G R É G A R I T É
Libre évoluant [2022-2024-etc.] version 24.0 au format html favorable au développement collectif : copie colle et développe

 

couverture de l'album Grégarité (icon)
téléchargeable, l'album complet avec la musique


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Ce livre est intentionnellement inachevé : c'est un livre évoluant en développement * : Les ramifications qui s'attachent au concept de grégarité sont très nombreuses et se découvrent les unes après les autres. C'est bon signe. C'est un ouvrage que chacune et chacun peut développer à sa guise, car l'idée est bien d'obtenir des réponses aux questions posées pour soudre [résoudre ? soudre encore une fois ? Non : délier les nœuds solidifiés qui nous empêchent de bouger] ce qui nous nuit et interdit notre épanouissement depuis tant de temps. La publication du livre en juin 2023 au format html, en + du format pdf avec le disque, est apparue appropriée au développement constant du concept. Chaque chapitre est une ramification indépendante attachée, c'est-à-dire que chaque chapitre peut se lire indépendamment pour lui-même. Il n'y a pas d'ordre de lecture, que le désir personnel de son parcours à choisir l'objet à vouloir savoir dans le menu de la carte de la table, qui bout à bout forme le cheminement personnel de son savoir.
Mathius Shadow-Sky, 2022-2023-etc., le libre du centrebombe.org

 

Note
* J'ai dans l'esprit l'image des racines qui croissent parce que le contexte existe propice à leur croissance : la terre nourricière fertile riche en aliments. Pour nous ici, le contexte propice à la naissance et à la croissance de ce livre est notre médiocratie âgée d'1/2 siècle. Cette médiocratie qui fait de nous des imbéciles à persister à vivre ensemble à s'entrenuire. La décroissance et la disparition de ce livre (ces racines qui périssent) témoigneront de son inutilité, car notre contexte médiocratique d'aujourd'hui aura laissé la place à un contexte soigné généreux courageux de compréhensions, c'est-à-dire propice au développement de la sensibilité et de l'intelligence et de l'amitié.

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Table de ramifications à la grégarité
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[les chapitres ne sont plus localisés par leurs pages, ici inutile, mais par leur moment d'apparition dans le livre]

000. À agir, gît-on ?
001. en note de la Table : * Les grégarités ou La grégarité ?
002. Contexte de l'Intention ?
   a. Savoir et humilité
   b. Sans l'idée, pas de perception
   c. en note : * Les 6 sens de la triade vouloir-pouvoir-savoir

003. en note : ** Symposium : De la picole à l'instruction
004. Où sont les grands penseurs au XXIe siècle ?
   a. Donc, j'insiste

005. en note : * Batailles idéologiques et grégarité
006. en note : * de la note * : Religion et grégarité
       postRamification : Guerres de religion ? Quoi est pire que le déni ?
       postRamification : Ne pas confondre CROIRE avec avoir CONFIANCE en l'autre

007. Introduisons-nous à l'extérieur pour savoir ce qui provoque vouloir savoir et comprendre et le partager avec les autres
008. 1er dialogue du 1er pas de cette recherche [est-ce une démarche grégaire ritualisée ?]
009. Grégarité, où on en est ? Grégarité, on en est quoi ? ou comment le monde humain devient un monde grégaire ? État et devenir de l'affaire
010. en note : * République et grégarité
011. Doit-on encore reDéfinir pour quoi en finir à se garder grégarisé ?
012. Grégarité : des concepts qui s'y attachent ; esquissons-en quelques-uns
013. Comment le monde humain devient-il un monde grégaire ?
   a. Da capo : Comment scinder 1 individu intègre ?
   b. Comment un être humain devient un fonctionnement autoritaire ?
   c. Comment scinder 1 dividu individu intègre ?
   d. Comment et par quoi a-t-il été possible d'instituer une politique de relations humaines malsaines
       pour constituer des sociétés domestiquées à vivre dominées ?
   e. Comment les êtres humains ont-ils pu s'organiser à se faire vivre esclaves ?

014. Pourquoi il existe des personnes autoritaires ?
   a. Comment un être humain devient un fonctionnement autoritaire ?
   b. Pourquoi vouloir commander les autres avec le ton de l’autorité ?
   c. Pourquoi vouloir se sentir supérieur aux autres ?

015. en Schizophrénie, au pays des Schizophrènes il y a...
016. Différence entre grégarité sauvage et domestiquée
017. Similitude répétée et Différences incertifiables
   a. les 3 relations entre : Similarité et Différenciations

018. Le Monde Grégaire [le revers en vers]
019. Qu'est-ce que ça veut dire : un être humain domestiqué ?
   a. Maison, domestication, domination et prison
   b. La perversité de la domestication
   c. Contexte banalisé de la violence sociale domestiquée
   d. Si l'être humain vit domestiqué, c'est parce que l'humanité s'est trompée

020. Grégarité et copies
021. Grégarité, économie et utilité
022. Compléments qui s'opposent à la grégarité : l'anachorète et l'ermite
023. Terreur et vénération
024. Grégarité contre indépendance
025. Le luxe de la nécessité ou le luxe inutile ou la luxure utile ?
026. Utile ou Nécessaire ?
027. Esclave et esclavage, à quoi ça sert pour l'espèce humaine ?
028. Quand l'esclave explose !
029. Humiliation à humilier [christianisation du sens]
   a. « Coup de boule » versus « Coup fourré »

030. La grégarité des particules grégaires
031. en ramification notée : * AMI
032. La Guerre Grégaire
033. Pourquoi on utilise des mots qui se réfèrent à la sexualité, tel que con cul couille, pour exprimer l'imbécilité ?
034. Organisation de la Grégarité Sociale et Mots Malsonnants (?)
   a. Venons-en aux mots [pas mal aux maux]
   b. Les mots détestés ne veulent rien dire
   c. Les mots « malsonnants » qui sonnent pas mal

035. Ami et Vengeance, le sens origine de la vengeance et de la violence
036. Le viol (= force politique fondatrice de la soumission) n'est signifié publiquement qu'au XIXe siècle
037. Viol & Grégarité
038. La violence qui « protège l'État » que l'État génère et entretient, qui sans lui n'existerait pas
039. Ennemi d'État ? Ça n'existe pas
040. Les mœurs homériques sont-ils attachées à l'intégrité ?
       celle qui motivés de nos jours par la peur et le manque (les mœurs pas l'intégrité)
       provoquent à se faire agir par une violence particulièrement aigre
   a. L'équilibre à vivre
   b. Équilibre des rapports tenus par hospitalité/hostilité
   c. Combat et différend et humiliation perpétuelle

041. Hospi, hosti, tire !
042. en note ramifiée : Charité & grégarité
043. Payer, n'est pas le péage, mais une forme dérivée de l'hospitalité
044. La grégarité du péage entretient la guerre être perpétuelle
045. La peur artificielle
046. en note : ** Guerre, Bataille et Bagarre
047. en note : **** Salaire et Punition
048. Ne pas confondre « gouverner » avec « administrer » !
049. Pourquoi surproduire ? Le bénéfice des ordures
050. Pourquoi nécessairement la dédifférenciation nécessaire pour commander ?
051. Différencier ou similariser ?
052. Pourquoi dissimuler le lien voulu dominant/dominé ?
053. Instinct, Intuition et disposition
   a. L'instinct grégaire ?

054. en note : * Pléonasme
055. en ramification déductive : « Imitation passive » ?
056.                                    Taxinomie ?
057.                                    Superflu ?
058. Éducation et Grégarité
059. l'Imitation Forcée en classe
060. SYSTÈME ou GREGARISATION ?
061. Grégarité naturelle ?
062. Grégarité artificielle ?
0621. en ramification déductive : Pauvreté et Misère ou la volonté désespérée d'expulser la nature de soi ?
063. Inné/Acquis, la controverse inutile
064. La science sert la politique, pour quoi ?
065. Les classes ne servent pas à se distinguer, mais à...
066. Alors ? Quoi comprendre de la grégarité ?
067. Régression infantile
   a. Nécessité d'Interdire ?

068. INCESTE
069. INSISTE INCESTE RACISTE,
       la musique des sphères du pouvoir pour la dissonance familiale

070. La prison de qui de quoi ?
071. Savoir nécessaire pour exercer sa DÉGRÉGARISATION publique
072. À MÊLER NOS LANGUES [baise-t-on ?]
073. MUSIQUE GRÉGAIRE ? [conversation] en fin on parle de la musique instrumentale après celle de la nature et de l'humanité
       Comment agir le comportement grégaire dans la composition musicale sans générer des copies de copie du même ? Et pour quoi ?
074. La Grégarité générale, une disposition nuisible pour la création artistique et l'humanité
075. Différenciation et répétition
076. Hétérophonie, à la fois un procédé compositionnel et à la fois une forme musicale
077. Composer avec la grégarité ? pour l'imitation individuelle massive en musique orchestrale ?
078. Des oeuvres d'art grégaires ? (à foison dépourvues de leur sens d'origine ?)
000. 40 ans de guerre des politiques contre les artistes de 1981 à 2021 [sans texte]
079. 5 dispositions de l'imitation
080. Grégarités Corps à Corps [nomenclature des 6 musiques agrégaires du disque]
081. Savoir sans grégarité : Pourquoi le théâtre est de la musique et n’est plus de la musique ?
082. Le chant du bouc à poil ivre dans un cortège ivre ou comment la morale altère le sens de la réalité
083. L'existence exal- et exul- tante du composichœur a commencé avec le chœur anarchiste de l'Ars Nova
084. L'arme au nid
085. La musique ne peux pas être politique
086. La musique est antipolitique
087. postnotes à vocation vocalisante : * Soigner sa voix ** de L’enrouement
000. tradition retenue pour la grégarisation par la coercition des enfants ? [question sans texte]
088. Nécessité d'une théorie musicale dégrégarisée [conversation]
089. Musique modélisée ? [conversation suite]
090. Composition soustractive ? [conversation suite]
091. Médiocraties + Sexualité & QI [conversation suite et précisions]
092. L'ISSUE QUE LA SEXUALITÉ INDIQUE
093. Libération sexuelle et dégrégarisation
094. Qui quoi QI ?
095. QIA ? AI's IQ
       extension & énervement : « Nodes & Pods generation » de la grégarité renforcée
   a. en note : * La prétention ou le prétentieux

096. en note : ** Le public de la musique ?
097. en note : **** Le QI témoin de la dégénérescence de nos sociétés ?
098. Cinéma et grégarité ?
099. La famille nucléaire nouvelle & millénaire : nid à esclaves grégaires
100. N'y a-t-il que ça à vivre ?
101. Ouverture

 

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000

Fondation postérieure attachée.
Pour former un monde grégaire,
pour qu'elle se grégarise, il faut que l'espèce agonise
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À agir, gît-on ? ³
où l'action est la con-séquence de l'agonie
+ on agonise + on s'agite : de la lutte à l'angoisse à la mort

Le pour quoi on agit * = la motivation prend des détours pour donner raison à ses actes. Toujours. Il doit exister pour agir un argument (pour soi et vu des autres) suffisant pour faire ce qu'on croit faire être nécessaire. La morale est née pour cette raison : ce donner une raison d'agir (à [se] croire juste, bien faussé). La morale tient en main la personne moralisée à la diriger vers ce qu'elle doit croire juste et nécessaire de faire. De l'assassin à l'infirmière, toutes les actions des occupations humaines sont motivées par se justifier chaque jour leur nécessité. La violence étatique est bien sûr consolidée par la croyance de la nécessité. Si un policier tue, c'est pour « sauver l'ordre social de l'empire » (sic). Cette légitimité de cette justesse de cette justice crue de faire quoi que ce soit (surtout nuire et maltraiter l'autre pour preuve de son pouvoir en société) est la croyance majeure nécessaire qui dirige les individus à leur donner à croire que, ce qu'ils elles font est juste et nécessaire bien que faussé car dévié du sens premier de la vie ensemble. Concerter l'amour et bouffer après.

Les règles de « bonne conduite » formant la morale formant les comportements humains dirigés/obéis n'ont rien de bon ni de mauvais que de pointer du doigt accusateur l'autre côté, la « mauvaise conduite » = la désobéissance aux règles (qui par l'usage donnent à croire se solidifier en lois). Désobéir signifie se détacher de la croyance dominante du groupe. Le contraire, l'attachement [moral] à une idéologie (contrairement à une idée, une idéologie ne vient jamais de soi, issue de son expérience de sa réflexion de sa critique/figuration/compréhension du monde) est une soumission ou son abdication à la croyance majeure et dominante du groupe. Pour faire l'amour il faut désobéir. Alors que la désobéissance, dans un état de joie est inexistante.

Ce que je dis est que toutes les motivations justifiées, ou non, à agir (= à faire à croire ce qui est nécessaire de faire) sont toutes aussi relatives les unes que les autres. La réalité est que : tout désir ne concorde jamais avec une motivation (qu'exceptionnellement par celles et ceux désobéissants). Pareil d'un effet à une cause qui est le chemin de pensée de l'ignorance. La motivation à agir, tenue par la disposition cérébrale à la croyance (son ouverture à se faire pénétrer par l'idée reçue au contraire de la générer de soi), est sous tenue par la contre-stimulation de « l'instinct/pulsion de mort » qui est elle-même est provoquée par la recherche du plaisir **. À l'instinct (pulsion) de mort coexiste la force vitale *** (pulsion de vie, sa maintenance éternelle par la pulsion sexuelle pour sa génération ininterrompue) qui sont à la base de l'existence de la vie : la vie sans la mort n'existe pas, la mort sans la vie n'existe pas. C'est la forme même de la projection à ce qu'on donne sens à la vie dans « l'équilibre des oppositions nécessaires » : sans pauvre pas de riches, sans soumission pas de domination, etc., dont la morale ajoute un ingrédient de goût d'esprit divisé en 2 : le camp des bons et le camp des mauvais. C'est la vision manichéenne [noir ou blanc sans les gris] de la compréhension crue de l'ordre des choses humaines dans le monde de la vie sociale motivée par l'intolérance, motivée par la peur intérieure [de manquer à bouffer]. Bien sur = par dessus sans sûreté, cette interprétation apparaît-elle s'im-poser à l'évidence ?

Vivre du plaisir, répété en permanence est, ce que les êtres humains moralisés sont persuadés vivre à croire être le bonheur [la raison ultime de la vie d'un être humain domestiqué, sic]. Vendre sa liberté pour le bonheur factice. La volonté de vivre le bonheur permanent à en être la raison fondatrice de l'existence sociale révèle la réalité fondatrice de l'anxiété motrice qui provoque ce désir : un idéal qui en réalité est un leurre qui sert à se consoler de sa peur intérieure constante qui à vivre rend la vie insupportable. La peur intérieure permanente est une imposition sociale achetée dont ont besoin et la hiérarchie et l'autorité pour exister. Sans peur, l'ordre de l'autorité hiérarchique n'existe pas.

Vivre à travers la morale est-ce vraiment la bonne solution pour même se donner à croire être la seule solution d'exister même ensemble ? Le désir d'ordre comme celui de plaisir vient de l'anxiété crue du désordre (= de la diversité inclassable jusqu'à ne pas pouvoir retrouver ses affaires : pour quoi vouloir retrouver ses affaires ?) et le désordre est le symbole de tout ce qui fait peur aux enfants devenus adultes, tout ce qu'un humain ne comprend pas parce qu'il ne veut pas comprendre : il ne veut que passer sa vie à bouffer. Le refuge dans la certitude de la croyance est une contradiction dans laquelle la majorité des êtres humains se réfugient se donnant à croire être en sécurité par la peur qui la provoque. Sans peur, la sécurité n'existe pas. On ne guérit pas les plaies en les cachant d'un pansement.

 

Notes du paragraphe

³ Gésir est l'action sans action, agir sans agir, celle d'être étendu ou allongé sans rallonge, du latin jacire, à l'ombre au chômage. À gésir on jase ce qu'on pense avec + d'aisance. Les banquets antiques ? Con-vives [con = avec, pas vagin] allongés à manger pour mieux penser à jaser ensemble. Les gisants désignent dans le monde domestiqué du travail esclave les êtres humains étendus sans vie. 5000 ans à agonir ? Sur 600 000, n'est qu'un laps, l'intervalle d'une chute de temps, un clignement. Un lapsus. Une erreur en chute. Une fermeture. Les sapiens-sapiens, l'espèce qui savait qu'elle savait a vécu 70 000 ans. La nôtre sapiens en 300 000 ans ne sait toujours rien. [Les espèces humaines sapiens-sapiens et néanderthales disparaissent en même temps il y a 30 000 ans. L'humanisation terrestre commença avec les espèces humaines habilis et erectus il y a 2 et 1,5 millions d'années.]

* Pousser (le troupeau) devant soi (pas le tirer derrière soi ?). L'agonie vient d'agir (de sa racine indoeuropéenne « ag- agein » sanskrite, grecque, arménienne et celte) et signifiait l'angoisse [du grec « âgon » qui signifiait une assemblée spécialement pour les jeux spécialement de lutte. Le sens de « agônia » est passé de la lutte à l'angoisse à la mort ¹]. À insister : il s'agit d'agir à s'agiter (= agir beaucoup). L'agitation de la vie (pousse avec force motrice vers la turbulence) contre le silence de la paix de la mort. Agitato est un terme musical pour signifier : animé, au contraire de « lissio » pour sans aspérité = sans accident = sans sons étrangers. [- Où la souplesse de la mollesse prend le pas sur les structures cristallisées ? - Nan]. Cogiter signifie : agiter avec, qui donne à remuer, mais uni que ment les pensées, bien qu'on puisse pousser à se coagiter à autre chose que des idées qui s'entrechoquent dans les réflexions [dans la caboche sphérique pour se retrouver toutes au milieu]. Cogiter les bras, est-ce que ça révèle le désir de voler ? L'« agitatio » romaine signifiait des mouvements vifs et irréguliers d'où l'inexplicable dérive sociale pour se donner la raison à « imposer l'ordre [politique] » = imposer à tous les autres (pas à soi) à obéir à se comporter d'attitudes aux mouvements lents, car elles sont prévisibles parce qu'elles sont ralenties, atténuées, régulées et modérées, ça, contre les mouvements brusques ; intenses par surprise, où par leur imprévisibilité « ils font peur » (sic). La brutalité qui d'un coup vif supprime la vie (= assassine) est réservée à la police (des hommes ordinaires uniformés et armés, gardiens anonymes de l'abus d'autorité pour pouvoir agir la violence de sa peur contrariée s'attaque toujours à la faiblesse sans arme).

** Ne pas confondre plaisir et jouissance : la jouissance jaillit de coïncidences de différences inattendues [cet inattendu est la surprise qui amplifie le plaisir de manière à le transformer en jouissance], le plaisir s'installe dans l'esprit à force par la répétition du même. La rassurance de l'acte plaisant répété est le principe de conservation par la certitude de ce qui est sûr par réaction contre « l'expectation de l'anxiété ». Donne le sens de vivre à sa propre existence. La volonté de répétition du plaisir est la manifestation de l'anxiété attendue. Si l'anxiété est attendue à se manifester, c'est qu'elle est déjà là, présente dans le corps de l'esprit. C'est un état de « préparation à l'angoisse » = un état de peur banalisé permanent, nous confirme Freud par le mot composé « Angstbereitschaft » [Au-delà du principe de plaisir, 1920]. Mais le revers (= l'équilibre) de la répétition du même (différent de la répétition du différent) plaisir augmente de manière continue (donc imperceptible) la fadeur. Le plaisir tant voulu du bonheur se transforme dès lors en convention convaincue. Et, la seule manière de perpétuer ce plaisir est de le reconstruire artificiellement par dessus avec une couche épaisse et solidifiée de croyance.

*** Le concept de la force vitale est une perception ancienne des humains qui pensent pour comprendre. Les philosophes grecs nomment la force vitale « Aiôn » (qui s'attache aux autres concepts avec le suffixe « -ônos ») ². « Aiôn » christianisé a donné éon [pas Charles de Beaumont chevalier d’Éon, le travesti espion de Louis XV]. L'idée implicitement liée à la force vitale est sa durée [qui coule]. Aucune force ni vitale n'est égale similaire dans le temps, ou perpétuellement, similaire [même pour l'architecture qui construit en dure]. On la figure en mouvements confus constants en forme de montagnes qui deviennent des vallées qui deviennent des montagnes, etc. En même temps, la racine indoeuropéenne « aiw » indique la durée de cette force vitale qui traduit en allemand donne « Ewigkeit » pour signifier l'éternité. La contradiction a investi le sens de l'expression « force vitale » où la force varie éphémère et la vie éternelle [l'est-elle] ne varie pas. Le mot éon servait aux inconformistes catholiques, les hérésiarques (les hérétiques pensant) et les gnostiques (les savants sachant) à désigner « les entités abstraites [imaginaires ?] et éternelles » (sic) et aussi à désigner « l'émanation du bon [contre le mauvais ?] principe de sagesse et de raison ». En 2000 ans d'intolérance chrétienne, à jouir de ses massacres justifiés par le symbole de la croix de Jésus crucifié [pour être re-marqué et retenu par les fidèles de l'ordre], il faut toujours un contre-équilibre perdant.

 

Notes des notes du paragraphe

¹ Des mots de la même famille qu'agonie [sens qui a été dérivé : de la lutte (sport), au dernier moment de la vie (mort imminente)], il y a : antagoniste [rival] et protagoniste [héros incitateur, initiateur, inspirateur, instigateur], aussi agora avec agoraphobie = la crainte pathologique incontrôlable de la foule et des espaces vides (?) aussi, synagogue [conduire ensemble, syn- = avec, gogue = assemblée] et pédagogue [conduire les enfants (d'abord au savoir remplacé par le dressage), pas les pieds]. Il y a 2 + 1 familles de mots dérivés de « agere » = l'action de pousser un troupeau : des 2 racines latines act- et ag-, et de la racine indoeuropéenne ag- donnant la racine grecque « agein ». Dans le 1er groupe il y a : actuel, actualité, acte, entracte, action, acteur, actif, inactif, rétroactif, activer, activité, même autodafé [du portugais = acte de la foi] auto seul n'est pas de l'acte mais de soi. Le 2d groupe rassemble : agenda, agent, agile, agiter, agitation, agitateur, cogito, cogiter, cogitation et même outrecuidant = traitant les autres avec mépris par excès de cogito cuidant, on outrecuide. Dans le 3e groupe, le grec, il y a : agonie, antagoniste protagoniste (avec agôn), pédagogue et pédagogie (avec agôgos) et synagogue (avec syn- et agein). Il y a même : épacte, et son adjectif épactal, nom féminin pour désigner les jours intercalaires ajoutés : « nombre servant au calcul (qui sert à déterminer la date de Pâques et des fêtes saintes) (= au comput) et qui exprime l’âge de la lune (?) au 1er janvier ou au 31 décembre, et qui indique combien il faut ajouter de jours à l’année lunaire pour qu’elle soit égale à l’année solaire. » L'épacte est un travail de datation religieuse pour la mise en coïncidence de 2 calendriers : le lunaire julien/mulsulman et le solaire grégorien/chrétien. Epaktei (qui n'est pas le pacte dépaqueté dépacté de l'impact) mais les intercalaires (= ceux qui sont entre) dérive de l'introduction de Epagein d'introduire (entre) qui dérive de la conduite Agein de mener le troupeau de bêtes domestiquées à nourrir les humains à mourir.

Et re-agir ? La réaction est une affaire postérieure. Elle vient de l'automatisme réactionnaire d'abord dans le monde chimique de l'alchimie puis de la chimie où un corps réagit à une substance. Le passage du corps chimique au corps humain devient usuel à partir de la révolution de 1789 et surtout « réagir contre » (qui est une formule tautologique pour insister sur le fait d'être en profond désaccord et répondre à la provocation par la force). Aujourd'hui, nous savons que réagir est le résultat d'une manipulation, et + profondément agir à réagir (= obéir) le résultat de l'éducation (conditionnement à obéir). Pour l'éducation des enfants, les éducateurs et éducatrices (parents et professeures) visent l'émotivité [une réaction cutanée est souvent due à un excès d'émotivité provoqué par le sentiment de culpabilité introduit par l'éducation], à commencer par la peur mêlée de l'affection (factice), celle qui paralyse le pouvoir d'agir de soi-même, l'amplifient pour empêcher les enfants et les enfants devenus adultes de désobéir. L'éducation utilise la contradiction pour amplifier l'émotivité. L'émotivité est l'instrument qui sert à contrôler l'esclave (à le la faire obéir à réagir). Tout être humain domestiqué quand il elle tente une désobéissance est pris d'une émotion qui l'empêche d'agir et de désobéir : ça, c'est le résultat de la réaction éduquée. La psychanalyse s'empare du concept pour sa mécanisation pratique. Elle décrit par « les mécanismes de défense » les réactions obtenues par l'éducation, dont les sujets tentent de s'évader sans réussir. Un humain réagi n'a pas de secret pour la psychanalyste. Cette mise en évidence mécanique de la réaction, de l'être humain non pas agissant mais réagissant (acceptée comme « fait naturel » sic, ou comme nécessité majeure à ce que l'industrie de l'esclavage puisse fonctionner et développer des bénéfices) est renforcée par l'idée du moteur en physique (de la motivation en psychiatrie) qui conduit toute entité mobile (muée par la force mécanique ou musculaire) à agir à obéir c'est-à-dire à réagir. C'est Friedrish Niezstche qui le 1er mis en évidence la perversité de la réaction humaine entre : être agi et agir où la différence est majeure : l'être agi est un esclave, l'être qui agi est libre. La volonté de dominer les autres, qui a commencé la domestication des êtres humains et des animaux, a emmené l'espèce humaine, celle occidentale, jusqu'au réacteur atomique. La fission nucléaire en chaîne qui dispose les êtres humains réagis dans un enveloppement de douleurs permanentes, jusqu'à leur mort prématurée (Tchernobyl, Fukushima, et les autres). Tout ça, jusqu'à la « réactance » qui s'oppose à la résistance réactive de la réactivité. Dans notre contexte social hiérarchisé par la violence, l'acceptance ou la résistance sont les 1ères actions agies pour donner un sens à sa vie (piégée, merdiquée). Mais au-delà des corps réactifs, il y a de rares corps libres qui vivent avec leurs motivations propres et qui ignorent les provocations éducatives de « l'emprise de l'empire » domestiqué.

² Gilles Deleuze dans son livre La logique du sens, 1969, oppose l'Aïon à Chronos où l'un coule et l'autre divise pour compter. En musique, cette différence de qualité temporelle est connue : l'une additionne des moments pour chanter et l'autre divise la valeur de durée de l'allure (tempo) en fragments multiples sonnés ou silencés pour danser. [Notons que la majorité confond l'allure régulière marquée par des coups : la fréquence avec le rythme. Pour quoi ? Pour imposer l'ordre. Sans savoir vraiment ce que l'ordre est. Pour que passe l'ordre du commandement dans l'obéissance individuelle].

 

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001

Note de la table

* Les grégarités ou La grégarité ?


Le concept se développe-t-il de contenus ? Non. La grégarité n'est pas multiple, elle est unique, c'est donc un contenant mais ramifié. Alors qui est le contenu ? Le contenu sont les lecteurs et les lectrices lisant vocalisant muets le libre. Les ramifications de la grégarité développées ici, à quoi ça sert ? Ça sert à s'entre-tenir (= se tenir ensemble par se lier par échanger des idées à développer) à se dialoguer là-bas, pas par un combat vaincu de certitudes (la controverse n'a de sens que l'existence d'adversaires et pour quoi le concept provoquerait l'adversité ? Pour rien). Le conflit humain intérieur existe depuis sa domestication à vivre esclave à disposer son esprit dans la contradiction d'une vie capturée, vécue par autre que soi, avec sa couche contraire se disant vivre libre, avec sa contradiction « en sécurité » avec sa conséquence apeurée : la violence qui se justifie à assassiner pour se protéger, qui est encore une contradiction. Les contradictions à la chaîne et à la fois inversées et renversées sur elles-mêmes qui s'accumulent en couches contradictoires sur 5 millénaires forme une chape solidifiée qui a (dé)formé l'être humain en machine armure exécutante obéissante similarisée avec un intérieur caché en souffrance car en contradiction. L'incompréhension générale cultivée et, amplifiée par le contexte politique gérant la domestication de l'humanité et de la nature, forme dans chaque être humain un nœud inextricable en boucle. Ça tourne en rond dans la souffrance. Le déni ne suffit pas. La peur cultivée nous a précipité dans ce piège duquel on se débat depuis des millénaires, les uns avec la violence de la colère de la revanche et les autres dans l'abattement ou l'abdication à constater son impuissance à se libérer du piège que nous avons nous-mêmes élaboré et dans lequel on s'est fait prendre. Dans cet état si douloureux d'hypo-crise (= rupture d’équilibre dissimulé) que l'espèce humaine domestiquée en esclave cultive depuis si longtemps, il est difficile à vivre vécu dans les contradictions accumulées recouvertes de la carapace épaisse et durcie de déni pour trouver des solutions. Ça se comprend. Ces écrits proposent un échange de questions qu'on ne pose jamais. Le questionnement et le doute sont les issues « de secours » pour ouvrir la plaie pour savoir ce qui la cultive. C'est le questionnement en série des idées incomprises, malcomprises et menties qui dévoile progressivement ce qu'on se dissimule depuis si longtemps, car il s'agit bien d'obtenir des réponses, pas pour se rassurer (sa peur sociale cultivée) mais pour résoudre les problèmes qui poussent l'espèce à sa dégénérescence.

 

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002

Contexte de l'intention


À vivre pleinement la médiocratie depuis + de 40 ans, comment ne pas se faire décroître l'intelligence, notre conscience d'êtres humains ? Comprendre cesserait toute hostilité sociale et violence cultivées à se haïr à se nuire à souffrir pour rien. La capacité de penser pour : le vouloir le pouvoir le savoir => 6 sens * décider, s'effectue avec le dialogue. Les pensées échangées. Qui par partir de soi et revenir à soi modifiées forment l'ouverture d'esprit. Je n'ai rencontré aucun penseur qui parle de notre monde grégaire. De nos sociétés grégarisées. Doit-on donc faire de la grégarité le sujet permanent d'un séminaire ? pour une pépinière ? pas la pouponnière de petits pépins dans un terrain favorable à la croissance idéologique, là où l'administration cultive les jeunes gens destinés à être disposés « à fournir un grand nombre de personnes propres » (sic) à une profession ? Non. L'école publique est une perversion politique. L'université était une disposition indépendante de l'étude pour savoir pouvoir vouloir => 6 sens *. Que religieux et politiques ont perverti d'insignifiances pour en faire des hauts-lieux de culture de l'ignorance.

Sûr, cette recherche sur la grégarité ne peut pas servir de conditionnement pour destiner l'étudiant à accepter de se faire employer sa vie. Ni une enseigne menteuse ac-croissant l'ignorance générale. Ni une éducation à se faire élever pour se faire dresser. Les sexes se mouillent ou se dressent quand le désir monte à la gorge. Un livre qui pense la vie et l'organisation humaine de la vie à travers son auteur qui l'expérimente, l'observe et la pense avec les autres, sert à savoir ce qu'il y a à savoir pour ne pas vivre dupé. La domination pressante est trop écrasante à cause de son institution. Un peu d'éclairage dans la masse d'ignorance volontaire ne peut faire que du bien.

Il ne s'agit pas de produire de la connaissance. La connaissance forme le mythe (du savoir). Le mythe est ce que l'imaginaire commun oblige à croire pour obtenir un comportement grégaire. La grégarité joint l'acceptable à la morale. Ça commence avec la crainte. La connaissance ne sert qu'à connaître un tel, sans vouloir le comprendre vraiment. Par crainte. La connaissance sert à garder ses distances avec le savoir. Par crainte. Et s'instruire ? « former l'esprit de quelqu'un par des leçons » ? Non. L'instruction est une méthode qui ne se pense pas, mais s'exécute, par mémoriser, pour rendre l'exactitude de ce qui a été donné par l'instructeur. Comme la communication, l'instruction ne dialogue pas : elle ordonne.

Un séminaire ? est un mot religieux, chrétien, qui à se laïciser [du latin chrétien « laicus » = du peuple = du vulgaire] à se peupler, à se peu plier, force-t-il à se plier ensemble dans la courbure de la soumission au « savoir autoritaire » ? Un séminaire aide-t-il à se débarrasser de la croyance inculquée ? Dans le contexte domestiqué de la domination politique, la culture de la croyance remplace la culture du savoir. Les universités regroupent de faux « experts & spécialistes » pour instruire leur ignorance. À croire. Là demeure, en pare-fumée l'abdication de savoir pour croire. Savoir est + difficile. Que croire. Croire donne à connaître, sans savoir. La connaissance forme le corps du mythe à croire. Le mythe existe pour être cru. C'est ce à quoi servent les « autorités savantes » qui ne le sont pas à cause de l'autorité. Le savoir agit le contraire de l'autorité. L'anglais « seminar » se distancie et se distingue de la croyance religieuse par retirer le Y à « seminary ». L'idée du séminaire, sa racine, est d'être un lieu de semence. Un champ pour la culture des états d'esprit crus vierge. Un centre de fécondation (pas l'utérine par spermatification où la virginité est une perversion propriétaire qui amène la souillure). Un mi-lieu (= un lieu moyen) ouvert, central pour être bien vu bien visible, propice à la transmission et la réception de tous savoirs à savoir et savoir s'en servir. On pense à ceux de Roland Barthes et Michel Foucault au XXe siècle.

Gilles Deleuze n'a jamais fait « de cours magistraux », il discutait son savoir et ses pensées dans une petite salle forcément bondée. Étudiants, nous buvions sa pensée, tout en n'étant pas gêné de lui poser des questions, mêmes stupides. Son cours ne s'est jamais encadré d'autorité. On sortait de son cours rassasié de compréhensions. Qu'une fois dehors, on ne pouvait pas expliquer !

Ce qui passe du sachant, expertisé par l'administration par examinations, aux étudiants [pas novices (= qui servent depuis peu, mais à quoi ?) ni néophytes (= nouveaux convertis à la croyance mythique ; la croyance mystique est un contre-sens)] à la manière d’utiliser et comment utiliser sa pensée pour ne pas se faire piéger par se faire posséder par des idées faussées largement diffusées. Les idées faussées qui obligent à vivre séparé de la réalité. Les idées à vivre, pas les idées à clamer ou à réclamer. Penser sert à comprendre l'incompris de l'incompréhensible vécu à vivre. L'appât parent de l'apparence à se remplir d'ignorance pour favoriser sa croyance ne devrait pas conditionner les états d'esprit à abdiquer leur volonté de comprendre. Toute semence sans séminaire ni symposium ** est l'étude des sens phônés par l'entente de l'audition : la musique. La musique est un échange d'intelligences.

Pour un compositeur, ce n'est pas difficile à comprendre. La musique, qui de l'Antiquité à la Renaissance, avait 3 centres d'intérêt : le monde (la nature), l'humanité et l'instrumentale (celle qu'on nomme aujourd'hui musique). Le vibratoire n'est pas exclusif au divertissement, mais le divertissement est exclusif à la politique : ce à quoi la musique a été réduite pour être détourné encore un peu + de la réalité. Le vivant existe parce qu'il vibre (le vide qu'on croit vide y compris). Cette vibration générale est le flux incessant des interactions de toutes vibrations que produisent tous les êtres (y compris ceux qu'on croit être inertes : rien n'est inerte, toute matière existe parce qu'elle vibre). De l'âge d'un univers, vibrant sur une période de milliards d'années (l'inaudible le + lent/grave), jusqu'aux atomes vibrant en deçà d'une picoseconde (l'inaudible le + rapide/aigu), notre champ audible qui projette dans le monde vibrant ses figurations nommées : sons, représente une infime partie de cette immensité temporelle [http://centrebombe.org/livre/etendue-echelle-des-durées.pdf]. Comprendre la vie par la musique donne à comprendre la raison des équilibres que la mesure scientifique ignore. La mesure donne-t-elle à mieux comprendre « tout ce qui se passe » ici et ailleurs ? On en doute. La mesure (la vie mesurée par la domestication) est issue d' « une morale de l'ordre » (sic) qui rejette ce qui n'est pas mesurable dans le désordre. Le problème ? C’est le rejet. La musique n'a rien à rejeter. Musicien, on considère tous les possibles vibrants sonnables. La raison profonde de la musique, investie à savoir le monde, l'humain et l'instrument est l'équilibre de proportions qui tient le tout, de manière à ce que « ça tourne/vibre sans jamais s'arrêter ». Une vibration est une circularité à vitesse + ou – constante (une fréquence quand elle est périodique : toutes les ondes ne sont pas périodiques). Les différences de constances se figurent par différentes formes d'ondes dans l'intensité du temps. Le « rhythme » du « rhuthmos » (avant sa régularisation dans l'ordre platonique de sa république) est l'ensemble de ces ondes en interaction. Interactions qui enfantent d'autres ondes composées à l'infini. Cet état des choses était nommé par les philosophes présocratiques : le flux du monde vibrant.

Percevoir, projette des idées sur un phénomène (reçu en même temps) qui par l'entente s'accorde d'une concordance/accordance avec le réel. Le lien de tout ce qui existe se réalise par le vibrant : tout vibre pour vivre. L'audible, comme le visible, vibre notre conscience (comme avec un instrument de musique joué sonnant) qui projette l'idée qui appartient au sens de l'audition. L'audible s'entend, car on comprend que l'idée de l'audible s'entend, sans savoir, mais su suffisant pour pouvoir s'en servir. Un son est une figuration distinguée du flux vibratoire. Une traduction en objet. Du vivant objet ? Un son est un objet, discret de discernement pour la mesure. Que le flux vibrant n'est pas. Un son est une traduction discrète extraite d'un flux constant indistingué de différences. Une disposition à reconnaître la similarité dans un contexte de différences. Un être humain est un réceptacle à idées, dont on dispose pour vivre en interaction avec le réel vibrant. L'objetisation du vivant, pour vivre l'ordre que la mesure impose, est-ce la bonne solution ?

 

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Savoir et humilité


À savoir, on sait qu'on ne sait rien.

Ça su, ne donne aucune autorité au savoir, que son humilité d'en discuter.

Si l'autorité savante existe, c'est parce que l'ignorance la porte.

 

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Sans l'idée,
pas de perception


- Si l'idée ne donnait pas à percevoir, on ne percevrait rien ?

- Percevoir, c'est projeter l'idée de ce qu'on reçoit, de ce qu'on a besoin de recevoir pour se donner un sens au contexte vivant à interagir. Ce sens est donné par l'idée. L'organe des sens est activé par son idée.

- L'audible, le visible, le goût et l'odorat et le toucher sont des ouvertures pour interactions à comprendre, données par ses idées respectives,

- il y en a d'autres, par exemple le percept que les musiciens utilisent pour l'entente vibratoire instantanée.

- Entendre l'audition est l'idée de l'audition d'entendre [écouter, c'est autre chose, écouter vient de ouïr pour obéir]

- Sans l'idée, on percevrait, mais sans pouvoir se figurer à comprendre la raison de la conscience de ce qu'on perçoit.

- Ou, la raison nécessaire de percevoir.

- L'idée donne la raison de se figurer l'utilisation de sa perception.

- Pour distinguer et se distinguer des similitudes et des différences perçues similaires,

- Le percept sert de base idéelle pour l'orientation de sa distinction.

- Distinguer les êtres figurés pour savoir ceux qui sont bons ou mauvais à manger.

- On voit on sent on goûte pour pouvoir savoir se nourrir.

- L'idée donne le sens de l'organe.

- Le sexe n'est pas un organe des sens, mais un organe à une seule fonction...

- ... qui déclenche la sensation de jouissance « en même temps » que le sperme éjaculé et reçu

- L'idée est aussi liée à l'imagination autant qu'à la représentation de la présentation du présent.

- ...

 

 

Notes du chapitre 002

* Les 6 sens de la triade vouloir-pouvoir-savoir :


1. vouloir pouvoir savoir = la volonté de pouvoir pour savoir

2. vouloir savoir pouvoir = la volonté de savoir pour pouvoir

3. pouvoir savoir vouloir = le pouvoir de savoir pour vouloir

4. pouvoir vouloir savoir = le pouvoir de vouloir pour savoir

5. savoir vouloir pouvoir = le savoir de vouloir pour pouvoir

6. savoir pouvoir vouloir = le savoir de pouvoir pour vouloir

 

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003

** SYMPOSIUM :
De la picole phonante à l'instruction sans instruction


Symposium vient du grec antique « sumposion » pour festin où festoyer ensemble ; pas le banquet où les convives sont banquettés (en banquiers en banqueroute). Symposium n'est pas s'imposer, mais se poser ensemble à boire, ensemble de buveurs (pas de mangeurs) en pose. Symposium dérive du grec « sumpotês » avec « potês » pour boire et « sun » pour être ensemble. Le symposium est bien une soûlerie collective, moins extrême sans doute que dans les bacchanales antiques à montrer son respect à Dionysos/Pan. Rabelais nous rappelle le titre du Banquet (qui n'en est pas un) de Platon, mais un « in symposio » = « un blabla glouglou ». Une occupation majeure humaine : Picoler qui provoque à s'entendre à vocaliser ensemble. Ça se signe « synpoter » et « synphôner ». Symphonie signifiait un concert de musique harmonique (en accord de quoi ? Non, l'armonique [écrit à l'origine sans h] désigne : l'art de l'ode = la capacité de composer des mélodies plaisantes sans plaisanterie pour le plaisir) dès le 1er siècle de notre ère, mais on en doute. Puis symphonia signifie un tambour chez Isidore à Séville au VIe siècle, puis pour Pline symphonia signifie une plante. Dante au XIVe siècle parle de sampogna, une dérive de symphonia pour désigner une corne muse d'Italie. La corne de la muse pouvait-elle se synphôner ? Est-ce la corne du bouc Pan/Dionysos dont la muse s'entiche ? Le latin symphonia reprend le grec « sumphônia » pour désigner l'accord des voix : la synchronicité ? Cet accord monodique qui exprime la même sonorité des sentiments à l'unisson. Sumphônia dérive de « sumphônos » pour vocaliser à ce que ça résonne pareil ensemble : homophonique. Composé de « sun » (pas le soleil) « syn » = être avec ensemble et « phônê » = son de voix. Du u grec, le Latin Romain le remplace par un i grec. Ce qui chiffonne sonne la chiphonie pour de la symphonie. C'est aussi le levier qui sert à bander l'arbalète. En + de désigner un arbre de la famille des clusiacées. Le corps de chantres est un ensemble vocal accompagnateur du chanteur soliste mélodiant : le chantre est un maître cantor. Les banquiers et la police se sont emparés du mot pour faire chanter par le chantage les hommes piégés capturés par le maître-chanteur. La chantrerie, sans scelle ou qui chancelle rit, est un lieu fermé avec écho dedans (êkhô est le bruit de la rumeur populaire grecque antique) où s'exercer au chant où la foule grégaire fait écho (imitation de l'imitation de bouches à bouches). Une chantrerie n'est donc pas un studio silencieux. Le lutrin est un pupitre qui devient une enceinte réservée aux chantres, du chœur, le corps de chantres. Le machicot est un mauvais chantre, un imbécile qui sonne faux dans le chapitre. Oublions les psaumes des psalmistes chantreurs, le symphonieur qui chante dans le chœur n'existe plus. De symphonier, ne reste que siphonner (la sipho de sapho ou la siphonis) à transvider le conduit courbé (derrière la glotte) envahit d'eau. Le symphonisme est une maladie du XIXe siècle où le bourgeoisisme s'empare du romantisme juvénile assoiffé de liberté pour en faire un ameublement représentatif des valeurs morales maniérées de l'enrichissement monétaire à préserver le capital de la rente aux dépens des autres : à savoir, piéger une foule grégaire par le chantage au travail mécanique perpétuellement pénible.

 

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004

Où sont les grands penseurs au XXIe siècle ?


Peut-on faire de la grégarité le sujet d'un cours universitaire ? Comme les grands penseurs de la fin du XXe siècle — je pense à Deleuze, Barthes, Derrida et Foucault, au Collège de France, à l'École des hautes études en sciences sociales, ou à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, à l'université Paris VIII tant attaquée par les politiciens — sur des thématiques touchant la raison de l'existence humaine ? Tout ça, c'est fini. Depuis les 1ers jours du XXIe siècle, « le monde grégaire » à devenir devrait être traité et approfondi dans un cours permanent par diverses sommités de la pensée. Mais, après la mort des derniers grands penseurs du XXe siècle, il n'y a aucune relève. Comment est-ce possible qu'aucun étudiant mûri par le savoir de ces penseurs du XXe siècle ne soit pas devenu lui-même l'un des grands penseurs du XXIe siècle ? Où sont les grands penseurs du XXIe siècle ? Dans la masse intense des livres publiés, rares sont ceux qui alimentent une vérité originale à savoir. Il n'est publié que des fadaises insignifiantes formant une masse grégaire étouffant les pensées originales rares. Oui.

La volonté politique et religieuse est de maintenir le monde dans l'ignorance. Nous le savons, la guerre contre les artistes prend l'essentiel de leur temps. Leur guerre permanente est d'abord contre le savoir. L'humanité sachante n'est pas gouvernable. Et, au XXIe siècle, la pandémie de l'ignorance volontaire, enforcée par « la politique culturelle », a transformé nos sociétés en médiocratie. Les régimes politiques ne dissimulent plus leur médiocrité derrière la violence de l'autorité. Le médiocrate au pouvoir, médiatisé sans retenue, ne dissimule plus sa vulgarité (à vomir l'ignorance). Tellement elle jouit du pouvoir illimité. Quant à « la décence morale » (celle qui convient, mais à qui ?) cultivée par la bourgeoisie maniérée propriétaire est méprisée des gouvernants. Tout le monde perd. C'est un aspect inattendu de la médiocratie. « La politique culturelle » favorise et génère une masse de fausses connaissances, de faux philosophes et de faux artistes. 2 activités que le politique redoute pour sa survie. Il remplace la distinction par la vulgarité. Si le politique existe, c'est que la peur existe et réside en chacun et chacune de nous et nous gouverne. La peur agit la raison politique. La crainte agit le religieux. Depuis 2 millénaires, la planification de destruction cible toujours le savoir et l'intelligence. De la bibliothèque d'Alexandrie à l'université libre Paris VIII (où enseignait Gilles Deleuze), elles furent détruites, l'une en …* (?) et l'autre en 1987 avec l'intention politique de supprimer la liberté de savoir - la censure agie par le chantage du péage - : à ne plus pouvoir choisir ses cours par imposer un cursus obligatoire, à imposer l'insignifiance des cours, à engager des professeurs à enseigner des sujets insignifiants, ou tellement particuliers que ça ne mérite pas un cours annuel, par empêcher d'être équipé en outils et en instruments, par ne pas payer les professeurs, etc., tout ça pour empêcher les étudiants de pouvoir s'améliorer à comprendre à savoir : « la politique culturelle » n'a pas agi autrement.

Les souverains de l'Antiquité considéraient pour leur gloire que l'érudition et la culture devaient être présentes et représentées par les savants artistes et par des collections de leurs oeuvres originales rassemblées et conservées dans des bâtiments conçus pour cet effet. Ça, afin d'attirer l'intelligentsia étrangère qui conforte la raison et l'intérêt de l'existence de sa cité de sa ville pour en faire une Capitale. Ptolémée Sôter (-322 -283), le premier connu de notre histoire, fit construire la bibliothèque du Musée * d'Alexandrie pour cette raison, et (presque) tous les politiciens souverains voulant briller, à la suite jusqu'au XXe siècle. Mais, pendant la 2de moitié du XXe siècle, la contrattaque politique contre l'épanouissement de la liberté brisa cette tradition. Les êtres humains politiqués (= asservis à asservir les autres) ont constaté que les arts (nommés alors « avant-gardes », terme militaire qui désigne le courage des premières lignes au combat, sic, la musique des arts est tout sauf militaire) libérés dans l'espace public rendaient la jeunesse intelligente. Jusqu'à ce qu'elle réclame sa liberté d'exister, jusqu'à la manifester bruyamment dans l'espace public. Il faut comprendre alors : La Terreur farouche des êtres humains politiqués à ce que la liberté puisse gouverner. Si la liberté gouverne (à la place de la peur éduquée), c'est l'effondrement de toute l'industrie de l'esclavage qui est menacée. L'industrie de l'esclavage est la raison même de l'existence de la politique. Vivre libre retire et le sens et la raison de l’administration des citoyens (= êtres humains enfermés dans l'enceinte de la cité à être conduits par la punition et son inverse la récompense glori-fiante). L'imbécilité est essentielle à la culture de la servitude générale de l'espèce. L'imbécilité est essentielle à l'industrie de l'esclavage. L'imbécilité donne à répéter à nuire sans comprendre : elle forme l'esclave qui forme la masse humaine au travail. Sans le travail esclave pas de domination politique étatisée possible. Réagir à ne pas comprendre le sens qui s'imite et le recopier en série en permanence ; c'est là que la grégarité agit ; c'est la que le monde grégaire se forme. L'intelligence ne favorise ni l'imitation ni l'autorité (qui contragit le savoir) ; encore moins la domination politique (pléonasme). Au contraire, l'intelligence montre la grégarité autoritaire inutile et nuisible à l'épanouissement de la raison d'exister de l'humanité. L'intelligence favorise la différence et l'autonomie. La médiocratie du XXIe siècle est une réalité provoquée, niée par les esprits occupants occupés qui la génèrent, la cultivent et l'entretiennent. À vouloir croire vivre pour posséder, des possessions, nous sommes toutes et tous possédés, par la peur qui nous gouverne. Avoir « sauvé » (sic) l'industrie de l'esclavage par l'expulsion des artistes du domaine public de la cité (= domaine privé des politiques) est le paradoxe qui retire le sens et la raison de l'existence de la cité, de la ville capitale. Le résultat ? La dégénérescence de notre espèce, piégée par la peur, piège refermé avec nous dedans le niant.

* Musée

MUSÉE ? = lieu des muses, lieu de la musique (pas obligatoirement un bâtiment) où une « communauté de lettrés destinée “à servir les Muses” [?] conçue sur le modèle [?] des communautés de philosophes grecs » [contradiction : pour pouvoir penser, il faut prendre une distance avec toute communauté. Les artistes philosophes, s'ils se rencontrent à discuter leurs idées, ce n'est qu'en symposium, une fois par an suffit : chapitre 3, ou mieux, autour d'un festin, banquetté ou pas. Mais ça, n'existe plus dans notre monde gouverné par la peur et l'ignorance. Chacun reste chez soi.

Musa est le nom propre qui désigne l'une des 9 Muses qui représentent chacune une activité artistique. Le latin Musa vient du grec Mousa, c'est une culture de l'antiquité grecque polythéiste. Les 9 Muses personnifient le pouvoir de l'imagination (= inspiration). À ce que tout être humain se destinant à l'art ne puisse jamais tarir sa source : l'imaginaire = le pouvoir de faire exister ce qui n'existe pas [qu'aucun programme planifié (= machine) ne pourra jamais obtenir. C'est le principe du temps infini dans l'instantané qui néssuscite l'adaptabilité constante qui donne naissance à la véritable intelligence]. Toutes les 9 muses grecques représentent une activité attachée à la musique : poésie, histoire, chant, instrument de musique, tragédie, pantomime, danse, comédie et astronomie. L'astronomie une musique ? Les anciens Grecs considéraient l'astronomie essentielle pour pouvoir être capable de se localiser dans l'espace de l'univers. La musique est l'art intimement lié au temps et à l'espace. Il s'agit de les comprendre pour en retirer le savoir qui donne le pouvoir de créer de la musique. Notons que la philosophie essentielle à cette compréhension qui déclenche le pouvoir de faire exister ce qui n'existe pas est absente du groupe ! Il y a aussi le bel Apollon, l'éphèbe qui affole les Muses les attire pour les conduire, mais où ? La sexualité est intimement liée à la créativité. Le musée du grec « mouseion » est le lieu où habitent les Muses. Ce lieu est (con-) sacré par les humains, comme ils sacrent par l'architecture avec les temples, les églises, les mosquées ou les parthénons (que pour Athéna) pour solliciter la vénération et le culte (= occupation de soi à répéter un rituel, une cérémonie preuve de sa dévotion respectueuse à remercier l'inconnaissable d'être en vie, un truc comme ça). [La vénération polythéiste dispersée n'est pas la même que celle monothéiste obsessive]. Le musée est le lieu de la musique des arts des muses. La « bibliothèque » d'Alexandrie représente la première tentative politique connue muséale : rassembler pour cultiver le savoir de la musique par les arts. À considérer la confusion lexicale entre libre et livre, bible et libre, la bibliothèque (= collection de livres) perd sa raison unique de stockage. Elle est d'abord un lieu pour la culture (celle qui cultive) des libertés (collectionnées pour ses différences) par l'art de savoir, la musique. Les mathématiques sont venues à l'art par l'astronomie de la musique (la géométrie par l'architecture) : la suite des nombres entiers (l'ensemble N des entiers naturels) est la suite harmonique du son (découverte par Pythagore). Le musée alexandrin s'apparente + à ce qu'on entend aujourd'hui par université [pas l'univers cité]. L'université est une communauté indépendante, un corps enseignant qui se consacre à savoir et aux arts à faire = à la création. Est-ce une reprise des : académie, lycée, portique, cynique, écoles athéniennes où enseignaient les philosophes antiques ? La raison universitaire est née d'une volonté d'indépendance du savoir envers le pouvoir politique et religieux (qui sont les 2 aspects de la même intention : dominer) au XIe siècle. Ça a commencé à Bologne avec l'enseignement du droit en 1088. L'université est née du besoin d'indépendance de la connaissance que veut imposer « l'autorité ecclésiastique » et « le pouvoir laïque monarchique ». L'université, la raison universitaire, fait naître au XIIe siècle la nécessité de l'anarchisme en réponse d'équilibre à compenser la dictature royaliste et religieuse : « la direction de l'université de Bologne passe aux étudiants, c'est eux qui choisissent les professeurs, surveillent leur enseignement et versent leurs honoraires ». La nécessité universitaire se propage en Espagne, en France et en Angleterre, puis partout ailleurs. Les universités naissent à : Valence en 1209, Oxford en 1214, Paris en 1215, Naples 1224, Padoue en 1228, Cambridge et Toulouse en 1229 (en période de massacre contre les cathares), Salamanque en 1230, Rome en 1245, Coimbra en 1279, etc. Chaque université avait sa spécialité et les professeurs enseignaient sur une durée limitée de 2 à 3 ans, ce qui favorisait la circulation des savoirs. [article universites.medievales.EU2009.txt]. Musée, université, bibliothèque représentent la raison de l'existence des villes. La ville existe pour rassembler savoirs arts et libertés. Tout l'inattendu de ce que l'humain peut réaliser. La ville brille de ses audaces artistiques qui attirent les autres à venir à s'y assembler. La ville, ça raison d'être doit cultiver et solliciter la liberté de savoir créer qui est hébergée par le musée.

Mais la politique affolée, celle qui ne sait pas, pour n'utiliser que la violence de la répression, révèle sa peur et son incompétence, qui ruine le sens de l'existence de l'humanité assemblée dans les villes ; à transformer : les musées en entrepôts, les écoles en prisons disciplinaires, et les universités en centre de propagande de l'ignorance. Sûr ainsi, l'esclavage persiste (nécessaire pour alimenter la peur de ses propriétaires), mais en contrepartie, l'humanité, la raison de l'existence de l'humanité meurt. C'est le phénomène connu de la décadence = la ruine de l'espèce humaine.

On comprend alors l'absence aujourd'hui dans le « domaine public » des véritables artistes et philosophes vivants. Pour se faire entendre. Le « domaine public » est le lieu réservé à la domination politique et non à la culture de l'art, de la musique et de la pensée libre. L'intolérance, l'ignorance et la dictature politique forme la triade qui oblige à la complicité ou à la trahison de sa propre espèce. Un grand nombre d'artistes se sont laissés abusés. Ça pour en revenir à vivre du dégoût de leur désintégration intégrée qui a corrompu leur intégrité et donc qui a fait de leur art être désarté. Moi ? Je ne suis pas philosophe, mais compositeur et, musicien. Par absence de musiciens ? Non, par amour et jouissance du vibrant inconnu à connaître qui vibre entre nos corps. Je me passionne à créer des oeuvres musicales inouïes (comme les grands compositeurs, mes prédécesseurs : une tradition). Un exercice difficile, qui s'il est réussi, apporte une joie sans limites. La musique travaille avec le signifiant, pas le signifié. Mais pour avoir côtoyé les grands intellectuels (et compositeurs) du XXe siècle, nommés supra et d'autres, je développe mon esprit à penser pour comprendre pour résoudre le problème de notre humanité. Si j'écris et publie intensivement depuis 2008 sur le comportement des êtres humains d'ici, c'est que mon activité de compositeur est violemment attaquée, insultée, interdite et censurée sans retenue par les politiciens au pouvoir et leurs complices, censés être des amis, avec le public pour témoin. Au XXIe siècle, la censure des arts, comme la vulgarité, ne cherche plus à se dissimuler. Comme si la guerre d'1/2 siècle contre les philosophes et les artistes était gagnée ! Nous vivons un désarroi déprimé nié qui transforme l'humanité en objet de service, accéléré par l'imbécilité agressive paniquée banalisée.

 

Donc, j'insiste

Il ne faut pas se méprendre : entre l'intention du dire qui souligne des faits et leur mise en valeur par le dire qui met en arrière-plan les complexités grouillantes bouillantes et brouillantes qui empêchent de bien saisir les faits décrits qui dans l'ensemble passent inaperçus par la banalisation générale de la normalisation et de l'uniformisation des états d'esprit dans le déni qui se refusent de poser des questions et penser pour comprendre ce qui leur arrive. Ma manière d'écrire donne un style qui s'efforce d'éclairer à la racine ce qu'on veut inexorablement effacer de sa conscience. Donc, j'insiste.

 

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005

Note du chapitre 004

* Batailles idéologiques et grégarité


« La bibliothèque d'Alexandrie aurait été détruite en 48-47 avant J.-C. dans un incendie dû à César au cours de la guerre alexandrine, mais ce sont plutôt des livres entreposés dans des magasins situés près du port qui ont alors brûlé. » (Brigitte Mondrain). Lieux de « l'élaboration et la diffusion du savoir », « la bibliothèque est vouée à une tâche délicate : décider des documents qu'il convient de pérenniser – quitte à figer le savoir qu'ils transmettent » (Henri-Jean Martin). C'est ce que firent les Chrétiens en gardant les ouvrages qui avantageaient leur croyance tout en détruisant tous les autres (avec un acharnement fanatique remarquable). « Comment promouvoir la novation dans un système de communication qui privilégie le consommateur aux dépens du créateur et à orienter ainsi la société vers une « pensée unique » ? » (ibid). La censure et politique et religieuse et publique se fait agir par une crainte permanente (qui se propage) contre le savoir des artistes et des savants. C'est une guerre sociale sans fin : l'ignorance contre le savoir. Pourquoi cette guerre perpétuelle des ignorants ? À savoir, on ne peut plus croire. Et à ne plus croire, il devient impossible d'obéir. Sans l'obéissance, la raison de l'existence politique, religieuse et publique disparait. Les 3 piliers de la domestication de l'humanité. La dictature du peuple des esclaves soutenue par la dictature politique soutenue par la dictature de la religion * monothéiste agissent les méfaits de leur intolérance. Le meurtre d'Hypatie dans la rue par la foule christianisée date de 415 et n'est pas contemporain à l'incendie de la bibliothèque. Ce qui montre que dans les 2 camps, Les Domestiqués (abrutis) contre les Autonomes (suffisants), qui se chamaillent pour avoir raison, mensonges et propagande sont agis avec entrain. « Le lynchage en 415 d'Hypatie, mathématicienne, astronome et philosophe, par une meute de moines entraînés par leur évêque Cyrille (proclamé saint ensuite) n'est pas à considérer comme un cas unique » (Giuliana Lanata). Le symbole du savoir que représente le livre fait de sa destruction un spectacle inoubliable et farouchement exagéré (rappelons-nous de l'impact mondial du feu filmé, d'un tas de livres, réalisé par quelques jeunes nazis).

 

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006

Note * de la note * du chapitre 005

* Religion et grégarité

Religion,
Ce mot qui fonde le mensonge social général
[= la vie hypocrite dans le déni et la violence]

Ça commence avec sa provenance. Étymologiquement tous les Chrétiens veulent attacher le mot religion au verbe « religare » pour signifier : relier. Pour signifier que la religion sert par essence à créer des liens. Mais c'est faux : et le sens et la provenance. Religion nous a dit Cicéron [Marcus Tullius Cicero, politique, orateur et écrivain romain, -106 -43 av. J.-C.] provient du latin « legere » qui signifie cueillir, collecter, ramasser et, avec « re- » : cueillir, collecter, ramasser encore une fois. Le lien religieux, s'il y a, est celui du bénéfice : recueillir pour accumuler (sinon, il suffit de cueillir). Depuis 2000 ans, c'est ce à quoi s'illustre le mieux ses adeptes : profiter des autres, de leur crédulité pour accumuler des richesses pour renforcer son autorité par le chantage. Une avidité jamais assouvie. Représentée par le luxe du Vatican. Benveniste, dans cette affaire de sens perverti, tente d'abstraire le sens véritable de « s'emparer encore une fois » ignoré et rejeté de tous les prêtres monothéistes à : « revenir sur ce qu'on a fait » (sic) pour le « ressaisir par la pensée, redoubler d'attention et d'application ». Le sens est assez flou pour s'imaginer pouvoir les sauver de leurs méfaits, car pour « revenir sur ce qu'on a fait, même par la pensée » révèle la culpabilité d'avoir fait ce qu'on a fait et qu'on aurait pas dû faire et qu'on a pourtant fait. Ce qui implique que et le sens et le mot religion signifie selon Benveniste : « une malfaisance sur laquelle on revient », et là on arrive à une manipulation de sens, car revenir sur une malfaisance signifie la refaire, mais avec le sens pervers de l'innocence ajouté du mea culpa. C'est donc une pénitence forcée d'avoir mal agi à nuire envers les autres pour recommencer à mal agir. Une re-pénitence pour ne pas cesser de se repentir pour ne pas cesser de recommencer à nuire. La culpabilité siège bien là au fond du mot et du sens de religion. Cette relation de sens entre religion, scrupule (le petit caillou dans la chaussure) et malveillance exclut l'activité religieuse de toute relation avec le sacré, la divinité ou le mysticisme. Religion ne forme alors qu'un culte du repentir. De soi à soi. Égocentrique. Soi qui en boucle pleure sur soi pour se faire croire qu'il se repentit pour pouvoir réagir avec malveillance. Pour recommencer à nuire. La lamentation de la confession monothéiste entretient l'horreur, jamais ne l'amenuise. Religion est donc une culture de l'hypocrisie pour engendrer et cultiver les salauds. Les alliances du Vatican avec les dominants à commencer avec l'empereur jusqu'au führer n'ont jamais cherché à « libérer les esclaves », au contraire, mais être le socle de sa domination. C'est ce sens véritable que tous les dictionnaires évitent à n'importe quel prix d'expliquer. Nous ? nous n'avons rien à sauver, nous pouvons dire la vérité.

Le mot RELIGION est fondé par les religieux monothéistes.
Pour désigner l'institution politique des pratiques cultuelles.
En lui-même et de lui-même étymologiquement ce mot n'a pas d'histoire ni de sens.
Ou, le sens est forcé ou trompé par les prêtres voulant faire exister la pratique de soumission générale.
Religion désigne une volonté de domination politique, un monopole avec Un roi inaccessible : Dieu.
Institué et administré par des prêtres qui comme tout souverain jouissent de ce qu'ils interdisent.

Culture de la perversité.
Culture de l'inversion du sens des idées pour embrouiller les consciences qui posent des questions.
Dieu est l'image terrifiante du souverain invisible qui punit/châtie par des désastres naturels et
récompense par une promesse invérifiable : vie éternelle au paradis (= zoo) après la mort.
Le contexte idéal pour gouverner le monde des êtres humains soumis par la croyance
et trompés par leur ignorance. À vivre culpabilisé à se repentir pour continuer à nuire.

La religion est une trahison politique envers l'intuition mystique.

La religion est la politique qui exploite le mysticisme,
ça pour s'immiscer dans les consciences,
ça pour gouverner les consciences par la culpabilité.
Le mysticisme admet le mystère de la vie pour vivre avec le mystère en sympathie.
Une disposition de soi sans souffrance à l'échange et non à la rétention du recueillement.
Le mysticisme n'a pas besoin de signaler sont pouvoir par des architectures grandioses et austères
pour imposer, par la crainte, son autorité (par la tâche automatisée dans l'uniforme et le bâtiment).

Ce qu'agit le politique
depuis la domestication
(volontaire ? qu'en partie)
des individus de l'espèce humaine.

 

 

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postRamification

Guerres de religion ?

Pire que le déni ?

La personne qui nie est consciente de la réalité qu'elle nie. Nier c'est mentir sur ce qu'on sait. Au-delà, il existe un état où la conscience de la réalité n'existe plus. C'est le domaine de la foi de la loi et de la loi de la foi. Le véhicule de cette foi qui ne perçoit plus la réalité commence par la morale. La morale qui au départ est un ensemble de règles que l'ensemble des individus de la communauté doivent obéir pour obtenir « l'ordre social » (= l'assimilarisation, par la régulation, des comportements). La morale à se transmuter en principes convaincus projette dans le croyant la réalité comme elle doit en elle exister. C'est à ce moment que la conscience du réel se renverse en croyance projetée pour s'effacer et dont la certitude est la clé qui ferme toutes les issues à la réalité. Le résultat de ce renversement de sa conscience donne le fanatisme politique/religieux. La seconde protection de sa foi qui transforme la réalité, après la clé de la certitude, quand la porte chancelle, est la violence soudaine explosive. Cette violence générée par la croyance qui enferme le croyant dans une enceinte irréelle exprime toute l'intolérance qui perce le film ou la paroi de la certitude de la foi de la loi du croyant. + l'incertitude pénètre la certitude + la violence du croyant s'intensifie.

Le problème de ces êtres humains conditionnés soumis à la foi de la loi, autrement nommés fanatiques, est leur culture intense de la violence. Si ces êtres humains croient devoir se sauver en dernière instance par la violence, ça signifie que la violence existe perpétuelle dans leur intérieur (corps et foyer familial). Ce sont des êtres humains qui vivent sans paix. Ce sont des êtres humains qui souffrent et ne veulent pas savoir ni savoir pourquoi, mais surtout pas se libérer. Le fanatisme s'entretient avec l'ignorance et la souffrance. Et se protège à ne jamais se poser de questions. Tout questionnement poserait un doute dans leur foi en perçant une brèche dans leur certitude. Ça, cette brèche, signifie : l'annihilation imminente possible de leur foi. Le risque de cette perte est à la hauteur de la violence qui la protège. Cette violence peut monter très haut (bien + haut que l'agressivité nécessaire de motivation pour la compétition). Jusqu'aux sacrifices et tortures des religions telles celles des Aztèques ou des Chrétiens (tortures et mises au bûcher justifiées par le dogme perpétrées par les moines policiers de l'Inquisition). La violence contenue dans le corps policier relève du même principe. Si les guerres de religion sont les + meurtrières, c'est par « exaspération de la haine » qui s'injecte dans chaque individu par conditionnement. Si l'enfant conditionné n'a pas le choix d'accepter ou de refuser son conditionnement, c'est qu'à se positionner contre son environnement (son entourage familier) le mettrait en péril : culpabilisation, punition, humiliation, bannissement, blessure morale, lynchage, viol, etc. La liste des peines infligées aux « infidèles » est longue et pesante. *

On comprendrait alors que la source principale de la violence humaine civilisée, celle qui fait jaillir une haine intégrale exorbitée envers celles et ceux perçus être un danger ou qui représentent une mise en péril de leur foi signifie que les croyants capturés vivent dans la terreur permanente la + absolue. Absolue, car sans issue, ni d'apaisement, ni de soulagement. C'est le principe monothéiste de la culpabilité qui retient et détient le croyant dans la souffrance de sa foi. Vivre à souffrir justifié par les règles de sa foi. Son extraction soudaine réalise l'explosion de violence en excès : tel un abcès percé qui éclate de pus. Cet état de violence exacerbée qui non seulement protège sa conscience de la perception de la réalité est réalisée par la peur excessive injectée dans chaque enfant. Cette peur artificielle injectée nécessaire pour craindre le châtiment de la punition pour obéir suivant sa position dans la hiérarchie où harmonie est confondue avec ordre public (sa numérisation ordinale où chacun chacune ne bouge pas de sa classe étanche et hiérarchisée).

« Les ennemis de la foi » sont les êtres humains libres. L'expression de la liberté (telle une lance qui peut percer l'enceinte de leur croyance) rend les croyants, ingouvernables, fous parce que leur seuil d'intolérance est dépassé. Une forme de panique agressive exprimée face à la liberté paisible. Toutes les guerres, d'intrusion, de soumission, de pillage, d'humiliation sont provoquées par le sentiment de vengeance des hommes domestiqués envers les hommes et les femmes libres. La colonisation est l'un de ses aspects. Le massacre des Amérindiens a été gouverné par la peur des Chrétiens d'Europe envers la liberté des populations sans cité. La liberté des autres est le comportement qui entame ou redonne la conscience, celle annihilée au croyant, le choc qui provoque l'excès de violence (attendu des instituteurs de l'institution) pour se défendre d'être pénétré par vouloir vivre libre. Le principe de « la défense nationale » repose sur cette même conviction. La violence artificielle humaine est cultivée par la peur artificielle qui oblige tout être humain capturé à obéir. Et ça, c'est le projet politique. Celui de la domestication qui prospère l'industrie de l'esclavage. **

Ce qui est inquiétant au XXIe siècle est que ces « défenseurs de la foi de la loi » ne sont plus seulement les croyants des religions monothéistes, ni les policiers ou les soldats, ni les fonctionnaires hiérarchisés, ni les militants des groupes en opposition, mais une jeunesse sans emploi ou désoeuvrée ignorante volontairement qui s'occupe à se croire artiste. Comment ces croyants ont-ils pu déborder leur domaine pour s'introduire dans le monde de l'art et de la musique ? Leur comportement est le même que celui des croisades : s'emparer du Graal de la liberté pour l'enfermer dans la domestication. Il s'agit d'une guerre civile qui relaie la guerre politique d'annihilation des arts et de la musique (1981-2021) pour remplacer les oeuvres originales par des signaux d'obéissance. Ces guerriers ultraviolents de la foi le perçoivent-ils ? Sans doute, ils ne peuvent pas. Si non, ils ne se laisseraient pas déborder ni gouverner par une violence excessive qui les dépasse (se croyant invincibles). Cette réalité de guerre civile de soldats sans solde à servir d'arme d'anéantissement contre la vie en liberté nécessite que leurs consciences soient effacées. Et elle l'est.

Quel est le but de cette guerre insensée ? qui sert l'industrie de l'esclavage. Esclavage qui sert à maintenir l'être humain être une marchandise (la robotisation domestique est l'image de l'obéissance sans faille) qui s'obtient par effacer la réalité de la conscience humaine. Effacement qui se réalise par l'éducation dans un environnement rendu en permanence dangereux. Si l'hostilité domine nos sociétés (les expressions menaçantes des visages croisés dans les rues) c'est que le danger (le viol) est partout et permanent enfermé dans les têtes. Le danger signifie l'état de domination.

Cette guerre civile des combattants fanatiques sans appartenance ni religieuse ni politique à quoi sert-elle ? Elle sert l'uniformisation de l'espèce dans la servilité. Et l'uniformisation des individus différents à agir les actes imposés similaires est une grégarisation. Ou, une civilisation. Qui naturellement se dirige vers son effondrement.

 

Notes locales
* Notons que l'infidélité (au groupe) est un concept d'inadhésion culpabilisée. Si les enfants doivent être éduqués pour être fidèle (au dogme, même civil, il est toujours religieux, sinon le fanatisme ne ferait pas jaillir ses explosions de violence) ça veut dire que l'être humain inéduqué est un être humain libre. Mais un être humain libre vivant ses propres mouvements parmi les autres est inacceptable dans les sociétés domestiquées (celles où l'industrie de l'esclavage se cultive pour le bénéfice des minorités vivant dans le luxe et des autres laborieuses qui l'ont créé).
** On peut se reposer la question : Pourquoi faire de l'espèce humaine une industrie de l'esclavage ? La première réponse est l'apparition d'une terreur collective qui a mis 9 000 ans à se former : entre -11 000 à -3 000, entre l'apprivoisement du loup en chien à la 1ère cité État. La division en classes hiérarchisées d'êtres humains regroupés et enfermés dans la cité (les murailles servaient d'abord à retenir les esclaves à l'intérieur) sous la domination d'1 seul est une réaction. Une réaction à la peur. C'est un contrat entre dominants et dominés. Les dominés rassurés de vivre sans leur volonté, que de commandements qui les persuadent de l'innocence de leur lâcheté. Le travail du monde assure le + que nécessaire : le pouvoir de gâcher reflète la peur de manquer.

 

 

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postRamification

Ne pas confondre
CROIRE avec avoir CONFIANCE en l'autre

 

La croyance est d'abord une industrie * de la religion.
Mais pas uniquement religieuse.
Aussi politique. Aussi scientifique. **
La croyance (industrialisée) sert à cultiver et entretenir l'ignorance générale.

La confiance n'a pas le sens social *** de la croyance,
La confiance est une relation personnelle et intime entre 2 personnes.
De l'enfant à ses parents.

La confiance ne s'installe pas là où la méfiance règne, à moins de perversion.
La méfiance devient une confiance faussée quand l'adhésion hypocrite opère l'habitude du confort moral,
généralement par intérêt d'avoirs et par attraction du prestige du pouvoir qui l'engage.

Bien qu'étymologiquement croire vienne de confiance ****,
Les sens des 2 mots se sont séparés en 980
quand la croyance est devenue un objet de gestion politique des classes
nécessaire à l'industrie de l'esclavage.
C'est-à-dire à la naissance de son usage religieux.
La politique gère la croyance pour gouverner l'individu public
(de la foule des fidèles de la foi = pléonasme étymologique).
Ce qui donne à comprendre que l'institution religieuse est d'abord politique.

Le croyant fidèle (de foi) doit être apte à ne pas faire la différence entre un mensonge et la vérité.
Ou le masque de la décoration historique du sens du mythe doit lui suffire pour signifier sa raison d'être.

Croire est un engagement personnel de sa propre volonté :
L'abdication à se défaire de son savoir, pour faire partie du groupe d'ignorants gouvernés.
Une condition nécessaire, voire essentielle à ce que la domination politique puisse exister.

 

Notes
* Dé-finition de l'industrie (de la croyance, de l'esclavage, etc.) : L'ensemble de toutes les activités humaines qui ont pour objectif la transformation des matières premières en produits à vendre par leur circulation planétaire pour la croissance économique des richesses particulières des riches par l'appauvrissement des pauvres. Le pauvre par acheter s'appauvrit, il doit donc se vendre. L'économie de l'industrie de l'esclavage existe grâce à cette équation-piège de l'humain domestiqué.
** Pour la croyance scientifique, lire : La Structure des révolutions scientifiques, Thomas Kuhn, 1962, 1970. Sa critique : http://centrebombe.org/critiques.livres.html
*** du groupe apeuré piégé dans sa propre industrie.
**** Du latin « credere » terme de la langue religieuse à partir de 980. Avant 980, « credere » a signifié : mettre sa confiance dans quelqu'un ou quelque chose, à confier quelque chose de personnel (un objet, un secret) à quelqu'un (ami |= aimé| de confiance). Les Chrétiens en ont fait la clé de l'adhésion à leur secte : le credo = « je crois en Dieu ». La créance et le crédit ont la même étymologie que la croyance.

 

 

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007

Introduisons-nous à l'extérieur


pour savoir ce qui provoque la volonté de savoir et comprendre
et vouloir la partager avec les autres

Avec ce texte (et les autres), je n'emploie pas la stratégie publicitaire de l'intrigue pour attacher le lecteur à finir le livre (stratégie ici d'adhésion déplacée), ça à ne dévoiler progressivement et parcimonieusement ce qui est à savoir sur le comportement des individus de notre monde humain d'ici. Si on le parle si on le pense, c'est parce que ce monde ne sait pas s'organiser une existence épanouissante, mais au contraire banalise la nuisance comme attitude sociale majeure pour « parvenir à ses fins » (sic), mais quelles fins ? Tout ressemble à ce que les êtres humains d'ici se sont trompés dans le choix de leur mode d'existence. Le viol et la peur ne sont pas des fondations sociales prospères à l'épanouissement de l'intelligence et de la sensibilité humaines. Au contraire, viol et peur cultivent notre dégénérescence, tout en se croyant protégé par l'ignorance. L'ignorance culturelle provoque des sociétés médiocratiques, tel que nous le vivons aujourd'hui, en ce début de XXIe siècle depuis la fin du XXe siècle. Pourtant, les philosophes du XXe siècle nous avaient tous prévenus : à continuer à cultiver et favoriser l'ignorance, la violence et la peur (maîtresse de toutes nos attitudes réactives), nous dirigeons les nouvelles générations inexorablement dans une décadence de l'espèce humaine, jusqu'à se donner le pouvoir de continuer la culture de se détruire soi-même et les autres. Le déni social magistral et banalisé est tellement persuadé par la morale de l'idée de l'ordre (qui a peur du désordre, sic) qu'il forme une chape mentale pour que le doute ne puisse jamais pénétrer les consciences convaincues du comportement moral nécessaire pour réguler/obliger/ordonner ce qui est cru chaotique et ingouvernable dans l'être humain original. C'est une lutte hypocrite et inutile, car sa vraie motivation n'est pas de réguler le chaos, mais de soumettre les individus de l'espèce au travail permanent. La domestication volontaire des individus de l'espèce humaine fait ce travail, celle de donner le pouvoir de croire le mensonge volontaire pour que tous les gouvernants (avec l'aide des religions toujours politisées) puissent régner. À la base domestique, il ne s'agit que de ça : détenir le pouvoir de faire agir les autres contre leur volonté. Les autres qui demandent à être dirigés. La jouissance de les gouverner tous. La jouissance de se faire gouverner ? La jouissance de diriger la masse humaine foulante obéissante. Cette disposition est hautement suspecte, bien qu'elle soit banalisée dans notre monde pour nier son industrie. Elle est suspecte, car pour aspirer et obtenir ce pouvoir, le requérant ou l'aspirant doit en lui- ou elle-même être formé d'une motivation opposée. La motivation opposée à la domination est la soumission (l'incapacité qui se pleure et se lamente sur elle-même) qui déclenche l'humiliation puis la violence. L’humiliation est le moteur de la vengeance. L’humiliation est l'état permanent de l'homme soumis et de la femme soumise. L'humiliation feinte reste une humiliation. L’humiliation est ce qui doit être obtenu d'un être humain pour en faire un esclave. « La gentillesse de la docilité » est ce qui autorise l'esclavage. J'ai toujours en tête la gentillesse et la docilité des prisonniers déportés en wagons comme du bétail qui aidaient les soldats à l'organisation de leur déportation dans les camps de la mort nazis. Jamais rien n'existe ici sans son complément. Les contraires s'attirent pour vivre complémentaires. La gloire des vainqueurs n'existe que de l'humiliation des vaincus (des culs vains ?). Les riches n'existent que par faire des pauvres. Les pauvres existent que par entretenir des riches. Les dominants (les petits et les grands dans la hiérarchie arborescente bouclée et nouée) qui imposent la culture de l'ignorance, de la violence, de la sécurité, et de la peur par la terreur quotidienne entre individus dominés, sont avides de gouverner par l'existence de leur soumission motrice intérieure. Pareil pour les soumis qui choisissent la position de victime pour s'innocenter de leur désir de domination motrice intérieure. Mea culpa.Vivre humilié-dominé ou glorifié-dominant forme-t-il une vie épanouie ? Un comportement est pathologique quand il nuit manifestement à soi et aux autres et à son contexte de vie. Tous les désastres que nous provoquons n'existent que par le déni de ce qu'on provoque. De nos maladies psychiques jusqu'aux désertifications des terres prospères. Reconnaître ce déni, reconnaître les mensonges par lesquelles on se donne à agir à détruire notre intelligence à misérabiliser les autres tout en se rassurant à croire le contraire, stopperait les désastres et redonnerait à notre intelligence donnée, de croître et non pas de la faire dépérir, par l'ignorance et la croyance qui sont les symptômes de la maladie de la pensée. Domestiqués et grégarisés, nous agissons le masque de l'ignorance qui est si bien inextricablement incrusté qu'il se confond avec la réalité ; une aubaine que la croyance, accompagnée de la certitude et de la conviction qu'elle engendre, empêche par tous les moyens à ce que pointe le doute avec la capacité de pouvoir se poser les questions favorables à comprendre ce qu'on fait et pour quoi on fait ce qu'on fait. La culture occidentale de l'ignorance, protégée (sic) par le déni, amplifiée par l'usage des automatismes préprogrammés à l'usage des machines est en effet un progrès, mais pas un progrès de l'intelligence, mais un progrès de notre défaite d'être humain. Celle de se défaire de sa volonté pour la remettre aux machines qui nous gouvernent où la vie des êtres humains n'est motivée que par un seul désir : faire et maintenir l'espèce dans la servitude. L'asservir à l'employer à servir des consciences altérées par la peine d'exister. La politique est un contexte propice à ce que se développent les pathologies physiques et psychiques dues à l'obligation de vivre constamment de contradictions pour s'emparer de sa conscience pour pouvoir se faire facilement gouverner. Quand tout gouvernement fait une campagne d'information, c'est qu'il agit le contraire de ce qu'il prétend. Base de l'action politique. La volonté de vengeance permanente de l'humiliation des dominants et des dominés. Pour vouloir vivre ça, signifie que l'intériorité humaine doit être profondément désœuvrée d'insignifiances paradoxales. D'absence de sens de vivre. Le désœuvrement est une pathologie, celle de l'incapacité de pouvoir vouloir savoir vivre. C'est le pouvoir de notre volonté qui est malade pour vouloir la marchander dans un contrat de dupe pour se perdre à vivre dans la nuisance de l'insignifiance.

