cette jalousie ?

La croyance sociale de l'obligation de compétition est inculquée dès l'enfance avec le sens du mérite = la récompense (la corruption) puis adulte, avec la gloire (les applaudissements et les trophés). Le mérite donne l'outil à la mise en compétition, avec la provocation : « t'es pas cap » (= tu n'es pas capable de faire ça). La déconsidération (= le mépris) pose l'enfant à la recherche de reconnaissance et considère la compétition comme une nécessité imposée par ses parents (« une étape d'ascension sociale » sic) pour se faire aimer*. Le professeur joue le rôle de censeur (à juger l'enfant avec sa censure) en marquant une note (exigée par ses supérieurs) évaluant le mérite de l'obéissance au devoir imposé (trop souvent hors contexte) qui se confond avec « la valeur humaine » de l'enfant. Cette confusion pose la conviction de « la compétition naturelle » (sic) pour légaliser et valider la guerre. Le poison de la croyance du mérite est injecté, l'enfant est piégé et l'adulte est infecté, prêt   à gâcher toute sa vie.

À quoi cette (fausse) compétition est-elle nécessaire ? Elle est inutile et frustrante.

Par contre dans le monde du travail obligatoire (= l'esclavage), la compétition accompagnée de la jalousie concentre la personne piégée dans le noeud de sa souffrance à tout faire pour nuire aux autres (concurrents) persuadée ainsi soulager sa peine pour obtenir l'emploi qui sans ça, serait ignoré. Les employés sont occupés à se chamailler l'emploi et une fois l'emploi obtenu, à se chamailler la « promotion » (ce croyant + important, mais toujours « aussi mal » payé = humilié). Dans l'échelle de la hiérarchie celles et ceux « en dessous » sont méprisés en sous-merdes (en dessous du cul, sous la merde ?). C'est ça la société du faux mérite (de la merde en dessous de ta merde) qui crée la désolation de la grande part de la société (sa paupérisation) pour favoriser l'enrichissement de l'autre petite part (= l'entretien de celle autoprivilégiée). Il s'agit de créer dans l'esprit capturé « la nécessité de la frustration » pour la subir et la souffrir comme un fait nécessaire à la vie sociale : ce qui, bien sûr, est faux.

Aïe, vivre toute sa vie, menti à être persuadé que c'est comme ça et pas autrement, aïe.

La compétition scolaire est la première créatrice de l'obéissance à la souffrance sociale (comme l'armée ensuite) et formatrice au monde du travail obligatoire tel qu'on le connait avec son chômage et ses salaires insuffisants à vivre une vie décente (l'esclavage « moderne » avec le confort « moderne »). Les chômeurs sont des hommes et des femmes libérés du travail ; pourtant ils souffrent à ne rien faire à ne pas être employé (à une corvée inutile) mal payée, montre à quelle profondeur dans leurs corps, la maladie sociale de la dépendance et de l'humiliation atteint ses sujets.

La jalousie ? elle sert à perpétuer la guerre pour entretenir la vente massive des armes qui profite à une minorité.

 

Note
* mais + on monte dans la hiérarchie + on se fait envier et détester.

 

 

août 2017
2.
Toulouse : Ville des Arts ? est-ce, c'est possible

Réponse au maire de Toulouse pour faire de Toulouse une Ville des Arts : geste politique d'artiste III

Ma lettre en réponse à la sienne ci-dessous [pdf 57Ko 3 pages A4] datée du 24 août 20017.

Que dit ma lettre ?

Elle montre qu'à financer le CONTENANT : les programmateurs, les commissaires d'exposition, les directeurs de théâtres, et non le CONTENU : le travail de création artistique directement à l'artiste (sans intermédiaires), cela crée une société de censure, d'abus d'autorité, et de bêtise. C'est cette politique qui depuis 1/2 siècle nous a mené à notre médiocratie actuelle et nous enfonce dans l'idiocratie. Cette « politique culturelle » [de censure] = à subvention conditionnelle favorisant l'idéologie politique gouvernante, a créé aussi ce que les politiciens ne comprennent pas : le désintérêt de (presque) toutes et tous à vivre dans une dictature idiote (les dictatures sont toujours idiotes) qui démotive tout le monde à agir les uns pour les autres. La dictature « du confort » généralise l'égoïsme, la souffrance, l'hostilité, la solitude (les dictatures générant la misère favorisent le contraire dans une grande souffrance). Instaurer une dictature est motivée par une frustration profonde (terreur + souffrance) des dominants et des dominés à vivre de vengeance. La dictature est une vengeance personnelle envers tous les autres êtres humains (serviles). Ça se nomme aussi « la fracture du lien social » qui en soi ne veut rien dire (le lien social brisé signifie l'inexistence des sociétés humaine) que : la démotivation agressive de vivre en société. Le rôle fondateur des artistes est, avec leurs créations originales et uniques, d'entretenir ce « lien social » (le sens de la vie, l'amour de la vie) qui crée le sens de vivre ensemble, dans les agglomérations = villes (= ensembles de bâtiments).

Ces 7 décisions concrètes proposées :

1. Organiser une rencontre avec tous les chefs d'orchestre de Toulouse.
2. Se mettre d'accord sur une politique de commande aux compositrices.eurs
    . Montant de la commande (pour 1 année de travail)
    . Fréquence des commandes annuelles en fonction du budget alloué, la question est : combien de créations par an ?
3. Se mettre d'accord à mélanger les musiciennes.ns de tous les orchestres en fonction de la proposition musicale
    . implique de Lister toutes les musiciennes et musiciens à Toulouse désirant participer aux orchestres
    . une Page web telle : toulouse.fr/musiciennes.ns.des.orchestres.a.toulouse.html
4. Lier toutes les salles de concert à Toulouse pour placer un orchestre en fonction des dispositifs nécessaires disponibles.
5. Tout orchestre a besoin d'un lieu de répétition. L'orchestre formé spécialement et commandité pour la musique doit pouvoir répéter la musique dans une salle appropriée. Entre 2 et 100 musiciens, avec technologie ou pas, les besoins ne sont pas les mêmes.
6. Compositrices.teurs et musiciennes.ns sont rémunérés sous le code APE des impôts 900 3B qui permet la facturation sans TVA pour la création artistique. Le Trésor Public ne considère pas la création artistique comme un bénéfice commercial. Ça doit être respecté.
7. L'oeuvre ne peut pas être enregistrée à la SACEM, les "droits d'auteur" seront versés directement à l'auteur.e

 

1.
Réponse du maire de Toulouse à propos du Rapport sur la CREATION MUSICALE ORIGINALE SAVANTE à Toulouse

Geste Artistique de Politicien I

Sa lettre [pdf 721Ko 2 pages A4] datée du 11 août reçue le 21 août.

Le rapport.sur.la.CREATION.MUSICALE.SAVANTE.a.Toulouse.et.ailleurs.pdf
en version 2 (précision du sens du "grand public")

 

3.
la politique, la culture du faux-artiste

L'argument surentendu et faux : IL Y A TROP D'ARTISTES découle d'un fait précis qui s'est passé dans les années 80.

La masse des faux-artistes sont issus du chômage : une part de la jeunesse et aujourd'hui leurs enfants des années 80 marginalisée et désoeuvrée par dégoût du système social asservissant. Puis elle s'est égarée (= être là, alors qu'il faudrait être ailleurs) ne sachant pas quoi faire de leur vie dans un contexte social servile, et finalement se laisse prendre à être convertie = achetée par la « subvention » du ministère de la Culture et vendue à la domination de la « politique culturelle » pour animer « le grand public ». Les 45 milliards annoncés pour la culture en 1981 ont créé une onde de choc d'espoir dans le milieu de la jeunesse appauvrie et désoeuvrée du chômage. Puis d'autres milieux, telle la jeunesse issue de la classe moyenne, cette classe qui excelle dans la fadeur (confort) de vivre. Dans ces esprits mal-heureux, devenir « artiste », c'était devenir libre (ce qui n'est pas faux), à pouvoir faire ce qu'on veut (ce qui n'est pas faux), à ne pas dépendre de la hiérarchie sociale (humiliante) pour vivre, ce qui est aussi vrai, mais uniquement pour celles et ceux qui ont suffisamment de courage pour ne pas se faire acheter. Or, « la politique culturelle » offre exactement le contraire : la subvention (comme le salaire) toujours insuffisante pour forcer pour occuper ces « marginaux oisifs » à courir après. (Le régime des intermittents du spectacle a été instauré dans ce sens : courir après son cachet). La politique culturelle a ajouté un grand nombre d'activités inutiles aux arts, mais « utiles au contrôle des populations marginales ». Tel le temps de s'occuper : à obtenir des financements, à « faire des dossiers », à gérer des associations avec la précarité salariale des « contrats aidés » (sic), à forcer ces faux-artistes à devenir chefs d'entreprise d'association (sic), mais sans capital, à faire le travail des fonctionnaires pour un demi-SMIC, etc. Toutes ces occupations prennent le temps de travail de la création artistique. Mais le travail de création artistique prend tout le temps. Le temps de mûrir une oeuvre prend des années de travail (au moins une par oeuvre). La politique culturelle ignore volontairement ça, car dans cette stratégie, il ne s'agit pas de donner des moyens aux vrais artistes pour créer (bien que ses fonctionnaires soient persuadées du contraire), il s'agit d'occuper la jeunesse désoeuvrée à animer le « grand public » (la majorité inculte salariée débilitée par « l'obéissance obligatoire » : les croyants). La subvention accordée au faux-artiste est proportionnelle au « poids public » du faux-artiste, c'est-à-dire au nombre de personnes du « grand public » qui se déplacent pour voir ou entendre son « évènement » ou sa copie (scolaire conforme à ce qui est attendu). La valeur de « l'oeuvre », dans le monde politique (de l'élection, de l'élu) ne s'évalue pas par ce qu'elle est, par ce qu'elle donne à exister à ressentir à réfléchir, mais par l'affluence publique : l'audimat. C'est cette condition qui a précipité nos sociétés dans la grande médiocratie qu'on vit aujourd'hui. La politique (vendue à l'économie) subventionne avec l'impôt sur l'audimat. L'argent de la culture est l'argent de l'audimat. L'argent produit par le spectacle pour animer les foules, à les avoir sous contrôle par le divertissement. Tout ça, n'a rien à voir avec les oeuvres d'art et les artistes.

La masse des faux-artistes « s'intègre, s'équilibre » avec le « grand public ».
Le faux-artiste, en effet, doit contenter le « grand public » : il a été créé et est financé pour ça.

- Mais qu'est-ce qu'un faux artiste ?

- Prétendre être ce qu'on n'est pas.

- C’est celle ou celui qui décore ou anime pour un public (hébété) qui s'en contente à se soumettre aux directives conditionnelles imposées par le commanditaire (en France depuis 1981 : le gouvernement qui s'est emparé du monopole du financement de la vie des artistes, dont les authentiques vivent depuis en dessous du seuil de pauvreté).

- Ce sont celles et ceux qui méprisent la fonction des arts pour l'épanouissement de l'humanité.

- Les faux-artistes ne sont pas des artistes, mais des otages destructeurs des arts (employés et méprisés par le gouvernement par la subvention conditionnelle) qui cultivent par la mauvaise copie, la faculté de mettre en péril l'humanité (= soi-même), à entretenir l'anéantissement de nous-mêmes, par la médiocrité et le mensonge, en le niant avec une honnête franche mauvaise foi, tel un refus catégorique à vouloir épanouir son intelligence et sa sensibilité à vivre la réalité. 

- Une personne fausse qui ne le sait même pas.

 

 

juillet 2017
3.
Rapport sur la CREATION MUSICALE ORIGINALE SAVANTE à Toulouse et ailleurs II

Geste politique d'artiste II

Réponse de la mairie de Toulouse le 11 juillet au rapport sur LA CREATION MUSICALE SAVANTE à Toulouse et échanges de lettres de plusieurs protagonistes [.txt 20Ko].

 

2.
Google ? la nouvelle police spiritue du monde

Quand une entreprise de communication gère la localisation terrestre (Google map) avec les emails + IP (Gmail) personnels, croisés avec les comptes de téléphones (smart ? sic) portables (avec les comptes bancaires Paypal) avec les comptes de données personnelles (Google drive) et avec le savoir (contrôlé et censuré) de Wikipedia ; eh bien, il ne reste aucun endroit sur la planète pour vivre libre, en sympathie, tranquille, inconnu et anonyme (même sans ordinateur) seul ou ensemble. Chaque être humain est identifié, historicisé, catalogué, éduqué, localisé et surveillé par la même compagnie. Les polices (les administrations nationales du renseignement) du monde achètent (sont achetées) directement les informations Google.

À quoi ça sert de faire ça ? C'est un enrichissement monétaire colossal pour la compagnie (qui en 15 ans a étalé son monopole à la planète) de vendre de l'information individuelle aux entreprises et aux nations. C'est le nouveau contrôle mondial des populations : individu par individu. C'est le nouveau cerveau du nouvel ordre mondial (des esclaves : ce sont les utilisateurs qui font Google). Provoqué par les moralisateurs de l'ordre mondial occidental (les esclaves utilisateurs occidentaux) qui imposent le « bien » (obligatoire) « pour tous » (sans exception). Le nouveau judéo-christianisme reformé en : une machine de guerre automatique (dévastatrice) où les croyants en masse clament la conviction de leur sécurité par leur enfermement nécessaire (pas de nomadisme avec un compte Gmail) et par la violation nécessaire de leur vie intime (fausse gratuité en échange des informations personnelles. Vieux procédé utilisé par les gouvernements des nations pour éviter le soulèvement -légitime- des populations esclavagisées).

Le pire est de voir tous ces utilisateurs aveuglés, agressifs, prêts à te lyncher, tellement leur douleur et leur colère sont exacerbées par l'existence même d'une faible résistance (à vivre libre) à ce monde technologique où nous perdons toutes et tous, le reste de nos infimes libertés.

Quand nos corps seront envahis de nanotechnologie et de « réalité augmentée » (sic) = « illusion augmentée », l'être humain aura alors perdu toute son autonomie et ne pourra même plus se révolter. La seule échappatoire sera alors de se laisser mourir et même cette option est impossible par la prise en charge médicale des nanotechnologies, mais qui existe déjà avec l'interdit judéo-chrétien 2 millénaires et la prise en charge des hôpitaux psychiatriques et des prisons qui réduisent les êtres humains rebelles à un état végétatif = en état d'hypnose infantile obéissant.

Pour quoi faire tout ça ?
Pour les dirigeants : ressentir la sensation jouissive de l'ivresse du pouvoir.
Et pour les autres : ressentir la sensation d'être protégé avec sa peur intérieure en constance attisée.

- Et les autres,
- Le peu qui restent ?
- Les artistes, les philosophes, celles et ceux qui savent vraiment !
- Ils sont si peu nombreux qu'on les garde pour la décoration.

Il y a autre chose :

Le roi des Américains
celui adulé est un adolescent attardé, binoclard 1er de la classe image de l'immature frustré (sexuellement) et obéissant (un enfant intelligent désobéissant n'est pas 1er de la classe mais expulsé). Celui qui reçoit les coups à la récré et une fois « grandi » se venge contre toute l'humanité ; en volant et en exploitant un système informatique espion fourré dans tous les ordinateurs du monde qui gèrent l'information de la finance (le multimédia, c'est pour le concurrent). En effet, il est considéré comme l'homme le + riche du monde.

À regarder sa science (fiction) et son cinéma, le niveau intellectuel américain a arrêté son développement à l'adolescence. Tout est vengeance et violence. Tous les films à succès baignent dans le phantasme de la domination morale manichéenne de l'indominable. Comme sa politique mondiale qui passe par les armes : « tu obéis, ou je te tue » est la parole d'une personne frustrée qui ne sait pas obtenir ce qu'elle désire autrement que par la violence ; montre, et sa faiblesse et son incompétence à vivre avec les autres en paix. Rien de + dangereux que d'armer un ado qui souffre. Oui, les ados gâtés, frustrés peuplent les esprits des Américains (patriotisés).

 

1.
lettre aux Avaaziens et Avaaziennes
ou les manipulateurs manipulés

Vous vous vantez d'avoir fait front au Front National, mais en réalité vous jouez le jeu de la droite libérale (= gauche socialiste) - qui d'après les dernières élections, par + de 51% d'abstention, devrait remettre son pouvoir et recommencer l'élection avec d'autres candidats, dans le cas contraire, cette gouvernance devient un coup d'État - car nous savons toutes et tous qu'on doit à Jacques Attali la création du Front National, ce pour réélire Mitterrand, et ça a marché, jusqu'à élire Chirac, le prince (après le roi) dans le détournement des fonds publics. Pratique qui se pérennise jusqu'aujourd'hui, avec Macron (jeune banquier parachuté pour exécuter les ordres du pouvoir (des lâches) qui se cachent).

Les « extrêmes politiques » aujourd'hui n'existent uniquement que pour élire des « faux modérés ». Exciter les extrêmes moralement inacceptables pour adhérer à la modération qui n'en est pas une. Même Mélenchon avec sa FI se présente avec un programme qui ne tient pas, car il le fonde sur l'interdiction. L'interdit qui est à l'opposé des idées de liberté et surtout pour ses adversaires « libéralistes » de la « libre concurrence » = de n'avoir aucun obstacle des nations mêmes unies à réaliser des bénéfices. Car il s'agit bien de ça : être au pouvoir au gouvernement aujourd'hui, c'est pouvoir détourner les impôts dans des fonds privés (jusqu'à ruiner des pays entiers, rôle mal dissimulé des banques mondiale et européenne). Le gouvernement étant lui-même privatisé (acheté, comme les services publics), vendu aux banquiers qui financent le monde et dont Avaaz se fait le serviteur.

Mais qui fait la force des banques ? Ce sont tous les épargnants (petits rentiers) avec leurs petites économies qui veulent faire des bénéfices ; et le bénéfice facile, même minime, se réalise en plaçant son argent dans les banques. Ce sont les millions de petits épargnants craintifs qui donnent aux banques la possibilité, le pouvoir d'agir le crédit = le chantage de l'achat de sa vie à ne travailler que pour rembourser les intérêts. Et, ce sont les petits propriétaires et commerçants qui augmentent les prix (pas les gros qui n'en ont pas besoin). Si le revenu de base (revenu universel) n'est pas appliqué, c'est uniquement pour maintenir l'hostilité du travail tenu par la domination politique tenue par le financement des banques alimenté par les épargnants employés. Oui, le cercle de la servitude est fermé.

À moins qu'Avaaz soit, comme je l'avais dit avant, des MOMO = des Moralisateurs de l'Ordre Mondial Occidental (qui défendent la dictature « libéraliste » occidentale, le règne des banquiers sous couverture d'intolérance morale pour cultiver la misère -globalisée- de l'esprit), car quand en mai 2016 Avaaz voulait « tuer » une femme qui vendait des chiens à manger en Chine à Yulin, on se demande jusqu'où l'ingérence occidentale pénètre les autres cultures pour posséder tous les esprits. [http://centrebombe.org/livre/app.09.html]

Avaaz ne se vante pas de sa campagne en Syrie ?

Il est temps qu'Avaaz reconnaisse ses erreurs de juvénile naïveté : qui se fait manipuler ? On en doute. C'est ce qui ici est compris, pourtant reconnaître ses erreurs renforcerait sa crédibilité, mais par l'esbroufe et le spectaculaire de ses manifestations et à s'autoglorifier, les esprits pensants comprennent la superficialité de ses pétitions (demandeuses d'argent).

 

 

juin 2017
11.
Rapport sur la CREATION MUSICALE SAVANTE à Toulouse et ailleurs [8 pages 111Ko.pdf]

L'ignorance en ce qui concerne les arts et la musique est affligeante, au point qu'un gouvernement (même bienveillant ?) ne sache pas que la création artistique et musicale originale est ce qui épanouit le savoir et surtout le sens de la vie des résidents d'une ville. Le rôle pratique des arts ouvrent les esprits à la tolérance et à la bienveillance. Le contraire est le signe de la décadence : qui est là, bien ancrée, avec l'aide de la conviction et de la croyance : les 2 fléaux de la connaissance.

Geste politique d'artiste I

Voici un rapport sur la création musicale savante à Toulouse, ville se targuant capitale en Occitanie pour son aéronautique (pas pour son armement militaire) et sa culture. Oui ! Alors que les salles de concert privées, les galeries et les librairies d'art ferment les unes à la suite des autres, alors qu'il n'existe aucune politique de commande d'oeuvre, alors que depuis le XIVe siècle, seulement 2 compositeurs détiennent une renommée internationale, et qu’en général : tous les artistes fuient cette ville pour aller travailler ailleurs. Toulouse est un désastre de la politique des arts comme partout ailleurs et dont ses fonctionnaires convaincus qu'à coups d'animations et de décorations urbaines, l'ouverture d'esprit va s'élever à se cultiver. Mais non, ici, tout le monde se berce dans la diversion du divertissement se croyant intelligent.

 

10.
Petits pouvoirs à la chaîne

Donne, ne serait-ce qu'un petit pouvoir à un être humain,
Il se transforme alors en monstre,
Tellement ça le fait jouir de nuire aux autres. (Toujours aux affaiblis, acte le lâche).

Une organisation hiérarchique des sociétés n'offre que ça : des petits pouvoirs distribués pour que toute la chaîne humaine se nuise à créer un environnement hostile de vie pour chaque être humain.

 

9.
Au nom du « grand public » !

La démagogie (= art de mener le peuple (en le flattant et l'humiliant)) politique se vante de servir le « grand public », comprendre : « le + grand nombre de personnes anonymes qui suivent le mouvement (de la voix électorale qui commande en demandant d'abord gentiment) ». La popularité (la notoriété politique) dépend de la quantité de spectateurs. Non, une notoriété se construit sur la jalousie (l'envieux) et la crainte (l'admiration) de l'entourage (qui se limite à 2 centaines de personnes). Le public quantitatif n'a rien à voir avec la popularité. On imagine les stades vides pour les discours d'Hitler, sans la misère et l'armée ils l'auraient été ; aujourd'hui, sans les médias les discours politiques seraient ignorés. Le succès de la vente d'un produit, par contre, se compte par nombre d'objets vendus. Le succès d'une élection par le nombre de voix. C'est dans le sens commercial (« libéraliste ») du bénéfice que la politique s'est assujettie à l'économie. Le pillage franc ne se pratiquant plus, il fallait passer par l'hypocrisie du pillage commerciale : le « business » dont la règle première du jeu est de ruiner son adversaire (même jeu que les militaires la boucherie en moins) en truquant les résultats. Pourtant la collecte des impôts s'intensifie toujours +, alors que les sociétés humaines (pas les commerciales) ont été privatisées (contre la volonté des populations) : généralisant le service payant = tu payes ou tu meurs (annihilant les services au public où les appauvris soignés ne payent pas). Est la règle première du jeu des pions perdants, c'est-à-dire celui du « grand public ». Le « grand public » dans l'esprit économico-politique, est un autre terme pour désigner : la foule. Une abstraction. Cette masse anonyme dont les politiques redoutent tellement son soulèvement qui s'achève en général dans des bains de sang. Le « grand public », comme « l'intérêt général », était une réalité, mais devint une idée abstraite qui sert d'argumentation pour les abus d'autorité, voire de violence : « obéis ! ». Le terme « grand public » a favorisé la bêtification et la médiocratie (du troupeau dans l'enclos). Le « grand public » a remplacé les connaisseurs, les passionnés, les amateurs (curieux qui apprécient, qui se regroupent par leur passion), par un flux de bêt(is)es qui se laisse agir : diriger. Le « grand public » est une masse indistincte de bêtise, où l'individualité est bannie.

Le « grand public » a commencé à envahir les salles de concert à partir de la fin des années 70 du XXe siècle (témoignage du compositeur Luc Ferrari), public ignorant qui a remplacé les connaisseurs. Mais où sont passés les connaisseurs, les mélomanes ? Jusqu'aujourd'hui, je n'en sais rien ! Ce sont des personnes très rares, encore + rares que les musiciennes et musiciens qui pratiquent l'exploration musicale. La dégénérescence de la musique savante s'est accompagnée par l'invasion du « le grand public » dans les salles de concert qui ne sait pas quoi faire pour se divertir, alors il vient là, mais repart aussi vite : tel le colonialisme du touriste qui désertifie les lieux magnifiques où il passe. L'intérêt public pour la musique (l'état d'esprit et l'intelligence soniques) s'est dégonflé (à ne pas confondre avec le bon prétexte pour festoyer dans l'ivresse où la musique fait le lampiste).

S'il y a un « grand public », il y a alors « un petit public ». Quel est ce « petit public » ?

Le petit public est celui qui se planque derrière la police dans le privilège (= le charlatanisme) de la bêtise et du luxe.

 

8.
Lettre au ministre de "la transition écologique et solidaire" Nicolas Hulot pour stopper les malversations gouvernementales de EDF

EDF_lettre.au.ministre.Nicolas.Hulot_12.juin.2017.pdf [76Ko]

 

7.
L'État d'Urgence permanent ?
The faith of the european union?

= Instaurer dans la vie quotidienne de celles et ceux qui ne sont pas concernés par la guerre, l'état de guerre armée perpétuelle. Ou, déclarer la guerre perpétuelle aux Arabes dont le champ de bataille est ici, dans l'espace de nos vies quotidiennes. L'état d'urgence permanent signifie accepter des attaques des pays attaqués par nous avec les armes que notre pays leur a vendues. Une guerre est toujours provoquée par ceux qui ont les moyens de la gagner (quoique les Américains provoquent des guerres qu'ils perdent).

J'ai été surprise par l'extrême jeunesse égarée des soldates et soldats qui patrouillent dans nos villes. Ils et elles ont tellement l'air « d'être ailleurs » qu'à une attaque, ils tireront sur quoi ? Sur nous ? dans la foule ? Est-ce vraiment ces patrouilles armées de mitraillettes (au tir imprécis) qui vont stopper les attaques des gens fanatisés (par nos politiques) qui se sacrifient à être tué ? Il y a de quoi douter.

mensonge et violence

Soldat.e et policier.e sont des jeunes personnes qui ne savent pas ; et qui ne savent pas quoi faire de leur vie, alors ils et elles se laissent enrôler dans le mensonge et la violence. Pourtant, les anciens soldats et anciens policiers parlent du cauchemar vécu : manipulations et horreurs (tortures et assassinats de gens innocents pour justifier l'existence de l'armée et de la police), et des séquelles psychologiques irréversibles et du mépris (« des supérieurs » hiérarchiques et des civils) dont ils souffrent. Ils ont des sites web et témoignent.

La question de sens est : Pourquoi vouloir transformer notre espace de vie quotidienne en champ de bataille ? Est la question que je pose aux irresponsables qui ont pris le pouvoir (politique, de la guerre) sans l'agrément des électeurs et des citoyens de ce pays. Mais la réponse au fond, nous la connaissons toutes et tous : les gouvernants n'existent que pour faire la guerre, la guerre qui méprise (toujours) les populations (on ne compte que les morts civils dans les hécatombes), car il n'y a que la guerre (et la misère qu'elle provoque) qui justifie un pouvoir politique (du mensonge de la « défense nationale », sic). La paix rend tout pouvoir politique obsolète.

 

6.
Discours Démocratique ?

Marc - Pourquoi le discours public (à la tribune, à la télévision et à travers Internet) est-il antidémocratique ?

Sophie - Parce que c'est un monologue à sens unique. Il ne se discute pas, il s'écoute. Il n'y a pas d’échange (de paroles qui vont et viennent) entre celui qui parle et celles et ceux qui écoutent. Et, + le discours est discouru, + il est convaincu (obéit) et, encore -, il se discute. L'avantage de l'enregistrement vidéo du discours est qu'il est imperturbable (à part de débrancher la prise électrique). Le discours est injectif *, il dicte (à capter l'attention du public) à faire indulgence d'informer (ou le désinformer) ses auditeurs et auditrices. Le discours public impose, il ne propose pas. Il ne se discute pas avec celui qui parle. Le texte du discours est écrit, la raison ? renforcer (optimiser) la conviction (= annihiler le doute) des convaincus qui se déplacent pour l'entendre. Dans la Grèce Antique cela se nommait : la rhétorique, le discours pour convaincre et rassembler les différences pour réaliser un même projet. Le but du discours public est l'approbation publique du projet politique. C'est une transmission de la parole (par haut-parleurs) qui ne donne aucun choix que : soit j'écoute, soit je n'écoute pas = soit je sais sans pouvoir désapprouver, soit je ne sais pas et ça m'oblige à désapprouver par indifférence. Ces 2 cas reviennent au même : les auditeurs ne parlent pas, ils sont tus. Dans la salle de classe, le silence (imposé et non proposé) doit être absolu et toute agitation est considérée comme une désobéissance (un affront) et punie par l'expulsion (pareil en société). Pourtant le dialogue est la base de toute entente, de tout accord. Si les électeurs sont exclus du dialogue (du débat) avec les élus, c'est qu'ils sont exclus des décisions politiques qui les concernent et l'ensemble de la population. Régner, ou faire exister le pouvoir, c'est prendre les mauvaises décisions qui nuisent aux autres : car ce n'est que dans ce cas qu'il est re-marqué. Une bonne décision avantageuse pour toutes et tous ne se remarque pas : car il n'y a rien à dire. Ce qui oblige à ce qu'aucun gouvernement ne puisse jamais être démocratique. Gouvernement et démocratique sont 2 idées en contradiction. Un seul qui les gouverne tous ou tous qui gouvernent un seul est dans les 2 cas ni un acte démocratique ni agit une gestion équitable des besoins de la communauté. ** Si on introduit le dialogue dans le discours public (une ou des voix anonymes dans le public) l'orateur se fâche (sans le montrer, il doit garder son sang-froid pour être crédible), car il est persuadé (tel son discours qui doit persuader) « qu'on parle pour disputer et non pour éclaircir le sujet » (Platon). Discours et démocratie s'opposent, car l'un s'efforce de persuader alors que l'autre discute ensemble pour régler un problème (à trouver des solutions).

- ...

Sophie - Au fond, le discours politique public à la tribune (avec retour réactionnel) ou à la télé (sans retour réactionnel) ne sert même pas à persuader les auditrices et auditeurs présents, comme l'avançait Gorgias, mais à s'enthousiasmer *** ; ce que le public manifeste par ses applaudissements, jusqu'aux cris de satisfaction, jusqu'aux hurlements de jouissance (à en perdre la tête), mais là, c'est un degré rarement atteint, car ce désir lui-même est rare (car les libérations sont rares). Ses dernières apparitions datent des groupes de musique pop des années 60, où la libération de la jeunesse occidentale par le rock and roll permettait aux jeunes filles de jouir sexuellement en masse ensemble (interdit par la religion chrétienne pendant 2 millénaires).

- ...

Sophie - Le discours public sert et se rapproche + de la transe collective (la fête dionysiaque) que de l'organisation politique de la cité. La corruption politique occidentale réside dans la croyance que les hauts fonctionnaires sortant de l'École Nationale de l'Administration croient détenir le talent (artistique) des dictateurs charismatiques qui enflamment les foules, mais ce n'est pas le cas : on ne peut pas enthousiasmer une foule mise en peine dans son quotidien, même qui se déplace pour le spectacle du discours (avec l'espoir de se sentir mieux).

- ...

Sophie - le terme « discours démocratique » est un contresens de surface qui masque le désir des profondeurs : jouir ensemble ; beaucoup + intense que jouir seul.e en solitaire. Mais cette jouissance collective portée par le discours public ne se réalise pas, sans une libération des contraintes sociales, même temporaire (la fonction retirée du carnaval), ni avec la médiocrité des fonctionnaires qui sont convaincus être des artistes dictateurs charismatiques. Flop. C'est cette ignorance (accompagnée de la terreur du soulèvement des foules, (la police sert à préserver les régnants de leur terreur d'être exécutés)) qui crée la médiocrité politique répressive et frustrante de ces 40 dernières années (1970 - 2020).


Notes
* la relation d'injection est une relation : d'un vers plusieurs, contrairement à la relation de surjection qui est une relation : de plusieurs vers un, et la relation de bijection qui est : celle du dialogue entre 2. Une relation tyrannique est une relation injective, une relation démocratique est une relation surjective et le dialogue, une relation bijective. Le dialogue est univoque (de voix à voix), le discours public et multivoque (d'une voix vers plusieurs oreilles), la délégation par l'expression des voix de l'assemblée est multivoque inverse (de plusieurs voix vers une seule oreille, généralement fermée : fermeture qui est le privilège du pouvoir <=> « cause toujours, ça ne changera rien de ma décision » sic), la réalité elle, est équivoque (= voix égales de sens différents, dans différentes localisations et en même temps).
** Socrate dans le dialogue avec Gorgias (le rhéteur) est très critique envers la rhétorique, extrait :
Gorgias - (la rhétorique) C’est, selon moi, d’être en état de persuader par ses discours les juges dans les tribunaux, les sénateurs dans le sénat, le peuple dans les assemblées, en un mot tous ceux qui composent toute espèce de réunion politique. (...)
Socrate - la rhétorique (...) est l’ouvrière de la persuasion (...). Pourrais-tu en effet me prouver que le pouvoir de la rhétorique aille plus loin que de faire naître la persuasion dans l’âme des auditeurs (de la foule) ?
Gorgias - Nullement
Socrate - la persuasion (donc) produit la croyance
Socrate - (ce qui implique que) l'orateur n'instruit pas.
(=> La rhétorique ne sert que l'ignorance (un savant ne se persuade pas, puisque le doute est la base de sa recherche) c'est-à-dire à renforcer l'ignorance pour faire approuver ce que l'orateur impose à croire. La solution d'une vie en commun est alors le dialogue et non le discours public.)
*** quoi cherchent les spectateurs et spectatrices des procès aux tribunaux ? et, quoi cherche 99% de la population à regarder la télévision ? malgré que la télévision abrutit + qu'elle n'enthousiasme.

Lectures (de textes + anciens que la Bible)
http://classiques.uqac.ca/classiques/platon/Gorgias/platogor.pdf
http://classiques.uqac.ca/classiques/platon/le_politique/Platon_le_Politique.pdf


5.
Pourquoi nous nous accrochons tant à nos croyances (politiques/sociales ou religieuses) et avec tant de violence ?

Pour la simple raison qu'au fond de nous, nous savons que nous nous mentons à nous même. Dans le cas contraire, il n'y a aucune raison de défendre avec violence (désespoir de perdre) un état de fait, puisqu'il existe par lui-même, contrairement à la croyance qui a besoin d'un support : l'esprit d'un être humain pour exister. « Nous pensons (croyons ?) que les croyances politiques sont liées à l'identité » (sic) nous dit Jonas Kaplan (professeur adjoint de recherche de psychologie à l'Institut de cerveau et de créativité de l'université de Californie du Sud à Los Angeles !), s'il s'agissait pour le croyant de perdre son identité en même temps que sa croyance, il n'existerait aucun moyen de développer son intelligence, ce qui est faux. « Lorsqu'on entend un argument qui va à l'encontre de ses croyances politiques, un véritable système de riposte cérébral se met en place. Les chercheurs (californiens) ont, en effet, révélé l'activation de structures comme l'amygdale cérébrale (impliqué dans la peur face à la menace), le cortex insulaire et d'autres structures liées à la régulation des émotions. La mémoire aussi est activée, à la recherche de la contre-attaque. », rapporte Elena Sender (spécialiste des neurosciences au magazine Sciences et Avenir) ; et en effet, contrarier une croyance revient à la faire disparaître, par son porteur (l'être humain possédé par elle) : ressemble en effet + à une possession ; et + l'esprit est dépourvu de volonté et + les croyances s'incrustent pour le déposséder de son identité. La croyance similarise les différences. « Si nous (les croyants) en étions conscients, on s'en débarrasserait le + tôt possible, tellement elles sont porteuses de souffrances ». Le croyant perd conscience de sa possession. Car la réalité est inverse : ce n'est pas le croyant.e qui s'accroche aux croyances, mais ce sont les croyances qui s'accrochent aux croyants.es, les possèdent de telle manière que les croyants ensemble se similarisent, aux autres (dominants admirés) du même groupe. Être possédé par la croyance déclenche « la peur constante d'être en permanence menacé.e » : c'est un état paranoïaque d'une grande souffrance que chaque possédé croit pouvoir résoudre dans la violence de l'argumentation désespérée et la colère qui physiquement par l'action est une forme de suicide à s'impliquer dans des risques inutiles pour périr. Le suicide est la forme choisie du fanatique absolu où la mort est la seule échappatoire crue à cette possession de la croyance.

L'issue ? La philosophie l'apporte depuis la Grèce Antique : on esquive la croyance en questionnant en permanence. Contrairement à Jonas qui croit que la croyance forme l'identité d'un être humain (sans doute celles et ceux ceux désidentifiés soumis à l'autorité), alors qu'au contraire, la croyance similarise pour empêcher l'identité (l'individu) de s'épanouir par l'indépendance de son intelligence qui pose des questions et met en doute chaque idée pour ne pas être possédé par la croyance qui débranche sa conscience.

Réponse à l'article : « Comment le cerveau refuse de changer d’opinion politique »

 

4.
dire vivre ici en Démocratie = mensonge
Aujourd'hui (post-élection présidentielle 2017), nous le savons toutes et tous.

La France est un pays occupé par les États-Unis d'Amérique (un ensemble d'émigrés européens commandés par la frustration et l'aigreur), occupation négociée en échange de la « libération » du nazisme allemand en 1944 et réalisée avec le plan Marshall en 1947 qui pour reconstruire l'Europe dévastée a posé ses conditions de crédit (à l'Angleterre, à la France, au Luxembourg, à la Belgique) avec les richesses volées à l'Europe et par l'obligation de former les États-Unis d'Europe, en tant que 51ème État américain (= soumis à la politique économique américaine par l'imposition de la dette Marshall). Ça, nous le savons depuis au moins une quarantaine d'années (depuis 1970 quand le dispositif de l'agression gouvernementale s'est tourné vers sa propre population pour criminaliser d'abord sa jeunesse exigeant sa liberté). Le nommé « terrorisme » d'aujourd'hui est une guérilla commandée et financée par les États-Unis d'Amérique et soutenue par les pays de l'Union européenne dominés (gouverné par ses 3 + riches : l'Angleterre, la France et l'Allemagne). Il faut savoir, que la Terreur (la politique), le terrorisme fut inventé en pleine Révolution française en 1793-94 (nommée par Montesquieu) où régna un régime politique despotique intolérant qui en 1799 fit élire Napoléon, ce qui re-imposa l'Empire (ou le royalisme despotique de la guerre). Aujourd'hui "l'état d'urgence" permanent amène la guerre dans les villes d'occident jusque dans les foyers. Les morts des « attaques terroristes » sont des massacres commandités par les riches influents des pays riches occidentaux (Charlie Hebdo, Bataclan), enrichis des fabricants d'armes de guerre (les + grosses dépenses mondiales), pour maintenir les populations dans la peur = pour donner une raison à la guerre (comme le 11 septembre à NY). Car rien ne fonde cette « haine des civils » européens qui ne savent rien, pour les Arabes (même en colères). Il n'existe aucun intérêt économique pour les Arabes de tuer des civils européens, aucun (sauf la commande aux mercenaires pour la réalisation des meurtres). Et, d'où et comment les « rebelles » accumuleraient tant d'argent ? pour se payer ces armes (occidentales) hors de prix (pour passer des mauvais moments), au lieu de profiter de la vie (pour du bon temps) ? Un lance-roquette ou une villa avec piscine au bord de la mer ? Daesh est une création occidentale pour dominer le Proche-Orient (posséder le pétrole et le gaz ; lire les révélations d'Alain Juillet, ancien directeur de la DGSE (sic), à propos de "la vraie raison de la guerre en Syrie" * et affaiblir son pouvoir en créant la confusion), pareil pour les armées « rebelles » d'Afrique ou la corruption de ses dirigeants militarisés (dont le but occidental est de voler à l'Afrique ses richesses et empêcher sa souveraineté), comme le FN (créé et payé par l'autre bord en France) qui oblige à voter pour l'autre bord en face (qui semble modéré qui ne l'est pas, qui manipule les votants minoritaires (en colère) dans leur choix pour légitimiser l'autorité gouvernementale qu'elle n'a pas à avoir : car c'est un pouvoir usurpé et nuisible : violent envers sa population). Le gouvernement des États Unis d'Afrique, à empêcher son indépendance par le meurtre de son initiateur (Obama tue Kadhafi (caché derrière Sarkozy)), la création de Daesh par le Qatar et l'Arabie Séoudite en conflit (les 2 pires dictatures esclavagistes du moyen orient) imposée par les Américains et soutenue par les Européens surarmés montre à quel point le mépris fondateur envers ses populations esclavagisées gouvernées par ses convictions inculquées, jusqu'à les massacrer : le dernier exemple de l'incendie de la Grenfell Tower à Londres est réellement un crime contre sa population « indésirable » par les enrichis de Chelsea. La guerre est l'unique moyen qui légitimise l'existance d'un gouvernement. Pour rester au pouvoir (= nuire aux autres), tout gouvernement doit entretenir la guerre et sa terreur. Car en temps de paix, tout gouvernement (= dictature) est inutile. On vit mieux sans. Le terrorisme (terroriser ses compatriotes) ne sert que la domination politique nationale, rien d'autre. OK, terroriser pour dominer, l'équation est connue. Mais au fond à quoi ça sert de créer la peine ? Pourquoi s'imposer autant de peine au lieu de se donner du bon temps ? La réponse ne peut être qu'un paradoxe, tellement l'action est insensée : autodestruction ? de l'espèce humaine. Ne peut être dirigée que par des personnes profondément malades atteintes de frustrations extrêmement douloureuses et de paranoïa panique intense, pour nuire autant à toutes les populations de la planète.

Note
* Qui en réalité est en partie fausse : « l'Iran ne pouvait pas satisfaire ses propres besoins en gaz, avant même la signature d’un accord avec Damas en 2011. », et « Moscou et Téhéran sont des concurrents énergétiques », etc., lire : http://lesakerfrancophone.fr/la-conspiration-du-pipelineistan La guerre (un état perpétuel d'hostilités) passe par la désinformation, ce qui installe un climat de méfiance de tous envers tous. Cette confusion est favorable à qui ? À celui qui remporte la mise. Et qui remporte la mise (le marché) ? L'éditeur, en fin de l'article, conseille Les Chroniques de Bassam Tahhan pour mieux comprendre les enjeux emmêlés autour de la Syrie. Les Américains veulent à tout prix imposer leur domination à déstabiliser tous les pays du monde pour vendre leurs armes (bien + de bénéfices que de vendre du gaz), les autres réagissent par des alliances pour ne pas se faire dominer comme l'Europe.

 

3.
STRUCTURE ou SYSTEME ?

Voyons les opinions du sens commun (= être parlé par les idées reçues) disant : « si le monde est merdique, c'est à cause du système » (sic) ou : « ce n'est pas ma faute, c'est le système » (sic) et « ta musique est structurée ? » (sic). La dernière interjection, je l'entends très souvent à propos de la musique que je crée. Elle signifie en réalité : « c'est voulu ou c'est par hasard ? » = « c'est le résultat des tes décisions ou c'est n'importe quoi » (sic) signifie : « si tu ne gouvernes rien, c'est que tu n'es pas le compositeur que tu prétends être » (sic) : tout ça pensé, mais non dit. Ce mépris est exprimé uniquement par des esprits terrorisés, obéissants à la structure du système politique dominant. Des personnes démunies de courage pour toute initiative et volonté. Accuser le système (ou la structure du système) de sa propre misère signifie que le plaignant, que la plaignante ne se gouverne pas, mais se laisse diriger dans le flux (de la tradition = de ce qui est admis = de ce qui cru de la croyance, en 1 mot : de la domination) malgré, que ça ne leur convienne pas (se victimiser fait souffrir, pour attirer l'attention sur soi, est un passage désagréable), et ; manque de courage = a peur de désobéir la convention (de peur d'être rejeté du groupe) à pouvoir gouverner sa vie (au lieu de se la faire gouverner par les autres).

Pourquoi la majorité des êtres humains ont peur de gouverner leur vie ? La réalité est : ce n'est pas la majorité, mais une minorité. La police, l'armée et les fonctionnaires (du Trésor) ne forment pas l'ensemble des populations mondiales. Ces personnes (au service qui forment le pouvoir politique : sans elles pas de domination politique possible) sont convaincues fondamentalement (et par nécessité : elles sont achetées et par l'idéologie et par le confort) que leur action (de violence) est juste, tels les fonctionnaires innocents nazis qui n'obéissaient qu'aux ordres (démontré par Anna Arendt et celle magistrale de Stanley Milgram quant à la soumission à l'autorité qui fait de 70% de la population « innocente » des assassins). Cette minorité active gouverne (= nuit) les autres, car les autres sont majoritairement pacifiques, c'est-à-dire : passifs. *

La structure ? une notion qui ne sert qu'à légitimer la propriété (intellectuelle) qui ne l'est pas.
Le système ? un moyen d'influence qui ordonne la soumission à l'autorité (en uniforme même pas armée).

extrait du texte complet ici

Note
* Ce qu'on peut constater, est que le système d'échange (le commerce mondial : la mondialisation) est verrouillé, c'est-à-dire corrompu, qu'il ne laisse que l'alternative (si tu veux jouer, si tu ne veux pas, tu sors du jeu et fais autre chose) : 1. soit tu obéis et ta vie sera confortable (dans le luxe = idée fausse du bonheur), 2. soit tu refuses et tu es tué (d'un accident ou par un attentat « terroriste » qui ont remplacé le bûcher des sorcières d'antan). En effet : ce n'est pas un choix. Le vote ne donne aucun choix. Ou un faux choix entre : des faux pires des extrêmes : droite (inventé par les faux socialistes : nous savons toutes et tous que le FN est une invention de Jacques Attali pour maintenir François Mitterrand au pouvoir qui a servi à l'élection de Jacques Chirac) et gauche qui oblige au vote « modéré » du centre (droit : les Français qui font vivre les banques sont d'abord des épargnants = les petits propriétaires). Considérant le mensonge des sondages et des médias (propriétés des gouvernants) avec le résultat du vote national : similaire ; est une impossibilité probable : montre que le résultat est faux, en effet, une estimation ne peut pas coïncider avec la réalité ou, une probabilité (mathématique) ne correspond jamais à la réalité (bien qu'elle puisse se faire croire s'en rapprocher qui est la fonction du calcul des probabilités) car ça annihilerait toute probabilité et estimation à se confondre avec la réalité prévisible. Sachant que l'abstention au vote est majoritaire (il n'y a en réalité que ~30% de votants sur la population globale), abstention en tant que geste de protestation (et non une négligence) = l'abstentionnisme est le refus de jouer au jeu, car le joueur sait d'avance qu'il est, de toutes les manières possibles, perdant. À + de 50% d'abstention, ça rend le choix électoral caduc. « Avec autant d'abstentionnistes (plus de 50%), le pouvoir actuel doit démissionner. S'il ne le fait pas, alors il n'a aucune légitimité démocratique. »

 

2.
BONHEUR     CONFORT         PRISON dorée ?

- Pourquoi confondre le bonheur avec le confort (moderne)* ?

- par peur (par terreur)

Si on confond confort (moderne) avec bonheur, ou abondance avec bonheur, c'est que celles et ceux qui désirent tant être heureux sont prête.es à réaliser des sacrifices (= accepter et masquer son manque pour le nier) et le sacrifice principal, celui de : se convaincre à croire la fausse évidence de ce qui est bon, évitant ainsi le vrai bonheur. Mais qu'est-ce alors le vrai bonheur ? La conscience et la sensation de s'épanouir (= se développer = retirer son enveloppe pour se déployer = se déplier). Un jaillissement de la même forme que l'orgasme, mais + long dans le temps. L'abondance et le confort permanent n'offrent que l'effet opposé : sa régression. En effet, la routine abrutie, ennui, épuise et dégoûte : retire l'intensité de la vie. Alors que la surprise (= l'inattendu) développe la sensibilité, l'imagination et l'intelligence. Une surprise avantageuse réjouit, une surprise désavantageuse donne à résoudre un nouveau problème. L'avoir résolu met en joie, et un problème un peu + long résolu donne le bonheur. Priver sa vie de surprises pour se réfugier dans le confort est le résultat d'une crainte main-tenue et entre-tenue. Le ré-confort n'est pas heureux. La crainte de manquer. De tout. Mais d'abord qu'on VA manquer de volonté (pour la 1ère qualité), d'effort (pour la 2de), de persévérance (pour la 3ème), de perspicacité, etc., toutes la suite des qualités qui amènent au bonheur final. « Beuh, j'n'y arriv'rai pas » (sic). Sans force on se confortait, c'était la force du confort avant 1815 *.

Le confort excessif endort l'intelligence (les enfants gâtés (= pourris) d'enrichis sont des idiots). Une vie sans aucun manque endort l'imagination. Et vice versa. Une vie avec trop de manques endort la vitalité (les enfants abandonnés (= mal nourris = anémiés) d'appauvris sont des idiots).

Le bonheur est éphémère, comme notre durée de vie, en + court. Et, un bonheur n'existe pas sans son contraire. Pour le connaître, il faut connaître son opposé. Un bonheur permanent (atteint) ne se ressent plus au bout d'un certain temps. Il disparaît dans la fadeur et l'ennui. Le bonheur de l'amour y compris. Par peur on vit, on reste dans la fadeur. On préfère la fadeur à une vie « mouvementée », on préfère l'ennui à une vie intense : une vie sans rien = la petite mort qui attend la mort finale : « c'est moins risqué » (sic). L'esprit de la jeunesse se dépense, l'esprit de la vieillesse se préserve. L'une s'expanse, l'autre se condense. L'une s'insatisfait, l'autre se contente. L'une désobéit, l'autre abdique. L'une se consume, l'autre se conserve. Aujourd'hui (depuis 2 siècles), la balance penche inexorablement dans la conservation (une échappée courte dans les années 60 a été vite étouffée). Entre vivre 10 années intensives et 50 années de fadeur, tu choisis quoi ?

- Le bonheur comme but de vivre ?

- Est un leurre
(ou un mensonge, car la question ne pose pas le bonheur, mais le confort et on a compris qu'ils s'opposent).

Apprécier un bonheur ne peut pas se faire sans avoir expérimenté un malheur (= mauvais moment à passer) c'est logique (comme son contraire, sans bonheur on ne rencontre pas de malheur). Et en +, avoir réalisé l'effort de « s'en sortir » ou : de « se laisser tomber ». Sans effort on ne reste que prisonnier.re : enveloppé plié dans le re-con-fort : la douceur qui devrait renforcer, mais qui à force atrophie (= stoppe le développement) vide fatigue. À confondre bonheur et confort, on se laisse fondre, est-ce un bonheur ? Ça peut. Aussi, mal/bon sont des appréciations dépendantes du contexte, de l'entourage et de sa disposition (d'obéissance à la morale dominante). Le bonheur ? (= une bonne heure ?) pas besoin de courir après, il est partout près de toi.

- Pourquoi confondre le bonheur avec le confort ?
- Pour rester confiné = forcé.e à rester enfermé.e. Pourquoi être enfermé.e ? Pour être dominé.e = en danger.
- Pour donner naissance au pouvoir d'obéir en échange de ta prison dorée.
**

Notes
* Le confort (au départ) est un repos qui renforce la faiblesse après l'effort. Le confort = rend fort est sa fonction d'origine du latin « confortare » = encourager. Le confort moderne au contraire annihile la force qu'il remplace par des machines. Interchanger, bonheur contre confort moderne revient à, édulcorer une aigreur ou, apaiser une colère (= une force) pour la rendre inopérante, car tout gouvernant (qui se sait au fond illégitime) redoute la force de la foule en colère et, pour l'adoucir lui offre encore + de confort. Le confort handicape par sa constance avec en + des machines handicapantes (qui font l'effort à ta place) à renforcer ta faiblesse. C'est en 1815 que le concept change, il ne s'agit plus de se renforcer (de se redonner du courage), mais de favoriser un bien-être physique par le matériel (la TV a remplacé l'âtre, le canapé la table) : « c'est confortable » (idée de la bourgeoisie britannique, enrichie du commerce maritime et principalement des esclaves ?). La particularité du confort moderne est qu'il isole les êtres humains enfermés chez soi. Ce qui pour une domination nationale politique est idéal. L'employé.e se croit heureux.se, parce que son malêtre nié (source de sa non-liberté) est adoucit par le confort.
** Ne pas confondre confort (= luxe) et commodité. L'eau courante chaude, le tout à l'égout, la douche, le grille pain, etc., sont des commodités, car elles entretiennent notre dignité, tout ce qui est diversion (= divertissement) est du confort, un confort excessif, le luxe est la forme pervertie de l'art qui se nourrit de misères humaines [lire dans NU, le livre de l'oubli du reflet : le luxe].

 

1.
CROIRE / pour L'AMOUR CONDITIONNEL

CROIRE pour recevoir L'AMOUR que CONDITIONNEL
[ça doit coller, faut qu'ça colle, même par la force]
Si c'est le seul accès à L'AMOUR, mais sous conditions ?
Est-ce de l'amour ?

Croire, c'est admettre l'inadmissible (= accepter ce qui a priori ne s'admet pas). Ce qui signifie qu'il y a dans le procédé de la croyance : une soumission, c'est-à-dire : le lâchage de sa volonté, à vouloir comprendre ; abdiquer à vivre sa vérité pour admettre ce que l'autre considère pour vrai, dans le but, le seul, de ?

Croire, c'est créer un lien ; mais un lien déséquilibré : un lien de domination. Entre le vieux croyant et le jeune croyant. (Par) Un lien d'amour et d'affection pour faire adhérer la personne en demande à la personne (aussi) en demande qui pose la condition d'adhésion : ça doit coller à ses principes crus (qui ne sont pas les siens), pour être aimé et admis de son entourage. Oui, c'est un chantage. Imagine l'enfant que tu étais tombant dans ce piège.

Si une personne ne peut pas aimer et se faire aimer que par admission et adhésion à sa croyance, c'est qu'elle est en déroute, égarée, perdue (par injection d'idées contradictoires qui créent la confusion). Et ça, ce n'est pas de l'amour. Car pour un acte direct et simple, prendre des détours = des complications inutiles, révèle sa manipulation (par la contradiction), autrement dit : son hétéronomie ou l'abandon de sa volonté de savoir.

Ce faux amour dans lequel baignent des milliards d'êtres humains (à travers la croyance) est proportionnel à l'incroyable : + la croyance est invraisemblable + le souhait d'adhésion est fort. Tout être humain baignant dans le sentiment d'être abandonné est prêt à adhérer à l'invraisemblable pour être aimé = ne plus être abandonné : ce qui n'est pas de l'amour, mais de la dévotion = ta volonté attachée.

L'amour n'est pas conditionnel, sinon ce n'est pas de l'amour, mais de la soumission = vouloir vivre sa vie attachée, de souffrances et de peines. L'amour au contraire libère. Mais cet amour-là est devenu très rare dans nos sociétés qui exigent l'attachement à l'obéissance.

La relation transitive (si a=b et b=c alors a=c) se vérifie-t-elle ? Si croire, c'est être dominé (vendu), et dominer, ce réaliser à nuire, alors croire c'est nuire et à soi et aux autres. Cette relation se vérifie dans la pénibilité de vivre dans nos sociétés. Pénibilité entretenue journellement par nous tous et toutes.

Exemple

Les actes d'assassinat civil des musulmans contre les chrétiens des pays riches et dominants sont un parfait exemple. Pour commettre ces meurtres, ces tueurs (pas de tueuses) ne peuvent qu'être pris au piège de la croyance et du désespoir qu'entretient la domination judéo-chrétienne sur la planète et particulièrement dans le monde arabe (pour son pétrole). Bien que l'Islam soit la 3ème part de la même triade monothéiste (la même croyance) qui sème tant de peines dans l'humanité. Dont le modèle d'agression est tiré du cinéma et des jeux vidéo américains (chrétiens). Depuis sa naissance, l'Islam s'est posé en résistance armée contre le monde chrétien envahissant. 2 mille ans, ça commence à faire long de haine !

 

 

mai 2017
4.
La Farsa Humana II

Maintenant que nous savons

Maintenant que nous savons que les élections sont manipulées = qu'il n'y a en réalité aucun choix, que le dernier président « élu » l'a été par une masse de gouvernés, « le grand public » (sic), convaincus avoir raison (qui est l'objectif de la manipulation) qui se laisse et désire être influencer par les médias, car dans ce rassemblement (devant la télé), ils ont le sentiment de faire partie de la « grande famille » dominante.
Maintenant que nous savons que même minoritaire le parti non élu (abstentionnisme majoritaire pour les législatives = refus de voter quand il n'y a pas de choix) avec son président désélu (à prendre conscience a posteriori de la manipulation politique), gouverne (= joue avec la vie des gens).
Maintenant que nous savons que le parti de Droite gère le capital et que le parti de Gauche (les socialistes) gère la main d'oeuvre qui génère le capital et qui en réalité sont les 2 faces de la même pièce.
Maintenant que nous savons que les partis d'extrême Droite et Gauche ne servent qu'à mesurer le mécontentement public pour le ramener à réélire un coup à Droite un coup à Gauche, c'est-à-dire quand la gestion du grand public travailleur échappe au pouvoir (= désir de liberté et d'autonomie) ce sont les socialistes qui sont élus (= qui prennent le pouvoir) et dans le cas contraire quand les gouvernés sont dociles, c'est la droite bourgeoise qui est élue (= qui prend le pouvoir).
Cette main mise sur la « masse salariale » est l'exploit humanitaire des esclavagistes (= les gouvernants : des êtres humains entraînés à la tromperie et au mépris). Donner à croire aux esclaves qu'ils vont s'embourgeoiser (avoir le niveau de vie oisif dans le luxe) pour les « représenter » = décider pour eux à leur place d'entretenir leur misère par de tellement faibles augmentations salariales qu'elles n'entachent pas le Capital.
On se (re)demande (Étienne de la Boetie l'avait remarqué au XVIe siècle) comment est-ce possible de rendre des milliards d'êtres humains dociles à vivre une « vie merdique ». Tout en faisant croire le contraire. Tout en étant convaincu du contraire. Ces croyants convaincus à nier la réalité de leur vie capturée dans la médiocrité, l'ignorance et la suffisance, convaincus d'avoir raison de vivre comme ça (= en esclave) et qu'il n'y a pas le choix.

La réalité n'est pas que les gouvernants gouvernent, la réalité est que les gouvernés (des êtres humains hétéronomes) veulent et demandent qu'ils soient gouvernés. C'est une requête étrange, sachant que la vie est courte, ça reste incompréhensible de vouloir la gâcher. Pourtant ça gâche à tire-larigot et avec conviction du bon chemin et juste. La peur inculquée dans l'humanité fait tellement de ravages à l'espèce humaine.

T'as pas envie d'autre chose ?

 

3.
LE CORPS MÉDICAL MALADE, entretien avec Luxi Urribelaréa [.txt]

+ texte additif :
Il faut penser + profond pour comprendre

 

2.
PROSTITUTION ET MAUVAISE FOI

Tant de monde considère la prostitution comme une activité dégradante, tant de personnes voudraient voir la prostitution disparaître ; et pourtant, elle demeure, elle s'expanse (croit), s'est internationalisée (= commerce et transport des jolies jeunes filles à peine majeures des pays pauvres vers les pays riches à les transformer en objet de consommation docile, qui une fois le marché quitté, automeurent ou se suicident lentement ou soudainement par épuisement et abandon) et finance (comme le commerce de la cocaïne sud-américaine et le pavot-héroïne oriental) la stabilité des fonds financiers internationaux des banques et des assurances (argent rapide aux montants colossaux). Exemple, la banque Paribas a été fondée et ordonnée par le gouvernement français pour « blanchir » les bénéfices du cannabis marocain, et quelles banques ont eu ce privilège pour l'héroïne indochinoise ? importe pas sachant qu'elles sont toutes impliquées dans ce marché. La triade : armement + drogue + prostitution fonctionne en dépendance (= l'un sans l'autre ne fonctionne plus) : pour se prostituer il faut se droguer (pour supporter l'insupportable*), pour acheter des armes il faut les bénéfices de la drogue importée (alors qu'il y a tout gratuitement sur place = chaque pays selon son climat possède ce qu'il faut pour altérer sa conscience), pour se droguer de ces drogues importées, il faut créer une toxicomanie (addiction) chez les usagers en peine qui sont légion, vu que nos sociétés sont des génératrices de peines, il n'y a qu'à se servir. Le capitalisme fondé sur le christianisme (pour la tenue de la terreur des fidèles) est en réalité le commerce de la peine. Sans peine, plus de consommation de drogues (officielles = autorisées et illégalisées = faussement nonautorisées pour multiplier son bénéfice : les produits interdits s'enchérissent contrairement aux autres).

Tant de monde considère la prostitution comme une activité dégradante, alors qu'elle est la base de fonctionnement de toutes nos sociétés capitalisées. La forme prostituante du commerce du travail ou autrement nommé : l'esclavage sont les milliards d'individus dépendent de leur salaire pour vivre. La durée de vie, sans domicile, dans une ville ne dépasse pas 3 ans, avec de la chance 5. Signifie : n'importe quel être humain qui se retrouve à être obligé de vivre dans la rue a une chance de survie très courte. Cette menace, fait que la population dans son ensemble se soumet aux conditions inadmissibles du travail obligatoire : cette obligation de soumission n'est pas autre chose que sa propre prostitution : se poser devant, en concurrence des autres (en disposition d'agression), pour avoir le boulot. Les autres perdants meurent lentement dehors dans la ville. La forme prostituante de la mère de famille soumise au patriarcat (= incompétence du mâle) où sa prostitution est sa soumission au régime de dictature de la domination masculine est pour toutes les mères, inadmissible = refuse de prendre conscience de sa dégradation d'être humaine (si non, ça ne durerait pas).

Et, toujours et encore, tant de monde est persuadé de résoudre tout problème par INTERDIRE. L'interdiction (la prohibition) au contraire valorise ce qui est interdit (les drogues interdites peuvent se vendre à des prix au-delà du raisonnable qui donnent à acheter des armes pour faire la guerre à obtenir des prostitués [à violer] qui se drogues, etc. le noeud, la boucle, le cercle vicieux économique est instauré). L'interdiction joue le jeu de l'hypocrisie qui fait croire le contraire de ce qui est décidé. Les interdits des lois (sociales = destinés qu'aux appauvris) fondent l'hypocrisie (l'exécrable obéissance des lâches) de nos sociétés. Cet état d'esprit masque volontairement toute possibilité de solution, car une solution détruirait le commerce bénéfique, pour les uns, pas pour les autres, de cette manipulation millénaire instaurée.

En effet, INTERDIRE EMPIRE. Pour supprimer ou rendre obsolète la prostitution, pour se débarrasser de toute nuisance, il n'existe qu'un seul moyen : supprimer le contexte qui l'a créé ; et ici : l'économie (de nuisance) à soumettre (les autres) au travail : oui, c'est ça : il faut supprimer l'argent avec le profit et la mise en otage qui l'accompagnent pour supprimer la prostitution. Ce qui crée la prostitution ? la misère du profit capitalisé contre les autres appauvris qui les oblige à se vendre pour de l'argent pour survivre (= vivre dignement en agissant indignement). Une société sans argent, sans profits mesquins qui nuisent aux autres, si l'humanité ne veut pas disparaître par sa bêtise, est le seul moyen de sa survie.

* Lire à ce propos le témoignage de Nelly Arcan (née en 1975, s'est suicidée en 2009 à 34 ans) dans son ouvrage « Putain », 2001.

 

1.
Pédé

Pourquoi pédé (« fag » en anglais, esp. US, contraction de « faggot ») demeure l'insulte ultime d'un homme envers un autre homme (mâle) ? et ce, dans (presque) toutes les cultures de la planète.

L'image retenue (la caricature) de l'homosexualité masculine est la masculinité efféminée ; et l'image de la féminité (la caricature) est : l'absence de courage = la lâcheté (motivé par la peur : la trouille) qui va jusqu'à la panique et au-delà jusqu'à l'hystérie (1ere « maladie » soignée par la psychiatrie). La panique signifie : une peur démesurée qui bloque le gouvernement de soi et, l'hystérie : être agi de gestes incohérents qui dans un contexte hostile met en péril les autres présents (une forme de possession). Mais cette « hystérie » est en réalité un SIGNAL de danger qu'émet la femelle humaine qui ne sait plus comment protéger ses petits.

Cette caricature de l'homosexualité masculine persuadée se persuadant que la lâcheté est efféminée est la manifestation de celui qui insulte pour un besoin de localisation de soi : « moi, je ne suis pas un lâche ». Si l'homosexualité masculine est confondue avec la lâcheté, c'est le résultat d'un travail idéologique qui dans nos sociétés occidentales a été rabâché par la religion dominante chrétienne (l'image de Sodome et Gomorrhe est encore vive 2 milles ans après) qui a voulu se démarquer de la culture grecque antique que la coutume faisait que chaque adolescent mâle devait connaître la jouissance de la sodomie (qui se rapproche de la jouissance vaginale). Savoir la sensation de ce que c'est d'être pénétré (comme les femmes). Ce savoir essentiel permettait d'équilibrer les rapports hommes/femmes.

C'est à ça qu'on comprend que l'intention cachée du monde chrétien était l'instauration de l'institution (réussie) de la domination masculine : du mâle dominant qui pénètre les femmes (par la violence du viol) : du meurtre. Le résultat millénaire est la perversité portée par la haine de la différence : le racisme (par la religion). Ce donner le droit d'exploiter, d'humilier un même être humain, pour des taches que le commandeur se refuse de faire lui-même ou ensemble avec les autres (prouve sa lâcheté).

Nous l'avons analysé (lire : IDENTITÉ Qui suis-je ? dans le livre Le Mouvement du Monde, localisé à mai 2016), la différence tranchée homme/femme est une illusion. Chaque être humain porte en lui une part masculine et féminine. Et le rejet de la féminité (la grâce) chez un mâle humain ne s'accorde pas avec une civilisation conquérante et propriétaire qui accapare les biens des autres par la force (et la ruse dissimulée). Toutes les sociétés qui discriminent et persécutent les homosexuels mâles sont des sociétés violentes et guerrières ; en d'autres termes des sociétés bêtifiées. La bêtise est en effet intolérante et la violence se cultive pour posséder (par la violation) et non « être possédé par la sodomie ». Cette croyance que la sodomie est une possession du corps sodomisé engendre la peur de se retrouver dépossédé. Cette peur crée la violence et la fermeture d'esprit : l'imbécilité ; qui fait ces sociétés vivre dans la régression : les barbares tant redoutés (image projetée aux sociétés « sauvages » non occidentales, « non civilisées » = non fondées sur l'obéissance absolue à la bêtise) qui sont en réalité eux-mêmes.

Avec la globalisation (mondialisation) occidentale, cette pensée persécutante s'est propagée à tout le Monde, des religions monothéistes, occidentalisée qui ont en commun l'agressivité dans l'action pour dominer et accaparer (posséder par peur de n’être rien). La possession fait du mâle dominant masquant sa lâcheté, un homme craint (qui craint les autres). Être craint fait jouir l'homme frustré (l'homme du ressentiment comme le nommait Nietzsche).

L'homosexualité efféminée n'est qu'une petite part de l'homosexualité masculine. Les prêtres chrétiens qui s'adonnent à la pédérastie (source de l'insulte pédé) : à sodomiser les jeunes garçons (les violer par la force) reste une pratique qui ne disparaît pas (depuis des millénaires). Ces prêtres violeurs d'enfants ne sont pourtant pas efféminés. Ils sont pourtant lâches. La part dissimulée de l'homosexualité masculine du mâle violent et dominant existe autant que le mâle féminin et la femelle masculine.

La discrimination de l'homosexualité masculine (celle qui ne fait pas « croître et multiplier » l'espèce humaine, pourtant ne sommes nous pas déjà assez nombreux ?) ne sert qu'une seule chose : banaliser, avec l'insulte « pédé », la domination : à humilier les autres pour jouir du pouvoir de nuire ; est un acte en réalité de lâcheté. Car le pouvoir de nuire s'attaque toujours à plus faible que soi. Salir les relations sexuelles humaines à provoquer le viol, n'a qu'un but : jouir de sa lâcheté derrière le masque de la domination : se soulager par la vengeance, de sa frustration d'homme lâche. C'est avec cette pratique qu'une société dépérit, vit de sa débilité. À empêcher son épanouissement. Dernière chose, sache que je ne suis pas homosexuel.

 

 

avril 2017
4.
Enfin !   une part des votants DOUTENT de l'honnêteté de l'élection

Si la population commence à soupçonner les élections présidentielles truquées, c'est un 1er pas vers la disjonction entre ce qu'attend une population au travail de ses gouvernants : la gestion honnête des richesses du pays. Elle se rend compte en réalité (comme l'avait démontré Condorcet au XVIIIe siècle) que l'élection n'est pas la fondation démocratique du vote et que le vote n'est pas la fondation démocratique de l'élection. Ou : s'il y a élection d'un élu, il n'y a plus de démocratie : logique. Et que signifie « démocratie » ? Le pouvoir (du peuple) revient comme pour l'autre versant, à sa dictature : « la dictature du prolétariat » (le prolétariat étant cette masse travailleuse qui accepte les règles de domination ; et pour la subir et pour s'en servir). « La dictature du capital » est un jeu pour ceux qui accumulent par la ruse aux dépens des autres qui « triment ». Dans ce jeu, il y a des gagnants et des perdants : croient-ils. En réalité dans ce « jeu de (la) société » tout le monde est perdant. C'est le jeu des humiliations, propre à l'antre hiérarchique du pouvoir (politique = sur les autres) qui gradue toute la société : de la rue jusqu'aux palais (en passant par la famille). Rien de vraiment sain. De se disposer tous en ennemis.

Cette élection française 2017 montre enfin en plein jour que l'élection (présidentielle) ne donne aucun choix. En effet, les élections peuvent être trichées, même si les préfectures, le ministère de l'Intérieur et le Conseil d'État s'en défendent. Tricher est secondaire, car la triche ne détruit pas le jeu, ce qui le détruit : c'est refuser de jouer (Caillois, le jeu et les hommes) : par l'abstention. Une abstention massive signifiera que les populations refusent de jouer à ce jeu dont elles sont toujours les perdantes. Une abstention massive montrera si les gouvernants souhaitent réellement la démocratie qu'ils clament (en lâchant leur pouvoir qu'ils ne lâcheront jamais). Une abstention massive ne peut que faire tomber tous les masques de l'hypocrisie politique.

Que faire de cette élection présidentielle suspicieuse ? Voter massivement avec des bulletins blancs ? Voter blanc signifie que le votant ne refuse pas le jeu, mais qu'il refuse ces règles et ces candidat.es et ce qu'ils/elles proposent (ne proposent rien, en général, que se plaindre. Il n'existe pas EUX les coupables et NOUS les innocents. À jouer, personne n'est innocent). Gérer un pays exige de savoir comment fonctionnent toutes les productions des richesses du pays. Voter massivement avec des bulletins blancs montrera si l'élection est manipulée, mais pour cela, il faut une vérification parallèle indépendante par bureau de vote, une autre personne qui marque tous les votes blancs, ou que les votants blancs marquent elles-mêmes eux-mêmes sur un panneau à l'entrée du bureau de vote. Bon, mais ça demande de s'organiser, et un début d'organisation confirme la nécessité politique = « l'administration des citoyens » qui reste une domination (= pour une irresponsabilisation des populations). Reste, la craie sur les murs (mais ça s'efface). L'abstention reste la voie de protestation la plus aisée.

 

3.
Chiffres du jeu (communiqués par l'Administration française) Chiffres en jeu

65 millions de Français
47 millions d'électeurs => qu'il y a 18 millions de mineurs et de non-inscrits.
14 millions de mineurs de 0 à 17 ans (janvier 2017) => 65 - 14 millions = 51 millions de majeurs
=> il y a environ 4 millions de majeurs non-inscrit : moins de 10% de l'ensemble des Français majeurs
70% se sont présenté aux urnes des présidentielles
=> que 33 millions d'électeurs votent
signifie que le président est élu par 50% des électeurs votant
=> 16 millions de Français
qui représentent moins d'1/4 de la population globale des Français.
Là, on se pose la question : en quoi le vote est une démocratie ? si l'élection ne concerne qu'une minorité de moins d'1/4 de la population du pays ?

 

2.
Le jeu de la présidence (ou, des pions niqués)

Là, le 23 avril 2017, les électeurs devraient avoir compris que le vote n'est pas un moyen démocratique pour gérer les richesses du pays, mais bien un jeu de pouvoir dont ils sont les pions. La démonstration magistrale (il faut bien le dire) du président sortant en plaçant son poulain (ce qui signifie que : c'est lui qui reste en réalité au pouvoir) jusqu'à réussir à négocier une couverture médiatique dominante (contre promesses) et en rejouant la carte du parti « ennemi » à contrebalancer (le FN créé que pour ça : pour le vote contestataire des électeurs mécontents, celles et ceux qui se plaignent de leur condition de perdant) est en réalité un piège (pourtant le même qu'en 2002). Car les électeurs en votant et les autres candidats en représentants de leur parti sont encore convaincus qu'ils manifestent leurs convictions politiques (avec les idées de l'organisation de la vie sociale la + agréable) dans le jeu de l'élection. Eh non ! ils n'ont pas encore compris qu'ils jouent au « jeu du pouvoir politique » et que les électeurs et les autres concurrents sont les alibis qui convainquent de la nécessité du jeu. Ce pouvoir, les électeurs (et les autres perdants) ne l'ont pas et ne l'auront jamais. Si la majorité des Français désirent vivre mieux : pas exploités, ni manipulés, là (on espère) qu'ils et elles ont enfin compris : l'organisation des richesses du pays ne passe pas par le jeu politique du pouvoir. Ou, le jeu du pouvoir n'a pas d'idée, qu'à siéger au-dessus des autres pour leur nuire (= la récompense de sa frustration). Gérer et gouverner sont 2 attitudes bien différentes. Les gestionnaires restent (à imposer la brimade hiérarchique), les gouvernants changent. Le problème, c'est que les uns se prennent pour les autres (le fonctionnaire à la recherche du charisme du dictateur).

 

1.
Les pauvres et la politique
Élire ou le paradoxe du pauvre votant trompé (pour maintenir son illusion de démocratie)

Le paradoxe de l'élection (par le vote populaire)

Alors que la population pauvre (celle qui s'oblige à travailler, contre sa vie) est majoritaire (à voter), c'est toujours un politicien qui représente et défend les intérêts de la population minoritaire riche (celle qui vit de ses rentes du travail des autres) qui est élu. L'élu, au contraire d'améliorer le sort des pauvres, l'empire à toujours le maintenir juste en dessous du niveau du besoin et du manque (un pauvre satisfait n'est plus un pauvre ; et le crédit ne fonctionnerait plus). Rien que ça, montre que l'élection est une escroquerie humaine qui ne sert qu'à cultiver le pouvoir (sur les autres) de la pauvreté. Le pouvoir de la pauvreté est de favoriser la richesse.

Et le paradoxe va encore + loin : la population pauvre votante, à jouer ce jeu, réclame sa condition servile, dans laquelle elle doit se complaire, car dans le cas contraire, elle n'entretiendrait pas sa misère et sa pauvreté, elle ferait d'autres choix de vies : le choix déjà de vouloir savoir.

Toute la mascarade politique du pouvoir, ne sert uniquement qu'à cultiver les pauvres : des êtres humains qui ne se donnent pas le choix de vivre autrement qu'obéissants et serviles (= esclaves) à accepter le chantage d'être vendu soldé (= en objets de rentabilité) et gouvernés par la croyance d'un meilleur à venir qui n'arrive jamais.

La réalité du pouvoir ne se discute pas : sans pauvres, le pouvoir politique n'existe pas.

 

 

mars 2017
1.
« L'espérance de vie augmente » !

À quoi ça sert de se dire ça, et « la durée de vie est + longue qu'avant » ? [1] Qu'est-ce qui motive de dire une telle affirmation ? Car en réalité, il n'en est rien. Les outils qui servent cette affirmation sont les statistiques. Et les statistiques dépendent de la question posée et quoi et qui est pris en compte dans le calcul. [utiliser les statistiques pour convaincre est un procédé qui sert la politique et l'économie d'assouvissement qui ne reflète rien de la réalité, mais servent les intérêts des dominations]. Les êtres humains vieillissent et meurent pareils maintenant comme avant comme après. Ce qui change est l'idée de la mort. L'idée de la mort est devenue un tabou, « une insulte à l'éternité désirée » (sic), du monde monothéiste matérialiste (des acquis). La mort (le meurtre) est de-venue de la 6e position des 10 commandements à la 1ere place : « tu ne tueras point ». Tuer est un mot récent du latin « tutare » = tuteur (celles et ceux qui prenaient soin des autres se sont transformés en assassins), qui à partir du XIIe siècle vient remplacer « occire » qui signifie mourir dans un combat loyal. Mourir dignement, contre mourir lâchement et par traitrise (étouffé pendant son sommeil avec l'oreiller). La crainte de la mort s'est amplifiée depuis la naissance du mot « tuer », car ton prochain n'est plus digne de confiance, tout ami devient ennemi qui envie ton bien. Et dans la foulée, la vieillesse qui est l'annonce visible de la mort « doit être combattue » (sic). Nous formons une civilisation qui refuse de mourir et en même temps qui assassine les autres êtres humains.

À se convaincre que « l'espérance de vie augmente », signifie : 1. qu'on redoute la mort (et son passage par la vieillesse) et 2. qu'on maintient en vie les malades et les vieillards pour confirmer les statistiques. Sinon quel intérêt de maintenir en vie (végétative) des êtres humains séniles qui ont perdu leur conscience ? L'humanité existe par sa conscience, la perdre signifie son retour à l'animalité. Ces personnes sont maintenues en vie pour alimenter les sondages qui alimentent la croyance d'une (fausse) évolution de l'humanité vers l'éternité.

En + ces personnes végétantes sont rassemblées dans hospices de vieux, des maisons de retraite, ignorées de leur descendance qui amplifie la misère de la vieillesse sénile qui ne peut plus vivre par elle-même. Est le résultat de l'institutionnalisation de la mort : « il est interdit de mourir » (sic) est le tabou envers la mort. « Tu dois durer jusqu'au bout », jusqu'à la dernière goutte de ta vie, même dans ton délabrement. C'est un fait humiliant pour la personne et pour l'humanité. Sans parler de l'industrie des cosmétiques qui s'enrichit (au détriment des consommatrices) à vendre des baumes pour faire illusion de la jeunesse éternelle : leur consommation est massive. Signifie que toute cliente (et client) est persuadée être enlaidie par la vieillesse : « je suis laide, je dois faire illusion de la beauté (plastique), car la laideur, c'est la vieillesse, et la vieillesse, c'est la mort » (sic).

Croire que la médecine a fait des progrès pour allonger la durée de vie est aussi un mensonge. Considérons le nombre de médecins compétant qui soignent par passion et non pour l'argent (pour accumuler et considération et autorité), eh bien, la proportion ne change pas. Il y a autant de médecins incompétents, nous rapporte Théophraste de Hohenheim (mieux connu sous le nom de Paracelse), qu'aujourd'hui. La proportion entre personnes en bonne santé et personnes malades a même augmenté, car la nourriture de base est constamment empoisonnée pour des rendements économiques au détriment de la santé publique.

L'hôpital et l'hospice (de l'hospitalité première) est devenu un camp de concentration, un « rassemblement culturel » = une zone d'élevage en masse d'êtres humains amoindris transformés en « sac à pilules », des êtres humains transformés en potentiel d'enrichissement en faveur de l'industrie pharmaceutique qui vend des drogues illégalement appropriées (comme pour l'industrie cosmétique). L'institution hospitalière est vendue à l'industrie pharmaceutique et ne sert en rien le fait de guérir un être humain. L'institution ne sert qu'à valider et à re-garder les malades en troupeau concentré dans leur état, faire des images de sa maladie et catégoriser (discriminer) l'être humain par sa condition humiliante imposée (par la procédure institutionnelle). Non seulement il est malade, mais en + il est humilié. En effet, cet état de fait augmente le nombre de malades pour servir l'enrichissement de l'industrie « de la santé ». L'hôpital et les hospices sont des centres d'humiliation pour l'espèce humaine malade : qui en + est mal nourrie, déconsidéré dans sa fragile nudité (par les médecins arrogants). Le malade à l'hôpital perd son statut d'être humain pour devenir un objet = une maladie. Est-ce un progrès de la médecine ? Si oui, progrès et régression son alors synonyme.

En réalité. La durée de vie est différente pour chaque être humain. La conjonction de sa condition ne considère que son histoire personnelle. Si nous vivons (avec notre conscience), c'est que nous avons quelque chose à faire. Dans le cas contraire, nous mourrons = passons à autre chose. Et la motivation (le moteur de vivre) s'absente pour ne plus vivre. La mort est dans la vie et la vie est dans la mort : l'une sans l'autre, n'existe pas.

L'improbabilité à ce que l'humain existe au vu des conditions tellement minces d'existence possible est exceptionnelle. Nous sommes, nous êtres humains, les seuls animaux, avec un état de conscience et qui le communiquent avec des langues intelligibles. Notre existence est improbable, pourtant réelle. Il suffit de savoir que notre environnement respirant est du feu : l'air brûle, l'air crée le feu et à la fois nous fait respirer (vivre) et à la fois nous fait vieillir et mourir. Ces conditions rarissimes ont donné naissance à une conscience = savoir qu'on sait, à nous, êtres fragiles et destructeurs. Cette destruction est gouvernée par la peur. La peur est conditionnée pour être gouvernée, pour accepter sa servilité et remettre sa conscience au dirigeant (au traitre), c'est-à-dire : volontairement s'humilier, et en même temps régresser l'espèce humaine à son animalité inconsciente. C'est ça l'enjeu du pouvoir du mensonge pris pour vérité.

Note
[1] J'ai rencontré une étudiante en droit et en science politique qui m'a dit : que c'est une information acquise, qu'elle doit répéter dans ses écrits pour obtenir ses diplômes. La source principale, départ de diffusion de la propagande (des mensonges du pouvoir) se réalise par l'université, devenue l'institution du savoir gouverné par son financeur (alors que le sens de l'université née au XIe siècle était justement l'indépendance, et de l'organisation : autogestion, et du savoir ; envers les dominations de l'Église et l'État). Ce sont les semi-intellectuels (celles et ceux en formation qui survolent sans approfondir) qui propagent les idéologies des dominations, qui les digèrent pour celles et ceux qui ne pensent pas. Les idées reçues se propagent par les conversations avec celles et ceux se croyant assez « intelligents pour croire » (est un paradoxe) comprendre, jusqu'à en être convaincus (est encore un paradoxe) est en réalité l'expression de la bêtise. Leur erreur (avec un t aussi) est tenue par : leur fierté mal placée pour vouloir dominer (comme les enfants), à savoir : « moi, je sais (et pas toi) » (sic) alors qu'il n'en est rien.

La 1ere université nait à Bologne en 1088 pour l'enseignement du droit. Universitas désigne en latin juridique une communauté indépendante. Malheureusement dès le XIIIe siècle, l'université est administrée par l'Église (telle la Sorbonne née 127 ans après, en 1215). Le Collège de France est né en 1530 sur une décision du roi François 1er pour contrebalancer le pouvoir totalitaire du savoir de la Sorbonne, alors clérical. Aujourd'hui, ce pouvoir est revenu au gouvernement laïque, et c'est le ministère de l'Éducation qui tient le pouvoir de censure universitaire. L'exemple de l'université Paris VIII est flagrant parlant : Paris VIII était la seule université libre où tout étudiant était libre de choisir son propre cursus, où le savoir était transmis par le travail de son acquisition : se former à être autodidacte pour l'indépendance du savoir. C'était l'université des intellectuels les + éminents, tels : Gilles Deleuze (le plus grand philosophe de la seconde moitié du XXe siècle, Michel Foucault est ensuite allé enseigner au Collège de France), François Châtelet, Jacques Lacan en psychologie, Patrick Greussey en informatique (inventeur d'Intelgreu, l'un des 1ers langages informatiques avec LISP destiné à l'intelligence artificielle, même Iannis Xenakis y a enseigné (mais est passé à la Sorbonne moins agitée : c'est son côté cybernétique plus qu'être libre qui l'a décidé). Paris VIII était la 1ere université avec Orsay à être équipée d'un système informatique complet réfrigéré et à l'abri de la poussière dans un cube de verre). Pourtant, les propagandes de dénigrement étaient permanentes, telles en première page du Figaro en 1979 : « un cheval est inscrit à l'université Paris VIII » ! Les coupures budgétaires permanentes, les manques d'équipement pour travailler, les salaires impayés des profs, ont fait qu'en 1987, Paris VIII a perdu son indépendance. L'université est « rentrée dans l'ordre » avec un cursus obligatoire.

Les conséquences de cette idéologie « l'espérance de vie augmente » amènent à des extrêmes qui pour les personnes concernées les maintiennent dans un état de souffrance cultivée en contradiction avec une société qui se targue de prendre soin des autres. Il existe des instituts qui maintiennent en vie des enfants profondément handicapés, au point d'être alimentés par des tubes (oui !). Des enfants, êtres humains conscients de leur état « elephant man » qui avec leur regard (il ne leur reste que ça) demandent (supplient) à ne pas être condamné dans l'enfer de leur vie. Tous ces enfants, filles et garçons (pour celles et ceux qui ont des dents) se rongent les poignets. Les infirmières (coincée dans leur pitié) leur bandent les bras tout en refusant de sa-voir que c'est le seul endroit pour s'ouvrir les veines : la seule sortie pour mourir. Ces enfants sont abandonnés par leurs parents, parqués jusqu'à leur mort « naturelle », avec un personnel qui ne sait pas quoi faire que de les maintenir en vie de souffrance avec un directeur cultivé à l'arrogance à s'ennuyer de recevoir un salaire de cadre. Tout ça pour remplir les statistiques de « l'espérance de vie » augmentée.

 

 

février 2017
3.
LA DÉSOLATION DE LA CRÉATION MUSICALE [SAVANTE INSTITUTIONNALISÉE] II, fait une enquête

IRCAM en déroute

Voici une seconde requête : une enquête issue de l'institution musicale (celle censée aider la création) et de la principale, celle qui n'a rien créé d'original en 40 ans, mais a pillée, méprisée, médiocratisée, mais qui est considérée comme « le prestige du mérite de la musique » pour y avoir travaillé. La fabulation a perpétré longtemps, il semble qu'elle ne tienne plus. Cette enquête de sens est menée par la thésarde Laura Zattra.

Chère Laura Zattra,

Votre enquête semble être la conséquence de la débâcle institutionnelle qui règne en ce moment : l'insensé de l'institution artistique. Vous n'êtes pas la seule institution à se poser des questions (naïves) de sens et de nécessité. Ce qui pour les (vrais) artistes est plutôt réjouissant. 40 années de censure, ça commence à faire long. Et aussi, le bon moyen de faire écrire par les autres ce qu'on ne peut écrire soi-même. Êtes-vous honnête ? nous verrons. Si je réponds à votre questionnaire, c'est par amusement, car votre questionnaire est naïf pour une chercheure (et révèle la débâcle, la perte de sens) mais il s'agit enfin de savoir de quoi il s'est agi (et l'honnêteté n'est pas une qualité du milieu). Ce qui permettra de faire face aux vrais problèmes et non à des faux (ceux qui ne servent qu'à (re)garder son pouvoir sur les autres). À Paris (et partout), c'est une épidémie.

IRCAM - Comment caractériseriez-vous votre recherche artistique actuellement ?

Mathius Shadow-Sky - Pionnière. Entre autres, la théorie des Champs Scalaires Nonoctaviant (née en 1982), une manière étendue d'explorer les inconnus de la musique et de lui apporter un nouveau souffle.

IRCAM - Quels domaines autres que votre discipline ont été ou sont susceptibles de nourrir votre pratique artistique (sources d’inspiration, outils spécifiques…) ?

Mathius Shadow-Sky - la musique les rassemble tous dans le vibratoire.

IRCAM - Quelles sont vos attentes vis-à-vis d’un travail en collaboration ?

Mathius Shadow-Sky - en équipe, c'est + rapide que seul, sachant que nous avons un temps limité de vie.

IRCAM - Quelle serait pour vous l’articulation idéale entre production d’œuvre(s) et recherche artistique ?

Mathius Shadow-Sky - l'acte de comprendre.

IRCAM - L’Ircam s’incarne dans un corpus d’œuvres, d’outils technologiques et de connaissances. En avez-vous usage ? Sous quelle forme ?

Mathius Shadow-Sky - Il faut faire attention de quoi on parle. Soit de pointer la façade, soit de pointer le fonctionnement interne. L'IRCAM depuis son début a toujours cultivé le don d'agir « à côté de la plaque » avec une façade de prestige. Toutes ses recherches n'ont rien apporté vraiment à la musique pour qu'elle s'épanouisse. Depuis les années 70, les musiques audacieuses sont systématiquement torpillées à ce qu'elles meurent sans moyen, ni diffusion (« il ne fallait pas faire de l'ombre à la supériorité hiérarchique » cette pensée s'est permis tous les mépris possibles envers la nouvelle génération d'alors). La structure institutionnelle hiérarchique est l'une des causes de cette décadence : la musique, l'art et la hiérarchie ne s'entendent pas ; mais pas la seule, une guéguerre de mérite entr'artistes dont aucun n'a le mérite, une politique de bêtification (culturelle) généralisée par le ministère, une offensive de censures systématiques (1981-2017) par subvention conditionnelle aux oeuvres « acceptables », le piège économique généralisé du salariat avec la terreur du chômage, la prise du pouvoir de l'Administration sur la volonté artistique, tout ça a transformé la musique savante florissante de la 2de moitié du XXe siècle (et la société elle-même) en divertissements technologiques désorientés et perdus au XXIe siècle. 40 ans pour détruire les mondes des arts et soumettre les artistes à animer et décorer. Toutes les recherches constructives pour la musique ont toutes abandonné les instituts, tous censeurs et générateurs de fadeurs sérieuses ; dans ces instituts, ne sont restés que les « nerds » (celles et ceux qui bricolent avec la conviction de la nécessité et du mérite ; que pour garder leur salaire et leur poste »). Les compositeurs « invendables » se sont retirés. Tout ça a créé notre état médiocratique, une décadence certaine, dont la bêtise a pris les postes de commande. C'est un désastre artistique masqué d'animations et de décorations (à cacher la réalité). Durant ces 40 années, l'IRCAM représente cette misère de la musique savante, car malgré un lieu adapté adaptable, une overdose d'équipement, rien d'original n'a émergé de cette institution (ou a été étouffé). Les IRCAMiens non-musiciens ont toujours refusé (par incompétence ?) de travailler à partir des idées originales des compositeurs originaux et, les inventeurs réalisateurs de talent n'ont jamais reçu le soutient nécessaire pour développer leurs outils. Tous les programmes développés par les IRCAMiens ne servent que les IRCAMiens, pas les musiciens. En + du mépris, la censure était déjà là, interne : « parle tout bas » (sic) : les IRCAMiens et les IRCAMiennes chuchotent même après le départ définitif du maître. Le dispositif IRCAM au début ne travaillait que pour Pierre Boulez, puis après ? une morale du « bon » mauvais goût qui a soutenu la musique savante à devenir ringarde et médiocre (en dessous du niveau boulezien pour ne pas fâcher le maître même parti). À l'IRCAM, ça parle toujours beaucoup (concert-lecture, sic), mais ça n'agit pas et, la musique sans action collective, ça n'existe pas. Et ce n'est pas en organisant des « soirées branchouilles » que ça résoudra le problème de cette décadence, au contraire. La musique n'a jamais été le propos de l'IRCAM.

IRCAM - Plus bas, vous trouverez les pistes de réflexion en cours, contribuant à l’élaboration du nouveau projet de notre laboratoire de recherche — merci de nous faire part de vos intérêts ou d’autres apports qui vous intéresseraient.

Mathius Shadow-Sky - Le problème est que ces « pistes de réflexion » et d'élaboration de programmes ne sont pas proposées par des musiciens. C'est ce qui rend depuis tant d'années ces recherches inutiles à la musique. Dans le cas contraire, il n'existerait pas cette décadence de la musique des scènes du monopole officiel.

 

2.
« C'est sa nature » (sic)

À quoi ça sert de dire : « il/elle est comme ça, c'est sa nature » (sic) ? avec à la place de « comme ça » tous les jugements possibles tels les négatifs : méchant, radin, cruel, jaloux, lâche, etc., et les positifs : généreux, bon, gentil, tolérant, courageux, etc. Un jugement est toujours lié à la sensation du jugeur ou de la jugeuse que l'acte du jugé déclenche, en réalité le jugement du jugeur, de la jugeuse ne considère pas l'autre jugé en tant qu'être humain, mais considère les effets sur soi que le jugé a provoqué. En soi, ces jugements de comportement ne servent à rien et ne veulent rien dire : ils n’ont aucune attache avec la réalité de ce qui est jugé. Un jugement ne sert qu'à condamner ou à glorifier : en fait à cataloguer les autres, en fait « à faire chier » les autres, car ils sont discriminés, aussi bien les condamnés que les glorifiés, ce à être privé de leur liberté par l'obligation de rendre des comptes publics. Pour discriminer, cataloguer, classer, il faut instaurer des lois guidées par la morale dominante (des dominants acceptées par les dominés, asservis par la peur) que la majorité approuve, même si elles sont insensées : généralement, elles sont toujours insensées, car elles ne servent qu'à protéger l'ensemble des croyances approuvées, + qu'à vouloir comprendre la réalité. La croyance amène une valeur d'engagement public pour laquelle les croyants, celles et ceux convaincus de la justesse des lois, sont prêts à tuer (par l'intermédiaire des gens armés : la police, pour les affaires civiles, et l'armée pour les affaires qui dégénèrent et sont dégénérées pour entretenir la guerre) justifiant le meurtre innocent autorisé par la vengeance de la victime. La Justice n'instaure que le droit légitimé de la vengeance. Ça ne résout rien, mais ça crée du spectacle pour les ragots et de la matière pour la presse et le cinéma. La réalité du contexte est beaucoup subtile, sachant que rien ne se crée de rien, il existe toujours un moyen de résoudre un problème de nuisance ou de bienfaisance qui dissimule une nuisance. Mais dans nos sociétés, il ne s'agit pas de résoudre un problème, mais d'entretenir la croyance (qui entretient la bêtise) pour entretenir l'obéissance. Nos sociétés sont constituées sur et par la domination hiérarchique qui ne laisse aucun choix au nouveau-né, aux nouvelles générations que d'être classés en fonction de leur contexte de naissance. Le contexte social ainsi créé par le jugement inculqué dans le conditionnement moral fait de nous des êtres idiots et dangereux. Nos sociétés meurtrières innocentent chacun de ses membres pour continuer à nuire aux autres et vivre soi une vie misérable à se soigner de confort, de drogues allopathiques et de vacances « évasions » pour fuir ses responsabilités d'agir la nuisance par obéissance. Oui, « rien ne se perd, rien ne se crée », rien n'est inné dans le comportement humain en société : il est toujours éduqué. La socialisation de l'être humain passe par son conditionnement pour qu'il ne pose pas les bonnes questions.

 

1.
ART = SURVIVRE 1970 1979 1981 2017

J'ai essuyé une décommande d'oeuvre commandée ! Une improbabilité dans le monde de la musique. La commande d'oeuvre de musique est devenue (à force de médiocratie politique publique et de paupérisation politique des artistes) très rare. Depuis 36 ans l'originalité artistique est pourchassée par le pouvoir (de la) politique « culturelle ». Ce qui accélère l'idiotie de l'humanité (ou l'incohérence de s'autodétruire). Une humanité divertie et assistée n'est pas une humanité qui réfléchit. Je survis 38 ans de pauvreté et de censure (de moyens et d'accès aux scènes), ce qui ne m'a pas empêché de créer libre de la musique avec tous les plus petits moyens possibles disponibles qui se sont présentés (quelques enregistrements de mes musiques). J'ai considéré cette commande d'oeuvre comme une reconnaissance (enfin !) de l'ensemble de mon oeuvre, mais la décommande ou l'annulation de la poursuite de la création de l'oeuvre par le même producteur (qui est aussi compositeur) est surprenant dans le contexte solidaire (entre musiciens) et normal dans le contexte hostile « du pain rare », « pour moi, pas pour toi ! » inculqué de nos sociétés.

Voici un dernier texte qui comprend ce qui se passe : Art Zoïde Survival [.txt 12Ko]

 

 

janvier 2017
5.
ASF Assistance Sociale Française ?

En France, l'assistance sociale est réduite à un accompagnement administratif. Qui chez nos voisins anglo-saxons tend + ou - sur le travail de terrain, en contexte, sans moyen non plus. En France, son rôle est de normaliser une situation familiale non tolérée par l'administration (le Trésor Public), que l'administration crée par son service qu'elle transforme en domination terroriste (menace et ruine de la famille). La médecine sociale en France est niée et inexistante et confiée à des psychiatres, plus à l'administration psychiatrique qui ne se déplacent jamais « sur le terrain » pour comprendre le contexte et soigner le malêtre que la situation provoque (du côté du pouvoir comme du côté de la soumission). Le psychiatre siège (gouverne et domine de) dans son bureau à appliquer des modèles théoriques inculqués à l'école de médecine. Le statut prétentieux du médecin en France n'est en effet pas le même que le statut servile de l'assistance sociale. La Caisse d'Allocacations Familiale (CAF) distribue un ridicule : 1% du montant de l'argent public (peu ou pas assez, au nécessitant à rester en demande, à demeurer sans demeure dans la mendicité nécessaire pour la représentation de la charité des nantis). Le rôle en France de l'assistance sociale est d'informer à son administration si une famille a trop perçu ou pas assez et dans ce cas les (fausses puisque prévues) mesures d'urgence sont enclenchées. L'assistance sociale en France est un métier méprisé et, confié aux femmes (sic) avec des moyens ridiculement humiliants. Pourquoi tant de mépris en France à soigner les conflits familiaux ? Dans la réalité, CAF et AS servent d'argument politique de charité (pour entretenir la pauvreté qui entretient le pouvoir politico-économique des nantis protégés par la police). Sans pauvres humiliés pas de domination sociale.

Lecture
Ronald David Laing, The Politics of the Family, 1969 (La politique de la famille, 1972)

 

4.
LES INDUSTRIES TOTALITAIRES

1. La perversité de l'industrie du cinéma : « fais-moi souffrir » à entretenir la croyance de la justice

Entre : regarder un film, lire un livre : un essai philosophique, et écouter une musique originale, tu choisis quoi ? Eh oui, le film. C'est ce choix qui fait que le cinéma est l'industrie dominante et qui s'est mondialisé à partir d'Hollywood (ça c'est industrialisé = « mass production » là) qui tient par les couilles l'état d'esprit de l'humanité anglophonisée, c'est-à-dire : qui dicte comment il faut penser et agir « pour faire bien » (chic et sic) : un modèle de comportement avec des divinités, pour celles et ceux qui ne s'instruisent pas par la lecture.

Financer des films et montrer dans ces films « grosse production », l'injustice de sociétés totalitaires, où les héros protagonistes juvéniles luttent seuls.es pour la libération de la société emprisonnée, empoisonnée, empêtrée peuplée d'incapables (= des êtres humains en masse incapables de décider chacun.e pour lui.elle-même) dans un régime fondé sur la cruauté de la règle unique qui dicte : « nuire à l'autre pour jouir soi » ; à prendre un recul on se dit : non mais on rêve ! C'est irrespectueux et insultant pour les spectatrices.teurs adolescents.es très gros.ses consommateurs.rices des films « blockbuster » pour être accepté, surtout pas rejeté, « être in » dans le corps des copines dominantes par le mépris ou dans le corps des copains dominants par le mépris qui forment des bandes rivales pour se rivaliser (à cultiver la crainte des autres à terroriser les peureux.euses). Ça, commence à l'école. L'école publique, l'institution scolaire forme à la domination ou à la soumission qui elle-même forme à l'obéissance. Montrer dans un film l'injustice de nos sociétés qui entretient l'esclavage par la cruauté, et ce, à travers la dictature de l'industrie du cinéma, outil majeur de la propagande morale mondiale régulante, est doublement pervers. Ce cinéma se pose en dénonciateur d'injustice et de cruauté, mais crée et cultive l'injustice : pour jouer l'injustice, la jeune actrice ou le jeune acteur ultramédiatisé.e « a new star is born » (= starifié.e : une nouvelle étoile est née dans l'univers ? miss univers) pour être transformé en idole = en déesse, en dieu à vénérer (la vénération passe par l'orgasme sexuel*) reçoit un cachet qui commence à partir de 25 années de SMIC et grimpe au prorata des bénéfices du film (que tu payes avec ton ticket de cinéma). Là, clairement, on comprend les enjeux de l'industrie du cinéma : la ségrégation mondiale (un apartheid violent, divertissant et poli) entre un monde peuplé de quelques très riches et un monde surpeuplé de très pauvres, un commerce attrape-nigauds.es, avec des nigauds.es qui payent pour des sujets qui blessent leur sentiment moral de l'injustice et qui en redemandent pour souffrir et entretenir son sentiment de victime qui ne veut pas agir de soi-même. Le spectateur est un voyeur, la spectatrice une commère, un jouisseur passif, une jouisseuse passive, tous parlés par leur langue : il (elle) ne fera rien pour sortir de sa misère qu'il et elle au contraire entretient. Comment veux-tu que les producteurs ne soient pas méprisants envers ce public consommateur massif passif ? les spectateurs re-demandent et payent à ce que le film manipule leur état d'esprit : pour se faire souffrir (à soulager un temps son auto incarcération = pleurer d'émotion, sic). Et les 2 parties se régalent ! en surface éphémère pour les uns, et en profondeur durante pour les autres. Les unes dans leur souffrance, les autres dans leur mépris.

Et quoi de + juste, pour attirer le spectateur, la spectatrice, que de lui montrer une société injuste (ce qu'il elle vit quotidiennement) et faire « gagner » la justice contre la domination injuste (et cruelle). L'esclave n'est concerné.e que par ce qu'elle/il vit : sa persécution quotidienne par le monde du travail obligatoire. Le cinéma lui montre la cessation de sa persécution (qui en réalité ne cesse pas, mais renforce son obéissance à se soulager d'illusions le temps du film : tous le payent), mais dans la réalité sociale, l'industrie du cinéma est cette dictature du privilège qui entretient ton esclavage que tu entretiens par ta médiocité que tu payes : « tu payes ton billet d'entrée, à ce que tu n'auras jamais ». Forme notre médiocratie.

L'industrie du cinéma est la jolie vitrine de notre dictature sociale mondialisée. Et qui permet de véhiculer la morale (= l'obéissance), car le cinéma est l'outil le + puissant (avec beaucoup de travail) pour inculquer, faire pénétrer des idées morales (victimisantes) sans en avoir l'air : l'image spectaculaire masque, bouches à sourires, larmoyantes (la fausse larme à l'oeil = l'arme gratis), la réalité de domination des esprits passifs spectateurs. ça, forme (l'entretien de sa misère par la fausse réalité de l'image animée) l'apitoiement sur soi qui est l'état de son propre renoncement à vivre bien (pour soi et pour les autres). Il n'y a que la victime qui est humiliée et qui s'humilie à le rester. Pour renforcer sa fausse véridicité, l'industrie du cinéma se représente par le reflet de nos mythes anciens, mis au goût jour = transformés en intérêts financiés présents pour le futur constant (le futur social déjà institutionnalisé = où même notre futur est conquis par sa dictature). La science-fiction ? Non, ici c'est pas comme ça ! sic.

Se référer aux films « blockbuster » pour confirmer une idée, est courant dans toute conversation. Qui lit ? personne. Le savoir passe par la lecture. L'écriture con- et évi- dense les idées que la parole volage. Si le cinéma est l'outil de la mythologie "contemporaine", c'est qu'il a pris le pouvoir (que les spectateurs lui donnent) de s'emparer de leur imaginaire inculqué pour en faire une vision collective (= approuvée par toutes et tous qui forme : la normalité) leur mise en vente que toutes et tous payent. L'acte de vendre ou d'acheter un travail est un chantage conditionnel qui établit des « zones occupées », des « zones d'occupations » : l'invasion vers la globalisation où tout revient aux seuls dominants. Les acteurs et les actrices stars sont les déesses et les dieux marionnettes (de cette transaction-chantage) vénérés.es par l'avidité du public à vouloir jouir (sexuellement) son malheur en transférant (le temps du film : la pilule qui soulage un coup un temps) leurs vies soumises médiocres dans ces « beaux » (sic) corps courageux plastiques pour se cacher de leur vie laide et merdique du travail obligatoire esclave qu'ils entretiennent eux-mêmes à s'humilier eux-mêmes. Oui, la laideur réside dans la soumission.

Le cinéma blockbuster américain ce qu'il a de malsain ? En lui-même rien, il est bêta, idiot et pervers. C'est Toi, le spectateur, tu t'injectes ses idées (bêtasses) dans ta tête, toi croyant voulant te divertir = à refuser d'être conscient.e (= pour éviter de réfléchir pour refuser de comprendre) pour devenir la défenseure, le défenseure (= soldat sans solde) de son idéologie de son hégémonie pour te main-tenir toi-même dans la prison de souffrances confortables que tu entretiens avec ta soumission. Oui, la laideur réside dans ta soumission.

Note
* Une personne présente lors des hystéries des foules de filles à l'apparition des Beattles dans les années 60 du XXe siècle, m'a rapporté que lors de ces messes (où leur musique n'était qu'un support : les cris couvraient la musique), l'odeur forte de vagin mouillé par millier était très prégnante. Cette information, en effet, ne passe pas par la vidéo.

 

3.
La guerre ne s'est jamais arrêtée

Le dimanche, personne obligé à travailler ne travaille, c'est le jour du repos accordé (faveur d'autorisation du système du travail). La ville est silencieuse, personne dans les rues, ni dans les parcs ; comme... non, c'est un état de guerre, son couvre-feu ? Car la peur, où : le confort, de rester chez soi, prime sur la rencontre avec les autres. La menace permanente de destruction : se faire blesser, se faire démunir, et en souffrir. L'autre (invisible en état de guerre) représente la menace. Cette menace de l'autre existe depuis ma naissance en 1961 (je la vois dans les regards), ce regard existe certainement avant, ce qui signifie que : la guerre ne s'est jamais arrêtée.

Quelle profonde déception !

Quand à 17 ans, j'ai décidé que ma vie sera de composer des musiques inouïes et hallucinées à partir de la musique inventive en gestation qui brisa ses liens avec la musique classique conventionnelle, riche de trouvailles exaltantes, j'étais émerveillé. À aucun moment, je ne pouvais imaginer que cette musique serait à ce point méprisée censurée et éradiquée des scènes musicales mondiales. Pourtant cette musique (inventive, originale, audacieuse nommée : avant-garde, contemporaine, concrète, nouvelle, électronique, inclassable : elle a eu tant de noms (et de non)) amenait l'épanouissement de l'esprit humain. Les perspectives avec toutes les inventions créées profilaient une formidable explosion des possibles encore jamais entendus. Réaliser des musiques qui sortent de l'imaginaire banalisé pour faire découvrir des univers formidables, extraordinaires. La musique qui voltige dans l'espace (réellement tridimensionnel, pas « surround » = encerclé = assiégé) était la nouveauté la plus spectaculaire avec les sonorités inouïes de la musique électronique. Et pourtant, toute cette effervescence créatrice (qui n'a duré qu'une 20aine d'années dans notre civilisation 2 millénaire) s'est éteinte lentement les 20 dernières décennies du XXe siècle. Une agonie lente et sûre qui fait que toute cette musique a disparu des scènes au XXIe siècle ; par contre, la musique classique du XIXe siècle et le « tapage techno » lui ont pris sa place par la force du chantage : « ça fait venir du monde qui paye ». La médiocratie s'est installée par le péage.

Au XXIe siècle, la musique est devenue une sonorisation du vide existentiel (un fond sonore qui coupe de la réalité environnante). La musique a perdu son sens. Les écouteurs répètent sans vivre les musiques des générations passées. Une schizochronophonie (= vivre ici dans un autre temps du souvenir audio fabriqué) est une réaction à sa souffrance profonde (sa culpabilité intériorisée des religions monothéistes). La musique a été réduite à devenir un souvenir, une bande-son (un effet) pour le cinéma d'un film passé. Sans images-souvenir projetées, pas de concert. Depuis maintenant 38 ans, je m'efforce de créer ce merveilleux spectaculaire de cette musique inouïe et spatiale (musique mise en scène), mais à aucun moment de ma vie, je n'ai pu voir la sympathie des personnes du métier avec des moyens complets pour réaliser la musique ne serait-ce que pouvoir la terminer, au contraire, la censure farouche jusqu'à la violence physique et administrative courante et banalisée (« c'est pas grave » sic) depuis mes débuts (pas uniquement dans les institutions, mais à partir de son entourage) empêche toute naissance d'oeuvres musicales originales. Le mépris de la musique (en réalité de sa propre humanité à soi) est tellement profond, qu'exister en tant que compositeur, dans l'esprit public provoque l'étonnement : « ah bon ! ça existe ? ». Les artistes les + aventureux.ses (sans concession) sont les + touché.es, enfermé.es dans la pauvreté = sans moyens de création ni audibilité publique. Des artistes réduits au silence. Deleuze avait raison (bien que publié par les majors de l'édition parisienne) : « quand un artiste se noie, on lui lance des pierres » (car les esclaves + que les politiciens redoutent + les artistes = ils redoutent la vie belle que les artistes disposent et leurs proposent).

La censure par l'endormissement

Le libéralisme (sic) avec son « néo » (issus du même capital) instaure la dictature du consommateur dont ses choix sont dictés. Le consommateur est en réalité un esclave employé du confort. Canapé + télévision. Ce système : confort = consommation fonde la misère de l'art, c'est-à-dire : la misère de l'esprit et sa conséquence sociale : la médiocratie.

 

2.
AUTRE EXEMPLE D'ESPRIT MEDIOCRATIQUE

Voici un exemple d'état d'esprit qui s'obstine à justifier son « repliement sur soi » en manipulant l'histoire, à l'avantage de son confort intellectuel. Le personnage qui se nomme lui-même « Fracasparis » (sic) m'inonde de ses lettres sur un sujet déplacé = un sujet qui ne construit rien ; qu'à rechercher la confrontation dialectique, tels les philosophes et mathématiciens qui par tradition intellectuelle se penchaient sur le « bon » calcul de la gamme musicale pour contredire les autres et se chamailler en public, mais qui n'apporte rien à la musique. On imagine ensuite la kyrielle de commentateurs se réclamant scientifiques ou musicologues qui font la leçon intellectuelles aux musiciens qui baignent quotidiennement dans la musique avec ses problèmes théoriques et pratiques, est en effet risible, mais l'est moins, sachant que ces nuisibles se sont emparés des postes de commande dans le pays (principalement dans l'éducation et les ministères).

« Une échelle diatonique tout à fait conforme » (sic) et « d'une grande continuité » (sic) historique : pourquoi écrire ça ? Pour se rassurer de la (fausse) justesse (au fond il doute) de son opinion (de l'idée inculquée par l'éducation crue sienne) à savoir qu'il ne se trompe (absolument) pas sur le sens de sa vie. Sur l'idée majeure et unique qui le motive à agir et sur laquelle il a basé toute son existence, toute sa vie, à savoir : « la valeur de la conservation de la tradition millénaire est la valeur majeure et toute opposition doit être combattue », comme l'action banalisée de l'Église contre l'opposition nommée : « hérésie » (la faute et la culpabilité, intérieurisées dans le corps du croyant, généralisées par le monde du monothéiste, créent les maladie modernes) qui donna 1/2 millénaire de tortures et de supplices justifiés : « le bon droit de torturer l'autre pour son bien » (sic), comme la censure institutionnelle administrative aujourd'hui. Loin des tortures directes physiques et psychologiques, le savant scolaire entretient sa domination indirecte (trop lâche pour l'affront direct sur les sujets essentiels) pour empêcher tout épanouissement de l'intelligence, ce, à organiser des chamailleries futiles et stériles. Son cours est inutile, c'est pour ça qu'il a été engagé comme professeur. Il s'agit derrière tout ça : de maintenir l'insignifiance (dans l'agitation de l'occupation de son esprit).

Ma réponse, je ne l'ai pas envoyée au provocateur, car il ne s'agit pas d'alimenter l'insignifiance, par la querelle dialectique. Par contre, pour la compréhension de toutes et tous, je publie sa lettre (et ma réponse agassée) en tant qu'exemple médiocratique de dégénérescence de l'esprit de la musique occidentale.

L'échange en question : « Vitry du XIVe siècle proche de nous », ça va pas non !

 

1.
LA DÉSOLATION DE LA CRÉATION MUSICALE [SAVANTE INSTITUTIONNALISÉE] fait un colloque
avec la fausse « crise du sens de la création » où les parasites ordonnant, c'est ça, s'affolent

En 2016, programmateurs et attributeurs ou plutôt censeurs de subventions conditionnelles (dont la condition échappe à tous) ne savent plus : « il est difficile de distinguer ce qui relève de la création, de l’innovation ou du recyclage », ou : en 2017 les politiques ont gagné la guerre de 40 ans contre les artistes (mais les vrais artistes ne sont pas annihilés, ils sont toujours là, mais invisibles). Les programmateurs et les censeurs croient pouvoir résoudre leur problème avec un colloque à la Cité de la musique à Paris.

Futurs Composés, réseau national de la création musicale
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Interview

Futurs Composés - « Il n’y a jamais de créateurs, rien que des combinateurs », écrivait Roland Barthes en 1971. Parmi toutes les productions sonores en circulation, il est difficile de distinguer ce qui relève de la création, de l’innovation ou du recyclage. Peut-on déterminer un ensemble de signes qui permettent d’identifier l’acte créatif ? Entre invention et renouvellement, les compositeurs (trices) sont-ils des artisans, des architectes, des chercheurs ou des communicants ?

Mathius Shadow-Sky - Si vous ne savez plus distinguer les copies de l'original d'un ouvrage d'art et de musique, alors vous n'êtes pas à votre place et devriez la céder à quelqu'un de + compétent. Ou, « lâche ta suffisance et fais-toi conduire par ta curiosité », sans même parler de passion.

F C - Aujourd’hui, de nombreux artistes franchissent les limites historiques du concept d’ « Œuvre » et travaillent à des propositions incluant amateurs, publics scolaires, carcéral, hospitalier... Comment la création musicale s’adapte-t-elle à la diversité croissante des approches et des pratiques artistiques ? Que disent ces nouvelles formes du monde contemporain et de ses enjeux ?

M S-S - Si les artistes qui ne sont pas des artistes, mais des « animateurs qui ont accepté le boulot », car ils considèrent qu'ils ne leur restent aucun autre choix pour subvenir à leurs besoins de base, ce n'est pas l'oeuvre qui est remise en question, mais la pauvreté infligée aux mondes des arts et à celles et ceux désoeuvrés qui se croient et se prétendent artistes. Un artiste vrai ne vit pas de la crainte.

F C - Le terme de « création » est désormais susceptible de s’accoler légitimement à toutes les musiques (baroque, jazz, traditionnelles ou actuelles, électro, etc.). Mais peut-on dire pour autant que l’acte créatif est de même nature partout ? Dans ce vaste processus de mélange et d’hybridation, comment penser l’esthétique et le rayonnement des formes transgenres, transdisciplinaires, transmédias ?

M S-S - Si le mot « création » est attaché à n'importe quelle action, c'est que le processus de banalisation de la création artistique par l'offensive des politiques contre les artistes, à partir des années 70 du XXe siècle, a fait son effet. 40 ans de répression culturelle, c'est long. Tout comme est nommée « musique expérimentale » toutes les musiques rejetées par l'industrie du disque, ce qui annihile la véritable musique expérimentale : celle qui explore l'inouï. Cette banalisation ou médiocratisation ne montre uniquement que les politiques ont gagné la guerre contre les artistes originaux et vont maintenant être les témoins de la décadence sociale bien entamée qu'ils ont provoquée avec leur médiocratie offensive. La crétinerie aidant.

F C - Croissance, innovation, accélération, les défis engendrés par la modernité régissent la création musicale en Europe depuis la Renaissance. À l’heure de l’obsolescence programmée, où en est-on de ce renouvellement permanent des formes ? L’idéologie du progrès dans la Musique et en Art est-elle encore en phase avec les mutations d’un monde globalisé ? En quoi la création se déplace-t-elle et est-elle déplacée par les transferts culturels ?

