La Douleur du Monde

De la triade terroriste
Discrimination
Répression
Exclusion

De l'insoutenable
Domination (qui gouverne le monde des mâles frustrés)
(pour la mise en esclavage de l'humanité consentante)

perpétuer le monde endolori

 

Dans le mouvement du monde, nous avons parlé des méfaits de la domination, ce qu'elle engendre de la famille aux administrations politiques des nations, mais dont chacune et chacun s'accommodent être une fatalité de la vie à subir, celle de la position du plaignant, de la victime qui entretient la perpétuation de la et sa domination. Nous savons étymologiquement que le danger n'est pas de mourir, mais bien de vivre sans liberté (de décider pour soi), c'est-à-dire vivre dominé, c'est-à-dire ne pas pouvoir bouger par soi-même de manière autonome, mais d'être bougé et im-mobilisé par l'autre, dominant, tel le curare injecté qui immobilise le corps tout en restant conscient de ne pouvoir rien faire ni agir : le danger, c'est exactement ça. Où la souffrance n'est pas encore là.

Nous allons passer à quelque chose de + douloureux qui dépasse la domination ou qui en est sa résolution ou son désir caché qui autant que la domination est autant banalisée : je veux parler de la persécution. Nous nommerons ce nouvel ouvrage LA DOULEUR DU MONDE pour que l'on comprenne clairement que la persécution est une attitude que l'on retrouve de la famille à la nation et dans toutes les cultures du travail où existe un rapport de force. Une vengeance lâche à torturer les + faibles et à les laisser en vie handicapés à vie. Une pratique que l'on pourrait considérer comme étrange des uns contre les autres de la même espèce ou pour dire autrement : la nuisance « parfaite » de ce que l'espèce humaine peut générer envers elle-même à elle-même. Que le manège des persécutés persécuteurs est une révolution sans fin.

La première question qui vient à l'esprit est : Pourquoi l'espèce humaine désire se nuire elle-même ? La question posée ainsi rend étrange le fait même de persécuter.

Attention, la persécution n'est pas le sadisme : le sadique, contrairement au persécuteur, ne se fait pas agir par la souffrance, mais par la jouissance. Le sadique ne souffre pas de faire souffrir, il en jouit, avec sa (fausse) victime qui en jouit aussi (sinon, elle ne serait pas là dans les bras du sadique). Le persécuteur se fait agir par la vengeance, la rancoeur et l'humiliation. Il ne faut pas confondre non plus, la persécution avec le sacrifice qui est la forme rituelle du don de soi de sa vie pour celle des autres.

Nous l'avons compris dans Le Mouvement du Monde. Ce mouvement du monde (des êtres humains en société) est motivé par l'hypocrisie. Le fait volontaire de ne pas vouloir savoir et, de rejeter fermement tout ce qui n'est pas mensonge. Vivre dans le mensonge est une forme de confort qui donne la justification du bon argument à légitimer ses actes et principalement : rendre misérable les vies des autres. La pauvreté n'est pas un phénomène « naturel », une maladie sociale à éradiquer. La pauvreté est générée par le mensonge sur lequel se fonde toute société humaine étatisée. Mensonge qui se manifeste dans l'hypocrisie banalisée (de la super vision, sic).

La particularité de la persécution, qui vient de son étymologie même, est la poursuite incessante et sans relâche de sa pratique à générer douleurs qui dépassent la souffrance dans la torture à torturer l'autre. Avec la torture : il s'agit constamment de tourmenter l'autre, jusqu'au bord de sa mort retardée, autant que possible, à vivre dans la douleur insoutenable et permanente. Le persécuteur, ainsi, partage sa souffrance avec ses victimes.

Dans la persécution, il s'agit bien de « faire payer » une dette par la douleur en souffrance perpétuelle (qui n'est pas le cas du sadisme et du sacrifice qui usent aussi de cruauté, mais pas pour les mêmes raisons et les mêmes effets et dans une durée limitée). La persécution poursuit une vengeance à perpétuité.

Dans ce livre nous allons essayer de comprendre pourquoi l'être humain s'oblige à vivre à faire souffrir l'être humain et pourquoi il se satisfait de vivre la persécution pour la répéter en boucle au-delà des générations ? Nous allons tenter de comprendre quel est l'intérêt primordial et la motivation de vivre une vie à faire souffrir volontairement les autres par la persécution.

 

Comment faire cesser la persécution ?
pour que l'intelligence de l'humanité puisse s'épanouir
la souffrance empêche-t-elle le développement de l'intelligence ?
Existe-t-il un remède à la souffrance ?
L'intelligence de comprendre suffit-elle ?

 

Ça commence par le bas,
Ça commence par la fin en développement.

 

 

20 21

Comment la lumière du jour a-t-elle pu être transformée en dieu ? *

Comment la lumière du jour du Soleil a-t-elle pu, dans l'esprit humain, se transformer en une entité surhumaine créatrice de l'humanité aux pouvoirs infinis ? Pourquoi avoir donné forme humaine à la lumière ? Est-ce à la naissance de la crainte de vivre (qui génère sa souffrance particulière d'être/de vivre à tout instant l'insécurité d'être possédé par la souffrance), cet état inconfortable qui possède l'esprit et le corps à vivre qu'à rechercher le confort, pour un soulagement de la peine de sa crainte ?

Ou, avant le désir monothéiste, de l'unique de la con-fusion dans l'un de l'uni-vers fondu, chaque état de la nature distingué (par nous, êtres humains) cache un esprit, une divinité qui régit son existence pour réaliser le polythéisme ?

De l'inquiétude de vivre à la crainte de vivre signifie que l'être humain atteint ne fait pas confiance à l'existence, à la sienne et à celle des autres. Comment ne pas faire confiance à l'existence alors que nous existons à exister ?

Dans cette suite, quelque chose ne sied pas ne va pas ! Assis ou marchant, comment peut-on fonder et imposer un mode d'existence par une croyance en une surhumanité (non-humaine) à s'agenouiller, à se prostrer (se coucher face parterre) pour implorer de l'aide par des prières ? Mais de l'aide à l'aide de quoi ? En quoi s'imposer à vivre une soumission, une infériorité à une supériorité, avoir imaginé la notion hiérarchique de la souveraineté = le droit de faire vivre ou de faire mourir/souffrir ses enfants par frustration de ne pas pouvoir faire de sa vie un enchantement ? Ou résoudre sa frustration à nuire aux autres : « Ha ha ! je t'es eu hein ! » (sic).

Comment a pu-t-on aboutir à la croyance et + à vivre persuadé par la conviction ? Des histoires imaginées par des êtres humains en état de crainte constante et crues par des êtres humains en état de crainte constante dont les règles de conduite doivent être obéies « sous peine de punition (éternelle) » (sic) ? N'est-ce pas rajouter de la crainte sur de la crainte ? Alors que nous ne savons rien. Que nous nous donnons aucun moyen de savoir, par la croyance qui fait barrage (interdit, censure) au savoir (celui qui sait faire : pas la connaissance vague de notions produites par l'imagination en disjonction avec le contexte de vie). Les encyclopédies sont des ouvrages qui rassemblent des suppositions.

Cette une double déformation qui doublement empêche ou rompt la connexion avec le réel. L'homme craintif craint le réel, la crainte réfugie le craintif dans un imaginaire confortable et rassurant. Le craintif par le confort du refuge (dans sa projection faussée du sens des choses dans sa maison) se satisfait de cet état et s'impose et impose aux autres (à ses enfants) la conviction de sa certitude que « la vie c'est ça » (sic). Le sens faussé (menti) des choses, de génération en génération, consolide un aspect de la vie humaine possible, inconfortable pour l'espèce. Tel le piège d'une impasse où la vie devient impossible à vivre.

La culture du livre écrit et transmis qui pour notre culture est cru initié par la Bible (alors que les ouvrages par exemple en sanscrit lui sont antérieurs). Livre qui rassemble diverses histoires piochées ailleurs. Est par le fait de ses impositions inaptes à la croyance. Les nombreuses contradictions et les non-sens qu'elle contient, devrait suffire à considérer cet ouvrage pour ce qu'il est et non être la raison génératrice de l'ignorance générale dans la peine générale cultivée telle que nous nous accommodons à vivre dans la violence de la frustration qu'elle produit.

Je préfère les livres qui posent des questions au contraire des livres qui imposent des solutions (qui sont toujours inappropriées au contexte à vivre). À refuser se poser des questions, aucun problème ne peut être résolu. Il n'y a pas de solution toute faite et prête pour résoudre un problème. Chaque problème possède sa propre solution. À trouver dans l'instant. C'est une question de temps. La capitalisation n'est pas une solution d'éternalisation contre le temps qui fait vivre et mourir le vivant. La vie est personnelle à chaque être (de l'atomique à l'univers) pour trouver ses propres solutions et pas se tromper à prendre celles des autres (publiées des milliers d'années auparavant). Reporter le passé, la vie vécue par d'autres dans le présent de sa vie, est une déportation ou une déformation de son contexte de vie pour s'en attacher un autre par dessus, pour se donner à croire être « en sécurité ». La seule menace de son intégrité réside dans ce que l'espèce humaine s'est accordée à vivre : son esclavage. L'humiliation de sa faculté d'autonomie par accepter sa mise en esclavage. L'industrie de l'esclavage (5 millénaires) de l'espèce humaine et des autres espèces est provoquée par le désir frustré humain de souveraineté envers les autres en compensation de la souveraineté perdue envers soi. La volonté de vivre esclave est une démission de sa vie pour être vécu par celle d'un autre absent de sa vie.

À vivre, cet état d'esprit ensemble amplifie l'affection des sociétés malades vers tous les individus (y compris les êtres qui ne sont pas concernés par la domination et la domestication de l'univers « dans l'un » sic). Un esprit humain en peine est une bombe dévastatrice de son contexte de vie qu'il désire annihiler ; sauf que les autres là, ont leur peine à gérer, qui n'est pas la peine des souverains qui se soulagent à dévaster le monde.

Note
* L'étymologie révèle cette liaison.

 

 

20 20

Régime de violence générale volontaire

Si la violence conjugale existe, c'est que la violence de l'État (soutenu par les religions), aujourd'hui mondialisée, le permet, voire le sollicite. Sans parler des viols d'enfants au sein même des familles et des communautés religieuses et autres. Aucun être humain sans un aval et un amont contextuel consentant se permettrait ou s'autoriserait de torturer personnellement des jeunes femmes ou des enfants. Il serait seul, vite perçu et condamné par la communauté. Le contexte de la violence généralisée qui par exemple autorise et défend et cultive le trafic de jeunes filles mineures pour la prostitution est l'une des conséquences de cette violence consentie et incitée. Et s'amplifie dans le contexte de la guerre car toutes les lois sont lâchées et les responsables sont immunisés. On peut dire que toutes les institutions mondialisées avec les gouvernements autorisent provoquent et financent cette violence en commandant des trafiquants à agir dans ce sens. Ce qui implique à dire que les États sont responsables du terrorisme qu'ils commandent qu'ils font croire combattre pour légitimer le déploiement de forces armées pour terroriser les autres qui n'agissent pas la violence. L'état de terreur est le contexte propice parfait pour la domination politique, car elle provoque la haine et la violence entre tous qui se gouvernent de ce fait facilement par consentement et par imitation. Les innombrables témoignages tus de policiers indignés, attérés, sortent en permanence.

L'humanité n'a pas besoin d'institution pour prendre soin les uns les unes les autres. Les institutions avec ses fonctionnaires se protègent de protocoles pour empêcher d'agir à prendre soin les uns les unes les autres. La police, l'hôpital, l'école, l'armée, les Nations Unies, la communauté européenne et toutes les autres, telles l'OMS (WHO), la banque mondiale, le CNRS, et toutes les autres sont des façades moralisées aux horreurs que ces institutions perpètrent à travers leurs fonctionnaires (qui obéissent au protocole pour permettre la culture généralisée de cette violence) qu'elles financent, car sans financement rien de tel ne pourrait se réaliser. Mais l'État mondialisé détient tous les financements, c'est avec ça que la machine de la violence fonctionne à plein régime continument dans le monde. Cette attitude du géant fait que les petits individus se permettent de battre leur femme et de vendre et prostituer leurs enfants.

 

 

août 2018

Quelques Questions Insensées ?

« Les morts n'oublient pas, ils se vengent ? de l'existence du vivant ? » (sic)

Tout être humain naît sa mémoire vierge.
À naître humain, personne ne sait.
Ne sait rien de ce que c'est vivre être humain.
Ni avant d'où je viens, ni après où je vais.
Allons-nous vraiment ?

 

hEP ! hExpérience Perso.
mais pas que perso ?

À mettre bout à bout mes réussites et mes échecs à donner à entendre en tant qu'artiste mes créations musicales (sans considérer ma vie elle-même), peut-on constater une malédiction (106 synonymes et... 3 antonymes dans le dictionnaire qui sont : bonheur, chance, bénédiction ; montre à quel point je ne suis pas le seul) : le destin (ou comment nommer la chréode [= moule dynamique qui agit la morphogénèse des formes vivantes à renaître similaires] les volontés qui empêchent les volontés, la musique, de s'accomplir) ? semble s'acharner à ce que la musique que je crée ne soit pas jouée. Tiens tiens. La rareté des réalisations publiques (concerts) de mes musiques en fonction du contexte dans lequel elles devraient s'épanouir reste incompréhensible. Tout est là pour que ça soit fait. Mais tout ce fait pour que ça ne se fasse pas. La constatation est incontestable : mes créations musicales ne se réalisent pas ou, rien ne se réalise, comme ça devrait se réaliser avec tout ce qui est là pour les réaliser (y compris la technologie) : tu conçois, écris, une musique unique (rien que par curiosité) ; la musique est jouée. Non ? pas méprisée. Pourtant. Il y a toujours des êtres humains là, ou qui viennent là et empêchent la réalisation de la musique. Ces êtres humains n'ont pas de réponse du pourquoi ils agissent ainsi. Ils effacent la question (ou oublient qu'ils ont oublié). Elle n'apparaît même pas à leur conscience. Ils, elles ne comprennent rien eux-mêmes. Sans raison (bien qu'il y ait une kyrielle de causes déjà analysées en rapport du contexte actuel de terreur de force entre humains (on se demande pourquoi ?), le degré d'échec à réaliser mes musiques en public reste très élevé, où presqu'aucune de mes créations écrites, ne se réalisent à s'épanouir en société (avec les différentes techniques d'écriture nouvelles telles l'écriture Ondale, la Langue des Lignes et autres, ainsi que la théorie des Champs Scalaires Nonoctaviants élargissant les possibilités de la théorie musicale classique). Cette censure sociale globale CSG se retrouve jusque dans mon intimité à écrire. La difficulté se retrouve jusque dans l'écriture de la musique. Mon geste. Réaliser une page d'écriture d'intentions musicales me demande un effort immense (tel un acte insurmontable : écrire est devenu une transgression) alors que ce ne sont que des signes à agencer sur une feuille... (dont j'ai déjà posé la théorie). Surtout, qu'écrire avec d'autres langues inventées pour la musique est très plaisant, même stimulant. Je devrais pouvoir « pondre » des musiques écrites en masse à la suite, comme Bach ou Mozart, tellement mon savoir et savoir-faire, même sans l'expérience de la réalisation publique constante, comprend ce réel.

 

L'énergie dépensée en société à empêcher les autres d'agir est immense comparée à l'énergie créatrice existante.
Le rapport empêcheurs/créateurs est de 300 contre 1 en moyenne pour un entourage.

 

Des morts pas mort ?

J'ai reçu une explication (= déplier les plis) d'une chamane : « dans ma vie antérieure (?), j'étais un bourreau qui a fait souffrir des milliers de personnes » (sic) , ça a été sa vision dans son état de conscience modifié*. Wow ! Je l'ai consulté, car mon mal de dos chronique depuis mon adolescence ne se soulageait pas. Elle m'a donné une raison historique à ma douleur chronique : « les âmes de mes victimes s'accrochent à mon dos et me causent les peines de ma douleur » (sic). Depuis son intervention, je n'ai plus mal au dos ; mais d'autres souffrances apparaissent ailleurs dans mon corps (il y en a toujours). C'est ce qui m'a fait penser : mort on n'oublie pas, naissant on oublie. N'est-ce pas étrange que la mort (le changement de contexte d'existence) ne donne pas à relativiser la peine vécue dans cette vie, mais au contraire attise la peine de re-faire la peine pour être et rester en peine ? Continuer à nouer le noeud du cercle vicieux sur soi, à agir : « je vois le piège, il est bien là, et je vais me foutre dedans entier pour souffrir, ce, pour me donner un argument pour me venger à faire souffrir les autres » dans la mort ? La vengeance est-ce la raison motrice de vivre humain (= l'anima de la volonté de respirer) ? Êtres morts à se venger sur les autres, êtres vivants ? « Ah, mais il y a les autres, morts proches qui te protègent » (sic, no comment). Les humains seraient donc catapultés là, dans la vie, sans mémoire, en re-vivant pour la vengeance des morts non-réincarnés d'une autre vie oubliée ? Là, en effet, le degré d'insensé est élevé. On reconnait la fable à ce qu'elle est le miroir (la copie) des vies humaines terrestres.

Il y a toujours des mauvaises raisons à ce que les choses ne se fassent pas (et à raconter des histoires). **

. Victime, on croit à une malédiction, car il n'y a aucune raison que sans raison sa musique soit ignorée par les musiciennes et musiciens (ou il y en a une kyrielle qui ne demande qu'à justifier l'impossibilité de la réalisation de l'ouvrage, dont le barrage de la tradition contre les différences) pour une réalisation publique.

. Parano, on croit à une conspiration, mais les ni programmateurs, ni agents, ni musiciens n'ont d'explication à ce qu'ils ne font pas ou font pour que ça ne se fasse pas. Ils restent muets, ils ne savent pas. Ils se débattent dans leurs propres problèmes d'exister en société.

Croire, c'est se faire posséder par une idée sans vouloir l'évaluer, l'analyser, la penser.
Croire n'aide pas (à vivre), mais au contraire empêche de comprendre (pour résoudre soi-même le problème).
Croire est le moyen de ne pas vouloir comprendre, de ne pas prendre sa liberté de comprendre (pour ne pas s'assumer).
Croire, c'est vivre possédé par les idées toutes faites. Le croyant déteste penser.

Si donc, les morts n'oublient pas les peines vécues et,
Que les vivants naissent la mémoire vierge ;
On se demande...
Qu'est-ce que c'est que cette mascarade ? ce mauvais scénario de série TV ?
Qu'est-ce que c'est que cette imposture hypocrite risible ?
La vie ; un ballet de lâches dissimulés pour se venger ?
Cette autre vie dans la mort est-elle si peu appréciable ? jusqu'à venir nuire les vivants ignorants ?
Vengeance, moteur de la non-vie humaine ?
Vengeance : moteur de vie à ce que la vie d'humains vive (d'emmerdements) ?
La frustration comme pulsion motivante d'exister ?
Le manque, la souffrance comme pulsions motivantes d'exister ?

Non, c'est insensé.
En quoi vouloir entretenir sa peine pour vouloir exister à vivre est-ce une vie vivable  ?
À persécuter au-delà de la vie ; dans la mort, la vie ?

Moteur de vie

En manque on agit.
Satisfait on s'assoupit.
En souffrance on tente de se guérir.
En santé on s'oublie.

Il y en a d'autres

L'appétit
La volonté de savoir
La curiosité
L'excitation de découvrir
Le plaisir de vivre parmi d'innombrables entités vivantes
L'émerveillement
Et bien d'autres

Oui, c'est insensé.
De croire la souffrance comme moteur de vie.
Ce n'est qu'une explication qui ne révèle rien de la motivation du vivant d'exister.
Seule une volonté de domination de dominant à provoquer la souffrance de dominés.

Si les morts se vengent, et les vivants ignorent (bataille des morts non-réincarnés contre les morts réincarnés ?), alors les vivants sont les marionnettes des morts. Mais si les morts (vivants) existent par une conscience existante et une volonté de manipulation des autres ailleurs d'ailleurs, la perversion d'exister atteint un degré d'insensé difficilement considérable. Comment une conscience morte peut-elle agir sur une conscience vivante sans que la conscience vivante puisse comprendre ce qui lui arrive, ni puisse l'agir ? Pourquoi entretenir le cercle infernal de la souffrance de la mémoire ? de se laisser posséder par ce qui n'existe plus qui empêche l'épanouissement de son intelligence = largesse d'esprit (celle des morts y comprise) ? Se laisser faire posséder par la souffrance et la peur (sa mémoire de peines) est l'action même qui empêche l'intelligence de s'épanouir et d'agir (à résoudre ce que donne la vie à résoudre). Croire à la survie de la mémoire individuelle post mortem, c'est nier la transformation de la vie à la mort, la mémoire comme le reste se transforme en autre chose, mais le désire d'éternité de vie, comme récompense de vie, est un non-sens, car à l'usage l'éternité use la motivation de vivre jusqu'à effacer les moteurs de sa raison de vivre. Et à ne plus bouger, on meurt.

Comprendre est une jouissance de vivre.