Pour bien comprendre les nœuds dans lesquels nous nous sommes précipités et stationnons depuis des millénaires, il est essentiel de « recouper » ce qui est su dans des sens différents pour qu'apparaisse ce qu'on veut savoir pour comprendre ce qu'on fait et ce qu'on veut faire. Donc, je parle à écrire en entremêlant ce que je sais, en le répétant ailleurs dans différentes associations, ça pour bien comprendre (qui est le but de ces écrits) ce qu'on se dissimule volontairement depuis si longtemps.

 

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008

1er dialogue du 1er pas
de cette recherche pour comprendre


Roberte - La Grégarisation des Individus ?

Quentine – Ou, des Individus Grégaires ?

R - Le grégarisme est-il inhérent au comportement du vivant ? À quoi sert la grégarité sinon à obtenir un monde où les différences n'existent plus ?

Q - Les êtres humains se servent de la grégarité pour se débarrasser de leur individualité, de leur personnalité, de leur indépendance : des êtres humains qui ne veulent plus puis ne savent plus décider par eux-mêmes, pour se faire vivre, leur vie préprogrammée, par une autre volonté que la sienne est...

R - par une autorité qui prend la figure du « sauveur » (sic) !

Q – Nous, êtres grégaires avons-nous le pouvoir de vivre sans se grégariser ? L'imitation comportementale en chaîne de la grégarité, on la retrouve chez les plantes, les animaux et chez nous.

R – Dans la multiplication. Est-ce une disposition ou une imposition ? La grégarisation rend grégaire ou être grégaire grégarise pour se dégrégariser ? Imiter est tellement facile au contraire d'inventer !

Q - Comment le grégarisme, le comportement grégaire, peut-il exister au sein de l'espèce qui a la capacité de choisir ses manières de vivre ?

R - Le mot grégaire n'a qu'1 siècle d'usage intensif. Bien qu'il existe depuis l'Antiquité. Pendant la Rome impériale (qui dura moins d'1 millénaire, sic), le mot servait à désigner uniquement les soldats attroupés et les animaux domestiqués en troupeau qui dociles commandés s'imitent, pareil pour les humains qui s'imitent par obéissance commandée. Une armée est un corps obéissant nourrit par le bétail qui tous 2 forment troupes et troupeaux grégaires.

Q - Pas les esclaves ?

R - Non.

Q - Les esclaves dans l'Empire romain n'étaient pas grégaires ?

R - Ils ne vivaient pas en troupeau à s'imiter, puisqu'ils vivaient dans la « familia » avec leur maître dans sa maisonnée (= dominium) à travailler aux tâches domestiques, administratives, agricoles et artisanales. Les esclaves, toujours étrangers (le butin de guerre), formaient avec leurs maîtres propriétaires, sa femme et ses enfants, la famille. La famille n'existait pas en dehors de la servitude étrangère. « La famille sans étrangers » est une intention politique récente. Père + mère + enfant ne formait pas la famille. Au XVIIe siècle, la première institution de l'école publique se substitue à l'apprentissage [Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, 1960, republié avec corrections en 1973], l'enfant s'infantilise par être séparé des adultes : il n'apprend plus, il est éduqué. Ce qui modifie les valeurs de la famille pour la transformer en ensemble exclusif et expulsant (à l'image de la nation qui l'englobe).

Q - Le XVIIe siècle est une étape de notre histoire où les mœurs se transforment : de nouvelles habitudes imposées et acceptées remplacent les anciennes. Infantilisation et exclusion forment la nouvelle famille.

R – Cette réforme de la famille expulse les étrangers de la famille, puis du pays, nationalisé. Avec la nouvelle famille chrétienne, réduite aux parents et aux enfants, les grands-parents se feront expulser aussi. Ces exclusions ont amplifié les mésententes intra- et inter-familiales, jusqu'à ne plus savoir ce que représente la raison et la valeur de la famille. L'enfermement confiné n'est pas propice à la paix familiale, beaucoup l'ont expérimenté durant le couvre-feux de 2 ans en 2020-2021. L'amour renversé = la haine.

Q - Inimaginable ! Enfermés pendant 2 ans ! La famille se révèle être un outil de discrimination.

R - Pendant la Rome impériale, la classe des esclaves était identifiée par le mot « plèbe » qui ne forme pas la foule (en colère), mais la main-d'œuvre gratuite issue des pillages qui fit de Rome un Empire. Le peuple au travail, qui est sa traduction, est la base de la richesse de tout Empire. C'est pour cette raison que tant que nous vivrons sur le modèle politique, l'industrie de l'esclavage ne cessera pas, puisque sans l'esclavage, le politique n'a plus de raison ni d'agir ni d'être et, ne peut que disparaître. Ce que la soif du pouvoir empêche par tous les moyens existants et possibles. La lutte désespérée à annihiler la liberté après le « relâchement dans les années 60 » (sic) montre à quel point les dominants gouvernent terrorisés. Et comme les esclaves qu'ils gèrent, ils sont aussi agis et motivés à réagir par la peur.

Q - Mais les esclaves contemporains : les employés crus autonomes, qui nient être des esclaves, bien qu'ils elles vivent vécus à se faire employer, à s'être fait expulser de la famille par milliards, le sont.

R - Oui. Si le mot grégaire s'utilise intensément au XIXe siècle, c'est parce que la foule des esclaves grégarisés grossit, énorme, par l'industrialisation générale, dans une classe à part. Les esclaves sont déportés pour habiter les banlieues (= les lieux bannis). Les grands ensembles modernes servaient à ça.

Q - Et +, les grèves spectaculaires des ouvriers s'intensifient en proportion de leur nombre nécessaire à l'industrialisation. Esclave et grégaire forment un pléonasme. Et une entité politique redoutée : la foule.

R - Ça pour vouloir améliorer leur condition de travail déplorable qui tue chaque année une partie de sa population y compris les enfants à partir de la puberté (jeunes adultes avant le XVIIe siècle). Les ouvriers-esclaves n'obtiendront jamais rien. Les soulèvements des paysans, qui commencent ici avec la Jacquerie, ne formaient pas encore les foules asservies massives générées par l'époque industrielle. Les politiques redoutent la foule, surtout quand elle est en colère, ou le font croire, pour provoquer la guerre civile. La fonction du politique est de rendre le peuple rentable : le travail employé ne sert qu'à ça. La violence urbaine, cultivée depuis la fondation des 1ères cités État en Mésopotamie et en Égypte, est gouvernée par la peur des gouvernants et des gouvernés. La violence et celle paroxystique de la 2de guerre mondiale n'a pas suffi. En 1945, le résultat du référendum montre que les Français refusent la vie autonome pour un pouvoir centralisé. Après le CNR (le Conseil national de la Résistance) fondé en 1943, rassemblant les partis divergents qui en 1944 entre autres institue le régime général de la Sécurité Sociale (= les soins médicaux gratuits pour tous). En 1946 est créé « La Compagnie Républicaine de Sécurité » (sic) pour contenir et éteindre/étouffer « l'agitation » de la foule manifestante en colère comprenant être trompée, à blesser et tuer les individus qui la compose. Les CRS sont les soldats de la guerre civile. En 1946 ! Le meurtre général = le massacre a toujours été l'objectif politique principal pour éteindre la colère des esclaves attroupés criant être affamés (sic), alors qu'il suffit de leur donner à manger ! Toutes manifestations populaires ne sont que des aumônes. Sauf celles de la jeunesse des années 60 du XXe siècle qui affirmait sa liberté (avec la musique). Manifestations pacifiques au départ, mais la violence politique par le bras (= arm) armé des soldats de la police et de l'armée sert de « démonstration de force » (sic), celle de l'existence du pouvoir politique que la foule asservie doit obéir pour soumettre tous ses individus. Si la foule est le fléau politique, c'est qu'elle est perçue du politique être « le peuple sans ordre » (sic) : un échec à sa politique de rendement. À l'image du berger, la police armée (pour être crainte) sert à réordonner le désordre (sic) par la force : des bâtons et des chiens. Aucun témoin de la mauvaise gestion politique. Tout gouvernant (gérant en chef des esclaves) pour justifier la nécessité (injustifiable) de l'agression (sic) accuse les individus être « des agitateurs » de foules pour générer la violence. Ce qui est faux, la violence est générée et cultivée par le gouvernement et l'État qui la perpétue à travers ses soldats et ses polices, tous armés pour blesser et tuer. Le monde judiciaire intervient ici pour punir, par la condamnation, les individus, celles et ceux qui rendent les coups et qui se sont fait capturer (arrêtés et emprisonnés par la police), peu importe qui. La peur politique provoque l'agressivité banalisée qui cultivée en société devient : la violence = l'agression banalisée. « La violence existe pour la sécurité » (sic), argument 5 millénaire indéfendable. La violence est un outil politique de gestion et de jouissance : le pouvoir politique de la douleur. La peur culturelle provoque la panique permanente qui cultivée en société se reforme en lâcheté. La peur de la douleur. Le politique est, tout autant que les esclaves, agi par la peur. De la douleur de manquer. Le politique agit la violence toujours pour sa propre sécurité (sic), pour continuer à exercer le pouvoir de gérer les esclaves (euphémisé en citoyens) toujours avec violence pour le spectacle. La violence ne sert que la domination de celles et ceux dominés par leur terreur intérieure. L'être humain domestiqué est ingéré de peur. Le politique n'agit, comme l'esclave, que par peur. La peur qui fait prendre les décisions aux conséquences désastreuses. La peur sociale se cultive par la violence instituée, sa politisation. L'esclave n'est esclave que parce qu'il elle a peur. Gouvernants et gouvernés sont des esclaves gouvernés par la peur.

Q - Mais peur de quoi ?

R - Peur de tout. De vivre par soi-même. La sécurité est inventée par l'érection des 1ères murailles et la forge des 1ères armes en fer. Où, à l'intérieur, et à l'intérieur de l'intérieur : à la maison, il y a la sécurité qui s'entoure de violence. Mais qui est un leurre : à l'intérieur, en vérité, la sécurité est absente, la violence à l'intérieure demeure par le viol (des enfants) et l'intrusion autorisée de la violence policière extérieure. La violence maintient l'institution qui maintient la violence. La violence est l'institutionnalisation de la politique. L’institution dont tout esclave se croit protégé par sécurité armée alarmée alors que sa mise en danger (= domination = ne pas pouvoir utiliser sa volonté) est permanente.

Q - Mais de quoi se croit-on protégé ?

R - De la faim, du manque (de tout).

Q - Mais c'est faux ! C'est un mensonge colossal ! La preuve, chacune et chacun s'efforcent par différents moyens de nier les fausses raisons de sa peur. Sans jamais y parvenir, parce que c'est absurde. Le nœud bouclé de cette contradiction ne retient que l'entretien de sa dégénérescence.

R - Le politique n'a jamais « protégé » ses esclaves en foule de la faim ni des besoins vitaux de base. Sinon, il n'y aurait pas de soulèvements collectifs de protestation. Protestation collective que le politique ne veut que résoudre par la violence et en fin, par le massacre. Massacrer doit procurer une jouissance particulière pour encore se perpétrer après 5000 ans de domination politique intermittente. Nous savons pourtant clairement qu'aucun massacre n'a jamais résolu les famines, au contraire. Mais pour que le massacre des opposants se perpétue, même si ça ne sert à rien qu'une « démonstration de force » pour exprimer « toi ? Ferme ta gueule et travaille ducon » (sic), il y a une autre raison : la jouissance du pouvoir de nuire et d'assassiner sans assassiner directement, de se faire obéir pour détruire est une situation inimaginable de jouissance sexuelle. Les bourreaux font la queue pour obtenir le poste.

R - La foule qui foule = piétine = à ne pas savoir quoi faire qui terrorise tant les gouvernants, car elle réclame (pub), voire exige (« comment osent-ils ! », sic) est un phénomène né des famines, comme 1789. Les famines commencent avec les monocultures intensives de céréales qui assèchent les terres, ça, dès les 1ères érections des cités État, pendant la mal nommée « révolution agraire » (sic) des famines.

Q - Alors pourquoi cet attachement 5 millénaires à sa servitude volontaire cet attachement à son abdication à vivre sa vie épanouie avec les autres ? À lutter contre la famine de famille.

Q – Que disent les dictionnaires ? Ce qui ce dit ici et là dans les lieux autorisés du dire sur la grégarité ?

R - Grégaire vient du latin « gregarius » = qui fait partie de la troupe en parlant d'animaux ou de soldats. Dérivé de « grex » de « gregis » = réunion d'individus, d'animaux de même espèce. La racine indoeuropéenne « ger- » = assembler. Le bétail se disait « pecus » qui donne pécore (= animal ou « femme impertinente et prétentieuse », sic), pécule = tout petit capital, mais suffisant « pour acheter une épouse » objet. Depuis 1909, en pleine période d'industrialisation, le sens courant de grégaire provoque le groupement d'êtres vivants, ou ce qui en résulte, à faire pareil. Que ça ? Tendance, instinct grégaire, celui de s'assembler par imitation ou par imitation de s'assembler ? Les uns les autres s'imitent assemblés qui donne : un seul mouvement d'ensemble de particularités similarisées. Le travail à la chaîne ou une foule en colère. Mais sans commandement, que celui de sa conduite en imitation obéie. Ou un commandement dissimulé ou délégué. La grégarité ne nécessiterait aucun commandement pour se réaliser ? Oui et non. Les troupes militaires commandées sont incluses dans le comportement grégaire.

R - Le sens spécialisé des spécialistes ou le sens que se réservent « les personnes qui croient savoir », grégaire est ce qui porte les individus (pas ceux qui commandent, quoi que, ceux qui commandent aussi) à suivre docilement les impulsions du groupe où ils se trouvent. Ça, fait de ces êtres humains être agis par les autres en troupe : l'état d'esprit grégaire, autrement dit, associé aux moutons domestiqués, le comportement moutonnier. Les êtres humains esclaves qui se comportent pareils aux moutons en troupeau. Qui par eux-mêmes ne savent pas quoi faire, alors suivent les autres, prêts à rendre service, et +, à s'asservir par docilité. La docilité est une soumission humiliée individuelle renversée en gentillesse.

 

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009

GRÉGARITÉ

Où on en est ?
Ou où en est quoi ?

ÉTAT DE L'AFFAIRE

ou Comment le Monde Humain
          devient le Monde Grégaire ?


Grégaire est une notion qui a pris de l'importance quand les savants du XIXe siècle parlaient de ce qui provoque le groupement des êtres humains d'une même classe. Ils ont pris conscience que l'espèce humaine, pas différente des animaux, bien qu'elle s'efforce de s'en distinguer, vit en troupeau (sic). Le troupeau est la raison de la vie sociale. Une société humaine est un troupeau. Cet attroupement humain en troupeau est une disposition que 5 millénaires. L'espèce humaine domestiquée vit toujours en troupe. L'espèce humaine libre vit individuelle en groupe. Le troupeau = la société qui règle la vie des individus grégaires. La régulation des individus en troupeau se fait par imitation. La société domestiquée est la conséquence de la disposition grégaire de l'humanité à vouloir 1. se faire vivre par une autre volonté que la sienne et 2. vivre par copier et répéter. C'est une forme particulière de société. Un type de société qui se constitue par imitation. L'imitation copiée en chaîne par obéissance forme le monde grégaire. Le monde grégaire humain existe par reproduction de l'imitation. Chaque individu domestiqué est l'écho/reflet d'une imitation. Civilisé est l'euphémisme de domestiqué. La grégarité s'oppose à la différenciation. La grégarité assimilarise les différences. Grégaire est un état d'être vivant passif. Un paradoxe humain. La vie passive est une abdication à vivre. La grégarité empêche de choisir les mouvements de son existence.

S'en défendre, mais pour quoi ?

Tout être humain grégarisé pour s'en défendre (pour quoi ?) accuse les autres humains non grégaires : d'individualistes. Qui, en réalité est un compliment, celui de vivre un état d'indépendance. Mais l'humain grégarisé confond égoïste avec individualiste : ce qui conforte son choix de vie grégaire, au contraire d'humain qui doute (sinon il elle ne traiterait pas les autres d'individualistes). Le choix de la vie grégaire donne à croire à la conviction de son sacrifice pour être récompensé à « servir les autres pour le bien de l'humanité » (sic). Ce qui est un mensonge de soi à soi. Personne dans une société grégaire ne se soucie de son prochain. C'est la raison pour laquelle une société grégaire est favorable au développement de la dictature par l'esclavage et le chantage du capital. Un esclave qui meurt ne vaut aucune attention : les autres continuent à travailler « the show (business) must go on » (sic). La charité ? Elle ne sert qu'à panser les plaies que provoque la coercition du monde du travail, pour le reprendre. La charité est la complice nécessaire pour perpétuer toute dictature.

Adaptation ou imposition ?

Pour adapter un nouvel être humain à la vie terrestre, il faut l'instruire. Faut-il ? L'instruction de l'enfant commence avec l'imitation. L'enfant imite les gestes de ses parents, parce qu'il s'en amuse. L'imitation est un jeu. Quand le nouveau-né communique, il n'imite pas, il prévient, signale qu'il a faim, soif, doit dormir, doit déféquer, etc. Tout apprentissage consiste à faire de l'enfant un adulte entreprenant. Tout apprentissage consiste à se former la capacité de se débrouiller sans assistance. Tout apprentissage consiste à se former la capacité de savoir pouvoir vouloir décider soi-même quoi faire de sa vie. Mais l'institution de l'instruction a remplacé l'apprentissage par l'éducation. L'éducation est un dressage. Éduquer est l'action d'élever l'élève. Pourquoi alors baisser la tête et s'agenouiller ? Pour obtenir une conformité : une imitation. Un être conforme est un être imité. Un être imité est un être soumis qui obéit aux ordres = commandements de règles imposées par la force du chantage qui châtie = à générer la douleur des autres. Peu importe ce que les lois obligent. Un être conformé est un être qui ne doute plus ; parce qu'il ne pense plus et n'imagine plus. Un être conformé est un être agi par une machine.

Da Capo

L'adaptation d'un nouvel être humain à la vie sur Terre, ici dans « la nature urbanisée », passe, depuis le XVIIe siècle, par l'éducation. L'éducation, tout en séparant les enfants de leur famille, dresse les enfants à ne pas oublier les ordres de conduite du monde grégaire domestiqué dans lequel il naît pour y vivre jusqu'à sa mort. Éduquer, c'est inculquer aux enfants les principes sociaux grégaires (des convictions certifiées par l'usage). La morale qui régit la société dans laquelle l'enfant naît ne lui laisse aucun choix. L'instruction commence avec l'imitation. Qui n'est plus un jeu, mais le témoin de la discipline inculquée résultante. L'éducation forme l'enfant à obéir. L'enfant imite ses parents, d'abord par jeu, puis scolarisé par crainte d'être puni et châtié. Obéir, par renversement, revient à ne pas souffrir à se préserver de ne pas se faire rejeter du groupe/troupe grégarisé dans lequel on a été introduit. Imiter, conformément, exactement (avec détermination qui témoigne de son attachement et son engagement aux principes de loyauté) est le gage d'être accepté et admiré et par sa famille et par la société dans laquelle l'enfant naît à réagir = ne pas agir sans permission. L'éducation ne consiste pas à faire de l'enfant un adulte entreprenant à développer son imagination à savoir se servir de son intelligence à se former la capacité de se débrouiller sans assistance à agir la capacité de se gouverner soi-même. Toute éducation consiste à faire de l'élève, de l'enfant qu'on élève (en réalité qu'on humilie) un humain dressé, droit et fixe, pour que son obéissance ne puisse jamais faillir à désobéir. L'institution de l'instruction donne l'éducation. L'éducation est un dressage [du latin « educatio » = action d’élever] : élever pour obtenir une conformité. Une conformité, c'est obtenir une similarité d'une différence. Les êtres humains ne vivraient-ils que couchés ? Rampants ? À Patouiller ? Un être conforme est une copie qui obéit aux règles imposées, peu importe ce qu'elles obligent. Un être conformé est un être qui ne doute plus qui ne pense plus qui n'imagine plus. Un être humain éduqué est un être humain qui s'est défait de sa conscience. De sa capacité de comprendre pour résoudre ses problèmes sans assistance. Un être conforme est un être humain qui vit à se faire agir. Un être humain conforme est un être humain grégarisé.

Lâcher son individualité ?

Sans grégarité, la docilité — abdication à vivre son indépendance par conformation à sa domestication par imitation — serait impossible. Sans grégarité, la docilité, qui par l'usage de la force se transforme à refuser vivre ses particularités, à refuser épanouir son indépendance avec les autres, serait impossible à réaliser. L'imitation en chaîne, en série, pour camoufler ses propres particularités, ne se formerait pas. Pourquoi dans une société vouloir camoufler, dissimuler ses propres particularités : son idiosyncrasie (= sa manière d’être particulière propre à chaque individu) pour former une masse de comportements similaires ? Une masse de comportements asssimilarisés ? Cette masse humaine similarisée se nomme : public. Le public est une notion politique. Le public est une masse d'individus grégarisés. L'exemple du comportement du public dans une salle de concert comme un seul homme est bien connu des musiciens.

Je me suis toujours demandé le pourquoi de la présence du « re- » avec « publique ». Pourquoi publiquer encore une fois ? Un domaine habité où doit régner quoi ? Quelque chose comme l'ordre de sa gestion *. Ça re-sonne ce contre quoi combattait le monde capitaliste : le communisme. Pour continuer la guerre stoppée par l'armistice de la 2de guerre mondiale. Le fantasme de la peur qui a été le faux prétexte pour proliférer les bombes atomiques pour généraliser la peur à toute l'espèce. Cette assimilarisation de destruction massive est ce pour quoi se cultive l'industrie de l'esclavage. La mécanisation de la vie par mécaniser les êtres humains et les animaux, trop imprédictibles par nature, qui la compose. Il s'agit avec la grégarité de contrarier ce qui est donné pour être détruit. Ça ressemble à un projet voulu et conduit par des fous, un projet de vengeance, de revanche contre le fait même d'être en vie. Un paradoxe ?

Grégaire ?

Le Monde grégaire ou l'autogrégarisation individuelle valorise la troupe au détriment de ses individus qui la composent. L'institut (l'État) contre l'individu. L'individu méprisé au détriment du groupe gouverné. La culture générale du mépris de l'individualisme est colportée par une propagande convaincue (une propagande qui doute ? Ça n'existe pas) d'une catastrophe imminente : à larme. Grégaire est le terme qui désigne l'état comportemental des individus terrorisés, encore distinguables bien que désindividualisés qui composent l'ensemble obéissant. Grégaire désignait dans le monde romain uniquement des soldats et des animaux domestiqués (« gregarius » = comportement et être qui appartient à la troupe, devenant foule avec le monde : foule domestiquée ou grégaire = peuple). Le troupeau domestiqué animal ou humain a toujours représenté la richesse de son propriétaire. Le bétail. Pécule qui vient de « pecus » désignait le bétail. La puissance d'un État se mesure à la quantité de ses soldats en troupes. Le degré de pouvoir de ruine d'un État se mesure par le nombre de ses destructeurs appropriés dressés à tuer. Par ses êtres humains soldés obéissants comme des machines assaillantes, assassines, violeuses et pilleuses. « Qu'est-ce qu'on s'marre ! » (sic).

La violence grégaire

Pour former un monde grégaire, il est essentiel que les éléments qui composent le troupeau (l'attroupement, le stationnement de la troupe prête à se faire agir au garde à vous ou gare à toi si tu désobéis) soient dociles. La docilité est le comportement nécessaire essentiel pour former une armée et un bétail pour la nourrir. Pour faire d'un être humain un être qui ne pense pas, il faut son consentement pour le conditionner dans le contexte propice à la docilité, l'imitation et l'obéissance. Peur et discipline sont les motivations. Mais tout conditionnement n'est jamais à sens unique (bien qu'on s'en convainc) ; sans la volonté du conditionné, le conditionnement n'opèrera jamais ; comme l'hypnose, l'hypnotisé non consentant ne pourra pas être hypnotisé. Je pense aux policiers ultraviolent qui, les yeux exorbités, le regard hagard, hurlent des insanités des insultes pour se donner le courage de blesser, tuer les êtres humains résistants pacifiques assis.

Top !

La grégarité, c'est la condition de vie de l'esclave. L'esclave est un être humain transformé en fonction servile par docilité, imitation et obéissance. Les esclaves ne vivent qu'à imiter. Pour vivre esclave, il suffit d'imiter, copier et répéter ; quand le signal le demande. Les signaux de commande sont à la fois directs et indirects. Telle la musique que tout politique transforme en signalisation. Pareil pour tous les arts. C'est le signal qui déclenche la commande. Les esclaves sont conditionnés à réagir au signal.

Esclave en famille

Si le mot grégaire est peu utilisé dans l'Empire romain où il naît, c'est que la massivité de la servilité ne désignait que le comportement des individus constituant le bétail et l'armée. Les esclaves étaient attachés à la maison, formant la famille de la maisonnée : « familia » a toujours inclus les esclaves étrangers de la maison devenus familiers (voire, la famille ne désigne que les esclaves : l'ensemble des esclaves d’une même maison). Le monde grégaire commence à se percevoir quand l'industrie de l'esclavage modifie l'usage de ses esclaves, quand l'esclave est sorti de la famille pour former une population à part : le peuple. Dans des quartiers différents et éloignés de leurs maîtres. Ce divorce provoque l'attroupement de la servilité qui forme la grégarité sociale du monde humain domestiqué.

Esclave en foule

Si le mot grégaire prend de l'importance au XIXe siècle, c'est que la docilité qui amène le peuple ouvrier au travail périlleux dans les usines, sur les routes, les ports et les mines, se transforme en colère, c'est le peuple en foule en colère. L'utilisation massive de l'ouvrier (robotnik) pour l'industrie exige la grégarité absolue de ses membres. La robotisation de l'ouvrier employé est l'évolution bénéfique à l'industrie de l'esclavage. Les conditions de travail, et dans les mines, sont tellement intolérables que la docilité, si facile à instruire et à arranger dans un contexte cru favorable, s'est renversée en difficulté : « les ouvriers esclaves employés ont cessé de travailler pour protester ». La mesure de la grève devient une force politique qui met en péril la production économique = l'enrichissement des propriétaires. La protestation des esclaves n'est pas une nouveauté du XIXe siècle, elle commence à la naissance de l'esclavage en Mésopotamie et en Égypte avec l'érection des 1ères cités État qui donnent à faire naître « le régime politique » impérialiste démocratique : l'un n'existe jamais sans l'autre. Le peuple qui se soulève = se plaint ensemble en foule, est ce que redoute les politiciens (les gérants) bien qu'il n'y ait aucune raison ; que la démonstration de leur mauvaise gestion. Par terreur, ils donnent l'ordre de massacrer, toujours. Pourtant, ce n'est pas grand-chose : il suffit de lâcher un peu de leste. Un esclave qui manifeste n'est pas un destructeur, mais au contraire le bâtisseur de son empire. Pour réaliser « l'effondrement » (le mot est assez dramatique pour que ça ne se fasse pas) d'un empire, il suffit de se disperser. Tous les empires ont disparu par dispersion de ses intéressés (qui ne le sont plus). Parce qu'il y a mieux à vivre ailleurs. Un tyran n'a jamais eu de pouvoir que de ceux qui veulent lui obéir. Une manif est toujours une aumône. Aucune manifestation publique ni aucune révolution n'ont la volonté de renverser le pouvoir politique. À la fin, il y a toujours un élu candidat pour se faire élire qui se fait élire pour reprendre le bâton et la flamme de la tradition de la domination répressive.

Peuple grégaire ?

Une tautologie. Un pléonasme. Pour qu'un peuple existe, ses individus doivent être grégaires. Sans grégarité, un peuple ne se forme pas. Peuple désigne un ensemble d'esclaves regroupés dans un parc (= enclos). Ces êtres humains qui par leur comportement assimilarisé en chaîne imitent les autres : les mêmes inculqués. Les enfants s'imitent à l'école, les adultes employés s'imitent entre eux. Tous s'imitent pour s'accepter et se reconnaître pour se rassurer de similarité. Grégaire n'est lié qu'au peuple. L'être humain grégaire est attaché inexorablement à peuple. Grégaire forme le peuple. Sans comportement grégaire, pas de peuple. Peuple qui en colère, hors contrôle politique, se transforme en foule. La foule au XIXe siècle, à partir du XVIIIe siècle, est composée d'individus révoltés : par leur prise de conscience de leur condition misérable de vie humiliée d'esclave. La grégarité est la condition essentielle à l'industrie de l'esclavage. La formation et l'entretien du peuple servile convaincu rendre service pour continuer à servir aux dépens de vivre libre. Sans disposition à la docilité, à l'imitation et à l'obéissance, l'humanité ne pourrait pas vivre ni grégaire ni esclave.

Peur

Si un être humain penche pour un comportement grégaire, c'est qu'il elle ne sait pas quoi faire de sa vie. Un esclave vit et continue à vivre esclave parce qu'il elle ne sait pas quoi faire de sa vie, qu'à imiter les autres qui imitent les autres. « Faut bien faire quèqu'chose ! » (sic). Vivre de l'imitation n'est motivée que par la peur d'être et de se distinguer des autres, peur d'être jugé différent, peur de se voir condamner, peur de se voir rejeter du groupe, peur d'être la cible de tortures. Alors, ses membres s'imitent pour rester « intégrés » = indistingués, ensemble, à l'intérieur, au chaud du foyer prêt à attaquer, au lieu d'être « seul dehors dans le froid » à se faire chasser. Ça, c'est la croyance qui tient et retient depuis des millénaires la domestication de l'espèce humaine. À l'origine, libre au chaud.

Avant

Notons que la domestication de l'espèce (avec l'extermination des autres humanités) a pris 8000 ans : de la domestication du loup, il y a 13 000 ans, jusqu'à l'érection de la 1ère cité État il y a 5000 ans. Cette autodomestication convaincue de l'espèce humaine n'a pas agi sa même asssimilarisation dans les différents contextes humains de la planète : la civilisation de l'Indus (actuel Pakistan) est la seule civilisation connue du monde de l'humanité de 600 000 ans à avoir vécu 2000 ans sans aucune domination (-2700 à -700 env.). Sur tout le territoire de l'Indus, avec ses capitales Harappa et Mohenjo-Daro, aucun palais, aucun temple, aucune arme, aucun camp militaire n'ont été extraits en 100 ans de fouille (~1922-2022). Les Indusiens formaient une civilisation de marchands. Sans artistes ? Les archéologues confondent l'artisanat avec l'art. Le néolithique a vu la disparition des artistes du paléolithique, dont les peintures rupestres qui restent en témoignent. Aucun instrument de musique n'a été découvert dans le site de la civilisation indusienne ? Alors que le site de l'Égypte pharaonique impériale en a révélé quelques-uns. Sont-ce des paradoxes en série, qui ne concordent pas à ce qu'on se figure, montrant que la similarisation politique est un projet illusoire dans un réel qui multiplie ses différenciations ?

Les chaînes hiérarchiques

Le monde de l'humanité grégaire commence-t-il avec les 1ères dispositions humaines à générer du gigantisme dans l'architecture et les stockages ? La forme politique propice au monde grégaire de l'esclavage, dont chaque esclave imite par ricochet dans un enchaînement de chaînes de valeurs qui ne laisse aucun choix. La chape qui empêche toute évasion des employés est formée par des petits pouvoirs limités et enchaînés (dépendants) dans une échelle où le supérieur est l'inférieur de l'autre : l'institution de la dépendance s'est obtenue par l'institution de la hiérarchie. Le travailleur humilié (la honte qui empêche d'avoir la force de s'évader) qui humilie (pour un équilibre égalisé des hontes individuelles dans la communauté : « tout va bien puisque l'autre fait comme moi qui fait comme lui », sic). Ce fonctionnement des sociétés hiérarchisées, toujours par la grégarité, bien qu'humiliante pour tous ses employés, se perpétue par l'éducation, et... par l'usage de la tradition. L'éducation permanente de la nécessité faussée est tenue par la propagande télévisée qui emmêle tous les sens des sens afin de ne pas pouvoir comprendre la réalité. La télévision demeure l'outil majeur de la propagande politique par divertir et désinformer, bien que le politique se soit attaqué au réseau Internet, avec une violence jusqu'alors inconnue, qui ne pouvait pas lui échapper. Les campagnes massives de brouillage et de désinformation de la vérité se réalisent par des assauts massifs en séries de publications contradictoires. Mais uniquement dans « les réseaux sociaux », lieux privilégiés pour la guerre de l'information. Ailleurs ? On est bien.

Le but de cette domestication apparaît clair pour celles et ceux qui la réfléchissent : servir d'intérêt général de propriété pour dégager du bénéfice : le surplus à gâcher. La grégarité apparaît par docilité à ne pas pouvoir contragir à son humiliation, bien que tout esclave hiérarchisé, vit humilié par sa position sociale inférieure qui sert de contenant amplifiant sa honte et sa misère à pleurer impuissant sur son sort bien que chaque être humain, même esclave, détient toujours le pouvoir de choisir et d'agir à vivre sa vie avec celle des autres, sans s'humilier dans la grille avilissante de l'industrie de l'esclavage.

 

Le paradoxe de la docilité religieuse,

la docilité croyant se transformer en courage

à vivre le martyre en martyr

reconnu courageux (ou insensé) des autres

tout en refusant à se distinguer des autres

est le mensonge du comportement hypocrite schizophrène

Qui confond humilité et célébrité (pour se forger une autorité).

Les prophètes (aussi des politiciens) se piègent tous

dans cette contradiction.

 

Les raisons d'agir, ou de se faire agir, prennent des détours contradictoires, de manière à se renverser, pour redevenir, dans tout état d'esprit, une cohérence suffisante pour pouvoir vivre soi en contradiction avec sa vie. Bien que vivre en incohérence avec le monde est une condition de vie difficile et pénible à vivre, même par tout être humain domestiqué capturé par la grégarité, car cette incohérence vécue amène tout individu à une existence psychique désintégrée pour pouvoir être intégré dans une société. La peur comme motivation majeure à se faire vivre efface sa personnalité individuelle par imitation comportementale, c'est ça la grégarité dont se dispose volontairement l'humanité à vivre.

DEVENIR DE L'AFFAIRE


Comprendre la grégarité humaine est un bon centre pour apercevoir tout le reste. Tout s'attache toujours à quelque chose, qui même à s'en détacher, il reste toujours une trace de cet attachement. La question de l'intégrité et de la liberté humaine annihilées à partir la grégarité donne à comprendre tout ce que le comportement humain réalise depuis 5000 ans avec sa domestication. Le comprendre pour le dépasser. L'esclavage n'est pas la destinée de l'espèce humaine. Ou si elle l'est, c'est pour son extinction accélérée.

On y travaille ?

 

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010

Note extension du chapitre 009

* République et grégarité


Public signifie « tout ce qui concerne le peuple [des esclaves] qui appartient à l'État » (sic) ce qui est d'usage commun donné à tous les esclaves : l'ordinaire. Selon le dictionnaire historique de la langue française, public résulterait d'un croisement entre pubis (le mot qui désigne le poil de la puberté signifie que l'homme était un adulte à partir de 12 ans) et peuple. Le public à l'origine est une assemblée d'hommes qui travaillent ensemble, des esclaves mâles. Le peuple est la propriété de l'État. Le peuple est l'ensemble des êtres humains capturés pour peupler la cité, devenue ville. Si le peuple appartient à l'État, c'est pour l'administrer, le gérer à ce qu'il se comporte conformément à son éducation. Collectivité et communauté viennent s'attacher à public pour donner à croire à une autogestion volontaire qui du point de vue des individus éduqués (à ignorer) paraît comme tel. Pour justifier son utilité : « mon travail profite à la collectivité ». La femme puis la fille publique sont encore prostituées. La prostitution naît en parallèle avec l'institution. Il s'agit de s'im-poser devant, bien vu, dans le garde à vous fixé par l'intérêt général de la chose publique : l'État. « Public » attaché à « tous » confirme la croyance communautaire autogérée. Bien que la scission sociale entre gouvernants et gouvernés, entre peuple et privilégiés, soit la raison de l'existence des médias propagandistes. C'est au XVIIe siècle que « toute la population » devient « le public », le peuple des esclaves (tout peuple n'est formé que d'esclaves) géré sous commande. La publicité destinée qu'au public est un commerce supplémentaire appliqué au commerce du travail. Commence par l'affichage qui de l'information dérive dans la réclame pour inciter à acheter. Publier commence par rendre toute chose propriété de l'État. Publier [qui s'est imposé aux dépens des variantes poploier, puepleer, peupleer, pueplier] signifie faire paraître un écrit qui appartient à l'État. Les impôts sont là pour le rappeler. La trahison, la renommée, la célébrité et la vantardise se sont détachées de l'expression se publier. Le publicain était le fermier de l'État qui paye l'impôt. Le republicain est le citoyen qui repaye l'impôt ?

Le « re- » de république, ne signifie pas : encore une fois, mais est le « res » qui signifie : chose. La respublica (publica est bien le féminin de publicus) signifie : la chose publique qui est le bien public qui est la propriété de l'État. Le mot République devient l'objet de controverses politique quant à savoir qui et quoi gouverne qui et quoi dans la communauté des collectivités. La réalité est que le mot république n'a jamais quitté son sens d'origine bien que les révolutionnaires de 1789 se sont efforcés de le renverser pour donner le pouvoir politique au peuple. Ce qui en soi est un non-sens, car comment se gouverner à s'obliger à travailler pour une souveraineté ? Aucun peuple ne se gouverne. Désigner un représentant est le leurre du vote, connu depuis l'Antiquité et démontré par Condorcet, assassiné par les révolutionnaires (sic). Se faire croire que l'esclave (tout être humain employé à servir le luxe = l'utilitaire de la souveraineté) se gouverne dans la République est une stratégie de gouvernant pour que l'esclave gouverné continue à travailler pour rien (à servir à alimenter sa soumission). Le modèle de la République platonique demeure. Même si le mot est utilisé pour s'opposer à l'Empire, la réalité est que l'État gère l'Empire de la République. Sans République pas d'Empire. La raison de l'existence de la chose publique est bien l'esclavage. Sinon pour quoi gérer la masse des êtres humains employés à servir ? À quoi ça sert de remettre sa volonté à l'État ? En quoi un être humain devient « une chose publique » (= un outil employé) ? Une marchandise appropriée ? Le sens révolutionnaire de République donne l'illusion de croire que le peuple vit de sa souveraineté, que chacun nomme démocratie. Cette démocratie qui donne à croire agir de sa volonté propre ensemble, avec les autres, est une impossibilité. Le seul pouvoir du peuple républiqué est d'être contraint au travail. Sachant que la volonté des esclaves, alors enfant, a été extraite par l'éducation pour être remise à « une autorité supérieure » (sic). Les autorités en chaîne formant la hiérarchie qui maintient la souveraineté de l'autorité politique impériale de la chose publique, car unique. Comment alors être persuadé que l'esclave agit sa souveraineté ? Sa souveraineté de vivre abdiqué sans doute ? Tout en se convainquant du contraire ? L'interjection « on est en République ! » pour signifier « être libre » est sortie d'usage très vite en 1968. Istrati, le romancier roumain bolchévique, a parfaitement montré, dans sa critique du communisme, que tout régime politique (qui à son époque était divisé en 2 entre communistes et capitalistes) ne change pas la domination ni sa soumission de leur disposition. Tout régime politique est une souveraineté qui s'organise du travail (inutile) des esclaves à entretenir le luxe de leurs propriétaires, rien d'autre. Des partis de l'extrême droite à l'extrême gauche ne sont que des fausses différenciations de la même intention : gérer les esclaves = choses publiques à travailler sans s'arrêter. Croire que la politique sert à supprimer la misère humaine est un contre-sens. La fonction de la politique est de maintenir et de gérer les esclaves au travail en augmentant leur misère. « L'augmentation de la misère des uns est proportionnelle à l'augmentation de l'aisance des autres » (sic), c'est ce que toute politique de domination se convainc pour continuer à exister à empêcher l'échange et le partage qui par leur gratuité feraient disparaître l'existence de la politique et tout ce qu'elle véhicule à entretenir dans la misère de l'espèce. Ce qui éclaire que toute politique est gouvernée par la peur. Leur peur intérieure est contredite par leur aisance extérieure d'apparence, ce qui oblige inévitablement à un comportement hypocrite/schizophrène. Il n'y a aucune raison de s'attacher à ce malaise de classe pour se convaincre que les personnes qui le portent vont résoudre la misère cultivée de celles et ceux qui en souffrent.

 

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011

Doit-on encore
reDéfinir pour Quoi
en Finir à se grégariser ?


Le mot grégarité définit un comportement humain et animal [moins animal « sauvage » [1]. Que savons-nous des animaux tant que nous ne pouvons pas communiquer avec eux ?] à la fois de se grouper pour se faire motiver et agir par le groupe et à la fois s'assimilariser aux autres simililarisés dans leur comportement dans leur apparence par imitation. La grégarité agit le comportement individuel en société avant pendant et après que soit régit le comportement par des règles écrites et non-dites qui forment la morale qui s'impose au groupe. Le groupe se forme par attroupement. La troupe est l'origine du troupeau pour désigner l'indispersion ou la dispersion impossible des animaux et des êtres humains rassemblés. La grégarité rassemble différentes notions qui provoquent le groupement, une disposition particulière qui s'obtient par imitation. L'apparence extérieure similaire identifiable entre membres du groupe auquel ils elles appartiennent. La grégarité se perçoit dans l'apparence des individus similarisés motivée par la peur d'être seul.

La grégarité est attachée à la domestication de l'espèce. La domestication amène tout être à une domination et une soumission complète. La grégarité est le rassemblement de cette soumission. La grégarité forme la foule (qui piétine à ne pas savoir quoi faire) qui régulée devient un peuple. Le peuple désigne les esclaves au travail [2]. La République désigne l'ordonnance des esclaves uniformés au travail.

Si la notion de grégarité est une prise de conscience tardive, c'est que le mot désignait les grands attroupements avant l'industrialisation du XIXe siècle. Ces grands attroupements étaient réalisés par l'élevage et par la guerre. Du nombre de militaires dépendait la victoire de l'armée. Du nombre de têtes de bétail dépendait la richesse du propriétaire ; auquel on lui attribuait ce qu'on n’attribuait pas aux autres : la belle à marier. Le troupeau en latin se disait « pecus » d'où vient le mot pécule. Le pécule [3] est le capital du rentier qui vit de sa rente de ce que lui fournissent ses bêtes. Le propriétaire est un agriculteur ? La laine des moutons, le lait et la viande des vaches, le lait des chèvres, etc. Poules, canards, et lapins ne forment pas des troupeaux : ils vivent en cage [4].

La grégarité désigne le monde des humains domestiqués. Ou, sans domestication, pas de monde grégaire possible. Le sens élargi : animaux et humains en grand nombre vivant en dépendance mimétique. La dépendance mimétique est ce qu'apporte le dressage pour les animaux et l'éducation pour les humains qui tous 2 « élèvent » [5] à faire obéir l'être à domestiquer. La domestication par la domination implique un comportement obéissant imposé et voulu des 2 parties.

C'est cette dépendance mimétismée qui donne à la souveraineté de gouverner des êtres, différents à l'origine, assimilés par similarisation (qui se dit par euphémisme : intégration pour ingérer les étrangers) à ce que leur comportement ne soit pas différent des autres membres du groupe. Vivre du comportement qu'imité pour se croire intégré. Le souverain, le maître de maison, le dominant, va du berger à l'empereur.

On se figure le comportement grégaire dans le monde animal par les nuées d'oiseaux et les bancs de poissons qui en coordination réalisent « un ballet » (l'humain, ignorant que nous sommes, le perçoit comme un spectacle) qui ne semble avoir de sens que le mouvement de l'ensemble des individus. Ce n'est pas dû à la prédation (tel le loup qui fait une percée dans la meute des moutons qui se rassemblent plus loin), aucune menace ne provoque ni le rassemblement ni les mouvements synchronisés des oiseaux, ni des poissons. Les mondes constructeurs des fourmis, des termites, des abeilles sont-ils un monde grégaire ? La grégarité est une notion pour l'esclavage qui ne sied pas aux animaux.

La grégarité est liée à la domestication. La domestication qui impose un comportement similaire aux autres à ne jamais désobéir aux règles imposées ni aux commandements ni aux ordres d'une autorité. La domestication répète la similarité. L'ordre cru est en réalité la répétition de similitudes assimilées. Le ton autoritaire ne doit laisser aucun choix à la personne domestiquée que d'obéir à l'ordre commandé. « La peur du policier » (telles les voitures qui ralentissent toutes par exemple au vu de la présence policière) existe par l'impossibilité de désobéir au policier – un être humain à l'intérieur d'un uniforme - à qui a été donné le pouvoir de condamner, blesser, humilier, où tuer est une erreur pardonnée, le désobéissant pour infraction à la loi (sic). La punition est douloureuse : soit l'État s'empare d'une partie de ses biens, voire de tous, soit il l'arrête pour être jugé par la Justice qui l'emprisonne qui a la conséquence d'être défait des « avantages » de la citoyenneté (plus de compte en banque, plus de carte d'électeur, etc.).

Pour assurer et amplifier l'obéissance des êtres humains et des animaux, les êtres sont prêts à se laisser capturer, à se laisser enfermer. L'enfermement commence par l'assemblement, l'attroupement en troupeau. L'enclos et sa clôture viennent après. La proximité serrée entre les membres oblige-t-elle à suivre le mouvement de l'ensemble ? L'attroupement impose-t-il à l'individu le mouvement du groupe ? Pour tenir et retenir le groupe, il existe divers moyens. Le premier est la fonction du berger. Le berger qui fait figure de dominant (déplacé par les religieux en figures du père noël aux cardinaux). Le bâton et le chien sont les outils de garde pour que le troupeau ne s'éparpille pas. L'éparpillement annihile la troupe. L'éparpillement annihile la guerre. L'éparpillement annihile tout Empire (les civilisations « s'effondrent » par éparpillement, les révoltes au contraire les renforcent). Pour éviter l'éparpillement des soldats (des esclaves intégrés, surtout étrangers) qui annihilerait la guerre, le mot déserteur de désertion de désert [6] (lieu abandonné inculte, terme d'abord militaire) signifie la (haute) trahison par abandon = se séparer « sans permission, ni autorisation de l'autorité hiérarchique » de l'armée et de sa mission = de ce pour quoi il elle s'est engagé et a été trompé. La désertion est considérée être un crime (sic) qui se punissait par la mort, nous avons mémorisé les exécutions massives des soldats pendant la 1ère guerre mondiale. La désertion aujourd'hui se punit par le chômage. La réalité de la désertion désigne l'acte conséquent logique de prendre conscience de sa captivité et d'avoir été trompé (par des idéaux qui n'en sont pas).

La domestication de l'humanité apparaît (en proportion de l'existence de l'espèce depuis 600 000 ans) avec « la révolution agraire », telle qu'elle est nommée dans les manuels scolaires et les encyclopédies. Celle qui a généré l'agriculture intensive pour nourrir les esclaves en masse travaillant dans les grands chantiers d'architecture des villes, des remparts, des palais, des canalisations, et des tombeaux (ceux dans les pyramides. La pyramide qu'on retrouve, pas chez les « Mayas » [= maïs], mais chez les Incas, est la forme de construction élevée faisable pour illustrer la puissance politique : la souveraineté. Aujourd'hui, elle s'illustre par les tours. Qui sera la + haute. Enfantillage ? La domestication de l'espèce a été nécessaire pour faire exister la domination politique (incluant celle religieuse) dans une proportion beaucoup + vaste qu'un groupe de plusieurs familles en itinérance = en adaptation permanente. Vivre l'assemblement d'un très grand nombre d'êtres humains génère indubitablement la domination politique qui se forme de souverains et de la hiérarchie, ça quand personne ne sait quoi faire de soi.

Cette disposition 5 millénaires de l'humanité domestiquée, une partie de l'humanité, a modifié en profondeur la manière humaine de vivre ensemble. D'abord par « la production intensive » agricole : bétail et culture des céréales (et maladies nouvelles) en production massive servent à nourrir les esclaves, et les autres, principalement de viande et de pain. En Égypte, la lentille était favorisée. Les céréales en surproduction forment des stocks. Le stock assure la certitude. La certitude de la planification : sa réalisation. On emploie des masses d'esclaves ouvriers pour réaliser l'irréalisable autrement. La construction de stockage est la raison de l'embauche [de « baucher » = travailler fort ; la débauche est le refus de la pénibilité de travailler fort. Baucher est un mot des langues romanes du nord. Bucher ne vient pas de baucher mais de bûche, une pièce de bois à travailler] massive. Construire des villes. Les stocks servent à alimenter « la machine oeuvrante ». La surproduction désertifie le contexte vital : assèche les nappes phréatiques : épuise les ressources d'eau. Les terres de Mésopotamie [= entre 2 rivières] n'étaient pas des déserts. Cette disposition d'avoirs : stocks, villes, muraille, armée qui garde les stocks contre les pillards (l'âge du fer a débuté la production massive d'armes meurtrières). Le pillage de l'autorité armée est la seule manière de s'enrichir = détenir + que d'avoir besoin, avec un souverain et sa hiérarchie dans une enceinte gardée à l'intérieur de l'enceinte emmurée de la ville. Les murailles servent à cultiver la peur. La peur à ce que les esclaves s'évadent et la peur de se faire piller ce qui a été pillé. La peur est la raison majeure de la domestication. La peur des gouvernants et des gouvernés. La peur domestiquée cultivée s'entretient pour maintenir la domestication, autrement dit : la civilisation esclave.

La civilisation est un monde grégaire qui empêche les individualités indépendantes de se développer (ou, elles sont réservées au commandement et les autres mises à l'écart). Les artistes. Le monde grégaire est le résultat du désir général de vivre par un régime politique souverain pour se faire vivre à être vécu. Sa vie dictée par un autre, par un protocole, par des règles devenant la coutume devenant la tradition pour y rester attachée. L'abdication grégaire implique la discipline générale de toutes les volontés impliquées. La discipline des sociétés disciplinaires domestiquées se dispose par la grégarité : l'imitation à la chaîne « par ricochet ». L'imitation est le comportement majeur qui s'exige dans le monde grégaire. L'éducation (= l'élevage) d'un être humain domestiqué ne se réalise qu'essentiellement par obéissance et imitation.

L'invention est un domaine à part, celui des arts, qui ne doit pas modifier le monde grégaire. L'art majeur, celui sollicité par les souverainetés est l'architecture. L'architecture grandiose qui construit des palais où le gigantisme spectaculaire (pour impressionner le peuple) est la finalité. Le gigantisme représente le pouvoir politique qui est à la fois sa protection et à la fois sa représentation. Le grandiose doit épater (aplatir) et terrifier (faire trembler) pour fasciner et se faire admirer. L'esthétique est l'occupation intellectuelle qu'impose cette sensation du grandiose. Sculpture, peinture, poésie et musique viennent après, habiter les architectures grandioses pour amuser les maîtres avec les esclaves capturés dans les villes comme témoins. Les arts se développent dans les villes. Il n'y a pas d'art à la campagne. La campagne reste un lieu de production alimentaire qui alimente les villes (jusqu'aujourd'hui, les tentatives d'autonomies artistiques à la campagne ne peuvent pas se développer ou existent de manière moribonde, car le sens de l'art ne trouve pas -encore- son contexte pour développer sa raison d'être à la campagne).

 

Notes du chapitre 011

[1] Sauvage a pris un sens péjoratif quand les Occidentaux ont employé ce mot pour désigner les hommes qui ne sont pas comme eux qui ne vivent pas comme eux. Du latin « salvaticus » = qui appartient à la nature ; « salvitacus » vient de « silva » = forêt.

[2] De l'ancien français franc « poblo » de plèbe du latin « plebs » qui désigne les esclaves, les êtres humains employés (contre leur volonté avec leur consentement).

[3] D'autres disent : « petit bien amassé par un esclave », du latin classique « peculium ». Un pécule n'est pas obligatoirement petit. Ou un pécule épargné devient un capital quand ce pécule peut acheter des êtres humains à employer. « Somme d'argent qu’économisait un esclave pour acheter sa liberté, dans la Rome antique », d'où sorti de monde romain : « petit capital économisé petit à petit ». Dans l'esprit des économistes, il s'agit de donner à ce mot un usage de classe exclusivement destiné aux pauvres. Comme ils distinguent l'épargne du capital qui relève du même comportement, mais dont diffère la quantité. La somme d'argent économisée (non dépensée) pour pouvoir acheter ce qui n'est pas achetable dans l'immédiat. Une économie = une épargne prend à l'esclave toute sa vie. Pareil pour le crédit, son renversement (le piège de l'emploi est de devoir rembourser ce qu'on a emprunté, si le remboursement dure, c'est que les intérêts augmentent). Un homme enrichi de la classe privilégiée de l'élite n'a pas à attendre pour dépenser et acquérir, puisque tout ce qui est achetable lui est en théorie accessible, mais il passe sa vie à ce que son capital ne disparaisse pas, ce qui développe le comportement qui lui est attaché : l'avarice. La ruine tant redoutée est passée de l'écroulement des constructions pour désigner la perte totale de sa fortune. La crainte de perdre sa fortune soumet l'enrichi à la servitude.

[4] « Les cages à poules » désignaient les HLM (= Habitations à Loyer Modéré) destinées aux ouvriers en masse (avec la main-d'oeuvre importée, sic) et dans les beaux quartiers aux hauts fonctionnaires de l'État), ce sont les tours et « les barres » où les esclaves étaient entassés à vivre isolés ensemble dans le même bloc gigantesque. Une similarisation à l'échelle de la main d'oeuvre abondante, dont l'architecte Le Corbusier représente l'idéal homogénéisé de l'être « humain unidimensionnel » emmaisonné dans des appartements standardisés à mesure identique (la sienne pour les autres ?) : son plafond à 2,5 mètres est à la limite de la claustrophobie.

Nous faisons toujours la même erreur anthropocentrique qui nous empêche de comprendre notre contexte vital au-delà de nous-mêmes. L'homme de Vitruve de Leonardo da Vinci marque symboliquement cet anthropocentrisme idéalisé. Ce cercle qui encercle le corps humain — l'homme à l'intérieur = enfermé (sic) —, à tourner sur son axe vertical forme une sphère. L'enceinte ventrale de son habitat ? Le ventre de la matrice de la femme fécondée de laquelle tout être humain sort pour naître. Est-ce une manière de se croire le centre de l'univers ? [1] Mais les proportions du dessin de l'homme de Vitruve sont faussées, à la fois pour obtenir le carré et, à la fois pour obtenir le cercle. Et +, les proportions corporelles de chaque être humain sont toutes différentes. Pourtant cette idéologie de « l'homme unidimensionnel » persiste. L'uniformisation est une idéologie toujours active, bien que l'architecture ait commencé la destruction de ses « cités radieuses » du XXe siècle.

[5] Élever l'élève est bien un dressement, un dressage, droit, fixe, et un redressement quand le mal élevé, tordu, passe en « maison de correction ». L'élevage n'a rien à voir avec l'élévation. La militarisation de l'espèce impose la droiture du dressage : « en rang fixe ». La distinction entre le dressage (de « directiare » = rendre droit) et l'élevage (de « elevare » = soulever), où l'un éduque à obéir, en châtiant et récompensant et l'autre garde et regarde ce que cette obéissance doit exécuter. L'élevage n'est pas employé pour les élèves pourtant de la même racine. L'élevage est la culture du bétail pour obtenir un rendement. Dompter est un dressage, mais où l'usage de la violence est permanent, car l'être animal ou humain capturé est récalcitrant, résistant à la servilité, du latin « domitare », proche de « dominare » [les mots de la domination vont de dominique, dominicain (l'ordre des mendiants, né à Toulouse en 1215 qui appliqua l'Inquisition), dominical, dimanche, domicile, domesticité, domestique (la famille s'est séparée de ses esclaves au XVIe siècle et domestication et domesticable apparaissent dans l'usage au XIXe siècle), aux dominos, oui le jeu, son nom vient de l'habit noir à capuchon des moines]. Apprivoiser de « domare » (?) plutôt de « apprivitare » pour domestiquer de « privatus » = personnel, privé. Le domptage soumet par la contrainte, par la force, par la douleur, par la torture, le domptage fait mal. On ne dompte (domte) pas à la maison. Le dressage, le domptage, par la violence est réalisé ailleurs. Est-ce pour cette raison qu'Émile Benveniste suggère de ne pas rapprocher « domare » de « domus » ? Apprivoiser n'a pas la violence de dompter (dont la présence du P est un parasite pour justifier grammaticalement la présence du M qui pourtant s'explique par sa provenance de « domitare » l'acte de domination par l'action de soumettre) mais use de l'habitude pour amadouer la récalcitrance, le doute farouche, pour obtenir la docilité de la communication. Il s'agit de devenir moins libre pour être familiarisé, socialisé, débarrassé du doute de la trahison de la vie domestique enfermée. Saint-Exupéry fait dire au renard qu'il faut s'apprivoiser pour devenir des amis : s'habituer par la présence régulière de 2 êtres pour se comprendre pour pouvoir s'entendre se comprendre s'apprécier et s'aimer. C'est le sens de rendre privé que le mot apprivoisé a perdu au XVIIe siècle pour domestiquer par la douceur à la docilité édulcorée.

[6] Désert, l'adjectif, signifie à l'origine desserrer (deserere), antonyme de serrer (serere) qui attache ensemble en ligne, en file, en enfilade des individus. Opposé à insérer (conserer). Cette étymologie est contestée, car elle confond « serrare » avec « serere » *. Le substantif « lieu vide » (desertum) apparaît au même moment en 1080.

Note de la note [6]

* Histoire du mot serrer par les étymologistes québécois : « Serrer est un mot du fonds primitif issu du latin populaire « serrare » = barrer, fermer avec un verrou, du latin « sera » = barre destinée à fermer une porte. L’ancien français serrer maintient d’abord ce sens, puis le fait dériver vers enfermer. Le moyen français affaiblit le sens en simplement ranger, sens toujours bien vivant au Québec et dans certains dialectes d’oïl. Étant donné qu’un des moyens de mieux enfermer est de rapprocher les cloisons en exerçant une pression, on a produit ensuite le sens : maintenir en exerçant une pression. »

 

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012

GRÉGARITÉ ? définissons
des concepts qui s'y attachent,
esquissons-en quelques-uns

foule

individus engroupés qui à s'en détacher ne savent/peuvent plus percevoir le sens de s'être enfoulé.

+

être engroupé/entroupé (malgré soi, si et seulement si on s'est défait de sa volonté) dans un rassemblement de protestation sans règle de conduite (qu'une minimale pour le spectacle déambulatoire) tout en étant lié et influencé par les autres pas où chaque individu ne s’en détache qu’en générant son mouvement d’ensemble (comprenant sa dispersion). On pense aux bancs et aux nuées, mais une foule d'humains n’est pas synchronisée comme les poissons ni les oiseaux bien que son comportement soit grégaire. La turbulence des foules en colère est le cauchemar des politiciens depuis les 1ères révoltes des esclaves et, est le terrain favorable à la violence armée militaire/policière. Aujourd'hui, ça ne massacre plus, ça ne tue plus, mais ça « gaze dans l'tas » (sic) ça « tape dans l'tas » (sic), « les manifestants sont des cafards nuisibles qu'il faut supprimer » (sic). « Les manifs sont l'opportunité de tester de nouvelles armes » (sic), l'occasion de se battre, d’entrainer des policiers aux assauts, de démontrer « la force de l'État » (où la hiérarchie forme une boucle, pas une pyramide, car l'ordre responsable ne vient de personne). Mais surtout, la foule en colère donne à cultiver l’espoir d’une libération possible des individus « planqués » à l'intérieur à se croire protégé dans et par la foule pour battre l'adversaire. Il n'en est rien. Gazée, la foule s'éparpille. La foule foule. Fouler, c'est piétiner, c'est rester là à espérer quelque chose, alors que rien ne se passe, car il n'y a rien. La foule manifestante est la forme politique collective de la culture de l'espoir dans sa misère. Un futur meilleur pour un présent en souffrance constante. Une foule n'est pas la marque d'une guerre civile. La foule est crue être des politiciens la manifestation d'une révolution. La peur politique est proportionnelle à la violence policière envers les manifestants. Mais la foule n'est pas la marque de la révolte, ni de la guerre civile. Toute manifestation fait retourner le manifestant sur ses pas, bredouille. La foule de « l'attroupement non autorisé » (sic) est l'expression collective d'une aumône à l'autorité. La foule « en colère » s'adresse à l'autorité pour obtenir une faveur. La foule « en colère » s'attroupe pour implorer moins de souffrance que les gouvernants infligent aux individus. Manifester en foule, c'est reconnaître sa domination politique. La foule n'est pas une entité autonome psychosociale, un organisme indépendant des volontés individuelles qui la constituent, clamé par Gustave Le Bon dans sa Psychologie des foules en 1895 et repris par Freud dans Psychologie des masses et analyse du moi en 1921 (sic) ouvrages devenus les livres de chevet des tyrans du XXe siècle. Les individus pour s'assembler en foule s'attirent du même désir : se regrouper est l'aimant d'un désespoir cultivé en espoir. Avec dans le présent que la rage d'avoir été dupé. C'est en ça que la foule se distingue des bancs de poissons et des nuées d'oiseaux. Ce n'est pas la même grégarité. L'une est esclave et l'autre pas.

imitation

l'imitation comportementale consiste à se comporter comme les autres. Les enfants le font par jeu. Si l'imitation sert à ne pas se faire remarquer, ça signifie que le contexte social est périlleux. Être distingué pour devenir une cible de la violence ne se réalise que dans un contexte hostile où la peur domine les états d'esprit des agresseurs et des agressés. L'imitation sociale est l'expression de la peur. Imiter donne à s'adapter mais de trouver soi-même la solution à un problème. Apeuré, on suit le groupe pour s'y dissimuler par imitation. L'imitation sociale est un camouflage. L'imitation sociale est l'expression de la peur des êtres humains domestiqués. L’imitation agit sur la paresse de penser. Ne voulant pas savoir que : sans penser, aucune solution ne peut se trouver. L’imitant doit pour résoudre ses problèmes s'attacher à l'imité. La dépendance sociale est forgée par l'imitation. [+ loin, on développe le problème de l'imitation dans l'éducation.]

peuple

le peuple est le monde indistinct de la masse humaine docile. Tout peuple n'est constitué que d'esclaves.

troupeau

le peuple assemblé ensemblé calme (= pas agité par la colère de la rancoeur). Les synonymes résonnent ! D'abord pour les animaux domestiqués : bétail, les bestiaux du bétail (à l'exception des bêtes qui peuvent voler, comme les lapins sans ailes, sont encagées), cheptel (= bien mobilier en bétail) = capital (du latin « capitalis » = relatif à la tête = à détenir un bien qui produit une rente. « Caput » = tête *). Harde est un mot paradoxal signifiant « troupeau de bêtes sauvages », mais le sauvage ** ne se regroupe pas, il s'attache ou se détache. L'attachement ne forme pas le troupeau. La peur forme le troupeau. Et puis le mot existe pour les êtres humains domestiqués : troupe (militaire et... théâtrale ! Les acteurs s'alignent fixes ?), peuple, pègre, foule, la rue, masse (populaire), multitude (sic) = les couches populaires, petit peuple, plèbe, populace, prolétariat, vulgaire, populo, vulgum pecus, commun, etc. Tous esclaves.

esclave

l'esclave est l'être humain qui a abdiqué vivre sa vie, pour vivre la volonté d'un autre [« par quelle nécessité et vaincu par quoi » ?]. C'est une disposition d'existence abdiquée : « on n'y peut rien, c'est comme ça » se répète tout esclave. L'esclave s'interdit tous les choix qu'offre l'existence. L'esclave cultive sa raison d'être et de travailler à servir les autres : sa disponibilité altruiste avec le sourire docile. Vie et peine ne se séparent jamais. Une forme de fatalité personnelle qui est gérée industriellement par des propriétaires avides.

discipline

le peuple est la foule disciplinée. Obéissante et ordonnée (par imitation). À ce que chaque individu puisse être compté et + classé, employé et occupé.

bâton

le bâton sert à châtier les individus qui s'aventurent en dehors du troupeau. Le bâton du berger est une arme, développée en langue culpabilisante, celle du prêtre, des parents, « des agents d'orientation » et, de la matraque du policier en arme à feu meurtrière.

chien

le chien du berger qui maintient ensemble les individus entroupés, garde à ce que personne ne s'échappe, est la fonction du policier.

enclos

en clôt, clore, clôture : tout pour enfermer les êtres à l'origine libres, car assemblés ensembles ils forment la raison des sociétés humaines, à vivre rassemblées. Les enclos ont évolué en nations, avec pour clôture les frontières, gardées par des hommes et femmes armés pour tuer, et qui ne peuvent être franchies sans payer le prix fort de son enfermement identifié : sa nationalité. Les frontières servent de péage à enclos.

rendement

le rendement est la force résultante des individus en troupeau au travail mesuré en quantité d'objets consommables produits, la raison de la culture intensive industrielle et de la consommation et de l'esclavage : le prix à payer pour se faire consommer dans la violence de l'abondance de la sécurité. En imitations accélérées.

sécurité

l'absence de soucis a été transformée en aliment de la violence. Qui maintient entretient cultive et contient le danger (= la domination des soumissions) tout en se croyant protégé, hors de toute menace de péril : la sécurité politique est le paradoxe nécessaire à la culture de la violence. La sécurité est un danger vécu quotidiennement : la banalisation du danger empêche de percevoir le danger. Et la sûreté accroît cette politique de terreur sécuritaire. S'enfermer pour se croire hors de danger est un paradoxe. Puisque le danger est d'être enfermé.

assemblé
ensemble

un ensemble est l'assemblement du rassemblement des mêmes choses ; c'est-à-dire des choses différentes assimilarisées dans une même classe. La théorie des ensembles. Les choses sont aussi des êtres humains. Tous les éléments de l'ensemble doivent avoir des propriétés communes (quelles propriétés ?). Une communauté est un ensemble de similarités. Dans l'ensemble les différences sont pourchassées pour être anéanties. Comportement qu'on retrouve dans les quartiers et les grands ensembles. La chasse à l'homme est toujours motivée par la peur. Pas du chassé, mais du chassant.

stocks

la rétention dans le stockage à marchander les marchandises par le chantage du péage (« toi tu passes, mais pas toi » sic) est à l'origine de la manifestation de la peur développée et amplifiée en société. Un nœud psychique qui possède l'espèce depuis quelques millénaires. Peur sociale ensemblée et stockage existent de pair : la peur fait faire des stocks, par peur de manquer, les stocks entretiennent la peur par être convaincu ne manquer de rien par peur de manquer. Réserver la nourriture, bien qu'abondante sur Terre, est la 1ère incohérence qui donna à la frayeur culturelle de l'ensemble l'importance suffisante pour gouverner les êtres humains effrayés d'être en vie, pour vivre l'esclavage commun ensemble.

nourriture

l'origine de la peur qui a assemblé les individus à s'imiter naît de la peur de manquer de nourriture : de la peur de mourir de faim. La sensation de la faim, quand l'estomac tiraille ou éveille une douleur qui n'en est pas une, mais qui incommode tant pour s'empresser de la faire disparaître commande le monde des êtres humains apeurés, et +, terrorisés, à l'idée de ne pas pouvoir soulager la douleur de la faim qui n'en est pas une. Est-ce tout ? Oui. Que ça. La domestication de l'espèce est la conséquence que de ça.

pauvreté
richesse

pour organiser une domination politique hiérarchisée = généraliser la bergerie aux sociétés humaines, c'est-à-dire, utiliser l'être humain à le domestiquer pour en faire une « utilité marchande » pour s'organiser en exploitants et exploités, puis en gouvernants et gouvernés, dans une communauté, il fallait scinder la société ainsi conçue en 2 : les dominants enrichis et les dominés appauvris. La pauvreté n'est pas inhérente à l'humanité, mais l'est dans une société hiérarchisée. La pauvreté doit exister pour faire exister la richesse. Sans pauvreté, la richesse ne peut pas exister. Qu'est-ce que la richesse ? La richesse est un état idéalisé où rien ne manque = en fait où tout manque pour en occuper sa vie. Tout être humain enrichi ne l'est qu'aux dépens des autres appauvris. Et, s'il elle passe sa vie à vouloir s'enrichir, c'est qu'il elle est gouverné par la peur de manquer. De l'autre côté, les appauvris esclaves vivent la pénibilité de la fatalité. Les êtres humains qui vivent pauvrement en dehors ne sont pas pauvres, ils sont libres.

idiot
imbécile
bête (bête ?)
ignorance
incompétence
etc.

Le mot idiot a été transposé à signifier ignorant alors que sa signification d'origine signifie : savoir et pouvoir vivre par soi-même. Ce qui dans une organisation sociale massive d'esclaves est inacceptable ou annihilerait l'industrie de l'esclavage. Le sens d'ignorant pour idiot est imposé par les Chrétiens. L'idiot d'origine ne ressemble à aucun autre. Pour former un ensemble de croyants similarisés, il fallait renverser le sens du mot idiot autonome en fou puis ignorant ; son sens premier reste attaché à son préfixe. Chrétien a donné crétin. L'idiocratie n'est à l'origine pas le pouvoir des crétins, mais le pouvoir de vivre indépendant.

agressivité
violence

agressivité et violence donnent le même résultat, mais ne sont pas de la même source. Un esclave qui prend conscience de sa vie humiliée devient agressif. L’agressivité est un mécanisme de défense qui tente de renverser l'humiliation en fierté : passer de sa désintégrité à agir en lâche, à l'intégrité de soi, son état de courage (sans rage). Un rééquilibre. L'esclave reproche sa servitude aux autres, pas à lui elle-même : « la faute à l'autre de ma condition » (sic). Un esclave choisit de vivre esclave pour s'innocenter, se déresponsabiliser et se victimiser, ça, pour pouvoir être plaint (= valorisé) tout en retirant des avantages des autres (à leur nuire). Le portrait du traître avec le visage de l'innocence. L'ange chrétien. L’esclave vit sa vie déportée pour avoir remis sa volonté à l'autorité que représente le berger roi président prêtre médecin empereur chef dieu. L’autorité d'un (seul) semblable s'installe par la souffrance commune. Nous connaissons le procédé constituteur : Installation de la tyrannie de la dictature ou la raison du fondement de son instauration : 1. l'un.e et l'autre souffrent (en commun), 2. l'un.e ou l'autre implore à l'autre à l'aide (bien que l'autre ne sache pas comment faire), 3. l'autre à qui l'aide est implorée dispose sa condition de dominant croyant se soulager que l'autre accepte pour être sauvé (bien que ça n'arrivera jamais). Cette disposition sociale demandant/demandé (de l'existence d'un pouvoir supérieur qui peut transformer la souffrance en joie) soumis/dominant rassure les 2 parties, bien qu'elle ne soulage rien. Cette donation volontaire de sa conscience en échange d'une assurance, d'un soulagement attendu et jamais reçu, fonde le principe de l'humiliation réciproque dominant/dominé de la domestication de l'espèce humaine. Ainsi naît la culture de la tyrannie de la dictature dans les sociétés humaines. Le tyran n'est pas la tyrannie et le dictateur n'est pas la dictature : pour investir toute une population dans la violence de l'hostilité générale, il faut d'abord son accord et la manifestation franche de son souhait. [http://centrebombe.org/livre/app.13.html#tyrannie]. Il n'existe pas de tyrannie sans démocratie. Clémence et indulgence sont les expressions souveraines de l'autorité. Ne pas confondre autorité avec auteurité (de l'auteur) dont la volonté de domination à soumettre s'est emparée de la personne dans un contexte favorable de souffrance commune. [Lire le dialogue : pourquoi existe-t-il des personnes autoritaires ?]. Le comportement autoritaire sert à faire taire par punir en châtiant (euphémisé en coercition, sic) pour marquer la domination envers les individus soumis qui la demandent persuadés de sa nécessité pour être soulagé. Oui, tout esclave est esclave par sa propre volonté en échange du soulagement qu'il elle ne reçoit jamais, mais l'espère. La domestication déshumanisée de l'espoir dure depuis 5000 ans. La servitude est toujours volontaire, et c'est elle qui crée et entretient la souveraineté des rois et des dieux. La violence est l'agression domestiquée politisée banalisée. Sans violence, aucune politique de gestion ni de domination des esclaves employés ne serait possible. Le berger veille avec son chien et son bâton à ce qu'aucune brebis ne s'échappe. La violence sert à ce qu'aucun esclave ne s'évade. L'administration des esclaves est un état de violence. L'État existe de la violence. La violence est la raison de l'existence de l'État. L'État existe par abdication des êtres humains à pouvoir vivre libre. La gestion des êtres humains employés en masse ne peut pas se réaliser sans violence. Rien qu'à déplacer et déporter : les abattements, les accablements, les anéantissements, les apathies, les atonies, les catalepsies, les catatonies, les démotivations, les dépressions, les effondrements, les engourdissements, les hébétudes, les inerties, les marasmes, les négligences, les neurasthénies, les prostrations, les sidérations, les somnolences, les stupeurs, les torpeurs et la paresse ; exigent la violence. La guerre est la volonté politique du pillage et du viol collectif pour vérifier que la soumission collective est intacte ou demeure inchangée. Toute soumission est un appel inexorable à la violence. Les Chrétiens se sont parfaitement illustrés dans le rôle « d'autorité de l'âme » (sic) pour imaginer les tortures qui font entendre les hurlements de souffrances des condamnés.

1 individu

Des 111111111111111111111111111 différents (en quoi ?) éduqués alignés assimilés et similarisés. La domestication des êtres humains est l’assimilarisation des êtres humains pourtant différents. Tout individu est différent par sa ressemblance. Culturellement, la peur assimilarise, le courage différencie. Les uniformes l'indiquent : à disposer 2 comportements dans 1 seul individu. Générant par désintégration, l'hypocrise de sa schizophrénie : une souffrance sociale supplémentaire à celle originelle.

 

Notes du chapitre 012

* le sens de capital existe ici depuis 1567, il désigne à ce « destiner à faire fortune ». Terme emprunté aux banquiers italiens du XIIIe siècle signifiant « un bien qui produit des intérêts ». Abondamment utilisé pendant l'industrialisation au XIXe siècle et immortalisé par Marx.

** Du francique « herda » = troupeau. Herd en anglais. Herde en allemand. La harde forme féminine [?] de la hart (= la corde) désigne un groupe de chiens attachés utilisés à chasser. La horde est-ce un dérivé de la harde ? Non. Le mot n'a pas la même provenance. La horde est l'orda un camp militaire. Le mot est apparenté au turc et au mongol « ordu » qui a le même sens (non, pas ordure). La horde est « une tribu » (un groupe restreint) itinérante (« des invasions barbares » sic). La meute de l'émeute de se mouvoir en permanence ou l'impossibilité d'en faire un bétail, sauf pour les militaires commandés. Mais la horde a quitté l'armée pour désigner un groupe désordonné et dangereux (pour les autres). Les bandes à motos, tels les « hell angels » par exemple.

 

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013

Comment tout notre monde humain
devient-il un monde grégaire ?


- Comment tout le monde humain a pu devenir un monde grégaire ?

- Par abdication de chaque 1 dividu à vivre esclave.

- Comment un être humain devient-il un esclave ?

- Il suffit de se défaire de sa volonté, pour la vendre avec sa vie à une autorité.

- Comment un être humain se transforme-t-il en fonctionnement autoritaire ?

- Par la souffrance collective entretenue et amplifiée par la collectivité.

- Puis les uns supplient l'autre (peu importe qui, mais qui ne se lamente pas) de les sauver.

- L'autre se retrouve malgré lui avec l'impératif de « sauver les autres en souffrance » (sic).
- Leur souffrance étant inhérente à leur contexte qu'ils et elles ont eux-mêmes consenti à vivre.

- Mais ! Le sauveur institué ne sauve rien, ni ne soigne rien : il rassure (par n'avoir qu'été désigné)

- les autres, par dévotion, se soumettent à la volonté du sauveur qui ne sauve rien.

- Le sauveur qui ne sauve rien, par dévotion par crainte de l'autre, devient une autorité. Puis une violence

- Une autorité à qui rien ne s'interdit parce qu'elle est honorée par le sacrifice volontaire de ses sujets.

- Depuis, ce même sacrifice muté en fatalité docile, possède l'espèce par le canal de la peur culturelle.

- Comment un être humain peut-il à la fois vivre obéissant et désintégré ?

- Il n'y a que l'1 dividu morcelé, divisé qui obéit. Fendu, sans pouvoir, sans pouvoir se dé-fendre. Pour désintégrer un être humain intègre ; l'humiliation suffit. La domestication fut la 1ère étape. Les hôpitaux, les écoles, les prisons, l'Administration sont des institutions de désintégration des 1 dividus. Mais la désintégration de l'1 dividu commence dans sa famille asservile qui perpétue la tradition de la domestication 5 millénaires. Pour éduquer un jeune 1 dividu intègre à obéir, l'institution familiale utilise la violence : la douleur de la punition. Le châtiment sert de désintégrant. La douleur naît et s'amplifie de la crainte. La récompense, dans l'autre sens ne re-compense rien que de n'être pas puni. Vivre à croire être reconnu soi, 1 dividu utile aux autres. Vivre ce mensonge est une trahison de soi, sue mais jamais dite. La dissimulation de la vérité entretient son humiliation.

- Comment scinder 1 dividu intègre ?

- 1 dividu scindé est 1 dividu vivant avec en soi différentes volontés contradictoires. Fendable et défendable font que l'intégrité n'est pas une qualité innée ou acquise, mais imposée et tenue. Le sens de la vie de tout 1 dividu scindé est perturbé : il elle ne peut plus se diriger le sens de sa vie. Il faut donc, pour redonner un sens à sa vie, lâcher son sens en contradiction pour ne retenir qu'à re-garder un « guide » (peu importe qui) toujours pédémagogique pour lui obéir. Le guide devient l'autorité (remplaçant la volonté personnelle) qui commande les individus désintégrés à ne plus avoir de sens à vivre. Le guide est commandé par les commandés pour qu'il les commande. L'autorité du guide est une fonction imposée par les guidés volontaires. Vivre désintégré, à suivre des « ordres » (peu importe lesquels) d'un chef qui en échange donne des avantages (soit pratiques soit illusoires soit les 2, généralement les 2). Les avantages de l'esclavage sont : la croyance à la certitude de l'abondance, la sécurité, la tradition. Autrement dit : des stocks pleins, la violence gardienne et, aucun changement de cet état.

 

Comment scinder 1 individu intègre ?


1 dividu intègre se désintègre avec le manque

À :
Empêcher qu'1 dividu puisse se nourrir
Empêcher qu'1 dividu puisse dormir
Empêcher qu'1 dividu puisse prendre soin de soi (= le souiller)
Empêcher qu'1 dividu puisse sortir (« à l'air libre » si l'air est libre, c'est qu'il en manque)
Ça par la punition à répétition enrobée de l'humiliation constante :

Est la base de toute torture.

Tout corps intègre se désintègre :
Abdique à remettre sa vie entre les mains du bourreau (= le délégué du dominant à la souffrance).
Le dominant pour se servir du dominé n'a pas d'autre choix que de faire souffrir le dominé.
Le dominé est abdiqué (= prêt à obéir à n'importe quoi) par avoir accepté sa vie à souffrir.
Le dominant est un esclave parce que comme le dominé il elle sert et vit cette souffrance artificielle.
La cruauté sert à maintenir désintégré tout 1 dividu intègre qui résiste à intégrer sa désintégration.
La cruauté s'est développée dans le monde de l'enfance avec l'éducation publique.
La pédagogie éducative qui par cruauté du châtiment (chaste) déforme les enfants à obéir.
Sa désintégrité intégrée, tout enfant être humain ne lui reste qu'à vivre à souffrir obéissant.
Son intégrité désintégrée réintégrée, tout enfant être humain sait vivre libre. La bravoure de l'intégrité.
L'obéissance est suffisante pour former des sociétés grégaires.
Les sociétés grégaires qui s'entretiennent de l'industrie de l'esclavage volontaire.

Comment et par quoi a-t-il été possible d'instituer une politique
en relations humaines malsaines pour constituer des sociétés domestiquées dominées ?