M S-S - Le renouvellement est toujours présent depuis l'offensive politique contre l'originalité artistique, mais jusqu'aujourd'hui, il reste censuré d'apparition, car s'il apparaissait toutes les autorités usurpées tomberaient de honte tellement leur médiocrité s'est amplifiée. Le « monde globalisé » est un monde envahi colonisé assiégé par « le rêve (déchu) américain » du confort ultime donné par l'excès de richesse : la création artistique ne peut pas être en phase avec une invasion militaire impulsée par l'avidité et l'exclusivité économique de celles et ceux qui ont peur jusqu'à la terreur de manquer. Une création artistique sans liberté (ni générosité) n'a jamais été une création artistique, mais un acte d'agression. Une création sans liberté n'est pas une création.

F C - En France, la commande publique a longtemps conforté la présence d’une jeune génération d’artistes aux avant-postes de la création. Comment transmettre aux compositeurs (trices) d’aujourd’hui le flambeau de l’innovation ? De quelle(s) façon(s) les politiques régionales et locales peuvent-elles s’articuler en concertation avec l’État pour permettre l’éclosion de nouveaux répertoires et de nouvelles pratiques ? La musique en création peut-elle être abordée ou considérée comme un droit culturel ?

M S-S - La commande publique n'a jamais rien conforté (donner du confort ? quel confort ?), car la commande publique n'a jamais su à qui demander, tellement son niveau de savoir est réduit. La fonction publique et les artistes n'ont jamais fait bon ménage pour la simple raison qu'ils ne vivent pas dans le même monde. La création n'est pas un salaire qui se mérite. La fermeture d'esprit des fonctionnaires depuis l'instauration de « la politique culturelle » en 1981 n'a fait qu'empirer volontairement la situation. Pour une dépréciation sociale totale du sublime, il fallait assassiner les artistes provocateurs de liberté. À l'opposé, pour transmettre, il faut savoir, et très peu de prétendus compositeurs et compositrices savent, car ils copient et s'ils savaient ils seraient censurés : leurs oeuvres seraient ignorées (par bêtise et par mépris). Les politiques et les esclaves ont tout fait pour tuer la créativité, pourquoi aujourd'hui voudraient-ils s'opposer à leur tactique d'anéantissement ? Votre dernière question est un sale coup pour vous, car elle signifie que la création musicale originale n'existe plus sur les scènes officielles de concert : est la seule vérité confirmée qui ressort de votre questionnaire. Et « un droit culturel » signifie en réalité : une exigence d'être conditionné à l'obéissance. Nietzsche était pourtant clair en 1887 : « culture signifie dressage et sélection ». Aujourd'hui, les arts sont dévastés et il faudra attendre la mort de ces crétins au pouvoir (de nuire) et la génération suivante bien déconditionnée pour qu'elle dévoile la richesse de la créativité censurée depuis tant d'années et recommence à créer dans la liberté, et au grand jour, pas dans l'ombre comme tant de vrais artistes déçus (par l'humanité) ayant vécu la guerre contre les arts 1970-2017. Non, en vérité la création originale va bien, elle est florissante, c'est toi (institution parasitaire) qui pourris.

 

 

décembre 2016
2.
Arthur et Jésus

J'écris ici ce que beaucoup d'autres ont déjà pensé et exprimé de différentes manières. Je pense entre autres à Terry Jones des Monty Python qui réalisa les 2 plus grands films comiques de l'histoire du cinéma : Sacré Graal ! en 1975 (qui dénonce la volonté de domination sociale) et La vie de Bian en 1979 (qui dénonce la volonté de soumission sociale). Les 2 messages dans ces 2 films sont très clairs qui dans l'hilarité est une fine critique de la croyance humaine et ses conséquences absurdes, sans jamais atteindre le mépris pour son espèce, voire au contraire de l'attendrissement.

les autres :
galerie de portraits des sentinelles sachantes

 

1.
LE CINEMA AMERICAIN

est infesté de morale chrétienne qui réduit l'être humain à un homme coupable qui doit payer (sa dette) est la définition de l'être humain domestiqué. Mais : "it's not your fault" pour culpabiliser l'inculpabilisable.

 

2.
ROBOT

Le robot n'est que l'aboutissement de la soumission (chrétienne) de l'homme domestiqué raté.

 

Note
Robot signifie en langue slave = esclave : travail = "robota", et l'ouvrier = "robotnik".

 

3.
CULTURE

Nietzsche est clair : culture signifie dressage et sélection.

Pense au ministère. Le ministère du dressage et de la sélection.
Tu comprendras alors la réelle fonction de la culture et de l'institution culturelle.

Celle de dresser les artistes (libres) à l'obéissance et rejeter celles et ceux qui refusent cette soumission (en ne finançant pas leurs oeuvres = ni leur vie). Là, tu comprendras l'enjeu de la guerre contre les artistes, et tu pourras te figurer que depuis tout ce temps (la guerre a été déclarée en 1970 et systématisée en 1981) les artistes vendus sont en réalité des esclaves qui copient les grands maîtres de l'art ; chassés de leur vivant et adulés après leur mort, sans rien comprendre ni rien atteindre de leur sublime. Mais qu'importe, puisqu'ils et elles sont les divertisseurs qui servent de décoration "artistique", en 1 mot : des êtres humiliés. Mais comme ils et elles n'ont aucun sens de « l'action au coeur léger », de l'action créatrice qui libère tout homme et femme domestiqués, mais sont liés et maintenus à la dette du confort qu'ils reçoivent en échange, eh bien : « on préfère ne rien penser » (sic) c'est + confortable. Ce ministère a servi et sert toujours en 2016 à chasser ces êtres humains libres qui contrarient toutes les dominations politiques et religieuses par leurs oeuvres d'art.

 

 

novembre 2016
4.
LA DESOLATION DU MONDE DE LA MUSIQUE  2

- Tu ne t'es jamais demandé pourquoi la musique et les chansons du passé sont réactualisées au XXIe siècle, jusqu'à re-devenir à la mode ?

- C'est uniquement par esprit du capital :

- Il y a + de bénéfices à faire à rechanter les vieilles chansons connues même inconnues que d'en financer de nouvelles.

- C'est pour ça que la jeunesse d'aujourd'hui n'a plus sa musique : celle de sa génération.

- Parce que la vieillesse capitalise ; à retirer ce qui appartient à la jeunesse.

Tu ne t'es jamais demandé pourquoi la musique et les chansons du passé sont réactualisées au XXIe siècle (par les radios, le cinéma de propagande américain « cool » pour ado, la télévision), voire re-deviennent à la mode ? C'est uniquement par esprit du capital : il est moins cher, donc rapporte + de bénéfices, de rechanter les vieilles chansons connues même inconnues que d'en financer de nouvelles inconnues. C'est pour ça que la jeunesse d'aujourd'hui n'a plus sa musique : celle de sa génération. Parce que la vieillesse capitalise (au désavantage de la jeunesse des nouvelles générations qui a été achetée et qui s'est vendue).

 

3.
LA DESOLATION DU MONDE DE LA MUSIQUE

 

2.
dieu ? (= le jour : sa clarté = une image)

Quand les êtres humains réclament une entité paternelle (ou maternelle) imaginaire : créatrice de l'univers et de la vie, c'est qu'ils sont au stade de l'irresponsabilité portée par la peur. Même un enfant un peu dégourdi, ne réclame pas sa mère ou son père pour lui porter assistance (à servir le petit peureux tyran gnangnan), mais cette disposition humaine est rare, le comportement d'avilissement généralement l'emporte. Prétexte essentiel pour nuire à l'autre : à agir sans être responsable (= tuer sans être responsable). Il s'agit bien de lâches, de lâcher sa responsabilité pour agir sa cruauté (= motivée par son impuissance) à dominer les autres pour les misérabiliser, c'est-à-dire : mettre les autres dans le même état que soi. Maintenant, il s'agit de savoir pourquoi, il y a 2 millénaires, la trouille s'est installée confortablement dans les esprits des êtres humains au point d'accepter leur propre régression ?

 

1.
pour qu'il existe une DICTATURE, il doit avoir obligatoirement IDIOCRATISATION et UNIFORMISATION

Un régime politique (gestion de la cité) totalitaire (sans liberté) = une dictature, pour se préserver et se perpétuer, a besoin d'entretenir et de cultiver 2 principes constituteurs fondateurs : 1. l'uniformisation s'occupe de l'apparence : la mode, l'architecture, la culture, l'alimentation, etc., et, 2.l'idiocratisation s'occupe du comportement personnel (de soi) : éducation (conditionnement personnel), moral (conditionnement social), croyance (conditionnement idéologique et spirituel).

Aujourd'hui, nous avons 2 millénaires de conditionnement spirituel monothéiste (cru et laïcisé). Conditionnement nécessaire à la guerre. La guerre est le moteur vital de toute dictature, elle la nourrit. La guerre appauvrit les pauvres, affaiblit les faibles, terrorise les lâches, enrichit les riches, renforce les gouvernants. La guerre pour une dictature est indispensable pour perpétuer son régime autoritaire, sinon il disparaît. Le modèle militaire de l'organisation communautaire est à l'unanimité repris dans le civil par tous les régimes politiques qu'ils soient républicain (conservateur patron) ou socialiste (démocrate travailleur) pour perpétuer la guerre (sociale, économique, armée). Où l'obéissance est la base de toute domination. Ce principe organisationnel de la communauté occidentale et moyen-orientale repose sur les 10 commandements bibliques-torahnique et coranique, c'est-à-dire sur l'obéissance absolue (aux ordres et aux règles : un péché n'est qu'une désobéissance) sous peine de châtiment (« éternel » sic) = torture, mot qui est la racine du mot : travail.

Un esclave n'existe que dans les dictatures, et pour exister (survivre une dictature), l'être humain doit se conditionner à apprécier l'uniformité = la routine de la soumission au semblable imposé, et à la simplification = l'idiotie qui permet de ne rien comprendre à la manipulation des idées et surtout de n'avoir aucun choix. Ce, pour être agit par la nécessité de sa torture autoinfligée (avec la conviction de « l'obligation de se faire souffrir pour vivre » sic) au lieu d'être agit par soi-même (à souffrir de son effort) pour sa propre évolution. Le pouvoir politique se maintient par nuire aux autres.

L'uniformisation amène la conformité de l'habitude du même (« nous on obéit aux ordres » sic) et l'idiocratie amène la conformité de la suffisance (« les cons » sic).

COMMENT RECONNAITRE SI UNE SOCIÉTÉ EST UNE DICTATURE ?

Pour un être humain conditionné convaincu à reconnaître ce qu'il croit ? c'est pratiquement impossible. La croyante, le croyant mettra jusqu'à sa vie en péril (son sacrifice pour sa cause) pour défendre sa croyance. Perdre sa croyance pour un croyant ou une croyante, c'est perdre le sens de sa vie, son sens de vivre : (l'illusion de) son confort (constitué de ses habitudes) physique et mental, voire spirituel. Lâcher sa croyance, c'est reconnaître avoir vécu une vie humiliée de vaincu dans le mensonge. Un croyant, une croyante préfère mourir que de reconnaître s'être manipulé à vivre ce qui lui a été commandé et obéir pour une fausse nécessité. Le croyant est opposé au savant. La croyance est l'opposé du savoir.
Pour un être humain qui doute, il suffit de perce-voir si les arts (diffusés dans la cité) sont originaux ou non (copiés, ou uniques = qui dérangent la convention et ouvre à penser). Une oeuvre, pour être originale, son artiste doit être libre. Libre pour exprimer sa sincérité des sens de vivre. Les arts ne sont ni décoratifs ni animatoires (s'ils le sont, ils sont politisés et n'ont que la fonction de masquer la laideur de l'uniforme dans l'illusion du spectacle, comme le luxe ou la télévision). S'il ne l'est pas, il y a censure de son oeuvre et, dévoile que le régime politique soupçonné est bien une dictature. Même souriante, ou paternaliste, une dictature demeure une dictature (avec la normalisation des « forces armées » sic, pour entretenir la peur avec la violence physique). Le degré d'originalité se perçoit à son degré de liberté qui se perçoit à son degré d'honnêteté (antihypocrite). L'originalité et la liberté sont 2 comportements combattus avec violence, paternalisme et pitié par la « politique culturelle » (d'un ministère de la propagande, dissimulé à la conscience d'un croyant, qui gère ce qui doit être perçu et ce qui ne doit pas l'être) des gouvernants gouvernés par les lois du capital (marché des esclaves = des êtres humains trompés). Originalité et liberté créent la situation inimaginable pour la survie d'une dictature : l'autonomie de penser et d'agir. Qui instaure + qu'une dictature du peuple manipulé par ses représentants (démocratie) : une responsabilité envers les autres (anarchie = régime politique diabolisé, car instauré, la domination disparait).

 

 

septembre 2016
1.
Les compositeurs occidentaux ? des militaires de l'armée de l'Occident invasioniste

Les compositeurs sont devenus des stratèges militaires à partir du moment où ils ont cessé d'être musiciens : de jouer la musique qu'ils composent. Comme un général, un compositeur est encore aujourd'hui (dans le domaine fermé de la musique savante embourgeoisée et médiocratisée ou néoclassique) une personne qui ne joue pas sa musique en public, il se planque dans l'arrière garde de sa table de travail, même plus profond, dans son bunker (cru indestructible) qu'à communiquer par des chiffres écrits ce que le soldat-robot-musicien doit exécuter dans le contexte hostile du concert : la cour (d') assise où il sera jugé. En effet, un musicien classique obéit (en échange d'un salaire stabilisé à la baisse) à une stratégie de commandement/obéissance. La notation quantitative de la musique classique occidentale (et classiquée d'aujourd'hui) oblige au déchiffrement des quantités inscrites basées sur une unité universalisée (= imposée à tous les musiciens classiques de la planète) la noire à 60 du métronome, le diapason à 440Hz, la division équidistante de l'octave en 12 intervalles pour une échelle unique pour tous, les divisions binaires majeures du rythme : tout est fait par l'uniformisation mondial et à maintenir le débordement (= la liberté de la diversité) de la musique tant redouté des politiques. Politiques qui corrompent les artistes par la fonction publique.

Henri - Pourquoi la liberté est tant redoutée par les politiques ?
Marc - Parce qu'avec la liberté, leur fonction devient obsolète.
Henri - ?
Marc - eh bien oui, pour qu'il y est domination, il faut une obéissance : sans obéissance, pas de domination ; et comme la politique est l'art de la domination (avec l'aide de la police), dans un monde libre l'autorité et la hiérarchie disparaissent par inutilité. En paix, la domination n'a aucun sens.
Henri - ah, c'est pour ça que nous sommes en guerre permanente, en permanence terrorisés, pour nous obliger à demander protection d'un dominant qui nous abuse...
Marc - sans la terreur de la guerre, la politique est inutile à gérer la vie quotidienne des communautés. C'est au contraire une nuisance, car elle décide des obligations sans l'accord des nécessités de toutes et tous. Sans parler des esprits manipulés à croire l'improbable et pourtant tellement con-vaincus à agir dans ce sens !

Histoire récente et contexte
La musique et + les arts plastiques avec le théâtre ont essayé de sortir de ce joug dominatoire politique, pendant la seconde moitié du XXe siècle. Du blues des esclaves, noirs on est passé au rock and roll libérateur de la jeunesse blanche. 1968 était un soulèvement mondial de la jeunesse contre les vieilles autorités stupides et dangereuses. Pourtant après la Seconde Guerre mondiale, les guerres n'ont jamais cessé : Français en Indochine (à protéger leur pavot) et en Algérie (pétrole et essais atomiques), les Américains en Corée puis au Vietnam (repris au Français) avec en + la menace permanente que les USA et l'URSS déclenchent un bombardement atomique mondial par leur guerre froide. Pendant cette (tentative de) libération, la musique savante est restée dans l'idée de quantifier la musique (Boulez, Stockhausen) destinée + à des musiciens robotisés jusqu'aller sous le joug de la cybernétique (Xenakis) qu'à des musiciens libérés avec joie. Cage a apporté du hasard (= faire n'importe quoi, mais à durée limitée : la récréation de l'école), mais n'a pas pris dans le milieu hiérarchique de la musique politique (institutionnalisée qui assiège les salles de concert). Les pratiques expérimentales écartées de la musique savante institutionnelle (ça faisait sale pour le monde de la musique classique) qui était sont gage d'évolution s'est réfugiée et développée dans des pratiques musicales parallèles marginalisées qui en terme de créativité ont dépassées de très loin la musique savante qui a régressé dans les pratiques du XIXe siècle (écoute « la musique » de star wars et des autres blockbuster américains). La médiocratie (je me répète) a été détectable ou franchement affirmée dans le monde des arts au début du XXIe siècle : 2000. Le monde des arts vaincu. Ou transformé en décoration glorifique et divertissement/animation des masses employées tourmentées dans le désoeuvrement (= l'inutilité de son emploi). La lutte politico-économique contre les artistes depuis les années 70 renforcée dans les années 80 et 90 du XXe siècle a porté ses fruits 30 années après. La conjoncture de la nouvelle génération soumise et abdiquante sans choix cru, envahit les salles d'expositions et de concert de leur médiocrité d'eux imperçu (tant que ça paye) remplaçant l'ancienne génération encore résistante (la mienne). Oui, les dictateurs d'aujourd'hui ont mon âge (et les obéissants sont nos enfants) ! Dans quel contexte ces dictateurs sont-ils nés pour en arriver là ? Comment est-ce possible de désirer une dictature uniformisée ? autrement que pour détruire nos sociétés. Ils sont profondément convaincus de « sauver le monde » du chaos, alors qu'ils le créent en entretenant la guerre pour se main-tenir au pouvoir.

La musique savante classique est restée, encore au XXIe siècle (2016) une démonstration d'obéissance (militaire = « réglé comme du papier à musique » sic) au détriment de la sympathie et du plaisir de jouer ensemble. Composer pour le compositeur de musique savante classique est un acte de domination totalitaire. UN PLAN D'EXECUTION. C'est exactement ça qui à partir de la musique du XIXe siècle jusqu'aujourd'hui me dérange en tant que créateur de musique. En tant que compositeur, je n'ai aucun désir d'imposer une dictature et une corruption aux musiciens (jouer pas pour la musique, mais pour l'argent).

Le tyran est un enfant apeuré
Un tyran est celle ou celui qui ne veut pas sortir de son enfance où tout lui était dû. Adulte le tyran refuse de se prendre en charge de se responsabiliser. Au lieu de ça, il continue le schéma de la servitude parentale, mais avec tous les autres pour le servir. Les tyrans sont des êtres humains terrorisés de vivre par eux-mêmes : ils doivent nuire aux autres pour se rassurer. Sans les autres, pour eux, ils meurent. Est leur croyance con-vaincue. À imposer la misère au monde humain qui le veut bien.

La musique, le monde vibratoire, la sympathie ne peut pas se développer, s'épanouir dans la terreur, pourtant, c'est le paradoxe de la musique occidentale : d'être militaire, prise à l’armée (pour foutre la trouille et impressionner les ennemis = le public). L'alarme à l'arme provoque la larme. Écrite (les ordres) fixée (immuable = pré-visible = pour rassurer le public apeuré) sur une partition impose l'autorité du compositeur pour son admiration. « Dieu comme lui fait des PLANS pour les hommes » (sic). Le public terrorisé et rassuré pour qu'il le vénère et abdique sa liberté. La musique composée avec le solfège quantifié sert à imposer l'autorité politique.

 

 

août 2016
1.
rien, vacant (on a fait le plein de vide : vacans, sans être vidé : par le vacuum eater/cleaner idéologique)

mais nous avons republié le texte de Karlheinz Stockhausen : ...Wie die Zeit Vergeht... = ...comment passe le temps... de 1956, car ce texte montre la limite de la quantification du solfège occidental ou le divorce entre la musique humaine jouable et la musique mécanique (informatique) possible (injouable par un être humain). Qui aujourd'hui est consommé dans l'écoute « grand public ». La domination de la musique mécanisée déclenchée par un seul homme est + courante que des orchestres en jeu de créativités qui sont quasi inexistants. La dictature économique oblige. Montre que les machines dominent maintenant les êtres humains. Depuis le début, je conçois des musiques injouables par les machines : en jouant l'erreur, inconcevable par un programmeur informatique à l'esprit dictateur, son esprit qu'il transmet à la machine. Derrière les machines, il y a bien des programmeurs frustrés en soif de pouvoir de nuire aux autres (ces nerds 1ers d'Apple et Microsoft et de Corée à jouer la compétition mondialisée avec le reste). Les ouvreurs de portes fermées flechissent. Il suffit de constater le piège des « applis » gadgets inutiles qui volent nos temps de vie, alors qu'on a mieux à faire (sans ça et ailleurs).

 

 

juillet 2016
6.
MODO GROSSO
critique de la croyance de la connaissance

Modes, modules modulos, modulaires, modulations : les mots manquent, les sens affluent pareils. L'esprit modulo (des math) renvoie au principe de congruence (= d'être en accord) qui « cherche les dates successives pour lesquelles une configuration donnée se trouve réalisée » (le dico des math cher et pauvre qui se targue du contraire sous la direction du Lionnais*) ressemble à une stratégie d'archiviste pour prouver l'existence de Dieu (pour obtenir l'obédience de tous les êtres humains ? il n'y a que ça). Le vocabulaire des mathématiques est à la fois riche, figé, exclusif et généraliste. Le fait que son sens se soit détaché du vocabulaire « littéraire » (voire poétique) dont il s'est issu (par même mot autre sens), provoque son cloisonnement, son enfermement dans le jargon = langue exclusive des spécialistes qui ne veulent pas être compris par les autres, langage qu’on ne comprend pas qui rappelle que seuls les initiés peuvent avoir accès ; n'est pas de l'esprit du savoir, mais de celui du secret. Le secret qui dissimule l'ignorance. Le secret qui sert à s'emparer illégitimement du pouvoir, à diriger les autres. En effet, la fascination populaire pour le matheux, celui qui remplit le tableau de signes et symboles ésotériques « calculant le monde » (sic) est en réalité une culture du spectacle et de l'illusion : dire la tentative de comprendre l'incompréhensible, alors qu'il s'agit de construire un édifice logique. Un autre spectacle du mensonge (comme celui politique auquel la « science » a été attachée uniquement pour sa capacité : 1. divinatoire de prévoir + efficace que les astrologues, et 2. de réaliser des machines de guerre**). En réalité, la mathématique est un jeu d'esprit quantifié généralisé par des variables en nombres. Si les symboles et le vocabulaire mathématique étaient liés aux autres compréhensiblement et non donner sens à un ensemble de formules qui (doivent logiquement) s'emboitent les unes dans les autres pour que l'édifice mathématique reste et demeure cohérent, il n'existerait pas cet hermétisme qui empêche de communiquer avec les autres pratiques pour épanouir ensemble le savoir et non entretenir une mythologie de la connaissance qui est le leurre du savoir (faire) ou le visage de l'ignorance volontaire.

La différence fondamentale entre les mathématiques, la physique avec la musique, est que la musique entend ce que les 2 autres se figurent dans un monde clos logiquement attaché au nom du principe de cohérence systématique (automatique) pour créer des images, des illustrations à se figurer un réel possible (refaire le paysage). Ils ont créé Dieu pour prendre sa place. Ce qui ne diffère pas de la pratique artistique, sauf qu'elle, pour toucher ne peut pas (se) mentir. La vision monothéiste des mondes unifiés en 1 seul uni-vers fusionné empire et cultive le principe de l'hermétisme jargonique dont l'image de l'al-chimiste stationne encore aujourd'hui dans l'imaginaire collectif : spécialiste qui a le pouvoir de transformer un métal « vil » en or « merveilleux » ou les artistes du divertissement. Le scientifique se moque du bienêtre social, il travaille pour le pouvoir politique. L'attraction populaire vers le fabuleux montre à quel point notre ignorance qui voile qui bouche le savoir nous empêche de nous émerveiller de ce qui existe réellement et montre à quel point nous sommes con-vaincus que la réalité est « merdique » à vivre pour s'occuper de dérivés : montre l'état de misère de nos sociétés à vivre sous le joug de la domination politiquéconomiqué.

La musique, au contraire du vibrant qui s'étend dans toutes les vies-univers agit dans une étendue très limitée, voire restreinte, 1. par l'étendue audible (qui transforme le vibrant en son), 2. par la culture de l'audition (phénomènes entendus et d'autres pas, tolérés ou intolérés, insupportés, sourds), 3. par les croyances perceptives (comme considérer une vitesse en « hauteur » de ton), 4. par une intelligibilité limitée à l'identification (refus de l'inconnu), 5. par le piège de se croire libéré en étant capturé, 6. et tellement d'autres restrictions éduquées. Se figurer la musique : l'écrire et la planifier est l'activité du « scientifique » et non du musicien. Surtout quand ses phénomènes inconnaissables sont quantifiés pour être « dosés » dans un mixage compositionnel utopiste (à idéologie totalitaire = d'un seul qui planifie pour tous passifs et obéissants, mais laissez-nous vivre !) à distribuer les rôles et les tâches à réaliser en échange d'une récompense qui n'a rien à voir avec la musique. Triste ça trop pique.

Il n'y a plus de choix, pour sortir de l'ignorance et de la croyance du savoir scientifique, il faut arrêter de se mentir, de se pervertir, de se réjouir du bain de l'hypocrisie à tromper les autres (pour se croire supérieur, sic) à construire une mythologie de l'assurance. Pour sortir les mathématiques et les sciences de son jargon qui masque son ignorance qui en réalité n'est qu'un jeu d'esprit à prédire et construire des automates pour assouvir l'humanité à créer la misère du monde, au lieu de ça, elles devraient commencer par lier les sens de son vocabulaire avec celui général des autres dictionnaires ce qui permettrait à la « science » de comparer le bon sens des chemins qui mènent nulle part de ce qui est attendu des stratégies d'invasion politico-religieuses et passer définitivement à l'ouverture d'esprit qui est la première étape du savant*** (celles et ceux qui veulent savoir).

Notes
* Alain Bouvier, Michel Georges sous la direction de François le Lionnais : Dictionnaire des mathématiques PUF 1979 3ème édition 1992
** dire « machine de guerre » est une tautologie, presque un pléonasme : toutes les machines ne servent que la guerre. Moi qui écris là avec une machine relève aussi de la stratégie d'invasion, mais (excuse) qui cherche + à révéler qu'à dissimuler, reste quand même une agression.
*** sachant que l'institution fait du savant et de l'artiste les serviteurs de la guerre politique qui ne concerne en rien le bienêtre de l'humanité. Un savant institutionnalisé est un idiot.
Institution : administration politique (domination) des individus en sociétés rassemblés dans une nation-État, établie par la loi ou la coutume qui relève de « l'intérêt général » cru « droit public » qui n'est pas d'un bénéfice commun pour la communauté, mais une protection des avantages des gouvernants qui parasitent les autres. Pour accéder à la « fonction publique » (salaire à vie = l'assurance de ne pas mourir de faim sans logis, mais dans le privilège) à servir un État en guerre permanent, en quête permanente d'impôts, qui entretient le désir permanent d'invasion et d'appauvrissement des autres, les tâches sont distribuées à toutes les activités archivistes (gratte papier = tape clavier) aussi bien scientifiques qu'artistiques à nuire aux autres.

 

5.
L'industrie du CINEMA AMERICAIN gavé à gerber de tellement bons sentiments pour con-vaincre que tuer est nécessaire, mais avec les armes de l'industrie de l'armement

... Nous ne parlons même pas des films telle la trilogie (!) Matrix où l'idéologie du film est basée sur le principe chrétien de l'élu et de la croyance « nécessaire » (sic, aïe) : 2 idées appartenant exclusivement au christianisme (dominant depuis 2 mille ans) avec celle monothéiste de la salvation qui est le principe fondateur de la domination pour la mise en esclavage des populations : pour les employer à la guerre. L'emploi, être employé ne se réfère qu'à et que pour l'activité guerrière. Remarquons (en passant...) la banalisation de l'utilisation massive (excessive) des armes à feu dans le cinéma américanophone qui contrairement au tabac : fumer est une activité passive improductive qui s'oppose au travail de l'attaque (d'où la campagne massive mondiale antitabac. Cela montre et mesure l'importance attachée à l'industrie de la guerre) de l'autotorture, car c'est un plaisir qui est incompatible avec le travail d'employer un être humain à agir contre son gré en le corrompant par l'argent avec de petits gains pour le piéger dans le crédit de la surconsommation d'objets inutiles de pouvoir cru (tout consommateur est con-vaincu que consommer telle ou telle chose lui donne du pouvoir), telles les armes à feu qui déclenche le principe de l'élu (du commandeur qui avec le pouvoir par les armes instaure la terreur pour être obéi dans la joie de l'émotion : la l'arme à l'oeil) de la croyance = se soumettre à une idée insensée et la défendre en échange de sa vie (= bêtise) et de la salvation : de la misère de la guerre créée par les dominations politiques pour justifier leur gouvernement usurpé pour justifier la fausse nécessité de mettre en esclavage toute la population mondiale : « croit en l'élu qui va te sauver » aîe, laisse moi fumer.

La croyance est une maladie de l'esprit injectée massivement par les religions monothéistes (surtout chrétiennes musulmanes et bouddhistes) pour employer les êtres humains contre leur gré à la guerre pour envahir et convertir toutes les autres cultures à la sienne. Nous occidentaux sommes TOUS des assassins. Depuis 2 mille ans.

 

lecture
relire la critique de la démarche des frères Wachowskis : "Les Wachowskis : Matrix, V pour Vendetta, Cloud Atlas (1999-2012)".

en +

histoire vraie

Dire « une histoire vraie » et « d'après des faits réels » est un non-sens, car si l'histoire est vraie alors ce qu'elle rapporte ne l'est pas, et inversement. Dire « une histoire vraie » n'est qu'une pirouette sémantique pour mettre les 2 idées différentes dans un même sens. Il existe la proposition « histoire vraie » et la proposition « ce qu'elle rapporte », chacune peut revendiquer l'attribut « vrai » ou « faux » : ce qui donne 4 possibilités (dont les 2 supra sont incluses). Mais entre « vivre un évènement » (ou en dehors du coup « être témoin d'un évènement ») et « rapporter l'évènement » par la parole (avec ou sans preuve/s) sont 2 choses qui n'ont rien à voir ensemble : ce sont 2 actions différentes. Une histoire peut exister uniquement si l'histoire captive (dans le cas contraire, elle est ignorée ne signifie pas qu'elle soit fausse). La qualité première d'une histoire est qu'elle doit captiver son auditoire. Alors que l'action vécue (inracontable dans sa réalité) n'existe pas pour captiver : l'action se vie dans l'instant et différemment par chacun de nous. Le mot : « vrai » pour la formule : « histoire vraie » est un outil de propagande destiné aux crédules. Affirmer la notion de vérité dans un récit ne peut qu'infirmer la fausseté du récit, car une histoire racontée n'est pas l'action vécue « vraie ». Mais l'action vécue peut motiver une histoire (toujours embellie pour le contexte de ce qui raconte) : le contraire ne fonctionne pas (dans la réalité). + que les conteurs, le cinéma joue un rôle majeur dans cette affaire, à considérer l'image pour la réalité, à divertir les masses laborieuses (qui gâchent leur vie) à vivre par procuration un semblant comme « une histoire vraie » inexistante en réalité.

 

 

4.

FACILE => SERVILE
LIBRE <= COMPLEXE

 

 

3.
10 juillet 2016, lettre aux gouvernants, aux maires et aux complices du silence*

SAVENT-ILS CE QU'ILS FONT ?

Avec le prétexte d'organiser et de retransmettre les matches de football dans toutes les grandes villes sur écran géant (ici avec une sonorisation surdimensionnée de 6 grappes de haut-parleurs d'une puissance de 20 000 watts (comptes 20 enceintes de 300 watts par grappe sans les subbasses) pour 12 000 personnes (Woodstock en 1969 n'a pas dépassé 1 000 watts pour 500 000 personnes) et les raves parties tant criminalisées ne dépassent pas les 5 000 watts) et le prétexte que les jauges maximales sont atteintes en plein centre-ville où les espaces sont étroits (contrairement aux alentours, dans les zones où sont construites les salles de spectacles, tels les « zéniths » qui pourraient accueillir la capacité d'aux moins de 2 stades de foot). LE MERVEILLEUX PRÉTEXTE POUR DÉPLOYER UNE DÉMONSTRATION DES FORCES DE L'ORDRE à bloquer tous les passages tous les accès avec barrage de masses en béton (comme en Palestine) et police surarmée au point que les résidents ne puissent plus dans leur propre quartier passer, même à pied. C'EST UNE DÉMONSTRATION D'AGRESSION PASSIVE (sans assaut) des polices contre un (possible) soulèvement des populations locales maltraitées par les décisions gouvernementales qui devraient provoquer une guerre civile dans tout le pays, tellement ces décisions sont défavorables aux populations et décidées contre leur propre volonté.

La police qui se montre prête au massacre des citoyens considérés désobéissants (dont elle fait partie) qui grâce à la coupe d'Europe de football transforme l'espace public en champ d'entraînement de guerre (avec des êtres souffrants transformés en supporters parqués en « fans zones » en bétail hurlant leur frustration profonde d'une vie merdique exaltée dans le patriotisme de « leur » hymne national = chant de guerre) : EST UNE INCITATION A LA HAINE, A LA GUERRE. Rien que pour ce méfait, le gouvernement et la police devraient être destitués immédiatement de leurs pouvoirs pour PROVOCATION DE MISE EN DANGER VOLONTAIRE DES POPULATIONS.

Mais comment arrêter la violence gouvernementale sans limites ? Facile : arrête de l'alimenter. Pose ta sanction en arrêtant de payer l'autorité que tu payes par les péages des taxes et des impôts (si nombreux)**. Ensuite, réduis au strict nécessaire ta consommation. Débarrasses-toi de tes crédits. Et là, les parasites qui nous gouvernent (surpayés à parader), par nous interdire de vivre selon nos grés et désirs, dévoileront leur nuisance et leur inutilité par leur mise en absence. Sans violence, arrêtes d'alimenter ta propre misère. Maintenant tu sais : que tout pouvoir politique (et religieux) pour régner doit créer un contexte de misère sociale pour justifier son pouvoir qui va empirer la situation sociale pour rejustifier son emprise politique et sa domination autoritaire réalisée par la violence armée des « forces de l'ordre » assassines.

On se demande. Comment est-ce possible que depuis le début de notre civilisation occidentale, l'obsession du pouvoir de l'ordre autorise une minorité à violer la majorité de peines injustifiables ? Tel le travail obligé pour vivre une vie piégée dans la servitude ? C'est ce qui se nomme : l'autorité du pouvoir politique. L'obligation de travailler en usine pour fabriquer des bombes pour tuer les autres. Aujourd'hui, tout emploi fabrique des bombes à contraindre toutes les populations (il suffit de constater la direction qu'a prise la technologie, tels les « smartphones » qui abrutissent l'esprit de nos enfants).

On constate depuis le XVIIIe siècle, une accélération massive des nuisances répressives par la création (française) du corps de police armé (provoqué par la leçon de 1789). Au XIXe siècle, les théories et les utopies totalitaires fleurissent (impulsé par Platon puis Thomas More ou Tommaso Campanella) pour obliger une mise au travail industriel des populations*** pour donner au XXe siècle l'épidémie mondiale des dictatures inconcevables en état de paix (capitalistes = communistes = militaires = fascistes =, etc.). Au XXIe siècle à la suite des soulèvements mondiaux de la jeunesse en 1968 contre l'autorité politique abusive et en réaction aux attentats et aux détournements d'avion (transport public) de groupes en colère a provoqué la (fausse) légitimité des dictatures et terreurs policières et armées dans les lieux publics en paix. La violence banalisée quotidiennement vécue n'a jamais atteint un tel degré de peine globalisée, car c'est la planète entière qui est cadrée par la police où l'humanité même est devenue une menace (threat) pour justifier les dispositions d'assaut insensées.

Les démesures des « services de sureté » armés pour tuer

Nous avons pointé en 2006, le changement du mot : son remplacement : à la place de SÉCURITÉ par lequel la police est sensée protéger les êtres humains, c'est le mot SURETÉ par lequel tous les êtres humains non armés et sans uniforme d'autorité sont devenus des menaces « potentionnellement » coupables de terrorisme. Où : L'INSTAURATION DE LA TERREUR BANALISEE par nos gouvernants qui nous accusent de terrorisme. Cette disposition et le surarmement et le sureffectif policier ne montrent en réalité que LA CRAINTE DES POLITIQUES DE PERDRE LEUR POUVOIR tellement les moyens d'agression des populations sont surdimensionnés. Oui, en réalité, LES POLITIQUES SAVENT DÉJÀ QU'ILS SONT EN TRAIN DE PERDRE LEUR LÉGITIMITÉ DE GOUVERNER, c'est-à-dire : d'interdire aux autres de vivre selon leur gré.

Si notre environnement de vie prend le chemin d'une toxicité généralisée et planétaire, c'est par la règle de guerre du vain-cul : son droit guerrier de tout brûler. Détruire tout ce qu'il perd par son retrait pour que son ennemi vain-coeur ne puisse pas jouir et profiter de ce qu'il laisse. Sauf que dans notre cas, LES ENNEMIS SONT LES POPULATIONS D'ÊTRES HUMAINS SANS ARME.

Notes
* la majorité passive qui représente 75% de la population globale.
** Depuis la privatisation du gouvernement par ses gouvernants dans les années 80 du XXe siècle, l'Administration de l'État n'existe que pour alimenter les membres privés du gouvernement et ses hauts fonctionnaires : aucun scrupule puisque tu es trompé.
*** Gustave le Bon avec son ouvrage : Psychologie des foules en 1895 a suscité les dictatures meurtrières qui ont suivi en masse au XXe siècle.

 

2.
ÉDUCATION / APPRENTISSAGE

Si tous les parents s'efforçaient d'apprendre à leurs enfants comment se débrouiller dans la vie (le peuvent-ils aujourd'hui ?) au lieu de vouloir les éduquer (les conditionner) à obéir à des règles, sans leur expliquer pourquoi (le peuvent-ils ?) : les adultes qui forment l'humanité seraient mieux avertis à jouir de la vie, au lieu de souffrir de leur existence qu'ils ne peuvent plus gouverner.

Si tous les professeurs s'efforçaient d'apprendre à leurs étudiants la méthode de l'acquisition du savoir autodidacte (le peuvent-ils ?), au lieu de les obliger à suivre un programme imposé dans les matières suivant un critère unique de recherche : les adultes qui forment l'humanité agiraient et échangerait un savoir qui encore aujourd'hui est inconcevable, au lieu de tourner en rond dans l'ignorance de la certitude qui opère des choix qui entretiennent la misère d'esprit.

 

1.
LA REVANCHE DES NOIRS
AUX FRONTIERES DES BLANCS

On peut constater - depuis la toute fin du XXe siècle une prise de poste de position de conscience des employés de fonction (la fonction publique aujourd'hui privatisée ce qui devrait lui retirer sa part d'autorité) des blancs de la hiérarchie supérieure ouvrent aux noirs jusqu'alors discriminés dans la pauvreté du chômage et plusieurs siècles avant dans l'humiliation de la pauvreté de l'esclavage - un renversement. Certains employés (du nouvel esclavage moderne qui perdure depuis l'industrialisation massive au XIXe siècle) noirs exercent leur autorité (= le pouvoir d'interdire et de nuire à l'autre) avec zèle, voire avec excès, utilisant le prétexte des consignes de « sureté » (avant 2006 : de sécurité) pour maltraiter des citoyens blancs qui offrent l'opportunité (légitimée par la règle de procédure) de les attaquer, de les humilier, de les frustrer, en 1 mot : de leur nuire. Ça principalement aux points frontières localisés en majorité dans les aéroports américains et parisiens. 1999 - 2016. Les noirs retournent à l'esclavage de l'emploi aux ordres de leurs supérieurs hiérarchiques blancs dont ils obéissent pour nuire aux blancs qu'ils servent (pas tous heureusement). Renforce l'agressivité au passage des frontières. (Sans parler des fouilles, des interrogatoires et des déshabillages humiliants des voyageurs gérés en troupeaux hostiles (qu'ils ne sont pas) telles des marchandises obéissantes : la violence banalisée des foules sous pretétexte de prévention d'attentat où tout voyageur est un terroriste potentiel. Le voyage en avion collectif est devenu une nuisance à la vie paisible, autant l'éviter).

Pourquoi abdiquer à retourner dans l'enfer de l'esclavage ? par manque de courage et d'autonomie.

 

 

Juin 2016
3.
LA RETENTION EST UNE MALADIE DU MANQUE

ET NOUS, ÊTRE HUMAINS OCCIDENTALISÉS SOMMES TOUS INFECTÉS.

 

2.
Tiens, c'est plus comme avant !
lettre à Iannis Xenakis

Tu sais Iannis, les idées de généralisation à partir de l'élémentaire, tel un « objet » quanta restreint f/a fréquence/amplitude n'offre que la possibilité de travailler avec des points : des notes : des objets sans espace ni vécus, des trucs abstraits, même si ça forme des feux d'artifice, la décontextualisation des points dans l'abstraction élémentaire réduit la diversité existante et surtout la compréhension intercontextuelle : les cultures entre les cultures qui naissent se multiplient se diversifient meurent et renaissent ailleurs. L'uniformisation cybernétique n'est plus au goût du jour (bien que tant bataillée par les nerds enrichis de l'informatique). Depuis le début des années 80 du XXe siècle, pendant que tu calculais des généralités probables (pas probabilistes) destinées pour l'orchestre symphonique (datant du romantisme du XIXe siècle), moi et les autres explo-rions (sions le centrebombe) les particularités instrumentales à former des identités uniques, spécifiques et ingénéralisables. Des 4 paramètres de la musique sérielle/stochastique (qui sonnent à peu près pareil, où l'autre est + massive que l'autre), j'en ai dé-couvert des milliers d'autres attachés au jeu instrumental et personnel de chaque musicien. Mon expérience de m'être évadé du clan (parisien) de la musique contemporaine m'a permis de jouer d'autres musiques avec d'autres musiciens du monde planétaire et de m'enrichir de ces expériences. J'ai toujours défendu la musique transgenre, transchapelle, transclasse, transculturelle. C'est exactement là, entre les autres, dans les liens mêmes, et non dans les objets-clans reliés, que je « navigue ». Le voyageur, on m'appelle. Il n'y a que le voyage avec ses rencontres multiples qui donne à entendre ce que la généralisation a d'inconvénient, celle d'uniformiser au contraire de particulariser (forcer la mono-tonie au lieu de favoriser la diversité de la poly-tonie). Oui mais la diversité : c'est ingouvernable ! par un seul élu (monopolitique). C'est pour ça, et uniquement ça, que ça s'uniformise (par peur d'être différent pour ne pas être persécuté -à partir de l'école- par les autres conformes et agressifs en mâles de domination). Et comme nous, tes élèves, s'abreuvant d'intelligence compositionnelle, n'avons eu plus accès à l'orchestre symphonique : l'accès nous est bien interdit, tout ce que la musique porte de diversifiant, depuis la censure politique des avant-gardes à partir des années 70 du XXe siècle est depuis 40 ans, dénié au profit de la musique classique et la chanson tonale. Depuis 4 décennies, l'intelligence des artistes est bannie des financements de la « politique culturelle » qui a misérabilisé la musique (savante) jusqu'à l'épuiser dans le non-sens et la moquer d'atonale bien que l'atonalisme est un mouvement musical de l'avant-guerre du début du XXe siècle qui s'est figé n'a plus rien à voir ni à entendre avec ce qui est créé depuis les années 80 du XXe siècle.

Les compositeurs mutés (rendus muets par la force de la subvention) de ta classe, aucun n'est apparu depuis 40 ans. Comme tous les autres que je ne connais pas (nous nous sommes isolés dans l'incognito), je n'ai pas eu l'opportunité de développer mes techniques d'écritures basées sur la particularisation qui détecte et encourage les actions différentes de jeux différents pour chaque musicien de l'orchestre symphonique (sauf avec mes transcultural syn-phônê orchestra, dont l'urgence de l'immédiat rend l'approfondissement impossible). Il s'agit de passer du statut d'exécutant à celui d'interprète, car aujourd'hui les exécutants : ce sont les machines. L'erreur aujourd'hui est une qualité de diversité. L'erreur, je la cultive depuis le début, comme compositeur re-de-venu instrumentiste par la force : 1984. Quand personne ne veut jouer ce que tu écris, tu n'as pas le choix : tu joues toi-même. Tu vois, on est très loin des tes 2 paramètres f/a du début : l'hostilité du contexte nous a TOUS changé (les authentiques pas les vendus).

La manipulation élémentaire, même complexifiée, devient à l'usage : prévisible. Pour ça, l'oreille est imparable (on ne peut pas se mentir et s'en satisfaire à entendre : c'est impossible). Cette prévisibilité installe le stéréotype : l'ordre moralement convenu immuable de la manipulation aléatoire : l'aléatoire se fixe dans sa limite con-venue, par les lois, les règles et les comportements acquis habités habitués. Nous sommes bien loin de ce que tu imaginais avec tes nuages de sons mobiles qu'on se serait délecté à faire évoluer (mon écriture ondale turbulente a été stoppée par la censure). Entre-temps, tout s'est figé dans la médiocrité : la moyenne de la bêtise irresponsable qui prend toujours les mauvaises décisions pour garder le pouvoir (de nuire aux autres). Ce qui a contrarié nos mouvements vibratoires im-pré-audibles (indéter-minables). La limite de la musique réside dans l'absence de surprise, et le calcul réduit la marge des possibles pour être rester et demeurer calculable : l'infini est délaissé par les mathématiciens pour la seule raison qu'il est incalculable : c'est la limite des mathématiques et, qui ne l'est pas pour la musique. Avec la musique (au contraire des sciences), nous n'avons pas l'obligation de pré-dire par l'image (pas besoin de télescope ni de microscope). Le déterminisme tant défendu par Boulez est bien une prédiction absolue qui n'a que faire de la musique (ou l'empire). Figures toi que le consonant est toujours posé en ennemi du dissonant ! eh oui ! encore et toujours au XXIe siècle ! Oui, ce demi-siècle est une régression accélérée du sensible et de l'intelligence. L'art est devenu décoratif méprisé et divertissant. Le consonant déterminé vit dans la frayeur de l'intolérable qui est la seule possibilité envisageable des politiques de domination culturelle opérée par nos collègues qui se sont emparés d'un petit pouvoir (capo) : tout ça pour que l'entendu (le paysage sonore urbain) soit prévu : classique.

Tu vois, là, il a fallu se perfectionner dans l'art de l'évasion. Les populations vivent avec une peur insensée, des artistes ? les populations se terrorisent, à ce que représente leur libération (du travail obligatoire avec l'insuffisance pour vivre qui provoque la peine) de vivre sans idées reçues ni croyances. Pourtant, tu le sais, vivre libéré offre un épanouissement incomparable. À toutes les époques dans toutes les cultures (?), les artistes sont main-tenus dans une réduction de moyens pour qu'ils ne puissent pas aboutir leurs oeuvres (non commandées ni censurées par l'autorité politique et le monopole commercial des majors). Une oeuvre d'art aujourd'hui est devenue une menace politique : contre la sécurité des esprits endoctrinés dans la peur. Varèse serait rentré dans une vaste et profonde déprime en ce début de XXIe siècle que sa colère pestante envers les idiots de Français n'aurait pas suffi à lui donner les moyens qu'il a reçus à New York comme expatrié. Les possibilités de la musique (les authentiques les vraies les originales les inventives) se heurtent toutes à l'interdit massif (de nos copains et copines qui nous regardent comme des dangers publics). Des apologies de la musique classique tonale sont publiées sans retenues tout en hurlant contre la musique atonale morte avant la Seconde Guerre mondiale (sic). Les compositeurs vivants joués se sont réfugiés dans le fade et le con-venu classique pour ne pas déranger et être victime d'agressions (hors propos envers lamusique, comme la première que j'ai subie en 1984 à l'IRCAM). Les détracteurs de la musique savante vivante se déchaînent avec une telle hargne qu'on se demande réellement contre quoi... puisque notre musique Iannis est censurée depuis maintenant presque 40 ans ! Aucun concert que clandestin depuis 40 ans. Leur panique est incompréhensible, car nous, tes élèves, nous sommes encore et toujours là, censurés incognito mais paisibles.

 

De Iannis Xenakis :

Si la musique se réduit à une distribution de points (notes) dans l'espace-temps, c'est que je n'ai pas l'expérience du musicien, de jouer la musique, mais celle de l'architecte qui dessine des plans, de la géométrie. En tant que dessinateur, je ne peux que véridiquer, valider sonorement ce que je vois et + ce qui est immuable tels une architecture, un habitable immuable à humains (en masse). Mon Upic (1er synthétiseur audionumérique de dessin), où le son s'origine par le dessin : la représentation non-pythagoriste des ondes sonores (synthèse par grains). Mon idée et mon enchantement de la massivité est une jouissance de la surabondance (opposé aux manques crus pendant la guerre) de la surpopulation : des gens différents vivants et similarisés dans les HLM : les villes-buildings du meilleur des mondes d'alors avec l'appartement standardisé (par Le Corbusier) en standing uniforme, uniformisé aux normes du confort minimal souhaité (électricité pour les « arts » ménagers, eau chaude courante, salle de bain, cabinet de toilette dans l'appartement, etc. : inimaginable avant) mais qui ont créé les ghettos connus d'aujourd'hui des robotniks étrangers au chômage et leurs enfants désoeuvrés par le dégoût de l'esclavage mis en colère par les humiliations répétées de la police et qui par dépit rejoignent les fronts de résistance musulmans contre le capitalisme invasionniste et esclavagiste chrétien dont ils imitent le modèle (violence, argent facile et domination masculine humiliante).

Mais, la partition écrite n'est pas la musique, comme le plan de l'architecte n'est pas le bâtiment. Elle l'impulse, la planifie, mais ne sonne pas. Et, la probabilité fait de la musique probabilitaire ; où l'individu-musicien représente le point mesuré (sur le papier) qu'il doit exécuter : et ça s'entend dans ma musique. Pour soulever un orchestre, il faut + qu'une distribution stochastique de points-notes, il faut des grandes gueules à la Varèse. Cette pensée (utopie) cybernétique (chef gouverneur des machines-orchestre) des années 50 [du XXe siècle] va tomber dans l'obsolescence, vu les conséquences désastreuses provoquées par les totalitarismes robotisés du capital cybernétique ; encore aujourd'hui non-résolus et toujours dominants et en lutte, en guerre contre ses consommateurs-esclaves jusqu'à mettre en péril la civilisation occidentale elle-même (quoi que, la fin du règne, de la domination planétaire des blancs monothéistes ne serait pas plus mal (pour l'équilibre de l'humanité), mais l'épidémie de la domination infecte toutes les cultures (les religions) de la planète à gâcher son temps à se chamailler : et les êtres humains de bon sens authentique sont en voie d'extinction).

 

Il existe quelques contradictions chez le personnage Xenakis et, à la fois cette foi à l'épanouissement possible de l'intelligence humaine ne l'a jamais quitté. Aujourd'hui, en médiocratie généralisée, cette intelligence ne s'est jamais épanouie dans les populations des grands ensembles urbains, elle s'est au contraire tarie jusque dans les milieux intellectuels parisiens.

Quelques-unes des contradictions (du maître) :

1. Sa haine envers Arnold Schönberg qui le premier généralisa le chromatisme (pas Bach ni avant au XVIe ni au XVIIe, mais qui était connu en Grèce Antique rapporté par Aristoxène de Tarente) par la suppression de la hiérarchie tonale (qui a son origine dans le pythagorisme avec l'emboitement de la quinte puis de la quarte harmoniques dans l'octave) pour le dodécaphonisme reste incompréhensible. Cette théorie a donné la sortie définitive de la théorie tonale et a donné des oeuvres magnifiques telles entre autres l'Opus 21 d'Anton Webern ou le Woyczek d'Alban Berg.
2. Ensuite sa haine pour le sérialisme intégral proposé par Olivier Meassian dont il était l'élève alors que sa musique stochastique sonne similaire, relève + d'un désir d'affirmation de jeunesse (tel Karlheinz Stockhausen avec ses « phases de durées » en 1956) que d'une proposition d'enrichir l'évasion du joug tonal. En effet, le polyphonisme du sérialisme a obstrué la possibilité de l'harmonie antitonale des + de 3000 accords inutilisés du domaine des 12 1/2 tons octaviants et ignorés des sérialistes et de Xenakis lui-même. La massivité du bruit était + jouissive et à la fois sortait et annihilait l'effort théorique de la mesure scalaire et de sa théorie des cribles comme opération de création modale.
3. Sa haine de la musique utilisant le hasard (donnant le choix au musicien, sic), tout en admirant John Cage (le croyant yoga man qu'il n'a jamais été, mais a bénéficié d'une initiation au Zen issue du Taoisme T'es Quiing) et Earl Brown et David Tudor (musicien exceptionnel), mais en critiquant, sévèrement sans le nommer, André Bouchourechliev. Pourtant, le hasard est le fondement des probabilités qu'il utilise en exclusivité dans l'écriture de sa musique.
4. La mathématique musicale n'est pas la mathématique mathématicienne. La mathématique musicale ne repose pas sur des obligations postulaires ou postulatoires dont l'édifice des mathématiques est soumis ; ce qui tend à compliquer ce que la musique simplifie. Exemple sa théorie des cribles : combiner des intervalles à partir d'une échelle pour créer des modes peut se passer de cette complication qui reste, dans le concept, intéressant : le crible est un filtre.
Mais pour sa description du mode majeur noté avec sa théorie des cribles, on a : formule du mode majeur en théorie des cribles
alors que la description (unitaire intervallaire) du mode majeur est : 2 2 1 2 2 1

...

 

 

1.
RACINE DU MOT RELIGION

Je pensais l'avoir publié, il semble que non ou le texte a été égaré sans que je puisse le retrouver, en voici un autre :

religion ≠ relier
religion = repratiquer minutieusement (le culte)

La confusion de sens volontairement injectée par les chrétiens, comme pour le mot saint, règne aussi pour l'étymologie du mot religion qui par les auteurs chrétiens Lactance et Tetulien « se plaisent à rattacher “religio” au verbe “religare” = relier, alors que (manifestement) sa traduction latine est “religatio” = action de lier et non “religio” ». Ce sens désiré d'attachement et de dépendance à une divinité unique est une violation du sens de sa source. Ce qui a créé son étymologie controversée depuis l'Antiquité du christianisme. L'enjeu du christianisme monothéiste de prendre le pouvoir au régime polythéiste était trop important (= prise de pouvoir des consciences) pour s'omettre du genre religieux : qui re-lie (« les brebis égarées à Dieu » sic). Cette manipulation volontaire du sens étymologique du mot ne montre que la volonté chrétienne à vouloir imprimer de façon durable le sens de « religio » pour ce qu'il n'est pas. Pour Cicéron, la racine de « religio » se trouve dans « ligere » = cueillir, ramasser avec le préfixe re- pour recueillir et recollecter qui ne s'attache pas à l'intelligence (= « intel » = à choisir entre et « legere » < de l'indo-européen « leg » = don), mais à la conscience du recueillement sur soi (repliement, retraite du monde en pratiquant journellement le culte) : « Exemplar antiquae religionis » = « Un exemplaire d'une droicte et bonne conscience ». Les sens latins de « religio » au XVIe siècle du Dictionarium Latinogallicum (1522) se résument à 3 sens : sens 1 = Dieu, sens 2 = prendre soin de, sens 3 = conscience (jusqu'à son scrupule). Pour le linguiste Émile Benveniste « religio » signifie « revenir sur ce que l'on a fait, ressaisir par la pensée ou la réflexion, redoubler d'attention et d'application » est donner à la religion (institution politique de domination) la sagesse qu'elle ne possède pas à la lecture de son histoire qui terrorise et assassine par des punitions massives, de tortures, de bûchers, sans parler du mot propagande qu'elle a inventé* et autres manipulations des consciences par le mensonge. Le sens de scrupule, de soin méticuleux ou de ferveur inquiète exclut « religio » du sens de relation avec le sacré (l'intouchable mystique). Dans le sens de refaire, le sens de la racine de « religio » se rapproche + de l'exercice et de la pratique scrupuleuse et répétée du culte, et au-delà de ce sens premier, la religion s'est fixée sur l'idée de la manipulation du sacré (du Dieu = lumière du jour) pendant le culte. « Au Ve siècle “religio” désigne la pratique religieuse des moines isolés dans leur vie monastique, jusqu'au XIIe siècle puis qui s'attache le sens supplémentaire : d'ordre, pour ensuite désigner l'ensemble des vérités et des devoirs religieux ». Bien que le mot soit propre au christianisme, il va désigner à partir des conquêtes du XVe siècle, toutes les pratiques religieuses « l'appareil des croyances » à convertir « les sociétés archaïques » au christianisme.**

L'institution politique de domination de la religion chrétienne marque la séparation entre le sacré et le profane et ses conséquences : entre la plèbe et le noble entre le sale et le pur et autres concepts qui ont tordu et renversé le sens des choses à ce que les esprits croyants demeurent dans leur croyance par ignorance cultivée pour être commandés, gouvernés par eux-mêmes à obéir sans résistance. Ce projet de 2 millénaires (de manipulation mentale) qui aujourd'hui est jugé criminel, forme la source de notre civilisation occidentale persuadée être civilisée, mais qui en réalité est conditionnée à croire l'improbable pour ne pas hésiter à assassiner les « autres » : les êtres humains non chrétiens de la planète. Cette doctrine et institution religieuse aujourd'hui planétairement majoritaire a provoqué et commis tellement de tortures et de massacres que des Staline et Hitler (dont elle n'a jamais condamné les pratiques d'extermination) en comparaison passent pour des enfants de choeur.

 

Notes
* l'étymologie du mot propagande vient de l'association religieuse fondée en 1622 instituée par le pape Grégoire XV : « Congregatio de propaganda fide » = congrégation pour propager la foi, et littéralement : « qui doit être propagé », est la première forme d'endoctrinement politique massif d'une religion.
** 2 siècles + tôt, pas de conversion, mais une chasse systématique des hérétiques = esprits libres qui a commencé à son apogée au XIIIe siècle avec l'Inquisition (= enquête, interrogatoire, poursuite, procès puis tortures et supplices et meurtre sur le bûcher) jusqu'au XVIIIe siècle, institué par le pape Grégoire IX d'octroyer le droit d'annihiler toutes les différences par l'assassinat dans la souffrance de la torture.

 

 

Mai 2016
2.
L'individualisme de l'être humain (sa liberté crue de choisir tel ou tel produit) reste une valeur commerciale

Ce qui protège nos sociétés d'une dictature totalitaire tout en tendant inexorablement vers cette dictature par l'automation des procédures administratives de choix.

Ce qui protège nos sociétés d'une dictature totalitaire absolue tout en tendant inexorablement vers cette dictature par l'automation (l'automatisation des automatismes irréfléchis) des procédures administratives de commandes de choix. C'est l'administrateur qui commande le consommateur-utilisateur de consommer. Le consommateur en réalité n'a aucun choix. Mais qui est l'Administrateur ? le programme de lois imposé obéi par tous les employés vendus à obéir pour être payés à payer leurs factures et leur loyer : les péages du droit d'exister en échange du travail fourni à agir à commander les autres dans son étroite autorité parcellisée (motivé par la vengeance de sa frustration du travail obligé non souhaité).

En (presque) 1 mot : les individus se commandent eux-mêmes pas soi, mais l'autre dans la procédure d'obéissance qu'ils s'imposent aux autres, ce qui forme les communautés des lois ou les collectivités idéologiques ou les sociétés de croyants qui tiennent ensemble groupées par la culture de la nuisance (pas soi, l'autre).

 

1.
Les Moralisateurs de l'Ordre Mondial Occidental [MOMO] attaquent

Ça en devient comique. S'attaquer à un petit bourg en Chine dont la population se nourrit (aussi) de chien et de chat (rappelons que si le chartreux est devenu rare, c'est que les Français les ont tous mangés). Oua oua mia mia nos petits animaux domestiques dominés par nous « dévorés » par eux des « inhumains » qui citons Avaaz : « Ils torturent des chiens pour les manger » en titre et : « Lors du festival de viande canine de Yulin, les chiens sont dérobés à leurs propriétaires (sic), battus (sic) ou [pas “et”] saignés à mort (sic) [marque dans cette phrase une violence démesurée inexistante]. Ils sont ensuite suspendus à des crochets la tête en bas, incisés à partir de l’anus et écorchés, puis vendus pour être mangés [comme dans nos boucheries françaises]. » Les Américains se scandalisent : « comment est-ce possible que les Français puissent manger du lapin ? bah, dégoûtant, ces pauvres petits animaux si mignons ! » La source de la morale prend sa source dans le mignon et le confort qui quand ce n'est pas ça, se scandalise et attaque. Est-ce légitime ? non, car il y a ingérence, autrement dit : invasion.

Ça semble tellement absurde de mondialiser une coutume locale, qu'on doit se demander à quoi ça sert de se scandaliser pour ça ? Oui ? Oui ! c'est bien ça : un rapport de force, une imposition de sa domination par la morale (qui doit scandaliser avec la technique de la rhétorique -forme de discours qui sert à con-vaincre la majorité- (qui ne l'est jamais, mais que les médias « doivent faire comme si » : les héros vain-coeurs)). C'est une histoire de domination du monde occidental chrétien que les musulmans (= soumis) depuis Mahomet combattent et dont les juifs gardiens des richesses manipulent.

Les chrétiens victimes des premiers temps sont devenus aussitôt les tortionnaires, que les habitants de notre civilisation ont subi pendant 2 millénaires. Les moralistes de l'ordre mondial à l'occidental, au lieu se s'occuper d'eux-mêmes à être bien en faisant du bien aux autres à être bien : jugent et condamnent, par ennui de leur vie à imposer aux autres ce qu'ils doivent faire ou pas faire et penser ou pas penser. Oui ? tu as raison *, c'est une dictature. L'exemple des chrétiens, des juifs et des musulmans n'a pas suffi, mais pourtant on le sait : la victime est en réalité un assassin. D'abord de soi = se misérabilise, et des autres à travers le protocole de la vengeance de la Justice par la guerre (armée, mortelle « létale », ou pas). La victime justifie la dictature.

bouchère canine en Chine attaquée par le photographe des Moralisateurs de l'Ordres Mondial Occidental = MOMO

... (sans voix) Avaaz = MOMO ?

(*mais tuer n'a de raison qu'en boucherie ou en guerre et n'est pas pareil : nous ne sommes pas encore anthropophages !)

 

Avril 2016
7.
Autorité* contre Anarchie
(l'anarchie ne diabolise ni l'autorité ni la hiérarchie, non, elle s'en peine)

L'autorité ne sert qu'un seul but : « commander les autres à faire pour moi ». L'anarchie n'est pas le chaos social tant décrié et redouté par les gouvernants religieux et politiques, non, l'anarchie comme son sens étymologique l'indique est : l'absence de gouvernant (arche = dominant, et a = sans) autrement dit : être hors de danger. C'est pour ça que les gouvernants redoutent tellement l'anarchie et la criminalisent : car dans l'établissement social de l'anarchisme, leur occupation devient obsolète. L'anarchie supprime la fonction de gouverner les autres. L'anarchie rend compte de l'inutilité d'être gouverné par un autre que soi. L'anarchisme donne à reprendre possession de son autonomie et de sa responsabilité envers les autres, c'est-à-dire : au lieu de les humilier dans une hiérarchie, il s'agit de prendre soin les uns les autres à commencer par la considération (opposé à la discrimination). L'anarchie n'est pas une doctrine qui désire « l’abolition de l’État » (l'Etat étant la communauté des biens et des facultés de tous est inannihilable (indestructible), sinon c'est la société humaine qui disparait), mais un État qui fait que chacun empêche toute domination (Etat qui aujourd'hui est la propriété privée du gouvernement n'empêche pas son fonctionnement, sauf que la communauté ne récupère pas les bénéfices de son labeur).

* Rappelons-nous que le sens premier d'autorité est ce qui appartient à l'auteur, pour être devenu le sens second courant : un droit de commander les autres et à ce qu'ils obéissent. Le glissement de sens est flagrant pour comprendre une société qui se prétend ce qu'en réalité elle n'est pas. Le sens pour "archi" de pouvoir (sur les autres) retrouve son origine dans l'arche (le triomphe ?) et plus tôt dans l'arc. Le pouvoir de tuer (ôter la vie) avec les flèches de l'arc, et le chasseur glorifié pour sa bravoure (mouais) est un protocole que nous connaissons et qui se répète interminablement jusqu'aujourd'hui. La fonction des archives sont des informations qui doivent rester secrètes et bien gardées pour ne pas qu'elles soient ni dévoilées ni révélées, jamais ; est la base du pouvoir politique (laïque ou religieux). Internet est à l'opposé de la mise au secret de l'information : c'est ce qui fait trembler toute la légitimité politique qui inquiète les politiciens + que tout : savoir sert à ne pas être abusé, surtout par une autorité.

 

6.
Personne
n'oblige les femmes à tant se dépenser pour les cosmétiques,
Personne
n'oblige des jeunes aux vieilles à tant consommer de cosmétiques
Personne

pour DES habiller sa nudité

Après une éventuelle mise à niveau femmes/trans/hommes, avec l'installation définitive du RESPECT DES DIFFERENCES (qui ne l'est toujours pas au XXIe siècle), reste un détail majeur fort gênant développé surtout et d'abord chez la gente féminine (mâle ou femelle) qui est : l’INTERÊT (= le motif de l'investissement de son action physique -pas monétaire- pour elle puis ses enfants). Dans une relation amoureuse exclusive (= des personnes qui tiennent l'une à l'autre ou l'une de l'autre ?) ou amicale, une femme (ambitieuse ?) va toujours chercher chez l'homme, l'avantage supplémentaire, le + de ce qui est là déjà maintenant qui déclenche l'idée : « rien n'est gratuit » (sic). Convoiter cet intérêt non-dit va enclencher l'attitude de l'hypocrisie relationnelle : « Ah comme je t'aime ! - Même si j'étais pauvre ? - Pareil - Menteuse » ; « - Tu m'appelles toujours uniquement quand tu as besoin de quelque chose, jamais pour le plaisir d'être ensemble... - Mais si, j'ai du plaisir d'être avec toi ! - Seulement quand tu veux avoir quelque chose, est-ce l'attitude d'une amie ? Non. » ; « - Je te présente tous mes amis et tu profites de leur pouvoir pour réaliser tes désirs tout en me disant le contraire, à quoi ça rime ? - Pardon - Rien ne t'arrêtera (soupir de dépit) ».

La MANIPULATION en vue de l'intérêt peut être considérée comme une maladie issue de la peur. La femelle par essence redoute la solitude (contrairement au mâle : une femme philosophe qui s'isole, ça n'existe pas : il n'y a pas eu en 4 millénaires d'histoire aucune Lao Tseu femme : ou ce besoin de reconnaissance sociale primordiale à travers la production d'ouvrages philosophiques, seule loin des sociétés), la solitude pour une femelle est même inconcevable (sauf en fin de vie par absence de choix : la grand-mère termine sa vie seule) à cause du désir puissant de maternité (les enfants sans père sont le résultat de la puissance dévastatrice de ce désir génital). Enfanter à n'importe quel prix, n'importe comment, même seule. Pour le confort (du bien-être matériel jusqu'au luxe) de sa progéniture (le meilleur prétexte), la femelle est prête à réaliser tout ce qui est possible (source de son énergie « qui prend la tête ») c'est-à-dire toutes les manipulations possibles pour obtenir ce confort jusqu'à l'humiliation des « hommes indignes » (pour s'en débarrasser), car seule, elle se sent toujours en détresse : le danger de base, pas celui de la domination, mais celui de l'insécurité de ne pas savoir et pouvoir être nourrie et être protégée (= en sécurité dans une maison close), même si ce péril est inexistant. Cette manipulation peut prendre des proportions assez considérables jusqu'à sombrer dans la panique (la fameuse « hystérie » des 1ers psychiatres) et devenir une destruction systématique acharnée des relations mère-père. Pourtant, ce désir de destruction semble être détaché de la personne (elle est différente, autre, comme possédée) ; au fond, elle-même souffre, de ses actes de désespoir motivé pour la survie de l'espèce qui dans notre contexte de surpopulation (épuisement des ressources de survie) deviennent déplacés, voire suicidaires.

La capacité de destruction par manipulation psychologique est aussi violente que les coups physiques du mâle musclé, image de la force brutale (qui ne se vérifie pas = la masse musculaire n'est pas proportionnelle à la force physique, mais à la détermination), mais ÇA NE SE VOIT PAS (ou ne veut pas être vu : humilié par une femme est humiliant et ne se dit pas). Inconsidérable par la police et la justice comme une blessure : la dignité masculine ne se victimise pas à porter plainte. Un mâle démuni, humilié, en dépression, le masque par culpabilité et par fierté ce qui amplifie sa déchéance qui contre la marque des coups physiques des femmes battues ne tient pas ; bien que la majorité des magistrats sont des mâles, ça ne passe pas. Pourquoi ? Simple : « on abîme pas la marchandise » ! qui peut servir à d'autres, ceux « en pleine forme » ! pas comme le condamné « qui s'est fait piégé » : cette vérité dissimulée, tout le monde la connaît pour savoir ce qui est en réalité en jeu dans un procès. Un mâle déchu le reste, une femme battue devient une victime qui se venge. La domination masculine n'est pas du fait unique du mâle homme masculin, mais aussi de la femelle femme féminine, sans force musculaire, mais redoutable avec sa force de persuasion (déjà acquise : « on ne touche pas à la marchandise » : qui, ne désire pas tuer l'agresseur qui a cogné la femme belle, qui ? avec son regard de chatte en détresse : personne) qui leur permet avec son attrait sexuel de manipuler son et ces hommes à leur faire faire ce qu'elle désire et les mettre en concurrence. Elle se pose en objet de récompense pour le vainqueur (au cœur vain) de la bagarre des mâles. La femelle se flatte toujours d'être la source de conflit entre mâles : c'est la RECONNAISSANCE SOCIALE dont tout être humain à besoin dès sa naissance pour ne pas se laisser mourir. Comme pour le mâle qui se réjouit quand les femelles se battent pour lui. Être le centre d'intérêt pour tous les humains est vital (il suffit de constater l'effet miroir du narcissisme des images publiées massivement sur Internet). Une femme future mère et mère ne peuvent pas vivre isolées sans sociétés. La société crée la concurrence des mâles. Les sociétés créent la ville (jusqu'aux mégapoles) où la femme s'épanouit à être remarquée, par le + de mâles possible, faisant tout pour être remarquable (mode + cosmétique jusqu'à la chirurgie qui la dégradera dans sa vieillesse) à déambuler (= péripatéticiennes, à l'image du philosophe Aristote qui appréciait converser en se promenant, les femmes décorées se promènent elles pour séduire un mâle). La prostitution, telle qu'on la connaît, sans les villes, n'aurait jamais existé.

Un homme généreux pour une femme est à la fois une aubaine et un signe de naïveté, de faiblesse sociale (le généreux se fait toujours dépouiller par les avides en manque). Les « maîtres de la puissance financière » milliardaire et millionnaires et petits rentiers sont tous radins : à maintenir (et fructifier = la croissance) leur richesse pour attirer les femelles et par orgueil pour attirer les femmes (celles que les autres considèrent très belles femmes) qui est le motif d'être un salaud (= fort). Sinon, ils n'amasseraient pas autant de richesses excessivement aux dépens des autres, jusqu'à les ruiner (annihiler la concurrence pour obtenir la femme convoitée : la poupée vivante, trophée de sa victoire). Le motif ou le moteur de la guerre (entre les mâles) et des conquêtes (qui enrichissent et amplifient la puissance du mâle = élargit son possible son champ d'action) est toujours lié aux femelles, à en obtenir une ou plusieurs (pareil dans l'autre sens, mais pour L'élu : « Le prince charmant »). La motivation de la convoitise. Dans la guerre, le mâle pavoise son courage (masquant sa lâcheté) tant apprécié des femmes (et mieux s'il revient enrichi) : aussi il soulage sa frustration dans le viol (pour les perdants majoritaires de la guerre, c'est-à-dire tous les soldats).

Si les femmes sont tant redoutés par les hommes, c'est qu'elles ont une capacité très développée de manipulation que les hommes n'ont pas (les garçons sont des idiots, certains hommes dominants le sont moins : sinon, ils ne domineraient pas), mais qu'ils développent dans l'expérience de l'exercice du pouvoir de la reconnaissance sociale qui s'épanouit dans la politique (dont l'économie fait partie) et les arts. La guerre perpétuelle entre les politiciens et les artistes ; dont sa source est : « qui va se faire remarquer le plus pour s'accaparer la + belle ». Tu te dis : « c'est très con », qui est une interjection de déni. Oui, nous les êtres humains sommes très connes et très cons jusqu'à mettre en péril la survie de notre espèce. La capacité très développée de manipulation ne serait-ce que de pouvoir (vouloir) simuler un orgasme sexuel qu'elle n'a pas ; mmm, en réalité pour quoi simuler ? Sinon, pour autre chose que ce qui est là maintenant, de ce qu'elle a là maintenant, de ce qui se fait sincèrement ensemble, arrive toujours à l'orgasme sans besoin de le simuler. C'est qu'elle a un INTERET autre avec ce mâle-là. C'est que ce mâle est une « étape » vers un autre convoité et qu'elle supporte ce sacrifice temporaire de sa vie (merdique pour elle) pour obtenir ce qu'elle désire réellement : « s'élever dans la hiérarchie pour assurer protection et abondance » à sa progéniture (est disproportionné).

Une femelle considérée attractive = belle femme (la notion de beauté est une considération récente apparue au XVe siècle, avec le miroir : l'objet physique du reflet de soi, à la période nommée Renaissance : on se demande en quoi ? Naissance du massacre et de l'Administration : naissance des peines de l'ordre public) par les mâles est intenable dans un ménage. Elle (même mariée) est sans arrêt courtisée, par des mâles sans retenue ni décence sans respect pour son compagnon à côté qui pour l'être doit montrer de l'agressivité. Ces dragues permanentes la feront se sentir « à l'étroit » dans le ménage (le potentiel qu'amènent ces dragueurs est une mine qui ne peut s'exploiter que par la disponibilité de la femme : une femme détachée qui n'aime plus tout en aimant quand même : le choix entre rester et partir est douloureux). Un jour ou l'autre, elle s'en ira (vers un autre). L'utili-taire l'emporte en général (pour celui qui sacrifie sa vie à payer). Pour la re-tenir, il faut de-venir « riche et célèbre » : oui ! et encore, si t'es pas drôle et surprenant, inattendu, elle s'en ira. Ce sont en effet des qualités contradictoires qui se trouvent dans les 2 catégories en compétition : les politiciens-affairistes contre les artistes, où les uns ont la richesse et les autres l'aventure d'une vie pleine de surprises à l'opposé de la fadeur de la banalité (qui règne aussi dans le luxe, ces objets tant stéréotypés) de compter son argent.

Quand je dis qu'IL N'Y A PAS DE DOMINATION MASCULINE SANS MANIPULATION FEMININE, c'est que l'un rentre dans l'autre, comme une copulation (le yin & yang), l'une a besoin de l'autre pour exister : domination et manipulation s'accouplent parfaitement et ne peuvent pas exister l'une sans l'autre. Comme la richesse et la pauvreté, sauf que la richesse a besoin de la pauvreté, le contraire n'existe pas : personne ne désire vivre pauvre démuni (sauf les philosophes et certains artistes et autres mystiques qui s'en moquent). La domination isolée pour elle-même ne peut pas exister. Elle a besoin pour dominer de se faire motiver par le risque permanent de se faire manipuler (de se voir agir ce qu'on n'a jamais désiré). La domination est un contrepoids à la manipulation et vice et versa. Un équilibre désagréable certes, mais un équilibre des forces féminines et masculines à se piéger l'un l'autre dans une ronde permanente. Il faut rester vigilant. Dans le domaine de la politique et des arts, c'est encore pire : il y a de quoi vomir (d'ailleurs, j'ai vomi en société, tellement le degré d'hypocrisie, physiquement, me donnait la nausée). Cette panique de la fécondation relève de l'obsession, non ?

Se complaire dans le leurre et se leurrer de l'image pour séduire les mâles (ça les affole !) qui séduisent les femelles (crâner = montrer de la supériorité qu'ils n'ont pas) dont la seule (mauvaise issue pour le mâle est la domination agressive et pour la femelle la manipulation mentale (c'est elle et pas lui qui provoque son érection) qui demeure pour les 2 genres la preuve de leur faiblesse, celle de s'être autopiégée dans la ronde de la séduction, l'équilibre forcé entre LA DOMINATION BRUTALE ET LA MANIPULATION MENTALE.

LA SEULE ISSUE POUR SORTIR DE CE BOURBIER EMMERDIER
(DE CE PIEGE NODULEUX QUI FAIT SOUFFRIR TOUTE L'HUMANITE) EST : CULTIVER SA GENEROSITE D'INTELLIGENCE. LA GENEROSITE N'EST PAS UNE NAÏVETÉ, MAIS UNE SAGESSE D'ESPRIT, CELLE AUSSI DU PHILOSOPHE QUI VA AVEC LA SINCERITE. LA SINCERITE EST UNE PRATIQUE DIFFICILE (+ DANS NOTRE CONTEXTE SOCIAL HOSTILE), TANT NOUS TENONS A NOS PETITS SECRETS HYPOCRITES ET MESQUINS QUI NOUS EMPÊCHENT D'EPANOUIR NOTRE INTELLIGENCE. LA SINCERITE EST LA TERRE DE L'INTELLIGENCE. UNE SINCERITE TOTALE CORRESPOND A UN ESPRIT LIBERE QUI REALISE SON BONHEUR, VOIRE SON EXTASE : QUI EST LA RAISON PROFONDE DE L'ART, COMMUNIQUEE A TRAVERS LES OEUVRES DES ARTISTES.

 

[Mes expériences m’ont amené à cette pensée : l’équilibre du rapport de force (intenable) entre manipulation féminine et domination masculine. J’ai été élevé par une femme dominatrice (femelle homme féminine). J’ai vécu avec un grand nombre de compagnes, toutes « des histoires d’amour qui finissent ». Femmes que j’ai et qui m’ont quitté. Je suis un artiste : l’avantage de se balader dans toutes les classes sociales. J’ai côtoyé et affronté les politiciens (et les hauts fonctionnaires) : leur politique culturelle d’assouvissement. Aujourd’hui 2016, je suis célibataire, isolé par la maladie et mon retrait temporaire tout en redoutant les rapports humains que ma faiblesse physique ne peut endurer et qui en majorité restent désagréables (rapports de force d’affirmation de soi qui révèle l’inintelligence) tout en manquant des attouchements sensuels de caresses d’amour sexuel d’une compagne intelligente. Mais ça, sans ceci n’existe pas : ce penseur est aussi invivable.]

 

Lectures
. Dans l'autre sens, lire : La haine millénaire envers les femmes (dans La Douleur du Monde, 2015-16)
. Gender ?, plus bas dans ce livre
. La critique du livre de Nancy Huston, Reflets dans un oeil d'homme (2012)
. Who am I? Qui suis-je ? dans le Mouvement du Monde (mai 2016)
. LA PART RESPONSABLE DES FEMELLES-FEMMES féminines ou masculines dans la misère du monde, dans le Mouvement du Monde (mai 2016)

 

5.
Pouvoir Dénie et Humiliation : LE SILENCE DE LA HONTE

J'ai serré la main et conversé avec François Hollande et beaucoup d'autres politiques à partir du règne de Mitterrand, même Simone Veil et Poniatowski, Jack Lang et les autres et, il est clair, voire limpide que je ne donnerais jamais la conduite de ma vie (ne serait-ce que ma voiture) à ces personnes. Le degré de narcissisme (d'aveuglement) qui règne dans leurs têtes leur fait omettre la réalité, les faits et les autres, dont le déni reste l'arme majeure (aussi de la police) pour refuser de reconnaître l'évidence : peiner les autres pour leur propre satisfaction. Il est clair que toute personne qui se destine à gouverner les autres est en manque de reconnaissance des autres et, à la fois porte le mépris envers les autres (l'use ouvertement une une fois élu) de manière à les tenir dans l'humiliation pour les gouverner. L'obéissance (l'acte d'obéir) se cultive dans la violence (le viol) de l'humiliation. L'humiliation s'obtient par le dénie, la non reconnaissance de l'autre, et les coups pour provoquer la douleur (pas la mort) qui dans les techniques de la torture psychologique sont couramment employées par les polices du monde (j'ai vécu celle de la police des frontières canadiennes à Toronto en 2000) et abusées non pour obtenir un renseignement, mais pour constater la force de son pouvoir à humilier l'autre.

La fondation de tout gouvernement (politique, familial, du banditisme -banditiste- et religieux : ce qui revient au même), de gouverner les autres, repose sur le dénie de soi. Un être humain pour être gouverné doit se dénier (se débarrasser de son individualité responsable). Une fois soi dénié, on peut croire n'importe quoi et surtout ce qui avantage ceux qui désirent parasiter les autres en les gouvernant : de prendre possession du pouvoir. Toujours au désavantage du croyant soumis et obéissant (bien qu'il se persuade du contraire par son désir d'être sauvé, la « salvation » qui n'est pas un soin, mais une domination). Cette obéissance invraisemblable, incroyable provoque le vaste rire intérieur de celui (les femmes politiques ont vêtu l'habit -l'abîme- patriarcal) qui gouverne qui commande et est obéi sans que personne ne doute (source de leur jouissance du pouvoir), car au fond, ça reste incompréhensible : de constater tant de monde, tant d'être humains obéir à des absurdités qui les désavantagent et les humilient. Un jeune homme de 17 ans, Etienne de la Boetie au XVIe siècle a le premier pointé cette invraisemblance humaine. Nous restons toujours très peu en comparaison à la majorité obéissante qui gâche sa vie.

Le jour quand les administrations privatisées d'Etat seront reconnues criminelles ainsi que le gouvernement qui commande ses délits ; ça se passera, pour ses employés salariés comme pour les fonctionnaires nazis qui après la chute du Reich (empire) hitlérien se sont réfugiés jusqu'à leur mort dans le SILENCE DE LA HONTE. Ce mutisme qu'aucun de leurs enfants n'a jamais pu attendrir, ne serait-ce que pour savoir ce qui s'est réellement passé. Le coup fatal, terriblement douloureux de se reconnaître individu, de se voir, de se révéler être responsable d'avoir peiné (menacé, extorqué, torturé, assassiné) tant d'êtres humains pour quoi ? pour rien ; provoque cette autopunition de débrancher sa mémoire tant la douleur de la culpabilité est intenable.

Le jour où, quand la domination sera reconnue comme un crime (la domination ôte bien la liberté de l'autre), l'humanité (nous) sera alors libérée de son ignorance volontaire et par là des manipulateurs narcissiques qui nous gouvernent, nous parasitent, cultivent notre misère, notre humiliation déniée enfermée dans l'ignorance et le manque, de la pauvreté de ne rien comprendre et, que chacun de nous continu encore et toujours à entretenir croyant que c'est la seule voie unique de l'existence humaine : la peine.

Les bras m'en tombent.

... et celles et ceux qui expliquent la musique et les arts (à plier les derniers artistes rebelles), qui veulent expliquer la musique dans le seul but d'abdiquer à la dictature de la facilité à se croire con-vaincu intelligent : ABONDENT, déborde (dans le monde de l'édition des livres publiés). Personne des esprits ouverts n'a prévu une telle profonde décadence de l'humanité entière à ce niveau intellectuel, personne, où les complices se sont tus dans le silence de la honte.

 

4.
Lettre à Nuit Debout

EDF (et les autres) et TOI (et les autres)

Le jour de ma présentation de la discussion à Nuit Debout le mardi 19 avril, à propos des malversations EDF (dont tout le monde est concerné : oui tout le monde), les auditeurs (et organisateurs) m'ont demandé de publier un court texte qui pointe décrit avec précision (avec le scanne de la facture) de manière à montrer exactement à tous où se trouve les fraudes. Pourquoi me demander ça ? et ne pas regarder par soi-même sa facture. Cette requête me met mal à l'aise et dans une position que je refuse. J'ai déjà accepté de dialoguer et d'apporter ces informations que tous devraient savoir s'ils regardaient leurs factures : constater quoi ils payent (les yeux fermés), car le délit et les abus sautent aux yeux : appliquer une TVA sur impôt imposé par une société privatisée qui détourne sa destination argumentée, personne ne remarque ces fraudes, vraiment ? Si je montre moi les fraudes EDF et celles du gouvernement qui les commandes (à ses entreprises privatisées payées par nos impôts), personne ne fera l'effort de les découvrir par soi-même (elles sont bien visibles) tous les mois (ou 2 mois). Une information rapportée s'offre au jugement, une information découverte s'offre à la compréhension. Découvrir les informations par soi-même et les relier avec d'autres est le travail permanent des personnes qui veulent comprendre. En apportant l'information digérée, comme à l'école publique (et maintenant à l'université), ça cultive la paresse de l'intelligence et interdit de vouloir comprendre par soi-même, mais développe le jugement (la condamnation morale : Avaaz par exemple tombe dans ce piège devenant les moralisateurs inquisiteurs mondialisés de l'occident « bien pensante »). Je ne désignerais donc pas les multiples fraudes qui sont inscrites clairement dans la facture EDF que tous reçoivent et qui par son paiement sans voir ni compter montre qui est soumis et qui ne l'est pas. Sans non plus vouloir discriminer les faux insoumis des vrais soumis. Il s'agit d'un engagement personnel, comme la facture est personnelle, ton nom est inscrit dessus, c'est à chacun de dire NON, et non pas à un « sauveur » (toujours faux et manipulateur avec le miroir du narcissisme) de faire pour les autres. Tu ne sais pas lire ? Apprends. Tu ne sais pas compter ? Apprends. Tu ne comprends pas ce que j'écris ? Relis. Apprendre est toujours autodidacte, car c'est soi qui forme son savoir son savoir-faire et si c'est l'autre, alors on se conditionne à être l'autre, mais pas soi, et ne pas refuser à être et vivre soi dans l'irresponsabilité et l'humiliation.

À partir du moment et quand la décision à l'intérieur de chacune et chacun sera prise de lever le voile sur les manipulations quotidiennes dont chacune et chacun s'accommodent (vit avec chaque jour sans s'en incommoder) de ne pas soutenir la malversation et toutes les fraudes, extorsions, menaces et punitions banalisées qui vont avec. Il faudra DEPASSER SA PEUR, sa peur de désobéir (qui en réalité n'est pas une désobéissance, mais un respect envers l'autre être humain). Les attaques les intimidations sont le prix à payer pour se libérer de la domination. La peur, la terreur se résout avec l'humour : rire, tellement la domination c'est ridicule. Etre violent dévoile sa faiblesse (c'est dans ce sens que nos sociétés sont gouvernées par les lâches). Une domination interdit toujours le rire : ÇA TE FAIT RIRE ? Face au rire, ne reste qu'au dominant con-vaincu d'audace de force de l'ordre de faire souffrir l'autre parce qu'il rit. La peur annihile l'indépendance. Avec le rire, pour éviter les coups, il faut s'entraîner à l'esquive. L'esquive fait que l'attaquant se fatigue, pas l'attaqué qui esquive. Mais l'administration (nos administrations privatisées) est un être (monstre) inépuisable qui attaque les individus en permanence, car les milliers de salariés (comme les fonctionnaires nazis) divisés dans la hiérarchie et la tâche, banalisés sont convaincus du bien de leur travail (= torture) et ne veulent pas se rendre compte que leur violence est injustifiable (et envers eux-mêmes et envers les autres). Dans le cas contraire, ils arrêteraient immédiatement les attaques : elles ne s'arrêtent jamais.

À force de résistance, je remarque dans ces administrations privatisées que : la lâcheté de ses employés augmente progressivement. De l'anonymat des lettres de menaces, on passe à des menaces par messages téléphoniques anonymes intraçables (impossible de rappeler le numéro ou de réécouter le message pour porter plainte pour menace verbale et mise en danger volontaire) de voix robotisées qui annoncent que prochainement par surprise ERDF (ici à côté dans notre ville) va vous couper l'électricité. Chacune et chacun va se retrouver au coeur du paradoxe : « Je suis menacé et attaqué en permanence bien que je paye régulièrement mon électricité : ce que je consomme au prix du coût exact de l'électricité. Par contre, je ne peux pas me soumettre à payer les fraudes qui feraient de moi un complice de la domination politique qui est un crime contre l'humanité ». Payer la fraude revient à accepter la fraude dont tout le monde s'indigne tout en la payant chaque mois. Nous devenons dans ce cas, des COMPLICES HYPOCRITES DU SILENCE complices hypocrites du silence. Et ça, pire que toute contrattaque du dominant, qui lui ne fait rien, mais constate que les militants les + acharnés sont en réalité ses premiers protecteurs de sa domination. Domination que nous subissons depuis des millénaires d'existence de NOTRE civilisation conquérante et agressive. No one is innocent à partir du moment où tu payes ce que tu n'as pas à payer.

Pour sortir du piège du manifestant indigné, il n'existe pas d'autre moyen que d'agir soi-même dans son quotidien. Il s'agit dans tous les cas de retrouver SON INDIVIDU DÉNIÉ par son éducation (familiale et scolaire), son moi conditionné à agir l'obéissance à partir de sa naissance (un parent ne peut pas ne pas commander son enfant qui DOIT obéir. Il n'envisage jamais à aucun moment de discuter avec l'enfant pour qu'il puisse comprendre le pour quoi de la décision, jamais : mange ! j'ai pas faim... MANGE !). Et là, dans ce cas seulement, venant de chacun, nos sociétés vont vraiment se libérer de la domination et des croyances qui la maintiennent dans sa misère idéologique.

Le débat est ouvert

 

3.
LA REVELATION D'UN SECRET (DE POLICHINELLE) VA-T-ELLE ASSAINIR LE FONCTIONNEMENT DE NOS SOCIETES ?
EN 2008 LA REVELATION DES ESCROQUERIES DE FONCTIONNEMENT BANALISE DES BANQUES D'AFFAIRES A FAIT QUOI ? RIEN

« Le but est de permettre aux journalistes de différents pays de collaborer et non d'être concurrents. » (Le Monde). Tiens tiens...

Ces dossiers (preuves de fraudes fiscales) « avaient été vendus aux autorités fiscales allemandes, américaines et britanniques au cours des dernières années, une procédure qui est devenue relativement habituelle » (le Monde*). Il existe un nouveau métier : « chasseur de fraude », « source anonyme » qui vole des dossiers qui ruinent le détenant (pour qu'existe une très grosse fortune, il ne peut qu'y avoir qu'escroquerie), qu'il vend aux intéressés (ennemis). Les rendre publics annulerait la vente (ce que réalise wikileaks). La procédure est simple, quand un président ou un ministre annonce une action telle : « il faut cesser la fuite des capitaux », un chasseur de fraude privé va fournir les dossiers secrets tant désirés contre récompense. Des services secrets d'Etats ou privés peuvent être impliqués ou pas. Ce qui est précieux est toujours secrètement gardé, les serrures et coffres forts (aujourd'hui numérisés) sont une affaire de cryptage où un programmeur suffit) sont une provocation à être « unlocked » [déverrouillés] et divulgués et, est une source d'enrichissement (aussi). Le dossier « Panama papers » a été vendu au journal allemand Süddeutsche Zeitung (qui l'a acheté pour le scoop = l'enrichissement pécuniaire qu'il va récupérer), sachant que Jurgen Mossack est un Allemand expatrié et cofondateur de l'entreprise visée : Mossack Fonseca & co au Panama. La motivation de cette révélation réside dans la vengeance (personnelle), quoi d'autre ? en guerre économique où le « jeu » est de ruiner son adversaire.

Le bénéfice de cette affaire pour tous les appauvris, est de se rendre compte, de prendre conscience que tous les gouvernants (de l'extrême gauche à l'extrême droite, trafiquants, terroristes, banques officielles, politiques nationaux, onusiens, tous) de tous les pays du monde sauf 8 (et cela, pour une seule compagnie créatrice de comptes offshore pour planquer les fortunes sous le nom de fausse d'entreprises avec des prête-noms) sont impliqués dans les détournements de fonds publics et de dissimulations de ces fortunes malhonnêtement appropriées. La dissimulation de la richesse est une pratique courante depuis l'existence des banques (à partir du XVe siècle, début des conquêtes massives des Amériques). L'offshore (shell companies) a commencé dans les années 70. Leur domiciliation ne réside pas uniquement dans des îles perdues sans autres ressources, mais aussi dans des Etats américains et européens. On imagine les bénéfices à gérer toutes ses fortunes mondiales dissimulées et le nombre de ces entreprises : banques d'affaires, d'avocats qui se sont créées des sociétés de domiciliation de sociétés offshores : toutes. 45 ans d'escroquerie réalisée par et pour toutes les fortunes (illégales : se cacher signifie sa culpabilité) imposables du monde ainsi que la réalisation des paiements des échanges sensibles avec les nations (gouvernements) : trafics d'armes, de cocaïne et d'héroïne et leurs substituts chimiques, et la prostitution : politiques et hommes d'affaires reniflent et manipulent toutes les sources d'enrichissement possible qui s'entrefinancent (qui ne sont pas si nombreuses) : minerai, pétrole, gaz, technologies, entre autres. Montre aussi la politique hypocrite et mentie dans les médias de tous, de TOUS les gouvernements. Si les sommes n'étaient pas vertigineuses, les dissimulateurs ne seraient pas motivés à la dissimulation des sommes escroquées, mais de qui ? des appauvris qui payent leur domination en soutenant l'institution du pouvoir (impôts excessifs et factures gonflées). Il faut savoir que c'est très facile de planquer son argent en excès : « You can form a shell company in almost any country in the world. These transactions are easily done online. » (Shima Baradaran Baughman)

Les « pays impliqués dans le “Panama papers” : pays de provenance des actionnaires, bénéficiaires ou intermédiaires des sociétés offshore créées par Mossack Fonseca » : TOUS, sauf 8 : le Groenland, en Afrique : la Namibie, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l'Erythrée, la Somalie ; en Asie le Laos et l'Afghanistan **. « En outre, des fractions de ce leak [fuite], parcellaires et plus anciennes, ont été vendues aux autorités fiscales allemandes, américaines et britanniques au cours des dernières années. » Ils sont donc au courant depuis « quelques années ». Il existe dans le monde 109 médias suffisamment considérés importants pour qu'entre eux ils puissent se nommer pour se reconnaître. 109, ce n'est pas beaucoup et c'est corruptible. Mais aujourd'hui, s'ils sont muselés par « pots de vin » en + d'être vendu et acheté comme n'importe quoi d'autre par les fortunes incriminées, ce sont les indépendants qui prendront le relais, et là, c'est immuselable, le nombre indénombrable empêche la corruption ; la censure Internet est impossible, ni même le « shut down Internet » (l'arrestation totale d'Internet, outil révélateur des secrets du pouvoir) est impossible (comme wikileaks) : trop de vies y sont investies à faire circuler de l'argent et de l'information. Les e-mails pourriels systématiques qui vous demandent de déposer une somme fabuleuse sur votre compte bancaire en en retirant un bénéfice conséquent viennent de ces compagnies offshore et banques d'investissements qui cherchent des sorties pour la circulation des fortunes dissimulées et traquées par les fiscs des Nations motivées à récupérer une partie du grisbi.

Chefs d'Etat et proches incriminés (listé par le Monde sachant que leur nomination ne crée aucun risque de ruine du journal et des journalistes) :
Président argentin
Ancien Premier ministre géorgien
Premier ministre islandais
Ancien Premier ministre irakien
Ancien Premier ministre jordanien
Ancien Premier ministre du Qatar
Ancien émir du Qatar
Roi d’Arabie saoudite
Ancien président du Soudan
Président des Emirats arabes unis
Ancien Premier ministre ukrainien condamné
Président ukrainien
Proches/associés de chefs d'Etat
Première famille d’Azerbaïdjan
Beau-frère d’un dirigeant chinois
Fille de l’ancien Premier ministre chinois
Amis d’enfance du président Vladimir Poutine
Ami intime du président russe Vladimir Poutine
Cousins du président syrien Bachar Al-Assad
Père du Premier ministre britannique
Fils de l’ancien président égyptien
Secrétaire particulier du roi du Maroc
Enfants du Premier ministre pakistanais
Fils de l’ancien président ghanéen
Fils du Premier ministre malaisien
Conseiller d'anciens présidents argentins
« Fournisseur préféré » du président mexicain
Sœur de l’ancien roi d’Espagne
Proche de l’ancien président ivoirien
Neveu du président sud-africain
Veuve de l’ancien dictateur guinéen

Politiques et hauts fonctionnaires incriminés (listé par le Monde sachant que leur nomination ne crée aucun risque de ruine du journal et des journalistes) :
Proche du président de l’Autorité palestinienne
Ex-patron de la Banque centrale équatorienne
Ex-conseiller de l'ancien Premier ministre grec
Députée et sœur du Président de la RDC
Ancien maire-adjoint de la capitale de Kazakhstan
Ancien directeur d'une banque d'Etat panaméenne
Ancien directeur du renseignement péruvien
Ministre algérien de l’Industrie et des Mines
Ministre angolais du pétrole
Ex-ministre des Finances de Buenos Aires
Ministre cambodgien de la Justice
Ancien ministre français du Budget
Ministre islandais des Finances
Ministre islandaise de l’Intérieur
Ministre maltais de l’Energie et de la Santé
Ancien parlementaire le plus riche du Brésil
Haut responsable politique équatorien
Ancien député hongrois
Vice-présidente de la Cour suprême du Kenya
Ex-maire de Varsovie et ancien député européen
Prince héritier d’Arabie saoudite
Parlementaire britannique
Ancien membre de la Chambre des lords
Député britannique
Cadre d'une compagnie pétrolière vénézuélienne
Proche associé d’un ex-grand espion chilien
Haut magistrat au Botswana
Directeur d’une compagnie pétrolière
Ancien gouverneur de l’Etat nigérian du Delta
Ancien directeur du renseignement rwandais
Ancien ambassadeur de Zambie aux Etats-Unis
Ancien chef de l'armée vénézuélienne
Ancien président régional d’un parti indien
Proches/associés de politiques/hauts fonctionnaires
Petite-fille d’un ex-haut responsable du PCC
Lié à des pots-de-vins présumés au président de la chambre des députés brésilienne
Fils de l’ancien SG de l’ONU
Accusé de fraude avec un sénateur italien
Fils du vice-président du Honduras
Beau-frère du maire de Bogota
Arrêté au Sénégal avec un ancien ministre
Épouse du commissaire européen au climat
Proche d’un responsable politique chinois
Ancien conseiller de l'agence de renseignements équatorienne

« Ce sont les noms qui sautent aux yeux et qui frappent les esprits. Petro Porochenko, président de l’Ukraine ; Sigmundur David Gunnlaugsson, premier ministre de l’Islande ; Salman Al-Saoud, roi d’Arabie saoudite. Leur point commun ? Ils ont fait enregistrer des sociétés offshore dans des paradis fiscaux par le cabinet panaméen Mossack Fonseca. » *** Et tous les autres, dissimulés, riches et au pouvoir d'entreprises et de nations, sans exception.

Des politiques et des fonctionnaires qui fraudent alors qu'ils vivent des impôts = des contributions de tous les citoyens au travail obligé qui les entretiennent... Là, il s'agit de changer de régime pour arrêter de vivre manipulé et trompé et appauvri par tout gouvernant de toute nature même militant (qui toujours abusera du pouvoir qui lui a été remis par le peuple soumis).

Sources
http://interactive.fusion.net/dirty-little-secrets/index.html
http://fusion.net/story/287671/americans-panama-papers-trove/
http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/04/offshore-ce-qui-est-legal-ce-qui-ne-l-est-pas_4895041_4890278.html
https://www.reddit.com/r/explainlikeimfive/comments/4d8rta/eli5_the_panama_papers/d1owxn5
Notes
*** http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/04/panama-papers-ces-12-dirigeants-mondiaux-qui-ont-utilise-des-societes-offshore_4894962_4890278.html
** http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/04/05/ces-intox-qui-veulent-repondre-aux-panama-papers_4896178_4862750.html
* http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/03/panama-papers-comment-le-monde-a-travaille-sur-plus-de-11-millions-de-fichiers_4894836_4890278.html

 

2.
« Bien sûr j'ai toujours peur de montrer mon film au terrible Shadow-Sky »

[lettre à un ami]

Il faut être juste avec soi-même. Quand tu regardes les films des autres : ton jugement est sévère, il doit l'être aussi pour ton travail. Le problème est que nous créateurs sommes à l'intérieur et on manque de distance de recul pour émettre un jugement, le même que celui des spectateurs qui ont vu le film. Quand tu es tout seul (sans producteurs, ni collaborateurs), il existe des astuces intérieures pour reconnaître ce qui est valable - audacieux, inventif, novateur, original, etc., de l'histoire, du cadre, de la photo, de la lumière, du jeu des acteurs, de l'environnement (décor, costume), etc. ; et construire/percevoir l'émotion jusqu'à être bouleversé - de ce qui ne l'est pas. Ce sont tes choix sincères (et ta sincérité doit aller jusqu'au tréfonds de toi, jusqu'au fondement de ton inconscient, dans cet endroit secret imperceptible nommé entre autre âme, car une oeuvre fausse est une oeuvre ratée qui ne devrait jamais être montrée) en tant qu'artiste qui montre autre chose avec les mêmes choses (que nous tous utilisons). Si ton film n'apporte pas ça, il est raté. Et tu dois tout faire pour qu'il ne le soit pas. Montrer un film raté c'est donner accès à la moquerie, à l'irrespect et autre jugement désagréable (car au fond, inconsciemment tout le mode sait détecter si une oeuvre d'art est fausse (l'oeuvre ratée est acclamée et récompensée par hypocrisie et intérêts financiers) ; et tout l'art montré officiellement en ce moment l'est). Un artiste pour l'être ne peut qu'être honnête, car il sait que s'il ne l'est pas, son travail ne le sera jamais. Si cette honnêteté aujourd'hui te fait peur, elle ne devrait pas, signifie que tu ne l'es pas entièrement, complètement, qu'il existe encore des zones d'ombres dans ta manière de travailler et que tu t'effraies de te révéler. La question (dans ton travail) que tu dois te poser (dans ton oeuvre publique) est : pourquoi ?

C'est vrai qu'aujourd'hui nos sociétés prônent l'hypocrisie pour « réussir » : manipulations du mensonge et pièges stratégiques pour vaincre l'adversaire, qui dans le champ des arts sont des attitudes destructrices. Si les arts aujourd'hui sont détruits (sans diffusion ou rendus inaccessible), c'est bien par cet amalgame entre réussite sociale dans le combat avec les armes de l'hypocrisie et réussite d'une oeuvre. Le fait de montrer une oeuvre ratée (en étant convaincu qu'elle ne l'est pas) constitue justement la médiocratie généralisée dans laquelle nous vivons.

Dans le slogan des artistes des années 70 du XXe siècle : « tout le monde est artiste » est à la fois vrai, mais dans le contexte agressif de la réussite sociale est faux. L'art ne se réalise pas à coups de stratégies militaires comme l'économie (dont la politique s'est soumise à sa domination), mais avec un excès de sincérité (oui, en fait : total) qui n'est pas donné à tout le monde. Le problème majeur de nos sociétés est bien la sincérité. Si tous les salariés (et les fonctionnaires) étaient sincères, ils auraient honte de ce qu'ils font (de leur salariat) : à la fois ils manifestent pour leur droit (pour + de pognon) et à la fois soutiennent le régime hiérarchique de dictature (par leur soumission). Comme vie merdique, il n'y pas mieux !

 

1.
Gender ? gendre (pas le mari de la fille du père et de sa mère) engendre quel genre ?*

La guerre idéologique entre : les auteurs de la « gender theory » qui nient la distinction entre le mâle et la femelle pour effacer la distinction sociale dévalorisée entre l'homme et la femme et stéréotypée dans la masculinité et la féminité ; et celles et ceux contre, est suspecte et inutile au débat. En effet, nous le savons, dans nos sociétés où il règne une politique volontaire de domination, la ségrégation emmène automatiquement à la discrimination par la violence (policière du père inutile) : le déni, le racisme, le mépris, le rejet, l'abandon, toutes les peines que tout le monde redoute en société et pourtant les cultive au quotidien : donne l'autorisation de violer les femmes (les faibles ; comme les appauvris et émigrants, « sous-merdes de la société qui la salissent » sic).

Ce que combat la « gender theory » est en réalité la domination sociale et politique par une minorité qui crée une hiérarchie gigantesque dans la tête de chaque homme et de chaque femelle ambitieuse qui se transforme en homme (masculin) pour dominer elles aussi (en homme). Le socialisme égalitariste est en réalité une dictature qui uniformise qui réalise l'esclave (de la travailleuse humiliée) au profit et à la faveur du capital (à vivre dans le luxe) de la domination masculine. Nous avons des exemples flagrants tels que la pire sans doute de toutes les femmes au pouvoir au XXe siècle : Margaret Thatcher qui a ruiné et a précipité nos sociétés occidentales dans la dictature économique tout en tuant les arts (avec l'aide des ses complices présidents) qu'aujourd'hui nous subissons encore. Une fille qui s'est forgée dans la haine de l'autre (pour sortir de sa condition féminine et agir en mâle). Ecrire sur le genre « gender » ne sert qu'à perpétrer la domination du masculin dont la femme reste la raison (dissimulée) de la prise de pouvoir de l'homme sur elle (de sa conquête des autres, pour montrer publiquement son pouvoir acquis à la femelle) et dont tous les êtres humains souffrent (de ces conneries facilement résolvables (mot qui n'existe même pas dans le dictionnaire), mais les bites -vagin ou phallus- qui s'accrochent désespérément à cette idée convaincue que les mâles vont perdre l'honneur de leur humanité de leur force de leur (fausse) puissance (sexuelle) si ils dialoguent sincèrement au lieu d'humilier l'autre pour affirmer son pouvoir, sa domination). Il est facile de renverser le sens pour satisfaire sa conviction, sa satisfaction personnelle à rester sur le trône « à chier sa merde », admiré des autres (pas de lui, mais de son pouvoir). On se demande vraiment à quoi ça sert, qu'est-ce qui motive le mâle à rendre sa vie et celles des autres misérable, tellement le but est ridicule ou révèle sa psychose obsessionnelle.

Nous avons les différences à être humains humaines :
mâles femelle => rôle reproducteur
homme femme => représentation sociale
masculin féminin => manière et comportement

L'un à besoin de l'autre pour survivre l'espèce : évidence et base de la survie de notre espèce, pourtant tout est fait pour obtenir le contraire.
Les 3 dénominations des 2 genres ne sont pas en relation bijective systématique, elles se combinent suivant la situation et la personne pour former un comportement qui ne représente pas la même chose. C'est ce qui nuance le blanc du noir. Et empêche la domination absolue de l'Administration : autrement dit : une instauration de la dictature politique.

rôle reproducteur   représentation sociale   manière et comportement domination idéologique (du cru bien) que la morale valorise et dévalorise
1. mâle homme masculin = convention
2. femelle femme féminine = convention
3. mâle femme masculine = anormal
4. mâle homme féminin = anormal
6. femelle homme féminin = anormal
5. mâle femme féminine = anormal
7. femelle femme masculine = anormal
8. femelle homme féminin = anormal
9. etc.

L'intolérance à la diversité qui est la richesse de l'humanité et du monde animal dont on fait partie révèle la peur du différent, la peur de l'autre, la peur de vivre qui s'exprime dans la rage de détruire.

 

Note
* Genre et une réfection de gendre emprunté au latin « genus » de « generis » = naissance, race. Le contexte de la naissance enracine la ressemblance pour identifier différentes « classes » par la forme, la couleur, différence du même. Le gène est de la même famille de « genos » de « genesis » = genèse, génération, généalogie. Pourtant, la classification du genre est opposée à l'espèce qui est une partie, mais cette contradiction est assimilée en sous-ensemble où le genre divise les espèces. Nous avons déjà écrit que classer pour identifier est une manière qui n'amène pas au savoir, ni à comprendre, mais plus à se convaincre de l'idée hiérarchique de la suprématie de l'espèce humaine sur toutes les autres qui lui servent de nourriture et d'objet à peiner pour se libérer de sa contrariété (oui, on est on naît omnivore aussi homme ni vore race). Et les gens ? avec les gens la classification s'efface.

lectures
. Nelly Arcan (1973-2009), Putain (2001), Burqa de Chair (2011)
. Nancy Huston, Reflets dans un oeil d'homme (2012) lire la critique
. Virginie Despentes, King Kong théorie (2007)
. Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe (1949)
. Moi-même, La haine millénaire envers les femmes, dans : La Douleur du Monde (2015-16)
. Moi-même, Who am I? Qui suis-je ? dans : Le Mouvement du Monde (mai 2016)

 

Ai-je été compris  ? à démêler la confusion du genre ? je recommence :

Il ne faut pas confondre :

1. les droits sociaux inégaux des êtres humains classés en supérieurs et inférieurs, et qui ne devrait pas l'être
avec
2. le modèle social imposé aux mâles et aux femelles (les stéréotypes de comportements masculins ou féminins à obéir)
avec
3. les différences biologiques et psychologiques attributs spécifiques aux mâles et aux femelles
avec
4. mâle/femelle
avec
5. homme/femme
avec
6. masculin/féminin
Sans
rejeter ce qui existe entre : l'hermaphrodisme, l'intersexualité, la transsexualité, la bisexualité, l'androgynie, la gynandromorphie, la gynandrie et son contraire, etc.

 

 

Mars 2016
1.
EN MEDIOCRATIE, L'ORIGINALITE DU TALENT EST PUNIE

La sentence est : l'exil,
pas sur une île nulle part,
mais ici sur place,
à être obligé de regarder les autres sur scène
et, à ce que tous t'en interdisent l'accès.

l'évasion ? est de tourner le dos
pour regarder dans une autre direction
pour accommoder l'originalité de ton talent
ailleurs
et s'en réjouir

Sa vie est trop courte pour la gâcher.

 

2.
Politique française de la Culture ?

The Americans fight the French culture (art and artists since 1981 with the help of François Mitterrand) to become and stay stupid: it's done, they are.

 

 

Février 2016
1.
LA MISERE DE L'HUMANITE

La Sécurité Sociale vendue aux assurances privées n'est pas une fiction. La dénomée « l'Assurance Maladie » est déjà une compagnie privée qui gère l'argent de la SECU (ses employés salariés ne sont plus des fonctionnaires) depuis le début du XXIe siècle (j'ai oublié la date exacte de la passation : 2002 ?). Ce pays perd progressivement (sur 14 années passées déjà) son système solidaire de santé publique (unique au Monde). Me communiquent régulièrement les employés de l'Assurance Maladie. Le roman d'Emmanuelle Heidsieck « Il risque de pleuvoir » (2008) est un reflet de ce que nos descendants vont subir. Le système anglo-américain de l'assurance santé (Health Insurance) est simple : « tu payes = tu guéris, ou : tu ne payes pas = tu meurs tout seul dans la souffrance de la maladie ». Sachant les épidémies volontaires provoquées volontairement dans le monde par l'industrie pharmaceutique criminelle. Mon ami poète Rob Siciliano est mort trentenaire d'un cancer à Toronto. Mort, parce qu'il n'avait pas l'argent pour être soigné à l'hôpital (qui a perdu son sens 1er d'hospitalité). Toronto a tué son poète : « non-assistance, refus d'assistance à personne en danger de mort ». Toronto n'a jamais été jugée pour ce meurtre.

Les conséquences des suppressions progressives des « avantages sociaux » (sic) plutôt : « nécessités de base » ->

[instaurées par le CNR, le Conseil National de la Résistance qui à l'unanimité a été adopté (dans la clandestinité du pétainisme collabo) le 15 mars 1944 par tous les partis aussi bien extrêmes gauche et droite. On doit au CNR : la Sécurité Sociale (soin pour tous), la nationalisation de l'énergie (EDF, GDF), et de la Banque de France : responsable de l'alliance avec Hitler pour lui fournir l'acier nécessaire à la construction de son armement assassin ; puis avec Franco pour lui avoir remis l'or espagnol nécessaire à le mettre et le maintenir au pouvoir jusqu'à sa mort. La Banque de France est reprivatisée par Pompidou en 1967 (ancien directeur financier chez Rothschild).]

-> supprime progressivement la main d'oeuvre de base (remplacée par des robots, déjà en cours depuis + de 60 ans) : la classe ouvrière et tous les êtres humains en marge du monde du travail obligatoire : les artistes et les autres nomades. C'est le plan : une « société purifiée par l'argent » (sic). Les artistes dans nos sociétés, déjà décimés par la « politique culturelle » et l'industrie du divertissement, résisteront-ils, survivront-ils à l'EMPOISONNEMENT ECONOMIQUE ? nous verrons. Une société qui tue ses artistes est une société qui meurt dans l'agonie. La maladie du pouvoir n'a-t-elle de limite que la mort ?

 

 

Janvier 2016
2.
Suicide du XXIe siècle

Aujourd'hui, il est + facile de se suicider : il suffit de se jeter sur un policier pour se faire abattre : à mort.

 

1.
Marc et la Nation

Pourquoi les élus communaux prennent-ils la couleur d'un parti politique ? A quoi ça sert, puisque la couleur du parti n'augmente pas leurs compétences ? En + ce sont des personnes qu'on connait personnellement. Pourquoi se créer des ennemis en appartenant à un parti ? Qui en général défend des valeurs inutiles au contexte particulier de la commune. Me dit Marc.

S'appartenir à un parti politique relie dans la hiérarchie (au pouvoir), les élus communaux au parlement et au gouvernement de la nation (le pouvoir européen des US est encore vague dans les têtes), autrement dit, au pouvoir central. Dont les élus désirent faire partie. Le parti justifie l'existence du gouvernement qui sans ça serait injustifiable : l'évidence d'un abus. Cet abus est pourtant perpétré dans l'élection d'un gouvernement qui légitimise la guerre. Un gouvernement central (national) ne sert que la guerre : c'est en ce sens que le financement public majoritaire est toujours destiné en premier à l'armée, puis à la police. Il n'y a pas un seul pays avec un gouvernement centralisé unique qui ne guerroie pas.

Le parti représente une fausse différence idéologique entre les humains en groupe. Les valeurs de l'un défend « les biens du bourgeois (propriétaires) », les valeurs de l'autre défend « les salaires des esclaves (locataires) », les valeurs d'un autre défend « le racisme (des patriotes propriétaires) », et le reste des autres partis défendent des valeurs : écologiques, d'échanges équitables et de solidarités, mais qui depuis 1/2 siècle d'élections n'ont jamais dépassés les 5%. On se demande, comment est-ce possible ? Les partis égoïstes sont majoritaires, dans l'élection, et les autres généreux sont minoritaires : bizarre, bizarre : montre que nous sommes bien gouvernés par la bêtise, car avoir peur de perdre sa propriété, son salaire ou sa race (sic) leur semble + important que de perdre son contexte de vie qui nous permet de vivre sur Terre. Montre indubitablement que les élections sont truquées. Ces peurs minoritaires insensées et dominantes n'existeraient pas dans un contexte de paix : montre que, pour réaliser le pouvoir, il faut instaurer la peur pour et par la guerre. La guerre est ce qui justifie un gouvernement de nation, c'est en ce sens que la guerre est perpétuellement entretenue, bien que pour les êtres humains de cette planète la guerre soit inutile et nuisible pour celles et ceux qui la subissent. En particulier nos enfants (accusés de terroristes).

En effet, le lien du maire au président est inutile à la gestion de la commune, du comté, du département, de la région : plutôt néfaste : le pouvoir central oblige l'action de l'élu par le chantage de la subvention ou du crédit gratuit du Trésor public et du préfet de police avantagé suivant la couleur du parti élu (est un leurre). Ce lien inutile crée l'autorité politique défendue par les polices (armées contre des civils désarmés) locales aux ordres du préfet aux ordres du président. Où la désobéissance est le prétexte désiré à faire une démonstration de force par la violence entrainée des corps de police armés.
Contre nos enfants accusés de terroristes.

Ce noeud social politique montre que le vice de la domination politique n'a de pouvoir que de réaliser la peine.
Peine qui entretient le pouvoir.