Si je pense à tout ça, c'est que le harcèlement prend un sens comique. Tellement il se répète, similaire. Tellement son manque d'imagination est prévisible et, prérisible. La persécution se révèle vouloir durer. La persécution se révèle par son absurdité de vouloir exister dans ma vie, à l'agir à contragir = entretenir ma différence exprimée dans la musique que je crée. Toute cette domination sociale à vouloir faire souffrir ressemble à l'état d'esprit d'un enfant gâté frustré qui torture une grenouille. Une société (humains pensés en groupe) capricieuse frustrée qui ne désire que frustrer les autres êtres pas que de l'humanité. « Puisque je souffre, tout le monde doit souffrir », règle d'usage social convaincue avoir raison de nuire. Ça cultivé, en cultivant par l'éducation des rapporteurs et des bourreaux ignorants jusqu'inconscients : « ils ne savent pas ce qu'ils font », phrase, qui a + de 2 000 ans, dite par un être mis à mort toujours idolâtré : le merdier du supplice agit en masse contre des êtres de sa propre espèce, ça fait marrer un temps les bourreaux en état éphémère de puissance qui peuvent agir contre les suppliciés qui eux ne peuvent pas, que souffrir de leurs douleurs infligées par les bourreaux. Mais est-ce suffisant comme raison de vivre ? « Faire souffrir les autres » (je ne parle pas de taquineries, mais de vengeance sordide) pour « jouir de la puissance du pouvoir (sur les autres pas sur soi) », est-ce une raison suffisante de vivre (à vouloir respirer) ? Ça, c'est la définition du pouvoir politique (qui passe par l'économique : le chantage de l'avoir et du manque, de l'avoir sur le manque). Les Ayants qui obligent les Manqués : ça, règle la terreur de l'humanité (par la force). Exemple, quel est l'intérêt de piller et tuer des paysans pour s'emparer de leurs biens ? alors que sans leur travail de la terre, personne ne mange... (Aujourd'hui, tuer revient à déprimer à ne plus pouvoir cultiver et le pillage se réalise par l'imposition de charges et de taxes disproportionnées par l'administration gouvernementale privatisée). Maintenant on sait, ça permet d'agir en considérant cette contrainte.

Autre chose aussi. Ma (mise volontaire en) solitude. Elle est à la fois contrainte et contraire à ma fonction de compositeur qui crée la musique pour les autres avec les autres, ensemble en orchestre. Pourtant ma solitude dépasse l'entendement par l'expression de l'ignorance des musiciens, des agents (inexistants) et des programmateurs de concerts. Bien qu'elle est nécessaire à l'élaboration des nouvelles écritures musicales qui exigent une forte concentration. Mes amis ? toutes et tous loin, aucun ami ici. Tous vivent aussi le « grand merdier humain » pour la survie de leur intégrité où tout est interdit par les autres humains à se réaliser. À ne pas être comme les autres et avec les autres dans leur groupe, même quand on agit de soi pour ces autres, on reste toujours seul, rejeté (craint ?) des autres : « pas ami = ennemi hostile » est l'équation fondatrice de nos sociétés. L'homme social et la femme sociale craignent la solitude comme la peste. Les engroupés agissent à nuire contre l'incompréhensible d'être seul. Ça, quand on agit l'obéissance, on est entouré engroupé à s'engrouper. C'est la différence entre vivre différent et vivre similaire assimilé. C'est la raison pourquoi au-delà de 6 milliards d'êtres humains sur 7 décident de vivre similarisés dans l'obéissance d'êtres agis en esclave : le choix entre vivre en groupe servile, et vivre libre seul, révèle la lâcheté fondatrice de l'espèce humaine, jusqu'à se nuire elle-même (= s'empêcher l'évolution de son intelligence, et, à détruire son contexte vital), pour rester groupé ?

C'est insensé.

La mort ? ça n'a pas + d'importance que d'aller pisser. 

On passe à autre chose.

Oui, « rien ne se crée, tout se transforme » incise la voix siée nasillée.

 

Notes
* Une vision en conscience modifiée, n'est pas une illusion, mais n'est pas non plus une perception dépourvue de nos projections d'intentions. Pareil pour la conscience usuelle. Mais une vision en conscience modifiée, tel le rêve, possède une grande part de symbolisation, c'est-à-dire : l'utilisation d'images signifiées, signifiantes d'un désir ou d'une volonté désirée. Où l'image perçue ne signifie pas l'image elle-même, mais le signe d'un sens voulu dans le contexte de cette perception.
** Je ne suis pas un compositeur gauchiste comme était classé Xenakis ni un compositeur bourgeois comme était classé Boulez. Tout artiste pour créer son oeuvre ne peut qu'être libre de penser et d'agir sans contraintes sociales politiques imposées d'un parti de « bon goût », d'un « politiquement correct », ou d'une « morale » du jour du « meilleur choix con-vaincu être juste ». L'artiste (le vrai) ne construit pas son oeuvre avec des stéréotypes politiques de société (principes qui font mépriser les individus crus voulus être attachés à une classe sociale dans la hiérarchie du méprisable).

 

 

mars 2018

« La violence protège de la violence » (sic) ?

Comment accepter cette incohérence ?
Comment croire cette incohérence ?
Comment agir cette incohérence ?
Comment perpétuer cette incohérence ?

Si « la violence protège de la violence », comment se fait-il que la souffrance due à la violence ne s'atténue pas ? dans le monde, depuis des millénaires. Au contraire, la violence s'est propagée dans toutes les activités humaines. Le modèle de l'armée réside dans l'organisation civile et commerciale.

La violence est une réaction (= une action commandée dans un être possédé) qui révèle sa faiblesse, à se forcer à violer. Le violent violeur est un être humain qui s'est fait posséder, car il refuse de vivre de lui-même. Un être humain qui décide de vivre par procuration pour être l'instrument de la violence, il est possédé. Un soldat civil ou militaire pour vivre dans la violence doit se défaire de sa conscience : un soldat ne parle pas, un soldat ne pense pas : il est muet dans sa paranoïa. Retranché (se retrancher dans les tranchées à l'abri ? quel abri ? 14-18 20 millions de morts) à vivre sa vie d'être commandé.

La violence est toujours lâche, car elle agresse toujours la faiblesse :
. un mâle viole une femelle (musculairement + faible)
. un gros attaque un petit
. une bande attaque une personne seule
. une armée attaque des civils désarmés
. les armes mortelles évitent le corps à corps, jusqu'au bombardement atomique et chimique du ciel
. le commandement général n'est jamais sur le terrain des hostilités
. etc.

« Guérir la violence par la violence » (sic)

revient à croire :
. « guérir la maladie par la maladie »
. « pour guérir, je vais me rendre malade »
. « atteint d'un virus, pour me guérir, je vais m'injecter le virus »
. « soulager ta souffrance en faisant souffrir les autres »
. « rendre les autres malades de ta maladie, pour soigner ta maladie »

La recette « faire souffrir les autres pour exterminer ma souffrance » : ça ne marche pas. Au contraire, ça empire. Depuis des millénaires, ça devrait être su. Pour quoi refaire encore et toujours la même erreur ?

La motivation de la violence réside dans la souffrance. La souffrance motive la violence. Sans souffrance, pas de violence. Souffrance et violence séparées, l'une et l'autre disparaissent. Donc pour faire exister la violence, il faut entretenir sa souffrance. Entretenir le plaisir de la douleur, le plaisir de souffrir soi et les autres. Pour quoi entretenir la souffrance à faire jaillir la violence ? POUR JOUIR D'AGIR À NUIRE. Agir à nuire, positionne l'être humain nuisible à être craint, car capable de faire souffrir pour rien. Souffrir est l'argument légitime pour agir la violence, la vengeance. Être nuisible, donc craint, jouit du pouvoir de s'emparer des volontés des autres pour les gouverner. Les autres, sont toujours des esprits faibles, hétéronomes, possédables = qui se laissent volontairement posséder (pour vivre par procuration). Le noeud est bouclé et bien serré, le système est fermé (pas par celui capable de faire souffrir pour rien, mais par ceux soumis par peur de souffrir alors qu'ils souffrent déjà) ; on nomme cette situation : « l'ordre social ». L'Ordre Social (= la Sécurité Sociale transformée en Sureté Sociale) se réalise dans « l'échelle du mérite » (le candidat examiné est retenu ou rejeté par l'examen) cette discrimination d'incompétence des examinateurs réalise la hiérarchie du commandement, à l'échelle de la souffrance vécue qui donne la motivation de vaincre et le droit à faire souffrir les autres inférieurs dans l'échelle hiérarchique. La hiérarchie solidifie les rapports humains dans la souffrance pour détenir par la violence le pouvoir (= à posséder les volontés des autres pour en jouir à les faire agir pour soi).

La violence ne guérit pas la violence
La violence sert à faire jouir le vain-coeur con-vaincu qu'il doit humilier le vain-cul
La violence est la conséquence du manque d'amour en manque.
La violence = posséder par la douleur, est la conséquence de sa frustration, du manque de possession
(pourquoi alors vouloir posséder ?)
La violence est le résultat de l'anti-amour dont sa propre souffrance se compense dans la domination (la jouissance de posséder les autres, leurs volontés)

La violence est l'outil du pouvoir qui passe par la souffrance du chef (sans souffrance, il n'y a pas de chef)
La violence est l'outil qui donne accès au pouvoir à posséder les autres (à les soumettre : ils se sont fait avoir)
Vaincre par la force du mal a dit son mâle en souffrance à propager sa souffrance aux autres
À plier l'adversaire, à genoux implorant, (ap)prouve sa soumission et ma domination.
Vivre est la monnaie du chantage de sa soumission.
Sexuellement, l'agenouillé est en position soit de fellation, soit de sodomie (c'est pour cette raison que ces 2 pratiques sexuelles sont liées dans les esprits à l'humiliation)

Là, en effet, on comprend : instituer la violence dans l'administration ne peut que cultiver la souffrance de tous.

L'institution de l'Administration de la violence a commencé pour nous, Européens de l'ouest, au XIIIe siècle. Avec l'ordonnance papale d'Innocent III (oui, on rêve !) de créer l'Inquisition. L'Inquisition qui chasse et met à mort par le feu les « hérétiques ». Les « hérétiques » pour l'Église papale sont celles et ceux qui s'indépendantisent, s'indépendent* (2 mots inexistants dans le dictionnaire !) de la papauté (de l'empire catholique occidental) : les insoumis. Cette guerre de soumission religieuse ne cesse qu'au XVIIIe siècle (1/2 millénaire après !). Mais est reprise par le « nouveau monde laïque » avec la création de la POLICE. Cette « force de l'ordre » remplace l'Inquisition qui comme elle, chasse non plus les « hérétiques », mais les « criminels » qui est la même chose, mais nommée différemment. Ce qui signifie que la criminalité est créée par l'institution de la persécution des êtres humains désignés « criminels » autrement dit, les désobéissants capturés et condamnés qui servent de matière à montrer au public (qui approuve dans sa terreur « bien fait pour ta gueule » sic) la cruauté du spectacle du châtiment, de la punition... en cas de désobéissance. Ce que la coïncidence crée, la société l'identifie en ennemi perpétuel à combattre : un leurre.

La banalisation de la violence s'ingère dans l'Institution publique ce, en profondeur : la banalisation sert à ne plus voir l'essentiel qui s'efface par habitude. Le modèle nazi de la division du travail, à ce que chaque employé ne comprenne pas la finalité de sa part de travail, reste facile à comprendre : le secret est toujours le même : la soumission des populations pour les dominer (= s'emparer de leurs volontés pour les commander). L'ordre social = l'industrie de la persécution.

 

Note
* de dépendre = détacher libérer le pendu dont l'usage du sens se transforme avec « dépendre de » en : être et agir sous la domination, sous l'emprise d'un autre où sa propre existence ou son propre bien-être est impossible sans la dépendance de la substance qui retire sa volonté d'agir de soi-même.

 

 

octobre 2017

PAUVRE Pauvreté (suite suite)

Comment est-ce possible d'obliger les êtres humains au travail inutile (= qui ne nourrit pas qui ne restaure pas)  ?
Autrement dit :
Comment est-ce possible de piéger les êtres humains de manière à ce que leur travail inutile les fasse vivre ?
jusqu'à ce que leur vie entière se fasse du travail inutile imposé et accepté* !?

Le travail comme torture inutile

Et inversement qu'un être humain qui ne travaille pas soit voué à la souffrance du dénuement et à la mort pénible, c'est-à-dire, vivre sans logement (du vagabond au « SDF » sic), sans nourriture, sans rien (que son corps qui meurt de froid intoxiqué par le monoxyde de carbone des voitures dans la foule apeurée) dans un contexte de surabondance (+ que l'abondance, car nous produisons par excès de travail bien au-delà de la nécessité pour tous les êtres humains de la planète). Alors me diras-tu comment se fait-il qu'une partie de la population humaine meure de faim ? Ah ah, eh bien ça, c'est une volonté du monde économique. Il faut jeter (détruire) le surplus pour faire augmenter les prix (ce que les appauvris n'auront jamais). Pour le rentier = celui qui n'est pas obligé de travailler pour vivre, l'appauvrissement est nécessaire à l'enrichissement. La pauvreté fait peur (que depuis le XVIe siècle**, avant s'était une qualité pour accéder au paradis) telle une « maladie », ah oui ! le conditionnement est réussi. Toute l'économie est basée sur cette équation : + tu appauvris + tu t'enrichis (+ tu domines). Le pouvoir des uns ne fonctionne que par la résignation des autres. Pourquoi alors, les autres appauvris se résignent-ils ? Par peur de mourir (bien que tout le monde meurt). LA « peur de mourir » est une idéologie inculquée pour perpétuer (sans tuer) la domination, en un autre terme : l'esclavage. Pour que l'esclave travaille, il faut qu'il redoute quelque chose, mais comme il n'a rien, il n'a rien à perdre. Alors il ne (lui) reste qu'une seule chose : la vie. Perdre la vie (tel un capital) qu'il faut « gagner » (sic) et, se terroriser de la mort est une idée récente qui date de la Renaissance (le sacrifice de tant de chrétiens y compris les considérés hérétiques par l'Inquisition, agissant du XIIIe au XVIIIe siècle, ne terrorisait en aucun cas les condamnés). C'est-à-dire à partir du moment où la croyance à la chrétienté s'est mêlée du doute : ça a commencé au XIIIe siècle avec les assassinats massifs commandés par la papauté, puis avec Descartes (chassé par Richelieu) au XVIIe et enfin les philosophes du XVIIIe qui remettent la croyance en question. La prise du pouvoir politique laïque par les bourgeois (contre l'aristocratie et les religieux) après 1789, a en 1799, créé l'empire napoléonien qui perdure encore (l'idéologie de l'empire français ou la domination absolue par le chantage) aujourd'hui au XXIe siècle !

Cette croyance, cette imposition, cette mise en otage des êtres humains par le et du travail obligatoire (pour « gagner sa vie », sic) réalise l'épuisement planétaire des ressources de notre planète (l'épuisement qui pour ces fous du pouvoir est secondaire par rapport au privilège du pouvoir qu'il les enivre ou la politique de la terre brûlée), la surabondance gâchée, formant les poubelles et les décharges immenses de produits comestibles et toxiques (« c'est tellement drôle à manipuler ! » pour se faire peur, pour l'adrénaline, contre l'ennui) est la base du capital du manque pour maintenir les prix en hausse qui tient la masse salariale des esclaves dans l'esprit : « mieux vaut ça que rien ». C'est cette idée qui fait la masse des esclaves qu'ils nient être.

En réalité, les êtres humains, paresseuses et les paresseux sont celles et ceux qui en première ligne sauvent l'humanité du désastre tant décrié et dont rien n'est fait pour stopper la machine anéantissant l'humanité contre elle-même qui en même temps s'anéantit dans et de sa bêtise, sa stupidité, son idiotie à se satisfaire dans sa médiocratie.

 

Notes
* C'est cette « acceptation » qui forme nos sociétés esclavagistes et qui par cette « acceptation » donne à nier d'être et vivre en esclavage. « Moi salarié, esclave ? Tu n'y penses pas ! » (sic).
** C'est à partir du XVIe siècle que la mendicité a été chassée de Rome (par la force), ville de la papauté où le nombre des pèlerins était + de 100 fois supérieures aux résidents et dont la moitié étaient des mendiants de l'Ordre des mendiants consacré par le pape Innocent III au XIIe siècle. Imaginons à l'échelle d'une ville moyenne comme Toulouse où dans son centre-ville réside environ 1 million d'habitants, eh bien imaginons 100 millions de pèlerins dans les rues et la moitié des mendiants croyants qui entretiennent l'idée de la salvation, eux en vivant une vie de manques et pour les autres qui donnent une place au paradis. Seulement, l'idée bêtasse du pape Pie IV à l'époque a été de choisir la force physique (de la milice papale = les mercenaires gardes-Suisses) pour expulser et emprisonner, puis criminaliser la mendicité fondée sur la croyance catholique, et ce, jusqu'aujourd'hui au XXIe siècle. La violence instituée doit identifier non l'être humain, mais l'usage appliqué à l'être humain pour lui donner le rôle de « l'ENNEMI à combattre » (sic). « Le pauvre n'est pas un être humain, mais un ennemi à combattre » est l'argument de l'existence des forces de l'ordre. En effet, sans cet argument faux, la violence institutionnelle n'a plus de raison d'exister.

 

 

PAUVRE Pauvreté (suite)

Le se croire riche et dominant est persuadé que par cultiver la pauvreté (par l'obéissance par la force) permet de garder (sauve) sa richesse de biens qui im-pose sa position sociale avantagée pour être demandé en aide par les autres : ça, se signifie être humain important, hi. Et en effet, c'est un paradoxe : créer la misère pour soigner (ou pas) la misère. À la fois garder le pouvoir de diriger à sa guise les autres indépendamment de leur volonté (sachant et ne sachant pas, mais croyant). Accumuler au détriment des autres pour ensuite leur remettre le peu paraissant suffisant pour être maintenu en vie est l'effet du paradoxe de l'institution des enrichis contre les appauvris. (Tels ces artisans (moins ?) appauvris qui réalisent les objets de luxe pour les enrichis et s'en réjouissent, me fait rire tellement ils sont au coeur du noeud de l'absurdité).

Pourtant être pauvre dans une société riche n'est pas être démuni par l'enrichi. Ça ne montre seulement que les êtres humains entre êtres humains croient l'être humain être un contenant ; un contenant qui accumule dans son corps au-delà d'être rassasié. Un être humain n'est pas un contenant plein = riche, avec son contraire (pas loin), vide = pauvre. Considérer l'être humain comme un contenant déconsidère l'être humain en tant que contenu, ou l'esprit social du capital nie forcément qu'un contenant puisse être un contenu. Le contenu signifie qu'il n'y a pas de place pour capitaliser : la place est prise. Le sens de cette croyance génère les misères de nos sociétés : croire que la majorité des êtres humains doivent être vides pour que les autres minoritaires soient pleins, reconsidère la croyance persuadée surtout par les appauvris que : « il n'y a pas assez de bouffe pour tous les êtres humains sur la planète » (sic). Pourquoi croire ça ? D'un côté, pour assurer la normalité de vivre vide à remplir les autres = consommer, sans cette croyance, l'exploitation salariale au travail forcé ne fonctionnerait pas. En effet, cette croyance est insensée : affamer les uns pour nourrir les autres ou pour être restauré il faut affamer les autres. (Et de l'autre côté, se faire servir tout en se faisant craindre et aimer). Économiquement, une tête doit être vidée (abrutie) pour être remplie de choses à payer.

Comment cette croyance collective s'est implantée dans la conviction personnelle ?

Pour l'économie. Pour le fonctionnement de l'échange au détriment de la santé des êtres humains impliqués. Le commerce d'échanges de biens et de valeurs avec bénéfices (= les + qui augmentent l'accumulation déjà accumulée). Pas stocké pour servir en cas de disette, non, mais pour créer la disette qui va augmenter la valeur des biens détenus dans l'accumulation gardée de manière à augmenter la valeur de l'accumulation détenue. La croyance qu'il n'y en a pas assez pour tous, implique que pour se munir, il faut démunir ; ce qui revient à instaurer le vol en tant que fondation de l'économie sociale. Ça, se vérifie journellement. Tout le monde (presque) vole tout le monde quotidiennement. De l'autre côté, l'appauvri pour croire récupérer son bien volé est assujetti par le voleur (= chantage) à travailler en échange d'une partie (= le salaire faussement méritoire) de son bien volé. La parole mensongère intervient dans le contrat. Un contrat écrit ne sert (et ne sert à rien) que s'il existe la parole mensongère dans l'accord. Le contrat écrit confirme la parole mensongère. Et +, le contrat écrit confirme l'écrit mensongé par perversion de l'écrit dans le contrat (= inversement de sens pour l'autre pour comprendre l'opposé de ce qui est contracté) pour tromper le signataire : l'endetter = lui faire (l'obliger à) payer le bénéfice en + du péage pour quelque chose d'inaccessible qui d'une manière ou d'une autre sera saisi (impossible à payer puisque les taux de paiement augmentent en permanence). Faire une affaire signifie escroquer son adversaire (= ses amis). Dans le jeu de l'économie, il n'y a pas de choix : pour gagner, il faut tricher (tromper).

Comment peut-on fonder une société humaine sur le vol ? et le nier en même temps.