Pour cultiver et perpétuer les sociétés humaines dans l'esclavage, il faut une force de volontés rassemblées, à la fois abdiquées pour enclencher le système, mais à la fois dominantes (volonté du sacrifice, de la docilité ou de la fatalité, les 3 ne se mêlent pas) pour maintenir le système. Sans le consentement des esclaves pas d'esclavage. L'esclave est un dominant de sa condition dominée. Un chef sans esclave n'est le chef de personne que le chef de sa propre personne. Des esclaves sans chef sont des personnes égarées ou qui ont égaré leur sens de vivre ou qui l'ont retrouvé à l'envers. Un chef ne peut pas vivre sans esclaves. Un esclave ne peut pas vivre sans chef. Un esclave désesclavagisé le peut.

Comment les êtres humains ont-ils pu s'organiser à se faire vivre esclaves ?

Il existe une volonté de soumission qui m'échappe. Soumission n'est pas synonyme de protection, au contraire : une soumission est la volonté de vivre un danger permanent = une domination où soi ne bouge pas sans en être ordonné par l'autorité.

Je ne comprends pas, comment ça a pu se produire au sein de l'espèce humaine !
Je ne comprends pas, comment l'humanité s'est abdiquée à vouloir vivre humiliée !

Il n'existe aucune nécessité de perpétrer sa vie soumise, ni de la vivre à la nier. On a pu dater ce renversement : de vivre libre à vivre capturé dans la servilité par la mal nommée « révolution agraire » au néolithique, il n'y a que 5000 ans. L'origine de la formation de l'État. Du pouvoir politique qui exige, dicte, commande et punit une multitude d'êtres humains vaincus. La naissance de l'industrie de l'esclavage, renommons la : « dévolution grégaire » de l'espèce homo sapiens, n'a ni raison ni réponse.

 

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014

Elle demande à son père

 

Pourquoi il existe des personnes autoritaires ?

- Pourquoi vouloir commander les autres avec le ton de l’autorité ?

- Pourquoi vouloir se sentir supérieur aux autres ?

- Parce que ces personnes ont peur de se sentir humiliées par les autres.

- Pour éviter leur humiliation, elles se comportent par imposer des commandements pour être obéis.

- L’obéissance des autres les protège de leur humiliation.

- Et si les autres désobéissent ?

- Comment est-il possible de se sentir humilié par les autres avant d’avoir été humilié par les autres ?

- Parce que ces personnes ne se sentent pas capables de faire ce qu’elles veulent faire elles-mêmes.

- Leur incapacité présage leur humiliation inexorable inévitable (bien qu’évitable).

- L’autoritarisme relève de la paranoïa. Un malaise inhérent à soi accusant les autres être responsables.

- Pourquoi se sentir incapable de faire ce qu’on a envie de faire avant de l’avoir fait ?

- Par absence de confiance en soi.

- Et comment est-ce possible de retirer sa confiance de soi ?

- Il suffit, pour ça, de ne pas s’aimer.

- Alors ?

- Les personnes autoritaires sont des personnes qui ne s’aiment pas.

- ...

 

Haïr les autres donne le pouvoir de les commander.
Tu ne commandes pas, ou difficilement, les personnes que tu aimes à t’obéir.
Quoique, par amour, beaucoup se soumettent à l’obéissance.
On appelle ça : la dévotion.
Ce n’est pas l’Amour.
Mais son Abdication.                                 Pour se donner à croire avoir ce qu’on a pas.

 

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015

en Schizophrénie,
au pays des Schizophrènes
*
on ne se Fend pas la gueule **,
on se Scinde l'1 divisible


1 divisible pourfendu : tout divisible appelle à se faire fendre
un jour, une nuit. Hilare ou pas.
Où l'inverse de l'1 est la multitude dans laquelle l'1 disparaît.
L'être humain disparaît-il dans l'humanité ?
Quel sens a cette question ?
Qui vit de qui ?
L'humain de l'humanité ou l'humanité de l'humain ?
L'indivisible est-il pour autant invisible le jour de la division collective ?
Pour l'examination et l'extermination collective des individus jetés re-jetés.
Pour te faire agir ça, de quoi t'as peur ?
Oui toi !

La division ?
Que pour le classement des apparences en acceptables et inacceptables ?
est une occupation du soi par moi
des individus désintégrés en sociétés humaines domestiquées
Qui se régalent à travailler à nuire (à se nuire en le niant) pour rien.

La division pour l'exclusion ou l'intégration de sa désintégrité
par la désintégration du soi à faire d'un moi sa souffrance permanente.
Comment avoir réussi ce « tour de force » à se faire souffrir soi-même ensemble ?

Classer pour garder et re-garder et jeter et re-jeter est une pratique politique
reprise par la science
gouvernée par l'institution de l'administration étatique de la peur.
« La peur de s'infecter de s'empoisonner des autres » (sic)
« Faut classer et séparer » « pour que 100 puissent s'emparer de 100 000 à brûler » (sic).
Paranoïa sociale parallèle à sa schizophrénie :
intégrité scindée qui de cette plaie
jaillit la terreur de la peur qui l'immerge
amplifiée par la proximité surpeuplée
imposée redoutée et rejetée
du camp de concentration
qui est ta ville ma ville
lieu d'enfermement compact emmuré des murailles individuelles
la cité rêpubliquée amoncelée de boites emboitées avec des êtres dedans
où les choses publiquées existent
par se faire occuper à se faire employer
pour avoir vendu sa volonté.
C'est l'attroupement esclave,
commencé il y a 5000 ans,
pour transformer l'homme en outil qui a servi (qui asservit) pour être jetable. Pas grave, il y en a d'autres

Si l'individu est indivisible, alors pourquoi, ça n'empêche pas la désintégration de son intégrité ?
Un être humain désintégré est un être humain qui a vendu son caractère distinctif des autres à perte.
Désintégré de soi pour pouvoir se faire agir par un plan autre que sa volonté de vivre soi avec les autres.
L'élémentarité de l'individu indivisible pour vivre grégarisé en société
se défait volontairement de son individualité pour vivre ensemble esseulé.
Se défaire de son individualité en société sert à ne pas être identifiable pour :
ni être la cible, ni être l'objet, ni être le substitut de vengeances de châtiments
le châtiment est la base de la désintégration des individus (à intégrer dans l'obéissance)
des individus dépossédés de leur volonté
et possédés et habités par l'humiliation et l'agression
projet vain pour vaincu convaincu
aucun moyen dedans pour s'en dé-fendre
les vengeances des lâches en chaîne
(dans le sens unique des affaiblis)
qui n'ont aucun courage de quitter la galère
solidifient la hiérarchie de leur humiliation
dividus qui explosent ici et là dans l'ensemble
provocations prévues de collisions en chaîne
par surplus d'humiliations intenables.

Explosion que chacun retourne contre soi.
À violer les autres,
c'est que soi est violé ;
par son consentement.
Ça perçu,
vivre devient invivable.
Ça se suicide :
sui- = soi, -cide = tuer
pas muicide : le soi n'est pas le moi,
c'est bien le soi qu'on tue, pas le moi
ce moi qui reste pour aller s'emparer d'un autre soi.

L'auto-destruction est-elle un suicide ?
L'auto-destruction reste en vie.
Si le suicide est raté, ce n'est pas par auto-destruction.
Le suicide n'est pas issu du mécanisme d’auto-destruction.
Un mécanisme de défense inversé pour en finir sans vouloir en finir.

Acide = non tuer ? Nan.
Acier acéré piquant au goût du vin-aigre
le goût de la bataille entre lames ensanglantées emmêlées
accumulant des plaies ouvertes à s'aigrir de gangrènes
nécroses et putréfactions. Sans sucre.
Le goût métallique du sang qui s'attache à la lame,
Enivre-t-il le rituel du sacrifice gratuit pour jouir du massacre ?
À encore et toujours attirer des guerriers obéissants à tuer les autres ?

Aigre sans sucré.
Que le sucre fermenté provoque.
N'y a-t-il que la vieillesse pour être aigre en vin ?
Son aigreur qui re-agit la frustration de sa vie encore gâchée.
Un nouveau-né n'est pas sucré, il est aigre,
il se sursucre du lait maternel,
et répand l'aigreur du lait maternel digéré.
Même enfant, rassemblés amplifient l'aigreur.
Les écoles maternelles sentent l'aigreur.
Les maisons de retraite (les mouroirs) sentent l'aigreur (et l'urine) lâchée.

Ça recommence toujours par la fin.
Pour finir à le dire d'une évidence.
La certitude n'a rien à voir avec l'évidence
La certitude n'est pas visible de loin.
La certitude confirme la sûreté,
« c'est sûr, il est sincère, pour pouvoir lui faire confiance ? »
« Certes, j'entends, mais est-ce certain que cette certaine personne soit sûre ? »

La certitude pressent la trahison.
La certitude existe par le doute.
La conviction n'a rien de certain ni d'évident.
Elle est vaincue par n'avoir plus de choix ni de doute.
On s'assure pour se rassurer à remplir des certificats.

 

Notes du chapitre 015

* du grec « schizo- » = scission et « phréno » = esprit.

** La gueule fendue n'est fendue que par une seule fente celle du rire hilare qui n'en finit pas.

 

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016

Différence entre :

Grégarité sauvage  &  Grégarité domestiquée


1
. Dans le Monde animal
2. Dans le Monde humain (qui sont aussi des animaux - anima signifie : qui se meuvent, et en meute, et en émeute).

A. Sauvage, la troupe forme-t-elle une seule entité ? Un seul être autonome où chaque individu par coordination est agit dans l'espace par un rythme identique aux autres de l'ensemble à distances conjointes ?

B. Domestiquée, la troupe forme-t-elle une seule entité ? Un seul être autonome où chaque individu par coordination est agit dans l'espace par un rythme identique aux autres de l'ensemble à distances conjointes ?

C'est, ce dont les éthologistes et les sociologues, voire les psychologues du XIXe siècle étaient persuadés pour en faire des ouvrages de référence pour les politiciens. « Psychologie des foules » et pour l'autre bord « Viol des foules ». Mais des 2 points de vue, la perception du rassemblement leur fait croire à une « force » que seul un individu est incapable d'agir (sic). Cette croyance se maintient dans les esprits convaincus des individus pour excuser leur lâcheté d'agir par eux-mêmes : la guerre. La foule humaine est « une gueule ouverte affamée qui en redemande » : la foule des manifestations dans les rues que les syndicats coordonnaient par un arrangement avec le gouvernement. La foule ordonnée est une volonté militaire. Aujourd'hui les syndicats n'existent plus car ils sont corrompus. Un gouvernement, comme tout gouvernement, s'équipe et s'organise d'abord à pouvoir massacrer. Le pouvoir du massacre envers tous ceux qui s'opposent à cette domination (les femmes sont moins massacrées que violées). Tout régime politique pour exister « s'équipe » d'une armée et d'une police. Qui pour l'existence humaine est inutile, mais nécessaire à l'existence d'un État, toujours parasitaire. Armer une foule d'individus soldés de soldats est ceux pour qui le mot grégaire se refaire et s'emploie depuis l'antiquité romaine. Le soldat pour que l'armée existe doit avoir un comportement grégaire. Un comportement indépendant entreprenant empêche tout regroupement. Le soldat doit imiter les autres par obéir du même mouvement dans l'alignement pour faire exister l'armée. Une ligne droite grégaire d'individus armés en déplacement forme une patrouille (patouille fait le bruit des pattes qui marchent dans la boue pour une ronde de surveillance depuis le XVIe siècle). La patrouille a-t-elle la trouille pour faire une ronde de surveillance ? Sans appréhension d'une menace, pas de patrouille. Il faut créer une menace permanente pour instituer la trouille d'une patrouille.

Ces troupeaux (un troupeau peut-il être indépendant et entreprenant ?) formant un mouvement coordonné grégaire qui se produit à reproduire à l'identique le mouvement individuel qui de l'un à l'autre se pousse et se tire dans l'espace sans se toucher avec parfois quelques bousculades : quand la coordination est rompue. Ce qui fascine l'observateur dans tout mouvement de foule animale et humaine est la coordination visible de l'ensemble. C'est le maintien des distances dans l'ensemble mouvant, la distance individuelle, son espace vital qui donne au mouvement de la foule, du troupeau, ses va-et-vient, son « ballet » [qui pour les oiseaux (ici des étourneaux) se nomme « nuée » (nuée est de la famille des nuages) et pour les poissons (ici des harengs, là des sardines) des « bancs », mot emprunté et détourné de son sens premier : bank pour siège allongé (banque qui est l'homonyme de l'italien -les banques sont nées en Italie- est le féminin de banc pour désigner une troupe de théâtre et les boniments des charlatans : banquistes et bonimenteurs), en 1797 pour désigner, à voir l'alignement que donne les gens assis sur un banc, un nuage ordonné (sic) de poissons (de la même espèce, sic)] synchronisé en mouvements mimétiques, dont tous ses individus gardent la même distance (ou s'y efforce dans le mouvement général). La force de l'énergie du vide tenant l'ensemble mouvant. Les bancs ne sont pas des bandes. Mais la bande fonctionne par grégarité qui confirme l'identité du groupe auxquels ses individus appartiennent : par mimétisme comportemental du mouvement du corps et de la parole et vestimentaire (jusqu'à la coupe de cheveux et autres signes physiques d'apparence à se distinguer). Dans le groupe, le comportement individuel copie le comportement de ses membres qui à la fois identifie l'appartenance de ses individus au groupe et à la fois identifie le groupe auquel ils appartiennent.

Par mimétisme, les « mouvements des troupes » (= ses attaques) commandées et entrainées à s'aligner pour les assauts dont les alignements assemblés forment des figures géométriques simples : triangle, carré, fourche, rond, qui sont des surfaces de manoeuvres d'individus obéissants, signent les 1ères tentatives de stratégies militaires (+ pour impressionner l'ennemi que par efficacité stratégique) montre à quel degré, politiquement, la grégarité est le comportement valorisé et favorisé de tout régime politique (= de dictature). Par vouloir croire la simplicité supérieure à la complexité (sic). L'obéissance (à la simplicité) exige la grégarité (conduite par la crainte). Sans mimétisme grégaire, tout régime politique, représenté par un souverain, avec sa hiérarchie autoritaire et violente équipée et entraînée à tuer blesser et torturer ses semblables, ne pourrait pas exister. Toute souveraineté politique agit la violence en parasite. Elle ne peut pas exister autrement. Les troupes doivent être conduites dans l'ordre de la simplicité pour vaincre, est la croyance de la puissance du pouvoir. Toute souveraineté pour exister accommode son monde grégaire, celui des individus capturés consentants obéissants, par imposer le comportement mimétique pour le servir. Pour servir, se faire esclave, une domination politique génératrice et provocatrice de misère, tous ses individus doivent être MOTIVÉ par la peur. La re-action attendue de la gouvernance. La peur cultivée (différente de la peur innée) est la force qui par chantage déplace les troupes sous commandement et qui les attroupe à attaquer. Toute agression est une réponse à sa propre peur qui cultivée en groupe décuple en puissance son pouvoir de destruction. Le degré de destruction se mesure par le degré de sa peur. Ce pouvoir de destruction est ce qui motive chaque individu qui s'engage dans la police et l'armée, car seul, cette force ne s'adresse qu'aux personnes faibles et proches : femmes et enfants. Le viol est l'intrusion, le sommet de l'agression humaine qui s'exulte et s'exalte dans la guerre pour le pillage. Le viol pille. Une personne violée est une personne pillée vidée humiliée à vie. Telle la vengeance de la peur sociale qui à travers un individu le consent à faire souffrir les autres et en jouir.

La peur culturelle rassemble les humains en société. Peut-on dire la même chose des animaux non domestiqués ? Sont-ils motivés par la peur pour former des nuées et des bancs grégaires ? Ça parait peu probable. La trouille sociale spécifique au monde humain est absente dans le monde animal. Les signes de soumission chez les loups ou les singes ne sont pas provoqués par la peur, mais par le constat et le respect (pas soumission) d'une volonté + forte que la sienne. Un animal sauvage peureux est un animal perdu qui ne survivra pas, même dans un groupe. Pour les buffles, avec leur course collective instoppable qu'à se faire piétiner, le comportement mimétique de ses individus est-il différent de celui des éléphants ou des gazelles ? Quand 1 se met à courir, par contagion, tous se mettent à courir, sans savoir, dans la même direction (je l'ai constaté aussi dans les manifs). Est-ce pour le plaisir de courir ensemble ? Sinon pourquoi courir en groupe ? Panique épidémique. Une fois les muscles bien tendus, la mobilisation se disperse et chacun vaque à ses occupations (à brouter pour ces herbivores). Pareil pour les oiseaux.

Quant aux troupeaux d'animaux domestiqués, ils servent de garde-manger, de stock de nourriture. Le troupeau d'humains, est un stock de mains-d'œuvre. La troupe sauvage reportée dans le monde domestiqué, on pense aux buffles devenus des bœufs (les gazelles sautent trop haut !), est enfermée, clôturée, gardée pour être consommée. Le cas du cheval est à part. Le cheval sert comme l'éléphant au transport d'humains et de marchandises. Il n'y a plus de boucherie chevaline. Les bêtes domestiquées servent, en + de garde-manger, de capital. Le pécule qui achète l'épouse. Comme le stock de mains-d'œuvre. Ici, on ne mange pas les chiens (le loup domestiqué), ailleurs oui. Le chien n'est pas un capital, mais avec le chat un animal « de compagnie » (sic) : un meuble (pour atténuer la violence régnante permanente). Les peluches servent à ça, dans le cas contraire, elles seraient inutiles. Puis on pense aux vers à soie, sont-ils domestiqués ? Non, à l'état larvaire, ils sont utilisés : outil vivant fonctionnel. Le capital bétail reste toujours la base traditionnelle de l'homme domestiqué enrichi, même si ce capital en richesse a largement dépassé la nécessité des besoins individuels.

Le monde grégaire humain n’est pas le monde grégaire animal, encore moins sauvage ou 1A ≠ 2B et 1B ≠ 2A. Le monde grégaire humain sert la rentabilité de son rendement (pareil pour le monde grégaire des animaux domestiqués) par son travail (l'administration sociale pour maintenir sa domination à entretenir des emplois inutiles : à nuire aux autres. Nuisance nécessaire du travail pour maintenir la domination politique par la violence) qui valorise les êtres humains craintifs et motivés à agir par la peur qu'ils elles cultivent pour justifier la violence résultante de l'organisation sociale : la vie policée = sa vie sous tutelle = sa vie administrée : pour se rassurer vivre la sécurité par la guerre perpétuelle (camouflée). Roger Caillois avait déjà remarqué l'organisation militaire des sociétés humaines. Avec celles et ceux qui vivent à se regrouper en sociétés administrées = étatisées pour se disposer en gouvernants et gouvernés = en commandants et commandés obéissants sont des esclaves. Ces êtres humains peuvent le nier et le nient. Ça ne change pas l'état du fait de ce par quoi les sociétés humaines sont fondées : la peur. Il s'agit dans cette affaire millénaire de transformer la peur artificielle en agressivité permanente : puis en jouissance banalisée de la culture de la violence. Jouir du meurtre pour jouir du viol injouissable. Générant inexorablement des régimes de dictature avoués ou hypocrites (inavoués). Tout régime politique est un régime de dictature (de lâches). Le mot politique est un mot qui désigne l'administration des êtres humains, où l'être humain n'est considéré qu'être l'objet, la marchandise (dominée obéissante) à utiliser. C'est l'obéissance (crue utilitaire) qui fait d'un être humain une marchandise, un mono-outil. L'État (status = rester debout) est une organisation voulue éternelle (déifiée par la fausse raison grégaire) souveraine (d'institutions instituées) qui identifie, compte, autorise = interdit les individus des populations administrées à vivre libre dans le pays de leur naissance et ailleurs et à laquelle aucune et aucun administré ne désobéit. Pouvoir politique qui est exercé sur la population par la population. Tous les employés (et + de l'État) sont des esclaves. La politique génère et cultive la grégarité culturelle, comme sa peur qui est le ciment de sa fondation. Tout regroupement est gouverné par la peur de ses individus à agir par soi-même à « faire face au problème soi-même ». Déléguer à la délégation, ce que chacune et chacun devrait faire soi-même, est la lâcheté culturelle banalisée dans l'hypocrisie de l'obéissance politique quotidienne.

Administrer un être humain, signifie que cet être humain se soumet à son administration (à croire « qui lui veut — obligatoirement — du bien » sic). Pourquoi continuer à se leurrer ? Politique signifie : administrer des êtres humains ; et des êtres humains administrés sont obligatoirement des outils. Un humain devient un outil à partir du moment où il accepte sa servitude. La politique sert exclusivement l'industrie du commerce de l'esclavage. Ensuite, on peut et on le fait (pour ne pas s'écœurer) dissimuler la politique (l'administration des esclaves) derrière le joli mot : démocratie = le pouvoir du peuple esclave, mais ça ne change rien. Dans les faits ça ne donne pas tort à ces esclaves volontaires à la servitude, car le véritable commandement vient de la volonté de soumission, pas de l'ordre ni de l'autorité qui commande. Il n'y a pas de dictature sans démocratie. L'autorité ne sert qu'à impressionner (= faire peur) les enfants. Le véritable pouvoir politique se trouve dans l'obéissance, car à l'opposé du commandement, il n'y a rien, alors qu'à l'opposé de l'obéissance il y a : l'inobéissance = celle qui n'a pas besoin d'obéir pour vivre. Démocratie, qui s'est fait nommer ailleurs : « dictature du prolétariat », est bien la dictature du peuple des esclaves (peuple est un mot attaché exclusivement à l'esclavage, la plèbe, la masse des esclaves qui forme le peuple) : sa volonté de se faire gouverner. La démocratie est le revers nécessaire de la dictature. Les esclaves commandent l'élite élue pour se faire commander et administrer, exécutés par les esclaves eux-mêmes contre eux-mêmes. Le gouvernement n'est que le gestionnaire contrôleur du procédé qui ne modifier rien de l'organisation instituée (le pourrait-il ? Non) de ce que les esclaves veulent vivre à se faire vivre, à subir pour obtenir, par le bonheur permanent cru de l'abondance sans fin. La violence contre l'abondance est le contrat de l'humain politisé en esclave. La caricature de « cette volonté sociale », du contrat social, la violence pour l'abondance, est caricaturée par l'esclave policier/soldat qui bat l'esclave ouvrier. Pour recevoir son salaire, sa rente : « faut bien bouffer ! » (sic), le policier/soldat « fait son boulot commandé » : il doit battre ses frères et ses sœurs. Il s'agit bien d'un chantage. Le battu et le battant se donnent ensemble une raison de se faire battre. La réalité est que tous les 2 sont battus. Vaincus car convaincus. Le salariat est un piège qui ne fonctionne que pour et par le chantage. L'argent est comme le système sanguin du système politique de gestion des esclaves. L'argent doit cultiver la convoitise. L'argent est le quantifiable qui tient le régime de dictature des esclaves. Un leurre qui occupe une très large population désœuvrée (et terrorisée à répondre par la violence pour son entretien). Sachant que toute politique est une dictature, + ou moins dure, p+ ou moins molle. Se dévoiler les mensonges cultivés qui recouvrent la réalité humaine guérirait l'humanité malade. Mais la peur culturelle est tenace. Une politique sert à instituer une dictature, à la cultiver éternellement, tout en la dissimulant derrière ce que tout craintif exige : consommer sans retenu et en permanence qu'importe quoi : pour se voir le pouvoir de gâcher. Gâcher, prouve l'état d'abondance. Agir ça, signifie que la peur agit l'être humain qui en est possédé et gouverné. Toute dictature ne peut pas fonctionner sans le désir puis l'agrément des populations d'individus grégarisés (par la peur, le comportement imitatif est aussi régi par la peur cultivée) qui le demandent, voire l'exigent, voire l'implorent (à genoux). La souveraineté élitiste est une dictature que le peuple des individus désœuvrés autoesclavagisé (oui) exige à ce que la violence (le viol) soit entretenue dans leur société, celle qu'ils elles imposent à leurs nouveaux nés. Le viol est la punition et la récompense sociale. Le viol précise la structuration systématique du dominé puni et du dominant récompensé. À la guerre, le viol est la récompense : la solde obligatoire du soldat. Le viol est la punition politique des êtres humains affaiblis (des filles, des femmes principalement, le viol des garçons est un sport ecclésiastique) : l'ingérence civilisée (= s’introduire de force à l'intérieur : la performance n'est qu'humaine = le viol) et le pillage civilisé (= s'emparer à l'intérieur de tous les biens qu'un être être humain possède = l'objet du viol). Le viol permet à une être humaine d'être punie par sa désintégration (les hommes, les violeurs, sont toujours innocentés, ils ne sont jamais condamnés, car les condamner reviendrait à condamner la raison d'État). La guerre fait du viol une banalité. Punir = désintégrer un moi pour avoir désobéi. Un être humain (affaibli = cultivé pour être faible peureux et lâche) qui a signé le contrat dès sa naissance (sans en avoir ni été informé ni avoir eu le choix) est la manière de perpétuer la dictature du viol pour l'esclavage général, pour ne pas dire l'esclavage impérial (qui est une tautologie : l'esclavage est un impérialisme qui se dissimule derrière la démocratie). Le viol en guerre sert à donner naissance à une autre population, autre que celle qui résiste à l'invasion et au pillage. Le viol des ennemis ? pour en faire des amis : celles et ceux qui payent les impôts au violeur assaillant. Vains culs vains cœurs n'a de sens que la mécanisation de l'espèce humaine : autrement dit : sa dégénérescence mécanique pour accélérer sont extinction. Ces dictatures collectives, qu'elles soient « socialistes », empêtrées de lâches, car elles favorisent l'hypocrisie = la crise intérieure par générer des situations paradoxales permanentes, ou « capitalistes » celles d’1 seul élu visible (pour cacher les autres qui en profitent) qui revêt différentes dénominations : président, roi, empereur ; sont la même organisation collective qui se ment par omission pour r-assurer l'esclave demandeur que ses vœux sont bien exaucés. Le mensonge et la lâcheté forment la cité (politique).

De l'autre côté, loin là-bas, il existe depuis l'aube de l'humanité d'autres formes d'organisation et d'arrangement qui ne se fondent pas sur la peur culturelle. À l'opposé de cette administration démocratique des marchandises humaines. * Il existe d'autres formes d'organisation entre humains beaucoup plus anciennes : apolitiques. L’anarchisme n’est pas un régime politique. L’anarchisme est une disposition de soi à vivre avec les autres (ou pas : vivre isolé, tels les ermites, qui même isolés ne peuvent pas vivre dans une isolation absolue **). Les déviations, au XIXe siècle, signées « anarchistes », à faire exploser des bâtiments institutionnels (sic), n'a servi à rien qu'à renforcer l'état de violence de l'État policier. Les attentats ne servent qu'à renforcer le pouvoir de la violence étatique. Les « attentats » n'existent qu'à renforcer l'État. Tout État est policier. Un attentat n'a jamais servi à démanteler (= enlever le manteau qui d'abord était une serviette : manteau du latin « mantellum » = serviette) l'État : à détruire la domination étatique gérée par les esclaves contre les esclaves. Le terrorisme est l'action politique banalisée et ce par quoi l'État règne. L'attentat est le spectacle dont le politique a besoin pour justifier l'État, de violence (pléonasme) permanente, renommé : « sécurité » et « défense nationale ». L'anarchisme, l'éthique sont des dispositions apolitiques d'organisation de soi, de sa vie, parmi et, avec les autres ***. La distinction entre morale et éthique donne à comprendre leur différence. La morale est imposée (= enseignée) par un seul maître aux esclaves en formation (= les enfants). La morale ne représente que des règles à obéir pour régler et conduire un comportement collectif à empêcher toute initiative individuelle. C'est la croyance à la morale qui introduit la notion discriminatoire du Bien et du Mal. L'éthique est produite par chaque individu (qui évalue la justesse de l'échange) envers la communauté dans laquelle il elle vit, envers les individus avec lesquels il elle vit. L'éthique contrairement à la morale ne retire pas la responsabilité de ses agissements à la personne moralisée pour se faire agir et se faire punir. Vouloir vivre la condamnation pour damner les individus indésirables dans des espaces d'où ils elles ne peuvent pas influencer l'opinion publique est le socle fondateur de la domination, de la politique qui est réglée par la morale. La régulation est contrôlée par le qu'en-dira-t-on : la réputation. La réputation de chacun, qu'il est si facile de ternir (et la notoriété qu'il est si difficile d'obtenir). La morale sert gérer la damnation. Le spectacle de la condamnation. La morale sert de gestion automatique des moeurs. La morale se débarrasse des « attitudes indésirables » par « salir une réputation » que toutes et tous s'empressent vouloir croire, voulant soulager sa souffrance par la vengeance, portée par le peuple commère qui ne fait que, par méchanceté jouissive, passer le message, dont tous les autres sont avides, à jouir de la personne inconnue condamnée au châtiment : le spectacle de la honte sociale. À comprendre ce mécanisme de défense social, on perçoit distinctement la lâcheté individuelle qui fonde la peur collective constitutionnelle de nos sociétés. Donne à cultiver l'agressivité nécessaire pour sa grégarité.

 

Notes du chapitre 016

* Les esclaves. À la fois démunis et re-munis de la volonté apeurée qui commande des élus — qu'importe lesquels — à les commander d'obéir, dont le réel gouverneur de ces individus est leur peur artificielle : peur innée transformée en peur culturelle permanente, apparu il n'y a que 5000 ans, avec la mal nommée « révolution agraire » à l'âge du fer au « néolithique » = la nouvelle pierre (sic). Cette « étatisation dictatoriale de l'humanité », en 600 000 ans d'existence de l'humanité, représente moins de 1/100e ou moins de 1% de son temps d'existence ; quelques mois de maladie pour une vie d'être humain.

** Roland Barthes parle de ces ermites (chrétiens qui s'isolent de la chrétienté qui se politise, sic) qui vivent isolés et indépendants des régimes politiques est une manière de vivre qui se nomme idiorythmie (idiot qui à l'origine ne signifie pas ni ignorant ni stupide, mais propre à et particulier, du grec « idios », on comprend le renversement de sens banalisé, uniquement favorable au régime politique qui le commande, idiot est un mot qu'on entend souvent dans la bouche des femmes qui affectueusement juge leur mari d'agir en enfant inexpérimenté ou irresponsable) dans son séminaire au Collège de France en 1977, intitulé : « Comment vivre ensemble ». L'idiorythmie (avec 1 ou 2 r) signifie là où chacun vit à son rythme (propre et particulier) de vie. L'idiorythmie est une disposition marginale à la politisation de l'humanité. L'idiorythmie se vit de l'excès (abus d'ivresse par exemple) au relâchement confortable, pauvre ou riche, rude ou confortable, oisif ou travailleur. L'idiorythmie n'a pas de contrainte sociale ni de classe. 1 seule (sic) contrainte, celle au mont Athos (la presqu'île fermée au public féminin et mâle prépubère) (et ailleurs ?), d'organiser et de participer à 1 repas commun par an (avec tous les ermites ensemble). La domination chrétienne s'est empressée d'effacer tout ça. Par le meurtre en série. L'idiorythmie ne régit pas l'existence par des règles, mais avec des indications. La différence est magistrale (relatif au maitre de soi, pas un autre pour commander soi qui ne se commande pas qui est commandé par un autre, forme la hiérarchie, qui n'a pas la forme d'une pyramide, telle qu'il est confortable de croire pour s'innocenter de ses responsabilités, mais un nœud en boucle : une pathologie). L'idiorythmie est un régime sans pouvoir politique, sans obéissance à une autorité toujours insensée, que la sienne sur soi, donc apolitique. Ce séminaire de Roland Barthes en 1977 : « Comment vivre ensemble » est audible et téléchargeable gratuitement à ubuweb.

*** Les organisations tribales, décrites par Pierre Clastres dans son livre : « La Société contre l'État », 1974, fruit de 10 années de recherche en Amérique Latine, où il découvre que le chef est le chef sans être chef, parce qu'il n'a aucune autorité que de servir à donner tout ce que les autres demandent. Un chef est chef pas chef parce qu'il parle bien et que personne n'écoute ce qu'il a à dire, et, où les autres ne sont pas idiots pour ne pas se laisser commander, sauf en cas de conflits guerriers inter-tribaux qui en réalité sert à resserrer les liens pour renouveler la population des tribus, pour éviter l'excès de similarité. C'est en lisant et comprenant comment s'organisent les autres, ensemble, ailleurs, différemment, qu'on prend du recul avec notre organisation sociale, qu'on prend conscience de notre barbarie (= ceux qui babillent = ceux qui ne savent pas et ne comprennent pas ce qu'ils disent) et de notre ignorance à croire savoir (çavoire), alors qu'on ne sait rien que croire ce qu'on désire, pour rassurer notre terreur de vivre sachant, alors qu'à croire, au contraire, on amplifie son ignorance pour amplifier sa peur.

Je profite de cette agora pour dire quelques mots à propos d'un (long) article écrit par Pierre Clastres paru dans la revue « Libre » (sic) en 1977, republié en 2010 titré : Archéologie de la violence (la guerre dans les sociétés primitives), 3 ans après la parution de La Société contre l'État. À sa première lecture, la finalité de cet article surprend. Passant par la critique des 3 a priori connus pour expliquer la guerre « chez les sauvages » (sic) : 1. naturaliste : la guerre est provoquée par la subsistance (sic), 2. économique : les sociétés primitives sont inexorablement liées à la misère qui provoque la guerre (sic) et 3. échangiste : guerre et échange sont liés par « une transaction malheureuse » qui déclenche la vengeance collective (sic). Pierre Clastres tacle brillamment et Claude Levi-Strauss et Karl Marx et Thomas Hobbes, mais il explique les guerres inter-tribales par « la peur de perdre leur individualité » (sic). Cette peur formerait une tension (?) qui au « moindre incident » déclenche la guerre (sic). Cette explication ne vaut pas mieux que celles qu'il critique. Pour conclure que : l'État, par uniformiser les individualités, est un générateur de paix (sic). Cette affirmation contredit tout ce qu'il tente de comprendre dans son précédent ouvrage : La Société contre l'État. C'est une contre-vérité que tout intellectuel honnête sait et qui ne peut être favorable qu'à l'annihilation des sociétés primitives par l'État se mondialisant dans la violence. L'État n'existe que par la violence qu'il banalise, à domestiquer les comportements grégarisés. Si la violence étatique n'existait pas, il n'y aurait ni armée, ni police, ni condamnation, ni châtiment, ni prison, ni supplice, ni industrie de l'armement, ni destruction atomique ou virale, etc. Ce n'est pas le cas. Cette conclusion ne réjouit que les généraux de « la défense nationale » à se convaincre de l'utilité de leur fonction à entretenir la violence institutionnelle (certes inutile et nuisible à vivre). Cette conclusion nous fait douter de la véracité de la véridicité de cet article. Sachant qu'il a vécu une 10aine d'années avec ces êtres humains isolés du « monde avide des Blancs », il est impossible que Pierre Clastres puisse les désigner de « sauvages ». Sans la violence, l'État ne pourrait ni conquérir, pour envahir, pour piller, ni imposer un régime de dictature totalitaire, ni collecter des impôts, ni se mondialiser. Cet article ressemble à une commande avec menace de chantage, pour imprimer un désaveu de ses écrits précédent. C'est une pratique, que d'ici, on rencontrait courante dans les régimes de dictature communiste des « pays de l'Est ». Mais pas en France « pays des libres penseurs » ! (? Sachant que René Descartes – aujourd'hui clamé philosophe national (sic) – s'est vu forcé de quitter la France à cause du dispositif politique de chasse aux auteurs « dissidents » : l'Académie française fondée par le cardinal de Richelieu), ce qui est d'autant +, remarquable ! Pourtant, l'histoire montre que les auteurs, les artistes et les philosophes authentiques nés dans ce pays, et partout ailleurs, se retrouvent confrontés à la violence autoritaire de la censure politique, dont la + spectaculaire ici est le rejet de la musique du compositeur Edgar Varèse, devenu Américain par adoption. Paris a perdu le titre de capitale des arts avec le départ de Marcel Duchamp pour New York en 1913. 1913 est aussi la date de la création du Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky à Paris avec un public « scandalisé » (du ballet de Sergei Diaghilev ?). Le niveau d'intolérance publique des Parisiens (et des autres où il n'y a pas d'art ni de musique) commença : l'imposition de la décadence sociale dans la médiocratie par vouloir uniformiser l'art, la pensée et la musique. New York a perdu son titre de capitale des arts à la fin du XXe siècle, par excès de spéculation financière, dévalorisant la raison, jusqu'à effacer le sens de l'art, de la musique et de la philosophie par leur mise à prix. À transformer l'art, la musique et la philosophie en consommables pour la sauvegarde de leurs capitaux. L'art, la musique et la philosophie reformés en marchandise de spéculation. Pratique qui a provoqué l'annihilation de la raison de leur existence dans le monde des sociétés capitalisées par l'économie politique. Annihilation publique de la création artistique et de la musique d'origine (= non dominée par le politique) renforcée par « la politique culturelle » = la guerre contre les artistes originaux, débutée dans ce pays en 1981. Et propagée, mondiale, partout ailleurs, par grégarité. La retraite des artistes à Berlin n'a servi à rien. Berlin (en fausse nouvelle capitale) est tout aussi complice de cette politique d'annihilation de l'indépendance politique des artistes, des compositeurs et des philosophes.

 

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017

Similitude répétée et Différences incertifiables


Le comportement humain, comme la musique, comme la danse, comme la poésie, comme tout, est rythmé. Les compositeurs avisés comprennent que la composition musicale repose sur le rythme : entre différences totales et répétition du même [les hauteurs perçues sont en réalité des rythmes réguliers irrégularisés, perçus en tons] qui forment un espace dans lequel tous les mouvements sont possibles, dans la limite et la forme données par cet espace-temps. Toute connaissance de l'espace-temps limite les formes possibles à ne pas pouvoir former des formes impossibles. Dans cet espace-temps, différences et répétition, entre extrêmes, il existe un milieu ; lieu d'équilibre entre les différences totales et la similitude répétée qui du centre équilibrant se fondent pour être ni différence ni répétition similaire. Un repère équitable pour aller et venir d'un extrême à l'autre. Seulement, qui sait reconnaître ce milieu ?

Rappelons le sens originel du mot rythme. Sens qui fut détourné par Platon pour l'emboiter dans l'Ordre de sa République. Ce qu'on nomme « le rythme des horloges » est le sens platonicien détourné du sens originel du rythme. La régularité de la similitude répétée de la pulsation n'est pas le sens original du sens du rythme (dont on a perdu un h en route). Il vient du grec « rhuthmos » pour signifier : les proportions des comportements en mouvement dans un flux permanent. Le latin « rhythmus » reprend le sens de mouvement, mais avec le sens de battements réguliers. Pour les poètes le rythme se confond avec la rime. Pour le musicien le rythme ne peut pas être une pulsation régulière qui est donnée par « le tempo » (nombre de pulsations régulières par minute) qui définit les allures de la musique de largo à prestissimo. Sur cette vitesse régulière inaudible, le musicien déploie son jeu qui s'étend : entre donner à percevoir la pulsation régulière (sans la jouer) et donner à percevoir l'irrégularité ; entre jeu de différences et répétition de la similitude. Depuis l'Ars Nova du XIVe siècle, le compositeur, par la polyphonie, développe la musique à plusieurs vitesses superposées, sans trop exagérer, malheureusement, pour ne pas effrayer les oreilles craintives des auditeurs qui exigent des artistes le miroir inverse de leurs craintes. Le rhuthmos des présocratiques désigne les mouvements du flux de la vie.

À observer le comportement des individus rassemblés en société et pour le musicien en concert, tout artiste sait que le spectateur-auditeur est un être humain agi par l'effroi. Au XXIe siècle, il est très facile de terrifier un auditoire, avant aussi, avec, dans la musique, qu'un excès de différences. Si peu ? Oui. Tout public rassure sa peur avec des musiques familières et rejette violemment tout ce qui lui est inconnu, inentendu - oui violemment : j'ai été, comme beaucoup d'autres musiciens, agressé par des personnes du public après mes concerts me hurlant « vous n'avez pas le droit de faire de la musique comme ça » (sic). La violence publique surgit quand l'inaudible devient audible, c'est soudain, réactif et répulsif. Que ça révèle la personne possédée par avoir été trop violemment conditionnée. Entre châtiments et récompenses de son éducation, la coercition a été abusée. Ces expériences concertantes montrent la dictature publique envers les artistes. Si l'art vivant est clandestin depuis + de 40 ans, c'est que la peur publique a pris le pouvoir sur les auditeures et a pour conséquence que les créations artistiques originales ne peuvent plus s'entendre. La démocratie s'exprime dans la dictature et l'intolérance publique et se renverse en médiocratie. Cette disposition de la terreur sociale ingérée a provoqué et amplifié une situation qui déjà pointait du nez au XIXe siècle : favoriser la consommation des oeuvres connues des morts aux dépens de celles inconnues des artistes vivants [1]. Les jeunes générations du XXIe siècle n'ont plus leur musique qui les représente, ils écoutent partiellement « en zappant » les musiques de leurs parents, voire de leurs grands parents. Le culte des morts qui empêche l'existence des vivants est une pathologie sociale et individuelle qui se nomme « schizochronie ». Schizo- = séparé et -chronie = temps, schizochronie signifie : vivre séparé du temps vécu (qui s'ajoute à la division du soi en 2 de la schizophrénie cultivée par l'hypocrisie morale qui ensemble forme une hypo-crise = un bouleversement intérieur permanent). Le degré de peur dans chaque individu est si élevé qu'à chaque choc psychologique, tel un concert original d'un compositeur vivant, la personne s'effondre ; les autres s'expriment par une violence démesurée. Rassurer l'audience n'est pas la solution pour que ces êtres humains domestiqués effrayés puissent se débarrasser de cette nuisance niée et intolérable qui misérabilise tant leur vie. L'espace entre différence totale et répétition similaire est suffisamment large pour inclure tous les comportements. Le compositeur avisé le sait : une différence répétée n'est pas une répétition différente.

Tout ça donne à constater que l'espace entre différences totales et répétition similaire du rythme est parallèle à l'échelle de la terreur humaine. Ce qui paraît, à la considérer, être étrange. Quel rapport entre répétition du même et rassurance et quel rapport entre différenciation des différences et effroi ? 2 échelles, 2 mesures différentes parallélisées qui se coïncident dans le monde de la musique. Comment cette coïncidence réactive a pu-t-elle émerger ? Et +, pour devenir une censure générale des artistes authentiques, que « la politique culturelle » (de censure intensive par chantage subventionnel) a remplacés, par de la contradiction (celle qui renverse le mensonge pour se donner à croire être une vérité), par de la décoration et par de l'animation publique. Les arts et la musique ont été éjectés des sociétés occidentales (remplacés par des faux) et le vide généré est rempli par les œuvres des artistes morts. Le parallélisme cristallisé entre terreur publique et nouvelle œuvre inouïe est une aberration politique. Un artifice qui positionne les artistes être des dangers pour le public (sic), alors que la réalité est renversée. L'art et la musique n'ont jamais mis en danger quiconque, au contraire. Au contraire, les œuvres d'art et de musique ne peuvent exister sans liberté. Leur existence confirme la preuve qu'il existe des issues pour s'évader de l'esclavage et de la domestication « orchestrée » par le politique. Le politique a compris que son pire ennemi, en + des esclaves à gérer, est celui qui peut annihiler la raison de son existence : l'artiste libre qui crée des oeuvres originales (on est aujourd'hui obligé de préciser). Nous en sommes arrivés là. L'hostilité politique s'intensifie en proportion du sentiment de perdre le pouvoir politique, accompagnée de celle des êtres humains domestiqués égarés dans la violence par leurs désintégrations. Ça doit être ça. Sinon comment comprendre, pour pouvoir tolérer ce qui nous agresse ?

La grégarité étant un comportement de copies exactes, presqu'exactes : des imitations, en chaîne en séries qui comme une épidémie assimilarise les comportements individuels différents en un comportement commun similaire, reflète la jonction entre les 2 échelles étrangères qui lie : peur avec différence et sécurité avec similarité. Ce lien artificiel propre à la domestication se réalise politiquement et psychologiquement par la détemporalisation de la perception du temps. Cette détemporalisation se réalise par l'esprit cru de tradition, c'est-à-dire, par la répétition du même passé au présent pour empêcher « l'épouvante » (sic) de s'incruster du futur dans le présent (alors qu'elle règne au présent à l'intérieur de soi). L'espoir dans le futur est matérialisé par la récompense (possible). La récompense d'être sauvé (par un sauveur, sic). La récompense qui, avec le châtiment, sert à éduquer les enfants à leur domestication par leur obéissance. Passé et futur sont les refuges psychologiques de la misère d'esprit du présent. Présent où règne la domination politique de la gestion des esclaves, de l'esclavage général nié. Le problème ? est que la perception détemporalisée du présent, renforcée par la peur, fausse la réalité ; bien que perçue pareil par toutes et tous. On vide le présent de sa conscience pour aller habiter sa mémoire et ne percevoir exclusivement qu'à travers elle. C'est une inversion d'un renversement, celle de sa terreur confondue avec la différence confondue avec l'inconnu en bonheur confondu avec la répétition confondu avec le familier. On le perçoit par la musique. La différence donne à jouir ce que la répétition met en attente (en pause, jusqu'à la transe). Le compositeur avisé se sert de la répétition comme d'un suspens (d'incertitude) pour faire jaillir les différences inattendues. Aussi comme conclusion de la musique [2]. Répéter donne à oublier ce que différencier retient.

 

Notes du chapitre 017

[1] Le refuge dans le passé ou le futur est une disposition déjà existante et bien ancrée dans la culture des sociétés domestiquées par les esclaves vivant leur misère au présent. À souffrir au présent, on fuit dans le passé (la mémoire) par le regret et dans le futur (la mémoire inverse) par l'espoir. Le regret du passé et l'espoir du futur sont les sentiments détemporalisés dans lesquels se réfugient pour se rassurer les personnes terrorisées et en souffrance dans le présent. D'où, n'entendre que ce qui rappelle ce regret. La musique qui signale « les moments de bonheur perdus » (sic). En étant sourd au reste : au présent à vivre. L'espoir, à l'inverse, n'attend pas de différences inconnues, mais pareil au regret, sans sa tristesse, mais en tristesse inversée, du report du bien-être passé, pour le futur « meilleur » (« comme avant », sic). Bien-être qui est une illusion par n'être qu'un souvenir « amélioré » dans sa mémoire, où l'on ne retient que le meilleur nécessaire pour supporter le pire du présent, telle l'image de l'enfance ignorante qui s'amuse et jouit de la vie sans souffrance jusqu'au moment de son entrée dans le monde du travail par l'école. La croyance du bonheur par l'ignorance vient de sa mémoire idéalisée de l'enfance. Le piège est que le savoir n'est pas la connaissance et que la connaissance est un mythe et que le mythe existe pour être cru. L’infantilisme des adultes est aussi favorisé par ce regret « du bonheur de l'enfance » (modifiée). Vivre détemporalisé montre le haut degré de misère des individus vivant en souffrance que nos sociétés cultivent tout en se dissimulant derrière le 1er mécanisme de défense : le déni. « Mécanisme de défense » ? La réaction ultime et désespérée pour préserver soi : à ne pas être fendu * = divisé en 2 ou par l'épée (objet contondant dont le pénis érectile fait partie de la panoplie) ou/et par schizo (scission par la pression psychologique qui fait craquer l'unité du soi par le passage de sa phrénie). Ni transpercé.

[2] Le signal, la signalisation de la musique a permis son appropriation pour « faire payer le passage » le droit d'auteur et le copyright sont des lois de péage, dont l'auteur généralement se fait piller. Répéter pour signaler que la musique se finit ? Oui, on s'en sert aussi, mais pas trop, au contraire de la chanson, à vendre qui en abuse à envahir la mémoire sur plusieurs jours de sa mélodie.

Note de la note [1]

* Fendre, du latin « fendere » ou « findere » ? Il y a là une confusion étymologique entre « findere » et « fendere » qui empêche de comprendre « défendre » en : ne pas fendre, et « se défendre » en : ne pas se faire fendre. Est-ce pour préserver la fente de la défente ? Est-ce pour distinguer la défense nationale de la défesse familiale ? Oui fesse s'attache à la famille des fendus, comme fission. Ni « fendere » ni « fendo » n'existent dans le Dictionarium Latinogallicum de Robert Estienne, en 1522. Il y a « findo » avec « findis, fidi, fissum, findere » pour fendre, avec l'exemple : « Finditur illic Euphrates. Pline. En cest endroict Euphrates se divise et se depart. » Fendere ne s'utilise pas sans de-. On trouve à « defendo » le sens de défendre : se préserver à empêcher d'être nuit. Le mot défendre formé et abondamment utilisé en latin pendant l'impérialisme romain, d'emploi exclusivement politique est bien un mot militaire, il doit signifier : empêcher l'ennemi de (me) nuire. Le défendeur, le défenseur n'est pas supposé être un ennemi duquel il faut se défendre (pourtant !). Défendre transforme l'agresseur en innocent. Mot aussi abondamment utilisé pendant la Rome antique qui va de « se protéger du froid ou du soleil » à « venger une offense » (Caesar) par les armes. Le sens du mot est poussé jusqu'à la jurisprudence pour interdire : « c'est défendu ! » : la juste prudence injuste. Le mot est essentiel et nécessaire à la formation de la justification injustifiable de la violence institutionnelle : l'armée. L'armée qui attaque agresse pour se défendre concrétise la légitimité de l'existence de l'État avec sa violence nécessaire à son existence : « agresser pour se protéger » (sic) est la contradiction obligatoire qui perpétue la guerre. Ce sens inchangé, étatisé, militarisé, existe toujours 2000 ans après, par « la défense nationale » (sic), celle qui engage la « course à l'armement » des gouvernements pour obtenir la souveraineté mondiale (ou du moins une bonne place dans sa hiérarchie), mettant toutes les espèces terriennes en péril, avec le spectacle exomorphe des bombes atomiques et aujourd'hui avec la discrétion endomorphe (« c'est pas moi, c'est eux » 2d mécanisme de défense) des bombes virales. Défendre est un mot biblique, inventé pour traduire le grec « ekdikein » signifiant venger et punir qui devient dans le contexte juridique impérial « la revendication du droit d'interdire et de tuer » (sic) pour pouvoir organiser « des expéditions punitives ». À défendre, il s'agit bien de vengeance où tout prétexte (inventé, même réalisé) sert l'affaire (avec les tours jumelles par exemple). Pourtant, il est difficile de ne pas constater le lien entre défendre et fendre où se défendre là signifie : ne pas tuer. Qui militairement est une impossibilité.

 

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Je ne trouve plus où dans le livre j'ai placé

les 3 relations entre : Similarité et Différenciations


1. similitude + similitude = similitude

2. différence + similitude = différence

3. différence + différence = différence


pour notifier que la 1ère relation n'est vraie que partiellement. Il existe différents cas où elle est contredite : Dans le monde fractal où la répétition du même à différentes grandeurs (dimensions de l'espace) produit de la différence : paysage terrestre, vagues de la mer, flocon de neige, etc. Dans la musique où la répétition inlassable du même rythme superposé à d'autres rythmes répétés similaires (3 au minimum) donne un résultat en permanence différent (audible dans le 3e mouvement de Ni Bête ni Dieu ni monstres, 2018-2020). Il suffit d'injecter un tout petit peu de différence pour rendre toute similitude différente. Ce qui signifie que nous, à être humain sommes plus sensibles aux différences qu'à la similitude -la similitude ne peut pas être plurielle sinon elle se diffère- à jouir des différences et à souffrir de la similitude. On peut comprendre alors l'acharnement politique à vouloir produire et reproduire par la force la similitude qui ne peut exister que par un régime violent de dictature totalitaire. Ces régimes de gouvernement qui se sont multipliés au XXe siècle, nous ont montré les limites vivables de l'uniformisation générale. La notion de « reproduction parfaite » perpétuée par tout comportement grégaire uniforme imitant le mouvement général du groupe est relative selon le degré (non étalonné) de dérive-imitatoire/imitation-parfaite de l'individu divisible (= schizophrènable) dont chaque instant donne le choix de tergiverser (se servir de détours pour ne pas aller là où s'est commandé ou ordonné). La perfection pour « copie exacte » (similitude exacte sans différence) est une notion limite qui retirerait à l'achèvement, le faire : terminer de fabriquer un objet n'implique pas systématiquement la « perfection de l'objet ». La perfection est une notion dérivée de l'obéissance, celle exigée aux esclaves. C'est une imposition politique dont nous sommes devenus, toutes et tous y compris les gouvernants, les objets publiqués (de la république ordonnée) en ligne à ne pas désobéir. À l'opposé, l'imperfection pour « inexactitude exacte » est un état vers lequel tend toute similarité.

 

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0018

Le Monde Grégaire
[le revers en vers]


Ce que le monde grégaire humain cultive est : l'imitation comportementale en série.
La grégarité est l'état de forme sociale ultime et limite de la soumission générale.
Si on imite, c'est pour ne pas être remarquable.
Ne pas être remarquable ? Pour ne pas être une cible de la violence.
Signifie que le contexte social est hostile.
La position de l'homme grégaire dans le groupe agit pour son insignifiance.
L'homme grégaire est la raison de la formation du groupe, être un-i soumis au commandement.
Groupe commandé par le groupe par le chef. Visage au ciel. L'homme désintègre espère.
L'homme grégaire est le renversement du chef. Visage au sol. L'homme désintègre (se) regrette.

Cette soumission comportementale imitative de l'homme est propre à la culture de sa domestication.
La domestication impose la sédentarité pour constituer des stocks pour la conservation.
Les troupeaux de bestiaux domestiqués servent de garde-manger mobile.
La volonté de produire un garde-manger, une conserverie, et +, pour le négoce,
C'est-à-dire, cultiver l'excès, par rapport à ce qu'on a réellement besoin,
Révèle le travail que la peur accomplit à l'intérieur de nos états d'esprit.
La peur de manquer par la volonté d'avoir tout.

La peur de vivre se cache ou prend des formes subtiles de transfert (= un état pour un autre),
Car s'avouer que toutes les sociétés humaines terrestres motivent leurs comportements par la peur
Est inadmissible à reconnaître.
Ça doit être nié.
Et ça l'est.

Fondamentalement, la grégarité existe, car la peur contenue dans les corps dociles existe.
Peur et docilité s'alimentent mutuellement.
La grégarité incite à la lâcheté qui incite à la servitude.
Sans grégarité, pas de servitude possible. Sans grégarité, pas d'esclave, cette industrie cesse.

Le rassemblement par comportements similaires imités forme des groupes « uniformés ».
L'obéissance oblige l'imitation comportementale qui constitue le groupe cru être « ordonné ».
Le + grand groupe, qui rassemble tous les groupes, se nomme : peuple.
Peuple représente le monde grégaire en ordre.
À l'opposé politique du peuple, il y a « la foule ».
La notion de foule, comme celle de grégarité, naissent au XIXe siècle,
Constatant les populations serviles en très grand nombre. En excès ?
En excès de servitude,
Celle de vivre abdiqué dans une misère d'esprit sans issue d'évasion
Pour s'interdire vivre sa vie libre.
Les ouvriers au travail à l'usine représentent le summum de « la masse grégarisée ».
L'industrie de l'esclavage a besoin de ça pour fonctionner.

La foule est une interprétation politique du peuple en colère.
Le politicien sait pourquoi les esclaves peuvent être en colère.

Il sait aussi que la mort est préférée à une vie esclave et misérable.
Tous les soulèvements des esclaves s'expriment par la foule.
Les individus grégaires de la foule ne se plaignent pas d'être esclave.
Quand la foule manifeste, c'est pour réclamer un dû
qui n'a pas été reçu pour le travail donné.
Le contrat de l'esclave stipule que l'esclave travaille en échange de la nourriture et du logement assuré.
Les soulèvements du peuple, ses révoltes sont déclenchées parce que ce contrat est méprisé et ignoré.
1789. La Commune. Et toutes les autres.
Toutes les révoltes des esclaves (ouvriers, salariés, employés, fonctionnaires, etc.)
Sont provoquées par le mensonge des gérants
Eux-mêmes esclaves.

C'est le contrat de l'Homme Domestiqué Dupé.
Ce contrat naît avec « la révolution agraire » au néolithique,
3000 ans avant notre ère.
Sur 600 000 ans d'existence de l'espèce humaine, 5000 ans c'est peu.
La crainte de manquer pour générer des stocks,
avec des hommes armés qui empêchent les autres de se servir,
invente la propriété privée,
où 1 être humain s'organise pour interdire et empêcher les autres de jouir de ce dont il jouit.
Une disposition d'esprit à ne pas vouloir partager les excès de denrées avec les autres
Génère l'esprit de propriété avec la paranoïa de l'avarice.
La constitution de l'indisponibilité.
Dans un monde en excès de production.
La volonté de propriété est une expression civilisée de la peur.
Peur qui prend diverses formes d'expression dans le corps humain. Gouverné par la peur.

« La révolution agraire » est une révolution, Si et seulement Si
on considère la servitude être : une évolution de l'humanité.

À ce stade, 2 tendances divergent : Vivre servile ou Vivre libre.
Soit passer sa vie dans l'imitation. Vie forcée, imitée. Vécu par la crainte.
Soit passer sa vie à se réjouir des richesses des différences de l'existence.

 

Vivre moitié/moitié servile et libre ?


Q - Et vivre un peu servile et un peu libre ?

R - Vivre employé à mi-temps ? Un être humain qui se fait volontairement employé à un travail inutile et pénible pour recevoir une pension, qu'autrement il elle ne recevrait pas, pour entretenir le système social du péage, dont chaque payeur est soumis par chantage par les autres, comment peut-on vivre libre dans ce système qui oblige ?

Q - Il reste le temps libre !

R - Comment vivre employé asservie donne « du temps libre » ? C'est une contradiction. Temps libre ne signifie pas vivre libre. Même un temps. Mais être autorisé à se reposer : pour reprendre le travail. La pause pour poursuivre le travail. La pause pour effacer la fatigue. La pause pour ramener la force de conviction à poursuivre le travail qui épuise par son inutilité. C'est l'insensé qui épuise les employés. C'est un piège dans lequel l'être humain transformé en esclave consent par chantage de s'y faire prendre. Le temps libre n'est pas un compromis de vie, ni même un tampon amortissant et temporisant les coûts des coups de l'exploitation de l'être humain employé. La pause, à croire se libérer du travail, ne libère en rien l'être humain employé. Le repos ne libère pas. Le sommeil peut servir de fuite.

R - Vivre à mi-temps employé/occupé contribue à entretenir l'industrie de l'esclavage. Vouloir se faire posséder pour vivre divisé entre le système et la vie à laquelle on aspire : toute « schizo-occupation » empêche son intégrité de parvenir, jusqu'au bout du fond, à pouvoir créer des œuvres d'art authentiques et sensées ou vivre une vie épanouie. Même partielle, la servilité désintègre tout être soi. Parce le compromis est malhonnête. Si le travail employé était utile à la communauté, il n'existerait pas le système du péage par chantage qui oblige à gâcher son temps de vie.

R - J'ai entendu dire un adolescent survivant dans les rues de Los Angeles : « Tu n'es pas payé parce que tu aimes ton travail, tu es payé parce que tu ne l'aimes pas. » Comment un artiste intègre peut-il créer un art honnête avec le chantage du péage ? Le salariat avec son faux complément : le loisir, n'est pas la solution de survie pour l'artiste, ni pour tout être humain intègre, mais travaillent à renforcer sa schizophrénie.

 

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019

Qu'est-ce que ça veut dire :
un être humain domestiqué ?


« Amener (une personne) à une soumission/obéissance complète/totale » : asservir, assujettir.
« Amener (une personne) à la maison » et « Ramener (une personne) à la maison » : enfermer, cloitrer.

Domestiquer n'est pas une intention qui vient de dehors (ou de nulle part) qui s'impose à un être humain qui ne le demande pas, sauf pour les animaux — demeure l'énigme du loup, le 1er animal domestiqué par l'homme, il y a 11 000 ans, pour le transformer en chien — et les enfants. La domestication se réalise toujours avec le consentement de la personne consciente, comme l'hypnose. Sans ce consentement, cet accord, cette abdication originelle : pas de domestication. Vivre servile est une volonté. Celle de l'être humain désirant vivre sa vie asservie. Nous le savons, confirmé par Étienne de la Boetie, depuis le XVe siècle (qui rédigea son texte : La servitude volontaire à 17 ans). Domestiquer, c'est transformer un sujet en objet, en marchandise rentable : pour s'en servir à en percevoir des bénéfices. Le sens latin « servire » = être esclave, comment le nier ? « Servire » du latin « servus » = esclave. Le monde alors se divise en 2 mondes ennemis : l'utile qui sert et l'inutile (ce qui ne sert à rien). L'économie politique s'est formée sur cette opposition : instituer la complémentarité rejeté/accepté pour instituer l'exclusion : « garder en dehors » en tant que principe de vie commune. Vivre pour servir et vivre pour ne servir à rien est le piège dans lequel se sont engagés les êtres humains pour s' entre haïr. Le lien social est fondé sur la haine, non sur l'entraide, celle à prendre soin les uns les unes les autres quand il y a besoin.

Avoir découvert le fer à forger des armes mortelles, bien plus pénétrantes que les pierres taillées, à désigner ses frères et soeurs être ses ennemis pour transpercer leurs corps et les forcer à labourer la terre, à abattre les arbres, etc., c'est-à-dire se faire croire instituer la domination une partie de l'espèce humaine sur toutes les matières vivantes et inertes de la Terre. Est-ce ça la raison de la misère humaine ?

L'essence de la domestication de tout être humain est d'être vécue par la peur. La peur viscérale qui fait agir en lâche, à craindre toute autorité. L'autorité exercée par celles et ceux qui représentent le pouvoir par la violence, le pouvoir d'exercer la violence sans être souciés de la subir. Le pouvoir du lâche sur les lâches. Mais une position hiérarchique crue dominante ne protège pas du châtiment. Le principe de la hiérarchie est l'institution du pouvoir par la peur de l'autre cru supérieur. La peur inculquée cultivée qui empêche de vivre libre. La liberté est annihilée par la peur cultivée. La hiérarchie scelle la peur, son carburant pour son fonctionnement. Les enfants naissant dans le contexte de la domestication sont empêchés de vivre libres. La domestication renforce par la peur l'agressivité et l'humiliation. Constater la transformation d'un humain domestiqué quand il elle croit sentir une menace qui révélerait sa désintégration : le passage soudain entre gentillesse-docile et violence-panique, jusqu'à mettre sa propre vie en péril, est spectaculaire et bouleversant de tristesse à voir comment l'humain est agi et possédé.

Maison, domestication, domination et prison

La maison, dans le contexte de la domestication, est à la fois la prison et à la fois le lieu de sa sécurité crue. La maison est un endroit clos où l'être humain domestiqué s'enferme pour se croire en sécurité. Le confort sert à masquer pour tolérer cet enfermement. La ville = assemblement de maisons est la grande prison de la domestication. L'enfermement, vivre enfermé est la raison de la domestication : être disponible à se faire employer, à servir comme objet fonctionnel. Constatons le couvre-feux = s'enfermer chez soi et éteindre les lumières (sic). Si le souverain avec sa police décrète, commande, ordonne l'interdiction (temporaire) de sortir de chez soi, par le « couvre-feu », en usage depuis le XIIIe siècle, cette disposition montre que la maison, dans la ville et partout ailleurs, dans le contexte de la domination politique (pléonasme), fait fonction/office de prison privée personnelle individuelle localisée dans les archives de l'État (nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance suffisent à l'identification). Nous l'avons toutes et tous expérimenté avec « le confinement » (mot anglais qui signifie : enfermement) pendant 2 ans : 2020-2021. Un test politique d'obéissance ? L'euphémisme « confinement » qui fait + penser à des confitures, pour se confondre avec enfermement, vient du latin « confinium » = frontière (bien que le fruit confit se confit sans se confier par enfermement dans un pot où il est trempé pour ne pas s'altérer : être trempé dans un élément qui en empêche l’altération, c'est être confiné). Confire = faire (entièrement) avec, c'est façonner, fabriquer, préparer. Pour gouverner toutes ces personnes consentantes. Pourquoi employer des mots dont le sens est modifié de manière à ne pas désigner la réalité vécue ? Sachantes, les personnes mêmes consentantes seraient ingouvernables.

Les animaux domestiqués, de compagnie, ceux qui restent enfermés à la maison, servent de support affectif. Chats et chiens sont des outils fonctionnels : ils servent à combler le manque d'affection, à produire ce qui manque à la maison : l'affectivité. S'il manque de l'affection à la maison, c'est « qu'à la maison » ne fournit pas l'assurance de la sécurité affective désirée effective : s'emmurer ne protège en rien de tout péril, au contraire offre une cible parfaite pour se faire tuer. Et, en quoi la mort est un péril ?

Perversité de la domestication

Le souci de cette (sale) affaire est que l'enfant naissant dans un contexte domestiqué ne sait pas qu'il est domestiqué malgré lui. Domestiqué à vivre gouverné par la peur qui lui fait obéir à toute autorité, qui prétend l'être. À commencer par ses parents, eux-mêmes domestiqués. La peur entretenue, empêche l'enfant de désobéir. La peur scinde son intégrité. La schizophrénie est le résultat intime de cette désintégration du moi généré par l'éducation. Pour se dégager de cette peur intérieure qui devient partie inhérente de l'enfant adulte, sachant que personne ne désire en prendre conscience, fait que sa vie lui échappe, car elle est gouvernée par les autres. Pour se débarrasser de cette peur génitale et héréditaire, pour s'en libérer, il, surtout elle, doit braver sa peur. Il n'existe que le courage pour faire ça. Pas facile. Le conditionnement est puissant. Débarrassé de cette peur, apparaît alors la réalité des choses qui étaient imperceptibles dans le conditionnement de sa domestication.

Comme le rappelait Roger Caillois dans son livre Bellone ou la pente de la guerre (1963), le modèle de nos sociétés est le calque de l'organisation militaire. La hiérarchie civile dans la chaine nodale du commandement et de l'obéissance n'a de but que la culture de l'hostilité prête à l'assaut, à l'agression, ça, vécu quotidiennement. Le chien de garde est réagi par la permanence de sa violence inculquée. Nos sociétés ne sont pas fondées pour entretenir la paix, mais travaillent à cultiver la guerre perpétuelle. C'est à ça que sert la domestication des êtres humains : agir en soldat (soldé) prêt à l'agression, qui commence par la dénonciation (des étrangers = ennemis de sa foi, sic). Nos relations sociales sont des relations d'agression, masquées par l'hypocrisie morale faite de docilité gentille qui en fait l'état normal de l'existence des êtres humains qui s'y sont soumis. Très peu savent, la domestication par la peur fait des agresseurs des victimes ignorantes crues innocentes. Agir un piège. Renversé en fausse solution pour vivre enfermé dans un nœud psychique. Réalité révélée par David Ronald Laing *. Se croire + fort par agresser pour humilier est un leurre pour l'individu se croyant courageux et intègre est en réalité lâche et peureux est le comportement qui sert à maintenir l'état de guerre permanent par l'hostilité banalisée et inconsciente reproduite par chacun de nous. L'ignorance perpétue la violence. La domestication tarit la conscience sans pouvoir en avoir conscience. Personne n'est innocent.

Croire la sauvagerie dangereuse pour légitimer la domestication, c'est renverser le sens de la violence qui est propre à la domestication. La peur de l'autre nous convainc être résolu par la domestication, celle qui rend docile peureux et obéissant pour devenir le comportement social généralisé, fait de l'agression une banalité. L'agression banalisée, la docilité et l'obéissance forment l'institution qui est le but de la domestication **. La docilité est faite de « bons sentiments », c'est la 1ère étape de l'assujettissement volontaire, bien que commandé, par le chemin de la gentillesse. Soumission et gentillesse sont les 2 attitudes sacrificielles de l'homme domestiqué : la voie (de garage) de l'esclavage qui réduit et supprime et l'imagination et la volonté dans l'être humain, le domestiqué volontaire. La peur est le moteur déclencheur de l'agression, prête à agir à la commande, l'être humain domestiqué est une machine réagissante. La domestication impose aux enfants leur état de servitude, dont il est difficile de prendre conscience dès sa naissance mais perçu par l'adolescence. La domestication agit dans l'être humain la volonté de vivre enfermé.

Contexte banalisé de la violence sociale domestiquée

Vécu par la peur, forcément, on ne comprend rien. Apeuré, on ne peut rien comprendre. La peur est un rempart psychologique exceptionnel d'efficacité pour « protéger [= cultiver] l'ignorance » pour favoriser l'institution de la terreur : la pratique politique : gouverner pour jouir à terroriser. Tout être humain domestiqué empêche l'intelligence de sa conscience de se développer. La connaissance dont il elle s'alimente n'est qu'un renfort au confort cru de sa croyance. La croyance, répétons est la pensée malade. À ne plus pouvoir penser, tout humain se réfugie dans la croyance. La croyance est un refuge pour humains abdiqués (fatigués, épuisés de subir leur incompétence à vivre) qui ne savent plus penser pour résoudre leurs problèmes. La dépendance sociale de la domestication est développée par cette incapacité.

Tout croyant est un être humain désintégré. La désintégration de son intégrité (de sa personnalité) s'opère ou s'ingère à se laisser pénétrer et habiter par une autre conscience que la sienne. L'autorité sert à ça : prendre la place de sa volonté. Cette autre conscience additionnée à la sienne écrasée agit la scission de sa personnalité. Ce qui fait que tout être humain domestiqué est schizophrène. Dans la hiérarchie autoritaire règne une « autorité suprême », personnalisée depuis 2000 ans par un seul Dieu (unique pour accepter le règne d'1 seul élu), figure dans laquelle l'homme domestiqué se projette et se défait de sa volonté pour s'y confondre. Pour justifier l'autorité politique, le mensonge su et cru que cette « autorité suprême », celle qui « désigne les rois, les empereurs et les présidents » (sic) suivit de toute la hiérarchie fabriquée pour figer l'infigeable bien figé : la domination politique pour la soumission de ses sujets transformés en objets à fonctions rentables. Autrement dit, la gestion massive des esclaves du monde du travail.

Si l'être humain vit domestiqué,
c'est parce que l'humanité s'est trompée

S'être trompé soi-même. Croire la solution du rassemblement être la solution pour supprimer la peur qui la fait naître. Croire à vouloir vivre sa vie sans conscience être la solution pour supprimer la peur qui la fait naître. Vivre sans conscience ne laisse pas la place à l'inconscience. Vouloir vivre sans conscience supprime et sa volonté et sa responsabilité et sa liberté et son imagination. Sachant que l'imagination est essentielle pour résoudre les problèmes. L'irresponsabilité ignore volontairement les conséquences de nos agissements par abdication pour les gouvernés et par jouissance pour les gouvernants.

Après 5 millénaires de misère politique intermittente, il existe encore des êtres humains qui veulent encore remettre leur confiance leur vie aux politiciens (gérants) agissant le contraire de ce qu'ils prétendent. Le comportement de l'homme domestiqué se perpétue dans le don de sa confiance docile et gentille à ceux qui le dominent, même si cette disposition est un mensonge avec lequel l'homme domestiqué s'accommode par le déni à vivre dans la violence permanente. Exemple, l'institution étatique du viol et du pillage qui fondent la domination et l'autorité politique représentée par les impôts et la police, avec son renversement : des « campagnes de sensibilisation » sur les violences faites aux femmes (leur viol et leur dépouillement qui n'existent que parce qu'ils sont sollicités). Rien de + hypocrite qu'un politique (religieux ou laïque), pour maintenir son pouvoir, bien qu'au fond, illégitime.

La domestication a opéré une transformation de l'espèce humaine, beaucoup + profonde de ce qu'on croit ou qu'on ne veut pas savoir. Cette ignorance volontaire culturelle de l'évidence provoque des maladies insensées. Maladies qui se cultivent et sont propagées pour entretenir une industrie pharmaceutique qui entretient l'industrie de l'esclavage. Confondre la vie civilisée avec la vie domestiquée est à la fois une erreur et à la fois une contrinformation. Tous les sens qui forment la connaissance reposent sur la désinformation pour former la chape du mythe qui alimente la croyance. L'institution politique règne par la désinformation mythique. Sans mythe, pas de règne possible. L'histoire est ce qu'on veut bien croire.

 

Notes du chapitre 019

* Négligemment traduits en français dans les années 70, non retraduit depuis, les livres de R.D. (hardi) Laing sont en anglais (Ronald David Laing était écossais) écrits avec une simplicité et une fluidité stylistique qui empêche toute incompréhension ou confusion.

** Mary Douglas, How Institutions Think, 1986, traduction française révisée : Comment pensent les institutions, 2004. Mathius Shadow-Sky, Institution, 2017, libriothèque du centrebombe.

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020

Grégarité et copies


La grégarité (réalisée par la docilité : sans docilité, pas de comportement grégaire) est une aubaine comportementale pour l'industrie de l'esclavage, car la grégarité génère des copies à l'infini du comportement domestiqué. L'exemple des enfants à l'école capables d'humilier les enfants différents par leur apparence et leur comportement relève d'une cruauté crue gratuite qui est en réalité sollicitée (mais non dite et niée quand elle est révélée) par l'autorité institutionnelle scolaire qui fait se sentir les enfants agresseurs être les + forts du côté des + forts (sic) et les enfants agressés des êtres humains humiliés prêts à obéir en silence. La discipline n'agit pas autrement. La violence scolaire est la violence inhérente à l'institution de l'éducation (dressage) publique par la discipline qui se réalise par l'humiliation. Le reflet dure de nos sociétés domestiquées forge, contre nature, nos enfants à la servitude par la défaite de leur conscience, pour s'en défaire. La compétition n'a pas d'autre objectif que l'humiliation : pour un seul vainqueur, tous les autres sont humiliés. Le monde du travail banalise l'humiliation pour donner à croire entretenir une société de méritants. Le mérite scolaire, toujours triché, cultive l'exclusion sociale en classes d'exploitation. Le gouvernement par les meilleurs, l'aristocratie, est un mensonge pour un leurre politique, car pour vouloir gouverner, il faut être frustré, et, il n'y a que les ignorants qui ne savent pas résoudre leur frustration. Un être humain intelligent ne cultive pas sa frustration, comme prétexte à nuire aux autres pour les gouverner. Il y a tellement d'autres choses + intéressantes à faire dans une vie.

 

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021

Grégarité, économie et utilité


L'utilité est une notion que Georges Bataille a remis en question dans son livre d'économie : La part maudite *. Il est limpide sur cette notion : « ce n'est pas la nécessité, mais son contraire, le luxe qui pose à l'homme et à la matière vivante les problèmes fondamentaux » de la domestication. À remplacer la nécessité par le luxe, la raison de la domestication révèle une volonté qui avec l'utilité n'apparaissait pas. Argumenter l'utilité pour obtenir le luxe est la tromperie fondatrice de la domestication. C'est la raison pour laquelle la domestication génère une crise permanente qui ne peut pas se résoudre avec hypo- et crise (= crise intérieure) ni avec le faux semblant de l'hypocrisie : superposer un comportement grégaire démoralisé, déréglé et déloyal = mœurs réglées par des lois politiques religieuses, sur le comportement de sa personnalité originale enfouie et niée. Cette superposition de différences identitaires coexistantes dans un même corps génère indubitablement un comportement schizophrénique : un trouble de la raison désintégrée qui ne peut plus car ne sait pas choisir quoi vivre.

La domestication, sa nécessité, s'explique par vouloir rendre les êtres jugés inutiles, possiblement utiles. C'est un projet, une planification (à très long terme) qui considère le contexte de vie insuffisant à satisfaire (sic). La domestication est une sélection de comportements retenus et rejetés imposée au mode vivant des êtres humains et des animaux. Animaux domestiqués qui se transforment en garde-manger disponible immédiatement (sans passer par la chasse : la capture de la proie à manger). La domestication est un processus de marginalisation. Un tri global du vivant par formation (dressage et éducation) (= par culture) qui a nécessité 8000 ans pour convaincre l'être humain libre à vivre en être humain domestiqué. Cette période s'étend entre la domestication du loup jusqu'à l'érection des 1ères cités État (celles armées en fer et emmurées de murailles) : -11 000 à - 3 000. Avec une disposition comportementale agressive ouverte : c'est l'âge du fer et des forgerons qui forgent des armes pour tuer (bien plus maniable et efficace se convainc-t-on que les silex d'en temps, de la période paléolithique — au néolithique la peinture disparaît —). La ségrégation humaine et animale est une intention suspecte. Au vu de l'abondance et de la diversité disponible sur Terre. C'est une entreprise contre la nature qui rend le monde fragile : épidémies, famines, guerres, etc., sont les fléaux conséquents de la domestication des êtres humains et des animaux. Mais la domestication introduit dans la vie, un phénomène unique, cru naturel alors qu'il n'en est rien : la sélection des individus et des espèces. Charles Darwin ne fait que confirmer ce que les capitalisants désirent le + : la sélection des + forts (sic). Cette sélection qui aussi ouvre la porte grande à un comportement alors inexistant : le racisme. Autrement dit, la haine (= la terreur) de la différence. La domestication uniformise égalise les différences pour les effacer. Être domestiqué signifie être rendu semblable aux autres, alors quand un être dissemblable débarque, il génère chez les êtres domestiqués et similarisés, une panique qu'ils elles transforment en agressivité prête à attaquer à appeler les services de violence : la police. Les chiens de garde ne sont pas autrement dressés. La guerre, tant désirée des souverainetés en armées ferrées, pour piller massivement les stocks, se cultive et se banalise dans la violence qui justifie la domestication. Le viol de l'individu domestiqué. La domestication génère et entretient la violence, car sans elle, pas de guerre possible. L'introduction de la violence dans l'être humain d'ici, est synchrone à sa domestication. La guerre est provoquée puis développée par la sélection, par les manques opérés par l'extinction des espèces réfractaires à la domestication. « Le tri du vivant rend le monde fragile ». Il ne faut pas confondre la violence avec l'habilité au combat ; la violence n'existe que par excès de peur. L'excès de peur n'explose que par la violence. La bagarre rixe éphémère. Pas la guerre.

 

Note du chapitre 021

* Georges Bataille, La part maudite, 1967, Minuit.

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022

Compléments qui s'opposent à la grégarité

à la copie comportementale en série qui forme un ensemble en mouvement synchronisé ?


L'anachorète

du latin christianisé « anachoreta » = ermite, pris au grec « anakhorêtês » = qui vit dans la retraite est (quand même ?) un ermite ; moine qui vit en solitaire, contrairement au cénobite. Si l'ermite est un moine, c'est qu'il appartient à une confrérie et, dans ce cas il n'est pas un être complètement solitaire, mais mis en retraite volontaire de solitude partielle, sachant qu'il fait toujours partie de la confrérie des moines. À l'image du pagure (du grec « pagouros » = tourteau, pour crabe), crustacé décapode (à 10 pattes) qui protège son abdomen mou dans la coquille vide vacante d’un autre mollusque, appelé couramment bernard-l’ermite ou un squatteur. Aussi, ermite avec un h perdure jusqu'au XIXe siècle ! Est-ce pour le confondre avec hermétique ? Hermétisme et ermitisme (réortographié en érémitisme) sont sonorement trop proches pour se confondre : ermitisme se dit érémitisme. Le grec « anaknôrein » qui signifie : aller en arrière (?) se décompose avec le préfixe « ana-» qui a 3 sens (sic) de bas en haut (élévation), en arrière ou en sens inverse (retour) et de nouveau (encore une fois : répétition). Ana est un mot indoeuropéen apparenté au perse « anā » = le long de quelque chose ; et le suffixe « khôrien » = quitter les lieux, aller (s'en aller, partir ?) « khôrien » est dérivé de « khôra » = espace, d'origine inconnue (?). « kenos » = vide. Anachorète peut signifier : quitter le vide (social ?), quitter le lieu vide, c'est-à-dire à l'opposé de l'ermite qui vit dans le vide partiel du désert. L'anachorète désigne un être humain (généralement qualifié de mystique ou religieux pour l'attacher à un groupe, pour pouvoir tolérer cette démarche, cette volonté de vivre isolé des autres, voire la respecter, autrement, le racisme généralisé des sociétés d'êtres humains domestiqués le criminaliseraient) solitaire, vivant de privations. « Les privations » sont-elles inhérentes à l'isolement (uniquement pour humain domestiqué vivant dépendant en société). Isolé, est-ce moins facile de se nourrir, pour parler de privation au pluriel ? Ce qu'un être humain domestiqué comprend par privations est de ne pas pouvoir jouir de l'abondance qu'apporte la domestication grégaire des sociétés. L'anagogie (anagogique, pas anagogiste ?), qui se retire de l'agonie (= qui ne meurt pas), pour aller dans le sens inverse à se sur-vivre (par mysticisme) à se faire soi-même remonter (s'éloigner du centre gravitationnel de l'attraction planétaire et s'extraire de la mort pour ne pas mourir écrasé par soi-même) est une disposition « jusqu'au bout du possible de l'homme » pour réaliser sa libération (bien au-delà de sa domestication qui est un renforcement de sa captivité par conditionnement psychique volontaire, sauf pour certains enfants, à vouloir se faire vivre par une autre volonté), mais à se libérer de la condition humaine même domestiquée de vide, celle qui oblige à vivre de matérialité imposée grégarisée. « Les anachorètes ne sont pas des solitaires absolus », telle « l'anachorèse de Spinoza », mais surtout « l'anachorèse est la base de l'idiorrythmie », « l'anachorèse est la solution individuelle à refuser et objecter le pouvoir politique » qui grégarise les êtres humains en services et fonctions inutiles utiles qu'à la souveraineté puis à nourrir sa fondation qui l'a hissé sur le trône : les esclaves. « L'anachorèse s'évade ou s'échappe [l'évadé était enfermé, l'échappé pas encore] du pouvoir de l'État » * qui impose une vie grégaire d'obéissances sans liberté. L'anachorète par idiorythmie est un être humain libre.