 

 

Décembre 2015
7.
2015 La musique n'est (toujours) pas la musique

La démarche artistique dont l'un des buts pour l'humanité (occidentale : c'est déjà pas mal, on est né dedans !) est : ouvrir les esprits (aux autres les inconnus redoutés), à sortir de nos croyances et des dominations qui font souffrir inutilement l'espèce humaine : par la peur à s'obstiner dans son ignorance, est ici un échec. La jeunesse (classe fraîche et privilégiée à l'ouverture d'esprit) toulousaine ou autre qui se présente marginale, mais semble être à la recherche + du reconnu (munie de son attitude identifiable qui pose son appartenance à sa tribu) et de l'ivresse (pour l'oubli) refuse toujours d'ouvrir son esprit à la musique : à l'autre, est la manifestation raciste de son comportement. La musique médiatrice de l'intelligence vibrante (liante au milieu). L'emboutit, l'aboutit par. Un acte volontaire de refus. Elle ne sait pas dire pourquoi. Sur 100 personnes environ, une seule auditrice et un autre auditeur ont ressenti l'émotion profonde de la musique et son sens, tous les autres ont ressenti en eux un malaise qui n'existe pas dans la musique et sont sortis (pendant la projection, en déconcentrant les autres) de la salle. Ça montre que cette musique avec ce film est bien au coeur et profondément à l'intérieur de leur contre-courant (qui crée le tourbillon * de leur malaise = leur mensonge qui révèle leur trouille). Ça montre que cette musique vibratoire est bien dans l'originalité même, ailleurs dans l'inconnu **, dans un champ inaccessible à notre entendement présent, un déclencheur par la curiosité de l'ouverture d'esprit pour épanouir notre intelligence. Ce qui pour la musique (sa création, sa réalisation) est l'un de mes objectifs, voire mon but premier.

La perception de cette originalité peut se comprendre comme les très rares Européens qui peuvent apprécier la musique japonaise du Gagaku, me dit par exemple un auditeur (resté jusqu'au bout). Là, je pense avoir réussi en 35 ans à créer une musique inouïe avec des vibrations communes (vibrant l'air de la surface terrestre), qui pour les sortants, défectrices et défecteurs, est une musique inaudible, ou est-ce vraiment pour eux de la musique ? Je pense que non. Car la définition de la musique dans notre Occident du XXIe siècle, sa première qualité dans ce monde occidental est sa capacité de diversion : elle doit divertir (faire oublier) dans la séduction. Ma musique ne se prostitue pas, ne divertit pas, au contraire elle demande toutes nos capacités de perception physique et mentale, elle anticipe (va loin avant que ça existe, bien que ça existe là, présent dans l'instant) elle pénètre l'essentiel, à savoir l'essence de l'être vibrant vrai (sans modèle réutilisé, reconnaissable = rassurant) à jouir ensemble de la vie avec l'inconnu par le vibrant commun (de l'air de la surface terrestre). C'est à ce point que la rencontre avec le monde humain conditionné par la peur se brise, je n'utilise, dans ma musique, aucune recette de style pour séduire et satisfaire la conformité du bel objet compositionnel attendu (à rassurer sa peur). Qui est + une démarche publicitaire à la recherche de l'appréciation (de la reconnaissance) ou l'expression de la trouille, à être seul dans la multitude croyante (qui s'abuse de mensonges par trouille). Le courage de l'artiste et du philosophe se situe exactement là : dévoiler l'inconnaissable aux autres ***, ce qui est autrement nommé : épanouir l'intelligence de l'humanité.

Même moi-même, je n'arrive pas encore à reconnaître (de l'intérieur) que je suis (presque ?) arrivé au but recherché, surtout dans ce monde humain hostile ou occidentalisé (christianisé) qui a transformé l'art en divertissement (objet de loisir) et propagande (masquant la réalité) en confisquant tous les moyens de créations collectifs, et surtout de diffusion : le concert. Pas sous sa forme publicitaire, la corruption actuelle (l'évènementiel (sic) = le prostitutionnel), mais le concert où l'auditeur vient se ressourcer dans l'essentiel vibratoire, à vibrer avec les autres êtres humains (sans intention de manipulation de l'esprit à le soumettre à une quelconque domination). Seul avec les autres, laisser l'être être. en dehors des genres des tribus, prétexte à humilier les autres pour sentir la force de sa lâcheté. ****

ma discographie à l'écoute
le film en tournée en question, mot de passe pour professionnels : music

Notes
* par le clash de la rencontre de ses opposés en accord crus incompatibles : le « contravec » à révolutions trop rapides. Qui retire le voile (de la croyance) posé sur le réel.
** car elle dérange les convictions et les habitudes de ce que celles et ceux attendent de la musique. Musique réduite à un divertissement comme l'alcool : un produit de consommation pour obtenir l'ivresse : l'oubli de l'air de sa souffrance.
*** à celles et ceux forcés de conditionnement à ne pas vouloir se rendre à l'évidence de l'incertitude ou refuser son déconditionnement pour demeurer serviles dans l'ignorance.
**** Les très rares cas de défection totale du public, je l'ai vécu 2 fois dans ma vie, le 1er avec Andreï Tarkovsky avec son film Le Sacrifice en 1986, et le 2d avec Anthony Braxton pour sa création en 2002 avec ses étudiants new-yorkais, public français pour tous les 2. Pourtant Tarkovsky et Braxton sont des artistes majeurs de grand talent qui ont produit à ce moment-là, 2 oeuvres exceptionnelles.

 

2.
Guerre politique de la bêtise au désavantage des civils (pas militaires/policiers/religieux) pour l'instauration d'une dictature en France

Le gouvernement français (a) provoqué par son incohérence militaire (vente d'armes et agressions injustifiables), les assassinats en janvier et novembre 2015, pour réduire encore + la liberté à : « Supprimer les connexions wifi libres et interdire Tor en France » (presse). Mais Tor est financé entre autres par la CIA. Son nouveau copain dominant américain (plus allemand) (aïe aïe) de ce pays d'intellectuels rebelles ? Franchement, le gouvernement français s'engage dans le régime tyrannique souhaité (des vieux cons) après 1968. Dont la fusion des régions 47 ans après favorise les votes (minoritaires en réalité et majoritaires dans le jeu du vote) pour l'extrême droite intolérante des Français râleurs complices. La répression du pouvoir politique se durcit par sa bêtise de l'hostilité (la pose de « sale gueule » du 1er ministre uniquement pour gagner les élections présidentielles contre le FN. Le PS avec la droite ont cultivé le FN pour se fixer un ennemi à combattre, un sens à son existence), et quoi de + hostile que le pouvoir de la police pour réaliser ses attaques : « L’une des mesures du ministère de l’Intérieur dans le cadre de “l’état d’urgence” (surtout ne pas rater l'occaz de violer la vie privée des civils de perquisitions sans procès : détruire et terroriser) serait (le conditionnel de la presse) “d’interdire les connexions wifi libres et partagées” et de “supprimer les connexions wifi publiques”… ». Empêcher le fonctionnement des sociétés (multinationales) de communication ? [Accès supprimés à partir du 15 décembre 2015]. Et les ventes internationales d'armes ? [Accès pas supprimés]. La sureté au contraire de la sécurité convertit celles et ceux à protéger, en cibles terroristes, au nom de « l'état d'urgence » que le gouvernement a créé (après la réhabilitation des Renseignements Généraux [1] en janvier dernier). Ici, personne n'est plus en sécurité. Les civils, sans rien faire, sont pris dans une embuscade (entre des « terroristes » créés et la police manipulés). Douce France ? en guerre au parfum de Vichy américanisé à la paranoïa provoquée... Dont la réelle cible reste la majorité invisible et silencieuse de 87% des civils qui refusent la soumission à la violence et à la domination, sans se manifester.

On se demande ?
qui veut vivre dans un régime autoritaire et tyrannique ?
qui offre + de peines et de souffrances que de satisfactions.
    Les exemples d'échecs de ces régimes totalitaires abondent au XXe siècle : gouvernants déchus et populations en souffrance [2]
qu'il soit d'extrême droite (copié du modèle fasciste) ou socialiste nationaliste (copié du modèle nazi = national-socialisme).

Mais si personne ne veut vivre dans un régime autoritaire et tyrannique,
alors ça signifie que les élections sont truquées.
     Le but, ou la finalité d'un politicien est le pouvoir,
     et la finalité du pouvoir est la tyrannie (directe = dictature, ou hypocrite = démocratie).

 

VIVRE SANS POLITIQUE (ÉCONOMIQUE) NI RELIGION, QUELLE DÉLIVRANCE !

on en rêve. religion et politique ont la capacité de misérabiliser tant de vies

Note
[1] Les « Renseignements Généraux » sont la « police politique », l'équivalent de l'ancien KGB de l'ex-Union Soviétique ou la SS de l'Allemagne nazie.
[2] On ne peut pas imaginer comment les Allemands serviles qui ont participé au nazisme pouvaient-ils vivre après la chute du régime hitlérien ? seuls enfermés dans le silence pire que la honte (pour ne pas expier l'horreur de leur existence, ni la transmettre à leurs enfants). Les derniers survivants de cette tyrannie insensée atteignent aujourd'hui des âges au bord de la mort, au-delà de 85 ans.
Nous savons tous que les régimes totalitaires intolérants sont invivables. Aussi bien pour les persécuteurs que pour les persécutés, que ça n'a aucun sens (que de vivre dans la souffrance de la douleur physique et psychique). Qui veut REvivre ça ? en effet, personne ne désire REvivre un régime politique totalitaire : ce qui signifie sans aucun doute que les élections sont truquées.
Ne vous paraît-il pas étrange qu'en 40 ans d'écologie, avec la conscience croissante de sa nécessité pour préserver la vie sur Terre, aux élections, n'a jamais dépassé les 5%, montre que les élections sont truquées.

 

2'.
Tout le monde le sait

Ceux qui se déguisent en humain terrifiant (uniforme) militaires/policiers/religieux sont les + trouillards, justement pour éloigner la trouille d'eux-mêmes.


2''.
Le mensonge de la parole

François Châtelet nous dit : pour révéler la parole mensongère, on ne dispose que de l'argument de la parole. sa parole.

 

2'''.
(janvier 2016) Pouvoir économique international contre pouvoir politique national

La suppression de l'accès au réseau public WiFi Internet exigé par le gouvernement en décembre 2015 semble n'avoir pas tenu. En effet en janvier l'accès était rOuvert. Les méthodes d'action des régimes totalitaires du XXe siècle (Staline, Mussolini, Hitler, Franco, Pinochet et les autres pour leur dictature franche) -bien que l'économique était leur soutien politique- semblent aujourd'hui obsolètes. Aujourd'hui, plus que tout, il ne semble pas possible de mettre en péril (par décision politique, même en guerre) des compagnies internationales (les nationales sont moins protégées par mois de liens) qui travaillent à obtenir un rendement expansionel (la croissance = doubler tripler et au-delà les bénéfices) d'un flux d'argent qui ne peut plus s'arrêter. Il est clair que le libéralisme (post-capitalisme) a retiré le pouvoir (totalitaire national) quand il s'oppose : au marché, au flux de son rendement. C'est ce flux qui gouverne le marché du travail (vente d'êtres humains et leur ruine et leur maintien dans la pauvreté). Nous l'avons constaté en 2008, ce « marché » a le pouvoir de ruiner une nation entière et mettre en péril des millions (des milliards) de personnes (tenues par le chantage du flux monétaire dont ils sont les pions). Le flux de ces fortunes est entretenu uniquement par le marché du travail, en d'autres termes : l'esclavage international *.

Note
* Le robot ne semble pas encore assez rentable : il tombe en panne et surtout donnerait un pouvoir supplémentaire aux compagnies productrices d'une main d'oeuvre artificielle que les autres ne souhaitent pas (pour l'instant). L'individualisme de l'être humain reste une valeur commerciale.

 

6.
Remémort (schizochronie)

Au conservatoire de musique en France entre 1968 et 1975, la théorie musicale était instruite avec le Danhauser de 1872 ! L'est-elle encore ? Oui, la Théorie de la musique de Danhauser de 1872. Ce n'est pas une blague, seulement dire que le conservatoire fait son travail de conservation d'inculcation du passé, même en pleine révolution musicale du XXe siècle (Xenakis, Stockhausen, Cage, etc.) avec des théories poussiéreuses vieilles de presque 2 siècles ! ah ah.

 

5.
Morceaux

En Occident, il y en a (tous) qui font de la musique des morceaux (des pièces), des objets propriétaires qu'ils nomment « compositions » alors qu'ils ne répètent que les modèles appris à l'école à jouer correctement (conformément à l'inculcation). Pourtant la musique est un mouvement vibratoire perpétuel en mouvement perpétuellement libre. La forme musicale stoppe ce mouvement libre. Le morceau tranche une appropriation inappropriée. Avec un début et une fin marquée à ce qu'on sache qu'on passe à un autre morceau, une autre propriété. La marque de fabrique propriétaire du morceau est supposée reposer sur le signal mélodique. C'est ce signal qui est vendu comme musique, mais qui ne l'est pas, car il ne donne rien d'autre que de signaler de chanter la mélodie (un ordre, une ordonnance, un commandement). NON, la musique ce n'est pas ça. NON, la musique ce n'est pas « des morceaux » (propriétés). La musique est un mouvement vibratoire perpétuel en mouvement perpétuel libre qui permet de sympathiser sans signifié (à aimer vivre dans la vibration du monde qui ne s'arrête jamais) avec tous les autres.

 

4.
l'Etat-musique [aussi : et ta musique ?]

Lettre au compositeur Gérard Hourbette (d'Art Zoyd et d'Art Zoyd Studio) avec qui nous nous efforçons de réaliser une autre musique sincère et originale avec un orchestre

 

3.
Le délire de la dictature temporelle (qui est en réalité le faux semblant de la dictature culturelle avec son résultat la médiocratie, instaurée après 1968)

L'organisation politique d'absorption des oeuvres d'artistes devient comme la publicité et les oeuvres de charité, une guerre désespérée à ce que les gouvernants maintiennent leurs postes dominants. Le brouillage du sens et la perversion du sens constituent leurs armes de communication intensive pour noyer les esprits dans l'insignifiance (offensive entreprise après 1968 : la terreur des gouvernants face aux soulèvements de sa jeunesse en est le déclencheur). Cet exemple d'exposition financée par la France en Amérique montre que le gouvernement français est à la solde des Américains (qu'il doit lui rendre des comptes) tout en se croyant acteur de la culture occidentale mondialisée.

Accuser le temps de la dictature subit par tous les êtres humains gouvernés de la planète, innocente les gouvernants coupables composant la hiérarchie complexifiée du pouvoir politico-économique mondialisé. Oui mais, c'est un coup dans l'eau (avec des faux-artistes êtres humains piégés et des philosophes récupérés : Deleuze vivant aurait été dégoûté (il l'était déjà), étant son ancien étudiant) : la supercherie est dévoilée.

L'organisation Futurisme des Quantas Noirs (Black Quantum Futurism), ça sonne : « Armée des Ombres de Destruction totale des libertés », non ?

« Né d'une modernité en fin de course, un régime d'historicité “présentiste” a émergé depuis les années 1980. Une exposition imaginera les régimes alternatifs d'historicité pour l'avenir.

Nul doute (aïe) qu'un ordre (aïe) du temps existe - ou plutôt, qu'il existe des ordres de temps (aïe) qui varient avec le temps et le lieu. François Hartog historien a exploré les moments cruciaux des changements dans les “régimes d'historicité” (un synonyme de l'ordre temporel) (aïe) de la société ou ses modes de relation avec le passé, le présent et l'avenir. Selon Hartog, les sociétés occidentales contemporaines sont entrées à partir de 1989 dans un régime d'historicité présentiste (?) définit comme un ordre temporel de l'historicité statique (?), caractérisé par la fin des horizons attendus (?) et comme une invasion du présent dans les royaumes du passé et de l'avenir (?). Comment pouvons-nous régler le temps pour son retour en mouvement (?), pour nous libérer du présentisme (?) auquel nous nous sentons obligés (?), particulièrement en Europe ? (?) Quel est le prochain régime d'historicité à venir ? (?) Quelle est la relation entre le passé, le présent et l'avenir que nous devons inventer et déployer à l'avenir ? (?)

Exploration chronopolitique, l'exposition qui aura lieu dans la salle de l'Archive House / Méthode Room, proposera un lexique des temporalités perturbatrices, une sémantique des temps comme boîte à outils pour "le régime d'historicité à venir" (?), spécialement pensé pour le contexte de Chicago (?) et affichera ainsi des films et des documents d'artistes. Rassemblant "les concepts de renouvellement historiographique récents" (?), l'exposition se concentre sur les "temporalités alternatives" (?) proposées par des artistes, qui "chevauchent" (?) les temporalités - une spectralité de la mémoire et de la spéculation (?) - pour repenser la mise en scène du temps (le gouvernement ?). Ces “dispositifs polychroniques” (sic) ensemble, imaginent une contemporanéité (présent ?) multi-temporelle et non présentiste (?) et finalement, tendent vers une nouvelle politique du temps (un gouvernement), une possibilité de gouverner les temps différemment : d'imaginer un “gouvernement différentiel des temps”, (une dictature à toutes les temporalités de l'activité humaine ?) comme il l'a été préconisée par le philosophe Daniel Innerarity dans son livre, L'avenir et ses ennemis, 2012. » I.A. & K.Q (La traduction en français et les parenthèses sont de nous et certains guillemets pour souligner l'absurdité où l'insignifiance verbale masque un projet de contrôle des devenirs humains des différentes classes au travail avec la complicité de faux philosophes et de faux artistes qui n'inventent rien et soumis à l'autorité politique des gouvernants).

ICI L'annonce .txt en question reçue de l'association Le Peuple Qui Manque  
  [organisation "plateforme représentative" servile de la gouvernance politique fr ?
gouvernée par les Américains
gouvernés par les dominations économiques monsialisées]

(http://www.lepeuplequimanque.org/le-peuple-qui-manque) qui se réclame de Gilles Deleuze (aïe : http://www.lepeuplequimanque.org/le-peuple-qui-manque-gilles-deleuze.html). Le problème (et la supercherie dévoilée) est que les artistes ne sont toujours pas souverains de leurs oeuvres, mais restent soumis aux commanditaires dominants qui « choisissent » les oeuvres « idéologiquement convenables » (sic = « politiquement correcte ») à leur domination, ce qui fausse le rapport de l'oeuvre d'art au public. Et trompe la pensée. Nous vivons le cauchemar de la domination culturelle politique (où les vrais artistes libres et intègres sont bannis de l'activité sociale par la censure de la « politique culturelle » qui sévit intensivement depuis 34 ans).

 

1.
BUSINESS

Le Monde Occupé
. si c'est par l'espace, il est alors envahi, approprié forcé.ment, dominé, et gouverné au racket (à l'extorsion par le chantage et la soumission par la peur)
. si c'est par le temps, il est alors indisponible à l'autre pour l'être par l'occupation du travail qui lui a été confié (par le chantage et la soumission par la peur).

Le Monde de l'Occupation
. si c'est l'espace, ça signifie l'appropriation de son lieu de vie par la force (son épuisement par l'insignifiance de la diversion).
. si c'est le temps, ça signifie l'appropriation de son temps de vie par le travail (sa force prise en otage objet de fausse négociation).

Travail (TRAVAILLER) : du latin « tripaliare » signifie : TORTURER ; du latin « tripalium » signifie : instrument de torture à trois pieux. En ancien français et français classique, travailler signifie « faire souffrir » physiquement et mentalement. Le sens s'applique aux condamnés qui sont torturés. Exprime aussi la douleur de l'enfantement et de l'agonie. Puis molester, endommager, battre, traquasser et inquiéter. Le sens moderne du travail qui prend en otage le travailleur daterait de la Renaissance avec le sens artisanal : « exercer une activité régulière pour assurer sa subsistance » où faire travailler = embaucher pour servir (être au service et non rendre service) contre rémunération montre une domination des usuriers (à partir de la Guerre de 100 ans) et prend son sens entier dans l'industrialisation au XIXe bien que le Littré (1860-1876) signifie encore le travail de peine [1]. Le retrait euphémique de la peine (de la torture) du travail dans le mot ne date que du XXe siècle. La désignation de la durée de l'emploi salarié ne date que du XXe siècle (1975) [2]. Et le sens de l'esclavage du travail à salaire (existence humaine prise en otage) ne se révèle qu'à la fin du XXe siècle (Guy Debord). Au XXIe siècle, la volonté d'un revenu de base universel sans condition pour chaque être humain de la planète à ce qu'il puisse avoir le choix de travailler (de se torturer pour s'enrichir d'objets et de propriétés) ou pas (de rester libre) est freinée par les dominations politiques (qui oblige la torture du travail), bien que certains pays et villes commencent à voir le bon sens économique de cette proposition. Sans en être arrivé jusqu'à la gratuité : à une société sans péage, une société de dons, une société où chacun prend soin de l'autre quand il en a besoin, et se respectent mutuellement. Et : arrêter de cultiver les chiens. à l'image du conditionnement soumis des êtres humains serviles. c'est insultant pour nous et humiliant pour la vie de chien.

Quand une personne argumente ses actes par la formule : « le business, c'est le business », ça signifie : « je me donne le droit d'agir en salaud pour te ruiner et t'humilier », ou « je me donne le droit d'agir en salaud à ce que tu m'obéisses, car j'ai acheté ta vie à travailler pour moi avec un salaire insuffisant et conditionnel » et « ferme ta gueule, t'es niqué ». Pour agir de la sorte ; imposer une domination par prise en otage pour obtenir (travaux forcés de) l'esclavage, il faut cultiver une profonde frustration qui alimente en permanence le désir de vengeance dans la saloperie ou l'acte dégueulasse de considérer les autres à punir (les ruiner et les rendre esclaves) les autres qui représentent l'ennemi (de quoi ?) et dont il faut profiter (exploiter leur force de travail = torturer et piquer tout leur fric). Transformer l'autre en être obéissant et stupide, rendre sa vie merdique à ce qu'il la passe à enrichir son maître manipulateur. Le salaud manipulateur ne peut qu'argumenter sa méchanceté à l'autre qu'à s'excuser en se faisant passer pour la victime, tout en continuant à agir en salaud. Le lâche n'a que ça. Pour ruiner une vie, ce n'est pas compliqué ni difficile, il suffit de la corrompre tout en faisant croire au corrompu qu'il vit sa gloire à pouvoir (enfin) accéder le luxe. Le luxe est le piège (ordinaire) de la corruption : sa représentation vulgarisée dans le stéréotype sans effort d'imagination.

L'humanité est suffisamment bêtifiée pour croire, et pour croire n'importe quoi, d'avoir été ordonnée à croire et d'obéir, de croire la croyance pour vraie, jusqu'à s'attacher par affection à sa croyance convaincue vraie du con vaincu (le viol du mâle lâche qui se venge sur le sexe faible), jusqu'à ne plus vouloir s'en défaire, cela à aucun prix. Sinon, le châtiment, croyant perdre le sens de sa vie et ses amis à sa révélation en refusant violemment de faire face aux mensonges, de regarder dans les yeux et le mensonge et sa honte, d'avoir été trompé et d'avoir gâché sa vie et celle des ancêtres, jusqu'à s'accrocher désespérément à sa croyance (du bonheur de l'abondance accessible) non pas pour le mensonge, mais pour ne pas prendre conscience de la profonde humiliation d'avoir été manipulé et trompé sur plusieurs générations. À ça, chacune et chacun préfèrent l'ignorance (ne pas vouloir savoir la réalité) et garder les faux acquis de sa « prison dorée » d'esclave autogéré. Oui, travailler pour rembourser est une aberration crue normale. Travailler (être torturé) pour payer l'investisseur : rembourser le prêt (sur gage) en payant le supplément des intérêts qui doublent la somme (et +) auquel il s'est engagé par contrat signé pour être condamné (ruiné et rejeté en prison) s'il ne paye pas (dont la police et les magistrats sont les complices de sa misère, de sa torture et de son extorsion qui augmenteront la punition par « dommage et intérêts » et l'enfermement). Le piège est fermé.

Les industries les + visibles infectées par cette corruption généralisée (toutes industries ne fonctionnent que par corruption) sont logiquement liées au spectacle (elles ne peuvent qu'apparaître à la vision que là) : l'industrie du cinéma, de la musique, de l'édition, de la mode, de la presse et des médias, de la publicité, des technologies numériques de communication, du luxe inaccessible (haute-couture, courtisanes insoumises et putes de luxe soumises, yacht, casinos, palaces, limousines, chirurgie esthétique, villa ou château à la démesure arrogante, technologie sous contrôle, etc.) et accessible (cosmétiques, prêt-à-porter, industrie automobile, prostitution, camps de vacances, pavillons de banlieue ou petits appartements dans quartiers sales, technologie de contrôle, etc.), en gros : tout ce qui fait briller les yeux : le spectacle (merveilleux) est l'appât idéal pour piéger les idiots. Répétons : L'industrie du spectacle est l'appât qui piège les idiots.

Dans un domaine moins visible, il y a l'industrie politique de la corruption : comme devenir propriétaire d'un pays entier avec tous ses habitants et de pouvoir le ruiner à tout moment (l'exemple de la Grèce puis de l'Espagne). Une nation, une propriété privée ? ça sonne irréel au croyant travaillant pour un salaire. Et ça sert bien à ça : de ne pas voir la réalité. Le gouvernement est une entreprise privée qui travaille à récolter le + d'argent possible avec les impôts pour le compte de leurs réels propriétaires. Par exemple, Hadopi a montré que les propriétaires sont les majors du cinéma d'Hollywood. La privatisation des services publics depuis les années 80 du XXe siècle a servi à ça. Le service public privatisé n'a plus à rendre compte des comptes à son réel financeur : les contribuables les payeurs d'impôts (on oubli que les enfants payent aussi), mais à ses propriétaires investisseurs. Les dépenses publiques n'existent plus depuis + de 20 ans. On le voit tous les jours à travers le comportement des politiciens (et iennes (é)masculinisées aussi) et des lois qui désavantagent les populations (pour que la torture soit encore + pénible). La Cour des Comptes ne peut rien. Et ces propriétaires, ce sont qui ? C'est toi, mais tu ne le sais pas et ne veux pas le savoir que tu te fais arnaquer en déposant tes économies à la banque, sans en recevoir les intérêts réels. Les vrais propriétaires se cachent, sauf quand un scandale ne peut pas être étouffé par la fausse pression populaire d'indignation manipulée par la presse d'un autre propriétaire compétiteur. On l'a vu, ils se coulent même entre eux : Goldman Sachs (18e) coule Lehman Brothers (34e) en 2011 [3]. À la bataille des banques, les fleuves d'argent passent, repassent, s'échangent, et gonflent, mais ne disparaissent jamais (le flux est là en permanence). Il ne manque pas d'argent, il n'a jamais manqué d'argent, il y en a même trop. Le but de tout ce manège de la (fausse) crise (qui officiellement a débuté en 1973) est de faire croire aux esclaves qu'ils doivent faire encore un effort à supporter encore (un peu +) leur torture (travailler) « pour sauver leur pays » (sic) de la ruine (=> réduction de salaire, licenciement massif). Un mensonge cru. Et le sentiment exalté patriotique ça fonctionne toujours (sic, ça aide) pour être pris au sérieux (par les imbéciles). Et l'esclave ne comprendra pas, il en redemande de la torture, ben oui, il n'a connu que ça, la torture c'est sa vie, le sens de sa vie, il ne peu plus la lâcher. Il est terrorisé à l'idée de se libérer de sa peine, d'être libre. Tristesse profonde. Le conditionnement agit son effet sans pose.

En arriver là. Comment ça a été possible ? Comment les populations se sont-elles résignées au péage ?
Depuis un 1/2 millénaire, le procédé se construit sur la décadence de l'Église qui a atteint son apogée au XIIIe siècle. Les usuriers des bourgs se sont enrichis petit à petit sur cette décadence (perte de monopole) et sur la monarchie qui a centralisé le régionalisme féodal. Le système du péage avec intérêts c'est imposé, je ne sais pas encore exactement comment et pourquoi, dans l'usage au XVe siècle. Mais a provoqué sa première guerre, celle de 100 ans et sa première famine. Quoique, pour imposer un tel stratagème (domination par la corruption), il faut main tenir les rédacteurs des lois, les magistrats et la police exécuteurs par la corruption du chantage (= « je t'enrichis, mais tu me donnes ce que je veux, sinon je t'appauvris »). Les conquêtes maritimes au XVe siècle (Christophe Colombus et les autres) sont toutes financées par les crédits des usuriers qui sont parvenus à prendre en otage des cours royales : à faire valider des reconnaissances de dettes (par contrat) payables avec les intérêts, en or. La cour d'Espagne au XVe siècle c'est retrouvé dans ce piège, d'où le mythe de l'Eldorado pour rembourser les usuriers.

On se demande toujours. Dans le scellement de l'obligation financière du péage. Quelle est la réelle motivation de ruiner la vie des autres ? de ruiner la vie de tous les êtres humains de la planète tenus en esclaves qui représentent + de 99% de la population mondiale. de ruiner aussi ses concurrents : de les manger pour grossir toujours et encore ? Il faut cultiver un profond ressentiment, une profonde haine, un profond ennui de ses semblables, dont les corrupteurs ne peuvent que se différencier par le mépris culturel = de coutumes et habitudes. Autrement, sans cette motivation, ils ne pourraient pas agir de la sorte. La misère humaine (dans l'esprit) cultivée au niveau du chien. Ou, peut-être se donner la mission de détruire l'arrogance de la civilisation occidentale violente et envahissante ? mais non, les corrupteurs font partie de cette civilisation, ce sont ses maîtres de guerre dans l'ombre : la destruction de cette civilisation les détruirait aussi. Non, le 1/2 millénaire d'existence à aboutir ce système économique en totalitarisme hégémonique (qui prend les vies humaines en otages sans les tuer) signifie que les corrupteurs enrichis ne désirent pas ruiner la civilisation, seulement la gouverner par la ruse pour qu'elle continue à vivre sa vie de torture à servir sans le savoir. à entretenir les fortunes qui les manipulent et qui rient en eux à gorge déployée tout en prenant l'aspect sérieux de la victime (quand un représentant se montre médiatisé à une commission parlementaire qui demande des comptes des méfaits identifiés de corruptions). [4]

C'est ça Le Monde Occupé : THE WOLD BUSINESS [5].

Notes
[1] Lire là les sens de travail dans les dictionnaires historiques : Le Littré (1860-1876), le dictionnaire de l'Académie française (1762), le dictionnaire Furetière (1690), le dictionnaire La Curne (XIIIe-XVIe), le dictionnaire des synonymes (F. Guizot) .txt
[2] Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française au mot travailler.
[3] Voir le classement d'influence mondiale des entreprises multinationales (majoritairement des banques d'affaires) dans Le Mouvement du Monde au chapitre 2 à juillet 2012, réalisé par les étudiants de l'université de Zurich : S. Vitali, J.B. Glattfelder, S. Battiston du Chair of Systems Design, ETH Zurich, Kreuzplatz 5, 8032 Zurich, Switzerland en 2011.
[4] Lire Le Papalagui (propos de Touiavii sur les hommes blancs) Erich Scheurmann, 1920. Traduit 61 ans après.
[5] Les 24 sens et + de business rapportés par l'Oxford Dictionary :
sens anciens :
1. engagé par obligation
2. activité
3. activité malicieuse et excès de zèle
4. ardeur
5. affliction
6. soin attention observation
7. trouble difficultés
8. laborieux appliqué minutieux
9. en compagnie des mouches et aussi des furets
10. l'objet d'une anxiété ou d'un sérieux effort
17. un sujet de discussion à considérer
sens actuels
11. Être occupé (engagé) rendu indisponible par une tâche (Travail que l’on doit exécuter dans un temps donné et sous certaines conditions. et Obligation que l’on doit remplir, par devoir ou par nécessité.)
12. devoir professionnel d'une personne officielle
13. en général : une action qui occupe le temps qui exige attention et labeur (effort)
14. 15. 16. même sens dérivé de 13.
18. une affaire comme « une mauvaise affaire » ou « une affaire de moeurs » ou « une affaire d'honneur »
19. transactions, relations, rapports. Euphémisme pour : anal intercourse = sodomie, et sexual intercourse = rapports sexuels
20. théâtre : action qui se distingue du dialogue : stage business
21 spécialisé : transactions commerciales (devenu sens majeur aujourd'hui)
22. business man = homme d'affaires
23. une entreprise commerciale
24. attrib. and in Comb., as business agent, business centre, business college, business committee, business efficiency, business girl, business habits, business hours, business house, business letter, business life, business proposition, business school, business suit, business transaction, business woman, etc.; also, business card, a card of a tradesman, manufacturer, commercial traveller, etc., with his address and various particulars as to the nature of his business, used for advertising purposes; business doctor (see quot. 1909); business edge, cf. business end; business end (used humorously, see quot.); colloq., the operative part; business-looking a., having an appearance suggestive of business; business lunch(eon), a luncheon at which commercial transactions are discussed; business man = man of business; see 22 b, c; business manager, a manager of the business or commercial side of an enterprise; hence business-manage vb. trans.; business part, the sphere of business (also concr. = business end).
Additions 1993
11. to be in the business of, to be engaged or involved in, concerned with. Usu. in negative contexts.
13. any other business, matters not listed specifically on the agenda of a meeting, but raised after the main business has been discussed; abbrev. A.O.B
24. business studies n. pl. (freq. const. sing.), the analysis of the structure and conduct of business as an academic discipline.
Draft partial entry October 2008
business person n.
Draft partial entry September 2003
. business angel n. a person who invests private capital in a small business, usually in return for a proportion of the company equity
. business casual adj. and n. orig. and chiefly N. Amer. (a) adj. designating clothing or a style of dress that is less formal than the traditional business dress code (esp. one in which men do not wear suits or ties), but is intended still to appear professional and businesslike; (of a workplace) having a relatively relaxed dress code; (b) n. this style of dress.
. business cycle n. = trade cycle n.
. business process redesign n. = business process re-engineering n. at Additions; abbreviated BPR.
. business process re-engineering n. a system or programme for a thorough review and restructuring of a company's organization and methods, esp. so as to exploit the capabilities of information technology; abbreviated BPR.

 

 

Novembre 2015
5.
LE LUXE LA MODE [radiosophie de son mode]

Sur quoi repose la nécessité du luxe de la mode de Paris ?

1. Pourquoi afflue l'argent dans le monde clos du luxe de la mode ?
2. Comment afflue l'argent dans le monde clos du luxe de la mode ?
3. Pourquoi l'élitisme est obligé dans le monde clos du luxe de la mode ?

Le monde de la mode vie sur la base du modèle de la monarchie aristocratique, bien qu’il n’y a pas de monarque : la convention des relations humaines dans le monde du luxe favorise les uns à la célébrité au détriment des autres. Le favoritisme de l’élue repose sur la valeur de l’enchantement qu’elle produit (et surtout l’afflux abondant sur elle de la finance).

La mode et le luxe est le monde des princesses et de l’artifice : les femmes coqueluches (pas la maladie) avec une élue du jour ; généralement des actrices de cinéma mannequin, car la diffusion est double : à la fois sur grand écran et à la fois dans les magazines de mode. Le monde des Miss en comparaison est désuet : elles ne créent rien, trop timides par leur jeunesse pour être une personnalité qui fait scandale (scoop) pendant leur courte élection d’1 an.

Le monde du luxe de la mode est un monde artisanal : celui des objets, des vêtements, des voitures, des bijoux, de la cuisine raffinée, etc. Aux montants qui insultent la pauvreté. Le « fait à la main » est une exigence de qualité qui n’est jamais réalisée par l’automatisation des machines de l’usine (sales) et des copies de la distribution industrielle (destinée au peuple pauvre servile : ces autres, celles et ceux loin du privilège).

Le luxe favorise l’unique, le rare, l’incopiable, vendu au + offrant. Le leurre de la pièce unique. C’est là que les millionnaires, moins les milliardaires, rendent publique leur fortune à travers la presse et les médias (faux témoins, censeurs, manipulateur, informations faussées = potins) faisant partie du jeu comme fenêtre publicitaire destinée au public appauvri qui paye l’affabulation. Cette presse raconte des histoires factices de princesses, de favorites et elle tient ce rôle qui entretient le mythe de l’élue : la pauvre fille devenue princesse. LE LEURRE d’une élite jet set vulgaire.

Dans l’acquisition d’un vêtement de haute-couture, il ne s’agit pas pour la « représentante féminine » (à qui est destinée la robe, de porter la robe) du millionnaire (à qui est destiné la vente), mais d’entretenir le monde de la mode qui entretient en retour le monde des millionnaires (mâles). Les fortunes se doivent d’entretenir l’image du luxe pour entretenir leur fortune qui sans elle n’aurait pas de sens : elles doivent entretenir l’inutile inabordable (pour la majorité des êtres humains appauvris de l’humanité). Le rêve inaccessible qui fait consommer les appauvris de pis aller. Une fortune pour le rester, doit se dépenser avec intérêts (même si l’objet est futile) pour s’amasser et se fructifier : c’est le principe de la circulation « des valeurs » marchandes. Entretenir la cherté = l’inaccessibilité restreint le nombre de corps. Entretenir le luxe que les millionnaires (+ que les milliardaires moins nombreux) payent, représenté par les actrices top-modèles, les stars médiatisées à outrance : les représentantes du luxe, les statues publicitaires vivantes placées par procuration : prostitution. Le luxe de la mode est la marque (le stigmate) sociale de la domination politico-économique du mâle fortuné qui entretient l’image de la femme objet de vénération : sa marque (dé)posée (d’existence) (le sens de sa vie dans) sa décoration.

Paris est la capitale de la femme (de la femme qui se dénude : la courtisane = la prostituée). Paris demeure toujours cette capitale. Le chic parisien du bordel huppé mondialisé. Qu’aucune autre capitale n’a pu détrôner, car les fortunes ne désirent pas détruire l’image des entreprises du luxe érotisé porté par Paris qui est à la fois son support et sa représentation. La ville garde sa lumière (par son histoire courtisane). La mode, sa haute-couture, le vêtement est l’activité majeure du luxe. La raison ? Le vêtement montre le corps dénudé de la femme mise (costumée) en princesse (en objet de désir sexuel), fait de la femme une (fausse) princesse, en fait une femme à péage (une prostituée). Partout ailleurs dans le monde, la nudité exposée en public n’est pas tolérée par les morales locales : elle est immorale (même dans les autres pays riches). Montrer publiquement son corps sublimé érotisé est la forme élégante de la prostitution (= du latin « prostituere » : placer devant, pro- = devant et statuere -statut- placer et poser). Il n’y a que Paris qui déroge au principe à l’interdit de la publicité érotisée (sexuelle). La planète des hommes sexuellement frustrés est pudique. Paris représente la (fausse) capitale de l’érotisme (et de l’amour : « French kiss » sic) est en réalité la capitale de l’érotisme publicitaire de la prostitution. Ni New York ni Londres ni Tokyo ne prendront jamais sa place. Afficher le corps nu sans sexe : ni vulve, ni -bouts des- tétons (qui restent toujours invisibles) pour faire la réclame des cosmétiques et de la lingerie, dans tous les espaces publics de grands passages (alors qu’il n’y a que les femmes qui seraient concernées par la lingerie et les cosmétiques) à quelque chose de pervers : ça confirme une sexualité sociale frustrée et un péage d’usage pour y accéder. En effet, un homme riche attire les femmes qu’un homme pauvre répulse, voire révulse. Aussi, les torses « musclés » mâles publicisant des sous-vêtements « griffés de sa marque » sont le prétexte à afficher la nudité masculine (toujours sans sexe) pour les hommes.

La publicité est une prostitution qui sert la domination du pouvoir qui la finance. Mais personne ne se masturbe devant ces pubs qui suscitent le désir sexuel : « c’est immoral » (sic). Le fait de se figurer le choc moral des pudiques (plutôt faussement pudiques, car ils y viennent) en visite à Paris, provoqué par des masturbantes et masturbants devant les affiches de nus nues sans sexe, montre la perversion de l’usage de la pub érotisée (d’une société sexuellement frustrée). Le tableau de maître est aujourd’hui une réclame pour les produits dérivés de la prostitution.

La dictature de la forme du corps est un autre aspect des conséquences du luxe, de ses conventions sociales imposées aux autres, pauvres envieuses qui alimentent ce commerce. La tradition de l’élue à vénérer (tout en factice). Les tailles et les formes de vêtements sont imposées à une diversité de forme corporelle qui doit se reformer (de dépenses supplémentaires) pour rentrer dans le vêtement. Cette reformation coûte cher (parfois la mort) et repose sur l’industrie des cosmétiques (avec sa chirurgie). Le corps juvénile est élu depuis un demi-siècle la forme étalon de l’éternelle jeunesse de la jeune fille qui oblige les femmes mûres aux formes arrondies à des tortures et empoisonnements pour paraître ce qu’elles ne sont pas : des adolescentes. Cette dictature n’est pas un hasard, elle sert un commerce qui sans elle (la dictature) ne fonctionnerait pas. En effet, les femmes en majorité se soumettent à cette dictature en achetant ses objets cosmétiques, ses contenants (vêtements, sacs, chaussures) et ses décorations (bijoux) et les reflets factices de son monde-miroir (les magazines féminins). Le luxe ne valorise pas la sensualité ni le charme des femmes qui sont pour le luxe des valeurs marchandes. Charme et sensualité n’ont pas besoin de luxe.

D’artifices. Le luxe sert à masquer la laideur (sans y parvenir). La caricature du luxe (de son monde clos), de la mode (et son opposée : l’austérité et leur idéalisation esthétique) a été illustrée par exemple avec la série des bandes dessinées Nikopol d’Enki Bilal (qui commence avec La Foire aux Immortels, 1980) ou récemment dans le film à gros budget Hunger Game où l’on voit une population choisie qui se vêt et se maquille à outrance jusqu’au ridicule [1]. Ce regorgement du luxe fait aussi penser historiquement aux courtisanes et courtisans des cours des rois de la période baroque des Louis XIV à XVI, avec ses perruques, ses poudres artificielles, ses manières du maintien de soi, sa conversation précieuse et maniérée et creuse (qui ne dit rien, mais qui joute pour ridiculiser). Une réplique dans le film Rose & Noir (2008) de Gerard Jugnot : « Tu peux lui mettre des bijoux, de la soie, des dentelles, l’Homme restera laid » [2] = un peu de belles choses jolies dans ce monde affreux, est une réalité dont la mode est la fonction de base : celle de cacher, de masquer, de dissimuler la laideur, issue de la domination humaine de violence et de torture. Et, révéler les fortunes amassées (pillées aux autres, évaluées en monnaie) des fortunés crus repentis par le luxe (convaincu nécessaire à glorifier et gâter la domination). L’exploitation dégueulasse des autres, appauvris (impôts et usures = crédits) mêlée au « précieux ridicule » du luxe décoratif s’illustre aussi dans le film Ridicule (1996) de Patrice Leconte jusqu’au maniérisme [3] de la parole (ton, vocabulaire, mots d’esprit dans le seul but d’humilier). Mais pour se sentir humilié, il faut avoir une grande considération de soi, tout en se prêtant au jeu de la flatterie et du mépris.

Le luxe masque la saloperie dans le spectacle de l’émerveillement, avec les émotions obligatoires qu’il doit provoquer qui lui sont essentielles pour donner corps (et réalité crue) et le sens à vivre dans l’artifice du décor : « ça doit faire pleurer » (sic). Sans les émotivités (qui font pleurer), le fondement artificiel du luxe perdrait sa valeur (faussée), voire son existence même.

Avec tout son procédé complexe (de plis et replis et intrigues) qui occupe son temps qui demande de l’ingéniosité et de l’habilité pour tromper le spectateur ou le piéger dans un monde imaginé auquel il n’accèdera jamais (il ne l’aperçoit -de loin- qu’en pause de travail : son loisir imposé). Re-garde à entre-tenir l’espoir de croire y être. L’excès de décoration ou la mise en importance de la futilité développée en industrie du plaisir de la croyance (« rester jeune et belle » sic) bien qu’elle soit une domination (avec ses conditionnés), entretient en réalité une démonstration de décadence : « il faut sauver l’apparence » (sic) = montrer que tout va bien (alors que tout va mal). Et tout va mal tout le temps. Le luxe se nourrit de l’esclavage, de peines, de souffrances, de torture (travail obligatoire) d’obéissance et de soumission ; tout ça réalisé dans la domination de la dictature politique économique des impositions par la violence policière. LA MISERE EST LA RAISON DU LUXE.

Le monde de la mode croit (vit avec la conviction) qu’elle peut masquer cette horreur, cette violence alors que la mode est financée par cette horreur et cette violence qui l’entretient. Le luxe est en effet le monde réservé des millionnaires (des salauds qui ruinent les autres) qui commercent principalement les armes de guerre (technologie civile comprise) et les drogues illicitées pour augmenter à outrance les marges bénéficiaires (Paribas est née du blanchiment de la vente du cannabis marocain au XIXe siècle imposé par le gouvernement français, les Empires français et britannique se sont épanouis sur le trafic de l’opium ; l’un en Chine, l’autre en Indochine actuelle Vietnam). Parce que : c’est la saloperie de l’horreur qui finance le luxe. Le luxe est financé par les bénéfices de la guerre. Les industries de la destruction (massive). Qui provoque le désastre et la ruine des autres. Avec des marges bénéficiaires impossibles dans une autre industrie. La destruction finance la construction en boucle qui se paye très cher, un site ne peut pas avoir l’air et rester dévasté. + il y a de guerres + il y a de bénéfices. SANS L’HORREUR, LE LUXE N’EXISTE PAS.

Avec la guerre, les bénéfices fructifient en surbénéfices et se retrouvent dans le luxe. Dans le prix inaccessible de l’objet de luxe (la femme trophée y compris). Ce n’est que pour ça que nous vivons et subissons la guerre permanente, entre les êtres de l’espèce humaine (qui devraient s’entendre). Les célébrités fabriquées, décorées de luxe représentent ces fortunes construites sur la souffrance des autres (la guerre) qui la payent en rendant l’argent qu’ils ont gagné par leurs peines, caractérisent le mépris que le luxe exprime envers la dignité humaine : elle l’insulte à croire qu’elle n’est pas digne (qu’il faut la masquer avec la décoration).

Le luxe à besoin de la laideur, de la misère, de la saleté (de l’humanité qui dégoûte) de la morale dominante convaincue de bonnes moeurs pour dissimuler son horreur, pour se développer à instituer sa fonction sociale. Comme la richesse qui ne peut pas exister sans la pauvreté (le riche sans pauvre n’existe pas, mais pas vice versa). La laideur, la misère, la saleté est l’opposée du même humain dont le luxe s’extrait grâce aux péages des intérêts et des impositions du bénéfice des crédits et des placements qui lui infligent de rester (par la torture du labeur) sale, vieux, laid et usé, dont son travail forcé finance et montre la propreté (un coup de peinture blanche sur la tâche), la jeunesse (peu étirée de la vieillesse faussement rajeunie) et la (fausse) nouveauté (saisonnière) du luxe. Le luxe entretient la laideur, la crée pour exister.

Une nouvelle collection pour chaque saison donne le tempo de l’urgence permanente et forcée de l’activité du travail de la mode dans le luxe. L’occupation des « petites mains » artisanales au travail. Afficher une robe qui se porte qu'une fois, pour le prix d’une voiture (de luxe) représente le mépris, l'insulte ultime envers la pauvreté (indispensable à la richesse, où l’un se sacrifie pour l’autre, sans vice versa). La fonction du luxe (de « luxus » = excès) [4] est de dissimuler : et la pauvreté, et la domination qui provoque sa misère, ça, nous le savons.

Ambiguïté qui oblige à l’attitude particulière du mensonge (l’hypocrisie du non-dit, du dénie, de l’inavouable et de la désinformation) de l’artifice (le maniérisme qui donne le comportement affecté, feint et forcé pour dissimuler masquer ses intentions, ses sentiments dissimulés par crainte d’exposer soi avec sa sincérité qui serait moquée) du raffinement de sa tenue (posture, vêtement, ton de parole) qui tend au ridicule (de l’extérieur, ça fait rire) et de son excès (de mauvais bon goût). Tous les acteurs du luxe savent et connaissent la saloperie qui l’alimente, mais n’en parlent pas, ni ne l’évoquent jamais, par « peur de contagion » (sic) : symptôme FONDATEUR DU RACISME.

Pour entretenir ce monde faussé du luxe, monde qui souffre en cachette de sa contradiction (ce qui est montré dans les médias, n’est jamais pas ce qui est réellement vécu), il faut qu’il n’existe aucune sympathie, une absence totale de bien être qui va de soi : dans le milieu (comme dans tout milieu corporatif) du luxe en compétition, règne : jalousie et vengeance à vouloir ruiner l’autre pour prendre sa place, par des intrigues hypocrites : une contagion du modèle dominant. Pour supporter vivre dans ce milieu, il faut obligatoirement débrancher sa conscience et se masquer soi-même avec une attitude empruntée pour ne jamais mettre en péril soi-même par sa sincérité, être vulnérable à pouvoir être blessé, à dissimuler son moi véritable qui souffre. La base du comportement dans le monde du luxe repose sur la crainte (à faire semblant, de rien) : la crainte de l’horreur fondatrice pour la compétition impitoyable qui rejette dans « l’humiliation (de la pauvreté) » (dans l’autre monde humilié) les perdants (l’exemple flagrant d’un créateur de mode célébré puis déchu, humilié qui ira jusqu’à faire son pardon médiatique à la communauté qui le finançait). Il y a de quoi s’étonner à constater de telles convictions qui ne servent qu’à alimenter sa terreur et sa souffrance, en boucle et en permanence. Signifie : « je préfère souffrir dans le groupe à cause du groupe qu’être libre » est une aberration du contexte hostile qu’impose le luxe.

La réelle fonction de la mode est de décorer la dictature (idéologique sous dictature politico économique) pour la faire passer pour de « la liberté artistique » (sic) pour « de l’art » (sic). Alors que le luxe est le résultat de la production du stéréotype = l’objet inaccessible identifiable. Alors que le luxe est le résultat des pillages de la guerre. Comme pour l’architecture qui par le bâtiment grandiose est de faire éprouver la crainte de cette dictature, à l’excès : par son luxe. Le luxe est limité par sa fonction décorative : poser un papier brillant sur une merde qui pue, n’efface pas l’idée dégoûtante et révulsante du dégoût de la merde (sa merde). Le parfum ne masque pas sa puanteur, et le vêtement l’idée du corps vivant qui le porte.

L’esthétique austère des régimes des dictatures communistes ou socialistes ne repose pas sur le désir de supprimer le luxe, mais sur la volonté de multiplier les esclaves, pour pouvoir mieux les distinguer de l’élite, et réduire le nombre des privilégiés gouvernants. Les régimes capitalistes acceptent tout le monde dans la guerre économique de l’argent pour être ruiné, beaucoup trop d’argent (inaccessible à un être humain isolé) contrairement aux régimes communistes qui ne réduisent ce privilège qu’aux uniques gouvernants et augmente la masse d’esclaves. Le capitalisme est un régime qui repose comme le luxe sur l’hypocrisie de la dictature créant un faux paysage d’abondance (copié à l’infini) : son accès est aussi restrictif et conditionnel imposé par la hiérarchie de la domination comme dans le monde ordinaire du travail obligatoire salarié. Ces régimes : capitaliste/communiste ne sont pas opposés, ils sont la même chose à un degré différent de la même proportion. Ils se disposent par ces équations crues : + la masse « des pauvres » est importante + le groupe « des riches » privilégiés est restreint et + il est riche. + il y a de dominés - il y a de dominants. Équations irréelles et stupides de l’économie qui se prétend être aujourd’hui une science, alors que son objectif est : la ruine de l’autre. Sait-elle vraiment compter ?

La mode rend jolie la prostitution féminine. La mode rend jolie ce que les marchands d’armes, de drogues officiels et officieux qui la financent enlaidissent : avec les morts, les amputés, les blessés, les handicapés, les malades, qui deviennent la clientèle obligée de l’industrie pharmaceutique et de la médecine. Des corps humains sacs à fourrer et bourrer de pilules. L’argent ne s’accumule que dans les poches du pouvoir qui fonctionnent en réseau fermé (en boucle : l’investissement qui revient avec le bénéfice du supplément, en passant par la case esclave). Ils se (re)connaissent. Vouloir toujours + nommé par euphémisme : « la croissance » appauvrie et augmente obligatoirement la masse humaine obligée au travail qui paye l’investisseur financier. La domination qui s’impose par la force, l’étroitesse d’esprit du manque d’intelligence. Cette croissance meurtrière ne s’arrêtera uniquement quand plus personne ne voudra payer. Une volonté que l’interdit paralyse par la trouille des coups. À quel moment-là faudra-t-il saisir la chance de reconstruire une société sans péage, ni domination. Une société de diversités, de dons sans réclame qui prend soin des autres et respecte la vie de chacun. Où luxe, décoration, animation, évènementiel redeviendront art.

Nous savons tous que le fait d’être heureux n’a rien à voir avec « avoir de l’argent ». Pourtant chacune et chacun s’acharnent par crainte à le croire. A passer sa vie à amasser de l’argent. Ça ressemble à vouloir gâcher sa vie : refuser de profiter de son court moment de vie. La misère signifie bien : gâcher sa vie. La pauvreté signifie : ne pas avoir de propriétés. En d’autres termes, pauvre signifie être libre de toute obligation. Et la liberté est l’ennemi de l’esclavage (et de la banalité) qui pour être réalisé exige un conditionnement à l’obéissance (avec des horaires) un conditionnement de peur à exprimer sa liberté : blocage psychologique = sensation de la panique à transgresser l’interdit nécessaire à l’obéissance. La crainte de la douleur crée en permanence sa souffrance. Que le luxe n’effacera jamais. Le luxe cultive la souffrance pour exister.

Si le luxe persiste, c'est que l'idée de la laideur persiste.
Le recto et verso du même : l'objet virtuel de convoitise.

Nous sommes toutes et tous infectés par le luxe ; l’idée du luxe : du confort, de la propreté et de l’abondance à l’excès : « on veut toujours + », mais personne (y compris les millionnaires) ne jouit du luxe et n’y a vraiment jamais accès, car il est impossible de vivre pleinement dans un environnement factice, c’est comme se ressentir vivre dans une publicité du bonheur. C’est intolérable. Le luxe est une image, une projection conditionnée, un fantasme, un monde d’objets décoratifs qui se présente être le désir ultime du but de vie de toi individu en société, mais qui n’est jamais atteint. Pourquoi ? Il est impossible d’avoir tout, de jouir de l’illusion, il est impossible de vivre intensivement dans la banalité, dans un environnement décoré, confortable où l’on croit ne rien manquer par habitude. La vie cultive un équilibre où le Trop s’égalise symétriquement avec le Manque, l’Ennui avec l’Imagination, la Banalité avec l’Excès. Quand on en a trop pour soi (sans pouvoir avoir tout), l’intelligence décroit dans la bêtise par manque de problèmes à résoudre. Quand on a trop pour soi (sans pouvoir avoir tout), l’imagination décroît dans l’ennui à ne rien manquer à ne pas savoir quoi désirer. Le confort endort l’esprit, la misère aussi : 2 extrêmes qui s’égalisent. Les palais sont des protocoles de vie où il n’y pas de liberté, où tous (du plus bas rentier au plus haut) vivent dans la mécanique d’un emploi du temps mécanisé et routinier, comme tous les employés (un employé ne sait pas quoi faire de lui-même puisqu’il est employé). Le luxe banalisé ne peut pas réjouir (d’un cadeau supplémentaire), car l’exception du luxe par son abondance permanente ne se perçoit plus : la Rareté s’annule avec l’Abondance. La pièce unique est un truqué publicitaire. Les stéréotypes du luxe le rendent fade et provoquent l’ennui. Le luxe est un désir paradoxal inaccessible conventionnel qui ne sert que la volonté de dominer, c’est-à-dire : mettre l’autre en péril.

 

LE LUXE EST LA FORME PERVERTIE DE L’ART

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Notes
[1] par contre la guerre civile (révolution, attentats, meurtres) à vouloir rééquilibrer la masse des pauvres et des riches, ne fonctionne jamais : ça remplace uniquement les personnes tuées des postes vacants du système. La révolution sert de relai par la violence (forcer le passage) pour proposer d'autres candidats (qui n'étaient pas sur les listes « officielles » rendues publiques). La guerre civile est l'équivalent d'un coup d'État. Puisque pauvres et riches sont la même chose uniquement séparée par le travail (torture) et l'oisiveté (bien être) imposés par le régime de la domination (dictature par terreur) qui se réalise dans la hiérarchie du monde du travail (le monde de la torture). Pour qu'existe le luxe, il faut beaucoup d'esclaves qui le payent à gâcher leur vie. La domination n'est pas « naturelle » (ou innée à l'humanité), il faut beaucoup de violence (un effort démesuré) pour l'imposer et la réaliser.
[2] « J'ai donné ma vie pour être un peu plus aimable, un peu plus présentable » (sic)
[3] le Maniérisme (nommé et globalisé, amalgamé par les critiques du XIXe siècle infecté d'une forte renaissance « romantique » puis du mépris du XXe siècle) a été une tendance artistique (de style) née en Italie qui s'est généralisée à toute l'Europe dans la manière de faire de réaliser un ouvrage qui valorise et favorise le contenant (à l'excès) au détriment du contenu. Où la forme est déliée du sens de son fondement. Où sa relation ne demeure que publicitaire : il s'agit de se montrer + que de révéler. L'oeuvre était une commande de l'Église ou du roi et il ne fallait pas les contrarier. L'artiste était soumis à illustrer la propagande de l'Église et des monarchies, les rebelles incluaient leur désapprobation dissimulée dans le tableau. Aussi, il s'agit, pour les peintres, les sculpteurs et les architectes du XVIe au XVIIIe siècle de montrer « un idéal de grâce », une « expression de l'élégance » en « dénaturant » les proportions dans les courbes (poupées Barbie et pin-up d'aujourd'hui et princesses et fées (anges) des contes fantastiques des jeux vidéo). Le nu thème favori principalement féminin (qui peut se montrer, s'exposer grâce à Vénus, l'Ève biblique et une dose de perversion chrétienne -masturbation cellulaire dissimulée-) se visualise en décoration (ornement) est l'obligation requise au Maniérisme (et au Baroque) ainsi renommé : le tableau décore les salons, les fresques, les églises. Le mot Maniérisme n'apparait dans la langue commune savante qu'à la fin du XVIIIe siècle et devient péjoratif au XIXe et le demeure au XXe et au XXIe siècle : le maniérisme est référé à une attitude excessive et forcée : maniérée, apprêtée, empruntée, affectée : marque de timidité (de crainte) en société (à forcer la joie) et une référence malheureuse à l'homosexualité pour la condamner. Mignardisme (mignon à l'excès) est un aspect excessif du maniérisme contemporain. Qui donne dans l'excès de délicat, de mignon, de gentil affecté d'excès d'émotivité (la larme facile) où les petites sucreries délicates et colorées servies en assortiment consolent de la tristesse : la collation du monde des poupées de l'enfance des fillettes. Pour masquer l'horreur de la guerre. Maniérisme vient de manière qui vient de manier (de faire, d'agir, de faire fonctionner à la main) pour un style : manuel qui vient de la main « manus » (« anus » sans m est un anneau) : la main qui oeuvre l'ouvrage (l'artisanat contre l'industrie) et dicte le comportement dominant : la morale et l'habillement (sa représentation). L'artiste qui ne décore pas s'est détaché de l'artisanat au XVIIIe siècle et au XIXe siècle de la domination de la monarchie et de l'Église (ses anciens commanditaires). Indépendant, l'artiste est devenu appauvri, mais insoumis, voire insoumettable, et son rôle a pris une importance au-delà des dominations politiques et religieuses mesquines : celle de donner une occupation à tous et de veiller à l'épanouissement de nos sociétés. Bien que la majorité des artistes prétendus restent vendus au pouvoir politico-économique (la religion n'investit pas dans l'art insoumis) en se faisant corrompre par l'argent (la fausse récompense de l'élitisme dominant, jamais intelligent). L'art vendu donne dans la décoration et l'animation. Qui montre aujourd'hui que le pouvoir de cette prostitution ruine nos sociétés dans la médiocrité de l'insignifiance de sa domination : la médiocratie. Le maniérisme est l'expression profonde de la tristesse de l'insignifiance masquée que le romantisme a magnifié dans le spleen (la dépression = excès de tristesse qui se réfugie pour quelques-uns dans une Antiquité imaginaire et sublimée pour exprimer son regret d'un monde meilleur disparu. Qui aujourd'hui s'efface avec des pilules de l'oubli). Le « Regret Antique » commence à partir du XVIe siècle (avec l'opéra incarné par un Orphée maniéré) pour se retrouver dans les architectures fasciste et communiste du XXe siècle ou aujourd'hui dans l'acharnement philosophique. Masquer la laideur humaine est permanente dans l'histoire de notre civilisation occidentale, prouvée par le désir constant de vouloir sa décoration (sans gloire, qui est un désir militaire). Un monde sain (pas saint = séparé) n'a pas besoin d'être décoré. Un monde sain ne génère pas de dépression des individus des populations (contrairement au nôtre).
Pour savoir sur la période historique postnommée et dénigrée Maniérisme entre Renaissance et Baroque, lire ici l'article Maniérisme de Sylvie Béguin (conservatrice en chef au département des peintures du musée du Louvre, 2009) et Marie-Alice Debout (conférencière à l'école du Louvre et chargée de mission au département des peintures, 2009) publié par l'Encyclopédie Universalis, 2009.
[4] Le Dictionarium Latinogallicum (1522) de Robert Estienne (dictionnaire latin français) nous apprend que :
« Luxus, huius luxus, m. g. Cic. Toute superfluité, excez et dissolution, soit en viandes, en habits, ou autre chose. »
« Luxuriosus, pen. prod. Adiectiuum. Cic. Superflu et excessifen vivres, habits, et autres choses.
Frumenta luxuriosa. Cice. Qui croissent trop fort et abondamment.
Patribus nimis luxuriosa ea fuit laetitia. Liu. Trop grande, et excessive.
Pabula luxuriosa. Plin. Abondants.
Vitis luxuriosa. Colum. Qui jecte trop de bois et de branches. »
À ne pas confondre « Luxus » avec « LUX » ; « Lux, lucis, f. g. La lumiere de jour, Lueur, Clarté. »
L'association judaïque musulmane et chrétienne du luxe (luxure) à la débauche (abuser de sexe) est un mépris. Qui confond le corps et sa décoration, par le mot en commun : excès. L'abus de caresses se transforme obligatoirement en douleur : à force de frotter, ça fait mal ; tout le monde le sait. Le désir, même obsessionnel n'est pas permanent : fatigué il a besoin de repos pour se recharger en énergie. Vouloir proscrire les plaisirs sensuels au nom d'abus de sexualité est un non-sens (ou le crime de vouloir supprimer le plaisir pour la souffrance permanente de la torture qui est le labeur du travail). Croyance perpétrée et bénéfique dans notre dictature économique. Sexualité qui est devenue moralement sale (en 1 millénaire et 1/2 de propagande religieuse) (la morale ne sert qu'à salir) et se retrouve être obligée d'être masquée par le luxe et perverti par le péage de la prostitution (du luxe) est une perversion (un retournement de sens), une malversation : une manipulation spirituelle pour obtenir la soumission absolue du croyant à le faire sentir perpétuellement coupable. La culpabilité est une souffrance qui fonctionne par autocensure et qui empêche l'épanouissement de son intelligence. Se torturer (travailler) et se faire souffrir (se culpabiliser) est la saloperie dont l'humanité doit se débarrasser pour s'épanouir.

 

4.
Comment est-il possible de croire qu'une opinion publique est (une idée) personnelle ?

Publique est une même opinion, parlée par différents individus. L'opinion n'est pas personnelle, puisqu'elle est commune à plusieurs individus. L'opinion se partage dans l'approbation ou la désapprobation pour le vote. Si une opinion personnelle était une opinion unique (comme la pensée) dans ce cas elle ne pourrait pas se partager bien qu'elle se retrouverait identique chez les autres individus pour être échangée. L'opinion s'échange par similarité et opposition : le même dans : d'accord / pas d'accord. La pensée s'échange par la différence (qui n'est pas l'opposition de même, mais qui est unique et différent). Ce qui est public est que l'opinion soit la même pour tous, un même jugement soutenu par différents individus : dans le même groupe. Une opinion personnelle est un sentiment exprimé par le groupe qui obéit à une morale du groupe qui forme les Lois avec les coutumes (habitudes = culture) de ce groupe (de la croyance crue vraie). Une opinion personnelle s'exprime par l'individu, mais est issue et défendue par le groupe auquel il s'appartient. L'intolérance s'exprime dans l'opinion du jugement de l'individu éduqué à croire dans sa collectivité afin de préserver son identité : la sienne et celle de sa collectivité. L'opinion est l'expression passive de l'intolérance qui provoque la violence de l'agression : le jugement commun, dont le jugement importe moins que de se sentir en groupe contre un être humain isolé à rejeter à condamner à juger. L'opinion exprime sa lâcheté (de refuser de penser).

Une opinion, un avis (même avisé) n'est pas une pensée

Penser, c'est mettre en lien des idées pour comprendre. L'opinion est un sentiment moral pour juger l'autre soi. Penser sert à résoudre un problème. Donner son opinion ne résout pas le problème, mais le désigne par le groupe. Le groupe est passif, mais le problème ne l'est pas : il empêche. Opiner en groupe à avoir le même avis rassure les lâches qui paniquent face à un problème qu'il ne se donne pas les moyens de résoudre. L'opinion n'est pas une pensée indépendante, mais une expression du groupe qui pratique la distinction, la discrimination, la persécution, l'exclusion et l'expulsion, au lieu de l'accommodement, de la résolution et de la sympathie. L'opinion cultive la bêtise de la fermeture d'esprit au contraire de la pensée qui l'ouvre par la volonté de résoudre les problèmes qui se présentent. L'opinion permet à chaque individu de ne pas penser, en se confortant dans la croyance et les convictions du groupe. Jusqu'à ne plus savoir comment penser.

L'industrie de l'opinion, culture de fausses vérités

Le sondage disant recueillir l'opinion publique est une tromperie de sens qui confond (volontairement) des individus au groupe faussement majoritaire avec les jugements moraux du groupe dominant de l'autorité publique, exprimée par les lois de la morale auxquelles tous doivent obéir et se soumettre, au risque d'être affligé de punitions policières : l'humiliation par : amendes, coups, insultes, emprisonnement, voire, la mort. La police maintient la terreur à ce que l'opinion du groupe privilégié dominant soit maintenue dans les sociétés dominées. Le sondage d'une opinion est un contresens qui ne peut pas exprimer son propre jugement qui l'isolerait du reste de la société à laquelle il appartient, mais exprime ce qu'il a reçu d'elle, ce qu'il a appris d'elle pour être récité "par coeur", imposé par le modèle de l'éducation scolaire, où règne non le savoir, mais l'ordre, l'obéissance et la discipline, à l'image du modèle de l'armée, où chaque élève devait terminer son conditionnement, au passage au XIXe siècle à sa laïcité. Un sondage d'opinion est une contradiction qui veut faire croire à un ensemble de pensées individuelles qui seraient inindustrialisables, innumérisables par la théorie des probabilités (statistiques) puisque toute pensée est différente. Un ensemble de différences ne rentre pas dans le calcul des probabilités. C'est à partir du moment où l'idée se copie qu'elle devient une opinion. Un sondage d'opinion ne laisse aucun choix à la pensée individuelle. Seule une alternative à cocher (avec parfois la neutralité) : pour, ou contre, ou « sans opinion » (sic). L'école inculque les opinions à réciter en cas d'arrestation (sondage de soumission tenue). Opinions qui doivent se retrouver. Dans l'industrie du sondage qui sonde l'état des esprits, et rapporte le comportement obéissant ou rebelle des populations. L'industrie du sondage ne sert qu'à ce que les dominants politiques et économiques puissent se rendre compte si le peuple obéit à leur conditionnement ou pas.

Une opinion est une croyance exprimée par la parole.

Une opinion est une croyance exprimée par la parole moralisée.

Une opinion est une parole adjective qui donne sa voix satisfaite pour condamner (se plaindre).

Consultations
. Le film « 12 hommes en colères » 12 Angry Men, 1957, histoire et scénario de Reginald Rose, mise en scène de Sidney Lumet, avec Henry Fonda, illustre bien le propos entre émettre une opinion et utiliser sa pensée pour comprendre le problème et le résoudre au lieu de condamner un être humain à la peine (de mort).
. Le film « The Mist », 2008, scénario et mise en scène par Frank Darabont d'après une nouvelle de Stephen King, montre comment une frustrée croyante dans un contexte de terreur monstrueuse, par le biais de se victimiser, de donner sa souffrance en spectacle devenant un symbole de (faux) martyr, aboutit à assembler les apeurés en groupe, à leur injecter des (fausses) explications qui remplissent le vide insupportable de l'ignorance (avec du faux qui soulage quand même) de la cause de la situation terrorisante (croyances des croyants qui s'expriment en opinions par leurs paroles), jusqu'à lyncher « les infidèles » (= celles et ceux qui n'obéissent pas aux croyances du groupe) pour imposer la puissance de sa domination par la violence qui soulage sa vie passée de frustrations qui maintenant l'a fait jouir (au sens de l'orgasme).

 

3.
« RISQUE » (dans le contexte de notre dictature économique et culturelle) est une notion d'investisseur rentier qui ne veut pas perdre sa mise. La notion de risque n'a rien à voir avec les arts. Cette notion a été reprise par les politiques de la culture considérant le « poids public » de l'artiste à traduire : le nombre d'électeurs qu'il déplace et : plus il en déplace et + il sera subventionné. Le mot risque est utilisé pour ne pas subventionner l'oeuvre d'un artiste qui ne déplace pas d'électeurs. Mais tout ceci est un leurre, car sachant que les électeurs qui élisent représentent environ 13 % de la population globale (sur 100 %, 50 % sont inscrits, sur 50 % d'inscrits, 50 % vote, sur 50 % qui votent, 25 % votent à droite et 25 % vote à gauche = 12,5 % arrondi à 13) et que les impôts sont payés par toute la population même les mineurs (il y a des taxes partout), il est instaurée une escroquerie politique du risque, une prise en otage des esprits par la croyance crue de la fausse majorité, dans l'unique but que l'autorité politico-économique (usurpée) dominante (grâce à la police) préserve, garde et reste en poste, bien qu'elle soit inutile à nos vies quotidiennes. La Loi et la police créent le malfaiteur et le bandit pour légitimer sa nécessité, tout comme les empires créent leurs ennemis pour entretenir la guerre, aussi pour légitimer la nécessité à ce que les politiques restent à leurs postes, au frais des contribuables, les parasites gouvernants nuisibles qui mettent en péril les populations, avec avec les pires décisions pour entretenir leur nécessité dans le désastre avec leur mascarade médiatique qui accapare les esprits abrutis par ses programmes idiots de désinformations, produits par les chaînes de télévision : avec le faux prétexte « pour faire du fric » (sic). Une fois que nous aurons compris ça, nous arrêterons de nous tromper de sens.

 

2.
L'origine de notre médiocratie                                                                 esquise provocative ?
actuelle

L'invasion massive des faux artistes (entre être et se croire, il existe un intervalle) est devenue visible au début des années 80 dans les squats peuplés d'une jeunesse appauvrie pensant trouver une issue à leur misère. À cette époque, je connaissais l'artiste Henri Schurder avec lequel nous réalisions des performances et des expositions dans la période 1979-1984. Schurder revendiquait comme une démarche artistique : l'art de la rue qu'il nomma « l'art cloche ». Au début, il était le seul artiste du squat..

[Squats qui étaient les cibles de guerres des maires et du gouvernement qui déployaient des forces surarmées contre des jeunes sans armes sans logis ; à déloger. La violence des assauts-surprises dans Paris était en contradiction avec la vie paisible de ses habitants du quartier, sans logis y compris. L'acharnement politique contre cette jeunesse appauvrie attaquée, leurs habitats entièrement détruits, (mal) traitée comme criminelle, bien que la loi n'interdit pas à des personnes sans logis d'habiter des bâtiments vides et inutilisés (voir le Code pénal art. ). La violence et la vulgarité de la police qui défoule ses frustrations dans l'agression physique, la grossièreté morale et la destruction de biens, ignorant volontairement la honte de tuer, de blesser les siens, au lieu d'en prendre soin. Pour avoir une idée, se rendre compte de la violence des assauts policiers dans les squats, il faut imaginer l'attaque et la destruction totale de sa maison et de ses biens : de tous les appartements de son immeuble : quand tout le monde dort. Puis chacun des habitants de l'immeuble se retrouve dehors, sans rien, en pyjama, menotté, frappé, insulté, sali (humilié), affamé et assoiffé dans les cages des postes de police à attendre son procès pour être condamné à être enfermé et humilié en prison. L'emprisonnement défait de tous ses droits de citoyenneté. Il suffit d'avoir passé quelque temps en prison pour ne plus avoir le droit d'avoir de compte en banque ni de travail rémunéré (sauf pour les politiques et autres milliardaires escrocs). La prison rejette les êtres humains emprisonnés libérés (sic) en dehors du système économique. La seule chance de survie d'un extaulard dans nos sociétés est de se faire payer en monnaie. Mais plus personne ne paye en monnaie. Cette situation de non-retour favorise : le banditisme ou la vengeance des humains piégés nécessaire au système judiciaire : il sert à l'alimenter = pour justifier la violence de la police.]

.. Après la proclamation du nouveau gouvernement socialiste Mitterrand en 1981 et d'un « état de Culture nationale » (sic) avec un budget incroyable de 45 milliards de francs [1] annoncé par Jack Lang (un Américain ? non) ; tout le monde est devenu artiste (à remplir les dossiers de demande de subventions). La jeunesse des squats, pour sortir de leur misère matérielle, agressée constamment par la police, et la jeunesse des bureaux, de la masse salariale, pour sortir de leur misère intellectuelle. Chacun et chacune étaient convaincus que les arts subventionnés étaient la solution pour sortir de sa misère et de son esclavage. Le ministère de la Culture avec le masque de sa fausse générosité était en réalité en train de réaliser la guerre contre les artistes, les vrais, les insoumis, les libres, humains à l'esprit libre, souverains de leurs oeuvres, indépendants et épanouis. Il faut savoir qu'un artiste sans liberté ne peut pas produire d'oeuvre d'art. Un artiste non-libre n'est plus un artiste, mais un décorateur ou un animateur à solde (soldat en solde) soumis à son commanditaire. Le point d'accord entre les politiques commanditaires et les artistes faux commandés subventionnés réside exclusivement dans l'animation et la décoration urbaine, jusque dans les écoles. Le travail immense de l'artiste ne laisse pas le temps à de telles occupations supplémentaires.

Aussi, dans un contexte social très hostile, un artiste vrai ne se remarque plus, ne signifie pas qu'il n'est plus là.
L'originalité aujourd'hui est considérée par la jeunesse comme « une faute de goût » (sic).

Pour entreprendre une telle action de guerre, il a fallu que le gouvernement se sente réellement menacé par les artistes (par leurs oeuvres sans armes). Le péril ultime d'un gouvernement est de perdre la crédibilité de sa gouvernance, en d'autres termes : de montrer son inutilité à la vie quotidienne de tous et de toutes. En effet, en temps de paix, il n'y a aucune raison que la fonction publique des gouvernants reçoivent une rente entre 10 et 70 fois le SMIC à vie, à ne rien faire pour la communauté, et payée par la communauté. Cette charge ne devrait-elle pas être retirée en temps de paix ? [2]

Les conséquences du soulèvement de la jeunesse estudiantine et des esclaves ouvriers en 1967 et 1968 a généré une panique chez les gouvernants : de Gaulle (le libérateur qui envoi ses CRS frapper ses enfants ?), puis Pompidou (ex-banquier chez Rothschild), et les conséquences offensives avec les Giscard d'Estaing, Mitterrand, Chirac, et les autres de ma génération de poursuivre la même politique de violence envers les siens. Répression qui se poursuit aujourd'hui, encore et toujours, la police et l'armée perpétuent à perpétrer leurs meurtres civils envers une population refusant de vivre dans un monde merdique et hostile, ne sont jamais inquiété de voir leurs droits de citoyens retirés.

Au projet dissimulé de contrôle des artistes et de leurs oeuvres (exactement comme l'Académie française de Richelieu au XVIIe siècle : le bureau de contrôle (de censure) qui a provoqué la fuite aux Pays-Bas de René Descartes qui n'est jamais revenu en France) les artistes et les populations appauvries ont cru à la fin de la persécution politique : il suffisait de devenir artiste pour retrouver la dignité d'être humain [3]. Le ministère de la Culture focalisait toutes les attentions avec ses 45 milliards. Mais le doute a commencé à poindre quand nous nous sommes confrontés à une réalité contraire à la générosité du don :

1. Les conditions d'obtention
          a. à la place de consulter les oeuvres,
              l'administration exigeait des dossiers à déposer dans leurs bureaux sans que jamais un fonctionnaire ne se déplace dans l'atelier de l'artiste.
          b. obligation de constituer une association loi 1901 pour représenter l'artiste (autoreprésentation inadaptée pour occuper l'artiste à autre chose)
          c. obligation d'un travail administratif, en + du travail artistique, sans solde
          d. preuve d'un compte bancaire associatif (publique pas le sien privé) non déficitaire pendant 3 ans
          e. délai d'attente si la subvention est accordée de 6 mois à 1 an
          f. la subvention d'État ne représente qu'un tiers de la somme nécessaire à réaliser l'oeuvre d'art.
             Les 2 autres tiers doivent être amenés par l'artiste :
             1/3 de sa poche ou d'un mécène qui déclare ses gains aux impôts
             et l'autre tiers d'une entreprise privée qui « sponsorise » (le mot était nouveau) l'oeuvre d'art.

2. La multiplication des postes de fonctionnaires de l'art, incultes (une personne cultivée valoriserait les arts : « je n'ai jamais rencontré une personne cultivée dans le monde politique de la culture, même dans les directions ») sur tout le territoire labélisé de l'autorité gouvernementale pour la distribution conditionnelle de la subvention (qui n'est pas un don à l'artiste pour créer son oeuvre) et sa fragmentation en aumône inutilisable.

3. La culture du « privilège du prestige » aux dépens du travail artistique. Jack Lang alors ministre de la Culture abusait de cocktails mondains. Le cocktail mondain (avec coc) spectaculaire. « Prestige » était le mot clé du ministère de la Culture (pour lâcher quelques francs à la médiocrité).

4. L'insuffisance permanente du montant de la subvention quand l'initiative est non-gouvernementale.

5. Occupation d'une population désoeuvrée, non-motivée, incompétente et sous-payée (1/2 SMIC) à travailler dans les associations d'artistes et non-artistes et se désinscrire du chômage.

Cette politique de rejet des oeuvres d'arts des vrais artistes (toujours rebelles à la soumission et aux conditions inacceptables) en monopolisant un faux financement des oeuvres, par des biais administratifs détournés, sans jamais recevoir le nécessaire. Un financement massif des faux artistes (copieurs sans comprendre, sans rechercher ni approfondir, ni expérimenter l'originalité) en masse (pauvres désoeuvrés et employés au bureau rêvant d'une vie non-fade d'artiste libre) a créé notre médiocratie qui en 2016 sévit depuis 35 ans. La durée d'une vie humaine d'adulte. Nous savons aujourd'hui que la fonction véritable et le titre du ministère de la Culture sont : ministère de la Censure et de la Propagande. L'être humain né confiant, il n'imagine en aucun cas que sa famille puisse le dominer et l'humilier par le mensonge. Aujourd'hui, l'être humain occidental naït bêtifié.

La destruction du sens des arts, au XXIe siècle est quasi complète. Nous le voyons dans la jeunesse. Nous cultivons des sociétés guerrières, des sociétés en guerre permanente : cette guerre ne cessera que : quand les gouvernants se retireront de leur gouvernement pour nous laisser en paix [4]. Les arts « contemporains » défaits de leur sens, ridiculisés (« content pour rien » sic), leurs artistes (faux et vrais) humiliés par le mépris, le rejet et la censure. Où même le sens du divertissement s'est noyé dans une habitude que plus personne ne comprend : sa fonction de diversion. La désinformation est totale par abondance d'insignifiances, de faux et de copies. Le sens, qui lui-même, ne veut plus rien dire. La « politique culturelle » a été planifiée pour envahir le marché des arts d'insignifiances, d'objets commerciaux insignifiants qui se prétendent des oeuvres d'arts qu'elles ne sont pas : pour tuer le sens (sensure). Avec la complicité des oligopoles privés (de l'industrie du spectacle, du disque, du livre, du cinéma et du reste englobée toutes par l'industrie de la guerre) employeurs des politiques. Aujourd'hui personne ne sait, ce qu'est la peinture ou la musique (à part quelques rares peintres et musiciens). Le sens tué, l'obéissance est crue retrouvée : ce que croient ces politiques de la fonction publique, qui n'agissent et se motivent, que par la haine de l'autre, dans le mépris bien éduqué (employés des oligopoles de l'invasion planétaire par l'agression [4]). Eh non, l'offensive guerrière de 35 ans contre les arts n'a servi qu'à mettre la totalité des êtres humains des pays de la planète en péril : par son confinement dans la bêtise, mais n'a pas touché la liberté des arts. Les êtres humains sont des animaux (de anima = en mouvement) libres qui ne se cultivent pas en enclos pour servir des maîtres lâches protégés par la police mercenaire. Les artistes en premier, + que tous les autres, ne peuvent créer sans liberté. [5]

immanence ? [6]

Finalement de quoi s'agit-il ? Sans le vouloir (à vouloir autre chose : à ce que les artistes se taisent), la politique Mitterrand à partir de 1981 a été d'accomplir « le Crépuscule des Idoles » des arts en Europe : tuer l'audace artistique qui démystifie. La politique de la subvention, comme principe de censure et de domination sans douleur, a été reprise par toutes les nations du continent, a permis de donner à croire que tous les êtres humains sont artistes, revendiqués par la majorité des artistes reconnus talentueux. Mais le résultat politique volontaire de « tout le monde est artiste » est que ce « tous » croit que l'art est une activité sans effort (les dossiers approuvés et reçus dans les bureaux d'attribution), et que l'originalité (géniale, mais solitaire = libre) importe moins que le narcissisme mondain : ces « nouveaux-artistes » très nombreux au-devant des scènes (pro- = devant, stitution = statue : les nouvelles idoles public.itaires) en quête de récompenses, ne savent que copier (les anciennes gloires, pour eux aussi, être glorifiés) sans rien (vouloir) comprendre de l'essentiel de la démarche artistique. Ce qui a donné à banaliser l'acte de création artistique (le réduire à de la décoration et de l'animation). L'art que les politiques considèrent être son plus grand ennemi. Parce que l'acte de création artistique révèle la supercherie de la domination politique. Mais comme le dit Julia Kristeva, « il est inutile de préserver le culte des “grands hommes” », mieux vaut cultiver la singularité de chacune et chacun, mais que toute politique s'efforce de similariser dans l'obéissance qui commence dans le conditionnement familial. Julia continue disant : « j'invite mes lectrices à ne pas être “comme”, mais à se chercher incomparables » qui est l'essence même de la beauté. L'incomparable n'a pas de prix (ni récompense, ni valeur monétaire) : l'incomparable se suffit d'être, sublime.

 

Notes
[1] presque 7 milliards d'euros qui sont des coûts usuels pour l'armée : l'hexagone-Balard a coûté + de 5 milliards d'euros avec un loyer au bénéfice de Bouygues de 180 000 euros/an pendant 30 ans, payés par les contribuables.
[2] La raison de cette politique de violence perpétuelle réside dans l'obtention de la légitimité (fausse) de gouverner. Un gouvernement n'est nécessaire qu'en cas de guerre, et encore. Défendre le pays, la cité, l'architecture (la représention du pouvoir) aux dépens des êtres humains qui y habitent. Il suffit de se déplacer par l'esquive pour éviter le combat inutile en restant dégroupé. Un gouvernement doit provoquer des guerres (des affronts) en permanence pour légitimer sa gouvernance qui en temps de paix est inutile. Les gens s'organisent leur quotidienneté très bien entre eux sans l'aide du gouvernement et de la police qui n'aide en rien. Les gouvernants, au contraire, prennent toujours les mauvaises décisions qui créent encore d'autres problèmes qui masquent les premiers. Mais leurs dégâts ne sont pas irréparables.
[3] Mais ce que les faux artistes retiennent des arts est d'abord le narcissisme, la gloire de la reconnaissance sociale (constatons aujourd'hui l'épidémie facebook) et (avec l'accord du commanditaire gouvernemental) sa part publicitaire de capturer l'attention (pourtant les arts ne capturent pas l'attention, mais provoquent la curiosité : les arts ne cherchent pas à dominer les autres comme la politique et le commerce) dans l'évènement devenu « évènementiel », euphémisme pour ne pas dire « spectacle politico-commercial » pour inciter et obliger les gens d'acheter des copies des croyances subventionnées. L'art (véritable) ne copie pas, l'oeuvre reste unique. Mais la peur a remplacé la curiosité. Sans la curiosité, l'art ne se manifeste pas.
[4] Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements européens dévastés se sont soumis à l'autorité américaine qui a pillé (presque) toutes les richesses européennes : les politiques ont vendu l'Europe aux Américains, leur 51e État. L'argent nécessaire pour reconstruire les pays a été prêté par les Américains : cette prise d'otages est encore d'actualité 70 ans après.
[5] Il faut savoir que le 1er assaut politique contre les populations salariales après le soulèvement ouvrier et de la jeunesse en 1967/68 a débuté dans les années 70 du XXe siècle (30 décembre 1970 le cannabis est criminalisé pour criminaliser la jeunesse rebelle à l'obéissance) avec la création du chômage : l'effet spectaculaire du « licenciement massif » qui a instauré la terreur dans toutes les populations vivant d'un salaire. Pendant cette décennie, les divorces se sont multipliés et les amateurs d'art et les mélomanes ont disparu des concerts et des expositions remplacés par un public inculte (salariés non licenciés) qui sort uniquement pour se divertir. De ce tsunami de la bêtise provoqué par la peur généralisée du chômage : « tu ne travailles pas = tu meurs » (voir le chapitre n°3 de septembre 2015 : QUESTIONS-RÉPONSES DE BASE à la vie humaine en commun/e dans, : Le mouvement du monde), tous les artistes de ses années provoquaient le réveil, mais la « politique culturelle » de censure des années 80 allait définitivement les faire taire.
[6] immanence : du latin « immanens » signifiant : qui demeure dans. De « in » = dans et « manere » (issu du latin « mansionem » = maison) = rester, séjourner. Être habité. Notre corps abrite d'autres êtres. Une oeuvre d'art incomparable est une oeuvre habitée. Rendue possible par le contenu dans la nature de l'être humain. Qualités propriétaires immodifiables ou comportements conditionnés crus immanents, voire innés (né dans). L'immanence ne peut qu'être innée. Le contenu de notre contenant, le contenu d'un autre contenant (à l'infini ?). Opposé à transcendant (« trans » = au-delà et « ascendere » (monter) de l'ascension) = qui est ailleurs (dehors) sublime (l'objet de sa quête de vie) sublimé qui dépasse la catégorisation (la discrimination). L'un vient de la croyance du génie protecteur ou « ange gardien » et l'autre de l'idée d'un dieu impensable (l'être qui nous contient, puis les autres qui le contiennent).

 

Le compositeur André Dion réagit :

Das ding, la chose...
Si la chose t'obsède, elle ne pourra jaillir que hors cadre.
La sécurité financière détourne l'énergie créatrice.
Les retraités (souvent enseignants) qui deviennent artistes, les subventionnés qui ne peuvent plus aller à l'essentiel, les alters qui confondent provocation et création, étouffent les vrais artistes.

 

1.
La francophobie (ou la retension du prétentieux)                              histoire de domination de                          LANGUE

Régulièrement, un franc chouillard [1] se réveille pour constater l'invasion du vocabulaire anglais dans sa langue française. J'utilise le mot invasion et pas infection pour modérer, tempérer le sentiment de frustration que le franc chouillard doit ressentir dans son ressentiment : « ah merde, le français n'est pas la langue mondiale ! c'est l'anglais ». L'histoire entre les Français et les Anglais frères ennemis est très ancienne, elle commence avec la bataille à Hastings au XIe siècle [2] et se poursuit jusqu'aujourd'hui dans les têtes querelleuses. La généralisation de l'anglais a commencé à partir des colonies (compétition franglaise) : l'anglais c'est simplifié pour se comprendre, le français est resté élitiste et suffisamment compliqué pour servir la langue diplomatique des intrigues politiques. Snobisme qui infecte le bourgeois étranger en Amérique du Sud et dans les pays de l'Europe de l'Est à l'opéra (dans le hall et les salons) : ils parlent le français, dans leurs mondanités « pour faire bien » (cultivé ? non : maniéré). Cette génération de bourgeois snob monolingual de classe (avec ou sans) est très vieille et disparaît.

Franciser des mots anglais utilisés par les francophones d'une culture électronique anglophone (les Français ne sont pas bricoleurs, contrairement aux Anglais, ils ne savent pas ou ne veulent pas bidouiller l'électronique) revient à retirer le jargon de la communication Internet. Puis. Les langues échangent en permanence. Les langues sont des mixages de langues. Le français est un ensemble de langues [3] resynthétisées en une, dont son origine lexicale vient du sanskrit de l'Inde (l'indoeuropéen apporté par les Tziganes tant persécutés) avant le latin et le grec antique, avec des variantes régionales influencées par les anciens patois interdits, et nationalisés : le français des îles caraïbes n'est pas le français belge d'Afrique ou le français suisse savoyard (sa voix yard). L'anglais, le français avec l'espagnol, l'italien et le roumain sont des langues latines qui ont la même racine : le latin de la Rome Antique. L'orthographe et la prononciation diffèrent pour chacune, mais la racine du mot reste la même. Il suffit d'ouvrir l'Oxford Dictionary pour constater la quantité de mots français employés en anglais. Qui sait que le sens de soulèvement populaire du mot révolution vient de l'anglais pendant sa première révolution au XVIIe siècle avant 1789 ? Vouloir franciser l'anglais relève de « la peur de perdre son identité » (en fait déjà perdue). Vouloir sauve garder ce qui échappe, refuser : le changement, le mouvement, l'évolution, sa jeunesse, ce qui montre un esprit et sédentaire et propriétaire nostalgique du fantasme d'acquérir que pour soi, une idée qui convient à Arpagon (le radin qui provoque à se faire piquer sa cassette), mais plus à notre monde de maintenant. Si le latin a perdu son statut de langue universelle savante, c'est parce qu'elle devenait élitiste parlée par trop peu de personnes. Le Français qui francise les mots de la culture anglophone à communication (multiple) planétaire pour l'usage francophone est une contradiction. Franciser ne sert que l'usage francophone : c'est empêcher les nouvelles générations cosmopolites de communiquer, d'échanger entre elles. Ou : refuser la communication avec les étrangers. Le français comme l'Américain blanc natif n'est pas polyglotte. « Courriel » pour « email » est une traduction désespérée qui ne passe pas dans l'usage international : à cause du ridicule. Le courrier électronique est une invention anglophone et non francophone. Il n'y a aucune raison que le francophone s'approprie par la langue l'invention américaine. Le Minitel n'a pas réussi à concurrencer l'Internet où l'un était fermé et l'autre ouvert. Le ridicule du mot « mini tel » a-t-il joué en sa défaveur au fond des esprits ? possible. Le minitel est resté au stade d'un bottin électronique à sens unique : l'esprit de la commande. Internet a ouvert la communication dans toutes les directions par les « hyperliens » : clic. Sa structure annihile la hiérarchie et l'autorité usurpée que le minitel n'a pas réalisé. L'arrivée du web par le langage html qui donne à chacun la possibilité de créer son site audio-texto-visuel comme il le désire a définitivement enterré le minitel (sans parler du prix d'une connexion « numéris » avec l'achat d'un « modem », années 90 du XXe siècle). Internet été inventé par des hippies rebelles de la côte ouest des États unis à l'esprit libéré des sixties.

La francisation retient l'esprit colonialiste. Je pense à la francisation du nom de la capitale chinoise : péqu'un (du coin : personne indésirable) en Pékin montre l'irrespect du français envers les autres cultures (sauvages, sic) [4]. Le nom original Beijing anglophonisé est + proche de l'original chinois. Le Français à l'étranger est irrespectueux (comme l'Allemand et l'Américain) reste du colonialisme dans le tourisme : il se comporte en terre conquise où les autochtones doivent se comporter en serviteur me fait honte de parler le français à l'étranger. Pour parler, je navigue dans différentes langues avec divers accents pour ne pas marquer mon appartenance à une culture qui me fait honte. La jeunesse polyglotte semble prendre cette direction.

Une langue ne tient que si elle est pratiquée et réinventée dans l'échange avec d'autres langues. Contre ce mouvement il n'y a aucune rétention possible. Les artistes sont les porteurs, les communicateurs de la langue, mais la forte répression en France contre les artistes libres depuis la fin des années 70 du XXe siècle avec les politiques culturelles et commerciales de censure et d'oppression pour s'emparer de la souveraineté de leurs oeuvres d'art, ne favorisent pas l'épanouissement de la langue. Langue appauvrie par la domination politique à vouloir corrompre le sens par l'euphémisme, la contradiction et le contresens pour obtenir l'obéissance et la croyance des Français. Mais. L'empire de Napoléon III n'existe plus depuis + d'1 siècle. À partir du moment où la langue (décontextualisée) ne se comprend plus, elle meurt.

 

Notes
[1] couillard : porte couilles et filet maigre destiné à séparer des informations liées entre elles (imprimerie). Dictionnaire québécois
[2] L'anglo-normand est la langue française en usage en Angleterre du XIe au XVe siècle : presque 1 demi-millénaire de domination francophone en Angleterre.
[3] qui veut fransicer le Basque, le Breton (celtique) ou le Corse (diglossique) ? personne, ah ah. Les autres langues dans le français : grec, latin, germanique (burgon, gotique, vandale, surtout le francique parlé par les Francs origine du français), arabe (beaucoup + de 250 mots), l'hébreu, l'argot, le basque, le belge picard wallon, le breton le celtique (dont le gaulois est la forme continentale), catalan soeur de l'occitan, espagnol, anatolien, iranien, sanskrit, gaélique, brittonique, arménien, tokharien, slave, baltique prusse, albanais (douzaine de mots), l'italien le vénète, le toscan, et tant d'autres sans compter les jargons et les patois.
[4] péqu'un ou petqu'un raccourci de péquenot ou péquenaud : le rustre ou peigne-cul : méprisable, grossier incapable ou péquin : bourgeois. Pecquin est l'étoffe de soie fabriquée en Chine. Quel est l'état d'esprit français à baptiser la capitale chinoise du nom d'une étoffe ?

Lecture et ouvrages de référence permanente
. Oxford English Dictionary (édition électronique pratique)
. Dictionnaire historique de la langue française (toujours affublé de propriété la terreur de l'inachetable : DRM qui interdit le copier-coller et contrat exclusif avec Adobe Digital Editions : aïe)
. Dictionnaire de l'argot français et de ses origines
. Encyclopédie Universalis (pour certains articles bien développé et absent des autres dictionnaires) qui est la version française de l'Encyclopaedia Britannica
. Le Littré et le Voltaire pour l'histoire et les idées tendancieuses
. Les dictionnaires québécois, belges et suisses et le Robert parisien pour ce qu'il manque chez l'un qui se trouve chez l'autre
. Dictionnaire des mathématiques (permet de comprendre qu'une langue peut être communiquée par d'autres signes)
. Internet en recoupant les infos pour ne pas se laisser tromper montre l'abondance du savoir à différents niveaux produit (dont moi-même ici et là-bas)

 

 

Octobre 2015
2.
Embouteillages

Si vraiment la réduction de la consommation de pétrole par l'essence des voitures, la pollution et le réchauffement -la toxicité- que les gaz d'échappement provoquent, était considérée comme un problème majeur (comme il est clamé), la politique résoudrait les embouteillages quotidiens du matin et du soir des millions d'employés qui se déplacent au bureau. La technologie depuis + de 20 ans permet de travailler à domicile. Oui mais voilà, c'est un moins en taxe à payer : l'essence est l'un des produits les + taxé (80%, tabac 300%). La politique n'est pas de réduire la consommation de pétrole (ou de tabac), la politique est de faire payer + de taxes (voir les impôts taxés de TVA sur les factures EDF). Aussi et sans doute + important : quel est l'intérêt du déplacement au bureau des employés en masse ?... L'architecture. Dans le cas contraire, les tours, « images de la puissance », vidées deviendraient obsolètes avec la puissance elle-même. Et ruinerait la politique de domination.

 

1.
AUTO mobile ou fixe ? HETERO mobile ou fixe ?

Auto = (du grec) soi-même.
Automobile = propulsé par un moteur = du grec « auto- » = soi-même, et du français moderne : mobile, opposé à : fixe.
Mobile : du latin classique « mobilis » = qui peut être déplacé ; du latin classique « movere » = déplacer.
Automatique du grec ancien « automatos » = qui bouge par lui-même. Suffixe « -matique » = processus artificiel.
Interactif est opposé à automatique.
Autonome du grec ancien « autonomos » = qui (s')impose (à soi-même) ses propres lois. Opposé à :
Hétéronome (se faire dicter quoi faire) du grec « hétéro- » = autre, et « nomo- » = loi. « -nome » = distribuer, administrer, loi.

Auto mobile     =/≠     Auto nomie     ?

. déplacement individuel sans dépendance
. satisfaction de pouvoir gouverner une machine
. sensation d'évasion
. ivresse de la vitesse
. adrénaline du péril
. usage facultatif (en ville pas à la campagne)
. voyage autonome (sans horaire)

Auto fixe     =/≠     Hétéro nomie     ?

. publicité qui modèle le désir (manipulation du besoin en phénomène de mode)
. prix exorbitant du véhicule neuf (oblige à gagner de l'argent, à entretenir le marché exploité du travail, prix moyen = 2 ans de SMIC)
. surproduction et obsolescence accélérée des voitures (usure accélérée)
. coût et ses conséquences sur l'activité humaine et l'environnement de l'industrie du pétrole (avec ses plastiques)
. marché des assurances obligatoires (+ malus à péage) et autres licences
. réseau routier bitumé (mépris du chemin de terre) et transformation du paysage
. réseau autoroutier réservé à péage (consommation surélevée)
. coût exorbitant de l'entretien (industrie surévaluée)
. marché du crédit (entretien du prêt sur gage)
. contrôle policier intensif punissant (péage supplémentaire)
. dépendance urbaine (les routes construisent les villes et structurent les campagnes)
. industrie du parking à péage (architecture de l'entrepot et péage)
. embouteillages (arrestation et intoxication par échappement intensif de gaz)
. fausse économie de temps d'une dépense nerveuse
. échappement de gaz et liquides toxiques (imposé par l'industrie chimique)
. brouillard toxique permanent de monoxyde de carbone, d'hydrocarbures imbrûlés, d'oxydes d'azote, etc., concentré dans les villes
. marque de richesse d'un faux privilège (sauf pour les voitures obsolètes pas à la mode)
. élévation global et homogénéisation du bruit de fond terrestre
. propriété obligatoire du véhicule (pour identifier le conducteur à punir)
. marché couteux de la location
. taxes élevées et multiples

Ce n'est pas la quantité, mais la qualité qui est mis en balance.

 

 

Septembre 2015
4.
Compositeur de musique, c'est vraiment un métier ça ?

Mélanie - Le métier de compositeur ? Quel métier de compositeur ? Ne sont-ils pas tous des morts ? n'est-ce pas qu'un titre, sans métier ? les morts n'ont pas besoin de métier.

Claire - Ce qui est nommé compositeur aujourd'hui, sont ceux qui retrouvent une mélodie qui va bien avec le film qu'il n'orchestre pas (les arrangeurs font ça).

Mélanie - Des archivistes ? S'il existe des compositeurs originaux en vie, on n'entend pas leur musique : où est-elle ?

Claire - C'est un métier qui n'existe plus comme il est sensé être. Puisque l'originalité artistique et musicale n'est plus la valeur majeure de nos sociétés.

Mélanie - Ce n'est pas parce que le métier n'existe plus que les vocations ont disparu. Mais où sont-ils ? et elles, les compositrices, ça existe ?

Claire - Loin de nos sociétés, loin de nous. Ils sont partis, ils ont disparu ? non, ils sont là, mais personne ne désire entendre leurs oeuvres.

Mélanie - C'est un paradoxe, puisque ce sont les artistes qui forment le sens de nos sociétés : s’ils meurent, les civilisations meurent, c'est inexorable. Mais là, nous vivons avec la musique du XIXe siècle, principalement symphonique, qui se reproduit dans la musique de film en tant que modèle obligé des grosses productions.

Claire - Nous vivons une schizophonie sociale temporelle ou le présent est devenu inacceptable au bénéfice d'un passé imaginaire regretté et préféré . La musique est particulièrement touchée par le symptôme devenu un syndrome social global : la culture des morts-vivants. Le compositeur mort ne met pas en péril une domination. L'artiste mort est hors-contexte. Au contraire, l'artiste vivant dans le contexte est une menace au privilège du pouvoir : il le démontre. La musique savante occidentale c'est débarrasée de la hiérarchie en 1908. Le crime est là : pour une civilisation autoritaire qui agit de sa domination.

 

3.
La culture musicale à Toulouse

1. De la « musique festive » qui accompagne la consommation de la bière (je n'ai rien contre la bière) pour obtenir l'ivresse agitée incohérente qui ouvre son émotivité (= les portes de son autocensure). L'intelligence et la subtilité ne rapportent pas d'argent : elles ne font pas vider les fûts. Réfléchir est désagréable pour une épave. L'alcoolisme répété de la jeunesse (pour déconner = sortir -de la domination- du con ?) montre sa souffrance d'être à jeun. Jeunesse qui est persuadée que dans nos sociétés, elle n'a aucun choix de vie sociale (= aucun épanouissement possible) que celui de l'employé en compétition permanente, agressé, obéissant, humilié. Le choix en réalité existe, mais l'alcool sert à diluer sa lâcheté.

2. De l'autre côté (celui des gouvernants dominants), c'est l’hégémonie de la musique classique, accompagné du « prestige du surfinancement » dont le public abonné sont des retraités.

3. À Paris, ce qu'il y a de + ? Des clans élitistes qui se croient intelligents (par la culture de leurs mépris) oeuvrant une médiocrité snobe (à la mode = conformismes éphémères) affiché de bon goût, qui exige l'appréciation de tous membres entrant, au risque de l'exclusion. Toutes ces riches institutions culturelles superficielles sont financées par les impôts.

Oui, non, ça ne laisse pas, pas de place, aucune place, aux créateurs originaux vivants. L'exclusion est l'activité principale (le travail) des frustrés qui ont pris un pouvoir (petit et grand).

Le fait est que : « + le créateur s'avance dans la création, - il est le “produit” de son époque » (Edgar Morin) à la mode (jouet du conformisme éphémère) et + sa création est rejetée, exclue, ignorée par les imbéciles au pouvoir, terrorisés par l'effort (de réfléchir et de se cultiver) : les programmateurs : celles et ceux qui ferment et ouvrent les portes d'accès au public et censurent ce qu'il ne comprennent pas, ce qui n'est pas compris, ce qui est ignoré (= pas à la mode = inconforme = anormal) c'est-à-dire : l'originalité artistique qui pour être originale doit être inconforme *. Pourtant, la création originale (inconforme) est une constance de l'humanité. Parler « d'âges d'or culturels » ne signifie que de rares ouvertures d'esprit du public (foule anonyme redoutée par le pouvoir politique qui s'efforce de manipuler son opinion) ; le reste du temps, cet esprit reste fermé (obtus = entrefermé) par sa bêtise qui maintient et entretient sa peur d'être libre (et remet son pouvoir à un représentant en échange de son obéissance). En effet, les artistes et créateurs originaux ne sont que des êtres libres (le cas contraire retire l'originalité créatrice).

Les gens trépassent, les comportements restent.
Les gens passent et trépassent, mais les mêmes comportements identiques restent.
C'est le moulage dans la conformité qui se transmet pour être apprécié (de son père, personnage dominant à vénérer du patriarcat).

Note
* Les programmateurs passionnés et cultivés sont des résistants aussi rares que les artistes originaux.

 

2.
« Save the World » l'esprit de l'ingérence

Ce slogan répété en permanence dans le cinéma et les séries télévisées américains (de propagande = pléonasme) comme argument à l'action, relève de l'intrusion, de l'intervention, de l'attaque armée = une agression. Il s'agit bien de ça : mondialiser = excuser sa domination agressive à « s’introduire dans quelqu'un sans en avoir le droit » = viol, à commettre des meurtres et générer la misère mondiale (la misère n'est pas la pauvreté, la misère se situe dans les idées de l'esprit) par une prise d'otages culturelle dont l'emmerdeur est convaincu d'être le sauveur de l'humanité. Les religions aussi prétendent « sauver l'humanité ».

 

1.
Seconde lettre au Défenseur des Droits (pdf 105 Kb) de la Constitution de la République (.txt 75 Kb)

 

 

Août 2015
1. Il n'y a pas rien, mais pause et retrait... (après les assauts subis).

 

 

Juillet 2015
2.
Première lettre au Défenseur des Droits (pdf 97 Kb) de la Constitution de la République (.txt 75 Kb)

 

1.
Il est nécessaire de se protéger : la violation banalisée de la Constitution (et ses contradictions) met en danger chaque citoyen de ce pays et personne n'est vraiment à l'abri

Le site http://www.guidedumanifestant.org étant régulièrement inaccessible, nous avons décidé de vous donner ce que le site offre : le Guide du manifestant arrêté. Un ouvrage pratique rédigé par les juges du Syndicat de la magistrature pour que la police ne viole pas les fondements de la Constitution française de la Ve République en usage. Le Syndicat de la magistrature recevant des attaques permanentes du Conseil supérieur de la magistrature qui par ses actions semble être ennemi de la « Liberté, Égalité, Fraternité » devise fondamentale de la Constitution de la Ve République et des Droits de l'Homme.

Chacune et chacun peuvent se procurer gratuitement le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour en mars 2013 tenu à disposition gratuitement ici [.pdf 4Mo].
Ici le texte intégral de la Constitution de la Ve République en 1958 en vigueur publié par le Conseil constitutionnel garant de la Constitution [.txt 75Ko].

 

 

Juin 2015
10.
ASSAUT SUR RÉSISTANCE II

Le 30 juin 2015, j'ai subit un assaut social : tous mes droits à l'assurance maladie m'ont été supprimé.
J'en ai référé au Défenseur des droits de la République désigné par la Constitution de la Ve République.

...

 

9.
ASSAUT SUR RÉSISTANCE

Le 29 juin 2015, j'ai subit un assaut politique : m'obligeant à payer la TVA sur impôts illégaux.
J'en ai référé au Défenseur des droits de la République désigné par la Constitution de la Ve République.

Mon numéro de téléphone a été hacké par les « Renseignements généraux » autrement nommés : « Service central de renseignement territorial » (SCRT). Je suis flatté, mes écrits semblent mettre en danger la domination politique illégitime, prouvée par l'assaut sans procédure subi. Michel Foucault était-il surveillé ?

...

 

8.
EDF, enfin la révélation

« EDF est collecteur de taxes pour l'État », pas pour EDF m'a-t-on écrit d'EDF le 3 juin 2015. EDF qui s'autorise de facturer des impôts (dont EDF ment et dissimule leurs destinations disant qu'ils sont pour EDF alors qu'ils ne le sont pas ou à majorer des surcoûts qui n'existent pas est un détournement de fonds) en + de la consommation et en + assujettis à la TVA : « taxes et contributions » taxées de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est une fraude, elle est anticonstitutionnelle : une escroquerie réalisée par l'extorsion (obligation de payer la fraude en utilisant la menace qui met en danger le consommateur) malversations punies par le Code pénal. Mais EDF est un bras privé du gouvernement protégé par la police.

Les Services Publics privatisés (ses employés ne sont plus fonctionnaires et sont licenciables à volonté et le sont) propriétés du gouvernement servent de collecteur de taxes (argent supplémentaire au prix du service à payer) pour le gouvernement propriétaire. Une facture d'électricité, un billet de train, un billet d'avion, les montants à payer sont imposés par le gouvernement et votés par le Parlement pour être publiés au Journal Officiel de manière à ce que l'ordre de facturation soit obéi par les consommateurs d'EDF/GDF, d'Air France ou de la SNCF.

 

7.
Non, les policiers (cops = flics) ne sont pas des héros

Le « flic héros » du polar est un leurre social qui n'existe pas. Ou : c'est un mensonge cru pour justifier ses actes lâches de violence envers des personnes non armées. 3000 flics pour 3 assassins en janvier 2015. Le flic, ni ne protège ni ne défend les citoyens en danger. Par contre il les fait payer en produisant des amendes (pour des lois prétendues non obéies), principalement à travers les voitures pour : leur stationnement, leur vitesse de déplacement, l'attachement par une ceinture du conducteur et des passagers à leur siège (qui n'est pas plus sécure que d'être détaché de son siège), le péage de l'assurance (racket financier imposé), l'obligation du « contrôle technique » ou l'interdiction de rouler avec une voiture déglinguée, etc. Le flic agresse au nom de « l'intérêt général » qui n'est pas commun à tous. La parole d'un flic prévaut la parole d'un citoyen, ce qui lui donne le pouvoir de faire ce qu'il veut. Le détenu massacré s'est cogné lui-même contre les murs. Note le juge.

Le flic est un voyou faussement repenti, mais positionné à son opposé : le flic représente la sécurité sociale alors que le voyou représente l'insécurité sociale ; est bien sûr un leurre, un mensonge cru. Flic et voyou sont du même berceau sauf que l'un est lâche à se protéger dans un uniforme, autorisé à l'agression et l'autre pas. Le flic existe parce qu'existe le voyou, c'est-à-dire : lui-même (ou son reflet) qu'il pourchasse. Il n'y a rien de glorieux à être un lâche qui sert la domination instituée et établie en patriarcat violant dont la police est son représentant social unique (en famille c'est le mari qui cogne) et dont la justice ne fait qu'interpréter ses méfaits comme répression légalisée et légitime par l'autorité politique du gouvernement, voire de l'administration qui échappe au gouvernement et aux administrants et dont les administrés désarmés sont l'objet de la répression permanente policière armée.

Non en effet. Quand un flic se croit chevalier qui « protège la veuve et l'orphelin », il n'est que manipulé par le mensonge cru à servir son pouvoir politique (sa domination en agissant la persécution envers les autres) prétexte à sa violence mercenaire (payé pour agresser à faire payer). Si un flic croit (ou comme la propagande cinématographique l'assène depuis les années 70 du XXe siècle l'image du « bon flic ») que sa morale est juste pour révéler la corruption politique est un non-sens parce qu'il est lui-même l'objet exécutoire de cette corruption par se considérer souverain des autres qui doivent obéir à son autorité usurpée et marquée par le port d'un uniforme et de l'arme blessante et assassine qui déresponsabilise sa personne privée. Pourtant, l'uniforme et l'arme ne font pas l'autorité, mais l'abuse et l'impose, normalise la représentation de l'autorité pour et par la punition. Et l'éducation scolaire inculque à cette soumission (« l'obéissance doit être naturelle » sic) qui doit s'exprimer dans sa propre victimisation (apitoiement sur soi) et dans la rancoeur (vengeance qui se réalise grâce au système judiciaire par la dénonciation de personnes soupçonnables nécessaires pour qu'existe les procès) a intégré le corps de la personne même (conditionnement cultivé par l'éducation).

Il est curieux que les êtres humains en société se réjouissent à vivre ça.

Toulouse juin 2015 en état de guerre
Des patrouilles de militaires (aux visages hostiles) armés de mitraillettes tenues en main prêtes à tirer au centre-ville de Toulouse. Est-ce la guerre ? « Il y a des fous partout à tuer », bafouille un soldat armé d'une mitraillette, prêt à tirer. Mais qui est fou ? celui qui n'explique pas ses intentions ou celui qui légitimise ses actions de terreur volontaire ? Poutant le tueur des 2 personnes, à Toulouse, c'était il y a 3 ans. Quoi justifie la présence armée de patrouille de soldats armés prêt à tirer, dans les rues du centre-ville de Toulouse ? Des êtres humains souverains d'un pouvoir investi contre les autres ne s'illustrent que par la démence. Ça va provoquer une connerie.

 

6.
Le pétrole faux prétexte

La croyance qu' « un monde sans énergies fossiles, (est) l’unique moyen de nous préserver d’un changement climatique catastrophique » (Avaaz) est une croyance nécessaire à la croyance : « l'espoir de vivre des jours meilleurs ». L'une va dans l'autre et la soutient. Dans les 2 croyances résident les idées espoir et catastrophe qui sont convaincues (sans aucune preuve) que nous vivons « une vie merdique » à cause de la consommation de pétrole (pour faire avancer les voitures, camions et autres plastiques), mais dont la cause réelle profonde non-dite (inter dite ?) est la structure patriarcale de domination par la hiérarchie (le règne de la lâcheté), autrement dit la mise en danger permanente des membres de la société et plus particulièrement des personnes qui ne possèdent pas l'argent que d'autres possèdent pour les acheter. Le pouvoir se moque de son contexte vital puisque le pouvoir est le contexte vital du pouvoir. C'est-à-dire les esclaves au travail.

 

5.
La classe bourgeoise de bon goût et cultivée de façon à pouvoir faire la conversation

Il existe une classe sociale qui se tient dans ce qu'elle considère être le « bon goût ». En quoi consiste le « bon goût » ? Ce « bon goût » a toujours étonné les artistes de talent, car le « bon goût » consiste à ce qu'une oeuvre « caresse dans le sens du poil » et à ce que l'attitude artistique ne choque pas, ne révulse pas. Tout se tient dans une moyenne entre le fade et l'intense qui ne peut pas « s'égarer » (sic) des les extrêmes. Les extrêmes ici sont de mauvais goût ; comme le rire « gras » déployé sonore et franc. La franchise est aussi une « faute de goût », car elle démontre en société de « bon goût » une certaine naïveté, bien que la naïveté n'ait rien à voir avec la franchise. Les règles de « bon goût » sont des règles morales qui ne heurtent pas la pose et les vêtements fins qui maintiennent la pose. La pose en société : savoir se tenir. La musique, elle, ne peut pas être trop bouleversante, ni trop forte, elle doit être « tempérée » au « bon goût » pour ne pas déranger la morale du « bon goût ». Si tant d'artistes talentueux se sont toujours étonnés de cette attitude maniérée, c'est qu'elle est en contradiction avec leur art. L'art des artistes majeurs talentueux remue, il est extrême. Ou n'est pas. Et quand il n'est pas, il est fade. Cette tempérance du « bon goût » est en réalité une fadeur, mais cette fadeur est convenable et convient à cette société qui se montre cultivée dans la conversation : paraître cultivée pour être appréciée de cette société. Être cultivé ici, c''est la culture de la référence : + la référence est surprenante (sans être de mauvais goût = vulgaire) + elle est appréciée, car l'oeuvre donnée à voir ou à entendre doit permettre d'exprimer ses références accumulées qui montrent la culture du locuteur ou de la locutrice : c'est uniquement dans ce cas qu'une oeuvre est appréciée. L'oeuvre de l'artiste n'est pas appréciée pour elle-même, elle est appréciée parce qu'elle permet de briller par ses références dans la conversation mondaine. Le monde majeur qui apprécie et finance les arts ici forme cette classe étrange (qui flotte au-dessus de la réalité).