Tout en condamnant les menus vols par des peines d'enfermement et de paiements et encenser les gros. L'organisation de la fausse morale se réalise dans la croyance. Croire le mensonge où le contraire est impensable. Pourtant cet « impensable » est bien ce qui existe. Dans la richesse, selon la morale occidentale, il s'agit non pas de détenir des détenus passivement, mais de détenir une masse active trompée forcée, obligée (prise en otage) à travailler, ça crue par nécessité, mais en réalité pour concrétiser l'image de la domination réalisée par l'architecture : des tours trop hautes et des maisons trop grandes (dans la fragilité cassable et la dureté du verre). Tricher fonde la morale du vol (mal) masqué par son institution. Mais qui a des conséquences désastreuses pour la vie des gens impliqués dans l'escroquerie : l'enrichi doit être en permanence aux aguets pour ne pas que l'autre enrichi lui vole les biens qu'il détient (chiffrés en argent). Cette compétition du + grand voleur ne concerne pas uniquement les individus (les millionnaires et milliardaires) mais aussi les nations qui se guerroient par l'économie (voir la revanche des Japonais après leur défaite pendant la 2de Guerre mondiale) dont la dominante n'hésite pas à ne jamais stopper la planche à billets favorisant ses compatriotes éduqués à prendre ce qu'ils ne leur appartiennent pas pour se considérer riche en face de l'appauvri méprisé qu'il démunit disant : « quelle classe de voir ces gens qui souffrent à cause de moi ! et surtout qui meurent de froid, d'empoisonnement et de faim à cause de moi ! le pouvoir ? ça délecte ! de nuire, mais ce n'est pas ma faute, c'est comme ça, on n'y peut rien. » Si, avec un rien, ça s'évite.

L'accumulation du capital qui est confondue avec la richesse est une accumulation de la force de travail gratuite (= coût ridicule) par la violence et la torture du manque (= la possibilité de mourir de faim parmi les autres) n'alimente que la représentation du pouvoir politico-économique familial par l'architecture. Sans bâtiment, le pouvoir se ridiculise (même dans la violence organisée : le policier enferme le pauvre avec la force, il a été formé depuis le XVIIIe siècle pour ça et est soutenu par l'institution qui classe pour distinguer et séparer les appauvris des riches sous couvert de bien moral). Sans prison, pas d'enfermement. Sans école, pas de conditionnement éducatif. Sans instituts, ni palais, pas de gouvernement.

L'existence de la pauvreté ne sert pas l'existence du confort, mais l'image de la domination à entretenir la pauvreté des autres pour qu'elle ne soit pas tienne. « Pourtant quand tu provoques la misère, c'est que cette misère est en toi que tu t'efforces de partager par la ruse et le mensonge, nécessité à ce que toi tu éprouves nécessaire » c'est-à-dire pour rien.

À quoi sert le pouvoir ?

Sinon à briser les liens, à empêcher les flux de passer, à fermer les esprits dans la morale qui revient à interdire ce qui se passerait sans le pouvoir du pouvoir. L'économie n'existe et ne fonctionne que sur la création du manque. Pour favoriser le commerce = l'échange avec bénéfice supplémentaire, il faut provoquer le manque qui favorise la pauvreté. Ou : il faut créer des manques pour créer l'économie, c'est-à-dire des sociétés fondées sur le vol et l'appropriation des biens disponibles par les autres. Pour gouverner les autres, il faut avoir un esprit fermé. Gouverner, c'est fermer tout ce qui est ouvert. Pour faire payer (une frustration incurable).

 

Remarque
Le cadre = le salarié, l'esclave un peu mieux payé que les autres, considère la pauvreté comme une maladie, exactement ce que pense la police, la haine du pauvre = de l'être humain différent et non obligé de travailler pour se sentir en sécurité, est exacerbée => est agi par des incohérences comportementales jusqu'à se ridiculiser, voire s'humilier en étant convaincu du contraire. Être témoin de tels comportements de violence de souffrance niée engendre en moi une tristesse d'une profondeur inaccessible.

 

 

septembre 2017

PAUVRE ?

D'après Geremek [1], l'idée de la politique sociale à punir et éduquer au travail est née à la Renaissance exposée entre autres par Juan Luis Vives, Thomas More et Frycz Modrzewski [2]. La chasse massive des pauvres a débuté au XVIe siècle avec la papauté romaine. L'afflux massif de pèlerins (735 mille en 1650 pour une ville de 50 mille habitants) mendiants (300 mille) à Rome a décidé le pape Pie IV à la répression massive : expulsion ou enfermement par la violence. Mais les 1eres gestions des pauvres dans les hospices débutent en Italie au XIVe siècle à Milan (Officium Pietatis Pauperum en 1406), voire avant tel (saint) Louis IX qui fonde l'hospice des Quinze-Vingts vers 1260 pour les mendiants de Paris.

Ce qui apparaît dans la considération de la pauvreté depuis le XVIe siècle, départ d'une volonté politique de « se débarrasser des pauvres » (pas de la pauvreté ?), politique qui s'est propagée à toute l'Europe, principalement contre le mendiant et le vagabond, dont l'un est associé à l'oisiveté (= refus de travailler) et l'autre à un révolutionnaire [3] (aujourd'hui on dit « terroriste ») est l'idée persistante que la pauvreté est « une maladie sociale » que les riches (oisifs sédentaires) ont peur d'attraper. Mais plus basique : « le pauvre, c'est obligé, vole le riche » => « il faut tous les enfermer et les forcer à travailler ». Dans la suite de cette idée : pauvre = criminel. Arrêté à ça, en effet, on croit, on se persuade la pauvreté être une nuisance sociale. Par trouille (bien sûr). Le riche accumule sa fortune toujours au détriment des autres => qu'il est un voleur qui a peur d'être volé, car il sait ce que c'est. Enrichit appauvrit et appauvrit enrichit : la loi de l'équilibre de la balance commerciale.

Mais il faut savoir : la pauvreté au Moyen Âge était respectée, car les pauvres « créaient la possibilité de gagner le salut grâce à la bienfaisance dont il faisait l'objet » [1]. La pauvreté est de culture religieuse. Franciscains et Dominicains cultivant la pauvreté étaient reconnus par la papauté jusqu'à siéger à des postes de cardinal au Vatican et rassemblé dans l'Ordre des mendiants reconnu par le pape Innocent III au XIIe siècle. La croissance et le surnombre des mendiants croyants (de l'ordre) font la conséquence de cette idée de salut. Mais à la Renaissance les papes (à partir de Pie IV) criminalisent la pauvreté et, le Siècle des Lumières instaure la Police nationale pour chasser les pauvres des villes ; sport toujours pratiqué intensivement encore aujourd'hui. La police française chasse le pauvre (les êtres humains désobéissants = libres). Chasser les pauvres chasse-t-elle la pauvreté ? Non. Nos sociétés gagnent en misère d'esprit.

La transformation idéologique à la Renaissance se base sur 2 faits : le recul de l'état d'esprit chrétien religieux et l'avancée de l'état d'esprit bancaire des prêteurs sur gages : l'économie. Le passage de la spiritualité (le confort de l'esprit) au matérialisme (le confort du corps dans le luxe [4]). Où le 1er assure la félicité après la mort et l'autre, la félicité dans l'abondance durant sa vie. Tous 2 à se faire croire. Tous 2 dominants usant de charlatanisme envers les autres (d'hypocrisie pour arriver à satisfaire son avidité à posséder). La décadence constante de l'Église chrétienne l'est de par sa violence permanente. La croyance au salut accompagnée des tortures de l'Inquisition (1/2 siècle, du XIIIe au XVIIIe siècle) forment 2 extrêmes qui à la Renaissance décident la re-laïcisation du pouvoir (sur le modèle de l'Église). Les 1ers massacres laïques gratuits (= « génocides » sic) datent de cette époque notamment avec l'armée des mercenaires suisses (= les Gardes Suisses du Vatican). Les massacres de peuples avec la légitimation (sic) de « la guerre sainte » commence avec naissance de la civilisation chrétienne de l'Occident.

Mais que signifie « être pauvre » ? Il existe plusieurs évaluations idéologiques qui évoluent dans l'histoire. Celle de Pie IV au XVIe ciblait les mendiants en surnombre à Rome, il introduit la violence contre la mendicité (une milice mercenaire). D'autres considèrent la mendicité, être le dernier acte pour survivre = pour avoir de quoi manger, boire, s'habiller, même pas un toit pour dormir (avec un lit ?) ni pouvoir se laver = le minimum de base (pour rester 1. en vie [5] et 2. digne). Pourtant depuis l'Antiquité, la mendicité est un commerce comme un autre (l'argent passe d'une main à l'autre). D'autres considèrent le seuil de pauvreté au revenu minimum, soit national, soit européen. L'idée d'être pauvre réside aussi dans celle commune de « ne pas pouvoir s'acheter tout ce qu'on veut » = ne pas être riche (comme on voit dans les films !). D'autres se basent sur « un niveau de vie tolérable » (ou en dessous « un niveau de vie intolérable »). L'Insee admet la « convention statistique » à 60 % [6] du revenu médian tout en utilisait celle à 50 % d'avant 2008 (« l'Union européenne, Eurostat utilise un seuil relatif de 60 % du revenu médian national »). Plus général, être pauvre, c'est refuser le jeu imposé de la société = rebelle et subir ses revers = être piégé. La pauvreté crée une alternative de liberté en échange d'être démuni. C'est cette liberté qui en réalité est intolérable pour le riche, pas l'oisiveté, car la contrepartie de la richesse est l'asservissement à sa fortune. C'est en effet la raison pour laquelle le pauvre doit être asservi au travail = rendu esclave. Il faut lui interdire sa liberté (à l'aide de la justice et de la police) qui est considérée être une insulte dans nos sociétés constituées de voleurs enrichis et d'appauvris humiliés, de fausse démocratie, de dictature.

Pierre Bourdieu lie la misère à la difficulté d'exister [7], mais l'artiste qui ne travaille que par la liberté est condamné à la pauvreté. La société s'enrichit toujours après sa mort de ses oeuvres vendues en surenchère sur le marché.

La peur de la pauvreté est née au XVIe siècle (en Europe, en Inde, elle choque les Européens « précieux dégoûtés »). Le coup de grâce est porté par l'introduction dans les esprits de la volonté du luxe. Luxe qui pour exister se nourrit de violence et de pauvreté. La Contre-Réforme du concile de Trente a instauré l'offensive contre la pauvreté qui 5 siècles plus tard est encore et toujours d'actualité. Signifie, si on attaque, c'est toujours parce qu'on se sent menacé, signifie : ses biens mal acquis parce qu'au dépend des autres, les appauvris.

 

Notes
[1] Bronislaw Geremek, La potence ou la pitié, 1978, 1987 pour la version française.
[2] une citation « pour se mettre l'eau en bouche » : « Sans lois il ne peut y avoir de vraie liberté. », là, on comprend la confusion entre dictature et démocratie, la naissance des hospices-prison à pauvres le même siècle jusqu'aux camps Nazis du XXe siècle.
[3] Mais la Fronde (1648-1653) est une révolte pendant 5 ans des nobles contre la royauté, les désignés vagabonds ne sont pas concernés !
[4] le luxe est alimenté par la guerre, créatrice de richesse : par le vol des richesses du pays attaqué (principalement les minerais), la vente massive de drogue des pays agressés pour l'achat d'armements produit par les pays agresseurs.
[5] Vivre sans domicile en ville ? donne une moyenne de 5 ans à vivre. Le froid et le monoxyde de carbone des gaz d'échappement s'en chargent. L'hypocrisie de l'INRS est affligeante : http://www.inrs.fr/risques/gaz-echappement/ce-qu-il-faut-retenir.html le monoxyde de carbone est un gaz mortel utilisé avant le zyklon dans les chambres à gaz nazies.
[6] Après 2008. « Un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels après impôts et prestations sociales sont inférieurs soit à 846 euros soit à 1 015 euros (Insee, données 2015), selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian). » Observatoire des inégalités http://www.inegalites.fr/spip.php?article343
Sans tenir compte de l'hypocrisie du chiffrage statistique, être pauvre dans sa vie est à un moment donné, ne pas pouvoir se nourrir à sa faim dans un contexte social bien nourri, restauré, ne pas pouvoir se reposer dans un contexte social bien dormi, ne pas pouvoir se laver dans un contexte social lavé, ne pas pouvoir se loger dans un contexte social protégé de la maison, ne pas pouvoir s'instruire dans un contexte social éduqué, etc. En effet, seul à survivre dans la nature, ne définit pas la pauvreté. La pauvreté se définit qu'en société. Surtout quand la communauté crée la pauvreté, à savoir, provoquer la mise à l'écart agressive, provoquant la triade D-R-E (Discrimination - Répression - Exclusion) envers une partie des êtres humains « indésirés » de la société.
[7] La Misère du Monde, sous la direction de Pierre Bourdieu, 1993.

Remarques
. Retenir « l'effort » et « le mérite » pour le taux du salaire, eh bien, dans ce cas, 99% de la population tombe dans le RSA. Or c'est le contraire : qu'1% de la population « tombe » dans le RSA (= revenu minimum à 500€/mois). Qu'est-ce que 500 millions pour le budget de l'État ? Rien.
. Voici une croyance publiée par l'Observatoire des Inégalités (sic) : « Si le travail ou l’effort n’était pas le critère de répartition, personne ne voudrait travailler. Dès lors, il n’y aurait plus de production de richesses, et plus rien à partager. » http://www.inegalites.fr/spip.php?page=comprendre_outilspourcomprendre&id_article=172&id_rubrique=65
Voilà une affirmation bien étrange qui signifie le mérite de l'effort et le démérite de la paresse crue génératrice de pauvreté : « rien à partager ». L'exemple du Moyen Âge démontre pourtant pendant 1/2 millénaire le contraire.

 

 

août 2017

Notre civilisation monothéiste occidentale est née de l'idée de la persécution il y a + de 3000 ans

Le monothéisme (= la croyance en 1 seul dieu = 1 surhomme mâle créateur de tout) a voulu s'imposer dans le monde Antique polythéiste et animiste (= respect de la nature). On peut considérer que le monothéisme est une régression du polythéisme (et de l'animisme) ; qui au lieu de considérer la pluralité (le choix) ne considère Qu'1 (le non-choix) : l'élu unique pour l'adoration aveugle et soumise = imposer une dictature. Aussi la régression de l'humour (la croyance absolue ne résidait pas dans les esprits polythéistes. Se faire croire était + un prétexte « pour faire des choses » : relire les présocratiques) provoque des violences inconcevables, tel le meurtre spectaculaire de cruauté, de l'intellectuelle et savante Hypatie d'Alexandrie au Ve siècle de notre ère par des prêtres fanatisés (= possédés par la croyance de manière à ce qu'il n'y a aucune de limites dans la violence de la cruauté = les assassins de la terreur du pouvoir politique du « mystère de la religion, de la foi » sic)*. Une femme de 55 ans, on la tue pour l'esprit pas pour le corps. Dans les bûchers, d'autres philosophes et scientifiques suivront. L'ennemi de la croyance est en effet le savoir (d'où la culture de l'ignorance à travers censures et propagandes). Ce degré de violence permanente ne s'oublie pas et définit le christianisme être une religion d'assassins (comme les 2 autres) dont les faits innombrables de terreurs, de meurtres et de tortures marquent leur histoire (la politique a repris le flambeau au XVIIIe siècle à agir la terreur comme elle, jusqu'aujourd'hui au XXIe siècle). La rancoeur millénaire des croyants s'est emparée de la persécution il y a 3350 ans pour légitimer tous ses meurtres et tortures. Ou comment justifier l'injustifiable.

La 1re manifestation re-connue ou un semblant de monothéisme occidental est née en Égypte avec Aménophis IV Akhenaton qui balaya les divinités pour le dieu unique, le soleil (mais les dieux sont une multiplicité d'un et vice versa). L'histoire du peuple juif chassé d'Égypte à cette occasion par le jeune pharaon de 19 ans Toutankhamon (vers 1354-1346 av. J.-C.) est fausse. Toutankhamon n'a chassé personne, il est revenu à Thèbes pour revénérer les divinités traditionnelles délaissées par Akhenaton. Ce moment de l'Exode (sans mise en exil forcé) pourtant avec des individus victimisés (= humiliés par le faux coup d'État religieux raté) et +, se considérants persécutés jusqu'à ce que le sens invraisemblable de la vengeance se cristallise dans leurs esprits pour former une force de résistance (à la famine). Ce n'est pas un peuple, mais un groupe de personnes qui suivirent l'Égyptien Moïse à quitter l'Égypte pour le désert. Vivre l'épuisement et la carence ne force-t-elle l'apparence d'illusions auditives et visuelles ? Puis avec la force de la haine, battre les Cananéens. Cette vengeance guerrière et littéraire contre des ennemis inventés (aucune raison d'être hostile envers les autres vivant sur la même terre) passe par l'écriture de mensonges de manière à posséder les esprits par l'intellect : sacraliser des contes (pour des comptes). À part le récit babylonien de Gilgamesh (dont le Pantaqueute (la torah) des juifs, l'ancien testament des chrétiens, s'est largement inspiré), la majorité des écritures découvertes de la civilisation mésopotamienne, celle avant la nôtre, sont des écrits comptables (le cunéiforme était pratique pour ça).

Ce mouvement donne 3 religions issues du même état d'esprit de l'unique égocentrique et agressif : le judaïsme, le christianisme et l'islamisme. 3 mêmes religions du bassin méditerranéen qui se nuisent en permanence dans la violence depuis leur naissance (ça continue encore aujourd'hui). En effet, ces 3 religions sont nées de la souffrance, dans la souffrance autoprovoquée qu'elles perpétuent. L'humour, dont la fonction est de calmer la souffrance et la cruauté, est banni. (Le rire annihile la croyance). Il s'agit là dans cette domination politico-religieuse (la guerre sainte), de généraliser la soumission de tous les êtres humains avec des croyances absurdes, de ces mêmes êtres humains divisés restant entre eux, et repliés sur eux-mêmes. Oui, ça ressemble à un projet insensé ! Où nuire à l'autre dans la même famille par la rancoeur devient la qualité ultime qui lie ces êtres humains entre eux qui forment notre civilisation occidentale.

Note
* Le meurtre d'Hypatie d'Alexandrie rappelle étrangement le rituel dionysiaque sacrificiel réalisé par les Titans (= les maîtres d'initiation) qui démembraient le novice et cuisaient ses membres (par contre on n'a jamais lu de peler la peau avec le dos de coquilles d'huitres). C'était un rite initiatique de renaissance pour conférer « l'immortalité à l'enfant Dionysos ». Dieu de l'ivresse de la fécondité et du savoir et autres + proche des réalités quotidiennes des populations que la famille de Zeus avec ses conflits internes qui ne concernent personnes sauf quand ça déclenche des catastrophes naturelles ou des épidémies mortelles. Mais Hypatie d'Alexandrie n'était pas un adolescent, mais une femme de 55 ans.

 

LES CONSÉQUENCES CONSIDÉRABLES

Quel est l'intérêt d'inventer un Dieu égocentrique, jaloux et assassin (parmi les dieux presque paisibles mésopotamiens, grecques et égyptiens ?) et l'imposer de force aux Européens ? (ces êtres humains à la peau claire de culture druidique* à travers la conquête romaine). Idéologie qui culpabilise l'être humain avant sa naissance, qui le victimise (le fait croire être persécuté pour persécuter) = le déresponsabilise, une idéologie de dieu patriarche qui avec ses contradictions demande de faire des pirouettes intellectuelles pour justifier l'injustifiable, qui diabolise (maudit) le savoir jusqu'à hébéter ses disciples avec la foi nécessaire à leur faire tuer les autres (et pour Abraham jusqu'à faire tuer son fils ? l'autre obéi bêtement) ; est-ce réel ? Oui, agir le pire est la règle de la domination (= la culture de la misère).

Quel est l'intérêt de produire des histoires fausses et les transformer en modèles de sainteté ?

Aujourd'hui un tel comportement se nomme : psychopathe.

Le Dieu des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans est un psychopathe assassin.

Le problème de cette religion (divisée en 3 principales avec d'innombrables divisions secondaires (pour se chamailler)) depuis son instauration par les Juifs puis massivement diffusée par les Chrétiens puis par les Musulmans (3 mêmes différenciés) est : l'entretien de la discorde par l'entretien de la haine. Ce qui se raconte de la 1ere apparition du Dieu ne sont principalement que des actes d'assassinats massifs et spectaculaires (qui instaurent la terreur). Dans ces histoires, les actions de Dieu sont tellement néfastes que les Bogomiles du Xe siècle (en Bulgarie) puis les Cathares** au XIIe siècle (dans le sud-ouest de la France) croyaient vraiment (que les autres s'étaient trompés et) qu'en réalité Yahvé était Satan (et non d'un dieu infiniment juste). Mais ce ne sont que des histoires (des contes) qui sont invérifiables (aucun recoupement possible avec ses textes contemporains). Un conte n'est pas une vérité comme il est voulu du prêtre religieux pour imposer la croyance pour vérité à ses croyants. Comment est-ce possible ?

Toute l'histoire chrétienne est agie de violences sanglantes dont les uns veulent s'échapper et les autres les en empêchent par la terreur. La politique vaticane depuis sont instauration est tapissée de meurtres en série des populations paisibles qui refusent la domination monothéiste pour une vie de souffrances insensées (pour les Cathares autant se suicider que vivre la vie misérable des Chrétiens).