L'ermite

du latin christianisé « eremita » = religieux retiré dans un lieu désert. Vivre seul dans l’isolement volontaire signifié par le grec ecclésiastique « erêmitês » dérive de « erêmos » = désert. [Le h que les scribes chrétiens ajoutaient aux mots étrangers (?) est la marque d'une erreur phonétique.] La vie isolée en communauté se dit aussi érémitique où le religieux vit isolé dans sa cellule (chambre sans superflu du latin « superfluus » = [super flux ?] débordant, dépourvue de choses jugées inutiles, ou d'une nécessité qui empêche de s'en débarrasser). Notons que cette vie cellulaire recluse donne le modèle aux prisons modernes. Cette disposition cellulaire fait que l'ermite appartient à un ordre et n'est donc pas un ermite, mais un ermite partiel. Des ermites engroupés entroupés sont-ils encore des ermites ? L'érémitisme (pas ermitisme ?) est dans ce cas un comportement grégaire. C'est la communauté qui influe la grégarité de l'ermitisme. L'être humain échappe à la grégarité par l'idiorythmie (= vivre à son rythme). L'indépendance rythmique des voix est donnée par la polyphonie. Pratique compositionnelle initiée par l'Ars Nova au XIVe siècle, ici dans ce pays **. L'oeuvre orchestral du compositeur débute et se développe avec la polyrythmie sur des allures simultanées différentes ensemblées. Elle se poursuit là avec la polyscalairité.

 

Au contraire des 2 autres

Le cénobite

du latin christianisé « coenobita » est un moine qui vit en communauté. Utilisé d'abord semble-t-il par St Augustin au IVe siècle. Le latin « coenobium » signifie communauté, emprunté au grec « koinobion » qui signifie vie en communauté, composé de « koinos » = commun, public et de « bios » = vie. Le communisme n'est pas une invention occidentale de la Commune. Le cénobitisme confirme son retrait du monde (domestiqué des êtres humains conditionnés). Le communisme (tant faussement redouté des capitalistes que pour provoquer la rentabilité de la guerre active, la guerre passive est la guerre perpétuelle domestiquée) aurait pu se nommer le coinosisme (si nous avions gardé une part mystique que les Chrétiens politisés ont définitivement effacée).

note scénobitique

Ah ! Que c'est tentant de réintroduire la sexualité, tant criminalisée par les Chrétiens qui par cette criminalisation révèlent être des êtres pervers, et le sont : la culture pédéraste des moines violeurs jusqu'aujourd'hui ne peut toujours pas cesser, mais s'étend toujours, s'épidémise, même après toutes les dénonciations médiatisées de viols d'enfants. Écrire : scénobite, le sexe masculin érectile mis en scène, exprime comme la presse bite (euphonie de presbyte) qui au XXIe siècle s'euphémise en ... est le sexe féminin qui coince le sexe érectile du mâle : une presse bite est un vagin. Reste la presse bitaire (euphonie de presbytère, là où les moines vivent isolés en cellule en communauté régulée et ordonnée), celle qui s'occupe exclusivement de cul (le fond dedans à jouir) renommé : porno-graphie (= pro-stituée = femme debout au devant imagée par le dessin).

 

Notes du chapitre 022

* Roland Barthes, Comment vivre ensemble, séminaire au Collège de France, 1977.

** Le livre de Philippe de Vitry est lisible à la libriothèque du centrebombe. http://centrebombe.org/biblio.html

 

 

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Terreur et vénération


Sans terreur, pas de vénération.

La vénération sert à se faire croire pouvoir empêcher le courroux, la colère de ce qui nous dépasse. De ce qui dépasse notre pouvoir d'apprivoiser l'inapprivoisable. Apprivoisé n'est pas domestiqué. La différence est marquée. Parallèlement avec s'approprier = rendre privé (une chose publique ?) qu'il perd en route, son sens majeur, demeure à se familiariser, depuis le XIIIe siècle, à propos et de personnes et d'animaux. La volonté d'introduire la docilité dans l'intention ne date que du XVIIe siècle, mais se retire pour rester proche de s'habituer à quelqu'un, de s'adapter à quelque chose et à quelqu'un. Adaptation et familiarisation forment le début de toute entente et compréhension avec tout ce qui n'est pas soi et avec soi aussi, au contraire de la domestication qui oblige à agir servile et soumis. La domestication n'efface pas la terreur, au contraire elle l'amplifie. À l'opposé, l'apprivoisement est une démarche en recherche de sympathie (de lien essentiel avec l'autre). Nous avons tous en tête la scène du Petit Prince de Saint-Exupéry avec le renard où le renard enseigne au Petit Prince comment mutuellement s'apprivoiser pour se faire des amis. La domestication est une contre[ré]action à l'apprivoisement, elle le rend impossible. La domestication ne sert pas à se faire des amis. La peur empêche toute sympathie. Si l'apprivoisement est impossible, c'est que la tentative est annulée par une terreur trop violente. Avec la terreur majeure qui nous gouverne, on se domestique par la force de la violence. En même temps, la crainte constante, que génère la peur amplifiée en terreur, dispose tout être humain au bord de la panique. Une pichenette suffit pour qu'il y choie. La terreur de la chute infinie qui est en réalité une attraction gravitationnelle au centre : une implosion. Le degré de la violence s'équilibre avec le degré de sa terreur. Pour ce qui est imbattable, en dernier recours de l'extrême violence inopérante, il ne reste que la vénération comme protection. Le sens de la vénération, depuis son origine est de « demander grâce aux dieux » = sa requête, son imploration pour être épargné de la punition du châtiment des dieux. La vénération est une imploration par la pitié envers une force punitive absente crue présente. La vénération est la conséquence de la peur transformée en terreur transformée en effroi. Bien que la source originelle de la vénération fut Vénus, la femme désirée, qui par la vénérer, génère l'estime nécessaire pour se rapprocher de l'amour. La chrétienté a inversé l'amour en soumission : la vénération qui humilie le vénérant et glorifie le vénéré. Ça, pour ne plus savoir ni pouvoir se séparer de sa peur, qui par sa domestication se transforme en effroi permanent (forcé par la religion). La crainte ne peut plus quitter les états d'esprit domestiqués, car la peur-crainte-terreur-effroi sert à vénérer les maîtres vénérables * abjectes (pas vénériens où plaisir et amour représentés par Vénus sont interdits dans le monde grégarisé de l'industrie de l'esclavage), uniquement pour obéir sans jamais pouvoir désobéir. La perversité des religions politisées (pléonasme) est de se servir de l'entité déiquée (le déisme est une tendance figurative de l'effroi), la figure effrayante supérieure (sic, cette notion hiérarchique scalairisée en supérieur/inférieur ne sert qu'à interdire la liberté), pour obliger tout être humain, à commencer par les enfants, à obéir sans jamais pouvoir désobéir. L'effroi après la terreur fige toute intention de désobéissance et interdit toute volonté d'indépendance inobéissante. La terreur et la vénération servent à supprimer la liberté originelle de l'être humain pour en faire un esclave (sans que l'être humain mis en esclavage ne puisse jamais le savoir, voire le contraire, se croire être libre, « libre d'être esclave » sic). L'ignorance posant sa chape de certitudes empêchent toute évasion et toute brèche qui puisse y faire pénétrer le doute ; à faire pénétrer tout ça dans chaque corps croyant.

 

Note du chapitre 023

* Notons comment le bon sens populaire comprend la manipulation des maîtres pour la railler : le vénérable en argot signifie le cul. Le cul qui est la seule localité digne de respect. Et non l'autorité glorifiée des « vieilles branches » qui se croient supérieures aux jeunes pour les commander à ce qu'elles obéissent. La seule soumission humaine digne d'intérêt est la soumission au désir sexuel du corps. Ces appels puissants qui emmènent tout être humain à jouir puis sourire et s'épanouir. Cette indépendance du corps ne peut pas être ignorée. C'est une question et un principe de partage et de bonne entente. Si les religions politisées (toute institution religieuse est politique) diabolisent la jouissance sexuelle, c'est uniquement pour insérer avec l'aide de l'effroi permanent, la frustration permanente qui plie l'être humain dans la dépression pour l'affaiblir à ce qu'il elle ne résiste pas à vivre soumis et servile.

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024

Grégarité contre indépendance


La vie humaine n'a aucunement besoin de régime politique [de gestion des esclaves] pour savoir pouvoir vivre ensemble. Croire la politique être la solution à savoir vivre ensemble est une croyance faussée. Un espoir galvanisé. La maladie de la perversion destructrice ne réside pas innée dans l'humain, mais accompagne la volonté de l'acquisition et de l'usage intense du pouvoir du règne politique. Quoique pour certains, on se pose des questions. Nous avons sous les yeux suffisamment de preuve pour comprendre qu'un régime politique de n'importe quelle nature qu'il se désigne : conservateur, démocrate, socialiste, communiste, écologiste, extrême gauche, extrême droite, modéré centriste, etc., réalise toujours la même chose : tout gouvernement n'existe que pour gérer la rentabilité des esclaves au travail : l'exploitation de la servilité favorise la domination des propriétaires (désignés les salauds inutiles et nuisibles) qui en retour enrichissent le souverain des bénéfices obtenus et entretiennent la souveraineté politique. Depuis 5000 ans, cette équation politique ne change pas, devrait être sue, surtout des militants atterrés et énervés qui se trompent de combat. Les idéalismes ou utopies politiques servent uniquement à renforcer l'espoir, le regret qui forment les prisons temporelles pour enfermer les états d'esprit qui empêchent tout esclave de vivre mentalement le présent par misère injectée trop intense à supporter. Et, pour les régimes faux du « peuple au pouvoir » (sic), à faire participer l'électeur et l'électrice à la grande mascarade électorale, ça ne renverse en rien la souveraineté politique, mais la renforce *. Tous les « devoirs civiques » (sic) imposent un comportement grégaire. La décision individuelle n'a aucune valeur politique. Le politique ne considère que la masse grégaire perçue uniforme à qui est donnée à croire pencher la tendance. La foule des esclaves en masse toujours piétine indécise. La « force politique populaire » s'exprime, manifeste, se soulève et se révolte, car chaque individu est convaincu que pour « battre la souveraineté politique », il n'y a que la « force publique » collective grégarisée par la foule. C'est bien sûr un leurre. Depuis la Jacquerie jusqu'aujourd'hui, aucun soulèvement collectif n'a résolu à obtenir ce que le peuple en troupe, ses individus ensemblés demandaient. La raison est simple. Agir en groupe, qui s'en foule, est une volonté politique gouvernante. Le peuple joue le jeu du politique, pour se faire battre, jusqu'à se faire massacrer. Tout regroupement désarmé sert la violence armée qui protège, maintient et entretient le pouvoir de la souveraineté. Cet entretien est réalisé par les esclaves. Les manifestations servent à identifier les individus les opposants et à les supprimer de la vie publique. La Commune était à « 2 doigts » du renversement, le massacre et la déportation massive en Nouvelle-Calédonie ont eu raison d'elle. Le communisme ? pareil que le capitalisme. Il a favorisé et exalté le pouvoir des salauds inutiles et nuisibles. Le problème ? Comme le répète en permanence tout penseur depuis la naissance de l'État, ce n'est pas Qui gouverne être la nuisance, mais l'usage inexorable du pouvoir sur les autres, dont tout détenteur perd le pouvoir de se gouverner soi-même en gouvernant les autres. C'est cette perte de soi qui donne à considérer le gouvernement des autres être une pathologie. Assassiner un gouvernant ou un opposant gouvernant en remettra toujours un autre à la place.

La volonté de grégariser l'espèce humaine et par domination et par soumission volontaires est à l'opposé de ce que chaque être humain attend de vivre une vie ensemble épanouie. Différent de la vie en commun qui oblige qui impose des uns aux autres à faire ce qui n'est pas à faire, avec le chantage. Rien ne s'impose, tout se dispose. Quand ça s'impose, c'est qu'il y a un souci à résoudre. La négation de l'individu est une volonté politique pour favoriser la servitude volontaire grégaire. Ce n'est que pour cette raison que « l'individualisme » est méprisé des gouvernés ignorants et des gouvernants. On gouverne + difficilement un individu qu'une foule grégarisée prête à se faire posséder par la panique. Planquer son individualité dans la foule ne protège en rien son intégrité, au contraire, elle surexpose sa vie au péril de se faire tomber désintégré en individu grégarisé. Le soulèvement des « Gilets Jaunes » l'a remontré **.

 

Notes du chapitre 024

* Tout candidat élu, l'est toujours [pléonasme]. Le peuple vote pour démontrer son approbation à sa vie soumise domestiquée. L'élection au suffrage universel ne fonctionne pas et ne sert à rien qu'à cultiver « un espoir de justice » qui n'existe pas. Tant qu'existe une domination politique à agir à se faire élire à s'élire soi-même. Mais, au XXIe siècle, le mensonge et l'échec de ces dispositions se dévoilent, ce qui obligent les politiciens à truquer les chiffres de l'élection : l'approbation populaire est passée sous la barre des 50% de la population électrice (de la population totale, elle, tourne autour de 30%). Un tel fait obligeait au XXe siècle de recommencer les élections. Mais au XXIe siècle, pour maintenir la souveraineté illégitimée du pouvoir, cette réalité est effacée et inversée. L'inversion et le renversement idéologique et de sens sont ensemble une pratique essentielle du règne politique élu auto-élu. Preuve de son illégitimité. Tout représentant politique confirme la domination politique instituée. Pour garder le pouvoir. Les chiffres des élections doivent être dissimulés et modifiés. Rien de vrai dans le chiffre. Pour couvrir la manipulation. De nombreuses diversions divertissantes sont diffusées. C'est par l'ampleur des diversions médiatiques qu'on mesure l'ampleur de la démission civile aux élections, telles « les campagnes de sensibilisation » qui ne sensibilisent rien, mais occupent les esprits du monde, tellement la diffusion est anonymisée pour donner à croire être « un souhait venu du peuple » (sic). Pour se faire parler de la même chose. Les médias ont toujours servi la propagande du pouvoir, même s'ils prétendent le contraire, ça pour rassurer les lecteurs de l'indépendance de la presse. L'information sert le pouvoir qui se sert de l'information (fait rapporter modifié) pour pouvoir gouverner. Le ragot institue la presse. Pour former l'opinion publique par provoquer le scandale qui alimente la morale qui alimente la croyance pour le confort cru de l'ignorance. La presse fait du ragot pour obtenir le scandale, pour obtenir le spectacle, pour obtenir des spectateurs auditeurs lecteurs leur consentement moral à exprimer leur indignation. La reconnaissance idéologique du groupe auquel ils appartiennent à se reconnaître. Dans un sens (des dominants) comme dans l'autre (des dominés), l'information doit donner à s'indigner. À quoi ça sert de s'indigner ? Ça sert à conforter les principes de la morale éduquée (= la croyance générale) qui empêche de comprendre le monde, le vivant et le reste. L'information cultive l'ignorance, c'est la fonction de tout ministère de la propagande, des idéologies religieuses et politiques. Dans le cas contraire, c'est la philosophie qui serait courue.

** Un doute persiste quant à la décision de la date du lâchage politique du virus artificiel de la grippe parmi les populations mondiales. Cette mondialisation qui renforce la preuve de l'artifice et de la source politique du projet. Le mouvement de protestation commençait à se mondialiser. Le couvre-feu de 2 ans a réglé le problème (sans massacre, sic). Qui aujourd'hui est renforcé par l'ignorance médiatique volontaire des chaînes de télévision, dont pourtant, encore 95% de la population s'abreuve des fausses informations et des diversions qui ne sont pas divertissantes mais terrorisantes et pitoyables.

 

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025

Le luxe de la nécessité ?
ou le luxe inutile ?
ou la luxure utile ?

Est-ce qu'une question fonction d'éclairage ?


Le monde du travail = l'industrie de l'esclavage : à faire servir les êtres humains à quelque chose. L'humanité consentante esclave est bien une mise à disposition rentable de la vie sociale grégaire. Penser qu'un être humain ne sert à rien est un non-sens ou signifie l'intention à vouloir considérer son espèce n'être qu'une machine rentable. La rentabilité d'un être humain ne se mesure que dans la masse humaine employée par le coût vendu de la masse de travail fournie. La valeur individuelle d'un esclave est inutile parce que non-rentable. Ce n'est qu'en masse que les esclaves sont rentables. La globalité de l'esclavage fait qu'il n'y a plus de vente d'esclaves. Aussi par volonté de dissimulation absolument nécessaire pour que les esclaves se croyant utiles continuent à vivre employés. L'esclavage des Africains est une sous-classe de l'ensemble de cette industrie générale qui a servi par sa forte médiatisation de diversion à une exploitation bien + vaste et globalisée que personne ne veut imager et refuse de savoir. Le fait franc est : sans esclaves l'État n'existe plus. Sans esclave plus de lumière pour la machine État.

 

Les 4 faces de la même équation : coût/travail = rentabilité


1. Disposition normalisée α : + le coût est faible + la masse de travail fournie est intense = la rentabilité croît

2. Son contraire β : + le coût est cher + la masse de travail fournie est pauvre = la rentabilité décroît

3. Son renversement γ : + le coût est faible + la masse de travail fournie est pauvre = la rentabilité est stable ou nulle

4. L'inversion du renversement δ : + le coût est cher + la masse de travail fournie est intense = la rentabilité est stable ou nulle

 

1. Alpha alimente les appauvris qui alimentent les enrichis. Alpha fait tourner la machine industrielle de l'esclavage mondial.

2. Bêta accélère la faillite de l'entreprise, surtout par pression fiscale et concurrence déloyale. Peut se trouver en γ pour revenir en α. Pour ça, un arrangement avec le gouvernement impôsiteur (qui doit être imposteur) doit être scellé, sinon, bye bye à la poubelle. Aussi au XXIe siècle, les nations ont été transformées en entreprise. La raison ? Les impôts font d'elles les entreprises les + rentables du marché mondial. Ce qui attire les investisseurs, les petits épargnants (pauvres) et les gros capitalisant (riches). Le jeu est que la + grosse part masse monétaire existante doit affluer dans sa poche. Imagine le jeu à la dimension mondiale avec toutes celles et ceux qui ne vivent leur vie que de et pour cette irrigation affluente ; avec les esclaves, ça fait beaucoup.

3. Gamma est l'état économique majeur de tout groupe d'êtres humains qui ne vivent pas avec l'idée de l'avidité ni de l'appropriation ni par être possédé par la peur de manquer.

4. Delta est le dispositif économique qui alimente le monde du luxe. Prix inabordables. Inaccessible aux gouvernés. Le monde du luxe, où leurs membres ne veulent vivre qu'à jouir et demandent à l'artiste, au musicien et au philosophe de s'y intégrer pour les divertir, tellement l'ennui est envahissant. Mais suivant la direction idéologique du groupe (les milliardaires comme les autres vivent aussi en groupes grégarisés, uniformisés par le luxe, à jouir des mêmes objets communs pour tous) révélée par le degré de peur possédé (qu'il doit apprivoiser pour s'en défaire, car la peur empêche la jouissance, mais l'hypocrisie n'aide pas à se débarrasser de sa peur, au contraire la renforce), l'intégration de l'art dans le monde du luxe est le risque majeur à la corruption de l'art. Ce mariage a été expérimenté au XXe siècle par Duchamp (Marcel) qui à vivre dans le privilège de l'élite new-yorkaise l'obligea (quoique personne ne l'a obligé) à jongler avec des renversements successifs de vérités, dont l'essentiel, était de préserver sa vie de privilèges, utilisant l'art pour ça et qu'il figura être du charlatanisme. À sa suite, un grand nombre de suiveurs se sont emparés du filon que la haute bourgeoisie était prête à accueillir pour... tuer l'ennui. New York avait pris à Paris la palme de capitale des arts grâce à Marcel Duchamp. Le monde de l'aristocratie ignorante existe toujours, elle n'a jamais été annihilée, comme les appauvris veulent se rassurer à le croire depuis 1789. Renverser le sens inversé de l'intention ne révèle pas la vérité, mais cultive le comportement politique de l'hypocrise, celui qui doit dissimuler la vérité. L'inverse donne à perdre son pouvoir. Mais si depuis 13 siècles, depuis l'empire de Charlemagne, la domination politique ne disparaît pas, c'est que la compétence à garder le pouvoir politique est supérieure à celui de l'Empire romain.

 

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026

Utile ou Nécessaire ?


3 dispositions sur 4 servent à ce qu'une élite non élue ou élue elle-même (les serviles pourquoi ne se détachent-ils pas ?) puisse vivre dans le luxe et l'abondance permanente. Le luxe est servi par l'artisanat. L'artisanat n'est pas l'art. Ou, le luxe est la représentation de l'art corrompu par la copie. Une belle : femme, bagnole, montre, collier. Est-ce fonctionnel ? Servir à quelque chose ne signifie pas « se rendre utile », utilité (qui sert) et nécessité (qui est inévitable) sont 2 approches différentes. La nécessité force à faire. L'utilité sert à faire. Nécessité et utilité peuvent être complémentaires par la force qui sert à quelque chose, ou qui ne sert à rien. L'utilité est liée à l'esclavage par la servitude qui sert servile. Ce qui n'est pas une preuve de son utilité. Utile le devient quand quiconque peut « tirer un avantage » de quelque chose = d'une marchandise rentable : désirable. L'utilité est remplacée par la capitalisation (pour les enrichis) et par l'épargne (pour les appauvris : sans appauvris pas d'esclavage). C'est une valeur précise de l'économie revalorisée par le capitalisme du XIXe siècle. Utile, là, ne sert qu'à obtenir un revenu constant et +, croissant pour avoir + que les autres. Ce + qui donne le pouvoir par le chantage. Au XVIIe siècle, utile s'applique aux êtres humains, à ceux qui savent « se rendre utile » (sic) = à servir. Les autres qui ne savent pas sont rééduqués. La notion « d'utilité publique » nait à la même époque. L'avantage pratique qu'un objet transformé en outil reste ici le sens dominant du mot utile. C'est par ce biais qu'est considérable la masse humaine grégarisée au travail : un avantage pratique marchand. Qui améliore la vie au quotidien des bénéficiaires ? Qui sont les bénéficiaires de l'esclavage mondialisé ? Qui sont-ils ? La notion « d'intérêt général » (renversement de l'intérêt commun) est une notion anglophone du XIXe siècle : « utilitaire » est une personne soumise à « l'intérêt général », qui s'attache à l'utilité de « l'utilitarien » [t'as rien], remplacé par « l'utilitariste ». Notion d'économie anglophone transposée et incomprise pour être utilisé par les fonctionnaires (en arme) de l'administration justifiant leur violence « nécessaire » envers les citoyens administrés. « Aucun citoyen ne peut gagner un procès au tribunal administratif » (sic) est le sens francisé de l'intérêt général anglais. L'état d'esprit continental n'est pas celui insulaire qui se voulait mondialement dominant. L'utilitarisme est une doctrine anglophone sur l'exploitation capitale des masses au travail. « Le travail à la chaîne » est né de l'idéologie utilitariste *. L'utilitarisme rejoint le libéralisme initié par Adam Smith fut développé de manière spectaculaire par l'école de Chicago avec Friedrich August von Hayek (1899-1992) ** et à sa suite Morgan [je ne me rappelle pas de son nom... quoi qu'il a provoqué tellement de dégâts...]. Idéologie prospère en chute libre qui dirige encore au XXIe siècle l'économie mondiale à épuiser les ressources du monde terrestre à détruire son environnement vital. Le comportement utilitaire (libéralisé grégaire) cru nécessaire est un péril pour la vie terrestre. Mais l'humanité, pour l'économisme, est une marchandise d'esclaves qui « ne vaut pas la peine de fournir un effort supplémentaire » pour sortir « du merdier planétaire généré ». « Ils n'ont qu'à le faire eux-mêmes » (sic). Est-ce par cette issue de secours que la vie autonome se réalisera ? Citons, pour rire, un auteur anglophone qui se rend compte 100 ans après de l'impasse de l'utilité de l'utilitarisme : « l'utilitarisme est un adversaire sérieux parce que, conformément à la culture démocratique, il prend son point de départ dans les besoins humains subjectifs ». L'utilité utile ? Une fourchette n'est pas + utile que la vie d'un humain ? Tiens ! il n'y a pas eu de « nécessitarisme » ? Non, il n'y a que la logique qui s'est emparée du mot pour exprimer la nécessité d'une « vérité nécessaire » (sic). Nécessaire, entend : être indispensable, c'est inévitable, inéluctable et pressant : « d'aller pisser ». On n'attend pas, il y a urgence. En 2000 ans, la notion du mot « necessarius » n'a pas changé (le nécessaire de toilette date du XIXe siècle). Au XVIIIe siècle « nécessité » se colle à « industrie » pour ne pas empêcher son développement. La nécessité pascalienne est négative : du mal nécessaire (sic) de la contrainte qui annule et choix et liberté. Personne ne veut savoir ce qu'il a à dire dessus ?

La raison inavouée de l'utilité et de la nécessité que poursuit l'économie du capital depuis 5000 ans (l'économique commence avec l'esclavage), ce quelque chose n'est ni la nécessité ni l'utilité, mais le luxe. La vie dans le luxe, grégaire comme l'esclavage (luxe qui par sa grégarité ne peut pas se confondre avec l'art, même si la production reste à très peu d'exemplaires, au prix du + cher possible, la médiatisation permanente de ces objets inabordables sert à être vue par les esclaves qui ne pourront jamais en jouir : générateur de rancœur). En quoi est-ce utile ? Ou nécessaire ? Si les Américains développent la théorie de « l'utilité ultra libérale » (sic) pour justifier la nécessité de l'exploitation générale des esclaves blancs, « sans discrimination raciale » (sic), où l'esclavage noir est une sous-classe de diversion pour blancs, les Russes développent, à partir de Lénine, une dictature de la nécessité qui est la copie de « l'utilité ultra libérale » cultivant la paupérisation générale, jusqu'à générer des famines au XXe siècle. Les couleurs des pays communistes étaient fades. Par production crue du strict nécessaire. Il n'y avait que dans la conquête spatiale soviétique où le nécessaire explosait les budgets. La notion de nécessité signifie une économie de la pauvreté. Raison pour quoi il n'y aucun développement de notion « nécessariste ».

 

Notes du chapitre 026

* Citons en intégralité ce que Catherine Audard titrée ancienne élève de l'École nationale supérieure d'Ulm, agrégée de philosophie, visiting fellow, Department of Philosophy, London School of Economics au Royaume-Uni (sic) résume ou présente de l'utilitarisme : « L'utilitarisme se situe dans une longue tradition de philosophie morale naturaliste pour laquelle le Souverain Bien [la marchandise] était défini par le bonheur (eudémonisme) ou le plaisir (hédonisme) d'un individu [avoir aux dépens d'être]. L'apport tout à fait remarquable de l'utilitarisme – dont l'origine se trouve dans la philosophie des Lumières écossaises (David Hume et Adam Smith) et dont l'influence s'est surtout fait sentir dans le monde anglophone – a été de soutenir que le bonheur collectif, et pas seulement individuel, est la seule fin morale digne de ce nom [sic]. Pour le philosophe et essayiste anglais John Stuart Mill (1806-1873), “le bonheur est la seule fin de l'action humaine et la promotion du bonheur est la pierre de touche qui permet de juger la conduite humaine ; de là il s'ensuit nécessairement que le bonheur doit être le critère de la moralité” (1863) [sic]. L'utilitarisme se présente comme une conception normative [là, il s'agit bien de ça] valable à la fois pour l'individu et pour la société, ce qui fait son immense intérêt [normaliser revient à uniformiser revient à vivre grégaire]. Aujourd'hui, à côté du libertarisme [cette belle économie égoïste qui ruine les États eux-mêmes] de Robert Nozick, de l'égalitarisme libéral de John Rawls et du marxisme analytique de John Roemer, il est au cœur des débats sur la justice et l'éthique sociale et économique. » Égaliser et normaliser pour uniformiser le monde du travail est la condition de sa rentabilité, c'est-à-dire la surproduction qui doit générer le gaspillage pour baisser les coûts de la main d'oeuvre, ou moins de la main d'oeuvre que le coût de l'objet manufacturé fini pour en obtenir un bénéfice record. L'utilité anglaise si elle n'est pas quantifiable et mesurable, elle est alors inutile. Mesurable et quantifiable pour tous considéré être de « l'information objective » : « combien tu payes ? » (sic) pour chacun de mes mouvements. Mais qui sont et comment sont ces tous ? Eh bien « pour satisfaire la majorité » des tous, il n'existe qu'un seul moyen : grégariser les comportements du désir pour les diriger à acheter ce qu'ils ne désirent pas et qui s'en satisfont quand même. Toute cette économie anglophone utilitariste de l'enrichissement (pas de la consommation) repose sur la grégarisation des comportements d'achat et de consommation de l'espèce en masse à exploiter en tant que marchandise rentable. La certitude des préférences, avec des milliards de petits prix. C'est une pensée partielle qui focalise et localise son propre plaisir (pas de jouissance) qui est développé dans le « comfort », le confort tant nécessaire de la maison dans le contexte d'un climat désagréable. Le bien matériel anglophone est dans la maison confortable. Ailleurs où il fait beau, personne n'est concerné. L'utilitarisme est une doctrine qui sous couvert d'universalisme est en réalité la théorie du bénéfice égoïste pour obtenir un bien-être ou un bonheur permanent. Ils doivent être bien malheureux ces anglophones un peu perdus pour avoir écrit et publié tout ça !

** Nemo (pas le capitaine, mais personne titré être un ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, docteur d'État ès lettres et sciences humaines, professeur à l'École supérieure de commerce de Paris) dit (dans une grande encyclopédie) pour Hayek que : La société construite par l'action des hommes qui dépasse leurs intentions cristallise des résultats suprêmement [sic] raffinés et stables [?] par le langage, la morale, le droit, le marché, etc. [du pouvoir politique], et permettent aux hommes [lesquels ?] d'atteindre un niveau de complexité et de performances [= résultat optimal que ne peut donner qu'une machine] qu'une démarche organisatrice et « constructiviste » ne peut pas. Pour Nemo, Hayek se dispose en opposant à la philosophie politique et économique des lumières du continent, bien que Hayek en continuateur smithien soit Autrichien, mais il s'est naturalisé Anglais ! Hayek fait penser à ces utopistes qui depuis Platon se donnent comme tâche de vie de concevoir une société dominée, mesurée et ordonnée (mais quel ordre ?) dans son intégralité. Motivé par la peur de quoi ? Ce genre d'exercice conçu par 1 seul homme génère indubitablement les dictatures autoritaires de ces théories utopistes dystopiques, que les êtres humains gouvernés voudraient éviter, mais que les êtres humains gouvernants appliquent en catimini car recouverte de légitimité démocratique se disent-ils et elles aussi. 2 dictatures en sens opposé mais complémentaires : pour qu'existe une tyrannie, il faut le consentement démocratique.

 

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027

Esclave et esclavage : à quoi ça sert pour l'espèce humaine ?


Esclave, on gâche sa vie à gâcher celle des autres.
L'art et la musique existent pour renverser ce comportement.
Quand
pouvoir vivre libre
est anéanti par
pouvoir vivre domestiqué captifve dans une fonction
ne s'équilibrent pas,
c'est-à-dire
où pouvoir vivre libre n'est plus possible
que pouvoir vivre domestiqué en captivité et agi par une fonction,
la misère d'esprit infecte et infeste l'espèce humaine.
Et là, une régression fatale de l'intelligence de toute l'espèce emporte les derniers résistants,
de très rares humains restés à l'écart de l'hostilité générale du monde du travail,
Ce quotidien s'agit à ce que les sociétés deviennent le contexte de la décadence de l'espèce.
La langue se dégrade,
La curiosité s'efface,
La volonté de savoir se bannit,
Dénie et mensonges remplace vérités et réalité,
La peur devient le moteur à réactions principales,
La raison de vivre n'est motivée qu'à se faire agir,
Qui emporte les craintifs dans leur haine extrême des autres crus différents, pourtant pareils.


L'art et la musique, qui pour les esclaves n'ont aucune nécessité d'exister, déformés en diversion (divertissement pour oublier sa misère), ou confondus avec l'artisanat, et objet de luxe, bien que les arts, renversés en occupation de domination, génèrent leurs emplois occupant leurs vies, leur donnant un sens à vivre : leur raison d'exister. Sans ça, inutile. L'esclave est utile que parce qu'il elle agit une fonction crue utile. À agir la fonction quotidiennement forme l'humain en machine dépensante obéissante [pléonasme] : « Moi ? je fais que mon boulot moi ! » (« rien de personnel, même si je sais que ça te fait souffrir » sic).

Un être humain fonctionné est un être humain mécanisé par l'éducation qui l'oblige à re-agir pour ne pas agir de soi-même. Tout être humain esclavagisé, plutôt auto-esclavagisé, est volontaire consentant à vivre esclave. L'esclave se donne sa raison de vivre par la nécessité crue de sa fonction qui en elle-même ne sert à rien : qu'à nuire aux autres. Le pouvoir de nuire décide l'humain à sa conversion en esclave. Un esclave est un être humain qui gâche sa vie pour gâcher celle des autres. Sa culpabilité à nuire est effacée de sa conscience éduquée. Ce fonctionnement est essentiel à toute domination politique. Défonctionnariser l'existence des êtres humains, ne sachant plus qu'ils elles sont des esclaves, revient à libérer les êtres humains d'une vie inutile, gâchée et nuisible. La dysfonction pousse l'esclave au « break out » redevenant par la douleur un être humain digne et intègre.

 

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028

Quand l'esclave explose !


« Break-out » est le terme d'usage anglais banalisé en français (comme « addiction » = dictature ajoutée ? Pas de manie toxique ?). Break out signifie en anglais : éclater. Dans le langage du monde du travail break-out est un état physique et psychique de rupture. L'esclave effondré qui ne peut plus travailler. Le break-out franchit la limite de la tolérance de l'asservissement humilié. Le break-out est la maladie de l'esclave usagé. C'est un phénomène ample, général, commun au XXIe siècle et ignoré qui prouve les limites de l'industrie de l'esclavage ; où le degré de violence de l'obéissance par l'humiliation est compris être une arme de guerre : l'esclave se brise dans la léthargie. Le break-out est tapie dans chaque esclave qui en crise d'effondrement, par être trop battu (gonflé), n'est prêt qu'à éclater.

Représentons-nous tous les esclaves en crise de break-out qui vivent immobilisés à consulter le médecin psychologue psychanalyste et psychiatre pour se voir administrer une thérapie de plusieurs années. Connaissant le rôle de contrôle politique de la psychologie, comment le patient gère la re-torsion paradoxale de son état d'esprit brisé réfugié dans la souffrance pour lui faire accepter sa fonction d'esclave que son inconscient par son break-out rejette avec violence ? Un bout de conscience ou de fausse responsabilité crue être de la conscience, s'est échappé. C'est le cauchemar de l'esclave : le passage de sa libération. Bien qu'édulcoré de « tranquillisants ». Qui ne servent qu'à rassurer son entourage, pas à soigner le malade. Mais qui est réellement malade ? Il n'existe aucun remède contre la réalité que cette crise révèle qui demeure niée par la société entièrement servile.

Le break-out est une réaction saine dans un contexte malsain. Le break-out est la tentative désespérée d'évasion réussie par une issue de secours que personne ne se risque de prendre à cause des effets secondaires majeurs de souffrance sue.

 

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029

HUMILIATION
& HUMILIER


Comment le sens d’humilier est-il passé de « se comporter humblement » * à « couvrir de honte pour être méprisable » ? Le sens exclusivement religieux, chrétien, est au XIIe siècle passé dans le milieu profane. Est-ce pour se moquer des dévotions excessives des croyants qui par humilité se sont détachés et défaits de leur intégrité ? Cette désintégration de l'identité, vue du milieu non-croyant, profane, est perçue être un état de soi avili donc humilié. Le moi de son soi désintégré pour vouloir vivre sa vie qu'à travers une autre volonté que la sienne, représentée par une figuration de sa divinité (unique candidat) élue, bien qu'inexistante (croire donne à voir l'illusoire). Vu de l'extérieur, ça ressemble à une condamnation de soi et de sa vie : une mauvaise plaisanterie. Le sens religieux (chrétien) de « baisser la tête » pour preuve de soumission à la foi du Christ est perçue du milieu profane (sans désir de profanation) à partir du XIIe siècle comme un conditionnement qui retire au croyant toute intégrité et identité qui ne mérite que la moquerie de ses amis. Le croyant ne perçoit pas être avili par la honte. Son regard qui évite le regard des autres. Son regard au sol qui marque sa soumission, pour le prêtre suffit [pas soufi, ni sophie]. Soumission qui pour se perpétuer, doit se compenser par l'hypocrisie. Dans l'effet, tout soumis volontaire est hypocrite. C'est ce qui fait que tout croyant par sa soumission, à l'inverse de la franchise, ne peut agir qu'en hypocrite. Tout excès de croyance s'équilibre d'excès d'hypocrisie.

Humilier est un sentiment de soi qui annihile toute volonté d'agir par soi-même. Détruire la volonté par le découragement est l'objectif à atteindre pour vaincre ses ennemis pour en faire des esclaves. Humilié fait abdiquer. Il n'y a que l'humiliation qui fait le vaincu. Le sens destructif de l'humiliation prend forme au XVIe et XVIIe siècle. C'est Bossuet qui définit l'humiliation en tant que BLESSURE de l'estime de soi, jusqu'à blesser son amour propre (non encore egotiqué). Blessure qui force tout résistant à ne pas se négliger, pour garder son intégrité. La souffrance de la blessure de l'humiliation est proportionnelle à la dimension que son ego prend part dans sa personnalité. + son ego est surestimé + l'humiliation est douloureuse. Comment alors rester intègre sans ego ? Facile ! Revenir à soi, en lâchant son moi.

Mais la surestimation de soi est la conséquence de la compensation du mépris de soi. La pédagogie religieuse chrétienne devenue laïque force les enfants à se débarrasser de leur estime de soi. Qui, + est attaquée, + se renforce en amour propre, pour devenir un ego en souffrance facilement blessable. La punition sert à humilier les enfants (et les adultes infantilisés = déresponsabilisés). La punition publique (avec témoins) renforce l'humiliation du condamné. Tout condamné se punit par humiliation. Vivre humilié est un état de mort psychique. L'humiliation est l'arme psychologique majeure pour soumettre sans force les états d'esprit rebelles et résistants à la soumission disciplinaire (qui refusent d'obéir à la violence). L'humiliation sert à ce que tout individu réfractaire obéisse, sans hésitation, ni doute. Le dressage de l'élevage, à se tenir droit montrant sa disponibilité prête à obéir, commence enfant dans sa famille, celle formée à ne savoir agir que par obéir. Puis ça continue à l'école. Jusque dans le monde hiérarchisé du travail. La prison est le contexte extrême qui cultive l'humiliation des prisonniers où l'enferment n'est que secondaire (Michel Foucault). Nous vivons tous enfermés quelque part. Si un prisonnier est en permanence humilié, c'est parce qu'il est redouté. Humiliés, tous deviennent inoffensifs. Les gardiens armés comme les prisonniers exultent leurs frustrations à humilier les prisonniers désarmés. L'humiliation d'un être humain, pas complètement anéanti, hurle vengeance, suscite la violence, proportionnelle à la violence psychologique subie. Agir l'humiliation déclenche le cercle vicieux de la souffrance de la vengeance.

De tout de combat entre individus, l'humiliation est l'objectif à obtenir de son adversaire. L'humiliation s'obtient d'abord par la parole. Celle qui blesse et crève l'orgueil : la prétention du moi = le gonflement excessif de son importance (les gens titrés et décorés pour ce qu'ils ne méritent généralement pas). L'excès d'estime de soi compense toujours le manque de confiance en soi. Là où le soi se transforme en moi. Qui retire toute force de résister ou d'esquiver tout affront.

L'humiliation est essentielle dans la panoplie de la violence. Le VIOL (et anale et vaginale) est l'humiliation physique ultime. L'état de la personne violée prouve sa domination à perpétuité. C'est pour cette raison que le viol, bien qu'hypocritement condamné, forme la raison de l'existence des sociétés hiérarchisées (= autoritaires). La police sert à violer l'intégrité des personnes arrêtées (peu importe si elles sont coupables ou pas) avec le système judiciaire qui le renforce. La violence du viol est une création culturelle étatique. C'est l'autorité de l'État qui favorise le viol et non « des violeurs fous en liberté » (sic).

L'humiliation est une agression psychique avec conséquences physiques sans marque visible de violence des coups. Les blessures physiques des coups qui dans la situation de la torture transforment l'intégrité du corps en un corps mutilé désintégré par la souffrance qui ne peut plus vivre autonome bien qu'il soit vivant. Et ça, exige une force d'esprit pour ne pas sombrer dans l'annihilation, c'est-à-dire la négligence qui donne à vivre la mort de sa conscience par autodestruction de soi. Situation renforcée quand on vit en péril permanent qui dépasse nos forces d'agir, par exemple dans la rue sans le refuge de sa maisonprison.

L'humiliation est une agression pour blesser.
Elle s'attaque à l'estime de soi, garante de son intégrité.
L'amour propre est une amplification de l'estime de soi
mise en danger provoquée par des attaques de son intégrité.
L'amour propre retient les débris de sa désintégration imminente.
L'humiliation sert à ce que l'autre perde l'intégrité de son identité,
en s'attaquant à sa dignité d'être humain intègre (incorruptible),
pour qu'il s'effondre dans la honte de soi.
L'humiliation sert à désintégrer l'identité.
L'humiliation sert à désintégrer l'individu.
Ce qu'on perçoit être soi intègre et qui définit « qui je suis »
donne à pouvoir agir.
L'humiliation sert à obliger la personne humiliée à agir contre sa volonté.
Un être humilié n'est plus un individu.
Son identité perdue, l'être humilié s'égare.
Il devient alors un « récupéré »
par la (fausse) « charité religieuse
en échange de son sacrifice de soumission volontaire ».
Le piège est refermé.

L'humiliation est l'objectif de la torture.
La personne torturée « craque », car humiliée elle abdique,
elle trahit son soi qu'elle désintègre elle-même.
Le bourreau ne fait que « son boulot » :
Le bourreau n'agit qu'une fonction mécanique obéie de l'administration.
Combien de temps vas-tu pouvoir durer à souffrir ?
est le sens du martyr chrétien qui se défait de son intégrité
pour « s'unir avec Dieu » (sic). Comment ? Par se croire moi en soi. Implique :
Tout croyant est un être humain humilié, forcément.

Avant d'être des dominants persécuteurs, les Chrétiens étaient persécutés. Ils subissaient les tortures des Romains pour s'abjurer de leur croyance religieuse de salut. Ces tortures des Romains était-ce pour obtenir leur humiliation ? C'est-à-dire, l'abdication de leur personnalité, de leur identité par désintégrer leur intégrité ? Non. Il s'agissait seulement de faire lâcher leur croyance (absurde) envers un seul dieu unique qui mettait en péril leur industrie de l'esclavage. Que les Chrétiens ont renversé à leur avantage et perpétué par la mise en esclavage de leurs fidèles. C'est la trahison majeure de la chrétienté.

Toute famille capturée par la croyance religieuse, chrétienne, juive, ou musulmane, est un consentement pour humilier ses enfants. Pour qu'ils ne désobéissent jamais. C'est une atteinte à l'intégrité enfantine, une forme de meurtre, comme le viol sexuel qui se réalise toujours à l'intérieur, là on se croit en sécurité.

Pour quoi vouloir effondrer un être humain dans la honte ?
Pour une blessure de l'estime de soi rendue à l'agresseur ?
Une boucle sans fin de vengeances qui se revengent ?
L'humiliation, la possibilité d'humilier quiconque
est l'expression même du pouvoir à dominer l'autre.
Qui commence dans la famille
et, s'étale à tout un pays.
L'humiliation commence par nuire à l'autre.
Pour tenir le pouvoir dans l'autre,
qui pille sa volonté pour le gouverner.
Les enfants sont les premières proies les plus faciles
à s'emparer de leur volonté par les humilier.
L'objectif de l'humiliation est simple : perpétuer l'industrie de l'esclavage.
Ce n'est qu'au XIIe et au XVe siècle, dans le milieu profane (pas profané)
que prend le sens contemporain de l'humiliation :
Blesser l'autre par mépris avilissant,
jusqu'au ridicule public du jugement reçu unanime des autres de l'un.
[une majorité est un ensemble d'être humains qui ont vendu leur volonté]
Humilier se rapproche du sens du verbe : avilir = rendre vil, vilain,
dégrader pour faire perdre l'intégrité de soi.
Pourtant vil ne signifiait rien d'autre que : bon marché (sens du latin « vilis »).
Le bon marché, le magasin vilain pour le bonheur des dames ?
Histoire de faire payer cher (à rendre inaccessible) ce qui était accessible ?

Ne faut-il pas souffrir en profondeur pour tordre le sens et agir à contre-sens ?
La gloire de l'un exige-t-elle l'humiliation de l'autre ?
Le jeu dupé de la compétition entre mâles pour obtenir la femelle en vue.
Le ressentiment du déshonneur est ce qui provoque les vengeances meurtrières,
La vengeance est une attitude agie par toutes les populations terriennes.
Meurtrir est réalisé par la vengeance volontaire lâchée après une humiliation.
L'humilié est le perdant. Ses yeux baissés, il est méprisé par les autres face au vainqueur.
La compétition est un contexte très favorable à l'humiliation.
Nos sociétés qui basent leur valeur sur le mérite, favorisent la gloire pour l'humiliation.
Mais la gloire est l'humiliation du dupe.
Glorifier ne sert qu'à renforcer l'estime de soi mésestimé.
Humilier ne cache pas le désir de vaincre pour obtenir la gloire.
La surestimation de soi par les autres ? par leur envie et jalousie.
Une humiliation, avant le XIXe siècle, s'effaçait par un duel :
un combat à l'épée (à la fleur du fleuret) puis au pistolet (à 1 coup).
La mort, la blessure de l'un résolvait l'offense de l'autre.
Mais la surabondance des offenses donnant des morts par duel
donna raison pour convaincre les politiciens de la nécessité d'interdire le duel,
à l'arme mortelle (aujourd'hui on euphémise : létale, du latin « letalis » = qui cause la mort)
pour occuper la police et encombrer les palais de justice.
Puis suivit l'interdiction des armes, du port individuel d'arme.
Si les armes n'étaient pas interdites aux particuliers,
Le nombre de morts tués à l'arme serait-il considérable ?
Il l'est déjà.
L'est-il ?
Les Américains vivent à s'entretuer, à l'arme et à la carrière,
Tellement les humains en société se détestent les uns les autres et se redoutent.
Dans notre contexte hostile constant
de compétitions et de combats mentaux
que notre guerre sociale perpétuelle ressuscite quotidiennement.

Le sens premier religieux de l'humiliation signifiait l'humilité = se rendre humble
= à baisser la tête et s'agenouiller par soumission ?
Dégonfler la surestime du moi, son amour propre blessé, aujourd'hui s'appelle Ego.
L'humilité « combat » (sic : contradiction : le combat interdit la paix) l'orgueil :
L'excès de fierté ou d'intégrité ? qui génère bagarres, conflits, guerres et hostilités ?
Humilier du latin religieux « humiliare » = rendre humble ;
Humble du latin classique « humus » = le sol, la terre (pour s'humilier dans la vénération ?)
mais pas encore la matière organique issue de la décomposition : le fumier :
D'où la prosternation devant une statue représentant l'absence du Dieu :
ici, son image représentée par la statue de son fils souffrant à agonir sur la croix.
« Le Christ souffre éternellement pour toi, pour que tu ne souffres pas » le modèle paradoxal,
C'était l'idée, mais ça ne marche pas.
« Mea culpa d'avoir été indigne par excès d'orgueil » ? =
« à réagir à ma blessure à vouloir venger ma frustration » ?
Une humiliation ne peut pas restée humiliée, sinon elle cultive le rejet permanent des autres.
C'est pour cette raison que toute humiliation exige réparation = « sauver l'honneur » (sic)
Pour retrouver son intégrité, désintégrée par l'humiliation, pour se refaire aimer des autres.
L'humiliation est le résultat recherché infligé aux humains pour en faire des esclaves
dans toutes les institutions disciplinaires des sociétés à prisons. Où nous vivons.
La sentence, la condamnation, n'est ni l'arrestation, ni l'enfermement, mais l'humiliation :
L'ordonnance de la dégradation de la personne arrêtée pour désintégrer son identité à l'humiliation
Dans les sociétés de l'homme puni, l'être humain n'a qu'une valeur fonctionnelle.
Il s'agit d'exister à servir sans exister pour soi.
Perçois-tu croyant le piège de ta rétention ? Où les autres t'ignorent à te mépriser par te flatter ?
Se faire ignorer des autres est la marque franche du mépris qui humilie la personne à ignorer.
S'humilier signifiait se rendre humble,

Puis profaner (= rendre profane = sortir du sacré = désacraliser.
Pas détruire les objets du culte) pour « s’abaisser à agir de façon servile ».
Un homme à 4 pattes est un homme-abêté.
Prêt à servir (prêt à être employé).
Puisqu'il a vendu sa volonté.
Humilié, il croit se racheter par la servitude.
Là, réside le paradoxe de la servitude.
La servitude n'est pas un rachat de sa vie gâchée.

L'esclave-guerrier-soldat-mercenaire-fonctionnaire profane-t-il ?
Pour battre, blesser et tuer, ne faut-il pas une estime de soi intègre ?
Comment une personne humiliée peut-elle conserver l'intégrité d'une estime de soi intacte ?
Je pense aux soldats et aux policiers qui sont des esclaves humiliés.
Qui attaquent parce qu'ils sont en colères par être « des boules de haine ».
Parce qu'ils savent, sans se le dire, qu'ils se sont piégés volontairement.
La croyance idéologique et le déni de la réalité sont les 2 traitements conditionnels
pour former « l'homme violent paradoxal ».
Sans hommes violents paradoxaux,
aucune politique de domination ne pourrait tenir leur siège à trôner si longtemps.

La parole arme de guerre commence dans l'accouplement :
2 êtres humains obligés piégés par le mariage face à face en colère.
En réponse à une blessure provoquée par un mensonge condamnant,
Sans arguments suffisants à parer ** = à se protéger pour éviter l'attaque véhiculée par la parole,
Il ne reste pour s'en défendre que la contrattaque des coups : l'origine des « femmes battues » ?
Une distinction féminisée qui sert de punching-ball ?
Pour agir sa lâcheté, le mâle doit se sentir intégralement humilié.
Sentiment qu'on retrouve dans le corps policier.
Nos sociétés font tout leur possible pour mettre en danger la féminité,
Disposition qui révèle la gêne de la domination des mâles qui ne dominent rien.
Le viol est la solution politique étatique juridique retenue
pour soumettre les femmes et les enfants à l'obéissance absolue.
Mais le patriarcat ne fonctionne pas sans le matriarcat.
Où est vraiment le problème pour tant s'entrenuire ?

 

« Coup de boule »
versus
« Coup fourré »


La violence des coups ?
Ça doit faire mal.
Sinon à quoi ça sert de se battre ?
Se battre sans douleur ? Retire la raison de la bagarre.
La douleur a généré la bagarre. Pas le contraire.

Les blessures sont les marques de la preuve des coups reçus.
À im-poser une marque douloureuse sur la peau, en surface, le temps est court.
À im-poser une marque douloureuse sous la peau, en profondeur, le temps est long.
On imprime le temps de l'impression.
Coups et agression se différencient par l'intention : le coup cogne, l'agression viole.
Les uns tapent dehors, les autres pénètrent dedans.
L'agression est préférée des lâches à la bagarre.
Les trouillards qui n'attaquent que tous contre une.
L'agression désigne les proies affaiblies à violer.
Le viol collectif signifie l'agression sociale banalisée
qui produit le même effet que l'humiliation psychique par la parole, avec les blessures profondes en +.
Le viol collectif n'est pas criminalisé, puisque la loi ne sert qu'à punir la désobéissance individuelle.
L'hypocrisie de la Justice réside dans cette distinction entre agression collective et personnelle.
Où l'agression collective est épargnée, car jugée nécessaire « au maintien de l'ordre »,
au contraire des individus capturés : un collectif violent ne peut pas capturer un collectif violant.

Les coups physiques sont-ils moins puissants que les coups de la parole blessante ?
Les marques de violence physique témoignent des coups moins puissants que les coups de la parole blessante :
La douleur physique des coups s'estompe plus vite que la souffrance psychique qui dure des années.
Il n'existe pas de « bagarre psychique » où à la fin du tournoi les adversaires rient ensemble.
L'agression psychique provoque le ridicule, la culpabilité et l'humiliation.
Les marques de violence de l'agression mentale épargnent de la douleur des coups,
Les marques de violence de l'agression mentale impriment la souffrance continue.
L'agression mentale doit réduire l'humiliateur à être humilié
par être défiguré = marqué à long terme de sa défaite (pour qu'il ne revienne jamais).
Défiguré par la souffrance pour paraître méprisable = indigne d’être respectable.
Il ne reste qu'à l'humilié, l'autobannissement. L'exil hors du groupe.
L'humiliation psychique s'attaque à l'intégrité de la personne : elle la désintègre.
La défaite physique avec marques sur le corps n'entame pas l'intégrité psychique du perdant.
Encaisser les coups, ne fait de celui qui les encaisse un perdant.
Dans une bagarre, il n'y a pas de perdant, ni de gagnant, il n'y a que des blessés. Puis une rage apaisée.

Comment répondre à une humiliation ? [sachant : une insulte n'humilie pas, elle sert à obtenir la bagarre]
Humilier blesse. Humilier sert à blesser. L'humiliation est une arme pour anéantir son adversaire.
Le mot utilisé dans les livres de la Loi est : outrage. [out rage ? La violence de la rage extériorisée ?]
Outrager pour blesser. Pour rendre la personne humiliée méprisable.
Un être humain humilié est un être humain vaincu par l'outrage.
Dignité et orgueil sont atteints = touchés par le coup de l'abdication. Celle qui lâche sa conscience.
L'humiliation est une attaque pour une agression pour blesser pour obtenir la soumission de l'autre pour un temps long.

La meilleure façon de ne pas être la cible d'une humiliation est de l'ignorer, puis + proche, de l'esquiver.
Il n'y a que refuser de jouer qui puisse empêcher le jeu de la vengeance de se perpétuer.
Entre la culture banalisée de l'humiliation hiérarchique de nos sociétés et sa copie dans la famille,
réside le paradoxe de la grégarisation.

 

Notes du chapitre 029

* Le sens d'humilité et d'humiliation se promène dans un champ où le sens peut se prendre pour un autre. Entre modestie et bassesse. Entre l'humilité de la modestie et la bassesse de la modestie. Entre l'absence d'orgueil et la soumission. C'est un monde vaste de sens et de contre-sens. L'un ou l'une est méprisable et l'autre est digne. De noblesse ? hum, que « nobilis ». C'est ce qui sépare les serviles des nantis. La bassesse de la hautesse ? Qui est l'hôtesse avec l'auteur de l'autorité de l'hostilité hospitalière ? L'humiliation met son contraire : l'honneur sur un piédestal. La vénération de la personne glorifiée. Facilite-t-elle l'obéissance au chef qui commande ? La fierté de la personne respectée vénérée glorifiée qui commande et qui est servie. Qui gonfle l'orgueil jusqu'à l'explosion des excès. Vénéré autorise mépriser les autres. Les crâner ou les décrâner ? Dans l'affaire, ce n'est qu'une histoire de faux mérite. Jouer des esclaves avec celles et ceux qui méritent la récompense ou le châtiment. Pour exercer le pouvoir. Le pouvoir politique s'exerce et se prouve par la multiplication de la douleur et de la souffrance. Punir ne sert qu'à humilier. L'humiliation infantilise les adultes. La récompense couvre la gloire. Le prix à payer. Infantiliser un adulte est une humiliation. L'honneur génère inévitablement la violence. L'honneur se croit distingué par la vénération de l'ordinaire pour l'extraordinaire. C'est cru comme tel. Récompensé glorifié honoré. Vouloir recevoir la récompense de la reconnaissance est un honneur mérité, mais à quel prix ? La recherche de la reconnaissance est une motivation qui détourne ce pour quoi on se donne à croire être une aptitude, alors qu'il ne s'agit que d'un intérêt, celui de se laver de son humiliation.

** Parer : de l’italien « parare » = se défendre contre les coups. Du latin classique « parare » = préparer. Comment le sens en est venu à signifier décorer, embellir à orner ? C'est par la parade ! Ce déguiser pour s'esquiver des coups. Une belle parure ne s'attaque pas, elle s'admire.

 

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030

La grégarité des particules grégaires


Je voudrais parler de sympathie. Celle qui entretient l'amitié (pas la souffrance à se transmettre) *. Celle qui lie les êtres humains à s'échanger à se re-échanger du bien à être et de la joie réciproque. La sympathie qui lie (sans pathologie, ni effets secondaires) crée un lien pour que chaque un et une y transmette et reçoive du plaisir. C'est le principe de l'amour. Mais sans sexualité : toucher pour réveiller les sexes endormis. Les particules « forgeant » les matières ne se comportent pas autrement. Le plaisir est un échange d'énergisant : chaleur, électricité, attraction (qui forment la figuration du plaisir humain). Si le monde vibratoire résonne, c'est par sympathie. Sans sympathie, pas de résonance. La sympathie sonique s'amplifie par les rapports carambolés multiples et abondants. Tous les rapports, de toute part, sont multiples. Si le son s'entend, c'est par sympathie. La sympathie crée les liens pour que le courant passe. Sans ce passage distingué généré par la sympathie, notre perception ne pourrait pas se figurer les possibles du monde vivant. Les différences du même et les mêmes du différent.

La sympathie est-elle ou provoque-t-elle un comportement grégaire ? Imageons le tableau où on voit des milliards de femmes et d'hommes qui copulent dans des chambres séparées, est-ce un comportement grégaire ? Non, la copulation générale humaine n'est pas synchronisée, elle dépend d'une décision individuelle du corps du besoin corporel. Une onde entendue, discernée et comprise forme une sensation discrète, par un passage privilégié entre l'émetteur et le percepteur : un lien personnel, même si tout le monde en profite : le contexte s'y prête. C'est l'humanité de l'animalité, celle animée.

La grégarité se perçoit d'un seul mouvement commun. De multiples liens similaires. Même s'il y en a (des particules ou des humains) à la traine. Ce mouvement commun grégaire se meut par la synchronicité. La synchronicité des éléments de l'ensemble mue d'un même lien génère le comportement grégaire. On pense immédiatement aux chaînes qui obligent les prisonniers à marcher d'un mouvement commun (avec des hommes armés prêts à les tuer s'ils refusent d'obéir), ou aux horloges qui synchronisent l'activité humaine, principalement pour le travail esclave (en quoi a-t-on besoin d'horloge ? si on n'est pas esclave). Ça « saute à la figure » quand on vit inversé : le jour pour la nuit. Tout ce qui est d'une mouvance individuelle, désynchronisée, comme l'idiorythmie ou la polyphonie, ne peut pas être grégaire. Il suffit que les liens d'attraction et de répulsion soient différents pour chaque élément, chaque particule, chaque cellule, chaque humain, chaque animal pour que leur mouvement soit autonome ou : ingrégaire.

Dans le monde de la musique éduquée, le comportement grégaire est représenté par la monodie et par l'homophonie. La copie. La monodie fait chanter à tout le monde, toutes des voix différentes, la même mélodie (la même chanson, le même air). L'homophonie fait chanter tout le monde, aux différentes voix, des hauteurs différentes dans un même accord synchronisé. La grégarité se réalise dans la simultanéité, à différents étages/degrés pour chaque individualité. Différentes localisations dans l'espace bougeant en même temps dans le temps du même mouvement. Le tuilage est un début d'indépendance des voix : ça commence à se décaler dans le temps. Et la polyphonie est l'affirmation des voix indépendantes dans un ensemble. Le comportement grégaire se perçoit quand on perçoit un seul mouvement qui meut différents éléments vivants. Le mouvement des vagues sur la plage est-ce un mouvement grégaire ? Presque. La composition musicale a déployé son imagination à partir de l'invention de la musique polyphonique par l'Ars Nova au XIVe siècle. Il existe un intermédiaire entre monodie et polyphonie entre dépendance et indépendance volontaire et involontaire avec les autres, c'est la mal nommée « hétérophonie ». L'hétéro- c'est l'autre différent (l'étranger ?). L'homo- c'est le même homme. L'hétérophonie superpose des comportements identiques (monodiques, homophoniques), mais qui se distinguent par être variés dans le jeu et le chant instantanés de chacun différent de l'autre. L'hétérophonie est une des formes les + anciennes de la création musicale humaine d'ensemble. 30 000 ans ? Vivre chacune chacun différencié ensemble, c'est ce que la polyphonie apprend. La polyphonie autrement nommée « le contrepoint » pour signifier que « les notes » (= les points localisant une fréquence dominante : une hauteur, sic) conjointes (et non disjointes qui empêchent le signal mélodique de se reconnaître) qui se gouverne par des règles de composition musicale que la domination politique religieusée tente d'imposer aux artistes, mais qui pour les + doués s'en dispensent pour créer des œuvres d'art originales. Les règles imposées de la composition musicale sont instituées par la théorie musicale qui est constituée et instituée par des non-musiciens. Ça depuis Pythagore, jusqu'au XIXe siècle, avec l'exception de Philippe de Vitry de l'Ars Nova. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, quelques compositeurs se sont enfin emparés de la théorie, après XII siècle de domination monoscalaire, imposée par la religion monothéiste, ici et là-bas.

[Citons quelques figures qui ont cherché à développer ce que les adversaires de la musique tentent encore au XXIe siècle d'imposer par l'intermédiaire d'adeptes médiocrates agressifs : le monopole de la théorie monoscalaire à idéologie monothéiste. Les monopolistes contre les polyphonistes. Voici quelques rares compositeurs théoriciens qui s'inquiètent du développement compositionnel de la musique et proposent des solutions : Philippe de Vitry (XIVe siècle), Johann Sebastian Bach (1685-1750), Claude Debussy (1862-1918), Arnold Schoenberg (1874-1951), Ivan Wyschnegradsky (1893-1979), Harry Partch (1901-1974), Olivier Messiaen (1909-1992), Iannis Xenakis (1922-2001) Mathius Shadow-Sky (1961-), consultable ici : Processus de naissance de théorie musicale à http://centrebombe.org/livre/10.14.html]


Dans le monde économique, le comportement grégaire est représenté par le monopole.
Dans le monde religieux, le comportement grégaire est représenté par le monothéisme.
Dans le monde politique, le comportement grégaire est représenté par la mono-archie. *

[* changer le titre du roi monarche en président, représentant le sommet émergé de la hiér-archie, n'a jamais donné + de liberté aux esclaves]


Quand les particules sont agitées par le vibratoire, leurs mouvements propres se synchronisent à l'onde pour à la fois la transmettre et à la fois la matérialiser (à ce qu'elle soit percevable ? Non. Son existence même par la matière fait qu'elle se perçoit) tout en existant de leur mouvement propre. Sachant qu'une onde ne peut pas être seule. L'audible nous parvient grosso modo de 2 comportements majeurs : 1. celui des carambolages en série des particules de matières vibrées et 2. celui de la traduction des ondes vibrantes carambolées en décharges électriques cervicales donnant l'idée d'entendre l'objet de l'audition : le discernement acoustique. Ce qu'on entend n'est pas l'onde, mais sa figuration : le sens audible : distingué en objet : son signe en son. Si l'univers vivant existe, c'est parce que tout et ça vibrent.

Le carambolage est-ce un comportement grégaire des particules ? Non. Le carambolage implique que les particules sont secouées en écho par une suite de délais. La grégarité est un comportement seul fait de multiples différences similarisées par synchronicité/simultanéité, au même endroit. On pense aux ballets (même aquatiques) où chaque danseuse fait le même mouvement à une position/localisation spatiale différente pour former des figures d'ensemble symétriques, généralement florales (formes explosives). Ça, c'est de la grégarité organisée. Comme celle militaire, des mouvements d'assaut synchronisés des soldats à l'attaque commandée et autres manœuvres (du latin « manuopera » = ouvrage fait main) militaires. Ce qui amène la grégarité à la guerre des troupes.

 

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Note ramifiée au chapitre 030

031

* AMI ?

Ami, d'abord et toujours attaché à l'amour, perd sa valeur érotique au XVIIIe siècle pour ne garder que sa valeur sentimentale. Ami, s'était l'amant. Amie s'était l'aimante. L'amitié repose sur l'affection réciproque échangée par des personnes qui se sentent bien ensemble. Sans désir de forniquer, mais où une relation érotique peut persister. L'importance que prend la notion d'ami dans la vie sociale est proportionnelle aux peines vécues. Si la nécessité d'utiliser un mot + engagé que copain ou compagnon en désexuant l'amant pour en faire à partir du XVIIIe siècle un ami ; c'est qu'il n'y a qu'une raison : les hostilités familiales en société s'intensifient. Quand on se rencontre, la question qui demande : « ça va bien ? », « comment vas-tu ? », suppose qu'en général, toutes et tous savent que ça ne va mal. Les Inuits trouve ça déplacé. La notion d'ami, le besoin d'ami ne naît que d'un contexte hostile. Hostilité sociale qui point franche au XVIe siècle s'intensifie au XVIIIe siècle. L'ami, est-ce le compagnon, est-ce le copain ? Non, l'ami c'est beaucoup +. C'est la confiance désirée dans un monde en méfiance de défiances. Avec la compagne, le compagnon, on trace en semble un bout de chemin de vie. Avec le copain, la copine on partage une partie du pain de sa vie. Avec le camarade, on partage la chambre. Avec l'ami on est dans l'intimité de la confiance et de la confidence (sans celle de l'alcôve). L'expression « on choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille » donne à comprendre l'importance que le rapport amical a pris dans la vie sociale occidentale : l'amitié agit à rééquilibrer le rapport dominant de l'hostilité dominante. Nos sociétés occidentales favorisent la saloperie pour la victoire. La saloperie gouverne à ruiner le monde. Agir en salaud (le méchant des enfants = le sale qui survient au bon moment pour tout détruire), est le comportement opposé à ce qu'on attend de l'ami : pouvoir faire confiance, au moins à une personne chérie (sans sexe). La copulation suppose l'engagement. Le salaud agit le contraire, il trahit à répétition pour dépouiller et humilier. Le salaud attaque là où ça ne fait que mal. Pour jouir à nuire (qui motive à ne pas s'arrêter), il faut soi-même avoir été victime de cet assaut. La motivation de la vengeance génère la raison d'agir des êtres humains humiliés (encore en force). Si une grande partie des êtres humains vivant en société sont humiliés, c'est qu'il règne une hostilité générale intense. Cette hostilité générale, en 1/2 siècle d'existence, je ne l'ai jamais constaté se renverser ou s'atténuer, au contraire : l'hostilité générale régnante est désirée et cultivée :« ah ah tu vas voir sale con » (sic) par excès de frustration et d'humiliation, ça modifie insidieusement l'état d'esprit des êtres humains à se défaire inconsciemment sciemment de leur intelligence. Ce qui amplifie leur souffrance et la souffrance générale. L'intelligence existe pour trouver des solutions pour résoudre les problèmes que l'imbécilité est incapable.

Le mauvais qui pue la vengeance est une pathologie. Comme celle de vouloir gouverner les autres. Sans se gouverner soi-même. L’une comme l'autre, génère la nuisance générale. Ça existe, et ça ne semble pas vouloir s'en débarrasser ; constatant que cette nuisance générale est niée de tous. La victimisation de l'innocence empêche la reconnaissance de sa nuisance. « Si tous les êtres humains sont innocents, alors ce n'est pas la faute des êtres humains que règne l'hostilité générale » (sic). Quelle meilleure façon de s'innocenter à « s'en foutre » à dénoncer l'autre : « c'est pas moi, c'est lui » (sic). Pourquoi vouloir à tout prix refuser être responsable de ses actes ? Refuser de connaître sa bêtise empêche de sortir de sa bêtise. D'y demeurer jusqu'à s'y sentir bien, faux, puisqu'il n'y a rien d'autre à pouvoir vivre. La raison majeure se trouve dans son renversement. La culpabilité vient s'immiscer dans les consciences de manière à ce que les consciences infectées par la culpabilité ne puissent plus agir à leur guise. Un enfant culpabilisé (pas coupable) est un être humain soumis à vivre l'obéissance. Culpabilisé, aucun enfant ne peut désobéir, encore moins inobéir. C'est un pouvoir sur les autres, vicieux, une violence psychologique qui ne se révèle pas, qui demeure dissimulée, pour s'emparer de la volonté des enfants adultes infectés.

Comment en est-on arrivé là ? Comment, nous, êtres humains, avons autorisé à ce que la nuisance générale s'immisce et gouverne nos relations, jusqu'à pourrir nos sociétés ? Et pourquoi nous ne les soignons pas, nos sociétés ? Pourquoi nous continuons à empirer notre pathologie sociale à cultiver la haine couverte d'innocence ? Ça semble être un suicide lent de l'espèce humaine. Une dégénérescence programmée ? Par cultiver l'incompétence générale pour obtenir la soumission générale.

 

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032

La Guerre Grégaire


La stratégie militaire implique le stratège : le planificateur du spectacle de la guerre. La stratégie planifie les mouvements grégaires des individus différents uniformisés et dans leur apparence et dans leur mouvement. La simplicité de l'ordre doit impressionner. Par sa disposition opposée au naturel. Le spectacle du désastre artificiel existe pour impressionner par provoquer l'effroi avant la bataille. Ce spectacle particulier de l'ordre en mouvement doit faire sentir aux spectateurs (ennemis) et au concepteur et au commanditaire, mais surtout aux ennemis, toute « la puissance qu'une armée peut dégager » (sic). L'artifice de « la puissance du pouvoir politique » à terroriser son ennemi par la démonstration d'une discipline infaillible (= qui trompe) des soldats mécanisés prêts à mourir pour la cause qui les a décidés à venir pour tuer et se faire tuer pour rien. La puissance militaire d'une armée se mesure à : « Il y en a beaucoup d'autres en réserve » (sic). La puissance d'une armée se mesure au nombre de soldats prêt à mourir pour rien, « comme ça, pour faire quelque chose de sa vie qui sans ça est une vie vide insupportable » (sic). La guerre des lâches (sans lâches, pas de guerre) est la guerre de l'anéantissement ; là où « il faut au moins 3 soldats pour en tuer 1 ». Un combat duel dans une guerre tue les 2 combattants.

Mais depuis 1945 : une seule bombe suffie pour assassiner des millions d'êtres humains, incluant tout le reste : notre contexte vital. L'armement motivé par la paranoïa, motivé par la peur panique, s'insère par toutes les matières, pour massacrer le plus d'êtres humains possible. La guerre virale ne désigne plus les coupables, comme la guerre atomique. Tous les Empires existent pour former une armée crue, par son spectacle, invincible. La raison profonde (et cachée) de l'existence des Empires est fondée sur une peur panique pathologique cultivée, transformée en agressivité permanente. La guerre est permanente. La paix est une trêve. Une fausse paix qui n'est pas la paix. L'agression continue générale montre que tous à l'intérieur se redoutent.

Sans peur permanente, pas d'agression possible. Cette agression permanente est représentée par l'institution, celles de l'armée et de la police. Pour battre les insurrections civiles des esclaves fatigués de servir à s'asservir pour rien. La dictature démocratique agit la grégarité de la guerre . Elle impose l'assimilarisation pour supprimer la différenciation qu'elle traduit par « ordre contre désordre » (sic). L'ordre pour former des armées de soldats obéissants, des êtres humains mal récompensés méprisés, pour aller se faire tuer pour le spectacle de la domination patride d'un souverain ? Pour la même langue ? Je cherche un argument valable pour toutes et tous qui continuent à s'engager dans l'armée et la police qui n'existe que par le viol et l'agression. Cette constance montre quotidiennement qu'il n'y a jamais de paix dans nos sociétés.

 

Pourquoi les robots-soldats sans solde
tardent-ils leur arrivée dans les combats entre humains ?
Par panique de la panne
et le monde humain de celles et ceux qui ruinent serait d'un coup ruiné.

 

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033

Pourquoi on utilise des mots
qui se réfèrent à la sexualité
tel que con cul couille,
pour exprimer l'imbécilité ?


Parce que les organes sexuels, bien qu'ils procurent des jouissances extraordinaires, n'ont qu'1 seul comportement. Le fait de n'avoir qu'1 seul comportement fait des organes sexuels des mécanismes binaires. Même quand ils sont « en panne ». La vie organique mécanisée, ça fait rire, tellement c'est cru être improbable ! Un organe à 1 seul comportement rappelle le comportement de l'imbécile. La similarité répétée est un comportement comique, seulement quand elle n'est pas commandée.

Et, il y a +. La saleté qui pue. La négligence de soi. La bêtise amplifie l'attitude répétée, déclenchée par la réaction. Les sexes non lavés sont ceux qui puent en premier. Les êtres humains puants sont des êtres humains déchus. Le clodo qui pue et qui n'agit qu'à insulter les autres est un être humain déchu. Qui vit en ville dans la rue pour que sa déchéance soit vue des autres : en faire un spectacle permanent. Noyer sa déchéance en spectacle dans l'ivresse est la raison permanente de picoler. La mendicité qui l'accompagne perpétue à la fois l'humiliation de sa déchéance et à la fois la recherche du contact humain affectif absent (tout déchu ne reçoit que l'humiliation de la pitié de la charité) et à la fois une relation « qui ne doit rien à celles et ceux qui donnent ». Au contraire de l'hospitalité, la mendicité ne doit rien à personne : donner une pièce de monnaie, par ceux (possédés) qui possèdent l'argent sert leur rachat (= se faire pardonner sa faute des autres) des saloperies commises à tout s'approprier. Ce n'est pas un lien ni de sympathie, ni aimable, mais un échange qui doit effacer le sentiment de culpabilité qui ronge les 2 parties de l'aumône : le donneur et le récepteur. Il s'agit de rédemption, de salvation, car dans leur déchéance, le ruinant et le ruiné sont détenus enfermés prisonniers dans la culpabilité.

Comme les organes sexuels, la grégarité fait agir qu'un seul comportement, le même pour tous différents qui par grégarité assimilarise et uniformise les différences individuelles capturées dans le lieu commun.

 

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034

Organisation de la Grégarité Sociale et Mots Malsonnants
ou comment peut-on considérer des mots être « malsonnants »
pour se faire croire les autres être « biensonnants » ?


Les sens essentiels des relations humaines en 3 mots
générés par la frustration et l'esprit de contradiction


Le support sonore de l'insulte révèle par son signifié devenu secondaire ce qui importe dans un échange devenu hostile. Insulter est l'expression de sa défaite, de sa faillite : « tu as été piégé, il ne te reste que l'insulte et les menaces sans suite de l'offense dont tu as été l'objet » (sic). L'insulte est une contrattaque ineffective (sans effet) ou la seule et dernière réaction restante pour ne pas se voir effondré humilié. Bien qu'insulter soit l'effet réactif de son humiliation de son dépouillement. Les propos outrageants (sic). Un outrage est un ultra au-delà. « L'insultus » latin signifie l'assaut, l'attaque que l'insulte ne signifie plus. Insulter est la manifestation vocale de son impuissance. C'est à l'injure que l'insulte s'accroche. L'injure blesse par la parole ce que l'insulte donne à croire parer le coup. L'injure comme le mot vengeance sont des mots latins juridiques, détournés de leur sens originel, pour signifier l'hostilité sociale constante cultivée par la haine réciproque qui dispose les êtres humains vivant ensemble dans un péril permanent. Des relations humaines qui cherchent à se causer du tort. L'outrage vient de l'outre : « la peau de bouc cousue pour conserver des liquides », pas celle-là, mais l'autre, l'outre de l'ultra, on passe ultra puis on passe outre, pour aller ailleurs, au-delà de là, passer son chemin, poursuivre sa route, sans se soucier de ce qui t'as arrêté, persister sans prendre en compte les avis opposés, en outre et outre mesure, outre mer sans outre terre. L'outrage commence sa carrière avec la chevalerie, celle fière qui s'honore dans les romans (pas dans la réalité où les chevaliers sont des mercenaires, des assassins et des pillards en uniforme de l'Église chrétienne : la croix de l'épée qui assassine pour occire) de chevalerie des siècles XIe et XIIe siècle. Outrager s'est attaché à blesser. Sens unique initié par les romanciers pour émerger un sens d'abord moral qui désigne un acte contraire à un principe. L’outrage arrive dans le monde juridique christianisé pour désigner « l'outrage à la pudeur » au XIXe siècle. Puis « outrage à magistrat » au XXe siècle, pour condamner des innocents outrés qui l'expriment haut et fort en public devant l'autorité publique représentée par des hommes fonctionnés exprimant leur égoïsme blessé qui les autorise à condamner quiconque sans être inquiété. Le pouvoir politique est l'affront entre celui qui peut et celui qui ne peut pas. L'ignorant (qui vit à se faire agir sans vouloir le savoir) va me juger outrecuidant (à penser au-delà de ce qui est perçu pour savoir), est-ce pour autant de la désinvolture et de l'impertinence ? D'aisance non concernée à inobéir aux principes qui font de nous des fonctions serviles grégarisées.

Venons-en aux mots
[pas mal aux maux]

Couille

Couille est un mot qui a + de 1000 ans d'usage intensif. D'abord, coille dans Renart ~1178. Le mot vient du latin « colea » qui n'a pas d'étymologie (sic). Signifie qu'il n'a pas d'usage savant pour se faire faire une étymologie par les étymologistes. Voilà ce que disent les dictionnaires. « L'usage propre » (pas sale ?) est testicule du latin « testiculus » : une suggestion morale (sic). 1847 : Couille molle signifie une personne lâche. Avoir des couilles signifie avoir du courage. Partir en couille désigne générer des problèmes. 1980 : Se faire des couilles en or signifie gagner beaucoup d'argent. Reprendre l'expression couillonne de s'enrichir dans les années 1980 signifie l'invasion de la pauvreté générale qui s'accompagne de la misère d'esprit. Ma couille désigne mon cher ami. Les couilles à la main pour ahuri, incapable de réaction. Couillu, du XIIIe au XVIe siècle, signifiait : pas châtré, que pour les animaux (sic). Les castrats du XVIe étaient-ils découillus ? Dans les années 1980, couillu désigne un homme ou une femme courageuse, pour avoir des couilles. Couillon est un mot qui fait rire ! Le couillon depuis le XVIe siècle désigne une personne sotte, imbécile, niaise. La couillonnade et se faire couillonner est se faire duper, tromper pour peu de chose. L'institution politique de la misère (par le chômage et la réduction des salaires jusqu'au minimum pour ne pas mourir de faim, initiée avec TUC qui devient RMI puis RSA, sic, l'usage politique du sigle pour insignifier) dans les années 1980 exigeait, et exige encore + de 40 ans après, du courage et d'être entreprenant, tout ce dont les gouvernants sont dépourvus pour vouloir gouverner pour l'assurance d'une rente éternelle à vivre dans le luxe aux frais des impôts.

Con

Il est remarquable ! Comment avec un seul mot, en + non-savant, les sens essentiels des relations humaines sont toutes désignées, par ton gland génital mâle. Et quand est-il de l'Oh vers, euh, l'ovaire (comme le ballon de rugby : ovalie), il s'agit bien d'un œuf (du latin « ovum ») pour désigner la glande génitale femelle. Rien que des gonades. De déconnade ? Déconner ? Sortir du con (pour faire dehors qu'importe quoi = vivre libre). Le con désigne le vagin. Con comme couillon désigne le sot l'imbécile le niais. Con du latin « cunnus » = vagin. Vagin comme couille désigne une poche, l'un pour mettre une bite (d’habiter) assimilé à un couteau à ranger dans son étui (pourtant, il n'y demeure pas ! au contraire, il s'agite, il crache et il se barre) et l'autre, une bourse avec 2 couilles dedans, 2 oeufs spermatiques. L'expression interjective toulousaine « bout du con ! » signifie clitoris. Le bout sensible qui à caresser mouille le vagin ou chez le mâle, localisé derrière le gland, fait bander à durcir son pénis mou, sa verge (sa tige flexible qui fouette ? et quand ça fouette, ça pue).