 

4.
ATTENTION : un « le parti purificateur » sort bientôt de l'ombre [1]

Au début de la rédaction de ces ouvrages, je disais que nos sociétés occidentales patriarcales = hostiles et violentes par banalisation de la domination du mâle qui cogne pour se faire obéir (la police et le mari), sont construites sur l'attitude généralisée de l'hypocrisie par celles et ceux soumis (et salariés) pour avoir (quand même) une emprise (mal dissimulée) sur l'autre ; emprise qui crée et main tient la hiérarchie par l'humiliation de la punition (réduction de salaire, « avantages sociaux » (sic) supprimés, licenciement, etc.) ; en fait : c'est pire : nos sociétés occidentales sont constituées par la trouille (la trouille = la peur + la panique + mouiller son froc à la rencontre d'une résistance) ce, par un environnement de contrôle qui crée l'hostilité malgré eux agit par eux (l'innocent assassin ou le responsable irresponsable). La trouille jusqu'à être obligé de se confronter ce pour quoi le salaire paye : se voir « obligé de  » torturer les autres des petites humiliations banalisées par ce qu'ordonne la procédure d'obéissance : la trouille de perdre son statut d'esclave qui entretient son confort matériel. Pour faire fonctionner la machine punitive (l'idée de l'État autoritaire), il faut désigner des coupables qui ne sont en rien coupables mais qui vont servir d'argument pour rendre réelle la fausse nécessité de la procédure d'obéissance par agir une suite d'humiliations administratives dont l'esclave est payé à agir pour entretenir son confort matériel. Le coupable est désigné non ce pour quoi il est accusé, mais parce qu'il est accusé de ne pas se conformer à la normalisation (Michel Foucault) et là, tout prétexte d'accusation, surtout de la violence (verbale quand le ton monte) pour que la police se saisisse du « fauteur de trouble » pour entamer la procédure judiciaire qui mènera « l'individu » à payer une amende et/ou faire un séjour (de redressement) collectif en prison. Cette terreur est entretenue par les esclaves terrorisés payés pour entretenir leur confort matériel. « Le parti des purificateurs » sortira de l'hypocrisie quand la morale soutiendra sans honte les actions de « purifications sociales » qui se débarrassent systématiquement de ses impuretés depuis une quarantaine d'années (en fait depuis toujours) : les pauvres que nos sociétés entretiennent pour que vivent dans l'aisance les privilégiés enrichis. La « purification sociale » se débarrasse aussi des autres (étrangers et artistes) qui ne pensent pas « pureté » et ne cultivent pas l'ignorance ni la fadeur dans l'obéissance (les résistants qui n'ont pas peur font peur). Le problème est que le privilège a besoin du service des pauvres de la charité. La dictature du fade n'est pas un « imaginaire littéraire », mais bien une réalité qu'on trouve dans le comportement obéissant des esclaves salariés et l'architecture des nouveaux bâtiments des administrations privatisées [2] et dans les arts et même dans la pratique de la musique (surtout dans la musique savante subventionnée). Continuant dans cette direction, vous allez subir la vie fade parquée des bêtes payantes et mourir de terreur dans la peur et l'ennui. C'est un choix de vie étrange.

Notes
[1] Il ne vient pas de l'extrême droite, mais de la politique sociale de l'environnement : qui ségrégationne + discrimine + exclut + expulse. Une procédure bien connue et toujours réactivée malgré 1 millénaire de fiasco et des millions d'assassinats. Ah : aujourd'hui on ne tue plus en France (peine de mort), mais on expulse vers d'autres pays qui le font.
[2] Si l'Administration est petit à petit privatisée depuis 30 ans, ce n'est que pour une seule raison : se débarrasser du statut « emploi à vie » du fonctionnaire, de pouvoir licencier en masse dans le service public qui ne l'est plus. En même temps, une administration publique privatisée perd son statut « d'autorité de l'État ». Le service n'est plus qu'une société quelconque mandatée par le gouvernement, qui n'a aucune autorité. Assurance Sociale ou URSSAF ou Pôle Emploi, et EDF ou SNCF ou France Telecom = Orange ou Total, etc. n'ont plus l'autorité d'obliger un individu à obéir à une procédure (ni à servir qui que ce soit) pour l'intérêt général puisque l'intérêt est privé. Le gouvernement propriétaire est désormais hors limite de la légalité (de l'intérêt général), car lui-même est privatisé.

 

1.
La police médicale

Je ne savais pas qu'existait : la police médicale. Mais elle existe bien, et uniquement pour les pauvres (celles et ceux qui bénéficient de soins gratuits attribués par l'Assurance Maladie), la classe sociale soupçonnable (« les criminels ? ce sont les pauvres » sic) avec la complicité du médecin (soupçonné de fraude à travers son malade de ne pas soigner qu'il soigne), de s'emparer de l'argent public de la « Sécurité Sociale » (la désignation reste, mais son organisation et son état d'esprit n'existe plus : devenue « Caisse Nationale d'Assurance Maladie » dont les malades sont gérés par la compagnie privée nommée « Assurance Maladie »).

C'est ce qu'on nomme : un État de terreur (dont les gouvernants sont exempts) ou une dictature. Un État de paix, par son organisation sans domination, annihile tout désir de fraude, et la punition et le châtiment qui l'accompagne pour humilier l'autre à se soumettre « à l'autorité » usurpée. Un État de paix ne provoque pas la criminalité comme un État de terreur qui doit cultiver la peur nécessaire à sa (à légitimer l'autorité de sa) domination.

Notons que les dictatures de la Grèce antique (notre modèle politique) ne se réalisaient uniquement qu'en cas d'attaque de la cité : qu'en cas de guerre. Ce qui signifie que nos sociétés contemporaines qui se nomment « démocratie » ont une forme dictatoriale d'organisation par la domination de « l'autorité » qui ne se justifie pas en état de paix. Les conséquences de cet état politique de guerre permanente instaurée par la domination créent les misères connues de tous qui se retrouvent dans le Monde médical. Monde qui ne considère pas le malade comme un être humain, mais comme une maladie qui doit rapporter de l'argent = enrichir encore + les fraudes de l'industrie pharmaceutique. Fraude que la police médicale ne va pas contrôler puisqu'elle est impliquée dans la corruption de la Sécurité Sociale. Quand un malade ingère un médicament (quel qu'il soit), la caisse enregistreuse résonne.

 

2.
Les regards accusateurs des abrutis

« Vous avez des points noirs sur le nez et vous êtes très complexé lorsque les gens vous regardent ? » (bien que le e soit manquant à complexé, cette question ne s'adresse qu'aux jeunes femmes). Que signifie cette phrase ? une phrase banale de la presse à ragot abondamment lue, mais qui par ses propositions de « traitements » renforce le sentiment de culpabilité (= être complexé) par les regards qui accusent de n'être pas conforme est une contradiction. Les regards accusateurs cultivent l'état hostile et agressif de nos sociétés de culpabiliser les différences (les non-conformités), par les armes blessantes du regard et de la parole méprisante et des coups. Les lâches regroupés s'attaquent toujours à une personne isolée et crue inoffensive qui porte les marques de sa différence. (Les rares vrais guerriers paraissent toujours faibles). Être en dehors des canons de la beauté des photos de la morale illustrée dans les magazines. Une photo et un être humain sont pourtant incomparables, mais le patriarcat dominateur apprécie d'être entouré d'un troupeau de top models et de larbins pour encadrer son narcissisme (et de voyous qui font le « sale boulot » (le rôle du méchant) que la police ne peut pas exercer sans détruire sa fausse légitimité, bien que ça déborde en permanence). Il n'y a que le cunus mâlus (con) qui gouverne le groupe (pour gouverner, il faut être frustré). Entre me conformiser à obéir à la bêtise et garder ma liberté que choisir ? Franchement, je préfère garder mes « points noirs », tourner le dos et ignorer la bêtise des regards accusateurs du groupe d'abrutis (= brutus, des brutes lourdes) qui a le rôle d'entretenir la violence pour justifier la domination politique nationale (mondialisée pour les Américains). Ou : prendre le chef et lui « défoncer sa gueule » (ou autre chose : obligée à l'humiler de sa bêtise pour qu'il arrête sa connerie) qui va apaiser l'agression entamée envers ma personne. Les trouillards du groupe, c'est facile à battre, la panique leur fait faire n'importe quoi (à chercher désespérément un autre chef).

 

3.
La police musicale

L'intelligence artificielle pour indexer les oeuvres musicales à partir de l'harmonie tonale (projet SACEM+IRCAM : « mais ça existe déjà avec une appli iPhone ! » sic) ! Wow, je suis bien content que mes oeuvres sortent de la tonalité avec les champs scalaires nonoctaviants et son harmonie élargie pour ne pas être enfermé par la police musicale du droit d'auteur. Tout ça pour une seule chose : récolter + d'argent (mais pas pour les artistes, ni la musique, non : pour garder le pouvoir de punir). Oui, c'est pitoyable et mesquin. Mais ça signifie aussi que : la musique non-enregistrée reste libre.

Le délit risible est présenté ici :
http://manifeste2015.ircam.fr/video/colloque-sacem-universite

***

Maintenant, il n'y a plus le choix : pour rester libre dans la musique, il faut sortir des 12 1/2 tons qui divisent l'octave (l'horloge d'octave divisée en 12) : bienvenue dans le monde de l'artnommie nonoctaviante des champs scalaires où il n'y a ni discrimination, ni hiérarchie, ni « fausse note », ni obéissance à une seule règle, mais où les règles changent en fonction de la musique, où il existe une infinité d'échelles, de modes et de gammes liables, libres de toute attraction et domination (voire de persécution).

***

 

 

Mai 2015
9.
La dictature du fade
La dictature banale pour la banalité de la fadeur

banalité et fadeur ≠ sécurité
banalité et fadeur ne protègent pas (le nid du viol)
c'est pourtant une croyance enracinée qui profite à la répression violente de la différence
que la jeunesse exècre

«
- Si on ne bouge pas...
- chut ! tais-toi !
- ...il ne se passera rien.
- Oui, restons tranquilles
»

Pour ne pas troubler, ni alarmer ce qui est redouté :
est la manifestation des gens terrorisés dans nos sociétés boboïsées*.

Note
* bobo (pas bonbon) = bourgeois bohème (pas mien) hypocrite et lâche des centres-ville qui se sent puissant parce qu'il montre par des signes extérieurs arrogants et sa manière décontractée qu'il a de l'argent (+ que les autres : pour collectionner « les minettes »). N'a rien de bohème, mais est responsable de l'expulsion des pauvres de son quartier. La bohème du XIXe siècle ou les libertins du XVIIIe siècle (récupérés et détournés par le politiquement correct de la jeune bourgeoisie rentière) étaient des révolutionnaires anarchistes (= sans chef et sans bombe) résistants par l'art et l'amour (libération sexuelle), les dominations politiques de la monarchie et de l'Église répressives.

 

8.
Les croyances propriétaires

révèle la persécution des femmes révèle les mâles lâches

La propriété n'est pas un problème, mais une croyance : à ce que la propriété peut résoudre un problème : CELUI DE NE PAS SE SENTIR EN SÉCURITÉ (résoudre le problème de se sentir en danger). La croyance persiste, car il n'y a rien d'autre à croire. Et les faits permanents de persécutions de nos sociétés entretiennent cette crainte. Rien que l'exemple de cette banalité : quand une jeune femme se sent suivie sur le trottoir, par crainte elle s'arrête prétextant à regarder une vitrine (ou autre) ; en fait, elle regarde à la dérobée l'homme passant pour vérifier s'il n'est pas un agresseur possible. Les femmes craignent les hommes signifie que les femmes encore aujourd'hui sont en permanente insécurité : car des cons sont prêt à les agresser (pour se marrer, sic). La propriété maison comme la voiture est un moyen de se protéger des cons qui se marrent à foutre la trouille et violer = des lâches qui attendent les autres pour commencer à se battre, mais qui sans scrupule vont soulager leur humiliation toujours sur les plus faibles (il a la trouille des coups), dont les femmes sont au premier rang. Pourtant, foutre la trouille aux femmes n'est certainement pas le moyen de les rencontrer et d'en tomber amoureux et de leur faire l'amour, mais un con frustré riche ou pauvre reste un con frustré même face à l'évidence (son ego souffreteux l'aveugle). Si les femmes cherchent un mec, s'est pour se libérer de cette crainte : que cet homme par sa présence la protège des menaces agressives des autres hommes. La bagnole pour les femmes ? ça sert à ne pas se faire peloter le cul dans les transports en commun disait Pierre Desproges. Après l'attachement marital effectué, ça va + loin (ça risque), ça déborde en exigences (ou ça rompt) : sécurité du logement, sécurité alimentaire avec le reste : le confort et + : supplément pour s’embellir à briller en société de parures. De la protection, on est passé à l'entretient d'un objet de parure. De l'entretient d'un objet de parure, on passe à la gestion de la fortune : la femme vieillie fortunée est crainte par les cons.

Con : nom masculin, du latin classique « cunnus », désignant les mâles en manque de vagin qui agressent bêtement les femmes par imbécilité (du latin classique « imbecillus » qui signifie : faible) pour soulager leur lâcheté et leur frustration qui ne soulage rien.

Croire que : la propriété va régler les problèmes d'agression et de viol : est un leurre. Tout, prouve le contraire. C'est ostentatoire. J'imagine comment Pierre-Joseph Proudhon a dû foutre la trouille à la bourgeoise disant : « la propriété, c'est du vol » ! Qui dans sa tête devait être interprété : « la maison, c'est du viol » ! Et enfoui : le foyer du viol. La famille foyer du viol. Même l'opposition fout la trouille ! y'a pas pire stratégie. .

Si les communistes sont tant redoutés, c'est bien par les femmes, la femme de McCarthy a dû le motiver à chasser les Américains communistes. Pour un mec ça change rien : les rapports de forces restent les mêmes, quoiqu'avec un peu + de cruauté rendue publique dans les pays communistes qui est cachée dans les pays capitalistes. Tout ce qui brille dans les pays capitalistes est terne dans les pays communistes (même les couleurs du 1er mai). Dans les villes. C'est ça qui a anéanti le communiste : le terne. ... Les femmes aiment la mode qui fait briller : « là-bas, elles rêvaient (presque) toutes le nez dans les magazines féminins (en couleur au papier glassé), passés de l'Ouest ». Le terne déprime. Le « bling bling », finalité du bonheur de la féminité !?

En France, la police viole la propriété (le mandat de perquisition, c'est seulement aux États-Unis nulle part ailleurs) pète ta porte et rentre chez toi et t'agresse sans te savoir coupable : il suffit qu'elle ait un soupçon qui vient obligatoirement d'une dénonciation (en rien diffèrent des pays communistes). Procédure classique du viol : pénétrer en cassant tout. On ne parle jamais des erreurs : c'est en ça que le gouvernement couvre les abus obligés de la police. Ensuite, ta propriété peut être saisie (sans parler des impôts que tu payes dessus). Tous les prétextes sont bons pour le Trésor public qui se sert partout et surtout dans les comptes bancaires dans lesquels il a un accès direct. La TVA, ça devrait pourtant suffire à couvrir les frais communs. L'État * quel qu'il soit, détient le pouvoir de ruiner n'importe qui. C'est ce qui maintient un état de terreur permanent et son pouvoir qui opère indirectement « du bas » avec la délation, la dénonciation. Car « on ne sait jamais : un redressement :(pour te mettre à genoux:), ça arrive toujours sans prévenir » (sic). Une erreur administrative doit être d'abord payée, et si l'erreur est reconnue, remboursée dans un délai très long. En politique quand on veut « régler un problème », on crée une loi et on envoie la police. La police est le corps, la force majeure de mise en danger : en permanence. La prison en est une autre. De l'argent, passons au sexe. L'interdit moral et religieux de la sexualité crée l'agression sexuelle de l'agresseur, sa frustration qui ne peut pas penser d'autres solutions (pourtant pas difficile : d'abord, inspirer la confiance) que de s'emparer et forcer le vagin de la jeune-femme (sinon celui des enfants). Les cas de meurtre sexuel (en état de paix) restent rares bien que dans les séries américaines, c'est permanent : aux États unis les armes à feu pour lâches sont en vente libre, tellement ils ont la trouille (c'est la trouille qui tire : « merde ! j'ai pas fait exprès » sic). La paranoïa a viré collective comme l'inconscient ou l'imaginaire, et s'est transformée en panique généralisée (en + les Américains sont allés provoquer les Arabes comme camarade de jeu de la guerre qui fout la trouille encore + aux femmes). Le paradoxe est de voir des femmes voilées qui envahissent l'Amérique ! (c'est toujours comme ça : les victimes des pays agressés s'installent dans le pays agresseur). Ensuite, le taux de viol intrafamilial dépasse largement le viol des rues, viol des rues illustré par les films de propagande de divertissement pour donner existence au héros « sauveur » (sic). À l'intérieur des familles au contact de l'intimité et de la nudité frustrée dans la salle de bain, ou pour un flirt dans la cuisine, et la chambre à coucher pour les copulations. Il n'y a vraiment pas de mystère : il y a un refus de voir, de savoir. Car savoir, écroule toutes les dominations : masculines, politiques, militaires, raciales (pour coloniser et asservir les étrangers), morale, religieuse, etc. Ça s'écroule, parce qu'on est mort de honte tant c'est ridicule.

On semble un peu mieux comprendre que la propriété, c'est pas « un a soi sécure », mais un petit privilège que tu payes aux autorités qui te soudoient pour qu'elles ne te le saisissent pas. Ne parlons même pas du crédit. Franchement, je me sens moins emmerdé à ne rien posséder. À part mes oeuvres que je considère toutes faisant partie du domaine public et ne peuvent pour elles être ni vendues ni achetées. Et ça, ça pose un problème à notre société. La gratuité d'accès. La gratuité d'accès à mes oeuvres dépourvues de droit d'auteur et de copyright va désintéresser les marchants (éditeurs et distributeurs) et va permettre de voir si sans eux, une oeuvre peut nourrir et développer une société sans passer par le mercantilisme et la publicité de la propagande dominante qui passe par l'argent. Ou la seconde solution : mon oeuvre tombe dans l'oubli et disparaît, qui pour moi, une fois mort, ne m'affectera plus. Contrairement à la propriété, c'est la gratuité qui va protéger les femmes (et les enfants) du viol (lire Viol au chapitre 12 de La Douleur du Monde).

« Se sentir en sécurité » crée plusieurs couches sphériques (la sphère protège de partout) d'habitacles : la voiture, dans la maison, dans la nation/patrie (du père patriarche qui n'est pas sphérique, mais aux frontières meurtrières) contre le monde : « tout ce qui est dehors est considéré comme hostile » (sic) motive la trouille motive la guerre (et la bêtise). Pourquoi t'as peur de (sortir la nuit) dehors seule dans le noir ? tu es agi par ton conditionnement. La maison planète ne s'envisage pas encore dans les esprits, seulement par quelques êtres humains se disant « citoyen du monde ». Une planète est une sphère extérieure : on vit dessus, pas dedans protégé à l'intérieur. Pourquoi ne pas vivre sous terre alors ? = ah ah, y'a pas d'échappatoire possible. Cette peur de vivre dessus (et dessous, en enfer) s'illustre par les films qui montrent des attaques « d'extra-terrestres » : « les aliens (forcément hostiles et monstrueux) qui veulent s'emparer de notre belle planète » (sic) poubelle : obsession qui date depuis l'industrialisation des machines de guerre des mondes (H.G Wells, 1898).

...

 

lire en + :
. La révélation du Con, plutôt du Cunnus mâle, voire du « cunnus mâlus », chapitre 2, mai 2015, l'acteur de la domination médioctratique, dans Le Mouvement du Monde chapitre 7, mai 2015.
. Viol, dans La Douleur du Monde, chapitre 12.

 

Note

* L'État

« L'État » est une notion tout à fait étrange et irréelle. L'État est une entité. Qu'est-ce qu'une entité ? L'entité est l'essence d’un être. Ce que fait sens les valeurs de l'être, une entitité n'est pas un être, mais l'ensemble des propriétés qui le constitue (il y a un jeu de mots là) allant jusqu'à être une réalité abstraite dont l’existence objective, fondée sur des rapports, est conçue par l’esprit. Une entité est un truc irréel qui ne se perçoit que par ses attributs. Le problème est que cette entité irréelle possède une fonction bien réelle qu'on perçoit par la douleur par : le pouvoir institutionnalisé. L'État joue à un jeu de cache-cache à ce que l'autorité ne soit pas une cible tout en restant immuable. Mais bon, on l'aura compris toute cette parade sémantique pour dire que l'État ce sont toutes celles et tous ceux qui peuvent faire du tort aux autres sans être inquiété par aucune punition, puisque la punition c'est eux qui la donne. L'État, c'est l'administration de fonctionnaires qui sont employés pour exercer leur pouvoir : dans la rue, dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les prisons, dans les ministères, dans les préfectures, dans les mairies, dans les associations (subventionnées par l'État), dans les entreprises liées à l'État (toutes, par les impôts).

L'étymologie du mot État emprunte au latin « status » = l'action de se tenir, de « stare » = se tenir debout (de manière stable). Notons que le mot « pro- status » (se tenir debout devant) a formé le mot « prostitué », et dévoile le lien masqué. Le status est associé à la vie civile (politique) et l'empire dans le monde romain antique. Status devient avec un t les règles de comportement à tenir (à s'y tenir en l'état). État s'oppose à évolution et devenir. L'État demeure ici, là stable, sédentaire, c'est pour ça qu'il est confondu avec l'Administration. Le tiers-État désignait au XIVe siècle 3 classes privilégiées dominantes et dirigeantes : les nobles, les religieux (de l'Église catholique) et les banquiers (méprisés en roturiers). État avec une majuscule commence sa carrière à la même période pour désigner : « un groupement humain sous la même autorité » = le peuple en état d'obéissance (1500) et passe à « l'autorité souveraine qui s'exerce et gouverne sur l'ensemble d'un peuple et d'un territoire » = le roi (1549) puis passe à la « forme de gouvernement » = la manière d'organiser la gouvernance = la politique (1640) et se fige au XIXe siècle dans le sens : « autorité souveraine » période de l'Empire français qui désigne l'empereur lui-même : « l'État c'est moi » (sic). (dictionnaire historique de la langue française). La notion d'État va jusqu'à se perdre dans les fausses formes communautaires du pouvoir et rencontrer les dictatures totalitaires à exercer des génocides systématiques, au nom de l'État. L'État désigne aussi de façon dissimulée, ce que tous ses serviteurs nomment : « l'intérêt général » qui signifie : l'intérêt de l'État, c'est-à-dire l'intérêt de l'autorité à se faire entretenir.

Certaines personnes disent : « l'État, c'est nous ». Si elles disent ça, c'est qu'elles travaillent pour l'administration du pouvoir : un fonctionnaire de l'État (exempté d'impôt sur le revenu et employé à vie à de rares exceptions qui n'en sont plus : voir les fermetures d'hôpitaux de province, de la vente de la Poste, de la SNCF, d'EDF et autre services publics, appropriés par le gouvernement, qui oscillent entre un service privé payant sympa et une dictature par la menace, un comportement issu des régimes tyranniques publics du XXe siècle). Non, l'État c'est pas NOUS. Mais NOUS faisons vivre l'État. NOUS dominés finançons notre domination. Ça oui. Mais non, NOUS ne sommes pas l'État.

En fait, l'État, dans la pratique, c'est exercer une autorité qui n'est pas la sienne. L'État est une notion qui sert à dissimuler la responsabilité des gouvernants dans la hiérarchie et de toutes celles et tous ceux qui exercent une autorité (à laquelle on doit obéir) sans pouvoir l'incriminer d'abus d'autorité. L'État, c'est l'exercice des lâches.

Note
Il y a un excellent film de 1975 qui illustre la « raison d'État » (qui signifie : le gouvernement à tout pouvoir sur n'importe qui -de saisissable-), celui de Costa Gavras nommée : Section Spéciale (édité uniquement par les Espagnoles en VOSE), une reconstitution minutieuse des événements historiques du pouvoir de Pétain à Vichy basée sur des archives allemandes et non françaises sous la censure, d'après le livre d'Hervé Villeret, L'Affaire de la Section Spéciale, 1973. Je me demande si le gouvernement de Pétain a choisi cette dénomination pour se rapprocher de la Schutzstaffel (SS = « escadron de protection » nom féminin) ?

 

7.
Logement et spéculation financière

Ça ne te paraît pas bizarre de rassembler 2 activités contradictoires : une activité de paupérisation (rendre pauvre) avec une nécessité vitale ? Je dis bien vitale, car la durée de vie d'être sans domicile, dans la rue, l'espérance de vie est de 5 ans. Et l'hiver c'est l'hécatombe. La maison est donc une nécessité, le foyer indispensable pour sa survie (ne pas mourir de souffrances) et à la fois une protection contre la violence (physique et psychique) surtout envers les femmes : une protection (bien mince) contre leur viol. Et de l'autre côté, on a un acte de domination qui empêche l'autre de se loger (de ne pas mourir de souffrances) s'il n'a pas les moyens de payer (esclave ou rentier). Le + drôle qui n'est pas drôle est que le mot domination (toujours patriarcale) vient de « domus » qui signifie maison et qui a donné le mot danger (je me répète, le danger est une mise sous domination forcée imminente (jusqu'à la persécution possible s'il y a résistance) et pas un risque de mourir : la mort délivre de la vie et de sa douleur).

La domination est sortie de la maison pour s'appliquer à toute la vie civile. La domination masculine est partout. Ça se constate aux viols perpétués contre les femmes, les jeunes-filles et les enfants.

Spéculer sur l'habitat pour le rendre inaccessible ne devrait-il pas être considéré comme criminel ? (comme le viol ; et la persécution absente du Code pénal). N'avoir pas honte que des êtres humains se retrouvent dehors sans logis par ta faute ? Ah, y'a personne ! Ou cultiver des proies idéales et faciles à la violence policière et civile (les cunnus mâlus (cons) pas flic, mais flic quand même) ? Pour entretenir la valeur immobilière par : « dehors sans logement, on meurt vite » ? D'empêcher les autres au logement nécessaire en fonction de leur activité et de la famille à loger ayant un revenu imposé insuffisant à payer un logis digne ? « Les esclaves ? mais ils ont les HLM » (sic) ah oui ! avec une liste d'attente sur des années. Oui le HLM sert le mépris de l'esclavage et des immigrés esclavagisés : vivre les uns dans les autres sans intimité avec des murs qui n'isolent pas : vivre en HLM est un concert permanent d'intimités qui au bout d'un certain temps rend fou. Ben oui, c'est pour les esclaves (sic). Alors qu'il est très facile de créer des architectures indépendantes agréables à vivre et pour tout le monde ; des expériences isolées le démontrent qui ont réussi à s'extirper du régime dominatoire avec tous les emmerdements administratifs que ça comporte (les maisons prêtes à construire en bois assez classe, des Fablab d'Espagne et d'Amérique du Sud, l'expérience des maisons bateau renversée en Ardèche : maisons isolées et tolérées si elles sont dissimulées du regard des passants !).

La spéculation financière de l'immobilier pourrait être criminalisée par la loi [1], car il y a meurtre indirect de celles et ceux sans logis (par écourtement de sa vie par la souffrance intense physique et psychique « non-assistance à personne en danger par l'État », en + à vivre vulnérable à la persécution : vivre dehors en ville est une persécution civique réalisée par les citoyens, mais l'État n'est pas incriminable, ne peu pas être mis en accusation par la Justice, car l'État inclut et la police et la justice), mais elle ne l'est pas (la spéculation immobilière criminalisée). Pourquoi ? La maison est le foyer-coeur de la domination familiale. C'est à la maison que la domination patriarcale commence pour les enfants, à travers l'obéissance banalisée (dont l'importance, l'essentiel ont été retirés). Celles et ceux dehors, ce sont des criminels : des « vagabonds », pas des vagues à bonds bons, non des êtres humains sans domicile qui ne font rien et mendient (et « viole les enfants » sic : « ne parle pas aux étrangers » sic). Les insoumis. Le vagabondage est un crime puni par la loi (depuis Napoléon, 10 ans après 1789) dans l'ancien Code pénal. C'est ce qui justifie les rafles de police et les « mauvais traitements physiques » euphémisme pour agressions avec traces physiques (que la police sait effacer, les preuves). « La police ? elle est là pour taper d'ssus, on est payé pour ça : faire obéir tous ceux qui désobéissent (à la loi) par la force » (de l'ordre) ah ah : cogner les affaiblis isolés ou la domination patriarcale du lâche. Le soumis rentre dans « le jeu » de la spéculation financière de l'immobilier qui paye la domination de l'État, dont l'insoumis est rebelle. La spéculation est un outil de ségrégation qui jette sa pauvreté (les rebelles) dans des zones indésirées d'habitats formant des parcs (parking) d'êtres humains animalisés pointés en délinquant pour que la police exercer sa violence (l'entrainement). La pire humiliation reste pour les nomades parqués avec leurs caravanes dans les zones tout près des autoroutes.

La maison s'empare de la terre (Terre ?) d'un bout de terrain « à moi ». Parking filial qui se brise. Les appartements sont les uns sur les autres partagent le terrain sans le partager, ils sont en l'air (je rêve d'une maison volante qui puisse atterrir n'importe où -sans papiers d'identité-). La terre, le terrain est l'espace plan, une surface sur la Terre, qui s'approprie pour constituer un territoire « protégé » qui interdit le passage aux autres, la l'arme au nid, car a priori « ils sont tous (les autres) hostiles, dangereux et agressifs ». Cette agressivité banalisée et solidifiée par la domination politique masculine laïque et religieuse (l'expression de sa frustration). La surface de la Terre visualisée dans le « cadastre de la commune » qui n'a rien de commun, mais qui ne sert que la fiscalité, c'est-à-dire : à payer (l'État -l'autorité publique- qui entretient les gouvernants de l'autorité publique) « le droit » (sinon les huissiers et la police interviennent pour l'expulsion) de stationner en permanence ce terrain enregistré dans le registre de la ville, du village, à la mairie.

Une question d'organisation pourrait se poser : comment gérer le logement de tous les êtres humains sur Terre sans s'emparer de la terre pour interdire l'accès aux autres ? C'est très simple et pas compliqué : arrêter de se foutre la trouille, de terroriser = stoppe la domination sociale de l'État patriarcal (et les mensonges de son gouvernement) = ouvre nos sociétés humaines à la générosité, au lieu de la radinerie dominante, en transformant l'argent en gratuité (don sans contrepartie) et laisser les gens habiter comme ils veulent et où ils veulent sans les contraintes des territoires nationaux et nationalisés par la colonisation intérieure et extérieure « impôtsée » à payer pour entretenir les parasites gouvernants. Les nouvelles générations parlent plusieurs langues et voyagent + que les anciennes : l'élan est déjà entamé.

Il n'y a que la peur qui entretien la domination patriarcale. Soumettre au pire. Au fond, avoir peur de quoi ? de souffrir avant d'avoir souffert ? de mourir avant de mourir ? En fait la peur installe la peur de son appréhension ou avoir peur d'avoir peur. La chaîne se rallonge pour nous enchaîner dans la dépression. « Bizarre bizarre » : t'as peur de quelque chose, d'actes qui n'existent pas là avec toi. Ah mais : « qui peuvent exister ! » et : « tout le pire peut exister » : le pire de la terreur de la peur ? inculqué aux enfants par la violence qui satisfait la domination politique masculine.

La domination politique patriarcale se justifie par considérer les êtres humains (seuls les gouvernés) comme des bêtes irresponsables ou des enfants (ceux qui ne réfléchissent pas) dangereux : « des citoyens qui se mettent en danger eux-mêmes et qu'il faut protéger d'eux-mêmes » (sic) en les punissant pour justifier la violence de la police. Ce type d'argument est une contradiction grossière qui sert à cultiver l'incompréhensible chez les dominés : de croire que c'est « naturel » que c'est comme ça et de ne pouvoir rien, de ne pouvoir rien faire que d'obéir (sic). Et à se donner le droit autoritaire par la violence policière d'expulser, de jeter dehors (à la rue et hors des frontières nationales de l'acceptable) ces « vauriens qui ne payent pas » (sic).

Note
[1] En rendant par solidarité le bien mal spéculé à la communauté locale (quartier, village) sans confiscation de bien par l'État* qui en ferait profiter ses fonctionnaires (ouvrier de la domination patriarcale) ou le Trésor par sa revente dans le monde de la spéculation, mais rendre le bien mal spéculé rendu inaccessible, à sa localité : à la communauté locale pour le rendre accessible à celles et ceux non logés à le débattre entre eux (sans l'automation de l'administration nationale qui privilégie) dans la discussion. La localité, format anti-mégapole au nombre obligatoirement réduit de prétendantes et prétendants : dans l'immédiat il s'agit bien de loger celles et ceux ici, pas là-bas à faire venir ici dont l'option reste ouverte en cas vacant. Aussi, rendre l'expulsion impossible qui revient à une tentative d'assassinat. Retrouver la générosité. Généraliser la gratuité. Entamer son autodéconditionnement... y'a du boulot à ouvrir les états d'esprit fermés. Le résultat ? La croissance de l'intelligence humaine qui offre une « qualité de vie » sans précédent.

* Les gouvernants qui se dissimulent derrière le mot État (l'autorité publique qui représente le public sans avoir demandé la permission au public) à faire ce que veut la hiérarchie au nom de « l'intérêt général » (qui n'est plus commun) pour privilégier ses (hauts) fonctionnaires : ouvriers obéissants de la domination politique patriarcale forcément hostile.

 

6.
Le lâche, atome constitutif de nos sociétés
Les lâches, atomes fondateurs de nos sociétés

L'irrespect de l'autre ne montre que la crise de l'humanité civilisée à refuser de sortir de la domination. Poses-toi la question : voudrais-tu qu'on t'inflige ce que tu infliges à l'autre ? De provoquer volontairement sa souffrance. De quel prétexte te convaincs-tu, pour faire souffrir ? de jouir de ta domination pour nier ta lâcheté. Que l'autre n'agit pas dans l'ordre des règles imposées (les lois) ? Alors que toi, tu te prends le droit, tu t'autorises à punir (toujours le + faible) comme un lâche qui a besoin de l'autorité (sans ça, tu es vulnérable à la révolte du puni) pour faire souffrir l'autre ? L'autorité qui sert à déresponsabiliser le punisseur en cas de meurtre (fait permanent dans la police). La sanction qui te sanctifie ? Au nom de l'ordre, provoquer la souffrance de l'autre, par obéissance à « l'autorité de l'ordre » que tu t'obliges à croire légitime. En effet, ça n'a rien à voir l'ordre avec la souffrance que révéler ta lâcheté : te prouver (= te mentir) que tu peux faire souffrir sans avoir mal en te protégeant par la vengeance (= la justice) qui déresponsabilise ton crime et dissimule ta lâcheté, mais qui en réalité la dévoile. Sociétés autoritaires ? la formation des lâches assassins.

 

5.
« La force des choses » administrées (fait causant l’effet suivant : impossible d’éviter ?) ou la catastrophe de l'ignorance

Quand une collégiale : un pouvoir participatif : une décision politique par autogestion de ses membres n'est pas au fait du fonctionnement exacte de son administration, elle ne gouverne rien : elle est gouvernée. La décision est déjà prise « par la force des choses » des obligations de l'administration (en dehors de la volonté de quiconque et qui ne donne aucun choix) sinon, c'est l'existence de l'administration qui est remise en cause et qui en conséquence remet en cause la validité de l'organisation des sociétés (nations, entreprises, associations, etc.). L'administration requiert des spécialistes : comptables, magistrature (investi d’une « autorité de décision ») et employés (tous employés fonctionnaires au service de « l'intérêt général ») destinés à réaliser une seule tâche qui obéit à la procédure de la loi : la pensée et l'injustice n'existent pas dans l'administration). L'administration vie d'un système hétéronomique (pas obligatoirement mais en général hiérarchique) et de la punition à péage : l'administration se concentre principalement autour de l'argent et de l'identité (et des camps disciplinaires : prison, école, hôpital). Le vrai pouvoir s'installe indubitablement là où il y a ignorance (« au pays des aveugles le borgne est roi » est un proverbe connu). La mécanisation de l'emploi crée de l'ignorance à ne pas penser les automatismes de son travail que je suis employé à réaliser en échange d'un salaire (la protection de l'administration) dont l'argent est issu des contribuables et des amendes (les subventions). Ne pas être concerné par ce que je fais cultive et approuve mon ignorance et la domination pour la répression sociale des autres.

 

4.
ª À la recherche d'une motivation à diriger sa vie merdique (sic, non-dit) ou encore une autre introduction à mon ignorance

Je soupçonne qu'il existe une mésentente fondamentale des intellectuels français militants femmes et hommes et autres (qui luttent) pour « un monde meilleur » (sic) : la culture du « catastrophisme et des coupables » (sic) qui légitimise la punition : le spectacle de la condamnation. Désirer trouver, juger et condamner un et plusieurs coupables responsables de faux et vrais malheurs : c'est le principe des personnes irresponsables crues irresponsabilisées qui exigent d'être gouvernées, mais si ce gouvernement ne leur convient pas (personnellement : ne va pas dans le sens de ses intérêts et de ses idées des choses) : il y a condamnation par procédé d'auto-victimisation de soi en s'engagent dans « la lutte sociale » (sic) regroupée sans armes de guerre mortelles, mais avec un commandement (bien que 68 ait posé l'action sans porte-parole ni représentation). Aujourd'hui et depuis un certain temps, les faits marqués matière à se révolter se rapportent aux économiques (la culture des pauvres = celles et ceux qui ne peuvent pas consommer, pour l'enrichissement des riches par le moyen de l'argent, mais en fait le non dit de la domination instituée des soumis volontaires) et aux écologiques (les ressources annihilées planétaires nécessaires à la vie, inexorablement, fatalement annihilée) sont la motivation de « luttes » des intellectuelles militantes et militants (pas militaire) qui se définissent comme écologistes et anticapitalistes. Bien qu'un militant écologiste soit moins égoïste et radin (quoi que ? « l'uniforme fait le larron ») théoriquement qu'un « profiteur capitaliste » (sic) qui « n'a rien à foutre de sa merde » (sic) qu'il laisse sur les autres qu'il « paye des larbins pour nettoyer sa merde » (sic), il réside cette attitude de croire que l'homme est capable de tuer une planète et une attitude de se motiver à agir par conviction de catastrophes qui annihileraient toute l'humanité. (sans mépris) La mythologie cinématographique abondante doit influencer les esprits attentifs en manque de sensations. Quelle source de motivation autre ? Entre saccager et tuer (rendre sans vie tout le monde), il existe un large espace temporel d'ignorance. Le catastrophisme est une culture sentimentale qui s'est construit sur le fatalisme de l'atemporel autrement dit, sur le désir d'éternité déçu contrarié par l'apocalypse qui y met fin. Cette apocalypse catastrophiste est propre à l'industrialisation de nos sociétés occidentales au XIXe siècle, créatrices de peines qui dépassent la dimension humaine. La croyance cosmogonique d'un temps ferme unidirectionnel qui ne peut que se collisionner avec « la catastrophe (inévitable) de la fin de l'humanité » (imagination de la catastrophe apocalyptique qui n'a plus rien à voir avec les révélations de l'écrit biblique nommées ainsi, mais avec l'expérience des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki qui n'a pas empêché de construire des centrales nucléaires partout sur la planète y compris au Japon, et les guerres et les erreurs chimiques et épidémiques de + en + meurtrières accompagnées de génocides). Bizarre bizarre, pourtant tous les millénaristes alarmistes sont déjà partis ailleurs (la fin du monde finalement, c'est pas en l'an deux mille). Ah, reste les scientifiques alarmistes, en état d'alarme permanente pointant les sols, les eaux et l'air, les cultures, les animaux, les corps humains, tous « souillés » (empoisonnés dans leur « pureté », mais laquelle ?) et la fonte des glaces aux pôles due au réchauffement global de la planète qui va noyer les plages : 7 milliards d'humains à 37° Celsius en + de tous les moteurs de la technologie qui chauffent : ça fait fondre la glace des pôles ? Croire et se convaincre que des êtres humains seuls peuvent élever la température d'une planète donne aux humains des pouvoirs qu'ils n'ont pas. Tiens ? On ne parle plus des trous d'ozone dans la stratosphère ? Comment un être humain occidental peut-il croire détenir le pouvoir de détruire toutes les vies d'une planète ? D'où cette idée lui a été inculquée pour en être convaincue et construire sa vie (de luttes) dessus ? Le cinéma ? Les « superhéros » des bandes dessinées ? Les scientifiques, ces nouveaux prêtres de l'Occident, disait Nietzcshe, ne détiennent pas + la vérité que les autres, ce sont des personnes à qui l'armée autorise de créer des catastrophes. Quel intérêt d'alarmer des populations sur des catastrophes, de foutre la trouille aux populations qui n'ont aucun moyen d'agir directement sur le dommage ? Stoppe les usines, une à une, qui alimentent l'humanité et observe.

 

3.
Pour dévoiler un escroc,

c'est facile : il suffit de regarder ce qui l'intéresse vraiment. Ce pour quoi il agit. Là où il prend du plaisir à être. En général, plutôt, à avoir.
C'est son intérêt qui le trahit qu'il ne peut pas dissimuler dans son comportement qui crée des liens obligatoirement vers ce qui l'intéresse.

Le pouvoir on l'a (sans pouvoir le posséder*), on l'est pas.
Le pouvoir méprise le sujet pour posséder son objet prisé.**

* car le pouvoir n'a pas de forme, sans forme, il est imprenable.** il possède l'objet de celui qui l'exerce.

Entendre Deleuze (audible et écrit)
Cours à l'université Paris VIII (le dernier) de janvier à mai 1986 sur, le POUVOIR selon Michel Foucault (mort le le 25 juin 1984)
http://www2.univ-paris8.fr/deleuze/article.php3?id_article=437 (pour le début : 1ere partie sur 4 du 7 janvier)

 

2.
Le cas Bernard Stiegler et conséquences

Il se considère philosophe (ou influe à ce que les autres le désignent comme philosophe), mais un philosophe (aimer la vérité) ne construit pas une pensée sur des a priori, des croyances crues. Ni prédiquer dans le catastrophisme pour se faire entendre et convaincre les autres à ses paroles (comme Al Gore qu'il dit combattre « qui a piqué le web au Français » sic). Foutre la trouille aux utilisateurs et penser sans dire : « vous avez besoin de moi pour régler vos problèmes » est la stratégie basique que tout politique emploie pour con-vaincre et assurer sa nécessité à gouverner. Que, pas dit : « vous êtes tous débile a priori et que grâce à mon intelligence, je vais tout arranger » (sic). C'est une tromperie (comme se faire élire président par la minorité votante qui représente 12% de la population et faire croire à une majorité au-delà de 50%) dans laquelle Stiegler navigue à ménager les contradictions (les siennes et celles des autres qui ne pensent pas). Oui, l'a priori de Stiegler est de considérer les autres idiots auxquels il faut apporter un (nouveau) système de fonctionnement (social). Un pense pour tous avec un seul système : oui, il n'y a pas que lui qui agit pour l'hostilité de nos sociétés. Le système (théorisé puis dogmatisé dans les calculateurs ordonnateurs à ordonner dans les années 60 ne sert exclusivement que l'industrie de l'automation) instaure les automatismes (des mécanismes obéissants) et crée en faveur du pouvoir (politique, Nathalie) des agissements automatisés obéissants c'est-à-dire : devenus inconscients (comme payer) banalisés au point de ne plus se poser de questions (de mise en doute de ces attitudes de mépris) et, considérer ça : normal (d'être méprisé et persécuté). Ça, c'est une stratégie politique de dictature. Pas une philosophie.

Quand Stiegler incrimine Google ou Amazon ou Microsoft (pas Apple ?) pour leur politique commerciale hégémonique, c'est pour les figurer comme des monstres à combattre. Alors que pour affaiblir leur succès, il suffit de les ignorer (ne pas acheter leurs produits ni les utiliser, et : la majorité des terriens ne les utilisent pas. Ou s'arranger pour qu'ils ne servent plus en refusant leurs faux cadeaux : dans le commerce avide, rien n'est gratuit) ; de son côté Stiegler va chercher la collaboration avec Orange, le service public privatisé qui par la persécution de ses employés a provoqué un très grand nombre de suicides de ses employés sans avoir jamais été condamné (le gouvernement est majoritaire dans son actionnariat) pour réaliser sa « smart city » dans le 9 3.

Stiegler est soit un escroc (un menteur) soit un idiot * (il ne comprend pas ou ne veut pas comprendre les enjeux politiques de son action). Escroc parce qu'il sait, mais ne dit pas. Collectionne les postes de direction dans différents instituts de l'institution (gouvernementale = subventionnée) pour être en position de pouvoir hiérarchique envers les autres : être un personnage influent (comme les apprécie René Girard). Idiot, parce qu'il ne sait pas, mais dit et motive ses dires par la croyance convaincue de la catastrophe certifiée (par les scientifiques, sic) qui le motive à se positionner en sauveur du monde à diriger des instituts. Exactement comme l'arrogance et la ferme croyance des Américains (dont nous nous soumettons à leur empire : en les copiant, surtout leurs conneries, je pense là, à la pose obligatoire des détecteurs de fumées qui interdit les fumeurs de fumer ensemble dans leur propre maison). Le monde que pose Stiegler, idiot et destructeur est une action de prédicateur connue depuis des millénaires (ils sont rapportés dans la bible, dont la théorie des catastrophes de Thom n'a rien à voir, est juste la publicité du titre qui attire tellement de monde). 500 ans av. J.-C. les prédicateurs de catastrophes étaient en masses et a donné naissance à notre civilisation occidentale : livre = bible (mais pas libre). La catastrophe motive Stiegler à agir (son esprit édité en livre) pour les autres (comme les Américains qui par le « droit (imposé) de sauver des populations victimes » qui n'ont rien demandé et s'emparer du pays pour exploiter ses richesses). Il faut se méfier des êtres humains qui ne savent pas quoi faire d'eux-mêmes et vont emmerder les autres parce qu'ils s'ennuient, avec le prétexte de les aider. Surtout celles et ceux qui cherchent à dominer = se rendre indispensable aux autres par manipulation (mensonge) et prise en otage (le piège du chantage) : je pense entre autres aux ONG : la maman qui soigne la punition du papa (patriarcat, patrie : guerrier destructeur et envahisseur).

Ce qui est idiot, destructeur et une escroquerie sont celles et ceux qui arrivent à prendre le pouvoir (sur les autres : les convaincre en prédicateur) pour se faire servir et entretenir : les fameux parasites gouvernants qui créent des « catastrophes humanitaires » pour justifier la nécessité de sa « guerre pacifique » (de faire guerroyer les autres, pas soi, le lâche). La guerre qui est l'activité politique majeure, la politique même est une stratégie guerrière pour obtenir et garder le pouvoir sur les autres à ce qu'ils obéissent sans se poser de question (avec la publicité et les armes pour envahir l'extérieur par l'armée et ordonner l'intérieur par la police). La seule résistance, force contre la violence réside dans la mise en doute de la domination et dans l'indifférence à la torture. Le doute annule la domination, l'indifférence, la persécution.

Avec sa manipulation dialectique qui semble s'opposer, être contre (l'empire américain, est pour l'ancien empire français), en insistant sur la catastrophe certaine et l'ignorance volontaire, Stiegler convainc et se crée des alliés chez les intellectuels (séduits par la stratégie intellectuelle de références en grand nombre : il parle par les autres, sic) qui se croient intelligents (aïe), celles et ceux persuadés de savoir et qui propagent les sens faussés des idées dogmes (l'idéologie) des gouvernants : comme croire que le mot « individualisme » signifie « égoïsme » (ça me dépasse !). Un gouvernant n'apporte rien à la communauté que de se faire servir : c'est le parasite qui jouit de sa domination par la persécution. Signifier l'individualisme égoïsme sert à plier les anarchistes libres (les vrais, celles et ceux responsables de ce qu'ils font pour eux envers les autres) ** à obéir, à l'obéissance systématique (« à rentrer dans l'ordre » sic) : la systémique sociale que défend Stiegler avec un nouvel Internet herméneutique (mot compris par peu de monde et qui signifie : science (sic) interprétation des signes = contrôle du flux du sens, des flux signifiés du réseau, qui ramène aussi : à la divination du prédicateur) guerroie les Américains en appliquant leurs stratégies militaires et commerciales, mais avec un contenu idéologique de contrôle (dont les Américains n'ont cure, tant qu'ils vendent). Oui, tout ça, sonne ridicule. Et Stiegler comme Girard (lire l'article dans : La douleur de monde) sont les serviteurs de cette domination et persécution politique (+ hypocrites qu'un Atali, vendu franchement au pouvoir ou d'autre vendus franchement aux médias).

* « escroc » et « idiot » ne sont pas des insultes, mais qualifient le sens d'un acte : d'agir sans savoir (idiotie) ou d'agir en sachant mais en le dissimulant (escroquerie).

Stiegler est suffisamment manipulateur pour séduire (qui est une forme d'agression*) une cour d'admirateurs, moins d'admiratrices (par son côté offensif sans doute). Ces admirateurs auxquels j'ai été confronté, n'ont pas d'arguments, ni d'arguments raisonnables pour qualifier (défendre) la manipulation dialectique de Stiegler (qui n'est pas une pensée philosophique, mais bien une manipulation politique) : ils se mettent en colère (par manque d'argument). Le croyant dangereux (admirateur agressif) trouve tout son sens de vivre à travers un maître qui fait croire à penser en donnant des fausses solutions de soulagement (stratégie classique du maître qui domine par la séduction). De l'autre côté, les autres perçoivent clairement le rôle de « gourou » qu'il s'est formé : sa soif malsaine du pouvoir (formé sans doute en prison, à vouloir se venger de la société qui l'a enfermé, peut-être et peu importe). Ah là là, on regrette les Deleuze et Foucault.

* la séduction focalise sur l'objet que détient le sujet pour lui prendre et le posséder.

La contagion du pouvoir où la résistance même devient destructrice où les militants manipulés deviennent les destructeurs complices de la politique hégémonique dominante. Avec des faux-philosophes-soldats (sous solde = salariés) payés par le pouvoir (politique Nathalie) pour s'indigner avec les indignés. La claque des faux philosophes, payés pour trahir les croyants-militants révoltés. En + Stiegler parle par les autres, par excès de citations (connues de lui seul) : il n'a même pas le courage de parler par lui-même, le lâche.

Référence
Voir les USUSPATEURS s'autoproclamant philosophe : en bas de page DES PORTRAITS DES SENTINELLES VEILLANTES REFLECHISSANTES

Note
**
Dans la terreur de la tyrannie banalisée, l'anarchisme est devenu terrorisme (sic) pour être expulsé, exilé et jamais instauré, car il supprimerait et la guerre (les moyens de destructions massives) et les politiciens.

Dans la terreur de la tyrannie banalisée dominante des gouvernants, l'anarchisme est devenu terrorisme (sic). Dont Stiegler fut l'un des partisans de la violence terreure d'Action Directe. Conséquences qui aujourd'hui nous empoisonne la vie quotidienne dans le transport par des interdictions répressives envahissantes, contrôle policier permanent (caméras partout), fouilles systématiques aux douanes, recrudescence de « services de sécurité » privés, tout ça au nom de la sécurité, devenue : sureté. La certitude qui criminalise tous les civils (potentiellement ?). Il fallait créer le terrorisme pour ça. Où, l'institution de la paranoïa terroriste généralisée pour entretenir la guerre permanente qui renforce le pouvoir des fortunés vendeurs d'armes payés avec l'argent de la cocaïne et de l'héroïne.

 

1.
Violation bancaire

Nous savions que le compte bancaire n'est pas une propriété privée (ni sa maison qui peut être violée par la police), bien qu'on paye au banquier cette propriété comme telle qui n'en est pas une, est une escroquerie (supplémentaire) de la complicité des banques avec les politiques. Violer un compte bancaire sur le territoire français (peu importe ce qu'il contient) est un droit que s'est arrogé le gouvernement et ses filiales policières de paiements : le fisc, les douanes, Tracfin (cellule privée de renseignements financiers), les caisses de retraite, Pôle emploi et la répression des fraudes. Beaucoup de monde qui peuvent dénicher l'argument pour que le Trésor public se serve sur vos comptes bancaires (courant, d'épargne, etc.). À cette liste, en mai 2015 s'ajoute l'Assurance Maladie, compagnie privée qui gère la Sécurité Sociale nommée la CNAM (Caisse Nationale d'Assurance Maladie). Cette mainmise du gouvernement sur les comptes bancaires privés justifie son appropriation par : la lutte contre la fraude (prendre + qu'accordé de l'argent qu'on lui verse). Sachant que le pouvoir crée des lois qu'à son avantage et les appliquent avec l'aide de la police citée ci-dessus. Connaissant la gourmandise du Trésor public qui gonfle ses dus et ruine sans scrupule « l'individu » pour « l'intérêt général » au nom d'un État qui n'existe plus ou a été privatisé pour les intérêts privés des membres du gouvernement qui protègent leur pécule dans des banques étrangères anonymes établies sur le modèle suisse dans des pays sans ressource (principalement des îles).

Source
http://www.francetvinfo.fr/sante/patient/droits-et-demarches/les-comptes-bancaires-des-beneficiaires-de-la-cmu-c-passes-au-crible_902565.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D-%5Bconnexe%5D

 

 

Avril 2015
1.
Une vieille histoire en permanance réactualisée

Who is watching who?
ou la surveillance de la soumission obéïe

Depuis la généralisation des caméras vidéo dans les téléphones portables personnels (qui ne change pas de propriétaire), tout une chacune et tout un chacun peut filmer ce qui bon leur semble, considéré comme remarquable, et. Publier ce qu'ils ont filmé sur des sites web publics de vidéo abondamment fréquentés. Cet effet de masse visualisant fonctionne comme un contre effet à ce qu'un George Orwell a exprimé dans une domination politique totalitaire dans son livre : « 1984 » (écrit en 1948) par le slogan : « Big Brother is watching you » (Grand Frère t'observe : à ce que tu ne puisses pas désobéir à ce qui t'a été obligé de faire, sinon tu seras torturé par la police). Les vidéo-visions enregistrées et publiées de ce qui est remarquable surtout les abus de violence et d'assassinat de la police (censée protéger les citoyens, mais contre qui ? les gouvernants ?) sont visibles comme preuves de méfaits (des dénonciations anonymes) dont les auteurs de l'action ne peuvent pas se soustraire ou nier les faits devant des millions, des milliards de personnes seules devant leur écran personnel (qui ne change pas de propriétaire) qui observent le résultat d'une domination politique et dont le slogan des internautes pourrait être : « Sisters and Brothers are watching you » (les soeurs et frères observent tes méfaits). Bon, s'ils ne font qu'observer et continuent à payer les impôts, ils peuvent regarder le spectacle de la politique. Gouverner, on le sait, c'est toujours abuser de l'autre (l'exploiter et le tromper) pour sa satisfaction personnelle (qui ne change pas de propriétaire).

La contrattaque politique (gouverner n'existe que par contextualisation de l'hostilité) est d'équiper tous les lieux (tous les recoins de l'espace d'une ville) vidéo-visibilisés de caméras de surveillance (avec l'argument de la sécurité, sic : « pour la sécurité on sort les armes » resic). Le mot vidéosurveillance date de 1980. On imagine le nombre de caméras nécessaires et toute la panoplie de contrôle qui va avec : les kilomètres de câbles et leurs canalisations, sans compter la maintenance et les agents passifs devant les écrans qui doivent (doivent-ils ?) détecter (fayotter) des faits à des « groupes de sécurité d'intervention » autrement dit à une police privatisée au bénéfice des gouvernants dont elle se moque : ils ont déjà assez de plaignants au commissariat. Rentre dans un commissariat, les policiers, gens d'armes ne font rien, qu'à papoter entr'eux, et quand on leur demande quelque chose à faire, ils deviennent d'un coup très occupés : il y a rien à faire. La parade est donc d'automatiser l'amende avec des caméras de surveillance automatisée (comme les malnommés radars routiers qui pénalisent au km/h près l'excès de vitesse) qui ne demandent pas, ni vigiles, ni l'intervention de la police.

Le manque de contrôle prétendu, même après avoir terrorisé les populations avec le terrorisme qui acceptent pourtant leur soumission. Donnant naissance à d'autres ennemies à partir de 2001 : + de 10 ans à chercher après la guerre froide contre l'ex-URSS, du coup les années 90 étaient + agréables à vivre. Les gouvernants décident les uns après les autres d'utiliser et de généraliser dans toutes les villes la technique vidéo de surveillance avec des patrouilles (pas de trouille ?) de drones (petits avions télécommandés) en option. Ça fait longtemps que ça existe la surveillance et l'invention de la vidéo : l'image électronique (du latin « video » qui signifie : je vois), est née en 1925 chez les anglophones d'Angleterre et d'Amérique. L'usage mondial de la télévision n'a été ressenti obligatoire qu'à partir de l'alunissage d'Armstrong en 1969 (les écrans sont restés dans les chaumières et par dépendance on apprécie, vautré sur le canapé de se gaver de niaiseries), les années 70 du XXe siècle ont vu les premiers équipements d'installation massive de caméras vidéo de surveillance sur les sites « sensibles » (guerre froide et soulèvement de la jeunesse étaient les prétextes de « la sécurité » ou offensive défensive contre sa jeunesse révoltée à la recherche d'autonomie).

L’administration gouvernementale de la vidéo ne suffit pas à contrarier la masse des témoignages vidéo publiés sur Internet. Témoignages qui pourraient réveiller l'opinion publique (ce que craignent les gouvernants, car ils savent que toute domination réalise un régime de terreur qu'il soit de société ou familial) à agir contre ses persécuteurs tout en acceptant de se faire gouverner. Vivre dans le paradoxe : « gouverne moi, je te hais » (sans rien faire pour que ça aille mieux pour soi) crée les milliards de vies merdiques sur la planète. Les caméras ne sont que des jouets de dénonciation pour lâches qui ne servent qu'aux croyants (économiquement et juridiquement, elles ne sont pas vraiment branchables et sur les yeux permanent de qui ?). Ses gouvernants (pour être gouvernant) qui s'arrangent à rendre la vie des gouvernés encore + difficile qu'elle est.

 

 

Mars 2015
2.
Les sénateurs ne veulent pas être des criminels

Ils interdisent de punir le consommateur de prostitution, « la pénalisation des clients » et rétablissent le délit de racolage que le précédent gouvernement de la droite bourgeoisie voulait abroger et « instaurer en contrepartie la pénalisation des clients ». La majorité des sénateurs ne suivent pas les idées catho (autant que le précédent gouvernement de la droite bourgeoisie pourtant pas catho) et profite de leur pouvoir politique dans la consommation du sexe dominant à soumettre l'objet de leur désir par son péage. Pouvoir mâle + domination du sexe de la femelle (mâle efféminé et transsexuel aussi) est un couple qui ne se sépare pas dans le pouvoir. L'institution de la prostitution possède une longue histoire sur des millénaires, instaurée d'abord par la religion et ensuite cultivée clandestinement par la politique (Mme Claude et consoeurs) : le pouvoir de la domination doit se consommer en chair (la chair interdite, autorisée au privilège). Le racolage par contre dénote une prostitution non instituée, non clandestine, libre et sauvage qui agit dans et par la pauvreté, en faire un délit (comme le vagabondage) pénalise la pauvreté ; ce que redoute au + profond un sénateur vivant dans le privilège (= au-dessus des lois, puisqu'ils les valident ou pas).

L'idée de pénaliser la pauvreté par la loi est un paradoxe : comment faire payer ceux qui n'ont rien (zéro) pour avoir moins ? est l'équation résolue par les banquiers (prêteurs sur gages) : travailler toute sa vie pour rembourser le prêt + les intérêts = la dette, une richesse inversée (- ∞) qui prend en otage le contractant piégé, est la base de l'esclavage contemporain. Les nombres négatifs n'apparaissent qu'au XVIIIe siècle. Les pauvres sont celles et ceux qui se disposent dans l'obligation de rembourser : les esclaves criminalisés en voleurs et arrêtés pour effectuer le « travail obligatoire ». Dans le leurre, chacun est convaincu.

La prostitution en elle-même n'est pas un délit : se faire payer un coït. Ce que le politique n'arrive pas à résoudre depuis des siècles (1789) est : comment taxer la passe immorale ? Si la prostitution devenait un délit ou un emploi légalisé, c'est la fondation du fonctionnement de nos sociétés qui serait bouleversée et devrait être remise en question : à commencer par la femme mariée au foyer payée.

 

1.
LA LOI N'EST PAS LA LOI * (confirmation policière)

Où la police gradée et la magistrature manifestent quotidiennement LEUR CORRUPTION TOTALE & ABSOLUE

Une loi écrite n'est pas écrite pour dire ce qui est de droit. Non. Une loi écrite sert à faire croire les contribuables civils qu'ils sont protégés. Ériger une loi est en réalité un prétexte et un argument pour valider une intervention violente de l'autorité policière (au stade militaire il n'y a plus de loi, il y a la guerre) avec des armes qui maltraitent et tuent les civils : insultes, coups, blessures accidentelles, mort accidentelle (jamais meurtre et blessures volontaire, bien que la volonté y soit, même dans l'obéissance) s'ils ne payent pas. Au fond, tout le monde le sait, et c'est pour ça que tout le monde est terrorisé. Se soigne massivement à coup d'antidépresseurs. L'intervention de la police est + dangereuse pour soi qu'un petit larcin. La police est armée et elle pénètre chez nous par effraction par erreur et volonté judiciaire. Le système judiciaire existe pour anéantir ses opposants (les victimes prises au piège de la magistrature) considérés comme ennemis de l'autorité hiérarchique du pouvoir politique et économique en place et gouvernant. Toutes celles et ceux qui mettent en doute ce pouvoir de l'abus de l'autorité de la force mettent cette domination en doute et perçoivent la réelle provenance du danger. Pour un viol, la victime doit passer par l'humiliation d'un second viol psychologique public exigé par la procédure judiciaire qui fait reculer beaucoup de plaignantes et fait baisser les pourcentages communiqués des agressions (aux médias attachés au pouvoir politique), expressions issues du modèle de la domination, quotidiennement imposé par la police des gouvernants.

Le mot « interprétation » est argumenté à partir du moment où un contribuable va citer la loi en sa faveur (le droit que donne la loi). Le texte est le texte, les mots sont les mots : ils signifient le sens qu'ils représentent. La loi est inscrite, non modifiable. Non : le texte de loi est non modifiable quand il est favorable à la domination des gouvernants et ne l'est plus quand il devient favorable aux gouvernés. Une conciliation, une confrontation, un procès est toujours verbal et non un échange d'écrits et le jugement est la parole finale du juge qui avant tout protège sa fonction et sa position dans la hiérarchie. C'est la parole du policier contre celle du civil, de l'autorité contre le sans droit. Quand le juge condamne, il s'acquitte de sa responsabilité : il protège son autorité et sa hiérarchie supérieure en désignant des coupables : « il sauvegarde la société » (sic) et doit en être convaincu pour rester en poste.

C'est pendant le spectacle du procès que l'interprétation des lois prend tout son sens par la voix de l'autorité. C'est ce qui permet à ce que les pauvres ne peuvent jamais gagner un procès. Les pauvres sont ceux qui ne gouvernent pas. Que le texte de loi dise ça ou ça n'a aucune importance pour l'issue du procès. Le magistrat a déjà pris sa décision avant le spectacle du procès qui n'est qu'un leurre à la démocratie qui sert à dire : la justice du juste existe, alors qu'elle n'existe pas. Tous les condamnables mêmes innocents sont condamnés : ils payent l'amende, si non, sont en prison. Les autres en psychiatrie. La machine de guerre judiciaire sert à se débarrasser des ennemis du pouvoir de la hiérarchie autoritaire des sociétés gouvernées dans le privilège et représente sa force. Il n'y a pas de justice, seule la préservation violente du pouvoir politique. Le privilège de l'autorité par la force, l'autorise à argumenter les lois toujours en sa faveur. Le système judiciaire sauvegarde le privilège contre ses ennemis qui l'alimentent : dans le cas contraire, il ne ruinerait pas la vie d'êtres humains qui servent d'exemples dissuasifs. Dire au plaignant pauvre : « c'est VOTRE interprétation, pas celle de la Justice » (sic) montre l'utilité inutile des lois pour les gouvernants et l'inutilité inutile pour les gouvernés. Le système judiciaire est le gardien du privilège des gouvernants qui se connaissent entre eux.

Ce que redoute le système judiciaire, + que tout, est sa mise en doute.
Le mettre en doute le ruine.
Par l'expression de l'intelligence et de la douceur.
La violence ne stoppe pas la violence, elle l'alimente.
Les actes révoltants de la violence policière envers les civils ne se résolvent pas dans la terreur qui au contraire l'alimente.
L'art d'éviter les emmerdes, et quand ils insistent pour vous faire chier,
Une disposition passive de résistance suffit,
Par l'expression de l'intelligence et de la douceur.
Il n'y a que cette disposition pour diluer la violence de la bêtise révoltante.

Note
* voir le chapitre 1. du mois de mai 2012 in Le Mouvement du Monde : Qu'est-ce que la loi ?

 

 

Février 2015
3.
Témoignage de guerre (ex-combattant, anonyme volontaire, hébergé)

L'ARMEE DES MONDES
désarmeurs de monde
Am
Am (qui se prononce âme n'est pas un nom, mais un fait)

Дэлхийн АШТ -ийн цэрэг
L'esercito dei Mondi
La armeo de la Mondoj
संसारों की सेना
The Worlds' army
הצבא שלהעולמות
Lame a nan mond yo
全世界的軍隊, 세계 의 군대, 世界の軍隊
Die Armee der Welten
កងទ័ព នៃពិភពលោក
El ejército de los Mundos
Армия миров, Армія світів
Ο στρατός των Κόσμων
الجيش العالمين

« L'armée des mondes est une armée non regroupée, anonyme, sans solde, sans uniforme, sans hiérarchie, sans chef qui désarme tout être humain armé d'arme létale et tue les récalcitrants. Elle est sur tout les conflits armés, guerres militaire, civile, froide, économique, etc. Elle n'a pas de stratégie, elle est imprévisible. Elle opère seule, indépendante pour aucune nation, organisation ou société. Ses membres ne se connaissent pas, mais se reconnaissent dans leur manière d'agir : le désarmement violent, soudain. Il n'y a que par cette reconnaissance dans l'action que ses membres agissent en concertation pour détruire ensemble des armes impossibles à détruire seul. Les désarmeurs de l'armée des mondes ne parlent pas, ils agissent. La destruction des armes consiste à détruire toutes les armes qui tuent les êtres vivants humains et non-humains (du pistolet, des insecticides aux armes chimiques biologiques numériques et atomiques de destruction massive) : tous les outils meurtriers et de torture, la manière d'utiliser la parole qui blesse y compris. Les désarmeurs de l'armée des mondes ne sont pas armés puisqu'ils désarment, ils se servent des armes des autres qu'ils retournent contre eux pour les désarmer et tuer les récalcitrants (policiers, soldats et mercenaires y compris). Les désarmeurs de l'armée des mondes ne sont pas des rebelles, ils ne prennent aucun parti : ils ne font que désarmer tout assassin et tuent les récalcitrants. »

Qui l'eut cru ? personne d'intelligent.
Pour désarmer les assassins, il faut rendre l'assassinat (l'agression) inutile, pour que l'assassinat soit inutile, il faut éviter de le provoquer, pour éviter de provoquer l'assassinat inutile, il suffit de montrer une sympathie avec une indifférence inaccessible sincère avec une intelligence appréciable qui désarmera l'assassin en lui retirant tout désir d'assassiner, un mort n'obéit plus, d'agresser pour blesser : par l'art de l'esquive et de l'indifférence à la douleur (ni peine, ni jouissance) pour être apprécié, voire craint pour son courage et non méprisé.

 

2.
la CRISE

ou : 1/2 siècle d'escroquerie gouvernementale
ou : les impôts non reversés
pour : AVOIR + et reDONNER -

Exemple : depuis un certain temps, le gouvernement c'est emparé des cours particuliers de math, français, musique, etc., que donnent les étudiants pour se sortir de la pauvreté. Activité reconnue + comme un service que comme un métier, en échange d'un peu d'argent. Ici, il semble que le montant commun du don soit tombé à 15 euros pour environ 1 heure de cours à domicile (au lieu de 40, voire 50 et + il y a quelques années). Ce qui pour arriver à un minimum (= au niveau du seuil de pauvreté) oblige à avoir une quinzaine d'élèves hebdomadaires et réguliers ; ce qui n'est pas gagné quand on suit soi-même des cours à la fac. « Les pauvres ne doivent pas être cultivés » (sic) pour ne pas comprendre l'escroquerie dont ils sont l'objet.

Récemment, un ami étudiant c'est fait dénoncé par la mère d'un enfant à qui il donnait des cours : un coup de téléphone à la police (a suffi). C'est là qu'il a appris que les cours particuliers (libres entre particuliers) sont imposables par l'Etat. Avec l'imposition, ce qu'il lui reste pour vivre, tombe en dessous du seuil de pauvreté. La dénonciation lui a généré une surpénalisation par le Trésor public qui a (comme d'habitude) surestimé ses gains. Aujourd'hui, il ne donne plus de cours. Son compte bancaire a été saisi. Il vit à 22 ans dans une + grande précarité.

LE TRAVAIL PIEGE
L'ARGENT PIEGE

Le mot CRISE sert depuis les années 70 du XXe siècle.
Depuis les années 70 du XXe siècle, il y a : la CRISE.
Pour qui ?

Le mot CRISE sert à ce que tous (les pauvres uniquement) sachent qu'ils ne seront pas heureux dans leur vie entière.
Ça fait presque 1/2 siècle.

L'escroquerie des gouvernants est de mentir, de maintenir artificiellement la croyance, le catastrophisme hypocrite de « l'état de crise économique » pour justifier le péage forcé et généralisé (la police veille) par les pauvres (uniquement), à la limite maintenue de ne plus pouvoir payer. Où le loyer, les factures et les impôts passent AVANT la nourriture (sic).

Gouverner un pays signifie : maintenir sa population majoritaire dans le labeur du travail obligatoire pour le péage obligatoire. Ce péage augmentant permanent (la fameuse « croissance » dont parle le président) entretient les rentes qui assurent le bien-être des gouvernants oisifs et nantis visibles et invisibles.

Que faire pour sortir du piège ?
Des manifestations, une révolution ?
Que nenni.
La violence sert à justifier l'agression de la police et de l'armée.
La violence sert à instaurer un état de terreur légitimée, comme aujourd'hui.
Non, il suffit d'arrêter de payer, en douceur, en évitant les péages.
En évitant le spectacle de se faire remarquer
(de passer à la télé et dans les réseaux sociaux pour satisfaire le narcissisme de sa frustration qui ne sert qu'à alimenter et justifier payer les médias et de savoir qui fait quoi).
Cultiver individuellement sa résistance passive.

Quant à la mère qui a dénoncé le jeune étudiant à la police ; comment a-t-elle pu faire ça ? Réponse : pourquoi dans les « 10 commandements » (de la Bible) ce n'est pas l'interdiction du meurtre qui est la première règle (qui est en 6ème position sur 10), mais l'obéissance absolue à 1 seul dieu ? Parce que les populations de l'époque n'étaient pas instinctivement dociles comme celles d'aujourd'hui.

À propos d'argent : 1% de la population planétaire détient l'argent qui soulagerait 6 milliards d'êtres humains.
La solution ? Ne plus utiliser l'argent pour vivre ensemble : petit à petit. Se rappeler de la générosité du don.

 

1.
Le jeu de la désinformation par le mensonge (illustré en permanence par le cinéma et les médias vendus)

Objectif 1 :
brouiller les esprits quasi-intellectuels (réfléchisseurs à mi-temps qui se prennent la tête à vouloir se figurer un scénario de film cohérent et vraisemblable dans l'invraisemblable).
Objectif 2 :
augmenter la terreur et l'adversité de l'ennemi probable (mais qui n'existe pas) : qui voudrait, mais qui aura peur d'oser réaliser son projet (criminel qui ne l'est pas).

Exemple : faire croire un pouvoir illimité de la CIA sur tous les milieux (considérés hostiles à la dictature = qui ne se soumettent pas) de la planète entière et qui entretient l'idée de la domination planétaire américaine par : « la CIA est à l'origine de la ruine de l'art contemporain en Europe » (sic) ah ah. Pour rire comme moi de cette affirmation crue, il suffit de constater que la ruine de l'art contemporain est mondiale (aussi américaine) et non localisée uniquement à l'Europe. Savoir aussi que : toute affirmation de fait par un politique ses serviteurs et ses complices est un mensonge normal pour manipuler les esprits à leur faire croire la légitimité de sa dictature (de dicter) : le propre des politiques qui exercent le pouvoir. Il est très facile de s'approprier un évènement historique déjà réalisé, le clamant de sa responsabilité par le discours faux de la révélation : « en fait, c'était nous » (sic) ah ah.

« 45 milliards pour l'Art » (sic)

Par contre nous savons que la ruine des arts en France est due à une « politique de banalisation » volontaire sous le slogan de « l'art pour tous » qui signifiait : les arts doivent devenir ménager accessibles au plus grand nombre (poids-public-électeur) doivent éviter toute originalité (d'être unique) en propageant de mauvaises idées (d'indépendance) au grand public. L'individualisme est renversé en égoïsme (alors que l'égoïsme est le moteur de la dictature économique) qui se retrouve en affirmation dans les esprits crus intelligents. Plus court : l'art contemporain doit devenir un divertissement et non plus une action politique. Le premier ennemi du politicien qui exerce le pouvoir est l'artiste (qui refuse d'illustrer le pouvoir du régnant). Les premières cibles d'une politique idéologique répressive (en douceur) sont les artistes indépendants pullulants en mouvements avec des idées de liberté pendant la montée des « grandes dictatures » (sic) du XXe siècle. La stratégie d'effacement des arts contemporains (alors tous contestataires) a été d'étatiser (monopoliser par l'Etat) le financement des arts par la subvention et en disposant un très grand nombre de fonctionnaires aux postes d'attribution (DRAC, FRAC, etc.) et d'accès (lieux d'expositions, de spectacles et de concerts) fermant la boucle de la visibilité : la subvention rembourse pour partie la location du lieu de diffusion. Personne n'a rien vu : la censure d'Etat pour les arts s'est instaurée insidieusement à partir de 1981. Même Maurice Fleuret, défenseur de la musique savante vivante, nommé directeur de la musique au ministère de la Culture, n'a rien vu venir : sa « fête de la musique » censée cultiver la masse inculte à toutes les musiques, est devenue un « dévidoir festif narcissico-médiocratique » (sic). L'annonce d'une somme colossale, pour donner aux artistes les moyens de travailler leurs oeuvres, a été en 1981 crue par tous. Au XXIe siècle, les artistes contestataires n'ont plus aucune visibilité.

Politiciens du capital versus le nouvel artiste ou l'équilibre du faire-vrai contre le mensonge généralisé

L'art (les arts des artistes) s'oppose en tout à la politique du capitalisme qui prend le pouvoir au XVIIIe siècle à la Révolution française. Le bourgeois sait que pour remporter (gagner) un contrat de négoce, il doit utiliser la ruse : le non-dit qui doit faire croire à son contractant qu'il fait une « bonne affaire ». C'est le principe fondamental de l'enrichissement de soi opposé à l'autre : tromper pour récupérer les bénéfices pour soi et soi seul (égoïsme). L'idée bourgeoise du XVIIIe siècle est bien que « L'autorité que donne la fortune est très grande » + que le mérite ou l'âge résume Adam Smith (dont les thèses économiques dominent encore au XXIe siècle). Pour acquérir cette autorité, les intrigues du mensonge, l'arnaque et la tromperie sont les « qualités nécessaires » pour faire fortune. C'est à ce moment que l'esprit escroc s'institutionnalise par la généralisation du mensonge politique. Les politiciens ont besoin d'être financés pour réaliser le spectacle de leur prestige. Et c'est à ce moment que le rôle politique de l'artiste surgit. Comme un contre-poids qui demande d'équilibrer la politique du mensonge-spectacle par le faire-vrai, le dire-vrai, initié par les philosophes à partir de Socrate. Le rôle de l'artiste à travers ses oeuvres est d'empêcher le mensonge qui trompe les populations urbaines mises en esclavage, d'être cru vrai. De ce fait, le faire-vrai et le dire-vrai sont considérés être une menace par le bourgeois régnant où les arts doivent être soumis à sa gloire d'avoir acquis l'exercice du pouvoir et l'autorité par l'argent pouvant acheter le temps de vies humaines par le salaire et la prison (lire Michel Foucault, La Société punitive). Les moyens au XIXe siècle sont pour la musique colossaux : l'opéra et la symphonie représentent la gloire de l'arrivisme bourgeois réalisé et épanouit dans la forme politique Empire, la tyrannie de la puissance agressive d'une nation (avec un premier empereur : Napoléon 10 ans après 1789). 2 formes musicales rendues possible des revenus à la fois de la traite de l'esclavage des Africains en Amérique et des revenus de l'opium de Chine (pour les Anglais) et d'Indochine en + du haschisch marocain (pour les Français) et autres. Ces 2 formes musicales persistent institutionnalisées dominantes encore au XXIe siècle avec la reprise constante des oeuvres représentatives vendues du XIXe siècle de la domination politique dont la forme se retrouve jusque dans le cinéma, et ce, au détriment des oeuvres des compositeurs vivants.

...

 

 

Janvier 2015
7.
La décadence a 40 ans
. + ?

Est-ce le niveau d'intelligence et de connaissance d'une société qui favorise l'épanouissement des arts vivants ou pas ? Pour qu'une oeuvre soit reconnue, il faut des connaisseurs. Pour la musique, la disparition des connaisseurs (mélomanes) date de la fin des années 70 du XXe siècle. Durant toute ma carrière de musicien, je n'en ai rencontré aucun, ou 1 ou 2 sur des milliers de personnes. Pour les « professionnels » de la musique, des arts, ce qui importe c'est d'accéder à un certain pouvoir (dans la hiérarchie) avec un salaire confortable, le reste, sa connaissance, son ouverture d'esprit, importe pas : n'a aucun intérêt. C'est la naissance de la médiocratie. Où le moyen est devenu le but d'une vie : l'argent. Au lieu de rester pour ce qu'il apporte de possible : l'échange. La disparition de l'équité économique ou l'appauvrissement des pauvres et l'enrichissement des riches ; marque le début de la décadence sociale. Il n'existe aucun motif ni motivation à part la frustration (l'insatisfaction permanente d'être ou de se croire blessé par les autres et vouloir sa vengeance) pour s'enrichir aux dépens des autres au point de créer des zones géographiques de misère (la pauvreté amène la misère qui est une autonégation de soi) dans son propre pays et ceux des autres. La misère s'est propagée aussi chez les riches pour déclarer la guerre économique aux pauvres (rompre les liens qui forment les sociétés). Et elle a continué son chemin jusque dans les écoles et les universités. À ce point, il n'y a plus personne à sauver. À part 1 ou 2, tous sont corrompus. Comment en est-on arrivé là ? la fermeture d'esprit et l'égoïsme ont suffi.

Etre le pire des enculés est la qualité majeure, synonyme de réussite sociale : dans un monde dominé par l'économie, c'est-à-dire par l'égoïsme, le mépris et la bêtise. Généraliser et abuser du péage, dépasse les limites de l'indécence, et surtout de la survie de chacune et chacun. Il ne sert pas à échanger, mais à assouvir humilier dominer : à mettre en danger. Le cancer de la terreur est à l'intérieur et non à l'extérieur, représenté par de faux ennemis que ça ne soulage pas de massacrer. Seulement à éviter de résoudre le problème de face.

Ce niveau d'intelligence qui favorise l'épanouissement des arts et des sociétés, en Occident n'existe plus. Depuis déjà + de 40 ans.

 

6.
LES CREATEURS D'INTERNET SONT EJECTES DE LEUR RESEAU ?

Et les utilisateurs, depuis 2009, de leur système d'exploitation (au nom de la sécurité) qu'ils payent, sans y avoir accès. Le 11 septembre 2001 marque le commencement de l'industrialisation de la terreur qui pousse à l'intérieur (et non comme il est menti : de l'extérieur. Pour le comprendre, il suffit de constater qui sont les bénéficiaires). Depuis + de 10 ans, les bénéfices de la sécurité ont dépassé les bénéfices du divertissement qui battaient tous les records planétaires. Les intentions du 9/11 (la destruction des 2 tours à NY) dépassent ce qui à l'époque était intentionné : un justificatif pour les Américains d'attaquer l'Irak pour s'emparer de leur pétrole. Comme une épidémie, la terreur (son industrie) s'est propagée dans toutes les strates de nos sociétés jusque dans les programmes informatiques et les systèmes d'exploitation et Internet. Pour quoi ? pour vendre de la sécurité (sic) d'une terreur inexistante, mais volontairement mise en spectacle quotidiennement par les médias. « Ici, il n'y a rien de tout ça ! », « alors pourquoi t'as des alarmes ? » (sic). L'appropriation d'Internet, espace libre de communication de connaissances devient une propriété privée. Et le site du centrebombe.org disparaitra du réseau pour ça. L'appropriation agressive des terres de la planète a pris 300 ans (XVIe - XIXe siècle), l'appropriation agressive d'Internet a pris 10 ans. On imagine le taux d'agressivité des gouvernants.

 

5.
SMARTCITY

Il existe beaucoup de naïveté, de jargons qui ne disent rien, pour argumenter justifier son activité payée (rémunérée, salariée) : par « la volonté de moderniser » la ville. Le fantasme se nomme en anglais : la « smartcity » (comme si les villes sans dictature numérique étaient stupides). Les dieux dictateurs d'un urbanisme automatisé des mégacités conçues par 1 seul cerveau rappellent les utopies (à partir de Thomas More) fantasmées jusqu'au XXe siècle, quoique même après Métropolis et le Meilleur des Mondes, ça continue encore : « ah, mais nous c'est pas pareil, c'est pour optimiser la ville pour le citadin (esclave de son travail) » avec des « espaces verts » (sic) oui pas rouge, mais vert. Ou l'épidémie de la croyance à l'idéologie technologique ; celle qui répare tous les problèmes de la vie automatiquement (sic). Comme si un seul cerveau pouvait prévoir la vie individuelle de tous et de chacun ou qui a le désir de normaliser (banaliser) des comportements en un seul (refaire encore le cauchemar de 1984, mais avec la verdure « des espaces verts » pour faire « écologique »). Une escroquerie de bureaux d'études privés du Dieu architecte. On connait pourtant le résultat des cités idéales tout confort des barres d'immeubles de milliers d'appartements. On connait pourtant la valse des pots-de-vin des permis de construire dans la ville : le détournement permanent des fonds publics qui financent des intérêts privés. On connait pourtant le péage généralisé des parkings et leur privatisation, tout comme pour la gestion de l'eau ; chlorée, calcaire, mais buvable. Déjà les architectes occidentaux ont envahi toutes les cultures de la planète qui désirent elles aussi le symbole de puissance de sa tour de verre « la + haute du monde » (sic) du centre de la finance (down town = la ville du bas) des bites bandantes vides vers le ciel. Des enfants ! « C'est moi qu'a la plus grosse et pas toi, gna gna gna » (sic).

Le but de la « smartcity » est de gérer, réguler et automatiser :
1. L'énergie électrique autonome photovoltaïque
2. Les déplacements individuels et collectifs
3. La surveillance des individus pour « mieux » punir
4. La collecte d'informations personnelles pour « le bien-être du citadin » (sic)

Quel programme ! Analysons ces utopies :

ELECTRICITE
Faire croire économique et écologique la collecte et le stockage d'électricité avec des panneaux solaires (photovoltaïque) ? est en fait le coût le + cher de l'électricité au kW/h à 0,37€ (installation privée) à cause de l'entretient de l'installation et du coût d'usinage de transport des pièces de rechange. Les éoliennes reviennent moins cher à 0,08€ sur terre et 0,22€ en mer. Le nucléaire (des turbines chauffées à 2000°C avec de l'uranium usiné « le gâteau de pâte jaune ») est à 0,05€. La palme de la production d'électricité la moins chère revient au barrage hydraulique qui est de 0,018€ le kW/h (source Cour des comptes et EDF, 2013). L'idée d'un stockage et d'un échange "intelligent" en fonction des besoins (permanents) entre immeubles avec du photovoltaïque dépasse le coût d'un loyer, voire le prix de l'immeuble. Même si les usines en Chine fonctionnent à plein régime, le transport maritime n'est pas photovoltaïque et devra être permanent pour ramener le coût à celui du barrage.

FLUX DES DEPLACEMENTS HUMAINS piéton, collectif (métro, train, bus, avion, car) et individuel (voiture, moto, vélo)
Les flux en question sont les flux des heures de pointe des salariés payés à l'heure de travail qui commencent et finissent tous en même temps et engorgent le trafic à ces moments là. L'investissement financier est réalisé à fluidifier les pics de trafic en augmentant la fréquence des métros et des bus tout en voulant supprimer la voiture individuelle des villes. Au lieu d'assouplir les horaires au travail accompli + qu'à la présence du travailleur, autrement dit : payer la qualité au lieu de la quantité. Mais là, c'est le système hiérarchique du travail qui serait remis en question, c'est-à-dire la légitimité des salaires hiérarchisés. Qui imagine un monde du travail sans mépris ?

LA SURVEILLANCE
La sécurité est l'argument de tout gouvernant : « en échange de ma protection, tu me payes » (sic). Mais se protéger de quoi ? Pour les assurances : des frais d'accident qu'elles vont argumenter pour ne pas payer. Pour la police : de ne pas être tué ni volé. Le problème est que la police arrive toujours après les faits. Mais donne la possibilité aux victimes de se venger avec la Justice. Est-ce une protection ? Mettre des caméras partout dissuadent-elles le viol, le vol ? il suffit d'être un peu + rapide et cagoulé. Tout ça n'avantage que les fournisseurs et producteurs d'équipements et la plus-value aux politiciens financés par les impôts des populations crédules. La police ne protège que les gouvernants et leur politique d'imposition par les lois que la police se charge de faire obéir. La surveillance, ça sert à faire payer les contribuables et non à capturer les violeurs et voleurs (qui sont tous au pouvoir). Des caméras de surveillance à l'Elysée et dans les cabinets des ministres accessibles à tous ?

LA COLLECTE D'INFORMATIONS PERSONNELLES
L'industrie de la consommation ne s'arrêtera pas tant que les salariés se délectent de la consommation à fréquenter les temples des hypermarchés. Les produits sont crus moins cher et il y en a + = on achète + on dépense +. La collecte d'informations personnelles sert à ça : faire acheter encore +. En supprimant l'intimité de sa vie privée qui devient un objet de consommation qui se monnaye en + du service automatisé. L'automation commande la nécessité payée.

La ville automatisée (ou le fantasme du Dieu capitaliste n'a pas quitté les architectes et les urbanistes).
La ville dictature du capitalisme punitif.
Les flux humains de la consommation sous surveillance continue.
La ville automatisée sous surveillance des esclaves au travail.
En fait : la ville globalisée d'humains robotisés sans vie privée commandés par des machines.
Ou les nouvelles prisons généralisées à toutes les populations non-criminelles de la planète.

L'avenir des « smartcities » ? des ghettos peuplés d'esprits robotisés, dépressifs et égarés (l'escroquerie et la croyance du futur meilleur). encore ?

 

4.
L'AGONIE

Comment se fait-il ? que j'ai ce sentiment fondamental et persistant que la musique agonise. Que l'originalité des arts pleure sa disparition. Que l'art est (bien) mort. Qu'avons-nous fait pour vivre ça ? (je sais : la banalisation de la haine de l'autre). Ou, est-ce moi qui meure ? ma volonté créatrice. ma raison de vivre. Ça, accompagné d'une honte tellement profonde d'être humain. La honte d'être humain parmi les humains. La bête sociale a eu raison du musicien : le lieur meure. ah ah. La corruption est intraitable, inguérissable.

ensemble

A l'opposé du pouvoir policier, il y a les artistes. Leur rôle est contraire à celui de la police de faire obéir par la force : l'art sert à désobéir par la tendresse. Le mâle vulgaire violent costumé affirmera que les artistes sont des femmelettes. L'artiste en effet ne tue pas, ne méprise et n'humilie pas l'autre, il l'invite à vivre son art. quand les arts sont expulsés de cet équilibre, c'est l'intelligence des sociétés humaines qui est menacée : le sens fondamental à vivre ensemble.

la honte

La honte profonde d'être humain, ne ma lâche pas. Les ravages de la croyance. Les ravages de l'esclavage. Les ravages des sociétés occidentales esclavagistes. Les esclaves qui volontairement se donnent à la soumission se croyant libre, au travail obligatoire se croyant libre, et créant une police vulgaire violente souveraine et assassine. Le mensonge social est tellement profond et inutile qu'il détruit les liens essentiels qui nous unissent : le sens même d'être ensemble.

la souffrance volontaire

Vivre à peiner les autres ? est-ce la preuve de son pouvoir ? non, la preuve de sa faiblesse qui venge sa peine au lieu de la guérir. Comment un corps si frêle peut-il emmagasiner tant de violence ? Rien que le déversement de cette violence sans coup ni blessure est insoutenable. L'institution de la violence n'est pas la preuve de son pouvoir, mais celle de sa terreur. Mais j'y pense ! il y a encore beaucoup d'esclaves (celles et ceux qui s'obligent au travail pénible, pour vivre une vie fade : disposer son esprit à l'humiliation) qui croient encore et toujours que les « criminels » existent AVANT les lois ! Le crime est au pouvoir. Et le pouvoir désigne ses ennemis susceptibles de le détrôner. Pour ça il inscrit des lois. L'inscription (à durée de vie + longue que la parole) pour éterniser son pouvoir. Les sociétés humaines donnent aux humains la possibilité d'oublier qu'ils sont des êtres humains de se distinguer par ce qu'ils représentent au lieu de ce qu'ils sont réellement : des êtres. La masse d'êtres humains qui croient savoir est trop importante. Comme le taux d'agressivité que chacun et chacune retient. La culture institutionnelle administrative de l'agressivité, ça tue. Quand on veut provoquer l'agressivité maximale d'un chien (d'un humain), pour tuer, on le martyrise : mal nourri (dégoûtant et insuffisant pour ne pas être repu et envoyer tout balader : désobéir avec le rire) on l'humilie quotidiennement (torture). La culture de la haine prête à l'attaque des boucs émissaires qui mettent en spectacle leur indignation, les faux ennemis du pouvoir pour le spectacle quotidien de la violence. les vrais ennemis sont juste en dessous : le peuple porteur. L'attaque soulage, uniquement pendant l'assaut, l'humiliation, elle, revient à chaque fois au repos.

La violence de la frustration CREE le danger de la domination.

Et tout ça pour quoi ? on se persuade dans sa frustration de la survie de l'espèce, se faisant croire que des êtres humains sont contre la survie de l'espèce humaine, n'est qu'un prétexte à l'agression. J'ai tellement honte d'être humain parmi les humains.

 

3.
Les Avaaziennes et les Avaaziens

Avaaz et autres organisations pétitionnaires représentent la morale chrétienne du monde occidental conquérant. Avaaz représente la bonne conscience du Blanc conquérant mondialisant sa morale. Une organisation agitatrice de foules pour le spectacle de fausses indignations (derrière son écran). Car, les Avaaziennes et les Avaaziens ne cherchent pas à comprendre le sens des réalités locales : ils condamnent en tant que moralisateurs (inquisiteurs) ce qu'ils se figurent convaincus de ce qui est Mal et Bien. La notion de Mal et Bien est une notion chrétienne particulière à la culture occidentale que les autres ne comprennent pas. En d'autres termes : Avaaz participe à la domination du monde des Blancs propageant l'idéologie de l'Occident par l'indignation morale. Une autre forme de colonisation. encore.

 

2.
vengeance pillage et trahison

A. Je t'ai ouvert ma porte et tu me trahis. Avec ce que tu as fait : tu pilles, tu méprises, tu banalises (dépersonnalisant ma création dans la médiocrité et l'insignifiance) la musique originale que je m'efforce de créer et tu me tues (l'image de moi mort). Tu as fait un film où tu montres ton hostilité ignorée enfouie et masquée, envers le personnage de ma musique : « le Myster Shadow-Sky est une insignifiance  ». En même temps ce film te désavantage : il est lui-même insignifiant (sans sens) et ennuyeux (il ne dit rien). Il est temps d'extraire la bête ou, viens plutôt me tuer en vrai.

B. Il est difficilement acceptable pour moi que tu nommes ton film Le centre de la bombe qui n'a rien à voir avec ce que porte Le centre de la bombe qui représente une trentaine d'années de travail d'élaboration d'une musique différente : de repenser et pratiquer la musique comme activité audible des comportements de l'humanité et de la compréhension de celle-ci. Tu t'appropries les choses faites, sans vouloir savoir ce qu'elles sont, comment elles sont et pourquoi elles sont là maintenant. C'est un procédé curieux que je ressens comme une trahison : tu pilles, tu digères et tu ponds. Quel est le sens, la réelle motivation de ce film ? m'assassiner ? Tu as assimilé mon travail et tu le banalises diluant le sens par l'insignifiance : c'est une destruction de tout ce que porte ma musique. Tu t'empares de mes 35 ans de créations musicales - formant une autre et nouvelle façon de penser et faire la musique si difficile à ce que ça soit visible, remarqué, reconnaissable, compris ; et qui pour l'instant ne l'est pas - que ta digestion réduit à une bande-son. M'afflige. Je ne peux pas dans l'état cautionner ce film. Ni à ce que tu t'empares de ce titre. Je t'ai ouvert ma porte et tu as piétiné tout, sans regarder, sans considérer, ni respecter. Convaincu de ta bonne intention de me rendre homage.

 

1.
Amalgame patriotique ou « l'empire n'a jamais tort » (sic)

L'acte d'un meurtre contre la liberté d'expression (que les politiques dénigrent, voire criminalisent, puisque c'est eux qui sont croqués) visant et assassinant des personnalités artistiques de la raillerie politique et religieuse (le pouvoir où l'imbécilité est la + dangereuse) génère une action de solidarité nationale (patriotique ?) prônant une démocratie inexistante et un slogan journellement bafoué comme étant les « valeurs de la République ». « Liberté, égalité, fraternité » renait de ses cendres dans la protestation silencieuse de chacun et chacune. Pourtant au proche Orient cet état de guerre assassine est permanent et tue quotidiennement les gens désarmés, provoqués par nos empires qui doivent être intouchables. Qui fabrique et vend les armes de guerre et provoque les guerres pour les vendre ? nous « superpuissance » (sic). L'hypocrisie ou l'idiotie sont à leur comble, jusqu'à la politique de répression des gouvernants : hier, la police armée brutalise des manifestants pacifiques et tue un de ses concitoyens et est innocentée, aujourd'hui, elle est tuée et prône sa nécessité pour la protection de ses concitoyens. C'est vrai, tout le monde sait que « l'agression protège » (sic), alors, plus de répression ? Même les hackers parlent de vengeance ! Est-ce le début de l'enrôlement militaire volontaire pour la guerre ? Ou une ouverture dans l'esprit de la raillerie de celles et ceux sans arme, assassinés par des soldats de la foi : les lâches à ridiculiser ? à humilier, en fait pour continuer l'agression de la guerre. La guerre est toujours la guerre des lâches : elle assassine toujours les gens désarmés. La police est armée. La chose positive ? c'est que les politiques qui voulaient se faire élire président en diabolisant les artistes « qui menacent l'ordre social » (sic) sont maintenant désarmés et retournent leur veste (un court instant). Moi artiste, on ne peut plus m'arrêter ? on est tous Charlie ? Que nenni ! Ce sont nos empires qui sont responsables de cette violence meurtrière et non les boucs émissaires de la frustration sociale cultivée industrialisée de nos sociétés répressives et agressives.

Quand la jeunesse et les artistes quittent un pays et les étrangers interdits d'y entrer, c'est à ce moment qu'il faut se demander si le régime politique est favorable ou pas à la tolérance de l'intelligence et s'il donne la place à tout le monde ou pas. La violence du monde du travail de nos sociétés occidentales et de la propriété n'est certainement pas ouverte à l'épanouissement de l'intelligence, mais à : « ce que j'ai, et toi pas », c'est-à-dire : l'hostilité. Avec cette institution hiérarchique de l'hostilité (le gouvernement de la bêtise), on se dégoûte ensuite des drames, de ses conséquences dramatiques. En France, la jeunesse est pourchassée depuis 1968, son dernier gros soulèvement ; les artistes originaux depuis l'instauration de : « la politique culturelle » renforcée en 1981 ; les étrangers (appauvries) depuis que ce pays n'a plus besoin de main-d'oeuvre étrangère, et tous, les « pas riches » depuis l'instauration de la dictature économique en 1973/1967, en préparation depuis le XIXe siècle. Chacun survit dans nos sociétés, car ce sont des « sociétés punitives » (Michel Foucault) à domination économique pour : maintenir les appauvries pauvres, qui est le rôle de la police : de pénaliser (réaliser la peine de la punition). Nous vivons dominés, en danger permanent, non de l'extérieur, mais de l'intérieur. Pourtant, personne ne se remet en cause de ce qu'il provoque quotidiennement comme peines : dans nos empires il n'y a que des innocents assassins innocentés.

Nous vivons bien dans un Etat assassin.

« Terrorisme » (la terre tremble) est le mot magique pour s'autoriser une « agression de droit » légitime (fixée par la loi) : aucune agression n'est justifiable ni légitime. L'agression est l'expression de la haine (et pour laisser exprimer sa haine, il faut être dans une grande peine : c'est pour cela que nos sociétés cultivent la misère). Globaliser la haine (son institutionnalisation planétaire) passe par la Globalisation de la Police, et signifie : suppression totale de la liberté d'expression artistique. C'est-à-dire de l'ouverture d'esprit qui épanouit son intelligence. C'est l'instauration policière de la dictature planétaire au nom du terrorisme mit en scène sur Internet : le réseau libre diabolisé sans frontière (sic). Les gouvernants en réalité ne combattent que la liberté, car avec elle ils ne peuvent plus gouverner. Il n'y a de crime international, que celui des gouvernants. Terrorisme est le mot magique pour faire accepter cette répression. La question qui se pose ensuite est : pourquoi des êtres humains vivent-ils à vouloir soumettre les autres ? Il semble que cela soit la maladie de la vie de l'homme frustré. Ce qui signifie que toute personne désirant gouverner et gouvernant les autres développe cette maladie. La maladie de l'homme frustré. Et la frustration est d'abord : oui ? sexuelle : mesdames et messieurs au travail !

Indignation Profonde :

« Mais moi, je ne suis pas un assassin ! » (sic) Je ne veux pas être un assassin ! pourtant, « je suis né en l'enclos de France, parle sa langue et agit sa culture ». Si le démocrate vote pour un état assassin, la « liberté d'assassiner » de « nos grandes démocraties » (sic) impériales (grandes pour leurs massacres ?), la liberté d'expression de l'assassinat, est-ce dans la liberté de l'égalité de la fraternité ? devise (en vrai) meurtrière du droit administratif de tuer (depuis le Siècle des Lumières) ? Et en hymne « aux armes citoyens » ? quelles armes ? les armes de guerre produites par ce pays riche dans un pays pauvre exploité humilié ? est-ce le sens d'être libre : de pouvoir tuer l'autre ? de profiter de l'autre par la menace (le colonialisme qui n'a jamais cessé) ? « formez vos bataillons » la liberté de tuer l'autre (en groupe, le droit légitime de tuer en groupe) ? Etre libre d'agresser par « l'art de la violence meurtrière » ? (« qu'un sang impur abreuve nos sillons » = que le sang des ennemis nourrisse nos terres labourées = tuez-les tous !), de discriminer exclure ghettoïser marginaliser (de l'Ordre ! la déportation et l'enfermement des pauvres, pour « protéger par la Force » les fortunes volées des riches), d'oppresser, etc.,comme le « libéralisme » qui prône la « liberté de la concurrence » (sic) d'être « libéré du respect, envers les autres » et de leur travail, d'être libre de ruiner ses concurrents pour les faire disparaître, d'être libéré de l'Etat protecteur qui triche dans « l'égalité des chances » de l'assassinat économique (que les avides « winners » Américains [1] ne respectent jamais pour pouvoir toujours gagner les guerres qu'ils provoquent). Est-ce ça, la liberté revendiquée de la « libre expression » occidentale « catholique » (sic) bafouée ? par qui ? Pour être libre, il faut pouvoir ! (pas le pouvoir politique de maîtriser l'autre (du dogme chrétien) qui est le pouvoir de tuer l'autre, détenu « officiellement » uniquement par la police et l'armée) [2] mais qui ne peut pas être libre ? celles et ceux vivant dans la peur de la soumission (islam = soumission aussi ? comme les chrétiens et les juifs) dans la culture de l'indignité qui votent démocrate (droite socialiste). La démocratie ? le mot qui libère l'assassinat. Cet Etat assassin qui me génère une honte tellement profonde d'être humain [3].

 

Notes
[1] Si les Américains sont dominants sur la planète, les Français sont et restent dominants en Afrique. L'armée française est impliquée pratiquement dans tous les massacres africains dont le + indigne, celui des Tutsi au Rwanda en 1994. Un massacre, ce n'est pas spontané : ça se prépare, longtemps à l'avance.
[2] Les gardes suisses du Vatican viennent des premiers mercenaires (soldats avec solde : payé pour tuer) assassins de l'Histoire, employés en masse par la Suisse alors sans armée, à massacrer à l'arbalète (l'arme des lâches) ses envahisseurs (les longues lances regroupées c'est eux). C'est la naissance de la guerre massacre. La guerre-massacre avec la volonté d'aucun (sur)vivant du camp adverse, date de cette période : la Renaissance (sic). Le passage de la chevalerie (la dignité ?) à l'infanterie (la lâcheté des enfants -infant = enfant- en première ligne). Le massacre a remplacé la bataille et l'exaltation de la haine a remplacé le sport (de combat). Chacun s'évertue à oublier que : le massacre ne règle jamais un différend, il l'empire.
[3] La décision de l'assassinat sans procès, ni débat, ni explications, des assassins des figures Cabu, Wolinski et Charb a été décidée à huit clos par le président de la République et ses 3 ministres : le 1er, celui de l'Intérieur (la police) et celle de la Justice (la police) et réalisé par la police. Démocratie ?
Ça ressemble à une suppression de témoins...

 

 

Décembre 2014
6.
Automatiser la punition : le rêve de l'Administration impôsante, pourtant...

Automatiser la punition est le moyen le + lâche pour instaurer une dictature irresponsable dans une société qui cherche à se décharger de ses responsabilités. La machine qui nuit aux autres : « c'est pas moi ! » (sic). Accuser la machine d'injustice et : « qu'on n’y peut rien » est la volonté d'automatiser l'Administration de l'Etat. Cette automation supprime petit à petit (bien sûr) les fonctionnaires (sauf la police, à moins de créer des robots soldats dont l'armée rêve depuis la Première Guerre mondiale). C'est pourtant ce qui arrive depuis l'utilisation de l'ordinateur pour imposer les citoyens de payer. Le calcul automatique de ce que tu dois payer évalué par le programme de la machine. Aujourd'hui, les « radars automatiques » qui punissent (sic) quantitativement hors de tout contexte de conduite, ou les "prélèvements automatiques" du péage de factures, les « impôts en ligne », sont les automations les + visibles, les + injustes et les + frauduleuses. Le mauvais prétexte de la « sécurité » et de faire « des économies » automatiques pour entretenir des gouvernants économiques et politiques.

Automatiser la punition crée une société de lâches.
Responsabiliser la machine du jugement impartial qui tombe toujours en panne crée une société de lâches.

 

5.
ILS ONT OSÉ ! #2

24 décembre 2014 : le décret de l'article 20 « décret d’application de l’article 20 de la loi de programmation militaire »

Le 24 décembre 2014, le pouvoir français vote le décret n° 2014-1576 qui l'autorise à l'espionnage des particuliers, de n'importe quel consommateur en France pour les comptes de l'armée, de la police et du ministère des Finances. Le premier ministre français au pouvoir instaure : « l'accès administratif aux données de connexion ». S'autorise l'accès aux données privées des consommateurs de téléphonie et d'Internet. Pourtant la CNIL révèle que déjà « 30 000 demandes sont formulées par an » par la police, un peu + d'une demande toutes les heures. L'opération d'extraction de l'information n'est effectuée qu'en fin de procédure par les opérateurs de communications électroniques, les fournisseurs d’accès à internet et les hébergeurs eux-mêmes, pour le ministère de l'Intérieur, de la Défense et des Finances, sans que l'opérateur ne connaisse ni la provenance ni le motif. Ces perquisitions sont-elles accompagnées des forces de police et des forces armées pour soumettre les opérateurs à obéir ? non : le gouvernement paye le service avec l'argent des contribuables. Un commissaire me révèle que la police ne peut pas traquer les gros trafiquants meurtriers, car il n'a aucun moyen de payer l'opérateur de téléphone pour le traquage (qui reste la décision du préfet et du ministre). Donc les opérateurs doublement payés (clients + contribuables à travers les ministères ordonnateurs) sont complices du viol des données privées de leurs clients qui ne le savent pas. Ce décret ne donne aucun outil informatique de traquage, il autorise l'armée, la police et le ministère des Finances sous l'autorité du premier ministre à consulter les données privées que lui fournit l'opérateur : sans jugement ni mandat : un pouvoir de violation, le pouvoir d'une dictature pas d'une démocratie. Le gouvernement paye-t-il tous les 4 opérateurs principaux : Orange (ancien service public), Bouygues, SFR et Free ? Et + : les professionnels et les fonctionnaires n'utilisent pas les opérateurs grand public. Et les opérateurs et fournisseurs d'accès étrangers, sont-ils corruptibles ? alors à quoi ça sert vraiment ? Le décret de l'article 20 : un coup politique qui dévoile les intentions du gouvernement d'assouvir la population à un régime autoritaire (qui ordonne à l'obéissance) pour ne pas dire dictature ? prévoyant de l'appauvrissement soudain des populations qui risquent de se soulever ? Et le gouvernement de se préparer à tourner cette révolte en guerre civile s'autorisant et à justifier l'assassinat et la déportation « des éléments terroristes » qui n'obéissent pas au commandement de payer ? (a déjà pris le chemin de cette autorité au vu des massacres permanents des résistants) ainsi que concurrencer le Big Brother américain qui espionne tout, « y compris » le réseau français du renseignement ? et assouvir l'ivresse du pouvoir et l'ambition de carrière de pouvoir des politiques ? Les prétendus « terroristes » ne sont que le prétexte à l'instauration nationale de la violence (pour ne pas dire de la terreur) ; et s'ils existent (mais ils n'existent pas, que la création de la nécessité de ceux qui les pourchassent), qui sont idiots pour révéler ses projets et leur localisation sur Internet et via un téléphone portable à travers un opérateur français ? Notons qu'il n'y a que 3 médias français qui rapportent le méfait, dont une professeure de droit de la Sorbonne.

 

Sources :
Journal Officiel
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029958091&dateTexte&categorieLien=id
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029958091
Commentaire de la CNIL
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=D504ED0A4ADCC86B72E434D66552C30C.tpdjo04v_1&dateTexte=?cidTexte=JORFTEXT000029959443&categorieLien=cid
Roseline Letteron
http://www.contrepoints.org/2014/12/28/192737-lacces-des-services-de-renseignement-aux-donnees-de-connexion-big-brother-a-la-francaise
http://libertescheries.blogspot.fr
Fabrice Epelboin et Michel Nesterenko
http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-profite-fetes-pour-etendre-drastiquement-surveillance-internautes-francais-fabrice-epelboin-et-michel-nesterenko-1927709.html
Guerric Poncet
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/le-cadeau-de-noel-du-gouvernement-aux-internautes-la-surveillance-26-12-2014-1892495_506.php

 

4.
ILS ONT OSÉ !

Le gouvernement (socialiste) français au pouvoir (ou par un jeu stratégique de ses collègues ennemis de droite dans l'hémicycle) a autorisé l'interdiction d'accès à un site suédois : la baie du pirate qui liste des torrents (fichiers d'échange entre personnes privées). C'est la chasse aux sorcières (les boucs émissaires déjà coupables) que le gouvernement condamnait quand la Chine ou l'ex Tunisie (des pays aux régimes politiques durs pour ne pas dire des dictatures) faisait la même chose. La France donc devient une dictature confirmée. (Nous parlerons aussi des permissions et des punitions automatisées de l'Administration). La bêtise de cette décision réside d'abord qu'une telle interdiction peut être facilement contournée par l'architecture même ouverte du réseau Internet et ensuite montre l'état d'esprit obtus des gouvernants qui agissent contre ses contribuables en réactualisant la prohibition. Pourtant :

CE QUI SE JOUE ICI, C'EST L'ACCES LIBRE A LA CULTURE
avant on échangeait des cassettes et des livres de la main à la main sans être considéré comme des terroristes.

Interdire l'accès et obliger le péage pour l'accès à la culture condamne les pauvres à l'ignorance, maintient les quelques riches dans leur richesse (et leur mépris) et les pauvres dans leur pauvreté, et tout le monde dans la bêtise. Je suis compositeur et mes oeuvres sont d'accès gratuit depuis + de 17 ans sur le site du centrebombe.org. Le gouvernement va-t-il autoriser l'interdiction d'accès au site de la SACEM qui vole aux auteurs leurs droits et instaure la terreur avec Hadopi du gouvernement complice que les contribuables payent à hauteur de 10 millions d'euros/an pour être punis ? Ça non, puisque ça génère l'argent et les influences dont les gouvernants sont en partie bénéficiaires.

Oui, les gouvernants sont en train de montrer qu'ils ne servent plus à rien. Qu'à enquiquiner les contribuables (comme vouloir interdire les feux dans la cheminée, sic). Ou d'autres, dont l'agressivité dépasse leur ambition à soutenir le meurtre de ses électeurs par sa police. Pour qu'un gouvernement en arrive là, c'est qu'un gouvernement n'a plus grand-chose à gouverner. Qu'à se faire payer sa rente par les impôts.

 

3.
Pourquoi j'ai dit publiquement : "je hais la police" ?

Les policiers sont des gens avec un petit pouvoir, un petit salaire, et un uniforme. Leurs vies sont misérables, et le travail de la police est de rendre la vie des autres misérable (pénible), pareil à leur propre vie. Quand tu es attrapé à désobéir à la loi (toujours hors contexte pour être une loi) ou seulement d'être accusé. Obéissance, est la première qualité d'un policier (et d'un soldat). Les policiers agissent toujours en groupes, seuls ce sont des lâches, comme les voyous. Leurs uniformes leur donnent la permission de tuer les gens. Les policiers sont des gens qui sont payés pour terroriser les gens : des civils non armés en particulier. Être un policier lui fait penser : « il n'y a pas de limite à mon pouvoir par la violence pour faire obéir les autres » : « je peux tuer des gens sans être puni » = mettre en prison avec d'autres assassins et tueurs (sans uniforme de policier, mais en pyjama de prisonnier). L'uniforme protège de la criminalité et de la prison. La police et l'armée soutiennent l'état social de domination (= la dictature politique violente) : en mettant les gens constamment en danger. Les policiers sont payés pour terroriser les gens, c'est pourquoi leurs vies sont misérables. Est-ce assez clair maintenant ?

Michel Foucault nous dit en 2 minutes : à quoi sert la police ? à quoi sert un juge ? (document INA du 25 avril 1977) [1.85Mo mp3]

 

2.
Même les programmes informatiques sont infestés par la terreur et alimentent la terreur :

« Rester protégé (sic)
Assurez-vous que l'installation de Plash Flayer est Sécurisée (avec majuscule, sic) et à jour. Il suffit de sélectionner “Autoriser LÀ dobe à installer les mises à jour” durant la phase d'installation ou de choisir cette option à tout moment dans le panneau de contrôle de Plash Flayer. », ou comment banaliser un viol permanent. Qui automatiquement se vend.

 

1.
Lettre au compositeur chinois Xiaofu Zhang (français/English .txt)

 

 

Novembre 2014
1.
Lettre à la défenseure des droits de la Haute-Garonne (.txt)

 

 

Octobre 2014
4.
La police assassine complice du gouvernement parasitaire meurtrier à l'air innocent

Nuit du 25 au 26 octobre 2014 : assassinat volontaire à la grenade du jeune homme de 21 ans Rémi Fraisse par la police (gens d'armes) armée par le gouvernement. Résistant à un projet idiot des pouvoirs publics : un barrage (à Sivens) pour noyer et détruire une forêt.

Au XXIe siècle, la police armée en « robocop » attaque et blesse toujours et encore des êtres humains en résistance légitime, démontre un pouvoir illégitime qui gouverne par la force dans le désaccord avec les populations. Comment une police armée en « robotcop » ne peut pas être meurtrière ?

La police protège-t-elle les gens ? non jamais, elle existe pour les tuer les gens, s'il se soulèvent (restez couché)

S'il y a des gouvernés, c'est qu'il y a des gouvernants. Si la police amende, arrête, blesse et tue les gouvernés, c'est que la police protège les gouvernants contre les gouvernés, au lieu de protéger les gens contre les abus de pouvoir. Dans ce jeu, il n'y a que gouvernants et gouvernés, personne d'autre. Si la police protège les gouvernants, c'est que les gouvernants redoutent les gouvernés. Si les gouvernants redoutent les gouvernés, c'est que les gouvernants redoutent leur soulèvement. Si les gouvernants redoutent leur soulèvement, c'est que les gouvernants usurpent leur gouvernance sachant qu'elle est illégitime. La police est donc aussi illégitime et complice des malversations des gouvernants, bien qu'elle soit constituée de gouvernés. Armée, elle provoque le meurtre, sans être condamnée. Car ici, le condamnant ne peut pas être condamné, même s'il tue. Les populations ont-elles besoin d'une police pour empêcher les abus de pouvoir des gouvernants ? Non. Pour que l'hostilité cultivée disparaisse, il faut qu'il n'y est ni gouvernés ni gouvernants. 75% des populations le supporteront. Pour éviter les assassinats, les massacres et la violence : « j'vais te niquer ta sale gueule, enculé » (sic), la police doit être désarmée. On attend qu'elle dépose les armes assassines depuis le XVIIIe siècle, date de sa création : au siècle des Lumières (lumières ?).
Nous avons remarqué dans les manifestations : la police utilise des bombes insecticides sur les manifestants, montre l'opinion forgée des policiers agresseurs : « faut détruire ces enculés d'cafards » (sic).

 

3.
Encore aujourd'hui, la publicité utilise la provocation de la morale pour se faire remarquer

Les exemples de la publicité provocante (dont l'unique intérêt est que le consommateur la remarque, en parle et achète) montrent le règne de l'intolérance risible quant à ne pas pouvoir rire de ce qu'on considère comme grave et tragique qui est l'objet même de la provocation : les symboles de la morale provoqués qui font marcher le commerce. Ou le règne de l'hypocrisie qui s'interdit, se censure de comprendre la réalité de ce que l'humain socialisé et conditionné est et agi. Acheté par le commérage. La morale n'a jamais été ce qui gouverne le monde, mais une opinion à manipuler. Exemples :

Le crime de la morale de publicités provocantes qui choquent encore les moeurs du XXIe siècle (rédaction anonyme dans un média Internet dominant)

«
La palme du mauvais goût pour Zara ? La marque de prêt-à-porter a dû retirer de la vente un tee-shirt qui a provoqué la colère des internautes, notamment sur Twitter. La raison ? Cette marinière pour enfants était affublée d’une énorme étoile jaune. Un symbole qui n’était pas sans rappeler les uniformes portés par les Juifs dans les camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. Devant le tollé provoqué par le vêtement, Zara s’est très vite excusé, expliquant que le design était « inspiré par l’étoile du shérif dans les films de western ».

Veet, la marque de produits épilatoires, pensait bien faire en lançant une campagne sur le web intitulée « mon minou tout doux ». L’objectif ? S’adresser aux femmes en vantant les vertus séductrices de l’épilation intégrale. Le problème ? La vidéo représentait un monde enfantin, avec pour acteurs de mignons chatons plongés dans un décor rose bonbon. Cela s’avère plus qu’ambigu…

La marque Kiabi s'est attiré les foudres de certains internautes pour avoir mis en vente deux déguisements intitulés « zoulou ». Tunique zébrée, perruque afro garnie d'un os… tout y est. Et le texte qui accompagne les photos est explicite : « La préhistoire est une époque lointaine, mais, si vous aimez l'ambiance décalée, ce déguisement zoulou est fait pour vous ».

La marque de vêtements Desigual fait scandale en Espagne. A l’occasion de la fête des Mères le 25 mai prochain, l’entreprise a décidé de mettre en ligne une campagne-choc. On y voit le top model Isabel Canete s’amuser devant son miroir. La femme place un coussin sous sa robe bariolée pour se donner un ventre rond. Mais le spot prend une autre tournure quand elle sort une aiguille pour piquer des préservatifs encore emballés. Le slogan qui suit ? “Feliz Dia de la Madre !” (Joyeuse fête des Mères !), accompagné d’un “Desigual, la vida es chula !” (Desigual, la vie est cool !) et d’un “Tú decides !” (C’est toi qui décides !).

S'il s'agissait d'un hommage, c’est vraiment raté ! La marque américaine Urban Outfitter est sous le feu des critiques pour avoir commercialisé en ligne un sweat-shirt faussement tâché de sang portant l'inscription « Kent State University ». Or dans les années 70, cette université a été le théâtre d'une fusillade, la garde nationale faisant feu sur des étudiants manifestant contre la politique de Richard Nixon. Quatre jeunes Américains avaient été tués et neuf autres blessés.