Il est impossible de vivre en paix quand on naît coupable. Pourtant cette culpabilité de vivre est la base de la religion monothéiste judaïque-chrétienne-islamique. Au moins l'islam affiche son but dans son nom : islam = soumission. À cela, elle ajoute la souciance à la soumission (le souci est passager, la souciance est permanente) et comme les 2 autres, propage l'effroi (pour la guerre). Chacune ses méthodes, à obliger l'obéissance. Il est difficile de savoir comment a pu s'accrocher aux esprits de telles religions qui misérabilisent la vie humaine ? Aujourd'hui, nous sommes dans un contexte différent où la prise de conscience de violences massives et gratuites, pendant presque 3 millénaires, arrivent à un point de visibilité (vraiment ?) pour dire « stop, là on arrête de se faire manipuler à haïr l'inhaïssable (l'aimable) pour jouir du meurtre collectif » (comment jouir du meurtre ? sinon avec une dose massive de frustration).

On se demande, comment ces religions de haine, de violence, de domination, de soumission et de la culpabilité ont pu envahir les esprits des êtres humains au point de détruire leur bon-sens et leur planète (leur environnement vital) ? Ces religions inculquent des comportements irresponsables répétés par des milliards d'individus. Ce n'est pas pour le développement de l'intelligence humaine, que le monothéisme s'est propagé (= acceptée des convertis volontaires à coincer l'humanité dans la contradiction). La rhétorique des prêtres depuis 3000 ans est bien entrainée à manipuler l'argument contradictoire comme logique. Oui, il y a à l'intérieur de son esprit quelque chose de constitutionnellement mal-saint. A penser obsesionnellement l'impensable. Le culte du soleil est déjà + épanouissant ; au moins quand tu te lèves avec lui, tu souris.

Massacrer des êtres humains pour massacrer des idées ?

Est-ce en massacrant des êtres humains qu'on efface des idées ? Faut vraiment être idiot pour croire ça et +, le réaliser (le mauvais argument hypocrite pour soumettre). Mais le massacre sert à terroriser les autres, les survivants. Mais ce n'est pas en massacrant pendant 20 ans les Cathares (jusqu'à les poursuivre à l'étranger, sic) que d'autres êtres humains ne vont pas désirer refuser la soumission au christianisme ou à toute autre religion despotique et violente. La peur et la soumission ne durent pas, ça craque. Pour soumettre des êtres humains, il faut vraiment avoir une opinion dégueulasse des êtres humains, telle une opinion de dégoût intensifiée dans les corps de polices et armées pour nuire-bien-légitimement (= sans remord) aux autres êtres humains.

Sortie de secours ?

La mort ne guérit pas une inculcation multimillénaire qui infeste nos corps et nos esprits. Les humains passent, les idées restent. Dans un premier temps, ne suffit-il que de refuser de jouer ? de refuser la routine ? De cesser de croire ? de ne plus croire en rien ? Penser n'est pas croire. Penser résout les problèmes. Nous le savons, la croyance est la pathologie de la pensée. Toute forme de croyances ne sert qu'un but : la domination. Raconter des mensonges que le croyant prend pour vrai pour être soumis à être agi par les mensonges. Sinon, il est inutile de croire. L'acte de croire est de vouloir se soumettre à une idée reçue. Et voir le monde à travers cette idée reçue. Éviter la sécurité de la soumission ? quelle sécurité ? sortir de la domination par la croyance se pratique par sa volonté, aussi par l'indifférence et l'esquive, de corps et d'esprit, manière de ne pas en ressortir totalement amoché psychologiquement et physiquement du conditionnement. Comment est-il possible de rester attaché à des pratiques de religions qui favorisent le viol, le provoquent et le permettent ? Par aveuglements de croyance et par paroles de déni : par hypo-crise (= crise intérieure). Le + dur ? c'est l'affirmation de soi, que tout est permis et rien n'est interdit, la reprise du gouvernement de soi.

Les religions monothéistes sont des religions conflictuelles (qui naissent de la guerre et s'alimentent de la guerre) qui sacralisent de fausses histoires et empruntées à d'autres religions et les transforment à leur avantage, ce comportement est de l'ordre de l'enfantillage. Les tiraillements permanents entre domination et liberté (« laisse-moi en paix ») amènent à des aberrations qui amplifient l'hostilité entre adeptes d'idéologies divergentes bien que similaires où les uns veulent prendre avantage sur les autres. Et ça, n'arrête pas. Signifie : que l'évolution de l'intelligence humaine n'évolue pas. À être toujours au même point, à refaire encore et toujours les mêmes erreurs. L'histoire de l'hostilité ? C’est l'histoire de l'Occident qui tourne en rond.

Notes
* Si la culture druidique n'est qu'orale, c'est pour entraîner la mémoire. Pour le druide, écrire altère la mémorisation. Poser une partie de soi sur un support nous démunit de la partie posée, semble logique (si tu perds le support, tu ne sais plus). Un savoir écrit s'interprète transposé selon le contexte de coïncidences. Et comme les contextes changent, la réinterprétation est permanente ; qui est l'activité (obsessionnelle et inutile ? utile à la domination) des théologiens : du corps gouvernant de la connaissance institutionnelle (le savoir à savoir peu importe qu'il soit vrai ou faux). Un savoir oral se sait, et s'adapte bien qu'il est acquis. Un savoir écrit se commente et se dissimule dans les archives. Le savoir écrit faussé sert le pouvoir politique (qui publie des lois). Au XXIe siècle, les écrits de Platon sont encore commentés, les textes bibliques aussi, et tous les autres. Un texte ancien commenté signifie sa résurrection sa répétition au présent. Le savoir oral évolue suivant les contextes, sans commentaire, il varie selon les présents différents. ORAL/ECRIT.
** Mircea Eliade similarise le catharisme du XIIe siècle avec le marxisme de la société industrielle du XXe siècle qui sont tous 2 une volonté d'indépendance, une résistance face à la domination esclavagiste. Histoire des croyances et des Idées religieuses, en 3 tomes.

 

 

mars 2017

Régression infantile

Dans le témoignage de Bruno Bettelheim rédigé en 1943 à propos des camps de concentration nazis de Dachau et Buchenwald, un fait reste marquant : la majorité des prisonniers, au-delà d'une période de captivité, de sous-alimentation et de soumission aux conditions intensives d'humiliations permanentes du camp, régressaient dans l'infantilisme. Cette conséquence était la volonté des nazis : « provoquer par tous les moyens chez les prisonniers des attitudes infantiles de soumission » dont le châtiment bénin de la gifle à côté de mises à mort irrationnelles, à commencer par ce que « les prisonniers étaient contraints de se souiller » (de pisser et de chier dans leur froc comme les enfants que les regards des autres jugent pour humilier), faisait partie. Aujourd'hui, on se demande pourquoi, y a-t-il cette tendance, dans le monde occidental, à ce que les nouvelles générations agissent jusqu'à paraître physiquement infantiles ? Nous ne vivons pas dans un camp de concentration, de « rééducation » (comme le nommaient les nazis) aux conditions de survie physiquement et psychiquement éprouvantes, dans la souffrance permanente, à la limite au bord et dans la mort, épuisé, sous-alimenté, etc., pourtant il existe une ressemblance troublante : dans les 2 cas il y a : exigence absolue de l'obéissance absolue. Une désobéissance est considérée comme un affront, une agression, voire une anormalité qu'il faut soigner par la médecine (encouragé par les professeurs d'école ! je suis passé par l'éducation nationale et suis parti, dégoûté). Enfant, cette pression de l'obéissance est permanente : en famille, conditionnée obéissante à l'obéissance (d'autant + dans un patriarcat où le père est humilié et frustré dans le monde du travail est générateur de violence familiale), à l'école qui est comparable à un camp disciplinaire qui exige d'abord un comportement soumis des élèves (mais pas un comportement de savant), et dans le monde du travail où la hiérarchie use de l'humiliation et du chantage pour obliger à faire des tâches incohérentes, si possible humiliantes. Il faut savoir que l'une des règles des camps de concentration nazis, pour provoquer la régression dans l'enfance, était de faire travailler les prisonniers à des tâches absurdes, inutiles, pénibles et incohérentes : comme « à porter de lourdes pierres à un endroit, puis, un moment plus tard, à les ramener au point de départ ; d'autres fois, on les obligeait à creuser des trous avec leurs mains alors qu'il y avait des outils disponibles » ; était à l'aide de la contradiction, du non-sens, du paradoxe, le moyen de soumettre toutes les volontés résistantes, à l'obéissance infantile (apeurée). Obéir le non-sens est le résultat optimum de sa soumission. Le principe de « la corvée puérile », de « la corvée stupide », « contribuait à leur désintégration en tant que personne adulte ». Le constat contemporain du monde du travail obligatoire sous chantage de la paye est similaire en tous points, aux règles des camps de concentration nazis, de régressions par humiliation puérile et non-sens de la souffrance (physique et psychique) permanente infligée à des êtres humains adultes à l'esprit responsable et indépendant (où le conditionnement fait croire la répression moins intense : « à force, on s'habitue » sic). Cet Ordre social est le modèle d'organisation sociale sous contrôle le + extrême jamais réalisé qui reste un modèle admiré (oui !) jusqu'aujourd'hui (le nombre de romans et de films de science-fiction est impressionnant à commencer par « 1984 ») : tous les modèles de totalitarisme (aussi bien du libéralisme économique ou de l'anarcho-capitalisme des banques et des multinationales) copient et admirent (sans le dire) l'organisation nazie de la Gestapo et de la SS (totenkopf), bien que ses créateurs n'avaient pas une intelligence exceptionnelle ni hors du commun, voire au contraire, est encore + inquiétant.

 

Note
Bruno Bettelheim, « Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes », publié en 1943. Bruno Bettelheim psychologue populaire (sans diplôme, soignait les enfants autistes) à survécu à son internement à Dachau et Buchenwald (1938-1939), mais s'est suicidé, bien qu'il fut bien entouré : « j'ai eu beaucoup de chance » j'ai survécu « grâce à ma femme et à mes enfants » ; « la majorité des suicides sont des tentatives destinées à avorter et qui, par malheur et accidentellement réussissent. » (La limite extrême, 1968). Est-ce son cas ?

 

 

L’humanité ?

L'évolution de l'humanité (et sa sortie de l'angoisse existentielle) passe obligatoirement (nous dit Erich Fromm en 1973*) à lâcher les comportements stéréotypés « de la détermination instinctive » (par instinct on comprend : pulsion organique mécanique obéissante, pas intelligence à résoudre sans apprentissage des problèmes et des obstacles, qui est l'intelligence instantanée de l'intuition). L'humanité est apparue à une conjonction improbable entre : le périssement de l'instinct mécanique et le développement croissant « des connexions cérébrales » de la pensée qui donne à comprendre : qu'on sait qu'on sait : ou la formation en nous de la conscience d'être. Et d'être différent, voire séparé, plutôt détaché tout en étant dépendant du milieu. Être chétif qui par l'imagination, la pensée (celle qui résout les problèmes), enrobé de savoir qu'on sait (la conscience de soi dans le monde) est un humain. L'apparition de l'être humain est le résultat d'une coïncidence aléatoire rarissime (autant ne pas la gâcher). Et cet état unique d'un être sachant qu'il existe, l'extraordinaire d'un être conscient, qui a la capacité de résoudre les problèmes de son existence avec son imagination et son raisonnement, est contrarié par la grande majorité de la population humaine à cultiver la peur fondamentale d'exister de vivre : pour se réfugier dans la croyance, l'ennemi de la conscience, pour effacer sa conscience et désirer ardemment par l'intermédiaire de l'obéissance absolue, le retour à son animalité perdue. Est : la honte profonde de l'humanité.

Jusqu'à se faire croire que l'environnement est hostile à son existence, alors que si cet environnement était hostile, l'humanité ne serait jamais née, ni n'aurait pu continuer à exister durant des millions d'années. L'environnement terrestre a réuni les conditions favorables et exceptionnelles à la naissance de l'humanité. Pourquoi vouloir les contrarier ? Pourquoi se réfugier dans la croyance à quelque chose qui n'existe pas, alors qu'il y a tant d'êtres être de belles choses et qui existent ? L'angoisse existentielle n'est pas la peur de la mort, mais la peur de vivre, et +, vivre en étant conscient.e = libre et responsable.

 

Notes
* Erich Fromm, chapitre : « la nature de l'Homme » page 234 de l'édition française de Anatomy of Human Destruction, traduit (pour le commerce**) en : La passion de détruire (sic), 1973.
** On se demande ? en quoi modifier le titre d'un ouvrage provoque son succès commercial ? L'ouvrage important de Mary Douglas « Purity and Danger » traduit en français par « De la souillure » (fait penser au caca) alors que « Pureté et Danger » (fait penser au danger des dogmes religieux). On pense aussi au titre racoleur de « La théorie des catastrophes » du mathématicien ..., dont son éditeur a vendu un très grand nombre d'exemplaires, bien que l'ouvrage est incompréhensible aux lecteurs sans instruction mathématique. Ou « Le phénomène humain » du prêtre Teilhard de Chardin, un succès commercial que l'ouvrage ne mérite pas, tellement il professe et dans le sens et dans le style, des platitudes. Mais cette tendance aide à comprendre de quoi s'inquiètent les lectrices et les lecteurs qui achètent des ouvrages pour savoir : sur soi-même, sa peur.

 

 

CROIRE ?

mais non ! c'est pas un remède ! à vivre
ça ne soulage pas, au contraire,
à force c'est pas commode
(on se perd soi à être possédé par la volonté des autres et souffrir ne plus savoir de quoi)

Toi, l'être humain qui se croit inadaptable, vaincu, se terrorise du lien rompu entre cause et effet qui broie le sens de tes actions à venir : la panique de l'incertitude. Ne se développe pas à ton stade de l'enfance. Ta peine naît à te mettre dans des situations qui te privent de toutes satisfactions, jusqu'à l'extrême, jusqu'au plaisir de pisser, de chier : de se soulager. Être humain atteint à ce stade le refus de son humanité : il désire ardemment régresser au-delà de l'enfance, retourner à sa bestialité inconsciente.

Une attitude défensive sans contexte hostile révèle un sentiment de persécution : l'apitoiement de toi sur toi. Te considérer victime signifie : te considérer irresponsable de ta volonté d'exister, ce qui donne à ton propriétaire (ton dominateur) puis à ton tortionnaire, la motivation acharnée de faire souffrir qui décuple de plaisir. + le tortionnaire persécute + ça le fait marrer, jusqu'à jouir (orgasme), tant que sa victime va répéter les mêmes mécanismes automatisés (l'enfant tortionnaire torture les animaux pour ça). Pour concevoir « un système défensif », il faut d'abord être con-vaincu que le monde est hostile (bien qu'il a donné vie à l'humanité) et, être infecté de « la pensée catastrophiste de l'effondrement » qu'entretiennent les institutions religieuses et politiques et les juntes militaires institutionnalisées en armée qui raflent tous les budgets publics par la propagation de la peur, de la terreur, par de fausses prédictions de catastrophes imminentes (qui n'arrivent jamais).

La force physique du pouvoir s'impose par l'intensité et la vitesse : soudaine et brutale : + rapide qu'un geste humain ordinaire. Le pouvoir par la force, pour le demeurer (rester fou), doit faire naître la conviction que toi face à l'autre (en recherche de domination par ta crainte de vivre seul) devient incontrôlable et ingouvernable et qui supplie passant par l'humiliation de soi d'être contrôlé et gouverné, car lui par crainte ne sait pas (est con-vaincu qu'il ne peut pas savoir quoi faire de sa vie avec la mort présente à chaque instant de vie). La violence n'est qu'une histoire de vitesse et d'intensité.

Si la croyance existe (= se réfugier dans l'ignorance), c'est que vivre donne le choix. La vie est un réseau de choix avec lesquels on réalise chacune et chacun différemment son chemin de vie.

Pourquoi t'astreindre à la routine, d'un travail aliénant ? alors qu'on désire, libre, s'émerveiller du monde ! Ou, pourquoi croire que ta routine est rassurante ? L'ennui est-il synonyme de tranquillité ? L'ennui et la paix ne son pas synonymes, considérer « répéter le même » contre « la peur de faire différent avec des différences » n'a de sens que d'exprimer sa peur à annihiler tout courage. Quoi fonde le sentiment d'abandon ? que tout être redoute + que tout. Le détachement forcé de l'attachement lié par la routine. Et pour quoi obéir un ensemble de croyances qui oriente ta vie à agir la routine ? À boucler la boucle, à serrer le noeud, à l'enfermement sans fin accomplit à tourner en rond.

Pourtant, l'expérience récente au XXe siècle, nous a fait comprendre que « l'Ordre Mondial » (sic) loin de soulager notre sentiment inculqué d'insécurité, tend vers des dictatures de purges meurtrières racistes qui génèrent des terreurs encore + intenses. Ainsi « le progrès scientifique » la nouvelle religion du soulagement des âmes, loin de soulager nos terreurs, provoque des destructions massives des êtres et de notre environnement (explosions atomiques, pandémies, robotique => contrôle automatique du comportement des êtres humains, empoisonnement des terres, de l'air et de l'eau : les 3 matières bases de la vie et de l'alimentation). Cette mise en danger, n'est pas de l'activité « scientifique » (la nouvelle vérité sans âmes), mais de l'ordre de la bêtise, celle de la frustration qui se réfugie dans l'ivresse du pouvoir qu'on trouve sur toute l'échelle instituée de la hiérarchie.

Chanson

La croyance est un réflexe de protection
Inefficace
Un film posé sur ton angoisse existentielle
Un film posé sur ta mort
Une plaie sensible que tu ne sais plus soigner
La croyance ne soulage qu'un temps
à sucrer l'amertume du ressentiment
L'abus de croyance ne stérilise pas la conscience,
elle développe la bêtise : l'incohérence auto-destructive
ça n'efface pas ta souffrance
ça ne fait que reporter constamment ta rencontre
avec ton courage
tout en amplifiant ce qu'elle ne représente pas
Ta croyance persuadée d'écarter ton angoisse amplifie ta terreur
Croire insulte la vie,
à la décorer par conviction de sa laideur.

Ce que les sciences (les êtres humains qui pensent) te disent depuis le début du XXe siècle, même avant, bien avant, est qu'il faut adopter le principe d'incertitude comme ouverture d'esprit. 1 siècle après : toujours rien, voire, une régression. L'évolution de l'humanité ne peut pas passer par la croyance (d'une quelconque « salvation » mentie ou du « progrès scientifique », car ta passivité qui est la conséquence de ton manque de courage, à remettre ta personne, ta vie à un autre être humain est un acte d'auto-humiliation et d'un refus de vivre ta vie (tellement t'as peur). C'est insensé ! Savoir le sens de vivre, c'est ça qu'il faut comprendre pour vivre épanoui (et non misérable de frustrations).

 

 

La philosophie trahie par la science

La philosophie est à l'origine de l'idéal de toutes les civilisations, y compris la nôtre Occidentale. Bien qu'en société, la philosophie est marginalisée. La science est une branche de la philosophie, instituée avec Aristote. Avec la science (= la con-science), il s'agit de comprendre l'infiniment grand (astronomie avec télescope) et l'infiniment petit (physique des particules avec microscope) depuis, un grand nombre de branches pour la spécialisation ont été créé (qui manque souvent d'une compréhension entière) jusqu'à pénétrer le comportement humain (non-mathématisable, non-automatisable), mais tout ça, c'est de la philosophie (quand les concepts sont pensés, créés et appliqués). La science est une branche de la philosophie qui s'est échappée pour servir le pouvoir politique. C'est cette alliance qui est nuisible à l'humanité, car l'une exploite l'autre (otage du confort) pour empoisonner (psychiquement et physiquement) le reste de la population, à se soumettre à la domination sociale, à entretenir une guerre permanente à ce que les êtres humains au travail obligatoire mendient leur protection (contre un danger inexistant que celui où ils se sont empêtrés) ou : par crainte insensée de l'abandon. L'être humain terrorisé à choisir entre la solitude ou la misère, il choisit la misère (malgré que dans sa misère, il soit seul, masqué par le voile de la croyance qui lui fait vivre son illusion de confort et de liberté).

La philosophie cultive le doute (qu'elle a transmise à la science qui ne l'applique pas toujours : pourtant, ça éviterait les empoisonnements et les catastrophes), l'incertitude, l'arbitraire : tout ce qu'un être humain obéissant au travail redoute. Agir sans comprendre ses motivations, ou, agir par réaction, par revanche de sa souffrance, dont le la seul.e responsable est soi-même et non le « coupable » bouc-émissaire à abattre, sont des attitudes qui désirent le retour de l'être humain à son animalité : son état instinctif obéissant à ses besoins pour (sous)vivre : boire, manger, dormir au chaud et au sec, se laver (relève de l'absence d'un auto-nettoyant corporel) pour pas puer pour copuler, rien d'autre.

Refrain

L'être humain.e (moi toi on)
est sorti.e
de l'animalité
à une conjonction improbable qui l'a amené à savoir qu'il elle sait (qu'ilelle existe, qu'ilelle agit qu'ilelle pense, etc.)
la naissance de notre conscience.
Mais à quoi ça sert de savoir ?
Ça sert à S'ÉMERVEILLER de vivre.
C'est ça l'avantage de savoir : l'habilité à s'émerveiller.
L'animalité inconsciente, ne s'émerveille pas, elle s'agit.