Cul

Le mot cul désigne d'abord le fond du derrière (de l'autre côté de l'anus ? = l'anneau) et celui d'un récipient. Mais jusqu'où va le fond ? Tout fond est sans fond. Con et cul sont nos 2 orifices sexués et à la fois à déjections puantes : de la merde et de la pisse, ça pue. Le mot est aussi ancien que couille et con. Pourvu d'une étymologie latine « culus » qui ne fait pas l'étymologie du mot, comme pour con et couille, le cul donne culot, culotter et culotte. Puis acculer, basculer, bousculer, reculer, etc. Même culcul et tutu ! Enculé est devenu une injure majeure, signifiant d'abord la sodomie à partir du XVIIIe siècle. Le mot sodomie pour désigner la pénétration et la jouissance anales est un apport chrétien. Ces croyants fous de Dieu se sont focalisés sur la pénétration anale être le fléau de l'humanité (sic) [alors que la pédérastie cléricale n'est pas un secret, ou un secret mal gardé]. Pour la nommer du nom de la ville de la Palestine antique Sodome. On imagine la perversité de leur état d'esprit pour s'en prendre à la sexualité anale, sachant que la jouissance prostatique (là où se sécrète un des composants du sperme et qui se tient devant) est un fait qui décuple chez le mâle la jouissance éjaculatoire pour se rapprocher de celle de la femelle. On est fait comme ça. 2000 ans après, la haine de la sexualité anale (qui est aussi une pratique féminine) s'exprime dans l'insulte : pédé ou PD (sic) qui ne signifie pas homosexuel, mais enfant. La crétinerie venant de la chrétienté s'est propagée jusqu'aujourd'hui et ne veut pas humblement se retirer. La perversité des religions monothéistes a franchi des limites qu'aucune religion polythéiste ne pouvait imaginer. Instaurer une hostilité permanente qui de la jouissance sexuelle s'est inversé dans l'usage banalisé de la torture physique, usant de diverses pénétrations pour faire mourir ses victimes dans des douleurs inimaginables aujourd'hui. Jusqu'au bûcher. Ça pour ne laisser aucune trace de leurs perversions. Il s'agit bien de jouissances sadiques perpétrées pendant 1/2 millénaire par l'Inquisition chrétienne bien avant le marquis de Sade.

Les mots détestés ne veulent rien dire


Les mots considérés être vulgaire et insupportable à l'usage : les « gros mots » proviennent d'insignifiances. Exemple, en anglais-américain « cock » est le summum de la vulgarité signifiant pénis en érection, il vient du mot français coq. En français le mot bite, qui désigne aussi le pénis en érection, vient du mot habiter, sans ha. En polonais, le mot « kurwa » est le summum de la vulgarité signifiant une prostituée, il vient du latin « curbus » = courbe qui désigne le tournant d'une route (parce que les prostituées se plaçaient dans les tournants). Prostitué ? Instituée ? Faire la statue (stitué) devant (pro). In-stitué = Ne pas faire la statue ? Statuer = faire la statue pour la mettre dans une position, produit des statuts = des décrets, des règles, des lois. Status = placé debout, engendrent l'État, « state » en anglais. Par relation transitive la stitution en pro est liée à l'État. Ce n'est qu'une affaire de stature de statues et de statuts. L'État génère la misère humaine à obliger les femmes à la prostitution publique et familiale, pas que se poser devant, mais bien vendre une copulation que l'homme ne peut pas obtenir autrement. Le même mot avec 3 terminaisons différentes E, T et S forme un lien visible et ignoré. Ce qui est désigné être « dégoutant » dans la parole n'est pas le mot, qui en lui-même ne signifie rien, mais l'image que le dire provoque dans les esprits pervers. Pourquoi la vision mentale d'un pénis en érection ou celle des femmes qui piétinent sur les trottoirs dans les tournants pour être visibles des 2 sens, où pénis et putes (de puer, sic, si les prostituées puaient, elles ne pourraient pas vendre leur corps) sont figés dans la sculpture de la statue masculinisée en statut et plurielisée en status pour établir la domination (la maisonnée) politique de l'état des choses publiques des êtres, avec un e majuscule ? L'organisation militaire de nos sociétés cohabite matriarcat et patriarcat, l'une dedans, l'autre dehors. La garde de la maison est au matriarcat, dehors le pouvoir (sur le travail des esclaves) est au patriarcat. Où dieu (= jour), la surpuissance destructive (crue) veille à la constance de la crainte des esclaves à désobéir.

Les mots « malsonnants » qui sonnent pas mal


Un signifiant sans signifié est un son (pour la musique). Un signifié sans signifiant ne peut pas exister. Le signifié a besoin d'un support pour se matérialiser. Toute idée a besoin du son et du signe pour se faire entendre, voire et comprendre. La parole s'allie à l'audition puis à l'écoute à ouïr. L'écrit s'allie au signe du silence. L'ancienneté du mot con, qui désigne le sexe féminin (est-ce su ?) a son équivalent en Persan : « kun ». Con cul couille est la triade familiale des mots sexués qui servent à désigner tout et rien. D'abord l'essentiel à dire : la sexualité, essentielle à la survie de l'espèce. Puis l'imbécilité, nuisible à la survie de l'espèce (imbécile du latin « imbecillus » = faible, désigne « l'arriération » mentale : demeuré, attardé : est-ce la demeure qui tarde à l'arrière ?) inapte à résoudre ses problèmes. Puis le courage utile à la survie de l'espèce qui mêlé de virilité où la capacité de féconder et qui n'a rien à voir avec la puissance, mais lui reste attachée, engendrant une fierté du mâle mal placée d'avoir copulé la femelle. Cette fierté n'est pas présente chez tous les mâles postcopulants. Fumer après avoir fait l'amour (comment sonne ses synonymes : baiser, coïter, copuler, forniquer, fourrer, foutre ?), c'est savourer sa satisfaction d'avoir joui ensemble d'affection (qui pour la médecine est une altération, sic) qui renforce la jouissance. La tendresse essentielle à la survie de l'espèce et d'abord des enfants. Viril, n'a pas + de sens qu'une caractéristique. Mais puissance + viril + bite qui habite, comme poignard, couteau, épée qui transpercent et tuent, est associé dans l'imaginaire sexualisé au pénis en érection qui pénètre le vagin (sans va-et-vient ? sauf pour l'assassin acharné). Mais si le pénis en érection « transperce » le vagin, ça ne signifie qu'une chose : le viol de la vierge. L'éclat de l'hymen et le sang qui coule. Un mâle peut-il être fier de violer une jeune femme vierge ? Il réside ici une déformation militaire de campagne (en guerre). Le soldat se paye par le viol et le pillage. Le viol et le pillage est institué par le politique, le souverain (qui par incapacité de vivre par soi-même utilise les autres pour se faire nourrir à engendrer la misère, la désolation par le viol et le pillage) après la bataille, continue la bataille pour obtenir des vaincus l'humiliation qui ne les relèvera jamais. Violé et pillé, tout être humain devient mort-vivant.

Les mots interdits d'usage ou la politique morale d'interdire l'usage de certains mots en public commence au XVIIe siècle. Pourquoi qu'au XVIIe siècle ? Pourquoi pas avant, sachant que le désir d'uniformisation étatique débute au VIIIe siècle avec Charlemagne, l'empereur reconnu et couronné par l'Église chrétienne alors déclinante qui trouve dans l'impérialisme un allié solide pour renforcer son autorité politique. Renart ou Rabelais auraient-ils pu utiliser dans leurs romans les mots qui délectent tant le lecteur ? La censure chrétienne est un fait qui existe depuis sa naissance, à partir de sa confirmation de puissance politique au IIIe siècle.

Le XVIIe siècle voit se substituer à l'apprentissage la première institution de l'école publique *. L'enfermement et la mise à l'écart des enfants séparés des adultes sont organisés par les réformateurs catholiques et protestants au nom de « la grande moralisation des hommes ». Les Jésuites (compagnie de Jesus née au XVIe siècle) sont les champions de l'enseignement scolaire **. Les Jésuites sont une confrérie chrétienne de prêtres qui valorisent la vie dans le monde (pour le christianiser) avec une discipline militaire avec un long apprentissage pour paraître exemplaire au sacerdoce (le grand dévouement), jusqu'à se faire violence. Le châtiment corporel, la punition de la désobéissance, institue la fondation de la raison de l'école (publique) pour dresser, élever l'élève à obéir par la violence. Cette pratique crée la discipline, calquée, comme pour nos sociétés, sur l'organisation hiérarchique de l'armée. Discipline, peur et obéissance. L'école est l'éducation publique, celle avant l'éducation par l'armée. C'est le projet politique de civilisation (de domestication absolue) dont tous les politiques avec J. Jaures et avant lui Platon projetaient dans leur « cité idéale » (sic) de l'ordre. Celle qui déteste les êtres humains ?

 

Le dure dure ?
Le mou passe ?
Hum, on en doute.
Stature de sculpture ?
Par perpétuation
Mollesse en chair ?
Statut politique de la stature ?
Celle raide qui s'habite à se dresser ?
De la stature de la culture ?
Le dure s'habite en statut politique :
« Hard State for Safe Violation »
la tombe du viol se disperse aussi en poussière.
Le dure cogne casse du dure
et déchire du mou, de l'amour.
Le mou souple évite les coups durs par
Tendresse et chairs chaudes apaisées.
Con Couille Cul pour Que
3 mots dures en Queue qui Qognent
KK ? Oui caca aussi en Queue qui Qogne pourtant molle.
l'habite dure ça dure
ça meure mais ça dure

 

Notes du chapitre 034

* Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, 1960, republié avec corrections en 1973.

** « Leurs collèges, dont l'organisation et l'enseignement étaient les mêmes dans le monde entier, groupaient quelque 150 000 élèves. En 1773, les jésuites étaient 23 000, répartis entre 39 provinces ; leurs fondations étaient au nombre de 1 600, avec 800 collèges où professaient 15 000 enseignants. » Pourquoi les Jésuites depuis la naissance de leur Ordre sont-ils tant haïs ? « Suppression de l'ordre par Rome en 1773. » « En 1801, Rome reconnut officiellement l'existence de la Compagnie en Russie et, en 1804, dans les Deux-Siciles. » « rapide renaissance de l'ordre après son rétablissement par Pie VII en 1814 » Jean Delumeau

 

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035

AMI & VENGEANCE

2 mots qui ont été déviés :
l'un de l'amour érotique
et l'autre de la réparation juridique d'une offense.


Le sens origine de la vengeance
Le sens origine de la violence


La vengeance est comprise aujourd'hui être « un droit au meurtre » [véhiculé abondamment par le cinéma] (sic), mais depuis l'abolition (ici) de « la peine de mort », elle est comprise être « un droit de nuire » (sic). Quand un une citoyenne réclame justice, il elle réclame « le droit de nuire ». « Le droit de nuire » par le châtiment judiciaire. La violence passe par la Justice. L'origine latine du mot vengeance est juridique. C'est un terme de droit pour « réclamer justice » à une offense [du latin « offensa » = se heurter/cogner contre = se faire mal] à une nuisance reçue d'une ou plusieurs personnes. Cette vengeance antique juridique est agie pour un rééquilibre : partager à égalité le dommage. Le procès(sus) qui rééquilibre l'offensant et l'offensé. Venger dérive du terme de droit « vindex » qui désigne la caution fournie par l'offenseur être prêt à subir les conséquences du procès. Défendeur et défenseur se confondent dans le différend exprimé par « vindex ». La décomposition du mot en vin- pour viol par la force de la violence et -dex pour « dicere » = dire ; est une interprétation qui présuppose le jugement d'un viol.

La punition de la vengeance est sortie du domaine du droit pour se fixer sur la tradition d'une pratique insulaire liant les familles, nommée : vendetta. La vendetta donne le droit à la descendance de l'offensé d'assassiner la descendance de l'offenseur pour effacer l'offense qui prise dans le noeud de la boucle familiale des générations perpétue le meurtre cru nécessaire au lavage de l'offense. Il est étonnant que l'état d'esprit et la pratique de la vendetta ne se rencontrent ici que dans 3 îles : la Corse, la Sardaigne et la Sicile.

La vengeance originelle ne sert pas d''argument au massacre, mais à la réparation pour le rééquilibre des sentiments où le « vindex » suppose 5 personnes : l'offenseur, l'offensé, le juge, le défenseur, le défendeur, + la caution. Venger, signifiait : « dédommager l'offensé par l'offenseur moralement et matériellement ». Faire subir à l'offenseur ce qu'il a fait subir à l'offensé, par l'intermédiaire d'un don.

La volonté de meurtre et de dépouillement, est une intention guerrière du vaincu, pas mort, ou mort, mais revendiquée par sa famille ou ses proches qui « hurlent vengeance ! » Le problème ? Dans un combat, il y a toujours un perdant pour un gagnant. La vengeance n'en finit pas de recommencer. La vengeance euphémisée en justice est le moteur qui entretient la perpétuité de la nuisance sociale et familiale. La jurisprudence moderne ne soutient pas les mêmes valeurs que celles antiques de la Rome impériale. La différence entre le monde moderne et antique est que l'un banalise la violence à l'intérieur (de la cité et de la maisonnée) et l'autre fait tout pour qu'elle demeure (dans les guerres) à l'extérieur.

Quand la surestime de soi, celle de se disposer au-dessus des autres, forme le mépris qui recherche les hostilités, le sens de la vengeance est alors amplifié. Notre autoconditionnement à vouloir sans vouloir vivre la misère sociale, favorise et confond le moi avec le soi, pour en faire des « âmes meurtries » : cibles faciles à blesser, nommées ego, qui alimente la raison de l'institution de la violence judiciaire conduite par « les forces de police ». Le sens de la vengeance antique impériale, à rééquilibrer une offense, est devenu dans le monde moderne un droit illégal à meurtrir et à la torture psychique, incluant le droit du dépouillement et du pillage, incluant le droit du viol, incluant le droit du massacre. Le spectacle, spectaculaire nécessairement planifié, tel celui des deux avions dans les deux tours à New York, ne sert qu'à indigner le monde pour légitimer l'agression et déclencher la guerre. Perpétuer la guerre enrichit — en pouvoir — les industriels et les gérants politiques de l'esclavage (nous). Revanche, revendication, vindicte vindicative n'existent que par la frustration de se ressentir être en permanence méprisé.e, amplifiée par la focalisation excessive sur sa propre misère, amplifiée par la colère et le regret de s'être disposé soi-même dans cette misère d'esprit. La vengeance ne soigne plus les blessures. La vengeance entretient dans nos cités la permanence de l'agression où les gens vivent à se méfier les uns les unes des autres. Où le sourire est devenu le signe de la permission de se faire violer (sic). Le mépris généralisé des uns des unes envers les autres, fait de la vengeance meurtrière une légitimité sociale qui entretient la peine de vivre des êtres humains capturés par leur consentement dans ce que tous les captifs se convainquent : vivre en sécurité. La sécurité, qui est le revers nécessaire à l'existence de la violence permanente, sociale et familiale, incite la permanence de la rancoeur de la vengeance. Le goût rance de la vengeance est l'apport moderne pour cultiver la violence de la guerre perpétuelle.

 

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036

Le Viol [des femmes et des enfants]
(= force politique fondatrice de la soumission domestiquée)
n'est signifié publiquement qu'au XIXe siècle

après 1500 ans d'usage dissimulé


Le viol désigne l'agression, mais pas la souffrance de la pénétration non consentie d'un être pénétré pour être déchiré. Vouloir déchirer un corps et un esprit pour former une blessure éternelle. Le viol désigne l'attaque sans la souffrance de la pénétration sexuelle vaginale et annale féminine et masculine qui oppose 2 forces en désaccord, où l'attaquante est toujours + puissante musculairement que la résistante, car l'attaquante choisie des proies faibles + particulièrement des êtres isolés indéfendables de la jeunesse et de l'enfance. Violer exprime la violence du lâche. Vouloir pouvoir violer révèle le contexte propice à l'humiliation. Si le viol existe, c'est que personne ne consent ni ne cherche sa jouissance à se faire déchirer ses chairs, à se faire poignarder par l'érection d'un bâton, d'un couteau, d'un sexe. La vengeance de la douleur renversée en jouissance est le fait paradoxal qui autorise et perpétue le viol. Le viol existe par le contexte social et familial artificiel qui le provoque. Qui ou quoi autorise le viol pour qu'existe le viol ? Comment l'humain en est-il arrivé à pouvoir retirer une jouissance de la douleur à faire souffrir ? Les violeurs, toujours lâches, n'agressent que la faiblesse (incluant la leur déjà violée). L'enfant, fille et garçon, prépubère asexué violé est meurtri à vie. + la blessure est infligée dans un corps et un esprit jeune, + la souffrance de la blessure dure. La présence de la trace du sexe dure vivant dans le corps meurtri qui vieillit. Une lame à l'intérieur du corps ne vit pas comme un sexe. Si le sexe dure à l'intérieur, c'est qu'il vit toujours dedans, même absent. La marque demeure.

Le viol est une intention d'annihilation politique de l'individu. Le meurtre est un viol qui tue. Dans le monde militaire, l'intention d'annihilation est tellement banalisée qu'on se demande quand a-t-elle pu surgir pour se faire agir. La guerre massacre est gouvernée par la peur la haine et la colère. De la différence. Les Amérindiens se laissaient massacrer par les Chrétiens. Pourtant, le mot qui désigne l'intention d'annihilation ne cristallise son sens public qu'au XIXe siècle, grâce aux revendications féministes : ces femmes courageuses qui dénoncent la banalisation sociale du viol, ce « crime de dépossession de soi par l'humiliation physique et mentale » pour obtenir leur soumission, pour obtenir leur asservissement complet : le viol sert la politique de l'obéissance. Le viol sexuel est la base de toute domination politique, la guerre généralise le viol, pour obtenir des corps mutilés, humiliés humiliés prêts à obéir à ne jamais désobéir. Le viol donne le sens de la violence. La violence du lâche. La violence de la peur. Le viol banalise la violence. Le viol institue la violence pour l'administration des esclaves. La violence banalise le viol pour l'administration des esclaves. Le viol est un outil politique qui commence avec la souveraineté religieuse monothéiste au Ve siècle de notre ère. Le viol public diffuse la terreur publique. Le viol est l'arme choisie par les monothéistes pour s'emparer du pouvoir politique et spirituel du monde. La politique crue laïque a toujours été soumise à la frustration religieuse. Et l'est toujours. La volonté de domination est une intention spirituelle véhiculée par la morale qui plie les corps humiliés.

La perpétuité du viol (des femmes et des enfants) est renforcée par la culture religieuse qui interdit la sexualité : qui interdit l'usage jouissant du corps et du sexe. Le corps doit jouir pour son équilibre. L'érotisme transformé en sexualité confirme sa restriction religieuse à la copulation, uniquement pour l'enfantement. Les aberrations de copulation humaine religieusée, tel copuler à travers le trou d'un drap, pour que les 2 corps ne se touchent pas, ou la fécondation par insémination sans accouplement, font aujourd'hui sourire, mais le fanatisme religieux est la source des plus grandes souffrances que l'humanité s'est fait subir à elle-même. Viol et fanatisme ne sont pas étrangers, mais parents. Le viol est un assassinat spirituel par pénétration forcée refusée est la réalisation du pouvoir politique par la torture. Les proies sont toujours des êtres qui expriment leur liberté. L'espace conquis où s'interdit la tendresse de l'érotisme qui se transmet par les caresses. Vouloir dominer par la douleur signifie que le dominant est gouverné par sa douleur. La pénétration en force se résout inexorablement dans le meurtre : incapable de jouir de tendresse, incapable de tendresse. D'amour. Ou d'amour de la haine ? L'opposition des religions à l'avortement est leur aveu qui autorise, voire sollicite et insiste à inciter au viol des femmes (et des enfants). Combien de femmes sont violées quotidiennement dans les ménages monothéistes chrétiens ou musulmans ? Les religions monothéistes de la politique mono-archique forment la raison de la source autoritaire du viol des femmes et des enfants. La haine des prêtres envers les femmes (qui n'a jamais été expliquée en 1500 ans de domination chrétienne) s'exprime dans l'inclination des prêtres à la sodomie des jeunes garçons, bien que la pénétration anale soit condamnée fermement par les autorités religieuses, depuis l'existence de la ville Sodome, bien avant l'existence du mouvement chrétien qui l'amplifie. Judée contre Sodome. Durant 2 millénaires, on n'a jamais su le pourquoi de cette haine religieuse pour l'homosexualité. Ou, les prêtres ne savent pas s'expliquer cette censure millénaire qu'ils transgressent dans la sodomie des jeunes garçons non-consentants. On spécule alors que les prêtres sont des tyrans à moitié fous, des êtres humains nuisibles, qui ont trouvé leur vocation de prêtrise dans la trahison de l'espèce humaine, à interdire l'expression de sa nature et qui imposent qu'importe quoi, uniquement pour constater leurs impositions obéies pour en jouir. Le prêtre est la vocation qui jouit de la souffrance. La perversité des religions politisées [pléonasme] existe exactement là où la souffrance existe. La jouissance de secours, par la tyrannie de l'homme frustré, vivant à se venger sur les femmes et les enfants. Désirer et agir le pouvoir politique par le viol est une pathologie.

Comment la pathologie du viol est-elle apparue ? Et comment peut-elle se perpétuer depuis si longtemps ? Le terrain favorable à l'agression et à l'agression sexuelle est l'organisation permanente de la guerre. La garnison de soldats montre la perpétuité de la guerre. Les sociétés étatisées n'ont que pour but la guerre pour piller. La richesse d'un État se mesure à sa force de travail réalisée par les esclaves. La nature humaine, libre à l'origine, pour la rendre servile, doit être violée. L'agression qui déchire les corps résistants pour les humilier à vie à ce qu'ils ne puissent plus désobéir. Le viol est bien un outil politique de soumission.

L'origine du sens du mot violence
n'est pas unie que ment politique, elle est d'abord atmosphérique : le latin « violentus » signifie « emporté » pour turbulence, fougue et colère brutale (soudaine et intense) qui s'exprime dans les tempêtes (le temps pète, le temps peste), les éruptions volcaniques, les inondations, les tremblements de terre. Violent désigne à l'origine les catastrophes naturelles que l'humanité ne peut pas domestiquer. Violent est aussi impétueux = intensivement déchaîné et impulsif (d'un coup) pour être ingouvernable. Violent, signifie « une force explosive active ». Il n'existe pas encore dans ce sens de la violence sa résolution humaine dans la souffrance. Certains étymologistes soupçonnent le « vis » [pas le vit de « vectis »] au pluriel « vires », être la source de la violence, être la source de l'action (que Cicéron utilise, affirme le dictionnaire historique de la langue française, « pour la valeur d'une monnaie, la vertu d'une plante, d'un remède, la puissance dynamique = la force (?), la valeur d'un mot, et le caractère d'une chose ou d'une personne » [tout ça ?]). Source qu'on nomme aujourd'hui : pulsion ou impulsion. Le pluriel « vires » désigne la force militaire, celle du pouvoir de la désolation par le pillage. Le massacre pour l'annihilation est une activité guerrière récente, elle commence avec la conquête de l'Amérique. La vouloir d'annihiler/effacer l'ennemi est conduit par l'affolement de la peur. Cette violence affolée, représente « la puissance du pouvoir politique ». Ce qui donne à comprendre que la volonté du pouvoir politique est fondée sur la peur. Ce qui signifie que la souffrance est déjà présente dans les esprits des corps attaquants. Le sens « abstrait » de violent donné à l'intention politique existe parallèlement à la désignation des « colères de la nature » qui plus tard avec les religions monothéistes politisées [pléonasme] sera renversée en « colère de Dieu », pour « punir les hommes infidèles » (sic) ; infidèles = libres. Violent, le caractère intense sans retenue du vent, du vin et de l'hiver [pour l'ivresse] ne laisse sa place à « l'abus de l'usage de la force [qu'envers les faibles] pour contraindre quelqu'un » [par la force physique, domaine politique, et par la force mentale, domaine de la religion] qu'au XVIe siècle. Le viol des femmes commence à être reconnu qu'au XVIIIe siècle grâce aux libertines. La fin de l'Inquisition, dont la sophistication des tortures ne fut jamais dépassée, mais recopiée, incita-t-elle à la libération sexuelle ? La reconnaissance publique du viol envers les femmes ne sera entendue qu'au XIXe siècle, et envers les enfants qu'au XXe siècle. Mais cette reconnaissance sociale du viol des femmes et des enfants n'empêche en rien l'arrêt de l'hostilité du viol, car nous savons enfin que le viol est l'outil majeur qui donne le pouvoir à la politique.

La violence dans la musique s'exprime par l'intensité et la vitesse des contrastes.
La soudaineté est + violente que la constance, même intense.

 

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037

Viol & Grégarité


Le viol, s'il se répète à l'identique, est qu'il est grégarisable.
La grégarité comportementale confirme l'absence de liberté.

 

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038

La violence qui « protège l'État »
que l'État génère et entretient
qui sans elle n'existerait pas


Le problème 5 millénaires de la domestication est qu'au nom de l'État, des êtres humains esclaves s'efforcent avec la violence de « protéger l'État » (sic) contre « les mauvais citoyens » (sic). Amis devenus anti-amis = ennemis pour justifier la guerre = la violence civilisée forme la guerre perpétuelle intérieure. Un ennemi est toujours d'abord un ami. L'ennemi est le renversement de l'ami. Mais, il n'y a pas de « mauvais citoyens », il y a des êtres humains qui ne vivent pas pour vivre dominés et pire vivre l'institution de la domination de l'État sur l'humanité. « L'Ordre étatique » est une idéologie du désespoir. Ne sachant pas quoi faire d'autre pour vivre ensemble. L'esclavage n'est certainement pas la solution pour épanouir l'humanité. Au contraire, nous constatons notre dégénérescence. Avec le viol et la violence, l'État n'est pas au service des êtres humains citoyenés, mais une organisation industrielle d'exploitation dirigée par sa peur, le chantage, la menace et l'extorsion. Pratiques de violation banalisées pour être oubliées pour être ignorées par déni.

L'exemple d'Électricité de France illustre parfaitement l'exploitation de sa peur pour justifier le comportement violant (= qui viole). EDF (= les agents de EDF dans la hiérarchie violente de leur monde du travail perpétuent l'action illégale de EDF) agit par ses comptables à produire des factures qui augmentent illégalement par divers calculs déguisés, le prix à payer, dont la fraude la + évidente est de : taxer de la TVA, puis à imposer des impôts injustifiables qui sont une source de détournement de fonds public dans des caisses de l'État dissimulées au public consommateur, payeur. Il s'agit avec EDF et la politique de la violence à obliger de faire payer le consommateur le prix maximum possible, 2 mois à l'avance de ce qu'il consomme. Ça, à dissimuler des augmentations constantes du prix du kWh au millième de centimes, à faire payer l'usage du compteur propriété de la compagnie au consommateur, et dernièrement, imposer un compteur contrôlable à distance pour pouvoir inscrire n'importe quel chiffre : ce qui retire complètement le contrôle au consommateur de sa consommation. Même après la privatisation du service public en 2003 (qui n'a jamais été un service public, car l'effort pour tromper le public sur le prix de l'électricité date bien avant sa privatisation), le comportement de la compagnie à travers ses agents poursuit son racket et ses extorsions avec la menace, le déni et le sourire nécessaire à s'innocenter de ses infamies (affirmées confirmées et biens visibles dans chaque facture). Tout pouvoir totalitaire ne peut survivre que par le déni général : figuré en couverture par le sourire de l'innocence et de l'ignorance pour se convaincre de la bonne foi des bonnes intentions qui ne peuvent pas cacher la réalité de ses intentions perverties. Tout le monde s'acquitte du péage extorqué par peur de la menace d'être puni, par peur du chantage de coupure d'alimentation et de surcharges à payer en +. Le président de la compagnie est toujours un politicien. La dictature est réalisée par ses agentes. Se réjouissent-elles du pouvoir qu'elles détiennent ? Qu'elles agissent sans retenue, car sans punition (sinon elles ne l'agiraient pas). L'impunité de EDF est la caricature de la dictature. Les médiateurs font des fausses médiations pour donner à croire qu'il existe l'accord d'un dialogue, voire un accommodement, qui en réalité n'existe pas. Il n'y a aucun accord, ni entente entre EDF et les millions de consommateurs : « la dictature EDF est obéie » (sic) par la terreur qu'elle génère. Tous les consommateurs sont terrorisés à l'idée de ne pas s'acquitter du péage exigé, dont le prix total de la facture est multiplié ici par 2, par 3, par 4, etc., du coût réel de l'électricité : et par 100 en Angleterre, est l'exemple de la soumission anglaise à la dictature française à travers EDF). On en fait tous personnellement l'expérience. Suis-je le seul depuis 15 ans à exiger des justificatifs et des preuves de ses surfacturations illégales ? [preuves publiées ici] En réponse, je ne reçois que des menaces écrites (avec une coupure électrique réalisée pendant 3 jours). Pas grave, ça fait même rire, tellement il semble qu'on a à faire à des enfants gâtés souffrants. Le comportement des agentes EDF montre clairement que toute dictature est un consentement démocratique (qui n'épargne pas les femmes).

Ce ne sont pas les souverains qui imposent le régime politique de terreur, ce sont les esclaves (employés et consommateurs) qui sont convaincus que la souveraineté doit être sauvegardée par la violence pour préserver la domination politique pour sa sécurité qui est un leurre. La sécurité est un leurre véhiculé par la peur pour que le viol existe. C'est le choix de vie grégaire où l'individu intègre disparaît dans une entité unique cimentée par la peur pour vivre à croire faire de sa vie une fonction utile à l'humanité. La contradiction (génératrice de misères et de souffrances) de l'institution (toujours tyrannique) réside confortablement là.

Le monde grégarisé sert
à façonner et fonctionner la violence

La grégarité est un outil qui façonne :

1. les humains en armée, composée de citoyens-soldats.soldés-obéissants-en-troupes commandés par 1 seul chef dans la suite hiérarchique, forment les troupes, et

2. les animaux et les plantes en cultures intensives surproductive épuisant les sols qui servent le gâchis des garde-manger, forment les troupeaux, les champs, les enclos pour nourrir les esclaves-citoyens qui par leurs services publics entretiennent la souveraineté du pouvoir politique et non (comme on veut le croire) à prendre soin les uns les unes les autres.

On le constate dans toutes les situations de violences sociales (que l'information télévisée banalise) accusant toujours les autres : « les terroristes » (sic), jamais soi responsable, bien que toujours coupable innocent, agresseur victime de violences (= étatiques). Contradictions en exultations nécessaires à toute politique de gouvernement des corps et des esprits. Celles qui donnent à jouir du pouvoir (par la confusion générée).

La dernière situation de « crise politique » mondiale (= l'incompétence à gouverner à gérer le monde des esclaves) à disséminer des virus artificiels de la grippe « pour réduire le nombre des esclaves vieux retraités [inutiles à l'exploitation du travail] » a montré comment le personnel hospitalier des hôpitaux (à l'hospitalité de l'institution hospitalière sensée soigner devenue hostile ?) se comporte avec toute la violence volontaire qui reproduit la violence de l'État (qui pour sa survie ne peut qu'agir la dictature politique autoritaire à faire agir la violence de l'auto censure). Le revers nécessaire de la charité des infirmières motivées à prendre soin des malades empêche d'évacuer l'hostilité des hôpitaux. Le viol des malades et des infirmières est une pratique autant banalisée que le viol des enfants par les prêtres chrétiens en contact avec les enfants, principalement les Jésuites fondateurs de l'institution scolaire. L'hôpital moderne est un lieu dangereux (où on souffre, où on périt) où les malades n'existent que par leur maladie, telles des marchandises condamnées à ingurgiter les produits de l'industrie pharmaceutique.

Pourquoi croire se faire croire = pourquoi s'imposer à croire que
l'État « doit être protégé contre toute menace venant de n'importe quel individu » ?
Comment admettre et croire qu'un individu puisse à lui seul ou à elle seule ruiner un État ?
Prétexte pour s'autoriser à le/la pourchasser pour le/la torturer, l'emprisonner ou/et le/la tuer ?
Même + :
Comment admettre et croire qu'un groupe d'individus puisse menacer et ruiner un État ?
Pourquoi vouloir croire l'invraisemblable incrédible (qui ne peut pas faire l'objet d'un crédit) ?

Parce que l'existence de l'État dépend de l'existence d' « une menace » inconnue et permanente.
Sans cette « menace » irréelle,
l'État,
le principe de domination politique religieux de l'industrie de l'esclavage,
n'a plus de raison d'exister.
La sécurité est le prétexte à la maintenance permanente de la violence.

 

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039

Ennemi d'État ?
Ça n'existe pas.

 

Que provoqué par l'État [fonctionné par ses serviteurs fonctionnés par la systématique]
pour employer les humains en manque de pouvoir faire soi désœuvrés (donc de savoir).
Un petit pouvoir leur suffit, pour pouvoir être autorisé à nuire aux autres.

Dans l'effet, ça n'a aucun sens de « s'attaquer à l'État ».
Ça ne sert à rien.
Et + :
Ça ne veut rien dire.
S'attaquer à l'État ne signifie rien qu'une impossibilité,
Celle : d'1 seul contre tous.
Comment 1 ennemi d'État pourrait-il détruire toutes les volontés asservies qui forment l'État ?
Et + :
Agir une inutilité.
Alors pourquoi insister sur ce non-sens ?
Tant que les esclaves fonctionnés volontaires servent de nuisance à nuire,
l'État existe et persiste à désigner de faux ennemis crus vrais qui justifient la guerre.
Dans le cas contraire, nous vivrions toutes et tous en échange d'hospitalités conviviales,
Sans domination politique pénible et blessante opérée par les esclaves.
L'État, pour exister et persister, doit anéantir la pratique de l'hospitalité,
où chacune et chacun par l'échange n'a aucun besoin de se soumettre à la domination de l'État.
Tous les arts se disposent à éviter l'extermination de l'espèce par l'uniformisation.

L'État a besoin d'ennemis pour justifier son existence.
Sans ennemis, l'institution de la violence perd sa raison d'être.

 

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040

Les mœurs homériques sont attachées à
l'intégrité qui motivés de nos jours par la peur et le manque
provoquent à se faire agir par une violence particulièrement aigre


équilibre à vivre


À lire les textes anciens, on perçoit les valeurs d'alors qui ne sont pas les valeurs d'aujourd'hui [tautologie]. Contextes différents volontés différentes. Par valeur, entendons ce qui intéresse et ce qui paraît approprié de faire ou de ne pas faire. À lire Homère, ses écrits d'il y a 2800 ans, 3 siècles avant Socrate, donne une idée vague des comportements valorisés d'alors. Pour avoir mémorisé l'histoire du personnage Ulysse, modèle poétique du guerrier propriétaire terrien, pour être chantée par les « aèdes » ménestrels d'alors, pendant les festins des maîtres propriétaires terriens aussi des guerriers : leurs mémoires ne sont pas celles des amnésies d'aujourd'hui. La guerre d'alors (romancée = voulue ainsi) servait à laver un affront : une offence. Le pillage de la guerre, par sa soudaineté, n'est pas la guerre, mais une rapine. Rééquilibrante ? Piller son voisin par les armes est d'usage, il n'y a rien de mal à ça : le pillage existe pour confronter sa valeur guerrière, sa lutte au combat, par se dire équilibrer les richesses des différentes communautés. Le propriétaire terrien se soucie de la communauté qui l'entretient. Quand on n’a rien à manger, qu'on est armé et plusieurs : on pille. Il n'y a rien à rendre que de se faire piller à son tour.


équilibre des rapports ténus
tenus par hospitalité/hostilité


L'hospitalité antique par contre attend un retour en échange. L'hospitalité perpétue l'équilibre entre autochtones et étrangers par la compensation. L'hospitalité ne se refuse pas, s'abuse dans le faste à offrir le meilleur pour que l'hôte de l'hôte ne perçoive aucune mesquinerie, mais ne s'abuse pas dans la durée. Une hospitalité non rendue ou ne voulant pas être rendue provoque l'hostilité. L'hostilité est la conséquence du refus d'échange. L'hostilité est la conséquence du refus de l'équilibre pro-posé (posé devant) par l'hospitalité. L'hostilité d'alors signifiait qu'il y a un problème, un différend à régler. L'hostilité d'aujourd'hui est l'état d'un statut permanent qui sert à la maintenance de l'esclavage général de l'intérêt général particulier des propriétaires.


combat et différend et
humiliation perpétuée


Le combat singulier est la manière préférée d'alors pour régler un différend. Duel. Contrairement à aujourd'hui, la peur et la haine ne sont pas les sources de motivation qui font agir les gens d'alors. Aussi, il est impensable de faire appel à un tiers, auto-institué autoritaire, pour juger un différend et condamner la partie qui apporte le moins de bénéfice au tiers. Le jugement d'un tiers institué d'une autorité usurpée affligerait les 2 parties de leur fierté réciproque et, au lieu de résoudre le différend, l'amplifierait sans résolution pour le perpétuer à ce que le bénéfice du différend revienne au tiers. La domination politique ne peut régner que par des différends irrésolus dont elle perçoit le tiers. L'institution de l'humanité pour se faire gouverner par une machine État qui s'autorise à agir l'autorité par la violence armée perpétuelle à soumettre par la force des êtres humains volontaires à vivre cette soumission pour former un Empire, est, pour un être humain intègre, et antique et moderne, un équilibre rompu.

 

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041

HOSPI, HOSTI, TIRE !


Pourquoi associons-nous l'hospitalité à la générosité ? La générosité de recevoir avec abondance avec bienveillance. Pour éloigner sa personne du jugement de la mesquinerie de l'avarice ? caractère qui démontre une personne indigne et méprisable. Car par ça. On se trompe dans la relation lien de générosité et lien d'hospitalité. Le latin « hostire » signifie : égaliser par la compensation *. C'est pour cette raison que hospitalité s'oscille avec hostilité. Pour l'équilibre des relations humaines, elles doivent être complémentaires. Pour pouvoir s'équilibrer. Pas s'égaliser : toute égalisation neutralise tout échange. Une personne hôte (l'invité) qui n'honore pas son hôte (l'invitant) devient un otage qui provoque l'hostilité. L'otage est celui par qui le tribut dû doit se payer pour la compensation pour l'équilibre. Pour repasser de l'hostilité à l'hospitalité. Cet échange n'est pas une imposition (comme l'impôt), mais une disposition volontaire commune de bonne entente.

L'hospitalité en équilibre avec l'hostilité est une pratique humaine universelle qu'on retrouve sous diverses traditions, tel le potlach. La bonne entente existe parce que la mauvaise entente est possible. La mésentente est toujours générée par une colère d'une frustration passagère qui empêche d'entendre les autres. L'hostilité permanente dans nos sociétés n'existe que par la surdité volontaire et permanente de ses individus.

 

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042

Note ramifiée du chapitre 041

Charité & grégarité


* Ne pas confondre l'hospitalité avec la charité. La charité politise la tendresse. La charité est une disposition politique envers ses ennemis ruinés qui s'exerce par de « fausses compensations » de leurs pertes et malheurs provoqués par leur violation. La pitié de la charité renforce l'humiliation des ennemis ruinés (= des anciens amis ruinés). La charité se dit agir par générosité pour masquer la réalité de sa fonction politique de consoler pour humilier les blessés. La disposition charitable sert à faire définitivement abdiquer les blessés de nos sociétés. Le secours de la charité ne soigne pas, il humilie. Oui, la charité est la per-version nécessaire au pouvoir politique pour le perpétuer.

 

La culture de la charité &
le comportement grégaire


- La culture de la charité ? Soyons honnêtes
- Quel est l'objectif de la charité ?
- À quoi sert la charité ?

La charité existe parce que le viol existe.
La charité est l'inverse de la violation.
La charité soigne signe et désigne ce que la violation attaque.
La violence crée la charité pour soigner les ennemis qu'elle pourchasse afin qu'ils elles ne meurent pas.
Soigner ses ennemis sert à continuer la guerre.
La charité empêche l'annihilation de ses ennemis. Ce qui terminerait la guerre.
La charité est une disposition et une intention de discrimination qui remet en état les gens-cibles à revioler.
La charité entretient l'esclavage et l'esclavage par la grégarité entretient la charité.

Qu'est-ce que le viol ?
Le viol est l'intrusion sans consentement dans son corps, son esprit, son logis,
        d'objets étrangers qui marquent à vie et transforment l'hôte en esclave.
Le champ d'action du viol va du meurtre à l'éducation.
Le viol est le principe fondateur de l'État pour obtenir la soumission générale des esclaves,
avec sa conséquence : la guerre perpétuelle.

La charité est la partenaire indispensable pour réaliser et perpétuer la guerre.
L'appropriation religieuse de la charité (du latin caritas) signifiant la tendresse (? du latin tener)
sert la domination politique de la violence qui transforme l'hospitalité en hospitalisation :
                = autorisation d'intrusion publique dans le corps humain :
                = est un dérivé médical du viol politique des corps
                  depuis que le corps médical est complice de la domination politique.

La tendresse avec la violence (que génère la raison du corps politique), son opposé, sont incompatibles ;
La charité sert à lier cette incompatibilité,
pour en certifier sa nécessité (qui est faussée).
Telle la mère qui console l'enfant battu par le père.
La tendresse de la charité n'a rien de tendre (que le mot) :
L'humain capturé par la charité perd sa liberté et son intégrité
en échange de sa pauvreté culpabilisée dans une vie misérable.
La misère est le résultat de la désintégration des corps intégrés dans l'esclavage.

Des exemples ?
Former des associations qui se disent « défendre les droits » de telle minorité,
fait de la minorité « défendue », « une anomalie visualisable » pour être « une anormalité attaquable ».
Au contraire d'être acceptée, la minorité est stigmatisée, c'est-à-dire : marquée pour être condamnée.
La discrimination est amplifiée par la charité.

La charité sert à rassembler les inacceptés pour les déclasser, les enfermer à part pour les cibler :
Séparer des autres et regroupés, les marginaux sont alors identifiables pour être maîtrisés.
Les associations de charité n'aident en rien « les êtres humains en difficulté »
qu'à les désigner être des difficultés, pour les rassembler de manière à croire les rassurer.
Assemblés à se ressembler, il en résulte un comportement grégaire commandé par le contexte de la charité.
La mise en esclavage des derniers résistants : le spectacle des clochards misérabilisés par la pitié.

La croyance entre dans la conscience quand le mensonge rentre dans le jeu politique (= la gestion rentable des êtres humains).
La charité désigne les appauvris (pillés) être anormaux
Qui par la charité (chrétienne) se croient intégrés alors qu'ils sont marginalisés.
Dans nos sociétés intolérantes et violentes,
la charité est le leurre pour qu'apparaisse
ce qu'elles ne sont pas : tendre.

La charité sert à humilier les individus meurtris
« récupérés du champ de bataille social ».
Se croire pauvre victime et innocent signifie qu'on a vendu la dignité de son intégrité avec sa liberté.

Aucune organisation d'humains uniformés
ne devrait « s'occuper, ni occuper » la vie des autres.
Cette occupation est une violation.
Cette occupation est une intrusion.
Un viol mal dissimulé par l'hypocrisie de la compassion.

Le comportement hypocrite
visible pour un homme libre
génère inexorablement un malaise relationnel.

Il n'y a que soi qui puisse donner une image de sa vie de soi.
Si c'est l'autre, alors ça signifie que soi a vendu l'intégrité de sa liberté.

Il n'y a que nous, influencés par des convictions portées par l'ignorance et la peur,
qui cultivons la violence par nos réactions éduquées.

Vouloir stigmatiser (= marquer pour condamner) les différences pour les distinguer pour les déclasser pour les revioler
Violer est la punition du dominant, le châtiment chaste du guerrier (policière et militaire) autorisé à retuer.
C'est l'activité majeure des humains capturés apeurés : vouloir vivre vécu (par une autre volonté que la sienne),
Tellement ces humains-là ne savent pas vivre leur vie pour s'en prendre à celle des autres.

L'hypocrisie de la charité se développe parallèlement avec et pour le pouvoir politique qui la nourrit.

La pratique de la charité « pardonne », comme la confession, le violeur de son viol :
Ainsi le violeur innocenté peut recommencer à violer.
Ainsi le raciste innocenté peut recommencer à haïr.
Ainsi le tueur innocenté peut recommencer à tuer.

Tout ça sans réelle raison que la compensation de sa frustration d'exister.

La raison pratique de l'existence de la religion, et +, celle monothéiste
est de capturer les états d'esprit dans la croyance
pour diriger et conduire les êtres
qui sans ça seraient libres de disposer de leur volonté.
L'existence de la religion et + du monothéisme
renforce la domination politique
qui sert à bénéficier de l'industrie de l'esclavage.

Exemple
Les associations des « femmes battues » ne servent pas à empêcher les femmes de se faire battre par les hommes,
Elles servent à ce que l'opinion publique puisse condamner les « femmes battues » être des victimes innocentes.
Ça donne raison à l'institution d'exister,
Ça donne raison aux politiciennes de s'occuper à occuper les esclaves aux artifices des « luttes » sociales.
Diversions des vrais problèmes fondateurs qui cultivent la misère (d'esprit) humaine en société.

La culpabilité enferme les condamnées dans l'enclos de l'humiliation
Pour la désignation publique, pour être la cible « montrée du doigt ».
Les états d'esprit éduqués peuvent ainsi grâce à la morale inculquée condamner des êtres humains, qui ne le devraient pas.
L'innocence et la victimisation servent à déculpabiliser les assassins afin qu'ils elles puissent continuer à assassiner.

La charité est une disposition essentielle dans l'industrie de l'esclavage.
La raison de cette tâche donnée aux religieuses n'est pas innocente ou n'est pas sans bénéfice pour elles.
Croire servir à l'humanité est une motivation puissante pour continuer à travailler les êtres humains marginalisés.
Rassembler dans un lieu ciblable tout ce que les sociétés politisées rejettent sert à entretenir l'opinion publique condamnante.
Le public et son opinion sont essentiels à perpétuer l'industrie de l'esclavage qu'il ignore par volonté d'abdication à vivre libre.
Sans l'approbation publique (démocratique), le bourreau ne peut pas punir les condamnés désignés par le système juridiciaire.
La charité politique soigne les condamnés pour l'exultation publique de la haine.
Public ? L'ensemble des états d'esprit humiliés dociles capturés par l'esclavage.

Toutes les associations de charité stigmatisent la discrimination qu'elles marquent par rassembler pour identifier les « minorités marginalisées ». Classifier et exploiter est la raison d'État de « l'organisation sociale ». Les associations donnent à désigner des classes d'êtres humains qui ne devraient pas être identifiées pour être les cibles de la haine des esclaves craintifs armés qui jugent pour violer en toute innocence de droit donné : les LGBT « inutiles à la reproduction » (sic), les femmes battues et violées « l'on bien cherchées » (sic), l'écologie (le mot détourné de son sens 1er : le savoir domestique pour « protéger la nature contre l'homme ») « sert à ruiner l'économie » (sic), etc. Oui, la paranoïa est cultivée avec le déni comme 2d mécanisme de défense, pour être assuré de son innocence des meurtres commis. Tous les autres, différents doivent être haïs et agressés par les esclaves pour maintenir l'esclavage.

Celles et ceux qui donnent de l'argent aux associations de charité
ne sert qu'à se déculpabiliser des horreurs banalisées
qu'ils elles commettent quotidiennement
dans le système hiérarchisé
dans lequel ils elles se sont volontairement abdiqués
à se faire vivre par la machine institution.

Les médiocrates du XXIe siècle * affirment dans leurs livres des mensonges sans fondement ni réflexion, telle que la charité « combat la guerre » (sic, alors qu'elle la légitimise), telle que la charité donne à « survivre les invasions barbares » (sic, alors que la raison de l'une ne lie pas l'existence de l'autre), telle que la charité « soulage gratuitement » alors qu'elle sépare et rassemble les êtres humains indésirables (marginalisés de la normalisation sociale tenue par l'intérêt de l'industrie de l'esclavage) et les stigmatise pour être condamnables par la morale, etc. La charité ne protège pas les populations ni les individus. La charité soigne les populations attaquées pour qu'elles retournent au combat. Affaiblies de leur conviction d'être innocente et victime. Se croire victime affaiblit la personne en face d'une autorité. L'autorité qui par l'uniforme s'est emparée du droit de pouvoir revioler les êtres humains affaiblis par leur condamnation. La charité sert à justifier la violence du châtiment des minorités condamnées. L'industrie de la charité va jusqu'à donner raison, voire donner un sens, à la nécessité de la violence par le châtiment -pour la chasteté- : la punition nécessaire à ce que les êtres humains esclaves, dont et leur corps et leurs esprits sont capturés à ce qu'ils elles ne désobéissent jamais au système politique qu'ils elles alimentent.

L'ignorance des raisons des fondations des sociétés est essentielle à perpétuer l'industrie de l'esclavage.
Car la raison de l'existence des « Grandes civilisations » dépend en totalité de l'industrie de l'esclavage.

La charité cultive les appauvris à ce qu'ils elles persistent à enrichir les enrichis. C'est la raison même de l'existence de l'industrie de l'esclavage : générer et cultiver la pauvreté pour faire exister la richesse. Mais qu'est-ce que la richesse ? La richesse est l'appréciation de son pouvoir par la soumission des autres. L'argent n'est qu'un leurre pour les ignorants piégés dans la diversion.

À la question : « Quel le but de la charité ? », répondre : « source morale ou [?] spirituelle d'assistance, d'aide matérielle aux plus défavorisés par la nature ou par la vie [sic] » nous comprenons le haut degré de mensonge et d'hypocrisie de cette réponse publiée dans le moteur de recherche dominant du réseau Internet qui répète ce que le CNRTL (= le centre national de ressources textuelles et lexicales) du CNRS confirme **.

La charité sert surtout et essentiellement de prétexte au prélèvement des impôts.
Les impôts servent à instituer la domination politique pour la soumission des individus.
La charité est un dispositif politique de domination qui sert à entretenir la misère humaine par la pauvreté et l'ignorance.


Impôts et culpabilisation
Ou comment le politique soumet les enrichis à son industrie
qu'eux-mêmes soutiennent


Avec les impôts, il s'agit de culpabiliser et résidents et passeurs (les étrangers de passage) « à contribuer à la communauté » (sic) qui en réalité finance l'industrie de l'assistanat (l'esclavage) qui désigne, discrimine et stigmatise les êtres humains capturés appauvris à recevoir l'aumône en échange de leur liberté. L'aumône montre que sa liberté est vendue. C'est la manière douce de la mise en esclavage des populations réfractaires. L'hôpital St Louis à Paris hébergeait l'hospitalité de la charité où le roi employait les appauvris à mendier et lui redonner le fruit de leur mendicité en échange de leur hébergement à l'hospital : il s'agit bien d'un commerce d'exploitation de la pauvreté pour entretenir la richesse qui va avec le pouvoir de la domination politique religieuse.

L'industrie de la charité sert pareil que la politique à « diriger nos penchants » (= la charité dirige nos sales penchants renversés en propres vers le ciel : lieu du paradis) comprend Chateaubriand **, ce qui signifie qu'à partir du moment où des humains se croient capables de pouvoir diriger les autres, sans l'approbation des autres, l'argument majeur est que « les penchants » des êtres humains sont « maléfiques pour être obligé de s'en occuper et de les occuper ». C'est l'argument majeur des êtres humains qui s'expliquent pour quoi ils s'efforcent à maintenir l'esclavage de l'humanité, depuis des millénaires. Que les esclaves ne s'expliquent pas.

La charité étatique moderne est représentée dans ce pays par la CAF (caisse d'allocation familiale) qui paye les revenus de survie octroyés (octroyés ?) par l'État. L'allocation n'est pas gratuite, c'est à la fois une dette et à la fois le moyen peu coûteux d'entretenir la pauvreté. Il s'agit politiquement de prélever un minima des impôts pour financer l'argument qui permet l'existence des impôts. Les pauvres étant majoritaires dans le vote pour l'approbation de leur gouvernement par la charité. C'est une condition à ne pas négliger si le politique avec son industrie veut se perpétuer.

 

Notes
* Un médiocrate ? est une personne « terrorisée à l'idée » de pouvoir vouloir savoir vivre libre. Elle s'attaque donc à tous ceux qui représentent cette liberté.
** https://www.cnrtl.fr/definition/charit%C3%A9

 

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043

Payer n'est pas le Péage
mais une forme dérivée de l'hospitalité


Payer, a sa racine latine dans « pax » = paix, oui ! « Pacare » signifie pacifier = faire la paix. Celui qui paye honore ce qui lui a été donné. « Faire la paix par donner de l’argent » signifie que l'hostilité avait été déclarée pour avoir manqué d'honorer l'hospitalité reçue et qui se résout par payer [pas par le péage qui est un acquittement forcé pour passer qui ab-use de l'appropriation privée d'un lieu public]. Tout dû crée un manque qui génère un déséquilibre. Payer pacifie par rééquilibrer. Le péage provoque la guerre.

L'hostie chrétienne (de même racine, mais pas hospie ?) est le symbole du pain qui paye à nourrir de paix le croyant (l'adhérent) pour son engagement à l'idéologie et au cérémoniel. L'hospitalité sert à s'organiser avec les étrangers pour qu'ils ne deviennent pas des ennemis. L'hospitalité sert à créer des alliances pour éviter des massacres non souhaités des parties concernées confrontées. Hôtesse, hôtel, hôpital et hospice servent à ce qu’autochtones et étrangers ne deviennent ni hostiles ni ennemis du pays de la ville qu'ils habitent ou qui les reçoit. Contrairement à l'hospitalité, la générosité n'attend rien en échange que la réjouissance des ses invités, ce qui en soi est un échange. L'hôte qui reçoit d'un repas copieux un étranger qui n'a que ses guenilles pour richesse, en échange lui raconte l'histoire de sa vie. Tel Ulysse.

Une hospitalité ne se refuse pas. Si elle se refuse, c'est uniquement pour provoquer l'hostilité. Si aujourd'hui dans ce pays, son monde refuse l'hospitalité, c'est pour entretenir l'hostilité. Hostilité générale entretenue par la peur de l'autre, transformée en haine permanente des étrangers (et des voisins) instituée en racisme pour consolider les partis politiques à s'entre haïr par volonté destructrice (des autres) alimente aussi la guerre civile permanente. Les populations libres, telles les Celtes ou les Slaves et les autres, ne refusent pas l'hospitalité, sauf dans des cas extrêmes de franche hostilité d'agressivité des invités. Notons que, depuis les dictatures communistes, et, renforcé par la 2de guerre mondiale provoquée par les nazis, la majorité des Slaves cultivent un racisme haineux (pire envers les Africains) sans réelle raison que de haïr les gens différents. Sachant qu'une haine si vive est provoquée par une peur profonde insensée. Mais laquelle ? Loin des villes, l'hospitalité slave se perpétue.

 

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044

La grégarité du péage
entretient la guerre être perpétuelle


Notre civilisation millénaire ne fonctionne pas pour la paix à s'entrepayer par s'entrehospitaliter (l'hospitalisation avec l'hôpital est devenue une mise en péril de son corps et de son esprit). Notre civilisation millénaire fonctionne par le péage. Le péage cultive la guerre. Le péage, par obligation à payer « le droit de passer » est un chantage pour une extorsion = un racket : « tu payes, tu passes ; tu payes pas tu passes pas. Si t'insistes à passer sans payer en force, tu choisis volontairement de te faire tabasser » (sic) de te faire arrêter, de te faire condamner et tuer par « légitime défense » (sic). Le péage apporte l'opportunité de la menace et de l'assaut. La culture de la nuisance réalise l'état de guerre. Le péage est incité par l'appropriation, propriété des terres et mers libres par « la force » guerrière du travail des êtres humains asservis eux-mêmes. Aussi légitime que de vouloir s'approprier sa mort après sa mort. Ce qui est réalisé par le « droit d'auteur » et son excédant « le brevet » pour le droit d'exclusivité de propriété, le « copyright » des Anglais sert le monopole. La territorialisation de la surface de la planète en « brevet d'appartenance » (« à jouissance exclusive », sic) fait des êtres humains qui naissent sans propriété filiale ne peuvent exister que dans les interstices oubliés des propriétaires. La pesanteur de la vie capturée des autres enfermés est encore + captivante vue de ces interstices oubliés ou la rentabilité est nulle ou négative. L'humanité domestiquée est divisée en propriétaires et locataires : ceux qui restent et ceux qui passent. Mais ? Tout le monde passe !

Le propriétaire n'est pas exempt de la nuisance du péage générale instituée par la domestication de l'humanité. La réaction capitalisante est le reflet de sa peur de manquer qui commença par les stockages. Puis +, avec la négociation des denrées stockées, absentes dehors et nécessaires par la demande des consommateurs, a fait surgir la plus-value avec surtout le pouvoir de gouverner les destinés humaines : le pouvoir de générer des famines. De son siège, le propriétaire ne peut pas se déplacer, sachant que s'il s'absente, il prend le risque de se faire saisir sa propriété. La propriété + que la location exige une vigilance accrue pour ne pas se faire piller ses biens. Un petit propriétaire est toujours à la merci des gros. La guerre inégale qui fait que tous les peureux veulent devenir gros « pour manger les autres » (sic). Ce n'est pas une disposition naturelle de l'humanité, mais une disposition gouvernée par la peur. Le propriétaire est dans sa propriété prisonnier qui l'oblige à vivre à défendre ses acquis, pour rien. Et le maître du ballet des propriétaires est l'État. L'État qui ne sert que sa souveraineté qui est le maître suprême de toutes les propriétés : la propriété fait exister les impôts.

La 1ère institution qui donne l'exemple de cet « intérêt du péage » qui n'est ni général ni intéressant est : l'État. L'institution de l'État impose le péage aux esclaves = êtres humains capturés piégés par la convoitise à travailler pour rien pour le luxe de la souveraineté. Le modèle génère des copies (variées ou adaptées au contexte qui copie) à l'infini. Doit-on encore rappeler que l'État est une institution fonctionnée par les esclaves contre les esclaves ? La machine automatiquée de gestion des esclaves cultive à écraser les volontés « de procédures administratives », inutiles. Inutile à vivre libre. Frontières pour passeports. L'Administration administre les êtres humains capturés. Tout être humain capturé est un esclave géré par des esclaves. Le pouvoir du gérant n'est qu'ordonner. Le pouvoir exécutif est réalisé par les esclaves employés à fonctionner la procédure ordonnée. Nommée « la vie civilisée » de l'être humain domestiqué = dressé à obéir à travailler pour rien, qu'à nuire. Notre monde domestiqué est un vaste territoire à péage. Vaste de la même famille que dévasté, gâché (waste en anglais). Si on vit à payer pour pouvoir « avoir le droit de vivre » pour pouvoir se déplacer, c'est que le déplacement est un privilège qui se contrarie avec l'arrestation. Une personne condamnée est une personne en déplacement arrêtée, une personne qui n'a pas payé son droit de passage pour être autorisée à vivre comme les autres des « avantages de l'administration de l'humanité » (sic) faussés. Les certificats de conduite pour se conduire à se faire conduire là où les autres sans papier ne peuvent pas aller que pour se faire tuer. Pourtant, la Terre est un territoire fermé par le vide interstellaire. Il n'y a que nous. Nous avec nous autres, les nous autres, c'est nous aussi, les mêmes de la même espèce humaine. Les autres espèces humaines sapiens se sont éteintes volontairement ou involontairement. Depuis, les Amérindiens, les Inuits, les Aborigènes et les tous autres, se laissent-ils périr car leur raison de vivre leur a été pillée et saccagée ?

L'organisation humaine généralisée du péage impose un équilibre fragile à cultiver la guerre (la violence générale perpétuelle). Ce péage général exige « une disponibilité de liquidité » personnelle (impossible à obtenir sans le salaire du travail esclave pour « les êtres humains sans terre appropriée ni rente ») qui oblige « par n'importe quel moyen de se procurer le moyen de payer le péage pour passer ». Pour payer, il faut acheter de l'argent ! Prouesse bancaire de propriétaire. Cette vie là est un surplus de focalisations inutiles qui amplifient la permanence de sa mise en danger : ne pas pouvoir payer le passage = se faire expulser dans les zones de bannissement des êtres humains indésirables. Ça, épuise tout être humain, pour rien. Ça, génère des Zones de bannissements (banlieues) où les aigreurs accumulées des êtres humains expulsés forment les cités de la vengeance des êtres humains humiliés. Ceux achetés dans la pioche des « sous-races étrangères esclaves » (sic) que l'Administration n'a pas réussi à jeter/expulser après leur usage. Les enfants de cette main-d'œuvre gaspillée se sont renversés en armée à faire de leurs cités des zones à péage à hostilité intense franchement affichée pour être clairement bien perçue des « autorités » étatiques représentées par la police qui à chaque « descente » rentre dans une zone de guerre pour un assaut. Police, se croyant « esclaves privilégiés » (sic), pareil, ne sont pas épargnés.

La majorité des jeunes esclaves en chaînes croient que : la liberté, c'est de pouvoir jouir de passer les passages sans fin des péages imposés (sic). Cette croyance oblige à vivre sa vie à réagir, au contraire d'agir. Agir qui est l'apanage des êtres humains libres. Il en reste si peu. Cette croyance oblige à réagir grégaire : à vivre « à faire comme les autres » (sic) à passer son temps de vie que « à se procurer de l'argent » (sic) qui paye : « à courir après l'argent » (sic). Cette course sans fin, du monde manipulée par « les stocks limités de liquidité » détenus par « les maîtres du jeu » (qui se cachent par peur d'être lynchés) et régulée par les horloges mondialement synchronisées qui divisent la journée qu'en travail et repos, oblige tout être humain qui se vend à se faire acheter pour se faire payer pour surpayer le péage. Payer ses factures, c'est s'acquitter du péage. L'impôt est un péage. Tout esclave vit toute sa vie à payer des péages : c'est sa raison de vivre domestiqué (en échange de la sécurité d'un confort menti). L'inflation n'est que la volonté de gonfler la valeur de l'argent acheté à crédit. Un être humain s'achète non en le payant, mais en l'employant, jamais contre son gré. Un esclave est toujours volontaire à vivre en esclave. Non, le pouvoir infini de payer le passage ne donne pas à vivre libre. Le péage généralisé interdit la liberté. Le luxe, la vie dans le luxe, est une liberté illusoire qui s'exprime par l'aigreur de l'arrogance (l'arrogance ne dévoile qu'un malaise dissimulé). Un esclave moderne est un être humain qui ne s'achète plus comme dans l'Empire romain. Le commerce de l'esclavage est géré par les esclaves eux-mêmes démontré par Guy Debord. Les femmes autant que les hommes empêchent tout être humain de pouvoir vivre libre, à commencer par leurs enfants. La règle domestique (modernisée au XVIIe siècle, sic) oblige toute mère à obliger tout père « à l'obligation de nourrir sa famille » confondu avec responsabilité pour ne laisser aucun choix de vie que passer sa vie à vivre esclave (humilié et le niant).

 

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045

La peur artificielle


- La peur artificielle ?

- C'est la peur permanente de la peur.

- À quoi ça sert de cultiver et entretenir la peur de sa peur ?

- À rien ? Alors, pour quoi l'entretenir depuis si longtemps ?

- Cette peur artificielle qui oblige à s'entrenuire *.

- Quel bénéfice ou plaisir retire-t-on à s'entrenuire ?

- Aucun ?

- Alors, pour quoi l'entretenir depuis si longtemps ?

- L'entrenuisance générale favorise l'hostilité qui favorise la guerre qui favorise la peine.

- La guerre ** n'est possible uniquement par la domestication de l'espèce humaine.

- Sa mise en esclavage ordonne sa disposition à l'entrenuisance.

- La guerre est la raison de l'existence de la souveraineté qui s'administre avec l'État.

- Sans guerre, plus d'État.

- Sans guerre, ni hostilité artificielle, l'État ne sert à rien.

- Attention, la guerre n'est ni la bagarre ni la bataille **.

- La guerre depuis le XVIe siècle n'a plus de combat.

- La guerre moderne n'opère que par l'extermination.

- De la bombe atomique aux pandémies virales artificielles.

- La guerre est une organisation volontaire générale de la nuisance sociale.

- Pour exister, la guerre a besoin de la servitude volontaire générale.

- L'esclavage est nécessaire pour obtenir une armée déguisée en « fonction publique ».

- L'armée d'êtres humains similarisés uniformés armés pour l'assaut pour massacrer.

- Les armes à feu ont été conçues, par la peur, pour massacrer à distance : pour exterminer, telles « les bombes de gaz pour les cafards » (sic).
- Pour que l'ennemi humain soit vu être un cafard, ne faut-il pas un conditionnement lourd pour tromper sa perception et sa conscience ?

- Pour obtenir l'obéissance absolue des êtres humains transformés en assassins, il n'y a pas d'autre moyen que le conditionnement par l'éducation de la violence de l'éducation = le dressage par la force de l'humiliation.

- Se domestiquer par se faire dresser, pédagogie éducative, à obéir sans résister où l'humiliation forge la colère nécessaire qui motive à se faire recruter pour la guerre.

- Pour obtenir l'obéissance totale d'un être humain, à l'origine libre, le professeur : celui qui professe = qui déclare pour promettre...

- ... pro fesse = les fesses devant ?

- Non, les fesses sont fendues, du latin fissa, que la défesse nationale ne se sert qu'en défense... La fense est la fesse à ne pas fendre...

- ... Professus et professa sont d'abord des religieux et des religieuses qui agissent l'institution. L'institution est la structure sociale hiérarchisée qui sert à punir et récompenser *** les individus capturés.

- Professus est une tradition jésuite.

- « Pour instituer la pédérastie sadique chrétienne » ?

- Pour obtenir l'obéissance générale dès l'enfance par la récompense du châtiment.

- Obéissance confondue avec « concentration à focaliser ».

- Les enfants par leurs excès d'énergie sont châtiés par la volonté de chasteté des adultes pervertis.

- L'éducation empêche l'action individuelle pour obtenir exclusivement la réaction collective.

- Un esclave est un être humain réagit.

- Un être humain n'est vécu de réaction que quand il remet sa volonté à la violence qui le la gouverne.

- Punir passe par châtier (de charité chaste) : à infliger la violence de la chasteté par la pitié de la charité.

- Punir entretient l'humiliation du puni.

- L'euphémisme « coercition » ne remplace le châtiment que pour effacer de son entendement la torture banalisée dès l'enfance. La torture sert à punir à vouloir faire souffrir volontairement les autres pour les obliger à faire ce qu'ils elles ne veulent pas faire à l'origine. À commencer et recommencer par les enfants.

- Battre au bâton au fouet à la verge qui cingle à gifler : humilie = se ressentir être honteux, lamentable, culpabilisé, vidé de sa force (sans être ni coupable ni innocent) dégradé, souillé, etc.

- L'humiliation, cette honte de soi artificielle, dégrade tout être humain prêt à se laisser mourir à se réfugier dans l'état de dépression.

- Au contraire, gratifier pour lever, élevé, enorgueillir, féliciter, flatter, glorifier, honorer, louer, pour exalter pour se croire récompensé par la reconnaissance de la flatterie toujours intéressée à obtenir un bénéfice = toujours hypocrite.

- La gloire est le renversement de l'humiliation, mais avec le même résultat

- S'exalter, c'est s'enlever les chaînes : se déchaîner

- Le carnaval « autorise » (par qui par quoi ? Par soi) l'exaltation une fois par an.

- L'éducation ne donne aucun choix de savoir pour comprendre.

- Surtout pas !

- Si l'éducation existe, c'est que ta vie est capturée et ne t'appartient plus

- L'humiliation et l'honneur de la reconnaissance ne servent que l'obéissance générale.

- L'obéissance est un état d'humiliation niée.

- L'entrenuisance, aigre frustrée excite la vengeance, au contraire de soigner sa peur, l'amplifie.

- L'entrenuisance cultive l'hostilité générale.

- Ce dont la guerre a besoin pour exister.

- + la peur artificielle intérieure niée est intense, + l'agressivité extérieure surgit explosive.

- + cette violence explosive se multiplie, + elle amplifie l'hostilité de la guerre, + elle amplifie la misère du monde

- + la misère du monde croît, + la richesse des autres croît,

- les autres dominants inclus dans le monde dominé.

- La guerre est le contexte économique cru le + bénéfique...

- ... c'est pour cette raison que la guerre est perpétuée permanente recouverte d'un manteau hypocrite de paix...

- ... que le politique sert pour l'économique qui ignore la condition des êtres humains et dominants et dominés.

- La guerre réduit les salaires ** (la solde des soldats) à rien.

- La guerre autorise à supprimer les salaires.

- Ce qui augmente les bénéfices du pouvoir, au sommet de l'indécence.

- En échange de la peine générale de l'humanité.

- dont les politiques ne sont pas épargnés.

- Un contrat dupé.

- L'institution de la peur artificielle forme l'industrie rentable de l'esclavage.

- Rentable pour qui ?

- Rentable pour l'économique, pas pour les individus de l'espèce humaine.

 

3 Notes du chapitre 045

* L'entrenuisance n'est pas une bagarre, ni une bataille. L'entrenuisance cultive et perpétue l'hostilité qui perpétue la guerre. La haine de l'autre sans raison. Le racisme aussi. Sans entrenuisance, ni la misère du monde ni la guerre (crue vécue en paix) n'existerait. C'est en ça que l'entrenuisance est essentielle à cultiver à croître la misère du monde à l'obliger de payer la guerre. Pour la paix de la guerre ? Non, pour la guerre dans la paix. Comment se soumettre et se faire jouer par l'entrenuisance ? Il suffit d'entretenir son ignorance et sa croyance à la nécessité de nuire. Oui, toute guerre se fonde sur un paradoxe.

 

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046

** Guerre, Bataille et Bagarre


Il est essentiel de ne pas confondre : guerre, bataille et bagarre. Déjà dans la durée, même éclair, la guerre est + longue qu'une bataille qui est + longue qu'une bagarre. Une bagarre est immédiate, une bataille s'organise, une guerre se prépare « longtemps à l'avance » [pléonasme]. La guerre emploie des armes qui annihileraient et la bataille et la bagarre. La guerre n'est pas un combat compétitif comme la bataille. La guerre existe pour détenir le pouvoir de dévaster par le massacre, des humains obligatoirement haïs (quoique massacrer ses amis n'est pas exclu), par le pillage de leurs biens et la destruction de tout le reste. La raison renforcée de la guerre est portée par la peur artificielle qui s'y épanouit et par l'avidité des bénéfices à y gagner par le pillage. Nous vivons, depuis le XIXe siècle industriel, la culture de la dévastation continue. Depuis bien avant : depuis « la révolution agraire » qui au néolithique désertifia par l'irrigation des agricultures intensives de céréales destinées aux esclaves les terres prospères. Le véritable ennemi ? est notre planète qui doit être « piétinée et soumise » (sic, parole de la bible, dans le 1er testament). La haine des autres, politisée par le racisme, n'est qu'un outil de motivation d'attaquer, pour les soldats de tuer et se faire tuer, qui sans cet argument sentimental n'auraient aucune raison de participer au massacre nauséeux de la guerre. La guerre dévaste tout ce qu'elle touche, aussi bien celles et ceux qui la provoquent à se convaincre du contraire pour la perpétuer. La guerre remplace les batailles à partir des 1ers massacres au XVIe siècle : les mercenaires « les gardes suisses » inaugurent le massacre de loin à l'arbalète : les nuages de flèches (sic).

Pour la bagarre, les étymologistes ne savent pas l'origine du mot, alors ils lui rapprochent le moyen français « bagarot » qui désigne le bruit, le tumulte (1518). Le son de l'agitation qui charrie et varie (pour finir en gueule de bois = en xylostomiase). Bagarre est une mêlée confuse de gens qui se battent. Un orchestre ? Sans chef. Qui peut être déclenchée par une rixe = une querelle, une compétition, le désir de se mesurer, ou provoquer la réjouissance de la pagaille des coups. Saoul, sûr, ça se cogne. Pour que la mêlée de la bagarre demeure, les bagarreurs ne peuvent pas utiliser d'armes mortelles. Sinon, plus de bagarre. Reste que l'aigreur de la nausée du massacre inutile des compagnons de bar (de la) gare. La bagarre en argot, c'est la baston. Baston vient du latin (vulgaire, sic comme si la no-blesse ne se castagnait pas de coups à s'occire) « basto » pour bâton (pas bastos qui sont des balles pour des clopes marquées). Une bagarre avec des bâtons devient une ba-taille. La bastonnade n'est plus une baston, mais une punition infligée au forçat par des coups de corde dans le dos (par manque de fouet ?).

 

Postnote d'époque ?

*** Synonymes de châtiment & récompense

Pour châtiment il y a 21 synonymes dictionnaires :

amende,
condamnation,
correction,
damnation,
dédommagement,
expiation,
flétrissure [flasque],
gage (dans un jeu),
leçon,
peine (à subir),
pénalisation,
pénalité,
pénitence,
prix (à payer, de la faute),
punition,
répression,
sanction,
salaire ****,
vengeance,
vindicte,
verbalisation.

Pour récompense il y a 18 synonymes dictionnaires :

accessit,
bon point (« une image pour avoir fayoté »),
citation,
couronne,
décoration (médaille),
diplôme,
distinction,
encouragement,
gratification,
médaille,
mention,
nomination,
palme,
pourboire,
prime ****,
prix (reçu),
satisfecit,
trophée.

 

Gloire contre humiliation
où l'une n'existe pas sans l'autre.

Dans le monde renversé du châtiment de la chasteté, la punition est une récompense et la récompense, une punition. Affirme la fondation perverse de la religion. Comportement qu'elle aurait pu garder pour ses adeptes et pas infester le monde de sa malsainité provoquant désolations et exterminations. Le but de la religion agit à maintenir le croyant piégé dans un paradoxe (je l'ai déjà dit) pour pouvoir s'en servir comme outil.

 

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047

Note de la postnote d'époque

**** Salaire et Punition


- Pourquoi le salaire est-il synonyme de punition ?

- Pourquoi Bordas & Boussinot classent le salaire dans les synonymes de punition ?

- Pour classer la prime dans la récompense ?

- Le salaire est-ce un paiement pour la paix ou un péage pour la guerre ?

- Le salaire est-ce la récompense d'un travail fait

- Le salaire est-ce la part reçue den échange d'un service exécuté ?

- Le salaire est-ce le prix du chantage pour perpétuer la servitude volontaire ?

- Le salaire est-ce la valeur du chantage qui oblige les êtres humains à travailler (pour rien) ?

- Le salaire n'est pas un paiement pour la paix.

- Le salaire est la monnaie rendue pour être reprise au péage.

- Le salaire est le péage renversé, la paye qui finance le péage de sa servitude.

- Le salaire est la monnaie du péage investi, ajouté de la plus-value

- obtenue par « l'effort des esclaves gérés par l'industrie de l'esclavage ».

- Le salaire est la compensation qui donne à croire supporter la pénibilité du travail.

- Si un travail est payé, c'est qu'il humilie.

- Le salaire n'est pas la compensation de l'humiliation, mais le prix de son humiliation.

- Dans ce sens, le salaire est une punition.

 

 

Postnote de l'autre chapitre sur la fendaison

À propos de fente fendue pour se fendre la gueule,
il y a le roman fendard d'Italo Calvino : Le Vicomte Pourfendu (1955).

 

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048

Ne pas confondre « gouverner » avec « administrer » !


Administrer prépare « le terrain » à aligner des êtres similarisés prêts à obéir à se faire gouverner sans résistance : ordonner la commande à exécuter par l'ensemble des êtres similarisés en ligne. Le pouvoir politique qui se jouit, est de constater un groupe humain qui exécute l'ordre commandé absurde d'un seul. La jouissance de ce pouvoir vient de l'improbabilité de cette possibilité réalisée. Gouverner déclenche le fonctionnement de ce que l'administration a préparé. Quelle différence entre « meilleur rendement » et « meilleur fonctionnement » (« global de l'entreprise », sic) ? C'est ce qui distingue Taylor * de Fayol où l'un s'occupe des exécutants et l'autre des dirigeants. L’organigramme révèle à cette fin les « gestes inutiles » (sic) dans le système imposé. Idéologie développée dans les systèmes et les programmes informatiques. L'administration classe et ordonne pour le gouvernement qui commande (= appuie sur le bouton). L'administration est une mise à disposition passive. Gouverner active cette disposition.

 

Note

* L'inventeur du travail « à la chaîne » (sic)

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049

Pourquoi surproduire ?


Le gâchis est la raison du capital
(système économique capitalisant qui gouverne les Empires et se donnent des noms différents : dictature, démocratie, communisme, libéralisme, république, etc.) qui doit croître de « plus-values ». Le bénéfice de l'investissement n'existe que par l'extraction de la plus-value : « combien je gagne en + si je mise ça ? ». Comme les courses ou le loto, sauf que les mises investies ne sont pas assujetties au hasard (de perdre, forcément, où l'État récupère une grosse partie), mais à la certitude de gagner. [D'où, déterminisme]. Pour ça, sont utilisés les calculs de probabilité, pour « optimiser les gains » (sic). Divination quantifiée. Tout le comportement bancaire repose sur cette règle : générer + avec -. L'excédant invendu oblige à la baisse des coûts de vente pour accroître le nombre de ventes. Gâcher fait baisser les prix ce qui augmente la consommation, donc les bénéfices. + les décharges débordent, + le marché est fructueux. - les décharges débordent, – les bénéfices augmentent. Mais les surplus du gâchis débordant, toujours en expansion, par loi de croissance économique, commence à envahir notre espace vital. Jusqu'à étouffer les sources de ses revenus de ses capitaux investis. Mais tant que l'investisseur ne perçoit rien, ou ses bénéfices ne décroissent pas, les ordures excédentaires du gâchis nécessaire au capital croissent et accroissent la désolation des sols, des eaux et de l'air. L'initiative de l'économie des ordures est devenue, comme celle de l'eau et de l'électricité, des entreprises à rendement à plus-value très élevée. Ajouté à ça, une surfacturation malhonnête de consommation, ces bénéfices rejoignent ce que les impôts nationaux génèrent en plus-values qui se comptent en milliers de milliards. Des montants infigurables par les êtres humains transformés dociles en fonction à se faire employer, (toujours avec leur approbation, jamais contre leur gré). Des milliers de milliards d'euros sont ce que rapportent les impôts de ce pays qui n'est pas le plus riche, pour 70 millions d'individus et 7 milliards d'humains sur la planète. La somme d'argent globale disponible indisponible dépasse largement ce qu'un seul individu gavé multiplié par 7 milliards dépense en toute une vie pour vivre un confort capricieux sans manque. Ce fait montre que l'industrie de l'esclavage est l'occupation excitante majeure de l'humanité.

 

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050

Pourquoi similariser pour commander ?
Pourquoi nécessairement la dédifférenciation nécessaire pour commander ? *


Un gouvernement avec une administration étatisée ne peuvent pas exister si les individus du groupe domestiqué ne sont pas assimilarisés (= rendus similaires par assimilation) pour obtenir une attitude uniformisée par grégarisation. Pour se grouper, faut-il obligatoirement assimilariser ses différences ? Un groupe est identifiable par être un ensemble de différentes similarités. Pourquoi alors vouloir uniformiser ces différences presque similaires ? Question essentielle qui a conduit l'humanité à faire un choix de vie entre : 1. la valorisation des différences et 2. la valorisation de la similarité. L'une favorise une vie ennuyeuse pacifiée par abdication et l'autre favorise une vie surprenante de provocations excitantes par l'exploration. La vie d'un être humain n'est pas longue, alors que celle de l'humanité n'en finit pas.

 

Notes du chapitre 050

** Tous les mots attachés à commander : commandant (celui qui commande une troupe), commandature (lieu du commandement), commande (demande de livraison d'une marchandise ou l'exécution d'un service et aussi diriger le fonctionnement d'une machine), commandement (remplir des obligations avant de procéder à l'exécution, commander (exercer son autorité sur les autres, se faire obéir, diriger, faire fonctionner, agir à faire agir les autres sans agir soi, demander et payer une marchandise), commanderie (bénéfice accordé à un commandant ?), commandeur (chevalier des « annales de l'ordre du mérite » pourvu d'une commanderie), décommander (annuler une commande un rendez-vous), double commande (système où chaque commande est doublée, généralement dans les véhicules d'apprentissage à conduire), précommande (commande avant que le produit soit produit), précommander (acheter avant que le produit soit produit), radiocommande (commande à distance par ondes radioélectriques), servocommande (système qui amplifie une force de commande ?), télécommande (commande à distance d'un appareil), télécommandé (organisation de loin + ou - occulte, voire lâche. La télécommande est la réalité du commandement militaire, idéologique et commercial où tout commandement s'obéit par télécommandement où les commandants sont loin du contexte périlleux et hostile où agissent les commandés. C'est cette décoincidence spatiale synchronisée qui génère les désastres d'une commande forcément en dehors du coup et donc incapable de décision opérationnelle raisonnable (celle qui résout le problème au lieu de l'empirer). C'est le télécommandement qui a provoqué le lâchage des bombes atomiques et des virus (qui aujourd'hui empêche de désigner les responsables ; la réalité est que nous sommes toutes et tous responsables de nos saloperies). La coordination de loin en dehors du contexte est ce qu'organisent nos sociétés par « la communication » : un sens unique du commandant au commandé où le commandant se détache de + en + des commandés pour le rendre inaccessible et donc imprenable jusqu'à son anonymat inidentifiable : ce que la généralisation de la communication électronique à travers des écrans réalise et qui empêche ou donne le pouvoir de déclencher par « une seule commande » toutes les catastrophes ou les évènements en chaîne qui matérialisent ce pouvoir dissimulé de toutes les attaques. La télécommande démontre la lâcheté du commandeur « qui ne se mouille pas dans l'affaire », comme regarder la télévision, communication, toujours à sens unique, qui cultive l'endoctrinement des individus télécommandés.)