Oups… C'est ce qui s'appelle se prendre les pieds dans le tapis. La compagnie aérienne américaine Delta Airlines a voulu, hier, exprimer sa joie concernant la victoire des Etats-Unis contre le Ghana. Sur le photomontage qu'elle a tweeté, on voit la statue de la Liberté sur l'image de gauche, flanqué du chiffre 2, symbolisant le nombre de buts marqués par les Américains. Et sur l'image de droite, une girafe en pleine savane, avec le chiffre 1, censée représenter le Ghana. Manque de chance, cet animal ne vit pas à l'état sauvage dans ce pays.
»

Pour la campagne publicitaire de la clinique du Parc, ma dyslexie et mon esprit de la provocation m'a fait lire ceci : « Ici... c'est vous que nous saignons » au lieu de : « Ici... c'est vous que nous soignons ». Saigner au lieu de soigner me parut + approprié concernant la clinique ou la médecine commerciale qui se fait payer + que de se soucier de soigner si on ne peut pas payer. La médecine à péage qui laisse souffrir et mourir celles et ceux sans argent ne choque personne.

Il manque dans cette liste publiée anonymement sur Internet une marque de vêtement qui produisit un teeshirt représentant un vagin menstruel. Et un nombre inconsidéré d'initiatives locales non rapportées par la presse mondialisée ou les buzz Internet des réseaux sociaux : espaces privilégiés du commérage. La publicité croit pour sa bonne conscience faire évoluer les moeurs en provocant la morale qu'en fait elle renforce pour vendre son produit aux clients frustrés. La vente reste le bénéfice unique de la publicité.

 

2.
Les métissœurs

Ma famille n'est pas sédentaire. Elle n'est pas nomade non plus. Elle se déplace de génération en génération, laissant chaque génération dans un pays différent. Mes lignées familiales parcourent le monde changeant de nom par mariage et intégration nationale. J'ai continué cette disposition en me mariant avec mon épouse brésilienne d'une mère italienne et d'un père amérindien d'Amazonie. Ma fille est Américaine née à Miami. Je suis revenu en France expulsé des Etats-Unis sans raison [1]. Etre issu d'une famille dans la mouvance avec des membres sédentaires dont les liens sont impossibles à maintenir dû à l'éloignement historique, géographique et culturel est une situation typique inconnue et humaine que je viens de comprendre maintenant à 53 ans. Ma famille perpétue l'espèce humaine par métissage : son rôle, sa prédestination ? En quoi une filiation accomplit une tâche, n'est pas flagrant. Mais le mélange anonyme fait équilibre à l'identité clanique. Je ne connais que ma famille européenne jusqu'en Grèce d'un côté et de l'autre reste incertain entre l'Allemagne et l'Autriche, voire la Russie en passant par la Pologne. J'ai des cousins en Angleterre vus une fois. Aussi en Australie : pas vu. Plus loin dans l'espace et le temps, il est impossible de savoir : prouve l'errance des liens. Si il était possible de rassembler ma famille, elle parlerait toutes langues autour de la même table (qui culturellement ne pourrait pas être qu'une table). Cette entreprise est impossible, nous sommes tous étrangers dans la famille, inconnus les uns des autres. Nous formons à désunir les clans, à rafraîchir la descendance, à diversifier l'apparence, l'appartenance et les comportements des cultures. Etre et cultiver le sens de l'autonomie et de l'indépendance qui renforcent l'habilité et la résistance à vivre. Une famille confinée, est-ce une famille qui périt tout en croyant le contraire ? Possible et non, survivre l'humanité ne se situe pas dans l'accumulation des mêmes, mais dans la dissémination des différences. Où ensemble, elles cohabitent. Oui, ma famille est de passage, laissant chaque génération dans un pays différent. Nous n'avons pas de nom : pas besoin. Où celui qu'on porte ne correspond pas à ce qu'on est. Ou rien qu'un certain temps.

La France est un pays raciste comme tous les empires où les clans étrangers se forment pour redouter l'étranger, le bon mauvais prétexte pour lui faire la guerre, contre lui. Je porte la marque culturelle du Français sans attachement. Tous les Français qui se prétendent ne sont pas français, ils s'attachent à la marque patriotique pour ne faire que la guerre. A l'intérieur du territoire nationalisé par une seule langue obligatoire existent un grand nombre de minorités claniques nomades et sédentaires qui protègent leur autonomie et leur identité et leurs habitudes contre l'avidité de la nationalisation empirique malade de la globalisation uniformisante par une théorie idéologique idéalisée réalisée hors contexte : éducation, armée, travail obligatoire, obéissance, punition, etc. Une Nation patriote est un faux clan forcé auquel on s'attache et on s'identifie par manque d'identité : c'est le procédé de l'intégration, d'être digéré dans une identité qui n'en est pas une, mais qui s'évertue à l'être : la différence est digérée pour devenir une similarité. Rôle aussi des religions instituées. Les cultures politiques nationales et religieuses sont des cultures artificielles. Car elles basent leur culture sur la morale : un ensemble de règles imposées hors contexte qui impose une domination. Seulement, le dessein majeur d'un empire nationalisant est + que l'assimilation du différent en même : c'est aussi l'invasion agressive par la guerre par la faiblesse de la puissance qui force à assimiler tous les autres qui ne le désirent pas : « je suis différent de toi : je dois te haïr pour te battre » (sic) : la culture nationale est la culture de la haine. La haine de vivre rien se transforme dans la violence envers l'autre : l'autre inconnu qui est membre de ta famille.

Note
[1] ou d'accepter l'inacceptable fragilité de rester 2 ans dans l'illégalité sans pouvoir sortir du pays sans papier en attendant sa carte verte de séjour pour ne plus être expulsable, dit-on. Dans les empires nationalisés, la politique d'immigration est répressive, cela pour marquer sa domination en tant que prédateur bouffeur avide et dangereux. Etats-Unis, France, Angleterre sont les pires suivit par les autres Canada, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne, Portugal, Japon, Chine, etc., enrichis par les pillages des conquêtes. Une nation pour se prétendre comme telle ne peut être que constituée d'étrangers assimilés artificiellement dans une culture prise comme une autre, mais dominante par son agressivité et sa violence visible ou pas. Et les cibles sont toujours les minorités à forte identité culturelle (qui se distinguent des autres).

 

1.
l'Humanité Télévisualisée : HT = ache tée
En 2014, il n'y a toujours que 1 % de foyers sans télévision : ce n'est pas possible !

Ce n'est pas possible ! En France il n'y a que 1 seul petit % des foyers qui n'ont pas de télévision ! Tous les autres sont toujours vissés quotidiennement à recevoir l'injonction de la propagande par la culture de sa bêtise qui ne se fatigue toujours pas depuis tant d'années. 1/2 siècle d'abrutissement. Et rapporte presque 3 milliards d'€ en + au gouvernement (privatisé : qui ne récolte pas pour les autres mais pour soi. Source Trésor public : ~ 20 millions de foyers payent 136€/an de redevance). C'est à ça qu'on voit que le peuple ne souhaite pas se retirer de son esclavage qu'il chérit. Où peuple et esclave en politique sont synonymes. 99 % des esclaves disant « qu'est-ce que je vais faire, si on ne me dit pas quoi faire ? » (sic) terrorise + que la destruction d'un immeuble qui est l'opportunité de réaliser un grand spectacle catastrophe pour les esclaves gentils gentiment terrorisés pour se recueillir à la mémoire des victimes innocentes tuées par des terroristes invisibles. 99 % des foyers en France ont encore la télévision, instrument majeur de la croyance. Cultivant leurs croyances inculquées et leurs illusions de confort entretenues : « c'est ailleurs que ça se passe mal, pas ici » (sic). La télévision reste pour 99 % des foyers en France (le divertissement) l'activité hors travail majeure. Ce qui permet de comprendre pourquoi les concerts de musiques, non liées à la propagande commerciale des chaînes de télévision, ne sont pas fréquentés. Est un état de fait de l'humanité télévisualisée. Qu'est-ce qu'un être bêtifié peut comprendre et jouir de la musique ? de la vie ? Il n'est pas conditionné pour vivre, mais pour subir.

 

 

Septembre 2014
2.
18 septembre 2014 : les députés ont voté la censure du Web français : la France est devenue une dictature affichée

Qui ne consistera dans la pratique effective qu'à pointer « une liste noire » des sites web « incriminés : terroristes » qui peuvent être fermés sans procédure judiciaire. Mais pour cela, il faut que les serveurs soient sur le territoire. Le 1er ministre ancien ministre de l'Intérieur (de la police, comme le précédent) sait que l'instauration d'une politique répressive envers les populations, le fera élire président en 2017. Il est déjà soutenu par les lobbies financiers pour un futur présidentiable. Ah, vous ne saviez pas ? que : ce ne sont pas les électeurs qui élisent un président. Ni qui que ce soit d'autre. Comment peut-on croire à une démocratie dans une société hautement hiérarchisée et lourdement armée ? C'est une contradiction tellement flagrante ! Comment est-ce possible d'obéir à une politique répressive du péage alors que les politiciens qui l'a réalisent, ne la réalise que pour leurs propres bénéfices et ceux des lobbies qui les soutiennent, contre les populations qui payent. En France, il y a ~ 8 450 000 personnes sur ~ 65 000 000 habitants (~13 %) qui élisent. Ces électeurs s'achètent (indirectement, hypocritement : bien sûr). Le pouvoir qu'a un gouvernement est d'offrir et de s'offrir des avantages : c'est la carotte qui pousse les hommes et les femmes hommisées à réaliser cette carrière, le reste, c'est de la charité (fausse = pléonasme). Pour gagner dans ce jeu, il ne faut que mentir.

 

1.
Le fantasme du Cyborg de "la réalité augmentée" (sic)

Les Américains travailleraient-ils à la formation de la classe des surhommes américains mi-machine mi-humaine pour une domination absolue du Monde ? Des autres de la même espèce mis en robot-esclavage ? En injectant dans la recherche biomécanique des milliards de dollars ? Sachant que les machines tombent toujours en panne, ils sont mal barrés ! Le super pouvoir va rester bloqué ! Bug. Freeze. Ils vont périr l'air con le bras en l'air bloqué ! Les effets spéciaux de leur cinéma fantasmé déteint sur leur conscience bêtifiée et sur leur réalité, ne savent-ils plus faire la différence : le désir de vengeance de l'enfant maltraité se consomme dans le cyborg ? Que les Américains sont infantiles et dangereux, tout le monde le sait, sauf les Américains eux-mêmes. Il n'y a qu'eux pour être surarmé par peur des autres, mais de qui réellement ? Des aliens hostiles terroristes qu'ils se sont inventés ? Croire à un humain-machine est l'apothéose de la création de son handicap (et l'apothéose d'autre chose) : « des béquilles volantes que pour moi et pas pour toi » : la domination du mécano nerd sur le bio idiot. Qui va passer sa vie à se réparer sa machine, rien que pour avancer.

 

 

Août 2014
4.
Voici comment la société à péage transforme « l'être humain » en « client perdant » :

Exemple de lettre type :

« La société conserve la propriété des marchandises jusqu'à leur paiement intégral de la part du client. Le transfert de propriété des produits au client s'effectue au moment du paiement intégral du prix. Toutefois, durant la période s'écoulant de la livraison au transfert de propriété, les risques de pertes, vols ou destruction sont à la charge du client. L'inexécution par le client de ses obligations de paiement, pour quelque cause que ce soit, confère à la société le droit d'exiger la restitution immédiate des marchandises livrées aux frais, risques et périls du client. » société Diomisys.

 

3.
Famine planétaire ?

La dictature économique, du « toujours + » de la « croissance perpétuelle » pour la domination (des riches sur les pauvres) par les ressources nécessaires détenues à payer, précipite les générations futures dans un désastre humanitaire. L'humanité dilapide ces ressources terrestres, elle risque de se trouver + tôt que prévue dans une famine planétaire. Où plutôt, mourir de faim touche de + en + d'êtres humains.

 

Si les gens sont si bien nourris pourquoi sont-ils aussi malades ?

« Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons la pathologie végétale. Nous essayons de maintenir vivantes des plantes qui ne demandent qu'à mourir tellement elles sont malades. Rien à voir avec l'agriculture. L'agriculture c'est cultiver des plantes saines.

On ne mettait pas un pesticide en 1950 sur les blés en Europe, il n'y avait pas un traitement fongique qui était appliqué, maintenant c'est au moins 3, 4 sinon le blé il est pourri avant d'arriver dans le silo. Il y a une énorme différence, mais ça ne se voit pas. On balance les produits. Le blé ? il est bien. Comme on met trop d'azote, il tombe, alors on met des hormones pour raccourcir les tiges. Les blés sont bien plus bas qu'autrefois, de 1m50 ils sont passés à 70cm. Ces hormones font avorter les arbres qu'il y a autour. Autrefois les champs c'était plein de coquelicots, il y avait une biodiversité. La diversité de la flore disparait. Les gens ne le savent pas. Un pays comme les Pays-Bas ont perdu 75% de sa flore, c'est une des flores les plus pauvres de toute la planète. Par l'agriculture intensive.

Avec Lydia on a quitté l'INRA parce que quand on a démontré que les sols mouraient biologiquement, on a demandé de nous taire. On a quitté l'institut, on estime que notre devoir de scientifique est d'alerter le monde agricole. La voie choisie ne permet pas de faire une agriculture pérenne. Il ne peut y avoir d'agriculture pérenne que si on est sur des sols vivants. Le sol abrite 80% de la biomasse vivante (planétaire), tuer 90% du vivant, c'est tuer la source de la vie. C'est les microbes qui nourrissent nos plantes qui font que nos plantes sont saines et nutritives pour nous (mais elles ne le sont plus). Nous vivons la société la + confortable de l'humanité et nos dépenses de Sécurité Sociale augmente de 6% par an. Il y a quand même des questions à se poser. Est-ce que les gens sont si bien nourri que ça ? pour être aussi malades ? (...) Le traitement intensif de l'agriculture a commencé dans les années 70. Nous verrons comment les générations nées et nourries de l'agriculture intensive vont vivre. Pour l'instant personne ne sait.

Le sol est une vraie éponge, le sol est aéré par la faune, le sol des sous-bois est moelleux, le sol labouré est compacté, quand on marche dessus il se tasse. Quand il pleut sur un sol resserré, l'eau ne va pas pouvoir rentrer et puis c'est l'érosion. Mais c'est plus facile d'accuser la pluie d'être responsable des inondations que de dire que c'est le système agricole qui l'a provoqué. Depuis 20 ans il y a beaucoup d'inondations (depuis 3000 ans nous traversons la période la + sèche en Europe) il n'y a jamais eu autant d'inondations ! On a inventé avec la culture intensive les inondations en période sèche ! Les écologistes se demandent à quel moment c'est l'humanité qui va commencer à s'écrouler. Pour le moment en Europe nous avons détruit 90% de notre biodiversité. Est-ce à 95% que ça va lâcher ? On ne sait pas. Ça meurt, ça meurt et les gens attendent. »

Claude et Lydia Bourguignon

 

2.
Pollution spirituelle indécrottable ? lieux de vacances pollués. Qui tue qui ? pas ce qui est cru.

La première menace d'extinction à l'épanouissement de l'humanité Edgar M est d'abord sa bêtise. Elle se manifeste d'abord par le fait de se croire intelligent et de se permettre à nuire aux autres (d'agir pour les autres avec le prétexte de les aider, alors qu'ils ne demandent rien), de sa propre espèce et de celles des autres (les obliger à une situation d'inconfort). Avoir la capacité de détruire, le beau et son sens quel qu'il soit, pour se réjouir dans la laideur, devenant avec l'habitude invisible, inodore, inaudible et tolérable, ne peut rendre que l'existence d'un humain, mesquine : je pense en autres aux états d'esprit des villégiatures intermittentes qui enlaidissent le paysage des côtes et détruisent et la faune et la flore pour ne générer que de la poubelle ou de la culture de l'ordure (des ordres durs) au nom de l'économie touristique. Il n'a fallu que 40 ans pour détruire le littoral de ce pays (anéantir tout espace de liberté : « en vacances on est sensée souffler ») et s'éduquer le peuple d'avides et d'hostiles pour réaliser cette destruction globale. Rendre tout lieu agréable désagréable, même à la visite de passage. Tout l'humain est laid. Le paysage du contexte du Blanc en vacances. Sur toute la Côte d'Azur (French Riviera) et la côte Atlantique, il n'existe que quelques rares lieux (spot confidentiel) supportables au plaisir. Les palaces planqués et autres Miami font partie de la poubelle mondiale du tourisme colonial. Il est rare de rencontrer un petit coin de nature et de sympathie où tout n'est pas interdit, construit, payant et où les humains ne sont pas une menace d'extinction permanente pour soi le reste et les autres.

 

1.
ENCORE ET TOUJOURS

La croyance au sur-homme est tenace ! croire que des machines qui tombent en panne puissent « améliorer » les capacités humaines est un fantasme d'adolescent de super-héros de « comics » de jeunes vieux Américains du monde idiots. Les mêmes qui s'indignent de mise en scène politique d'attaque de minorités comme prétexte nécessaire à sortir l'artillerie de la police américaine du monde des faux surhommes GI Joe et marine qui regrettera d'avoir été impliqué et éclaboussé par le meurtre anonyme en masse, que la guerre autorise à assassiner ses frangins et frangines et ses enfants de la même espèce.

La croyance au surhomme (sic) est tenace ! croire que des machines qui tombent en panne puissent « améliorer » les capacités humaines ou les remplacer est un fantasme d'adolescent de super-héros de « comics » des jeunes vieux Américains idiots du monde américain idiot. Les mêmes qui s'indignent des mises en scène politiques d'attaques de minorités comme prétexte nécessaire à sortir l'artillerie de la police américaine du monde américain « globalisé » à la planète avec ses faux surhommes « GI » (Joe : the Government Issue : la seule issue du gouvernement : la guerre) et le « marine » (sur l'eau) qui regrettera d'avoir été impliqué, éclaboussé et touché par le meurtre anonyme d'humains en masse pour des guerres utiles uniquement pour le commerce des armes et les trafics internationaux de drogues servant à assassiner ses frangins et frangines de la même espèce : lentement par le poison (nourriture narcotique de l'industrie agroalimentaire et pharmaceutique pour animaux maintenant destinée aux humains) ou soudainement (arme de pulvérisation d'humains et du reste). Et l''humain qui ne pense pas, imagine résoudre ses problèmes par la régularisation ! créer encore des lois par son faux représentant dominant (dont il paye son privilège qu'il n'aura jamais) pour pouvoir encore + s'interdire d'agir et s'obliger au travail obligatoire à paye encerclé dans une justice punitive qu'il faut payer de sa vie (à payer ou à être enfermé ou à mourir exécuté). Où toutes les entreprises (petites et grosses), les banques, les administrations nationales avec le gouvernement américain s'imaginent pouvoir gouverner tous les individus de la planète dans « un vaste programme de surveillance (contrôle) des populations » avec des caméras et des logiciels de reconnaissance d'identité (sic). La prochaine étape sera sans doute d'attacher des armes de tir aux caméras pour tuer lâchement les humains à distance (pour ne pas traumatiser « la seule issue du gouvernement ») fonctionnaire planqué derrière des manettes ludiques de jeux vidéo ! Qui se pratique déjà avec les drones. Sans que ça fonctionne pour autant.

 

 

Juillet 2014

le 3

ÇA NE S'ARRETERA PAS ?

Attention : INTOX faux conseils de « hacker repenti »
http://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/cinq-conseils-d-un-hacker-repenti-pour-vous-proteger-de-la-cybercriminalite_635599.html#xtor=AL-79-[article]

Voici le type d'article intox invérifiable par sa source « Hugo, un ancien pirate informatique » puis écrire : « un hacker repenti » d'abord définit le hacker comme un criminel, ce qui n'est pas le cas : un voleur n'est pas un hacker et vice versa. Le hacker ouvre les portes publiques qui sont abusivement fermées dans le réseau, car l'état d'esprit de base du réseau Internet est l'échange libre d'informations qui depuis le début du XXIe siècle est envahi par les marchands qui corrompent en permanence le réseau. Des monopoles commerciaux se sont formés et atteignent et dépassent les limites acceptables de la concurrence : celle de ne plus donner le choix aux usagers. Tout ça pour ne gagner que + d'argent est : l'état d'esprit mesquin de nos sociétés. Le hacker déverrouille ce que les compagnies s'approprient par abus.

La 1ere règle quand on se connecte sur le réseau Internet est : de ne rien avoir à cacher, à dissimuler, mais agir par générosité : le don est gratuit est une lapalissade qui dans l'espace commercial pourtant se paye. Vouloir dissimuler, dans un espace public, revient à favoriser le commerce payant de ce qui est à la base gratuit. Le désir de verrouiller le réseau Internet ne sert qu'à ça.

1. mot de passe : « Choisir des mots de passe compliqués et les changer régulièrement »
Si on n'a rien à cacher, qui suscite l'envie, un mot de passe est obsolète. Et on se moque de ce que peut prendre ou pas un internaute. Si le vol existe, c'est bien par l'instauration de la propriété (des mots de passe et des clés qui font acheter : pour l'accès par péage) ou : le vol ne crée pas la propriété, mais le contraire. J'utilise un mot de passe de 4 lettres depuis les années 90 pour utiliser un email public.

2. « Bien choisir son pare-feu et son antivirus »
Le dessein du titre dissimule « l'obligation » d'acheter un pare-feu et un antivirus. Un antivirus a la capacité de prendre énormément de ressources du processeur, fait ralentir les autres taches et fait « vieillir » + rapidement la machine, ce qui raccourcit la durée de vie d'un ordinateur. Les virus destructeurs des années 90 n'existent plus et la majorité des virus diffusés sur Internet favorisent ceux qui en ont besoin, et les premiers, qui sont-ils ? Eh oui, il faut créer le besoin pour le consommer et payer.

Un OS (système d'exploitation) opère ses entrées et ses sorties réseau. Pas besoin de pare-feu, ni d'antivirus, il suffit de fermer les accès ouverts « par défaut ». Mais bien sûr, la majorité des utilisateurs n'entendent rien à l'informatique (une aubaine pour les escrocs jouant à visage découvert et adulés). Les OS sont conçus de telle manière à ce que l'usager puisse ne rien modifier : jargon, inaccessibilité, le pire est bien sûr l'OS Apple qui ne permet aucune modification et rend invisible les manipulations automatisées du système d'exploitation. Les adorateurs d'Apple sont comme les 3 singes qui ne veulent ni voir, ni entendre, ni sentir. Pourtant Linux existe depuis 1996, est un système d'exploitation libre et gratuit qui défit le commerce et suffit à la grande majorité des utilisateurs (texte et Internet) où il n'y a rien à payer. Pourtant depuis sa naissance l'OS Linux libre et gratuit et configurable selon ses besoins est minoritaire chez les utilisateurs ! Eh oui, autant enrichir Windows et Apple que de créer un réseau libre non-propriétaire !

3. « Installer une clé WPA 2 sur son réseau WiFi »
Encore un conseil d'achat de « sécurité » ! montre que la source de l'article est une intox. Si le  hacker repenti » devient le porte-parole de l'escroquerie commerciale, on se demande qui dans l'affaire est vraiment nuisible ? Ceux qui obligent à l'achat, ou ceux qui ouvrent les accès fermés abusivement ? Le réseau Internet est envahi de personnes mal intentionnées qui ne sont pas les hackeurs, mais les commerciaux qui font croire et mentent quant à la « sécurité » dont il « faut » s'entourer pour favoriser leur enrichissement.

Il faut savoir que « ajouter des fonctions » à son OS ajoute des fonctions (invisibles et indésirables) : c'est-à-dire alourdit le travail de la RAM, du processeur de programmes inutiles qui agissent jusqu'à bloquer la machine. Nettoyer son OS une fois par semaine est indispensable pour expulser les intrus. Tout ce qui est proposé (faussement) gratuitement (sans qu'on le demande) masque une intrusion : toujours. Il suffit de cliquer « non » à chaque fois, ou ne pas aller là où l'on se fait berner. Les vrais sites gratuits sont assez nombreux, mais ne font pas de publicité.

4. « Eteindre sa connexion WiFi le soir »
Qui n'éteint pas sa machine quand elle n'est pas utilisée ?

5. « Scotcher un petit morceau de papier sur sa webcam »
En final de l'article, pour que l'intox passe mieux, soit convaincante : un peu de bricolage ! Pour qu'un produit soit vendable, il faut qu'il soit désirable. Le 1er objet de vente sur Internet (bien que la gratuité d'accès soit là) est la pornographie, ceci grâce à nos sociétés puritaines qui l'ont créé et ont diabolisé la sexualité. Quel est l'intérêt de voir ta tête qui regarde un écran ? aucun.

 

 

Juin 2014
6.
Si commerce (vol) est fait de mon oeuvre après ma mort (en cas de RénoRé), il est certain qu'un google-yahoo s'emparera de mes courriers pour les vendre.

 

5.
Le fantasme d'exotisme du Français « culturel »

Le Français « culturel » a toujours cette malheureuse tendance (depuis plusieurs siècles) à la fois d'être fasciné par (son idée de) l'exotisme (favorisant l'invitation d'artistes géographiquement d'ailleurs, pas d'ici) et à la fois de mépriser ces personnes qui ne lui représentent pas son exotisme idéalisé, qui siège avec insistance dans l'imaginaire collectif du Français mépris et déçu à considérer ces étrangers toujours et encore -non dit et inavoué- de sauvages -Américains y compris- ne réalisant pas son réel fantasme de l'ailleurs : pourtant ils savent tous que : la réalité et le fantasme ne concordent pas.

 

4.
Carambouille en supermarché

L'humanité doit se sentir tellement frustrée, celle qui s'exprime dans l'industrie des féculents (riz, semoules, céréale, etc.) par exemple. Tu as remarqué, en accord avec la grande distribution (supers marchés), quand tu veux cuire du riz, tu te retrouves avec du riz dans des petits sachets en plastique séparés dans la boite ! « Aïe, j'ai pas fait attention dans les rayons » : j'ai pris une boite de riz. A regarder de + près, les boites à sachets sont mises en avant et les boites sans sachet derrière. Le prix est doublé pour des petits sachets en plastique ! Et quand on ne fait pas attention, hop, on se fait prendre. On imagine, par cette (bénigne) escroquerie (une arnaque), de combien le bénéfice des protagonistes s'enfle. Ça reste de la petite rapine de radin, pour toujours gagner + et qui fait partie des petits abus de confiance méprisables de nos sociétés de petites rapines de radins.

 

3.
11 milliards d'euros

encore et toujours : des Jeux pour le peuple

« 11 milliards d'euros de fonds publics brésiliens destinés à l'organisation du Mondial 2014 » (presse à scandale). Nous savons tous : qu'il n'existe pas de pauvreté au Brésil (c'est ironique bien sûr). Les jeux populaires dans l'échelle de valeurs du gouvernement (gouvernant ou gouverné ?), passent avant, les besoins de base des populations : eau potable gratuite, nourriture accessible, logement, énergie : pour tous. Pour endormir la colère de l'assouvissement et des premiers besoins indispensables non respectés, les jeux sont encore aujourd'hui la meilleure arme de guerre de diversion dont le mot divertissement est issu, qui signifie : aller dans une autre direction (que celle crue). Tout comme pour les Lydiens de Lydie il y a plus de 2000 ans qui a donné le mot « ludique » pour signifier : « corrompu », qui aujourd'hui, à changé de sens, pour signifier : « activité libre », « amusement sans conséquence », etc., dans nos sociétés où règne le divertissement de la diversion (ou : l'hypocrisie du mensonge avec la volonté généralisée d'escroquer tous les autres). A part ça, nous ne sommes pas dans un état de guerre (c'est ironique bien sûr).

Brésil *
. population ~ 200 millions
. densité population ~ 24/km²
. pauvreté ~ 21,4 % (2009) ~ 40 millions (Brésiliens.nes vivant, sous le seuil, de pauvreté)
. chômage ~ 6 % (2011) 6% ? 12 millions inscrits (combien de non-inscrits ? non-dénombrable)
[source : Index Mundi http://www.indexmundi.com]

~ 11 milliards d'euros et ~ 40 millions de pauvres au Brésil donnent : 275 € par pauvre
~ 11 milliards d'euros et ~ 160 millions de riches au Brésil donne : 68,75 € par riche
   => les chiffres sont erronées : ils considèrent qu'il y a + de riches que de pauvres.

Logiquement, on se réjouit (on festoie) quand on est repu, mais quand on ne l'est pas : on se divertit pour oublier ses besoins. Football, drogues en trafic**, jeux d'argent, télévision, cinéma de divertissement, musique de divertissement, festivités, festivals, « animations rurales », « animations pédagogiques », éducation des enfants, luxe, etc., tout ce qui entretient l'illusion d'être bien et nécessaire. Y compris les « guerres pacifiques » du sport et des arts entre nations. Le malêtre est nécessaire au commerce : quand on est bien, on a besoin de rien.

rappel :
A. divertissement : on se divertit pour oublier ses besoins, malheurs, problèmes et l'insuportable source de vies misérables
B. réjouissance : on se réjouit après être repu d'un labeur qui nous réalise (donne un sens à sa vie)

Notes
* France
. population ~ 65 millions
. densité population ~ 102/km²
. pauvreté ~ 6,2 % (2004 : pas de sondage + récent ?) ~ 4 millions (Français.ses vivant, sous le seuil, de pauvreté)
. chômage ~ 10,1 % (2004) ~9,3 % (2011) ~ 6,5 millions
  => les chiffres sont erronées : ils considèrent ~ 4% des chômeurs : riches.
  Sachant que le chiffre du chômage n'inclut que le nombre de licenciements dans l'année et non le nombre total des gens sans travail rémunéré.
[source : Index Mundi http://www.indexmundi.com]
** Le trafic international de drogues en masse est initié par les gouvernements français en Indochine (héroïne) et au Maroc (haschisch, résine de cannabis) et anglais en Chine (héroïne) au XIXe siècle. Trafic aujourd'hui dominé par les Américains, vu la richesse de leurs transactions qui leur permet de dominer le monde avec leurs armes. Le trafic international de drogues finance, alimente le trafic d'armes : passage obligé, vu les sommes colossales investies (on imagine ce nombre de divertis -consommateurs toxicomanes qui entretiennent le marché-). Le commerce (illégal ?) international de la mort (drogues + armes) par les nations riches provoque les guerres nécessaires aux ventes : quand les « rebelles » (sic) sont armés : cela signifie qu'il y a eu vente d'armes des pays constructeurs (autour de 30% : Etats-Unis et Russie, autour de 10% : Allemagne et France, autour de 5% : Chine et Angleterre, autour de 2% : Italie, Israël, Suède, Ukraine et le reste 13% des autres pays autour de 1% Arabie Seoudite, Japon, Inde, Corée du Sud, Brésil, Australie, Turquie, Emirats Arabes Unis, et les 5% restant des autres autour de 0%) aux terroristes (recherche du pouvoir par la force et non par la ruse) qui eux-mêmes ont vendu les drogues exclusives du trafic international. Pareil pour tous les pays producteurs : ils s'intéressent à la consommation de leurs produits sur le terrain. Le service après-vente d'un « marché de 113 milliards d'euros par an » s'entretient de vive voix. Mais en quoi détenir un armement semble primordial aux gouvernements des nations ? Les idiots sont convaincus que la possession de la force de destruction la + catastrophique est proportionnelle à leur POUVOIR (234 synonymes contre 4 antonymes). Mais le pouvoir (la mise en danger de l'autre par la domination) n'existe qu'à travers celles et ceux qui supplient (à genoux d'épargner leur vie), en d'autres termes : à celles et ceux qui ont PEUR de souffrir de mourir par résignation : les lâches qui se divertissent (alimentant le commerce de la mort). L'éducation de la peur sert à ça : à supplier (pour donner socle au pouvoir) et former les lâches minoritaires (mais suffisant) qui offrent le pouvoir (par le leurre du vote) à l'élu imposé qui les martyrise avec mépris. Le commerce des armes n'existerait pas sans le trafic international de l'héroïne et de la cocaïne et ses dérivés, et vice versa. C'est pour ça que les gouvernements interdisent la consommation locale (traquée sévèrement par la police) : car la vente internationale d'armes serait anéantie.
[sources : Stockholm International Peace Research Institute http://www.sipri.org, Arms industry http://en.wikipedia.org/wiki/Arms_industry]

 

2.
2 Di'EUX ?

2 abus de monopoles internationaux et non retenus de leur invasion planétaire mercantile :
les nations payent pour leurs venues jusqu'à contourner leurs propres lois, voire les modifier.
Voici 2 noms (que je préfèrerais ignorer) :
(connus de tous, qui payent pour voir leurs spectacles :
des parents otages volontaires et des supporters qui sans ça, s'ennuient) :
. Disney
. FIFA
. D'autres ?
Tous dans le spectacle corrompu du copyright de la propriété exclusive usurpée.

 

1.
La ville de Toulouse* (comme tant d'autres) ne prend pas soin de ses artistes (mais de son image) = au mépris des résidents

Comparons 2 villes de mêmes envergures de pays différents en Europe : Toulouse et Cracovie (que je connais assez).

Quel est à Toulouse le dernier compositeur résident talentueux connu ? Xavier Darasse. Qui connait Xavier Darasse ?
Quel est à Cracovie le dernier compositeur résident talentueux connu ? Krzystof Pendecki. Tout le monde connait Penderecki.
La différence est là.
Quel est à Toulouse le dernier metteur en scène de théâtre résident talentueux connu ? ... ?
Quel est à Cracovie le dernier metteur en scène de théâtre résident talentueux connu ? Tadeusz Cantor. Connu mondialement.
La différence est là.

Bien qu'à Cracovie la vie d'artiste n'est pas plus facile qu'à Toulouse financièrement (pire pendant les années de dictature), mais leur travail artistique est respecté et considéré (même en temps de dictature par la police politique -dont je fus témoin**-), ce qui à Toulouse n'existe pas. Les politiques de la ville, de tout parti politique qu'ils soient, n'ont aucun sens des arts (du respect de l'oeuvre, de la connaissance des oeuvres et des artistes vivants) : par manque d'intérêt, par manque de culture (ignorance volontaire), par manque d'éducation du goût, de son raffinement, par orgueil de pouvoir prendre les autres en otage (pour les commander), par mépris de l'autre, par la culture du fonctionnaire privilégié, par surdité, par bêtise, etc. Une ville où les oeuvres d'artistes vivants résidents ne sont pas représentées par la ville, est une ville morne, débilitante qui ne stimule pas les esprits à leur ouverture. L'institution des arts, en France, orchestré par les politiques et les fonctionnaires, assure inévitablement le dépérissement des arts (à entretenir la fermeture d'esprit et des lieux de représentation à ses artistes authentiques).

Quand on regarde la carte des théâtres (et opéras) en Europe, on constate que sa + grande concentration se situe en Europe centrale (Allemagne, Pologne, Tchéquie, Autriche : terres des grandes oeuvres d'art classiques et contemporaines). Dans les pays périphériques dont la France fait partie, ils sont éparpillés et inexistants et : aucune ville de province ne peut s'enorgueillir de loger un artiste original de renommée internationale, pour la simple raison qu'il n'y a pas les moyens favorables pour l'épanouissement de l'originalité de son art et de sa visibilité (autrement dit : de censurer son travail par ignorance, incapabilité et par mépris).

Notes
* comme toutes les villes où ne siège pas de gouvernement, avec des artistes pris en otage par le prestige politique, de tous les pays périphériques de l'Europe.
** 1984 en tournée dans les pays de l'Est (derrière le mur !) sous le pseudonyme Sado, le célèbre saxophoniste de jazz cracovien Janusz Muniak c'est joint à mon concert de Cracovie puis nous avons fêté abondamment cette rencontre musicale. Me raccompagnant à mon hôtel, vers 2 ou 3 heures du matin, on croise une patrouille de miliciens. A ce moment d'un coup Muniak se met à insulter en hurlant le gradé avec grande agitation. Là je me suis dit que j'allais finir mes jours, oublié dans une prison communiste ou déporté au goulag en URSS. Le policier restant digne sous l'avalanche d'insultes anti-dictatures, une fois apaisé s'adressa à lui en Monsieur Muniak par marque de respect lui conseillant de ne pas s'agiter de cette façon qui pourrait nuire à sa santé et se retournant vers moi, me demanda si je savais où il habitait pour le ramener chez lui. Sur ce, ils sont partis. J'étais bouche bée pendant que mon esprit revenait du goulag.

 

Avril 2014
3.
Something invisible now happens: the opportunity for original music to perform an original concert get tighter, indeed impossible.

 

2.
Le cas de la Fondation Air France, et les autres

De la Fondation Air France

Monsieur,

Désolé mais je ne pense pas que nous ayons reçu votre premier mail.

Par ailleurs, je n'ai pas bien compris si vous souhaitez nous présenter un projet ( si c'est le cas il faut déposer un dossier ce soir au plus tard sur notre site internet)
Ou souhaitez vous nous proposer des actions de bénévolat?

Cordialement

De Mathius Shadow-Sky

D'après votre réponse, il ne semble pas que vous ayez reçu ma dernière lettre que voici :

Voici quelques précisions Chloé quant à ce que nous proposons :

Nous proposons par la musique, « l'éducation et la formation pour les enfants et jeunes malades, handicapés et en grande difficulté dans tous les pays où il y a une escale Air France » (AF). Nous ne proposons pas de « manifestations ponctuelles tels des concerts » (AF) ordinaires, mais un suivi musical avec les enfants, sans vouloir profiter « des facilités de transport et de fret » (AF) Air France (pour transporter les instruments de musique, les enfants et nous-mêmes ; comment faire ? pouvons-nous nous déplacer à pied sur de telles distances ? la réponse positive rend cette lettre inutile). Les musiciens sont comme tous les individus, des êtres humains. Tous les projets sont à la base, non associatifs ou individuels et seulement ensuite prétendent à une administration. Aujourd'hui, la musique originale est dans la même position que les enfants abandonnés, c'est en ce sens que l'on peut développer un échange dans le contexte d'un déconditionnement (antiéducatoire) et d'information (antiformation pour la non-intégration culturelle afin de respecter ce que chacun représente d'original) : apprendre une ouverture d'esprit dans le contexte impitoyable du rejet social. Les enfants doivent être respectés pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils doivent être.

Nous artistes, avons quitté la forme associative, car nous avons remarqué que cette forme prend le travail de la fonction publique qui n'est pas le travail des artistes et des enseignants. Notre intention (pas de projet) de conciliation demande la participation investie de tous : association sur le terrain, transport Air France, et nous sacrifions nos salaires pour survivre notre quotidienneté (paiement du logement, de l'énergie, des frais d'habitation, de la nourriture, des déplacements, des besoins de nos enfants : tout ce qui est exigé quotidiennement) sans travail payé pour réaliser cet échange de connaissances et de savoir.

Est-ce possible avec la Fondation Air France, plus qu'une distribution d'argent, réaliser cette action possible ?

Cordialement,

Mathius

De la Fondation Air France

Bonjour

La Fondation Air France ne peut délivrer de billets d'avion Monsieur.

Je comprend tout à fait vos difficultés, mais nous ne sommes pas en mesure de satisfaire votre demande.

Cordialement


De Mathius Shadow-Sky

Bonsoir à tous,
Votre réponse Chloé est une agression.

Tout le problème est là « Madame »... (distance nécessaire pour donner cours et pratiquer l'hostilité)
Une compagnie de transport qui refuse de transporter, relève de l'instauration conflictuelle.
Autrement dit, d'imposer un pouvoir, par l'interdit contradictoire : « j'ai, je peux, mais je ne te donne pas = j'ai le pouvoir et toi tu ne l'as pas » * :
« La Fondation Air France ne peut délivrer de billets d'avion Monsieur » **, mais il ne s'agit pas de billetterie, mais de transport pour des enfants.

Cet état d'esprit sélectif et d'agissement normalisé dans la quotidienneté empêche toute compréhension des situations, des autres et est une maladie du pouvoir.
Prétendre à travers une « fondation humanitaire » aider les autres (dans ce cas) est une profonde hypocrisie.
Si vous compreniez les difficultés, vous auriez dû comprendre ça.

Aussi, trouver une solution, plutôt qu'opérer le rejet, facile :
« Je comprends tout à fait vos difficultés, mais nous ne sommes pas en mesure de satisfaire votre demande. » ***
Le rejet est une pratique réalisée par la fonction publique et non par des êtres humains sympathiques qui tentent de prendre soin les uns les autres (au lieu de nuire).
La Fondation Air France prétend aider les autres (les enfants) : elle achète par l'intermédiaire des associations complices l'image de la charité dont elle veut se parer.
La Fondation Air France est en conséquence une organisation criminelle de détournement d'argent en surplus qui achète par ce biais (et confirme son besoin) d'images charitables (qui ne masque que l'escroquerie : de fonds obscurs en surplus et de détournement de ces fonds à finalité publicitaire dissimulée) :

Il n'y a pas mieux que les enfants abandonnés comme image du pardon,
mais malheureusement ces enfants qui demeurent abandonnés dans leur statut d'enfants abandonnés demeurent nécessaire à l'entretient financier (de l'image de la fausse nécessité) de la Fondation Air France.
Car il ne s'agit pas d'éradiquer l'abandon des enfants, mais bien au contraire de l'entretenir pour détenir l'image des enfants abandonnés par la fondation Air France.
Si vous compreniez, vous auriez dû comprendre ça.

En réponse à votre agression :
Dans la langue juridique correctionnelle cela se nomme : usurpation de bien sans le consentement des intéressés ou appropriation frauduleuse par l'usage d'une fausse qualité pour tromper des personnes vulnérables : le préjudice aux enfants exploités à remettre des fonds opérant obligation et décharge de donner leur image de leur misère avec le sourire. Le site web de la fondation fournit la preuve et mentionne tous les noms des coupables et des complices. Cet affichage prouve leur conviction, mais pas leur innocence. Les peines qui relèvent de l'article 313-1 du Code pénal sont assez lourdes de l’ordre de 400 000 € et de 5 ans d'emprisonnement.
Doit-on poursuivre dans cette direction ? Dois-je en informer la presse ? Les artistes ont l'avantage d'être entourés de journalistes.

Cordialement
Mathius Shadow-Sky
(compositeur qui vous offrait la possibilité réelle de prendre soin des autres)

 

Notes
* la musique pour se réaliser ne peut en aucun cas utiliser le pouvoir à travers l'hostilité de la domination qui annihilerait la musique.
** il ne s'agit pas de billetterie, mais de transport. Qu'une compagnie de transport résolve des problèmes de transport par le transport tombe sous le sens.
Par contre acheter une image de charité ne masque que des intentions malhonnêtes par l'acte de l'achat (le financement) de l'image publicitaire de la charité : à conséquence proportionnelle.
*** Je n'ai jamais écrit avoir de difficultés ! Je vis une vie passionnante et n'es pas besoin de la Fondation Air France + qu'elle a besoin de ma musique pour créer des liens.

 

1.
Le cas RIO (Rock In Opposition)

RIO aujourd'hui existe toujours, oui, mais est-ce le même RIO qu'en 1978 (initié par le groupe Henry Cow en Angleterre de Fred Frith et Chris Cutler) ? Les musiciens à RIO jouent sur de beaux instruments chers : comment peuvent-ils se les payer s'ils sont en opposition à l'industrie du commerce du disque ? Le festival est classieux et confortable, nostalgique d'un passé révolu. Les groupes de rock programmés à RIO (même jeunes) perdurent un style qui n'évolue plus : un rock progressif révolté des années 70 qui pioche dans la musique expérimentale. RIO c'est refermé sur lui-même, avec ses vieilles gloires. RIO est devenu un club fermé : l'entrée est chère pour les musiciens en opposition pauvres. Mais RIO rassemble des passionnés du monde entier (« la salle A contient 631 à 1186 places et la salle B contient 119 à 270 places » sont suffisantes). Les réelles musiques en opposition d'aujourd'hui (au système économico-social destructeur de l'individu, sa mise en pauvreté) ont pris d'autres formes (que le rock progressif) qu'on ne retrouve pas à RIO, mais dans des petits festivals marginaux perdus en province et des petites salles clandestines qui ont du mal à survivre. Pourquoi ? leur financement est quasi nul inexistant et ils se font expulser par la police (contrairement à RIO qui est financé en majorité par le Conseil général du Tarn et consoeurs politico-économiques, mais son directeur est un passionné à la tête de la culture du Tarn. Il n'y a pas de blâme, je l'aime bien). Les groupes originaux en opposition (dans la tradition de l'opposition) d'aujourd'hui ne survivent que pendant une courte période (il y a tellement de talents). La situation économique de ces artistes est tellement précaire qu'ils doivent prendre des boulots qui les découragent et les empêchent (surtout avec une vie familiale) de faire de la musique (en opposition ou pas). Cette situation est le résultat de la structure profonde de nos sociétés, voire de notre civilisation qui favorise/défavorise (méprise et flatte) par sa hiérarchie qui cultive son hostilité envers les individus et réalise sa décadence. L'industrie de la musique aujourd'hui n'existe plus pour la musique, mais n'existe que pour une certaine « chanson américaine » particulièrement typée, destinée aux adolescentes (les meilleures clientes de l'insignifiance : le commerce mondial de la jeune-fille -lire Tiqqun-) « qui donne le la » à sa mondialisation, le reste est réduit au silence... Et Fred Frith (l'initiateur idolâtré) est devenu un fonctionnaire de l'institution (professeur d'université en Amérique). Triste tropique du cancer. Si on est attaché à l'idée d'être en opposition, qui signifie : refuser la structure sociale imposée, pourquoi ignorer la créativité musicale marginalisée en opposition d'aujourd'hui ? Parce que les nostalgiques de leur jeunesse devenus vieux (ayant le pouvoir de financer) font revivre leur jeunesse perdue en écoutant la musique de leur jeunesse et non celle de leur jeunesse d'aujourd'hui. Ce choix favorise/défavorise (jouant le jeu de l'exclusion), mais n'équilibre pas (ne s'intéresse pas, ignore la musique qui résiste aujourd'hui). Pourtant moi aussi, j'entame ma vieillesse et je ne me réjouis pas d'écouter le rock de ma jeunesse passée que je trouve déplacé par rapport aux musiques originales en survies d'aujourd'hui, obligatoirement plus riches musicalement, mais certainement pas économiquement (ils n'ont pas de beaux instruments et peu importe, mais surtout ils n'ont pas la parole) : suis-je la rare exception ? Triste tropique sur le cancer. C'est vrai : la vie difficile de sa jeunesse se rattrape à sa vieillesse, en demande de confort et de pouvoir (s'il peu) qui a pour conséquence de détruire inévitablement les liens entre les générations (autonomes ?). Vivre dans le passé détruit le présent : la maladie de l'Occident. Lire « Jeunesse/Vieillesse un combat absurde pour sa vie » dans ce livre. Triste cancer du méprisé mépriseur.

 

Emails exchanges between mathius shadow-sky and fred frith (April 2013)

 

Mars 2014
4.
Institutions against individuals : existe aussi dans le monde mondialisé américain

from steering Committee:

The community runs the mailing list, which is used for posting useful information. The mailing list is moderated, and fairly low-traffic (less than one e-mail per day). Posts to the list should be restricted to calls for papers/works, job announcements, and topics of specific interest to the community. Except where specifically relevant to a large proportion of the community, posts regarding personal production should not be posted.

from me:

I understand your rules

But

these rules give the power to institutions in opposition of individuals.
It is a political choice (responsability), which have some consequences:

1. the uniformisation of arts, science, and music by being in advance categorized:
    expected by the institution administration favours mediocracy and insignificance,
2. the segregation of identified artists:
    unidentified (original not a copy) art and science are not allowed because unrecognisable, it stays logical, but not for arts,
3. forbid individual research and originality to be shown in these institutions,
4. forbid individual decision (self govern) to institutional decision of submissions (to govern others),
5. reinforce false believes being fixed by the administration: the habit of repeated daily activities,
6. shows that unexpected arts scare our societies,
7. shows the regression of our state of mind.

 

3.
Bonne nouvelle ? Les élus ne sont désirés que par 12,5% de la population globale à vouloir être gouvernée ce pourcentage qui ne désire que devenir fonctionnaire

2014 élections municipales, pareilles aux précédentes élections :

Très schématiquement :

Population 100%
Inscrits - 50% = 50%
Votants - 50% = 25%
Tendance - 50%, le pouvoir aux riches : droite, contre : - 50%, le pouvoir aux pauvres : gauche = 12,5%

Conclusion : de droite ou de gauche, les gouvernés sont minoritaires et les ingouvernables sont majoritaires. Celles et ceux qui souhaitent un gouvernement centralisé de droite ou de gauche ne représentent que 12,5% de la population entière qui impose au 87,5% de la population un régime politique dont elle n'a cure. Tout le monde sait que les élus se comportent en privilégiés (au-dessus des lois) se sentant glorifiés par le vote minoritaire d'une population qui désire « un bon roi » qu'elle n'aura pas. L'intérêt privé de la carrière (politique glorifiée) est prioritaire à « l'intérêt général » qui ne veut rien dire et surtout pas « l'intérêt de la communauté des individus » (ou prendre soin des autres) qui d'un pouvoir centralisé est concrètement ingérable : alors les gouvernants ne pouvant rien faire, profitent de leurs privilèges temporaires et éternels tout en faisant semblant de gouverner : de prendre des décisions qui flattent celles et ceux de son parti et qui flattent l'opinion publique trompée.

 

2.
Rappel historique d'une guerre majeure restée invisible [robots parlant]

La Grande Guerre 70-90 du XXe siècle contre les artistes

La Grande Guerre contre les Arts (musique, philosophie, théâtre, cinéma, arts plastiques, et les autres) a débuté quand les politiciens ont ressenti qu'ils perdaient leur autorité. Le bébé-boum post Seconde Guerre mondiale a épanoui une jeunesse qui voulait son indépendance et ne plus être possédé par des valeurs autoritaires d'Ordre, de propriété, de frontière, d'identité, d'obéissance, et autres soumissions. La jeunesse voulait jouir de sa liberté et se réjouir. Que ça. Elle y réussit jusqu'à la fin des années 70 du XXe siècle. A tenir, jusqu'au bout jusqu'au mouvement Punk, le seul voyant la défaite venir à l'horizon : « no futur ». La décennie 70, a vu les plus grandes batailles entre les artistes et les politiques : une oeuvre libre et en face un décret, une loi, et l'intervention et la présence constante de la police pour la fouille, les contrôles, les encerclements et les assauts. Dans le cinéma, tous ; dans la musique, tous ; dans le théâtre, tous ; dans les arts, tous ne se donnaient aucune limite à leurs créations que celle de leur contexte humain et visible de tous. Cette liberté artistique pour les politiques était comprise comme une provocation politique : mais non, c'était une tentative d'évoluer ensemble notre intelligence ou comprendre notre bêtise : dans la mêlée il y avait aussi les philosophes, les plasticiens et tous les autres (ou presque : aujourd'hui, c'est cette jeunesse d'alors qui répète les assauts qu'elle a subi).

La liberté que prenaient les artistes pour accomplir leurs oeuvres ignorait l'autorité politique. Cet épanouissement artistique est considéré par les politiciens comme une offensive hostile à l'Ordre social. Ils ont donc réagi d'abord en misérabilisant les populations salariées par une contrattaque économique : le chômage en masse (l'art ne se consomme pas en ayant peur de manquer, ni en ayant faim) ce qui eut pour conséquence dans les années 80 de vider les salles. La censure ne fonctionnait pas sur les arts : les lieux de représentation avaient pris leur autonomie, mais sans les amateurs des arts... ils deviennent invisibles. La seconde offensive fut de criminaliser la jeunesse « fumeuse de drogue » (sic) avec fouilles et contrôles d'identité permanent durant la décennie 70 arrêtée sur l'apparence (cheveux longs, jeans troué, blouson noir, tunique de l'Inde, etc.), jeunesse qui remplissait les commissariats et les prisons pour des motifs bénins. La dernière grande offensive finale eut lieu en 81 où l'administration s'empare des lieux de représentation et monopolise leur financement. Pour être « subventionné », les lieux culturels et les artistes doivent montrer soumission et allégeance au politique. Le gouvernement embaucha une masse de « fonctionnaires de l'art » (qui ne savent rien des arts) à qui est confiée la ségrégation entre artistes soumis (à qui sont confiées des institutions) et artistes insoumis (jetés dehors dans la pauvreté sans moyens qui formeront les grands mouvements artistiques underground des années 80). L'administration, - tout en obligeant les artistes à devenir des chefs d'entreprise sous-payant et sous-payés pour administrer la possible subvention (l'institution doit prendre la forme : association loi 1901 sans but lucratif), - se servent d'eux pour des opérations de prestige politique (le prestige n'a pas besoin de payer sa commande). Depuis 1981 : le « budget de la culture » se réduit régulièrement avec quelques gros soubresauts.

Aujourd'hui, ce qui est nommé arts (musique, théâtre, cinéma, arts plastiques, et les autres) est une régression désubstancialisée (une mauvaise copie) des arts d'alors, une digression pour soumettre, par une animation-propagande, le peuple maté (diverti dans l'insignifiance -avec beaucoup d'effets spéciaux-). Le jus de la liberté et du sens de vivre n'existe plus que dans de rares cas censurés (toujours dissimulés par « la politique culturelle » hégémonique). Les artistes ont perdu la guerre parce qu'ils ne se battent pas, ils créent ailleurs (pour créer l'authenticité, ils doivent garder la liberté, même dans la répression). L'offensive politique est demeurée invisible pour la majorité d'entre nous « ah bon, l'art a été régressé ? » (sic) montre que ce ne sont pas les artistes qui ont perdu la guerre, mais les populations devenues incultes. Qui aujourd'hui confondent art et insignifiance.

...

téléchargement des paroles audibles
des robots parlants

1981 : instauration de la politique culturelle ou l'offensive fonctionnaire contre les artistes

La question fondamentale est : de quoi et pour quoi le gouvernement français a-t-il imposé une « politique culturelle » déployant une armée de fonctionnaires pour censurer le travail original des artistes ? Cette offensive annonçant le soutien financier du travail des artistes a retiré le peu que les artistes pouvaient avoir : un minimum vital et les moyens de réaliser leurs oeuvres. L'artiste RMIste (revenu minimum d'insertion : sic) puis au RSAiste (revenu de solidarité active : sic) est tautologique pour celles et ceux qui n'ont pas fait de leur art un loisir dominical (amateur) ou un revenu familial (escroc). A la place des artistes indépendants (intentionnellement relégués dans la localité pauvreté) est apparu un faux-artiste-opportuniste au fait de la langue administrative qui se soumet à toutes les directives gouvernementales pour en recevoir son financement. Cette politique de censure de définancement, obligeant l'artiste à changer de métier : remplir des dossiers dans la langue administrative, former une entreprise à but non lucratif (sic) en prenant la responsabilité d'être sous-payé (pas de syndicalisme possible, ni recours à la justice contre l'immunité du gouvernement) l'oblige à s'éloigner de sa création ou à se concentrer sur sa création dans un isolement et une pauvreté extrême que chacun dira ayant vu les films romancés sur les artistes : « c'est normal, le génie artistique nait dans la pauvreté ». Cette idéologie encore active en 2011 a autorisé la suppression du soutien financier du gouvernement des Pays-Bas aux artistes, depuis janvier 2012. Eh oui, la bêtise fait + de ravage que la pollution des eaux source de la pollution en général.

L'idée de base d'appliquer cette politique devait être, comme les autres décisions où il n'est pas question de bénéfice commercial, idiote. Une perte du sens même de la nécessité du gouvernement. Dans ce cas, la résistance des artistes à la soumission devait être tellement forte au point que le gouvernement se sente en danger (dominé). Mais ce n'était pas le cas. Des cinéastes, comme Marco Ferreri exprimait déjà en 70 son désarroi de la censure politique, de la violence politique en France envers la création artistique originale. Dans les années 80, les artistes se sont retrouvés retranchés dans des squats (maisons, immeubles délabrés et inhabités transformés en ateliers de création) étaient la cible d'offensives armées ultraviolentes de la police, des CRS qui attaquaient le bâtiment dans des charges ultraviolentes (destruction volontaire des oeuvres, coups et blessures volontaires des artistes désarmés) en général avant l'aube aux bulldozers en parallèle (sous ordre du préfet et du maire de Paris) avec les artistes endormis à l'intérieur : par chance il n'y a pas eu de morts ou s'il y en a eu, ça n'a pas été révélé (entre la morgue des hôpitaux et la presse, il n'y a pas de contact direct), mais il y avait des blessés : des artistes encerclés par une armée surexcitée surarmée de « casser du drogué » eux-mêmes sous amphétamine (la drogue de la Seconde Guerre mondiale toujours en activité pour les CRS).

2014 : en parfait fonctionnement pour 33 ans de dictature culturelle médiocratique.

 

1.
Anonymous confidence from an European composer born in 1960 who escaped Europe to keep safe his original music and himself

 

Février 2014
1.
For original music, France is still a bad country (since the beginning of my musical career: 1979)

I tried to upgrade my incomes (to get out from my poverty to test something else), but it did not work. The opera residency I was trying to work since one year fell. If I stay in Toulouse I would stay poor with the few means I create music. I have no choice: to live properly with means for my music, I have to leave my country. To write and realize an opera at the opera house, originality is banished, because you have to submit your will to the will of the opera director (the opera director is a state employee which the mission is to "protect" the classical culture. Opera houses was massively built under the reign of the emperor Napoleon III) even if he does not pay you to write the opera (money for culture in France is public). Also in France there is a strong distinction between classes: to access this opportunity, you have to prove your "well birth" means coming from a rich known family. Hierarchy in France is strong according to your birth: opera composer is a job for people coming from rich family only. I did not expect so much decline since the 70s of the XX century in France, where power is more important than music itself. So I am questioning myself if France is a good country to be acquainted with music working possibilities. In a way, when I decided to leave France for the US in 1996, the working reason was the same. For original music, France is a bad country.

In France, originality is synonymous of disobedience (unthinkable in the French empire ideology).

 

2.
Les « hauts fonctionnaires » et ma mère

Je connais bien les « hauts fonctionnaires », ce depuis mon adolescence. Ma mère travaillait à l'ambassade de France comme Attaché commercial dans le domaine de l'industrie lourde et de la machine-outil (elle a été assassinée en 1988 près de Bogota en Colombie par les Français*). Ces « hauts fonctionnaires », ils se ressemblent tous ; destinés à des postes de direction (qui ne dirige rien, mais fait acte de présence pour dire oui ou non à tel ou tel dossier, où dire non - interdire - renforce sa sensation illusoire de gouverner, mais il y a aussi les conditions humiliantes du oui...). Ces « hauts fonctionnaires » ont tous le même comportement appris. L'ENA enseigne ça. Ils s'imaginent faire partie de la classe sociale privilégiée. Pourtant leur vie est médiocre (ils restent des fonctionnaires) et radine. Je me rappelle des dîners chez l'ambassadeur où les assiettes étaient décorées avec rien à manger ! Le vin servi par des larbins (dans la diplomatie, les larbins sont des locaux par économie), mais les bouteilles jamais sur la table ! Ambiance guindée à mépriser les autres par euphémisme était le divertissement majeur. Ces Français hauts fonctionnaires s'ennuient. Pourtant leur salaire est conséquent, ils ne payent pas d'impôt sur le revenu (ou très peu) et reçoivent des prîmes supplémentaires. Mais leur esprit reste étriqué par frustration : ils détestent leur travail, car ils savent au fond qu'ils ne sont que des larbins, des chiens de garde (avec un petit pouvoir d'aboyer dont ils abusent par frustration et obligation).

mémoire

* Rapport de l'assassinat de ma mère par le gouvernement français de 1988 ou l'Administration française en 1988 (le 24 octobre 1988 sur la route de Puerto Lopez près de Bogota en Colombie) :
Le Quai d'Orsay (le ministère des Affaires étrangères) à travers un « haut fonctionnaire » anonyme m'a suggéré à travers le refus de payer les billets d'avion pour rapatrier le corps de ma mère de Bogota à Paris qu'elle travaillait pour les services secrets d'une nation étrangère. Bluff ou vérité (l'information est invérifiable et falsifiable). Pour avoir une double vie, il faut avoir du temps « libre » qu'elle n'avait pas entre sa vie de famille et son temps de travail à l'ambassade, quand ? Tout était sur écoute (au bureau et à la maison). Non, sa facilité de communication avec les étrangers et son aptitude à l'organisation (voyages, festivités, convois pour les victimes de guerre) étaient jalousées par les « hauts fonctionnaires » radins et ennuyeux de l'ambassade. Les fonctionnaires en poste ont une imagination très limitée (et une paranoïa développée) et il est facile de paraître extravagant dans cette société. Envoyer ma mère en Colombie était sa punition, car aucun fonctionnaire ne voulait y aller, à l'époque c'était le pays en première position des pays à haut risque. En effet, elle est morte dans « un accident de voiture » en plaine, sans preuve, 2 mois après son installation à Bogota. L'identification des corps (il y avait en + sa secrétaire avec son mari tous 2 colombiens, tous tués sur le coup. ?) a mis un certain temps à me parvenir : leurs papiers d'identité avaient été volés (c'est par ce fait que je déduis à l'assassinat administratif : un assassinat réalisé « sur une suggestion du Quai d'Orsay » par un professionnel payé par la France qui élimine les preuves (!) bêtement. Dans le cas contraire, le tueur local n'aurait que « piqué le fric et laissé les papiers » pour ne pas se faire prendre par la police et ne se serait pas intéressé à une voiture colombienne bon marché), le responsable de « l'accident » envolé, aucun témoin, la police locale qui ne sait rien (ce qui augmente le soupçon du tueur étranger, dans les villages tout le monde se connait) aucune enquête ni colombienne ni française et les cérémonies officielles bâclées (j'ai dû faire appel de manière outrée, scandalisée à l'ambassadeur lui disant que le corps de ma mère pourrissait à attendre la décision d'inhumer depuis un mois) montraient clairement « la mauvaise volonté » de considérer le décès de « son fonctionnaire décédé ». Elle avait 52 ans, le visage effrayé figé par la mort. Jusqu'aujourd'hui, je n'ai jamais reçu la lettre de condoléances pour « service rendu à l'Etat » de la part du gouvernement. J'estime le gouvernement français et son administration être responsable de la mort de ma mère.

localisation du lieu de l'assassinat : Localization of the murder of my mother near Puerto Lopez near Bogota, Colombia

Pourquoi je révèle cette histoire irrésolue 26 ans après ? La question n'est pas : pourquoi, mais à quoi ça sert ? Dans la fonction du fonctionnaire, ses comportements conditionnés ne doivent pas changer. Le changement demande un effort insurmontable que le fonctionnaire incapable refuse, qu'il soit haut ou bas « la résistance » à l'initiative est la même : inexistante. L'ENA enseigne ça. Je révèle cette histoire pour révéler le danger de la fonction publique qui dégrade le sens de l'humanité (celle de se soigner les uns les autres), une mise en garde qui peut éviter des peines inutiles aux personnes qui ont de l'initiative et de l'indépendance. Prendre une initiative en tant que fonctionnaire peut être dangereux. Dernièrement, je me suis fait piéger et attaquer par un « haut fonctionnaire » qui semblait aller dans mon sens, mais était un stratagème pour taper + fort et ça m'a rappelé cette histoire qui a coûté la vie à ma mère (pour une jalousie entre collègues). En France, la fonction publique (l'Administration) est une force militaire qui ne sert jamais le citoyen (considéré à priori fraudeur, suspect ou hostile), mais les gouvernants : ce qui dévoile l'esprit impérial de ce pays (que tous veulent croire démocratique).

 

Janvier 2014
2.
Le 11 janvier 2014, le gouvernemant et le conseil d'Etat français ont publiquement déclaré la guerre aux artistes libres penseurs

Le renforcement de l'intolérence (par l'indignation politique) prétexte à garder le pouvoir par la force

« L’intolérance face à la “race (sic) des individus indépendants et insoumis qui pensent” qui remettent en cause les croyances qui servent un pouvoir abusif, autoritaire et parasitaire (les gouvernants vivent du labeur des populations) à obéir, a : aujourd'hui le 11 janvier 2014 publiquement déclarée sa guerre. Guerre qui pendant 40 ans restait souterraine (depuis 1973 voire 1967 puis 1968, voire avant, et même depuis toujours, ou au moins 2500 ans), invisible au consommateur moyen pris dans la croyance terrorisante de l'insécurité. Le moment de dévoiler sa résistance individuelle envers tous les régimes totalitaires : politique, économique (bancaire), religieux, escrocs meurtriers (médias, trafics internationaux, prostitutions, etc., dont banques et politiciens et organisations religieuses sont les premiers bénéficiaires), etc. Retirer gentiment leur domination, en détournant le dos en ne payant plus ces parasites créateurs de misères et qui mettent quotidiennement en danger les populations. »

Le Conseil d'Etat (considéré comme le rassemblement des sages au-dessus du Parlement et du Sénat)** a montré que sa décision est influencée par une seule tendance, celle qui la domine et que toutes les institutions de l'Etat et le gouvernement lui-même viennent de ruiner le respect du bon sens qu'on pouvait encore leur accorder. S'attaquer publiquement à un artiste et censurer son spectacle est un acte de dictature totalitaire qui ruine définitivement l'illusion de la République et de la démocratie en France. Cela marque (encore) un début de la fin de toute politique basée sur l'obéissance absolue : la confiance est brisée avec celles et ceux qui pensent, les autres se vautrent dans l'obéissance.

Décembre 2013 - janvier 2014 : les « gros grands titres »

La retraite de l'artiste comique Dieudonné des « gros grands titres » des médias ne montre qu'une seule chose : l'emploi de leur temps. L'information rendue majeure (celle des « gros grands titres ») demande un consensus médiatique (des réels propriétaires)* pour que certaines soient majeures et pas les autres. L'importance du « gros grand titre » sert à focaliser l'attention du « peuple-spectateur » (ou de la population qui souhaite majoritairement à ce qu'on lui raconte des histoires). Le « gros grand titre » qui a suivi la position rebelle de Dieudonné (l'artiste contre qui le gouvernement a interdit ses spectacles, acte antidémocratique, ou acte de dictature) est : une conquête sexuelle du président de la République. Si l'information dominante veut focaliser le « peuple-spectateur » sur des commérages, la conquête présidentielle sexuelle hors mariage en est le sommet (le sacrifice présidentiel obligé pour tout président). C'est une stratégie militaire de diversion. Stratégie militaire signifie que la conquête du « gros grand titre » est essentielle pour maintenir sa domination. Cette diversion signifie que les informations essentielles ne sont jamais divulguées ou plus réellement sont évitées de l'être (l'espionnage et la répression policière sont là pour ça), car la véracité de l'information ou que les informations mineures essentielles (pour comprendre) soient rendues majeures, ruinerait toute domination qu'elle soit politique, religieuse ou économique. (Avec une moyenne de 6000 visites mensuelles, l'information du site du centrebombe reste confidentielle). Le maintient des populations dans l'ignorance ne sert qu'à ça : entretenir le pouvoir en place, rien d'autre. Le retrait de l'artiste comique Dieudonné des « gros grands titres » montre l'existence de la force de persuasion du consensus médiatique puis et avec le gouvernement à ruiner la vie privée de n'importe qui (ou à « le remettre dans le droit chemin » sic), et de toute personne qui peut ruiner le Sens de la Domination de tout gouvernement (étatique, médiatique, religieux, militaire, économique, etc., liés les uns aux autres)*. Ce qui démontre que tous les dominants gouvernants sont des usurpateurs. Ce que nous savions déjà, car sans leur parasitage (d'être entretenus par les taxes et des « abonnements »), ils n'existeraient pas.

* Attention, il n'y a pas de complot (mot à la mode pour innocenter les réels incitateurs responsables) de la classe dominante minoritaire, il y a seulement le maintien de la domination de celle-ci par le réel commanditaire : « le-peuple-spectateur-qui-veut-qu'on-lui-raconte-des-histoires » qui commande par l'ordonnance de sa conviction volontaire : « c'est comme ça, on n'y peut rien » avec un air de soumission de circonstance qui autorise l'entretient de son irresponsabilité en échange de son obéissance (pour faire fonctionner la machine sociale). Machine qui troque la liberté de chacun contre la gloire du mérite usurpé de certains.
** Conseiller du gouvernement et « juge administratif suprême qui tranche (sic) les litiges relatifs aux actes des administrations » : oui, la justice tranche (guillotine) au lieu de réconcilier dans le racommodement (mars 2014 9.).

 

1.
Bilan de l'énergie politique : EDF 7 ans de surdité volontaire, 11 ans de domination du gouvernement privatisé dans la distribution d'électricité

Notre histoire : « EDF et moi » chère « Responsable Service Clients » ressemble à un curieux, mais familier cauchemar ! D'après le relevé que la « Responsable Régionale du Service Consommateurs » m'a envoyé, cela fait 7 années que je vous pose (à EDF) et repose la même question sans recevoir de réponse à cette question, mais à la place, des menaces (que toutes - EDF est dirigé majoritairement par des femmes - vous nommez par le faux euphémisme « relance* ») envers ma personne physique et morale. Pourquoi, une simple question, celle de vouloir savoir « à quoi servent réellement les suppléments de facturation » ne reçoit aucune réponse qui ne soit pas un mensonge depuis tant d'années ? Cette histoire pourrait être comparée à un acte entre un enfant qui pose la question « pourquoi » et des adultes lobotomisés incapables de répondre, qui ne savent vivre uniquement que par obéissance, sans jamais discuter le bon sens (ou la malveillance) des actions humaines dans notre société constituée d'individus. Le plus étrange, est que ma requête auprès de tous (je dis bien : tous) est approuvée comme une légitimité élémentaire, mais dont personne n'ose, ou tous vivent dans la terreur un jour d'oser poser comme moi une simple question pour recevoir en échange des menaces (une condamnation) qui mettent sa vie en danger. Comme si toute la population humaine avait perdu le bon sens en créant un anonymat hostile les uns envers les autres. Bien que beaucoup savent, mais par terreur (laquelle ?) ne disent rien.

Le « droit » de poser une question et de ne pas être d'accord avec des pratiques inhumaines (hostiles aux uns et aux autres) contre le « devoir » de payer quand il est demandé (de la « société anonyme » (sic) ou des escrocs qui utilisent la violence pour se faire obéir) est un conditionnement inculqué depuis l'enfance, dont personne, je dis bien personne : ne doute (ou ne se risque à douter) pour le bien de tous. Je vous rappelle que payer est considéré aussi comme une punition par le Droit au même titre que l'emprisonnement.

Le droit qu'imposent des sociétés (comme EDF) sur l'individu est déséquilibré par rapport au droit des individus envers les sociétés. Ce qui revient à dire, que l'individu n'a aucun droit et que, les sociétés ont tous les droits, y compris ceux d'abuser les individus. C'est-à-dire que les sociétés (animées par des individus anonymisés, c'est-à-dire irreconnaissables comme : changer le responsable qui change de nom) ont le droit de mettre en danger l'individu jusqu'à le faire mourir sans que la société (dirigées par des individus) ne soit inquiétée par aucune procédure de Droit (qui pourtant existe). Une société qui au lieu de protéger les individus qui l'a composent, les met en danger permanent. Ce régime porte-t-il un nom ? Un nom qui depuis la Seconde Guerre mondiale, terrifie tous les individus, bien que cette idéologie soit réalisée quotidiennement automatiquement.

Dans l'attente de la réponse à ma question
Et dans la continuation du refus de payer les suppléments injustifiés

Cordialement

P.-S. Répondez-moi franchement : quel est votre intérêt personnel à dissimuler les informations, à protéger ce racket gouvernemental et ces taxations obscures et injustifiables ? Quel votre intérêt personnel à protéger la malversation d'une société contre des individus vivants ? Les employés EDF/ERDF sont-ils impuissants à sauvegarder l'intégrité et l'honnêteté d'un service vital envers chaque individu qui a besoin de cette énergie pour vivre (se chauffer l'hiver, manger chaud, pouvoir se laver à l'eau chaude pour son hygiène et sa santé, pour conserver ses aliments, pour communiquer, pour travailler, etc.) ? Que ce service soit public ou privé (dans les 2 cas, le gouvernement a la main mise sur l'entreprise) importe moins que le respect du consommateur. Que redoutez-vous à divulguer pour protéger l'information de ce à quoi finance les majorations imposées aux consommateurs ?

 

Sens
* du latin tardif « lanceare » qui signifie : jeter une lance (sur une cible) ; lance qui vient du latin classique « lancea » qui est une arme de jet. Dans l'intention de tuer (transpercer le corps popur lui retirer sa vie). Comparée au mot menace, la « relance » est une agression directe (aujourd'hui psychologique) alors que la menace est une annonce de l'agression possible (qui reste aussi une arme agressive de persuasion pour faire abdiquer la personne menacée par la terreur ou le piège du chantage banalisé par le commerce).

Note à celles et ceux qui ne savent pas
Les facturations d'EDF révèlent les fraudes et les extorsions illégales du gouvernement à travers EDF privatisé au bénéfice financier des gouvernants du gouvernement

. La TCFE « Taxe sur la Consommation Finale d'Electricité » titre qui remplace la Taxe Locale (qui regroupait la taxe municipale anciennement à 8% et la taxe départementale anciennement à 4% sur 80% de la consommation HT) et impose une TVA à 20% supplémentaire sur une taxe : est une fraude, autrement dit une action hors la loi du gouvernement. La TCFE renforce le budget des collectivités locales en + des impôts locaux et autres taxes locales.
. La CTA « Contribution Tarifaire d'Acheminement » n'a rien à voir avec l'acheminement de l'électricité, mais financerait (une partie ?) des retraites des employés EDF, GDF et ERDF. Une ordonnance gouvernementale imposée à tous les fournisseurs d'énergie électrique et de gaz et comme pour la TFCE, la TCA est imposée à la TVA : à 5,5%. Est une fraude : une contribution est une solidarité qui ne génère pas de valeur ajoutée, autrement dit de bénéfice pour imposer une TVA, ni ne nécessite la dissimulation de sa destination.
. La CSPE « Contribution aux charges de Service Public de l’Electricité » ou le mot « charges » a été ajouté ne change pas, sauf l'augmentation de sa charge. La CSPE a été instituée par la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 après la privatisation d'EDF/GDF. Le paradoxe d'une entreprise privatisée restant assimilée à un Service Public qu'elle n'est plus. Cette contribution finance (entre autres) les salaires des médiateurs (source La Cour des comptes), mais n'est pas dit. Ce qui est dit est que cette « contribution » : paye 1. l'achat de l'énergie solaire au particulier pour lui refacturer ensuite ce qui constitue une fraude, 2. finance la production électrique indépendante des territoires outre-mer sans aucune précision quant à la production locale ni de son coût, et enfin 3. « compenser l'effort » de la « tarification réduite » pour les pauvres, nommée : « Tarif Première Nécessité » qui paye le coût exact + 0,011 €/kWh du prix de l'électricité (0,061 €/kWh) alors que le « tarif normal » paye le double : une marge bénéficiaire bien au-dessus de la moyenne commerciale usuelle.

Comment le gouvernement peut-il intervenir directement dans la comptabilité et la facturation d'une entreprise privée ? Quand l'entreprise est dite « d'économie mixte » c'est-à-dire que le gouvernement détient les parts majoritaires du capital de l'entreprise (grâce à nos impôts). Avec EDF, il détient à peu près 85% du capital. La main mise du gouvernement sur la production d'électricité et de Gaz à travers EDF/GDF oblige les autres entreprises privées concurrentes à imposer au consommateur l'abus de ces « contributions » qui sont des taxes taxées qui sont illégales. La révélation de la fraude et du détournement de fonds saperait l'autorité d'EDF/GDF et du gouvernement. Le gouvernement impose à travers EDF/GDF sa volonté : le président de l'entreprise est un membre du gouvernement. La privatisation du Service Public EDF/GDF en 2003 a permis au gouvernement de se libérer du « regard public » (qui ne voit rien) tout en restant le bénéficiaire majoritaire. Ce qui signifie que l'entreprise privatisée du gouvernement sert à financer non pas des solidarités publiques comme prétendues, mais des privilèges privés. Dans le cas contraire, il n'existerait pas la nécessité de la dissimulation des ces « contributions » par des titres trompeurs et la menace pour les obtenir.

Imposer une taxe (TVA) sur un impôt est : une fraude.
Facturer un impôt dont la destination est dissimulée par le mensonge est : un détournement de fonds
Menacer la vie d'une personne pour se faire payer est : une extorsion, autrement dit un racket.
La fraude et l'extorsion sont punis par le Code pénal.

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2014, REPRISE OBLIGEE DU JOURNAL VIGILANT D'EXEMPLES MEDIOCRATIQUES.
LA MEDIOCRATIE NE S'ARRËTE PAS, NE RALENTIT PAS, ELLE SE PROPAGE PARTOUT.
ICI, EST UN ESPACE DE RESISTANCE DEVENU NECESSAIRE POUR NE PAS SE FAIRE EMPORTER.

 

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bonus janvier 2012
2.
2000 familles sont passées en dessous du seuil de pauvreté en 2011 à Toulouse
(source : Caisse Primaire d'Assurance Maladie de Toulouse)

 

1.
Voter

Voter, c'est accepter (et vouloir) un élu.

Le résultat d'un vote ne dépend pas des votants, mais de l'opération du vote choisie : des règles du jeu adoptées pour l'élection. Autrement dit, le gagnant (l'élu) dépend du jeu électoral choisi et non de la mise des joueurs. La mise a une incidence partielle sur le résultat, mais c'est elle qui fait vivre le jeu. Ne plus voter annule le jeu. Le vote est une action de probabilité qui requiert un certain nombre d'opérations pour un mode de scrutin* déterminé par... Le jeu du vote ne fait pas gagner les joueurs, mais l'un des candidats de l'élection. En France l'élection présidentielle se fait à la majorité absolue (ni relative ou partagée : « le pouvoir ne se partage pas, il se possède » est une erreur acceptée du jeu électoral français). Et le duel final ne donne aucune alternative à l'univocité de l'élu. C'est une conception étrange de la démocratie : le pouvoir du peuple que le peuple remet à un seul élu. Le choix du dirigeant par les dirigés qui acceptent d'être dirigés : en quoi est-ce une démocratie, le pouvoir de décider de se faire diriger ?

Voter, c'est d'abord accepter la règle du jeu du vote du mode de scrutin opéré. Le vote définit des joueurs : un gagnant, des perdants, des électeurs pour un élu. Si je joue à un jeu, c'est pour gagner tout en acceptant de perdre. Avec le jeu du vote, on ne gagne rien (on perd sa voix), on ne change rien au régime que le visage de l'élu que l'on ne connait pas. Si le vote est à la majorité, toutes les minorités perdent. Une compétition dont le résultat fait appel au hasard dû à l'opération de probabilité, mais qui détermine le champ des gagnants qui avantage la norme contre les exceptions. Le vote « à la majorité » opéré favorise l'exclusion des minorités majoritaires qui pour une élection (présidentielle) à la majorité est un paradoxe. L'autre paradoxe au-delà de celui de Condorcet (qui pour plus de 3 candidats aucun n'est éligible**), est d'associer l'organisation des relations humaines (la politique) à un calcul de probabilité (de probable). Voter c'est remettre sa vie au sort d'un calcul électoral sachant que les candidats à l'élection sont normés à l'élection (à être élu) qui n'offre aucun choix réel d'éligibilité de diversité politique, car la pratique de l'élection a déjà mis le pouvoir aux mains des élus qui obéissent au protocole de l'administration de l'élection. Voter, c'est remettre son pouvoir à un seul au détriment de tous : c'est une démission de ses responsabilités autorisant que le pouvoir soit approprié par une minorité gouvernante : c'est un leurre démocratique.

Un vote présidentiel national ne reflète jamais le souhait majoritaire d'un pays. Trop de contradictions sont mises en jeu dans le vote national. D'abord celui du vote pour obtenir une majorité absolue au parlement qui laisse le champ libre aux actions du président élu, au lieu de partager le pouvoir entre TOUS les partis présentés. Ensuite, au-delà de 2 candidats le paradoxe de Condorcet se manifeste obligatoirement et transforme le vote en une loterie. Ensuite, nous savons qu'à chaque élection plus de 40% des électeurs ne votent pas à cause de divers empêchements, ce qui ramène les électeurs actifs au mieux à moins de 60% (des électeurs pas de la population globale). Au final, dans le duel et dans la tradition, la moitié vote pour la Droite et l'autre moitié pour la Gauche avec un écart minime. Ce qui fait que le président est élu par une minorité de 30% contre une majorité de 70% des électeurs inscrits. Si le vote blanc était actif, aucun candidat ne pourrait être élu, le pouvoir n’appartiendrait à personne et on pourrait recommencer une vraie démocratie. C'est encore un autre paradoxe où une majorité à l'Assemblé nationale ne reflète pas la majorité nationale de la population dans son choix. Aussi, les finalistes sont ceux qui sont soutenus par un parti avec les plus gros moyens : les petits partis pauvres n'ont aucune chance d'accéder à la finale par manque de visibilité. Les électeurs projettent leurs souhaits dans la richesse, pas dans la pauvreté. Ce qui automatiquement place les riches au pouvoir. Des élus déjà élus par leur position sociale privilégiée dont la presse dominante (propriété des oligopoles) soutient et favorise cette mascarade.

En votant, les dirigés (les électeurs qui votent) ont déjà accepté d'être dirigés par un seul. Voter est un acte de soumission à un jeu dont les règles sont imposées aux électeurs. Voter pour des inconnus est un autre paradoxe du vote électoral. Voter pour un candidat ne signifie pas que l'électeur choisit ce candidat, cela signifie que l'électeur accepte le mode de scrutin de l'élection à donner sa voix pour une personne qu'il ne connait pas. Pour un électeur, il est impossible de connaître réellement les candidats pour une élection nationale (voire locale). Pour cela il faudrait faire partie de l'entourage du candidat, ce qui au-delà du nombre de personnes mémorisables et de la ségrégation en classes sociales est impossible. Donc, un électeur ne peut que voter pour l'image du candidat. L'image que le candidat travaille comme un comédien et qu'il transmet par les médias avec ses intentions simulées dans des discours et des slogans qui accompagnent sa campagne électorale. Là, rentre en scène la séduction qui fausse la sincérité et force un double jeu : allier à sa carrière personnelle de la conquête du pouvoir le fait de se faire apprécier des électeurs, car le but dans le jeu du vote est d'être élu et tous les moyens démagogiques sont utilisés dans ce sens, comme des promesses pour attirer les électeurs. Rien de suffisamment solide pour donner sa confiance à un décideur politique ni à remettre entre les mains d'un seul son désir de bien être social. L'élection présidentielle est une fanfaronnade administrative pour se faire croire à la pratique de l'équité : un leurre volontaire. Aussi, les négociations du choix des élus dépendent des moyens financiers mis en jeu, dont les donneurs veulent recevoir les bénéfices de leurs investissements financiers. Ce sont les financeurs qui élisent le candidat et non les électeurs avec le vote. Le vote approuve le choix déjà fait. Le vote du candidat ne changera jamais la politique du privilège cultivé dans le pouvoir. Droite / Gauche, 2 faces d'une même pièce de monnaie : pourquoi accepter ce leurre ? l'Administration elle, ne change pas : elle sert les gouvernants. Et pourquoi accepter le leurre du vote ? Le leurre du vote n’est pas contesté, car aucune autre solution n'a été découverte pour gérer (pas gouverner) les besoins des populations, ou ne veut pas l'être. La domination étant la règle de gouvernement de nos sociétés, toute tentative d'équité est systématiquement rejetée. Car une remise en question profonde de la gestion de nos sociétés annihilerait définitivement le privilège des gouvernants. L'acte de voter ne montre qu'une seule chose : celui d'approuver la procédure de domination par l'action de remettre son pouvoir à un seul que l'on ne choisit pas.

téléchargez le texte publié en dazibao

Notes
* majoritaire, plurinominal, proportionnel, uninominal, etc.
** car la relation transitive ne fonctionne pas : si A aime B et B aime C alors A aime C, ne se vérifie pas dans le vote.

 

FIN : L'HOSTILITE GENERALISEE EPUISE

 

décembre 2011
6.
Le ravage des opinions établies

Nos cultures reposent toutes sur le fait de croire à des idées reçues, exprimées par : « c'est comme ça ». Des idées reçues qui sont généralisées (qui évitent les exceptions) pour classer (les exceptions rendent les choses inclassables). Le classement permet d'évaluer (un classement s'opère toujours par rapport un critère (un modèle) de sélection). Evaluer permet de garder ou rejeter ce qui semble bon ou mauvais pour soi, et bien et mal pour les autres (le jugement moral est toujours appliqué aux autres). Quand ce procédé s'applique aux humains eux-mêmes, cela se nomme : un système social hiérarchique autoritaire, aux chances inégales de vie, couronné par le privilège (la chose précieuse du pouvoir).

 

5.
Adhérer à un genre réduit les possibles à vivre : que ce soit dans la politique, le sexe ou la musique

La distinction politique en genre « gauche » et « droite » n'a de sens que de s'opposer. De poser des désaccords, de disposer du désaccord pour la manipulation de décisions qui sont prises « en force » (imposées) du genre majoritaire à l'Assemblée, mais pas dans le pays (je me répète : sur 100% des électeurs - pas de la population globale dont les mineurs, les prisonniers, les marginaux et les étrangers, etc., sont exclus - 60% votent (souvent moins), légèrement plus de la moitié remporte le vote, ce qui revient à 30% des électeurs minoritaires qui élisent une majorité politique) qui n'est qu'un jeu de l'exercice du pouvoir. Etre dès sa naissance, imposé à un rôle sexué (fille ou garçon) oblige l'être humain à se soumettre et à se contenter (une fois éveillé) à ce que le genre offre ou n'offre pas, de l'attitude convenue : ce n'est pas les hommes qui sont plus fort physiquement que les femmes, c'est le genre. Le résultat de la croyance à des idées reçues. En musique, les genres sont plus facilement identifiés, car ils sont extérieurs et non intégrés à soi comme pour les genres politiques et sexués. Les genres dans tous les cas, ne concernent que des partis-pris. La chanson, la musique et celle ailleurs locale (nommée folklorique, traditionnelle, du monde, etc., en dehors du marché). Dans ces trois genres (en fait 2), il y a des sous-classes qui ne communiquent pas (sans lutte de classes ?). Dans le genre chanson il y a : la chanson à texte, la chanson « pop », le rock dérivé du R&B (rhythm'n blues = le cafard dans le rythme) jusqu'au hardcore d'aujourd'hui (même si ça hurle c'est une chanson), la chanson jazz, la chanson folk (avec une seule guitare), le hip-hop, les musiques électroniques avec ou sans paroles, etc. Dans la musique, il y a la musique classique (principalement à partir de J.S. Bach. La musique baroque et médiévale est mineure) et les « avant-gardes » expérimentales qui inclus la musique contemporaine institutionnalisée, un certain jazz, un certain rock et une certaine musique électronique. Voici les proportions du partage du marché de la musique : chanson = 90%, musique classique de compositeurs morts du XVIIIe et du XIXe siècle * = 10% et la musique d'aujourd'hui = 0,2% **. Ce qui revient à constater que 90% de la population aiment la facilité (de se laisser gouverner), 10% aiment se distinguer (à gouverner) et 0,2% aime réfléchir et l'autonomie. Le genre majoritaire de la chanson, et dans la musique de la musique classique, a provoqué l'appauvrissement de l'audibilité des musiques des compositeurs vivants, en leur retirant tous les moyens d'entendre leur musique non institutionnalisée qui pour survivre ne peut que se produire dans la clandestinité en dehors du marché de l'industrie du disque. Chaque genre possède ses règles immuables, essayer de changer ces règles ne provoque que le rejet du marché de l'auditoire du groupe genré qui ne tolère aucune modification des règles qui permettent de les distinguer des autres genres et pour le genre bénéficiaire majeur, de rapporter des bénéfices colossaux ***. Les règles immuables de la chanson sont : le couplet-refrain de la forme ABABABA... oui, c'est issu du babillement infantile, et une mesure binaire à 4 temps dansable, et dans le mode majeur et pentatonique (la gamme mineure n'est tolérée que pour les chansons tristes). Ce qui est très réduit. Je me demande comment sans les « nouveaux » sons électroniques, la chanson aurait pallié la pauvreté de sa forme ? Bien que les nouvelles générations répètent le passé qu'elles n'ont pas connu (je pense au retour du folk des années 60). Le cercle de l'éternel retour des genres, que le genre humain utilise à la fois pour se regrouper et se distinguer dans l'inégalité, pour donner du sens à s'opposer les uns contre les autres.

Note
* période la plus despotique, de la musique savante occidentale : où le chef d'orchestre devient une activité autonome (avant, il était musicien dans l'orchestre et compositeur) et la notation musicale s'affirme dans la réduction des marges de liberté d'interprétation du musicien, qui devient un exécutant; qu'on retrouve dans la musique classique d'aujourd'hui. Le XIXe siècle est aussi la période de création d'orchestres colossaux jusqu'à mille musiciens, et du métronome (objet mécanique pour faire « marcher » au pas les exécutants, imposé en 1816).
** Source : rumeur du marché dans le contexte de l'industrie occidentale du disque (Europe et Amérique du Nord) consommé, des années 80 et 90, mais toujours tenace : parce qu'elle afflige. Nous ne mentionnons pas la musique de film qui reste dans le domaine de l'industrie du cinéma.
*** La politique commerciale d'Apple de rafler avec iTunes la distribution mondiale de la musique enregistrée en créant un support physique propriétaire iPod iPhone etc., et dont la proportion du partage des bénéfices est la suivante : 93% pour Apple et 7% pour l'artiste qui reverse 15% à la SACEM. Pour un SMIC l'artiste doit vendre environ 1800 chansons par mois et toucher 500 000 auditeurs minimum avant de prétendre à se produire comme objet publicitaire.

 

4.
« lien social » = l'argent ?

L'expression, la notion de « lien social » est une curiosité sémantique, car une société sans lien n'est plus une société, mais quelque chose qui n'existe pas. « Lien social » fait partie d'une collection de nouvelles formules rabâchées et intégrées par tous (surtout les intellectuels) sans esprit critique comme le phénomène de « l'individualisme » considéré aujourd'hui comme négatif. Le mot individualisme remplace le mot égoïsme dans le sens de son usage. Ne pas être individualiste c'est être docile et obéissant. Les notions de « lien social » et la négation de l' « individualisme » ressemblent à des tentatives désespérées de notre société à sauver : 1. « le déclin de l'autorité (policiers, parents, enseignants, etc.) », 2. « l'existence de “ratés” lors du processus de socialisation » (processus de socialisation = perte volontaire de sa culture pour une autre) et 3. « la difficulté à établir de nouvelles règles de vie commune du fait de l'individualisme croissant », ou la désobéissance systématique aux règles. Source : Banque de Ressources Interactives en Sciences Economiques et Sociales, brises.org. Le lien social fait une référence cachée à l'institutionnalisation : à la perte du sens des institutions. Car toute société urbanisée considère les institutions comme étant le « lien social » au regroupement par l'obéissance aux lois qu'elle applique. Mais aujourd'hui ces « autorités » d'hier sont remises en question de leur véritable utilité dans une organisation sociale sans privilège. Parler de « lien social » signifie que les autorités ne se font plus obéir. Parler de « lien social » signifie que l'organisation pyramidale de nos sociétés s'effrite.

Beaucoup de gens ne savent pas avec quoi ils parlent. « Le lien social » qu'est-ce que ça veut dire ? sinon que cela soit un euphémisme pour désigner l'argent. L'argent qui en effet lie les gens les uns aux autres par l'échange qui crée un lien et à la fois une impitoyabilité entre eux : « gagne ou crève ». Ou est-ce la cruauté humaine qui à travers l'argent exprime son « lien social » ? c'est-à-dire, sa propre destruction.

 

3.
Le piège et les contradictions du militantisme

I.

Le militant est un soldat (du latin militare = militaire, milice). Un soldat sans solde en lutte permanente pour ce qu'il croit, c'est-à-dire à la cause à laquelle il adhère comme membre d'une organisation qui agit pour imposer ou obtenir l'avantage de l'idéologie de sa croyance. Une cause qui prend sens dans la confrontation, considérée comme bonne ou mauvaise par les uns et les autres, permet de rentrer dans la lutte armée où la cause est le prétexte de l'opposition, de s'opposer aux autres. La culture de l'opposition positionne le militant dans la confrontation, dans la confrontation armée, autrement dit : la guerre.

En regardant le militant comme un soldat, un déclic dans la conscience se produit : nous nous sommes nous-mêmes piégés dans la défense des causes justes. Croire à la justice et à la paix par la guerre est une contradiction majeure, aussi bien qu'un noeud psychologique (à la Ronald D. Laing) : => je souffre => je lutte pour la libération de ma souffrance => je souffre => je lutte... etc., noeud duquel on ne sort pas, sans considérer l'absurdité du noeud.

Militer c'est faire la guerre, avec les armes disponibles produites par les dominants : les « armes douces » de la propagande par la publicité et le divertissement, l'exploitation du mensonge pour inoculer de fausses croyances (la désinformation), ou et les « armes brutales » qui assassinent ou handicapent les populations telles que les armes bactériologiques, les armes électroniques d'information, les armes mécaniques à projectile, ou les armes explosives pour donner dans le spectacle dont les Twin Tower reste l'exploit jusqu'à ce jour le plus spectaculaire (les armes de poing demandent plus de courage ou d'inconscience). La fabrication des armes et des stratégies d'invasion est l'activité majeure de l'humanité. Par exemple, l'acte de voter marque l'acceptation de la confrontation comme mode opératoire de la gestion sociale par un seul élu. Autrement dit, voter marque l'acceptation de se faire gouverner par un seul individu* au lieu de réaliser une assemblée de tous les candidats aux idéologies différentes de gestion sociale. Notons que l'absence de gouvernement en Belgique où c'est implanté le Parlement européen, n'empêche pas l'organisation et l'existence des Belges et des autres.

Le militant ne lutte pas à l'abolition du système pour quoi et contre lequel il lutte puisque c'est sa raison d'exister, mais l'alimente en lui offrant l'opportunité de lui faire la guerre. La guerre est un état de consommation extrême et c'est en cela que les guerres se décident quand un pays (ou plusieurs) est en crise financière ou dans l'avidité de la conquête et de l'invasion. La guerre des uns contre les autres exige des gagnants et des perdants. Les perdants prévus payent les gagnants (il est très rare de voir un gagnant s'engager dans une guerre qu'il risque de perdre). Mais sans élu perdant, il n'y a plus de guerre puisqu'il n'y a personne à combattre. C'est la tactique de l'esquive anti-militante de l'éradication du prétexte aux hostilités des nouveaux opposants dont le terme militant ne convient plus. Le terme revendicants paraît-il plus approprié ? voire celui d'indignés.

Notre système social est une économie de propriétés individuelles qui rapportent un revenu une rente, et hiérarchique : basé sur l'obéissance aux supérieurs (à une personne considérée plus importante que l'autre) sous peine de rejet de la communauté; que chacun sert de son temps de vie de travail. Chacun travaille dans la hiérarchie par obligation (tenu par un salaire) et dans la conviction qu'il n'y a pas d'autres choix. C'est cette hiérarchie qui crée les « classes inférieures » et les « classes supérieures » : les privilégiés et les non-privilégiés qui servent et entretiennent leur misère par obéissance. Il n'y a que la conviction de chacun de l'absence de choix qui maintient ce système hiérarchique, d'une organisation sociale calquée sur l'organisation militaire. Le système hiérarchique civil est une organisation de combat. Pour rendre ce système obsolète, il suffit, dans son quotidien, de ne plus agir pour et dans ce système. C'est-à-dire ne pas obéir à ses lois qui n'aident pas son prochain : surtout dans les administrations.

Le militant au contraire agit. Il n'agit que par la violence de la confrontation avec des armes, qu'elles soient douces ou brutales reste des armes. Par son combat, le militant alimente l'injustice au lieu de l'éradiquer en faisant un spectacle de sa contestation : un divertissement médiatique. Une diversion est une stratégie militaire. L'acte de militer masque le problème à régler dans la manifestation tout en pointant le problème. Militer est un acte autonome pour lui-même. Les combattants ne règlent pas les problèmes pour lesquels ils combattent, car ils combattent au lieu de régler les problèmes. Et les combats restent les sujets majeurs qui alimentent les médias pour leur retentissement spectaculaire : il n'y a rien de plus spectaculaire que des combats explosifs (voir les abus de badaboums dans le cinéma « grand public »). L'injustice comme la misère sont des produits médiatiques de grande consommation parce qu'ils émeuvent. Ils payent la publicité, capitale du privilège de la rente, c'est-à-dire : être payé sans obligation de travail grâce au spectacle de la misère.

Les humains des couches sociales non-privilégiées de notre système hiérarchique sont éduqués à ne pas réfléchir (à ne pas distinguer le vrai du faux en recoupant les informations) à qui sont inculqués de fausses données, pour que dans le cas où ils réfléchiraient, ils aient la conviction de se tromper. Je pense à l'histoire. Les troubles psychologiques eux naissent toujours de contradictions douloureuses entre la conviction du vécu et le conditionnement de soi qui ne se résout pas : c'est un déchirement de soi. C'est le piège duquel les classes serviles ne peuvent s'échapper. Comprends-tu ce que j'écris ? Quand un travailleur milite, il ne travaille pas il milite : c'est un amateur dans une activité secondaire, confronté à une milice professionnelle entrainée et payée pour la combattre : soldat vient de solde, la paye du militaire. Tout comme les mercenaires, la police et les militaires sont payés pour tuer. Eux ont le droit, mais pas les militants à qui aujourd'hui leur a été donné le nom de « terroristes » pour mieux les traquer avec l'approbation des spectateurs.

La globalisation est une invasion par le système de la propriété rentable (pour la rente : le capital) qui efface les contextes économiques locaux (comme le potlatch) pour qu'ils s'intègrent et disparaissent dans le capitalisme mondialisé de nouveaux clients du système hiérarchique : tous homogénéisée dans la pensée d'une langue commune, celui du profit hiérarchique : effaceur de cultures originales. Résultat : le signe d'appartenance à la communauté globale : le téléphone et l'ordinateur portable encombrent et inutilement dans beaucoup cas des populations extérieures comme les Esquimaux ou les Touaregs qui ne conçoivent pas les programmes dans leurs langues. Moi-même par la publication de ce texte sur le réseau Internet, j'alimente la raison du réseau : sa nécessité. Mais ce n'est pas la nécessité réelle de l'objet qui est vendu, mais le nombre de ses utilisateurs clients achetés qui permet l'invasion homogénéisée. Les militants et moi-même utilisons aussi le téléphone portable comme les Peuls du désert parce qu'il est abordable pour communiquer ?

Le mouvement militant le plus remarquable depuis le XVIIIe siècle est le féminisme** : des femmes qui revendiquent l'égalité des privilèges avec les hommes (pas contre les hommes, mais avec les hommes). Ce qui aujourd'hui parait impensable qu'il en soit autrement. Pourtant encore au XXIe siècle les salaires des femmes restent inférieurs à celui des hommes, surtout dans l'Administration publique. L'avortement est en permanence remis en cause par les croyants des diverses religions pour sa reinterdiction*** et des pays comme, la Pologne, l'Irlande, le Portugal, Malte ou Monaco, etc., interdisent toujours l'avortement libre : par la loi (sic) hypocrite faite par les hommes qui décident de l'IVG ou non. Après 3 siècles de lutte pour la parité entre hommes et femmes, la majorité des femmes du XXIe siècle choisissent la soumission à « son » homme pour se sentir protégée : son entretien financier en échange de l'entretien de sa beauté, de la maison et des enfants (voir l'article ci-dessous : Homme / Femme = le conditionnement agressif du foyer familial). Si le féminisme désire la parité homme / femme, c'est que le féminisme reconnait le sexisme : la partition des sexes en genres. La partition des sexes éduque aux rôles genrés de la femme et de l'homme dans nos sociétés. Ce qui demeure contradictoire : il ne peut avoir d'égalité pour deux rôles différents qui travaillent à des tâches différentes. C'est cette fixation qui est à défaire et non la parité de la partition. Pour sortir de ce noeud, les hommes et les femmes doivent sortir de leurs rôles sexués imposés. Ce n'est pas le fait d'être partitionné en homme ou en femme qui destine à une tâche, mais la compétence à réaliser cette tâche qui va effacer la partition genrée bêtasse en masculin et en féminine. Autrement dit, les femmes doivent se défiminiser et les hommes se démasculiniser, c'est-à-dire effacer l'objet de la contradiction des genres enrôlés de la pensée partitionnaire « toi tu va faire ça parce que t'es une femme et moi je vais faire ça parce que je suis un homme » dois pouvoir faire rire les générations suivantes de sa bêtise.

Le militantisme considère les choses à l'envers de ce qu'il croit. Il croit lutter pour la justice, alors qu'il entretient et alimente l'injustice par le combat. Le militantisme identifie la marginalité et la met en spectacle. D'après les travaux de Stanley Milgram sur l'obéissance aveugle et la soumission à l'autorité, la marginalité représente 1/3 de la population mondiale : celles et ceux qui ne se prêtent pas au jeu de la soumission aveugle.

Le militantisme incite au partisme : à lutter les uns contre les autres. La culture de l'ennemi. Sans ennemis, il n'y a plus de lutte. Alors qu'il tombe sous le sens que les problèmes se règlent ensembles, pas les uns contre les autres dans la guerre. Le militantisme identifie la partition de luttes idéologiques faussées puisque son territoire et son activité est la guerre. Les présidents américains se considèrent tous comme des militants de « la cause juste ». Le militant peut être aussi dangereux que la police de carrière, voire plus, car il est motivé par sa croyance comme un soldat de la foi qui sacrifie sa vie à la cause. Je pense aux chevaliers de la foi qui sont allés combattre les musulmans (les infidèles) en Palestine entre le XIe et le XIIIe siècle revendiquant leur terre sainte à eux, mais pas aux autres en sacrifiant leurs vies. Militant est un mot formé par l'Eglise du XVe siècle pour former « la milice de Jésus-Christ de l'assemblée des fidèles sur la terre » (Littré). Nous ne sommes pas loin de l'Inquisition du XIIIe au XVIe siècle qui suivit les croisades à la chasse des « hérétiques » (des militants contre des militants qui n'adhèrent pas à leur croyance). Qui au XXIe siècle sont les « hérétiques » ? et de qui ? La puissance financière destructrice ? ou celles et ceux qui consomment ses produits ? Qui n'a pas son iPhone ? Oui, c'est cela : l'humanité socialisée favorise sa soumission. Maintenant, il faut savoir pourquoi ?

II.

Quelle est la motivation profonde du militantisme ? La sensation d'injustices sociales qui génère des peines blessantes et des difficultés à la vie commune de chacun touché par ces injustices ? Ces frustrations sociales ressenties comme des manques qui suscitent la colère et la réaction immédiate par la révolte ? Cette révolte (colère) s'épanouit par la manifestation de regroupements de personnes organisées qui se ressentent victimes d'une injustice****. La première injustice de notre système du capital hiérarchique est la pauvreté. La seconde l'exclusion (qui découle de la pauvreté). La troisième la ségrégation (qui découle de l'exclusion). La quatrième la discrimination (qui découle de la ségrégation), etc., avec pour chacune les conséquences des peines morales et physiques jusqu'à la destruction de son intégrité (la reconnaissance d'être soi-même) des victimes, conséquence d'humiliations à répétition. Notre système du capital hiérarchique forme un Etat partitionnaire qui opère une ségrégation hiérarchique. Un Etat qui fait de l'Ordre avec des humains. « Même si cela doit générer de la souffrance inutile » (sic). Hitler, le militant de la cause aryenne luttait dans cet esprit. Mais pas le Che qui a consacré sa vie à la guérilla : la guerre de la clandestinité, mort par les armes. Mais le monolithe ne bouge pas (ou le Léviathan comme le nommait le philosophe Thomas Hobbes en 1651*****), car la base des dernières classes fidèles est solide.

Le mot « militant » apparait en 1420 du latin classique militer, militare : « faire la guerre », « être soldat » dont s'empare l'Eglise pour signifier sa lutte contre les tentations, « la milice de Jésus-Christ de l'assemblée des fidèles sur la terre » opposée à une Eglise triomphante des saints et des bienheureux (se délectant dans le « vice » ?). En 1832, militant signifie lutter activement (par la force et l'agression) pour défendre une cause, une idée. Militaire, soldat, milicien. Le militant est celui qui se bat les armes à la main pour défendre sa cause, sa croyance. Qui suppose une agression. Un Etat sans agression n'a plus de militant, mais toujours des miliciens de la cité (la police ou la professionnalisation du militant) qui représente la crainte permanente d'être agressé.

Militaire, milice sont de la même racine. La guerre civile se divise en deux camps : celui des insurgés et celui des dominants. Le militant est un acteur volontaire de la guerre civile par la création de son propre camp contre l'autre défendu par la milice et les militaires du système dominant. Le militant se bat contre les autres, il ne s'entend pas avec les autres qu'il combat, seulement avec les « siens » qui adhèrent à la même cause idéologique. Tout combattant défend ce qu'il a à défendre par l'agression. C'est une confrontation violente pour l'obtention du pouvoir entre ceux qu'ils l'ont et ceux qui ne l'ont pas. Le militant passe pour le défenseur des causes perdues contre les milices des forces dominantes des causes acquises. Mais le résultat du militantisme n'est que la guerre. La guerre ne résout rien, elle détruit les plus faibles et renforce les plus forts. En faisant fonctionner l'économie au bénéfice des plus forts. La guerre est un état de consommation paroxystique dont les besoins démultipliés sont favorables à l'économie de l'enrichissement des dominants. La guerre ne soulage jamais un conflit, elle le représente, elle l'exploite, elle l'encourage. La contradiction du militantisme est de croire qu'il agit pour une guerre juste : aucune guerre n'est juste. L'action du militantisme dominé renforce les dominants. Ceux qui luttent pour une autre société plus équitable avec les armes des dominants, renforcent le système dominant inéquitable en consommant ses armes. Le vol consomme aussi. C'est la demande d'aumône qui positionne le dominé en dominé et le dominant dans sa domination. Le dominant n'a aucune requête envers le dominé contrairement au dominé. La requête positionne le dominé en dominé (on peut comprendre la position des ermites qui se refusent à tout désir pour éviter toute requête en échange de leur soumission : des SDF qui refusent le RMI devenu RSA).

Abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles ne passe pas par la guerre, mais par la négation de la hiérarchie locale qui agit dans son système global. Tant que cette hiérarchie règnera, les inégalités règneront. Le sens même de la société hiérarchique est de produire des inégalités. L'agitation n'est pas nécessaire pour désobéir ou militer, même au contraire. L'agitation est éphémère et l'immobilité est perpétuelle. Je préfère les mouvements silencieux qui décomposent l'intérieur d'un système inadéquat au lieu de taper sur l'extérieur du système qui le renforce à chaque nouvelle frappe.

Le militantisme s'avère aussi dogmatique ou intolérant que l'idéologie dominante qu'il combat. Sinon il ne provoquerait pas la guerre. Ceux qui ne se désignent pas comme militant et pratiquent dans leur quotidien une désobéissance involontaire et instinctive sont certainement plus efficaces que le militant agité (pour un temps) qui combat dans le spectacle.

Exemples, je pense aux :

. Attaques antipubs qui n'éraflent que la surface (c'est vite nettoyé) de ce qui dérange ces manifestants en créant par leur acte un évènement publicitaire divertissant médiatisé.
. Destruction explosive de bâtiments du pouvoir dominant qui n'offre que le prétexte de reconstruire et du travail aux architectes et ouvriers de la construction et un spectacle spectaculaire médiatisable, c'est-à-dire consommable, qui attire les publicitaires et les investissements.
. L'organisation Attac porte un nom agressif du militantisme de guerre.
. Groupes anti-corrida, mais dont leurs membres mangent de la viande.
. Nouveaux croyants (catholiques ou musulmans, etc.) prêts à l'assassinat pour satisfaire leur intolérance déplacée influencée par des meneurs manipulateurs ou des gourous opportunistes (pour leur gloire et leur richesse personnelles).
. Affichages sauvages de toujours la même affiche avec des animaux torturés d'un groupe de végétariens qui voudraient interdire la consommation de viande.
. Désobéissants qui font commerce de leur propagande dans leurs « formations » et leur « boutique militante » (sic) à partir de leur site internet desobeir.net (pas .org ?) de livres pas donnés, T-shirts à slogan, badges à slogan, autocollants à slogan, même des drapeaux (!), etc. où tout est à vendre : n'est-ce pas la forme publicitaire que leurs propres militants attaquent ? Comme les autres, les Désobéissants participent à la globalisation du capitalisme avec leurs marchandises. Dans la résistance, l'échange des idées ne se vend pas, d'autant plus qu'elles ne sont pas inutiles comme d'autres opportunistes tels un Michael Moore ou d'autres.
. Chanteurs hip-hop vendus aux majors qui scandent des textes militants poussant à la révolte, entourés de jeunes-filles-poupées-sexy, de « gros flingues » jouets masculins de l'industrie de la guerre et de grosses voitures forcément coûteuses qu'ils n'ont pas montées eux-mêmes : représentent les marques du pouvoir caricatural d'un roi africain.
. La Global Rich List défend (sans le savoir ?) le capitalisme avec sa jauge du plus pauvre humain au plus riche de la planète; ceci hors contexte culturel, qui en fait est une publicité pour convaincre à donner son argent à des oeuvres caritatives dont elles-mêmes renforcent le capitalisme avide en tenant le rôle de la « maman qui soulage » pendant que le « papa gronde » de la colonisation globale : l'enfant reste soumis à la violence même s'il est soulagé momentanément par les ONG. L'argent représente et représentera toujours le marché de la finance contrairement à la gratuité qui ne coûte rien. L'échelle de valeurs de la Global Rich List pose 70 € par an pour le moins riche de la planète et à partir de 36 400 € pour les plus riches (dans le contexte du marché de l'argent). Si à partir de 3000 € par mois vous faites partie de l'élite mondiale, c'est que Global Rich List veut faire payer la couche sociale à partir de ce revenu.
...

Toutes ces agitations sont l'expression de personnes qui ne réfléchissent pas en profondeur ou qui manipulent les autres dans leurs propres intérêts et qui par leurs actes « militants » extrêmes s'assimilent aux agissements agressifs des « commerciaux » (ces soldats avant-gardes de notre économie avide et rentière) ou de la police et renforcent par l'agression le système qu'ils pensent combattre. Derrière leurs masques de militant; un salarié-consommateur attend de recevoir « sa » récompense (pour son obéissance). Mais comment faire autrement ? Quand les 2/3 de la population mondiale se réveillera de son engourdissement intellectuel, le système hiérarchique que nous subissons va obligatoirement changer, puisqu'il est aberrant.

mais d'autres comme :

. Les hackers qui par leurs actions pratiques et anonymes ouvrent les accès appropriés, propriétaires et interdits, permet de contourner les péages abusifs et donnent des outils non propriétaires aux utilisateurs, contribuent plus efficacement à équilibrer nos sociétés où règne l'injustice entre les munis et les démunis que des militants identifiés à se faire connaitre qui s'agitent dans la contradiction d'une guerre vaine (comme José Bové ou d'autres : « tu détruis les Mac Do, mais c'est le seul endroit public où les ados peuvent se regrouper autour d'un repas abordable et rester sans être mis à la porte. »)
. Avaaz.org qui à compris que pour l'application d'une réelle démocratie, il fallait faire participer la population individuellement mondiale (conséquence de la globalisation) dans la signature de pétitions qui montrent aux « méchants » qu'il existe une forte désapprobation publique qui demeure invisible dans le vote. Le système est encore à améliorer, car le choix des pétitions est conduit par l'équipe d'Avaaz dont son créateur s'enorgueillit dans la presse dominante américaine.

ou d'autres comme :

. Greenpeace qui milite depuis 1971 à la protection de l'environnement et à l'encontre du nucléaire à l'échelle mondiale dans ses déploiements spectaculaires qui sont du domaine de l'installation et de la performance des formes d'expression du domaine des arts, s'alimente de dons (comme toutes les ONG) par le système financier dominant pour faire de ce spectacle des signes d'alertes communiqués au public par les médias dominants qui affectionnent le spectaculaire pour le taux d'audience payé par la publicité : l'histoire de l'arroseur arrosé. Mais qu'est-ce que ça a résolu ?
...

Chacun cherche des alternatives aux combats militants, aux confrontations violentes des manifestations de masses éphémères qui ne résolvent rien que provoquer des guerres civiles qui légitimisent la répression d'un pouvoir dominateur sur une « masse irresponsable » (sic). Le militant aujourd'hui est remplacé par des indignés aux actions sans violence (être là sans rien faire) que de représenter son indignation individuelle en groupe pour freiner les abus de nos sociétés hiérarchiques qui paupérisent le monde.

III.

Que devient le militant au XXIe siècle ? sans armée organisée de croyants ? Est-ce le citoyen qui ne peut être entendu (bâillonné par un système hiérarchique qui interdit l'entente ?) et qui se manifeste en se rassemblant dans l'inaction pour l'action de montrer sa réprobation ? (je pense aux indignés en Espagne et aux Etats-Unis). Une personne qui veut faire entendre sa réprobation face aux injustices sociales : un plaignant actif manifestant et non plus un soldat de la foi prêt au meurtre pour protéger sa croyance ? Oui mais notre pays est un pays de plaignants (« les Français sont des râleurs ») qui naviguent dans l'intolérance principalement du voisinage, du travail et de la politique. Le dénonciateur de personnes est le militant pour la cause du pouvoir en place qui est convaincu que le trouble vient de la personne qui est coupable. De l'autre bord se positionne le militant du contre-pouvoir qui dénonce les causes du système et non les personnes et qui ne tolère pas l'injustice par la mise en danger de personnes ou la dégradation de ses ressources. Pour les uns la source du mal est l'homme et pour les autres la source du mal est le contexte du système. N'y a-t-il pas un peu des deux ?

Quel être humain peut tolérer l'injustice ? Celui ou celle qui n'en bénéficie pas ou qui ne l'expérimente pas : l'injustice est une fabulation pour celui ou celle qui l'administre, car les règles sont au-dessus de l'injustice, elles sont privilégiées aux dépens des personnes qui en souffrent. Et celles et ceux qui ressentent « l'injustice n'est dû uniquement qu'à leur désobéissance aux règles communes et doivent être punis » (sic). Ce à quoi l'opposition répond : les règles doivent s'adapter à chaque différent contexte pour ne pas être injustes. Il ne s'agit pas d'obéir, mais de ménager. L'injustice comme son opposé, le mérite sont les fondations idéologiques de notre système social hiérarchique qui cultive la rente.

Les militants se trouvent en oppositions dans deux camps distincts aux intérêts divergents : la liberté contre l'obéissance, la pauvreté contre la richesse, la sympathie contre le racisme, la convivialité contre la violence, le privilège contre le travail obligatoire, la sincérité contre l'hypocrisie, etc. où les uns ouvrent un dialogue contre les autres qui ordonnent et exigent l'obéissance. Les uns souffrent et les autres ont peur, peur de perdre leurs acquis : biens et position sociale mérités. Le fait d'engager une hostilité renforcera les positions des opposants, car chacun reconnait sa position être légitime. Le mérite a produit des efforts pour se voir accepter sa position, et peu sont prêts à refaire ces mêmes efforts pour une position similaire ou indésirée. Le mérite et la peine s'opposent à l'égalité des différences. Cela, pour la décoration, comme la médaille de l'Ordre du Mérite et autres prix Nobel et palmes en multitude, aujourd'hui galvodés.