 

 

avril 2016
1.
La haine millénaire envers les femmes (dans le monde occidental, ailleurs je ne sais pas)

Si les femmes sont violées (encore au XXIe siècle à raison de 2 viols déclarés chaque heure) c'est parce qu'elles sont haïes par les prêtres instaurateurs de la religion au monopole déïque (monothéisme régulé en lois) au point de faire foi de célibat et préférer les très jeunes garçons (prêtres pédérastes : toujours en culture aujourd'hui jusqu'au viol des très jeunes garçons aussi). La haine des femmes des prêtres chrétiens a été transmise aux politiques laïques bourgeois qui se sont accommodés de cette haine pour maintenir les femmes en captivité (épouse = la promise sans choix pour elle) dans la fonction que eux ont décidé pour elles. Celle de la soumettre, de la dégrader à être, à vivre dans la seule fonction de donner (pas d'échanger) du plaisir au mâle (la putain) en élevant la « marmaille » [= bruit de murmures] (la maman) sans que lui, l'homme dominant satisfait dans sa bêtise, n'est rien à s'en soucier.

Les religions monothéistes avec leurs règles dont l'obéissance doit être absolue (qui dans les religions polythéistes est inconcevable) ont introduit, injecté dans l'humain (le mâle homme masculinisé au travail) ces êtres humains qui ne demandent rien, le sentiment malsain(t) de voir le mal dans la femelle « source des maux de l'humanité (dans l'antre de son vagin) » (sic) partout où le mal n'est pas (et toujours à cause des femmes) pour les condamner au viol perpétuel. Ce viol perpétuel en effet dure depuis l'instauration des religions monothéistes. La domination masculine qui se nourrit de croyance et de bêtise n'est qu'une conséquence de cette haine millénaire des prêtres monothéistes (qui par la dictature d'un dieu unique inexistant imaginaire sert uniquement à s'emparer du pouvoir pour gouverner les autres). L'élu prophète (le ministre entendu qui révèle la volonté de dieu où la lâcheté de se planquer derrière l'invisible pour terrifier les autres) le fils du dieu unique (pour accentuer la persuasion et sceller la conviction) est pratique et suffisamment convainc l'impression pour créer le lien : t'esrrien - divin à la soumission de tous les êtres humains (résiste des exceptions).

Quelle est la raison de cette haine millénaire envers les femmes ?

Dans les religions antiques polythéistes (tolérantes, que les monothéistes ne sont pas), les femmes étaient les gardiennes des temples. Pour entretenir le temple, il y avait des donateurs qui se livraient à l'offrande dont les gardiennes offraient en échange (oui en échange) un temps de plaisir d'amour sexuel. L'amour que les prêtres monothéistes ont sali préférant les très jeunes garçons : qui était une coutume de la Grèce Antique de déflorer l'adolescent (pas les enfants) pour leur faire connaître l'orgasme de la prostate qui rejoint la jouissance féminine, si totale et si intense (contrairement à l'éjaculation qui est une jouissance localisée et instantanée) que les religions monothéistes ont « diabolisé », sali, introduit la notion et la sensation de dégoût moral (la nausée dans l'idée qui se retrouve encore au XXIe siècle dans les lois du Code pénal) : « le mal » du malin (sic) malsain(t) pour un acte (d'amour) qui ne l'est pas (où il s'agit de diviser pour régner : l'amour au contraire lie les individus). Il s'agit bien de ça : terroriser et salir en montrant (sic) le résultat de la transgression de l'interdit par des images répugnantes (tout ce que le dogme interdit pour gouverner les hommes à ce qu'ils obéissent sans se poser de question) l'image donne l'imagination (ou croire réel ce qui est vu). Oui je sais, il y a un dégoût amer qui te remonte de l'estomac et qui stationne dans l'oesophage qui se dépite dans ta nausée. Comprendre que nous, êtres humains, nous nous sommes fait trompé depuis si longtemps crée un choc violent qui rebondit jusque dans nos générations précédentes qui accentue encore + son propre dégoût. Maintenant, il faut se poser la question : pourquoi croire l'incroyable ? à se confiner dans une vie misérable : la vie qui s'interdit de rire.

Il faut savoir que les plaisirs dans l'Antiquité (les civilisations avant l'instauration de la civilisation monothéiste dont juif chrétien et musulman sont différents versants du même objet : prendre le pouvoir sur les esprits) n'étaient pas scindés et classés par des lois (7 péchés du capital) qui interdisent les plaisirs (et dont la seule activité autorisée est : le travail laborieux et l'adoration de son dieu unique et jaloux). Dans l'Antiquité, le plaisir de manger n'était pas séparé du plaisir de l'audition se confondait avec le plaisir de toucher de caresser avec celui de regarder et de penser (pour les philosophes). La(es) nouvelle(s) religion(s) monothéiste(s) avec le mensonge prétexte de libérer les esclaves (le statut de l'esclave antique ressemble point pour point au salarié d'aujourd'hui : veulent-ils être libérés de leur travail, de leur tâche ? non, ils redoutent la liberté du chômage) a con-vaincu les êtres humains qui formeront la Civilisation Occidentale que le labeur de leur vie leur offre la récompense : le paradis après leur mort ; c'est la + grande escroquerie humanitaire jamais réalisée sur autant de temps, une période historique si longue.

Prendre le pouvoir sur les autres passe par l'instauration de la trouille de vivre. Avec Sodome et Gomorrhe il s'agissait de foutre (spermer) la trouille aux croyants par le dégoût (le dégoût fonde la morale même si celui-ci est faussé) : un être humain ne peut gouverner un autre être humain qu'en lui foutant la trouille : le démunir de sa responsabilité et de son autonomie. Il fallait imaginer un « châtiment éternel » terrible, le pire du pire de la souffrance permanente pour que les hommes piégés en « fidèles » (pour les femmes damnées c'était déjà fait) obéissent et travaillent toute leur vie pour servir les maîtres de dieu (les prophètes institués en politiciens et fonctionnaires). Au XXIe siècle, + de 2 mille ans après, nous ne sommes pas encore sortis de ce piège bêtifiant. On peut considérer que pendant la durée de ces 2 millénaires, l'épanouissement de l'intelligence humaine a été freinée dans la croyance du châtiment éternel. En effet pour gouverner, il faut bêtifier, terroriser et écoeurer.

Les femmes, par le viol autorisé [1], sont les décharges de toute la haine des mâles frustrés dans leur captivité mentale [2]. Si les femmes tolèrent depuis 2 millénaires cette humiliation (du viol de la domination), c'est par amour filial, leur sacrifice de pardonner aux hommes l'inconséquence de ce qu'ils font, pour perpé-tuer l'espèce qui dans le cas contraire serait éteinte depuis longtemps. Si l'espèce humaine existe, c'est uniquement par le sacrifice de ses femelles persécutées.

 

Notes
[1] les arguments : « le viol est toujours provoqué par les femmes » (sic) « elles le cherchent bien, à force de provoquer » (sic) (jugement des soumises qui stationne dans la croyance populaire du public qui juge pour a-voir le spectacle du châtiment) ne servent que de conviction pour que l’homme violeur (le bourreau) soit lavé (= purifié) de sa culpabilité possible, de sa responsabilité (dont il est déjà dépossédé, mais dans le doute... mieux vaut insister) « ce n’est pas moi, on m’a dit de faire » (sic) est l’idée qui maintient nos sociétés dans la dictature hiérarchique du dieu (l’élu) unique qui impose l’ordre et la loi dont les pécheurs (esprits indépendants, autonomes, libres) souffriront dans l’éternité de l’enfer. Oui, pour croire ça, il faut être vraiment démuni de sa faculté autonome de penser. Tout ça, instauré dans les esprits par la religion monothéiste triplée qui devrait être condamné pour « crime d’historicité contre l’humanité » : 2000 ans, ça fait 33 générations d’êtres humains en souffrance morale. La souffrance morale est en effet une instauration de la religion.
[2] qui souffrent sans vouloir savoir et stationnent dans le déni de son malêtre sans se donner le courage de vouloir comprendre afin de se défaire définitivement de sa souffrance millénaire. La religion a donné à la souffrance morale la jouissance de la salvation post-mortem en injectant la misère de la pitié et de l'espoir dans chaque croyant (dans le réel, il n'y a rien à sauver) où sans souffrance la vie occidentale est inconcevable : en être arrivé là est inimaginable, tellement le crime est colossal.

 

La femme n'est pas soumise à l'homme, les femmes ont pitié des hommes tout en acceptant de jouer à leurs jeux brutaux « moi-je »  ; ça, uniquement pour perpé-tuer (pas perpétrer) l'espèce ; dans le cas contraire, notre espèce serait en voie d'extinction. *

Environ 500 apr. J.-C. (en pleine ascension du christianisme), l’intellectuelle et professeure Hypatie d’Alexandrie fut torturée et assassinée avec une telle rage par les prêtres chrétiens qu’on se demande comment le christianisme après un tel acte assassin a pu rester légitime même aux yeux de ses croyants ? Rappelons qu’Hypatie fut écorchée vive avec des coquilles d’huitre (sic, oui !) puis démembrée désossée vivante à l’agonie puis ces restes brûlés sans sépulture de reconnaissance post-mortem du meurtre commis particulièrement dégueulasse. Les prêtres coupables (comme la police aujourd’hui) n’ont jamais été inquiétés d’aucune accusation ni d’aucun procès. Alexandrie n’était pas à l’époque une mégapole et pouvait facilement identifier les meurtriers. La non-capture la non-captivité le non-jugement des coupables ne révèle que l'implication des gouvernants chrétiens dans la complicité et la responsabilité de ce meurtre. Annihiler les femmes intelligentes et indépendantes était vital pour ces porteurs de convictions violentes afin de tenir par la force leur autorité usurpée. La femme intelligente annihile la prétention des mâles vulgaires qui désirent prendre le pouvoir sur les autres. + qu'un mâle intelligent, la femelle intelligente annihile toute croyance possible, à déshabiller le mensonge de son sérieux par gratitude (une mère ou une future-mère ne peut pas mépriser les enfants), donne à comprendre le meurtre enragé contre Hypatie. Le meurtre de l'indépendance d'esprit fonde le christianisme qui 8 siècles plus tard instaurera l'Inquisition qui durera 5 siècles à mettre vivants au bûcher tous les penseurs et penseuses autonomes marquées de l'appellation : SORCIERE. La sorcellerie est une démonisation des esprits libres.

Tuer, Assassiner, c’est transpercer un corps humain vivant pour le faire mourir. Le Viol transperce aussi le corps humain vivant, mais seulement celui des femelles. Balles (bullet), lame, pointe, pique, bite : pour le faire mourir en le laissant vivant. Comment se fait-il que le viol ne soit pas jugé comme un assassinat réalisé par la torture, mais re-gardé comme une incitation à la débauche ? Parce que depuis l’instauration des 3 religions monothéistes, la haine des prêtres envers les femmes en 2 millénaires ne s’est jamais apaisée. Elle est même entretenue en culture intensive maintenue par les prêtres laïques de la politique et de la fonction publique (celles et ceux qui gouvernent les autres). Surtout que, les prêtres chrétiens préfèrent le contact du viol des tout jeunes garçons (enfants de coeur). Tout en condamnant violemment la sodomie. Cette contradiction constitutionnelle révèle la fondation fondamentale de la souffrance morale dans nos sociétés occidentales. Où la culture du malpropre retient tout le monde dans son malaise fondateur.

 

Les prêtres haïssant du début de l'ère chrétienne se retrouvent au XXIe siècle a assiéger (ass = cul fixé sur le siège) les positions de pouvoir, à prendre des décisions en-vers les autres sans consulter les autres : du président de nation au sous-chefaillon programmateur de spectacle en passant par les professeurs dans la lignée hiérarchique monothéiste (devenue administration nationale), à affirmer le pouvoir : celui d'interdire à l'autre.

Le pouvoir sur les autres ne se réalise QUE par interdire, pour éventuellement autoriser ensuite, rESTe la raison fondamentale du pouvoir. La raison de l'autorité n'existe que pour imposer l'interdit avec sa permission (= la pitié pour l'humiliation) et, à être payé pour ça, en d'autres termes : être entretenu par les autres pour faire souffrir ces autres (les mêmes) par des tracas quotidiens permanents, être payé à travailler pour « faire chier » : le travail des salariés-esclave au service des parasites-gouvernant qui torturent ceux qui l'entretiennent dans son emploi quotidien : est pourtant une activité nuisible à la société des humains. Pourtant, ça dure depuis le début de notre civilisation, et perdure dans sa lâcheté et son hypocrisie depuis tant de temps, montre à quel point la souffrance morale est incrustée profondément dans le sens de vivre de chaque être humain occidentalisé.

 

Note
* mais là, dans la surpopulation planétaire, il faudrait sans doute se ralentir soi-même du besoin sacrificiel de l'enfantement. Mais c'est en général le contraire qui se passe dans les populations qui cultivent le mépris : + une population se misérabilise et s'appauvrit + elle enfante. Croyant compenser sa misère par l'abondance infantile. Elle l'amplifie.

Lire
. Personne n'oblige les femmes à tant dépenser pour les cosmétiques
(article 6, à : avril 2016, dans le livre : Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques, etc.)
. LA PART RESPONSABLE DES FEMELLES-FEMMES féminines ou masculines dans la misère du monde (article 1 à mai 2016, dans : Le Mouvement du Monde)

 

 

décembre 2015
2.
Philosophe et psychanalyste

Le philosophe ne peut pas se contenter de notions stéréotypées simplifiées qu'usagent le psychanalyste qui par un mot ou une formule [1] symptômatise ou syndromatise un comportement (simplification qui banalise et pervertit le sens de la souffrance en une maladie définie, mais fausse). Comportement considéré anormal ou non-conforme à ce que le groupe qui discrimine, violente et exclut sa différence attend de l'individu qu'il se similarise (s'assimile) et de ce fait crée sa souffrance. L'exemple scolaire n'est que violent. Et dans nos sociétés contemporaines, la première exigence de l'autorité parentale scolaire et policière est l'obéissance aveugle (au questionnement interdit aux réponses impossibles) avec son opposé le châtiment, la punition due porter le sentiment de culpabilité (injection volontaire de la souffrance dans les enfants). L'assimilation dans nos sociétés (malades) ne passe que par l'obéissance. Mais ces autorités se ruinent quand elles n'obéissent pas aux lois qu'elles instaurent, à ce que les autres (dominés = enfants et infantilisés) sont obligés d'obéir qui démontre la tyrannie du régime (générateur de souffrants).

À ne vouloir que se concentrer et cibler l'intimité intérieure du patient malade, la psychanalyse « oublie » le contexte dans lequel la souffrance du patient est née. La souffrance naît du paradoxe : à partir de 2 nécessités contradictoires qui empêchent de prendre une décision, dans l'arrêt de l'indécision indécidable règne la souffrance qui s'amplifie dans le temps. L'aveu pratiqué dans les cabinets est censé soulager : c'est ce que croit le psychanalyste (con-vaincu). Mais l'aveu ne suffit pas, car le contexte est nié. Le contexte se réfère à un autre domaine d'étude, celui de la sociologie (philosophie des sociétés) et de la politique (gouvernement des autres) que la psychanalyse occulte. La position dominante de l'analyste sur le souffrant (qui ne comprend pas pourquoi il souffre) crée une relation ambigüe, voire malsaine dominant-dominé : environnement hostile qui ne favorise pas la guérison (la libération de sa souffrance). Le dominé donne sa confiance (sa croyance) ses secrets intimes au dominant qui le soulage (ou pas) en étant à sa merci (en position de chantage). Ce dominant, à fouiller dans l'intimité secrète du dominé scelle sa servitude en échange d'un soulagement éphémère et illusoire. La guérison ne se produit uniquement quand le dominé devient dominant (de soi pas de l'autre) et dans ce cas le psychanalyste perdra son client.

La psychanalyse est un domaine où le charlatanisme prospère en raison de 3 causes : 1. par le prix élevé de la consultation 2. un boulot facile à n'écouter que les patients en souffrance (qui payent cher pour guérir) en restant assis et 3. donner des explications (même irrationnelles, surtout ? et peu importe tant que les liens insensés de sens sont crus par le patient) qui rassurent le « malade » le temps qu'il revienne à la séance suivante. La gratuité du soin est rejetée par la majorité des psychanalystes (arguant « le sacrifice du péage », sic) qui en fonction du rang social peut atteindre des sommes irrationnelles. C'est en ça que la psych-anal-yse agit dans l'escroquerie. La frontière est très mince entre le charlatan et le médecin soignant et le basculement est courant. Le charlatanisme est le résultat de l'ignorance dans lesquelles baignent les populations. Imaginons un instant que les populations soient sachantes à ne plus former une foule d'idiots ? Imaginons...

Le philosophe ne prétend pas soigner, mais il apporte un dénouement du paradoxe (qui fait souffrir) dans le contexte qui l'a créé (et bloqué par l'ignorance, renforcé par la croyance qui fige l'état d'esprit) : dénouement qui libère de sa souffrance [2]. Le philosophe communique par la lecture (il écrit et dialogue au-delà de la durée d'une vie humaine) [3] et ne vient pas violer l'intimité du souffrant par la présence physique de l'autre en preneur d'otage maître chanteur (qui dans notre contexte social hostile crée une antipathie à se chercher du dominant du dominé = les rapports sociaux permanents et fatigants). Par la philosophie, le souffrant est responsable de sa souffrance (résistant, courageux) qu'il découvre et libère par lui-même : il n'est pas une victime, il ne se victimise pas, pour rester passif avec sa souffrance et demander d'être sauvé (l'aumône, la charité pour son humiliation que pratique entre autres la religion). Le souffrant affronte (avec un dialogue sans haine) sa souffrance en lisant seul par la raison de la pensée qui avec celles des philosophes, il fait sienne. Lire la philosophie, c'est dialoguer avec le philosophe. La pensée résonne comme le son (dans le champ signifiant sans signifié), quand elle s'accorde entre le fait et le sens il se passe un phénomène mal nommé « évidence » et pour le souffrant : un soulagement durable, voire permanent.

Si nos sociétés provoquent et cultivent la souffrance par l'ignorance et la croyance, c'est uniquement par désir de domination (qui n'est en rien « naturelle »). L'exemple de notre civilisation occidentale a vécu 2 000 ans de conditionnement au régime de la chrétienté. Les populations avant l'ère chrétienne ne vivaient pas dans la haine ni la terreur de l'autre qui génère une violence insupportable qui envoie les êtres fragiles qui craquent (dépressions et autres à tuer la conscience) chez le psychanalyste (qui considère la persécution sociale réalisée par le christianisme et les 2 autres religions du livre juive et musulmane comme un « délire personnel » sans parler de la perversité qui n'est rangée qu'en « jugement moral » : oui). La psychanalyse, et sa grande soeur la psychiatrie, récupérée par la politique laïque de domination en se réalisant elle-même dans le charlatanisme à l'image des gouvernements autoritaires masqués du mot « démocratie » (par un faux jeu de vote) protège la religion (son institution, son pouvoir) à renforcer la souffrance « du malade » au lieu de la libérer : une pratique conséquente de l'idéologie chrétienne réalisée par les tortures de l'Inquisition pour obtenir l'aveu = sa soumission.

 

Notes
[1] Exemples de jugements simplificateurs utilisés couramment et banalisés par les psychanalystes :
. Addiction (volonté de soigner l'addiction) = ne plus pouvoir se passer de quelque chose. Le mot anglais a remplacé le mot toxicomanie pour élargir le champ au-delà des drogues de contrebande. Par cette appellation, elle rejoint les obsessions et les frontières de l'addiction sont poreuses. Jusqu'à pouvoir énoncer : « une addiction à la vie m'empêche de m'en libérer » qui pour la morale chrétienne est un contre-sens. Synonymes : accoutumance, assuétude (adaptabilité au changement d'habitude), dépendance, pharmacodépendance, pharmacomanie, toxicomanie, toxicophilie.
. Nihiliste = personne au comportement extrême sans nuance : tout ou rien, avec qui la conversation confession est impossible.
. Complexe d'Oedipe = tuer son père et aimer sa mère sexuellement.
. Le déni = refuser de reconnaître la réalité. Arme utilisée au cas où le patient refuse d'obtempérer. Ou le forcer à reconnaitre ce qu'il n'est pas.
. Le syndrome de Pan = les adultes mâles infantiles
. etc. Consulter les dictionnaires de psychologie et de psychiatrie et le Dictionnaire de la violence et du crime destiné à la formation des magistrats et de la police où les mots domination et persécution sont absents du dictionnaire : quelle belle partie à rire ! Le rire interdit par la religion est un excellent moyen de guérir son âme malade qui n'est surtout pas pratiqué par la psychanalyse. Qui si, n'est pas prise au sérieux, se ressent humiliée ! Bien oui. Le rire annihile l'autorité (mais pas sa violence) en ridiculisant son pouvoir en révélant la motivation de sa frustration.
[2] Lire les antipsychiatres et antipsychanalystes, dont Ronald David Laing et surtout son livre : Noeuds (knots), un livre de poèmes qui parolent les cercles vicieux qui créent le paradoxe des liens humains et la conséquence de sa souffrance. Que j'ai mis avec quelques unes de ces paroles en musique, disponible à l'écoute avec l'album Knots System in Miami (1998) disque, page web.
[3] Lire (à la TV) les dialogues de Socrate rapporté par Platon qui sont en + drôles. Ici source gratuite de lecture. Ou Friedrich Nietzsche qui s'énerve contre la bêtise. Ici source gratuite de lecture. Ces 2 philosophes parmi d'autres (quelques ouvrages gratuits ici) ont la capacité de faire rire (moins Spinoza ou Lao Tseu, mais ils sont tellement inspirés !). Ici une galerie de portraits. La mine de lectures gratuites en sociologie est ici. Le site de Philippe Remacle (1944-2011) est une mine de textes anciens traduits : http://remacle.org.