 

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051

Différencier ou similariser ?


Comment la croyance du commandement, pour être crue effective, s'est-elle entichée de l'idée que les individus pour être commandés/gouvernés/ordonnés/manipulés doivent être similarisés ? Pourquoi, dans une situation d'évidente hostilité d'un groupe envers un autre qui lui déclare la guerre par des assauts répétés pour le piller (lui piquer ses femmes à féconder et les objets de son privilège), les individus du groupe attaqué ne peuvent-ils pas se défendre, à repousser les attaques, que par le commandement d'un seul homme : un chef ? Un regroupement est un grosse cible bien plus vulnérable = encerclable = qu'un éparpillement de ses individus différenciés dans tous les sens de l'espace et du temps. Énigme ?

 

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052

Pourquoi dissimuler le lien
voulu dominant/dominé ?


Quand les économistes parlent de science, on se demande de quelle science il s'agit ? Certainement pas celle qui s'occupe à savoir. Il doit alors exister « une science » qui n'en est pas une, mais dont le mot sert d'euphémisme à quantifier la qualité pour obtenir des bénéfices monnayables qui ne profitent qu'à celui qui instaure une dictature et la commande. Dictature qui ne peut fonctionner qu'à être acceptée par le consentement général des humains employés. Aucune entreprise ni usine ne peut fonctionner sans le consentement général de ses ouvriers œuvrant employés à œuvrer. C'est pour cette raison qu'il existe le contrôle administratif des individus du peuple pour orienter ce consentement général, à ce qu'il ne déborde pas la direction imposée, à désobéir ou à déserter son poste de travail pour aller vivre mieux ailleurs. L'organisation hiérarchique (en arborescence réfléchie bouclée) existe pour empêcher ça, à la fois pour empêcher toute initiative individuelle qui par copies grégaires (pléonasme) stopperait la production. Les grèves n'ont jamais entamé le consentement général des employés à servir d'esclave. C'est la terreur des patrons qui à déclencher la violence et à vouloir montrer que la police protège les patrons et tue les ouvriers qui a transformé les grèves en guerre civile. La grève est l'alerte qui rapporte que la limite insupportable a été dépassée. Pour reprendre le travail, il suffit de « détendre les laisses ». Pause d'avide.

L'autorité ne peut pas exister sans l'approbation des êtres humains dominés commandés. Même si les dominants agissent ouvertement en salauds ou en imbéciles. Est-ce une relation d'amour de dominés à dominant ? Est-ce une relation de haine de dominant à dominés ? Amour du dominé au dominant qui s'exprime par la dévotion ? Qui s'exprime par l'admiration ou par l'abdication qu'offre la gentillesse de la docilité : « chacun maintient sa place à agir ses engagements » (sic) ? Pour s'autoriser à pouvoir obéir, qu'importe l'ordre commandé ? La banalité de ce comportement dévot qui assujettit toute l'humanité (appuyé par le renfort des religions monothéistes) où on parle bien de milliards d'esclaves, est une curiosité du comportement humain, dont la relation est formée de nombreux liens qui s'interéchangent leurs sens opposés et complémentaires à se dissimuler dans des rôles dont la certitude masque la réalité.

C'est cette relation masquante, faite de nombreuses relations contradictoires binaires, tels : amour/haine qui exige son contraire haine/amour, dominant/dominé qui exige son opposé dominé/dominant, ami d'ennemi qui exige ennemi d'ami (le traitre), etc., forme un enchevêtrement relationnel d'un fatras fantaisiste [tautologie] qui se dérobe en constance par opposition pour empêcher de comprendre ce qui se cultive par la domestication (= l'assimilarisation par uniformisation) : l'industrie générale de l'esclavage (que la domestication fonde et entretient) dont toute l'humanité se félicite (sic) pour la nommer « démocratie » de ce bout de vie ensemble où les exceptions d'indépendance sont extrêmement rares. Dans le cas cru contraire, cette humanité esclave se serait déjà dispersée à faire autre chose de + épanouissant et de + plaisant. Qu'on ne me parle pas de fatalité !

 

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053

Instinct, Intuition et disposition

 

Si l'instinct « détermine certains comportements spécifiques innés, puissants et immuables communs pour tous les individus d’une même espèce », la grégarité se trouve déjà dans l'instinct (ou le même existe déjà dans le groupe). Et l'expression : « l'instinct grégaire » est un pléonasme *. Le problème de l'instinct est qu'il possède 4 sens. Le 2d étant la « tendance innée à des actes déterminés (selon les espèces), exécutés parfaitement sans expérience préalable et subordonnés à des conditions de milieu ; ces actes », ça, donné par l'intuition (sans apprentissage ; une superintelligence ?) se fond encore + avec la grégarité. Ce 2d sens donne à considérer que tous les êtres vivants sont agis par autre chose que leur volonté (sic) : « la disposition génétique du comportement donné » (sic). Le 3e sens : « une disposition naturelle pour faire quoi que ce soit » : « un savoir-faire spontané » le sentiment qui s'oppose à la raison, c'est le sens qui fait dire « agir naturellement » (sic). Le sentiment ingénu qui résout le problème sans réfléchir ni savoir comment le problème est apparu, pour qu'il n'apparaisse plus. Le 4e sens s'attache à la voyance, à la prédiction, à deviner juste. C'est en dernier que vient la faculté de deviner (à se confondre avec l'intuition). Là, l'instinct s'oppose à la raison (?). Mais la déraison n'est pas sensée être instinctive. Une planification ne peut pas être instinctive ? Les sens sont poreux entre eux. Instinctif, n'a-t-on plus besoin d'apprendre ? Hum hum. C'est ce qu'offre la croyance : (croire) connaître sans apprendre (ignorance qui s'accompagne forcément de la conviction de la certitude pour se défendre de son ignorance).

La spontanéité agit sans réfléchir, sans volonté directe (alors, indirecte ?) impulsivement. La spontanéité donne 2 comportements soit, un comportement grégaire, soit à l'opposé, un comportement dépourvu des interdits de la morale contraignante. Tout le monde désire vivre cette spontanéité (sans le pouvoir) qui est la vie en liberté. La vie spontanée exige de se défaire de la morale et de la croyance qui empêche d'agir (sans se débarrasser de la pensée qui fait agir, sinon on n'est plus spontané, mais crétin). C'est « Les Valseuses ». La libération sexuelle des années 60 du XXe siècle qui fut arrêtée par la diffusion politique du virus du HIV. La spontanéité échappe à la règle (morale qui condamne et punit) : « une cause pour un effet » (règle de principe qui ne sert qu'à justifier la Justice à condamner par prétexte moral des lois à obéir, et d'occuper la police à réaliser les arrestations, peu importe lesquelles), c'est sa force. La spontanéité est une disposition que le jeu d'un instrument de musique demande pour pouvoir savoir en jouer. La gestualité instrumentale par son instantanéité agit la spontanéité. Ou, la spontanéité aide à jouer la musique qu'on veut entendre de son instrument. L'intuition du temps instantané est une capacité qui se développe avec l'improvisation. La musique qui en résulte joue dans le présent infini des instants qui changent en coordination avec le flux vibrant. La communication entre musiciens en jeu dans le flux vibrant perçu est 2 x + instantanée que celle réactive ou réflexive : pas d'aller-retour. La musique retient 2 comportements distincts et complémentaires : à la fois à créer la musique avec l'imagination par la composition, la proposition qui impulse la musique voulue et : le jeu instrumental immédiat pour obtenir la sonorité voulue de l'ensemble. 2 disposition du temps : l'une planifie dans la durée et l'autre se réalise dans l'instantanéité. Sachant que ces 2 contextes temporels ne sont jamais isolés, mais complémentaires.

Instinct vient du latin « instinctus » qui désigne d'abord : une excitation, une impulsion. L'éclat d'une pulsation qui impulse autre chose. Instinct dérive de « instiguere » ou « instigere » signifiant pousser, exciter. Même famille qu'instigateur et instigation de la racine indoeuropéenne « stig » = piquer (pour allumer pour provoquer ?). Instinct se confond avec pulsion (qui provoque les comportements innés de chaque espèce) mais pas avec pulsation qui est une impulsion répétée (pas obligatoirement régulière). Les pulsions qui régissent les comportements ? Fait penser à la réaction : le fait de re-agir à une provocation (le contraire est l'indifférence). Autrement dit : de se faire agir indépendamment de sa volonté, ou avec un accord partiel pour jouer le jeu. Même si la paresse l'en empêche.

L'intuition désigne d'abord « une image réfléchie dans un miroir » du latin « intueri » = regarder attentivement et au figuré « se représenter par la pensée » = se figurer. À partir de Descartes, en philosophie, instinct désigne une connaissance immédiate qui n'a pas recours au raisonnement. Au XIXe, instinct signifie un pressentiment de ce qui est ou doit être. On voit des devins, des prédiseuses d'avenir, des cartomanciennes, les boules de cristal de la clairvoyance des charlatans et l'horoscope se bousculer dans l'intuition, jusqu'aux prophéties des prophètes ! Savoir avant de savoir. L'instinct de l'intuition est une disposition à savoir agir sans jamais avoir su comment agir. Comment est-ce possible ? Là, on rentre dans « le monde magique des impossibilités possibles » (sic). La voie vers le super homme aux super pouvoirs que tout enfant et adulte projette dans ses dieux et ses super héros.

L'instinct grégaire ?


L'instinct grégaire, qui n'est pas un instinct, mais une fonction réactive gouvernée par sa peur, retenue et entretenue par sa volonté. L'instinct grégaire n'est pas un instinct : une disposition extérieure à sa volonté à se faire agir qu'importe quoi, mais une disposition volontaire, favorable au rassemblement. La grégarité fait de la vie en solitaire (libre), une souffrance (qui n'en est pas une). Un être grégaire craint vivre seul. La gestion du troupeau humain nommé : peuple et public est transformé en chose par la « respublique » (qui suivant le code orthographique aurait dû s'écrire « rêpublique »). C'est-à-dire gérer le troupeau d'humains à ce qu'ils obéissent à travailler, sans exception d'exemption (presque). Autrement dit pléonastiquement, le troupeau d'êtres humains est domestiqué pour « servir à quelque chose » pour « servir de chose publique » pour servir de marchandise utilisée, utile, inutile et jetable. La disposition républicaine de faire des humains des objets publics est une idée renforcée il y a + de 2500 ans (par Platon ?). La domestication publiquée en chose est un procédé de déshumanisation (par tellement craindre la liberté ou de la considérer de loin, comme un idéal à ne pas atteindre qu'à espérer) de l'humain pour en faire des objets fonctionnels crus voulus utiles, il y a 2500 ans, encore avant. La domestication n'est pas une imposition, mais un souhait, de l'être vivant domestiqué, qui a demandé 8000 ans pour être complètement accepté (avec des exceptions individuelles insignifiantes pour l'Empire), sauf pour les enfants naissant dans ce contexte à qui les adultes domestiqués ne laissent aucun choix. Domestiqué, tout être humain cultive sa peur qui le gouverne à réagir, et non plus à agir (Nietzsche). L'imagination tarit par la domestication empêche d'agir de soi et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés. Le service public est là pour prendre la relève (appel de secours par télécommande téléphonique) et renforcer la croyance de sa nécessité. Reste la docilité, histoire de bouger un peu.

Ce que l'éducation (nationale) favorise (dans l'endoctrinement scolaire) est la mémorisation des règles, la discipline et la réaction : 3 comportements qui font d'un être humain une machine obéissante hétéronome (la capacité d'obéir à différentes lois en même temps). Mais cette éducation de l'obéissance est réservée à la classe laborieuse. L'autre éducation, celle réservée à l'élite, vivant hors des lois = « au dessus d'elle » dans le privilège parquée dans des quartiers inaccessibles (séparés des esclaves expulsés dans les banlieues : les lieux bannis à des lieues de là) dans lesquels sont attachées leurs écoles réservées obéissent à la filiation. C'est en quittant l'école à 18 ans qu'on commence enfin à apprendre pour savoir.

 

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Note du chapitres 053

054

* Pléonasme

signifia d'abord un excès immodéré et démesuré. Les grammairiens l'utilisent pour signifier un même sens énoncé avec différents mots. A le même sens que la périssologie (sic) du grec « perissologia » et de « perissos » = superflu (périssable ? non périssable vient de périr). Pléonasme désigne d'abord un mot augmenté d'une lettre ou d'une syllabe, puis, comme en français il n'y a rien à augmenter dans ses mots, on s'en sert pour relever une répétition du même sens avec différents mots. Du grec « pleistos » = le + nombreux et très nombreux. Superlatif de « polus » formant pléthore et poly- et de « kainos » = nouveau ou récent. Le grec « pleonasmos » est dérivé de « pleonazien » qui désigne un être excessif, lui-même dérivé de « pleiône » comme « pleistos ». Les mots en « ple- » comme plein, plénitude, plénière, plénipotentiaire, etc., désignent ce qui est plein, complet, entier. Plein, achève un procédé. La racine est indo-européenne « pela-, ple- » = être plein qui en latin est « plus ». Le sens de contenant complètement rempli à 1000 ans d'usage. Le pléonasme comme la tautologie est un procédé d'insistance. À tourner autour du sujet pour trouver un accès pour y pénétrer afin de dévoiler les raisons de ces comportements. Tout cet ouvrage est alors un pléonasme, un truc rempli de sens ! Un truisme qui est une vérité banale est dérivé du mot anglais « true » = vrai. La tautologie récupérée par la logique au XXe siècle enrichit le mot pour désigner « une proposition isolée reste vraie, quelque soit les valeurs de vérité qui la composent » ça signifie que la proposition n'a de vrai que ce qu'elle désigne (quand elle ne désigne pas autre chose). C'est ce que remettait en question le théorème de Gödel : la relativité de l'axiomatique disant « admettant que, alors... » donnant : « Dans tout système quantifié, il existe des propositions indécidables » et « l'utilité d'un système est indémontrable de l'intérieur du système » (Kurt Gödel, 1931). Tous les philosophes depuis Érasme disent la même chose, chacun à leur manière : « quand l'humanité cessera-telle de se faire agir par la peur ? »

 

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Ramifications déductives

055

« Imitation passive » ?


Qu’est-ce alors une « imitation active » ? Peu-on imiter avec imagination ? Au contraire de la docilité de l'imitation irréfléchie ? À faire pareil que les autres, à suivre instinctivement les autres, pour passivement (= se faire agir, + que d'agir soi-même). Mais le fait de vouloir suivre les autres, à les imiter est une décision personnelle, formant un groupe social qui se différencie des autres. Former des liens par imitation. Tous et chaque groupement d'humains pour se savoir attaché au groupe agit le comportement grégaire à imiter les meneurs. Suivant l'échelle meneur/menés, il y a une pléthore de comportements qui se ménagent une position à un degré différent de l'échelle. De l'audacieux au craintif. De l'hésitant au décidé. Du trouillard au courageux. De l'aventurier au casanier. La bande, la horde, la meute ou la colonie est le résultat de grégarité, mais pas une tribu. Le grégarisme oblige-t-il les individus de l'espèce concernée à vivre groupés ?

 

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056

Taxinomie ?


Le drôle de mot qui désigne étymologiquement et logiquement : la loi des impôts. Taxinomie ? Du latin taxi- = ordre (?) = taxe et « nomo- » = loi : l'ordre de la loi ? La vie en taxinomie est une grégarité imposée. La taxinomie est une activité qui fait des classes de choses similaires, la taxinomie est une pratique administrative qui impose les taxes d'un État impérialiste (pléonasme) suivant les revenus du citoyen identifié. Un système (= machine fermée, automate rétroactif aux relations fixes immuables) doit être fonctionnel, c'est-à-dire doit donner les résultats attendus de son exploitation. Qu'est-ce que ça veut dire « donner les résultats attendus de son exploitation » ? C'est la définition de l'utilité : tout travail doit donner quelque chose (à manger). L'équation : « toute fonction correspond à un besoin » est une idéologie, une croyance, à ce que « le bon fonctionnement d'une société est soumis à la fonction de son exploitation ». Le souci avec « la fonction du système » est : quel « besoin » il sert ? L’industrie de l'esclavage ne s'organise pas autrement. Un esclave est un être humain transformé en fonction (= à réaliser une seule tâche), employé dans un système qui le dépasse (la fonction d'un esclave est limitée pour être insignifiante comme celle du souverain). Comment est venue l'idée à Frederick Winslow Taylor (1856-1915) de mécaniser et de diviser à l'extrême le travail à l'usine ? Repris par Henry Ford, oui les bagnoles, et substentivé en « fordisme » (sic). La volonté du taylorisme-fordisme est « la suppression de tout geste inutile » (qui dépend de la définition de l'utilité, dont Georges Bataille dans son livre « La part maudite » cible l'objectif : le luxe) avec l'imposition d'une cadence (d'une allure de fonctionnement = d'une fréquence de fonctionnement) la + élevée possible (+ vite que le temps, sic) pour un rendement supérieur, ce qui a été planifié : le nombre de pièces produites dans une durée minimale pour un bénéfice optimal ou maximal. De cette « optimisation » dépend l'enrichissement de son propriétaire. Au XXIe siècle, le taylorisme, bien qu'abondamment critiqué dans les années 60 du XXe siècle, n'a pas été abandonné, au contraire, il a été déporté en Chine. Les Chinois par milliards sont devenus depuis la fin du XXe siècle les esclaves jetables de la nouvelle classe ouvrière massive qui sert le monde. La taxinomie est l'occupation de l'Administration. Parfaitement inutile à l'existence de l'espèce humaine. Ou utile à interdire

 

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057

Superflu ?


Le mot est intrigant, car on perçoit un sens opposé : un super flux est un flux supérieur (au-dessus). Un flux de quoi ? D'énergie supérieure ? Un flux est figuré, même chaotique, avoir une direction (courant d'eau ou d'air, le vent), mais pour le vibrant, c'est une affaire moins directionnelle constituée de milliards de milliards d'explosions en même temps autant que de révolutions (orbitales) de l'âge d'un atome à celui de l'univers. Qu'est-ce que ça veut dire, un flux d'énergie supérieur ? Ça peut tout dire [en pire chez les religieux qui inventent des histoires à foutre la trouille aux enfants]. Mais ça, veut dire que le flux déborde son contenant. Le flu sans x attaché à super vient du latin « superfluus » est bien le même flux avec le x, « superfluerer » = déborder et « fluere » = couler. Les flux, c'est fluide aérien et turbulent. Sans ac-croc ça coule dehors. Les résultats des débordements naturels sont des excès = des saturations qui cherchent et trouvent une place ailleurs : inondations, explosions, éruptions, irruptions, tempêtes, etc. Superflu désigne ce qui est en trop. Mais sans ce trop, il n'existerait pas les saturations spectaculaires qui nous ravissent et terrifient les craintifs. En quoi l'excès, le superflu est-il inutile ? L'idéologie utilitaire du monde du travail obligatoire généralisé qui sert le luxe des propriétaires est paradoxal. Inutile nuisible ? À vouloir épuiser les sources non excédentaires sans superflu. Le futile s'oppose à l'austérité, celle de la vie austère avec une morale si contraignante qu'elle provoque son complément : la perversité. La perversion sexuelle existe par manque de superflu. Le mot ixé au contraire du futile/inutile désigne la surabondance. Ça vibre partout sans arrêt et ça s'entend par débordements.

Par renversement et inversion, il est facile de démontrer la fausseté d'une conviction, surtout quand elle s'enveloppe de certitudes pour empêcher le doute d'y pénétrer. Le sens des choses, par les mots, est tout aussi malléable que les états d'esprit qui les hébergent. En tant que compositeur et musicien, le mot « superflux » désigne parfaitement la raison instinctive de la musique. La musique est un phénomène supplémentaire dans le flux vibratoire donné qui déborde dans le champ audible.

 

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058

Éducation et Grégarité


Tout recommence perpétuellement
avec l'éducation des enfants

Si notre civilisation se perdure à se perdre dans sa domestication à ne plus pouvoir savoir le sens de sa raison initiale, c'est que s'impose la rupture entre ce qui est cru et ce qui est réel. Notre monde domestiqué se construit à se perpétuer par la croyance. La croyance ne sert qu'à cultiver le mensonge. Le mensonge est la vérité sue et dissimulée génératrice de contrariétés et de perversités. Nous vivons dans un monde en souffrance avec des idéaux faussés. Ce monde en souffrance (inutile) que nous avons nous-mêmes généré a accepté d'être gouverné par la peur de vivre libre. L'humanité a opéré certains choix qui au contraire de se débarrasser de sa peur, la cultive et l'amplifie. Cette peur culturelle l'oriente indubitablement à sa dégénérescence, puis vers son extinction. Un être humain abêti par abrutissement se retrouve effondré à marcher à 4 pattes par le poids de son ignorance. Le progrès clamé et réclamé n'est que la preuve de notre incapacité à vivre sans servilité et de nous-mêmes et des machines régulatrices de la grégarité de nos comportements. Le progrès est une stratégie militaire pour la défaite de l'ennemi. Les ennemis des gouvernants sont les gouvernés. Bien que les gouvernés donnent volontairement aux gouvernants le pouvoir de gouverner les gouvernés volontaires. Personne n'est épargné de cette dégénérescence générale de l'espèce. Même celles et ceux convaincus être protégés, car se croyant les entrepreneurs du désastre volontaire, en échange du pouvoir politique sur une humanité dégénérée volontaire. La main-d'oeuvre d'ici ne vaut plus rien. Il y en a encore une là-bas. Encore combien de temps avant que ça craque ? Le réel désastre ne se voit pas. Dans l'ignorance volontaire générale. Tout paraît normal. Donc, ça continue. L'administration intensive de la nuisance.

Ça recommence perpétuellement
avec l'éducation des enfants

Le contexte ultime où commence à exister la grégarité, le monde favorable et propice dans lequel jaillit à s'épanouir la grégarité est le monde républiqué (= chosifié) de l'éducation. C'est là que tout commence et tout recommence. Éduquer n'est pas apprendre. Éduquer ordonne commande. L'enseigne à répéter. L'ordre à mémoriser. Il n'y a rien à savoir. Mémoriser pour répéter. Imiter sans savoir est ce à quoi l'éducation sert. Apprendre, veut savoir. La différence entre éduquer et apprendre est portée par la différence entre un dominant ignorant fonctionné à autoritariser et un être humain qui n'a pas encore vendu sa volonté, car on veut savoir comment faire pour résoudre les problèmes rencontrés dans sa vie (et celle des autres aussi, qu'en c'est possible). L'industrie du dressage des enfants n'a commencé que 4600 ans après l'érection des 1ères cités État du néolithique. Sachant que la domestication a demandé 8000 ans à s'imposer dans les consciences. L'infantilisation des adultes se généralise au XVIIe siècle par l'éducation disciplinaire des enfants dont les Jésuites furent les instigateurs. Les précurseurs de la volonté politique d'uniformisation pour le dressage des êtres humains pour en faire des esclaves naît avec le 3e Empire européen, celui de Charlemagne au VIIIe siècle : uniformiser la langue dans son Empire par le chant grégorien en latin (sic, qui a donné naissance à l'écriture musicale, sous le texte, sic) et avec l'écriture manuscrite : la minuscule tout en courbes de la Caroline. Mais la volonté monacale éparpillée sur les territoires de l'Empire n'a rien pu faire. Les enfants devenant adultes à la puberté étaient accaparés par l'apprentissage de la vie dans la famille de la famille. L'Empire n'avait pas encore d'accès à la famille.

La disposition de l'éducation générale à séparer les enfants de leurs parents à remettre volontairement leurs enfants à l'institution publique (pour en faire une chose) sachant ou ne sachant pas le danger (= la domination) qu'ils prennent le risque de s'exposer au péril de la servitude et qui par ce geste cultivent et perpétuent l'industrie de l'esclavage et répètent ce qu'il leur a été inculqué. Même si leur enfant pleure, hurle sa désapprobation à se débattre à refuser le dressage de l'école, car il sait au fond de lui dans quelle misère ses parents l'obligent à se rendre. Tout parent par le « contrat de mariage » n'a aucun pouvoir de désobéir, encore moins d'inobéir : sa servitude volontaire avec la dose nécessaire de peur pesante et imposante les empêche d'agir puisque leur intelligence a été annihilée par l'éducation nationale à ne plus pouvoir percevoir le danger dans lequel ils amènent leurs enfants. Le danger étant général, banalisé dans la vie quotidienne, il est impossible de le percevoir pour celles et ceux qui ne savent plus douter. Les enfants, comme les (parents) esclaves, dans notre monde n'ont aucun choix. Ou le choix de leurres de croire avoir des droits pour maintenir l'espoir « de jours meilleurs » (sic) que les êtres humains grégarisés, à piétiner, attendent depuis la naissance de la servitude de l'espèce humaine.

L'éducation publique est une industrie politique qui sert à la formation du comportement souhaité par la souveraineté du système fonctionné. Entre dressage des animaux et éducation des humains, il n'y a que le mot de différent. Le sens est le même. Le modèle disciplinaire nécessaire à l'obéissance calqué par les Jésuites sur l'instruction militaire de l'armée. La raison de l'existence de l'école publique est de faire des enfants des soldats au comportement grégaire. J. Jaures avait produit un dossier de 1000 pages pour imposer son projet qui ne fut adopté que pour réaliser la 1ère guerre mondiale. Les fausses volontés d'évolution pédagogiques (= pédémagogiques) du XXe siècle ne changent rien au dessein originel de faire des enfants et des étudiants des esclaves. La grégarisation politiques des universitaires a été obtenue en 1987 après une longue propagande politique de dénigrement social qui commencée après 1968 et se poursuivit intensivement à partir de 1974. La grégarisation par la formalisation du jargon universitaire devient le comportement dominant en usage jusqu'aujourd'hui à infecter les savants d'ignorance.

La politique intensive de médiocratisation des sociétés dominantes est un projet politique paradoxal. Toute domination impériale (= politique) qui n'existe que pour briller du prestige de sa grandeur (= de se faire croire être un homme surpuissant) cultive l'intelligentsia portée par les philosophes et les artistes.

 

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059

l'imitation forcée en classe


En quoi l'imitation en groupe grégarisé apprend l'individu à savoir ? En rien. L'éducation est la grégarisation des enfants par la force de la coercition, le châtiment chasté qui humilie l'individu prostitué = mis en avant face à la collectivité qui condamne (pour s'épargner). Ne pas comprendre, par esquive, on s'en amuse. Enfant, on a la capacité de s'amuser de tout. L'internement scolaire commence à 3 ans pour finir à 18 ans : toute son enfance à vivre enfermé. L'internement scolaire dès l’âge de 3 ans dans les « crèches ». L'internement scolaire dès l’âge de 6 ans dans les écoles. L'internement scolaire dès l’âge de 12 ans dans les lycées. Libération à 18 ans dans les universités qui n'est plus vraie depuis 1987. Les barrières qui encerclent les bâtiments scolaires avec les barreaux aux fenêtres donnant sur l'extérieur ne trompent pas. L'école est une prison pour conditionner les enfants par l'humiliation à vivre dépourvu de raison, par obéissance naturalisée, ignorance instruite à répéter sans comprendre les dires inculqués (entrés de force = viol) par l'institut maître professé par la répétition mnémonique. Sans art. Reste après 15 ans de prison de l'enfance, pour savoir un çavoire non corrompu (et sans jargon), l'autodidaxie.

 

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060

SYSTÈME ou GREGARISATION ?


Un système est un ensemble de relations fixées qui impose aux éléments (capturés consentants) à se comporter selon les règles du système. Toute relation extérieure au système ne peut pas, ne doit pas, être vécu. Tout système est systématique, pour être prévisible. La vie systémique de l'espèce humaine existe pour être prévue. Cette prévisibilité planifiée de la vie est ce qu'on nomme notre domestication (ou notre mise volontaire en esclavage). La théorie musicale monoscalaire tonale occidentale est, par ses relations harmoniques imposées, un système. La théorie des champs polyscalaires n'est pas un système car elle n'a pas de relations ni de liens imposés, mais donne des bouquets de relations possibles, suivant le contexte, voulues à musiquer. Tout système social oblige à vivre des relations imposées : autoriser les unes et interdire les autres. Tout système se forme de passages autorisés, de passages conditionnels à péage et de passages interdits. Le système structure la circulation des biens. La canalisation des richesses. Pour renforcer les interdits, l'humanité domestiquée a introduit « le sens moral ». La morale sert à justifier (la loi sert de légitimation) le rejet des relations interdites. L'explication morale ne peut qu'être arbitraire. Et c'est là où la religion rentre dans l'affaire pour donner à croire à retirer l'arbitraire de la morale et la renverser en directive essentielle de vie. L'interdit sexuel des Chrétiens, par exemple, n'a de sens qu'à vouloir croire qu'un esclave qui jouit d'amour refusera de travailler. Tout système régulé repose sur l'ignorance. Par restreindre. Toutes les autres relations, ignorées ou non, retenues ou non, pour être interdites, existent. Sans l'ignorance, aucun système ne pourrait fonctionner.

Pour pouvoir vivre les obligations imposées par le système à ses éléments (toujours consentants : pour que ses individus éléments du système se fassent une raison de vivre leur vie asservie, ils ne peuvent qu'être consentants), ses esclaves ont trouvé à justifier leur comportement asservi à le confondre avec la responsabilité. Pour justifier le travail de leur vie vécue, tout esclave juge les autres éléments qui refusent de vivre au rythme de l'horloge, être irresponsables et paresseux. Vivre libre dans le monde domestiqué est, pour les esclaves, irresponsable. Et + : affirmer que cette irresponsabilité avec la paresse (le refus de travailler) mettent en danger la communauté [ce qui pour la servitude n'est pas faux : vivre libre met en péril la servitude]. C'est pour cette raison que l'éducation (nationale) emploie tous les moyens à ce que les enfants soient conditionnés à être motivés à ne jamais refuser/désobéir à vivre par le devoir de devoir : le dû du devoir à faire de l'obligation, un comportement « naturel », pour qu'aucun doute ne vienne s'interposer à mettre en question cette manière si particulière et fondamentalement restreinte de vivre sa vie (courte) d'être humain.

Mais une communauté d'êtres vivants n'est pas obligatoirement régie par un système. Les relations à vivre ensemble entre individus ne sont pas obligatoirement limitées ni figées (ni justifiées par une morale, ni terrifiées par une religion) pour être prévisibles [vouloir prévoir révèle la crainte de vivre le présent du présent : alors l'esprit se réfugie dans le passé = le regret, pour se projeter dans un futur = l'espoir, meilleur par croire son état présent pire] à chasser l'imprévue et les surprises du présent. Pour quoi tant redouter une vie surprenante ? Tout système impose des comportements attendus. Pour annihiler l'incertitude. Par peur panique d'un monde indéterminé. D'un monde surprenant. Le citadin vit anonyme d'artifices avec un encadrement policier permanent. Au village, les ramifications du système s'estompent, les comportements ne peuvent pas être régis que par les lois du système, tout le monde se connaît telle une famille qui se déchire, et la nécessité de considérer le contexte de la nature domine. Toute instauration du système pour former des sociétés ne sert qu'à combattre à vivre la nécessité du contexte de la nature. Pour quoi tant redoutée ? Tout système impose la simplicité pour supprimer la complexité incontrôlable de la nature. Supprimer l'incompréhensible par l'ignorance ? n'est certainement la bonne méthode, ni la meilleure manière à vivre. L'intelligence agit l'adaptation par l'entente par comprendre. La compréhension ouvre les portes des échanges.

La grégarité part des éléments. Ce sont les individus qui par leur volonté (volontaire ou dirigée) font que le système fonctionne. Le comportement grégaire, en chaîne de copies, est ce qu'exige le système pour être fonctionné. [L'exemple des voitures qui donnent raison au réseau des routes d'exister par les utiliser avec des conducteurs obéissants à l'intérieur]. On comprend que sans grégarité aucun système de société ne peut fonctionner. Et cette grégarité, non naturelle chez l'humain, doit être formée. Nous l'avons dit, toute société humaine n'est pas la conséquence du comportement grégaire. L'humain, naïf à la base de sa jeunesse est influençable où il est cru qu'il ne sait pas diriger sa décision pour faire et agir de soi que commandé. C'est là que l'opportunité s'ouvre à ce que l'éducation s'immisce pour exploiter cette faiblesse humaine pour en faire un bénéfice : une force, musculaire (sans trop d'esprit), de travail. L'accord synchronisé discipliné des éléments pris par quelques relations limitées en nombre qui imitées et répétées agissent le système. La tradition est la grégarisation du système. La répétition par copie de la copie de la copie, etc., avec un léger retard (il n'y a pas de synchronisation absolue de la grégarité, puisque les interstices de l'instant sont infinis). La grégarité est formée d'un amas d'échos.

La raison de l'existence du système, depuis les 1ères républiques utopiques, est que rien (dans la cité) ne doit être imprévu. Où tout doit être prévisible. Cette prévisibilité est la relation d'ordre qui oblige tout être à vivre vécu par le modèle du système. Chaque élément est éduqué pour que son attitude demeure prévisible. Éduquer c'est modéliser. Le comportement modèle. La grégarité est une disposition coordonnée démocratique (avec chef). Le comportement grégaire part de la volonté des éléments, rassemblés, qui refusent de vivre leur liberté d'origine. Ce refus rassemblé forme le peuple = l'ensemble des esclaves volontaires au travail à la recherche d'un chef pour diriger dans 1 seul sens la troupe de l'attroupement de tous ses sens. Le système est le contenant, la grégarité est l'actionnant. Sans le comportement grégaire, le système disparaît. Sans système, la grégarité perd sa raison d'exister.

Donc, système et grégarité sont complémentaires.
L'un sans l'autre, le monde domestiqué ne pourrait pas exister.

MAIS :   Pour quoi vouloir vivre vécu ?
ET :      De quoi a-t-on peur à vivre libre ?

Moderne signifie mesuré. Et pour être mesuré, il faut être quantifié. Et pour être quantifié, il faut être évalué sur des critères de mesures localisées par l'intervalle fixé de l'échelle de mesure retenue. Avant les monothéismes, les êtres humains se mesuraient en proportions entre les uns les unes et les autres (de là vient la proportion dorée). La proportion s'adapte au contexte du besoin des éléments mis en relation. Après l'imposition par la violence de l'institution des monothéismes, les êtres humains se mesurent par une quantité étalonnée, fixée à une unité, « mesure de toute chose » (sic). Le passage du poly au mono a transformé les états d'esprit. Telle la valorisation de l'intolérance annihilant la tolérance : de l'unique contre le multiple. Telle la nécessité d'1 chef, d'1 dieu, d'1 raison, d'1 but, sans choix qu'1 seul imposé. Espace et Temps sont transformés en données mesurées pour quantifier le système : à ce qu'il n'échappe pas à la prévisibilité (le calcul des probabilités n'est possible que dans un système, hors du système tout est improbable). Un seul sens pour tous se prévoit au contraire tous les sens possibles. 1 simplifie toutes les différences plurielles à assimilariser.

Qu'est-ce qu'un « système ouvert » ? puisqu'il existe la désignation d'un « système fermé ». Un système ouvert est un système fermé qui sait apprendre pour savoir se développer/s'adapter/s'accommoder aux exceptions imprévues, c'est-à-dire pouvoir intégrer à son système fermé fixé d'autres relations ne faisant pas partie du système, le temps limité pour la résolution du problème apparu imprévu. Cette compétence est réalisée par l'accommodement : un arrangement entre la fonction (un fonctionnaire) et l'élément (un citoyen). Nous avons compris que sans l'accommodement le système ne dure pas. Sans l'accommodement tout système dépérit. Un système ouvert est un système fermé s'accommodant (au cas par cas). Pour qu'un système soit (réellement) ouvert (à d'autres relations inconnues bienvenues) le système doit se débarrasser de sa systémisation qui forme le système lui-même. Pour ça, l'espèce doit retrouver son intelligence abandonnée. Mais vivre sans système est ce qui terrifie l'homme et la femme domestiquée. Il apparaît clairement que la domestication est une régression de l'espèce gouvernée par la peur de vivre. Apparaître à la vie et en avoir peur est une disposition de refus du contexte de vie. Mais est-ce la raison suffisante pour s'obliger à vivre restreint et mécanisé ? Vivre domestiqué est bien une vie restrictive.

Il n'existe pas dans les dictionnaires de mot antonyme à système que ceux générés par la peur où l'homme forme des sociétés systématisées car il craint et la confusion et le désordre. Une chambre mal rangée ? Une question ou réponse incomprise ? Pourtant à l'opposé du système (de sureté faussée), il y a la liberté. S'il est dit que le système influence le comportement de ses éléments, c'est que ses éléments sont éduqués à se comporter pour qu'existe le système. Le système existe par l'obéissance uniquement. Sans cette éducation de l'obéissance [crue être (une volonté) intuitive (nécessaire) car à « l'intuition éduquée » (nécessaire pour être prévisible) [oui, une autre contradiction] il est facile d'intuiter quand ce qui est intuité est prévu par le système : une duperie], la vie systématisée serait une aberration. L'intuition, la vraie, est une compétence de la vie en liberté. L'intuition s'unit à l'improvisation : savoir agir sans plan, savoir agir dans l'instant. L'intuition s'attache à échanger avec le réel dans l'instant. L'intuition agissante dans un système à relations restreintes artificielles met en péril le système à révéler sa base fondée sur l'ignorance. Ce qui m'étonne, c'est que les croyants (et mâles et femelles) se persuadent du hasard du système ! C'est une contradiction. Cette disposition de leur croyance ne sert qu'à justifier l'existence inexistante mais consolidée d'un être « supérieur » à qui est donné être le maître du système, ce au gré de ses caprices de maître qui châtie (sic) pour expliquer les pannes. Leur Dieu est la figure du système. Un dieu donne une image concrète familière bien qu'imaginaire du système qui en lui-même n'est représentable que par des points reliés par des lignes. Le faux hasard cru du système sert aux éléments croyants à vivre persuadés de l'existence d'une divinité maître unique (le maître étalon de la mesure) régisseur du système et donc de leur vie. C'est un leurre pour rassurer sa crainte qui en réalité l'amplifie. Il n'y a pas de hasard dans un système : il n'y a que des erreurs de fonctionnement : les pannes paniques. Dont chaque croyant les justifie par leur culpabilité châtiée. L'egotisation des éléments (opérée par l'éducation châtiante) est essentielle pour amplifier la souffrance individuelle pour favoriser le comportement grégaire qui fait fonctionner le système.

J'ai déjà dit que la base de l'existence de toute machine (humaine ou mécanique) dépend de l'horloge. Tout système automatique est animé par l'horloge. Sans horloge, pas de machine. Je dis bien L'horloge et non pas UNE horloge. L'homogénéisation (= la similarisation) du comptage du temps quantifié en durées multiples de l'unité figée pour la mesure du temps est unifié par le maître étalon. Le temps (comme l'espace) mesuré en quantité (pas la mesure d'un comportement tempéré) sert d'objet/monnaie d'échange. Des minutes, des heures, des journées échangées négociées pour donner une valeur de coût à ce que l'activité obligée se paye de compensations, en échange de sacrifier son temps de vie, à être obligé de faire ce qu'on ne veut pas faire. Pour quoi faire ? Aucun argument ne tient à vouloir vivre servile sa servitude volontaire. Le chantage maintient la servitude. L'humanité s'est piégée elle-même à vivre sa misère. Si l'humain domestiqué existe, c'est qu'il s'est cultivé exclusivement par la peur, la peur qui domine sa volonté. C'est su, la domestication de l'humanité est une régression de l'humanité, con-tenue dans le système, fonctionnée par le comportement grégarisé.

Dans tout système, tous les éléments du système, hiérarchisés par une échelle [on confond système et échelle : le système a au moins 2 dimensions, l'échelle a 1 dimension] de valeurs [toujours arbitraire puisqu'elle est retenue par un seul choix, un seul objectif vers lequel toutes et tous s'emploient] (où le contexte de naissance agit son influence) sont assujettis. Rois et Présidents sont aussi des esclaves soumis et vécu par le protocole. Protocole régulé par le personnel des serviteurs (= ministres) qui eux et elles-mêmes sont régulés par le temps fréquencé de l'horloge : le temps employé prévu pour le système. Il n'y a aucune liberté à vivre dans un gouvernement. L'État a ses failles accommodantes. La seule évasion possible du protocole royal ou présidentiel est la tyrannie du gouvernant qui par elle se détache du protocole. Et encore, le tyran applique un système fondé sur le caprice qui interdit tout accommodement au contexte protocolaire de l'ensemble. Tout système est adaptatif (entre ses éléments consentants), imposé, sans souplesse, toute dureté fragilisée s'effrite. C'est une question de temps, de tolérance de ses éléments. Tout élément désire vivre gouverné, mais avec l'illusion de pouvoir choisir de l'être ou pas, même si ce choix n'existe pas. La tyrannie est trop franche : sa franchise révèle à ses éléments vivre de lâcheté et de traitrise, et ça, l'interdit à durer. Tous les tyrans, désirés (un temps), sont assassinés. La franchise de la tyrannie est forcée de céder la place à l'hypocrisie de la démocratie. [Les idéologies et partis extrémistes de notre temps dans l'hémicycle ne sont pas des tyrannies, mais des démocraties revêtues du masque de la tyrannie = celui de l'intolérance]. La démocratie exige une tyrannie modérée = mesurée = moderne = quantifiée = automatisée = souriante (pour vivre satisfait assisté sans conscience). Quel intérêt de vouloir vivre sans conscience ? Quel intérêt de vouloir vivre mort ?

Pourquoi les esclaves refusent d'admettre vivre à servir leur dictature ?
De quoi ont-elles honte pour se réfugier dans la charité qui entretient leur dictature ?

Jeune étudiant, je pensais qu'un système était mué, animé par tout ce qui est possible : tout ce qui est possible de vivre, surtout d'inconnus. Voire l'impossible cru transformé en possible su puis vécu. Ça, c'est un organisme. Un organisme n'est pas un système. Je ne pouvais pas croire qu'un système est un ensemble de règles fixées qui sert à figer et restreindre les relations pour qu'elles soient prévisibles. Un espace-temps d'un commandement univoque. Quoi de + fade à vivre une vie prévue, sans surprise, une vie vécue à se constater soi, anéanti, avec le peu de conscience restante. Surtout pour un artiste qui ne peut créer des oeuvres originales que par être libre. Sans liberté, dans tout système, l'art et la musique n'existent pas, ils sont remplacés par la décoration et l'animation de l'ennui des éléments du système. L'ennui est généré par la fadeur de vivre de similarités imitées copiées et recopiées. Épuise le sens de la copie en chaîne. Ses éléments donc s'ennuient. [Le politicien nomme artistes, les animateurs et les décorateurs qui ne sont pas des artistes mais des artisans]. Dans tout système, on ne peut qu'agir à recopier ; jamais créer, encore moins d'inconnaissables. Recopier sans comprendre ce qui est copié favorise l'insignifiance de l'existence, jusqu'à atteindre les consciences par la dépression. La dépression est l'expérience de vivre mort. La médiocratisation de la con-science, celle qui a perdu sa faculté de penser : d'analyse pour comprendre, cultive un système qui épuise la raison de vivre de ses éléments par l'ennui. Si la raison d'ordre est imposée des gérants (esclaves) et acceptée des gérés (esclaves) être la solution pour le bon fonctionnement du système, c'est uniquement que tout devoir fait oublier l'ennui. Mais le problème fondateur à vouloir systématiser la vie humaine en mécanisme prévisible provoque inexorablement son périssement accéléré. L'ennui des éléments du système est le fléau combattu pour que le système ne s'effondre pas. C'est pour cette raison que les artistes sont utilisés dans le système. L'art, la musique et la philosophie transformés en spectacle de diversion : le divertissement qui empêche les consciences de penser. Le système de nos sociétés empêche ses éléments de pouvoir prévoir leur destiné. Pourtant, tout système existant par ses relations fixées est voué à son autodestruction. Le nôtre est rapiécé, constamment depuis la volonté d'étatisation 5 millénaires, par le déni et l'hypocrisie des éléments utilisés qui le font encore et toujours fonctionner.

ALORS :   Pour quoi vouloir vivre vécu ?
ET :        De quoi a-t-on peur à vivre libre ?

Ou à le dire avec la franchise de la langue directe (= sans manière) :
Pour quoi (vouloir vivre à) se foutre dans la merde ?

Le monde moderne est un monde gouverné par la crainte. La cité, les murailles, l'armée, la religion, les rois sont générés par la crainte. L'invention déique, le besoin d'un père gouvernant reconnaissant, figurant le système, vient de la crainte. La crainte fait inventer des êtres supérieurs identifiés de différents noms par différentes fonctions (le système déique est un calque du système humain où chaque dieu est un fonctionnaire, puisqu'attaché à une tâche) et désignés du dénominateur : dieu = la lumière du jour (god de goth = gens). La crainte gouvernante fait des êtres humains des craintifs. Les craintifs croient que les ancêtres vivaient comme eux aujourd'hui, de crainte, obligeant à la croyance déclenchée par le sentiment de culpabilité. Chaque être humain des sociétés modernes millénaires s'est laissé capturer par la crainte pour se faire gouverner. Le spectacle du rituel avant la modernisation de l'espèce n'est pas une demande de grâce et d'indulgence à l'immensité terrifiante qui châtie la pesanteur des égo- et anthropo- centriqués qu'est devenu l'humain domestiqué, mais juste qu'un désir de faire, à se faire voir et entendre : une concertation. De la concertation naît la musique. En 600 000 ans d'existence de l'humanité, il n'y a que 5000 ans de volonté à vivre une vie vécue, craintive, soumise et humiliée. Le désir de monopolisation, il y a 2000 ans, à supprimer tous les dieux pour en laisser qu'1 seul, revient à passer de la tolérance de coexistence de plusieurs manières de vivre, obligatoirement différentes, à l'imposition d'un système unique : on le constate : comment le monde chrétien doit agir la violence, la guerre, pour assimilariser les populations forcément réfractaires des différentes cultures du monde sur Terre. Le Chrétien crétin est persuadé qu'en dehors de sa chrétienté il n'existe que des « sauvages » (sic) = « des hommes-bêtes » qui ne méritent qu'à vivre assujettis à son système (sic). Mais étranger des autres, qui pour survivre, s'y adaptent et, le transforment. La culture chrétienne opère bien un viol planétaire. Pour quoi agir cette occupation de vie à faire chier les autres ? « C'est un monde ! » Le pouvoir de faire chier est le pouvoir de dominer par humilier pour en jouir. Fonction essentielle à tout système, jouir à nuire est la relation majeure de tout système (politique toujours fondé sur la crainte). On s'arme par peur. On tue par peur. On pille par peur. Gouverner les autres signifie ne pas savoir ni pouvoir se gouverner soi-même. Si l'un agresse l'autre, c'est parce l'agresseur a peur. L'agression n'existe que de la peur.

Voici les 19 synonymes dictionnaires de système :

enseignement,
doctrine,
discipline,
règle,
ordre,
principe,
théorie,
dogme,
idéologie,
école,
régime,
ensemble,
méthode,
manière,
moyen,
plan,
procédé,
technique,
et, la combine de la combinaison.

=>
Tout ce qui nous gouverne sans pouvoir se gouverner soi-même
dictature et système se connaissent très bien.

Voici le synonyme dictionnaire de grégaire :

qui imite sans réfléchir = sociable (sic) *

* Non, la sociabilité n'a rien de commun avec l'obéissance qui s'oppose à la faculté de créer des liens. La politique avec l'outil de la grégarité imposé par l'obéissance l'isolement des êtres humains rassemblés. Isolement essentiel au comportement grégaire de contrôle des individus en clos en fermés.

 

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061

Grégarité naturelle ?
« + fort que moi ! »


- Quand on ne sait pas quoi faire, on s'accroche à faire quoi ? À ne pas savoir quoi faire, on fait quoi ?

- Par absence de planification de commandement à exécuter *, d'abord, 3 comportements surgissent de la probabilité de l'improvisé (qui n'est plus improviste) :

1. signaler à se signaler = faire savoir aux autres qu'on est là.
2. se répéter = se répondre identique à soi, pour se rassurer (qu'on est bien soi là ?).
3. réagir « à : coup pour coup » = rendre à répondre à l'autre par la même action.

- Puis 3 autres en suite dé coulent :

4. ponctuer pour s'affirmer (pour les mâles) par un coup marquant et/ou concluant.
5. remplir les vides d'insignifiances (pour se faire dire qu'on est bien là).
6. refaire pareil régulièrement avec la régularité des gestes répétés identiques.

- Le comportement grégaire commence-t-il son action sur les êtres humains qui ne savent pas quoi faire ?
de leur vie.

- Ou les êtres humains qui ne savent pas quoi faire de leur vie sont des personnes égarées (= qui sont là,
mais qui devraient être ailleurs) pleines des contradictions dans lesquels ils elles se sont volontairement
empêtrés en échange de leur force de travail pour se faire grégariser à se faire aussi tuer à la guerre ?

- Quand on y pense, qu'on s'y penche : dans l'effet, il n'y a rien d'évident à vivre !
Vivre libre est une excitation difficile qui oblige à penser à résoudre des problèmes différents en série.

- Dans une société humaine, en échange de mon emploi à travailler à une tâche qui sert (en rien) à
la communauté (qu'à nuire à ses individus),
Il y a tout ce qu'il faut ! sans avoir à penser : que puis-je faire de ma vie ?
C'est ça qui a décidé ma vie domestiquée en esclave employé en chose publique
appartenant corps et âme à l'entièreté dominante : l'Empire de l'État monothéisté

+ fort que soi ?

Note du chapitre 061

* Exécuter ? du latin « executio » = achèvement : faire ce qui est prévu. Obéir. Effectuer les opérations inscrites dans un programme. Interpréter ? Non, l'exécutant réduit son interprétation à néant. Une interprétation suppose une liberté dont l'exécutant est dépourvu. L'obéissance de l'exécution va jusqu'à mettre à mort = assassiner un inconnu par commandement interposé. Ce qui fait de l'assassinat politique une innocence et une nécessité où le commanditaire et l'exécuteur ne sont pas des assassins pouvant être condamnés. S’exécuter : l'obligation de faire ce qui est demandé commandé ou mandé = confier un impératif à obéir à un subalterne obéissant. « À vos ordres ! » saluant, fixe. Comment condamner l'État pour meurtre ? En exécutant tous les esclaves ? + des 2/3 de la population mondiale. Est un projet d'État.

 

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062

Grégarité artificielle ?


Inné ou acquis sont 2 idéologies suspectes. Ou, ne sont qu'une querelle profitable à la souveraineté politique, exploitant l'aubaine, pour justifier ses meurtres « de la sauvagerie innée » (sic). Cette controverse fausse et inutile ne tient plus depuis que nous savons que depuis 5000 ans nous vivons un auto-conditionnement permanent à s'immortaliser dans nos états d'esprit l'obéissance pour notre domestication pour l'esclavage et, à le nier. Et, depuis 2000 ans, nous vivons un auto-conditionnement à s'immortaliser l'obéissance de nos états d'esprit avec la croyance insensée mononomosée (= loi unique forcée) du monopole monothéiste représenté par 1 élu uniformisant et similarisant nos attitudes, nos habitudes, nos vies ; ce, pour vivre abdiqué « à ne jamais désobéir à l'autorité » artificielle ainsi créée.

Il n'y a rien d'inné ou d'acquis dans l'auto-conditionnement pendant des millénaires. Qui agit + profondément dans nos inconsciences à remplacer définitivement nos volontés par la fatalité et la passivité. Les croyants ne se font pas agir autrement par eux-mêmes : à n'agir qu'à réagir (leur agressivité envers « les infidèles » sic) par un comportement identifié identique. La foi religieuse est, pour nous, ici et maintenant, bien que la pratique du culte soit perçue majoritairement futile voire ridicule, toujours, pour une très grande part, responsable de notre aveuglement. Mais pas que : les êtres humains domestiqués poursuivent par la coutume de la tradition, à se faire gouverner à se faire réagir. Tout être humain sans son abdication profonde autorisée, par sa docilité qu'il transforme en fatalité à ne plus savoir pouvoir se dépatouiller « du merdier dans lequel il s'est fourré lui-même » serait libre et sachant. Ce conditionnement n'est cultivé que par nous-mêmes, par la répétition millénaire des gestes de soumission « protégés » (sic) par le châtiment craint représenté par les vêtements de l'autorité politique et religieuse.

L'industrie de l'extermination hitlérienne représente le sommet de ce que la domestication millénaire de l'espèce humaine par son étatisation en chose publique a rendu possible. Dans tout différend, entre victime et meurtrier s'opère toujours un lien. Le vide n'attache rien. Un lien de haine exacerbé en opposition (complémentaire ?) à l'amour (l'attachement) recherché. Une relation humaine réalise toujours l'engagement des parties offensées. Le meurtre se réalise inverse à la copulation. Le meurtre est aussi un lien social. Tout aussi pénétrant que la copulation et l'éducation ou le conditionnement (= l'intrusion d'idées faussées fixées dans sa conscience pour se faire agir à réagir). Sperme contre sang.

C'est l'institution politique, que nous cultivons (pour nous défendre, mais de quoi ? en assassinant les autres dont on fait partie), qui pour pouvoir nous gouverner doit effacer les nuances de la réalité pour ne garder que ses extrémités. Noir ou blanc. Le gris entre ? Administrativement n'existe pas. Ça, pour pouvoir juger et condamner = agir l'autorité qui agit le viol (la machine de guerre étatique à punir). La manipulation des idées reçues est profonde en chacun de nous pour confondre notre monde domestiqué avec la réalité donnée que nous avons modifié pour ne vouloir pouvoir percevoir que ce qui doit être cru. Ça, pour perpétuer l'affaiblissement de l'espèce. C'est ce projet qui est difficile à comprendre : pour quelle raison vouloir affaiblir notre espèce (par nous-mêmes) ? Car tout ce que l'histoire de notre espèce nous rapporte, depuis sa domestication à vivre esclave, n’est que souffrances commises entre êtres humains. Jusqu'à avoir réussi à atteindre l'extrême souffrance du martyre : cette souffrance qui débranche définitivement sa conscience. Le sadisme existait avant Sade et le masochisme avant Masoch.

La volonté d'assimilarisation des différences des individus de l'humanité par classement et débarras a atteint son summum avec la volonté de l'industrialisation de la guerre pour « l'anéantissement en masse d'individus », que ceux différents, indésirables par des états d'esprit similarisés agis par la peur qui s'alimentent toujours de fausses raisons par idées reçues. Le camp de prisonniers avant leur extermination ou leur extermination partielle par anéantissement psychologique est une pratique militaire de torture connue depuis la colonisation de l'Amérique. Où l'extermination des populations locales dépasse toutes les autres. Mais l'idée de l'extermination systématique d'êtres humains en camp en masse a commencé en 1917 en Russie. Staline atteignant l'extrême. La pratique des camps, comme Guantanamo [1], montre que la leçon russe et nazie n'a pas suffi (française et espagnole aussi). Le personnel des camps de concentration et d'extermination nazis, nous disent, Michael Berebaum et André Brissaud, n'était composé que d'une 100aine de personnes. Comment fut-il possible qu'avec si peu de personnel dans les camps, même armé de mitraillettes, mais n'incluant pas les « kapos » (des détenus qui assuraient par la violence sans limite du bâton que la mort dont « l'administration subalterne des camps était confiée par les SS »), il puisse être soumis 60 000 détenus ? 60 000 contre 100 ? Bruno Bettelheim et Eugen Kogon [2] et beaucoup d'autres; par leurs témoignages et leurs mémoires publiées, nous apportent quelques réponses : le travail mécanique systématique permanent pour annihiler la force du courage psychique et physique des individus à survivre à des conditions extrêmes de froid et de sous-alimentation, à battre systématiquement et humilier à répétition les + volontaires du groupe, à empêcher de déféquer et d'uriner, parqués en classes par wagon, puis par baraquement ; tout ça pour obtenir le dégoût de soi. Tout ça, réalisé dans la procédure de classification et d'organisation qui révéla le summum de ce que l'institution de l'administration étatique est capable de générer du vivant humain à l'origine libre. Ce modèle nazi est toujours en application dans toutes les administrations nationales du monde [3].

 

Notes

[1] Un camp américain installé à Cuba [oui, chez son ennemi clamé] pour torturer les Musulmans combattant dans leurs pays au Proche-Orient la domination américaine pillant leur pétrole.

[2] Bruno Bettelheim, Surviving and others essays, 1952, 1960, 1962, 1976. Trad. fr. Survivre, 1979. Eugen Kogon, Der SS Staat, 1946. Trad. fr. L'État SS, 1947. *

[3] Je suis né en 1961 pendant « les années de bonheur social » (sic), je n'ai pas vécu les camps, ni ma famille, pour une part active dans la résistance. Musicien, il m'est impossible de m'engager dans une guerre. Aucune, même civile qui provoque indubitablement la misère : l'inverse de ce qu'à réclamer on cherche à obtenir. J'ai exposé le but antimusical de la guerre, dans le texte « à quoi sert la musique » [http://centrebombe.org/livre/-1.01.html]. En l'an 2000, j'ai expérimenté un interrogatoire de police des frontières qui a su et pu m'effondrer par la douleur dans l'impuissance, sans aucun coup, jusqu'à me faire gémir à quatre pattes, uniquement par la parole. La manière à savoir et pouvoir amplifier la souffrance à l'extrême en dévoilant des informations privées douloureuses. Cette police canadienne, bien entraînée, à constater son efficacité redoutable, sait retirer toute volonté de continuer à vivre. Le but étatique c'est ça : obtenir de tout être humain sa soumission complète par son humiliation. Et +, s'enfermer, se confiner, dans une boite, dans un camp. La ville ? Et ça les fait rire de jouir pour avoir réussi leur examen avec l'identifié en « artiste libre qui pense ». Ces policiers étrangers s'informent de tout de la vie privée de « l'interrogé ». S'il est relâché, c'est pour l'expulser du Canada. Et des États-Unis. Un abus d'incohérence et de violation des droits communs, comme dans les camps nazis. Ça pour se prouver « la puissance de sa nation » argument suffisant pour agir sa puissance à soi à pouvoir faire souffrir pour rien. Attitude policière commandée des supérieurs et obtenue des inférieurs par consentement pour être abusée à banaliser la terreur protégée par l'institution à entretenir « la violence protectrice » de l'État « contre peu importe qui et quoi » (sic). Le leurre est là : « peu importe qui et quoi ».

 

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0621

Pauvreté et Misère ?
Un artifice volontaire
Qui construit les villes
Qui construit les civilisations.
Avec la frustration et la violence fondatrices
nécessaires (?) qui l'accompagnent.

Se maintenir l'humanité civilisée dans la pauvreté et la misère, pourquoi est-ce politiquement et économiquement une nécessité ? Une nécessité pour qui pour quoi ? Une nécessité pour vivre la civilisation, pour vivre citoyen, pour vivre la cité. Celle où règne un règne où une majorité sert une minorité : sa raison secondaire. L'existence de la ville dépend de l’existence et de la persistance de l'esclavage. C'est un contrat. D'emploi. C'est pour ça, que toute servitude est toujours volontaire. Ou, sans esclavage industrialisé, pas de villes. Ce type particulier de civilisation, ne peut être cultivée que par l'esclavage. Elle oblige pour recevoir ; ce que chacune chacun croit être un idéal de vie.

La pauvreté et la misère ne sont pas « une fatalité de l'existence » (sic) de l'humanité, mais une volonté économique générale (= approuvée par toutes et tous, aussi bien des appauvris que des enrichis), gérée par la politique à laquelle les asservis volontaires (dominants et dominés) se soumettent. Pour que la ville existe (cette idée de la ville), la soumission des êtres humains pour celle-ci à la hiérarchie est obligatoire. La ville, dans cette disposition exige de se défaire de sa conscience, de sa faculté de penser, pour s'interdire de prendre conscience de l'absurdité de cette affaire. En effet, il suffit de prendre un peu de recul pour constater et comprendre dans quel piège l'humanité s'est elle-même précipitée.

L'inflation des prix ne sert qu'à maintenir les pauvres pauvres.
La réduction des salaires, des pensions, des retraites, etc., aussi.
La pauvreté est fondamentale à l'économie du capital du gâchis.

Sans pauvreté, ni de corps (= la pauvreté) ni d'esprit (= la misère), le désir de consommer, de surconsommer, le désir d'abondance permanente, avec son gâchis comme preuve de sa consommation, n'existeraient pas. L'idéal du « bonheur de vivre » projeté dans la consommation illimitée (la « corne d'abondance » n'existe que par la peur de manquer) est un idéal fabriqué par une inconscience humaine frustrée et généralisée à l'espèce au travail. Car pour consommer, il faut être frustré. Il n'y que la frustration qui force à la surconsommation, qui désire surconsommer.

Pour que l'économie du commerce fonctionne, la frustration doit être cultivée par tous les êtres humains, asservis et servis. J'ai cette image en tête, celle de femmes tellement tristes persuadées soulager leur peine en s'engouffrant des pâtisseries qui mélangent leurs larmes à la crème. Le « shopping » est l'activité compensatoire activée par le sentiment du manque essentiel et profond. Ce commerce particulier à besoin du manque de toutes et tous pour exister. Sans manque ni frustration le désir de « remplir son vide » n'existe plus et l'économie du stockage du capital perd sa raison d'être.

S'interdire la sexualité sert la même intention. Le commerce de la sexualité avec ses perversions (= la prostitution, la pornographie, et son excédant le viol) n'existerait pas. L’interdit sexuel de la religion qui provoque un manque et une frustration profonde en chacune et chacun de nous est nécessaire, même indispensable à l'économie : la consommation est une compensation sans retenue où le déplacement de sa frustration sexuelle est reportée sur la collection infinie de consommables crus acquis. L'abus ou l'obnubilation de son obsession est une toxicomanie provoquée par un manque intense immense. Et quoi de + immense que le manque d'amour ? La caricature des consommateurs de jeux vidéo, par exemple. Le maintien mondialisé du commerce des drogues étrangères est généré par cette même intention de frustration éduquée qui entretient la misère indispensable à l'économie. Le taux de surconsommation est proportionnel à l'action du degré de l'interdit sexuel et de la misère humaine résultante.

Civiliser un être humain, un enfant, revient à lui apprendre à s'injecter sa dose de frustration nécessaire qui alimente sa motivation à servir (à quelque chose, peu importe quoi, et le croire). Son engagement à sacrifier sa vie, à cultiver sa misère pour que la ville demeure et croisse, jusqu'à remplacer toute la nature (et + envahir les planètes habitables, exoplanètes, sic), est le contrat signé par tout esclave, autrement nommé civil, le mode de vie choisi par l'humanité civilisée. Qui annihile tous les autres modes de vie des autres humains. Cette intention est nommée démocratie.

Pour obtenir la servitude d'un être humain, à l'origine libre, il faut s'imposer à se disposer à un nombre d'opérations, dont la croyance à des idéaux (obligatoirement faux puisque crus) est la disposition d'esprit essentielle (qui remplace la conscience et la faculté de penser) à s'activer dans tous les états d'esprit de ses individus. Sans ça, la machine civilisationnelle ne peut pas fonctionner. Si toute civilisation « s'effondre », ce n'est pas à cause des « barbares » (= terroristes : mot qui apparaît en 1789 pour désigner le gouvernement), mais par le fait que ses humains civilisés ont perdu leur idéal de vie à se faire vivre par la ville. Les hommes et femmes des villes se font vivre par la ville (pareil pour les petites villes : les villages). La mode, la tendance sont le signal de l'ordre à suivre pour être autorisé à être vécu par la ville. Pour se sentir « In » (« branché ») pas « Out » (sic). « In » à se réjouir de sa servitude (qui « danse et s'enivre dans les boites », bien que danser et s'enivrer n'est pas exclusif à « une vie branchée » en ville) et redouter vivre libre.

La gestion de la croyance publique est gérée par l'institution religieuse (la culture du mystère transformée en bureau de gestion de la croyance). Des mythes crus vrais servent d'argument pour obéir aux règles qui considèrent a priori l'humanité stupide et destructrice pour « s'obliger à la gouverner » (sic). Le sacrifice humain est partout et général. La tromperie est majestueuse, tellement elle est crue vraie par tous les individus civilisés autosacrifiés à l'esclavage. La machine civilisationnelle est la machine État qui commande et remplace (et efface) la conscience individuelle. C'est un marché conclu voulu. Que signe tout être humain (et dominant et dominé) pour que la ville existe et persiste. Par peur du naturel ?

Si les êtres humains n'étaient pas appauvris ni misérables ni abrutis (à sous-exploiter leur intelligence de manière à pouvoir se faire gouverner) ils ne pourraient pas consommer comme ils elles consomment. À gâcher. La consommation (avec le gâchis) est la raison majeure de la création de l'existence de nos civilisations 5 millénaires, même celle indusienne (-2500 à -500), la seule sans domination ni politique ni religieuse ni militaire, mais avec un consortium commercial, dont les multiples tampons déterrés témoignent de son économie florissante finançant l'existence de ses 2 villes majeures Harappa et Mohenjo-Daro.

Consommer sans retenue est l'idéal civilisationnel que l'humanité par l'ambition de construire des monuments imposants (= les + grands possibles) s'impose. Le gâchis est la seule preuve de l'accomplissement de cet idéal. Tout ce qui découle de cette économie du gâchis est réalisé par l'idée du capital. Avec la capitale nécessaire pour héberger le capital. La restriction gère cette économie qui asservit les êtres humains auto-toxico-maniaqués. La raison de l'existence de la ville est que : Toute ville se construit autour d'un stock. Le stock est le coeur de la raison de l'existence de la ville qui se construit autour (les murailles et remparts servaient à protéger le capital, pas les esclaves). Au centre de Genève, là où les banques demeurent, on perçoit une paix assurée qui n'existe nulle part ailleurs. La raison de l'existence de la maison sédentaire est aussi d'abord la raison du stockage, d'abord de nourriture (dans le frigo), puis le reste, la collection difficilement transportable : c'est la raison majeure de la sédentarisation de l'espèce, puis de son enfermement consenti entre des murs (mais pas totalement volontaire, nous l'avons constaté avec le « confinement » ordonné par les gouvernements pendant 2 ans de 2020 à 2021, couvre-feux qui a atteint la limite de ce que peuvent sacrifier les individus civilisés disposés à vivre esclaves).

En 600 000 ans d'existence de l'espèce humaine (150 000 pour les homo sapiens) la volonté civilisationnelle (qui n'a que 5 000 ans) est une exception dans le monde. 3 000 ans avant notre ère, elles apparaissent en Mésopotamie (= entre les 2 fleuves) et en Amérique Latine (Pérou, Mexique), nulle part ailleurs ? Nulle part ailleurs. Toutes s'effondrent. Seule demeure la nôtre, Occidentale née du monothéisme chrétien, pillé au judaïsme, idéologie de la restriction qui a envahi toutes les cultures de la planète, à uniformiser par la violence toutes les différences culturelles et massacrer les opposants qui résistent à leur Machine de Haine de Guerre. « Convertis-toi ou meurent » (sic). Mieux vaut mourir que vivre la honte perpétuelle.

Faire de la planète une ville est le projet chrétien originel repris par la « globalisation » américaine, qui depuis les 2 guerres mondiales s'est emparée du pouvoir mondial par surarmement : le pouvoir de destruction mondial donne le pouvoir politique mondial par la terreur. Le pouvoir de destruction ne sert qu'à imposer sa volonté. Peur de la mort ? Volonté conduite par sa frustration d'impuissance. La misère humaine réside dans cette disposition à vivre sa frustration perpétuelle.

 

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063

Inné / Acquis alimente toujours
l'activité des intellectuels étatisés


Tout commence avec l'agressivité. La nécessité de justifier la violence permanente des sociétés humaines par dire que le comportement agressif de l'homme est inné (sic). La politique de normalisation de la violence par le mensonge scientifique (qui manifestement n'est pas scientifique). La guerre n'est pas une disposition innée humaine. La bagarre n'est pas la guerre. La guerre (pas la bataille qui au 1er mort s'arrête *) sert de spectacle à jouir aux souverains qui la provoquent. Le pillage dans l'affaire est secondaire, mais nécessaire, le pillage rembourse les frais. Le massacre est l'apothéose du spectacle de la guerre. Le spectacle des camps d'extermination contre le spectacle de la bombe atomique lâchée sur une ville entière. Il n'existe aucune raison de vivre l'immortalisation de l'adversité. Aucune. Il n'existe aucune raison de vivre d'agressivité. L'agressivité révèle la peur qui prend possession de soi. Vains cœurs et vains culs, se croire vainqueurs ou vaincus est un leurre. À la guerre tout le monde est vaincu (déjà par épuisement général) ; participants volontaires et involontaires. La guerre n'est qu'un spectacle jouit, très loin des hostilités, des commandants et des commanditaires qui sont les seuls spectateurs. Pour organiser une guerre, il faut vaincre et piller les volontés individuelles par la ruse et le mensonge (et le songe ?), à les remplir à ras bord (pour que ne rentre rien d'autre et surtout pas le doute) de faux idéaux, tels le patriotisme, le racisme, la haine sociale des classes : des pauvres, des étudiants, des riches, des étrangers, des artistes, ds sorcières, etc., peu importe le support corporel : la réaction haineuse et belliqueuse doit être sans arrêt réactivée pour le spectacle des informations désinformées. Faux outrages pour se faire indigner, pour se faire atterrer, pour être prêt à s'engager, pour se faire tuer (pour rien, même moins, car humilié pour avoir été trompé). C'est ça l'industrie de la guerre vécue que le monde nie.

Et ça continue avec son renversement : « tout ce qu'un être humain fait, il l'a appris d'un autre » par imitation. Argument qui suffit au politique pour manipuler les individus et les sociétés qu'ils composent. Un comportement acquis pour le politique est un être « malléable à volonté » (sic). Tout souverain est un tyran, même s'il le masque du sourire. Ou surtout, s'il le masque du sourire (l'autre est une pathologie évadée, une excroissance de la conséquence de la disposition de la domination politique envers l'industrie de l'esclavage pour le spectacle de la guerre). Les gouvernés ne sont pas gouvernés pour rien. Les gouvernés forment une collection de petits tyrans (se voulant pires que l'élu) accrochés à un poste de sa hiérarchie bouclée pour entretenir à retenir le tyran qui les représente. L'exemple des kapos nazis. Ce que cultive la hiérarchie. La tyrannie de la démocratie agit (pas sage) exactement là. Le problème ? Est que le tiers restant d'humains sont celles et ceux qui désirent vivre leur vie courte, libre à jouir en paix à ne pas la gâcher. Les « tyrans petits » à 2 contre 1, emmènent « les détenus » dans la ronde de leur vie humiliée. Ce qui exige une capacité au quotidien hors du commun de résistance aux assauts et tortures. C'est de cette idéologie que l'institution de l'éducation se forme : avec la malléabilité des esprits vierges [des enfants préparés par leurs parents à recevoir la récompense de leur obéissance par la réussite aux examens suivit de la « la réussite sociale » qui consiste à amasser de l'argent et de la gloire + que les autres dans la compétition assimilarisée de l'agressivité instituée], à planifier, exécuté par les fonctionnaires, esclaves d'État. L'État comme l'Empire homogénéise les êtres différents. La compétition organisée n'a de sain que de similariser les différences. Et n'en retenir qu'une pour humilier les autres. L'humiliation qui sert à entretenir l'infantilisation des adultes victimisés (plaints) et innocentés (récompensés par une tape ou une caresse encourageante, sic) pour que tous puissent massacrer (nuire) sans douter, sans hésiter. Faire des humains des machines de mort. Quelle culture est la + meurtrière ?

 

Note

* Roger Caillois, Bellone ou la pente de la guerre, 1962.

 

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064

La science sert la politique
l'assassinat et le massacre


La science mesure et quantifie ce que la musique qualifie.
La science est le support de la domination politique, son accès technique à l'armement.
La science doit justifier par des explications crédibles, ce qu'agit l'autorité, la souveraineté, être inévitable.
La morale interdit ce que la musique autorise. [>]
La morale interdit ce que la musique offre provoque et sollicite : vivre libre.
La morale est le support de la domination politique.
La morale doit justifier par des règles de conduite, ce qu'agit l'autorité, la souveraineté, est inévitable.

[>] Pour autoriser : il doit obligatoirement exister une autorité pour interdire. Pour permettre : l'interdiction doit régner. Présentons la famille des 12 membres en usage : antiautoritaire, autorisable, autorisation, autorisé, autoriser, autoritaire, autoritairement, autoritarisme, autorité, préautorisation, préautoriser, réautoriser. L'autorité a pillé avec violence à l'auteurité la primeur de son sens.

La politique est une escroquerie. Pour les êtres libres = pour tout être humain. Combien sont esclaves à lui donner existence ? La politique cultive la grégarisation artificielle de l'espèce humaine. À conditionner les nouvelles générations. La politique n'existe que par le chantage, l'extorsion du péage et l'esclavage. Et, le consentement. La morale est une escroquerie qui a remplacé l'éthique par la force de la violence qui culpabilise. L'éthique est une disposition humaine et animale intuitive pour entretenir des relations saines entre êtres vivants et inertes (vivants aussi, mais + lent et pour + longtemps).

L'esclavage, à employer des êtres humains abdiqués qui se sont défaits de leur volonté pour être gouvernés par leur peur intérieure amplifiée par la terreur politique à extraire leur tyrannie n'est pas une disposition naturelle de l'humanité. Comment est-on parvenu à se persuader du contraire ? La domination politique fait sa culture dans les états d'esprit que volontaire à vivre domestiqué (le joli mot pour esclave).

 

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065

Les classes ne servent pas à se distinguer,
mais à entretenir l'hostilité de l'humiliation sociale


Le riche vivant dans le luxe est aussi pauvre que le pauvre vivant dans la pauvreté. Le luxe est l'expression de l'artisanat qui répète et reproduit ses modèles limités. Le nombre d'objets luxueux à jouir est limité par leur fonction. Château ou palace, véhicule, bijoux, cigare, la palette est aussi restreinte que : maison, voiture, pacotilles, cigarettes : vraiment rien à s'envier pour cultiver colère et crainte mutuelle. Musicalement, la richesse se définit par vivre dans un contexte où il existe de grandes diversités ensemblées. Où, + le nombre de différences est élevé + l'être humain ou l'animal qui en jouit est riche et enrichit. Tous les artistes authentiques sont riches des diversités à vivre. L'argent détenu appauvrit. La pauvreté matérielle n'a de sens que la terreur de manquer ou de s'humilier à mendier pour recevoir sans jamais redonner. La pauvreté et la richesse sont un leurre qui sert à entretenir l'adversité, la rancœur, la rancune, la vengeance pour la violence, dont et riches et pauvres sont les instruments de la souveraineté. Vivre de diversités est indispensable à la création d'œuvres d'art. Le contexte de grandes diversités, tout artiste se le façonne ; à vivre une vie à explorer et jouir des différences diverses. Puis rassemble toutes ces différences dans son atelier, son studio et son état d'esprit pour créer une oeuvre inconnue = nouvelle. L'artiste vrai ne se reproduit pas *. En famille, l'artiste, le philosophe partent vivre en étranger.

 

Note

* J'ai oublié le mot qui désigne la reproduction sexuelle entre membres d'une même famille. Ma mémoire oublie. J'ai cherché à coït, mais rien. Coït vient du latin « coitus » = qui s’est joint, l'harmonie est réalisée. Participe passé de coire = se joindre. Coït a la même raison qu'harmonie : lier. L'harmonie est d'abord un joint pour joindre qui fait couiner les portes... puis les tons à geindre de plaisir ? Ni rien vraiment à inceste, du latin « incestus » = non chaste (= vierge), pour une caste chaste = une filiation sans mélange ; est une contradiction. Et chaste est de la même famille étymologique que châtier = reprendre pour corriger la souillure par la violence (sic). Et encore 1 : prétexte à faire souffrir pour quoi ? Pour rien. Nous diagnostiquons bien là une pathologie. **

 

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066

Alors ? Quoi comprendre de la grégarité ?


- Grégarité <= copier et se recopier inconsciemment ?

- Tu veux me faire croire que le comportement grégaire se réalise à se recopier inconsciemment ?
Mais à quelle inconscience recopiante penses-tu l'influence ?

- Grégarité <= influence consentie ou imposée ?

- Desmond dit que « nous appartenons à une espèce d'imitateurs [sic] et il est impossible à tout individu en bonne santé [sic] de grandir et de vivre dans une communauté sans en subir l'empreinte » *

- Eh bien Desmond, ne pas se faire marcher dessus et ne pas se faire piétiner par une communauté à subir son empreinte est la compétence de l'artiste et du philosophe. C'est pour cette raison que durant ces millénaires les institutions politiques et religieuses les arrêtent, les enferment, les tuent et les brûlent.

- Cette « empreinte » marque collective qui déteint (qui frappe pour marquer l'impression intérieure des corps ramollis qui se recouvrent d'une carapace endurcie) sur ses individus n'est pas une conséquence de la vie sous influence en collectivité sous influence, mais le résultat de sa volonté mêlée à sa renonciation bouclée en +. La différence se distingue : se penser victime contre se penser responsable [pas coupable mais celle et celui qui sait répondre aux questions que pose un problème à résoudre].

- Sans artistes, sans philosophes, sans savoirs ni œuvres d'art authentiques tout Empire État perd sa raison d'être. « Sa clarté s'éteint » pour disparaître dans la vulgarité de la médiocrité. Le XXIe siècle vit ça

- Tout État a été formé pour réaliser le spectacle de l'industrie de la guerre, de la mise à mort générale. Pour masquer cette réalité (de la fonction de la domination étatique) en érigeant de clarté sa façade, c'était le travail des artistes et des philosophes générateurs de prospérité de magnificences intellectuelles et esthétiques s'équilibrant ou se donnant à croire à s'équilibrer avec l'industrie de l'esclavage et du massacre avec les arts des muses : mêlée pour confondre l'horreur avec la beauté. La belle de la bête.

- Ça ressemble à un contrat amiable de dupés. Les artistes ne sont pas clairs dans cette affaire.

- Le spectacle de la guerre dépasse le spectacle de l'art ou rend l'art inutile, depuis le lâchage de la bombe atomique sur 2 villes entières en 1945, ce contrat ne tient plus. L'artiste authentique et libre (sans liberté aucune œuvre ne peut se créer) ne peut que déranger le projet mal dissimulé de l'industrie de l'esclavage pour la guerre perpétuelle qui maintient la raison de la souveraineté de « l'Ordre de l'État ». Depuis 1945, ça n'a plus de sens. La destruction a dépassé la raison du confort. Après les bombes, les virus sans spectacle + efficaces pour l'extermination de « populations indésirables ». Pour qui ?

 

Notes du chapitre 066

* Desmond Morris, Manwatching, 1977, trad. fr. La clé des gestes, 1978 illustré. Desmond est un intellectuel avec une belle imagination qui reflète sa pensée craintive à son époque. Jean-Jacques Annaud l'appela pour superviser les gestes des acteurs de nos ancêtres dans son film : La guerre du feu (1983).

 

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067

Note * de la note [2] du chapitre 062

* Régression infantile


Dans le témoignage de Bruno Bettelheim rédigé en 1943 * à propos des camps de concentration nazis de Dachau et Buchenwald, un fait reste marquant : la majorité des prisonniers, au-delà d'une période de captivité, de sous-alimentation et de soumission aux conditions intensives d'humiliations permanentes du camp, régressaient dans l'infantilisme. C'était une conséquence attendue des SS nazis : « provoquer par tous les moyens chez les prisonniers des attitudes infantiles de soumission », dont le châtiment bénin de la gifle à côté de mises à mort irrationnelles. En commençant par ce que « les prisonniers étaient contraints de se souiller » [= « de pisser et de chier dans son froc » comme les nourrissons que les narines des autres rendent par leurs regards jugeant par pitié, ne peut qu'amplifier l'humiliation].

Aujourd'hui, on se demande pourquoi, y a-t-il cette tendance, dans le monde occidental, à ce que les nouvelles générations agissent jusqu'à paraître physiquement infantiles ? Nous ne vivons pas dans un contexte de camp concentrationnaire, de rééducation (comme le nommaient les nazis, les Russes, les Français, les Espagnoles, les Anglais et tous les autres), ni d'extermination, aux conditions de survie physiquement et psychiquement éprouvantes, dans la souffrance permanente au bord de la mort, épuisé sous-alimenté, travaillant intensivement à des tâches inutiles, etc. L'extermination des volontés, aujourd'hui depuis les années 80 du XXe siècle, s'opère autrement : on diffuse des virus artificiels ciblés pour exterminer une population indésirable : les homosexuels en 1983, les vieux en 2020. Objectif raté.