Et si pour concilier ces divergences on faisait appel à la musique. En faisant coexister plusieurs systèmes sociaux en parallèle que chacun aurait la liberté de choisir. La multiplicité des systèmes sociaux propose un choix de vie, que chacun peut choisir à son épanouissement. Si un système hiérarchique à péage réjouit, qu'il existe ! Mais qu'il partage le territoire avec d'autres systèmes : un système non hiérarchique qui favorise la gratuité, un système totalitaire qui favorise l'obéissance, un système anarchique qui favorise la responsabilité et la liberté, etc. Cela en superposant les systèmes dans une polytonie globale sans frontière, au lieu de notre monotonie territoriale sans alternatives aux frontières fixées. Sans frontières (sans nationalité), sans distinction (sans identité) obligatoires, mais avec le choix de vie possible dans la polytonie qui superpose et mélange les différences. Une généralisation des marginalités, pour la reconnaissance des différences de chacun, sans obligation d'intégrer un système qui ne lui convient pas, et tout en étant libre d'en changer à n'importe quel moment. Il n'y aurait plus un système unique et dominant qui ne convient qu'à une minorité et dont une majorité s'y sacrifie en lui abandonnant sa volonté, mais plusieurs systèmes qui cohabitent dans les marges de tolérances. Reconnaitre la marginalité à tous, c'est reconnaitre la particularité de chacun qui créera son propre système social intégré avec les autres. Un tel multisystème polytonique va obligatoirement motiver les imaginations pour trouver les solutions. Une polytonie en perpétuelle création. Une polytonie de marginalités aux organisations sociales autonomes qui dépendent les unes des autres, mais où ni l'altruisme ni l'égoïsme ne soient bannis, car l'un ne peut exister sans l'autre. La déterritorialisation et le mélange des langues permettent d'effacer les frontières de l'intolérance sans annuler la propriété si chère aux propriétaires. En fait, cette politonie existe déjà, mais à un état larvaire qu'il suffit de soutenir (et non interdire) pour qu'elle s'épanouisse. Ce qui éradiquera définitivement l'exclusion et la répression pratiquées en permanence dans nos sociétés.

La proposition d'une telle forme sociale vient de l'imagination musicale. La musique dispose les différences qu'elle doit composer pour les faire vibrer ensemble. La musique est une activité qui propose des formes d'organisations vibratoires aux origines humaines. Tout vibre avec chacun de nous en permanence. La musique travaille avec les différences, sans ces différences il n'y aurait pas de musique. Si tout était pareil, le monde n'existerait pas. Les solutions musicales ne sont ni philosophiques, ni scientifiques, elles sont musicales. La musique met en vibration, en résonance les conscients et les imaginaires collectifs. Il n'est pas innocent que la politique utilise des termes musicaux dans la gestion humaine, comme : entente, accord ou harmonie, etc., car ces dispositions sont l'affaire du vibratoire qui se propage par sympathie; et la musique compose et dispose du vibratoire pour créer des oeuvres vibrantes en sympathie avec les autres.

Le jour où le militantisme ne sera plus nécessaire, c'est que chacun se sera entendu.
Pour l'instant, nous traversons cette longue période de surdité psychophysiologique.
Depuis déjà plus de 2500 ans...

 

Notes
* voter pour un seul, manifestent l'acceptation et le soutien du système social hiérarchique et autoritaire du vote. L'élu avec son parti qui prodigue des lois sans consultation populaire, car il a l'aval de la population par le vote de son élection. Même si cette population est minoritaire par rapport à la population globale. 30% des électeurs minoritaires (des citoyens de la population globale majoritaire) soutiennent l'élu et son parti majoritaire à l'Assemblée nationale.
Les organisations politiques d'aujourd'hui viennent de l'organisation souveraine passée de l'Eglise :
Église collégiale ou collégiale : église qui possède un chapitre de chanoines sans être une église épiscopale.
Église épiscopale : église relative au pape. Église anglicane dont l’assemblée des évêques est supérieure au pape.
Chapitre : Assemblée délibérante de religieux, de chanoines.
Cathédrale ; Église épiscopale d’un diocèse.
Diocèse : Circonscription administrative de l’Empire romain. Territoire placé sous la juridiction d’un évêque ou d’un archevêque.
** le mouvement militant des esclaves ne se manifeste plus depuis Spartacus (mort en 71 avant J.-C.) malgré la persistance de l'esclavage sous d'autres formes qu'oblige une société hiérarchique et autoritaire.
*** Il faut savoir qu'en France l'avortement n'est autorisé que depuis 1975 (depuis 36 ans seulement) et qu'avant il était passible des travaux forcés puis de la prison à perpétuité, voire de la peine de mort (Marie-Louise Giraud, dite « la faiseuse d'anges », avorteuse pendant la guerre, a été guillotinée le 30 juillet 1943). La dépénalisation de l'avortement et son encadrement légal n'est réalisés qu'en 1975, grâce à Simone Veil alors ministre de la Santé. Pour information, la peine de mort ne fut abolie en France qu'en 1981 (l'Etat n'assassine plus depuis 31 ans).
**** avec des sympathisants qui ne souffrent pas, mais qui agissent pour les victimes dans la lutte militante, aussi quelques opportunistes de se voir glorifié.
***** Thomas Hobbes « le Léviathan ou La Matière, la forme et la puissance d'un État ecclésiastique et civil » 1651 : « c'est comme si chaque individu devait dire à tout individu : j'autorise cet homme ou cette assemblée d'hommes, et je lui abandonne mon droit de me gouverner moi-même, à cette condition que tu lui abandonnes ton droit et autorises toutes ses actions de la même manière » (chapitre 17). Ce contrat fait de chaque individu le sujet volontaire de l'institution politique dont le souverain est l'expression. (cité in EU 2009). Voir aussi John Locke « Essai sur l'entendement humain » (1690), « Deux Traités sur le gouvernement civil » et la « seconde Lettre sur la tolérance » la même année.

 

2.
cadeau de Noël pour les souteneurs de l'industrie de la charité et du commerce de la misère

publicité culpabilisante pour incitation à payer avec l'argent du marché financier dominant,
et non à faire comprendre le partage des richesses sans l'argent du marché financier dominant :
image de propagande d'Action contre la Faim
Un petit enfant du Nigéria avec un paquet de cacahouettes salées industrielles qu'il a du mal à ouvrir pour se restaurer : c'est à ça que sont destinés les dons que montre l'image publicitaire d'Action Contre la Faim : enrichir l'industrie alimentaire occidentale d'exportation vers l'Afrique. Cette photo date de 2001 pour une campagne de 2010. L'industrie de la charité et le commerce de la misère ont définitivement évacué le complexe de l'escroquerie.

 

Charité ou Solidarité 
deux faces, mais pas de la même pièce ou 2 attitudes qui semblent semblables, mais aux intentions opposées

La charité est une activité de l'hypocrisie qui traite volontairement en masse humaine les individus. Autrement dit, la charité est la culture de l'industrie de la misère humaine. Celles et ceux qui ne savent pas s'occuper d'eux-mêmes, désirent s'occuper des autres : c'est plus facile à vivre, car on est pas concerné directement (une remise de sa propre volonté à autrui) : il n'y a pas d'engagement personnel : on obéit à une procédure morale ou institutionnelle. Celles et ceux qui ne savent pas s'occuper d'eux-mêmes, désirent qu'on s'occupe d'eux : c'est plus facile à vivre, car on est pas concerné directement (une remise de sa propre volonté à autrui) : il n'y a pas d'engagement personnel : on obéit à une procédure morale ou institutionnelle. Dans les deux cas, c'est une déresponsabilisation, une déconnexion : une drogue sociale, une automation irréfléchie, « un boulot comme un autre » (sic) : c'est l'institution du Service (au) public à l'obéissance. La constitution politique hypocrite de l'innocence. L'argument et la justification de l'existence d'un gouvernement sont : « aider le peuple ». Rien de plus hypocrite : un riche aide-t-il un pauvre à devenir riche ? Mais l'idée est ancienne : opinion qui fut argumentée à partir de Confucius et Platon à l'aube de notre civilisation il y a 2500 ans : « le chaos de la nature humaine (sic) doit être gouverné pour l'ordre » à l'opposé de Lao Tseu, père du Tao avec l'idée : « la nature humaine n'a pas besoin d'être gouvernée par l'arrogance humaine ». Peut-on vraiment être convaincu qu'un groupe de personnes privilégiées peut vouloir « aider le peuple » ? Comment est-ce possible de se mentir à soi-même de façon si grossière ? Le peuple se débrouille très bien lui-même quand des armées ne viennent pas le massacrer et l'anéantir. Quand la charité s'insère dans le droit social et devient indispensable, c'est toute sa perversité qui s'épanouit à maintenir la pauvreté. A ce stade, personne ne peut plus distinguer entre Charité et Solidarité. Pourtant l'enjeu de la charité est clair : la domination. Alors que l'enjeu de la solidarité est de se donner les moyens de vivre ensemble le mieux possible. De tout temps, la charité n'a jamais été qu'une arme de gouvernants pour entretenir le peuple dans sa misère, dans une pauvreté qui peut payer. La solidarité est un moyen des gouvernés de s'entraider pour celles et ceux qui en ont besoin et le souhaitent.

Quand personne ne demande de l'aide, pourquoi vouloir aider ? Toujours pareil : pour gouverner soumettre et dominer. Le demandeur demeure toujours dominé, contrairement à ceux qui ne demandent rien, restent dominants ou indépendants. Un demandeur dominant n'a que la violence pour se faire obéir. Le dominé accepte l'ingérence dans sa vie privée (ingérence : la forme hypocrite de l'invasion). Le dominé accepte de vendre sa liberté au nom du « service » et des « droits sociaux » qu'il paye par sa soumission. La liberté dans l'acte de gouverner s'associe à l'idée du chaos : à l'ingouvernable. « La liberté est une maladie dont le peuple doit être exempt » (sic). La liberté de soumettre, reste du côté du pouvoir : dans le privilège (au-dessus des lois. Les lois ne sont faites que pour un peuple soumis). La liberté acceptée et reconnue pour tous, annulerait tout gouvernement et sa légitimité*.

La charité est née de l'abus de richesse. L'Eglise a commencé et continue la culture de la charité : c'était son rôle dans la politique de soumission des miséreux. Hospice, hospital, hôpital vient de l'organisation de l'hospitalité des malades sans moyens de pouvoir être soignés, de les accueillir dans des centres de soins gérés par les « bonnes soeurs » ancêtres des infirmières sous la tutelle de l'Etat (lire Michel Foucault, Surveiller et punir, 1975 et Naissance de la clinique, 1963). L'industrie de la charité avec la naissance des hospices a pour fonction d'entretenir la « masse humaine misérable ». La maladie amoindrit et permet un contrôle absolu du malade. Aujourd'hui le malade est un consommateur piégé, un prétexte bénéfique de l'industrie pharmaceutique. La culture de la charité entretient la misère pour garder le pouvoir sur les esprits affaiblis des miséreux, les nécessiteux en demande de salut. Mais pour être sauvé, il faut être malheureux, les gens heureux et autonomes même malades et pauvres n'ont pas besoin de salut. Ceux qui ont faim et froid ne peuvent pas se cultiver au savoir et reconnaître la tromperie, que s'ils sont miséreux. La pauvreté n'a rien à voir avec la misère. La misère est une considération, la pauvreté un état.

L'industrie de la charité se manifeste à travers les « bigotes » femmes d'enrichis qui se trouvent une occupation pour déculpabiliser leurs maris (en fait elles-mêmes) d'exploiter et de piéger tant de pauvres : « les pauvres ! ». Avec l'aide de l'Eglise, mais cette attitude disparaît au profit du mépris affiché de la haine envers « la maladie de la pauvreté » (sic) ainsi créée. Aujourd'hui, le désengagement de l'Etat et le mépris des oligopoles privés font reculer la charité (sauf pour les ONG toujours utiles aux gouvernants) en faveur de la solidarité citoyenne encore trop peu organisée.

Plus loin, l'idée de la charité a servi à la colonisation (qui continu aujourd'hui sous un autre nom : assistance) elle a pris la forme actuelle de l'ingérence : la forme hypocrite de l'invasion sert à la démonstration de la domination et du pouvoir où les Blancs viennent « aider » les Africains ou les Afghans et tant d'autres cultures déculturées à la recette occidentale des Blancs : le profit égoïste. La seule chose dont ils ont besoin : les Africains ou les Afghans, c'est que les Blans les laissent en paix et arrêtent d'exploiter leur terre et leur richesses (mines, puits de pétrole, main d'oeuvre, etc.), corrompre leurs amis, créer des ennemis pour leur vendre des armes qui les endetteront, provoquer des guerres et entretenir la misère avec les amis des miséreux comme complices, etc. Toujours au désavantage de l'exploité rendu impuissant par convoitise. Les pères blancs sont partis coloniser le monde avec la même idée : aider les Païens, les Sauvages à se « purifier dans la foi du seigneur »** ! Partout où il y a charité, il y a un contrat tacite et non avoué, qui maintient la position du dominant sur le dominé et du dominé sur le dominant. L'inégalité des chances de vivre, le refus de la liberté volontaire, où chacun se complet à se remettre à l'autre dans l'abdication. L'abdication de dominer et celle d'obéir. La charité est une tactique de guerre pour faire abdiquer son ennemi transformé en ami. La charité est une arme de guerre très efficace pour tromper aisément un peuple entier qui trempe en permanence dans la diversion du divertissement et de l'abondance. La charité est l'outil déculpabilisant des tyrans. Et les croyants s'y sont tous piégés pour vendre leur liberté.

Notes
* Quand j'ai reçu le renouvellement de ma Couverture Maladie Universelle CMU (joli nom pour être classé d'office dans la catégorie : pauvre), il y avait la phrase : « nous sommes là pour vous aider ». En fait, le gestionnaire de la Sécurité Sociale : la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (qui est une entreprise privée) chasse « les hors parcours de soin : les HPS » à « résidence instable » autrement dit : les personnes non localisables (non sédentaires) en permanence sur le territoire français : une chasse systématisée au nomadisme pour une inquisition contre les « non-ayants droit ». La garderie du privilège social et l'exclusion par une ségrégation arbitraire pour rentabiliser ses bénéfices. *
** Le philosophe Georges Berkeley désirait ardemment participer à cette omnipotente conversion des Amérindiens des Amériques.

Note de la note
* Comment va s'organiser une Sécurité Sociale européenne qui s'attend depuis 66 ans et semble s'amorcer depuis 2011 ? L'inquisition contre le nomadisme rester-t-il un crime du Code pénal ? La Sécurité Sociale est l'outil le plus puissant pour l'identification et la localisation individuelle par l'emploi, dont les huissiers se servent sans retenue pour retrouver les personnes jugées et condamnées.

 

1.
Une entreprise peut-elle être jugée pour meurtre ou assassinat sans intention de donner la mort ou homicide involontaire ? Nous pensons à Roger, mort à Orléans incendié pendant son sommeil à cause de la coupure de courant volontaire ordonnée par la compagnie EDF ce 1er décembre 2011.

La mort sociale

La « peine de mort » : la mort est-elle vraiment pénible pour le mort ? Ou plus pour un vivant qui ne veut pas perdre sa vie ? On parle de délivrer la vie, de délivrer la mort. A choisir entre un enfermement à perpétuité dans une prison et la mort, je choisis la mort. Ces deux sentences sont équivalentes dans le but de faire souffrir : où la prison « rééduque » violemment à obéir et la mort fait « disparaître le problème ». Le paradoxe de la « peine de mort » dévoile l'autorité meurtrière de l'état de nos sociétés. Nos sociétés, dans la reconnaissance de l'assassinat comme un acte fatal, reconnaissent l'institution de l'agression comme une nécessité à la conquête de sa gloire, de son pouvoir. La conquête du pouvoir passe par le meurtre qu'il soit physique ou psychologique : la compétition instaure l'anéantissement de l'autre obligatoirement. La mort volontaire causée à autrui relève de l'agression, de l'assassinat (de l’arabe hašīš, haschich*), du meurtre (du francique murthrian du bas latin morire). La mort volontaire causée à soi-même relève d'un désir de fin de vie. Interdire ou autoriser la peine de mort aux « ennemis » et « condamnés » de l'Etat, jugés comme tels par sa propre Justice, alors que l'Etat produit industriellement et fait commerce des armes de mort, revient au même. C'est la marque d'un acte d'agression. Nos sociétés autoritaires (avec ses classes privilégiées : au dessus des lois) se donnent le droit de donner la mort (ou ôter la vie). Un membre du gouvernement comme un policier (haut et bas fonctionnaire) ne sera jamais ennuyé pour un meurtre comme un citoyen civil ignorant et anonyme. La communauté règne contre l'individu. La « peine de mort » (son utilisation et son abolition) est le résultat hypocrite de nos sociétés violentes qui règnent par la menace et réalisent le meurtre quotidiennement.

Note
* L'étymologie suivant le Robert. Le mot est apparu en 1560 de l'italien assassino, assessino, datant du début du XIVe siècle qui signifie « tueur à gages », emprunté à l'arabe assasin, pluriel de assas « gardien », plutôt qu'à un dérivé de hasis « haschich ». Des mercenaires, des tueurs (dérivé de tuteur qui ôte la vie. Du latin vulgaire tutare : protéger et du latin classique tutari : veiller sur, garder, défendre; se protéger contre)* qui fument du haschich ?

Note de la Note
* La provenance « obscure » du sens moderne de TUER c'est opéré par un glissement de sens au XVIIe siècle. Comme si ôter la vie violemment n'était la conséquence que d'une protection (?) au lieu de l'issue fatale d'un combat : occire. Aujourd'hui nous dirions : légitime défense avec homicide involontaire. Le dictionnaire québécois Antidote nous dit : « pour tuer (contrairement à tuteur et tutelle), le sens s’est curieusement inversé du tout au tout avec le temps ». Et « Le premier glissement de sens de tutare s’est produit très tôt en latin populaire lorsque le sens “protéger” est passé à “couvrir”, qui est une façon de protéger, puis à “éteindre”, parce qu’une façon d’éteindre un feu est de le couvrir. Ce sens est attesté en moyen français chez Malherbe (dans S'ils n'eussent tué ce flambeau) ainsi que dans les langues d’oïl modernes comme le poitevin-saintongeais tuàe et le berrichon tuer (comme dans tuer la chandelle), et est également répertorié au Québec et en Acadie. Avant même la période de l’ancien français, le sens “éteindre” avait déjà subi un deuxième glissement en passant métaphoriquement à “faire éteindre la conscience”, donc “faire évanouir”, spécialement en frappant. C’est ce dernier sens qui est attesté à cette étape de la langue. Et comme on n’a qu’à frapper plus fort pour que l’évanouissement devienne éternel, le sens a glissé très rapidement une dernière fois de “faire évanouir” à “faire mourir”. Tuer a évincé le verbe occire, issu du fond primitif, qui a cessé d’être utilisé au XVIIe siècle, sauf par archaïsme ou plaisanterie ». Ce rappel historique de la langue nous dit que la prise de conscience du meurtre gratuit sans raison date du XVIIe siècle, justifié par la garde de ses biens, et ceux qui gardent leurs biens ne sont pas ceux qui n'ont rien. L'institution de l'assassinat, ou le droit de mort sur quelqu'un date de cette période. Avant cela, tuer était une aberration. Ce qui confirme que les guerres avant cette période n'étaient pas meurtrières, mais une compétition avec le verbe occire. Le meurtre est né avec l'appropriation.

 

novembre 2011
3.
Effondrement de la Grèce dans la guerre économique mondiale

Pour redonner du « crédit » à la Grèce et apaiser la souffrance de sa population, ne faudrait-il pas commencer par lui restituer toutes ses pièces antiques subtilisées et éparpillées dans les musées des capitales qui cultivent le sentiment de supériorité : New York, Paris et Londres ? La Grèce n'annule pas les intérêts de sa dette : ça l'aiderait. Ni de référendum comme en Islande ? N'est-il pas étonnant de constater qu'aucune solidarité internationale ne s'est organisée pour venir en aide aux Grecs ? comme pour le tsunami qui avait dévasté la Thaïlande dont les dons d'argent de personnes privées avaient dépassé le nécessaire. Quelle est la différence entre un tsunami et un désastre financier pour une nation ? Le résultat est le même, mais l'un est criminel et l'autre pas. La Thaïlande semble avoir un attrait touristique plus grand que la Grèce... pour son commerce du sexe contre des monuments antiques.

 

2.
La culture des mèmes

Un état médiocratique n'a rien à voir avec la culture des mèmes (phénomène teens qui s'est fait remarqué par l'affluence massive d'internautes à 4chan.org incomprise en 2007 des médias dominants*, fermé puis réouvert en 2011), mais en est l'une de ses conséquences. Les mèmes des teens anglophones planétaires produisent des images éphémères par provocation et humour cucul et de mauvais goûts par copié-collé, posés anonymement qui bravent les interdits (les tabous) sur les chats de la toile en réponse à la culture dominante de divertissement. Les mèmes sont des renvois « de balles » de la niaiserie cultivées par la culture de masse de la technologie du divertissement, du cinéma, des jeux, des mangas, de l'exhibitionnisme, de la musique, de la mode, de la langue, etc., tout ce qui accroche à la copie de tout ce qui est éphémère qui ne constitue rien qu'un vide idéologique en masse du paroxysme du diverti. C'est l'expression du Bloom décrit par Tiqqun en 2001 de l'être humain « étranger à ce monde et à lui-même ignorant son état », mais avec l'amusement de narguer les vieux avec leur propre technologie servile qui leurs échappent. La multiplication des mèmes est la conséquence de la culture de l'insignifiance sous la forme du divertissement de la consommation non nécessaire à outrance en abondance et en permanence. La prolifération déjectée et clonée LoFi de la nourriture culturelle des images issue du battage médiatique permanent.

Puis ces memes ont fait école et sont assimilés par les intellectuels comme des gênes de la culture dominante et gloutonne, des memes qui obligent les humains à s'entrecopier à se répliquer à toutes les échelles possibles comme par le langage, le comportement, le port de certains vêtements, l'utilisation de certains objets, etc. Les memes personnifiés. Ce jusqu'à trouver des références antérieures et découvrir son origine dans l'esprit d'un livre de vulgarisation scientifique publié en 1976 qui explique l'idée du meme comme « une réplique et une transmission par imitation du comportement d'un individu par d'autres individus ». Les memes deviennent les virus de l'épidémie de l'esprit catastrophe des vieux qui se terrorisent eux-mêmes à l'idée de leur propre fin. Une explication pratique pour justifier leur désastre. Les memes des vieux ne sont pas les mêmes mèmes des jeunes. Les uns s'effraient, les autres s'en moquent.

Mais certains teens deviennent des Anonymous pour défendre leur libre expression sur la toile.
Niaiserie niaisera pas ?

Note
* un lieu qui lève les tabous et les interdits sans que personne puisse être dénoncé aura toujours une grande affluence. Chacun cherche à s'échapper, surtout les adolescents de nos sociétés totalitaires où les interdits empêchent toute réjouissance.

 

1.
Le familier et l'étrange

La musique est un révélateur, elle révèle les moeurs de son temps et de sa culture. Pourquoi aujourd'hui (depuis une trentaine d'années) la musique familière (connue) est préférée à la musique inhabituelle (à connaître) ? Pour la simple raison que le familier rassure au contraire de l'étrange qui inquiète, d'un état d'incertitude inconfortable. La musique révèle le sentiment social, et ce sentiment, depuis les années 70, est celui de la peur. Celui d'un avenir radieux manquant. Et la peur enfante la terreur. La peur paralyse. Le bonheur promis après guerre a été retiré : celui du « standing » pour tous : propreté et mécanisation contre travail forcé, mais confortant. De la peur éclot l'avarice. Et l'avarice défend le profit de la propriété, celui d'être en sécurité aux dépens des autres. L'avarice engendre l'hostilité. La violence nécessaire pour obtenir sa propre sécurité. Cette panique égoïste engendre l'opposé de ce que le peureux désire, elle engendre son insécurité permanente en provoquant la convoitise. Quelques riches contre des milliards de pauvres, et les pauvres entre eux. Pour gouverner cette « masse » dangereuse afin qu'elle n'anéantisse pas le privilège, il faut lui mentir disant que la libération de sa misère est proche, qu'elle est libre de devenir riche, mais qu'il faut faire encore un effort. Il faut l'empêcher de toute remise en question de sa situation. Il faut qu'elle trouve sa misère normale. Il faut qu'elle reconnaisse une autorité en cultivant sa bêtise (comme le machisme pour soulager sa frustration sur les plus faibles), la garder infantile pour qu'elle ne puisse pas réfléchir ni prendre la parole. La gaver de divertissements pour normaliser sa dépendance et ne pas lui laisser ce temps vide nécessaire pour la réflexion. Aussi, une police pour la punir de sa désobéissance. Voilà comment rendre des milliards d'individus miséreux et inoffensifs en les enfermant dans « leurs » croyances quotidiennes et familières, d'une réalité falsifiée et convaincue de la fatalité de sa misère. L'artiste qui s'exprime dans l'étranger ne peut qu'être rejeté. Ce sont les ingrédients de la médiocratie.

 

octobre 2011
1.
Sang de propriété

Sans propriété, plus rien ne peut se vendre.
Est la condition de l'ère de la gratuité
et, du désesclavage de l'humanité : la fin du travail forcé.
le Sang de propriété

   « Mais la libération de l'esclavage, est-ce 80% de la fin de l'humanité ? »
   80% de la fin de l'humanité ? ça ne veut rien dire : que : prédire la (fausse) terreur de la libérations des esclaves (du salariat).

 

2.
Des catholiques contre les musulmans (??)

Les Américains au pouvoir (même modérés) avec la complicité des Européens au pouvoir (même de gauche) provoquent et entretiennent la haine des Arabes humiliés, des Arabes sans pouvoir. La vengeance est cultivée dans la révolte pour partager la douleur infligée avec ses ennemis, tout en lui achetant ses armes pour lui renvoyer la souffrance subie, mais qui au contraire renforce les provocateurs Blancs. Quelle est la véritable motivation profonde (s'il y en a une) d'une guerre encore et encore des Blancs contre les Arabes ? Les catholiques contre les musulmans ? En accusant les Arabes de terroriste — sachant que la culpabilité réelle n'est jamais de la responsabilité d'une seule personne ou d'un seul camp, mais de tous ses belligérants surtout ceux dissimulés derrière l'innocence —, c'est simplement une déclaration de guerre incitée par les Blancs contre les peuples arabes. Répondre à la provocation entretient la guerre et rend coupable ses victimes.

Dans le système de nos sociétés occidentalisées :

Il y ceux qui provoquent le contexte propice à la violence et ceux qui s'y précipitent.
Notre système judiciaire punit ceux qui s'y précipitent.
C'est en cela que les prisons sont pleines d'innocents : de personnes piégées en colère qui ne pensent pas.

 

septembre 2011
3.
Le modèle de société pyramidale cimenté par l'obéissance tendra à devenir obsolète

Ce modèle est insuffisant à gérer une population hétérogène, multiculturelle. Ce modèle interdit à chacun de prendre ses responsabilités et d'organiser sa vie selon son contexte particulier. Le modèle de société pyramidale cimenté par l'obéissance considère la population incapable de raison, jusqu'à la considérer comme infantile : ce qui justifie pour les gouvernants la création de lois punitives avec des peines de paiement et d'emprisonnement. Des lois qui interdisent, mais qui ne gèrent pas les besoins de base des citoyens. Plus la population devient hétérogène, plus le gouvernement montre son incapacité à gérer les besoins de base de ces sociétés. Le fait de désigner de fausses terreurs, d'apeurer la population sur des mensonges n'est pas suffisant pour regrouper la population sur la nécessité d'être gouvernée. Plus le gouvernement devient répressif, plus son inutilité se manifeste. La répression n'a jamais servi les citoyens, elle est seulement l'expression de l'impuissance des gouvernants. Quand le pouvoir échappe aux gouvernants, c'est que les gouvernés n'en ressentent plus l'utilité ou la nécessité. Petit à petit, subrepticement (car personne ne veut encore l'admettre) le pouvoir centralisé se défait. Il se défait, car il ne considère pas les citoyens comme des êtres humains. Le pouvoir centralisé se défait, pas pour être remplacé par des petits pouvoirs délocalisés de « seigneurs » (la féodalité non plus n'a rien donné de bon que la servitude), mais pour une organisation solidaire en prenant soin de son prochain : prendre soin de son prochain c'est prendre soin de soi. C'est une loi imparable que chacun comprend comme la liberté sans pouvoir l'expliquer. Les ONG et Internet sont deux modèles d'organisation sociale qui fonctionnent jusque dans le tiraillement des pouvoirs de quelques tyrans et oligopoles tenaces. La résistance à la bêtise s'installe tranquillement balayant par la force des choses les assoiffés de pouvoir qui ne créent que le désordre dans le but d'en retirer un bénéfice égoïste. C'est ce qu’aujourd'hui, sans le savoir, chacun sait et au fond de soi ne tolère plus.

 

4.
L'automobilité (symbole d'autonomie voire de liberté) toujours persécuté

Et nos gouvernants renforcent encore et encore le racket contre les automobilistes.
Autant se débarrasser de sa voiture. Elle n'est plus une liberté ou ne l'a jamais été.

 

1.
Société sans artistes

Aujourd'hui, un Fellini, un Xenakis, un Tarkovsky, un Pierre Henry (qui a eu plus de mal à se faire entendre qu'un Stockhausen), un Basquiat ne pourraient exister, les terres sociales sont devenues arides et empêchent les talents artistiques d'éclore*.

Une terre favorable à l'épanouissement artistique est aujourd'hui inexistante (qu'on me dise le contraire : centrebombe@yahoo.com). Les terres arides ne favorisent que les mauvaises graines qui poussent en pagaille et se considèrent être des talents (des plantes de talents tueuses). Elles n'ont aucun recul ni scrupule de la qualité et de l'authenticité de leurs (re)créations qui envahissent l'espace concerté, ni de copier ce que les générations précédentes ont mûri le temps d'éclore l'oeuvre achevée par une démarche approfondie. Elles obéissent à la demande immédiate de brouiller les esprits dans l'insignifiance.

Cette situation désastreuse ne semble pas affecter le public qui se contente de divertissements qui l'empêchent de réfléchir et qu'il accepte à s'imaginer être de l'art. Il se contente de vouloir oublier le désastre. Tant qu'il se passe quelque chose... **

Les artistes majeurs du XXIème siècle restent discrets et il faut du talent pour les découvrir.

Notes
* même un Conlon Nancarrow ou un Harry Partch ne verrait pas le jour.
** que faut-il faire ? Aller voir là


2.
Le land art

Récemment, j'ai vu un film* qui présente le travail d'un activiste du land art, considéré comme artiste majeur dans sa discipline, invité aux quatre coins du monde pour réaliser son oeuvre. Bien que le film soit accompagné par l'excellente musique du compositeur musicien Fred Frith et réalisé en 2001, je n'ai pas été convaincu ni séduit par la pratique de cet artiste qui par son activité et son travail me fait penser à l'artisan local qui exploite la culture de son pays; comme les murs de pierres des bergers des lander d'Écosse qu'il transforme aussi en oeuf géant de pierres qu'il pose un peu partout dans le monde. Andy Goldsworthy me fait penser plus à un artisan qu'à un artiste, car il ne se pose pas de questions ou n'essaye pas de les résoudre. Il prend au hasard de ses promenades et assemble (avec goût) des parties de la nature (que chaque amateur un peu averti peut faire). C'est joli. Les chaînes de feuilles qui flottent sur la rivière, les couleurs vivent de pigments qui colorent les flaques d'eau dans les creux des rochers. Andy Goldsworthy, dans sa simplicité me fait penser à l'art naïf qui se pratique dans la simplicité et l'absence de réflexion de l'artiste en dehors de la société. Oui, le land art est isolé de la société des hommes. Il règne dans la paix. Mais le « landscape sculptor » ne se contente pas de faire, il travaille pour sa postérité en photographiant et filmant son travail éphémère (ce qui en soi est une contradiction dans la pratique même du land art isolé des sociétés humaines) : il se pose en produit de consommation. Et c'est là que le bas blesse, car dans sa naïveté affichée, cet artiste possède l'ambition affirmée de se vendre partout sur la planète et c'est ce qu'il réalise. C'est cette profonde contradiction qui me gêne ou autrement dit : l'expression médiatisée de l'hypocrisie.**

Notes
* Rivers and Tides sur Andy Goldsworthy, documentaire sorti en 2001
** D'un art local mondialisé qui utilise le schéma du néolibéralisme pour propager son image qui ne lui appartient pas.

 

août 2011
1.
Le street art

Le street art est rarement art. Il ne donne pas dans l’art, mais dans « l’affairement autour de l’art », qui ne s’intéresse qu’à l’objet d’art en tant qu’objet et non en tant qu’oeuvre (cf. Heidegger). (satyre, 23 février 2011, 10h28)

Le street art semble utiliser les mêmes outils que la publicité et la presse : celui de choquer la morale dominante (avec un certain humour) pour rester dans la mémoire de chacun. En ce sens, le street art comme la publicité (et la politique) ont le même but d'envahir l'espace mental. — Mais le street art avec moins de moyens que les deux autres (il est relégué à la pauvreté); les street artists sont poursuivis régulièrement par la police contrairement aux publicitaires et aux politiques très bien, voire trop payés —. Cet espace mental envahi qui est nommé en économie : « la durée de cerveau disponible » du consommateur. Initié anciennement par l'art de l'affiche, transformé aujourd'hui en : l'art de s'afficher. Le street art déploie la bataille urbaine de l'image (entre dominants et dominés) contre toutes formes de dominations. Une bataille (de la résistance) avec les mêmes armes que des médias dominants : les images et les slogans « de sa vérité », mais sans propriété. Images « non autorisées » par les dominants (produites dans « l'espace public » en fait : privatisé par les politiques en espaces payants) qui provoquent à la fois cette révolte et résistance « artistique » guerrière contre une idéologie totalitaire du sens humain de la vie occidentale du commerce et défendue par la police. En ce sens, le street art (dans son acte politique) dévoile la bêtise de la domination, de la culture de l'insignifiance et de l'esclavage avec les propres armes de la propagande idéologique de cette domination culturelle. Le street art est une contre offensive publicitaire « sauvage » face à la culture hégémonique de la bêtise dominante civilisée (qui s'autorise et dont cette hégémonie est acceptée). Est-ce de l'art ? là, dans la rue, ce n'est plus la bonne question.

 

juillet 2011
1.
Pic du Midi

Voici un exemple parlant de notre société médiocratique qui prône plus l'accumulation de l'argent que le bien être de chacun.
+ la réponse d'un directeur embarrassé.

 

juin 2011
4.
La culture est opposée aux arts

L'art n'a jamais rien eu à voir avec la culture. L'art ne se cultive pas pour amasser.
La culture est installée dans l'acquis (la possession) et l'art s'active dans l'exploration. Art et culture sont 2 activités distinctes, voire opposées.

 

3.
La presse est la police des idées [1]. [2] [3]

Note
[1] La police s'empare de l'espace public (pour punir) qu'elle considère comme la propriété privée des gouvernants et qu'elle oblige à faire payer (elle verbalise = une constitution de paroles qui commandent à payer). La presse s'empare des idées qu'elle juge nécessaires et les fait payer. Les quelques idées qui nous indignent et qu'elle émet à travers les informations quotidiennes. La presse est la police des idées comme la police est la presse de l'espace. La presse donne quotidiennement ce à quoi il faut penser : l'actualité de la terreur. L'actualité qu'elle choisit monopolise et moralise, sous le prétexte de la demande publique : par le mensonge du quota de l'indice d'écoute (ou indice d'obéissance). La police et la presse interdisent la gratuité de la pensée libre et du mouvement libre. Si la gratuité est interdite, c'est pour une raison de profit. Et qui sont celles et ceux qui profitent du profit ? S'informer à la source sur internet brise ce monopole dominant de la police des idées, mais la réaction de ces oligopoles est d'interdire les échanges libres et gratuits à travers des lois votées par nos gouvernants (Hadopi, Loppsi, etc.) pour nous demeurer sous influence. Une pensée libre de chacun briserait définitivement toutes ces dominations.
[2] (11 septembre 2011) Comment est-ce encore possible que la presse dix ans après l'évènement spectaculaire du 11 septembre 2001 soutienne toujours la version « officielle » et mensongère du gouvernement américain ? Alors qu'un très grand nombre de preuves circulant sur Internet démontrent l'escroquerie qui met en cause directement le gouvernement américain lui-même ? Pour la simple raison que le rôle de la presse dominante est d'être la police des idées de la population qui ne réfléchit pas.
[3] Quand on parle de « liberté de la presse » alors que la presse a toujours appartenu à des conglomérats, on se demande qui se moque de qui ? Le propriétaire de ses employés : les journalistes, les journalistes qui croient à leur liberté alors qu'ils sont salariés (vendus), le propriétaire qui veut faire passer un message à mal comprendre intentionnellement pour qu'il puisse publier ce qu'il veut sans restriction : « le choc des mots » (sic) jusqu'au mensonge nécessaire du commérage pour vendre son journal ou son magazine en masse.

 

2.
Homme / Femme = le conditionnement agressif du foyer familial
ou méfions-nous des modèles normalisés que je pensais être dépassés

Le conditionnement à la féminité et à la masculinité [1] impose des attitudes préfabriquées et éduquées, deux comportements distincts stéréotypés : un conditionnement social accepté par sa nécessité crue. Ce conditionnement aux genres s'illustre comme tel : malgré elles (dans le modèle familial désiré) les humains prisonniers dans le modèle de la femme sont conditionnés à tenir le rôle d'être dépendants des humains prisonniers dans le modèle de l'homme (de ne pas s'assumer de manière autonome), de reporter leurs responsabilités sur l'homme et de provoquer des besoins dont l'homme pourrait se passer. Cette « passivité » commande la domination matriarcale. Malgré eux (dans le modèle familial désiré) les hommes sont conditionnés à tenir le rôle d'être dépendants de la femme (de l'assumer de manière hétéronome), d'obéir aux besoins de la femme tout en jouissant d'objets technologiques dont les femmes n'ont cure [2], marquant leur fausse indépendance. Ce « volontarisme » commande la domination patriarcale. Cette passivité volontaire et ce volontarisme passif créent ce modèle dominante-dominé contre dominant-dominée, modèle très résistant dans l'accouplement familial masculin-féminine ou masculine-féminin. Nous savons tous que l'adhésion à un rôle imposé (ici à un genre sexué) crée et campe inévitablement des conflits d'identité. Un conflit psychologique ne s'obtient que dans une situation contradictoire; que cela soit à travers une domination matriarcale ou patriarcale, ou toute autre forme de domination qui transforme l'être soi en un autre.

Dans ce modèle de partition en genres sexués, le modèle fille occidentalisé est cultivé et éduqué à la passivité, à attendre son mari à la maison (aussi dans les grandes civilisations orientales et proches orientales). Une fois marié le couple « emménage » (= nettoyage et union conjugale pour une famille dans une maison), fonde et entretiennent : une famille [3] où le rôle de la femme est d'éduquer les enfants et d'entretenir la maison et le rôle de l'homme de sortir de la maison pour ramener tout ce que la famille a besoin, par son emploi : de l'argent. En 2000 ans, le modèle qui forme la partition en genres sexués n'a pas changé ou légèrement : il n'y a plus la caste d'esclaves-serviteurs dans la famille, elle a été intégrée à l'autorité parentale de l'époux et de l'épouse qui se partagent plus ou moins le pouvoir du domicile conjugal [4]. Cette partition du pouvoir dans la machine familiale n'est pas exempte de conflits : quand l'ordonnance directe ne fonctionne pas à l'entretien du ménage. L'humain prisonnier dans le modèle de la féminité de son domicile intérieur doit pour agir sans force musculaire au nom des enfants sur celui qui tient le rôle de mari qui doit alimenter le foyer. L'épouse panique ne peut obtenir les besoins du ménage de l'époux désinvesti que par la manipulation mentale jouant du sentiment de culpabilité. Dans les cas extrêmes, à ce que l'autre ne sache plus qui pense pour soi. L'humain prisonnier dans le modèle de sa masculinité musclée utilise la force physique brutale comme outil de domination [5] pour veiller à l'entretien du ménage. C'est le modèle de base conflictuel de la famille contemporaine qui depuis les années 70 tend à se décomposer en parties indépendantes.

Une attitude éduquée passive entourée d'une attitude éduquée active crée un égocentrisme centripète violent : le cocon familial foyer de l'enfantement source de conflits. Un égocentrisme qui irrigue d'aliments la souveraineté du modèle féminin à vivre dans la passivité sédentaire que le masculin nourrit avec son égocentrisme centrifuge et expansionniste d'avoir toujours plus parce qu'il manque toujours plus, une fois le plus acquis. Le plus sans fin normalisé de nos sociétés de consommation d'abondance. Quand cette domination équilibrée dans les rôles épouse époux ne s'accomplit plus dans l'obéissance de l'habitude : il y a crise. La domination féminine où le masculin doit servir la condition féminine (à travers le règne de la mère qui commande la vie des enfants) et la féminité de servir la condition masculine (à travers le règne du père qui commande la famille) est localisée dans le foyer : espace privé sans règle où l'horreur est autorisée. La domination masculine s'opère à l'extérieur du foyer : espace public où l'horreur est interdite, mais violé par la guerre permanente masquée ou pas. Hors du foyer familial le masculin idolâtre (embelli) une féminité virginale (les modèles et mannequins photographiés et affichés sont toujours de jeunes vierges) contre une féminité matriarcale perçue monstrueuse qui l'attend à la maison : « alors t'as l'argent pour moi et les enfants ? » (sic). L'homme ne voit pas la femme, mais son icône (la beauté selon lui) : une féminité fantasmée. La femme ne voit pas l'homme, mais son intérêt (ce qu'il a à donner) : la masculinité fantasmée. La féminité cultive l'égoïsme dans l'immobilité de son enceinteté. Le foyer qui s'ouvre à sa grossesse. La masculinité cultive la compétitivité agressive dans l'activité extérieure au foyer. Être enceinte légitimise la cruauté du foyer, être « en chasse » légitimise la cruauté de la société avec conviction : « ma famille d'abord » (sic). Le modèle familial partitionné en genres sexués destinés à un rôle immuable ne peut être que le foyer cultivateur de la violence conflictuelle. Conflit qui se propage à toute la société occidentale.

L'enceinteté légitimise-t-elle la propriété ? au nom du sacrifice de donner la vie ? La propriété est le garant de la domination du propriétaire. L'humain prisonnier dans le modèle de la mère veut se sentir en sécurité même jusqu'à l'absurdité de maintenir le foyer jusque dans l'agressivité si nécessaire. L'humain prisonnier dans le modèle du père guerrier va favoriser sa gloire dans l'acquisition agressive de propriétés aux dépens des autres. On peut dire que la condition du modèle de la mère au foyer est le proxénète de la condition du modèle du père au travail. Sans cette liaison enchaînée, le masculin ne travaillerait pas et n'accepterait pas sa condition d'esclave (qu'il soit fortuné ou pas, cela revient au même). Un masculin au travail est un masculin dominé (c'est pour cela qu'il cherche à être dominant, voire cruel dans le monde social qui glorifie la compétition). Sans cette liaison enchaînée, le féminin ne serait plus esclave de sa condition féminine de ménagère du ménage, et le masculin ne serait pas plongé dans une compétition masculine cruelle et acharnée. Le modèle craquera-t-il de cette fatalité qui se cherche ?

Le foyer familial est le premier contexte propice à la jouissance puis à la souffrance. Chacun le sait tout en perpétuant la tradition, telle l'idéologie du rêve américain : famille, travail, standing comme une bénédiction idéaliste qui se transforme quotidiennement en malédiction : « on est obligé pour les enfants » (sic). Le foyer familial est le récipient premier, formant et motivant la servitude. La forme du foyer familial éduqué ne favorise pas l'équilibre entre le mâle (qui a fécondé), la femelle (qui a enfanté) et les enfants devenant adultes ou restant dans l'enfance (l'être humain est une espèce infantile comparée aux autres espèces animales nous disent les zoologistes). Il est très rare de croiser une famille paisible, respectueuse et épanouie cantonnée dans ce modèle. Le foyer familial est un contexte générateur d'hostilités de jouissances et de plaisir où s'entrechoquent les dominations des genres sexués, des rôles obligés : l'épouse contre l'époux (aussi beau père, belle mère) joue contre joue ou mains contre mains pour les enfants contre les parents (les grands-parents sont parqués dans des asiles). Le foyer familial est le contraire du réconfort ou du plaisir, car chacun rejette « la faute » de son conditionnement sur l'autre, tout en étant impuissant et impuissante à assumer ses responsabilités à respecter l'autre tel qu'il est, telle qu'elle est : surtout celle de ne pas volontairement ou involontairement faire souffrir pour la raison que lui ou elle n'a pas obtenu satisfaction de sa commande, de son commandement qui le et la fait souffrir. Le foyer familial est la localisation des souffrances intimes, une source de conflits permanents dissimulés aux autres, car le foyer représente l'idéal du confort social, mais qu'il n'est pas : il n'est qu'idéal dans la projection du désir collectif, de l'imaginaire collectif. C’est pour cela que la maison est tellement décorée : de standing pour la masculinité et de bibelots pour la féminité. Cela pour masquer l'horreur de l'humeur qui peut exploser chaque jour. Notre modèle du foyer familial est invivable dans la réalité quotidienne de l'échange dans la durée intime d'humains auto-enrôlés. Même avec l'illusion du bonheur du mariage, ça ne marche pas.

Dans la maintenance du foyer (sans divorce) chacun va vouloir s'évader du cauchemar, soit à l'aide de l'absence, par la télévision (la culture du divertissement solitaire) qui favorise le règne de l'insignifiance (pour laver son cerveau de toutes les agressivités et qui empêche de penser en profondeur), soit à l'aide de l'ivresse par l'alcool (qui permet de ce séparer l'instant de l'ivresse de son rôle imposé), aussi l'ivresse des jeux d'argent (pour l'excitation de perdre l'argent du ménage) et du cinéma divertissant (familial) qui renforce nos convictions auto-imposées du bien-fondé du jeu des dominations. L'insignifiance règne pour oublier son conditionnement invivable tout en l'entretenant : d'être prisonnier et prisonnière dans un foyer dont les geôliers sont nos enfants que nous avons élus comme tels et dont nous sommes à la fois les bourreaux. Nous avons oublié d'être humains (sans conditionnement) pour nos enfants.

Dans nos pays « riches », la domination au foyer c'est reportée et a été accaparée par les enfants (qui souvent dans leur confort ne veulent plus grandir) : c'est eux qui commandent les premiers dans leur position centrale à ce que soit assouvi leurs caprices (qui est la marque d'un manque affectif, voire d'un simple regard) par l'abdication des parents. L'esclavage des parents — d'être obligé de faire ce qui ne convient pas pour soi pour servir et convenir un ou une autre que soi — est dominé et suscité par le règne des enfants qui représentent la progéniture : la dernière raison de l'existence du foyer familial. Le foyer familial est le prétexte d'une maison vide à vivre, conçue pour personne. Le foyer familial oblige ses belligérants à vivre ensemble alors qu'ils ne l'ont pas demandé : « on ne choisit pas sa famille » (sic). Le mensonge de l'amour familial est un conditionnement qui se retrouve exprimé dans la violence, à cause d'un espoir idyllique forcément déçu, puisqu'il est irréalisable : l'illusion du bonheur familial. Frustration qui s'exprime dans la vengeance sur des boucs-émissaires plus faibles, présents dans le sein de la famille : les enfants. Laissons de côté le modèle des obligations familiales, nous n'avons rien à prouver pour retrouver nos rapports humains authentiques sans mièvreries de circonstance.

La violence est l'effet de l'insupportable subi du poids de la famille forcée de contenter les uns par les autres où plus la demande est forte plus la frustration est forte, car elle est sans limites une fois l'acquis consommé. Dans nos sociétés, il n'existe pas une seule domination, mais des conflits de dominations multiples (une par rôle), car toutes et tous nous ne prenons aucune décision pour refuser de vivre dans le contexte hostile du modèle imposé du foyer familial avec des rôles conditionnés qui doivent s'acquitter d'un « fonctionnement normalisé ». Bien que l'Eglise ne soit plus là, à obliger à suivre le dogme du mariage. Bien que ce modèle ne soit pas obligatoire pour la survie de chacun, cette « obligation familiale » (contre le monde, qui crée l'hostilité du monde) se transmet toujours et malgré tout de génération en génération dans la complaisance. L'être humain vit dans son conditionnement volontaire dont il prétend vouloir s'échapper en permanence, sans vouloir le réaliser (qu'il nomme tyrannie existentielle). La tyrannie de la famille se réalise dans l'hostilité du conditionnement des rôles imposés par le modèle familial toujours dominant. La famille est un modèle artificiel générateur de cruautés et de souffrances dont on s'accommode du moins pire pour être considéré comme le meilleur [6]. N'est-il pas temps d'abandonner ce modèle pour mieux s'entendre ? Obéir à un seul modèle en dehors des contextes particuliers de chacun n'a aucune chance d'équilibrer des rapports humains quotidiens.

 

Notes
[1] — au genre, pas aux sexes qui enfantent (femelle) ou aux sexes qui fécondent (mâle), mais aux rôles volontairement acceptés et préétablis de la femme féminine (ou de l'homme féminin) et de l'homme masculin (ou de la femme masculine) à travers le modèle familial dominant —. L'idée de la prise de conscience du sexisme (partition des rôles humains en masculin et féminin) vient des recherches comparatives de Margaret Mead (Moeurs et sexualité en Océanie 1928-1935) entre les cultures du Pacifique (encore autonomes à cette époque de la culture occidentale) et nos cultures occidentales industrialisées. A l'époque dans les années 20, 30, en pleine exaltation du racisme, du sexisme, de l'exploitation des masses ouvrières en Europe et en Amérique où les savants se querellaient dans la controverse de l'inné ou de l'acquis à la suite de la théorie darwinienne de la sélection des espèces transposée dans la société humaine pour devenir la loi du plus fort (sic) a provoqué les ravages idéologiques et guerriers dont nous portons encore aujourd'hui les stigmates psychologiques.
[2] sauf le téléphone. Il est remarquable comment cet outil technologique masculin c'est emparé de la féminité.
[3] Famille : chez les Romains de la Rome antique, la familia désignait à l’origine l’ensemble des esclaves sous l’autorité du chef de la maison, le pater familias. Le mot familia a d’ailleurs été formé à partir du mot famulus (ou famul, en latin archaïque) signifiant « serviteur ». Étant aussi placés sous l’autorité du pater familias, les membres de la famille ont fini par être considérés aussi comme faisant partie de la familia. L’ancien français et le moyen français conservent les sens latins « personnes vivant dans une même maison » et « ensemble des serviteurs ». Le sens « personnes liées par l’hérédité », alors désigné par d’autres mots tels que lignage, parentage ou parenté, n’est pris en charge par famille qu’en français classique. (dictionnaire Antidote)
Famille : sens premier : réunion de serviteurs, d'esclaves appartenant à un seul individu ou attachés à un service public. Puis, toutes les personnes, parents ou non, maîtres ou serviteurs, qui vivent sous le même toit. (Le Littré)
[4] la famille contemporaine dans une maison, c'est réduit au minimum de personnes : les deux parents (souvent plus qu'un) et les enfants. Les grands-parents, les oncles, les tantes, les cousins, etc., vivent dans d'autres maisons. Séparation qui favorise l'isolement, la spéculation immobilière et l'égoïsme du « chacun-pour-soi ».
[5] ces deux pratiques de domination se retrouvent en politique, indépendamment des genres masculin féminin qui s'effacent au profit de la jouissance du pouvoir.
[6] La première rencontre amoureuse provocatrice du conditionnement familial est un leurre : il n'existe aucun rapport entre avoir une attraction sexuelle pour quelqu'un (qui fait tourner la tête) et l'organisation familiale de vivre avec les enfants jusqu'à leur majorité sous le même toit. Ce n'est parce qu'on est amoureuse qu'on doit effectivement se marier et fonder une famille.

Lectures
. Margaret Mead: Male & female (1948). Titre français : L'un et l'autre sexe (1966)
. Simone de Beauvoir : Le deuxième sexe (1949)
. Guillaume Carnino : Pour en finir avec le sexisme (2005)
. Margaret Mead: Moeurs et sexualité en Océanie (1928-1935). 1963 pour la traduction française.

 

1.
Est-il obligatoire de gouverner pour pratiquer la politique ?

Non. La confusion sémantique a été volontairement induise (sans doute à l'avènement de la monarchie au XIIIe siècle contre le pouvoir grandissant de l'Église et des banquiers) afin de ne plus détacher dans les esprits la politique, de gouverner et du pouvoir. Mais la politique est d'abord l’administration de la cité (du grec polis « cité ») des citoyens : administrer les affaires publiques avec une équipe de serviteurs : les ministres. Ad-minister signifie ajouter un service : en exerçant le service du bon fonctionnement des besoins de la cité par le ministère concerné. Déjà depuis 1652 la politique devient l'ensemble des affaires publiques pour une société organisée. Plus qu'administrer, gérer de gerere signifie porter sur soi (de geste) qui implique la responsabilité du gérant dans la résolution des problèmes et la vérification du bon fonctionnement des affaires publiques : en équilibrant les besoins de tous. Dans l'idée originelle du mot politique; il n'y a aucune prise de pouvoir et un abus de celui-ci aux dépens des citoyens. La politique est au service des citoyens et non les citoyens au service des politiques. L'image du roi rentier à qui la police et l'armée obéissent contre les citoyens est une désobéissance et une démission de sa fonction de servir les citoyens : c'est une prise de pouvoir par la force et les intrigues du mensonge qui n'a rien de politique. La politique est une activité altruiste et non pas égoïste comme elle est pratiquée dans nos sociétés contemporaines. Mais le public (qui vaque égoïste à ses affaires = absent des affaires publiques) a une fâcheuse tendance à se laisser gouverner (à obéir, à croire), ce qui provoque l'avidité d'opportunistes escrocs (qui n'ont aucune compétence politique ni aucun scrupule) d'obtenir le pouvoir par tous les moyens pour jouir de cette soumission publique à gouverner. La dictature de gouvernants est le résultat de la dictature de l'absence publique. C'est tout.

Quand un gouvernement s'emploie à administrer les idées, le danger de la dictature se profile immanquablement et automatiquement. Une bonne administration se remarque dans les faits et pas dans la communication publicitaire de sa propagande. Administrer une cité, une région, un pays, etc. est une activité pratique, elle revient à pourvoir sans condition aux premières nécessités et au respect des citoyens, pas plus, telles que : éviter la famine par la mise à disposition de nourritures saines, pourvoir à ce que chacun ait la possibilité de se loger dans des conditions d'hygiène respectable; amener les énergies nécessaires à l'existence quotidienne : eau, électricité, etc.; donner accès à un service de santé pour éviter les épidémies; organiser un système intelligent des ordures et des eaux usées; organiser une éducation responsable basée sur le savoir et non sur le mensonge et l'obéissance; supprimer l'armée pour le sport; désarmer la police et la transformer en service de conciliation; supprimer les frontières et l'identification pour le respect de tous les êtres humains; supprimer les péages des services au public payés par le public; ne pas obliger les citoyens à des emplois humiliants; éradiquer la pauvreté par un revenu de base sans condition; supprimer toutes les productions dangereuses comme les armes, certaines technologies, les chimies domestiques, cosmétiques ou pharmaceutiques, etc.; supprimer les ingérences des affaires privées où chacun est responsable de ses décisions; enseigner la tolérance citoyenne et non la délation et la suspicion; etc.

Pour que les escrocs ne se bousculent plus au portillon pour acquérir une position politique privilégiée : la suppression de tous les privilèges des politiques au pouvoir est une nécessité politique première et fondamentale pour revenir à une administration politique pratique, saine et non idéologique, ni élitiste (qui baigne dans le prestige du pouvoir aux dépens des autres). Celles et ceux qui ne désirent pas vivre en solitude doivent pouvoir consacrer de leur temps à la gestion de cette communauté dans un relai annuel avec les autres indépendamment de leur occupation. Si les gouvernants ont toujours et trempent dans la corruption, c'est que ce sont des escrocs. Ça tombe sous le sens. La première fraude, la première spoliation est d'avoir éloigné les citoyens de la gestion de leur cité, de leur pays.
Simplement par la propagation de l'ignorance et de l'obéissance.

 

mai 2011
4.
Les trottoirs scènes du spectacle citadin des défilés de la résignation

La ville est une création qui cultive l'anonymat et les trottoirs l'exhibition féminine (du marché de la finance).


3.
Qui veux-tu sauver Noam Chomsky ?

Qui veux-tu sauver Noam Chomsky  ? À qui s'adressent tes analyses ? Est-ce aux ignorants ? Mais les ignorants ne veulent ni lire ni comprendre. Et pourquoi s'ils désirent leur esclavage sans vouloir le savoir, dois-tu leur révéler ce qu'ils ne veulent pas savoir ? Si ils voulaient savoir, ils sauraient. Si personne ne veut se rendre à l'évidence c'est qu'ils l'ont choisi eux-mêmes. Dans le cas contraire, ils agiraient. Donc à qui servent tes enseignements et tes mises en garde ? Est-ce destiné aux gens qui ne peuvent pas savoir, mais qui le voudraient bien : des disciples qui lisent et comprennent difficilement à cause du besoin d'idolâtrer ? Dans ce cas, tu es comme tout le monde à jouer le jeu de l'hypocrite, car plus que les autres les disciples déforment le message au nom de l'idole. Est-ce pour ta reconnaissance : ton image glorifiée pour devenir et être reconnu en un grand homme (le prix Nobel de la paix) ? Est-ce pour tes éditeurs qui gagnent de l'argent grâce à toi et dont toi tu profites pour entretenir un standing convenable et voyager dans le monde entier à te corrompre dans les médias dominants ? Réponds Non à ces questions et tu passes pour un hypocrite, réponds Oui et toute ta crédibilité s'écroule. À qui sert cette industrie de la contestation Noam Chomsky (dont un certain nombre de journalistes et de cinéastes en mal de reconnaissance font partie); transformée en mascarade de jeux télévisés promotionnels ? Depuis 50 ans que tu prêches, rien n'a changé autour de toi à part la réduction de nos libertés. Tu dénonces ceux qui financent ta gloire par une intense et indécente médiatisation qui font vendre tes livres, DVDs, CDs, etc. Ceux que tu dénonces se moquent du contenu de tes discours, car tes discours sont vendus aux médias dominants et à un certain public naïf dont ton pays récupère les bénéfices et les taxes (comme pour tous ses autres produits). Ton activité me fait penser au rôle des ONG (autrement dit à l'industrie de la charité) : un pays dominant blesse un pays dominé puis envoie ses ONG pour réparer les dégâts : les ONG servent la répression en la faisant croire moins violente pour que l'agresseur puisse recommencer ou continuer : « papa gronde et maman console » qui est la définition du sadisme de faire souffrir l'objet de ses désirs. Et c'est ton rôle : « la maman des (méchants) États-Unis », car même si ta contestation est vraie et légitime, elle est en même temps vendue, elle est approuvée par le système que tu dénonces pour que ses coupables soient pardonnés tout en continuant leurs crimes sadiques. C'est ton attitude de vedette qui t'a démasqué : tes actes contredisent tout ce que tu écris :

 

10 stratégies politiques qui maintiennent l'esclavage moderne

« des élites dirigeantes contre le public » (sic)
mais 1 dirigeant contre 1000 serviles
(disait Etienne de La Boétie au XVIe siècle)

 

1. stratégie du divertissement (de la distraction) :
détourner l’attention du public* des problèmes importants par un déluge continu de distractions et d’informations insignifiantes. (La Boétie)
2. stratégie de création de problèmes artificiels pour obtenir des solutions totalitaires :
obliger le public* à ce qu'il accepte lui-même des mesures contre lui-même. Comme la sécurité contre le faux terrorisme, comme la consommation de faux vaccins contre de fausses épidémies ou de virus artificiels, comme accepter sa précarité contre une fausse crise économique, etc.
3. stratégie des mesures longue durée :
application progressive « en douceur » de mesures qui paraissent insignifiantes sur la durée d'une génération (10 ans). Mesures qui auraient provoqué une révolte si elles avaient été appliquées brusquement.
4. stratégie des mesures différées :
faire accepter une décision impopulaire présentée comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public* dans le présent pour une application dans le futur. Comme les retraites.
5. stratégie d’infantilisation du public :
anéantir le sens critique du public* pour qu'il trouve, comme les enfants gâtés : tout beau, normal et bien. Dans le bain de la niaiserie.
6. stratégie de la culture de l'émotion :
entretenir et provoquer l'émotion : émouvoir rassemble à sa cause grâce aux sentiments intenses de joie ou de peur ; cet état troublé si favorable à implanter des idées qui ne sont pas les siennes (hétéronomie) à la place d'une réflexion raisonnable.
7. stratégie de la maintenance de l'incompréhensible :
donner une éducation inappropriée aux classes serviles (ou appropriée pour former leur servilité) : des outils pour ne rien comprendre (à ce qu'il leur arrive). Qui empêche toute autonomie de penser et d'agir.
8. stratégie de la médiocratie :
satisfaire le public* en valorisant une culture de l'inculte, de la niaiserie, de l'académisme, de la domination et de l'insignifiance (kitch, bling-bling, académisme, machisme, télévision, etc.) pour dévaloriser l'effort à long terme contre une consommation immédiate et facile d'accès au nom d'une économie « nécessaire ».
9. stratégie de l'injection de la culpabilité (qui annihile tout désir de contestation) :
convaincre chaque individu du public* de la responsabilité de son malheur pour être maintenu dans un état de culpabilité dépressive et de passivité douloureuse qui l'oblige lui-même à se faire soigner (par une médecine dominante qui l'entretient dans son faux symptôme) au lieu de pouvoir évaluer lui-même son état de santé, celui de faire confiance à son propre jugement.
10. stratégie de la « gouvernance » normalisée :
détenir le savoir et le pouvoir sur les individus plus que les individus sur eux-mêmes (le chantage de l'information personnelle et du savoir) car chacun est convaincu de l'inutilité de la connaissance.**

Notes
* Le public n'est pas les populations : le public est une population qui assiste au spectacle des médias et accepte les fabulations d'un « meilleur des mondes ». Les populations sont des groupes de personnes hétérogènes impossibles à penser en masse uniforme de consommateurs. Le public est une population minoritaire dans l'ensemble des populations.
** Ces 10 stratégies se trouvent à des niveaux critiques différents selon chacun de nous.

Et toi ?

aussi

Tu divertis,
Tu inventes des problèmes,
Tu crois à des conspirations,
Tu enlaidis ce qui est beau,
Tu dénies l'affectivité,
Tu t'imagines mieux savoir,
Tu penses être distinct de la bêtise,
Tu te considères irresponsable de tes actes et
Tu es convaincu que les populations sont capables de se prendre en charge :
Mais d'où sors-tu toute cette hypocrisie arrogante ?

du désir de reconnaissance.
piège de notre narcissisme

 

2.
Nations ? des enclos clôturés

Je ne peux plus me détacher de cette idée : les nations sont des enclos clôturés où le bétail (nous) est cru en liberté ; où pour sortir ou entrer dans l'enclos il faut être identifiable et solvable (aussi pour être retrouvé en cas d'égarement d'un paiement et : de payer son droit de sortir tout en payant son droit de rester) avec des « papiers » en règle ; marques identificatoires, bientôt implantées à tous sous la peau. Ces enclos sont surveillés par des chefs d'entreprise qui doivent donner des comptes aux rentiers et nommés présidents de la République, élus par le monde dominant de la finance, qui gèrent le rendement productif du troupeau et dont ils réussissent à faire croire qu'ils ont été « librement élus » (sic) et que le troupeau est « libre d'être occupé » (sic) ou reconnaitre « la liberté dans la sécurité » (sic).

 

1.
Pas de corps !

Si il y a encore quelqu'un qui croit à « l'histoire et à l'assassinat d'Oussama Ben Laden », forcée d'une médiatisation hégémonique mondiale : c'est que ces personnes veulent encore se convaincre de la vérité du mensonge de la propagande d'une politique fiction de domination, c'est que ces personnes sont encore terrorisées à l'idée de penser par soi-même comme un acte de désobéissance. Le degré d'exploitation médiatique du sujet est proportionnel à la fausseté de l'information. Autrement dit : plus l'information est fausse ou insignifiante et plus intense est sa diffusion médiatique ; plus l'information est vraie et importante et plus est restreinte sa diffusion médiatique. « La vérité est une denrée rare qui se préserve et qui ne se divulgue pas, dans le seul but de garder le pouvoir pour soumettre les populations qui ne savent pas » (sic), sinon le projet Wikileaks ne serait pas victime d'attaques violentes et son fondateur victime de tortures et de poursuites. Quand un pays ou une personne raconte une histoire qui la glorifie (surtout indirectement) : c'est là que se détecte la fabulation. Quand une personne est enfermée à cause de ses révélations : c'est là que réside la vérité. Qui a vu le corps d'Oussama Ben Laden ? personne ? Ah bon.

Note
The death of Osama bin Laden, by Courage to Resist. June 1, 2011: http://www.couragetoresist.org
"Much has been written regarding the death of Osama bin Laden. It is clear that this home invasion murder was not prescribed by international law. For example, Nazi war criminals were tried at Nuremburg. They were not just summarily executed. There seems to have been no effort to bring bin Laden to trial in any court. Thus, it seems that the home invasion murder of Osama bin Laden was about vengeance, not justice. Capturing or killing bin Laden was the reason professed by the Bush administration for the invasion and occupation of Afghanistan by the United States. Bush wanted bin Laden, "Dead or alive." With the murder of bin Laden, that "reason" for the U.S. occupation of Afghanistan no longer exists. It is long past time to end those wars. Courage to Resist organizing collective members appreciated the statement released by the War Resisters League: www.warresisters.org/binladenmurder." The truth is that Osama bin Laden never exists : it is a made up character to justify 9/11 desaster to attack muslims' world (to justify this war), and create a bigger ennemy to fight to experiment the new weapons created by the US.

 

avril 2011
4.
La révolution tranquille

Désobéir à l'injustice dans le confort de son isolement... ? OUI pour le bien des sociétés et le soin des humains

Disperser les populations dans l'isolement est une attitude politique majeure pour éviter tout soulèvement, toute contestation ou toute révolte. Beaucoup trop sont isolés dans leurs écouteurs, à dicter l'attitude de résignation. Est-il possible de se soulever, de contester et de se révolter dans le confort de son isolement ? Qu'en penses-tu ? hors de la violence de l'affront agressif fatal qui ne résout rien ? du spectacle de ta misère qui se mate dans le massacre. Ou simplement désagir disant : je ne joue plus, je ne paye plus les abus : on passe à autre chose. Je n'affronte pas le maître de ma soumission, je lui tourne le dos et je m'en vais.

 

3.
Les Économistes Atterrés, qui sont-ils ? débattent d'une Europe des populations qui n'existe pas ?

En lisant leur manifeste publié en 2010, j'ai été étonné de constater que les Économistes Atterrés défendent une Europe qui n'existe pas. Une Europe imaginaire où la santé (sociale, mentale, physique, culturelle, etc.) de l'humanité serait la première préoccupation de cette union. Il n'en a jamais été question : l'Europe a été fondée sur le principe d'échanges commerciaux. Tout a commencé en 1948 avec le plan Marshall pour la reconstruction économique de l'Europe occidentale dévastée par la guerre financée par une Amérique enrichit par la guerre (elle possédait ses propres usines dans l'Allemagne nazie avec la main-d'oeuvre prisonnière gratuite) et géré par la première union de l'Europe : l'Organisation européenne de coopération économique (O.E.C.E.) dont le titre est clair : favoriser les échanges commerciaux entre l'Amérique et l'Europe*. Suivi en 1951 de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.) signée par l'Allemagne fédérale, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Jusqu'à aujourd'hui, la communauté européenne se préoccupe d'économie et toutes les autres préoccupations sont rattachées à cette économie et l'entretiennent. Cette économie est particulière, car elle n'est pas destinée à sa population : c'est la « macroéconomie » (sic). Il est vrai que la population ne siège pas au parlement européen et ce qui s'y passe reste obscur pour la majorité des gens. Rappelons que le vote négatif du référendum pour la ratification du traité établissant une Constitution européenne en 2005 n'a eu aucun effet, car le gouvernement en place c'est empressé de voter une loi (non médiatisée) pour ratifier le traité en 2008 sans prendre en compte l'avis de la population. C'est en cela que l'Union européenne est technocrate : une Administration procédurière centralisante qui ne tient pas compte des besoins des populations. L'Europe s'est construite sur la base d'enrichir le marché financier. Et non sur la protection (« l'harmonisation des droits ») de sa population. L'Europe est gouvernée par la haute bourgeoisie éduquée aux opérations financières, dont l'occupation n'est pas de s'appauvrir. Les revendications des Économistes Atterrés pour une Europe « plus juste » sont en contradiction avec la constitution et les résultats produits de la commission européenne. Par exemple comment a pu être approuvée l'autorisation de la production de légumes génétiquement modifiés (dont personne encore ne peut prévoir les conséquences sur sa santé) proposée par la compagnie allemande BASF soutenue par la compagnie américaine Monsento qui détient le quasi-monopole planétaire des semences OGM, cela pour produire des pommes de terre OGM en Europe ? Malgré que « plus d’un million de personnes de chaque pays de l’Union Européenne ont demandé un arrêt immédiat de l’autorisation d’entrée dans l’Union Européenne de cultures OGM » à travers les réseaux pétitionnaires d'Internet. L'Europe était nommée « marché commun » plus que « Union européenne » d'aujourd'hui qui n'est manifestement pas celle de ses populations. L'Europe est gouvernée par une armée de fonctionnaires soumis à la caste dominante et minoritaire qui pense d'abord à sauvegarder le bénéfice de ses rentes (d'où la pratique dominante de l'économie) tout en jouissant de sa domination par sa position centrale : « l'Europe au-dessus des nations » (sic) a été fondée par les États-Unis d'Amérique et son crédit.

Nous pensons à la trouvaille des années 1973, libérée en 1992 avec le traité de Maastricht et franchement spéculée à partir de 2007 depuis sa mise en constitution (avec le traité de Lisbonne), « une idée géniale de spéculateurs financiers pour s'enrichir » qui est nommée : « la dette publique » ou « l'endettement des nations »** qui permet de placer son argent, de spéculer sur les dettes des pays et dont les travailleurs sont à l'échelle d'une nation et non plus à celle d'une entreprise cotée en bourse : ce sont les impôts qui payent les traites des placements et non plus les bénéfices d'une entreprise. C'est-à-dire que tant que les citoyens du pays endetté travaillent et payent leurs impôts, le placement est assuré et est moins risqué que le placement sur une entreprise. Les présidents de Nation sont devenus des chefs d'entreprise. Les pays spéculés sont classés en « taux de risques » c'est-à-dire en fonction de l'efficacité du prélèvement des impôts, c'est-à-dire en fonction de l'obéissance des contribuables qui payent les bénéfices des placements financiers privés. C'est en cela que la libéralisation des marchés financiers favorise les régimes totalitaires : l'enrichissement est favorable dans l'obéissance absolue où libéralisation des marchés financiers signifie : permission à l'escroquerie et à la tromperie de milliards de personnes. Il est important de savoir qu'en France le Trésor public est géré par la Banque de France qui est un organisme privé, privatisé en 1967 et qui défend les intérêts des banques privées. Les travailleurs contribuables se retrouvent toujours être « les gogos du micmac » économique, autrement dit de l'escroquerie : ils sont trompés. Aujourd'hui, la BCE (Banque Centrale Européenne) se dit l'arbitre des dettes publiques transnationales qui c'est donné le rôle d'équilibrer les endettements des pays européens (sic) pour favoriser le placement rationnel du : « plus la dette s'accroit, plus les intérêts explosent ». Si la « dette publique » en France rapporte 40 milliards d'euros par an, cela signifie que le contribuable en France travaille pour payer environ 1000 euros par an pour rémunérer des comptes privés d'investisseurs. Autrement dit, 40 millions de contribuables travaillent pour enrichir des escrocs en leur donnant volontairement environ 1000 euros de leur salaire pour les entretenir. Nous sommes très loin d'une Europe équitable qui pense aux gens plus qu'à jouer au casino aux dépens des gens appauvris et accablés d'impôts au profit d'un luxe bête et élitiste. L'argent a une qualité exceptionnelle : il tarit l'imaginaire. Il suffit de constater l'appauvrissement intellectuel des populations riches et l'appauvrissement matériel des populations pauvres déjà pauvres dû entre autres au projet européen d'une monnaie « unique » : l'euro. L'euro a été conçu pour se battre avec le dollar américain, pas pour nourrir les Européens.

En lisant leur manifeste, les solutions proposées par les Économistes Atterrés ressemblent plus à des pansements sur des plaies ouvertes et restent insuffisantes à leurs guérisons. Mais l'Europe des gens n'a pas besoin de « guérison » de l'Union Européenne. L'Union Européenne qui selon les Économistes Atterrés pratique une « macroéconomie » qui n'influence en rien la « microéconomie » des ménages montre que « jouer à la roulette des nations » n'augmente pas le coût de la vie pour les appauvris ? Dans ce cas on les laisserait jouer dans leur coin. Les Économistes Atterrés sont-ils économiquement suffisants ? Le concept même de la « croissance économique » implique une augmentation constante des coûts (loyers, alimentation, artisanat, taxes, mais baisse du coût du travail industriel) qui favorisent la spéculation financière : « Je mise sur un truc pas cher, il devient plus cher, je le vends, etc.; c'est comme ça que je vis. », et tous le font. Mais en effet, le public n'est pas responsable de la « dette publique » de la nation qui est contractée par ses gouvernants, mais que le public paye***. Le public est responsable en ce qu'il paye ses gouvernants : c'est son acte de soutien à sa peine. Les gouvernants depuis 1967 vendent leur pays aux banques et la révolution néolibérale a transformé depuis 1980 l'Europe et le Monde en casino où ses joueurs ne jouent jamais perdant ****.


Notes
* plan Marshall : en 1947 Washington propose de fournir aux Européens les dollars dont ils ont besoin, à condition qu'ils déterminent eux-mêmes leurs besoins et assurent la répartition des crédits américains. Du 3 avril 1948 au 31 décembre 1951, douze milliards de dollars seront fournis par les États-Unis (5/6 sous forme de don, 1/6 sous forme de prêt) ; 26 % iront à la Grande-Bretagne, 23 % à la France (2 800 000 dollars). Le plan Marshall est appuyé par une « aide » militaire (André Kaspi) toujours présente aujourd'hui sur le continent européen. Le plan Marshall contribue à démontrer la victoire totale des Américains sur l'Europe à la fois économique et militaire voire même culturelle. Depuis l'Indépendance, le plan américain a toujours été de manger l'Europe : c'est leur jeu.
** La loi 73-7 portant sur la réforme des statuts de la Banque de France du 3 janvier 1973 et en particulier l'article 25 qui bloque toute possibilité d'avance au Trésor : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France » signifie que le Trésor public ne peut plus emprunter à taux zéro son argent géré par la Banque de France en cas de déficit de l'État. Le Trésor public doit chercher cet argent ailleurs dans les crédits des banques privées centralisées à la Banque de France et depuis le traité de Maastricht en 1992 en dehors du territoire. Ce qui est nommé volontairement « dette publique » qui ne l'est pas trouve son origine dans cette loi fomentée par Valérie Giscard d'Estaing et Georges Pompidou. Mais d'où leur est venue cette idée ? et pourquoi ?
*** Notons que toute prohibition étatique partielle ou crise économique sert à multiplier les bénéfices par les taxes. Exemple : le tabac en France est taxé à plus de 300% (2 € hors taxe et plus de 7 € toutes taxes comprises pour le prix d'un paquet de tabac) au nom de la « santé » publique traitée aux médicaments de l'industrie pharmaceutique coté en bourse. L'essence est taxée à 80% depuis 1973, année de la « crise du pétrole ». Crise et prohibition partielle justifient les abus d'impositions d'impôts qui sans ses mensonges seraient considérées comme inadmissibles par ses contribuables. Plus l'interdiction est lourde (au nom de la santé) plus son abrogation est chère qui en même temps la justifie auprès de ceux qui payent. Le pouvoir est dans les mains de ceux qui payent, et ceux qui payent ce sont les appauvris, mais les appauvris demeurent dans la fatalité de l'obéissance comme une malédiction due à leur pauvreté et beaucoup ne veulent pas reconnaître que c'est un leurre.
**** Il est intéressant de savoir que le système féodal fut abandonné au profit du système monarchique (union des seigneuries) pendant la guerre de 100 ans (1338 - 1453) pour contrer avec une Administration naissante le pouvoir grandissant des banquiers, car le système du change de monnaies pouvait réduire un pays à la famine (XIVe et XVe siècle) ou un seigneur isolé à la misère (à cette époque, chaque seigneurie possédait sa propre monnaie). C'est ce qu'on pourrait croire du rôle d'une Union Européenne : une Administration servant à contrarier les spéculations des marchés financiers qui paupérisent les populations européennes non concernées : mais ce n'est pas le cas puisque les États ont vendu le travail de leurs contribuables aux banques pour payer leurs endettements. L'Union Européenne n'a pas le pouvoir ou la volonté de stopper les fausses dettes publiques puisqu'elle s'est vendue aux crédits américains depuis 1948. Depuis 1948, l'Europe est devenue une province économique des États-Unis d'Amérique.

Précisions :
Macroéconomie = économie étudiante des phénomènes économiques globaux qui produit les théories économiques suivantes  : la Courbe de Phillips, le Modèle de Solow, les Modèles « millésimés » ou à générations de capital (vintage models), le Modèle IS-LM (Investment & Saving - Liquidity et Money), la Théorie de l'état stationnaire, la Théorie de l'oscillateur, la Théorie de la croissance endogène, la Théorie de la régulation de la croissance, la Théorie des cycles économiques, la Théorie du capitalisme monopolistique d'État (CME), la Théorie keynésienne de la crise, la Théorie marxiste de la crise, la Théorie néoclassique de la crise, la Théorie régulationniste de la crise, etc. Toutes ces théories produites par des économistes dont des prix Nobel (M. Friedman prix Nobel 1976, Samuelson prix Nobel 1970, Solow prix Nobel 1987, Hicks prix Nobel 1972, et Phillips, Phelps, Lucas, Ricardo, Malthus, Barro, Levine, Romerne, Aglietta, Boyer, Bénassy, Mistral, Kondratiev, Schumpeter, Juglar, Kitchin, Boccara, Keynes, Marx, Engels, Lénine, Luxembourg, Say, Hayek, Laffer, Buchanan, Boyer, Bénassy, Mistral) qui ne servent qu'à protéger les rentiers « millésimés » et leurs rentes au désavantage des esclaves qui travaillent : c'est l'hypocrisie même de la « science » économique de ne servir que les rentiers dominants.
Microéconomie = économie étudiante des comportements économiques individuels qui produit les théories économiques suivantes : l'Économie de l'information, l'Économie des coûts de transaction, la Microéconomie traditionnelle, la Théorie de la logique d'action collective, la Théorie des jeux, etc. Toutes ces théories produites par des économistes (dont aucun prix Nobel ?) : Akerlof, Stiglitz, Alchian, Demsetz, Coase, Williamson, Teece, Walras, Arrow, Debreu, Sonnenschein, Bertrand, Cournot, Olson, Von Neumann, Morgenstern, Nash, Harsanyi, Selten, Kreps, Axelrod, etc.
(source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr)

En conclusion, nous pouvons aujourd'hui avancer qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce n'est pas les États français ou anglais qui ont gagné la guerre contre l'Allemagne hitlérienne, mais tous les pays européens qui ont perdu la guerre contre les États-Unis d'Amérique. Avec le plan Marshall en 1947, l'Europe petit à petit est devenue le 51e état économique des États-Unis (suffisamment dissimulé pour que des esprits indépendants ne puissent s'en apercevoir ou ne puissent pas agir). Dans le cas contraire les chefs d'États européens n'auraient pas fait passer des lois contre leurs citoyens : celles obligeant les États européens à privatiser leurs banques centrales (comme en France en 1967 avec la Banque de France par Georges Pompidou), ni à obliger les Trésors publics à emprunter aux banques privées des avances sur trésor qui a obligatoirement pour conséquence d'endetter leurs pays (comme en France en 1973 par Valéry Giscard d'Estaing) et soumettre les États au marché économique mondial instauré par les Américains après leur victoire sur le monde en 1945. Les ressources économiques de l'Europe ne se trouvent pas dans les sols (contrairement au proche Orient sous attaque américaine permanente), mais dans les peuples. Les Européens sont suffisamment dociles, pensant vivre sur leurs acquis (l'illusion des traditions), alors qu'ils payent le système économique instauré par les Américains. Sachant que les Américains au pouvoir sont d'anciens Européens !

Lectures :
. Manifeste d'Économistes Atterrés (2010) site et pdf 115Ko
. Repères chronologiques de la construction européenne (et économique et monétaire) pdf 28Ko
. Jacques Le Goff : La Civilisation de l'Occident médiéval (1964)
. le Revenue de Base : propositions des économistes allemands, suisses et autrichiens pour en finir avec la misère (film en fr)
. Jacques R. Pauwels : le mythe de la bonne guerre (2006)
. Serge Halimi : Le Grand Bond en Arrière (2004)

 

1.
L'homo sapiens occidental : un cas clinique (très) grave

L'homo sapiens occidental vit (nous) dans le noeud de la violence. Depuis très longtemps déjà où même Jésus préconisait un traitement contre la violence par la passivité relative et provocante de « tendre l'autre joue » (?). La non-violence est un remède à la violence qui se positionne comme son contraire, mais l'incite par la même occasion : par le conflit des oppositions. On ne peut pas traiter la douleur par cette même douleur, tombe sous le sens, malgré la fausse croyance majeure tenue par le proverbe : « guerre rire le mal par le mal » ne fait que la déplacer et relance en permanence la machine de la violence. On ne peut résoudre la douleur par un anti-douleur comme le plaisir ou la joie, tout comme on ne peut résoudre la violence par l'anti-violence du pacifisme ou de la paix. Plaisir, joie, pacifisme, paix sont les conséquences de l'absence de la douleur et de la violence, pas des remèdes.

La violence se perpétue par la vengeance. Et est alimentée par la peur. Exemple : un apprenant persécuté par un surveillant deviendra lui-même surveillant pour persécuter d'autres apprenants (étant convaincu que cela soulagera son sentiment d'humiliation d'avoir été persécuté), etc., et cela, de génération en génération sans réfléchir à sa propagation. La non-violence de Gandhi va à contre sens : celle de stopper le cercle vicieux de la violence de l'homo sapiens occidental agressif (indo-européen, quoique les homo sapiens asiatiques semblent bien infectés eux aussi) par une résistance pacifique qui ne tue personne que ses partisans du « mur humain prêt au sacrifice de sa vie ». « La violence s'arrête quand il n'y a plus d'ennemi » est une affirmation fausse.

Schéma des noeuds dans le cercle vicieux sans fin de la violence :

schéma du cercle vicieux de la violence
noeud.1. : agression <-> vengeance /
noeud.2. : douleur <-> frustration /
conséquence des noeuds 1 et 2. : 3. => PEUR voire TERREUR /
noeud global 4. [:-> auto[agression <-> vengeance] -> [douleur <-> frustration] -> PEUR ->:] = violence

À tous les étages de nos sociétés, la violence est active en permanence jusqu'au cercle familial qui n'est pas épargné (bien qu'il devrait être un refuge pour le corps et l'esprit : un repos, mais non : c'est l'environnement idéal où la confiance vitale peut être détruite). Des enfants qui depuis plus de 2500 ans naissent dans la violence et la perpétuent. Nous sommes des enfants qui depuis plus de 2500 ans naissent dans la violence et la perpétuent.

La violence telle quelle est investie (par son inconséquence), est la conséquence de ses propres résultats : son autonomie. Son autonomie face au désastre. Son autonomie, dont l'humain n'a aucune prise et dont il se laisse envahir le corps pour sa propre destruction. L'homme a posteriori est toujours étonné du résultat de « sa » violence : « son » désastre. La violence est destinée toujours contre l'humanité elle-même. Avec un degré de destruction croissant. La violence qui n'existe que pour l'humanité : motivé par le sentiment de sa frustration. Le mal-être dans la tradition (de la douleur de la jouissance de la domination) de la lâcheté n'est que la conséquence et la cause de la violence. Elle se consomme partout quotidiennement en soi et hors de soi.

Violence sociale : dans l'obéissance (le devoir), dans l'enfermement, dans la punition, dans l'humiliation, dans la censure, etc.
Violence morale : dans le sentiment de culpabilité, dans les interdits, dans la frustration, dans les peurs, dans les terreurs, etc.
Violence médicale : dans la psychiatrie, dans l'hospitalisation, dans les drogues obligées, dans la transformation de l'humain en objet d'étude, dans la création de maladies, dans la ségrégation commerciale des malades et des maladies, etc.
Violence familiale : dans la généralisation du malaise dans le conflit de générations, dans le fait d'être enfermé dans un modèle obligé contre nature, dans la domination de la violence de l'obéissance, etc.
Violence conjugale : dans la domination factice du mâle, dans l'incompatibilité sexuelle, dans l'obéissance au mariage, dans la persécution familiale, etc.
Violence scientifique : dans la classification et la division, dans les vérités dominantes et autoritaires, dans les armes de guerre, dans la mécanisation quantitative du savoir, etc.
Violence économique : dans l'esclavage, dans la misère, dans la destruction des ressources vitales, dans le fait de devoir payer sa vie, etc.
Violence politique : dans le mensonge permanent, dans le maintient de la guerre perpétuelle, dans l'autorité de l'Administration, dans la violence policière, etc.
etc. :

La violence est la conséquence directe de toutes nos souffrances physiques et psychiques. La cultiver, la protéger, montre le masochisme volontaire de nous à nous-mêmes : l'homo sapiens occidental « civilisé » est masochiste. Le plaisir de la frustration, à être frustré. Quel est cet étrange plaisir de s'auto persécuter ? Quel est cet intérêt si particulier de jouir de la destruction de ses semblables disant dès l'enfance : « bien fait ! ça t'apprendra ! » (sic) où la généralisation de l'hostilité commence dans la vengeance passive de la haine de l'autre ? sans raison [1]. La vengeance par l'assassinat lâche d'autres plus faibles (jamais de plus forts) pour redevenir perpétuellement une industrie profitable à la culture de la domination.

Croire et être convaincu de l'hostilité de la nature, de l'environnement, de l'autre, etc. est de même nature que de croire aux contes de fées, de considérer une métaphore ou une idée pour une vérité, de considérer l'imaginaire (possible) pour le réel (immédiat) : une mauvaise compréhension du réel par manque de discernement. Les monstres viennent de l'Enfer imaginé pour terroriser les croyants; est une culture occidentale [2] préchrétienne et intensifiée par la chrétienté avec son contraire le Paradis : les beaux contre les laids, les propres contre les sales, le bien contre le mal, etc. pour intensifier la culture de l'ennemi qui motive et justifie la violence. L'ignorance cultivée est le terrain favorable de la propagande [3] pour faire croire à quoi que ce soit, à n'importe quoi : (in)juste pour croire, est le travail de la religion aujourd'hui celui de la politique avec complicité de la science. L'affirmation de l'hostilité de la nature, de l'environnement ou de l'autre (alien) justifie et autorise n'importe quel acte hostile de violence : dans l'innocence [4]. L'innocent confie à l'institution sa responsabilité, la conséquence de ses actes et sa réelle culpabilité : celle d'accepter la jouissance de sa domination autorisée, de sa lâcheté dans l'interdit autorisé. Il n'y a que nos civilisations occidentales qui ont créé des monstres : des êtres vivants horribles, hostiles, terribles générateurs de douleurs. Pour justifier la peur, pour justifier la peine et la douleur et son complément, la violence : or il n'en est rien. L'hostilité n'est pas maître dans la nature et le monde : elle est fabriquée : par nous-mêmes, homo sapiens occidental. Mais quel est le sens ou la nécessité de cultiver cette hostilité douloureuse de la violence ? Celui de l'intérêt et du bénéfice de la soumission des esclaves ignorants et terrorisés, éduqués à être dominés et de trouver cette terreur et cette domination « naturelles ». Après plus de 2500 ans, n'est-il pas temps de défaire le noeud, et d'en rire ?

Notes
[1] « Ce qui nous parait « naturel », c'est simplement ce que nous avons retenu, à notre insu, à la suite d'un long apprentissage dans l'environnement où nous sommes nés et où nous avons vécu les années déterminantes de l'enfance. L'expérience montre que nous avons beaucoup de mal à effacer ce conditionnement : il faudrait pouvoir détruire ou déconnecter nos mémoires, la mémorisante surtout ! Nous avons tout naturellement tendance à penser que la « vérité » ce sont les références que nous avons en mémoire : beaucoup sont encore convaincus que « ce qu'ils sentent » intuitivement est le bon. » Émile Leipp, Acoustique et Musique, 1976, p.138.
[2] dans la culture asiatique par exemple, il n'y a pas de monstres, mais des fantômes pour terroriser les vivants. Les monstres sont une invention occidentale adoptée par d'autres cultures colonisées.
[3] rappelons que la propagande est une invention de l'Église catholique.
[4] l'innocence est la motivation première de l'armée américaine (très médiatisé) qui cherche noise à tous les peuples de la planète pour développer sa technologie de la domination.

 

2.
2 médecines ennemies et des monopoles de la santé au détriment des malades

1. La médecine institutionnelle alimente l'industrie pharmaceutique dont le souci majeur est de payer ses actionnaires par la vente massive de médicaments, avec une majorité de médecins qui ont plus le souci de faire carrière, de s'enrichir ou d'acquérir la position sociale privilégiée du docteur ou d'obéir à l'Ordre des Médecins pour ne pas se faire radier que de soigner. Et 2. : une médecine alternative non reconnue par l'État et l'institution, souvent traditionnelle, marginalisée, mais souvent plus efficace, plus humaine, moins coûteuse pour la Sécurité Sociale mais qui n'est pas remboursée, avec des médecins qui ont plus le souci de soigner que de faire carrière, de s'enrichir ou d'acquérir une position sociale privilégiée. L'une nomme ses remèdes : « médicaments » et l'autre se fait nommer ses remèdes : « compléments alimentaires ». C'est un cas grave d'absurdité que de favoriser le profit au détriment de la santé de chacun. Quel est l'intérêt d'être riche et malade ?

Quel est l'intérêt de rendre des médecines passibles de poursuites pour « exercice illégal de la médecine » ? La sottise du racisme pour la sensation du pouvoir de la médecine dominante. Mais tout comme l'industrie pharmaceutique, l'industrie des « compléments alimentaires » est aussi infectée par l'idée d'accaparer des monopoles, certains « compléments alimentaires » ne peuvent être achetés que chez un seul producteur qui garde secrète la recette de la cure, alors qu'elle devrait être publique afin de rester disponible pour que tous puissent avoir accès à la guérison. Le copyright ou le droit d'auteur sur un médicament : comment en sommes-nous arrivés là ? jusqu'à faire mourir volontairement des populations entières, des populations insolvables ou épuisées par les maladies expérimentales.

Il est intéressant de constater qu'un Ordre des Médecins n'a pas pu empêcher le charlatanisme. Un charlatan est aisé à identifier par son incompétence, son mensonge et son intérêt pour l'argent et la gloire : s'il existe, c'est que l'Ordre des Médecins considère l'argent et la gloire comme sa finalité. Seul le patient doit alors percevoir l'escroquerie et refuser de payer. Nous savons aussi que la culture médicale dominante n'a cure des malades au profit des maladies, car les hôpitaux sont plus conçus pour recevoir les maladies que les malades. Le rôle pénible des infirmières est de rattraper cette méprise. Nous constatons aussi que plus il y a de malades et plus l'industrie pharmaceutique et l'industrie des « compléments alimentaires » font de bénéfices. Le charlatanisme ne se développe que sur des promesses de bénéfices et de gloire. Il est très difficile dans notre système néolibéral d'avoir la sensation d'être vraiment soigné, même avec la « prise en charge » (sic).

Après 4000 ans pour la Chine et 2500 ans pour l'Europe d'expériences médicales, il vit toujours un nombre encore révoltant de malades avec des maladies curables pour cause d'incapacité médicale. La décision de centraliser la médecine en 1940 par la création de l'Ordre des Médecins ainsi que la suppression du diplôme d'herboriste en 1941 n'a pas donné les souhaits escomptés : ceux de guérir toutes les maladies. Au contraire, le malade est considéré comme une opportunité économique dont sa maladie doit être cultivée pour durer pour payer les intérêts. C'est malheureusement ce qui arrive : le malade vit avec sa maladie qui ne se guérit pas. Tiraillé entre la médecine institutionnelle et traditionnelle qui ne se rencontre pas.

 

mars 2011
11.
La science est une religion

La science est née du religieux, de la nécessité de vouloir comprendre le monde et de l'unifier dans le calcul. Sans cette abstraction de la vie pratique, la science telle qu'on la connait aujourd'hui n'existerait pas. Les religions avec les dieux ont créé cette attraction pour l'inconnu (principalement l'Occidentale semble-t-il) en motivant la curiosité de vouloir savoir. Et imaginer à quoi peut ressembler l'inconnu est l'activité de la science : l'astronomie, la physique, les mathématiques, etc., progressent dans leur savoir par la vérification des hypothèses imaginées. L'accumulation de vérifications (prouvées) est nommée : la connaissance. La première machine à vérifier fut et reste le calculateur (aujourd'hui nommé : ordinateur) puis la lunette astronomique, le microscope, etc. Quand à coup de logique et d'expérimentations, l'hypothèse (l'imaginaire) devient « réel » par une prédiction juste ou par la construction d'une machine qui fonctionne, le « miracle » de la science est justifié. Aujourd'hui la science a remplacé la religion (car son imaginaire est plus vaste) et l'astrologie (car ses calculs se destinent à l'humanité). Quand les Russes sont allés dans l'espace puis quand les Américains ont posé le pied sur la lune, dans l'imaginaire collectif le voyage intersidéral était devenu possible et proche. Ce type d'exploit montre la primauté de la science dans l'imaginaire collectif : la science crée des « miracles » que la religion n'est plus capable. La lente ascension de la science a commencé quand Galilée fut jugé par le Vatican. Une grossière erreur qui a positionné la religion dans le refus du savoir déjà enclenché, et dans sa lente déchéance. Le domaine de l'abstraction est passé de la religion à la science qui est la religion d'aujourd'hui. Le domaine de la vérité est passé de la religion à la science : la religion proclamait des vérités que la science proclame aujourd'hui. La fierté de l'humanité aujourd'hui n'est plus un dieu, mais un scientifique qui offre la possibilité de comprendre la vie, même si personne ne comprend. Comme la religion, la science est enfermée dans un jargon inaccessible à tous. La science divise et demande des spécialistes. Les spécialistes sont les nouveaux prêtres, les représentants de leur matière respective qui ne communiquent pas, et c'est à eux que la politique fait appel pour convaincre les populations de la légitimité de ses décisions centralisées. Malgré que ce mariage soit toujours un fiasco, la science garde le prestige du savoir. Malgré que la science crée des ravages technologiques (bombe atomique et armement, pollutions chimiques et nucléaires, technologie de contrôle, alimentation artificielle, manipulation de l'ADN, pharmacologie contre la santé, etc.), elle garde le respect et le prestige du savoir. La science reste la souveraine des activités de l'humanité occidentale, la projection du fantasme de puissance, propagées à toute la planète. Aujourd'hui elle semble plus précipiter l'humanité dans sa destruction que dans son réconfort. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas avec la science comme on le voudrait. La science de la destruction semble plus attractive que la science de la construction. La mégalomanie du contrôle a pris le pas sur la connaissance sans effet. Hiroshima comme Galilée sont des évènements qui entament des déchéances. Comme pour la religion, la science va laisser la place à une autre activité qui étonnera le monde ou qui lui redonnera l'espoir de vivre mieux.

 

10.
peuple

Un peuple passif égoïste est un peuple gouverné, un peuple actif généreux est un peuple qui se gouverne.

 

9.
classique, contemporain et sans nom

La musique classique s'est développée autour du spectre harmonique, la musique contemporaine s'est cherchée dans l'inharmonicité et la génération suivante qui ne porte pas encore de nom s'est lancée dans l'exploration du bruit : « le monstre qui combine l'impossible et l'interdit » (Michel Foucault).

 

8.
Le bruit politique ..

Pendant que nous musiciens nous pensons et pratiquons les innombrables subtilités du bruit réintroduit dans la musique depuis bien longtemps, le gouvernement depuis bien longtemps incite à la haine, à l'intolérance et à la délation au nom du bruit : contre tout « fauteur de bruit ». C'est une vraie chasse aux sorcières dont les musiciens ne sont pas épargnés. Les lois françaises donnent raison à l'attaquant (le plaignant) même en cas d'abus, mais les abus de plaintes ne concernent en rien les gouvernants de leurs sincérités. Le but inavoué de ces « opérations anti-bruit » ne sert qu'une seule chose : ne pas empêcher les employés (c'est-à-dire les esclaves) de dormir au moment où il le faut, et les empêcher de faire la fête en dehors des périodes autorisées (nouvelle an, fête de la musique). Le repos de l'esclave est essentiel pour le bon fonctionnement de la machine sociale. Un employé fatigué est un employé inutile, bon à rien, inefficace et de surcroit désobéissant. Le bruit est assimilé à une nuisance qui crée des troubles, et à des coupables qui produisent ces troubles dont les « victimes du bruit » sont les informateurs en relation avec les mairies, les préfectures, la police et la gendarmerie : c'est-à-dire toute institution autorisée à user de la violence, c'est-à-dire l'autorité criminelle contre de faux « criminels » inoffensifs. La définition politique du bruit correspond à une « gêne désagréable » qui empêche et contrarie la tranquillité du plaignant. Cette gêne provoquerait même des troubles de la santé. Mais ces « gênes » sont invérifiables dans la cause du bruit, même à forte puissance. Les sciences ne savent pas grand-chose sur l'audition. Les troubles du bruit ne sont pas normalisables dont les contextes et les personnes sont à chaque fois différents. La gêne est une disposition de l'esprit et non un « désagrément acoustique ». L'audition est un phénomène actif et non passif comme on veut bien le croire. Mais c'est par le biais de la santé que le gouvernement propage l'idée du fléau à combattre. « Le bruit est un fléau nuisible jusqu'à être même reconnu dangereux » (sic). À partir de ces idées certifiées dans tous les esprits, tout débordement discriminatoire est autorisé, voire sollicité : il faut punir les coupables à tout prix qui dérangent l'ordre social des esclaves qui font marcher la machine du travail (salarial). En dehors de ces arguments de soumission, la « lutte contre le bruit » parait être une blague comme si l'on voulait lutter contre l'écoulement de l'eau ou le vent qui souffle : c'est absurde.

Cette « lutte contre le bruit », qui demande la participation de « collabos », légitimés par leur victimisation, et le plus souvent anonymes, est un parfait exemple à la fois de détournement de sens des mots, de propagation de fausses croyances, de manipulations des idées, de mensonges directs et d'une incitation volontaire à la haine entre les esclaves (employés qui n'ont pas de temps pour eux-mêmes) et les autres (libres qui ont du temps pour eux-mêmes). La plus insupportable des intolérances pour les Français (+ de 70%) est le voisinage. Les voisins qui prennent du bon temps renvoient aux esclaves leur condition de ne pas être libre : de ne pas avoir pour soi assez de temps pour le consacrer à soi. Le bruit politique c'est ça : l'intolérance de l'autre qui ne se comporte pas comme soi obéissant; et qui n'a rien à voir avec l'existence réelle du bruit. Le bruit est permanent, nous baignons dedans et dans ses variations; comme dans l'air du vent. Sans le bruit nous ne pourrions pas être en équilibre et nous ne pourrions pas nous orienter. L'intolérance ne se trouve pas dans les oreilles, mais dans la morale et la volonté de contrôle. Aussi, pour que tous les frustrés obéissants puissent détenir le pouvoir du plaignant : celui de nuire aux rebelles. Autrement dit, c'est une persécution bien organisée. Une honte qui est portée le reste de sa vie par celles et ceux piégés. Mais cette (sa) frustration, peut s'apprivoiser et peut se transformer en réjouissance : en commençant par sourire de sa bêtise. La réjouissance épanouit la tolérance : ça aide à sortir de sa condition d'esclave délateur en souffrance. Le bruit est confondu avec le charivari d'une population libre. Les centres-ville de France sont devenus silencieux.

Les centres-villes de France ont été vidés de toute vie citadine libre : de la présence des camelots, des marchands ambulants, des chanteurs de rue, des vitriers, des rémouleurs; fermeture préfectorale à 2 heures du matin des bars, des épiceries de nuit : qui sont menacées en permanence de fermeture restent toujours boucs émissaires de la « bonne morale », la prohibition sur le tabac* pour vider les lieux publics de celles et ceux qui prennent du plaisir, des salles de concert fermées, etc., sont les conséquences des « opérations et de la lutte contre le bruit ». En fait réprimander la joie.

.. ou le silence d'une société docile sous contrôle.

 

Note
* Notons que toute prohibition étatique partielle ou crise économique sert à multiplier les bénéfices par les taxes. Exemple : le tabac en France est taxé à plus de 300% (2 € hors taxe et plus de 7 € toutes taxes comprises) au nom de la « santé » publique traitée aux médicaments de l'industrie pharmaceutique coté en bourse. L'essence est taxée à 80% depuis 1973, année de la « crise du pétrole ». Crise et prohibition partielle justifient les abus d'impositions d'impôts qui sans ses mensonges seraient considérées comme inadmissibles par ses contribuables. Plus l'interdiction est lourde (au nom de la santé) plus son abrogation est chère qui en même temps la justifie auprès de ceux qui payent. Le pouvoir est dans les mains de ceux qui payent, mais beaucoup ne veulent pas le savoir.

 

7.
Le même modèle en remplacement

Dommage que les Égyptiens recommencent la même erreur d'élire un gouvernement. C'est toujours le même processus qui se répète. À savoir : une bonne volonté de départ qui s'achève avec la tyrannie. Il est difficile de gérer des affaires qui ne vous concernent pas au risque de se tromper en permanence. Un gouvernement n'a pas le pouvoir de gérer les affaires locales communes à tous, d'une population planétaire. Un gouvernement centralisé est incapable de servir ses électeurs (minoritaires) et ses non-électeurs (majoritaires) et les autres pour qu'ils puissent vivre mieux. La position isolée d'un gouvernement centralisé ne peut que pourvoir à ses propres intérêts (de réélection). Pour la simple raison que les élus politiques se trouvent dans la situation exclusive d'une économie privilégiée de domination isolée et ne peuvent en aucun cas comprendre les problèmes à résoudre d'une population hétérogène, non privilégiée économiquement et dominée dans le besoin : ce sont deux mondes distincts. Que reste-t-il à la politique centralisée ? Il reste de régenter et de taxer : de passer son temps à produire des lois qui interdisent, destinées à une administration qui obéit à l'exécution de ces lois et non aux besoins de la population [1]. Le leurre du commandement affecte toujours les esprits qui sont convaincus de l'exemple qu'un bateau sans capitaine part à la dérive. Mais un pays n'est pas un bateau et les besoins de chacun s'emboitent dans une organisation autonome sans l'aide d'aucun gouvernement. Où les seules relations avec l'État sont les taxes exigées (je pense à l'organisation du commerce au sens large). De plus, la tentation est trop grande pour ne pas abuser de ses pouvoirs tout en étant abusés des pouvoirs transnationaux privés qui dictent aux gouvernements nationaux privatisés les politiques désavantageuses destinées aux populations. Une corruption mondiale dont les populations sont les victimes et principalement dans les pays paupérisés par la force. La culture de l'esclavage vers « l'obéissance absolue est plus rentable que leur liberté incontrôlable » (sic) [2].

Si l'on décide de ne plus baser nos sociétés sur la structure d'un gouvernement centralisé qui commande une administration mécanisée, quelle est alors l'alternative ? Il existe plusieurs options en fonction des besoins, des contextes et des cultures, mais où chacune peut être reliée dans un réseau horizontal d'échange (et non pyramidal) qui s'emboite les unes dans les autres sans discrimination où chacun décide pour soi. Internet est un parfait exemple d'autonomie connectée où les échanges mondiaux vont et viennent et ne favorisent aucune tyrannie, seul des problèmes de fonctionnements à résoudre au fur et mesure de son utilisation [3]. Il y a aussi toute une déséducation à faire pour se libérer des fausses croyances, dont « la nécessité de domination » abuse pour diffuser une connaissance falsifiée... Laisser faire confiance à chacun

Notes
[1] en France par exemple le système des soins bataille pour garder ce service public malgré la pression des oligopoles pharmaceutiques (aidé du Parlement européen) et la privatisation progressive de la Sécurité sociale.
[2] et je ne parle pas du commerce de la guerre et de la destruction (massive) qui est soutenu par les gouvernements nationaux et claniques et produit par des oligopoles privés destinés à enrichir quelques milliardaires particuliers et tout politicien qui leur donnent l'occasion de vendre leurs armes.
[3] les attaques continues des puissances gouvernementales (commanditées par les oligopoles privés) sur la liberté d'échange dans le réseau internet montrent leur appréhension de perdre leur place privilégiée sur le modèle du pouvoir centralisé.

 

6.
Le processus d'infantilisation de nos sociétés

L'enfant (celui qui ne parle pas) est la victime favorite pour la manipulation de ses idées qu'ils ne possèdent pas encore. Ce n'est pas difficile, l'enfant imite l'adulte. Une fois l'adulte conditionné, l'enfant l'est automatiquement. S'il est rebelle, il est rapidement maté par punitions pour être dompté et dressé à se soumettre et à obéir avec en cas d'échec de l'autorité, l'aide de la médecine. Il n'a pas le choix seul celui de se laisser mourir, ce qui arrive plus souvent qu'on ne le croit ou de rentrer dans le jeu de l'hypocrisie (laisser mourir une partie de soi) qui est le choix majoritaire. C'est à ce stade que l'enfant peut comprendre que l'hypocrisie est l'arme absolue de la réussite sociale : manipuler les autres (parents d'abord). C'est aussi la porte ouverte à la schizophrénie, ne plus être soi : le mal-être pour sa survie. Voilà de quoi nos sociétés sont constituées.

L'infantilisation passe essentiellement par le divertissement (diversion) qui déforme la pensée avec le cinéma, l'attitude conditionnée à la mode soutenue par la musique avec ses idoles, les comics initiés et dominés par les Américains dont par exemple Star Treck (qui légitime l'invasion, la colonisation avec des bons sentiments) ou Star Wars (qui explique la souffrance amoureuse de l'adolescent pour justifier la destruction [propre = sans souffrances physiques] du monde avec des nounours) sont des séries et des films cultes et font parti des initiateurs de cette infantilisation industrielle mondiale dont le plus riche producteur est la compagnie Walt Disney. La culture de la niaiserie dont les adultes infantilisés sont toxicomanes est nécessaire pour rester dans l'inconscience de l'enfance et refuser la réalité de leur servitude dont ils n'ont pas le courage de se débarrasser. Cette industrie du divertissement d'infantilisation qui retire tout sens et valeur aux choses (= empêche de penser) est le plus gros PIB des États-Unis, car elle passe par les enfants. La musique, la mode (le « look »), la technologie, les produits dérivés, tout y est attaché pour que l'enfant perde sa responsabilité et dépense l'argent de ses parents qui les maintient en esclavage. Rester dans l'enfance permet sa malléabilité dans l'obéissance avec une projection imaginaire constante du bonheur : « il est mignon le petit chien-chien » contre « il est affreux le grand méchant loup, y fait peur ». Le loup est libre le chien ne l'est pas. Les parents sont les prisonniers de cette mascarade de la gâterie où ils apprennent à leur enfant l'obéissance à la servitude : en étant le modèle à suivre. Pas de quoi être fier. L'irrespect des adolescents (grandissants) envers des adultes (grandi) serviles maintenant se comprend.

 

5.
Nos esprits réfléchissants constamment en état de manipulation

Quel est le « criminel le plus terrible » dans toutes les têtes aujourd'hui ? Sans hésiter : « le pédophile » (sic).
Comment cette idée a-t-elle pu germer dans nos esprits ?
Quel est le « défaut social » le plus blâmable aujourd'hui ? Sans hésiter : « l'individualisme » (sic).
Comment cette idée a-t-elle pu germer dans nos esprits ?
Quel est le « danger le plus imminent » aujourd'hui ? Sans hésiter : « le terrorisme » (sic).
Comment cette idée a-t-elle pu germer dans nos esprits ?

Eh bien, c'est que nous croyons toujours et encore et quotidiennement : les informations médiatisées par les réseaux dominants
(école, télévision, presse, cinéma).

La chasse aux pédophiles permet d'interdire les échanges libres et gratuits entre les personnes privées sur le réseau Internet.
La chasse aux individualistes permet de discréditer les artistes qui pensent et d'empêcher les individus de penser par eux-mêmes.
La chasse aux terroristes permet de contrôler le déplacement mondial des populations, des idéologies et la vente massive des armes de guerre.

 

4.
Croire ce qui est nécessaire pour l'autre ;
                                                                   est l'agression banalisée que l'humanité ne cesse de s'infliger.
Agir dans la croyance de ce qui est nécessaire pour les autres ;
                                                                   est l'agression banalisée que l'humanité ne cesse de s'infliger.

C'est l'acte de base de privation volontaire de la liberté de l'autre : de décider la propre vie de l'autre : à se faire décider sa vie par l'autre :

d'être décidé à ses dépens
de décider pour l'autre à ses dépens

Au XXIe siècle, nous vivons toujours dans une société qui interdit, qui ment, qui a honte de sa sexualité et qui en plus est agressive.

Nous pensons arriver à un niveau de savoir où il apparaît clairement que dès notre naissance, notre conditionnement à percevoir, à croire ce que la culture de nos sociétés qu'elles cultivent dans la croyance et la perception ne sont que la projection de fantasmes (images fantômes de l’esprit), la réalisation de croyances qui ne sont pas indispensables, ni nécessaires, même si elle juge fermement le contraire. Des croyances surtout à tendances dominatoires. Ce qui reste réel, mais aussi destructeur est un désir de base (qui s'éveille inconsciemment dès l'enfance) de dominer, de soumettre les autres avec les outils de l'interdit et de l'ordonne (impose avec autorité : sous peine de terreur) : révèle le désir d'évacuer un sentiment de frustration (dès l'enfance) une frustration si profonde et bien entretenue qui rend toute personne infectée dangereuse. La volonté de ne pas s'extraire de cet état montre une volonté de rester dans cet état. De cultiver individuellement sa frustration culturelle. Le moteur qui inflige de la peine à l'autre se transmet par les sentiments de frustration, d'injustice et de souffrance. La zone à franchir est facile grâce à l'interjection des milliards de fois répétée : « si je souffre, l'autre doit souffrir aussi » est l'acte de la vengeance qui est continuellement consommé, car perpétuellement insatisfait. En effet, ce n'est pas dans la douleur sentimentale, ni dans l'humiliation qu'on trouve la plénitude. Malgré ça, cette croyance occidentale perpétue la violence depuis plus de 2500 ans.

Ceci aussi, cette tentative de comprendre est une croyance, car la connaissance ne se divulgue que par la croyance : une interprétation d'un recoupement d'informations où plus le nombre d'informations est recoupé (vérifiées) plus l'on croit à sa véridicité. Mais on croit... on ne sait pas, même si le mot certitude existe pour mentir ce fait. Ce qui nous reste pour savoir est de ne plus croire du tout, mais d'évaluer et résoudre le problème.

 

3.
Electricité De France : l'escroquerie 2011

2011, EDF retire la scandaleuse TVA sur les taxes locales (TLE) de ses factures sur notre consommation d'électricité. Cela montre qu'EDF a reçu un nombre suffisant de plaintes des consommateurs pour qu'EDF efface cet abus de ses facturations. Mais, EDF imagine une autre taxe intitulée : « Taxe sur la consommation finale d'électricité » (TCFE) qui ne correspond à aucune taxe existante de l'Administration : ni à une TVA ni à une taxe locale (bien que dans la facture elle soit insérée dans la colonne taxes locales en plus des taxes locales). Le taux d'électricité consommé taxé ne correspond à rien dans la facturation : ni à notre consommation électrique globale (exprimée en kWh (kilo watts par heure)) ou partielle divisée en HC (heures creuses) et HP (heures pleines), mais est inscrite dans une proportion de 0,5336 environ de notre consommation globale. Une taxe supplémentaire qui sort du chapeau d'EDF et qui remplace la scandaleuse TVA sur les taxes locales dont le ministère des Finances devrait rembourser l'extorsion depuis le début de sa ponction. Nous pouvons constater que malgré les baisses de l'abonnement de 3,82 € HT/mois à 3,18 € HT/mois et la baisse du prix de consommation en HP (heures pleines), mais pas en HC (heures creuses) ni des taux de « surplus de consommation » (qui ne correspond à aucun surplus, mais qui permet de doubler le prix au-delà de 200 kWh consommés) : la scandaleuse « contribution au service public d'électricité » (sachant qu'EDF est une compagnie privée depuis 2003) qui est considérée comme une prestation et taxée de TVA à 19,6 %, a augmenté de 0,0045 à 0,0061 en plus de la nouvelle taxe inconnue dite TCFE à 0,009 sur 0,5336 de sa consommation globale.

Restons objectif et comparons une même consommation de 800 kWh au tarif « 1 ère nécessité » (dont 500 kWh en HC et 300 kWh en HP).
Nous obtenons :
1. prix avec l'ancienne facturation : 60,78 € HT + 16,16 € de taxes = 76,94 € TTC
2. prix avec la nouvelle facturation : 59,82 € HT + 21,2 € de taxes = 81,02 € TTC

Nous constatons en effet une augmentation terrifiante des taxes nationales à plus de 30 %. Le prix de la facture globale à payer a augmenté pour le consommateur, les gains ont baissé pour EDF, les gains ont baissé pour les taxes locales, mais par contre l'escroc dans cette affaire, c'est le gouvernement qui utilise EDF pour s'enrichir : je dis bien escroc, car c'est une dissimulation : la baisse médiatisée est en fait une augmentation dissimulée. Il y a des moments où on aimerait faire confiance à un service (qu'il soit public ou privé là n'est même plus la question) et qui n'essaye pas à tout moment de vous escroquer. Ça soulagerait notre quotidienneté de soucis inutiles. Si EDF manipule si aisément ses factures d'électricité, c'est que malgré sa privatisation en 2003, EDF est toujours dirigé par le gouvernement (un service public n'est pas exempt non plus de détournements de fonds). Le président d'EDF est un membre parachuté du gouvernement. La compagnie EDF (comme dans une position intouchable) se comporte comme un escroc complice avide qui rabiote ici et là, les quelques euros qui multipliés par tous les consommateurs d'électricité EDF génèrent des fortunes colossales. Un apport très lucratif pour les rentiers présidents qui siègent inutiles le sourire satisfait au milieu de tous ceux qui travaillent pour rien.

L'ancienne TVA sur TLE à 5,5 % est maintenant dissimulée dans la ligne « autres prestations » et est taxée à plus de 19,6 % où les taxes locales sont additionnées à la « contribution au service public d'électricité » versée directement (?) à la Caisse des Dépôts et Consignations du Trésor public géré par la Banque de France (le club des milliardaires français) et dont la TVA est appliquée abusivement à plus de 19,6 % : le taux n'est pas inscrit sur la facture, mais le résultat à payer est supérieur à une taxation de 19,6 %.

Nous avons tous été trompés.

Conseil :
quand des abus de cet ordre apparaissent, payez uniquement ce que vous consommez, en biffant tout ce qui vous semble suspect et abusé. C'est ce que je fais depuis plus de quatre ans. À vous de réagir.

Remarque :
Selon EDF, l'énergie renouvelable représente 2,4% de la production globale d'électricité contre 82,1% pour le nucléaire, 7,1% pour l'hydraulique (barrages), 3,5% pour le charbon, 3% pour le gaz, 1,6% pour le fioul et 0,3% d'inconnu (autres). Le passage d'une énergie dangereuse (avec des on-dit tels que : « une exposition continue au nucléaire rend stérile ») à une énergie non destructive et sans déchets est bien loin devant nous... C'est un problème technique qu'aucune manifestation écologique ne résoudra : seule une production adaptée et autonome d'électricité.