 

 

1.
La religion, créatrice de la persécution

RELIGION : ACTE DE PERVERSION DE DESTRUCTION DE L'ÂME

La chrétienté, la culture de la perversité sexuelle (ou la sublimation du supplice masochiste)

Je me suis toujours demandé comme est-ce possible qu'un instrument de torture : la croix qui crucifie à mort dans l'attente (déshydratation, faim, insolation, etc.) puisse être le symbole de toute une religion (religion devenue majeure sur la planète des êtres humains) ? Dialoguer avec différents prêtres n'a apporté aucune raison qui puisse donner à comprendre le pourquoi de cette culture religieuse vieille de 2 millénaires ? Je viens de rencontrer l'interprétation de Julia Kristeva psychanalyste et théoricienne de la littérature qui exprime une fascination pour le christianisme et le Christ (Ève du Christ, où christ signifie : croix). Il faut se rappeler que la croix avant le Christ était le « tripalium » qui tenait les jambes écartées et les bras en l'air écartés et qui est la racine du mot : travail. La croix christique des Romains rassemble les jambes (le sexe est protégé) et baisse les bras à l'horizontale à ce que le sang circule encore, ce qui rallonge la torture de l'agonie de la peine de mort. La cérémonie de dévotion : la messe, « c'est un meurtre que commémorent les croyants ».

Sens du mot

Le mot Religion apparaît pour ce qu'il signifie aujourd'hui vers l'an 1000, mais vient du latin « religio » dont ses synonymes signifient : scrupule, attention minutieuse, ferveur inquiète. Qui renvoie à l'exercice du culte, du rituel qui exige une répétition minutieuse, protocolaire. Religion est recueillement. Le recommencement de re- et une manière d'agir particulière en soi de -ligio. Rien à voir avec relier du latin religatio et non religio (Émile Benveniste) comme le désirent les premiers auteurs chrétiens à forcer le faux sens : relier les fidèles à Dieu. Religion est un mot chrétien, propre au christianisme. Qui aujourd'hui désigne toutes les religions !

La perversion (la version du Père) chrétienne christique : transformer la douleur en jouissance (pour une domination patriarcale absolue)

« La foi chrétienne repose sur une confiance indélébile dans l'existence d'un Père Idéal et un amour absolu pour ce Père aimant », ce père donne la parole (et la retire par l'autorité). La foi chrétienne donne à « l'être supérieur » qui nous contient l'image du père : l'Image de l'autorité patriarcale, des femmes soumises et des enfants soumis. Le chrétien se réjouit d'une domination amoureuse patriarcale. Signifie que pour être aimé, le chrétien est prêt au sacrifice de soi, de sa vie, jusqu'à la vénération, à sa soumission. « J'aime parce que je suis aimé/e, donc je suis », telle est l'argument, que propose Kristeva, propre au croyant chrétien. Être chrétien, c'est d'abord être aimé (en échange de sa soumission absolue), se sentir aimé, qui est la manifestation du dieu unique auquel on ne peut que croire puisqu'il se manifeste par l'amour cru que le chrétien reçoit, croit recevoir. Le chrétien « exile son moi dans Lui » (bien qu'il soit déjà dedans), (illusoirement), il se défait de son ego par la dévotion de sa soumission qu'il renforce par la culpabilité de sa peine afin de ressentir l'intensité de la fusion acorporelle sublimée. Le paradoxe ingéré en soi génère l'incohérence mentale, l'incompréhension, la perte de sens : état insupportable qui exige un guide (pour être sauvé). Un chrétien est un être passif (en souffrance paradoxale) qui se déclenche une fois qu'il reçoit : une fois qu'il reçoit, il redonne : il aime parce qu'il est aimé. Il ne sait pas donner de lui-même.

Mais si cet amour se met à manquer, que se passe-t-il ? Il y a transformation. Transformation proportionnelle à l'intensité de la félicité de l'amour cru reçu de Dieu : la violence du monstre, générateur de souffrances par le moteur de la vengeance ? Oui. Le monstre de l'horreur « gore », humain déformé qui tue dans la peine extrême, qui jouit de la douleur de l'autre qu'il supplicie, est une invention de la civilisation occidentale chrétienne. À l'opposé de la félicité qui se rejoignent, il y a le martyre, ou la douleur extrême qui tue ou débranche la conscience pour se réfugier dans l'insensible : le soulagement soudain qui crée la jouissance en échange de perdre sa conscience : l'être torturé cru aimé du Père Dieu est un être humain absenté. Et les autres, pour argumenter la présence du Dieu Père, disent du martyr (défait de sa conscience) qu'il est le « témoin (de Dieu) » : l'innocent. C'est en fait un mort-vivant qui ne peut vivre qu'en étant de dépendance (cultivé par la charité), sinon il meurt (libéré). La récompense ultime du croyant chrétien : être le témoin (l'élu) de voir (la vision) l'amour du Dieu son Père en échange de perdre sa vie. Mais à part la lumière de l'intensité, il n'y a rien à voir. La devise du croyant chrétien baignant dans le paradoxe amour-culpabilité-punition est selon Kristeva : « Nous sommes tous les 2 amoureux et coupables, nous méritons d'être battus ensemble à mort, la mort amorce notre réunion dans l'au-delà. » « Le christianisme ne se contente pas de renforcer les interdits, mais il les déplace et ouvre la voie à leur sublimation ». Est la clé qui ouvre à toutes les perversions sexuelles de la pornographie (l'industrie de la frustration sexuelle).

Obtenir l'amour de Dieu, non seulement génère la jouissance du croyant, mais en +, le fait de ne plus être jugé par Lui. À sa mort, il n'est plus coupable. Être aimé délivre du sentiment de culpabilité du Père Dieu Juge, dont ses « enfants » (celles et ceux qui ne parlent pas et qui confient leur confiance à leurs parents pour ne pas mourir) les brebis égarées de son troupeau (= les incroyants sans attachement : les êtres humains libres et « les païens » = les adeptes de religions autres que le christianisme à convertir de force) doivent être convertis par la force.

Institution du supplice

L'Inquisition est l'institution du supplice pour, pas contre, les hérétiques (infidèles = sans foi = sans attachement d'amour au Dieu Père) pour qu'ils connaissent l'expérience de l'amour de Dieu Père dans l'extrême douleur provoquée par la torture. L'Église devient à la place du Père le bourreau qui donne l'amour par le supplice. Le supplice du Christ sur la croix qui se retrouve être le symbole central dans toutes les églises chrétiennes, représente l'amour dans le supplice. Autrement dit, prône le masochisme (avant Sacher-Masoch et avant le marquis de Sade pour le rôle du bourreau jouisseur) pour la soumission absolue (à remettre sa vie à l'inexistant par l'entremise de l'autorité ecclésiastique).

Miracle

L'excès de croyance, de dévotion, crée des visions, des hallucinations (par jeûne excessif : à contrevivre), autrement nommées « miracles » où l'impossible se produit. Jesus dans le rapport de la Bible attire et retient ses adeptes en réalisant des miracles : en soignant instantanément les impotents (« je marche ! »), les aveugles (« je vois ! »), et autres malades spectaculaires expulsés (on pense aux lépreux). Aujourd'hui, on appelle ça : une campagne publicitaire. Le miracle est l'expression de la foi (dévotion) la ferveur tient à vouloir voir ce qu'elle veut voir et dans l'intensité de la jouissance religieuse (sans corps = la caresse est un péché de chair, de luxure) apparait à sa vue des visions. Si la supercherie dure encore jusqu'aujourd'hui (Lourdes) c'est qu'il y a toujours une demande intense de croire à l'incroyable. L'incroyable qui n'est produit que par la religion qui s'identifie par le miracle (évènementiel spectaculaire de la campagne publicitaire). Le miracle est couru par les adeptes, car le miracle résout un problème qu'ils sont dans l'incapacité de résoudre eux-mêmes. La religion renferme dans un monde d'illusions qui satisfait, contente, suffit l'adepte (de l'anglais adept = atteindre, acquérir, a relié, apte).

Origine du viol-meurtre

Quand le croyant se confronte à la réalité de la vérité, il devient, obligatoirement, pour protéger sa foi, sa croyance suffisante (sa satisfaction), violent et agressif, proportionnellement au degré de sa croyance : + le croyant est investi + sa violence est intense. C'est pour ça. Le ça de sa jouissance à lui, inanihilable, inaliénable (bien qu'il le soit complètement dans la contradiction dans laquelle il baigne qu'il atténue sa représentation par l'hypocrisie) qu'il est prêt à infliger les pires souffrances (monstrueuses) pour garder l'amour illusoire de sa dévotion intacte. Le croyant en manque est un être humain égoïste, inconscient, dangereux et violent pour tous les autres. Ce fou meurtrier ne sait même pas pourquoi il viole et tue (Gilles de Rais).

Conséquences

On peut comprendre maintenant comment la perversité sexuelle s'est créée et propagée à partir du christianisme (le martyr est l'état de sainteté ultime). Le christianisme a formé les modèles de toutes les perversions sexuelles rentrées dans l'usage (commerciale) en commençant par le masochisme suivi du sadisme et autres violations (sans parler du proxénétisme clérical) dont les prêtres s'illustrent encore aujourd'hui par le viol des enfants (de choeur) répandu partout où ils sont enfermés dans leurs écoles. Tout ça pour la tentation de la jouissance du supplice du châtiment (masochisme) afin d'être lavé de toute culpabilité (marqué dès l'enfance par la punition) pour rentrer dans le monde (domaine) de Dieu. Ces perversités ont débordé le domaine de la religion pour se retrouver dans la pornographie (laïque, du sexe intouchable) tout en interdisant aux laïques par la morale, la luxure sexuelle = faire l'amour sans vouloir faire d'enfants (interdiction du préservatif même en cas d'épidémie mortelle : exemple du SIDA, HAIDS) et pire pour le clergé est la masturbation. Parce que la masturbation permet de sortir (du jeu malsain du supplice et de la soumission aux dogmes) de l'Église. C'est cette contradiction fondamentale (sexe interdit et jouissance du supplice incité) qui a rendu les gens fous, fous de violence et fous d'un amour impossible à la frustration incommensurable envers un Dieu Père autoritaire jaloux et inexistant. Comment est-il possible de s'imposer à croire qu'un être supérieur a créé l'espèce humaine à son image ?! « ah, mais, sauf les sauvages » (sic). À ce que son clergé puisse cultiver (chez ses adeptes et les autres) la frustration sexuelle mélangée au sentiment de culpabilité d'accepter sa punition, son autopunition masochiste, et à interdire moralement la pratique de l'amour libre. Contradictions qui génèrent toutes les dépressions que l'on connait encore aujourd'hui.

Civilisation

Ce qui est triste dans notre histoire de l'Occident, notre civilisation (juive-chrétienne-musulmane), c'est qu'au lieu d'évoluer nos états d'esprit à partir de l'apport de la culture de la Grèce Antique (où la religion n'était pas une dictature dogmatique à faire chier les autres qui ne demandent rien) nous avons sombré dans l'excès de dictature annexée par l'excès d'autorité conquérante de l'Empire Romain dominant (à traiter les autres comme de la merde) en introduisant la tyrannie incohérente (Néron, César et autres) a généré une (plusieurs, avec les « Barbares » convertis) controffensive politique par des meneurs (menaceurs dialecticiens manipulateurs convaincants accompagnés de figures (acteurs) sacralisées de représentation intouchables qui ne parlent pas, pour renforcer l'impression du « bon choix » de la puissance) sachant que face à une armée suffisamment armée et entrainée, seule la ferveur religieuse du sacrifice en masse pouvait renverser ce pouvoir (de la foule en furie), en formant des armées d'esclaves (les trompés appauvris humiliés) sous le prétexte de leur libération. La religion est, le support idéal, + efficace que la politique laïque, parfait pour former des armées destructives, sans trop de frais, car ses soldats sont convaincus de leur « bonne action » de massacrer les hérétiques infidèles, tenue par la foi et une dévotion fervente d'amour (attaché à et jaloux). Les guerres de religion sont les pires, par la densité de leur cruauté incohérente de haine de leurs soldats : les fous de Dieu. Haine ou colère aveugle qui leur fournit une énergie, une audace et une résistance hors du commun au combat. Aucune religion n'est épargnée par la politique du pouvoir (en Asie, c'est la même chose avec le Bouddhisme) puisqu'elle est la base de son institution. Aujourd'hui, la controffensive des Musulmans (extrémistes ?) ressemble tellement aux soulèvements des premiers Chrétiens (fous d'1 Dieu) prêts à torturer et à tuer les inconvertis à leur croyance (pensons au sort rapporté qui dépasse la violence d'Hypatie d'Alexandrie). Les César et Néron d'aujourd'hui, l'empire Romain, c'est l'Empire Américain et sa petite soeur Europe. Depuis 2 millénaires (33 générations), Notre civilisation occidentale se dirige par la haine de l'autre, n'est-il pas venu le moment de mûrir ? De stopper les souffrances de ces minorités haineuses qui emmerdent tout le monde (gouvernants laïques compris). Il semble à l'évidence que la majorité des êtres humains ne jouissent pas de souffrir.

 

postNotes
. Sublimation pour Kristeva et Freud est le déplacement du plaisir sexuel au plaisir visuel : « La père-version et la sublimation s'imposent ainsi comme l'envers et l'endroit de cet assouplissement (sic), sinon de cette suspension fabuleuse de l'interdit de l'inceste qu'induit le Fils-Père battu à ma place ». Perversion que l'on retrouve aujourd'hui dans notre monde des écrans d'images de l'amour (attachement) sans corps et intouchable.
. Miracle du latin « miraculum » qui ne signifiait qu'alors que : chose étonnante (dans le spectacle de la vie) au lieu du fait extraordinaire du à une intervention surnaturelle, divine à vénérer.
. Cette perversion de la sexualité est commune aux 3 religions monothéistes du livre : juive, chrétienne (avec toutes ses branches) et musulmane. Les religions bouddhique et hindouiste possèdent aussi leurs perversions qui ont provoqué tant de guerres, mais je ne suis pas de cette culture pour pouvoir la décomposer de l'intérieur afin d'en comprendre les rouages de leur perversités.

Déclencheur du texte, et d'où proviennent les citations
Julia Kristeva, Cet incroyable besoin de croire, 2007, Bayard. La révélation de la perversion chrétienne dans son éloge se situe de la page 108 à 123. Je suis surpris qu'une « grande » intellectuelle comme Julia Kristeva puisse écrire tant d'âneries, ou vie dans dans un monde qui ne distingue plus fabulationsexejouissanceintellect. Une critique sommaire du livre est publiée ici.

 

Après, on peut se demander : Pourquoi se mettre dans cet état ?
Au-delà de la motivation à ruiner sa vie, à vouloir vivre sa ruine : à s'autopersécuter ?
transformer sa souffrance en jouissance ne suffit pas la raison même irraisonnable de son existence misérable.
Ruiner sa vie ne change pas sa misère.

 

 

octobre 2015
1.
Comment est-ce possible de pouvoir vouloir vivre dans une société qui fait faire des trucs dégueulasses (qui cultive et banalise la persécution) ?

Par sa lâcheté.

 

mai 2015
12.
Viol

Comment le viol,
Peut être rendu obsolète
Par la gratuité ?

Cul pas habilité

Je me demandais constamment comment est-ce possible que Freud rapporte (presque) toutes les dépravations mentales au cul ? Il est obsédé ou quoi ? C'est que l'interdit sexuel est tellement puissant que chaque jouissance est accompagnée du sentiment de culpabilité. Cette contradiction ressentie physiquement fait souffrir. Le sentiment de culpabilité est une considération de soi sali et honteuse d'avoir commis avec ton corps un interdit (avant le mariage). L'union forcée de la reproduction religieuse crue devenue laïque. Le sentiment de culpabilité physiquement, je sais, c'est intolérable, car par la fausse faute on se dénigre et on se dévalorise constamment, on devient son propre meurtrier, c'est une torture en noeud en boucle. Source de profond malêtre, générateur de maladies physiques jusqu'au suicide. Qui injecte la culpabilité ? Toutes celles et ceux dominants protégé par la domination de l'État qui commence dans la famille. L'injection passe par la mère puis/ou/ou pas par le père. La hiérarchie et l'obéissance commencent pour l'enfant dans la famille. Il y a aussi celles et ceux qui pratiquent l'injection sans s'en rendre compte, souffrant eux-mêmes sans être conscients, qui à travers le reproche l'autre se sent amoindri et humilié sans comprendre, tellement cette pratique de domination est banalisée. Faire ressentir l'autre coupable sans qu'il le soit est un acte de domination à plier l'autre à le faire souffrir pour qu'il obéisse. Les souffrants s'entretiennent. Celles et ceux qui ne souffrent pas sont indominables, car ils ne sont pas concernés par le contexte familial : ils sont détachés (on ne parle pas ni de l'alcool ni des drogues, tellement leur fonction est évidente). Ces enfants détachés de la domination sont nommés : « délinquants ». Ils ne savent pas, mais ressentent que quelque chose ne va pas. Ce sont les cibles de la police. Les exemples à ne pas suivre pointés par l'État et pourchassés par la police à grand renfort médiatique. Qui en profite de les accuser des maux créés par la domination de l'État, principalement : la terreur. L'État terroriste accuse ces rebelles (qui n'ont rien demandé) de terroristes. Localisés dans les cités ghetto : facile. De là au viol, il n'y a qu'à le dire pour le croire et le suggérer pour le faire. Si un « délinquant » devient un « criminel », il devient un fonctionnaire d'État non rémunéré bien qu'employé à représenter la « racaille » à emprisonner. Ce nouveau fonctionnaire à qui est donné le privilège de violer les jeunes-femmes. Rappelons que le viol pour Freud était un délire paranoïaque signifie que soit il avait une grande pression du pouvoir politique, soit il déconsidérait la femme à poser en « objet » d'étude et de plaisir (rappelons que la psychiatrie est née de « l'hystérie* féminine » sic).

* du latin tardif « hystericus » : relatif à l’utérus du grec « husterikos » : femme malade de l'utérus (donc ciblé). Le sens commence avec « ensemble de troubles psychiques, neurologiques et fonctionnels attribués à la simulation » et continue avec « névrose caractérisée par une exagération des modalités d’expression psychique et affective qui peut se traduire par des symptômes physiques et par des manifestations psychiques telles que le théâtralisme, la dépendance et la manipulation de l’entourage. » Si ces définitions du dictionnaire ne sont pas discriminatoires et insensées, qui reviennent à dire : une révolte simulée = une fausse révolte ? un non-sens contradictoire, on comprend la manipulation du sens qui aujourd'hui se noie dans un jargon psychiatrique qui commence avec Charcot en 1880 qui aisément détectable et compréhensible avec l'aide de l'étymologie. Et débusquer ainsi le faux savoir. Oui, l'hystérie concerne d'abord uniquement les femmes jugées de troubles psychiques liés à l'utérus pour cause « d'accès d'érotisme morbide » (sic). Là on se demande quel est le sens à ce que l'utérus soit un « accès d'érotisme morbide » (le dictionnaire hystérique pardon historique de la langue française ne le dit pas). Morbide qui signifie malade (malsain) comment peut-on signifier l'érotisme de maladie ? Tout ce qui concerne l'amour de maladie ? N'est-ce pas malsain ? Freud en 1924 en a fait « le principe d'action dont l'énergie est la libido, opposé aux pulsions de mort ». Éros et Thanatos, aïe aïe les histoires.

Le rôle précis du violeur (et de la violée)

Les motivations de violer du violeur passe par un long cheminement de conditionnement de frustrations et d'imbécilités (faiblesses) avec un projet de vengeance secret, non dit pour ne pas le dilapider. Le contexte du viol rassemble le manque et la permission, un contexte psychique en contradiction favorable à sa culture. Vivre la contradiction sans le savoir dépérit, sauf avec un projet obsessionnel. Longtemps (encore maintenant) la femme violée est considérée avoir provoqué son agresseur, l'agression, son viol jusqu'avoir souhaité son viol (sic). Oui, c'est incroyable, mais cette conviction découle directement du règne de la domination masculine pour la persécution des femmes. La femme sert, oui « sert » à faire le ménage, à faire à bouffer et s'occuper des enfants sinon elle est (légitimement) battue (sic). Alors que le mec va picoler avec les copains. Violeurs et violées sont les êtres humains sacrifiés à la condition patriarcale de la domination : son spectacle de la déviance si la limite (du mariage) est transgressée. Oui, violeurs et violées sont utilisés comme exemples en sacrifice médiatisé pour valoriser la « bonne conduite » (sic) comportementale des sociétés à domination masculine.

Le viol est l'acte de vérification : que la domination du mâle masculin est bien active, en activité dans nos sociétés patriarcales des mâles masculins dominants. Le mâle masculin (le « cunnus mâlus » pour pas dire con) lutte contre la féminité pour l'assouvir par le mariage et s'il y a résistance par le viol. La femme inassouvie est isolée. La morale de nos sociétés, formée par l'intolérance religieuse qui pointe du doigt, juge comme une dégénérescence le mâle féminin et la femme masculine qu'elle met dans le même pot rejeté et banni dans l'homosexualité : ce qui est suffisamment simplificateur pour ne pas y penser : ne pas prendre conscience de la diversité sexuelle des êtres humains (qui n'est pas binaire), sans même parler des transsexuels dont Michel Foucault rapporte comment ces êtres humains ont souffert leur différence bannie. Le refus catégorique à ce que ces humains « dépravés » (sic) se regroupent : pour cultiver la vulnérabilité de leur isolement : pour les violer. Les transsexuels sont les + exposées à cette violence. Les manifestations récentes contre le mariage gay (pour faciliter administrativement la vie en commun) montrent la cruauté des croyants ignorants conditionnés à condamner la réalité qui n'est pas comprise dans le dogme. Des violeurs et assassins possibles dont on a vu déchaîner leur violence sur les femmes avortées (isolées).