Dans ces 2 cas d'infantilisation, il existe une ressemblance troublante : l'obéissance absolue obtenue. Où la désobéissance est un affront qui oblige à la rééducation (sic) en prison. Voire être une anormalité, une anomalie qu'il faut soigner par la médecine et corriger par la discipline. Enfant (comme adulte), cette pression d'obéir est permanente. La famille « moderne » est la norme conditionnée de préparation des enfants à l'obéissance publique. Dans un régime patriarcal, le père humilié et frustré est une terre cultivée par la violence pour obtenir la violence. À l'école, qui est comparable à un camp disciplinaire : les grilles existent pour empêcher les élèves de s'échapper. L'école exige un comportement strictement soumis des élèves. L'éducation nationale ne se soucie pas de l'épanouissement de l'intelligence des enfants. Au contraire. J'ai été professeur de l'éducation nationale, 1 an après j'en suis parti écœuré. Il est clair que l'éducation nationale interdit à ce que tout enfant soit intelligent, doué et brillant. Les enfants intelligents avec les idiots sont oubliés au fond de la classe. Et dans le monde du travail, où la hiérarchie use de l'humiliation et du chantage pour obliger à faire des tâches incohérentes, inutiles et humiliantes (à nuire) est ce qui se faisait quotidiennement dans les camps nazis. L'une des règles des camps de concentration nazis, pour provoquer la régression des prisonniers dans l'enfance apeurée obéissante, était de les faire travailler à des tâches absurdes, inutiles, pénibles et incohérentes : comme « à porter de lourdes pierres à un endroit, puis, un moment plus tard, à les ramener au point de départ ; d'autres fois, on les obligeait à creuser des trous avec leurs mains alors qu'il y avait des outils disponibles » *. Pour soumettre toutes les volontés résistantes à l'obéissance, le dominant abuse de contradiction, de non-sens et de paradoxe. C'est le moyen qui transforme tout homme en enfant apeurée cultivant la permanence de sa terreur. La terreur est une pratique politicienne commencée en 1789.

Obéir le non-sens est le résultat optimum de la soumission, résultat de la domestication massive de l'humanité. Le principe de « la corvée puérile », de « la corvée stupide », « contribuait à leur désintégration en tant que personne adulte » *. Le constat contemporain du monde du travail obligatoire sous chantage à péage est similaire en tous points aux règles de régressions par humiliation puérile et de non-sens de la souffrance physique et psychique constante infligée à des êtres humains adultes à l'esprit responsable et indépendant des camps de concentration nazis et du goulag. L'adaptation fait croire la répression moins intense : « à force, on s'habitue » * (sic). Ce système de gestion des êtres humains est le modèle parfait de l'organisation sociale de l'État. De tout État depuis sa fondation au néolithique.

Tous les modèles politiques de gestion de l'humanité reproduisent ce que nazisme et stalinisme ont amené au sommet de l'extrême, sachant que ses instigateurs n'avaient pas une intelligence exceptionnelle, ni hors du commun, au contraire. Ce qui signifie que tout pouvoir, toujours politique, même des bandes et des chefs de famille, est réalisé par l'imbécilité. Le désir de s'emparer du pouvoir politique n'est désiré que par des êtres humains dont le niveau de frustration est particulièrement élevé : à vouloir et pouvoir se motiver à puiser l'énergie nécessaire pour gâcher sa vie à « combattre le monde » (sic) = à cultiver et amplifier sa frustration, il ne faut, en effet, pas être intelligent.

Toute torture sert à rendre semblable le torturé à son bourreau. échange de souffrances :une extérieure pour une intérieure. Mais ça ne sert à rien, puisque c'est la même. La souffrance du dominant imbécilisé (pas par elle) se croit de devoir partager sa souffrance avec toute l'humanité. Il croit que sa gloire va soulager sa souffrance cultivée par sa domestication. En surface, qu'un temps peut-être, mais pas en profondeur, ses actions demeurent tributaires de sa peur artificielle intérieure. Sa souffrance est sa raison de vivre à faire souffrir les autres. La vengeance se consomme de vides à croire pouvoir remplir.

 

Note * de la note * de la note [2]

* Bruno Bettelheim, Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes, 1943. Bruno Bettelheim psychologue populaire : sans diplôme, il soignait les enfants autistes, à survécu à son internement à Dachau et Buchenwald (1938-1939), mais il s'est suicidé, malgré qu'il fut bien entouré : « j'ai eu beaucoup de chance, j'ai survécu grâce à ma femme et à mes enfants » ; « la majorité des suicides sont des tentatives destinées à avorter et qui par malheur accidentellement réussissent. » (La limite extrême, 1968).

 

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Ramification déductive de * du chapitre 065

** Nécessité d'Interdire ?
De quelle NIant ?
Ne peut être d'aucun liant


Q - Pour quoi interdire ?

R - Pour gouverner.

 

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068

INCESTE


Le mot est seul. [il y a tabou - mais son domaine est + large et + variable - pris à l'anglais « taboo » pris des populations du pacifique, le mot « tabou » a été emprunté au vocabulaire des langues polynésiennes par le navigateur James Cook, lors de son passage aux îles Hawaii en 1778. Pourtant « l'aristocratie hawaïenne pratique le mariage entre frères et sœurs » sic] « Il était permis [à Athènes] d'épouser sa soeur consanguine », nous dit Montesquieu, « Esp. V, 5. » [?] cité par Littré.

Inceste du latin « incestus » = non chaste (= vierge). « Castus » = chaste. Le mot romain ne désigne aucun interdit sexuel. Ce sont les prêtres, au XIIIe siècle qui détourne le mot à signifier un « sacrilège » jusqu'à « impur » et « souillé » (sic). La malignité verbale du monothéisme se développe allègre. Chaste et châtier sont de la même famille. Du latin « castigare » = reprendre, corriger. La caste évoque en portugais « une race sans mélange » (sic) où l'inceste obligé ne souille pas la caste. L'endogamie = l'inceste cultive « une caste sans mélange ». Ciste (= chastement châtié ?) vient du sanscrit « çistah » = instruit (mais conformément à quoi ?). Chaste est confondu avec le manque, par la carence. Le renversement du sens second en sens premier : « exempt de fautes et d'impuretés » (sic) provoque son opposition à chasser : « incestus ». Ennemi de la foi. La chasteté est l'abstinence totale à la sexualité. Le châtiment, d'instruire à essayer d'instruire. Et si le projet échoue alors le maître corrige l'élève par la punition du châtiment : jamais le maître met en doute sa manière d'instruire. Le passage d'instruire à punir est pervers, car le prêtre introduit la violence envers les enfants. Et pire, châtier sert sa purification (sic). Pour faire passer « la pilule » on se rassure avec « qui aime bien châtie bien », qui est un contre-sens. Le masochisme naît avant Sacher-Masoch. On comprend comment le châtiment physique (trique, fouet, flagellation, à genou sur gravier, privations diverses, humiliation, etc.) a pu se répandre et se banaliser dans le milieu scolaire. On peut parler de perversité cléricale, car infliger à des enfants des tortures physiques pour « corriger » leur comportement revient à être convaincu que son comportement est le bon. Or, qui y a-t-il de bon à interdire la sexualité ? Qu'à générer des perversités du corps à renverser les sens des choses qui génère des malaises et des maladies.

La consanguinité (parenté héréditaire du côté paternel) du latin « consanguinitas » = le fait d’être parent par le sang, dérivé de « consanguineus » = parent par le sang, ou l'utérinité (2 individus nés de la même mère, du même utérus, mais pas du même père/sperme) ne signifie pas ce que l'usage en désigne : la génération familiale par copulation exclusivement intrafamiliale entre frères et sœurs, entre père fille, entre mère et fils, que l'inceste, devenu relation sexuelle interdite, empêche proscrit punit par imposer à croire (dans les sermons terrorisants) « la dégénérescence de ses membres » (sic). Donc, les castes sont des dégénérescences, selon cette croyance. Cette croyance de copulation intrafamiliale donnant « des monstres » [alors les maîtres sont des monstres] est cultivée par l'ignorance qui répètent sans savoir ni se poser des questions de sens et, vient en + de la pratique de l'élevage du bétail : « Dans l'élève des animaux [sic] domestiques, alliance que fait l'éleveur entre des individus provenant de mêmes parents, laquelle alliance est un puissant moyen pour fixer dans des sous-races [sic] certains caractères que l'on recherche » cité par Littré. La génération de cette « sous-race » révèle le racisme. Le racisme généré par la peur commune du monstre : l'étranger [pas le maître ?], issue de la copulation entre frères et sœurs, mère et fils, père et fille [moins entre cousins et cousines ?] forme le paradoxe du racisme de l'inceste.

Nous nous cultivons une pensée en contradiction depuis 2000 ans. Par renversements et inversions en série jusqu'à ce que les sens en contradiction prennent la forme de la confirmation. De l'acceptation par la soumission de sa volonté : « la vie c'est comme ça, on n'y peut rien » (sic). Le dressage au fatalisme est une abdication de soi réussie. Une pratique qui a trouvé son terreau dans la politique. Son développement est généralisé au nom de l'État. Affirmer une contradiction être cohérente et, être crue vraie est le triomphe de la croyance et la preuve de la réussite d'avoir asservi l'humanité. Activité de l'institution religieuse. C'est un exploit de volonté de dégénérescence de l'espèce, improbable il y a 11 000 ans avant notre ère. L'école publique est imposée pour former des ignorants à croire fermement la contradiction vraie. C'est l'exploit des Jésuites enseignants à corriger les enfants par le châtiment, repris par « la laïcité politique » qui emploie toujours au XXIe siècle les méthodes religieuses pour administrer et gouverner les esclaves, mot euphémisé en citoyen et citoyenne.

La raison pratique pour laquelle les filles de la famille sont sexuellement interdites aux frères, au père et les garçons aux sœurs et à la mère, etc., est uniquement pour réaliser une alliance interfamiliales pour enrichir les 2 familles unies par le mariage d'un des leurs (et terroriser les benêts). Le mariage à dote est + avantageux qu'un mariage sans dote. Un mariage exogamique augmente les richesses des membres de la famille que le mariage endogamique réduit ou préserve. Le mariage sert d'alliance. Les filiations royales, impériales, aristocratiques, exclusivement endogamiques, en sont-elles pour ça dégénérées ? Oui, mais pas à cause de ça. Les familles riches pour garder leur fortune, copulent entre eux. L'inceste n'est que l'endroit et l'envers d'un désavantage avantageux à préserver l'enrichissement qu'il sollicite. Dans l'autre sens, le racisme interdit une affiliation trop éloignée pour « prohiber le métissage » (sic). Si les classes de races ne se distinguent plus, la guerre ne devient pas impossible, mais difficile. Dans l'industrie de l'esclavage, il y a comme dans tout état d'esprit limité par l'ignorance volontaire, un classement discriminatoire des différences d'apparences, ça pour instituer une échelle de valeurs de rejets gouvernables par la haine. Du pâle au sombre (sic). Au Brésil, où il existe l'ensemble de toute la palette humaine du noir ébène au blanc lavabo, où par métissage, il existe les + belles femmes du monde, cette échelle raciale classe les individus (en dehors de toute loi sociale), de « l'ombre à la lumière » (sic) : + t'es sombre + tu sers, + t'es pâle + t'es servi. Oui. La peur de la différence toujours en force agit la volonté des peureux qui se comportent en imbéciles et en salauds violents.

frère consanguin ou sœur consanguine    = même père, mère différente
sœur utérine ou frère utérin                  = même mère, père différent

Cette histoire de con sang guinaire (pas quinaire) est sue aujourd'hui absurde (bien que des généticiens perpétuent la croyance de « la transmission génétique des caractères du groupe sanguin », sic). Ce qui distingue les groupes sanguins ne lie pas les membres de la même famille. La classification du système ABO des groupes sanguins à partir de 1901 ne s'assimilarise pas aux membres d'une même famille ou d'un groupe ethnique. Les groupes sanguins ne sont pas héréditaires. Contrairement à ce qu'affirment certains généticiens encore au XXIe siècle. Une famille de O ne génère pas que des enfants O. Pourquoi alors insister ? À la lire, la génétique du Centre national de transfusion sanguine reflète la volonté de classement purs (oui, celle développée par les nazis et dont les polices de toutes les nations ce sont emparées pour capturer les « sujets dégénérés », sic) et impurs (sic). L'idéologie nazie n'a jamais cessé avec la 2de guerre mondiale, elle s'est développée discrète dans toutes les institutions autoritaires nationales et culturelles.

La famille, est aussi désignée par la généalogie de son « arbre » : racines des ascendances et des descendances copulées. Le sens qu'a pris le mot famille après sa christianisation, après l'expulsion des esclaves étrangers de la famille, pour former par la haine le racisme qui avait formé le mot : « famulus », est devenu à signifier l'ensemble des esclaves purifiés chastes et punis à vivre la fatalité de leur soumission par leur humiliation en corps coupables qui expient ensemble dans la même maison (= à la même adresse). La famille était l'ensemble des esclaves qui la composait, puis toutes celles et ceux qui vivaient ensemble dans la même maison : la maisonnée dominée. Au VIIIe siècle le latin « familia » désigne encore une famille de serfs. Et après ? Toutes les familles sont esclaves ? Les familles riches comme les pauvres sont soumises à la domestication où l'une et l'autre s'entretiennent à se compléter. Une uniformisation générale de l'esclavage, obligatoirement nié pour être vécu et vivre vécu, par l'inceste. « La race du peuple ne doit faire qu'une » (sic). Mais ça ne fonctionne pas. La copulation non-consanguine génère au contraire, la diversité et la beauté de l'humanité. Quant à la famille chrétienne, elle sert de bras à l'État, l'excroissance qui prépare ses enfants par l'obéissance à leur éducation publique = à leur transformation en chose publique à ce qu'ils deviennent les marchandises rentables de leur sacrifice.

Le mot + juste à utiliser que « rapport consanguin » est : endogamie (= copuler dedans avec des familiers) contraire à l'exogamie (copuler dehors avec des étrangers). Et copuler dedans avec des étrangers ? l'endoexogamie. La peur de l'endogamie réside dans cette croyance diffusée par l'idéologie monothéiste fausse de « risques de mutations fâcheuses ». Monothéisme qui a pourtant expulsé les étrangers serviles de la famille (sauf chez les enrichis), pour faire de la famille une cellule homogame prête à la servitude. Il y a là un paradoxe fondateur. Aucun accouplement entre êtres humains « n’a des effets bénéfiques ou maléfiques ». La dégénérescence endogamique redoutée ne se réalise pas par la copulation, mais par l'assimilarisation par l'ignorance. La dégénérescence de l'espèce humaine, même crue vue physique de familles entières, vient uniquement de sa culture intensive de l'ignorance propagée par la croyance. « Les calculs des généticiens montrent, quoi qu'il en soit, que l'interdiction du mariage entre proches parents ne diminuerait pas, dans une population de 80 personnes, le nombre des porteurs de caractères récessifs [se dit d'un gène qui ne produit son effet que s'il existe sur les deux chromosomes hérités des parents (s'oppose à dominant)] rares que de 10 à 15% ». 0,1 à 0,3‰ de malformation est la proportion acceptée pour toute naissance. « L'homme éléphant » est une exception. La considération monstrueuse de l'autre ne se juge que par la similitude des siens, dont on fait partie. La dégénérescence physique d'une famille ou d'une communauté est un jugement des étrangers. C'est une position perceptuelle culturelle dégénérée par la peur artificielle cultivée par la domination politique religieuse. Une dégénérescence physique peut éventuellement s'atteindre par manque de soin de soi. Une maladie pas soignée fait des dégâts corporels. Aussi, si la répulsion est si forte à l'accouplement endogamique, dont « la certitude générale ne fait aucun doute » (sic), en quoi une prohibition civile violente est-elle alors nécessaire ? La violence qui peut punir de châtiments que « sanctionne l'infraction par la loi » ? La loi ne sanctionne pas, elle dicte à la police et à la justice « la violence qui doit être appliquée » envers les esclaves d'ici et les étrangers de là-bas. Prohiber la copulation familiale par la violence forme le sens de notre civilisation domestiquée, pour vivre en esclave nié terrorisé [plein de pléonasmes].

Endogamie exogamie avec polygamie et monogamie                                              forment une très grande famille

4 possibles :

1. avec une exogamie polygamique, il y a une multitude de diversités
2. avec une endogamie monogamique, il y a peu de diversité
3. avec une exogamie monogamique, il y a plusieurs diversités
4. avec une endogamie polygamique, il y a quelques de diversités

Nous formons une famille                                                                                 de 7 milliards d'individus.

 

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069

INSISTE
INCESTE
RACISTE


L'inceste est le prétexte sexuel pour imposer la prohibition. Prohiber signifie gouverner. L'inceste est le renversement paradoxal du racisme. Le racisme ? invention politique pour installer la haine permanente entre humains domestiqués étrangers. Selon les classements employés. Esclaves, nous sommes toutes et tous étrangers les unes les uns les autres à se craindre constamment. Libres, on apprécie ses différences. L'inceste ? un interdit religieux puis politique qui se généralise dans les esprits qu'à partir du XVIIe siècle. Le racisme est une proposition politique qui sert à entretenir les différences enfermées à persécuter dans l'enclos national. « La multiplication du même par endogamie se confond avec la peur de dégénérescence physique. » (sic). Comment cette idée peut être crue par le sens commun encore au XXIe siècle ? Par peur. Inceste et racisme sont 2 outils de domination, donc artificiels, d'une triste efficacité pour gouverner tous les membres de la famille enfermés séparée dans des nations, pour se soumettre à l'autorité politique et religieuse. Soumission qui ne se force que par docilité à la fatalité éduquée pour faire des esclaves se répéter : « c'est comme ça, il n'y a rien à faire » (sic). Ou, l'abdication de humanité à vouloir éteindre l'espèce + rapidement ? La dégénérescence n'est pas dans l'aspect, mais dans l'état d'esprit. L'inceste est une disposition imposée aux esclaves pour ne pas former de caste consanguine, contrairement aux maîtres, qui s'opposerait à elle et annulerait l'industrie de l'esclavage. La reproduction consanguine est impossible à éviter dans les villages et les communautés isolées. Les familles dominantes persistent par la reproduction consanguine. Ça se remarque à la ressemblance des membres de la caste, pourtant de familles différentes. La consanguinité insistueuse a donné naissance à l'idée des clones.

 

3 postnotes

* Le livre de Mary Douglas, Purity and Danger traduit en français « De la souillure » démontre et démonte avec brio cette croyance artificielle de la pureté et de la saleté. [Brève critique du livre : http://centrebombe.org/critiques.livres.html]

** Les 41 mots des dictionnaires qui s'attachent à consanguin sont :

agnation (l’agnation, lien de parenté civile, s’oppose à la cognation ou parenté naturelle),
alliance,
arbre généalogique,
ascendance,
ascendants,
branche,
cognation,
cousinage,
degré,
descendance,
descendants,
dynastie,
extraction,
famille,
filiation,
fratrie,
généalogie,
génération,
hérédité,
lignage,
ligne,
ligne ascendante,
lignée,
maison,
matriarcat,
matrilignage,
matrilinéarité,
origine,
parentage,
parenté,
parentelle,
patriarcat,
patrilignage,
patrilinéarité,
postérité,
primogéniture,
quartier (de noblesse),
race,
sang,
souche.
Aussi à pedigree (sic).

Jamais à :

fraternité

ni à :

sororité.

Alors qu'il s'agit fondamentalement de ça.

 

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ramification textuelle oubliée

*** Insister l'incitation de l'incision,
pour réaliser des plaies ?


...

 

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070

La prison de qui de quoi ?


L'enfermement s'oppose à la liberté. Et vivre libre enfermé s'oppose à quoi ? Enfermé où ? Être enfermé suppose une durée dépassée. La maison est-ce une prison dans la ville est-ce une prison ? [vile prison ? le bon marché de la prison]. La maison est-ce une prison dans le village est-ce une prison ? [vil âge ? le bon marché âgé]. Villages puis villes s'agglomèrent de bâtiments à habiter d'abord pour le bon marché : rassembler différentes denrées au même endroit à échanger. La raison de l'agglomération existe d'abord pour le marché : les échanges entre étrangers. Puis pour le spectacle. D'abord permanent. Celui politique de la souveraineté. Qui emploie les artistes pour les divertir de l'ennui de la routine du pouvoir. Mais un être humain à vocation artistique vit de libertés et de beautés et d'imaginer pour réaliser ce qui n'existe pas. Des nouveautés inconnues. S'émerveiller ensemble de l'existence. Des possibles inconnus qu'elle contient que l'artiste découvre. Le + à s'émerveiller de ce qui existe. Prison vient de prisonnier. La prison est le lieu où le prisonnier est retenu pour qu'il ne s'évade pas. Pourquoi faire des prisonniers ? Avant, pour stocker les esclaves. Aujourd'hui, les esclaves étant toutes et tous volontaires, la prison sert de poubelle à êtres humains indésirables. La souveraineté assassine ne peut plus légitimer son règne, alors elle arrête et détient. La prison est le lieu où haine et violence explosent sans limite que l'humiliation et la mort. Prisonnier suppose vivre limité. Un être humain est à l'étroit enfermé quand sa liberté est entamée.

Quoi est la prison et pour quoi ?


Tout ce qui clôt (le clos par clôture) fait une prison. Un refuge est-ce une prison ? Si on ne peut plus sortir. Oui. Tout lieu sans sortie devient une prison. Caves et débarras servent à enfermer les enfants turbulents : les parents agissent la prison familiale. Quel est ton enclos ? La ville, le village ou la maison ? Une chambre close ? Une cellule ? La cellule monastique a donné le modèle de la prison moderne [= mesurée]. S'enfermer dans une pièce est-ce un emprisonnement volontaire ? La volonté de s'isoler, tel du moine dans sa communauté est-ce un emprisonnement volontaire ? Quoi sépare le refuge de la prison ? L'enfant enfermé dans sa chambre par ses parents est-ce un emprisonnement ? La politique civile et militaire enferme les individus qu'elle craint pour les isoler des autres. La politique enferme ceux qui refusent de vivre dominés par un système qu'ils n'ont pas souhaité. Vivre à désobéir, mais sans être suffisamment intelligents : ils se font prendre, arrêter, condamner et enfermer. Et, servent d'exemple aux craintifs pour leur retirer tout désir de liberté et d'autonomie.

La conscience de vivre enfermé est indiquée par son degré d'aspiration à vivre libre. Vivre libre suppose vivre conduit [oui] par sa volonté ; pas la volonté qu'un autre impose pour « me retirer la mienne ». Quand 2 volontés différentes se rencontrent, l'une doit-elle nécessairement s'imposer pour retirer la volonté à l'autre ? Et pour quoi imposer sa volonté à l'autre pour lui retirer la sienne ? Vouloir imposer à l'autre, sans l'accord de l'autre, est une volonté d'autorité. Et nous savons pourquoi des êtres humains deviennent autoritaires [lire page 39]. Ces personnes qui se haïssent et par leur fonction obligée (obligée ?) en liaison avec les autres [en état de soumission = d'auto-humiliation, pour leur préservation, de quoi ?] haïssent les autres. Le commandement pour l'autorité est un déferloire de haines envers les commandés. L'autorité sert à vouloir humilier les serviles ? L'armée est milieu de la servilité humiliée qui est le modèle des sociétés humaines civiles. L'exigence de l'obéissance ou se défaire de sa volonté avec le mot-d'ordre. L'éducation ne réalise pas autre chose que de restreindre la volonté individuelle.

Une vie sans volonté comment se conduit-elle ? Comment pouvoir vivre sans volonté ? Dans une cellule close où la porte ne s'ouvre jamais ? Dans une cellule où la porte est toujours ouverte ? Dans la routine. Dans les trajets de la répétition. La liberté sert à pouvoir vouloir savoir faire à développer sa volonté [rappel en cas d'oubli]. Vivre libre pour certains est un non-sens. Vivre capturé enfermé commandé pour certains est un non-sens. Les uns on vendu leur volonté pour être vécus, les autres ont protégé leur volonté pour vivre libre. Tout humain a le pouvoir d'évaluer le degré d'enfermement de sa vie par rapport à l'état de sa volonté, sa part agissante, réagissante ou gouvernée, parmi les autres volontés. L'état de sa volonté révèle son taux de domestication. Entre vivre éduqué et vivre libre. À y regarder, tu le sais. Pour haïr vivre libre, tout esclave renomme libre : sauvage. Sauvage est une insulte envers tout être vivant libre. Sauvage dans l'insulte désigne des êtres humains et des animaux arriérés non-domestiqués. Des êtres vivants inobéissants. Domestiqué désigne vivre enfermé ensemble à la maison (et dans les champs de la maisonnée) gouverné à « se libérer » des tâches « indispensables [= qui ne se pensent pas]. La dispense est une permission de ne pas penser.

[Le sens d'origine de dispenser pour l'étymologiste des dictionnaires est de partager et distribuer (de l'argent). C'est un acte d'administration et de gouvernement, parce qu'il y a celui distribue (qui n'est pas « attribuer ») qui dispense qui dépense et celui qui reçoit. L'échange suppose que le récepteur à recevoir ne se dispense pas de ses engagements (ne s'épargne pas de l'obligation). Le second sens de dispenser est donné dans la Rome impériale : régler et employer (pour commander les esclaves à servir [à quelque chose]). Dispenser intègre une contradiction fondamentale qui mêle appartenance (avec tribu, pour une obligation) et non-appartenance (sans tribu, sans obligation). Dans les 2 cas : dispenser commande. À la fois interdit pour autoriser. La dépense qui ne se pèse pas (peser pour prendre), tel au dispensaire qui donne des soins (contre une dépense ?), ne dépend pas, pour les étymologistes, de penser. Pourtant penser et le penser de dis-penser ont la même racine latine avec « pendere » pour prendre et peser pour évaluer. C'est « la chute du n de penser qui a donné peser » (sic). Panser (= soigner) à la même origine que penser. Dans l'effet, penser sert à soigner. Donc dispenser sert à maltraiter.]

[Remarque des étymologistes québécois. « Étonnamment, panser est une spécialisation de penser à partir des expressions penser de qqn et penser qqn signifiant ‘s’occuper de qqn’ en ancien français. Les graphies penser et panser se rencontrent pour ce sens jusqu’au XVIe siècle, époque où seule la graphie panser est utilisée, l’autre étant dorénavant réservée uniquement au sens ‘penser’. »]

Domination vient du domicile. Danger vient de la domination de la domiciliation. Les papiers d'identité aujourd'hui suffisent à l'enfermement. L'identifié est localisé contrôlable de son domicile faisant office de prison administrative. Le danger n'est pas de mourir, mais de vivre sans pouvoir agir : une conscience aigüe avec ses organes des sens aiguisés dans un corps immobilisé. L'arrestation juridique ou l'effet du curare. La raison de vivre ensemble est de vivre à ménager nos différences, nos désirs et volontés différentes qui génèrent les richesses du marché des échanges entre étrangers : celles et ceux qui ne connaissent pas encore. Est la raison de s'agglomérer [se coller les uns aux autres]. En régime de domination, penser pour comprendre est un danger [à ce que la domination disparaisse pour laisser sa place à l'entente]. Artistes et philosophes sont censurés pour ça.

De vivre libre à vivre enfermé [= de l'impossibilité de bouger, celle de l'arrestation enchaînée ou l'effet du curare est un exemple parlant de ce que signifie le danger au mouvement sans contrainte que la pesanteur terrestre dans l'air, ou la densité de l'eau, ou l'immobilisation dans la terre],. De : vivre de sa volonté à : vivre sans volonté [pour l'avoir vendue] ; est-ce scalairisable ? L'échelle moderne du degré de liberté vécu par chaque être humain. À quantifier on évalue avec l'unité de mesure qui forme une suite d'intervalles équidistants entre esclavage et liberté. Le pour cent-âge est d'usage. 100% esclave ou 100% libre n'existe pas. Mesure, pour se donner à évaluer dans quoi (contexte) et de quoi (motivation) on vit ? Évaluer à tester l'état de sa volonté : en fonction de sa volonté à vouloir vivre libre ou enfermé immobilisé et dirigé. Constatons. Si l'esclavage existe si intensivement nié, c'est que l'humanité se contente de vivre enfermée, Pour être commandée, et, en a honte.

Vivre le corps d'une vie, sa vie dans son corps, aussi, peut être perçu comme enfermement. Surtout en cas de désaccord entre corps et esprit. Mésentente opérée et cultivée par les monothéismes. C'est ce qui a généré la croyance à l'existence de l'âme. Qui à la mort du corps « se libère ». Ou est-ce le corps qui se libère de la conscience qui l'oblige ? Le corps domine quand il a faim de bouffe, d'exercices et de sexe. L'esprit domine quand il a faim de penser pour comprendre pour résoudre un problème. Il y en a qui vivent dominés par leur corps, d'autres par leur esprit. L'innocence n'a rien à voir avec un corps sans conscience. Rares sont celles et ceux qui vivent en équilibre du corps et de l'esprit. Un être est un ensemble de 3 entités en une seule : le corps, l'esprit et l'autre : un truc en + imperceptible des humains abdiqués. La conscience n'est pas seule, il y en a une autre différente derrière ! Ah ah. On la perçoit. On perçoit sa domination dans les coïncidences.

Puis, il y a, l'enfermement à être vécu par un comportement emprunté. Le comportement qui enferme les gestes de son être dans une classe dé-terminée, jusqu'au ton de la parole. Beaucoup d'êtres humains dans nos sociétés craignent d'être différenciés pour être la cible d'agressions. Alors, ils elles se camouflent à imiter à ressembler aux membres du groupe auquel ils elles s'attachent à suivre le mouvement de l'ensemble = oui : grégarité. Le comportement grégaire humain est-ce une manière de se préserver du viol ? Si la grégarité sert de protection, c'est que le contexte social est banalisé dans la violence. Se faire parler par les mots ou utiliser les mots et les expressions qui utilisent sa parole pour se banaliser est-ce un acte d'autoprotection ? Parce que nos principes sociaux chassent les différences pour en faire des délinquants [= manquer au devoir = qui refuse d'obéir et devient un délit] à pourchasser. La chasse à l'homme est l'occupation policière majeure, celle des films d'action.

Puis, il y a, l'enfermement dans le vêtement. Qui enferme son être dans une apparence qui ne lui appartient pas. Mais appartient à la tribu dans laquelle il elle est en accord de vivre. Il n'y a pas de vêtement neutre. Le vêtement signe l'appartenance du corps à un groupe, une classe. Tous les groupes entre eux sont différents à se différencier pour se combattre ? L'uniforme (forme unique) est le vêtement ultime qui oblige au comportement commandé. Un policier sans uniforme n'est plus un policier. Un soldat, un médecin, un gardien sans uniforme perdent leur statut imposé d'autorité d'imposer. L'uniforme similarise les différences d'attitude. L'uniforme efface l'être humain à l'intérieur pour en faire une machine commandée. Il n'y a pas quoi être fière de porter l'uniforme. Sans uniforme, toute autorité est impossible. Un policier en civil ressemble aux bandits [bandes de bannis hors les lois] qu'il pourchasse. La capture capitale par violence intense pour obtenir sa récompense : la médaille de sa gloire factice.


L'humanité se gère et est gérée par la violence : celle qui doit faire mal.

La violence est le complément de la douleur.
Sans douleur, impossible de faire souffrir.
Sans souffrance, pas de domination possible.


Est-ce une prison : vivre pour la reconnaissance de soi des autres ? La recherche de la gloire. La prison de sa domestication à vouloir la proximité des autres pour être apprécié pour être aimé toujours par manque d'amour. À vivre infantilisé, apeuré et irresponsable (= sans savoir pouvoir jamais répondre) pour la prison d'une vie glorifiée ? Si ça est désiré, c'est que son moi est en souffrance. Comment son moi peut enfermer son soi ? Dans un comportement que soi ne souhaite pas ? Il suffit de souffrir à l'intérieur de soi pour se faire comporter à l'extérieur de soi. Sans souffrance ni douleur, l'espèce humaine ne pourrait pas vivre domestiquée.

La maison en chambre est-ce l'enfermement le moins désagréable à vivre ? On a (presque) tout sous la main et personne avec soi qui nuit. Quoiqu'en couple, en famille, on est pas exempt des disputes ! Les pièces communes sont les lieux des disputes. Les miconfinements (comme celui du covid) sont propices aux conflits. Relation humaine désagréable à vivre. Pourquoi se disputer ? On se dispute quand 2 volontés, ou +, s'opposent à s'imposer des désirs incompatibles. Et que ces volontés restent sourdes à toute entente. Cette surdité volontaire involontaire est la conséquence d'une souffrance intérieure. Tels des voisins intolérants qui hurlent et tapent dans les murs. Vivre ensemble, ça s'apprend, qu'avec la tolérance. L'intolérance de tous envers les autres révèle les souffrances intérieures de tous.

Les murailles. Devenues inutiles [en quoi étaient-elles utiles] ont disparu autour des villes. Non, les murailles ont été transformées. Remplacées par les papiers d'identité. Les murs persistent. Partout. Pour la destruction d'1 mur, 20 se sont érigés. À vivre en proximité, l'emmurement en quoi est-ce nécessaire pour s'enfermer séparé des autres ?

La ville préserve l'anonymat. Le village empêche l'anonymat. À se connaître à ne pas se connaître (= à ne pas vouloir savoir la vie de qui est vraiment quoi). Ça favorise l'antipathie. Issue de la répulsion à se frotter aux autres. La répulsion à se frotter aux autres ? Favorisée par une souffrance intériorisée. La souffrance de la honte culpabilisée. Qui a fait ça ? Les institutions religieuses monothéistes. Détester est-ce se protéger de la présence des autres détestables, non attestées ? Détestés ? Celles et ceux qui ne passent pas le test [testimony] témoignant de leur sincérité ? Le refus du test passe par dire son mal en accusant les autres être responsables de sa souffrance pour les maudire. Détester les autres, signifie être persuadé être innocent, et +, victime : c'est le résultat de sa domestication réussie. La domestication cultive l'innocence pour obtenir des soldats des fonctions irresponsables. Des actions agies sans réponses aux doutes et aux questions. L'irresponsable est éduqué pour demeurer ignorant. Pour faire ce qu'en tant que sachant, personne ne pourrait faire : tel, tuer pour rien. Faire souffrir les autres pour rééquilibrer sa souffrance intérieure. Les rancoeurs, les désirs de vengeance s'entretiennent sur plusieurs générations, pour quoi ? Les extrêmes insulaires, à s'entretuer entre familles qui refusent l'examen de l'épreuve. Hostilité entretenue, voire amplifiée, sur plusieurs générations, jusqu'à oublier le motif de la dispute. Est la caricature de l'aubaine à se nuire. Sentiments aigres qui en ville se diluent dans l'anonymat. Grâce au vide cultivé entre gens en ville. À s'ignorer les uns les unes les autres. À être perpétuellement sur ses gardes, car le viol possible permanent persiste.

La ville cultive l'indifférence que le village ne peut pas. Par proximité permanente considère l'indifférence être le mépris d'une insulte. Le silence au regard ailleurs de l'un est l'insulte de l'autre. L'indifférence, en ville préserve de la souffrance. Paradoxe ? Avec : prendre soin les uns les unes les autres. Quand l'indifférence se confond avec la lâcheté. La lâcheté est motivée par la crainte. L'indifférence est motivée par ne pas se mêler aux problèmes des autres pour ne pas se faire embarquer dans des problèmes qui ne sont pas les siens. L'indifférence valorise le détachement. La lâcheté révèle sa soumission attachée à la peur. La peur gouverne la vie du lâche. L'indifférence gouverne la vie du peureux. Le détachement s'oppose à la peur.

Prisonnier de la diversion ? « Il ne se passe rien à la campagne [pas de spectacle], contrairement en ville » (sic). Le spectacle est l'attraction citadine majeure. Celle qui demande à se montrer aux autres. Alors on s'habille. « Pas de talons aiguilles dans la boue » ni « de smoking [de fumant ?] au champ ». Le contexte oblige, et +, il impose ses conditions de vie aux vivants. Le contexte contenant son contenu (du débordement) ? Mais tout être humain libre se dispose sans être ordonné : à faire le ménage en smoking, à se présenter en guenille à l'opéra. Le contexte ne contenant plus son contenu, puisqu'il déborde. Les conventions. L'artiste oeuvre à déborder les conventions pour créer des oeuvres inconnues nouvelles.

Les artistes à la campagne ? Ce n'est pas une tradition, mais une obligation. Ça depuis les purges politiques culturelles des authenticités, commencées officiellement en 1981. L'artisan sert ce que l'artiste ne sert pas. Les travailleurs de la terre con-sidèrent l'artistique être une pathologie. En face de l'agressivité aiguisée des autochtones, mieux vaut se faire respectueux et discret.* La haine, envers le citadin qui vient s'installer à la campagne qui ne connait rien à la terre, reste vive. Les uns s'isolent des autres. On évite à provoquer les hostilités. Prêtent partout à éclater. L'artiste pour être adopté par les paysans, exige un temps très long, toute une vie, petit pas par petit pas, pour progressivement s'entendre pour se faire confiance à effacer la méfiance qui se protège de l'amitié. Un ennemi ne peut pas trahir. L'étranger est posé en ennemi, car en ennemi aucune trahison n'est possible. En quoi le citadin est une menace pour le village et ses habitants ? Sa présence menace. À prendre le pouvoir pour transformer le village en ce que les villageois refusent de vivre. C'est comme ça que les villages des bords de mer ont été transformés en villégiatures. Le touriste est irrespectueux par la nature du tourisme : il consomme, méprise, déjecte et repart : le village est souillé. Le touriste d'Occident est le soldat de l'armée conquérante moderne, il détruit tout en passant. Les lieux sacrés sont tous profanés. Une stratégie efficace à polluer les pays à soumettre qui survivent de la charité du tourisme.

Si personne n'organise rien, il ne se passe rien. Normal. Et au village d'autant +. Il arrive souvent, par rancoeur (laquelle ?) que des personnes qui s'anonyment (pas vraiment) s'acharnent à détruire ce que d'autres construisent. « Un événement ». Est-ce pathologique de refuser la conversation pour s'entendre pour éviter à s'entrenuire ? La rancoeur sert l'hostilité de la violence **. À vouloir vivre isolé des autres grégarisés = domestiqués qui désapprouvent l'autonomie. À vouloir vivre isolé dans une communauté est perçu être une agression qu'elle n'est pas. Les êtres humains isolés différents sont toujours la cible des souffrances de la communauté. Les chasses aux « sorcières » sont motivées par une terreur exaltée qui n'a aucune réalité. Que de refuser de savoir ses vies privées dissimulées.

En ville, l'avantage de ne pas se connaître dans l'immeuble, préserve sa paix. La paix est garantie par la solitude respectée. On se salue courtoisement (sans se sauver). La solitude n'est pas une souffrance. Mais un état nécessaire à vivre isolé ensemble. Vivre sa solitude respectée en communauté est l'une des prises de conscience qui peut sortir l'humanité de sa domestication. On n'est pas obligé de s'asservir pour rendre service.

Je n'ai pas parlé de la limitation, ni de l'imitation. L'enferment dans le contexte de vie. Tout contexte est un limitateur, car tout contexte est un contenant et tout contenant dispose de son contenu qui peut toujours déborder. La vie se dispose de limitations contextuelles qu'il est passionnant de traverser. Est-ce le sens de la vie humaine de traverser les contextes qui enferment ? Nous sommes aussi bien des contenants que des contenus. Où tout est à la fois contenant et contenu. Le contenant demande l'adaptation du contenu et, vice versa ? L'adaptation est la capacité de la souplesse d'esprit qui sait s'accorder avec son environnement tout en pouvant le modifier dans une entente à laquelle on ne peut pas se soustraire. L'imitation répétée du contenu donne forme au contenant. L'exemple des principes révèle la volonté d'empêcher tout changement. La vie existe parce que tout change dans le contenant contextuel qu'elle forme. Il n'y a aucune raison de vivre gouverné par la peur qui réduit le contexte vital à une obligation et non à des découvertes de ce qu'il y a à savoir vivre.

 

Notes du chapitre 070

* Vivre au village avec les autres génère facilement disputes contradictoires. Vivre dans le confinement les uns les unes sur les autres ne se supporte pas : l'espace vital de sa solitude est nécessaire à son intégrité pour vivre ensemble. La frustration du paysan face au citadin est profonde. L'un se sent méprisé et l'autre se sent agressé. Le citadin ne fait que prendre. Le paysan ne fait que donner. Le mépris entre ceux qui vivent dedans et ceux qui vivent dehors (dedans au centre de la cité, dehors dans les lieux bannis des banlieues, ou + loin dans les campagnes qui servent exclusivement à nourrir les cités) est entretenu avec ardeur pour que l'hostilité ne se transforme jamais en convivialité. La peur gouverne les comportements envers les autres jusqu'à l'incohérence. Une haine incomprise toujours vive. L'artiste qui a le pouvoir d'organiser concerts, expositions, théâtre et colloques doit d'abord obtenir des villageois leur confiance, sinon ses projets seront détruits. À tous les concerts que j'ai organisés à la campagne au milieu de nulle part, il y a eu foule, alors qu'en ville il n'y a personne ! Si l'indifférence citadine prend tant d'importance, c'est que la violence générale du milieu est intense.

** La mauvaise réputation de certaines régions françaises repose sur des faits violents à expulser « les étrangers » qui s'y installent. L'autochtone utilise la violence pour terroriser les étrangers, principalement français (des villes) pour les forcer à déménager ailleurs qu'ici. Des restaurants détruits, des charcuteries et boulangeries boycottées, des propriétaires chassés aux fusils de chasse, les pneus des voitures immatriculées ailleurs crevés, des voitures de touristes détruites au tracteur, etc. Cette haine terrifiée est-elle terminée ? Il faudra attendre la fin du tourisme. Les violences jusqu'au meurtre jusqu'au massacre au bal du samedi soir peuvent exploser dans les lieux isolés des autres. Cette violence apparaît quand le besoin de respect se confond avec l'humiliation : ça démarre très vite et ça fait de nombreux blessés. La raison de la politisation de l'espèce humaine vient cet argument, pour justifier la domestication, alors que la raison du règne politique est fondée sur la terreur par la violence mécanisée et permanente. Ou comment transformer la bagarre en industrie de guerre perpétuelle.

 

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071

Savoir nécessaire pour exercer sa DÉGRÉGARISATION publique
ou : se dépubliquer pour ne plus se faire vivre en chose manipulable


La dégrégarisation consiste à se débarrasser du comportement retenu par l'éducation, celle de l'institution parentale et professorale endurcie par leur domestication étatisée derrière laquelle les humains adultés en lâches se cachent pour s'innocenter à pouvoir se comporter en victime, pour pouvoir se comporter en salaud culpabilisé sans culpabilité, dans le regret et l'espoir de jours meilleurs : mode de vie déclenché il y a si longtemps que tous perpétuent pour entretenir la violence sociale de la servitude générale. Pourquoi vouloir vivre une mise en danger volontaire et permanente de soi-même et des autres ? Tous les êtres grégaires ont été capturés par leur docilité ou leur abdication à vivre libre pour vivre domestiqué. La dégrégarisation est ce que le déconditionnement est au dédressage disciplinaire. Ce dressage au conditionnement disciplinaire qui domestique les animaux et les enfants est, comparé à la grégarisation générale, une application, tel un uniforme comportemental supplémentaire au sien, que la grégarité génère. La grégarité, sans son contraire qui est la faculté d'entreprendre, de se dégrouper sachant quoi faire de sa vie, en pleine conscience, n'est pas une couverture apposée imposée disposée sur un corps obéissant, mais une disposition intérieure des êtres vivants. La disposition grégaire humaine est déclenchée par la peur qui oblige (oblige ?) à réagir « à se regrouper à s'imiter les uns les autres, les unes les autres ». Une disposition instinctive qui ne l'est pas. L'imitation est le comportement cru favorable, à force d'obéissance aux violences autoritaires, pour sa sécurité crue préservée dans le groupe apeuré. C'est un contresens. La panique générale est la forme grégaire ultime de l'humanité. Le comportement grégaire est une disposition qui donne à vivre par imitation est l'aubaine qui généralise la docilité jusqu'à l'abdication à remettre sa volonté au groupe qui gouverne avec un chef désigné pour obtenir qu'une seule chose : l'esclavage général pour « la ligne de conduite à suivre » (sic). La grégarité humaine ne se ressource que dans la peur de la différence, la peur d'être différent des autres, la peur d'être remarqué, la peur des étrangers, la peur de l'étrange. Toute personne remarquée (remarquable) est dans le groupe une cible à violer, pour la similariser, montre le degré d'hostilité très élevé dans nos sociétés fondées sur la grégarité qui fondent le travail obligatoire inutile à nuire : l'esclavage général. À penser la foule ingouvernable, son contraire le public se gouverne par la grégarité en chose publique. Il suffit de favoriser cette aptitude à imiter (que dispose tout être vivant avec son contraire : créer) qui regroupée se multiplie et s'étale épidémiquement à tous les membres du groupe. Cette épidémie de grégarité est ordonnée par la volonté collective de ne pas se faire rejeter du groupe auquel l'être humain veut s'adhérer, le veut-il ? Se croire protégé par le groupe qui grégarise est une illusion, un souhait cru des peureuses et des craintifs. Le groupe ne protège pas, mais s'empare des avantages de chaque membre adhéré. Le comportement du groupe domine le comportement de ses membres grégarisés. Le groupe, à dominer, dispose les individus au danger : à être vécu dominé. L'exemple de l'armée qui en guerre tue ses soldats est une conséquence de la grégarisation volontaire. Un humain grégaire appartient à la foule, mais la foule ne lui appartient pas (ni au tyran, ni à la police qui l'encercle pour la massacrer). La crainte-peur en groupée en foulée intensifie et provoque la permanence de la violence qui s'amplifie. L'existence du viol est la conséquence directe du gouvernement de soi par la peur en goupée en foulée qui désigne tout être affaibli isolable (= séparé du groupe avec des regards témoins) à violer. Mais pas isolé. L'isolement empêche la reconnaissance du viol par les autres membres du groupe. Un enfant dedans n'a aucun moyen de se défendre de son meurtre par son viol. La vie grégaire, recopiée par imitation, exige un effort permanent à éviter le comportement de son individualité ; et, c'est épuisant. Les esclaves employés font des êtres vécus vaincus épuisés.

 

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072

passage
pas sage
au chant
son pitre

 

COMMENT SONS ET SONNE

EN MÊLANT NOS LANGUES

À SE DÉMÊLER DES FILTRES SONIQUES

DE CAVITÉS BUCCALES FORMANTIQUES

POUR COMPRENDRE QUELQUE CHOSE DE LA RIGOLADE

DE LA RIOLE D'EN RIRE FRANCEMENT

SANS LE RANCE DES MENTALITÉS PHONANTES

 

si non
passe le chant
pitre en pied piètre

 

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073

Q - ET LA MUSIQUE ?

R - Elle a déjà commencée

MUSIQUE GRÉGAIRE ?


Laura Verda – Vous, la musique grégaire ! Soit, c'est une contradiction ; mais comme elle est volontaire, ça doit être une plaisanterie, non ?

Mathius Shadow-Sky - Eh bien, je me suis dit qu'à composer des musiques de flux où les différenciations sont constantes, à générer des différences en permanence, pourquoi ne pas créer des musiques avec la démarche opposée ?

LV - Comment avez-vous procédé ?

MS - D'abord, j'ai joué, oui à la main, au clavier MIDI, du synthétiseur TG77 ***. Mais quoi jouer pour commencer de rien ? Les instruments (patchs) que j'ai programmés dans le synthétiseur sont des instruments polysoniques qui à partir de différents touchés et pressions sur le clavier génèrent différents sons en multicouches simultanées et successives. Leur maîtrise est difficile : il y a donc dans le jeu instrumental et ma gestualité agacée et des coïncidences qui se conjuguent et se maîtrisent par l'instantanée avec derrière un état d'esprit qui compose. Ce n'est pas une pratique de gouvernement absolu, toujours illusoire, mais un accommodement au contexte instrumental mutuel pour en tirer le meilleur qui donne à sourire de plaisir. Ce contexte, où une touche ne déclenche pas une seule note, influe sur le jeu des doigts. De cette session improvisée, j'enregistre et l'audio (bien sûr trajectorisé) et les notes MIDI. De là, j'opère une transportation ou une transposition de la même gestualité dans un autre monde instrumental : celui des claviers classiques ou connus pour leur identité sonore. La grégarité agit ici. Le jeu improvisé au synthétiseur à modulation de fréquence génère une partition que je donne aux pianos, aux clavecins, au marimba, au xylophone, etc. De cette transportation, la grégarité se perçoit dans la synchronicité, puisque les 2 instruments différents et grégarisés jouent ensemble le même rythme bien que par adaptabilité peuvent se décaler.

Bien que les 2 mondes sonores soient, à l'écoute, étrangers, on perçoit une similarité dans certaines synchronicités rythmiques. Les identités de timbres sont différentes. L'harmonie aussi : chaque clavier dispose de sa propre échelle nonoctaviante. L'exercice n'est pas nouveau. La pratique musicale à superposer des similitudes qui se différencient dans le temps simultané se nomme (inexactement) : hétérophonie. On la retrouve partout dans différentes cultures de la planète. Mais, je ne m'arrête pas là. Cette transportation du même dans différents mondes sonores instrumentales avec différentes échelles, prolifères jusqu'au nonet (9 musiciens). Au-delà, la masse orchestrale tend à brouiller les détails de la musique. Puis, il y a l'adaptation de la partition aux différents instruments différemment scalairisés. Une suite de recompositions adaptatives. De là, s'opère ensuite la composition par mixage et montage et composition soustractive puis le routage des cheminements spatiaux des différentes trajectoires pour chaque instrument dans l'ensemble. De la grégarité se forme une musique de différences, polyscalaire, polytrajectorisée en octophonie ou choréosonique (pour l'écoute à la maison). La grégarisation de différents contextes est perçue être des différences. Ou : similitude + différence = différence.

LV - Alors, la grégarité n'est pas une attitude négative ou nocive pour l'espèce ?

MS - Tout est une question d'équilibre de mixage et d'adaptation de soi intègre à des contextes différents. La peur désintègre soi. L'espace entre la similitude absolue (tenue par le politique) et les différences inconnues (tenues par la liberté nécessaire aux arts) est assez large pour contenter partout tout le monde sans obliger personne à se grégariser = à s'accumuler toutes et tous en une seule position et attitude par peur, effaçant sa personnalité, sans vouloir pouvoir lâcher cette peur de ses différences qui le la possède et le la gouverne dans un contexte qui uniformise les individus pour faire de l'humain une chose servile.

 

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074

La grégarité généralisée
est une disposition défavorable
pour la création artistique
et l'humanité


L'initiative, la création, l'entreprise, par les arts ou le commerce jusqu'à son industrie est la raison de faire quelque chose de sa courte vie. L'art c'est l'artificiel. Ce que l'humain fabrique pendant sa vie. Arter, c'est entreprendre à construire - contrairement à ce qui est donné dans le contexte planétaire à vivre, la nature, où on déboule par le passage vaginal, on bouffe un peu et on s'barre par arrêt de ses fonctions vitales pour disparaître à se mêler à la poussière et disperser son énergie vitale qui se retransforme ailleurs. « Rien ne se crée spontanément, tout se transforme » est ce que l'esprit scientifique : celui qui veut savoir (pas celui qui « veut les gouverner tous ») de la vie sans se laisser abuser par « la certitude de la croyance », sait. Si l'initiative nécessite un comportement grégaire s'est uniquement pour obtenir un monopole uniformisé. Désirer jouir de l'uniformité dans la diversité est une réalisation de la peur.

 

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075

Différenciation et répétition


La musique, la composition musicale polyphonique repose depuis la raison de sa naissance sur l'articulation : reconnu/inconnu, mémoire/nouveau, répétition/différence. Au XXe siècle, par l'émergence de liberté voulue après 6 années d'une guerre mondiale particulièrement dégueulasse, inconnu, nouveau et différence ont été valorisés par les compositeurs européens. Un état permanent particulièrement jouissif de l'exploration musicale qui à la fin du XXe siècle a été brisé pour ne favoriser au XXIe siècle à concerter que la musique bien connue des compositeurs morts au XIXe siècle. Oui, on peut parler de régression.

Pointer le comportement grégaire au XXIe siècle, après 1 siècle d'exploration intense qui entre autres a inventé la musique spatialisée, apparait comme une plaisanterie ou une rétroaction. Le monde après 1/2 siècle de guerre contre les artistes explorateurs et inventeurs a donné une médiocratie grégaire générale. L'artiste ne peut donc pas ignorer cet état de fait, ça pour s'en servir dans sa création musicale. Bien sûr sans tomber dans les travers sociaux dégalvanisés d'insignifiances, mais au contraire s'en servir pour sortir de cette grégarité générale morose voulue après tant d'années d'inventivité jouissive. Le monde, aujourd'hui fatigué, ne sait plus quoi faire pour retrouver la joie de vivre. Aux artistes (surtout ceux censurés) incombe cette tâche avec leurs œuvres d'art originales.

La proportion du commerce de la musique qui définissait une musique vendable à 80% de connu et 20% d'inconnu n'a plus cours aujourd'hui. Les 20% qui définissaient la personnalité de l'artiste pour distinguer son oeuvre des autres sont tombés à 2%. Et même, le commerce de la musique des compositeurs vivants a laissé la place au commerce de la musique des compositeurs morts. La raison ? Les droits d'auteurs des artistes que les commerçants se sont appropriés. Augmentant leurs bénéfices en ne payant plus le travail des compositeurs vivants.

La grégarité reste un tremplin à la création musicale, sans bien sûr reprendre les anciennes techniques classiques du thème et variations devenues une signalétique de réassurance pour les esprits égarés par la peur dans la terreur. L'imitation temporelle que commença le canon pour se développer dans la fugue puis la sonate jusqu'à la symphonie est connue. Ce qui l'est moins, c'est l'imitation spatiale, qui pourtant est d'usage beaucoup + ancien et général, entre contextes étrangers, je veux parler de l'hétérophonie.

 

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076

HÉTÉROPHONIE
à la fois un procédé compositionnel
et à la fois une forme musicale


L'hétérophonie se situe entre les voies les voix totalement indépendantes de la polyphonie et les voies des voix synchronisées de l'homophonie. (la monodie, c'est une seule même mélodie chantée par toutes les voix différentes à l'unisson). L'hétérophonie mêle la polyphonie à l'homophonie. L'hétérophonie superpose la même forme variée aux différentes voies des différentes voix du chœur et des différents instruments de l'orchestre. Le principe de l'imitation ne s'agit pas, comme dans le canon, puis dans la fugue, jusqu'à la sonate, dans le temps-durée, mais dans le temps de l'instant. La caricature de l'homophonie s'entend dans l'apprentissage par imitation quand le musicien expert montre au musicien novice comment jouer : l'hétérophonie se réalise quand ils jouent ensemble (la même chose différemment). L'hétérophonie pour être + exacte devrait être nommée hétérhomophonie : hétéro- = différent, autre ; homo- = identique, pareil. L'hétérophone est ce qui a la même graphie, mais une prononciation différente ou des sons similaires qui sonnent différents : est possible.

 

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077

Composer avec la grégarité


C'est pas compliqué : On transpose le même ailleurs encore on les superpose jusqu'au superflu avec un x.

 

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078

Des oeuvres d'art grégaires ?


Ça n'existe pas.
Si l'art est grégaire, c'est qu'il s'est déformé en artisanat. À ne pouvoir que répéter l'acquis, avec très peu de différenciations. L'art au contraire baigne et regorge dans les différences à s'en réjouir. Ce qui est considéré être des œuvres d'art contemporain depuis la politique culture assaillante par chantage subventionnel officialisée en 1981, depuis cette époque et par grégarité sont en réalité des objets artisanaux. Les nouveaux faux artistes largement financés par cette politique de destruction des arts, qui n'a fait que censurer, sans pouvoir empêcher les oeuvres originales d'être créées, n'ont fait que copier ce que les artistes de l'avant-garde, avant-garde pour l'infanterie des esprits tout neuf destinés à l'abattoir est la position la + risquée pour se faire assassiner, sans jamais en retenir la démarche artistique. Sans démarche artistique, une œuvre d'art devient un objet de décoration. Qui ne décore rien que l'expression dégoûté du commentaire. Depuis 41 ans, l'art contemporain visible et audible est en réalité une production massive d'objets artisanaux, ça pour boucher l'accès au monde des véritables œuvres d'art originales des artistes authentiques pourchassés par les guerres politiques et économiques.

 

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079

5 dispositions de l'imitation
et de toutes les fonctions imitatives


Musicalement et à vivre, toute imitation est tributaire des différenciations : une imitation exacte parfaite absolue est humainement et existentiellement et mécaniquement impossible. Une copie exacte signifierait l'inexistence du temps et de l'espace. L'inexistence de l'instant infini. Est-ce pour cette raison que l'attraction de l'humanité à la mécanique et à la quantification, à la quantité crue exacte est développée avec tant d'ardeur dans la mécanisation et la robotisation des procédures adminisves de la vie ? La robotisation de l'humanité offre une grégarisation politiquement parfaite. C'est une idée reçue crue. Le remplacement de l'humanité par les machines (qui ne désobéissent que par « tomber » en panne) est un contre-sens. Ou l'effet d'une ignorance. Les 5 dispositions différentielles nous démontrent qu'anima ne peut pas être remplacé par mecanica. Mais une fois l'humanité remplacée, elle ne pourra que déshumaniser. À qui et pour quoi ce remplacement profitera ? Il ne restera qu'une seule issue : vivre à mourir d'ennui. Pour quoi ? La mécanique du programme de la machine n'invente pas, elle exécute.

Quel est l'intérêt de vouloir vivre de l'imitation exacte à répétition similaire ? La globalisation dans le monde humain de l'imitation exacte à répétition signifie la volonté de faire disparaître la liberté originelle des individus de l'espèce. La volonté de déformer les êtres humains à les forcer à se comporter par imitation exacte est un projet politique irréel qui ne désire qu'un asservissement général et global de l'espèce humaine (y compris des gouvernants qui en réalité ne gouvernent pas + que les gouvernés). La croyance dans l'exactitude des nombres est un leurre qui ne conforte qu'à tort les politiques totalitaires : un nombre ne représente qu'une approximation de ce quoi il désigne : une portion de l'infinitude, une position infinie dans l'infini. Tout intervalle est infini et son renversement aussi : aucun bout/limite ne se perçoit. Bien que la forme de l'espace, du temps et de la conscience favorise des formations qui ailleurs sont différentes. Le musicien dans l'instant vibrant perçoit parfaitement cet infini.

Il existe 5 qualités types de reproduction

de l'imitation,
de la mémorisation,
de la prédiction,
de la planification, etc. :

]

[A]. proche de parFaite                          notée : ___________________________ [= ligne continue]

la perfection pour « copie exacte » est une notion limite qui retire l'achèvement au faire

[B]. inComplète                                   notée : --- – --- – ---- - - - ---- – - –

du vide avec rien <-> au plein avec tout

[C]. déFormée                                      notée : /\/\/\/\/\/\/\/\/\/\/\/\/\/\/\/\

le nombre de formes de déformations sont aussi innombrable que les variations et les développements qui se disposent dans les différenciations inquantifiables, car infinies : la raison de l'existence de la différence est l'infini,

[D]. inComplète & déFormée           notée : /\/ /\/\/ \/ \/\ \ /\ /\/\/\

[E]. iGnorée                                           notée : « ? » = TOUT le reste inconnu inimitable

[

 

La disposition scalaire de ce champ en forme de toile
(pas à régner) à 3 branches se réalise comme suit :


1. [A] est au centre. [A] est le centre O. Le degré zéro du différence-mètre sans mesurabilité.

2. La 1ère échelle [B] d'appréciation de la triscalairité part de la perfection impossible du O central en complétude avec tout, jusqu'au vide de son incomplétude partout avec rien.

3. La 2de échelle [C]d'appréciation de la triscalairité, part de l'exactitude de la forme imitée (clonée) centrale à partout ailleurs dans l'infini des différenciations. Formation et déformation ne sont pas scalairisable par une grandeur unidirectionnelle. La géométrie volumique ne suffit pas pour comprendre la formation et la déformation des formes et leur diversité dans cette échelle qui n'en est pas une. Mais admettons qu'elle le soit. Une échelle polymorphe de l'espace du temps et de la conscience.

4. La 3e échelle [D] d'appréciation de la triscalairité, qui part aussi du point de rien 0 : l'imitation parfaitement exacte impossible est une mise en liaison de tous les liens possibles entre les 2 précédentes.

5. [E] est l'échelle inscalairisable inimitable.

Comment l'est-elle ?


Le silence de la figure
siège dans tout compositeur
avisé de musique


La perfection de l'exactitude, comparée aux innombrables possibilités d'imperfections et d'inexactitudes, est bien seule. L'imitation parfaite est seule. Ou inexistante. Ou inatteignable. Son unicité et son inubiquité vide le sens et est génératrice d'insignifiance. L'insignifiance qui ternit les choses et les êtres à être sans goût, par manque de diversité et d'intensité et est le résultat de l'expression d'une dépression collective non assumée. Un point où il n'y a rien. Est la cible de l'angoisse dans laquelle on tombe sans fin (on est absorbé par le vide et ça ne s'arrête jamais sauf par l'éveil). Où le semblable s'efface derrière l'exactitude de son imitation : 1 annihilateur.

Le compositeur de musique utilise ces 3 dispositions formant les évaluations nécessaires à ses compositions musicales. 3 dispositions qui se rejoignent dans le seul point unique de la perfection exacte, vide qui ne sert que de repère, de projection, à ne jamais atteindre pour que ne jaillisse pas la fadeur qui s'emparerait de nos vies et de la musique. La mémoire ne mémorise que ce qu'elle différencie dans un contexte de différences assimilarisées (par l'habitude). Dans la similarité exacte, la mémoire n'aurait rien à mémoriser. La volonté de l'exactitude de l'imitation répétée est génératrice de fadeur générale, de banalité répétée, d'évidence répétée, de facilité consommée, de faiblesse crue être de la force, de généralité crue être originale, d'inconsistance du sens, d'indigence domestique, d'insignifiance sociale familiale et amicale, d'insuffisance de compétence, d'inutilité à gâcher sa vie de leurres, de médiocrité du savoir, de pauvreté d'esprit, de platitude dans la conversation, de similarité impossible, mais surtout de prévisibilité. La volonté de répétition exacte de l'imitation ne sert que la volonté de prévisibilité d'une dictature (le régime politique le + simple à gouverner), la volonté de pouvoir prévoir pour gouverner dans la facilité où tout est prévu. La prévisibilité sert l'économique et le politique à décider de n'obtenir que des avantages de sa décision. Le caprice du mauvais perdant. La prévisibilité sert la décision du pouvoir politique à engager ou non « les hostilités » du pillage, dont les individus du peuple paieront les méfaits.

Mais dans un contexte de prévisibilité absolue, le résultat attendu devient insignifiant, jusqu'à l'absence, puisqu'il n'a plus son complément qui lui donne sa raison d'être : l'imprévisibilité. On prévoit parce que c'est imprévisible. On ne prévoit pas ce qui est prévisible. On imprévoit si c'est prévisible. Une société prévisible est pourtant le souhait politique (d'états d'esprit terrorisés en recherche de facilité) pour obtenir une domination absolue et définitive (? Hum hum). Une organisation sociale prévisible sans surprise ni hasard favorise l'avilissement de ses qualités : penser pouvoir savoir et vouloir faire. La prévision absolue endommagerait la raison de l'existence de la vie, avec nous dedans. Il s'agit bien alors d'un désir d'anéantissement. Le point zéro vidant de l'implosion dans lequel l'humanité s'engouffre avec enthousiasme, celle majoritairement apeurée qui désire disparaître en emportant tout le reste. Les tentatives d'anéantissement de l'espèce, depuis la 2de guerre mondiale se succèdent.

La volonté d'entendre la répétition du même, sans arrêt, est la conséquence d'une quête à vouloir se rassurer de sa peur qui possède les individus regroupés par leur pathologie commune. Ce n'est pas la grégarité qui regroupe les humains, mais leurs similitudes reconnues entre les membres des groupes formés. L'ivresse que procure la répétition insistante et incitante (coutume et tradition) est la limite de cette rassurance recherchée qui débouche par l'excès dans des « états seconds » ou des « réalités alternatives » (celles dont les psychotropes hallucinogènes emmènent les consciences dans des perceptions invisibles en état de veille et de sommeil, qui donnent à connaître des espaces-temps sacrés ignorés de l'existence profane). Le sacré, par opposition devient « la cour de récréation » des esclaves en recherche de paix (d'un temps de repos), que l'institution religieuse a perverti.

On perçoit bien dans cette quête politique du progrès (d'anéantissement de l'ennemi : des différences) social par la mécanique du robot (= l'ouvrier mécanisé qui travaille gratos sans relâche) est un leurre qui ajouté de mensonges pour garder le secret du projet politique, qui apprécie les intrigues de cours, forme un imbroglio qui n'en est pas un, car l'objectif est aussi incohérent qu'utopique pour maintenir l'espèce humaine dans sa domestication volontaire : la répétition de l'imitation des tâches des esclaves est assurée depuis 5000 ans par leur volonté et leur docilité gouvernés par la peur. Montre que les politiciens, tels des enfants gâtés expriment leur imbécilité. Le contexte du pouvoir politique, en + de la dévotion constante qu'il reçoit, ne peut que favoriser l'insuffisance qui s'exprime au XXIe siècle par la vulgarité franche.

Si extinction il y a ?
Ce n'est pas le désastre d'une catastrophe naturelle qui sera la cause de l'extinction de l'espèce humaine, non. Le fléau qui fera disparaître l'espèce humaine de son humanité est la stupidité conduite par la peur. Pas la stupidité de l'étourdissement originel à agir comme une grive, par manque d'attention ou excès d'ivresse, non, mais par imbécilité, celle qui empêche tout être humain de pouvoir distinguer les différences de son contexte vital que son esprit par sa faiblesse n'a plus le pouvoir ni la capacité de penser pour agir sa volonté. L'assimilarisation du monde dans l'exactitude de l'imitation. C'est ça, ce que la domestication de l'espèce humaine a apporté et développé.

Les anciens avaient raison quand ils parlaient des 3 musiques qui sont intimement attachées : de la nature, du monde et instrumentale. Composer de la musique est une occupation qui exige un savoir pouvoir faire qui rassemble tous les savoirs divisés par des spécialistes qui ne peuvent pas percevoir leur contenant et contenu de l'extérieur. Pour composer des œuvres originales, il n'existe pas d'autres moyens que de comprendre quoi et pour quoi on manipule l'entente audible pour la sonner à la re-sonner ailleurs et autrement. Les formes des flux en mouvements permanents révèlent cette attitude.

Un artiste talentueux ?
Il suffit d'être exigeant et d'en avoir jamais fini avec son ouvrage. Car + on l'approfondit et + on perçoit qu'on ne cesse pas d'imiter et reproduire des stéréotypes, tout en se faisant croire créer une oeuvre inouïe. Nous avons une capacité renversante de projeter une réalité qui n'existe pas et de nous convaincre fermement que notre projection est la réalité. La persévérance et l'exigence de soi, jusqu'au bout, sont les 2 qualités qui génèrent des artistes talentueux. Regardons le monde des artistes aujourd'hui depuis + de 41 ans : comment un artiste qui court après les contrats peut-il donner une œuvre approfondie ? Il ne peut pas. La décadence artistique est correctement provoquée par le contexte politique de sa culture. Depuis 41 ans, plus personne n'a accès à l'art authentique. Que quelques privilégiés qui connaissent amicalement ces artistes, qui sont très peux nombreux. Par contre les autres, faux, étouffent le milieu à vouloir faire croire que ce qu'ils elles fabriquent à être entendu et vu est de l'art, alors que personne au fond réellement n'est dupe.

 

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080

Grégarités Corps à Corps

DESCRIPTION INSTRUMENTALE DE CHAQUE MUSIQUE
NOMMÉE ET CRÉÉE PAR CE PROCÉDÉ : GRÉGARITÉ DÉGRÉGARISÉE
[les chiffres après l'instrument désigne l'échelle en cent utilisée
si le chiffre n'est pas multiple de 1200, alors l'échelle est nonoctaviante
]

 

6e Grégarité Dégrégarisée
à hétérhomophonie simple (1+1)x2+1+1

Solo : 1. Piano à queue**** à 87 cents (9/16e de ton)
+
Solo : 1. Videfo TG77***
+
Solo clarinette/bandonéon grégarise partiellement la partition
+
Choralisation par multiplication et addition de son inversion et réversion en octophonie
+
1 verbe fantôme octophonique

Le procédé compositionnel ici change : le jeu au synthétiseur à modulation de fréquence se fait en même temps que le jeu au piano : 1 même clavier pour 2 instruments différents. La clarinette/bandonéon grégarise en partie la partition du piano. Le solo de la clarinette/bandonéon doublé et redoublé par son inversion et doublement reverbé forme le choral octophonique du fond. La composition et l'improvisation donnent à superposer 2 versions de la même musique dans l'octophonie : la sophistiquée (sans sophisme) posée au ciel sur la brute (sans brutalité) posée sur terre. La verbe fantôme au fond du fond figure l'espace volumique dans lequel les sons devant dansent dans l'espace. J'ai retiré le 1er piano saturé qui forme une autre musique. (Chut ! il est dans le dossier « partitions scores » de l'album, en duo avec le piano retenu ici) pour ce finale simplifié : histoire de finir la musique sans trop épuiser l'auditrice d'excès de différences ou sur « une note » positive simplifiée : « Tout est bien ! Qui fini bien ! » Ouf !

5e Grégarité Dégrégarisée
à hétérhomophonie simple à 3+2+2+1

Trio hétérophonique : même partition d'Istioj de la 2e capture pour les 3 modifiée pour chaque pas ou pas
1. Clavecin à 83 cents (5/12e de ton) origine scalaire touche la3 diapasoné à 467Hz
2. Clavinet à 127 cents (7/11e de ton) origine scalaire touche la3 diapasoné à 440Hz
3. Piano électrique à 65 cents (échelle harmonique 27/26) origine scalaire touche la3 diapasoné à 414Hz
+
Duo polyphonique :
1. Istioj TG77 vocalise et écrit la partition du clavecin et du piano électrique et du clavinet
2. Dimioj TG77 souffle en rafale sa partition n’est ni transposée ni déportée à une autre identité
+
Duo homophonique :
la 1re capture chorale d’Istioj écrit la partition pour les 2, modifiée/adaptée pour chacun
1. PercOrgue Galet à 61 cents (4/13e de ton) origine scalaire touche do3 diapasoné à 440Hz
2. Cymbalum à 73 cents (4/11e de ton) origine scalaire touche la3 diapasoné à 465Hz
+
1 verbe fantôme = réverbération de faits passés présents au fond sonnant-formant le volume tridimensionnel de l’espace octophonisé.

4e Grégarité Dégrégarisée
à hétérhomophonie simple à 3+2

Trio polyphonique :
1. Xylophone à 165 cents hybridé au Celesta à 154 cents origine scalaire touche la3 diapasoné à 440 Hz où Fellyne écrit sa partirtion
2. Piano électrique à 68 cents hybridé au Celesta 74 cents origine scalaire touche la3 diapasoné à 440 Hz où Fouliob écrit sa partition
3. PercOrgue Gongban à 138,5 cents origine scalaire touche do5 diapasoné à 440 Hz partition étrangère
+
Duo polyphonique :
1. Fellyne TG77 écrit la partition du xylophone 165 au clavier étendu
2. Fouliob TG77 écrit la partition du piano électrique 68 au clavier étendu

3e Grégarité Dégrégarisée
à hétérhomophonie simple à (1x3+1x3)+1

Solo en Trio monodiqué :
1. Piano à queue à 138 cents où Planon TG77 écrit sa partition
2. Piano électrique à 128 cents partition adaptée au piano électrique
3. Clavecin à 121,5 cents partition adaptée au clavecin
+
Solo du synthétiseur analogique Korg MonoPoly avec pédale de pitch bend Electro Harmonix
+
Solo en Trio du même instrument :
1. Planon TG77 x3 écrit la partition monodique du trio à polyscalairité nonoctaviante

2e Grégarité Dégrégarisée
à hétérhomophonie simple à (2+2+2+1)+2

Duo polyphonique :
1. Clavecin à 125 cents (5/8e de ton) origine scalaire touche la3 diapasoné à 665 Hz étendue do1-do6
2. Marimba à 128 cents (14e harmonique) origine scalaire touche la3 diapasoné à 880 Hz étendue la0-fa6
+
Solo rythmique avec le synthétiseur analogique Korg MonoPoly sans rapport grégaire avec les synthétiseurs fm et les claviers, mais avec son alter ego variant en écho assystémique de 0 à 33'''
+
Duo polyphonique :
1. Hein ? TG77 écrit la partition du marimba 128 + 123 cents double scalairisation nonoctaviante
2. Avion TG77 écrit la partition du clavecin 125 + 137,5 cents double scalairisation nonoctaviante
+
Duo modifié en timbre et rythme d'apparitions/disparitions avec :
1. Marimba à 123 cents (8/13e de ton 1,07368) origine touche la3 diapasoné à 400Hz
2. Clavecin à 137,5 (11/16e de ton) origine touche la3 diapasoné à 555Hz, clavier étendue sol1-la6
+
2 verbes fantômes = 2 réverbérations de faits passés entendus au présent au fond du fond à fond

1e Grégarité Dégrégarisée
à hétérhomophonie simple à (2+2)+1

Duo polyphonique :
1. Piano à queue à 88,8 cents où Foop TG77 écrit sa partition
2. Piano à queue à 121,5 cents où Chute Lente TG77 écrit sa partition
+
Trio polyphonique :
3. Foop TG77 écrit la partition du 2e piano
2. Chute Lente TG77 écrit la partition du 1er piano
1. Tillalala 2 TG77 chante seule (même à la fin)
+
1 verbe fantôme = réverbération de faits passés présents au fond

 

Notes du chapitre 080

* Le/la PERCORGUE est un instrument hybride, entre la percussion et le son continu de l'orgue. Le/la PERCORGUE est formé d'une boucle de percussion, dont le bouclage continu forme une fréquence qui dans son étendue va progressivement par l'échelle du discontinu (du trémolo) au continu (sensation d'une hauteur). L'intérêt du percorgue est qu'on perçoit parfaitement ce passage entre pulsation régulière et ton qui accordé sur une échelle nonoctaviante sonne en + l'identité de son intervalle.

** Le sampler Kontakt de Native Instrument n'est pas clair sur l'origine diapason. La fréquence de 440Hz n'existant plus avec les échelles autres que l'usuelle égalisée à 12/tons 8ve, on se demande comment N.I. procède la « diapasonation » avec toutes les autres échelles qui n'ont pas de hauteur à 440Hz ?

*** Les synthétiseurs à modulation de fréquence Yamaha sont morts en 1993. Yamaha a stoppé la production de synthétiseurs à modulation de fréquence avec le TG77 et le SY99 en 1993. Que 10 années de développement de la synthèse FM depuis la naissance du DX7 en 1983. Le dernier synthétiseur FM est le TG77 (sans clavier) et le SY99 (avec clavier), de Yamaha. Le mien fonctionne toujours, bien que je doute avec l'âge, 30 ans, de l'efficacité de la programmation du synthétiseur, il ne réagit plus à certaines modifications de son son... Ce que le musicien regrette est qu'il y a 30 ans cet instrument a stoppé son évolution. Alors que ce type de synthèse complexe et détaillée ne demande qu'à être développé pour se faire maîtriser pour la jouer en « temps réel ». L'usage des fenêtres multiples est aujourd'hui banal dans les systèmes d'exploitation informatiques qui ne l'étaient pas à l'époque, ça s'appelle le « multitâche ». L'accès à la programmation par une seule fenêtre prend beaucoup de temps pour façonner un son ; aujourd'hui les opérations à plusieurs fenêtres multitâches sont courantes avec les ordinateurs. L'amélioration de sa sonorité mériterait de s'y repencher. La qualité sonore du TG77 reste brouillonne, des cliques numériques en rafale avec des partiels de la tension électrique s'ingèrent dans les sons synthétisés. Son son manque farouchement de présence. Les parasites numériques mêlés, tels cliques, souffles, buzz électriques et saturations forment une bouillie qui accompagne les sons synthétisés, voire une bouillie masquante. À redonner du corps aux sons, on fait apparaître indubitablement toute cette bouillie qui est censée restée cachée inaudible. Le manque de présence de son son devrait pouvoir se résoudre. Les synthétiseurs Yamaha sont des ouvrages inachevés. Il reste du travail pour donner à cette synthèse, cette manière de synthétiser très différente des synthétiseurs analogiques, synthèse non additive mais multiplicative, bien plus détaillée par ses nombreux paramètres à régler, le développement à la hauteur de ce qu'elle apporte : une ouverture élargie pour l'entendement de notre audition. Car la synthèse par modulation de fréquence amène à pouvoir maîtriser et comprendre l'inharmonie : ou l'harmonie qui sort de l'ensemble des entiers naturels 1, 2, 3, 4, 5, ... : la série harmonique, qui aiderait à ouvrir notre entente à d'autres sonorités et à d'autres harmonies que celle tonale basée sur l'addition. On aurait apprécié avoir + que 2 échelles à mémoriser dans le synthétiseur. Sa synthèse et sa manière restent uniques et incopiées. 30 ans après, ce synthétiseur, par ne pas avoir évolué, reste une énigme vieillissante qui perd petit à petit ses fonctions. J'ai donné aux instruments programmés dans le synthétiseur des noms (dans le monde numérique il faut nommer pour sauvegarder, sic) : Tillalala 2, Chute Lente, Foop, Hein ?, Avion, Planon, Fellyne, Fouliob, Istioj, Dimioj, etc.

**** Tous les claviers classiques et historiques joués ici sont des instruments numériques obtenue à partir de la synthèse par modélisation : les Pianoteq. Un immense remerciement à Philippe Guillaume qui me donne, en tant que mécène depuis 2013, la possibilité de composer avec ses instruments. [modartt.com]

 

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081

Pourquoi le THÉÂTRE est de la musique et
n’est plus de la musique ?


Tragédie et comédie sont des odes. Une ode est un chant. Tragos est un bouc. Kômos est une procession dans la joie l’ivresse et l’obscénité (obscène du point de vue chrétien). Kômos et Tragos sont attachés à Dionysos, latinisé en Pan = tout. Le dieu bouc à la flûte de pan (en tubes alignés suivant leur longueur, dont chaque longueur sonne un ton fixe. Les tubes qui changent leur longueur pendant qu’ils se font souffler, ça existe à coulisse, une flûte de pan à coulisse, ou, ça se sonne avec la synthèse numérique par modélisation) que les chrétiens ont repris pour figurer leur diable (qu’est-ce qu’ils se sont imbibés dans l'esprit pour tant nuire à une grande partie de l’espèce humaine), sans la flûte qui prend ses distances avec la croyance mono- ou uni-déïque. Le texte était psalmodié, pas parlé. Le texte biblique était toujours psalmodié, jamais parlé. Pour la litanie. Poésie et musique n’avaient pas divorcé. Il était impensable de confondre les arts avec le politique.

Le chœur forme le corps de chantres en homophonie (en symphonie) odait, tel l’écho, la re-action publique « oh ! ah ! » de l’action psalmodiée des acteurs. Les spectateures se font les témoins au silence brisé. Le théâtre était le plaisir d’entendre les odes psalmodiées par les protagonistes en vers avec un chœur en vers aussi. L’Illiade et l’Odyssée étaient psalmodiés, jamais récités, ni déclamés. L’alexandrin est « une mesure » (mot inapproprié au rythme) à 12 pulsations/temps. Les pieds des vers du poème disposent les acteurs dans un flux rythmique qui avant la République de Platon n’étaient pas mesurés. Le pas de la mesure est apparu par volonté politique à similariser les différences dans une organisation armée de redoute générale pour vouloir s’enfermer. Le théâtre passe des voix chantées aux voix parlées en évinçant la poésie et la musique pour s’enticher du discours (celui qui sert à con-vaincre) de peur que le sens du texte soit incompris du public : c’est bien une volonté politique. Le passage du chanté au parlé s’inquiète de l’entendement du public (sic) jusqu’à retirer de la présentation l’état d’esprit de la musique.

 

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082

Le chant du bouc à poil ivre dans un cortège ivre
ou comment la morale altère le sens de la réalité


Désigner l’ode du « tragos » = du bouc qui est Pan qui est Dionysos — « Tragos » tiré de « tragein » pour croquer ! — désigne la tragédie. Oui, le grec « trag » signifie bien bouc et la grecque « ôdia » signifie bien mélodie = l’ode membrée. Le chant du bouc est de la musique. La tragédie est de la musique.

Désigner l’ode du « cômos » = cortège = théorique, joyeux, sans déguisement, car obscène (= absence de pudibonderie ou de pudeur vestimentaires, qui n’est pas un comportement grec antique, mais chrétien ou comment la morale altère le sens de la réalité) qui parcours les rues et les chemins « à poil » dans l’ivresse de l’alcool et du soma (drogue hallucinogène de l’époque), est l’origine de la comédie. Chanter ivre et nu en déambulant ensemble dans les rues est de la musique. La comédie est de la musique ivre.