 

2.
Rappel historique : le passage de la liberté de création à la mise à l'ombre de la musique

Celles et ceux que beaucoup nomment « musique contemporaine » est en fait la musique classique actuelle de la fin du XXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, la « musique contemporaine » désignait les musiques d'avant-gardes. À la fin des années 70 du XXe siècle, les avant-gardes ce sont scindée en 2 groupes : le premier en musique classique actuelle perpétuée par la pratique normalisée (de l'intolérance) des conservatoires de musique, le second en musique expérimentale refoulée dans les limbes de l'underground. Le premier groupe c'est transformé en musique institutionnelle soutenue par des récompenses et des financements massifs de l'État et de l'Europe dans des architectures « prestigieuses »; le second groupe a été relégué dans la pauvreté dans des lieux inadaptés. Mais ce qu'a perdu l'un, l'autre l'a gagné (la vie supporte mal les déséquilibres) : la musique officielle (institutionnelle) c'est désubstancialisée, autrement dit, la musique classique actuelle n'a rien à « dire », ne dit rien, mais se fait entendre partout (à très petite dose) dans les lieux dominants. Alors que la musique underground c'est enrichie de pratiques multiples à cause de sa mise en survie forcée : le risque permanent que ses compositeurs et ses musiciens puissent souffrir à cause d'une précarité trop accablante (beaucoup ont abandonné). Les pratiques de la musique underground que personne ne connait (sauf ses acteurs et encore) ont des ramifications allant de la musique « presque classique » à la musique « Noise » extrémiste qui défit les lois d'interdictions, entre autres celle de jouer de la musique au-delà de 105 dB. Toutes les créativités originales se sont retrouvées dans l'underground (je ne sais pas comment les nommer autrement... si : leur mise à l'ombre, leur marginalisation) et pour les plus connus de l'ancienne génération, se sont fait acheté : leurs oeuvres ont été banalisées dans la consommation du divertissement. Toutes les autres créativités originales se sont retrouvées mises à l'ombre. Cette mise à l'ombre des avant-gardes est le résultat, la conséquence d'une terreur des dominants avides (les vieux milliardaires) et des politiques. Pendant les 30 glorieuses, ils ont senti que le pouvoir allait leur échapper par la prise de conscience globale de l'humanité de trouver naturel d'être libre. Les arts du XXe siècle se sont efforcés de prouver au monde que chacun pouvait vivre libre. Que l'obligation d'obéissance est l'escroquerie des dominants. Qu'un gouvernement et ses interdits étaient inutiles à la vie humaine en communauté ou en société (c'est ce que nous démontrent les Belges en ce moment sans gouvernement. L'absence de gouvernement a même apaisé les hostilités entre Wallons et Flamands). La réaction des milliardaires trouillards a été radicale : instaurer la peur dans la population employée par des licenciements massifs, inutiles économiquement sous le mensonge de crise du pétrole. Rappelez-vous 1973. Les gens sans travail avaient peur de ne plus pouvoir se nourrir ni se loger : ainsi les avant-gardes d'un coup se sont retrouvées muselées, car leur public digérait ses angoisses dans le sentiment quotidien de peur, de survie et d'abandon.

 

1.
Sécurité Sociale et ségrégation n°2 : 2011 la chasse aux HpS (« hors parcours de soins ») continue

La douce offensive administrative de la Sécurité Sociale continue en 2011 à identifier pour chasser les « étrangers », les sans domicile fixe (SDF* renommé les sans résidence stable : SRS pas CRS) démunis (euphémisme pour « vagabond » : le vagabondage en France est puni par la loi depuis la création du Code pénal) et les pauvres en dehors du territoire français du droit à l' « aide pour une complémentaire santé » par l'obligation de « justifier d'une résidence stable et régulière sur le territoire français » d'un séjour d'une durée supérieure à 6 mois. Le document demandé qui attesterait pour la Sécurité Sociale d'une « résidence stable et effective en France » est l'avis d'imposition (sic) : cette attestation doit valider d'un séjour d'une durée supérieure à 6 mois (sic), même s'il ne le fait pas pour celles et ceux qui n'ont pas d'emploi. Si ces conditions invérifiables ne sont pas remplies, la personne en raison de sa situation de pauvreté vagabonde sera considérée « hors parcours de soins » HpS par une commission anonyme (sic). Je pense aux nomades, aux sans-papiers, aux étrangers sans domiciliation pour cause raciste sur qui l'Administration n'a pas prise et dont paradoxalement les publicités des technologies portables idéalisent le mode de vie de liberté. Mais quel est le rapport entre une personne qui refuse la sédentarisation (ou ne peut y accéder par sa différence) de nos sociétés dominantes et l'accès aux soins en cas de maladie ? Je me le demande. La Sécurité Sociale est utilisée comme un « détecteur (absurde) d'indésirables », indésirables fictifs dont le gouvernement veut faire croire se débarrasser « hors des frontières de “son” territoire » (du sien pas du notre) pour justifier sa nécessité (la sienne pas la notre) d'être réélu, avec une politique faussement sécuritaire et mensongère sollicitée par les électeurs. La planète n'appartient à personne et il n'y a aucune raison de la découper avec des frontières pour créer des « territoires de propriétés privées privilégiés » des riches contre des pauvres à qui sont retirées leurs richesses. Les pauvres ne sont pas pauvres par fatalité, ils sont pauvres parce qu'ils ont été dépouillés par les serviles dangereux à la solde des riches dominants. C'est à ce type d'occupation que l'on mesure l'inutilité d'un gouvernement.

* Un domicile selon le Code pénal est : « le lieu où une personne, qu'elle y habite ou non, a le droit de se dire chez elle, quels que soient le titre juridique de son occupation et l'affectation donnée aux locaux, ce texte n'ayant pas pour objet de garantir d'une manière générale les propriétés immobilières contre une usurpation (...) » plus loin « la violation de domiciliation n'est constituée qu'autant qu'il y a introduction dans la demeure d'un tiers (...) Ce qui suppose que le prévenu n'occupe pas les lieux avec la partie civile. » Ce texte défend l'occupation de locaux inhabités et dont chacun peut prétendre être domicilié. Maintenant un SRS peut-il encore prétendre à un domicile ? ou doit-il se contenter d'une résidence instable sans domiciliation administrative ? C'est-à-dire vivre avec l'interdiction absolue de « squatter » (de l'Anglais qui signifie « habiter illégalement ») un domicile même si le Français sans euphémisme désigne une personne sans domicile : un « sans-abri ».

 

février 2011
11.
Qui y a-t-il de pire que de torturer un enfant ? son enfant ? Rien. Si la guerre, mais on ne le dit pas.

Pour faire adhérer un esprit à sa volonté, il suffit de : choquer son esprit dans sa morale éduquée (« le choc des photos, le poids des mots » le slogan de Paris Match). C'est facile : la morale de chacun est éduquée à l'école avec des images à colorier pour former : le racisme, le patriotisme, l'intolérance, la délation, la nécessité de l'esclavage, l'obéissance absolue (= l'ordre), le désir de récompense, et toute attitude nécessaire à un gouvernement totalitaire. Pour que cela soit choquant intolérable et scandaleux il suffit de rapporter un acte du point de vu contraire à la morale inculquée. Exemple : « Al Quaïda torture d'innocents Américains, mais les Américains questionnent les Arabes prisonniers à Guantanamo » : c'est légitimisé (fixé par la loi).

La légitimité criminelle est installée dans nos têtes avec l'aide d'une morale falsifiée pour que nos sociétés perpétuent ses crimes invisibles. L'argument de la sécurité est constamment brandi. Pour se sentir protégé, mais de quoi ? D'une menace permanente et inexistante pour légitimer son agressivité et son avidité envers les autres : les ennemis étrangers, bouc-émissaires de notre sécurité ? Les « Aliens » et autres monstres hostiles jusqu'à la nature même des films catastrophes, produits du cinéma occidental et principalement américains. Pourquoi y a-t-il une volonté qui se donne autant de moyens pour faire croire à tant d'absurdités ?

À qui cela profite, à ce point, de rendre esclave toutes les populations en les confinant dans un paradis artificiel de mensonges ? Surtout pour déployer une masse de moyens aussi gigantesques à cet effet ? Les personnes à la tête de ça sont-elles plus intelligentes que les intellectuels moyens sortis de leur lavage de cerveau ? Depuis combien de temps nous lave-t-on le cerveau ? Ceux à qui cela profite de tromper toute la population ont-ils été épargné de ce lavage de cerveau ? Ou sont-ils aussi conditionnés que le peuple demandeur ?

Quel est l'intérêt d'un esclavage volontaire ? À part celui de l'enrichissement démesuré des propriétaires d'esclaves ? Le commerce de l'esclavage est l'activité majeure des dominants de la planète dont les gouvernements nationaux sont les bergers des troupeaux prisonniers dans une même langue sur un même territoire. Les nations sont des enclos à esclaves. Les esclaves payent les démesures meurtrières. Qu'est-ce qui dirige ce processus volontaire ? La réunion de tous les esprits à vouloir le servage dans l'autoconditionnement, les maîtres élus y compris ? À refuser le choix de vie, surtout celui d'être libre et dont les générations nées après les années 1970 ne savent pas ce que c'est ?

 

10.
Pour en finir avec la confusion entre échelle mode et gamme musicales :

schéma qui montre la différence entre échelle, mode et gamme de hauteurs
la gamme se pose et se transpose sur l'échelle.
[Image 350x350dpi téléchargeable et diffusable sans restriction]

 

9.
Nettoyage pour massacre

Le massacre de Kadhafi révèle sa terreur de perdre le pouvoir. Il le perdra. Ainsi que tous les autres. Quand chacun se réveillera de sa servitude. Et s'affranchira du choix réducteur entre être un chien attaché ou un loup libre : (« la haine radicale du loup et l'amour immodéré des chiens » nous dit Michel Onfray) entre la liberté et la sécurité il n'y a pas de choix : la sécurité est un sentiment, pas un fait qui s'accorde avec la réalité ; et la peur de la liberté est un sentiment éduqué pour servir dans le mensonge de la sécurité. Les Français vendent aussi des armes à Kadhafi qui avec les Américains ont choisi d'en faire un terroriste, pour plus de bénéfices.

Note
Kadhafi abandonne dès 1986, le régime socialiste; l'USA (l'Union Socialiste Arabe) et opte progressivement pour l'économie de marché après l'intervention des Américains qui ont bombardé, dans la nuit du 14 au 15 avril 1986, sa résidence de chef libyen à Tripoli, ainsi qu'un quartier de Benghazi. Kadhafi est sans doute un des hommes politiques les plus atypiques que le monde arabe ait produits, il exerce le pouvoir politique sans être institutionnellement chef de l'État (il est seulement commandant en chef de l'armée), au nom d'idées généreuses de démocratie populaire, mais son peuple ne bénéficie d'aucune liberté fondamentale (malgré l'adoption de la « Charte verte des droits de l'homme »). Il est un des derniers hommes d'État qui se réclament de l'anti-impérialisme et de l'anti-américanisme, et pourtant, quand son homologue irakien se trouve confronté à une guerre « inégale » avec l'Occident (1991), il ne fait rien pour l'aider. Ce Bédouin révolté, projeté dans un monde politique qui n'est pas le sien, continuant à préférer la tente aux palais des villes, reste comme il le dit lui-même « un opposant à l'échelle mondiale ». (Taoufik Monastiri EU2009)

 

8.
Le Noise : musique massive de libération

Ce que le Noise est durant les 40 obscures,
le Rock' n Roll l'était durant les 20 glorieuses [1] :
une révolte nécessaire de jouissance et d'excès | [2]
une libération défouloir nécessaire par trop d'interdictions |
d'enfermements |
de censures |
de ville-prisons |
de répressions constantes |
de punitions permanentes |
où le respect de l'autre est confondu avec l'obéissance
Assez !
... |
c'est obligatoire de se libérer pour vivre
de sortir du supplice
Sortir du carcan de l'esclavage social, de son hétéronomie [3]
pour se dé-fouler, se réjouir en foule dans l'excès de sons en masse.
Dans lesquels l'esprit libre navigue libre.

 

Notes
[1] 20 glorieuses : 1950 - 1970, les 40 obscures : 1970 - 2020.
[2] 1930 premier soulèvement de la jeunesse anti-sédentaire : la bohème du XIXe siècle : un baby-boum qui a permis à la jeunesse de 1830 de prendre les rênes de sa destinée et de ne pas se soumettre à la vieillesse dominante qui se conserve dans la peur de sa mort. Notons le rapprochement phonétique entre romantique et romanichel ; et la même provenance de la bohème et des bohémiens : de Bohême.
[3] hétéronome (1842, du grec hétéros « autre » et nomos « loi ») - Qui reçoit de l’extérieur les règles qui régissent son comportement. Qui reçoit de l'extérieur les lois qui le gouvernent. L'hétéronome est le contraire de l'autonome (1751, grec autonomos « qui se régit par ses propres lois », du grec autos « soi-même, lui-même » et nomos « loi »). Notons l'apparition historique de ces deux mots : 1751 pour autonomie (l'encyclopédie de Diderot pendant le siècle des lumière) et 1827 [4] pour hétéronomie (pendant l'impérialisme napoléonien).
[4] Les dates de 1751, 1842 et 1827 sont avancés par le Petit Robert.

 

7.
Savoir c'est vouloir

Il n'est pas difficile de réfléchir un peu, pour se rendre compte que l'on vit dans des sociétés de mensonges où chacun croit des choses incroyables. Nos opinions ne sont que des idées reçues. Nous n'avons pas d'opinions personnelles, mais nous répétons ce que nous entendons (principalement à la télévision). Le fait d'être pour ou contre sur un mensonge n'est pas l'expression d'une opinion, mais une manipulation de l'information. Afin que la véritable information tombe dans l'oubli avec des dires qui ne renseignent sur rien.   Nous pensons que le premier pas pour assainir nos sociétés est de se donner l'accès à la réflexion, pas dans une école permanente pour tous (l'institution tarit toujours les libres initiatives), mais que chacun puisse avoir l'initiative personnelle de vouloir savoir : en se posant des questions simples. Les questions qui mettent en doute : ce qui est dit et fait, suivant l'intérêt de ceux et celles qui disent et font. Détecter les contradictions entre les dires et les faires. C'est en comprenant l'intérêt masqué de l'autre que l'on peut dévoiler ses mensonges et ses aberrations qu'il communique. Des oeuvres de réflexions existent pour nous aider à trouver le bon sens dans cette mer de mensonges. En se posant la question : pourquoi ?   Ça ne demande pas beaucoup d'effort et ce n'est pas très difficile : il suffit d'en avoir la volonté. La volonté de savoir et de comprendre. C'est dans cette condition seulement que les absurdités s'amoindriront dans nos sociétés. Le savoir est un cheminement qui accompagne notre vie où il n'y a jamais de certitude, mais où les fausses croyances et les mensonges se révèlent d'eux-mêmes partout et constamment autour de nous.   La première étape du savoir est de révéler les mensonges qui fondent nos sociétés. La seconde étape du savoir est d'explorer l'inconnu (ce que l'on ne sait pas). La troisième étape du savoir est la synthèse de ses connaissances et sa transmission à la génération suivante.

 

6.
Le modèle de l'industrie du disque

Il faut se débarrasser définitivement du modèle de l'industrie de la musique. Le modèle qui produisait des milliers de disques pour gagner beaucoup d'argent et entretenait la notoriété usurpée de l'artiste par le principe de la promotion (commerciale) dont l'artiste fut le jouet (maintenu par son ego). L'industrie qui se sert de l'artiste comme mascotte pour vendre ses produits et tromper et l'artiste et ses auditeurs en les utilisant comme prétexte à s'enrichir de façon pécuniaire; est un modèle en régression voire obsolète, malgré qu'un nombre encore très important de musiciens s'accrochent toujours et désespérément à ce modèle. Pour preuve, l'industrie de la musique fait appel aujourd'hui à la police pour préserver ses gains, soutenue par des lois répressives et, en moyenne 5 musiciens par jour s'inscrivent toujours à la SACEM dans l'espoir de recevoir des droits d'auteur (une rente). Mais sont-ce vraiment des musiciens ? Le monde musical est infecté d'arrivistes pour servir eux-mêmes et non la musique. C'est en cela que l'écroulement de l'industrie du disque est bénéfique pour la musique : sa qualité « risque » non, aura la chance d'augmenter s'il n'y a rien d'autre que la musique dans le monde de la musique. Le musicien qui croit à l'industrie de la musique n'est pas un musicien : c'est à ça qu'on le reconnait.

 

5.
L'institution des chercheurs : la promotion de l'ignorance

J'ai remarqué depuis que je ne fréquente plus les colloques et les congrès qu'un nombre très important de chercheurs n'ont rien à dire, ne savent rien, mais rédigent quand même des articles et donnent quand même des conférences où les auditeurs invités en général somnolent. C'est le syndrome de l'institution des chercheurs. Les scientifiques ont des obligations en raison de leur fonction de rendre des comptes à leur hiérarchie. Cela en produisant des articles et des conférences en quantité pour entretenir leur notoriété (relative) qui entretient le « prestige » de l'institution ou de l'université par laquelle ils sont employés. Le texte de ces articles en général semble très compliqué et difficilement accessible, la raison en est que le texte cache l'ignorance de son auteur et que la complication du texte (son incompréhension) est à la hauteur de la stagnation de sa recherche. Il n'apprend rien de méconnu. Il n'alimente rien à ce qui est déjà su. Le problème est que ces articles insignifiants envahissent les médias de la connaissance (publications, archives, bibliothèques, symposium, colloques, etc.) et font croire aux novices étudiants que la complication est le gage du savoir alors que c'est exactement le contraire : la complication de la complexité témoigne de notre ignorance et drague l'insignifiance.

 

4.
Société à péage.

« Une société à péage permet de soumettre l'autre à payer : lui montrant qu'il est le perdant » (sic) l'être soumis. Le péage autorise le règne de la domination et l'épanouit, tout comme la violence physique et psychique génère des dominés et leur humiliation. Le péage est la punition de l'esclave (esclave est celui ou celle qui peut difficilement payer, mais qui paye) jusqu'à la prison pour les plus pauvres (celles et ceux qui ne peuvent pas payer, mais qui sont rééduqués à payer en payant de leur humiliation). Coincé. Dans une société à péage, ceux qui ne payent pas sont les privilégiés, tout en entretenant le système du péage. Pour un riche dominant, payer revient à l'équivalent d'un geste de pitié : un presque rien, si il paye... c'est uniquement pour garder son privilège. Société à péage = Société à privilège. Société sans péage = Société sans privilège. Le péage est la base du privilège propriétaire usurpé (le privilégié le nomme « la loi du plus fort », les autres : des escrocs). Quand tout un chacun aura le courage d'agir par lui-même en prenant sa responsabilité propre de refuser le péage par soumission, par déni ou par mépris. Quand chacun cessera de demander la permission pour obéir à payer. Alors les esclaves ne soutiendront plus une société à privilège à nos dépens et nous deviendrons tous privilégiés d'une société sans péage.

 

3.
Le possible et le pouvoir

Beaucoup de personnes confondent le possible et le pouvoir. Que le pouvoir donne du possible. Que le possible donne du pouvoir. Le possible est une capacité à faire, le pouvoir est une position à être. Etre obéi retirant les capacités de pouvoir faire ensemble. Être au pouvoir occupe trop à le garder contre les autres qui le convoitent. Au lieu de se donner la possibilité de réaliser ses désirs avec les autres. Cette confusion entre avoir le pouvoir et avoir les capacités de réaliser ses désirs est propre à nos sociétés puisqu'elles sont basées sur l'idée de compétition. Le jeu d'un seul contre tous pour satisfaire son besoin de gloire. Avoir le pouvoir c'est le perdre pour devenir son jouet. Avoir le pouvoir c'est avoir la permission des autres pour agir sur les autres. Le pouvoir est intérieur à soi. Le possible est extérieur à soi. Être « contre » crée le pouvoir (dans l'hostilité contre soi). Être « avec » crée le possible à l'extérieur de soi.

 

2.
Différence de classe : oral écrit et egosolitude

La différence de classe en musique, entre musique savante et musique populaire s'opère dans l'écriture et se distingue entre musique écrite et musique orale. La recrudescence de la musique écrite (comme la littérature et la peinture) va de pair avec l'invention de l'imprimerie (et l'accès à l'imprimerie qui n'est pas donné à chacun [1]) et plus tard renforcée avec le droit d'auteur et le copyright (pour fructifier des pouvoirs de diffusion propriétaires usurpés). Les écritures mnémoniques (tout ce qui est inscrit sur tout support) vont envahir les marchés, les archives, les musées et les bibliothèques pour témoigner de la connaissance, mais est-ce vraiment de la connaissance ? ou plutôt une illusion d'abondance ? pour l'enrichissement de soi et de quoi aux dépens des autres ? Avant le XIe siècle, la culture européenne était orale, d'où son « manque » de traces (envahissantes) rapportées. Notre désir d'éternité (d'inscription) reflète notre solitude perdue dans un monde incompréhensible. Pensant que l'accumulation va régler notre problème existentiel de manque.

Le jazz est la seule musique qui a mélangé ces deux aspects écrit et oral (dans son élaboration). La musique électronique sur ordinateur demeure une musique écrite où le papier est l'écran avec le « disque (mnémonique) dur » et le crayon le clavier (le tout dans une machine qui dicte ses horaires).

Nous pourrions considérer l'écriture (l'inscription) comme un dysfonctionnement de notre mémoire et le désir de vivre au-delà du présent. Comme nous sommes incapables de concevoir et mémoriser puis transmettre un livre sans faire appel à des outils externes qui corrigent notre handicap. Pour réaliser un livre (une oeuvre) nous devons la fixer, l'écrire par petits bouts (pour ne pas la perdre) : inscrire c'est mémoriser à l'extérieur de nous parce que notre mémoire est défectueuse. On note la musique pour ne pas la transmettre in vivo (au présent) mais plus tard; voire après sa mort. À travers l'écriture (l'enregistrement) se révèle une intention d'invasion hors de soi pour soi seul à être reconnu. La satisfaction de se croire éternel. Notre egosolitude est le résultat de notre projection permanente dans le futur et, dans le présent : être absent.

Note
[1] Internet aujourd'hui tend à corriger ce défaut où l'élection à la diffusion créait le privilège.

 

1.
Le syndrome de sédentarisation où la médiocratie prend son sens par nécessité

Médiocratie est un mot à travers lequel j'essaye de désigner un syndrome qui accable la création artistique et la vie de chacun. Étymologiquement médiocratie est composé de médio- du latin medius qui signifie « au milieu » et -cratie suffixes, du grec kratos qui signifie « force, puissance ». Médiocratie signifie alors étymologiquement : la force au milieu (pas du milieu). Qu'est-ce que la force au (du) milieu a à voir avec le syndrome qui nous accable ? Le mot correspond-il à sa désignation et en quoi est-ce important ? Médiocratie porte l'idée politique de s'en tenir au fade; du juste milieu, à ne pas confondre avec l'équilibre. Médiocratie porte l'idée d'un égo exacerbé au centre du monde qui commande sans rencontrer de résistance ? La médiocratie représente bien ces deux antagonismes qui s'interpénètrent pour donner « la dictature du fade ». Elle règne sans vouloir savoir que nous la subissons avec cette fadeur dictée et ordonnée. La différence de sens entre être au milieu et être du milieu, mène se glissement de sens où le milieu (le centre) devient le territoire (du milieu) qui s'élargit qui s'étale et envahit, révèle notre état d'esprit expansionniste une fois installé (établir officiellement dans ses fonctions). La médiocratie officialise ses usurpateurs. Médiocratie se réfère à l'affirmation de la sédentarisation, à la prise de pouvoir assis de celui qui ordonne des ordres (sédentaire du latin sedere « être assis » de sedentarius « qui travaille assis » 1492) d'une occupation [1], où trôner [2] est l'implication d'un seul être assis au milieu dans un même lieu qui ordonne approuvé par tous. La fixité de la position de trôner pousse à se donner « des airs importants » (sauf dans les « cabinets de toilette » : siège « d'aisances » ironiquement et familièrement chiottes en 1885). Ces « airs importants » ne sont destinés qu'aux souverains assis jusqu'à se ridiculiser de leur souveraineté qui ne fait plus rire quand elle impose sa violence : l'assassinat et la persécution, gage de son autorité à être obéi de sa souveraineté. La médiocratie est la conséquence de l'ultra sédentarisation des populations. La médiocratie est le syndrome de l'ultra sédentarisation. Les mots prennent leur sens dans leur nécessité.

Nous sommes tous victimes de la médiocratie (autrement dit du syndrome de sédentarisation), car nous sommes tous dans un contexte inapproprié à la création artistique. Les talents se tarissent, car les moyens ne correspondent pas à la nécessité de création; celle dont chacun pour soi a besoin. Nous avons besoin de nous nourrir, mais cette nourriture ne correspond pas à nos besoins pour être en bonne santé. Nous ne pouvons plus explorer ensemble qui est contraire à la médiocratie. La médiocratie n'est pas une catastrophe dramatique (au sens biblique), la médiocratie est une indisposition à vivre son épanouissement créatif, imposé de l'extérieur sur soi. La médiocratie produit le tarissement des idées, de la pensée, de l'imagination et empêche l'épanouissement de la sensibilité et de l'intelligence (la capacité de se comprendre hors de soi). La médiocratie et nous, sommes reclus à végéter. La médiocratie nous reclus à végéter ou obéir à ne pas prendre de décision. Une existence morne dans une situation médiocre qui ne bouge pas au nom de la peur de la terreur. Un état stationnaire qui élargit son assise, sa taille de l'égocentre pour tout figer autour de lui. Par abus de sédentarisation, c'est formé une maladie d'état d'esprit : celui de ne plus bouger dans et de son milieu. Avec plus de 1000 ans de tradition ultra sédentaire, ce mode de vie végétatif épuise nos ressources : les aliments censés nous faire vivre ne correspondent plus à nos appétits, sépare les êtres et les choses des autres et d'eux-mêmes et rend la compréhension inaccessible par abus de distinction pour cause de fixités. Des gouffres trop larges et profonds sont creusés entre les êtres pour ne pouvoir les franchir. Dans un processus d'isolation (mi)volontaire. Se sédentariser c'est créer des parcelles et se les chamailler, créer des échelles de valeurs de différences et se les persécuter. Tout ce qu'une vie d'être humain se passerait bien. Des broutilles qui prennent la tête et font mal pour rien. La médiocratie est-ce le résultat d'un excès de sédentarisation ? de notre espèce ? où se sédentariser signifie fixer les choses pour les classer pour les ordonner ; puis se réfugier dans des totalitarismes privés de liberté ? le contraire de la vie, de la musique : si elles cessent de bouger, elles meurent [3].

 

Notes
[1] du Petit Robert au mot sédentaire de la famille étymologique du mot seoir :
« . SEOIR : ce verbe est issu du latin sedere, participe passé sessus, « être assis; demeurer; être fixé (concrètement et dans l'esprit) » rattaché à une base indo-européenne °sed-. Une partie de la famille concerne la station assise : seoir et asseoir (et assise, rassis, assiette), séant, sédentaire, selle (et seller, sellier et sellerie, sellette, ensellure), siège (et siéger, assiéger). Assiette, selle (caca), sellier, siéger, assiéger : ce qui assiège l'esprit finit par l'obséder. S'asseoir permet de s'établir, d'occuper (résider, résidence, résident, résidanat au Maghreb, et aussi dissident, posséder, insidieux), de se calmer (sédatif, réséda qui désigne une plante aux vertus apaisantes), d'assister à une assemblée (présider, président, session, assesseur, assidu). L'arrêt prolongé entraîne un dépôt : sédiment, subsidence, subside, le régional subsidier (Belgique) et subsidiaire, résidu. Une feuille sessile est une feuille qui possède une large base, une bonne « assise ». Seoir a produit des adjectifs tirés des participes (sis, seyant et séant qui donne séance, préséance, bienséant et malséant), les verbes messeoir et surseoir (et sursis, sursitaire). Sédition (révolte concertée contre l'autorité gouvernante, du latin seditio : aller) n'appartient pas à cette famille étymologique.
. L'anglais doit au français see « siège épiscopal », siege (d'une place forte) et sediment (XIIIe s.), residue et president (XIVe s.); l'allemand, Präsident (XVIe s.); l'italien, assisa « uniforme » (XIVe s.), presidenziale (XVIIIe s.) et assise « cour » (XIXe s.). Assise (assize) a donné par déglutination l'anglais size et l'espagnol sisa « taille » et est passé dans l'anglais assizes « assises ». Sont également d'origine française le breton sich « siège », sichenn « socle », asied, le suédois assiett et le norvégien assiet.
Mots de cette famille :
asseoir, assesseur, assidu, assiégé, assiéger, assiette, assise, baby-sitter, bienséant, cathédral, chaire, dissident, ensellure, ex cathedra, insidieux, jet-set, malséant, messeoir, obséder, obsidional, offset, posséder, préséance, président, présider, rassis, réséda, résidanat, résidence, résident, résider, résidu, séance, 1. séant, 2. séant, sédatif, sédentaire, sédiment, selle, seller, sellerie, sellette, sellier, 1. seoir, sessile, session, set, setter, seyant, siège, siéger, sis, sit-in, subside, subsidence, subsidiaire, subsidier, surseoir, sursis, sursitaire, twin-set. »
[2] Trône début XIIe du latin thronus, du grec thronos « siège ».
[3] La musique c'est le mouvement (à propos, la musique des sphères signifie le mouvement des sphères, rien d'autre). Empêcher tout mouvement c'est empêcher la musique et empêcher la musique c'est empêcher vivre. La vie n'est faite que de mouvements. La matière sans mouvement c'est sa propre disparition.

- voir aussi le sens de médiocratie donné dans le lexique dans le ciel du bruit de l'ombre

 

 

janvier 2011
4.
La notoriété n'est pas liée au talent (c'est seule-ment un privilège)

Je suis rassuré : j'ai cru que la notoriété était directement liée au talent, mais ce n'est pas le cas. Je viens d'assister à l'opéra Medea de Pascal Dusapin (une première d'un compositeur vivant à l'opéra de Toulouse) et j'ai été surpris par la fadeur et le manque d'originalité de l'écriture de la musique, aussi bien que par le manque d'investissement émotionnel de l'unique cantatrice de cet opéra qui sonne comme une digestion néoclassique tintée de chant dodécaphonique du « spechgesang » au « parlando » jusqu'au chant lyrique classique. Une oeuvre bien décevante au regard du tollé d'applaudissement du public*. Le contraste ente la chorégraphie contemporaine de Sasha Waltz et la partition conventionnelle de l'opéra — qui répète les mêmes erreurs des opéras du passé, à savoir le ridicule du texte chanté (dans sa traduction surtitrée) qui tend à faire rire pendant une scène dramatique par exemple — montre dans cette oeuvre la distance entre la musique contemporaine qui baigne dans ses acquis et la danse contemporaine qui invente constamment d'autres expressions. La chorégraphie aurait dû se suffire à elle même au lieu de remplir « les trous » de la musique. Mais deux choses m'ont plu dans ce spectacle : le son des deux énormes ventilateurs qui interviennent à la fin (enfin de la musique ! j'aurai imaginé la musique dans le mélange entre l'orchestre baroque et ces ventilateurs, mais non) et un bas relief en illusion d'optique au début où les danseurs se mettent lentement à bouger : je me suis fait agréablement surprendre. Mais je ne vois pas le rapport entre l'opéra Medea et le bas relief vivant du fond et les ventilateurs géants : c'est sans doute ceci qui est séduisant.

Un opéra qu'il soit donné au théâtre du Capitole avec (presque) tous les moyens ou à la salle « périphérique » du Ring sans moyen, n'offre pas une qualité au premier plus qu'au second : au contraire.

* un public abonné est un public propriétaire qui ne désire pas être déçu. Il en va de son statut de solitude et d'ennui qu'il fuit par le « divertissement culturel ». Applaudir même une oeuvre banale renforce son appartenance à la tribu des fidèles mélomanes abonnés qui payent et donne un sens à leur existence. Mais applaudir une oeuvre médiocre ne sert pas les artistes : à faire mieux, c'est-à-dire à nous bouleverser, au contraire cela renforce la médiocrité.

 

3.
Ceux qui ne savent pas quoi faire

La servitude volontaire existe par ceux qui ne savent pas quoi faire. Ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie. Ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie confient leur vie à d’autres pour la gouverner. Ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie souhaitent être gouvernés et légitiment un gouvernement. Une vie gouvernée est une vie soumise à une autre volonté que celle de soi. Cette autre volonté déresponsabilise la vie de ceux qui ne savent pas quoi faire. Ceux qui ne savent pas quoi faire se sont amputés volontairement leur pouvoir de décider. Cette autre volonté que soi identifiée, autorité afin qu’elle soit obéie par ceux qui ne savent pas quoi faire d’eux-mêmes et par les autres qui savent quoi faire de leur vie mais qui ne gouvernent pas les autres. Une autorité est une volonté obéie. L’autorité est à la base de la maintenance du privilège. L’instauration de l’autorité est le terrain qui protège et développe le privilège. L’existence du privilège est due à la maintenance artificielle du déséquilibre entre privilégiés et esclaves. De ceux qui ne savent pas quoi faire, mais qui sont employés par ceux qui savent quoi faire, sans le faire eux-mêmes. Le déséquilibre de vie entre ceux qui savent quoi faire en gouvernant ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie soumise à être gouvernée. Ceux qui ne savent pas quoi faire (égarés) sont à la recherche d'un conditionnement pour pouvoir faire quand même, même faire à vivre contre soi. Faire, donne dans le conditionnement, le sens de sa vie même dans le conditionnement sur un modèle contre soi. Employé à quelque chose, même à n'importe quoi. Au prix de gâcher sa vie à la vendre en la payant comme esclave. C'est un acte volontaire de perdre sa conscience contre une croyance rassurante de savoir quoi faire dont peu importe le sens. Le poids numérique de ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie est si important qu'il est impossible d'opérer un déconditionnement immédiat. Pour que chacun puisse reprendre sa conscience. Un déconditionnement sans modèle refusé par ceux qui ne savent pas quoi faire de leur vie, de peur d'être égarés dans la terreur du vide sans savoir quoi faire. Perdu, sans courage, dans une vie non souhaitée de ceux qui ne savent pas quoi faire pour vivre.

 

2.
La marche de la médiocratie tournant dans l'insignifiance

La destruction de la créativité artistique passe par la suppression des moyens à sa réalisation. Les moyens pour réaliser une oeuvre passent par sa « remise en public » c'est-à-dire son passage de sa conception (sur papier) par l'artiste à la réalisation pour les autres à travers : les matériaux, un lieu et le potentiel humain donnés. Aujourd'hui, ce passage est devenu impossible à cause d'un blocage entre l'artiste et le public ; blocage matérialisé par les politiques et les économies culturelles, dispensées par des personnes incompétentes (des parasites gouvernants) non artistes (aussi dit artistes) qui s'approprient le pouvoir de leur incompétence pour leur jouissance personnelle : celle de gouverner par l'interdit. Ils sont dominants et imposent leur ignorance. Aujourd'hui, ce passage est détruit et le public ne peut plus jouir d'oeuvres d'art originales : l'espace artistique est dévasté par l'invasion en masse de copies médiocres et niaises. L'histoire récente des arts des « 30 Obscures » : de la fin des années 70 aux années 2000, est inaccessible par manque de documentation et de communication de celle-ci : en effet, les historiens des arts sont absents et il n'y a aucune présentation des créations « underground » (non institutionnelles, c'est-à-dire non approuvées par la « politique culturelle » de l'État) des 30 dernières années. Des créations innombrables et des mouvements artistiques ne sont pas transmis aux générations suivantes et sont restés incommuniqués (ou peut-être de façon partielle et locale : expositions, événements et concerts non mémorisés et non relatés, voire ignorés, certainement non suivis ni reconnus, mais une faible partie de ces créations seraient accessibles sur Internet... comme sur ce site). Cela donne une méconnaissance profonde de ce qui c'est déjà passé et les nouvelles générations d'artistes sans savoir répètent ce que leurs ainés 30 années auparavant avaient déjà créé sans en comprendre le sens. C'est ce que nous nommons : la marche de la médiocratie tournant dans l'insignifiance de la copie.

 

1.
la Police

En 2011, la police est encore convaincue que son patron direct est le maire de sa ville. Mensonges et manipulations se portent bien. Le patron effectif de la police est le préfet de police qui rend ses comptes directement au ministre de l’Intérieur et dont son exécutif est le commissaire principal.

La police française ne protège pas les citoyens contre les abus du pouvoir des gouvernants. La police française protège et enrichit les gouvernants contre la population de citoyens dont elle fait partie. La violence policière est sollicitée et justifiée par les gouvernants qui doivent se protéger de « mauvais citoyens » : « pour votre sûreté » (sic). Une police qui protège un gouvernement contre les citoyens prouve toujours l’illégitimité de ce gouvernement. L’argent des condamnations (des citoyens condamnés) est directement versé au Trésor public (pas à la mairie) qui est géré par la banque de France qui est le conglomérat des banques privées de France qui se sert de l’argent du Trésor public (titre insultant pour le public) pour se payer une rente (dette fictive qu’elle a inventé et imposée dans sa fondation même en 1800) au gouvernement complice en lui octroyant des placements bancaires lucratifs (pots-de-vin pour une corruption masquée) et des salaires démesurés à ses fonctionnaires dominants du gouvernement (imposé par l’élection pour justifier l'abus de gouverner).

La police en France sert à protéger la dictature du gouvernement (l'abus de gouverner) et son enrichissement (au détriment des citoyens) et pas le bien-être du citoyen. Malgré qu’elle soit encore convaincue du contraire.

 

4 réponses concernant l’incompréhension qu’a suscitée le texte titré : « la police » publié le 3 janvier 2011 sur Internet.

1.
Question : A part la police municipale (dont les pouvoirs sont assez limités, même si avec la Loppsi ils vont nettement augmenter), cet argument ne tient pas pour la police nationale, qui est au coeur de l’appareil répressif et en assure, avec la gendarmerie, la quasi-totalité des missions. Et puis quand bien même elle serait au service des mairies, ça changerait quoi au fond ?

Réponse : Quand un policier (police nationale, police municipale, gendarme, CRS ou police privée, etc.) appréhende et verbalise sur la voie publique, il se justifie d’obéir aux ordres de la municipalité : c’est courant et permanent d’entendre : « adressez-vous au maire, c’est la politique municipale ». Un policier pour se justifier de sa répression va se déresponsabiliser en accusant de faux responsables. Soit il ment, soit ses supérieurs lui mentent.

2.
Question : les élus et membres du gouvernements, quelque soit tout le mal qu’on en pense, ne remplissent pas leurs fonction de "représentation" en tant que fonctionnaires, même si pas mal d’entre eux sont issus de la (haute) fonction publique. Par ailleurs, le gouvernement n’est pas élu. "la dictature du gouvernement (l’abus de gouverner)" : késako, "l’abus de gouverner" ?

Réponse : Dans un gouvernement il y a des fonctionnaires dominants et des fonctionnaires dominés (ceux qui règnent et ceux qui obéissent) nier cela, c’est nier la fonction du gouvernement. L’élection est la justification à l’existence du gouvernement. Un gouvernement est élu indirectement à travers l’élection présidentielle : un futur président ne se présente jamais tout seul. Élire (voter) pour un président quel qu'il soit c’est s’imposer un gouvernement et (malheureusement) un gouvernement (à chaque niveau de l'institution du pouvoir) peut à tout moment imposer sa volonté au-delà de sa fonction de servir la communauté (c’est ce qui se passe avec LOPPSI-2). « L’abus de gouverner » c’est considérer la fonction de gouverner (donner des ordres : ordonner) au-delà des services à rendre aux citoyens : de servir la communauté pour en arriver à une répression de cette même communauté. « L’abus de gouverner » c’est considérer l’acte de gouverner comme un privilège unique et propriétaire. Ce privilège est la base de tout totalitarisme.

3.
Question : vous écrivez, à propos du Trésor public, qu’il "est géré par la banque de France qui est le conglomérat des banques privées de France qui se sert de l’argent du Trésor public (titre insultant pour le public) pour se payer une rente (dette fictive qu’elle a inventé et imposée dans sa fondation même en 1800) au gouvernement complice en lui octroyant des placements bancaires lucratifs", etc. Relisez vous : sans les parenthèses, cette phrase ne veut plus rien dire, elle comporte une grosse erreur de syntaxe.

Réponse : Les longues phrases composées de parenthèses ou qui demeurent inhabituelles à la lecture dérangent. Je vais donc réécrire le passage incriminé pour le remettre à un niveau de compréhension plus accessible et avec plus de précisions :

« L’argent des condamnations c’est-à-dire des citoyens condamnés est directement versé au Trésor public, pas à la mairie. L’argent du Trésor public est géré par la banque de France. La banque de France est le conglomérat des banques privées de France, reprivatisé par Georges Pompidou en 1973. Ce conglomérat des banques privées de France se sert de l’argent du Trésor public pour se payer une rente. Cette rente nommée « la dette publique » est une dette fictive qu’elle a inventé et imposée dans sa fondation en 1800 grâce à Napoléon. Ce conglomérat dominant volontairement anonyme et privé se sert de la complicité nécessaire du gouvernement à ce qu’il vote des lois en sa faveur. En échange, ce conglomérat octroie aux politiciens du gouvernement des placements bancaires lucratifs, en fait des pots-de-vin qui sont de la corruption permanente dissimulée (voir les affaires révélées puis étouffées des placements financiers au Luxembourg où certains noms de politiciens apparaissent puis disparaissent, etc.). Ces pots-de-vin s’ajoutent aux salaires démesurés que les fonctionnaires dominants du gouvernement s’attribuent sur l’argent public venant du Trésor public. Ces fonctionnaires dominants du gouvernement sont imposés et justifiés par l’élection d’un président : par l'acte d'élire un président de la République. L’approbation de la population par l’action de voter demeure l'imposition d'un « devoir civique » qui lui fait croire à une démocratie (voir infra le paradoxe du vote de Condorcet). L’élection justifie l'abus de gouverner des gouvernants, c’est-à-dire être payé généreusement pour donner des ordres inutiles à la communauté, voire même nuisibles. »

Je reconnais l'abus de poser plusieurs idées dans une même phrase qui semblent perturber plus d’un à la compréhension claire du sens émis à la lecture. Je poursuis une analyse du fonctionnement de notre société à travers la musique qui à coup de politiques (culturelles et économiques) c’est réfugiée dans la médiocratie et l’insignifiance, tout comme les arts en général. Cette recherche est lisible ici et ailleurs dans le site du centrebombe.

4.
Question : le système répressif dont la police nationale est le coeur est le système répressif d’Etat. Les systèmes répressifs des pouvoirs locaux s’appuient beaucoup plus sur l’associatif, la "médiation" et toutes ces bêtises que sur la police.

Réponse : Le système répressif d’État est généré par le gouvernement : un groupe de personnes dominantes, avec ses lois et ses fonctionnaires qui obéissent, des personnes physiques qui agissent quotidiennement créant et appliquant des lois. L’État est une notion abstraite une « entité politique » qui devrait inclure la responsabilité civile du citoyen. Ce qui de tout temps semble être renié. Si je parle de gouvernement, c'est que le gouvernement est le pouvoir qui gouverne l'État. L'État est un système de gouvernement piloté par le gouvernement où les polices sont présentent sur tous les territoires de France et même ailleurs...

Conclusion (Réponse)
Ces doutes démontrent que notre système politique est mal connu (je suppose que nous nous sommes renseignés) soit par manque d'information soit à cause d'idées toutes faites ou mal comprises. Dans ce cas, il serait peut-être temps de former ensemble une explication claire et impartiale de l'activité gouvernementale afin que chacun puisse se rendre compte de la supercherie de ce type d'organisation sociale où les uns souffrent et les autres non.

Conclusion (Question)
C’est plus clair comme ça, votre texte de départ était trop confus et imprécis. Sur la répression municipale par l’associatif, les "médiateurs" et autres vigiles, voir quelques exemples :
- http://www.collectif-rto.org/spip.php?article769&artsuite=0#sommaire_4
- http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article2302
- http://www.rennes-info.org/Les-pafistes-amistar-en-temps-de
- http://www.non-fides.fr/?Qui-sont-ils
- http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/MONGIN/15512
On pourrait aussi parler des caméras, etc. Le contrôle social municipal repose en effet beaucoup plus sur ces dispositifs "soft" (si on peut dire), et l’achat de la paix sociale via des assos subventionnées, notamment dans les domaines de l’"insertion" et du "culturel", que sur la répression pure et dure - qui peut l’accompagner, mais relève pour le coup du système répressif d’Etat représenté par police, gendarmerie, préfecture. Les rôles sont ainsi bien répartis entre la carotte et le bâton...

Lecture utile
Rapport de la Cour des comptes sur l'Organisation et gestion des forces de sécurité publique 2002-2010 (publié le 30 juin 2011) .pdf 1Mo16
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/Theme-252.html

 

 

décembre 2010
4.
Cadeau de Noël pour les militants serviles citoyens de France : LOPPSI-2

LOPPSI [1], la Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure est un « bouquet » de 48 articles qui couvre « la délinquance routière » (avec entre autres, la confiscation sans appel du véhicule, la vente des informations des cartes grises aux compagnies privées), « la cyber-pédopornographie » (par l’instauration d’une cyber-censure avec des filtres Internet constitués de mouchards pour identifier les internautes qui naviguent dans des sites web interdits), l’augmentation drastique des caméras de surveillance (« de protection »), « le couvre-feu pour les mineurs » avec 500 euros d’amende pour les parents laxistes, la constitution de polices privées (qui remplacent petit à petit la police publique), le fichage ADN renforcé, et le plus grave : la « destruction des habitats illicites (entendre non construits par des promoteurs ou non autorisés par l’État) » avec 3750 euros d’amende pour le propriétaire du terrain désobéissant. LOPPSI montre la profonde ignorance volontaire du gouvernement envers les citoyens de ce pays et dépasse le bon sens pour révéler une répression gratuite et stupide qui ne résout rien. Encore une fiction politique qui ne répond pas aux besoins réels des citoyens.

LOPPSI est un paquet hétéroclite d’interdictions ubuesques (qui font rire) qu’institue le gouvernement avec le Sénat et l’Assemblée nationale pour contrarier encore plus la liberté des citoyens. Mais pour quoi faire ? À quoi cela sert-il de réduire la liberté des citoyens ? Le gouvernement recherche-t-il la guerre civile ? Le gouvernement a-t-il la volonté de détruire le reste d’humanité dans nos sociétés ? Ou est-il simplement irréfléchi des conséquences de ses décisions ? Franchement : en quoi des lois répressives vont-elles améliorer l’existence de chacun et permettre de « vivre sereinement et tranquillement » comme dit le ministre ? En quoi des lois répressives ne créent-elles pas de l’hostilité, de l’agression, de la violence et un malaise généralisé : à quoi cela sert-il de créer un malaise généralisé ? Quelles jouissances les gouvernants retirent d’opprimer la population ? Est-ce la forme même du « gouvernement » qui est détaché de la « masse » population ? Ou le désintérêt profond et le mépris dont la majorité des gouvernants sont convaincus envers les gouvernés serviles ? Il serait plus judicieux de voter des lois qui autorisent (pour rendre possible) au lieu d’interdire (pour rendre impossible et qui créent le malaise de l’oppression). Par exemple pour éradiquer définitivement la pauvreté de façon simple sans que personne ne perde quoi que ce soi, il suffit d’instaurer le « Revenu de Base » pour chacun sans condition, avec un impôt de consommation unique en fonction du revenu : il n’y a que ce type de décision qui permettra de « vivre sereinement et tranquillement » sans l’angoisse de la répression [2].

Lire les échanges verbaux de l’Assemblée nationale des députés à n’importe quelle époque (que ce soit pendant la guerre 14-18 ou aujourd’hui) ressemble à une « nef des fous », ou un théâtre de l’absurde. La tradition protocolaire de l’hémicycle rend les échanges verbaux abstraits, car ils sont coupés des réalités extérieures que vivent quotidiennement des millions de personnes. Dans l’hémicycle aucun député n’est pauvre (vivant avec moins de 1000 euros mensuels) tout comme les sénateurs au Sénat ou l’ensemble du gouvernement où président et ministres vivent dans un contexte protégé de la réalité sociale que vivent quotidiennement des millions de personnes et dont ils n’ont aucune idée, que vague. Après la séance chacun se retrouve dans les restaurants bourgeois des quartiers à population aisée (6e arrondissement pour le Sénat, 7e arrondissement pour l’Assemblée nationale et le 8e pour l’Élysée qui inclut son propre chef cuisinier). Un président (de la République) jouissant du meilleur des richesses de son pays ne peut logiquement comprendre et décider pour la majorité de la population qui vit dans l’économie. Sa vie quotidienne est protégée dans une abondance dont seulement quelques personnes sont permises à jouir sur des millions. Faire des promesses de lois aux citoyens qui ont voté pour lui c’est se faire croire des situations inexistantes. Un président de la République est toujours élu par une minorité : 50% des 60% des électeurs qui votent = 30% des électeurs qui votent ce qui correspond à 20% de la population globale (2/3 des Français ont leur carte d’électeur) [3]. Un président ne sert au fond que l’activité de se représenter lui-même en marquant son passage par des décisions remarquables pour l’histoire ; et les décisions les plus spectaculaires sont toujours les plus mauvaises (voir l’histoire des rois de France).

Il existe des moyens de retirer en douceur la souveraineté de ces parasites gouvernants soutenus par la population approuvante par tradition. L’oppression n’existe que par l’isolation des gouvernants des gouvernés. Les gouvernants créent des lois pour protéger le privilège de leur isolation au détriment des gouvernés exposés à la souffrance. Ce qui est difficilement croyable, c’est pourquoi les gouvernés protègent leur souffrance. Il suffit pourtant de ne plus payer bêtement dans l’obéissance irréfléchie (Cf La désobéissance civile de Henry David Thoreau). Chacun attend que l’autre se soulève pour se soulever, « un jour il y aura bien un soulèvement ! » disent les uns, ou « ça ne peut plus durer ! » disent les autres, ou « cette oppression ne peut pas durer » disent les militants, mais elle dure depuis que des personnes gouvernent détachées de la vie quotidienne des populations. Les gouvernants profitent de la servilité de la population en votant des lois au désavantage de cette même population qui le soutien. « C’est pas possible, ça va péter », eh non, ça pète pas : jamais. Et péter sert à rien qu’à faire du vent (qui passe).

Notes
[1] LOOPSI (= en anglais, une petite boucle mignonne). -OPSIE : suffixe du grec opsis « vision, vue ».
[2] Sur le Revenu de Base voir le film de Enno Schmidt et Daniel Häni à http://le-revenu-de-base.blogspot.com/2010/10/film-launch-of-le-revenu-de-base.html et l’article de Mona Chollet à http://peripheries.net/article326.html
[3] Le Paradoxe de Condorcet (XVIIIe siècle) montre que le vote individuel n’affecte pas le résultat du vote et vice versa, car la relation transitive dans le vote ne se vérifie pas : A aime B et B aime C, dans le vote A n’aime pas obligatoirement C : la relation n’est pas transitive. Le choix individuel n’a aucun « poids » sur le résultat global. Voir aussi « L’opinion publique n’existe pas » de Pierre Bourdieu, Noroit janvier 1972.

 

4.
Éducation de la haine à l'école française 2

La propagande gouvernementale s'attaque directement à nos enfants. Dans les classes de 4e, à des enfants de 13 ans, les professeurs leur apprennent en cours d'instruction civique à entourer en rouge les rebelles (celles et ceux qui désobéissent volontairement : les terroristes, mais où il n'existe pas de désobéissance involontaire) et à entourer en vert celles et ceux qui paraissent conformes à la normalité : celles et ceux qui obéissent « au bon fonctionnement de la société en respectant les interdictions » (sic). On leur apprend des paradoxes tels que : la sécurité, la délation, la défense de la propriété : c'est la liberté. Cette nation a l'ambition de semer le trouble dans l'esprit de nos enfants en leur injectant des notions contradictoires. Cette nation a-t-elle l'ambition de naturaliser un état totalitaire et discriminatoire ? Et pour quelle raison ? Est-il si agréable de vivre dans un sentiment de haine et d'hostilité ? Sans aucune raison valable.

 

1.
La tristesse de la motivation à zéro

De plus en plus souvent, je suis envahi d'une profonde tristesse. Et ça, à chaque fois que ma motivation tombe à zéro. Les raisons peuvent-être multiples, mais ne seront jamais qu'explicatives (pour rassurer son sens à l'existence). Mais une seule ressort peut-être plus que les autres : une déception sans fond de la nature humaine qui ne se donne pas les moyens qu'elle a de vivre pleinement son épanouissement, mais dépense son énergie (menacée en permanence ?) à nuire aux autres. Ce qui produit des oeuvres musicales irréalisables contrariées par la propriété, la pauvreté et la censure. Comme Deleuze, la honte d'être humain m'étouffe.

 

2.
à propos de Bankrun (StopBanque) : retirer « son argent » massivement des banques le 7 décembre 2010

« StopBanque (Bankrun) est un appel international au retrait massif d'argent en banque et à la fermeture des comptes secondaires d'épargnes le 7 décembre 2010. Et tous les 7 des mois à venir jusqu'en 2012 ». Bien qu'il ne suffit pas de retirer « son argent » des banques pour ruiner le système du profit bancaire, l'initiative est louable car elle propose d'arrêter de payer sa servitude. Les banques à travers les crises qu'elles ont vécus ont déjà fait face plusieurs fois dans l'histoire à des situations de retraits massifs : elles sont toujours là (voir Alain Plessis - Histoire des banques en France). La majorité des « titulaires de compte en banque » n'ont rien sur le compte, plutôt moins (dettes) nommé : « découverts » sans en avoir le choix et sans en être prévenu. Ces « découverts » sont les résultats de l'insuffisance des revenues : le « découvert » est toujours proportionnel au revenu du titulaire : il le double à 15 % d'intérêt. Les banques coopératives sont moins agressives, mais appliquent les mêmes tarifications que les banques commerciales. Pour changer le système exploitant-exploité, il faut libérer les états d'esprit manipulés dans les automatismes : bien comprendre le système pour le démonter à sa base tout en donnant l'espoir à ceux qui sont résignés dans le confort d' « une vie de tranquille désespoir » (Thoreau) qu'une vie de libertés, sans oppression et non payante est possible : un système bancaire altruiste sans but lucratif. Pour agir dans ce sens, ça nécessite des petits actes quotidiens de résistance sur soi. Nos petits actes quotidiens qui paraissent normaux à force d'avoir été répétés tellement de fois : ceux d'obéir et de payer sans réfléchir. Retirer à chacun l'idée que ses économies (épargne) enrichissent les banques sans en faire profiter l'épargnant est pour l'épargnant faux (la France est le premier pays de l'épargne) : même avec ses maigres 2 % l'épargnant s'en contente et lui sera difficile de retirer ses économies de la banque contre son intérêt. Créer un rapport d'adversaires « les bons contre les méchants » (sic) est la pire des solutions pour résoudre les problèmes de société : elle provoque l'hostilité et la violence (la guerre civile) dont une majorité refuse à cause de la misère dévastatrice qu'elle provoque. Il vaut mieux construire une entente où chacun ne perdra rien (surtout vos ennemis), mais au contraire où chacun gagnera plus. Là, il y aura espoir de construire une société ensemble avec moins de souffrance et d'hostilité. Si le système capitaliste tient malgré les souffrances, c'est que chacun le défend dans ses actes quotidiens.
http://www.bankrun2010.com
http://stopbanque.blogspot.com

 

3.
L'ignorance de la bêtise le pire et le nuisible

L'ignorance de la bêtise est de l'objet de nos actions, la plus nuisible à combattre concernant la survie de l'espèce humaine (plus que les problèmes de pollution qui en découlent) : la bêtise de soi, pas celle des autres.

 

 

novembre 2010
1.
La décadence de la musique (des 30 obscures 1980 - 1990 - 2000)

Le clan des compositeurs de musique contemporaine (surtout en Europe et particulièrement en France) défend que : la musique savante doit être compliquée : sinon ce n'est pas de la musique savante (contemporaine) et « n'est pas digne d'être donnée en concert dans les “festivals” concernés ». Ce qui doit être compliqué, ce n'est pas la musique en elle-même (le post-sérialisme est très facilement identifiable), mais la partition : ce qu'ils nomment « l'écriture ». La partition (classique) de musique occidentale est une accumulation de signes quantitatifs mis en 4 paramètres (variables auquel on peut attribuer des valeurs différentes : exemple, + ou - haut, + ou - fort, etc.) qui sont la durée, la hauteur, l'intensité, et le timbre (symbolisées par des notes, des mesures, des lignes, des mots, etc.) et, il a été aisé pour l'ordinateur de reproduire ce type d'accès à la musique : voire les programmes de partitions ou les séquenceurs. Une musique quantifiée est une musique mécanique, une musique de machines, une musique à exécuter où le musicien obéit. Plus il y a de notes (plus ça parait compliqué) et plus cela épate les conformistes de la musique (savante) contemporaine. Un compositeur pour tout un chacun est celui qui écrit des notes, comme l'auteur écrit des mots : eh bien non ! Pourtant pendant les 30 glorieuses (1950 - 1960 - 1970) des compositeurs comme John Cage, Dieter Schnebel, Josef Anton Riedl, Anestis Logothetis ou Luc Ferrari, etc. [1], avaient remis cet académisme (norme) en question. Mais les compositeurs qui développent ces idées semblent tous absents de la scène musicale d'aujourd'hui. La norme de la note (à exécuter) règne dans la musique savante d'aujourd'hui.

Quantifier en musique est plus facile que qualifier (preuve de compétence de préciser la manière). Le qualitatif est beaucoup plus impalpable et difficilement symbolisable : il ne se capture pas, ne se mesure pas et ne s'approprie pas : il se dérobe. Le qualitatif est incalculable, entendons incontrôlable. Il ne rentre pas non plus dans le champ des mathématiques puisqu'il est inopérable. Le quantitatif simplifie et supprime l'incompréhensible et rend la musique facile d'accès (entendons gouvernable) : comme synchroniser les troupes dans une « faculté » horlogère. Pour cela, il suffit de constater comment sont réglés les conservatoires de musique en France : ils restent au pas de la note, complices des éditeurs à former des exécutants. Les conservatoires forment des exécutants obéissants et incompétents pour la musique car ils ne leur sont pas donné de comprendre par exemple la fondation de la pulsation qui est la base de la musique, ni de savoir la jouer. La pulsation a été remplacée par le métronome (sic). Un compositeur ne devrait pas se restreindre à être un « écriveur de notes », mais prendre la responsabilité d'organiser les étapes de la formation de la musique (surtout les répétitions avec les musiciens) : de l'idée musicale jusqu'à sa diffusion publique, par l'organisation artistique du concert, même il devrait jouer d'un instrument pour la musique. Une compositrice ne devrait pas être une « écriveuse de notes », mais une organisatrice à toutes les étapes de la formation de la musique (surtout les répétitions avec les musiciennes) : de l'idée musicale jusqu'à sa diffusion publique par l'organisation artistique du concert, même elle devrait jouer d'un instrument pour la musique [2].

La musique a été réduite à de l'obéissance divertissante, elle a été divertie de sa fonction première : celle de comprendre l'incompréhensible et d'en jouir par les vibrations.

Notes
[1] Iannis Xenakis « traduisait » son écriture graphique en notes pour pouvoir être « exécuté » par les musiciens formés au conservatoire qui forment les orchestres classiques, traduction dont il s'est débarrassé une fois son UPIC (ordinateur de synthèse de sons générés par écriture graphique) réalisé. Mycenae Alpha est un exemple parlant « visible » sur youtube.
[2] La décadence de la musique des 30 obscures n'est pas due au manque de création des artistes authentiques, mais à la censure de leur travail par la glorification de musiques médiocres qui ont colonisé toutes les scènes musicales en retirant tous les moyens d'être entendu à la création authentique et indépendante. Nous savons que les gouvernants ont une trouille incommensurable de la liberté artistique et préfèrent être représentés (soutenus) par la médiocrité que pas du tout. Le problème ce ne sont pas les gouvernants (un gouvernant seul ne vaut rien), mais ses serviteurs qui obéissent à instituer sa domination et la médiocrité qui va avec.

 

2.
Un compte bancaire n'est pas une propriété privée.

Tout intéressé institué (autorité) peut se servir dans le compte bancaire qui porte notre nom sans demander notre avis. Exemple, pour les impôts ou les amendes, le Trésor public se sert directement (la somme imposée) dans le compte qui porte notre nom sans notre accord ni notre autorisation et avec la complicité de la justice et de la banque. Autre exemple : nous préférons les « prélèvements automatiques » incontrôlables qui coûtent plus cher qu'un paiement manuel : cela pour éviter « les tracas » (qui n'en sont pas) de paiement des factures périodiques que chacun déteste. Pour les (sur)endettements (la faculté de ne plus pouvoir payer et être insaisissable) la Banque de France s'autorise de nous « fermer » le compte et de nous ficher (dans un listage visible seulement des banquiers) pour nous interdire toute dépense qu'elle considère superflues (elle pas nous). La faillite personnelle (impossibilité de remboursement immédiat exigé) oblige le remboursement à vie. La banque même où résident nos comptes bancaires à nos noms se sert pour se payer : ses intérêts, ses « frais de dossier » et autres agios qu'elle décide pour nous sans nous. En aval et en amont, nos comptes bancaires dépendent de son propriétaire réel : la banque : ni l'Etat (vendu aux banques), ni l'employeur (qui dépend aussi des banques) n'ont de pouvoir pour gérer ce flux d'argent virtuel. C'est en cela qu'un compte bancaire n'est pas une propriété privée puisque chacun y puise à sa guise.

A quoi sert un compte bancaire ?

Le compte bancaire est le nerf de la servitude qui a permis l'autonomie de la servitude : les esclaves se gèrent eux-mêmes dans la limite instituée par la banque de France avec le Trésor public. L'argent est virtuel (ce ne sont que des chiffres), mais il nous lie à nos obligations de payer à chaque fois qu'on nous le demande, ou nous oblige sans nous demander. Le compte bancaire est le liant social à la servitude : pour devoir toujours quelque chose en permanence. Il est l'imposition officialisée du coût du travail et la matérialisation virtuelle de sa position sociale par son « pouvoir d'achat ». Les enfants se réjouissent d'obtenir l'ouverture d'un compte bancaire, car ils s'imaginent qu'ils vont pouvoir (obtenir ce qu'ils veulent) alors qu'ils vont devoir (payer ce qu'ils ne veulent pas) : s'asservir. Nous naissons dans l'obligation de payer et nous le transmettons (par tradition). Et le compte bancaire existe pour maintenir et activer cette exploitation du travail humain. Il faut savoir que plus le compte bancaire est fourni plus le compte paye d'intérêts (le titulaire dépense au prorata de ce qu'il gagne, c'est-à-dire généralement le double dont la seconde moitié passe en « crédit » avec intérêts). Il n'y en a jamais assez : est le nerf de la consommation qui enrichit les banques. Le titulaire du compte bancaire va même volontairement dépenser plus pour se donner l'illusion de fuir la classe des pauvres (comme la location exorbitante de carte de paiement « Gold » et autres gogoteris) image qu'il refuse comme une maladie. Le compte bancaire permet de payer l'argent que nous dépensons même manquant (le crédit payant). Tout comme se paye le paiement électronique par carte (notons que les 3 compagnies de cartes bancaires : Visa, Mastercard et American Express sont toutes les 3 américaines). Un compte bancaire sert à être solvable en permanence. Etre titulaire (pas propriétaire) d'un compte bancaire c'est s'engager dans une promesse de rembourser l'argent inexistant emprunté et de payer les intérêts avec un salaire régulier. Un compte bancaire sert à être attaché à la communauté des esclaves en promettant de travailler pour un salaire périodique qui paye les intérêts des crédits engagés. Un compte bancaire sert à être solvable pas pour soi, mais pour enrichir le conglomérat des banquiers : pour entretenir le pouvoir du conglomérat des banquiers.

Comment vivre sans compte en banque ?

Difficilement ou pas, les accès à la consommation sont pratiquement tous généralisés en paiement électronique que payent et le vendeur et le client. L'argent est le sang qui fait fonctionner nos sociétés : tout le monde cours après et motive son existence qu'en fonction de l'argent : la terreur d'en manquer (d'où l'appauvrissement culturel). Les virements sont généralisés (les salaires sont versés « directement » dans le compte bancaire) et les entrées-sorties d'argent dans l'automation sont sous haute surveillance (banque mondiale) pour le titulaire esclave (les très grosses fortunes vont ailleurs : des comptes anonymes indépistables). Même en retirant la somme du compte en argent papier il y a automatiquement contraction de crédit, « avoir » un compte bancaire est avoir un crédit autorisé avec promesse de remboursement (aux E.U., est distingué le compte de débit et le compte de crédit). L'argent papier (les billets de banque) est aussi une promesse de remboursement, promesse détenue par l'obtention de la création du compte bancaire à son nom (un titulaire est une personne à qui a été confiée une responsabilité pour laquelle elle est nommée personnellement). Pour contrarier l'arnaque, reste l'honnêteté : celle de ne pas payer (les intérêts demandés) en maintenant sa promesse éternelle.

La réorganisation du réseau monétaire mondial est urgente. Pour cela il n'y a qu'une seule solution : la mondialisation (nationalisation au niveau mondial) publique du flux monétaire géré sans intérêts : sa gratuité. Voilà qui serait une réelle avancée pour l'humanité. Le réseau Internet s'y prépare dans une guerre acharnée, en espace de gratuité. L'(r)évolution de l'humanité s'agit dans le quotidien en se débarrassant de nos petites habitudes qui nous nuisent.

 

3.
Le malaise de « la musique savante d'aujourd'hui » en France

Le malaise d'aujourd'hui de la « musique contemporaine » réside dans l'hégémonie d'un seul « style » (= idée de penser la musique) : et principalement dans la prédominance du néoclassicisme post-sériel [3]. Ce phénomène de ségrégation de la musique d'avant-garde a débuté en France à la fin des années 70 et au début des années 80 à l'Institut de Recherche et de Coordination Acoustique Musique sous la direction de Pierre Boulez à Paris. Pierre Boulez dans son aversion des « compositeurs bricoleurs » expérimentaux, a évincé toute une génération de compositeurs issus entre autres de l'idéologie cagienne, kagelienne ou stockhausenienne, etc : des explorateurs. La génération évincée s'efforçait à réaliser le son non quantifiable de la musique (au contraire de la partition classique composée de signes quantifiant). Entreprise très ambitieuse qui demandait des moyens de recherche autres que les principes qui gèrent le quantitatif (à travers les partitions et les exécutions du solfège traditionnel) et dont l'IRCAM possédait (ou le faisait croire) les équipements informatiques, les programmeurs et les musiciens prêts à la recherche. Le conflit non dit était pesant et tous les compositeurs invités à créer ensemble ont tous quitté l'institut. Pierre Boulez s'est installé en maître et a provoqué à sa suite toute une génération de jeunes compositeurs « néoclassiques post-sériel » à travers son « cursus IRCAM ». Les jeunes compositeurs nouveaux venus n'avaient pas le choix : pour être joué, il était obligatoire de passer par là [4]. Ce néoclassicisme était sans doute nécessaire (dans l'esprit de Pierre Boulez) pour ne pas instaurer une rupture définitive avec la musique classique soutenue et entretenue par les conservatoires de musique et les salles de concert. Car l'expérimentation musicale est pratiquement inaccessible dans ce type de structure d'enseignement et de diffusion de la musique classique, voire même méprisée. Le conservatoire et le concert de musique classique entretiennent un réseau bien spécifique : achat et technique figée d'un instrument de musique (classique), achat et lecture de partitions (classique) pour une audience de concerts (classique) : beaucoup de corps de métiers y sont attachés et ne désirent en aucun cas rompre cette coutume. Un contexte résolument hostile à la musique expérimentale contemporaine. Aujourd'hui règne dans les salles de concert et festivals de musique savante, le néoclassicisme post-sériel qui est considéré comme étant « la musique contemporaine » d'aujourd'hui et où les autres compositeurs (qui ont d'autres idées de penser la musique aujourd'hui) sont oubliés volontairement [5].

[3] qui fait suite au mouvement « spectral » installé par les musiques de Gérard Grisey et suivit par Tristan Murail et par Kaija Saariaho pour les plus médiatisés. Dans la continuité des recherches de nouveaux timbres électroniques par ordinateur (manipulations spectrales) débutées par Jean-Claude Risset et d'autres inconnus dans les années 60 et 70.
[4] Nous pouvons constater comment il est dangereux de confier à Un seul compositeur tant de pouvoir de décision et dont le résultat générationnel est une mauvaise copie de son « penser la musique aujourd'hui ». Mais la France aime collectionner les monarques et s'y soumettre. La diversité en musique (ici savante) est une condition sine qua non à la liberté d'expression qui aujourd'hui n'existe pas.
[5] Le directeur actuel du conservatoire de Paris parle de « rupture » et de « continuité » : ses références viennent majoritairement de la musique classique et il fait abstraction de toutes les révolutions musicales des « 30 glorieuses ». Son exemple de Beethoven et Mozart est flagrant où l'un (dit-il) est en rupture et l'autre en continuité : « la musique de Mozart ressemble à ses contemporains » (sic) : alors pourquoi ne sont-ils pas joués autant que lui ?

 

4.
le patriarcat dur institué par l'Église pour une domination masculine absolue

L'accession au plein pouvoir de l'Église correspond à l'interdiction de l'éligibilité des femmes (XIIe siècle), à la normalisation (l'industrialisation) de la charité, autrement dit à l'enrichissement au nom de la pauvreté (XIVe siècle) et à l'institution permanente de la violence par la généralisation de la terreur de l'Inquisition (du XIe au XVIIIe siècle). Ce qui signifie que le patriarcat dur a été institué par l'Église pour une domination masculine absolue. Au contraire de la royauté laïque avant le XIIe siècle (notons qu'en sortie du féodalisme aucune femme n'est devenue reine sur le territoire français). Notons aussi que l'université a été créée au XIIe siècle en réaction à la domination trop envahissante de l'Église et de la monarchie sur la connaissance. Notons que la censure, le dogme et la propagande sont des « inventions » ecclésiastiques.

 

5.
Pourquoi ?

Pourquoi les Français n'aiment-ils pas se mélanger ?
Pourquoi les Français créent-ils des clans pour initier des querelles ?
Pourquoi les Français ont-ils le besoin d'admirer et de suivre un chef ?
Pourquoi les Français ont-ils rendu les espaces publics, propriété de l'État ?
Pourquoi les Français se laissent-ils dominer par les politiques ?
Pourquoi les Français se sont-ils privés volontairement de leur liberté ?

Toutes ces questions se résument en une seule : pourquoi les Français n'aiment-ils pas la musique ?

Réponse : Par propriété.

D'après le Robert, le sens moderne du mot « propriété » apparaît en français au XIIe siècle* (bien avant la Guerre de Cent Ans qui dura de 1337 à 1453 et qui est le point de départ de la naissance de la propriété de l'État et du nationalisme à qui on paye le droit de résidence par l'impôt). En français le contraire (l'antonyme) de « propriété » est le mot « privation » et le mot « impropriété » (contre 83 synonymes laudatifs)**. On comprend alors pourquoi le sens de l'appropriation dans la culture occidentale est l'activité majeure qui s'impose petit à petit à partir du XIIe siècle. Propriété n'a pas de contraire (d'antonyme) autre qu'humiliant et péjoratif. Une personne sans propriété est une personne sans qualité, qui existe difficilement ou qui vit sur le seuil permanent de la mort : c'est-à-dire en danger permanent dans une position inconfortable. Il suffit de constater comment sont traitées les populations nomades (condamnées de vagabondage) dès le XVIe siècle par les populations sédentaires dominantes. Pour le sédentaire, ne pas être propriétaire, c'est, ne pas exister pleinement. Cela paraît étonnant qu'aujourd'hui encore l'acte d'appropriation soit toujours majeur : c'est-à-dire, « avoir » plus qu'être. L'avoir plus que l'être. Avoir (accumuler) est plus important que vivre des expériences (surprenantes) de la vie qui nous est donnée. Dans le sens commun, il est impossible (difficile) de jouir d'une existence épanouie sans être propriétaire : sans pouvoir s'approprier quoi que ce soit. La privation (d'après les dictionnaires) entraîne : la Dépossession puis la Confiscation puis le Manque puis la Pauvreté puis le Renoncement et finalement l'Abnégation. Le sens de la propriété est emprunté au latin « proprius » en français : propre qui signifie : « qu'on ne partage pas avec les autres », propre est le contraire de sale (qui se partage ?). Propriété signifie dans notre langue moderne : être propre et ne pas partager avec les autres, c'est-à-dire : agir en égoïste dans sa propreté morale, c'est-à-dire : n'avoir aucun scrupule à l'hostilité manifeste. Être sale et sans bien est la pire condition qu'un être humain puisse « avoir » selon nos sociétés de culture occidentale sédentaire. Être pauvre c'est être rongé de remords qui glorifie la culture du salaud (1597 vient du mot « sale » qui vient du francique « salo »), c'est-à-dire ceux qui n'ont pas de remords : les innocents qui mentent pour gouverner. Il est convenable dans cette idéologie propriétaire, d'avoir sa propriété propre, mais il est inconvenant d'être dépossédé et sale. Mais qu'est-ce qu'être sale ? Ne pas adhérer à la domination sédentaire ? Il est convenable d'être animé par l’avidité, mais il est inconvenant d'être altruiste (mot soutenu indique le dictionnaire). L'égoïsme est la qualité majeure du propriétaire (sinon il ne pourrait l'être). Le mensonge est la qualité (première) qui favorise l'enrichissement pour manipuler et tromper les autres (escroquerie et mystification). L'État sur le modèle bourgeois développe le mercantilisme dans la tradition propriétaire de la bourgeoisie naissante du XIIe siècle. Le mercantilisme d'État profite aux biens des personnes privées propriétaires : le « domaine public » (de domaine, espace des dominants) est l'expression de la privatisation de ses intérêts par la privation du public : un domaine autorisé au public : où le public se prive pour payer : pour faire exister le dû. Dans la permanence. Puis dans la normalité. Dans « la servitude volontaire ». Le fait de devoir payer le fait d'exister sur la Terre. De créer une classe dominée qui se prive d'exister pour soit pour exister pour une classe dominante propriétaire et qui justifie le rôle du dépossédé : celui d'être pauvre. Un humain de la classe des dominés paye dès sa naissance le droit d'exister.

La définition du « pauvre » (approuvée par l'encyclopédie Universalis à l'article : Histoire sociale - Histoire des pauvres) est : « Les pauvres sont ceux qui, par eux-mêmes, sont incapables d'assumer pleinement et librement leur condition d'homme dans le milieu où ils vivent » (sic) article écrit par Michel Mollat du Jourdin (au nom de famille aristocratique dont la classe sociale est financée par les rentes. L'aristocratie n'a pas de métier, elle vit de ses rentes). Être pauvre c'est (dans l'idée de la culture occidentale de domination) être puni où précarité et déchéance sont synonymes. La liste des pauvres est précisée en : « frustrés, laissés-pour-compte, marginaux, asociaux, chômeurs, mal payés, infirmes et ratés ». Et cette liste de Michel Mollat du Jourdin n'exclut pas les mystiques : les pauvres volontaires. Mais il semble oublier les artistes : état ou classe inclassable à la fois riche et pauvre de marginaux intégrés et indépendants dont personne ne peut se passer tout en voulant les ruiner...

La musique ne peut pas ne pas se partager avec les autres, ce qui fait que la musique est impropre à la propriété.

Dans les affaires financières et politiques, les paradoxes artificiels sont légion,
ils troublent le sens de sa vie pour garder son « enrichissement propriétaire ».
Attitude incompatible avec la musique.

La propriété invente la convoitise
La propriété invente le Code
La propriété invente le droit
La propriété invente le droit à être rémunéré
La propriété invente la rémunération (la rente, le salaire)
La propriété invente le paiement (la punition)
La propriété invente le vol
La propriété invente la prison
La propriété invente la terreur
La propriété invente la violence
La propriété invente la guerre
La propriété confond la possession
La propriété possède puis domine et asservie
La propriété invente l'inégalité (des pauvres qui servent les riches)
La propriété invente la pauvreté
La propriété invente la criminalité

« Un bon pauvre est un pauvre soumis (dépossédé) et il « mérite » la charité (la pitié). Les autres (les pauvres insoumis) méritent la prison : le châtiment de la dépossession de soi (la potence) » (sic). Punir selon la loi, c'est déposséder le punit en le faisant payer, puis en le dépossédant de ses « biens » et pour ceux qui n'ont rien, en les dépossédant de leur soi, par le régime humiliant des prisons. « Pour attacher un dépossédé à son service, il suffit de lui faire croire qu'il deviendra aussi un possédant » (sic) : un enchaînement par la mauvaise foi. Au XIVe siècle, « les pauvres devenaient une richesse disponible pour des démagogues ambitieux de l'Église ». Le pauvre autrement dit le nécessiteux justifie la nécessité de l'esclavage, le nécessiteux justifie la nécessité de l'obligation de travailler pour mériter son existence pauvre qu'il accepte. La pauvreté permet de baisser les payes toujours plus bas, un marchandage toujours vers l'encore moins, auquel le nécessiteux se soumet. Être pauvre est celui ou celle qui désire être riche. Les riches ont besoin des pauvres (qu'ils entretiennent près d'eux) pour constater et jouir de leurs richesses. Sans pauvres, pas de riches. Sans riches pas de pauvres. Ceux qui sont indifférents à cette partition arbitraire en opposition détruisent la réalité de cette confrontation qui n'a de sens que pour ceux motivés à vivre dans ces rôles en mal de reconnaissances. Ces opposés se créent pour se reconnaitre dans la flatterie et l'humiliation : est-ce vraiment exaltant ? Pour cesser le jeu, il suffit de ne plus jouer.

Si le mot « propriété » apparait dans la langue française, c'est uniquement (comme pour tous les mots) par nécessité. Cette nécessité vient s'imposer au XIIe siècle contre le féodalisme des familles régnantes opposées à une bourgeoisie urbaine naissante qui s'enrichit. Revendiquer un « à moi » qui ne l'est pas, justifie la nécessité de la propriété garantie au-delà de la mort par filiation de ceux qui sont lésés par leur naissance non noble. La naissance de l'urbanité trouble les territoires et demande une « mise en évidence » de ce qui appartient à qui, par des codes de loi : qui est propriétaire de quoi. Puis la police (la violence) va s'organiser petit à petit pour protéger les fortunes grandissantes et soumettre les esclaves pauvres à l'obéissance permanente.

Notes additionnelles

* 1. Jacques Le Goff nous dit que : « Aux XIe et XIIe siècles, ce qui ranime les villes ou en crée de nouvelles, c'est l'activité économique. La division du travail, l'apparition d'artisans et de marchands, groupés en général près d'un portus ou marché, ou dans un bourg, voilà le moteur du renouveau urbain. De nouvelles catégories socio-professionnelles apparaissent. Artisans, marchands, bourgeois, pour libérer leurs activités du carcan (système) féodal et secouer le joug seigneurial, cherchent, souvent par la force, à obtenir des garanties économiques et politiques, des privilèges, des franchises ou libertés. » Puis supra : « la fragmentation du droit de battre monnaie accaparé par les seigneurs hauts justiciers et le développement des échanges à moyen et grand rayon d'action entraînèrent la multiplication des espèces (...). La nécessité s'imposa d'avoir recours à des changeurs. On les voit (par exemple) solidement installés à Paris, au XIIe siècle sur le Pont-au-Change. » : c'est la naissance des banquiers qui règnent aujourd'hui 900 ans après. Le XIIe siècle est aussi la naissance des corporations qui revendiquent un peu partout sur le territoire, leurs « droits » à être propriétaires et qui ne seront accordés aux paysans qu'au XVIIIe siècle des Lumières.

** 2. Les 83 synonymes du mot propriété sont : Utilisation — consommation, détention, jouissance, possession, usage, usufruit, utilisation. Possession — argent, avoir, bien, capital, cassette, épargne, fonds, fortune, fruit, gain, investissement, liquidités, masse, numéraire, patrimoine, pécule, placement, portefeuille, possession, produit, richesse, trésor, valeur, deniers, finances, magot, sac. Patrimoine — apanage, bien, domaine, fortune, héritage, légitime, legs, majorat, patrimoine, succession, douaire (à l’épouse), hérédité, hoirie, défroque. Terre — bien-fonds, (biens) immeubles, domaine, foncier, fonds de terre, immobilier, propriété (foncière). Monopole d’utilisation — brevet, copyright, droits d’auteur. Adéquation — adéquation, convenance, efficacité, exactitude, justesse, pertinence, vérité, véridicité, congruité. Qualité — attribut, caractère, caractéristique, marque, particularité, propre, qualité, signe, spécialité, spécificité, trait. Louable — mérite. Capacité — capacité, pouvoir, vertu, faculté

3. Extrait du Littré au mot PROPRIÉTÉ : « Il faut se ressouvenir que le fondement du pacte social est la propriété ; et sa première condition, que chacun soit maintenu dans la paisible jouissance de ce qui lui appartient », Jean Jacques ROUSSEAU. Économie politique. « Le respect pour la propriété s'étend de jour en jour jusque chez les nations les moins éclairées », RAYNAL, Hist. phil. XIII, 54. « à qui, barbares, ferez-vous croire qu'un fils puisse être la propriété d'un père ; une femme, la propriété d'un mari ; un domestique, la propriété d'un maître ; un nègre, la propriété d'un colon ? » ID. ib. XI, 24. « La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue », Code Nap. art. 544. « La propriété des biens s'acquiert et se transmet par succession, par donation entre vifs ou testamentaire, et par l'effet des obligations », ib. art. 711. « La propriété d'un trésor appartient à celui qui le trouve dans son propre fonds », ID. art. 716. « Quelle est la sauve-garde de la propriété ? le gouvernement », CAMBACÉRÈS, Inst. scienc. mor. et pol. t. III, p. 4. « La société, en constituant toute propriété, a trois objets en vue : rémunérer le travail, perpétuer la famille, accroître la richesse publique », LAMARTINE, Rapport à la chambre des députés, Propriété littéraire.

4. Extrait du dictionnaire philosophique de Voltaire au mot PROPRIÉTÉ : « Il est certain que le possesseur d'un terrain cultivera beaucoup mieux son héritage que celui d'autrui. L'esprit de propriété double la force de l'homme. On travaille pour soi et pour sa famille avec plus de vigueur et de plaisir que pour un maître. L'esclave qui est dans la puissance d'un autre, a peu d'inclination pour le mariage. Il craint souvent même de faire des esclaves comme lui. Son industrie est étouffée, son âme abrutie ; et ses forces ne s'exercent jamais dans toute leur élasticité. Le possesseur, au contraire, désire une femme qui partage son bonheur, et des enfants qui l'aident dans son travail. Son épouse et ses fils font ses richesses. Le terrain de ce cultivateur peut devenir dix fois plus fertile qu'auparavant sous les mains d'une famille laborieuse. Le commerce général sera augmenté ; le trésor du prince en profitera ; la campagne fournira plus de soldats. C'est donc évidemment l'avantage du prince. La Pologne serait trois fois plus peuplée et plus riche si le paysan n'était pas esclave. »

5. Aujourd'hui, les biens des propriétaires sont hypothéqués par les banquiers qui abusent de leur pouvoir d'appropriation dans l'accord de crédits. Les vrais propriétaires d'aujourd'hui sont les banquiers. « Dans tout le reste de l'Europe, le commerce n'a fleuri, les arts n'ont été en honneur, les villes ne se sont accrues et embellies, que quand les serfs de la couronne et de l'Église ont eu des terres en propriété. » Qu'est-ce qui a permis la prospérité de l'Europe : la suppression de l'esclavage ou l'accession à la propriété ? Un terrain garantit appartenir à moi et à ma descendance.

6. Aujourd'hui, les paysans sont dépossédés de leurs terres par leurs endettements auprès des banquiers. Pour Voltaire, la propriété supprime l'esclavage : « Ainsi dans les états autrichiens, en Angleterre, en France, vous voyez le prince emprunter facilement de ses sujets cent fois plus qu'il n'en pouvait arracher par la force, quand les peuples croupissaient dans la servitude. » Aujourd'hui la propriété est une forme de l'esclavage qui asservit dans la violence (d'être forcé à obéir) par des engagements usuriers inévitables et qui offrent des droits à tous les abus de ceux qui accumulent à la limite de la légalité (voire au-delà) et protégés par une armée d'avocats et de juges acquis dans une corruption légalisée. Être propriétaire, asservit à payer en permanence (le fruit de l'usure). L'endettement ne fait jamais un propriétaire.

7. Aujourd'hui, la propriété intellectuelle fait des ravages jusqu'à revendiquer la propriété du vivant comme des molécules artificielles ou des nanotechnologies qui envahissent nos corps d'humains (sans être informé) : « bientôt chacun paiera les marques de ses propriétaires reconnues dans son corps pour les avoir absorbées ou pensées » : mais sont-elles conçues pour laisser ses marques ? Les marques incrustés des outils que l'artiste utilise pour la réalisation de son oeuvre. La propriété intellectuelle des oeuvres d'art multipliables (musique enregistrée, films, livres, etc.) empêche aujourd'hui chacun de se cultiver car cet accès est payant et représente une somme considérable. Le nombre considérable d'oeuvres reproduites à accès payant limite leurs connaissances et discriminent un grand nombre d'oeuvres rendues inaccessibles par la propriété intellectuelle dont l'auteur est dépossédé. La gratuité s'impose pour la culture et l'artiste doit imaginer un autre moyen que le droit d'auteur (droit qui signifie sans euphémisme : être payé gratuitement ou recevoir un bien gratuitement, oui le droit côtoie le privilège) pour avoir les moyens de son existence (dans la communauté). Le droit d'auteur des compositeurs est un prétexte pour enrichir des parasites : les acteurs des prélèvements anonymes et détournés qui se servent des noms des artistes pour justifier leur violence (interventions policières et extorsions forcées) sur des auditeurs criminalisés. Et dont les artistes ne reçoivent qu'un maigre pourcentage de ce qui leur est vraiment dû. « les droits revendiqués (d'un groupe) risquent de ressembler tôt ou tard à des privilèges » nous dit Guillaume Carnino, les droits d'auteurs ont déjà dépassé le statut de privilège pour devenir un outil répressif envers la population et les nouvelles générations. De plus, l'argent (l'enrichissement) et l'art ne font pas bon ménage : l'argent corrompt l'art : nous avons un parfais exemple avec le monde des arts aujourd'hui. Dans la propriété intellectuelle, tout est faussé et elle ne tiendra pas dans le temps : elle sera abolie et remplacée par des labels de respect de l'oeuvre comme le copyleft (copie permise ou laissée) et autres GNU déjà en fonctionnement embryonnaire.

8. Au XIVe siècle, première crise monétaire génératrice de famines qui aurait dû éclairer ses belligérants de la fragilité et de l'instabilité du système monétaire dans la gestion des besoins d'une « nation » hétérogène. Jacques Le Goff nous dit : « L'expansion de l'économie monétaire, si elle n'a pas créé la crise, l'a empirée. La masse monétaire ne peut s'accroître par suite de l'épuisement des anciennes mines (particulièrement sensible en France, avec l'argent du Massif central et du Poitou) et de la crise monétaire orientale. Les seigneurs, devenus par l'évolution de la rente féodale non plus des exploitants directs, mais des rentiers du sol, voient leurs revenus diminuer avec l'avilissement de la monnaie et des dévaluations : ils tentent d'y remédier par une réaction féodale puis par le recours à la guerre, les pillages et les rançons étant source de profits. Victimes aussi de l'évolution monétaire, les finances royales, que la monarchie ne parvient pas à alimenter par un impôt régulier, connaissent des difficultés qui paralysent la royauté. La crise seigneuriale aggrave une crise du commerce de luxe, surtout sensible dans le domaine de la draperie. Les grands centres traditionnels régressent, au profit des petits centres de la “nouvelle draperie”, qui fabriquent des produits de qualité inférieure, mais moins chères. » Même aujourd'hui, avec toutes les technologies de contrôle des flux monétaires, les crises sont imprédictibles (ou sont dites comme telles) et se suivent, et dont la principale cause est l'avidité maladive. Le système monétaire est un système irresponsable qui ne tient pas compte de la vie humaine : n'est-il pas temps de s'en débarrasser ?

 

Lectures
Bronislaw Geremek : La potence ou la pitié, l'Europe des pauvres du Moyen Âge à nos jours (1978, traduction française 1987).
Pierre-Joseph Proudhon : Qu'est-ce que la propriété (1840)
Pierre-Joseph Proudhon : Théorie de la propriété (1862)
Michel Foucault : Surveiller et punir (1975)
Jacques Le Goff : La Civilisation de l'Occident médiéval (1964)
Michel Mollat du Jourdin : Histoire sociale - Histoire des pauvres (encyclopédie Universalis 2009) pour la conviction du point de vu; altération du savoir.
Pierre Bourdieu (sous la direction de) : La Misère du monde (1993)
Henry David Thoreau : Walden (1854)

 

 

octobre 2010
6.
Apaisement de ma colère

Ce 26 octobre 2010, ma colère c'est enfin apaisée. Je l'ai portée depuis plus de 40 ans pour avoir vécu l'injustice. Elle m'a empêchée de me détendre pendant tant d'années. Sans détente complète, le jeu instrumental dans la musique est un supplice. La révolte et sa réponse la provocation en permanence relève le fait de la contrôlabilité de soi humain dans l'incontrôlabilité de sa condition humaine. L'arrogant suffisant dirait « une maladie à soigner ». Ça fait du bien de lâcher. Quelle vie.

 

5.
public / privé  déséquilibrés : la malversation est imbriquée là

Les fonctionnaires qui travaillent pour le Trésor public, savent-ils qu'ils alimentent directement le conglomérat des banques privées ? Savent-ils aussi que leur salaire est payé par la communauté (les impôts) ? N'y a-t-il pas ici une fausse note ? une exaction qui détourne l'argent public (= le travail du citoyen) au profit des banques privées gérées par la banque centrale (la Banque de France puis la Banque européenne et le Fonds monétaire international : FMI, etc.) qui encaisse les intérêts des emprunts bancaires de la Nation et les redistribue à ses membres actionnaires, dont les politiques retirent leurs intérêts privés. Ainsi, toutes les amendes et une partie des impôts sont directement versées aux banques privées (par l'intermédiaire du Trésor public géré par la Banque de France : dans des caisses difficilement investigables) pour le « remboursement direct de la dette » (sic) privée du gouvernement. Argent qui devrait servir toute la collectivité et non quelques investisseurs privilégiés. Les fonctionnaires travaillent indirectement pour les banques et les investisseurs privés (minoritaires), tout en étant payés par les impôts publics (majoritaires) [1]. Gouverner, n'est-ce pas une position trop aisée à la malversation ? et être gouverné, une hypocrisie irresponsable ? tout comme gouverner.

Trésor Public = Banque de France = conglomérat des banques privées
qui se servent les premiers au nom de la dette publique dont personne n'a rien demandé.

Note
[1] Il existait une tradition spécifiquement française d'économie mixte, mi-publique, mi-privée, où le dialogue et l'équilibre entre les représentants des intérêts privés et sociaux et l'État étaient permanents. Mais à partir d'avril 1991, le socialiste Michel Rocard (sous la pression de l'oligopole financier français ?) entame la privatisation des entreprises nationales : de 1993 à 1998, les recettes des privatisations rapportent 50 milliards d'euros au Trésor public, selon l'estimation du gouvernement français. Sachant que la Banque de France (reprivatisée en 1973 par Georges Pompidou) gère les comptes du Trésor public pour le compte du regroupement des banques privées, chacun se pose alors la question : à quoi a servi l'argent de ces privatisations ?

 

4.
Elire = (se) tromper

Les gouvernants « élus par la population » est une erreur  : il n'y a aucune réelle élection démocratique par la population : la population n'a aucun pouvoir d'élire, seulement celui de se faire croire qu'elle possède le libre choix d'élire par l'action de voter : une mise en scène dont nous sommes les acteurs. Voter ne choisit pas, mais confirme les élus. Georges Pompidou puis Valérie Giscard d'Estaing puis François Mitterrand puis Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy sont de la même famille politique : tous obéissent à l'oligopole de la finance qui a approuvé leur candidature. Tout comme la population qui approuve en votant pour X ou Y le non-choix qui lui est proposé (X ou Y font partie d'un seul ensemble : la « classe dominante » qui protège ses intérêts contre la population). Population qui a appris par coeur dans les écoles à croire ce qui lui est dit (obéir à l'autorité de la domination) qui ne doute de rien. Il n'y a aucune mise en doute de la part des « enfants » (= ceux qui ne parlent pas) et de l'opinion publique (= ceux qui n'existent pas) et l'opinion des individus se manipule facilement avec l'arme de l'indignation. C'est le regroupement des intérêts des banques géré par la Banque de France (depuis son indépendance) qui influence l'élection du président de la République (approuvée par le vote populaire) dans l'intérêt du remboursement de la dette de l'État aux banques privées : dans le cas contraire, le conglomérat des banques a le pouvoir de menacer de stopper ses prêts financiers et de détruire l'Etat [1] (l'ensemble des services publics d'une nation) si ce n'est déjà fait.

Note
[1] Voir aussi la note de mars 2010 sur cette page, à propos du paradoxe du vote révélé par Condorcet au XVIIIe siècle.

 

3.
L'attitude capitaliste dans les institutions publiques

L'attitude capitaliste de faire fructifier ses acquis et protéger ses intérêts se retrouve dans tous les esprits de toutes les classes ou presque. Ainsi que dans les institutions publiques (considérées comme service public) qui ne sont pas censées appliquer cette attitude : les ministères de l'Etat pour l'octroi de subventions (récupérées à plus de 50% par le biais des charges sociales et des taxes) ou la Sacem qui retire un intérêt (15% officiellement annoncé plus les cotisations, etc) des « droits d'auteurs » perçus, etc. Le système capitaliste favorise le parasitage : les parasites (intéressés), au lieu de celles et ceux qui produisent effectivement pour la communauté. Celles et ceux qui produisent pour la communauté sont pénalisés par les intérêts financiers de leurs emprunts bancaires (dettes) obligés et des taxes qui payent la dette de l'Etat envers les banques privées. La dette de l'Etat (du gouvernement) envers les banques privées à travers la Banque de France privée ne peut pas être une dette de la communauté (autrement dit une contribution aux dépenses dans l'intérêt de tous) puisque les financements publics ne peuvent satisfaire tous les citoyens qui n'ont pas pris la décision d'endetter la communauté.

Les parasites gouvernants sont soutenus par les parasites gouvernés, ces esclaves qui obéissent sans se poser de questions de la signification de leurs rôles dans la communauté. La police est un exemple parlant : les fonctionnaires protègent les intérêts du gouvernement (acteurs de l'oligopole financier) plus que la vie et du bien-être des citoyens : constatons pour cela les répressions abusives et sans appel (amendes et violences) des citoyens pour alimenter le Trésor public géré par le regroupement privé des banques en France : la Banque de France dont la police et les fonctionnaires sont les jouets serviles. Les institutions, en cas de « défaut de paiement », se servent directement dans les comptes bancaires des particuliers ou des entreprises à travers le Trésor public géré par la Banque de France. Un compte bancaire n'est pas un « coffre fort » inviolable de valeurs privées, mais une réserve de promesses de paiements publiques chiffrées, au nom du payeur. L'argent comme les chiffres est virtuel : c'est une promesse que chaque individu se « donne » les moyens de payer (de tenir ses promesses de remboursement) par son travail (action rémunératrice).

 

2.
le rôle de la Banque de France

La Banque de France est-elle au service de l'État (de la population) ou aux services des intérêts financiers privés ? La Banque de France est-ce une Banque Nationale publique (liée au Trésor public) ou une association privée des banques françaises ?

La Banque de France est une oligarchie privée qui depuis 1800, grâce à Bonaparte (à la suite de la Banque d’Angleterre en 1694 [1] et de la Banque d'Amsterdam en 1609 [2]) permet aux banques privées de France de gouverner et choisir la politique monétaire à suivre et les gouvernements politiques de ce pays en fonction de leurs intérêts financiers [3] [3']. Nationalisée en 1945 par de Gaulle afin de réduire son pouvoir mondial par ses abus désastreux (comme la provocation de guerres par son soutien à des régimes politiques fascistes allemand (nazi) et espagnol (franquiste), bénéfiques aux intérêts financiers, mais pas pour les populations), la Banque de France a fait l'objet en janvier 1973 d'une « remise en liberté » (privatisation) grâce au Président de la République et banquier : Georges Pompidou (directeur général de la banque Rothschild [4] à Paris de 1959 à 1962) et son premier ministre Valéry Giscard-d'Estaing (ancien ministre des Finances). La Banque de France est devenue totalement indépendante sous le gouvernement Mitterrand-Chirac depuis le 4 août 1993 (année de l'entrée en vigueur du grand marché unique européen). La Banque de France est la seule organisation habilitée à émettre les billets de banque français (les francs puis les euros). Si le gouvernement désire financer un projet, il est obligé de s'endetter auprès de la banque de France (depuis 1973, l'Etat public c'est transformé en gouvernement privé et a maquillé la transformation en crise du pétrole pour que l'augmentation des intérêts et les licenciements massifs paraissent « naturels »). Malgré son statut privé de travailler dans l'intérêt du groupement des banques privées de France, la Banque de France obtient du gouvernement : « la tenue du compte du Trésor public », la « gestion de la dette publique », la « tenue des comptes courants des bons du Trésor », la « balance des paiements », le « secrétariat des commissions de surendettement ». La Banque de France est liée au Trésor public, elle intervient dans sa gestion : c'est en cela que la politique monétaire n'est pas en faveur de la population, mais dans l'intérêt des banques privées, exemple : le « pouvoir de saisie » des biens et comptes bancaires « privés » des particuliers et entreprises. La Banque de France a cet immense privilège et le monopole de contrôler tous les paiements en amont et en aval de tous les payeurs (emprunteurs et investisseurs, publics et privés) ; elle gère l'argent du Trésor tout en se faisant payer par l'Etat. Banque des banques, la Banque de France a constitué un fichier national codé (à l'usage exclusif des banques privées) des clients (particuliers et entreprises) qui regroupe toutes les informations nécessaires pour connaître leurs niveaux d'obéissance à payer : « incidents de paiement », « centralisation des chèques émis », « incidents de remboursement des crédits par les particuliers ». Elle est la garante des intérêts bancaires payés par tous les emprunteurs (particuliers, entreprises et État) [5].

Notes
[1] « Fondée en 1694 par un groupe de marchands londoniens pour prêter 1 200 000 livres au roi Guillaume III en échange de l'octroi du privilège d'émission, la Banque d'Angleterre (Bank of England, B.O.E.) obtint en 1709, avec le renouvellement de sa charte, le monopole de l'exercice en société de la fonction bancaire » (EU). La puissance ainsi acquise lui permet de gérer les flux financiers en aval (les débiteurs) et en amont (les prêteurs). La monarchie a donné son pouvoir politique aux prêteurs sur gages et a ainsi créé le capitalisme : c'est-à-dire la possibilité de créer de l'argent avec de l'argent (pour son enrichissement personnel) avec le travail des autres.
[2] La Banque d'Amsterdam créée en 1609 était la seule qui centralisait les virements commerciaux en Europe par l'émission de chèques de banque.
[3] La Banque de France c'est fondé sur le modèle de la « banque centrale » créée en Angleterre en 1694 à la suite de la Banque d'Amsterdam en 1609. La Révolution française en 1789 a ouvert la prise du pouvoir par les banques (prêteurs sur gages) aux dépens de la monarchie aristocratique, la mise en place de Bonaparte et la création de la Banque de France en 1800.
[3'] Les politiques sont des hommes d'affaires qui préservent dans le mensonge leurs intérêts financiers. L'exemple caricatural est l'élection en Italie de Silvio Berlusconi. En France et ailleurs, ces personnes semblent plus discrètes.
[4] La dynastie Rothschild commence avec Mayer Amschel à Francfort en 1756 avec l'enseigne Rotes Schild (écusson rouge) qui servira de patronyme à la famille. « De son mariage, il a cinq garçons. Placés chacun à la tête d'une filiale européenne de la société familiale, Amschel à Francfort, Nathan à Londres, James à Paris, Salomon à Vienne et Kalmann à Naples », l'empire bancaire Rothschild est créé et le modèle des investissements internationaux massifs.
[5] Si ces oligopoles de la finance peuvent exister, c'est bien grâce à l'approbation des populations serviles qui croient à l'enrichissement personnel (pour rejoindre « l'élite » des millionnaires ?). Qui y a-t-il derrière une vie de millionnaire pour faire tant d'envieux et d'envieuses ? L'ennui (mais ils ne le savent pas).

Sources
. Alain Plessis :
« 1964, Londres invente la banque centrale » (1994, L'Expansion)
« Histoire des banques en France » (pdf)
« Histoires de la Banque de France » (Albin Michel, 1998)
« Alain Plessis, La Banque de France et ses deux cents actionnaires sous le Second Empire » par Jean Bouvier (http://www.persee.fr)
. Annie Lacroix-Riz :
« Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930 » (Armand Colin, 2006)
. Recoupements encyclopédiques.
. le site de la Banque de France www.banque-france.fr

 

1.
Manipulation de l'histoire pour une réalité à cacher

Pourquoi masquer et dissimuler les faits réels de l'histoire ? Pourquoi les manuels scolaires regorgent-ils d'informations erronées à « apprendre par coeur » ? Pourquoi masquer et dissimuler à la population les intentions réelles des politiques financières au pouvoir ? et pourquoi dans ce sens manipuler l'opinion publique : lui faire croire des faits inexistants ? Si ce n'est que pour la tromper... et maintenir la population en esclavage.

 

0.
La télévision (le médium contrôlé par les financiers et les gouvernements sur lequel sont payées des taxes et où l'on trouve le coût publicitaire le plus onéreux : cette boite (maintenant aplatie) dans chaque foyer) est le médium le plus efficace pour propager la mauvaise foi et le mensonge à la population qui s'en imprègne quotidiennement comme un divertissement pour soulager son labeur journalier. La télévision est l'outil par excellence de la propagande pour entretenir et propager la croyance (intentionnelle ou manipulée) de la vision du présent, du passé et du futur, cela constamment (dans l'habitude) médiatisée à travers l'image vidéo dont nous sommes irrésistiblement attirés. Alors qu'elle pourrait être un outil de création artistique et non de manipulation du public.

 

 

septembre 2010
1.
Les ostréiculteurs et les compositeurs de musique hors-norme

Les ostréiculteurs tout comme les compositeurs de musiques hors-norme vivent le passage d'une offensive volontaire de leur profession. Les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon sont envahis par les retraités-propriétaires qui ont pris par leur majorité le pouvoir politique du Cap Ferret. Les compositeurs de musiques hors-norme ont été évincés des lieux de diffusions par l'administration culturelle de l'Etat : les fonctionnaires de la culture (maîtres des subventions et des lieux « culturels »). Les ateliers maisonnettes des villages ostréicoles du Cap Ferret ont été peintes récemment de couleurs décoratives pour attirer les visites des touristes : les villages ostréicoles sont devenus des parcs d'attractions, au détriment de lieux de production d'huitres. Les musiques des compositeurs vivants hors-normes sont ignorées contre les musiques surjouées des compositeurs morts et passées. Les touristes rachètent les maisonnettes des ostréiculteurs pour en faire leur maison de vacances. Les amateurs de musique pensent qu'il n'existe plus de musique hors-norme originale. Les décisions de « touristications intensives » sont votées par les conseils municipaux du bassin d'Arcachon dont les retraités-propriétaires saisonniers (le temps des vacances) sont majoritaires. L'Administration possède le monopole du financement des arts et de la musique et a pris le pouvoir de décider quelle musique sera entendue ou pas (financée ou pas). Dans les deux cas, l'usurpation du pouvoir (par les retraités-propriétaires saisonniers pour l'un et les fonctionnaires de l'Administration pour l'autre) génère le déclin des professions productives par la confiscation de leurs moyens de travail : le pouvoir de décider eux-mêmes pour eux-mêmes.

 

 

août 2010
3.
Sexe & suicide 2 tabous tenaces

Le sexe et le suicide sont deux tabous très tenaces. Le sexe qui est réduit à du narcissisme et à de la démonstration performante, ne peut que frustrer tous ses « concurrents » c'est-à-dire nous tous, qui sommes conditionnés. Le sexe, contrairement à ce qui est cru, n'est pas une « mission à gagner » avec un masculin triomphant d'une féminine objet de séduction. Dans cette condition, il ne peut y avoir de véritables orgasmes. Les orgasmes sont le résultat de profonds plaisirs de dialogues corporels. Dans notre conditionnement soumis, les orgasmes sont confondus avec le relâchement d'une tension continue envers « l'objet » accompli : « la terrible copulation » enfin consommée, dont chacun a peur « de ne pas s'en sortir » sans humiliation. L'hypocrisie de la sexualité dans nos sociétés est si intense qu'elle entretient la frustration même jusqu'à la perversion dangereuse allant jusqu'au meurtre que se permettent « les puissants » privilégiés : ceux à qui on autorise de se faire gouverner et de se faire penser pour les servir. L'existence des films et des images pornographiques est le résultat de ce conditionnement (pas le résultat de la frustration). Le film et l'image pornographique commandent une attitude précise et obligatoire. Le film et l'image pornographique glorifient nos sociétés hypocrites patriarcales en montrant des mâles mécanisés et des femelles objets. Le film et l'image pornographique montre une norme irréalisable (irréelle) imposée par les censeurs complices de l'endoctrinement pour qui l'amour doit être consommé « seulement pour faire des enfants » : pour donner de la main-d'oeuvre esclave nécessaire au maintien des privilèges d'une minorité élue. Dans nos sociétés, le plaisir du sexe est toujours interdit pour que les esclaves travaillent.

Pire que le sexe, le suicide est le tabou considéré comme innommable. Pourquoi autant de crainte ? La crainte du suicide se comprend à travers la nécessité de la main-d'oeuvre. Le suicide est l'attitude ultime du refus de l'autorité et de la domination. Sans autorités ni dominations, nos sociétés ne fonctionneraient plus au profit de quelques privilégiés. Avec la mort des esclaves, il est impossible de cultiver les privilèges. Le travail obligatoire cultive les privilèges. L'acte de suicide dénie cette soumission jusqu'à avoir le courage innésespéré de se donner la mort : de ne plus exister, pour faire exister les autres. Quand il y a suicide, il y a sacrifice : c'est un don de soi, un acte d'amour envers la société. L'intention généralisée de suicide montre que nos sociétés nient l'accomplissement de soi pour une soumission forcée refusée par soi. Le vrai taux des tentatives de suicide n'est jamais révélé : environ 37 % de la population (d'après les chiffres de Stanley Milgram concernant le taux d'obéissance aveugle de la population). Dans nos sociétés, le suicide est interdit pour que les esclaves travaillent.

 

2.
Dictature courtoise

La « middle class » américaine est dangereusement obéissante et irréfléchie des conséquences de sa soumission d'esclave. Elle construit et renforce gentiment et avec courtoisie un état totalitaire d'intolérances.

 

1.
Les « comportements considérés comme éliminatoires »

La peur de ne pas obtenir un emploi rémunéré est tenace. Etre employé devient synonyme de (fausse) tranquillité mentale, c'est-à-dire échapper à l'angoisse du rejet social cru (qui est en réalité : la liberté). Et chacun s'efforce de ne pas être rejeté du marché de l'emploi (= du marché des esclaves). Pour se vendre + que les autres anonymisés. Les divers conseils de personnes « bienveillantes » (qui veulent se faire remarquer) se résument à peu près à ceci : « ne soyez pas vous-même au risque de ne pas être engagé » (sic) . Cela installe dans les esprits la toute-puissance de l'employeur avec l'entretien de la schizophrénie sociale. Des conseils pour un comportement-normalisé-par-des-règles surgissent ça et là régulièrement dans les médias : « n'abusez pas votre apparence » (?) , « communiquez, mais pas trop » (?) , « écoutez (= obéissez) » (?) , « ne détourner pas votre regard » (?), « laissez le langage de la rue, dans la rue » (?) , « ne mentez pas » (sic, ?) , etc., tout ce qui est nécessaire pour être un bon esclave obéissant. Mais personne ne parle de compétence de travail...

 

 

juillet 2010
4.
Les complices du silence

Etre complice est celui qui vu d'une autorité refuse la délation. Etre complice est celui qui reste passif devant un acte d'agression. Les complices refusent de parler et d'agir, mais ne sont pas neutres. Les complices du silence sont celles et ceux qui subissent des lois abusives et qui ne montrent pas le courage de les dénoncer. Les complices du silence, sont celles et ceux qui se taisent face aux lois abusives, et qui n'ont pas le courage de les contrarier. La majorité est silencieuse, c'est une minorité qui pense et agit pour ou contre. La minorité qui agit pour est encore plus minoritaire, mais elle domine, elle gouverne : car elle s'est approprié le pouvoir. La minorité qui agit contre n'a pas assez de moyens pour stopper les abus de la minorité qui agit pour et la déposséder du pouvoir, car la minorité qui agit pour est obéie par la majorité silencieuse : les complices du silence. La minorité qui agit contre ne demande pas l'obéissance mais la responsabilité de ses actes. Les complices sont passifs : ils agissent toujours par délégation jamais par eux-mêmes. Les complices du silence, forment ce qui est désigné par le mot peuple. Le peuple n'a pas d'intention de vie, il se laisse guider par l'autorité qui s’impose à lui et qu'il légitime par sa peur et sa passivité qui n'a rien à dire que d'obéir. Voilà notre réponse à Etienne de la Boetie (1530-1563) qui s'étonnait : « pourquoi un seul peut gouverner un million, alors qu'il suffirait à ce million de dire non pour que le gouvernement disparaisse ? » : cela grâce aux complices du silence (qui ne peuvent pas dire non puisqu'ils ne peuvent rien dire) : ceux qui n'ont pas d'intention de vie. 

 

3.
Vivre ensemble ?

Il y a trois ans environ Eugène Chadbourne se produisait dans le club de jazz de Toulouse, aujourd'hui il se produit à Toulouse dans un squat. Il y a trois ans environ tout le monde se connaissait (Toulouse n'est pas grand) aujourd'hui chacun s'ignore. Que se passe-t-il ? Il y a ceux et celles qui se rangent dans l'obéissance (les peureux/ses) à illusoirement vouloir « gagner leur vie » pour soi et ceux qui résistent pour leur liberté pour soi dont leur espace et le nombre se rétrécissent (les courageux/ses). Et les autres ? Chacun réfugié dans soi. Surement et lentement depuis 37 années nous nous dirigeons dans le silence vers une dictature totalitaire et mécanisée (les machines gouvernantes) : « ce n'est pas ma faute, c'est l'ordinateur » (sic). Non pas à cause de ceux et celles qui gouvernent, mais une dictature souhaitée par chacun de nous par le fait volontaire de rentrer passivement dans la soumission à la fatalité de l'obéissance (l'obéissance à l'habitude hébétée). Par la culture de la peur et de l'égoïsme. Cette attitude de soumission (par peur) puis d'incommunicabilité (par égoïsme) détruit le sens même de vivre ensemble : le sens de la communauté. Les esclaves ne parlent pas, ils s'exécutent et les autres périssent. Nous vivons ensemble un suicide social.

 

2.
LE FOOTBALL : PREMIERE VICTIME VISIBLE DE LA DECHEANCE DE NOS SOCIETES ?

N’est-il pas étonnant que la débâcle dissimulée de nos sociétés apparaisse à travers la débâcle des équipes de football favorites du Mundial 2010 ? N’est-il pas étonnant que les symptômes du néolibéralisme apparaissent dans la dépression des joueurs de football du Mundial 2010 ? Personne ne s'attendait à ça. Que les journalistes, les politiques et l’opinion publique s’excitent et soient touchés même troublés de l’incohérence perdante (de « ses » équipes nationales) de ce qui aurait dû être gagnant ? (de là même la coutume à se soucier si peu des réformes sociales répressives courantes qui rendront l’existence future encore moins tolérable...). « Les équipes de nos pays riches doivent être gagnantes, car elles représentent l’idéal de nos sociétés de consommation idéalisée » dominantes. Mais non, apparemment, cela ne suffit plus, démontre le Mundial 2010. Un sport d’équipe ne se joue pas sans les autres, dans la concurrence et dans l’obéissance contradictoire de la corruption. Les joueurs semblent pratiquer une révolte inconsciente : ils refusent de jouer. L’abus de compromissions à être obligé de satisfaire tous les investisseurs n’aurait-elle pas épuisé, dégoûté et empêcher les joueurs de pratiquer un football solidaire, même solitaire ? L'Etat et l'oligarchie mondiale ne s'entendraient plus ? Le vedettariat publicitaire (une flatterie annihilatrice de la cohérence de soi) détruirait-il ceux qui représentent et jouent les vedettes à devenir des pantins manipulés en dépression ? En effet les joueurs ne jouent plus le jeu : et s'ils ne jouent plus, ils détruisent le jeu [1]. Même tricher ne sert plus à rien, avec le dopage quotidien et excessif à la limite du supportable pour les joueurs sportifs. Contre le découragement de sa motivation, la perte de son sens d'agir, voilà le véritable état de crise qui se manifeste, celui qui accule à un choix, qui oblige à une décision pour sortir du cercle vicieux : celui de l'évasion par l'inaction : le suicide social. Mais il faut une volonté d'une puissance phénoménale pour sortir de l’incohérence et de l’absurdité des intérêts contradictoires dans un état où la croyance à un idéal menti, est rompue : retrouver un sens à vivre avec les autres. Le système autodestructeur du profit hostile contre l’autre servile de nos règles sociales toucherait-il à sa fin pour remettre en question la base de notre existence ? pas encore car tout n'est pas encore détruit. Mais deviendrait-il une évidence néfaste grâce au football « professionnel » de compétition internationale ? Chacun se le dissimule par ignorance volontaire. Mais reste l'évidence qu'être les meilleurs ne suffit plus pour gagner. La cohérence peut abandonner la motivation. Mais quand elle l'abandonne, c'est pour gagner quoi ? le prestige de la force nationale ? et pourquoi ? pour l’expression de la domination des pays riches ? N’est-ce pas la perte de sens d'agir des serviles qui empêche l’action de la domination et de sa représentation sacralisée ?

Les matchs de football s’ils ont tellement de succès, c’est qu’ils ont la fonction d’un espace d’évasion et de libération du poids de la vie sociale quotidienne : et chacun le sait. C’est l’expression possible de la fierté personnelle et de toutes autres sensations interdites dans la quotidienneté du travail humiliant ; de l’obéissance à un modèle qui ne correspond pas à notre désir profond de vie. Le stade est un espace sacré, sacralisé (le match est le temps de la permission comme autrefois le carnaval) sans retenu dans une grande messe où tous se sentent ensemble, dans l’amour de leur passion : le jeu de l’émotion libérée dans la communion fusionnelle qui est l’expression exacerbée du possible de l’humanité : 80 000 supporters donnant de la voix dans un stade, ça secoue. C’est un sentiment nécessaire à la cohérence de nos sociétés [2]. Si cette cohérence se désagrège, c’est le sens même de vivre de nos sociétés qui se désagrège. Si notre sens de vivre est cultivé par des nécessités extérieures à nous-mêmes qui sont fabriquées pour obtenir notre obéissance au travail, ce sens risque tôt ou tard de se perdre pour laisser place à notre dépression : c'est ce qui se passe sur les terrains de football du Mundial 2010 : les joueurs sont aussi des travailleurs trompés. Une soumission nécessaire au mensonge pour que les peuples soient gouvernés et contrôlés par quelques dirigeants justifiés par leur nécessité usurpée ; ne semble plus tenir dans le monde du football.

Les défaites des équipes favorites ont ébranlé les certitudes. Personne ne comprend, malgré l’émission continue d'explications que tout le monde veut toujours croire pour satisfaire sa demande constante d'être rassuré. Tout le monde croit fermement à la nécessité de notre société : celle du profit de l'avidité égoïste que nous construisons et cultivons chaque jour aux dépens de notre détérioration personnelle du sens de vivre. Inconsciemment les croyances tombent et les rapiéçages ne tiendront plus. Nous pouvons remercier le football de nous avoir éclairés de ce qui nous attend : nous aussi nous refuserons de jouer (certains refusent déjà).

Notes
[1] Roger Caillois, les Jeux et les Hommes (le masque et le vertige), 1967.
[2] pour les féminines-nins, on leur a appris à aimer à consommer (faire les courses, du shopping, etc.) pour contrarier la frustration quotidienne du travail humiliant de l'existence d'esclave.