Si le viol existe, c'est que nos sociétés l'autorisent. Dans le seul but de soumettre les femmes à servir les hommes. Une femme violée est une femme isolée. Une femme isolée est impensable dans nos sociétés patriarcales. La société la punit donc par le viol : l'humiliation physique lui blessant son vagin (lieu fragile de plaisir et d'enfantement) et surtout psychologique de porter une honte indicible (d'autant + profonde, qu'elle est jeune : les enfants ne s'en remettent pas). Oui, si le viol existe, c'est qu'il est autorisé. Le violeur est un lâche (atome fondamental constituant nos sociétés dominées), un être humain soumis qui n'a pas la capacité de prendre la décision de l'agression sans qu'elle lui soit suggérée. Avec un peu de recul, ne faut-il pas être « cunnus malus » (con) de ne pas se donner la chance de prendre du plaisir à faire l'amour dans un contexte de confiance de paix et de douceur ? au lieu de forcer le vagin sec ou l'anus étroit avec une bite qui dans l'urgence va avoir mal ? frotte ta queue dans un orifice sec et fermé, tu vas comprendre. Le violeur est un mâle lâche, trop lâche pour prendre l'initiative de lui-même pour désirer se faire agresser (délicatement) par la prison. Faut être con. Le violeur comme l'assassin servent le règne de la domination masculine, ils justifient et sont à la fois protégés par la police (dans les prisons). La police (en femme) conseille aux plaignantes de retirer leur plainte pour éviter une seconde humiliation de la procédure judiciaire. Je parle aussi des viols partouzes organisées dans le privilège de la domination du pouvoir politique et millionnaire qui jouit du pouvoir de la transgression impunissable en violant des femmes payées et des enfants kidnappés et tués : tous les enfants disparus.

Le viol annihilé par la gratuité

La gratuité annihile la corruption : être payé pour faire une chose pour une autre. La corruption annulée (l'appât du gain, de ce qu'on influence à manquer) annule le chantage (le fait d'obliger quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas). La gratuité annule le travail obligatoire (qui entretient sa pauvreté pour être corrompu et vendu). La gratuité annule l'argent (l'aliment du pouvoir). La gratuité annule le péage. La gratuité annule les impôts. La gratuité annule l'entretient de la domination. La domination qui autorise le viol. C'est pas compliqué. La gratuité cultive la générosité du don sans contrepartie (y'a pas à dire merci). La gratuité équilibre les valeurs d'une vie épanouie. Avec l'aide de la tolérance et de l'ouverture d'esprit. C'est aussi simple que ça.

 

lire en + :
La révélation du Con, plutôt du Cunnus mâle, voire du « cunnus mâlus », chapitre 2, mai 2015, l'acteur de la domination médioctratique.
Et, Les croyances propriétaires, chapitre 8, mai 2015 sur le leurre de la sécurité et de la protection.

 

11.
Trahison : l'arme de lutte des lâches

Le pouvoir en tant que je peux et le pouvoir en tant qu'institution de forces de violence envers les autres (considérés ennemis : les amis, ça ne se domine pas) pour les soumettre par la souffrance à fonder une insécurité permanente à leur faire vivre, une mise en danger où l'on est plus maître de ses actes et de son comportement, mais conditionné à obéir (« respecter » (sic) les interdictions et les ordres ou devoirs imposés, sic) à se laisser disposer dans l'espace, à se laisser occuper son temps par des horaires et à donner sa vie (prise de force) à ce qu'elle soit composée par le dominant (surtout pas par soi-même), le dominant juste au-dessus de toi dans la hiérarchie. En moins de mots : de transformer un sujet en objet. Et encore moins : de le marionnettiser.

L'occidental persécuté en Europe émigré en Amérique emploie la trahison pour se débarrasser des Amérindiens : les tuer tous : le + grand génocide connu de l'histoire de l'humanité. Pourquoi massacrer les Amérindiens ? À quoi ça sert ? Européens et Amérindiens pouvaient vivre ensemble en accord avec l'entraide, pourquoi les massacrer ? Par vengeance de persécution. Que le persécuté émigré en Amérique du Nord et en Amérique centrale (moins du Sud ?), est émigré parce qu'il est persécuté, va prendre les Amérindiens comme objet de sa vengeance, en reprenant la domination perdue et « laver » son humiliation subit en Europe qui l'a obligé à fuir en Amérique. Sa honte de persécuté dominé, de victime humiliée, il la transforme grâce aux Amérindiens désarmés et pacifiques en fierté meurtrière de dominant. Il transforme sa souffrance en jouissance. La vengeance du persécuté fonde sa terreur pour être craint et se débarrasser de sa honte. Les Amérindiens n'y sont pour rien.

Le persécuté persécuteur est un comportement qui agite les êtres humains depuis quelques millénaires à agir contre l'autre. Ce stéréotype comportemental construit l'histoire des hommes, illustré d'une suite inter-minable de guerres, comme si l'histoire de l'humanité repose sur « les rapports de forces » à vouloir détenir la position de dominant par la guerre. Comme si la guerre est la fierté de l'homme : « ha tu vois, je lui ai niqué sa gueule ! », « bravo mon guerrier, je suis fière de toi » répond à qui le dominant est dominé : l'amour et la reconnaissance filiale liante (pour + : enchaînante). Les dominants s'enfilent les uns derrière les autres en dominant dominé pour se maintenir dominant envers les autres. À prendre une distance avec ce comportement, on se dit : « faut vraiment être profondément débile et frustré », ou raccourci : « fo ait'e con ! ». + élégant : « il ne faut pas avoir honte de sa bêtise pour agir ainsi ».

Sauf que toute domination sociale (qu'occidentale ?) se fonde sur la lâcheté. Sans scrupule, sans honte. La lâcheté s'organise pour dominer. Le lâche utilise le pouvoir dans l'autre sens : du dominé vers le dominant. La lâcheté agit avec le mensonge et l'hypocrisie pour réaliser l'escroquerie par sa terreur du pire. Contrairement au courage qui règle les problèmes, sans anticiper le pire à craindre pendant l'action, autrement dit, sans penser d'être con-vaincu de perdre pendant le combat qui annihile ses forces de résistance et le fait tomber à genoux pour s'humilier dans la pitié, à se soumettre dans la merci* : l’orgueil méprisé par la miséricorde qui blesse son amour-propre, la déconsidération de son être comme personne à être reconnue (identifiée) pour la valeur de son courage perdu (dont elle est convaincue avoir). Le lâche est convaincu. De recevoir le dû ce pour quoi les sociétés des humains existent, recevoir les égards du respect de soi qui est la marque de dignité et non la vexation, la souffrance morale subie et due à l'effet de violation par la trahison des lâches. Les lâches se trahissent entre eux. Le lâche pour dominer ne peut que trahir. On reconnait le lâche à ce qu'il prend presque toujours le rôle de la victime (dans le sens de : subir un préjudice par la faute d'un autre désigné par la justice -divine ou humaine, revient au même-). Celle ou celui qu'on considère par pitié.

En vérité, ce n'est pas difficile de briser le cercle vicieux de la domination

sociale et familiale (sources constituantes des sociétés) :

il suffit de reconnaître la bêtise de ses actes envers soi et les autres.

Se disant :
« pourquoi par amour-propre je dois faire chier les autres ? » **

va résoudre d'un coup sa frustration

et donnera le sourire du plaisir de vivre.

 

Note
* synonymes de merci n.f. : abaissement, allégeance, appartenance, asservissement, assujettissement, attachement, captivité, contrainte, dépendance, domestication, domesticité, domination, emprise, esclavage, gêne, hilotisme, inféodation, infériorité, mainmise, mouvance, obédience, obéissance, obligation, oppression, pouvoir, puissance, servage, servitude, soumission, subordination, sujétion, tutelle, tyrannie, vassalité. Puis : apitoiement, attendrissement, bienveillance, clémence, commisération, compassion, indulgence, miséricorde. Marque de dépréciation qui développe le sentiment de culpabilité chez les dominés pour les maintenir en état d'être dominé, dans la relaxe et l'innocence d'être et de rester dominé.

** Pourquoi blessé, je dois blesser les autres ? sachant que ça ne me soulagera pas,
    qu'un court instant, qui m'asservira à son renouvellement, constamment.

 

10.
Séduction

La séduction est une (forme déviée de l') agression et si elle persiste est une (forme de la) persécution. Pourquoi ? Dans la séduction, ce qui compte, ce n'est pas la personne à séduire, mais les avantages qu'elle offre : « son cul, son fric » (sic) généralement pour les hommes pénétrer le sexe de la femme (le posséder « il est à moi seul » sic) et pour les femmes (patriarcat oblige) profiter des richesses de l'homme (posséder son argent « c'est à moi » sic) pour les pires, les autres mitigent entre « son cul et son fric ». La vie commune post séduction, dans ce type d'union intéressée cultive un contexte hostile permanent entre les personnes séduites et d'agressions quand ça devient insupportable. Une intimité construite sur le mépris de l'autre cultive la persécution par vengeance de reprocher à l'autre son désir de possession. Une vie invivable (crue nécessaire). La séduction est une corruption parce qu'elle est hypocrite. Elle n'aime pas l'autre, elle le/la méprise. La séduction veut s'emparer de l'objet désiré que détient l'autre. Le renard (dans la fable de Lafontaine) ne veut pas aimer le corbeau, il le séduit par la flatterie pour obtenir son fromage, le renard avide ne veut pas son amour qui pourrait lui faire avoir tous les fromages qu'il désire, mais son avidité, son esprit intéressé méprise l'autre. Il n'y a pas de quoi être fier d'être un séducteur ou une séductrice. Collectionner les relations sexuelles comme des trophées de chasse (des sexes en collier séduits) est aussi méprisant pour son espèce que l'escroquerie des banquiers (l'escroquerie banalisée des prêteurs sur gages). Pour agir de la sorte, il faut une forte dose, de goût mépris de dégoût pour ses semblables.

Don Juan était dominé par son désir de prouesse sexuelle : baiser jusqu'à ignorer la douleur de son sexe (et la femme niquée qu'il délaisse après l'amour) à surcopuler pour se démontrer sa « puissance sexuelle » comme un exploit de sa faiblesse. Comme si le sexe avait quelque chose à voir avec la puissance. Non, niquer n'a rien à voir avec la « puissance » du pouvoir : un sexe mâle bandant dur n'a aucun pouvoir social que de pénétrer un vagin et la bêtise humaine.

Séduire vient du latin « seducere » qui signifie « emmener à l'écart », c'est « se » qui marque la séparation, l'éloignement et la privation et « ducere » qui signifie « tirer à soi ». On comprend le mouvement égoïste de considérer ce qui est séduit comme un objet (et non un être humain à respecter) : « je l'emmène à l'écart des autres pour le/la posséder ». Au XVIe siècle, le sens dérive à « amener (en douceur) à ce qu'une femme donne son sexe » (au contraire de la violence du viol où le mâle prend sans demander et sans accord de la femelle par la force). Puis au XVIIe de « convaincre en employant tous les moyens de plaire » on pense aux courtisanes et courtisans vivant en parasites autour du roi parasite (par les impôts imposés) pour le flatter et aujourd'hui aux commerciaux agressifs et commerciales encore pires prêts à toutes les bassesses pour vendre leur came qui (n'est pas la leur) jusqu'à merdiquer leur vie personnelle. L'agressivité en effet rend sa vie misérable. Aujourd'hui, la banalisation de la séduction (ou son incompréhension) qui s'exprime dans la publicité agressive par l'image qui va jusqu'à violer notre intimité par les écrans allumés installés dans nos maisons et le refus de vouloir comprendre le véritable sens de la séduction, fait qu'il ne lui reste que le sens de « plaire » : plaire, est la signification hypocrite de la séduction.

 

9.
Harcèlement

Attaquer, tourmenter une personne sans répit.
« Remarque. — Harceler est une variante de l’ancien verbe herseler apparu au xve siècle. Ce dernier est le diminutif de herser, qui en plus de son sens propre toujours usité « passer la herse sur », possédait aussi le sens figuré de « malmener », par allusion aux pointes de la herse qui grattent et déchirent la terre. Harceler avait plutôt le sens de « exaspérer » avant d’acquérir son sens moderne. Celui de prendre la place de persécuter. Par la figuration de blesser la terre en permanence. » (dictionnaire québécois Antidote)

On doit aux féministes (en associations) les luttes contre la bêtise et les abus de violence des mâles instaurée et protégée par le patriarcat : la domination du mâle qui se prend tous les droits d'agresser les femmes, des mâles qui acceptent et qui se satisfont de leur conditionnement pour persécuter les femelles (fillettes, jeunes filles et femmes). La persécution patriarcale est une attitude « naturelle » pour marquer l'irrespect de sa domination masculine lâche qui cogne toujours le + faible. Jusqu'au viol. L'humiliation ultime qui impose la domination masculine. Le viol n'existe que par l'interdiction religieuse du rapport sexuel en dehors du mariage mélangé à la violence du patriarcat.

Avec la reconnaissance juridique du viol (le viol d'hommes est une lubie) et des discriminations des femmes dans le monde du travail (par les mâles dominants de la magistrature), les féministes ont trouvé ce mot : « harcèlement sexuel » pour désigner la persécution (taboue, utilisée que dans la paranoïa du délire, sic). Harcèlement est un « calque » de l'anglo-américain « harassment » du verbe « harass » qui signifie « harceler, tourmenter » (l'ennemi). Harasser en français signifie : « épuiser » (to exhaust). De malmener jusqu'au XVe siècle le mot est passé au XVIIe siècle à soumettre à des attaques réitérées (sens de 1648). Il fallait trouver un mot pour désigner la persécution des femmes dans le monde du travail (un autre mot que le mot persécution tabou). La masse considérable de plaintes pour harcèlement sexuel doit finalement être reconnu (par les mâles dominants de la magistrature) comme une forme d'humiliation (de préviol ?) que le mâle considère « normal » de « taquiner » : sa manière de communiquer avec la femelle « pour posséder son cul » (refus qui mène au viol). Si ces « taquineries » étaient destinées aux mâles, ils assassinent ou amochent sérieusement « le taquineur » pour cette franche attitude de mépris. Aucun mâle ne « taquine » un autre mâle sans « prendre directement sur la gueule ».

Dois-je décrire le harcèlement sexuel ?

 

8.
DANGER (encore)

Le mot « danger » est (toujours) mal compris (même par Erich Fromm). Le danger n'est pas risquer de mourir. La vie sans la mort ne vit pas. La mort donne à la vie de vivre. Mettre sa vie ou la vie de quelqu'un d'autre en danger n’est pas de mourir. Mourir délivre la vie. Vivre délivre la mort. Se mettre en danger signifie : se laisser dominer pour ne plus pouvoir agir soi-même. Mettre en danger signifie : dominer les autres pour ne pas laisser agir les autres par eux-mêmes. Les formes de danger-domination sont multiples allant de la politique banalisée à l'organisation familiale sur le modèle politique religieux puis laïque imposé qui doit être obéi. Le danger de la domination masculine du patriarcat à soumettre les femmes et les dégrader est la domination la plus connue. Pourtant, le danger se retrouve jusque dans la sexualité, dans le mysticisme (dominé par les mystères : l'abus d'ignorance) sans parler des religions qui sont une domination absolue (la pire de toutes sans doute), dans la médecine (par les drogues et le mépris du malade) et partout quand une personne ne peut que soumettre sa vie à l'autre (ou à une machine). DANGER signifie : être menacé de ne plus pouvoir vivre libre à sa guise. Si dans nos sociétés il y a beaucoup de malades, c'est que nous sommes en danger, en permanence : sous la menace de punitions financières et tous privés de liberté par « l'intérêt général » qui prend la forme de hiérarchie punitive, de privilèges appauvrissants, d'autorités autoproclamées soutenues par une minorité votante, etc. qui dominent (grâce à la violence de la police, des huissiers, etc. fonctionnaires de l'Administration au service du gouvernement contre les populations). Nos sociétés ont réussi à ce que chacune et chacun soient en danger en permanence est une forme de la persécution.

Étymologies (du Dictionnaire historique de la langue française, Robert)

DANGER issu du bas latin DOMINARIUM puis DOMINIUM qui signifie « pouvoir », dérivé de DOMINUS qui signifie « maître, seigneur » de DOMUS « habitation, domicile » : « maître à la maison ». DANGER signifie d'abord « domination, empire ». Être en danger signifie : « être au pouvoir de quelqu'un, à sa merci ». L'esclave est éduqué à dire merci ; de gratitude d'être en vie d'envie par la miséricorde religieuse (je compatis, je souffre le coeur de ta misère, mais je ne fais rien à part avoir pitié) est une manipulation de sens de vivre pour garder ses esclaves à sa merci. Merci qui ? Le sens moderne de « péril » (1340) dois s'être dégagé de « en danger de » matérialisant le sens qui passe de « au pouvoir de » à « en craignant l'action de ». Notons que Dangerosa était le surnom de la femme au XIe siècle. « Savoir manipuler par la ruse pour soumettre les autres à ses désirs : le danger d'être pris au piège » est le propre de nos sociétés contemporaines.

PÉRIL du latin classique « PERICULUM », qui signifie : « essai, expérience, épreuve » et en latin liturgique « damnation de l'âme ». De « PERIRI », il passe à « EXPIRI » pour signifier l'expérience. Périr est un autre mot du latin PERIRE « s'en aller pour disparaître ». Le sens originel de péril est : « aller de l'avant, pénétrer dans » qui est une forme de courage à braver sa peur dans les épreuves et les expériences de la vie, de sortir de sa vie de puceau. Son passage à « une situation où l'on est menacé » date de la fin du XIe siècle.

DOMINER du latin « DOMINARI » qui signifie : « être le maître, commander, régner » (à la maison DOMUS) de « DOMINUS » « maître ». De l'allégeance à partager la tâche de gouverner avec fidélité et loyauté (dans la durée et l'honnêteté de l'amitié) on est passé à la soumission et à l'obéissance absolue et pris en otage par l'obligation d'obéir qui commence dans le sein familial et à l'école pour les enfants soumis à la discipline où le mot d'ordre est : « reste tranquille, ferme ta gueule et obéit ». Le souverain est au-dessus des « ses » sujets (et de ses lois), il domine le panorama : régner prévaut (donne + de valeur que les autres), et de là devient un privilège : jusqu'à empêcher les autres de vivre à leur manière, libre, pour affirmer son pouvoir, en générant la misère, payant son privilège. La terreur sociale est une activité politique récente qui date des premières guerres massacres napoléoniennes au début du XIXe siècle et qui donnent un terme aux batailles compétitives des aristocrates et laisse place à la cruauté de l'assassinat en masse. Bien qu'au XVIe siècle les Gardes suisses, mercenaires en armée, ont commencé la guerre des lâches avec les arbalètes regroupées et les longues lances regroupées pour exterminer l'ennemi en tirant dans le tas.

 

7.
La persécution n'est pas un crime ?

La persécution en tant que crime ou délit est absente du Code pénal. Ainsi que des dictionnaires de criminologie pour la formation des magistrats de la police et de la justice. Cette lacune ou cet oubli, montre que le crime principal entre les êtres humains n'est pas considéré comme un crime dans nos sociétés qui se prétendent démocratiques, mais qui ne sont que des dictatures déguisées vivant de la fraude.

Si la persécution était un crime, la politique ne pourrait pas sévir.

La persécution est un outil du pouvoir abondamment utilisé dans nos sociétés contemporaines qui cultivent la violence banalisée de la persécution. Persécuter ne sert qu'à dominer. Le politique est présent en permanence dans les rues par la présence permanente de la police qui punit (en patrouille de lâches) les « citoyens » hors la loi ou pas : les abus de pouvoir (quelle tentation !) sont courants et banalisés. Les lettres de menaces de saisis avec le désir de ruiner des familles pour non-paiement de factures sont courantes (saisie généralement 100 fois supérieure à la valeur réelle réclamée souvent frauduleusement). La lettre de menace est devenue une lettre type envoyée anonymement avec le logo de la société qui s'imagine être dans son droit de menacer la vie des gens : de les mettre en danger. Les « capos » et « collabos » qui envoient ces courriers menaçants sont déculpabilisés : « je fais mon boulot, comme les autres », eh non, pas un boulot comme les autres : un boulot qui entretient la violence banalisée à foutre la trouille aux récepteurs de la lettre qui menace.

 

Voir : harcèlement à 9.

...

 

6.
À ffiche, à ffoutre à coeur à Yeur

À ffiche du pouvoir affiche fond blanc A3 téléchargeable

Comment peut-on se réjouir du pouvoir ? (le pouvoir seul n'est que politique Nathalie *)
Sachant qu'il ne provoque que la misère physique psychique et spirituel ?

Par égoïsme d'être et (con)centré sur sa souffrance
Le pouvoir dans son action soulage sa frustration (l'action empêche de penser)
Et la transforme en orgasme (« ils m'écoutent t et m'obéissent, mmm » sic)
Et en amour-propre : « je suis un homme occupé qui travaille beaucoup » (sic)
Un orgasme + intense que l'orgasme sexuel (les politiques sont de mauvais amants et amantes)

Il n'y a que la frustration = la douleur de l'anti-jouissance en état de vengeance
Frustrer du latin classique « frustra » qui signifie : vain. Frustrer signifie priver quelqu'un de ce qu'il désire et la psychanalyse de renchérir disant décevoir quelqu'un (« dans la profondeur insondable de l'être qui se masque ses intentions dans le jeu hypocrite des sociétés humaines » sic). La frustration (de frustratio) va + loin que le vain et la vanité, elle signifie : l'action de tromper (pas de se tromper) qui est le propre de la politique et de ceux qui gouvernent (ou s'imagine gouverner).
Il n'y a que la frustration qui exige la vénération (dans le cercle du pouvoir désirer se transforme en exiger) la vénération, l'admiration
Qui ne se réalise que dans la soumission et l'obéissance des lâches.

Le gouvernant est en réalité gouverné par sa frustration.
Le gouverné est en réalité gouverné par sa lâcheté.

2 agissements s'affrontent dans l'humanité

pour JOUIR

1-> de l'intolérance se crée

. le pouvoir (le pouvoir seul, Nathalie n'est que politique) de la frustration (vain de tromper, mais qui trahit)
  « Tout, tout de suite et partout » est le caprice de sa frustration qui révèle sa misère à vivre à considérer sa personne + importante.
. avec les personnes qui s'emparent du pouvoir pour rendre les autres misérables, croient fermement que s'enrichir va les soulager.
  Finalement, ils se rendent compte que non, mais continuent avec la persévérance à vouloir croire quand même le contraire.
. que les dominants ne sont pas des gens très intelligents, mais qu'ils en cultivent l'apparence.

2 -> de la tolérance se crée

. l'apaisement qui donne un orgasme + profond. C'est + subtil, c'est + difficile, mais c'est + intense. Et c'est vraiment bon.
. l'échec de la persécution quand l'autre est indifférent, imperméable, inaccessible, et par là devient invulnérable, même
  sous la torture : « mon truc William Potter... est de ne pas faire attention quand ça fait mal ».
. l'indifférence qui annule le pouvoir et sa persécution. Rend vaines toutes ses actions violentes qui sont sans effet.
. la révélation du mensonge de l'exploit et l'inutilité de la gloire qui ne sert que la frustration, la soulage un temps que superficiellement.

La Colère refoulée en vengeance crée la persécution du persécuteur. Exercer le pouvoir c'est persécuter. Le pouvoir de persécuter donne le pouvoir.
Mais en fait.
                  La vénération ne soulage pas la frustration : elle la protège, pour qu'elle ne s'échappe pas. Du pouvoir.

Dire MERCI, demander merci = grâce = pitié, est [en PHILOSOPHIE] une hétéronomie : une situation de domination, une soumission : celle de préférer la douleur de l'enfermement à la douleur physique du supplice. Le sens premier de mercy est resté en Anglais : miséricorde. Supplier miséricorde, c'est approuver cette domination « parce que je suis lâche ». La miséricorde est l'acte ultime de la preuve du pouvoir qui l'accorde : le pardon de Dieu. Qui est en réalité l'expression du mépris absolu envers la victime qui supplie. La miséricorde accule le suppliant (le lâche) à vivre la domination de sa misère dans la peur plutôt que dans la souffrance du viol. La miséricorde cultive cette misère.

 

Note
* Nathalie est une sociologue qui travaille indirectement pour l'autorité gouvernementale, elle publie des livres pour considérer les autres comme des imbéciles qui ne savent pas utiliser les mots et elle s'évertue à vouloir retirer la liberté aux artistes en voulant les enfermer dans un statut.

 

5.
Le cas René Girard

Sans l'avoir lu, je pensais que Girard était le spécialiste qui a dévoilé le rôle du bouc émissaire dans nos sociétés. Avec ses ouvrages publiés en poche (qui est une reconnaissance publique) et classés dans les librairies en philosophie (qui est une reconnaissance de la communauté philosophique) qui traitent de la persécution comme : Le bouc émissaire (1982), Des choses cachées depuis la fondation du monde (1978), La route antique des hommes pervers (1985), sont considérés comme des références sur le thème de la persécution. En fait, ils ne traitent ni de la persécution, et n'ont rien de philosophique, et sont basés sur la conviction d'une intuition dont René est convaincue a priori (ce qui est anti-philosophique) et de vouloir convaincre le lecteur (ce qui est anti-philosophique) qu'il existe « un seul modèle transculturel de la violence collective ». Bon, mais les ouvrages de René ne renseignent rien de + de ce qui est déjà connu et surtout, utilise le mot persécution comme euphémisme pour le mot assassinant. Sa volonté de comprendre reste évasive (puisqu'elle est convaincue du contraire), assemblant un grand nombre de non-sens et de contradictions dans la formulation intellectuelle attendue : vocabulaire châtié et soigné (à la limite du compréhensible) et forme déductive (cause-effet). Là, on comprend que René Girard possède une renommée usurpée : alors, que s'est-il passé ?

Réponse. La violence de la foule est exactement ce que redoutent celles et ceux au pouvoir : d'être déchu de leur piédestal à poser leur gloire illusoire, de perdre le prestige de l'admiration des autres appauvris (qui payent pour alimenter leur sujet d'admiration). Girard conforte celles et ceux au pouvoir (et pas que les politiques), ces gens « influents et prestigieux » (sic) et les victimise en faisant croire à leur sacrifice, confondant volontairement leur scène de leur spectacle avec la souffrance de Jésus sur la croix. Le bouc-émissaire pour Girard est le gouvernant, victime des assauts de la foule criminelle qui cherche à le lyncher pour assouvir sa soif de violence. Ça paraît fou de dire ça pour un philosophe ! car ce philosophe disant ça, soutient « la nécessité » de la police (quoi qu'à sa création au XVIIIe siècle par les Français, Voltaire n'était pas contre, voire pour) qui soutient l'hostilité entre les êtres humains qui sert la domination et la persécution du pouvoir politique de ces gens « influents et prestigieux ». Ça va loin l'hypocrisie intellectuelle dans la dissimulation de la vérité à retourner le contre-sens en sa faveur.

René dit qu'il est un croyant chrétien, apeuré par l'avenir : qui est le modèle de ce que chacune et chacun doit être dans l'obéissance, sa soumission à un pouvoir économico-politique (ils ne se sont jamais séparés). À relire la Bible, Girard affirme des contresens concernant l'idéologie chrétienne comme : la crucifixion de Jésus sert à révéler aux êtres humains des anciennes religions que le sacrifice est un « mécanisme victimaire ». Oui, ça fait rire celles et ceux qui ont compris.

Je vais me servir de ses livres pour réfléchir à l'opposé (dans l'autre sens, de l'autre côté, le côté qui réfléchit) pour comprendre la douleur du monde dans l'organisation de la persécution réelle et politique. Le mot persécution est tabou, volontairement employé à contresens. Eh oui : (pouvoir) politique et persécution sont intimement liées.

 

 

avril 2015
1.
Les persécutés persécuteurs

L'histoire montre constamment le retournement par la vengeance de minorités persécutées devenant persécutrices. Qui n'est pas systématique. Aujourd'hui encore l'action des persécutés persécuteurs est l'activité majeure à plein régime légitimée parce que personne ne peut arrêter ces humains et dont les + remarquables sont les politiques Américaines, et Israéliennes qui tiennent constamment en émoi l'opinion publique mondiale à provoquer son indignation. Les Juifs persécutés et réfugiés en Israël persécutent aujourd'hui les Palestiniens. La vengeance américaine se résout dans l'invasion ou l'américanisation du monde qu'elle nomme globalisation (et en France, mondialisation ?). Le massacre des Amérindiens a été le premier forfait de ces persécutés émigrant du monde entier, s'armer pour s'entretuer vient en même temps, ainsi que d'avoir créé des déportations massives d'esclaves uniquement d'Afrique (?). La persécution génocidaire des Amérindiens jusqu'à leur quasi-extinction, mais n'a pas sollicité chez eux le désir de persécution d'autres bouc-émissaires. Les Amérindiens sont donc des êtres humains remarquables (ou exterminés). Ce qui n'est pas le cas des Chrétiens qui ont inventé toute la manipulation mentale de la « propaganda » et autres censures « censura de censor » (autorité usurpée qui damne dans les flammes) et tortures « pour combattre les hérétiques » = celles et ceux qui n'obéissent pas et ne se soumettent pas à l'Église, à ses dogmes (mot aussi de son invention détourné de son sens premier pour signifier : doctrine [1] idéologique imposée en tant que vérité indiscutable). Les Chrétiens ont été persécutés par les Romains de l'Antiquité jusqu'à détourner le sens du mot « martyr » pour signifier l'acte de sacrifice ultime de soi dans sa longue souffrance de la douleur intenable jusqu'à sa mort pour affirmer la vérité de ses croyances dont les pratiques de l'Inquisition sont à son extrême opposé.

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Note
[1] Il est d'usage d'associer le mot doctrine au mot philosophie, pourtant ils sont tous les 2 antonymes : doctrine et idéologie sont des systèmes clos d'idées scellées qui ne se pensent plus qui ne se questionnent plus : doctrine et idéologie ne peuvent qu'être souverains, car elles servent d'argument à la domination et à la croyance d'un ensemble d'êtres humains. Une philosophie, si elle ne peut plus questionner perd son statut de philosophie (d'amour de la vérité). Si la philosophie propose un ensemble ouvert d'idées liées, c'est pour que chacun puisse vérifier et questionner la véracité de la théorie proposée, si le dialogue est rompu, la philosophie n'existe plus (idem pour les sciences), au contraire de la doctrine ou de l'idéologie qui doit imposer ses idées à être crues et obéies pour exister. La philosophie n'impose rien, elle propose de comprendre tout en restant attachée à la sincérité, qui fait défaut, et dans la doctrine et dans l'idéologie, qui toutes 2, pour exister doivent rester figées (ne plus évoluer avec le temps), où la remise en question est bannie, jusqu'à l'assassinat de ses opposants. Le philosophe n'assassine pas, contrairement au religieux et au politique. Doctrines et idéologie sont du domaine de la politique et de la religion qui n'existent que par ses croyants et par la soumission de ses croyants à entretenir le système fermé des croyances sans poser de question. Une doctrine et une idéologie ne se contredisent pas, puisqu'elles sont le fondement d'une croyance religieuse et politique : dans la cas contraire pouvoir religieux et politique se perdent et disparaissent. D'usage, on accorde l'idéologie à la politique et la doctrine à la religion. Donc dire : « doctrine philosophique » ou « idéologie philosophique » est un contresens (le sens premier d'enseigner, d'instruire de « doctrina » n'est plus utilisé depuis un demi millénaire, et le sens premier d'idéologie pour étude des idées -propre à la philosophie- mot inventé au XVIIIe siècle, n'est plus utilisé depuis que Napoléon vers 1800 lui donne un sens péjoratif que le mot a gardé pour devenir un ensemble d'idées fixées et crues qui forment le fondement d'un gouvernement ou d'un parti politique).

 

2.
Les faux persécutés

Mais la persécution n'est pas attachée exclusivement aux Chrétiens (un Chrétien d'il y a 2000 ans n'est pas un Chrétien d'aujourd'hui), mais aux minorités. La religion chrétienne depuis le XIe siècle est majoritaire sur la planète, elle occupe aujourd'hui entre de 1/3 et 1/2 de la population totale rien que pour les pratiquants. Il y a 2000 ans les Chrétiens étaient minoritaires, aujourd'hui leurs faux martyrs (en fait des assassinats) relèvent + de la provocation à vouloir « évangéliser » ou « convertir » encore pour gonfler encore + (« il y en jamais assez » sic) le nombre des fidèles. Les « Catho » on les reconnait à leurs mines innocentes, la part hypocrite de la religion chrétienne : mais passons, cette hypocrisie-là n'est pas notre sujet. La persécution s'adresse non seulement aux minorités qui expriment leurs différences vivant avec la majorité sur un même territoire et en + la persécution s'adresse à des populations pacifiques, dont le combat, la déportation, la torture et l'extermination sont aisés : il s'agit bien de ça : les persécuteurs sont des lâches, des trouillards qui se débinent s'ils trouvent + forts, et ils se dissimulent. En général, ils se mettent à plusieurs pour torturer une personne. Cette pratique n'est pas rare, elle est courante, comme « samedi soir (l'exploit de l') expédition punitive » (sic). La recherche de l'agression envers une proie + faible ne montre que la lâcheté de l'agresseur, mais pour le groupe est considéré comme un exploit de courage : « il a osé attaquer ». Le 1er commence et les autres plus lâches suivent « pour se marrer » : c'est ainsi que se réalisent les viols collectifs, « pour se marrer ». La persécution ne commence que quand ça devient permanent. C'est en ça que les Chrétiens tués aujourd'hui ne sont pas des êtres humains persécutés (comme abusivement rapporté par les organisations chrétiennes qui submergent les médias).

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3.
Persécution et psychiatrie

Parler de persécution interminable est un pléonasme. La persécution est une maltraitance continue permanente jusqu'à la mort ou jusqu'au dépérissement de la personne persécutée. La persécution n'est pas uniquement le fait de blessures corporelles : une torture psychologique est souvent beaucoup + douloureuse, car les moyens de s'en défaire sont pervers, voire impossible. L'exemple courant est de persuader la personne persécutée de sa culpabilité jusqu'à ce que cette croyance la fasse souffrir au point de ne plus savoir ni pouvoir agir. Pour se défaire d'une torture physique, la fuite suffit : qui ne suffit pas pour une torture psychologique. La persécution psychologique souvent ne peut se résoudre que par le suicide de la personne persécutée.

Chacune et chacun sait que la psychiatrie et la psychanalyse utilisées par les politiques (celles et ceux qui décident et gouvernent les autres sans leur demander) servent à l'assouvissement public. C'est-à-dire : ce que le politique répressive (des violences physiques policières) ne trouve pas pour soumettre un citoyen, la psychiatrie elle, le trouve. Les exemples sont innombrables depuis sa naissance au XIXe siècle. De comment la psychiatrie avec la psychanalyse ont été utilisées dans les dictatures socialistes, communistes ou fascistes et des régimes + doux dits démocratiques. Michel Foucault a abondamment écrit sur les hôpitaux, les anormaux et les prisons montrant comment des sociétés « civilisées » pratiquent « l'exclusion industrielle » du « nettoyage ethnique » sans meurtre du corps, mais meurtre de l'esprit qui a commencé par la lobotomie relayée aujourd'hui par l'allopathie moins spectaculaire. Généralement la persécution se dirige toujours vers une ethnie minoritaire et pacifique (dénommée dangereuse, folle et anormale), je pense aux Tsiganes de Roumanie venant en France par exemple.

La psychiatrie n'a retenu qu'une seule « pathologie » celle du « délire de persécution ». (être persécuté n'est pas une pathologie, mais un fait qui n'intéresse pas la psychiatrie). Après la Révolution de Juillet en 1830 contre la monarchie réinstaurée (la psychiatrie est née au XIXe siècle) et continua à se développer durant l'Empire de Napoléon III. Si la psychiatrie n'a retenu que le délire et pas la réalité de la persécution dans nos sociétés basées sur la domination patriarcale, la forte hiérarchie et la très forte répression par la punition et le châtiment, sans même pouvoir en venir à réclamer une autonomie, on comprend que le « délire de persécution » aide à se débarrasser des + résistants récalcitrants, au lieu de criminaliser les réels persécuteurs influents. Un persécuteur ou une persécutrice (seul ou en groupe), sans pouvoir, ne peut pas persécuter.

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4.
Persécution et esclavage

ou poursuivre en permanence à vivre l'humiliation de l'abdication de sa liberté

L'esclavage ? Il s'agit d'une industrie instaurée il y a (seulement) 5000 ans, nommée « révolution agraire » dans les ouvrages scolaires (pour conditionner les enfants à la croyance, à ce que l'obéissance soit considérée être une nécessité vitale pour vivre ensemble) : la domestication de l'humanité pour la soumission de la planète aux caprices des souverains (tyrans mis sur le trône par les êtres humains soumis en peuple à vénérer adulte leur père -gérant des esclaves- en super père = Dieu) servis par un peuple aux individus abdiqués. La servitude est bien la volonté d'une abdication, celle de refuser vivre sa vie pour se faire vivre la vie de l'autre. La vie de l'autre qui vie pour commander et que l'esclave obéit par absence de résolution de sa vie. Une abdication de sa vie dans la soumission à l'autre est une vie de mort-vivant. Pour quoi choisir vivre mort en le vivant ? Là est la question fondatrice des sociétés humaines vivant par procuration. Que les employés nient cet état de fait, n'abolira pas leur esclavage, au contraire.

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Postnote
Les mains-d'oeuvre immigrées ou les diasporas des « basses besognes » ? Stratégie politique quand les esclaves nationaux refusent de travailler. On importe la main-d'oeuvre qui en échange de « son intégration » (sic) (= sa transformation en Occidental obéissant) travaille avec zèle, contrairement à la main-d'oeuvre locale qui traîne du pied avec des exigences qui ne font qu'augmenter (comme le bénéfice pécuniaire des bénéficiaires du travail exécuté par les esclaves). Mais depuis la fin du XXe siècle, le travail-esclave ne se résout plus par des importations de main-d'oeuvre étrangère (aussi pour provoquer des agressions racistes pour re-valoriser le patriotisme nationaliste du peuple obéissant aux principes inculqués) pour donner du travail et la raison d'exister de la police. L'Asie, et + particulièrement la Chine ont ouvert leurs frontières (communistes) aux capitaux pour offrir tout un peuple (compté en milliards d'individus) au travail-esclave dans des conditions si humiliantes qu'aucun occidental n'accepterait.

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À savoir

La violence du mépris règnant dans nos sociétés, jusque dans le monde de la musique, monde qui est censé communiquer et créer des échanges de sympathies vibratoires et d'épanouir l'esprit (à savoir), a atteint un niveau d'hostilité qui rend la compréhension et sa communication impossible. D'où cet ouvrage et les autres. L'air dans l'abdication de sa vie est malsain : le mal de l'aria est un air connu pour avoir été nommé malaria.

 

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Confis danse

J'écris par urgence. Par absence de concerts. Tu as raison de dire que « déconstruire tant de manipulations dogmatiques depuis la domestication de l'humanité est vraiment harassant, mais est plus que nécessaire. » C'est cette honte d'être humain qui me motive à écrire. Pour transmettre aux autres générations, car la mienne est sourde. Écrire ne me procure aucun plaisir que penser (notre maladie politique des sociétés). Et après tout, je suis prêt à « tout laisser tomber » : et musique et écriture. Quelle joie épanouissante me donne cette activité ? Aucune. J'arrive à un point de détachement où faire et ne pas faire revient au même. « Tout laisser tomber » me permettra-t-il de prendre des vacances de cette vie ? Changer d'air. Vivre autre chose, dans un autre contexte, tout réapprendre en fin de vie ? Allez. Pour me déshumaniser un peu avec le « monde narcissique des danseuses aquatiques » en visiteur génoscopique ?

 

 

Ouvrages

. Toute l'oeuvre de Michel Foucault (y compris ses cours au Collège de France) qui a fait un travail de recherche énorme sur la domination et ses conséquences et donne à comprendre nos procédures de fonctionnement sociales.

. Georges Bataille nous lègue avec L'Erostime, 1957 une étude minutieuse et magistrale sur l'interdit et la transgression et diverses études dont une sur Kinsey (le tant controversé chercheur sur la sexualité des Américains et des Américaines qui a démoli les fausses croyances de la morale chrétienne dominante à coup de statistique).
. Georges Bataille, avec Les larmes d'Éros parle de l'érotisme et du sacré, thème de prédilection avec son ami Roger Caillois, qui révèle des liens importants.

. Jean-Claude Chesnais, Histoire de la violence, 1981. Un peu ancien, mais instructif, le seul à parler du lynchage (qui vérifie les peurs infondées de René Girard). Rien sur la persécution, mais remet en question la non-criminalisation du viol. Les chiffres qu'il emploie pour comprendre montrent avec le recul, leur manipulation (sachant ce que nous savons aujourd'hui). La violation sexuelle soutenue par la domination patriarcale dépasse l'entendement.

. Erich Fromm avec son ouvrage La passion de détruire, 1973 qui dans sa première partie critique les approches simplistes des Freud et Lorenz et autres Skinner qui est + un règlement de compte qu'il « prouve » dans la seconde partie. La dernière partie décrit différentes formes d'agression.

. Dictionnaire de la violence et du crime de Roger Dufour-Gompers, 1992. Ouvrage utile pour savoir ce qui est enseigné aux futurs magistrats. Les mots domination et persécution sont absents du dictionnaire. Au mot viol, il y a un début de reconnaissance à ce que « la femme n'est plus coupable d'avoir été violée » (sic).
. Tout comme le Code pénal.
. Et les dictionnaires de psychiatrie.

. référence aussi à l'article de Georges Torris au mot persécution de l'encyclopédie Universalis [.txt ici]

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VIVRE l'espèce humaine

Le Mouvement du Monde

Le Journal Vigilant d'Exemples Médiocratiques

Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre

Les Mondes en Mouvement

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