 

1.
La mécanisation de la menace et l'obéissance à la machine de guerre

Qui, n'a jamais reçu de lettres de menace pour retard de paiement ? Lettres qui généralement stipulent que la date dépassée vous punira de frais supplémentaires et de saisie de vos biens. Ces menaces et ses intentions sont des systématisations contradictoires : elles ne reposent sur aucun délit réel. Mais la facture s'impose à nous comme une vérité indiscutable : une condamnation [1]. Dans un règlement impayé, soit la victime a commis un oublie qui est un désir inavoué de soi de sortir de la machine punitive, soit c'est par manque de moyen de paiement. Dans les deux cas c'est un désir de libération du joug [2] de la machine punitive, avec 1. l'arme involontaire de l'oubli : « je me débranche, j'en ai assez de servir », et 2. l'impuissance à l'obéissance, car les ordres dépassent son propre possible. La lettre de menace est un outil essentiel au maintien de nos sociétés esclavagisées [3] dans la terreur : sociétés qui détournent le désir de chacun pour servir le désir global de notre système oligopolaire [4] qui se manifeste entre autres à chaque présentation automatisée des factures. Psychologiquement pour certains le « prélèvement automatique » même surtaxé soulage, mais renforce notre système de la dictature. Cette répression permanente ne sert que le système, jamais les membres de ce système [5]. L'illusion de la richesse et du confort moral masqué par l'ignorance tend à ce que chacun se contente de sa punition permanente. Il semble qu'être constamment punis dans une situation confortable soit mieux pour tous, que d'être libre dans des situations imprévisibles. Sinon nous ne serions pas sans volonté et soumis à notre servitude au système de la facture.

Notes
[1] le paiement de ses factures (du peuple soumis) passe avant de nourrir sa famille.
[2] « les contraintes matérielles et morales qui me pèsent lourdement, que je subis et qui entravent et aliènent ma liberté ».
[3] état des personnes qui sont soumises à une autorité.
[4] système qui est le comble de l'aboutissement du marché des intérêts où le monopole de l’offre est détenu et entretenu par le système bancaire, face aux milliards d’acheteurs-travailleurs obéissants. Robot signifie « ouvrier » et « travailleur » en langue slave (tchèque, polonais) d'où vient le mot esclave (XIIIe siècle du latin médiéval sclavus, de slavus « slave », les Germains ayant réduit de nombreux Slaves en esclavage), personne qui se soumet volontairement aux volontés d'un autre pour créer sa servilité qu'elle confond avec sa sécurité et sa jouissance. « Un très grand nombre de Slaves étant devenus serfs, le mot de slave fut employé pour synonyme de serf. Les premiers exemples de l'usage de slavus en cette signification remontent au Xe siècle » (Guérard, Polyptyque d'Irminon, I, 283). Un serf, une serve, le servage du latin servus, esclave (rattaché à servare est un homme pris à la guerre, conservé et non tué). (Le Littré). Serf est l'impératif de servir (La Curne).
[5] système est un mot barbare (qui convient aux normes de la langue), mais c'est le seul à décrire, définir nos organisations humaines. Le mot apparaît dans l'usage vers 1552 et est issu du grec sustêma « ensemble », « constitution politique » et « système philosophique » ; terme qu'on abuse depuis le XVIIIe siècle pour glorifier une pensée mécanisée qui s'accomplit dans la gestion humaine d'aujourd'hui.

 

 

juin 2010
6.
La tromperie de la formation et la médiocratisation du savoir

La « formation » est une invention gouvernementale généralisée à la fin des années 80 pour figurer stopper le chômage. La « formation » prétend servir la reconversion du salarié. Il n'en est rien : un métier, un savoir-faire ne peut pas se reconvertir puisqu'il est acquis en une vie : et une reconversion n'est possible que dans des métiers sans compétence. Une « formation » est toujours de courte durée : de ce fait, elle ne peut ni apprendre ni perfectionner un métier. La « formation » donne une vague idée de ce qu'elle est : une vendeuse rapide de notions soumise au « rendement ». Dans ce sens, la « formation » entretient l'incompétence. Mais la « formation » est une industrie du service très lucrative. L'argent de la « formation » est récupéré des charges salariales excessives ce qui permet les coûts exorbitants de ces « formations ». D'où la prolifération des centres de formation soutenus par les institutions publiques pour occuper généralement les « oisifs » : chômeurs, étudiants, retraités, RMIstes (RSA), etc., à se mettre au travail en se justifiant d'une politique d'intégration à la communauté servile. La politique par la destruction du savoir et de l'apprentissage est l'outil de la désintégration sociale : notre histoire regorge de ces manipulations exemplaires.

Pourquoi l'Université aujourd'hui a pris le pas et délivre plus une « formation diplômante » (sic) qu'une somme de savoirs et de moyens pour les comprendre ? Les parasites gouvernants de tout temps veulent contrôler l'université pour que ne soient pas formés des esprits indépendants à ses dépens malgré le sens même du mot université : communauté indépendante, qui se détache de l'Eglise et de la monarchie et de leurs croyances tendancieuses (Bologne 1088). « Formation » est synonyme de trouver un emploi au détriment du savoir-faire : alors qu'il n'y a pas d'emploi. Les emplois de chacun ne correspondent pas à la politique de l'emploi des gouvernants. D'où une (re)formation (un reconditionnement) nécessaire à l'insignifiant dans le but de l'obéissance aux gouvernants : la punition est la privation du minimum vital qui maintien la disponibilité de la main-d'oeuvre prête et soumise au travail forcé.

La formation à cause de sa courte durée et de sa finalité est partielle et déviante : ne pas savoir, avoir une vague idée, obéir et surtout payer : la formation gratuite n'existe pas. La formation est un renforcement à la soumission à l'autorité, elle renforce la mission de l'éducation nationale qui est une préparation à celle-ci. On apprend à légitimer les règles imposées qui ne se discutent pas : « c'est comme ça et pas autrement » (sic). La formation est un service à la consommation pour maintenir la croissance du profit et une opportunité de paiement pour déformer les exploités en formation.

La formation est vraiment mensongère, surtout dans l'administration culturelle : elle pose de faux problèmes à résoudre pour éloigner les esprits de l'essentiel [1]. La formation sert la propagande de l'oligarchie néolibérale des gouvernants : elle fait croire à l'obtention d'un futur emploi que le chômeur et l'étudiant payent dans leur formation à l'obéissance. C'est la rentabilisation des populations inactives à servir les politiques du profit.

Contre la formation il existe depuis tout temps : l'apprentissage et les études. Tous deux de durées suffisantes pour son perfectionnement : son savoir-faire et sa pensée. L'apprentissage pour sa compétence se passe dans le métier même, en étant apprenti jusqu'à sa maîtrise. Les études apprennent l'organisation et la compréhension du savoir pour penser et prendre des décisions autonomes. Les études permettent d'acquérir cette connaissance pour penser et agir par soi-même. L'apprentissage permet d'acquérir un savoir-faire propre à son expérience de travail. L'intérêt politique de la formation est dans la soumission : sinon son niveau de connaissance ne serait pas aussi bas.

Le stage a la même fonction que la formation : il renforce l'ignorance et l'illusion d'un savoir, bien inutile. Formations et stages résultent des politiques gouvernementales, des mensonges pour apaiser l'opinion publique contre la peur du chômage (mais le chômage est une nécessité économique à l'enrichissement des oligarchies : dans le cas contraire, le prix du travail ne serait pas à la baisse) et la terreur du salarié mis au rebut. Le stagiaire est moins payé qu'un salarié déjà mal payé. La formation crée des occupations inutiles pour renforcer la croyance à la nécessité de l'inutile : « la main-d'oeuvre ne doit pas être oisive, car elle risque de penser ». Une formation, pour obtenir un emploi inexistant puisque par profit vendu moins cher ailleurs.

Les « formateurs » ne sont ni des pédagogues ni des enseignants ni des professeurs : ce sont des « intervenants » qui n'ont aucune expérience à la transmission du savoir. Ce sont des personnes en demande d'emploi ou influentes catapultées à ces emplois mal payés, car « pas besoin de formation pour être formateur tant que la clientèle est là » (sic). Les « formés » n'ont pas le pouvoir de choisir leurs « formateurs » ni vraiment leur formation. Les « formés » sont rassemblée par les institutions publiques soulagées dans leur « mission d'utilité publique » réalisée pour les entreprises privées et financées par l'Etat. Les politiques de ces formations sont tellement fausses qu'elles semblent plus soulager les consciences du mensonge que de créer des solutions effectives dans l'intérêt de chacun. La formation est une pratique rapportée qui oblige à faire ce qu'on n'a pas le désir de faire et forme à des occupations qui ne servent pas à chacun, mais servent le système à renforcer sa répression.

Dans l'institution de la formation, il n'y a pas d'apprentissage, car l'intérêt n'est pas dans le fait d'apprendre, mais dans le fait d'utiliser la jeunesse et les chômeurs à la circulation de l'argent sans qu'ils puissent en acquérir les bénéfices. Ils sont utilisés à leurs dépens à la concurrence du marché du travail qui justifie la baisse de ses coûts. La formation est une organisation du savoir corrompu qui désinforme et déforme la réalité du savoir au profit d'être l'esclave à « gagner de l'argent » pour enrichir l'oligarchie privée soutenue par l'Etat. La formation permet « d'insérer » les récalcitrants dans le réseau du chômage national pour servir le privilège par son obéissance, c'est-à-dire : vivre la vie que l'on a pas choisi. Ce système est imposé par une armée de fonctionnaires déresponsabilisés qui culpabilisent les « inactifs » à être ce qu'ils sont formés : « les bons à rien », mais nécessaires à l'équilibre du marché du travail pour sa rentabilité. Les fonctionnaires et délégués de la formation soutiennent l'empire de l'insignifiance et de la médiocratie volontaire, au profit des fortunes abusives : la formation médiocratise car elle n'offre aucun savoir-faire ni aucune connaissance approfondie, elle forme des soldats à l'inculture, à l'obéissance absurde pour servir un système qui désindividualise qui dépersonnifie les candidats formées. La formation n'a été créée que pour rentabiliser les oisifs, jamais pour acquérir du savoir. La formation nous forme à accepter la désinformation et l'incompétence.

Note
[1] « les réalités de la filière culturelle » nous dit Nicolas Marc (Directeur fondateur d’Art Culture Transmission « les formations ACT’ », Directeur de La Scène et des BIS de Nantes) : y aurait-il des filières culturelles irréelles ? En effet, celles artificielles, rentables à la propagande du pouvoir que lui-même soutient et qui sont financées par l'Etat. La langue institutionnelle déforme la réalité de la production et de la diffusion des arts ; elle l'a réduit à de la gestion commerciale. Les personnes qui parlent cette langue ne connaissent rien aux arts ; elles sont incultes et hermétiques au sensible. Dans le cas contraire, elles seraient contre une administration institutionnelle des arts qui la médiocratisent. Les arts n'ont rien à voir avec les politiques culturelles de la formation.

 

5.
Hypocrisie policière

« Nul n'est censé ignorer la Loi » : dans ce cas, les avocats n'existeraient pas : nous serions tous avocats.

 

4.
Véhicule répressif de l'auto-mobilité

A travers la Loi, les parasites gouvernants se donnent le droit de se servir dans les comptes bancaires ou de saisir les biens des particuliers « punis » avec lettre de menace : une « procédure administrative nécessaire » (sic). A quoi sert la Loi ? Qui la Loi sert ? Les citoyens gouvernés ou les citoyens gouvernants « au dessus des lois » ? L'irresponsabilité et la sécurité sont les arguments phares des gouvernants pour justifier les lois répressives. Mais il faut savoir que cette « irresponsabilité » est éduquée comme une condition nécessaire à une « honnête citoyenneté », dès l'école. Le citoyen doit être irresponsable pour payer. Dans le cas contraire, il ne pourrait pas payer ni accepter ces lois absurdes : il n'aurait pas peur. Il sait que « sécurité » est un abus terminologique pour justifier les gouvernants d'abuser du pouvoir. Les exemples sont tellement nombreux d'abus d'amendes que chacun en a été victime au moins une fois. Au top des agressions administratives : la voiture. « Excès de vitesse », « stationnement gênant », « ceinture obligatoire », etc. « pour votre sécurité » : les abus sont légions, 100 000 retraits de permis de conduire par mois (chiffre du ministère de l'Intérieur) puis récupération des points et des permis : à quel prix ? Le commerce de la voiture pour les gouvernants est très lucratif et est une « industrie de la punition » dont les constructeurs automobiles sont les complices. Ils créent des gouffres financiers pour le conducteur dans la conception de leurs voitures : pièces de rechange et carburant. Il existe même des « caisses noires » dont la police et le ministère de l'Intérieur n'a pas accès, par un péage automatique des excès de vitesse sans tolérance (au jugement quantitatif jamais qualitatif). Sans parler des assurances privées « obligatoires » et autres vignettes qui poussent à la consommation de voitures neuves. Nous connaissons la privatisation des fourrières municipales et l'inflation excessive du paiement et des prises de véhicules par la police pour les comptes de sociétés privées. Nous connaissons les abus des péages autoroutiers privatisés qui auraient dû cesser une fois les frais remboursés, mais non : « une augmentation du droit de passage est préférable ». « Lucre, lucre je suis à toi, tu es ma Loi » pour que ma répression continue. « Le citoyen est une mine obéissante sans fond qu'il est impossible de ne pas exploiter » (sic) et les machines de punitions sont de plus en plus nombreuses et sophistiquées. La solution à cette répression ? se désidentifier (sans plaque ni cartes ni papiers) pour être insolvable, mais qui en a le courage et l'endurance ?

 

3.
Les voisins français et son Administration continus leurs offensives contre la musique

Nous savons maintenant que notre société est une société dominée et gouvernée par les peureux. Celles et ceux qui ont besoin de l'obéissance des autres pour se protéger. Les lâches qui se sont emparés de tous les postes gouvernants (du plus haut au plus bas) et justifient le système social de la servitude volontaire qui nous est imposée par l'idée de « l'obéissance à l'autorité supérieure » factice qu'ils protègent par leur excès de zèle, le fayotage et la flagornerie qui forment le modèle pyramidal de notre société où chacun doit servir quelqu'un pour être intégré dans cette communauté (la notre) globalisée. L'argent est un des outils de cette servitude. Déjà à l'école, le fayot domine la classe, car le léchage de cul est récompensé [1]. Le pire, sont ceux qui tiennent un discours qui dénonce cette manipulation à la servitude, mais agissent dans sa soumission, c'est-à-dire qui maintiennent le système par leurs actes quotidiens d'obéissance en acceptant les brimades au lieu de les contrarier. C'est cette attitude hypocrite qui maintient et consolide notre système de la terreur gouverné par les peureux qui profitent de l'abdication naïve de tous pour se faire obéir. L'obéissance au système s'inculque dès l'âge de 6 ans à l'école maternelle et même avant, par l'attitude des parents endoctrinés qui la renforcent. Une société fondée sur la punition pour entretenir la peur de manquer : « 1500 euros d'amende pour ceux et celles qui jouent de la musique dans la rue ou dans un parc sans autorisation » (sic) est la réalité quotidienne pour la création musicale en France grâce à la dénonciation des voisins frustrés ressentant sans comprendre : « si je suis esclave personne ne doit être libre ». La fête de la musique est une date autorisée une fois par an (comme le carnaval pour éviter les émeutes), mais pas au-delà de deux heures du matin : sinon la police charge et détruit les instruments de musique. Notre société est une société d'intolérances motivées par la frustration de la cohabitation obligée avec les autres : les courageux qui font peur aux peureux gouvernants. Pour cela les Français couards assimilent la musique à du tapage nocturne, car chacun sait que la musique est l'enfant de la liberté.

Note
[1] Les mots qui décrivent nos gouvernants sont tous considérés offensant, injurieux, vulgaire, familier et argotique pour cultiver le « bon goût » qui les protège d'être condamnés d'usurpation du pouvoir.

 

2.
Tentative d'une autocritique de la presse alternative et « indépendante » : vers un dénouement ?

Tout comme la presse dominante, la presse alternative a ses principes normés par ses habitudes qui doivent la distinguer de ses « rivaux » ; tout en étant insérées dans l'attitude de la conformité du clan. C'est une attitude en tout point similaire (bien que les idées défendues soient opposées) à la presse dominante qui censure ce qui ne lui est pas usuel : le rejet du différent, de l'autre, de l'étranger, etc. : en fait la projection de ce qui dérange en se défendant par le rempart de ses idées reçues et de ses croyances. C'est une conformation à ce qui est clanifié, c'est-à-dire se faire croire de « protéger » le clan qui crée l'activité d'hostilité : une protection à la création de la menace, une protection envers ce qui est perçu comme inidentifié, endoctriné comme dangereux. Cette culture sociale de la menace naît dans notre société peureuse et hyperactive (chacun se sent menacé, car chacun cultive sa peur pour agir en conséquence : sans peur pas d'activité). La conséquence de la peur « pour ne pas perdre la face » est l'hypocrisie et chaque clan adapte le sens des mots qui lui convient « pour garder la face » (voir par exemple le sens multiple du mot : culture, qui en politique n'a pas le même sens en art ou en agriculture [1]). Une stratégie de guerre verbale où brouiller le sens des mots mène à la confusion de l'adversaire pour lui donner tort. C'est le sens de cette compétition médiatique entre la presse dominante et alternative dominée qui fait que la presse indépendante soutient le régime qu'elle critique.

Pourquoi la presse alternative et indépendante rentre-t-elle dans ce jeu de l'hostilité ? Son rôle semblerait plus à priori de proposer des contres exemples de valeurs de bon sens pour injecter plus de possibles et de liberté pour chacun dans notre société. Mais les clans dans leur rivalité se donnent du sens mutuellement grâce à cette contradiction qui est le moteur de leurs publications : le sens d'exister de la presse de contre-informer dans le style convenu adopté du média. Sa forme sert à l'identifier et le contenu ne peut pas déborder sa forme, au risque de perdre l'identité du média où les débordements sont censurés. Cette identité est nécessaire à sa diffusion où les adeptes doivent se reconnaître en elle : cette identité ferme sa structure et s'assimile à un objet de consommation comme n'importe quel objet fini du commerce : une marque au sens de la griffe. C'est là que la forme (identité) prend le pas sur le sens (solutions). Mais l'hostilité est aussi le résultat de la peur et de l'avarice qui découle de la propriété identifiée et farouchement gardée. Dans ce contexte l'idée de la vie semble injuste, déséquilibrée, mais elle ne l'est pas, cruelle : elle est neutre comme disait E.M. Cioran : c'est nous qui lui injectons nos terreurs, nos folies et nos contradictions [2]. Dans notre système monétaire et économique, nos propriétés ne nous appartiennent pas : nous les surpayons aux banques (remboursements plus les intérêts qui souvent durent une vie de travail). C'est ici que naît l'hostilité : dans la peur de perdre une partie à soi : l'identification à la propriété pousse à la censure pour la sauvegarder de son anéantissement. Un préjudice psychologique permanent qui empêche d'être ouvert aux autres, aux différences et à l'inconnu. Propriété et privé sont deux termes en situation de pléonasme synergique : une propriété n'est pas réservée à l'usage collectif sinon elle serait publique : c'est une contradiction. Ce renforcement du sens de l'appartenance qui autorise la ségrégation, la censure involontaire comme naturelle pour préserver sa propriété de soi (la propriété est la projection accaparante à soi), montre le lien pathologique au clan pour sa reconnaissance sociale et sa peur de perdre et d'être perdu/e sans identité de clan. Marqué par ces attitudes éduquées par la sédentarisation de conformation (l'illusion de posséder ne s'applique qu'à des objets fixes et identifiables et ordonnés), il est difficile d'agir dans le sens de sa pensée sans se trahir [3]. Action et réflexion sont deux actions distinctes où l'une et l'autre sont en contradiction dans ce contexte inconciliable [4] cela par manque d'action de l'antiservilité au système.

Cette réflexion pour comprendre pourquoi notre société occidentale règne dans la suspicion, la méfiance, la peur et l'hostilité permanente en matière de communication médiatique et autres ; et cela dans tous les « camps ». Les uns contre les autres jouent le même jeu : celui du maintien du déséquilibre entre les dominants et les dominés, entre les favorisés et les défavorisés, qui crée une machine implacable qui tire profit contre soi et qui aliène sa vie à la soumission à un système imposé. Combien de personnes peuvent prétendre vivre leur vie espérée ? au lieu de se soumettre à l'injustice d'un système qui privilégie le déséquilibre entre les humains et la frustration de soi qui se résout partiellement et constamment dans le divertissement inepte pour « s'évader ». Même ceux qui se prétendent « alternatifs » à l'hégémonie dominante jouent le jeu : le jeu de l'hostilité de peur de perdre son identité qui est dans le processus de toute façon d'être perdue. Le conformisme clanique accomplit son travail de fausse distinction idéologique (l'illusion d'être différent par les idées éduquées) afin que chacun perde définitivement son individualité (mot suremployé aujourd'hui pour « égoïste ») pour une obéissance à l'autorité du clan justifié dans la protection illusoire de l'individu (pour la police aujourd'hui « individu » est synonyme et l'euphémisme de « suspect »), et par sa sécurité, mais qui se transforme en sûreté : c'est-à-dire en une répression de l'individualité pour supprimer l'originalité pour « une égalité ordonnée ». Et cette machine autoritaire se globalise insidieusement : elle est traître dans sa tradition, car elle gouverne tous les individus à leur insu et dont chacun est l'ouvrier : le riche comme le pauvre. Ce système extrahumain dont il n'existe aucun complot planétaire, devient à force de la servir, incontrôlable, dans le sens où elle nous fait agir contre notre volonté. L'administration globalisée des humains ne sert qu'à déshumaniser l'humanité. Créer un système contre soi (dont quand même une minorité se satisfait) pour justifier la peine d'être né/e et qui était un dogme de l'Eglise pour mériter le « paradis », est repris aujourd'hui par l'industrie du divertissement pour un paradis de consommation mérité en paiement de sa peine, sans effort pour soi et les autres. Ce système nous punit et à la fois nous rassure envers une hostilité illusoire de la nature des choses. Etre en sécurité c'est s'isoler des autres et du dehors, se replier sur soi dans la répétition des habitudes qui crée sa réalité particulière : une autofrustration volontaire. Une attitude perverse du système qui maintient les clans dans la peur où chacun perd sa confiance en soi et dans l'existence même (on ne meurt pas comme dans les histoires) où la copie (transmission) est plus favorisée que l'originalité créatrice qui est censée alimenter notre générosité et notre ouverture d'esprit, mais le groupe agit contre la liberté individuelle d'être original.

Qu'est-ce qui est intéressant dans ce texte ? l'analyse de la réflexion révélée ou la figure de style à publier ?

Notes
[1] voir le décryptage du mot culture dans la 5ème lettre publique à la mairie de Toulouse et à la presse, du 21 septembre 2008 : « Culture : arme de guerre »
[2] E.M. Cioran « Précis de décomposition » 1949, dont voici la citation complète : « En elle-même toute idée est neutre, ou devrait l'être ; mais l'homme l'anime, y projette ses flammes et ses démences ; impure, transformée en croyance, elle s'insère dans le temps, prend figure d'évènement : le passage de la logique à l'épilepsie est consommé... Ainsi naissent les idéologies, les doctrines et les farces sanglantes. »
[3] tradition et trahison ont la même racine latine « traditor » traître qui signifie « celui ou celle qui transmet ».
[4] par exemple, un esprit libertaire affiché peut dissimuler dans ses actes un comportement plus de censure qu'un « censeur de métier » ou le contraire, etc. Voir l'expérience étonnante de Stanley Milgram rapportée dans son livre « Soumission à l'autorité » (1974) pour comprendre entre autres la réalisation des génocides. Voir aussi le film « Avoir 20 ans dans les Aures » de René Vautier (1972) où des appelés contestataires antimilitaristes se retrouvent a commettre les pires atrocités qu'ils n'auraient jamais pensé commettre (dépouillement, viol, assassinat) qu'ils justifient par l'état de guerre en Algérie.

 

1.
Le gouvernement français et son Administration continus son offensive contre la création musicale

Nous savons tous que la concurrence musique populaire contre musique savante est un faux débat pour les musiciens qui tous naviguent dans la musique (ou le devraient). Cette distinction vient de l'hostilité socio-économique : la musique populaire vit (vivait) de l'industrie du disque (de l'argent privé), au contraire la musique savante vit des subventions de l'Etat (de l'argent public de l'Etat que l'Administration gouverne). Socialement, la musique savante (classique, mais pas contemporaine) représente et est soutenue par la bourgeoisie élitiste (orchestre symphonique et opéra classique) et la musique populaire par le peuple : c'est un stéréotype entretenu par la domination économique de l'exploitation des masses qui est faux. La musique en France conformément à son financement joue plus le rôle de porte-drapeau socio-politique que de passion sensible et individuelle sinon elle n'aurait pas besoin de financements. La nomination d'une chanteuse pop à la Villa Medicis est une provocation du gouvernement français pour déstabiliser le monde de la musique disant : « nous soutenons les musiques qui alimentent le « néolibéralisme » ou l'hégémonie financière des oligopoles de la culture du divertissement et qui justifie la loi Hadopi : « ceux qui ne payent pas nous volent et seront punis » (sic) : les musiques qui n'entretiennent pas la finance ne nous intéressent pas » (dans la continuation de la politique culturelle). Une autre manière de dire : il n'y aura plus de subvention pour les musiques contemporaines (il n'y en a jamais eu pour les musiques expérimentales). L'épouse du président de la République n'est-elle pas une chanteuse pop ? « et chacun sait que la culture est un peu le domaine réservé de l'épouse du président »... Qui croit encore vivre dans une démocratie ? Nous avons pu constater qu'institutionnaliser la musique c'est l'auto-détruire dans une normalisation de « bon goût » que cultive la routine (l'ennui) et qui a déçu ses rêves d'émerveillements et « technologiques ». Les instituts de recherche en France pour la musique savante (contemporaines ou électroacoustiques) n'ont avorté depuis les années 80 que d'un conformisme salarié : un barrage à l'originalité, à l'audace et à l'espièglerie où le sérieux « à la recherche de l'inouï, du sublime et de l'émotion », c'est confronté aux maîtres des lieux (contrairement aux avant-gardes indépendantes) : ces instituts pour la musique ont favorisé la prise de pouvoir de petits empereurs qui règnent en despote et qui protègent plus leur règne qu'ils ne servent la création musicale originale et audacieuse. La Villa Medicis reste une institution élitiste à dépoussiérer qui ne correspond plus aux besoins de la création musicale originale non conventionnelle d'aujourd'hui. Les commissions de sélection ségrégationnent suivant leur propre goût de personnes évoluant dans des postes administratifs réservés à une couche sociale élue et ne peuvent en aucun cas avoir une idée de la création musicale qui à priori les dérange. Il est temps sans doute que le monde musical ne joue plus le jeu de la concurrence, de l'hostilité, du mépris, de l'ignorance et des privilèges. De plagier le comportement égoïste du système néolibéral de l'hégémonie politico-économique dans lequel nous vivons, car il ne correspond pas aux valeurs de la musique ni des arts : de générosité et de don de soi. Il est temps d'arrêter d'attendre de l'argent de l'hégémonie étatique ou privé qui a plongé les arts dans l'insignifiance et la médiocrité de la soumission s'en servant comme prétexte décoratif à des spéculations mondaines.

http://www.tache-aveugle.net/spip.php?article283
http://musiques-en-vrac.blogspot.com

http://www.futurscomposes.com/actualites

 

 

mai 2010
3.
Concert ou Promotion commerciale ?

N'est-il pas encore étonnant de rencontrer après une trentaine d'années d'inculcation du sens de la « réalité néolibérale », une majorité de groupes de musiciens qui font des morceaux au lieu de jouer de la musique ? La grande différence entre jouer de la musique et faire des morceaux est pour le premier un don de soi et pour le second la vente de son produit. Le concert pour les groupes est plus un évènement promotionnel (= publicitaire) pour vendre leur CD autoproduit que d'émouvoir ou d'enflammer l'auditoire de leur talent. Cela se remarque dans les attitudes scéniques des musiciens. Ce qu'ils montrent est plus le désire de se vendre (par leur calvaire autoprovoqué et éduqué de « l'obligation » de se vendre) que de faire et se faire plaisir avec la musique, et même au-delà transporter l'auditoire. Le public, les musiciens ne le ressentent pas : « pas besoin, dans la routine du métier de professionnel (de commercial) » quand ce ne sont pas des clients. Ce que nous voulons dire est que l'esprit du capital libéral d'avoir transformé la musique en produit de consommation est passé dans l'attitude même des artistes : ça joue le morceau, pause, ça nomme le morceau, etc., sans surprise et à la fin « faut pas oublier d'acheter le CD (pour aider les artistes) » (sic). L'attitude du musicien est infectée par le commerce de sa promotion (de sa vente) au lieu de se libérer par la musique. Jouer de la musique pour le plaisir même pour la jouissance est devenu secondaire ou ils l'ont même oublié : ils préfèrent entretenir le malaise de leur destruction pour être comme les autres : vendus et exploités.

 

2.
La France de la dénonciation : l'exemple de Toulouse en 2010

Octobre 2009 la mairie de Toulouse incite à la dénonciation au nom du bon voisinage à « l'Office de la tranquillité » (sic) avec un affichage massif dans la ville, cela en appelant un numéro de téléphone très aisément mémorisable. Lâches, trouillards et hypocrites, la vengeance au ventre s'en donnent à coeur joie : la dénonciation légalisée est facilitée et sollicitée. Les voisins dénoncés sont condamnés à l'amende immédiate sans recours par la police pour enrichir le Trésor public des gouvernants. Voilà une action efficace pour renforcer la souveraineté des parasites gouvernants, par la provocation de l'hostilité, grâce aux personnes frustrées transformées en traîtres cultivés et protégés par l'activité policière obéissante [1]. Ces « capos renouvelés des camps de concentration » manipulés d'aujourd'hui sont au nombre de plus de 100 000 à Toulouse [2]. A Toulouse (220 000 habitants [3]), la moitié de la population de la ville dénonce l'autre moitié.

Notes
[1] Il n'y a que la désobéissance policière par la tolérance et le bon sens qui puisse tempérer ce système délatoire. La police a une responsabilité écrasante afin que notre société ne devienne pas une dictature totalitaire.
[2] 100 000 est le chiffre avancé par la mairie de Toulouse dont elle se targue sur ses affichages publicitaires en 6 mois de fonctionnement de son « Office de la tranquillité » (in « à Toulouse, le magazine d'information de la ville de Toulouse » nº 9 du mois de mai 2010). La mairie de Toulouse va jusqu'à oser détourner le symbole « love and peace » des beatniks des années 60 * avec dessous le slogan « trottoirs en paix » : mais Toulouse est une ville tranquille où il ne se passe rien avec beaucoup de policiers qui s'ennuient. Les Toulousains lâches et irresponsables souhaitent et soutiennent la tyrannie de l'intolérance aimable de leur mairie. Rappelons que Toulouse est la seule ville de France à avoir brûlé vif au bûcher un philosophe : Lucilio Vanini dénoncé au XVIIe siècle, à avoir approuvé et soutenu l'Inquisition à partir du XIIIe siècle (par la publication d'ordonnances contre les « hérétiques »), et à avoir fait la chasse aux protestants jusqu'au XVIIIe siècle, sans parler des collabos de la Seconde Guerre mondiale, ni de l'internement en masse des réfugiés Espagnols (le camp de Noé "accueillait" (sic) 500 000 personnes), etc. En avril 2010, la mairie de Toulouse engage un informaticien afin de concevoir un programme de gestion des appels et des courriers massifs dont « l'Office de la tranquillité » est débordé : « c'est moins cher et moins gênant que d'engager du personnel » (sic) pour gérer la délation toulousaine massive : le maire assure « sa majorité » aux prochaines élections. La mairie de Toulouse avance fièrement en novembre 2010 le chiffre de 210 000 appels en 1 an pour 1. désencombrer, 2. dénoncer les "nuisances sonores" des voisins, et 3. porter secours aux personnes seules à l'agonie (sic) sans préciser aucun pourcentage.
[3] Robert Marconis (professeur des Universités à l'université de Toulouse-Le Mirail) avance en 2008 le chiffre de 390 000 personnes résidentes au centre de la commune de Toulouse.

* Détourner un symbole de paix universel à des fins commerciales et politiques est la pratique courante de la propagande pour l'insignifiance (la volonté de destruction des sens), propagande produite par les publicitaires pour le compte des oligopoles politiques ou commerciaux. Détruire le sens des symboles forts supprime toute rébellion ou résistance possible de ce que représente le sens de ces symboles pour s'en divertir. C'est un acte offensif contre une population à la recherche de libertés. Rappelons que le symbole de paix à trois branches a été créé le 21 février 1958 dans le cadre du mouvement britannique du désarmement nucléaire par le designer Gerald Holtom pour la manifestation du 4 avril. Le symbole représente en langue sémaphore le N (pour Nuclear) par les deux branches gauche et droite et le D (pour Disarmament) par la branche verticale. Ce symbole importé aux Etats-Unis par Philip Altbach est devenu l'emblème de la protestation anti-guerre. Ensuite le symbole mondial de paix et d'amour à travers la beat generation. (En langage Unicode, le signe de paix est : U+262E, et peut aussi être généré en langage HTML en tapant &#x262E : ☮ ; ou &#9774 : ☮).

** c'est un moyen excellent d'exprimer la vengeance de ceux qui s'ennuient ; la jalousie, la frustration qui se consomment dans la délation : « bien fait ! » (sic) contre ceux qui, libres vivent et s'épanouissent dans la tolérance et le respect des libertés.

 

1.
LES PARASITES GOUVERNANTS

Celles et ceux qui prennent ou ont pris le pouvoir sont des gens qui ne produisent rien pour la communauté. Ils se nourrissent des autres, de celles et ceux qui produisent pour la communauté comme les artisan-es, les artistes, les paysan-nes, les médecins, etc. Leur temps libre leur permet de s'occuper à se faire remarquer en usurpant des rôles d'organisateur dont la communauté n'a cure : ils sont incompétents à l'organisation, car dans le cas contraire nos sociétés ne seraient pas constamment en crise. C'est à travers ces parasites qui gouvernent que le désastre de la médiocratie et de l'insignifiance s’est installé. Ces gens-là n'ont pas le temps de réfléchir ou de se cultiver, car ils usent leur temps libre à autoglorifier leur présence et protéger leur pouvoir pour leurs intérêts privés. Ces gens-là usent leur temps libre à nuire aux autres qui produisent, en érigeant des lois et en prenant des décisions inutiles pour les autres uniquement pour consolider leurs pouvoirs autoritaires. Ces parasites gouvernants se sont emparés des médias (remplis aussi de parasites) qui ne diffusent que leurs bêtises et monopolisent les heures de grande écoute et les premières pages de la presse en nous gavant de leur présence : c'est à cela que sert la technologie de la communication : monopoliser la bêtise de leur pouvoir usurpé en faisant de leurs actions affligeantes un spectacle permanent. Ces parasites se sont installés à toutes les couches de la société : du pouvoir mondial jusqu'aux associations locales. Il serait temps d'instaurer la seule loi sociale qui puisse protéger la société de ces parasites gouvernants qui ne sont pas des personnes de bon sens, mais se comportent comme des personnes nuisibles pour la communauté : Article 1 : « tous ceux et celles qui ont pris ou qui désirent prendre le pouvoir doivent être suivis par des médecins pour ne pas nuire aux autres » ou « personne ne peut prendre le pouvoir c'est-à-dire décider pour les autres, dans le cas contraire elles seront prises en charge par la médecine ». Il n'y a que cette décision commune qui rétablirait le bon sens social.

la leçon du robot 10

 

 

avril 2010
3.
La lâcheté sociale automatisée

L'abus de sécurisation (règles) et d'ignorance mène à la bêtise paroxystique entretenue : voici ici l'image satellite de l'Agence Spatiale Européenne au 19 avril 2010 de la fumée dégagée par le volcan islandais qui n'atteint jamais les côtes européennes... La peur de mourir est exacerbée dans la lâcheté sociale mécanisée. Déléguer ses décisions aux machines montre sa démission face aux responsabilités. L'irresponsabilité généralisée au niveau européen montre une Europe unie dans la peur et l'incompétence. Les décisionnaires aux salaires privilégiés doivent se sentir en sécurité de pouvoir faire ce que bon leur semble puisqu'ils-elles ne sont pas responsables des idioties qu'ils-elles ont décrétés (la collection en permanence augmente et continue). Et les serviles aux salaires « inférieurs » obéissent à la bêtise des faux décisionnaires aux salaires « supérieurs ». Chacun entretient la lâcheté sociale dont les décisions sont déléguées aux machines disant : « on n’y peut rien, c'est comme ça » (sic). Oui la bêtise c'est comme ça, ça entretien la médiocratie, mais ça se soigne : il suffit de s'injecter du bon sens et de la responsabilité.

 

2.
Pas d'études supérieures pour « des mains sales »

L'étau se resserre même dans l'idéologie du « libre-échange » universitaire américain : l'empire de l'argent. Il demeure aujourd'hui impossible d'obtenir une équivalence pour un Bachelor (licence) afin d'étudier aux Etats-Unis pour un musicien étranger de conservatoire dans une université qui enseigne la musique, même si l'étudiant-e est soutenu-e par le directeur du département. Bien que l'étudiant-e paye 25 000 dollars en moyenne son inscription suivant le prestige de l'université, cela ne suffit plus : il faut en plus avoir suivi le cursus universitaire pas à pas et avoir été bien noté en plus des lettres de recommandations et de l'examen d'anglais obligatoire. Pour un artiste, ça ne fonctionne pas : la normalisation (la standardisation) : un artiste normalisé (standard) n'est plus un artiste. Il ne peut y avoir de compétitivité, d'examen ou autres pour le travail d'oeuvres uniques et originales : c'est absurde. Mais devient nécessaire dans un esprit libéral administratif américain qui gouverne l'université. En dix ans, l'administration a pris le pouvoir de décision aux directeurs de départements, des étudiant-es qui rentrent et des étudiant-es qui ne rentrent pas. Déjà pour qu'un-e pauvre puisse faire des études aux Etats-Unis, il fallait qu'il-elle gagne des compétitions sportives et obtienne des récompenses pour le prestige de l'université, sinon sans préavis dehors. L'intransigeance de l'administration montre que la ségrégation se resserre au-delà de la réalité de chacun, réalité qui est niée (pour un idéal standard). Cette administration autoritaire et discriminatoire exerce non pas pour préserver le pays des « cancres étrangers » qui abaisseraient le niveau des universités américaines (5% des étudiants américains aux Etats-Unis s'intéressent à leurs cours, 95% ne désirent que l'obtention du diplôme), mais pour interdire l'accès des étrangers « non conformes » à l'image de l'américain consommateur idiot et obéissant sur le territoire des USA : « si l'étranger ne se conforme pas aux règles exactes des Etats-Unis, c'est qu'il les refuse et s'il les refuse, c'est qu'il a de mauvaises intentions et s'il a de mauvaises intentions, c'est alors un terroriste » (sic) : c'est le prétexte pour sa prise du pouvoir qui lui est laissé. En quoi un artiste est-il dangereux pour une nation autoritaire ? Par sa différence et son individualité. La paranoïa sociale est en nette augmentation aux Etats-Unis. Allons-nous vraiment, petit à petit être absorbés dans ce modèle totalitaire ? Nous le savons, les universités américaines ont été rachetées par le libéralisme (elles sont privées), les étudiants ont été vendus à la concurrence et la censure est pressante toujours présente dans la recherche vendue aux marché libéral. Pour ceux qui sont à l'intérieur, les changements sont perceptibles, mais l'habitude efface les gênes. L'ouverture de cette nation fermée aux étrangers ne s'adresse pas aux talents que l'administration ne sait pas reconnaitre. Cette pratique du pouvoir pour un artiste ne peut être viable : il n'a jamais existé d'art épanoui d'artistes dans aucun régime totalitaire autre que des résistants : contre une standardisation esthétique exécutée par les lâches. En perdant leur indépendance, les universités perdent leur savoir et leurs connaissances : il ne reste que les moyens et les compétences techniques, la vanité d'un enseignement illusoire et quelques talents isolés et bâillonnés. Le désastre médiocratique des universités contrôlées par l'administration au service de l'Etat et des banques à l'idéologie libérale, en fait un protectionnisme totalitaire. [1]

Note
[1] C'est vers 1088 que nait la première université (appellation qui signifie : communauté indépendante) à Bologne (qui se spécialise dans l'enseignement du droit) en Italie. La création de l'université est venu du besoin d'indépendance envers l'autorité ecclésiastique et l'autorité du pouvoir laïque monarchique. L'université accepte tous les étudiants de toutes les conditions sociales. À la fin du XIIe siècle, la direction de l'université de Bologne passe aux étudiants, c'est eux qui choisissent les professeurs, surveillent leur enseignement et versent leurs honoraires. Suivirent la création des universités de : Valence en 1209 en Espagne, Oxford en 1214 en Angleterre, Paris en 1215 (Sorbonne) en France, Naples 1224, Padoue en 1228, Cambridge et Toulouse en 1229 (pendant que le comte de Toulouse publiait des ordonnances contre les hérétiques pour l'Inquisition), Salamanque en 1230, Rome en 1245, Coimbra en 1279, etc. Chaque université avait sa spécialité et les professeurs enseignaient sur une durée limitée (2 à 3 ans), ce qui permettait la circulation des savoirs.

 

1.
Espace de classification d'humains en objets du pouvoir

Sélection, candidature, examen, concours, ne sont qu'organisations de médiocres, de ce qu'ils ne peuvent pas se rendre compte par eux-mêmes : du talent, de la compétence, de la capabilité ; unique à chaque individu. Il leur faut un espace de classification d'humains conditionnés en objets consommables et similarisés (éduqués), malgré leurs différences, pour la compétition guerrière. Trop de différences, interdit toute compétition. Les fonctionnaires de la médiocratie doivent ségrégationner pour discriminer et ressentir son pouvoir. L'idéologie d'une seule place pour plusieurs candidats dont un seul sera élu, est une pratique d'affirmation du pouvoir et de frustration volontaire ; on affirme son pouvoir qu'en frustrant l'autre. Mais si les arts ne sont pas un sport de compétition guerrière, ils ne devraient pas être compromis dans cette mascarade médiocratique de la domination.

 

 

mars 2010
6.
Chacun tient son petit rien

Chacun tient son petit rien, ne lâchera pas ce qui lui revient, même ce qu'il n'a pas ou ce qu'il tente d'avoir, mais n'a pas. C'est le principe du droit à la propriété inculqué, dont l'objet de la propriété n'existe pas, que dans les esprits manipulés et tenus à obéir à leurs « habitudes ». Notre société est constituée comme un grand camp disciplinaire où chacun est éduqué l'un contre l'autre, à être en compétition permanente contre l'autre ; jusqu'à redouter l'autre de sa présence pour qu'il ne lui vole pas sa place, son droit à la propriété qu'il n'a pas. « Diviser pour régner » reste d'actualité et tend même aujourd'hui à être : « semer la discorde pour régner » (qui légitime l'intervention des « forces de l'Ordre »). Le camp disciplinaire que nous avons construit et dans lequel nous vivons est en tout point semblable au modèle de la prison. Seul diffère sa vastitude. Des cellules isolées (maison), des gardiens pour veiller à l'obéissance de la discipline (police) et aucun moyen aisé de s'évader (de sa condition d'esclave). Voici nos villes-prison. Le modèle de la prison nous dit Michel Foucault est moins l'enfermement que l'obéissance à la routine : un dressage permanent à la normalité par l'humiliation de soi. L'humiliation dans nos sociétés hostiles réside dans la figure du « perdant » dans celui qui sera laissé pour compte, abandonné parce qu'il est différent. La peur (sont nos chaînes) pour qui ne veut pas être rejeté ni méprisé, mais qui reste constamment rejeté et méprisé de toute façon. La propriété ne sert qu'à interdire l'accès et de s'organiser pour. De la nation qui identifie et ségrégationne ses usagers « nationalisés » [1], jusqu'au « droits d'auteur » qui violent ses usagers de l'usage de ce que l'auteur croit avoir été l'unique créateur. Chacun veut posséder quelque chose qu'il ne possède pas et ne possédera jamais : l'unicité et l'éternité. Etre « propriétaire » de sa petite maison (cellule) rassure (« tous veulent me voler Ma maison » sic), mais ne soulage pas l'insignifiance de son existence : Ma maison va disparaitre avec moi « seul-e comme un-e con-ne ». Pourquoi chacun tient à son petit rien qu'il ne lâchera pas ? Un petit rien qui ne justifie en rien l'effort qui lui est attribué. Mais une attitude qui développe le « droit » d'interdire à toucher son petit rien. A protéger le règne de la censure et de la discipline, à protéger l'institution du camp disciplinaire. Le camp disciplinaire que nous instituons en permanence par nos attitudes éduquées à la propriété.

Note
[1] « l'idée de ségrégation […] s'appuie sur le slogan “Égaux, mais différents.” On sait que l'idée “d'égalité dans la différence” en fait manifeste toujours un refus de l'égalité. La ségrégation a amené aussitôt la discrimination » Simone de Beauvoir cité par Paul Robert dans son (petit) dictionnaire au mot « ségrégation ».

 

5.
100 000 euros pour une oeuvre, d'artiste ?

La politique du 1% du bâtiment pour une oeuvre d'art a touché la médiathèque de Tulle avec la direction régionale des arts et de la culture qui a commandé le conseil général, le conseil régional et la mairie a organiser une compétition pour élire un artiste qui bénéficie de 100 000 euros pour installer une oeuvre permanente qui s'intègre dans l'architecture de la médiathèque. Sur une centaine d'artistes, 1 est élu-e. Nous avons déjà ailleurs critiqué cette pratique de l'appel d'offres aux artistes, de l'injustice qu'elle génère et de l'incompétence de ceux qui la provoquent [voir infra l'article : « Tentative de compréhension : festival et programmation d'artistes »]. 100 000 euros aujourd'hui est une somme très importante pour un seul artiste, presque insultante envers les autres non retenus qui créent sans moyens. Elle confirme la pratique de la ségrégation et du privilège : c'est-à-dire l'expression du pouvoir politique. Car, le critère du choix imposé par les politiques ne peut-être que le critère de prestige pas celui de la qualité de l'oeuvre : c'est-à-dire un-e artiste assez malin-e pour naviguer et surtout se montrer et séduire le milieu des « artistes inscrits à l'histoire de l'art occidental » déjà élues par l'Institution : le choix est déjà fait en produisant ce qui est attendu. Sans critiques d'art éveillé-es, personne aujourd'hui dans une commission n'a les capacités d'apprécier une oeuvre originale d'artiste : qui peut prétendre connaître une démarche artistique de l'intérieur ? Par contre il est aisé de distinguer une copie d'un travail original même un travail insignifiant, mais vraisemblablement pas pour tout le monde. Tout cela demeure de l'esbroufe animatoire où chacun méprise chacun dans son ambition arriviste, mais où certains quand même rient du grotesque de la situation. Un bain dans l'hypocrisie de la bêtise pour maintenir la médiocratie en place.

Pourquoi l'architecture (les architectes) a-t-elle évincé l'art du bâtiment ? Peut-on concevoir par exemple la chapelle Sixtine sans les peintures de Michel Ange ? Des collaborations qui formaient un tout, aujourd'hui semblent brisées. D'où la nécessité par André Malraux d'une imposition par loi du 1% pour insérer de l'art par décret (par la force) dans l'architecture. Que s’est-il passé pour que les architectes rejettent la collaboration des artistes peintres, sculpteurs et des compositeurs dans l'élaboration des bâtiments pour que Malraux se sente obligé de décréter une loi pour obliger les bâtiments à recevoir de l'art ? Les architectes peuvent-ils me répondre ? ici

L'art et les nouvelles technologies restent une tendance toujours à la mode. Nous savons que les technologies servent une idéologie, celle du progrès. Le progrès est un concept technique et mécanique de construire des machines pour servir les humains et leurs rêves, hors aujourd'hui nous constatons le contraire : les humains sont asservis aux machines. Les utopies des années 50 60 70 sont toutes éteintes et les possibles de l'époque ne le sont plus aujourd'hui : par manque de « disponibilité du possible ». Les nouvelles technologies de l'art exposées aujourd'hui ne servent que le relai publicitaire à pratiquer les technologies de la rentabilité où les « sponsors » ne devraient pas manquer, mais où l'Etat prend le relai. Dans la situation actuelle où « L'artiste se contente, il n'est plus engagé » cela donne des oeuvres insignifiables et surtout une escroquerie d'abord de l'artiste envers lui-même puis de l'artiste envers la communauté commanditaire et ségrégationniste. Tous savent que ça ne marche pas, mais tous le font quand même. Sans doute pour garder la croyance obsolète du progrès de l'humanité à travers la technique et les arts qui aujourd'hui ne fonctionnent plus et où le problème technique est devenu insolvable pas par manque de moyen, mais par manque de volonté de disponibilité de l'intelligence.

 

4.
Que nous reste-t-il, à nous, artistes ?

« L'artiste aujourd'hui se contente, il n'est plus engagé » nous dit l'artiste Dorothée Sadowski dont ce constat désespérant la démotive de continuer à peindre dans ce contexte d'agonie de la pensée et de la conscience artistique occidentale. La motivation d'exister comme individu unique et remarquable est anéantie et même est dangereux. Révéler le malaise, expose à l'agression. Le règne de la conformité détruit toute originalité et permet l'existence massive de l'insignifiance jusqu'à sa sublimation. Nous sommes devenus des machines obéissantes appréciant le fade et le médiocre. Nous avons perdu nos motivations personnelles de vivre, l'amplitude existentielle. « La standardisation de la création » a détruit la création artistique, l'originalité et l'individualisme sont annihilés pour un divertissement de pacotille généralisé. Les arts sont devenus une animation standardisée. Comment dans ce contexte de mort, vivre et résister de sa création, de sa différence ? Aujourd'hui je me retrouve dans « le degré zéro du possible social », anéanti quant aux moyens de pouvoir créer et réduit à ne plus créer : je ne peux plus rien faire, ni projeter aucune création exceptionnelle sans être ignoré. Le corps social a eu raison de ma personnalité artistique dérangeante à me réduire au silence, à ce que je ne fasse plus rien ni de vagues ni de remous, à ce que je me taise complètement. Ici à Toulouse je suis le seul artiste à hurler un « non » de désespoir, le seul artiste-résistant public à avoir été bâillonné par l'indifférence. Le seul à s'insurger contre les pouvoirs culturels politiques dominants jusqu'à être le seul à mettre en procès une salle publique subventionnée qui abuse de son pouvoir dominant à dénigrer tout le processus du travail artistique de création. Il n'y a autour de moi que des « acteurs culturels » qui agissent sans le savoir à la destruction des arts. La conscience essentielle de chacun semble avoir disparu au profit de débats d'intendances et de subventions. Chacun semble s'être réfugié dans une inconscience volontaire pour ne pas être le témoin du désastre culturel, et s'anesthésier de la constatation douloureuse de la ruine de la création artistique.

Que nous reste-t-il à nous artistes, isolés, rendus sans moyen, ignorés, même détestés à chacune de nos rares apparitions de montrer sa création ? Il nous reste à nous étonner soi-même afin que notre flamme créatrice ne s'éteigne pas, pour que notre sens de vivre ne s'éteigne pas, malgré le rejet général de tous. Que notre motivation ne s'éteigne pas. Dans notre isolation extrême, nous devons nous préserver de la bêtise destructrice : tels des rescapés, nous devons survivre au désastre pour témoigner aux nouvelles générations d'autres possibles pour la vie humaine. D'autres possibles non hégémoniques où chacun-e peut s'épanouir individuellement dans son originalité sans se sentir en danger permanent comme aujourd'hui. Nous artistes-résistants, il ne nous reste que le pouvoir de s'étonner soi-même pour que le sens de l'humanité puisse nous survivre à des jours meilleurs. Seul-e, isolé-e, pour ne pas mourir : il faut continuer à s'étonner soi-même pour étonner les autres quand ils se seront tous réveillés.

 

3.
Education du racisme à l'école française 1

La propagande gouvernementale s'attaque directement à nos enfants. Dans les classes « préparatoires » de 6 à 11 ans, on apprend dans les livres de classe à distinguer un Français d'un étranger (à colorier), une personne qui travaille d'un oisif : chômeurs, étudiants, retraités (à colorier). Cette nation a-t-elle l'ambition de naturaliser un état raciste et discriminatoire ? Et pour quelle raison ? Est-il si agréable de vivre dans un sentiment de haine et d'hostilité ?

 

2.
Tentative de compréhension : festival et programmation d'artistes

L'état de l'abondance de milliers de demandes pour un festival de quelques jours est une situation qui interpelle. Des milliers de propositions d'artistes qui désirent montrer leurs travaux démontrent qu'il n'existe plus de figures majeures de l'art d'aujourd'hui comme par le passé, mais quelque chose de dilué par manque de médiatisation du travail pour qu'il soit reconnaissable et en vivre. Ou, que ces figures ne se reconnaissent plus. Les donnes de l'histoire de l'art changent. Mais les milliers de demandes sont-elles toutes valables ? Selon quel critère de valeur ? Comment est jugée la valeur d'une oeuvre aujourd'hui ?

Voici un paradoxe : sélectionner des personnes est une forme d'autorité dans le choix qui se réalise et qui reste une forme de ségrégation alors que le festival est une forme de rassemblement. Les artistes sont sélectionnés le public non : au contraire. La sélection, le critère de sélection, l'examen sont, la manifestation du pouvoir disciplinaire nous dit, Michel Foucault. Ce pouvoir disciplinaire aujourd'hui s'exprime dans la cordialité. Une aptitude, un talent n'ont pas besoin de jugement mis en scène. Ils sont simplement désirés et choisis par les mélomanes. Le choix n'est pas la sélection. Le jugement-mis-en-scène n'existe que pour l'expression de l'autorité qui est l'expression de la terreur. La terreur règne dans la dévalorisation. La terreur s'exprime pour les candidats « non retenus » : les laissés pour compte : les « victimes du système », objets de la terreur. L'autorité de la terreur même cordiale même conviviale est exprimée par l'inaptitude de ceux qui en usent. D'où la mise en scène pour s'impressionner et impressionner le candidat examiné : des milliers de candidats et peu d'élus. Le bon sens n'a pas besoin d'impressionner. La mise en scène de l'autorité cache l'incompétence de l'autorité dont les choix restent fondamentalement aléatoires et intéressés. Dans ce cas, la valeur du travail artistique devient inutile à ce type de festival et par extension à cette société ou, le travail artistique devient imperceptible, car noyé dans l'abondance : il est devenu sans intérêt dans l'abondance de l'insignifiance. Il ne suffit que de manifester sa candidature pour être artiste ? Quel est alors l'intérêt d'être un artiste aujourd'hui si son travail est impercevable, voire insignifiable ? La justification de la sélection dans l'abondance : « on ne peut pas satisfaire tout le monde », est un critère d'administration paresseuse qui ne peut se justifier dans cette nouvelle donne, mais est aussi l'expression d'un pouvoir constitué autoritaire. Dans ce cas, la forme festival n'est plus adaptée à cette demande abondante. Il faut trouver d'autres formes de médiatisation. Mais cette abondance est-elle réelle, avec des talents identifiés ou bien est-ce chacun qui tente sa chance de se montrer, sans travail original, mais dans la tendance, pour justifier l'autorité factice du festival où son succès importe plus que celui des artistes conviés ? La valeur d'un festival se mesure-t-elle aujourd'hui par le nombre de ses courtisans ?

Un appel à candidature pour un festival confirme une inconnaissance des candidats souhaités, un manque de culture ou le désir d'élargir sa palette de connaissances aux candidats inconnus (dans la passivité souveraine. Qui chasse : le festival ou l'artiste ?). Dans les deux cas, si le festival ne peut inviter tous les candidats sollicités c'est qu'il pose des conditions : c'est-à-dire des critères de sélection et donc de ségrégation entre les candidats retenus et ceux non retenus. C'est un acte qui construit une autorité sur l'expression du pouvoir ségrégationniste : « toi tu rentres et toi tu ne rentres pas » (sic). Est-ce là l'expression de la festivité ? Le festival qui affirme son pouvoir en provoquant la frustration ? Si le festival n'est plus une fête (une dépense libre de temps), il devient un évènement commercial et publicitaire aux enjeux d'intérêts politiques et/ou financiers même claniques et surtout égotiques. Il est dans ce cas délaissé par les artistes et envahi par les animations. Et dans ces conditions, le festival n'est plus un festival, mais un support pour annonceurs dont le contenu importe moins que l'autorité de celui-ci. Voici aujourd'hui le prix de la médiatisation des oeuvres d'art devenue impossible. Et celles-ci disparaissent par l'expression égotique de la majorité des festivals qui agissent pour le règne de la médiocratie.

 

1.
Politique de la confusion volontaire I

Le concept de « terroriste » sert aux gouvernements de justification à ses agissements hors la loi. La notion de terroriste est une justification idéale, car elle est approuvée consensuellement par la population sans consultation : « c'est normal quand la société est en danger ». La population refuse le fait de se sentir en danger, et toute action (mesures) contre ce danger n'est à priori qu'approuvée par les électeurs (population non majoritaire). Même si l'inexistence du « terroriste » est prouvée, la croyance l'emporte pour que des individus ne deviennent pas les futurs ennemis de l'Etat « on ne sait jamais » (sic) : des criminels, c'est-à-dire des terroristes. Des symboles du chaos et du désordre : « l'Enfer invivable pour tout citoyen civilisé catholique éduqué dans la paix (du paradis) » (sic).

Créer des ennemis imaginaires est nécessaire à justifier la guerre. Sans ennemi pas de guerre, pas de jeu possible. Créer des ennemis imaginaires est nécessaire à justifier les dépenses de sommes indécentes de ses contribuables. L'argent des contribuables est dépensé majoritairement dans la guerre : et principalement dans l'information et l'armement et moins dans la solde du soldat (troufion de base) et encore moins dans la base nécessaire à vivre de l'humain : l'accès à sa nourriture et avoir un chez-soi par le partage des richesses est négligée par la politique du pouvoir.

Prendre le pouvoir politique est un acte de terreur, et ceux qui votent en faveur de cette prise de pouvoir sont les lâches de cette société : ceux qui ont besoin de protection, car ils trompent la communauté pour se placer du côté des terroristes institutionnalisés au pouvoir. Le droit de vote n'est pas une faveur à la libre expression, mais une autorisation de soutien à la terreur : au terrorisme institutionnel du pouvoir [1].

Peu d'humains désirent la guerre, car chacun sait les souffrances endurées. La résolution d'un conflit ne passe pas par la guerre qui l'entretient, mais par l'entente de ses belligérants. Un conflit global ne concerne en rien la vie locale : il impose sa misère. Les dirigeants des nations sont les générateurs de guerres qui ne concernent en rien ses habitants, même les idiots qui acclament l'autorité.

Le langage qui embrouille le but discuté par des euphémismes d'euphémismes, etc. permet aux politiques au pouvoir de prendre du temps dans le débat. Les confusions demandent à être élucidées, et cela demande plus de temps à comprendre qu'une énonciation claire et comprise dans l'immédiat. La décision est remise à plus tard par le débat corrompu, pendant que la décision s'exécute : malgré les oppositions du bon sens.

Comment résister contre cette vague médiocratique qui submerge tout ?

 

Note
[1] Depuis le XVIIIe siècle nous savons grâce à Condorcet que le vote est paradoxal. Le phénomène est nommé « effet Condorcet » ou « paradoxe du vote ». Le paradoxe du vote « consiste en la formation d'une réponse collective contradictoire à partir de réponses individuelles cohérentes » (Bernard Valade). Le paradoxe du vote vient de la relation transitive (si A aime B et B aime C alors A aime C) qui ne se vérifie pas pour l'individu dans la société. Les choix collectifs ne sont pas transitifs : une assemblée peut dans un vote préférer A à B, B à C et – c'est là le paradoxe – C à A. Les préférences de l'individu ne sont pas les préférences de la société. Et les résultats du vote sont faussés par cette transition impossible, et, de constater qu' « un système électoral où la majorité l'emporte toujours est impossible ». Kenneth Joseph Arrow parvient à la conclusion qu'un système d'élection peut conduire à des résultats très différents même si les préférences individuelles restent identiques. Le choix qualitatif ne se retrouve pas dans le résultat numérique. « Le paradoxe a d'autant plus de chances de se produire qu'est plus élevé le nombre d'électeurs et de candidats » (Nicholas Falletta). « L’élection est une manière de reproduire et de perpétuer la domination d'élites sociales » (Christophe Voilliot) en dépit des électeurs croyant à un système équitable de choix. En quoi cela sert-il le public de jouer la direction d'un pays avec des élites déjà en place ? Selon le paradoxe, la personne élue n'est jamais la personne préférée des individus votant. Le système électoral n'est pas un système équitable pour une politique communautaire des individus dans la société. Le vote n'offre aucune solution ordinale à la volonté d'élire à l'équité. Le système électoral est un leurre politique qui maintient les élites déjà en place au pouvoir. Qui ne le savait pas ?

 

février 2010
2.
Le Service Public ou la disparition progressive de l'entraide ?

Les services publics principaux privés et privatisés en France :
01. l'eau : gratuite : sa gestion rachetée aux communes par la Générale des Eaux devenue Véolia et la Lyonnaise des Eaux : entreprises privées.
02. la santé : la Sécurité Sociale est un service public géré par une entreprise privée la CPAM en instance d'absorption par les assureurs privés.
03. les ordures : sa gestion rachetée aux communes par la Générale des Eaux devenue Véolia : entreprise privée.
04. l'énergie électrique : EDF (Électricité de France) privatisée : parts vendues aux petits porteurs (sauf les centrales nucléaires).
05. l'énergie gaz : GDF (Gaz de France) privatisé : parts vendues aux petits porteurs.
06. énergie pétrole : Total, Elf compagnies françaises d'économie mixte : mi-public mi-privé [1].
07. communication : PTT (Postes, Télégraphes, Téléphones) devenues La Poste : privatisée (c'est adjointe être un service bancaire).
08. communication : PTT (Postes, Télégraphes, Téléphones) devenues France Telecom devenu Orange : privatisé.
09. transport terrestre : SNCF (Société Nationale des Chemins de fer Français) : privatisée.
10. transport souterrain : RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens) semi-privatisée.
11. transport aérien : national Air Inter : absorbé, international Air France : privatisé.
12. média : télévision : première chaîne devenue TF1 : privatisé, vendu à une seule entreprise : Bouygues.

Services publics principaux non encore privatisés et en instance de privatisation :
01. Service de santé : les hôpitaux, la Sécurité Sociale est un service public géré par une entreprise privée la CPAM en instance d'absorption par les assureurs privés.
02. Services sociaux : la Caisse d'Allocation Familiale (charité nationale aux familles et personnes démunies en dessous du seuil de pauvreté).
03. Service d'enseignement : l'école et les universités : débordées par les frais de fonctionnements et pénétrées par les compagnies privées (éditions, assurances, publicité, alimentation, etc.). Aucune indépendance des écoles : l'académie (circonscription de l'enseignement créée en 1808) veille avec son programme et ses inspecteurs. Indépendance difficile des universités dues au financement de l'État assimilé au pouvoir du gouvernement qui ordonne l'obéissance.
04. Service de financement public : les ministères (du latin ministerium « fonction de serviteur »), mais les ministères ne demeurent une source de privilèges que pour certains élus.
05. Services de secours : les sapeurs-pompiers (fonctionnaires au statut particulier sous l'autorité du préfet ou du maire). Les unités militaires de la sécurité civile qui dépendent de l'armée. Le SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente) attaché aux services des urgences des hôpitaux.
06. Services de savoir : les bibliothèques et médiathèques publiques.
07. Service d'information radio : ORTF devenu Radio France (France Inter, Musique, Culture, etc.) un service de divertissement au poids public du marché par l'indice d'écoute.
08. Service d'information télévision : Antenne 2, FR3, TV5, la Cinq, Arte : fonds publics (redevance TV) et privés (publicité) sont devenues des services de divertissements soumis comme les chaînes privées à l'audimat : la vente du temps d'antenne au maximum de spectateurs.

Si aujourd'hui, il peut encore exister un « Service Public », c'est uniquement grâce aux désobéissances de ses fonctionnaires. Les lois de l'Administration ne sont pas pour que le public se serve, mais pour que le public la serve. C'est le public qui alimente l'Administration. Sans public il n'y aurait pas d'Administration possible. Le « Service Public » est un système de partage qui est maintenu par les fonctionnaires rebelles qui désobéissent aux procédures mécanisées des lois de l'Administration et s'intéressent au cas par cas du citoyen public en difficulté dans la communauté et s'interposent face aux abus de l'autorité. Être attentif au cas particulier (il n'existe que des cas particuliers) par un fonctionnaire demande un supplément de travail. Ce supplément de travail qu'il soit ou non accompli n'est pas rémunéré. Pour que le Service Public existe, il faut que le fonctionnaire soit motivé à réaliser un travail supplémentaire non rémunéré. La procédure mécanisée administrative reporte et classe le problème, mais ne le résout pas. Il n'y a que l'intervention humaine avec la volonté de comprendre qui puisse résoudre un problème : un cas particulier. C'est pourquoi un service public privatisé ne peut plus être le Service Public puisque la société privée doit rendre des bénéfices à ses investisseurs (généralement des vieux : des petits porteurs qui achètent des parts pour une retraite paisible) : les salariés du service privatisé ne peuvent et ne veulent plus donner de leur temps de travail, non payé pour résoudre un problème particulier. Leur temps est mal payé et ils ne peuvent et ne veulent pas le perdre. Le contact entre le fonctionnaire et le public est rompu. Et les fonctionnaires deviennent remplaçables par des machines grâce au particulier effacé. La présence humaine disparaît petit à petit du service public privatisé pour laisser place à un paysage urbain mécanisé. La suppression des postes salariés est la conséquence logique d'une entreprise qui produit des bénéfices à ses investisseurs : le travail automatique est préféré au travail humain. La transformation du salariat en machine (automation) réduit le contrôle du travail à un problème technique. Les « problèmes sociaux » eux, sont retirés des cahiers des charges de l'entreprise mécanisée. Mais pourquoi privatiser ou dénationaliser un service public ? Privatiser c'est vendre une entreprise publique sans l'accord public et encaisser le bénéfice de cette vente. C'est un gain financier éphémère et une déresponsabilisation du gouvernement dans la gestion du Service Public : du travail en moins pour ceux qui gouvernent. Privatiser, c'est annihiler l'esprit de service pour celui de bénéfice, c'est l'entreprise égoïste d'une propriété privée contre la solidarité du service pour tous, du soutient mutuel, du secours.

La police n'est pas un service public, mais un service du gouvernement : les garants de l'autorité par la force physique armée contre les débordements et les désobéissances publics. C'est un service de répression du pouvoir plus que de protection des citoyens. L'armée pareille n'est pas un service public, mais un service du gouvernement : les garants de l'autorité nationale contre les ennemis de la nation. Dans ce sens, l'armée perd son sens, car aujourd'hui pour qu'il y est ennemi, il faut le fabriquer : à coups de ventes d'armes. L'ennemi s'achète tout comme la paix (de ce que vend la guerre, de ce que la guerre fait vendre).

Le financement public des arts, comme beaucoup d'artistes ne l'ont pas cru, n'a jamais existé. L'État n'utilise pas l'argent public pour financer le travail des artistes, mais pour financer un idéal politique du loisir, autrement dit, du divertissement soutenant la propagande idéologique du gouvernement. Une diversion de la vérité. Le ministère de la Culture a été créé pour cela. Une mise en scène spectaculaire de l'idéologie gouvernementale du mensonge : ce ministère aurait pu se nommer ministère du Spectacle (« le monopole de l'apparence » nous dit Guy Debord) pour masquer la vérité. Le ministère de la Culture n'est pas un Service Public, mais comme pour la police (ministère de l'Intérieur) un service du gouvernement.

Pour rétablir un Service Public, il faut des fonctionnaires rebelles à l'égoïsme, à l'automation et à l'absurdité de l'autorité avec une idéologie de servir et non de profit. De servir le public et non de profiter du public. Pour rétablir un Service Public, il faut abolir la hiérarchie (qui surveille et punit) pour des concertations et des ententes. Il faut abolir le « plan de carrière » au profit de la passion pour son métier. Pour rétablir un Service Public, il faut partager les richesses en abolissant les privilèges des gouvernants. Puis abolir les gouvernants eux-mêmes et établir la souveraineté du citoyen. Mais dans de « mauvaises mains » le Service public est une arme redoutable de répression. Il se conforme à l'usage idéologique du gouvernement qui penche vers l'égoïsme (propriété) ou la générosité (partage). Dans les deux cas le Service Public ne peut être rendu qu'au public.

 

Note
[1] Il existe une tradition spécifiquement française d'économie mixte, mi-publique, mi-privée, où le dialogue entre les représentants des intérêts économiques et sociaux et l'État était permanent. « En avril 1991, date à laquelle un décret du gouvernement de Michel Rocard autorise les entreprises publiques à ouvrir leur capital à hauteur de 49,9 % à des actionnaires privés. Trois opérations vont alors s'enchaîner en quelques mois, touchant le Crédit local de France en décembre 1991 (20 % du capital), Elf Aquitaine en mars 1992 (2,3 % du capital) et Total en juin 1992, entreprise dans laquelle la part directe de l'État passe de 33,9 à 15 %, rapportant 9 milliards de francs au Trésor public. » Philippe Denoix. « Le programme de 1993 avait prévu le passage au secteur privé de vingt-sept Services publics. Sur ce total, treize sociétés purent être privatisées. Parmi les plus importantes figuraient Saint-Gobain, la Compagnie générale d'électricité (future Alcatel-Alsthom), la Société générale, Paribas, Suez, le Crédit commercial de France, Havas et Matra, auxquels devait s'ajouter T.F.1. Les actions de ces sociétés furent vendues en Bourse par une série d'offres publiques de vente, dont le produit encaissé par l'État atteignit 73 milliards de francs. » P.D. L'État a encaissé, sur cinq ans (de 1993 à 1998), environ 300 milliards de francs (50 milliards d'euros) en recettes des privatisations, selon l'estimation du gouvernement, donc : certainement plus. 

 

1.
L'insignifiance derrière la philosophie contemporaine

Nous sommes étonnés de constater que le philosophe Jacques Rancière s'attarde à des thèmes pas vraiment utiles pour la communauté concernée ou qui n'alimentent pas la situation actuelle de crise, de médiocratie, ou de politique culturelle autoritaire. « Le partage du sensible, esthétique et politique » est un exemple de sujet dont les personnes concernées ne le sont pas : surtout ceux agissants dans le domaine de l'art et de la politique. Soit c'est un texte hypocrite : chacun sait que la politique ne partage jamais et surtout pas avec l'art : les politiciens veulent le pouvoir sur les autres et les artistes le pouvoir sur leurs oeuvres : le contraire de la même chose où chacun est positionné en ennemie de l'autre : l'artiste redoute autant le politicien qui redoute l'artiste. Soit c'est un texte condescendant qui écrit pour ne rien dire (abusant de sa notoriété pour un parterre d'admirateurs /trices) et qui caresse l'approbation et la présence du philosophe dans la politique culturelle médiocratique. Recevoir sa subvention et son temps de présence « d'antenne » qui entretient sa gloriole intellectuelle. Mais dans les deux cas, le philosophe soutient la déchéance des arts provoqués par une politique autoritaire de l'Etat financier. Et nous en sommes profondément désolés, surtout après avoir lu son ouvrage « le Maître ignorant » (1987) où il développe que le savoir ne réside pas dans l'accumulation de celui-ci. Le partage du sensible ne peut se faire que de concert, sans marque de clan : sans ennemi. Où le politique et l'artiste deviennent des humains débarrassés de leurs personnages à fonction sociale : ce qui demeure impossible puisque leurs rôles sociaux disparaitraient et dans ce cas ne pourraient pas produire du sensible identifié même identifiable. Politique et arts restent incompatibles dans un système social de domination. Jacques Rancière serait-il devenu le philosophe contemporain de l'insignifiance ? Avec l'inconscience en plus de vouloir l'expliquer : expliquer la justification de la perte du sens par des textes illisibles dont se détache toute curiosité et l'intérêt du lecteur concerné. « La métamorphose des Muses » (sonic process 2002) va dans le même sens : une commande que personne ne lira jusqu'au bout et qui n'alimente rien, juste « le monopole de l'apparence » que dénonçait Guy Debord sur le spectacle social de la consommation. Constatons que les textes de et sur l'art sont infectés par l'insignifiance, sans doute pour une nouvelle expression : « l'art de l'insignifiance » qui envahit les marchés. Et dont le philosophe Jacques Rancière se fait malgré lui l'un des chefs de file ?

 

 

janvier 2010
3.
Sécurité Sociale et ségrégation 1

Je reçois ce mois de janvier une missive de la Sécurité Sociale me demandant de prouver ma « résidence stable et effective en France » en « attestant du caractère permanent de la résidence ou du séjour d'une durée supérieure à six mois » sous peine de perdre mes droits. Voici un ordre qui va expulser tous les pauvres sans domicile des droits à la santé en France. Cette missive anonyme de la Sécurité Sociale est comme une « assignation à résidence » des citoyens français ordonné par l'Etat et contrôlé par la Sécurité Sociale. Chacun sait que pour retrouver n'importe qui, l'administration la plus compétente est la Sécurité Sociale (les huissiers le savent bien). C'est elle qui détient toutes les informations attribuées à chaque Français à sa naissance ou à sa naturalisation : le numéro de Sécurité Sociale est là pour le prouver. C'est elle aussi qui voit que chaque Français ou étranger travaille ou ne travaille pas, où il réside ou ne réside pas. La Sécurité Sociale est l'oeil de l'Etat sur chacun des Français. Mais pour une sécurité sociale : l'exclusion se dévoile et ses premières victimes sont ceux désignés comme « vagabonds ». Et ensuite, ceux désignés comme qui ? La demande de preuve de « résidence stable et effective en France » par « la présentation de son avis d'imposition » prouve que le gouvernement par des voies détournées a endettés ses citoyens et qu'il veut plus d'argent et faire un coup double : renforcer l'exclusion (se débarrasser des populations françaises insolvables, mais où et comment ?) et coincer les pauvres qui « oublient » de payer les impôts. Voici des abus médiocratiques du pouvoir contre les citoyens, et chacun sait que l'exclusion n'est qu'un leurre pour légitimer un gouvernement.

 

2.
Prévention pour Cultiver la peur, mais pourquoi ?

Chaque mois avec mon relevé de compte, ma banque, ma compagnie de téléphone, mon assurance, etc., m'envoient un dépliant d'information sur des sujets estimés d'intérêt pour la communauté, je suppose. Ce mois-ci, je reçois l'information « Surfez en toute sécurité sur Internet » et « sécurité renforcée sur www.mabanque.fr » dont voici les recommandations émises par la compagnie privée, mais rapportées des recommandations du gouvernement français dont l'adresse est indiquée à la fin :

« RAPPEL : quelques règles simples et efficaces
1) Modifiez régulièrement votre code confidentiel et les signatures protégeant vos accès à vos opérations (ordres de virement et de placement).
2) Protégez votre ordinateur avec un antivirus à jour, un pare-feu et des mises à jour régulières de votre système d'exploitation.
3) A chaque connexion sur www.mabanque.fr, consultez les messages envoyés pour chaque ajout ou modification d'un bénéficiaire de virement.
4) Vérifiez à quel site vous avez affaire. Saisissez vous-même directement l'adresse d'un site grâce à votre navigateur web ou cliquez sur des liens sûrs mis en favoris. Ainsi, ne vous connectez jamais à www.mabanque.fr à partir d'un lien reçu par courrier électronique.
5) Retrouvez les bons réflexes à acquérir sur le web en consultant www.surfez-intelligent.gouv.fr »

(avec la photo d'une femme heureuse habillée de blanc propre qui sourit de toutes ses dents blanches, assise pieds nus par terre devant et pas sur son canapé (il fait chaud : elle n'est pas pauvre), avec son ordinateur portable sans fil à ses pieds (en dévotion) dans le ton de l'ameublement et ouvert (l'objet de consommation jetable qu'elle fait fonctionner avec le sourire) sachant que les machines ne fonctionnent jamais comme il faut et que ça agace plus que ça ne remplit de joie.)

  La première réflexion qui vient à l'esprit est : mais protéger quoi et se protéger de quoi ? S'il faut se protéger, c'est qu'il existe une hostilité : quelqu'un qui veut me nuire personnellement. Mais ai-je des ennemis identifiables qui aient le pouvoir de manipuler ma connexion Internet ? A part les services de surveillance attachés au gouvernement, je ne vois personne d'autre qui a le pouvoir de s'introduire dans mon ordinateur volontairement pour me nuire personnellement.
  En fait, ce type de message est : un générateur d'occupations de l'esprit, une stratégie d'accaparer votre esprit : « régulièrement modifiez votre code confidentiel », « vérifiez à quel site vous avez affaire », et une incertitude quant au bon fonctionnement du programme sur le réseau du producteur qui se cache derrière l'hostilité d'ennemis inconnus. Et surtout : de la publicité masquée en prévention.
  La période de la diffusion des virus informatiques par de jeunes programmeurs PC pour tester leurs aptitudes est révolue. Il n'y a plus de virus informatiques dans les machines ni dans le réseau. Par contre, il existe une grande quantité de « malwares » : des petits programmes malveillants qui s'introduisent dans votre système pour vous obliger à acheter les produits des mêmes émetteurs de « malwares ». Généralement les programmes détruits. Si c'est le cas, c'est que vous avez surfé les sites commerciaux agressifs.
  J'ai testé les cinq programmes antivirus les plus utilisés sous Windows en faisant « scanner » les disques durs de mon ordinateur par ces cinq antivirus à la suite. Le résultat est qu'aucune détection de virus ne se recoupe : chaque antivirus a « trouvé » ses propres virus dans différentes applications. Un antivirus aujourd'hui ne sert plus à rien qu'à ralentir son ordinateur. Un part-feu bien conçu par contre permet de voir ce qui rentre et ce qui sort de son ordinateur connecté sur Internet. Il existe des parts-feu « freewares » gratuits qui font bien le travail. A l'usage c'est un peu agaçant, car une fenêtre de commande apparait à chaque intrusion.
  Mais que font ces « malwares » ? Peuvent-ils détruire mon ordinateur ? Non. Peuvent-ils détruire le système d'exploitation ? Non. Peuvent-ils me voler ou détruire mes fichiers sur mon disque dur ? Non. Alors, de quoi parle-t-on ? De perte de temps, de désagréments avec les applications et le système d'exploitation Windows "infectés", cibles de ces « malwares » : dans ce cas ils faut les jeter parfois formater le disque puis les réinstaller. Les systèmes d'exploitation Macintosh et Linux semblent être dispensés de ces désagréments. Ce qui est vrai pour Linux est faux pour Mac où son System X est la propriété à 60% et est conçu à l'image de Microsoft, mais les désagréments ne se voient pas contrairement à un système comme XP. Le seul système d'exploitation indépendant et gratuit est Linux : c'est vrai que ce système d'exploitation n'a aucun intérêt d'être attaqué par des « malwares » puisque tout est gratuit et tout est visible. Si Linux n'est pas utilisé pour surfer Internet, c'est que l'utilisateur ne veut rien connaître au réseau informatique.
  Quant aux paiements sur Internet, c'est une autorisation de mouvement et en aucun cas un paiement pour un produit. Le paiement se fait plus tard entre sa banque et l'organisme payé. L'argent ne circule pas sur Internet seulement les chiffres et une erreur de chiffre est toujours possible, mais pas de paiement. Quand on n’a rien à cacher, pas besoin de programmes sécurisés. Ça fait 13 ans que j'ai le même mot de passe à cinq chiffres.
  Donc à quoi sert cette prévention inutile ? Si les risques n'existent pas ? De la publicité masquée en bienveillance malveillante. Cette prévention sert à maintenir la clientèle dans le sentiment d'insécurité pour qu'elle achète et occupe son esprit en continuité à ce qui n'est pas de soi. Le temps d'occupation d'esprit se vend et s'achète. « Des ennemis inexistants qui en veulent à votre vie » est le classique pour tenir les populations dans la terreur, prête à obéir et à payer (se soulager). Le sentiment d'insécurité sert à construire les dictatures autoritaires politiques ou commerciales masquées d'un sourire de bonheur pour exploiter les populations prêtent à se soumettre naturellement. C'est l'entretient de la médiocratie. Mais ça, nous le savons tous déjà. [1]

Note
[1] voir Internet, quel est ton intérêt ?

 

1.
Le procès des « curators » ou les nouveaux commissaires d'expositions

Curateur, trice : Personne qui est désignée par le juge des tutelles pour assister une personne majeure incapable (le Robert) et en anglais un pasteur ou le gardien d'un mineur (Oxford English Dictionary). Donc les « curators » d'aujourd'hui (les nouveaux commissaires d'expositions) sont les assistants des artistes incapables ? Ils sont devenus actifs, mais ne sont plus les gardiens de musée ou de collection (Oxford English Dictionary). Il me semblait bien qu'il y avait un problème, visitant les expositions d'art contemporain aujourd'hui. Il existe certainement aussi parmi ces « curators » le désir de ne pas guérir (« curator » vient de « to cure » guérir en anglais) en exposant plus leur ego que des oeuvres d'art qui communiquent du sens. Ce sont eux qui font les pages de presse pas les artistes. Le curator d'aujourd'hui fait de l'egoration [1] pour le prestige national (des nations qui financent) en « oubliant trop souvent » de rémunérer les artistes incapables qu'ils ont choisis volontairement. La nationalisation de l'art a permis de rendre l'artiste anonyme et insignifiant, devenu un élément décoratif pour le prestige national de l'exposition. La guerre des nations passe aussi par la confrontation d'expositions d'art contemporain, mais en fait décontemporanéisé même désubstancialisé : qui ne veut rien dire que de banaliser des notions à peine comprises dans une pratique plastique industrielle automatisée. Des artistes majeurs incapables qui ont besoin de curateurs pour s'exposer soutiennent et renforcent la médiocrité de ces expositions. Mais personne ne veut se retirer depuis 30 ans. Sans honte, la médiocrité de ces expositions est « valorisée » [2] à coups de grands tapages médiatiques exposant la médiocratie des nations autoritaires et totalitaires. Au nom des nations, l'art des artistes capables est dissimulé.

Comment les « curators » ont-ils usurpé le pouvoir ?
Grâce aux artistes majeurs incapables qui sont beaucoup plus nombreux que les capables. A cause des expositions « thématiques » qui ont volés le sujet des artistes : leurs démarches artistiques. Les artistes capables se sont planqués, ils ont eux peur de la masse incapable. Sans forte personnalité, ces artistes incapables ont délégué le pouvoir de l'artiste au commissaire d'exposition. Le commissaire d'exposition s'est approprié le rôle, de mettre en scène l'insignifiance, mais de façon spectaculaire. Société de spectacle (dénoncé par Guy Debord) oblige. Il n'y a que le spectaculaire qui puisse « sauver » l'apparence, de masquer une volonté de destruction des arts, de masquer les médiocrités, en imposant des thèmes à respecter, mais uniquement pour les ignorants. Les visiteurs sont tenus dans l'ignorance et impressionnés par des textes de présentation qu'ils ne comprennent pas. En effet, l'insignifiance est incompréhensible.

Notes
[1] egoration : mise en scène spectaculaire ou décorative de soi pour être adoré par les autres, motivé par sa frustration. Une adoration décorative.
[2] je pense aux « belles photos » sur papier glacé des magazines d'art. Chacun sait que la photo n'est pas l'oeuvre, mais qu'une mise en scène de celle-ci dans l'esthétique du magazine. L'esthétique du magazine vole l'esthétique de l'oeuvre pour mettre celle-ci au niveau d'une illustration décorative.

 

 

décembre 2009
1.
Médiocratie des arts plastiques

Les arts plastiques. Biennale de Lyon 2009. Niveau général très bas. Comme celui d'étudiants copiant approximativement les intentions des artistes du passé aux fortes personnalités dont eux-mêmes sont dépourvus. Ce qui est montré génère un désintérêt pour cause d'usage généralisé de la banalité. Une décoration de la banalité. C'est une affirmation du désoeuvrement des objets d'art. L'installation publique de son égo standardisé a remplacé l'exposition de l'oeuvre, d'une intention de compréhension de l'existence. Tiens, on constate aussi, l'entrée des pays du tiers monde (artistes des pays « pauvres ») dans la ronde médiocratique de l'art contemporain occidental d'aujourd'hui. Comment ces cultures non occidentales peuvent-elles accepter d'intégrer la médiocratie occidentale ? L'art contemporain officialisé n'a rien à dire, que de celui d'obéir aux critères de sélection de la médiocrité. Nous sommes affligés devant ces « artistes » courbant le dos à l'autorité politique et économique qui n'ont rien à dire que se montrer eux-mêmes banalisés. Les politiques culturelles se sont emparées des arts pour les détruire. La Biennale de Lyon est l'un des témoins de cette destruction volontaire de l'art.

 

2.
Bâtiments insalubres : « bon pour les artistes » et l'image politique

La friche de Lyon est un lieu dévasté destiné aux artistes [1]. Avec l'artiste Nataly Nato nous nous sommes retrouvés enfermés dans l'allée centrale de la friche. Pas moyen de retourner dans les bureaux dont l'accès est fermé à clef et pas moyen de sortir, la grande grille étant fermée à clef aussi. Clefs que nous n'avions pas. Après un certain temps d'attente, un jeune homme à vélo nous proposa de nous ouvrir. En le remerciant, je lui posais la question : pourquoi et en quoi est-ce nécessaire de fermer ce lieu dévasté de la friche, n'est-ce pas contradictoire ? (Des espaces privés peut-être, mais toute la friche ?). Le jeune homme justifia la fermeture de la friche et sa propriété (certains ont les clefs d'autres pas) par le fait que « des jeunes » tagueurs [2] venaient taguer les murs de la friche en y laissant leurs bombes de peinture et leurs cannettes de bière trainer. Ca fait sale et les « résidents » de la friche ont décidé de fermer la friche entièrement. D'autant plus que de temps en temps des « officiels » viennent visiter la Friche de Lyon. Ils ne pouvaient pas ramasser à chaque fois les « ordures » des tagueurs. Ils ont donc fermé la Friche de Lyon, un bâtiment malsain pour la santé qui sert de dépotoir aux « artistes résidents propriétaires ». J'ai eu envie de lui demander à ce jeune homme s'il votait Front national et allait à l'Eglise le dimanche ; à voir son état d'esprit réactionnaire dans un si jeune âge, a de quoi choquer dans ce lieu marginalisé. Il ne se rend pas compte qu'il applique la politique d'exclusion de ses maîtres qui lui permettent de vivre dans les poubelles. Voici encore un pilier, un complice « innocent » de notre société autoritaire qui agit contre les autres et non pas avec les autres.

Notes
[1] une friche est un bâtiment insalubre, généralement industriel, inutilisable en l'état par l'Etat ou les promoteurs immobiliers et souvent pollué, laissé aux artistes en tant que « faveur politique » dans le cadre de « politique culturelle d'intégration ».
[2] nous constatons que « le “jeune” demeure toujours un ennemi potentiel pour les gouvernants » à cause sans doute de ses soulèvements possibles... La mémoire de mai 68 est encore vivace !

 

3.
De la désintégration à l'intégration

Nous avons été désagréablement surpris du virement de la réalisatrice-comédienne Marina de Van. Dans son premier film très prometteur : « Dans ma peau » 2002, elle remettait en question la normalisation de nos sociétés de consommation jusque dans l'attitude journalière de chacun sur le modèle qui « réussit » en y introduisant un comportement incompréhensible, hors-norme révélateur d'un état d'esprit social standardisé. Bravo. Dans son film suivant : « Surtout ne te retourne pas » 2009, il semble qu'elle est opté pour une explication psychologique pour justifier les « dérangements » du personnage. L'explication psychologique (nous le savons bien) interdit la remise en cause du (système) fonctionnement social : au contraire, elle l'homologue et l'approuve. L'explication psychologique permet de culpabiliser l'individu par ses actes non conformes et contre la société : c'est une répression sur l'individu indésirable : une exclusion. Une façon de rendre coupable l'individu des maux de la société, alors que c'est le contraire. Marina de Van termine son film avec une fin heureuse où chaque personnage retrouve sa place dans cette société. En fait, elle s'est conformée au modèle dominant du cinéma de propagande qui montre le bonheur dans notre société répressive. Imaginez notre déception : elle est passée d'un film d'auteur indépendant qui réfléchit et choque à un film politiquement correct pour le festival de Cannes. Marina de Van préfère sans doute être une VIP dans la famille du festival de Cannes que d'avoir le courage de son indépendance artistique. Dommage. Mais me dit-on, il semblerait qu'elle n'est pas mesurée la portée et le sens de son premier film... (?)

 

4.
L'aliment de la médiocratie

Je tombe en panne de batterie le soir face à une station Total (dont l'Etat détient encore 15%). Le garagiste me propose de recharger la batterie pour la nuit. Nous sommes bloqués pour la nuit à Mende. Le lendemain matin je vais reprendre ma voiture. Le garagiste me dit que mes clés sont à la caisse. Je demande mes clefs à la caisse, mais la caissière me demande 12 € pour la recharge de ma batterie. Il faut savoir qu'aucun garagiste ne fait payer ce service qui ne coûte rien. Surpris, je refuse de payer cet abus. La caissière justifie le paiement du service par des mensonges dont elle parait être convaincue : le prix exorbitant de l'électricité ! De toute façon, c'est impossible de ne pas payer sans blesser personne. Je m'y suis résigné pour récupérer mes clefs de voiture et partir vite de cet endroit. Voici encore un pilier, un complice « innocent » de notre société autoritaire, une personne qui agit contre les autres et non pas avec les autres. Il ne me reste qu'à boycotter la société Total. En dehors de sa forme de « travail de kapo » [1], cette dame comme tous les autres ne sont-ils pas de compagnie agréable ? Le contrat de fidélité à son obéissance salariale rend n'importe qui monstrueux.

Note
[1] kapo est une contraction de « Kamerad Polizei » c'est-à-dire Camarade Policier, nommé ailleurs « Blocksführer » chef de bloc. Les kapos étaient des prisonniers désignés par les SS pour garder et surveiller chaque baraque des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient connus pour leur extrême cruauté quotidienne dont aucun ne s'est repenti, mais dont quelques-uns se sont suicidés à la fin de la guerre.

 

 

novembre 2009
1.
La plus grande ESCROQUERIE gouvernementale jamais connue de l'histoire à l'échelle mondiale ou l'enrichissement spectaculaire grâce au mensonge généralisé : H1N1

Des millions de gogos ont cru aux effets destructeurs de la grippe H1N1 (de quelques poulets asiatiques) et se sont fait vaccinés avec de l'anis étoilé qui a surenrichi soudainement ses belligérants (actionnaires de Roche et ses filiales) : c'est à cela que l'on constate la force convaincante de la propagande de l'Etat (au service des entreprises privées), dont certains doivent encore croire qu'il est au service du public. Chacun a payé pour rien « 110 € par personne vaccinée » à l'industrie pharmaceutique privée et à ses actionnaires membres de l'Etat. Médiocratie, médiocratie pourquoi es-tu si appréciée ?

 

Lectures utiles
La campagne de lutte contre la grippe A (H1N1) : bilan et enseignements. in Rapport de la Cour des comptes public annuel 2011 .pdf 184Ko
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/Sommaire-25.html
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/Publications.html

 

2.
2033 : Réouverture des camps de concentration

Fantasmons comme la majorité des protagonistes actifs dans l'humanité occidentale par la communication d'un scénario catastrophe :

Nous avons appris, dans la région toulousaine l'existence de camps de concentration sans fours et de déportation (principalement vers Mauthausen), peuplés par tous les indésirables du régime pétainiste. Toulouse était pétainiste et de nombreux collabos et délateurs ont sévi. Nous avons appris l'existence du camp de Noe, à quelques kilomètres de Toulouse, qui interna environ 1 demi-million de personnes dont, après la guerre environ 300 000 réfugiés espagnols fuyant la guerre civile et la dictature de Franco, et masqué en service de santé comme « camp-hôpital ». Ce camp resta en état de fonctionnement encore deux années après la fin de la guerre. Ces informations viennent du musée de la déportation et de la résistance de Toulouse.

Imaginons maintenant la réouverture de ces camps, gérés par l'excellente organisation des Caisses d'Allocation Familiales, peuplés par les indésirables créés par et que l'Etat puis le département et l'Europe financent à travers la CAF au taux juste en dessous du minimum vital et, menacé de mort à chaque trimestre par : « si vous ne remplissez pas (...) le versement sera interrompu » (sic). Il y a quelque chose de troublant, à mettre en parallèle des organisations efficaces qui ségrégationnent, qu'elles soient National Socialiste ou étatique comme l'Administration banalisée face à la possibilité et à la réalité du camp. Nous avons superposé deux affichettes, l'une de l'histoire du camp de Noe (par Eric Malo aux éditions Cairn à Pau) et l'autre, une information préventive de la CAF pour déclarer sa pauvreté sur Internet : cela nous donne un système répressif autoritaire contre une classe indésirable : les pauvres. Dont un camp d'extermination serait créé spécialement pour cela.

Ce possible n'est pas un exemple de médiocratie, mais un exemple de banalisation de l'exclusion qui autorise l'extermination du pauvre, « étranger indésirable » généré par notre société. Un élargissement des camps déjà existant comme l'hôpital et la prison dénoncés par Michel Foucault [1]. Et créer ainsi des Poubelles à Humains. Le pas à franchir n'est pas si grand, il suffit que les citoyens « normaux » amplifient leur haine contre les citoyens désignés comme « anormaux ». Aussi le camp s'est étalé à toute la Nation, car chacun doit être sous contrôle devenant plus pauvre. Les lois changent pour criminaliser ceux et celles qui avant ces nouvelles lois étaient des citoyens sans histoire. Aujourd'hui comme des prisonniers ou des fugitifs, ils doivent être vigilants. Les zones à pauvres ont toujours été localisées dans le camp national. Les Grands Ensembles d'HLM par exemple sont la version moderne des camps de concentration nazis sans extermination construits et destinés aux indésirables et défavorisés de la société française : les étrangers appauvris « inactifs » au chômage avec leur famille, en attente d'expulsion depuis la crise de 1973 (la fausse crise pétrolière qui a justifié les licenciements massifs et spectaculaires et a définitivement scellé la peur dans les masses populaires). Début de la politique d'exclusion des travailleurs étrangers de Giscard d'Estaing qui se réalise avec la politique anti-terroriste de Nicolas Sarkozy. Ne pas confondre camp de concentration et ghetto. Nous disons bien camp de concentration en dehors de la ville « les banlieues péjoratives posant des problèmes sociaux » (sic) rassemblant plusieurs communautés et non le ghetto qui est un quartier de la ville où une seule communauté vit séparée du reste de la population. Mais l'Europe, ne devient-elle pas un nouveau camp de concentration avec zones-de-pauvres délocalisées ?

et si le camp de Noe était géré par la CAF ?

Notes
[1] Michel Foucault : Surveiller et Punir, 1975

 

3.
Si je me vends

 

4.
Sureté de sécurité (la crise continue)

Dans les aéroports en France, le mot « pour votre sécurité » a été remplacé par le mot « pour votre sureté ». La protection est remplacée par la certitude et la certitude ne peut que présager de l'hostilité : de suspicion de culpabilité où chacun est « potentiellement ou en puissance » un criminel terroriste s'il ne prouve pas le contraire. Tout le monde suspect passe par la fouille. La sureté contrairement à la sécurité élargit le champ d'arrestation aux innocents coupables.

Maison de sûreté : prison.
Chambre de sûreté : où sont maintenus les individus arrêtés avant leur transfert.
Période, peine de sûreté : ne comportant aucune mesure de sortie ni de suspension de peine.

Maison de sécurité : maison de gardiennage.
Chambre de sécurité : coffre fort.
Période de sécurité : accalmie des criminels au pouvoir, période de paix.
Peine de sécurité : isolation en asile psychiatrique.

 

 

mars 2008
1.
Critique d'effet de la médiocratie

A propos du livre publié dans la collection « Chemins Philosophiques » intitulé « Qu'est-ce que la musique ? » par Eric Dufour aux éditions Vrin.

La lecture de ce petit ouvrage m'a étonné comparée à la renommée de la maison Vrin. En effet, le titre même est en porte à faux avec son contenu et aurait pu être « qu'est-ce que la musique occidentale savante » qui bien même ne répond pas à la question dans le livre. L'auteur ne parle qu'avec des lieux communs qu'il s'approprie et les maquille en concept. Un exemple à la page 10 qui serait la thèse du livre où il dit : « le divers qui apparaît à la sensibilité, c'est-à-dire le donné sensible, ne peut être identifié, déterminé, qu'à travers les concepts dont nous disposons c'est-à-dire notre connaissance. » Du beau mot pour exprimer le lieu commun que : nous ne pouvons percevoir ce que nous ne connaissons pas (ce qui est faux avec l'exemple des enfants), sont des restes risibles qui proviennent d'une intelligence conditionnée. Bref, un livre qui ne sert en rien la connaissance de la musique, mais plutôt la misère de son auteur et une maison d'édition qui s’est faite trompée. La musique n'est pas la partition occidentale qui n'est que le projet pour la réalisation d'une musique et, la question de savoir qu'est-ce qui identifie l’œuvre musicale reste d'un intérêt secondaire en regard de la question posée : « Qu'est-ce que la musique ? ». Question qui appelle à une recompréhension d'une pratique reléguée aujourd'hui à une diversion. Dans son second chapitre sur la musique et le langage, l’auteur aurait dû prendre connaissance des recherches en linguistique à partir de Ferdinand de Saussure. La question de la musique en tant que langage a été résolue : la musique n'a pas de signifié ou un signifié très pauvre uniquement dans un contexte fonctionnel. La musique ne propose pas du sens, mais du sensible à la reconnaissance de variables qui nous font impression(s) ou pas. À l'heure où la musique côtoie les sciences cognitives, le livre d'Eric Dufour est une accumulation d'insignifiances et n'explique rien. J'imagine qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de musicien-philosophe à qui cet ouvrage aurait pu être confié aujourd'hui pour que cet auteur s'en empare ? Je constate en effet que nous nous sommes engouffrés dans une ère de médiocratie, où le bon sens et l'intelligence ont été abandonnés au profit d'un contentement limité à l'insignifiance. Je ne pouvais rester muet quant à la pauvreté de cette publication (qui représente une situation globale préoccupante). Toute la collection « Chemins Philosophiques » semble être une escroquerie commerciale : comment faire comprendre des concepts si fondamentaux dans si peu de page et par des incompétants ?

 

 

juin 2007
1.
Charte des artistes qui ne se vendent pas (pas de prix, pas de prise). Charte contre les vendus.

Nous artistes qui ne se vendent pas exigeons le retrait immédiat de la loi HADOPI (voir page anti-sacem). Nous artistes refusons d'être le prétexte à la répression du public qui profite à un tiers parasite : les politiciens et spéculateurs financiers :

1. Nous artistes refusons d'être le prétexte à la persécution de nos publics nécessaires à notre existence : nous refusons d'être le prétexte à leur souffrance.
2. cela par l'adoption de lois, sans qu'aucun des seuls intéressés soient consultés : c'est-à-dire les artistes et les publics :
3. l'interdiction de jouir de nos créations artistiques qui de toute façon leurs sont destinées.
4. Nous refusons tout intermédiaire qu'ils soient politiques ou économiques entre nous artistes et nos publics : intermédiaires qui s'enrichissent sur notre travail et exploitent nos oeuvres sans nos accords.
5. Nous refusons de rentrer dans un processus de faire payer notre gratuité par des intermédiaires qui nous volent.

Artistes qui signent = artistes qui ne se vendent pas
Artistes qui ne signent pas = artistes vendus

 

 

avril 2007
1.
Sujet prometteur et travail bâclé.

Il ne suffit pas Nicolas Darbon de taper sur Internet dans un moteur de recherche dominant « Musique & chaos », de copier les textes résultants et les coller ensemble pour faire un livre. Les Musiques du Chaos est un ouvrage insuffisamment documenté et dont les informations pêchées n'ont aucune liaison ce qui ne révèle pas grand-chose du concept même de chaos, mais le survole d'anecdotes, colle même des compositeurs qui ne s'attachent pas au concept comme Iannis Xenakis (musique stochastique) ou György Ligeti qui n'a pioché que quelques figures pour l'expérience. Pourtant, le mot chaos renferme en chacun de nous tout le fantasme de ce que pourrait être capable la liberté, une fois relâchée au-delà d'une complexité de bon goût. Beaucoup de musiciens en dehors du réseau institutionnel, se sont attachés à créer des musiques incontrôlables issues de l'idée du chaos et qui revêtent des formes très variées : rien, aucune mention de leurs travaux : il fallait trouver le courant avec tous les noms concernés et reliés par leur pratique du chaos. Il n'est en aucun cas question, non plus dans ce livre du vide ou de la confusion chaotique existant dans la création musicale : du processus même de création de la musique (qui apprivoise le chaos) et dont personne ne parle jamais. Pourquoi les éditions l'Harmattan publient ce type d'ouvrage inachevé ? Cela n'alimente en rien la connaissance de la musique. N'y a-t-il aujourd'hui que la médiocrité qui se publie ? Nous attendions une véritable recherche approfondie sur le sujet et non un survol bâclé, détourné et peu documenté.

 

 

décembre 2006
1.
Les torturées qui torturent les insurgés matés

Le pire : toutes ces années après, à l'age où je commence à perdre la vue (presbytie), où les douleurs se font plus fréquentes (déplacement de vertèbres, tendons douloureux au bras et aux genoux), rien n'a évolué : mon désir de sérénité (depuis mon adolescence) est constamment contrarié. Je retombe dans les mêmes schémas conflictuels en rencontrant toujours le même type de personnes : celles qui sont torturées et qui torturent les autres, celles qui n'ont aucun désir de réaliser une création, mais plutôt : s'agiter dans le « mensonge social » avec une assurance illusoire de « gagner sa vie ». Je sais que des personnes sereines et intelligentes existent ! Je suis constamment confronté aux interdits, du plus simple au plus sournois : de l'interdiction de fumer aux censures inconscientes de mon entourage aux censures économiques de la profession. J'ai toujours autant de difficultés à ce que le public aperçoive mon travail, les programmateurs ne répondent pas à mes appels. Je me sens étranger un peu partout, surtout dans mon pays natal où je suis acculé à ne plus pouvoir agir, bâillonné et attaché. Je dois être un insupportable emmerdeur pour en arriver là à 45 ans ! Ma situation d'isolation atteint ce dont tout dictateur rêve : des prisons sans prisons où les révoltés ne peuvent plus agir, où les intellectuels marginalisés ne peuvent plus communiquer leurs pensées, où les artistes ne peuvent plus montrer leur art.

 

 

Septembre 2006
1.
Une loi interdisant de fumer dans les lieux publics et notamment dans les bars-tabacs ? pas possible !

Quelle est la réelle motivation d'interdire par la loi les gens de fumer ? La décision parait démesurée au regard du geste de fumer. C'est vrai que certaines compagnies de tabac ont exagéré en introduisant dans leurs cigarettes des produits addictifs, mais chacun reste libre de fumer ces cigarettes ou pas. La santé ? La pollution des fumées des voitures plus dense est plus dangereuse pour la santé que la fumée de tabac. Il y a bien peu de bon sens dans toute cette agitation autour du fumeur bouc-émissaire. L'objet est trop désuet par rapport aux décisions politiques prises pour voter une loi d'interdiction. Cela ne nous rappelle-t-il pas l'attitude de l'Église chrétienne, qui s'attache à des sujets mineurs, pour traquer les libres penseurs que l'Église nommait : « hérétiques » ? Fumer est un plaisir sensuel tel manger : le plaisir sensuel, c'est le plaisir de la chair et c'est antichrétien. Fumer c'est convivial pour échanger des idées : être ensemble et réfléchir, mais nous sommes loin à ce que fumer crée un soulèvement, une émeute. Le vieux bourgeois va-t-il lâcher son cigare ? N'y aurait-il pas une puissante organisation hypocritomoralisante antitabac derrière cette loi d'interdiction qui s'est mondialisée ? Pour réaliser ce projet mondial d'interdiction de fumer, il aura fallu une fortune gigantesque avec un réseau d'influence international. Ces efforts et ces fortunes contre les fumeurs ne méritaient-ils pas d'être consacrés à des choses plus importantes ? par exemple : une nourriture saine pour Tous, un accès au savoir pour Tous, un accès aux soins pour Tous, un toit pour chacun, la suppression des énergies qui polluent nos vies, etc. Ce focaliser sur les choses de première nécessité pour l'humanité. Mais ces « croyants » insensés (une totaulogie) restent toujours puissants, pénibles et toujours au front prêts à l'agression [1].

La répression publique anti-tabac n'a rien à voir avec la santé publique, mais est une offensive des oligarchies judéo-chrétiennes de croyantes contre les industries de la cigarette. Le tabac n'a rien à voir avec l'industrie de la cigarette. L'interdiction de fumer dans les lieux publics n'est que le résultat de cette guerre idéologique, dont la « bonne » morale de l'ordre est la stratégie hypocrite retenue. Ça montre que l'opinion publique est un outil essentielle pour imposer des stratégies de domination et de soumission par la croyance. Sachant que l'opinion publique se manipule facilement avec l'arme de l'indignation.

[Addendum 2020] Voici ce que certains fumeurs de cigare (pas que des pauvres en colère) [phrases collectées de fumeurs anonymes de cigare dans le réseau] pensent de la persécution des fumeurs qui resurgit régulièrement depuis le XVIIe siècle [2]. « La seule explication cohérente à la persécution des fumeurs occidentaux est la jeunesse de la civilisation occidentale [elle n'a que 2 500 ans et fume du tabac depuis 500 ans, alors que le tabac fumé par l'humanité existe depuis + de 5 000 ans] » (dans le texte : comprendre jeunesse pour idiotie). « La légitimation du pouvoir politique repose sur la religion [sa morale, où toutes] autres croyances sont bannies, car elles peuvent générer [elles ne génèrent pas, elles peuvent générer] un système politique différent. » Un système politique différent = l'annihilation du pouvoir centralisé basé sur la punition (qui cultive l'infantilisme des adultes). « Les chefs religieux occidentaux font l’amalgame [voulu volontaire] entre fumer et paganisme, pour interpréter l’usage du tabac en menace [contre l'agressivité de nos Empires]. » Pratique ? Ce qui en partie n'est pas faux : fumer pousse à la paresse, à faire de longues pauses = à ne pas travailler (qui pour un employer payé à l'heure d'occupation est inenvisageable). Bien que les exemples historiques montrent au contraire que les fumeurs sont des personnes hyperactives, telles : Churchill, Hitchcock, Al Capone, J.F. Kennedy (amateur de cigares cubains qui a initié l'embargo en 1966 et toujours d'actualité contre l'importation des cigares cubains aux États-Unis), Picasso, Van Gogh, et tant d'autres. « Aujourd'hui, le spectre du retour des Moralisateurs de l’Ordre Mondial [les MOMes (agressifs) terrorisés] dans nos sociétés contemporaines agissent, encore une fois, contre les fumeurs, l’ombre d’une nouvelle croisade au nom d’une vertueuse intolérance qui est celle [maintenant] d’une prévention médicale [3] établie sur la peur, et dont le dessein est d’éradiquer les fumeurs de tabac (et de marie-jeanne aussi). » Fumer en réalité est un signe et un état de paix. « Pour les Amérindiens, fumer revêt un caractère à la fois sacré et thérapeutique » [4]. Pour les Occidentaux, c'est une pause, une détente, fumer recherche la paix. La question essentielle se pose alors : « quel grand péril peut bien faire courir les fumeurs à nos sociétés ? » pour les persécuter. La réponse est dans le texte : la crainte religieuse et politique aigüe de l'effondrement de la domination du pouvoir par la paresse. Ça, c'est l'argument des monothéistes, la réalité de cette campagne mondiale est toute autre [5].

 

Notes
[1] Drogues et cerveau ou un bel exemple de Propagande par l'Ignorance

Les documentaires « Drogues et cerveau - Alcool et tabac poisons en vente libre », « Drogues et cerveau - Cannabis un défi pour la science » (une série de documentaires de Christine Carrière, Stéphane Horel et Jean-Pierre Lentin. ARTE 2005) sont très intéressants pour constater notre ignorance volontaire concernant les drogues et que la science ne fait pas autorité dans ce domaine, ce, par absence d'expérience.

Le documentaire sur le tabac est plus une propagande anti fumeurs pour justifier l'interdiction de fumer qu'une explication des effets réels du tabac, du tabac frelaté des cigarettes et des intensions de fumer : pourquoi fume-t-on ? Aucune argumentation sérieuse n'est avancée sur la dangerosité de fumer, par exemple il ne dit pas que la dopamine est produite aussi par notre cerveau (Cf Jean-Didier Vincent « Biologie des passions »), et en fin de film dire que la nicotine « cause un impact mauvais sur la vascularisation du cerveau » équivaut a dire que la nicotine empêche le sang de s'irriguer : si le sang ne s'irrigue pas : on meurt ! Encore une fois, la nouvelle religion de la science, celle qui « détient la vérité », se trompe dans sa croisade (surtout quand elle sert les idéologies politiques qui servent les intérêts de dominations politiques et religieuses). La cigarette est récente, en effet (surtout avec ses produits additifs pour augmenter et empoisonner la clientèle), mais l'être humain fume depuis la nuit des temps (une nourriture aérienne que personne aujourd'hui ne comprend ni ne cherche à comprendre).

Dans le documentaire sur l'alcool (l'éthanol), nous apprenons entre autres que l'alcool fait perdre le glucose (le sucre) au cerveau et même qu'il « atrophie le cerveau » (sic). Personne ne parle et n'étudie la réversibilité des affections de l'alcool, comme si l'alcoolisation était constante. La cause sociale de l'alcoolisme n'est jamais mentionnée. L'environnement familial est une extension de la pression sociale qui applique ses règles et ses codes à la famille pour que ses membres s'intègrent obligatoirement dans la société. Aussi est remis sur le tapis, la vieille question de l'inné et de l'acquis, ce qui revient a dire : soit on est irrémédiablement damné avec l'inné (né/e alcoolique), soit responsable avec l'acquis (devenu/e alcoolique), mais l'inné l'emporte pour notre propre damnation (la question répond a la réponse : l'acquis ne peut pas venir avant l'inné !), car contrairement a l'acquis, l'inné est mesurable et donc utilisable par la science comme une donnée utilisable par les assureurs pour faire payer ses clients. Nous savons depuis longtemps que cette question ne fait pas avancer la connaissance, mais préjuge d'une morale à justifier sur le comportement indésiré par les dominants de notre société. Si l'alcool existe, c'est pour l'ivresse (la fête) : oublier sa condition servile dans la société pour redevenir soi, puis pour les goûts (le plaisir). L'alcool est une drogue pour celles et ceux qui désirent l'effondrement de soi et dont l'alcool est un moyen autorisé pour sombrer dans l'alcoolisme. Le concept de la santé est une autre façon de dire : « les esclaves doivent être en état de travailler ». On regrette que des arguments, moins tachés de morale ne soient pas avancés, mais la recherche en France est financée par le gouvernement qui désire « des preuves de sa juste conduite » : autoriser l'alcool pour ses gains importants (taxes), tout en faisant de la prévention hypocrite taxable (l'alcool au volant, mais pas l'alcoolisme dans la famille, etc.).

Dans le documentaire « Drogues et cerveau - Cannabis un défi pour la science » il est mentionné que : « Problèmes d'adaptation » pour le scientifique désigné par l'État correspond a « problèmes psychiques » (sic). Avec la dopamine, c'est un problème politique : il faut que la population (servile qui travaille) ne tombe pas dans « une vie de plaisir » (autrement dit de « débauche » qui remet en question le sens de sa vie dans cette société) afin que le système social de l'exploitation des esclaves ne s'effondre pas pour ne plus enrichir les oligopoles. La terreur que les dominants ont de la dépendance aux drogues se traduit par la terreur de ne plus être servis. La dépendance ne vient pas du produit consommé, mais du désir de fuir sa condition et de se perdre ailleurs. Les fumeurs de cannabis passent pour des cas psychiatriques, anormaux (sic) : « ils fument du cannabis parce qu'ils sont malades » (sic). Certains vont même jusqu'à prétendre que « le cannabis empêche les jeunes de devenir adultes », mais en aucun cas du système autoritaire dans lequel on doit se confronter et dont certains refusent inconsciemment les règles. Enfin, il parle aussi de l'usage thérapeutique du cannabis pour les schizophrènes. Bien pour les malades, mais pas pour les autres « qui doivent travailler » (sic). Il ne dit rien concernant les différents types de cannabis et ses différents effets, par contre il fait une apologie de la science comme une nécessité pour l'humanité dans la recherche sur le cannabis, mais qui alimente l'industrie pharmaceutique et sert à légitimer la morale politique dominante ?

[2] La persécution des fumeurs (riches et pauvres) prend des tournures différentes selon les souverains : Jacques Ier roi d’Angleterre décapite, le shah Abbas Ier tranche les nez et mutile les lèvres, le sultan Amurat IV pend et brûle vif, le tsar Michel III Federowich donne soixante coups de bâton sous la plante des pieds, le pape Urbain VIII excommunie, etc. Aujourd'hui, les MOMes font coller des images épouvantables aux slogans mensongers sur les paquets qui font peur aux enfants et les gouvernements augmentent la TVA toujours + au-delà de 400%.

[3] Aucun dommage de la santé n'est prouvé à fumer du tabac naturel non-frelaté.

[4] Ce n'est pas le tabac qui a exterminé les Amérindiens qui fument depuis + de 5 000 ans.

[5] La campagne mondiale anti-tabac et la persécution des fumeurs sont déclenchées et orchestrées par l'OMS¹. La raison ? Rockefeller en diabolisant la cigarette attaque l'industrie du tabac. Pour en récolter un bénéfice certain. Ce qui est lamentable dans cette affaire, c'est la fausse part morale, le jugement par ignorance, des gouvernements de nations qui mentent et qui utilisent l'argent des contribuables pour nuire aux contribuables. La santé est un enjeu économique pervers qui gagne les marchés uniquement par le mensonge. L'histoire de la corruption de l'industrie pharmaceutique commence de concert aux États-Unis et en Allemagne avec les camps d'extermination hitlériens. Industrie qui provoque des millions de morts et de handicaps à commencer par les enfants (dont le patron de Microsoft multimilliardaire est devenu un acteur meurtrier) toujours en exercice aujourd'hui.
«
En 2007, l’OMS a lancé une démarche d’un bon rapport coût/efficacité pour accélérer sur le terrain l’application des dispositions de réduction de la demande de la Convention-cadre de l’OMS, intitulée MPOWER. Chacune des mesures qu’elle préconise correspond à au moins une disposition de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
Les 6 mesures MPOWER sont les suivantes :
Surveiller la consommation de tabac et les politiques de prévention
Protéger la population contre la fumée du tabac
Offrir une aide à ceux qui veulent renoncer au tabac
Mettre en garde contre les dangers du tabagisme
Faire respecter l’interdiction de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage
Augmenter les taxes sur le tabac
L’OMS assure le suivi des politiques dans le cadre de la démarche MPOWER depuis 2007. Pour plus d’informations sur les progrès accomplis dans la lutte contre le tabac aux niveaux mondial, régional et national, voir les rapports publiés par l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme.
» ²
Tous les arguments de santé avancés par l'OMS sont faux et faussement prévenants : hypocrites. Les Amérindiens fument depuis + de 5 000 ans et il n'y a pas + de maladies ou de morts. La réelle motivation de cette campagne mondiale est un motif économique, un combat entre l'industrie pharmaceutique qui contrôle l'OMS (depuis sa fondation par Rockefeller, une abomination condamnée qui n'agit qu'à ruiner par la corruption et le chantage ses adversaires) et l'industrie de la cigarette et du tabac. Les produits de l'industrie du tabac ne son pas les mêmes que les produits de la culture artisanale du tabac. L'exemple pour les cigarettes auxquelles était ajoutée une dose infime d'héroïne et autres produit toxiques pour créer la dépendance du fumeur n'est pas de la fiction, aussi pratiqué dans l'industrie du fast food. La dépendance au tabac n'a rien à voir avec le tabac ou revient à dire être dépendant de la nourriture. Notons que les cigares sont exempts des taxes astronomiques appliquées au tabac et cigarettes qui s'élèvent autour de 400% (un paquet hors taxe, coûte 3€, taxé 12€).

Notes de la note
¹ OMS en anglais, c'est WHO (= qui)
² https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/tobacco

 

 

 

Téléchargements :
. Le journal vigilant d'exemples médiocratiques 2011 (pdf 545Ko)
. Le journal vigilant d'exemples médiocratiques 2010 (pdf 449Ko)
. Le journal vigilant d'exemples médiocratiques 2009 - 2006
. Le désastre de la politique culturelle en France 2008 - 2009

 

Journal vigilant d'exemples médiocratioques, etc., de Mathius Shadow-Sky
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