 

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083

L'existence exal- et exul- tante du compositeur
a commencé avec le chœur anarchiste de l'Ars Nova


Le composichœur
La composition musicale savante commence avec le chœur. Un grand ensemble de sonneurs et sonneuses de voix* sonorisées en accord à l’unisson par registre. Le corps de chantres, d’une seule voix homophone mono dite de la monodie (1 seule ode) réagit en chœur (khoros = place de la danse) aux actions de personnes dont ils se font les témoins passifs réactifs. L’ensemble instrumental vient dans l’affaire plus tard. Les instruments de musique remplacent les voix à partir du XVIe siècle. Les remplaçantes sont d’abord les violes : cordes frottées qui poursuivent les mêmes 4 registres que les voix féminines (ou émasculées) et masculines aigües et graves : soprano, alto (haute, pour un mâle), ténor et basse, et parfois les dépassent. Les premiers, les Anglais le nomment : consort (whole), l’ensemble de même famille instrumentale jouant des « fancies » (pluriel de fancy pour fantaisie). Le quatuor à cordes reproduit à partir du XVIe siècle cette quadrature vocale, mais rejette la voix basse pour la remplacer par une seconde voix soprano. Comment ça c’est passé ? La voix soprano a toujoujours maintenue sa position soliste, que les autres voix alto ténor et basse accompagnent. L’aigu s’envole dans le solo. Le quatuor à cordes à 2 violons, 2 voix sopranos, double le solo dans l’idée d’une double mélodie, 2 mélodies accompagnées de l’alto et du ténor qui à 2 cordes ne suffisent pas pour former des accords qui n’existent qu’à partir de 3 tons (ou oblige le jeu en double corde). 2 tons forment un intervalle, pas un accord. Le quintette (plus quintuor) résout ce problème, pas en ramenant la basse de la contrebasse expulsée, mais en ajoutant 1 2d violoncelle ! Mais certains compositeurs ont viré le 2d violon pour ramener la contrebasse pour avoir les 4 voix distinctes dans le quatuor et donnent à jouer une ode à tous les membres (mel-) à toutes les voix (sans basse continue, ni au clavecin, ni à l’alto, ni au ténor pour teneur qui tient le ton de la tonalité). Les vrais compositeurs (oui, les faux artistes sont favorisés par les politiques, parce qu’ils obéissent) sont tous inobéissants ou n’en font qu’à leur tête. La santé de la musique dépend de la liberté. Si la musique est malade, c'est que le politique a pu lui retirer sa liberté. La musique publique est malade, ici en privé, elle va bien.

 

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084

L'ARME AU NID
[HONNIE]
ARM ONE
NO ONE

Ça commence, pour nous, avec les Grecs de l’Antiquité ?

Il est important de savoir d'abord d'où et à quoi s'attache le sens
du mot. Le 1er sens d’harmonie est une jonction, une jointure, un joint. Une cheville. Le joint d’une porte avec son cadre. Le joint de 2 membres. Un coude, un genou ? Puis un ajustement d’assemblage joint. Armonie, d’abord sans H [les prêtres chrétiens lexicographes ajoutaient un H à tous les mots jugés étrangers] est liée à l’art et à l’arme : la suite du bras, outil de combat, qui provoquent différemment le rire et les larmes. D’où le jeu du mot : L'arme au nid (provoquant : les larmes au nid). Puis armonie désigne la disposition des tons à succéder des intervalles (une succession de membres -en pieds- pour le chanteur soliste à l'unisson, presque) de l’ode avec ses membres (mélodie de « melos » = les membres et ode = chant. Le chant à plusieurs membres est aussi le chant en chœur). L’armonie, c’est la mélodie. L’armonie, c’est l’art de membrer : de joindre les différences des membres assemblés.

Les 5 autres sens pêchés (pas fautés) d’harmonie sont : 2. agencement entre les parties d’un tout. 3. tout ce qui va bien ensemble pour être agréable. 4. tout ce qui s’accorde. 5. ensemble des qualités qui rendent le discours agréable à l’oreille. 6. tout ce qui est agréable à l’oreille. Agréable est le jugement moral (autrement dit esthétique) qui ne veut rien dire mais qui désigne l'harmonie être son support. Que « harmonisé, ça ne doit pas m’importuner » (sic). La malaria est un mauvais air. Pas une « conjonction de coordination » ou la théorie des correspondances de lignes scalaires ou celle des simultanéités successives ou celle des différentes similitudes en scalairisation (= en métamorphose scalaire = de passage pendant un voyage).

Il y eu un long temps (- VIIIe à + XVIIIe siècle) où ici, la simultanéité graphique (des différences acoustiques chantées jouées en même temps) importait moins que les successions audibles : il s’agissait alors de distinguer les mots portés par des écarts succédés chantés nommé ode puis mélodie (l'ode à plusieurs). Le chœur grec antique était monophone (à l’unisson). La musique chorale chrétienne se dispose après la psalmodie (du parlé-chanté des psaumes) cantique (chantique de « canticum » = chant que religieux) et hymnique (pour louer, la lou-ange) de la monodie du « plain-chant » (pas plein ? du latin « planus » = plat pour : chant plat, sic) grégorien à l'homophonie. Sachant que l'Église primitive (même avant sa domination institutionnelle à partir du IIIe ou IVe siècle) « ne tolère la musique que comme moyen de perfectionnement moral » (Solange Corbin) = que comme véhicule de sa propagande. Cette forme écclésiaste de composition mélodique est alors nommée « centonisation » (Jean Diacre). Le seul « écart » à la monodie mélodique, qui n'en est pas un, est le répons où le chœur répète ce que le soliste chante dans des échanges rythmiques + ou - élaborés. Ce qui semble avoir déclenché le chant choral à différentes voies de voix est la notation graphique des portées proposée par Guy d'Arezzo : la portée support des notes (des points les uns contre les autres). Tracer 2 portées, l'une au-dessus de l'autre, donne à chanter 2 mélodies simultanées. Les premières tentatives datent du XIIe siècle, ces « partitions » sont conservées à la bibliothèque nationale. À 2, on ne forme pas encore un accord. Aussi « aucune chanson n'est notée rythmiquement avant le XIIIe siècle » (Jacques Chailley). Pourtant, c'est au IXe siècle dans le traité d'Ogier de Laon qu'on « trouve pour la première fois la description d'un chant détaillé à plusieurs voix nommé organum parallèle ou diaphonie » (ibid.), dia- pour 2 et -phônê pour voix. Les 2 mélodies sont identiques espacées de l'intervalle d'8ve de 5te ou de 4te. L'art des accords commence avec le chœur homophone, mais il ne l'est jamais vraiment. C'est Pérotin de l'Ars Antica, de l'école de Notre Dame, qui ajoute une troisième voix différente des 2 autres, même une quatrième. L’Ars Antica n'attache pas encore l’harmonie à l’art des accords. À l'époque, chaque voix est limitée ou identifiée par sa fonction : la teneur, du latin « tenor » = la voix qui tient la vocalise « fleurie » par le déchanteur (meneur ? non, déchanter n'a plus le même sens aujourd'hui) qui vocalise : l'organum (l'organiste faiseur d'organum) à vocalises : « la voix organale ». Mais cette distinction des lignes vocales se figea par les « modes rythmiques » où chaque mode est une figure rythmique répétée similaire durant tout le chant à 2, 3 ou 4 voix. Ce n'est pas le motet (petit mot) qui est à l'origine de l'évolution polyphonique mais le « conduit », d'abord monodique. C'est le déchanteur musicien en collaboration avec le contrapuntiste écrivant qui fera « une musique à plusieurs voix, écrite sur du papier blanc » (ibid.). Et c'est l’Ars Nova au XIVe qui déverrouillera ce carcan, faisant apparaître les possibilités illimitées de la composition musicale polyphonique avec des complexités rythmiques qui ne se retrouvent qu'à la seconde moitié du XXe siècle. L'Ars Nova n'attache pas encore l’harmonie à l’art des accords. Soi dit en passant, le canon n'a jamais été à l'origine de la polyphonie, il n'apparaît qu'au XIIIe siècle. Un fait important est amené par Adam de la Halle dans ses contrepoints libres en « langue vulgaire » (sic) en français, il introduit une voix basse « dont le XIIIe siècle n'a que faire » (ibid.) « Une notion qui jusqu'à nos jours n'a cessé de régner en tyran sur la totalité de la musique » (ibid.). Le développement de la musique savante occidentale repose sur un souhait essentiel : la recherche de la diversité. On comprend alors qu'à chaque génération, la suivante amène sa diversité propre à l'ancienne. Cette myriade de diversités propres à chaque contexte donne à comprendre le parcours des manières de faire la musique ici, ensemble composées d'individualités remarquables (que les régimes politiques du XXIe siècle tentent d'annihiler). Les premières dispositions non mélodiques des intervalles, on les trouve dans les partitions de Guillaume de Machaut, sans encore former le sens de la formation des accords. Qui se fixera beaucoup + tard avec les « cadences harmoniques » (= suite d'accords qui donne le sentiment que la musique est finie ou presque). C'est Jean-Philippe Rameau, après 2 siècles de libres expériences, qui codifiera/fixera au XVIIe siècle « l'harmonie classique » avec sa « basse fondamentale » (obligée). Et, qui ne sera déverrouillée (dérouillée) que par les compositeurs « de l'avant-garde » (sic) du XXe siècle. Aujourd'hui, au XXIe siècle, la base polyscalaires nonoctaviante, qui s'opère dans différents champs de métamorphoses, libère l'harmonie et de sa monoscalairité et de ses fonctions fixées, commencée avec la teneur, suivit de la basse, pour se déployer au-delà des limites crues infranchissables que des compositeurs audacieux s'évertuent à franchir (sans le clamer à personne). Notamment en mêlant l'harmonie polyscalaire nonoctaviante et/ou acyclique aux métamorphoses identitaires du timbre des instruments de musique par mélanges spectraux entre leurs harmoniques et partiels aussi inharmoniques et les fréquences des innombrables scalairités modalisées cycliques ou acycliques évadées de l'enfermement octaviant.

 

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085

La musique
ne peux pas être politique


Si l'arme au nid, c'est qu'il n'y a plus de musique à la maison.
Si l'arme au nid, c'est que la malaria (le mauvais air) a envahi les états d'esprit à la maison.
La musique est à l'opposé de la guerre.
La guerre est cultivée par le politique.
L'institution administrée et gouvernée du pouvoir ne peut exister que par la guerre et sa permanence.
Cette guerre permanente contre tous est entretenue par l'État.
Musique et politique sont incompatibles.
La musique ne s'emploie pas pour en faire une fonction.
LA MUSIQUE EST INDOMESTICABLE.
La musique favorise la sympathie par vibrer de plaisir ensemble donnant le sens de vivre.
La politique génère l'hostilité
accompagnée de sa misère d'esprit
à faire se haïr les uns les unes les autres ensemble.
À quoi sert la musique ? [http://centrebombe.org/livre/-1.01.html]
La musique ne sert pas, elle donne à vivre libre.

 

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086

La musique est antipolitique


Remarquons que : Tous les mots de la musique sont repris par le politique quand son pouvoir de terreur diminue. Il recherche alors des alliances par la diplomatie en utilisant les mots de la musique. Harmonie, accord, lien, diversité, etc. Jusqu'à venir séduire les artistes pour enjoliver son régime de terreur (pour décorer l'hypocrisie qui la masque à masquer). Pareil que les orchestres dans les camps qui servaient à masquer les hurlements des prisonniers torturés. Domestiquée, la musique est transformée en signalisation.

À la politique
de se disparaître
dans la musique

 

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087

postNotes de vocalisation

* Soigner sa voix


Celles et ceux qui ne chantent pas, n'imaginent pas comment il est essentiel pour tout chanteur, cantatrice, etc., de ne pas perdre sa voix par avoir un moment relâché sa vigilance contre son altération à cause d’une inflammation de son larynx. La période de 2 années de lâchage intense de virus du covid, avec ses variants à répétition, a été, pour les chanteurs et chanteuses du monde, un sale moment à passer. Pour soigner un larynx inflammé, il existe le sisymbre. L'herbe aux chantres, c'est le sisymbre officinal (celle de l'atelier ou de l'officine derrière la devanture, lieu de préparation et de conservation caché par un rideau ; pas du riz d'eau, mais de rider du vieil allemand « ridan » pour tordre) ou le vélar (velarum en latin galinacé) : plante dont une variété était (n'est plus ?) utilisée pour enrayer l’enrouement ** (= altération de la voix, devenue rauque de « raucus », enroué âprement rudement rappe, pour rois enroués -qui ne devient pas une roue- et rauquer à pousser son cri du tigre, car le lion rugit, la voix ravis ne s'utilise plus, la rauquerie n'est plus un ravissement, tout ça pour une inflammation du larynx). De l'Empirique latin « sisymbrium » du grec « sisymbrion » le sisymbre est la plante crucifère des ruines et des chemins (sic), le « cresson des fontaines » pour soigner la voix rauque des roches qui roulent pour lui rendre sa fluidité, sans heurts.

** L’enrouement


N’est pas le supplice de la roue, mais suppose la gravité de la voix qui graille, qui graillonne, qui râle, des râlements d’une rauracité soutenue, une voix de cassis-cognac, une voix alcoolisée, imbibée qui titube, une voix de mêlécasse, une casse de cassis, une voix familière de rogomme qui petit à petit s’assoupit. La voix absente de la personne présente s’aphonit (ou l’asononique, asone, sans assommer, le ton restant, se présente bien convenablement). C’est l’extinction ! Comment se faire éteindre ? Et +, comment se faire éteindre la flamme de sa voix ? L’extincteur est celui qui l’éteint. Et l’extinctrice est l’institutrice de l’extinction de l’espèce. Pourtant l’aiguïté aiguisée de la voix qui file de l’air est claire. Aucune clarté de la voix ne s’attribue au chant de l’ode, mais au discours bien distingué, que la foule grégaire s’entre-confirme comprendre, alors que personne ne comprend rien. Le sais-tu que l’aphonie s’oppose à la symphonie ? Si la voix disparaît, c’est que la présence des cordes ne vibre plus. Si les cordes subatomiques ne vibrent plus, la matière disparaît. Reste le souffle sifflant aigu qui passe à travers le vide où l'étroite passerelle des cordes se sont raidies à force de se faire hurler dessus.

 

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088

conversation

Nécessité d'une théorie musicale dégrégarisée


Laura Verda - Comment se fait-il qu'à entendre d'autres gammes, constituées d'autres tons avec d'autres intervalles différents que ceux usuels formant notre gamme « majeure » (sic) avec sa mineure (sic, attristée ? sic), nous les « percevons » toutes FAUSSES ? C'est-à-dire comment peut-on percevoir toutes les autres différentes gammes SIMILAIREMENT FAUSSES ? Comment est-il possible de percevoir similaire des différences (confirmées par la mesure) ? Avec en + le pardessus du jugement de la déplaisance pour son rejet immédiat ? « Diabolus in Musica » (sic).

Mathius Shadow-Sky – À travailler l'ouverture du développement de notre théorie musicale occidentale, la concevoir, la composer, la jouer et l'entendre [qui s'est figée depuis + de 2000 ans sur une seule gamme = état monoscalaire : une échelle unique constituée de 12 tons [évalués 1/2] (avec ses variantes, s'ajustant s'afaussant, qui n'altèrent pas son identité), dont est extrait et retenu ici 2 modes à 7 tons (sur ~3500 existants), dont 1 est nommé « majeur » et 3 les autres - oui 3 pour 1 - sont nommés mineurs)], on comprend que « le dispositif fondateur de notre écoute » = notre perception en Occident est conditionnée. C'est-à-dire que depuis la constitution de cette échelle, attribuée à Pythagore il y a 2600 ans, nous n'entendons pas autre chose que la même échelle. Et toutes ses variantes sont identifiées être la même gamme (un peu différente, mais la même).

LV - Comment alors comprendre, et nommer, vouloir un objet unique, alors qu'il en existe des milliers ? Est-ce la volonté de notre conditionnement millénaire de l'entendement de notre perception ?

MS - Tout conditionnement consiste à similariser les différences. Cette intention est nommable : « culture monoscalaire ». Tout conditionnement (<=> éducation) s'opère par la morale. Forger l'inacceptable dans l'esprit ouvert des enfants. Une morale se constitue avec le dégoût. L'objet unique sert de référant, de modèle pour similariser les différences. Le règne uniforme de l'1 force à unir les autres religieusement dans cet élu 1. Le passage de la mesure proportionnelle (celle qui accorde ses distances avec les quotients x/y), à la mesure à partir d'une seule unité étalon (mais différentes pour chaque culture et contexte) est synchrone au passage du polythéisme au monothéisme. Ce passage de la mesure est une régression : de l'ensemble des nombres rationnels [x/y] à s'accorder, aux nombres entiers [1 2 3 4 ...] qui ordonnent pour quantifier la réalité dans un rang. Le nombre cardinal quantifie ce que le nombre ordinal positionne par le rang (= l'ordre hiérarchique). La suite des nombres entiers est une aubaine pour l'idéologie monoscalaire, elle est politique, pour hiérarchiser les sociétés en ensemble d'éléments. Pour se joindre à l'1, il faut revenir en arrière. 1 dans le monde occidental de la musique se fusionne à 2 (1 et 2 ensemble auditivement sont indistinguables) forment l'intervalle dominant : l'octave. Le mètre maître qui se divise en 12, au XXe siècle totalement égalisé. Le nombre entier favorise la position ordinale, le nombre rationnel ou quotient favorise l'identification de l'intervalle. La différence d'état d'esprit est spectaculaire.

Pour obtenir de l'abondance des différences existantes une similarité répétée, dans le monde de la musique, on utilise l'intervalle d'8ve (intervalle doubleur pour son dédoublement : x.2 ou x/2) tel « un trou noir » qui donne à absorber ses variables satellitaires dans son identité unique : pour n'entendre que la fusion dans l'1. Qu'a-t-il fallu opérer dans la perception humaine pour réduire la diversité en unité ? La perception se limite d'un champ de tolérance-intolérance propre à chaque humain. La largeur du champ est proportionnelle au taux de croyance morale éduquée. La surdité partielle relève + de l'éducation morale que d'une disposition physiologique. Le champ, s'il est étroit, empêche d'entendre ; s'empêcher d'entendre empêche de s'entendre pour se comprendre. La mésentente est l'objectif de la réduction du champ perceptif par l'éducation morale. Un champ de perception large, a moins de difficultés à vivre. La capacité de résoudre les problèmes de l'existence dépend de la largeur de son champ de perception. Pour réduire le champ de perception d'un être humain, l'éducation utilise la répétition obsessionnelle du similaire : « répétons tous ensemble » (sic). Pour sceller le rétrécissement du champ de perception, l'éducation scinde les volontés de leur perception en 2 paradoxes majeurs (avec plein d'autres cachés dedans) eux-mêmes contradictoires : donner à croire que la liberté passe par « obéir librement, librement obéir » et par « vivre libre à obéir » (mais pas obéir à vivre libre). Un paradoxe suffisamment perturbant générateur de confusion (= fusion encore + avec) pour suivre une ligne, la ligne de conduite morale éduquée qui oblige à « suivre les pas sur la ligne unique de l'un » (que le châtiment limite). Cette anti-équation (pas une inéquation, mais son renversement) à poser en équilibre un déséquilibre unifié par contradiction incomplémentaire offre une faculté inattendue : celle d'accepter l'inacceptable et, s'en contenter pour s'en délecter. Telle une adaptation à l'inadaptable à vivre à se focaliser sur 1 seul objet pour s'interdire de jouir de la diversité. L'analyse que je fais ici donne à comprendre comment des mondes crus différents sont en réalité imbriqués pour obtenir le comportement obéissant commun canalisé par la peur. Le monde de la musique est la même face de l'autre face du monde politique et de tous les autres mondes crus indépendants.

LV - Dans le fait, le dégoût (= l'anti-délectation) est ce qu'on exprime par ce qui est perçu être faux = désagréable (répugnant) ? Comment percevoir une gamme fausse et + être désagréable ?

MS – Facile. Il suffit de rendre douloureux, le goût de la diversité et de la liberté. La monoculture monoscalaire favorise le dégoût pour tout le reste. Racisme et frustration sexuelle sont directement issus de cette perception monopolaire de l'existence. Monopolarité qui force l'hostilité des contraires. On a l'exemple de la monogamie et du monothéisme qui favorisent et banalisent : guerre, colère, rancœur, rancune, et disputes. La psyché humaine monopolisée enfermée dans ces paradoxes souffre en permanence. Les animaux domestiques ne sont pas dressés autrement. On perçoit l'autre inconnu faux et désagréable parce qu'on a peur de tout et de l'autre inconnu. L'attachement (l'amour cru) dans ce contexte est conduit par la souffrance qui est conduite par la peur crée toute sympathie désagréable.

Q - Le but de cette affaire, de l'unité unique dans le contexte de la diversité de la réalité, est suspect ! Quel est vraiment l'intérêt de vouloir « uniquer la diversité » pour vouloir vivre dans la monotonie de l'uniformité monoscalaire (pensons à l'horaire unique planétaire qui dirige l'activité du monde au travail) qui provoque, par souffrir la douleur, le rejet violent de l'existence du reste ?

MS - Ce reste, a été fourré dans un seul ensemble fermé, rejeté et interdit d'accès, nommé : « la dissonance » : la « zone interdite » (sic). Distinguer la consonance de la dissonance est une disposition morale paradoxale qui a réduit le champ de tolérance de sa perception et qui forme le goût (l'attraction) de l'intolérance. Se plaindre est une manifestation de l'intolérance intolérable. Il n'y a que la peur qui puisse faire agir le rejet par le goût de tout le reste pour le similariser dans 1 seul retenu. L'état d'esprit monoscalaire-monogamme élit 1 seul, pour effacer le reste : le rendre inexistant. C'est une manipulation sociale politique, des individus consentants qui la constituent, de la perception de la réalité.

LV - À quoi ça sert vouloir effacer les différences de nos consciences ?

MS - Il y a +. Il y a le « bouclage ». Le bouclage sert à revenir sans arrêt au même point. Dans la théorie musicale, ce bouclage est représenté par la mal nommée : octave (8ve). [En réalité, un intervalle qui double « tout-en-un », sans dédoublement : x . 2 = 1. Le premier intervalle 2/1 dans la série ordinale des nombres entiers nommée : série harmonique. Cet intervalle a la particularité unique d'effacer la distinction de ses 2 composants (les 2 tons qui le forment).] Toutes les gammes utilisées majoritairement par l'humanité sur Terre (ailleurs, on ne sait pas) sont « octaviantes », ça pour refléter sa similarité aux différents registres de l'audible = re-poser le même ailleurs est une opération d'invasion. Toute invasion est motivée par vouloir similariser les différences du paysage envahi. La désolation uniformise. À effacer la perception des différences, la conscience qui reste ne peut que se focaliser sur la grossièreté. La grossièreté est l'un des ciments de la hiérarchie (indispensable à l'industrie de l'esclavage moderne).

Et, il n'y en a pas tant de gammes différentes sonnées par l'humanité : la gamme la + utilisée, la + simple est le mode pentatonique [à 5 tons : 5 tons est le minimum accepté pour désigner une gamme] a sa même sonorité unique, bien que variée, dans différentes cultures. [Il est important de distinguer « échelle » de « mode » de « gamme »]. Et puis, il y a les modes heptatoniques en + grandes variétés (+ de 3500, issus de toujours la même échelle octaviante divisée en 12, dont nos 2 modes, 1 majeur et mineurs en 3, font parties sont tirés). Les Tziganes sont des musiciens européens (du monde occidental) ceux qui utilisent le + de modes différents. Rappel d'oublis. Les Tziganes [= les Roms (Romani) « Tsigane est injurieux dans bon nombre de langues d'Europe, explique pourquoi le nom de Rom lui est préféré pour désigner les populations en voyage permanent » nous dit Marcel Courthiade, alors que c'est le contraire au Québec !], musiciens par excellence les Roms viennent d'Indien. Ils ont émigré en Europe il y a + de 1000 ans, avec dans leur bagage les 72 modes heptatoniques sonnés en Inde depuis Véda (sur 792 existants pour une échelle à 12 tons dont 720 sont toujours ignorés en 2023). Le mode n° 27 Dhira Shankarābharanam est notre « mode majeur », le mode n° 21 Kiravāni est notre mode mineur harmonique, le mode n° 23 Gauri Manohari est notre mode mineur mélodique ascendant et le mode n° 28 Harikāmbhoji est notre mode mineur mélodique descendant [http://centrebombe.org/livre/10.0.4.html]. Mais est-ce suffisant pour la création de la musique, d'autres musiques ? Les compositeurs occidentaux depuis + de 100 ans, à vouloir renouveler et développer la théorie musicale épuisée monoscalaire : la limite du système a été atteinte par les Malher, Brucker et les compositeurs de la fin du romantisme, proposent des solutions d'évolution. Le développement de la palette compositionnelle dépend de la multiplication de ses différenciations : chaque compositeur propose sa recette : Bach temporise pour transposer, Debussy sonne une nouvelle gamme qui « colore » toute sa musique, Schoenberg opte pour l'égalisation des tons en séries, Wyschnegradsky propose, Partch aussi, un système multiplescalaire (pas encore poly) issu du ton pour l'un et octaviant pour l'autre. Le premier amène une découverte de taille : Wyschnegradsky découvre l'existence de 5 échelles nonoctaviantes issue de la division du 1/12e ton [ton égalisé fixé au XXe siècle à 200 cents] [ses 5 échelles publiées ici : http://centrebombe.org/biblio.html#wyschne].

On peut alors comprendre la généralisation et de la polyscalairité et de la nonoctaviation qui comparée à l'octaviation la montre être une exception limitée dans le monde infini des échelles nonoctaviantes (celles qui ignorent l'octave). Je suis arrivé, sans connaître encore les travaux de Wyschnegradsky, au même résultat nonoctaviant au début de ma carrière de compositeur. À vouloir faire sonner des échelles « acycliques » = des échelles qui n'ont pas de cycle où aucun ambitus ne se répète. Ça existe. Ça a commencé avec « Ourdission 41 » en 1982 [http://centrebombe.org/livre/1982a.html]. De là j'ai amorcé le développement de la théorie des champs polyscalaires nonoctaviants [publié ici http://centrebombe.org/dansleciel,lebruitdel'ombre.html en accès libre depuis 25 ans en 2023].

Il faut rappeler que les théoriciens de la musique, depuis Pythagore, aucun n'est musicien, ni Aristoxène, ni Ptolémée, ni Boèce, ni les prêtres chrétiens qui s'en mêlent, ni tous les autres qui s'y attachent jusqu'à Descartes, et Euler qui reprocha à Bach d'avoir tempéré l'échelle pour réaliser ses 12 transpositions des 2 modes à leurs 12 degrés = leurs 12 tonalités différentes. La gamme désigne le même mode transposé. Avec l'exception des compositeurs de l'Ars Nova au XIVe siècle. La musique, science obligatoire pour tout étudiant universitaire d'alors, fut expulsée au XIXe siècle par la physique acoustique, et récupérée au XXe siècle par les compositeurs, en particulier Iannis Xenakis qui lui redonna sa part mathématique, rejetée par l'ignorance massive de ses utilisateurs.

LV - Donc, la théorie musicale polyscalaire ouvre à la diversité rejetée et ignorée depuis 2000 an ?

MS - Oui. Une diversité telle qu'il ne peut plus avoir de jugement discriminatoire et raciste à dire que tous les autres sont faux. Avec la polyscalairité, [la projection éduquée de] « la fausse note » n'existe plus. Car non seulement les échelles ignorées apparaissent par centaines, avec leurs modes par milliers et leurs transpositions et transformations en gammes par millions, les accords par milliards, mais il fallait proposer en + la mobilité pluriel du diapason (des lignes de diapasons qui se croisent comme le polytempo de la musique à plusieurs vitesses superposées qui accélèrent et ralentissent pour se croiser) qui par une position différente donne pour une même échelle, différents tons (le ton se généralise à tous les degrés possibles des notes dans notre champ audible, dont la largeur dépend de sa tolérance). Et des phénomènes inconnus apparaissent tels : le déphasage d'échelles. Et d'autres opérations, telles : transposer son mode sur une échelle différente de celle qui l'a conçu, etc. Et il y a encore + : la jonction entre harmonie et synthèse (mon intuition de départ) où la polyscalairité intervient à l'intérieur de l'identité instrumentale de son spectre (pas de son enveloppe) pour se métamorphoser, ce qui donne à changer d'identité progressivement ou soudainement, où tout dépend du rythme. Le rythme des flux, celui perçu par proportions, pas celui de « l'ordre de la battue régulière » (sic).

Depuis 1983, je pense à un synthétiseur d'échelles qu'on opère parallèlement au jeu instrumental, dans une couche de jeu supplémentaire, ses métamorphoses rythmées polyscalaires en polyphonie (qui aussi multiplie un instrument par polyrythmie et polyscalairité) et, à la fois se mêlent intimement au spectre instrumental à modifier son identité spectrale. J'ai réalisé cette musique partiellement avec le pianomorphe des Ephémèrôdes Cardent des Chrônes de 1984 en 2013.

On sait que la théorie musicale est sur quoi sont construit les instruments de musique (domestiqués par monoscalairité), alors, avec une telle théorie de la diversité polyscalaire, asystématique (= aux relations non fixées mais en devenir) offre une évolution spectaculaire de possibilités compositionnelles à la musique et apportent des richesses de diversités surprenantes. Chaque composition de chaque compositeur peut sonner sa propre différence scalaire, avec les milliers de modes et les millions d'accords inconnus disponibles en stock gratis. De là, le champ de tolérance croitra.

 

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089

conversation suite

Musique modélisée ?


Laura Verda - Pourquoi n'avez-vous pas poursuivi à écrire la musique « ondale-turbulente » impulsée par Ourdission ?

Mathius Shadow-Sky - En continuant dans la direction que Xenakis a ouverte avec la stochastique ? en y injectant la turbulence de la fluidité gestuelle ?

LV - Oui, et avec les orchestres et tout le reste !

MS - Eh bien, c'est à cause du modèle et à quoi il oblige. La fonction du modèle est d'être reproduit par répétition et imitations variées. Avec cette manière de faire, la source reste toujours identifiée. Ce n'est pas ce que la musique me fait imaginer pour l'épanouir. Je n'ai jamais conçu vivre ma vie dans l'imitation. Même des modèles que j'ai inventés. La vie n'est pas longue, je préfère entendre à chaque fois autre chose. Ça me donne + de chance de rencontrer des coïncidences bouleversantes. Pour ça, je préfère explorer en permanence l'immensité des possibles pour inventer en permanence. Bien qu'à chaque musique je réinvente un autre jeu, mon comportement musical reste-t-il le même ? Marque identitaire ?

LV - Et le lien avec le monde de la musique ?

MS - Ça, c'est la part triste de l'affaire. Nous sommes nés à un moment de régression, après l'expansion des années 60 du XXe siècle, une terreur indicible s'est emparée du politique qui à contre réagit en s'attaquant aux arts et à la musique savante. Le monde de la musique a succombé en 1981. Personne n'a rien vu venir, mais tout le monde développait une dose d'angoisse sociale élevée. La destruction de l'industrie du disque n'a été qu'une conséquence de cette terreur générale. Les orchestres se sont réfugiés dans la musique classique des compositeurs morts du XIXe siècle et avant, mais pas trop, pas au-delà du baroque. Les éditeurs ont refusé la nouvelle génération de compositeurs. « La politique culturelle » a chassé les derniers artistes authentiques par la subvention conditionnelle. Les pays se sont disposés à se faire une guerre culturelle, dont les Américains sont demeurés vainqueurs de 1945 à 2020. L'attaque militaire du covid, après le sida, a nivelé tous les artistes du monde et les a muselés dans l'impossibilité de concerter leurs oeuvres. La médiocratie a recouvert le tout, avec sa culture de l'ignorance, du mensonge et du déni. Culturellement, l'Occident est devenu un monde dévasté. Mais les artistes authentiques ne sont pas morts. Comme les autres, ils elles attendent le moment propice pour revenir.

LV - En effet, on ne perçoit pas d'ici la même chose. En fait, on ne comprend pas ce qui s'est passé.

MS - Je l'ai suffisamment analysé pour que mes travaux soient repris pour être approfondis. Ce 1/2 siècle était une guerre culturelle acharnée contre les artistes. L'assaut pandémique covidien a mis un terme aux assauts ciblés envers les arts, car le résultat de désolation est de loin beaucoup + puissant.

LV - Comment dans ce contexte particulièrement hostile avez-vous pu créer autant de musiques si différentes les unes des autres ?

MS - J'ai choisi ce métier (en fait multiple : compositeur, musicien, théoricien, chef d'orchestre, ingénieur du son, infographiste, organisateur de concert, etc., car il n'y a plus personne dans le milieu de la création musicale originale pour faire équipe) pour la musique, pas pour la gloire ni pour autre chose que la musique. La musique a ça de particulier de donner à comprendre le monde et la vie par l'entente de l'entendement. Particulier à la musique, qu'écrire n'a pas. Les anciens n'avaient pas tort de considérer la musique en 3 activités musicales différentes : celle du contexte de la vie (et des planètes), celle des humains et celle audible avec les instruments. Le (vrai) compositeur est un philosophe qui donne à comprendre par entendre. Et, à explorer à trouver les liens qui font s'entralimenter des différences crues inconnectables : on commence à percevoir les différentes figures du hasard (celles rejetées sans raison réelle dans les limbes de l'ignorance par effroi des êtres humains domestiqués).

LV - Le hasard est-il inhérent à la création musicale ? Ou est-ce une vue de l'esprit pour vouloir dérégler les acquis fixés qui font fonctionner nos sociétés ?

MS - Le politique s'est convaincu que les artistes sont des destructeurs. Ce qui a engendré cette guerre silencieuse et continue d'1/2 siècle (sa mise en place a mis une 10aine d'années avant d'être déclenchée avec un autre front d'attaque : le monde du travail esclave ou employé). Les sciences aussi ont été « remises à leur place » (dans la hiérarchie du pouvoir privatisé) pour « servir à quelque chose » (sic). Principalement à donner à fabriquer des armes de communication.

MS - Ce qui a été découvert au début du XXe siècle bouleverse tout ce que nous croyions de notre point de vu anthropocentrique et euclidien, de notre monde blanc cru rassurant géré par « les nombres entiers ». La résistance humaine domestiquée à ce savoir stoppe depuis 5000 ans l'évolution de l'intelligence de notre espèce. La relativité générale ne l'est pas ici. Avec un résultat imprévu, la raison de vivre l'esclavage de l'humanité domestiquée disparaît. C'est là que le politique réagit avec violence pour maintenir le pouvoir de sa raison d'exister. La guerre générale mondiale n'a jamais cessé depuis 1914, elle prend des formes différentes où l'hostilité générale s'épanouit dans les moindres recoins crus sécuritaires. On peut s'étonner de la résistance de l'espèce humaine à pouvoir vivre une telle misère d'esprit depuis si longtemps : 100 ans de guerre, 2000 ans de croyance monothéique, 5000 ans de domestication.

LV - Mais dans cette hécatombe générale, vous êtes toujours là à créer des œuvres originales !

MS - Oui. Même si le politique me tuait, ça ne suffirait pas à stopper le développement du savoir. À ma mort, un, une autre prendra le relais, comme je l'ai fait moi-même. La découverte désanthropocentrique du contexte pluriversel de la vie a ouvert des voies de créations musicales jusqu'alors insoupçonnables. Je pense à la synthèse polyscalaire acoustique nonoctaviante et à la musique des flux qui valdingue ses vibrations dans l'espace. Bien que la médiocratie générale interdit toute diffusion du savoir musical - sans le pouvoir vraiment - ou le renverse pour servir ses intentions offensives. L'ignorance n'est pas une imposition, mais un souhait. Par exemple, du spatial la médiocratie en fait un encerclement : « le surround » 5.1 et 7.1 (sic) où les auditeurs « en état d'arrestation » chez eux cru en sécurité confortablement installé dans un fauteuil encerclés d'enceintes face à un écran qui diffuse les idées à croire. La médiocratie ne peut pas empêcher le développement du savoir, mais elle peut empêcher sa diffusion publique (partiellement : il s'agit bien « d'un consensus général » sic). La guerre recommencée en 2001 dans le réseau Internet sévit pour empêcher la gratuité. Les censures de la guerre culturelle s'attaquent à tout ce qu'elle craint. Les organisations de charité (de chaste et châtier, sic) sont en réalité des amplificatrices de misères, donner à croire soigner pour abattre [Freemuse ici en Europe du Nord, il n'y a que sa dirigeante qui possiblement en a conscience]. Les individus de l'espèce qui développent le savoir sont très peu nombreux et se perdent dans la masse de l'ignorance volontaire domestiquée.

LV - Quel est l'apport des découvertes du XXe siècle pour la musique ?

MS - Avec l'usage et l'expérience, on comprend que le hasard n'est pas unique. Comme le reste, le hasard a des formes. L’erreur, le faux, le bruit, le hasard sont des zones de rejets ou des poubelles de l'incompréhensible. Le hasard, l'imprédictible, la surprise, s'identifie de différentes formes. Déjà, toute « randonnée » (le beau mot est de Mandelbrot) cheminée par le hasard (le chemin se distingue de la trajectoire) se dispose dans un intervalle. La « largeur » de l'intervalle augmente ou réduit la prédictibilité de la forme que le hasard va prendre. Notre intervalle le + large s'étend de 0 à ∞, voire de -∞ à +∞. L'infini, nous en reparlerons + tard. Les formes du hasard se disposent à se faire percevoir dans cette échelle ingraduable. Bien que les statistiques s'efforcent de quantifier le hasard pour le prévoir qu'avec un nombre limité de données [qui ne sert qu'aux banquiers à savoir le résultat du loto de la bourse pour assurer ses gains avant les autres pour les plumer], cette pratique quantique rend le hasard déterminé : ce qui pour le déterminisme est une contradiction inacceptable, mais laissons là cette dérive morale qui ne concerne pas la musique. Cet intervalle de 0 à ∞ donne à scalairiser, sans degrés fixes, le rapport Différence/Similitude. Une différence nulle est un hasard nul. Une similitude nulle est une causalité effective nulle. Les extrêmes de cette échelle n'existent pas et si oui seraient invivables.

LV - Si différents hasards s'identifient, à quoi sert le hasard dans la composition musicale ?

MS - Le sens commun croit ou se persuade de percevoir le compositeur être un mage (sic) que la composition musicale est une divination sonore (sic) ce que le politique et l'économique exigent de la statistique. Il n'en est rien. Facile de prédire dans un système limité et clos. Le compositeur et le musicien en exploration utilisent + que les autres « l'intuition de l'instant » (oui, Bachelard en parle). L'intuition de l'instant est le temps infini entre les interstices du présent (qui fait de la synchronisation qu'une approximation toujours en déphasage). L'existence des intervalles est donnée par le temps infini du présent, celui à l'intérieur. Le travail du compositeur est de favoriser des coïncidences par assembler des différences crues incompatibles. C'est l'armonie originelle (sans h). Pour pouvoir faire ça, il faut savoir et être audacieux (complètement débarrassé de la peur domestiquée). C'est aussi un travail sur soi : tout artiste pour pouvoir oeuvrer avec sincérité et authenticité doit se déconditionner.

LV - Avec une réponse courte ?

MS - À accroître les possibles. Telle notre perception pour percevoir ce qu'on ne perçoit pas. Le hasard n'est pas un concept comme l'infini mais une réalité permanente vécue. Vivre sans hasard est impossible.

LV - À l'infini ?

MS - Le hasard n'est pas l'infini. Le hasard algorithmé, limité, obligatoirement revêt une forme différente des autres hasards. La routine du calcul empêche le hasard à « qu'importe quoi » hors du programme hors du système d'exploitation qui le définit pour le répéter. L'infini est une zone d'au-delà et d'en-deçà et d'ailleurs, que la limite des « surfaces de recouvrement », telles que la peau, les écrans, la croute terrestre ou la stratosphère, etc., nous empêche (au début) de percevoir/ressentir/frémir l'existence des immensités qui nous dépassent et dont notre espèce occidentale se moque, car elle ne lui sert à rien (sic). [à l'intérieur de chacune, bien dissimulée, il y a la peur qui interdit de vouloir pouvoir savoir l'infinité].

LV - Je comprends. Toute modélisation est génératrice de similitudes envahissantes. Une mode qui passe ? C'est le principe de l'épidémie du brevet propriétaire pour obtenir le monopole : l'inflation au service de l'avidité capitalisée aussi gouvernée par la peur. Ce mode-ci ne passe pas !

MS - La musique n'est pas concernée par la peur. Ou si elle l'est, elle n'agit qu'à se recopier les modèles usés et se dégénère. Ce que nous vivons intensivement depuis 1/2 siècle. Pour l'artiste, quand un modèle est compris, on passe à un autre incompris, pour le faire exister par l'audible. Les oeuvres forment une collection de coïncidences modélisées par l'audible (= la part imitative de reconnaître) de ce qu'on a compris (de la vie). Le compositeur n'est pas un mage qui prévoit une musique renversante dans sa tête qu'il transfère dans un graphique. Croire ça fait du compositeur un charlatan. Facile de prédire ce qui est fixé par la théorie musicale. La prévisibilité est très facile à réaliser dans un monde similarisé et systématisé, un mode qui se répète identique (fixé par la théorie). Composer avec un modèle fait de la musique une copie. Le modèle transfère à la musique de resonner pareil.

Au XXe siècle, les compositeurs à vouloir se libérer de la monoscalairité, cherchaient des modèles comme « issues de secours » : Schoenberg avec la combinatoire en série, Xenakis avec les probabilités, Grisey avec la spectralité, Radulescu avec la massivité statique de l'hétérophonie, chacun sa cuisine. Tout modèle comme tout système [qui est une matrice à relations fixées, telle la théorie musicale politisée dont celle des champs polyscalaires par ses relations mobiles se dépolitise] même nouveau, fige la musique à se répéter identique : pour l'identifier [la « vérification d'identité » est une pratique banalisée par l'institution : la hiérarchie des contraintes] pour la cadrer dans une statique identificatoire qui ne lui sied pas ; surtout quand on comprend que la musique est le resonnant audible des coïncidences provoquées. Cultiver le contraire, à produire des convenances, des copies convenables attendues des auditrices pour les conforter dans leur choix du modèle sécuritaire de la violence mécanisée exacerbée, est un outil de dégénérescence de l'état d'esprit de l'espèce humaine.

Le réel vibrant n'est pas un modèle, ni un système qui s'applique comme un transfert (une décalcomanie, la manie de calquer, l'identique par transfert), mais un monde en flux de différences. En mouvements imprédictibles permanents. Le monde des surprises :) Les surprises qui titillent l'intelligence à se développer. C'est dans cette masse de flux que l'artiste forme un temps une entité qui se reflète de nos sensations (pas nos émotions qui sont trop élémentaires) générant une ouverture dans notre état d'esprit influant vers la générosité de ses comportements, un truc comme ça !

La gestualité instrumentale est de loin beaucoup + imprédictible = génératrice de + de différences qu'un schéma graphique qui photographie un état, même complexe, chaotique transféré à un ensemble instrumental. Il fallait pour notre génération de compositeurs sortir la partition graphique de son statisme pour la rendre dynamique avec entre autres les matrices de jeux à relations mobiles avec l'invisible et l'imprévisible à aussi former la musique dans le contexte instrumental avec exemples sonores et paroles. À retirer tout le connu, pour ne garder que le reste, la composition musicale est devenue soustractive.

 

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conversation suite

Composition soustractive ?


LV - Je suis intriguée par ce que vous dites : « la composition musicale soustractive », pouvez-vous préciser de quoi il s'agit ?

MS – Je dois d'abord commencer par réexposer le contexte domestiqué de la musique occidentale pour comprendre la raison de la composition soustractive. La théorie de la musique classique homogénéise les instruments à son image. Le principe de la théorie musicale classique est basé sur la monoscalairité. Elle ne prend pas en considération les particularités des différences des instruments de musique, elle les ignore pour accorder/forcer leurs différences à jouer les unissons de son échelle unique. La musique occidentale classique impose à la matière vibrante sa théorie. Elle ne déduit pas les possibles audibles, elle les réduit à une hiérarchie. Quand, à l'inverse, on considère les particularités des instruments de musique et ce qu'ils sont capables de produire en dehors de la théorie, on reste coi et fasciné. La palette sonore qu'offre tout instrument de musique à tout musicien peut développer plusieurs techniques instrumentales. C'est la raison de l'instrument. Une technique particulière développe une sonorité particulière d'un même instrument. « Le mode de jeu » de la musique contemporaine et du free jazz visait à s'échapper de la théorie hiérarchisée.

Le compositeur doit connaître, même pouvoir jouer, tous les instruments de musique pour lesquels il conçoit la musique. Commencer la musique par l'instrument, et non par la théorie, donne à jouer ce que la théorie interdit. Toute théorie musicale systémique est formée pour faire un « tri » discriminatoire qui entretient la terreur de la différence de l'étrange. Un tri raciste et intolérant conduit et cultivé par sa peur intérieure à rejeter tout ce qui est considéré (mais qui n'est pas en soi) effrayant, c'est-à-dire « dissonant » (sic). Le goût moralisé de l'incompris règne. Par avoir compris que nous nous faisons vivre par la peur culturelle, tout ce que nous craignions réapparait dans sa splendeur et sa diversité. Le compositeur par extraire les particularités instrumentales rassemblées dans un orchestre ne peut pas ne pas faire découvrir une musique inouïe et inconnue. La raison de l'existence de l'art est de découvrir l'inconnaissable et de l'amener à la connaissance, avec savoir-faire. Après cette « avancée » magnifique de l'art de la musique et du savoir, la régression des compositeurs à la fin des années 70 du XXe siècle à revenir à la musique classique avec sa théorie monoscalaire hiérarchisée est un désastre culturel que nous vivons encore au XXIe siècle, pire, en 2023, la musique non-hiérarchisée des compositeurs vivants ne s'entend plus dans les salles de concert et les festivals de musique. Les arts sont au XXIe siècle dépubliqués.

La théorie musicale classique (hiérarchique obligatoirement castratrice) a été générée par une disposition non musicale : l'écriture graphique. Et, cette écriture « en temps » (sous le texte) n'est pas une invention du musicien, mais un projet politique. Tout a commencé avec « le chant grégorien » au VIIIe siècle. L'écriture du chant grégorien avec des points + ou - haut ou bas en dessous du texte biblique à psalmodier en latin venait d'une intention politique d'homogénéiser (par latiniser) les langues dans l'Empire charlemagnien. Les 1ers intervalles de la hiérarchie sont l'8ve, la 5te et la 4te. C'est Charle magne, avec la complicité du pape (chef d'une religion en perte de fidèles) qui donna à généraliser cette écriture temporelle de la musique soumise au « texte sacré ». Puis, les compositeurs se sont pris au jeu, et la visualisation (= planification) de la mise en temps de l'audible donna à « superposer les voies de la portée » pour donner au XIVe siècle, par les compositeurs de l'Ars Nova : la polyphonie. Mais, il ne faut pas croire, que con ce « voir » avant, invente ce qu'il y a après. Autrement dit, le fait de passer par un médium étranger pour con ce voir de l'en tendu ne fait pas du vu une exception. Prenons l'exemple de l'hétérophonie. La mal nommée hétérophonie est une pratique (et une forme) musicale qui sonne depuis l'aube de l'humanité. L'hétérophonie donne à superposer toutes les voies (voir la voix sur la voie est une résultante graphique) instrumentales indépendantes (un instrument est un champ vivant de possible) qui commence : dans l'identique pour se développer dans leurs différences, y revenir, etc. L'hétérophonie inclut la monodie (= la même mélodie pour tous les instruments à l'unisson), l'homophonie (= la synchronicité des accords) et la polyphonie avec toutes les voies instrumentales et vocales indépendantes se développant à des vitesses (de tempo des tempi) différentes. Ça a commencé avec le rythme 3 pour 2 temps en même temps. L'idée de la polyphonie orchestrale existe dans le monde de la musique bien avant sa figuration graphique. La figuration graphique ne fait que ranger une part de l'audible dans le monde visible (qui s'aveugle des choses indésirables génératrices de terreurs inexplicables) : la réalisation du plan du « contre point » : des points localisateurs de localités fixées de tons les uns contre les autres.

Pourquoi les conservatoires de musique exigent des enfants « 2 années de solfège » avant d'apprendre un instrument de musique ? On comprend alors que l'imposition théorique monoscalaire avant de sonner la musique (la liberté musicale non encadrée ni limitée par la théorie) est une disposition politique pour restreindre le jeu instrumental et la musique. Cette méthode qui homogénéise dispose le corps de l'enfance à l'obéissance : à la discipline de la théorie hiérarchique qui empêche de jouer tout ce qu'elle ignore. La théorie classique de la musique occidentale se fonde sur culture générale de l'ignorance de la musique, pour obtenir une dictature du corps musicien, obéissance. C'est un dressage, une torture du corps musicien. Peu d'enfants arrivent jusqu'au bout de ce parcours tortionnaire. Et ceux qui y arrivent se font lyncher à la fin : en début de carrière professionnelle : à constater dans les « master classe » que leur technique théorique instrumentale ou vocale apprise depuis si longtemps (de 6 à 20 ans) fausse la musique. À ce stade, c'est l'effondrement de la personne dans la dépression. Son temps de formation gâché pour une vie gâchée. Tout mon travail de compositeur, théoricien et musicien inventeur de techniques instrumentales évite ce piège particulièrement ignoble de la théorie monoscalaire de la musique occidentale qui fauche des vies pour marquer le règne politique qui s'emploie à ruiner des vies.

La théorie musicale monoscalaire hiérarchique est un limiteur par imitation, où l'imagination est tarie par être bannie, et torture par la pratique instrumentale de la musique, les enfants. Humains d'avance soumis par l'éducation à leurs souffrances banalisées. Avec la limite qu'oblige le graphisme de l'écriture musicale im- dis- posée par la théorie : 12 points différents sur 5 traits, il a fallu que je m'enfuisse immédiatement de ce piège de l'écriture classique qui oblige à des dispositions indisposantes et douloureuses à sonner la musique. La musique avec des objets, qui ne sont pas des instruments de musique domestiqués par la théorie monoscalaire, est ma seconde évasion. Avant, la guitare électrique, instrument polymorphe, m'aida à entendre d'autres mondes sonores que celui hiérarchisé de la monoscalairité. Avec « Il m'est Impossible de donner un titre à ce phénomène... » en 1983, le choc entre l'audible et le lisible a été violent. La production sonore de ce qu'un bâton colophané frottant des cordes de nylon donnait était innotable ! Notation spectrographique ? Comment lire un spectrogramme pour interpréter la musique ? N'a pas de sens ! J'ai dû inventer une notation appropriée pour cette musique particulière. À partir du geste choréosonique. Une idée musicale sonore n'est pas une idée musicale graphique, et vice versa. Une idée graphique sonne sa théorie, pas la musique. Le graphique ne sert qu'à envoyer des messages ; s'il n'y a pas de son ! Mais un champ sourd n'existe pas. Le graphique fragmente le vibrant en « objets » de consensus, forcément faussé, car gouverné par la peur, que le vibratoire des flux continus n'est pas. La graphie musicale n'est pas la musique. La partition est un plan applicable. Mais pour le musicien formé au conservatoire, le graphisme classique quantifié est un mot-d'ordre. Si l'ordre est obéi des musiciens, c'est que leurs volontés ont été éduquées à être homogénéisées. Alors que toute « partition » se dispose à être interprétée dans un autre contexte dans lequel elle n'a pas été planifiée. Analyser une partition, n'analyse pas la musique ; uni que ment l'intention du compositeur qui utilise le code conventionné de la théorie. Tout code non-conventionné est rejeté par les musiciens domestiqués ;gouvernés par la peur => tout musicien gouverné par la peur est un mauvais musicien inutile à la musique. Le code conventionné est la théorie musicale qu'on s'impose, re-marquée par sa graphie, inculquée par l'éducation nationalisée et internationalisée : la mono-simplification et la hiérarchisation du réel entendu, dont ses usagers ont peur. Ça introduit dans la musique, la compétition, la forme hostile du jeu social pour obtenir une gloire factice.

Le problème de notre théorie classique monoscalaire hiérarchique 2 millénaires de la musique est sa base et sa fonction politique, fondée sur la monoscalairité (un calque sonore au monothéisme et au monopole de la souveraineté politique, pour sa décoration). « La mesure unique du monde » par l'horaire dodécatonique qui SIMILARISE L'AUDIBLE pour similariser les comportements humains. Pour créer de la musique, il est essentiel de dépolitiser la musique de sa signalisation mélodique propriétaire, ça pour sortir la musique du piège de l'ASSIMILARISATION de l'espèce humaine. La sortir de sa fonction politique imposée : celle de signaliser pour rassurer le public domestiqué en chose (= république) à gouverner qui s'effraye de tout et de n'importe quoi d'inconnu. L'inconnu en touchant l'apeuré/e, déclenche une agression démesurée. Ça cultive la violence banalisée dans nos sociétés. Le symptôme de la similarisation domestique se révèle par des comportements explosifs agressifs. La violence perpétuée des individus piégés dans l'homogénéité culturelle en excès. L'excès de similarisation où l'humiliation est le détonateur.

LV - Dépolitiser ? Qu'est-ce que la musique a de politisé ?

MS - Mais voyons, sa théorie !

LV - ?

MS - Celle qui conditionne le comportement musical des musiciens

MS - Musiciens qui s'y soumettent par crainte tout en prétendant le contraire

MS - + ils elles s'en défendent + ils elles y adhèrent, conduit par une peur irréelle

MS - théorie qui conditionne aussi celles et ceux qui l'écoutent !

MS - Écouter n'est pas entendre : écouter signifie obéir.

LV - Ça semble être une longue et sale affaire !

MS - La théorie musicale est le code imposé par des non-musiciens pour jouer la musique dictée par l'institution politique qui commence à l'école publique, privée aussi, qui impose son programme d'éducation (les matières, la musique aussi, ne servent que de prétexte). L’institution est une disposition politique, pas musicale. Le fiasco de la création musicale dans l'institut donné à Pierre Boulez en 1977 l'a suffisamment démontré. L'éducation avec la pédagogie étatique servent à former et dresser les enfants à répéter, « par cœur » (le cœur = la sympathie est l'opposé de la mémorisation obligatoire), par usage et habitude. Ce qui leur a été enseigné, en réalité inculqué ; n'est pas savoir à distinguer les différences, mais à reconnaître la similitude. La fonction inavouée du conservatoire de musique sert à dégoûter les enfants à jouer (avec) la musique. C'est la répétition exacte par l'ordonnance qui est éduquée : l'obéissance, la discipline et la peur du châtiment. La technique instrumentale enseignée est inutile, car douloureuse, elle est inappropriée au corps humain. L'enfant en apprentissage au conservatoire souffre et ses parents sont complices de sa torture. « La différenciation inexacte de l'invention » (expulsée dans les poubelles de l'erreur) est bannie de l'apprentissage public et privé (qui n'a jamais été privé que pour se faire croire épargné du plan d'État) parce qu'il est disciplinaire : la mise à disposition du corps des enfants pour les tordre à l'insonnable à consonner. Alors, là, l'insonnable dissonant devient dans ce contexte disciplinaire, l'issu pour vivre sa vie libre. Les mondes du rock'n roll et de l'avant-garde se sont fait expulsés pour cette raison du monde de la musique contemporaine qui s'est alliée au monde de la musique classique (pour l'économique, l'argent) a été une stratégie défendue par Pierre Boulez, alors directeur de l'IRCAM. Nous connaissons le résultat des médiocrités généralisées de cette stratégie.

La raison politique de la partition de musique monoscalaire est non seulement une ordonnance pour « exécuter exactement avec exactitude » une copie conforme acceptable de l'autorité du « texte » (à respecter = à obéir ; qui évalue l'obéissance de l'exécutant à son aptitude ou pas à avoir sa place dans l'orchestre fiancé à l'État), mais en + être une propriété privée interdite à toute variation et tout développement. Le droit d'auteur et le copyright bloquent à différents niveaux toutes les divergences de l'interprétation pour exiger juridiquement une exécution. Beaucoup de musique ne sont pas jouées pour cette raison : blocage tenu par les éditeurs « ayant-droit » d'auteur à 33%. Pour que les proies prises au piège de l'exécution ne puissent jamais s'évader, ni surtout avoir l'idée de s'évader à interpréter.

LV - Pour l'art et la musique et pour tout artiste, c'est + qu'un non-sens ou qu'un paradoxe ! C'est accepter et banaliser la torture avec la musique ! Et durant la vie des torturés, tous s'échangent leurs tortures par l'agressivité en excès qui déborde de leurs corps. Leur musique sonne aigre aigrie tout en se conformant à ce qui est attendu d'être entendu. Le viol des enfants qui adultes stationnent dans le viol de leur enfance. Les irruptions incompréhensibles de colère incontrôlable n'apparaissent pas autrement.

MS - Ça sut, il est parfaitement clair, que l'artiste authentique (l'enfant qui se prédispose à vivre à créer des œuvres d'art originales à disposer sa vie dans un travail de recherche permanent) ne peut pas se soumettre à cette pédémagogie (= forcer les enfants à obéir à des absurdités qui ne servent que cette équation : + l'ordre est absurde, + il est obéi et + l'obéissance se renforce à se forger à expulser les autres réactions indésirables pour obtenir un esclave parfaitement fonctionnel). L'être humain est brisé.

La prise de conscience artistique de cette saloperie empêche de se faire agir par l'ignorance, même involontaire. Depuis + d'1 siècle, le (vrai) compositeur ne peut plus créer avec ce matériau théorique politique imposé à la musique. Alors, depuis + d'1 siècle, les compositeurs les + audacieux, courageux et téméraires (explorateurs et inventeurs) proposent et sonnent des solutions pour que la musique ne régresse pas dans la copie de sa copie de sa merdicité. Régression généralisée que nous vivons aujourd'hui. La guerre politique contre les artistes authentiques a provoqué cette dégénérescence publique générale en bannissant les arts de la chose publique, enfermés dans l'atelier, dans la cité.

L'apparition des séquenceurs numériques ont montré clairement à quoi la partition de musique classique s'est toujours destinée : une écriture quantifiée pour une exécution mécaniquée obéie exacte automatiquée égale : robotique. Cette disposition partitionnaire de la discipline cultive « l'ouvrier musicien », l'exécutant, fonctionnaire de l'orchestre symphonique (figé dans sa forme du XIXe siècle inutilisable par les compositeurs vivants du XXIe siècle). Tous les orchestres symphoniques sont financés par l'État, et l'État par nos impôts. C'est pour cette raison que la censure nationale des compositeurs « indésirés » passe obligatoirement par la commande d'État : la machine des gouvernés gouvernants gouvernés. La part humaine (les mouvements du corps épanoui en joie et en paix interprétant) dans la partition occidentale codifiée dans le code quantifié, après la musique baroque, est niée. Ça combine des points fixés d'avance en limites bien séparées du vide inexistant de la page blanche n'est pas le travail original du compositeur (banalisé aujourd'hui). À force d'égalisation du code qui pointait à l'horizon depuis le XVIIe siècle : la codification de l'harmonie en traité imprimé, a donné la même fonction que la bible ou le « petit livre rouge » : obligé à obéir. La jeunesse « romantique » du XIXe siècle s'est efforcée de contrarier le nouveau chef absolu de la musique occidentale : le métronome (avec le diapason) par le jeu instrumental d'impromptus (= improvisations, qui ont été bannies du conservatoire) et du rubato (= accélération/ralentissement) marque de la musique romantique est le reflet de leur résistance à la mécanisation politique des êtres humains. Oui, la pratique de l'improvisation amenée par l'organum a été retirée des conservatoires après le romantisme, voire avant. Avec les séquenceurs numériques a-t-on tous fait l'erreur de leur donner la fonction de chef d'orchestre avec métronome immuable aux hauteurs fixes ? Pour s'évader de la quantification mécanisée des séquenceurs numériques, notre génération musique ce que les séquenceurs ne peuvent pas faire. Et ce que la machine ne peut pas faire est ce qu'elle ne connaît pas. Toute machine fonctionne avec des routines que les programmeurs leur injectent : « Ces programmeurs qui agissent à nuire en maîtres du monde » (sic). La machine répète ce que son programmeur lui donne, elle n'imagine pas, elle n'invente pas, elle combine et calcule des quantités limitées. Le programme combine les données que le programmeur lui donne à traiter. Le hasard des calculateurs n'est pas le hasard de l'intuition de l'instant des êtres humains ni des êtres vivants. Une machine est une simplification quantifiée d'une vue étroite de la réalité.

Des impromptus romantiques, les compositeurs, après les pontes du XXe siècle, ont réintroduit l'improvisation (mais sans cadre ni borne que le contexte instrumental débordé) dans la conception musicale de la composition musicale [on précise]. La chasse aux sorcières instaurée par les gouvernements, à commencer par s'attaquer aux musiciens. Ceux du « free jazz » : « Des nègres libérés ? Ça n'existe pas ! » (sic) interdits de scène partout sur Terre à partir des années 80. Puis les compositeurs qui refusent les commandes de musiques néoclassiques (sic) et tous les autres inventeurs (générateurs de diversités) incompatibles avec l'idéologie « homogénéisée de la similarité politique totalitaire globalisante ». Ça ressemble à un projet d'éradication de l'intelligence et de la sensibilité de l'espèce humaine. Ce nettoyage purge guerre culturelle a duré 1/2 siècle. Fomenté après 1968, officialisée en 1981 qui dissimule la censure dans la subvention. Aujourd'hui, la terreur reforme la chape banalisée de la routine sociale de la violence imperçue des utilisatrices et utilisateurs. Je m'étonne de voir les nouvelles générations réutiliser la portée avec son mode majeur si restrictif ! Ça signifie que la guerre culturelle contre les artistes pour le politique, est gagnée (sic). Mais la politique ne considère que son domaine : l'espace public.

LV - Comment les États qui possèdent toutes les scènes musicales instituées avec leurs directeurs complices se donnent le pouvoir D'INTERDIRE LA MUSIQUE ? Pourquoi le public ne dit rien ?

MS – Le public est complice de cette purge. L'amateurisme valorisé par le politique au dépens des oeuvres originales des artistes authentiques a été la déferlante qui a fait disparaître les arts du domaine public depuis 1981. « La fête de la musique » instituée par Maurice Fleuret, croyant ainsi ouvrir l'entente envers les musiques qu'il défendait (c'est lui qui a programmé Ludus Musicae Temporarium au Musée d'art moderne de Paris en 1980 pour être censuré par le maire de Paris en 1981) est comme le carnaval, 1 jour par an entre 19h et 22h de faire du bruit dans le domaine public. À partir de 1981, il n'y plus d'art dans les musées que des copies artisanales insignifiantes. Les artistes qui refusent l'artisanat ou l'insignifiance sont chassés du domaine public. L'artiste authentique est la sorcière à brûler. LA chasse est un spectacle apprécié du public qui courait les mises à mort. Aujourd'hui, l'institution ne brûle plus les artistes ni les philosophes qui dérangent, elle les ignore : tout en empêchant l'accès public à leurs oeuvres sur son domaine devenu planétaire. Le compositeur a dû s'arranger de cette hostilité généralisée. Qui dure encore aujourd'hui. Après la guerre culturelle d'1/2 siècle (1970-2020). Les manières de composer ne pouvaient que se ré-inverser à se re-inventer. Une aubaine ! Des créations d'autres théories musicales fleurissent dans la clandestinité avec d'autres graphismes ou aucun graphisme [surtout pas celui qui oblige le temps du mouvement de l'instrument de musique et du corps du musicien à se décontextualiser en durées de rythmes inhumanisées]. Après les partitions jeux, qui ne sont pas des partitions mais des jeux, dont la régulation quantitative [= les durées rythmées inhumaines ou mécaniques] échappe à la mise en place de la musique. La gestuelle instrumentale particularise chaque caractère de chaque être humain musicien jouant le jeu : aucun musicien ne sonne pareil = tous les musiciens sonnent différents. S'oppose à : toutes les machines sonnent pareils. S'unit à : tous les orchestres symphoniques sonnent pareils (= égaux = égalisés). Et, dans l'autre sens, une partition quantifiée à l'excès de détails, réduit la part d'interprétation, déjà bien trop mince du musicien. Situation qui a provoqué une bifurcation où : l'une musique dans le séquenceur => que l'exécutant est au chômage ; et l'autre s'évade dans l'improvisation (sans cadre ni limite théorique que le désir ludique de jouer la musique). Il faut savoir qu'une partition « trop écrite » provoque aussi son improvisation. À la première d'Ourdission, ce n'était plus ma musique, mais celle du musicien. Le séquenceur MIDI est devenu l'exécutant robotique invisible des partitions en concert. Le « live au laptop » (sic). « Sur scène l'humain hypnotisé par l'écran de l'ordinateur ». Ou, le séquenceur numérique est le musicien : le robot qui exécute les gestes impossibles par un être humain. Ce qui provoqua un bouleversement compréhensible. L'improvisation sans code (impréaudible, doit-on préciser ?) plaça l'exécution mécanique mesurée à l'excès du quantificateur dans la zone à éviter. Les opposés extrêmes s'observent de leurs bords respectifs. La régularité excessive de la machine génère à l'usage : fadeur et ennui. C'est su. Au-delà de l'improvisation courante limitée par l'encadrement harmonique du blues, du rock et du jazz, l'improvisation sans cadre, qui s'épanouit à partir de la sonorité de son instrument est transcendée par des techniques gestuelles nouvelles particulières et inouïes propres à chaque musicien-compositeur. Cette improvisation là est compositionnelle. Ces champs sont [chants de sons ?] les champs dynamiques de la composition musicale. L’instrument, je me répète est un champ infini de possibles musicaux à lui tout seul que l'ordonnance théorique monoscalaire sonnait une disposition politique simplifiée par volonté d'assimilarisation des différences. La pratique de l'improvisation sans cadre ou la valorisation du « qu'importe quoi » = s'ouvrir à l'inconnu, s'en libère par « écrire en l'air » des musiques impossibles à lire. Ou la page inscrite d'un symbole sonne le contexte sonnant le réel instantané. L'écriture symbolique est d'une grande efficacité pour réaliser la musique. La musique des flux (entendue par les présocratiques) utilise aussi l'écriture symbolique.

LV - L'improvisation libre rejoint-elle la musique-jeu ?

MS – Jeu et improvisation sont intimement mêlés. Si le joueur n'improvisait pas, il ne pourrait pas jouer. Si le jeu était planifié, il ne serait plus un jeu, mais une politique. La musique- jeu que je développe depuis 44 ans est à l'opposé des stratégies militaires de la « théorie des jeux », qui n'est qu'une divination probabiliste pour « gagner la guerre ». Dans mes jeux, les règles changent au rythme de chaque musicien joueur.

De là, on commence à se libérer des stéréotypes. Se débarrasser de ses stéréotypes est le 1er exercice de déconditionnement. Les stéréotypes sont des comportements réactifs éduqués. Après s'être débarrassé du cadre théorique classique monoscalaire, jusqu'à modifier nos instruments de musique, pour qu'ils ne sonnent plus pareil. La composition soustractive apparaît historiquement ici, elle est la conséquence des pratiques musicales de déconditionnement [à renverser la simplicité faussée apparaît la diversité redoutée par l'homme craintif domestiqué].

La partition, plutôt tout projet/désir de musique graphiquée ne s'écrit plus sur du papier édité et copyrighté (du brevet pillé). La musique naît dans l'atelier du compositeur : son studio d'enregistrement qui a remplacé le piano des romantiques. Le compositeur est aussi ingénieur du son. Contrairement à l'industrie du cinéma, l'équipe de la musique est réduite à l'essentiel : le compositeur-réalisateur fait tout.

La composition soustractive est l'inverse de la composition additive, celle forgée par le classicisme. On n'additionne plus des pôles émergés fixes (les points noirs = les notes) les 12 notes retenues par la théorie monoscalaire 2 millénaires, on considère tout le reste, rejeté, immergé dans l'ombre de la rumeur d'un bruit inaudible ignoré. [La chasse politique au bruit de voisinage est en réalité la chasse à la différence comportementale inobéissante]. La part essentielle de la musique, volontairement oubliée depuis Pythagore [le 1er théoricien non musicien de la musique occidentale qui par jeu (de casse-tête) donna à pouvoir imposer 12 pôles émergés et encadrés dans un double (dans 1 seul 2) fusionnant : l'8ve (où 2 = 1)] est sont immesurabilité. L'esprit de la polyscalairité nonoctaviante a dépassé [tout en l'incluant la théorie passée] cet état d'esprit intolérant et effrayé par la diversité [qui impose à soi et aux autres une simplification apeurée du réel qui fausse les consciences à ne pas pouvoir considérer la réalité comme elle est]. Les compositeurs forcés à la clandestinité au XXIe siècle depuis 1/2 siècle ont découvert le moyen de libérer l'espèce humaine de sa domestication. Ou suis-je le seul ?

LV - Rien que ça ? C'est pas un peu exagéré ?

MS - La musique (pas sa signalisation par le mélodique) est incorruptible par la peur domestiquée généralisée par la politique des gouvernés (les esclaves). C'est la raison pour laquelle le politique s'acharne tant sur la vraie (on est obligé de préciser) musique pour l'éradiquer des sociétés domestiquées. Mais ça ne marche pas. La preuve, ça a provoqué le contraire : l'accélération de la formation d'une théorie musicale qui montre la théorie musicale classique être une exception musicale. Comme je l'ai déjà dit, la musique n'est pas seulement audible, elle s'occupe de comprendre et agit la nature du monde. 2 parts : la musique de la nature et la musique de l'humanité lui ont été retirées au XIXe siècle. Le politique commença à reléguer la musique à divertir le monde niant. Comprendre la vie par l'audible, au même niveau que le visible, empêche de se faire piéger dans l'ignorance. Ignorance qui dans notre médiocratie globale d'aujourd'hui est le résultat épidémique de son imbécillité globalisée. La moyenne dominante qui se débarrasse des fous et des génies. Je n'ai pas dit grand chose sur la pratique de la composition soustractive, mais à chacune chacun la sienne, le concept est maintenant connu.

 

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091

conversation suite

MÉDIOCRATIE + SEXUALITÉ & QI

P R É C I S O N S :


LV - Mais à force de dénoncer la médiocrité régnante, ne vous positionnez-vous pas comme un élitiste, voire un prétentieux *, même un intolérant ?

MS - Refuser la médiocrité est pour un artiste une nécessité. Je n'ai jamais dit empêcher la médiocrité de s'exprimer, je dis simplement que la médiocrité ne devrait pas monopoliser l'espace ou le domaine public qui interdit les oeuvres nouvelles des artistes authentiques à être vues lues, touchées et entendues. Le règne de la médiocrité met en péril l'humanité. La médiocratie est un régime politique qui favorise la médiocrité et interdit les oeuvres d'art d'être vues lues, touchées et entendues ; remplacées par de mauvaises copies d'artisans se croyant artistes. Si depuis le XXe siècle les arts n'évoluent plus dans le domaine public, c'est qu'ils sont remplacés par des copies. L'imitation empêche l'évolution. Et si l'évolution est empêchée, c'est qu'il y a régression. Mais la clandestinité forcée depuis 1/2 siècle des arts et de la musique protège leur évolution. La copie n'est de l'art, mais un signal politique à obéir. La politique a détourné le rôle de l'art pour en faire un symbole de haine. La médiocratie, on le comprend depuis 42 ans, cultive et favorise la dégénérescence de l'espèce humaine. Comment peut-on être en accord avec ça ? La lâcheté générale désigne celles et ceux qui ne le sont pas, être des élitistes prétentieux intolérants. La peur qui les gouverne ne recherche qu'à condamner toute celles et ceux qui empêchent la peur de régner. Les artistes sont les cibles parfaites pour focaliser la haine populaire. Je pense au vedettariat où la vénération populaire s'emballe s'enflamme incontrôlable jusqu'à vouloir tuer sa vedette, si elle ne la satisfait plus. Depuis sa domestication, l'espèce humaine se débat des pièges contradictoires qu'elle s'est elle-même fabriquée. Et la musique vivante en vient à servir d'exutoire public **. Pour rééquilibrer le monde médiocre, il faut libérer et encourager les fous et les génies à s'exprimer dans l'espace public.

LV - Après tout, la médiocratie n'est-ce pas le régime politique désiré par la moyenne humaine majoritaire, même frustrée qui ne peut se réjouir à vivre à jouir qu'à se faire gouverner ? Démocratie ?

MS - C'est, dans l'effet, le déséquilibre volontaire qui libère l'imbécilité (= l'intelligence affaiblie) de l'espèce en société et s'auto-anéantit. Effet qui ressemble à l'excès d'alcool qui fait dire dans l'ivresse « fuck tout » qui donne à se réjouir à ne plus savoir ni pouvoir résoudre les problèmes de l'existence que sa sottise (= l'intelligence endormie) provoque. Il n'y a que les imbéciles qui veulent tout détruire, détruire tout ce qu'ils elles ne comprennent pas, croyant ainsi se débarrasser du problème, mais qui au contraire l'amplifie. Le cinéma tue à tire-larigot pour la propagande d'État. Tout imbécile est convaincu régler tout problème par l'assassinat. La guerre n'est souhaitée et gouvernée que par les peureux imbéciles (= faible) gouvernants incapables de résoudre les problèmes qu'ils elles ont provoqués. C'est la peur et l'imbécilité qui mettent en danger (= en esclavage) et en péril (= annihilation) l'espèce humaine.

LV - Empêcher l'espèce de régresser exige un effort que les êtres humains ne veulent pas fournir.

Pourquoi cette haine de l'effort ?

MS - L'effort est une force nécessaire au développement de l'intelligence gestuelle. + difficile que l'effort musculaire. Cultiver la facilité (= l'absence d'effort) favorise l'incompétence à résoudre les problèmes de l'existence. Les enfants des familles riches sont souvent des crétins. Cette incompétence à agir l'effort provoque et entretient haine, discorde et rancoeur qui cultivent l'hostilité générale. Les gens se disputent parce qu'ils ne perçoivent pas de solution au différend qui les lie. À s'exalter dans la violence à l'intensifier, épuise les parties et ça réduit les possibilités de trouver une solution au problème qui les lie.

LV - Donc sortir de la médiocratie effacera haine, discorde et rancoeur ?

MS - Oui. Franchement. Aussi réduit l'effort à développer la gestualité de son intelligence. Il est + facile de penser quand on n'est pas possédé par la peur, la haine ou le désir de vengeance et d'assassinat. Sentiments qui naissent de son incompétence à vouloir dissimuler la honte de son incompétence dans la violence. La violence (celle du viol des affaiblis) ne naît pas autrement. Et, il y a + :

 

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092

L'ISSUE QUE LA SEXUALITÉ INDIQUE


Pour domestiquer une espèce, il faut réguler sa sexualité. Une sexualité restreinte et dirigée indique une population humaine ou animale asservie. L'interdiction favorise la frustration qui favorise « la sexualité par la force » (= le viol des faibles). Le mariage scelle la frustration sexuelle, le mariage est un asservissement, mais la rencontre (sans obligation) un épanouissement. La raison fondamentale dissimulée de l'interdit sexuel, imposé par les religions monothéistes instituées en autorité politique, est l'entretien de l'industrie de l'esclavage. Un humain frustré est prêt à travailler pour expulser sa colère. Un humain épanoui ne s'abaissera jamais à un travail inutile et humiliant. L'interdit sexuel favorise le viol des femmes et des enfants (dont l'Église se réserve les jeunes garçons et les pères et oncles les jeunes filles impubères) autrement dit, favorise l'insécurité par la permanence de la violence qui amplifie la peur nécessaire pour inciter la docilité et l'abdication, autrement dit, la lâcheté des êtres humains transformés en outil employé à une fonction. Monofonctionner un être humain l'empêche de réfléchir. La fatigue de l'abrutissement que génère la monofonction journalière oblige l'effort de penser à s'endormir. Un être humain qui ne peut plus penser est un être domestiqué prêt au comportement grégaire.

 

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Libération sexuelle ?

Voie de sortie de la servitude volontaire
par amour pour revivre sa liberté fondamentale


La libération de l'espèce humaine occidentale de l'industrie de l'esclavage a failli réussir avec la « libération sexuelle » des années 60 du XXe siècle. Cette liberté de s'aimer (au contraire de se craindre) comme on veut, quand on le désire, sans restriction a injecté un bien-être immense dans les têtes des femmes et des hommes. Cette libération par l'amour a soulagé tout le monde du poids de la servilité. Ça rendait la vie légère, excitante et souriante. L'hypocrisie comportementale, inutile, disparue. Il n'y avait plus rien à nier, puisque vivre libérée de la morale redonnait à la vie, être légère et exaltante. L'apport fondamental de la libération sexuelle des années 60 et 70 était la disparition du viol, ou du moins sa diminution drastique. Le viol est tributaire de la frustration sexuelle. La culture de la frustration sexuelle est gérée par les religions instituées en autorité politique.

Ce ne sont pas les révoltes estudiantines qui ont déclenché la panique des propriétaires et des gérants (= gouvernants gouvernés du troupeau humain au travail), dans les années 60 et 70 du XXe siècle, mais bien le goût à la vie légère donné par la liberté de s'aimer. S'aimer comme on veut, avec qui on veut. C'est là que la futilité du travail employé et fonctionné apparut, telle une gifle à réveiller les consciences endolories, endormies depuis tant de temps. C'est par l'amour, et non avec la guerre, qui renforce l'industrie de l'esclavage fondée sur la frustration et l'ignorance, que les esclaves se détacheront de leur servitude volontaire et de la peur qui les oblige à craindre ce qu'il n'y a pas à craindre.

La contrattaque des politiques, pour éradiquer cette liberté de la jeunesse libérée du travail esclave inutile par l'amour, pour la forcer à retourner au travail, a propagé le virus synthétisé du HIV. La pandémie du sida (= « syndrome immunodéficitaire acquis », c'est l'acquis qui sic) révèle l'attaque politique contre la libération sexuelle. Une attaque politique soutenue par le Vatican, le pape d'alors clamant « voici la punition de Dieu à la débauche sexuelle » (sic, textuellement). Mais la libération sexuelle n'était pas une débauche, comme les provocations crues des libertines et libertins au XVIIIe siècle (l'étaient-elles vraiment ? à part les écrits de Sade) avec la volonté d'anéantir l'Inquisition vaticane déjà moribonde par leurs excès de liberté sexuelle visible ? Hum hum, les prêtres inquisiteurs avaient une longue expérience de la torture du meurtre et du viol [5 siècles] des jeunes garçons. La libération sexuelle était une véritable liberté, celle de vouloir faire l'amour ou pas. Considérer que le sida était une punition déique confirme que le christianisme n'a jamais servi à libérer les esclaves, mais au contraire à renforcer et généraliser l'industrie de la servitude. Toute religion monothéiste institutionnalisée sert à posséder les états d'esprit par l'effroi et la sexualité interdite que la politique ne peut que par l'adhésion idéologique. Entre les 2, la morale sert de ciment. La morale sert à préserver la servitude par l'effroi.

Mais, Il est remarquable de constater la fragilité de cette industrie politique qui peine le monde.
Car : Un peu d'amour et hop ! tout s'effondre !
Car : Un peu d'art et de musique et hop ! tout s'effondre !
Mais si cette industrie politique, qui dure depuis 5000 ans, qui peine le monde, se relève,
c'est que la complicité des esclaves est indispensable à la maintenance de sa dictature hégémonique.
Toute dictature ne peut pas exister sans démocratie,
Toute dictature ne peut pas exister sans l'approbation générale de son peuple asservi volontaire.

 

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094

Qui quoi QI ?


À constater la distribution des mesures de QI (= quotient*** intellectuel) de la population mondiale, une proportion de 68,2% des 7 milliards d'individus se situent dans la moyenne entre un QI de 85 à 115. « Le QI moyen dans le monde se situe entre 84 et 88 ». 15,8% ont un QI inférieur à 85. Un QI à 85 empêche de comprendre et rend incapable de résoudre une difficulté. 15,8% ont un QI supérieur à 115. La figuration de l'intelligence par la mesure (la courbe en forme de cloche montre la moyenne dominante) montre l'exception de l'intelligence humaine. 16% des êtres humains sont intelligents contre 84% des êtres humains inaptes à pouvoir comprendre pour résoudre une difficulté. 1 milliard d'humains peuvent et 6 milliards ne peuvent pas. 6 humains doivent s'attacher à 1 seul pour ne pas mourir bêtement.

L'évaluation du QI est une volonté politique d'État. D'abord « pour détecter les enfants tarés » (sic). L'évaluation du QI est un rapport qui sert au ministre à prendre des décisions [confirmant la triade gouvernante : DRE = discrimination, répression et extermination, non plus maintenant, exclusion/expulsion]. Ça commence en France en 1905. Le QI est une évaluation très approximative. Car l'intelligence n'est pas quantifiable, que qualifiable. 7 capacités énumérées en 1939 forment un ensemble de 7 aptitudes pour limiter l'intelligence : « (1) spatiales à se représenter des configurations, (2) perceptives à saisir les détails dans une configuration, (3) verbales à comprendre des énoncés, (4) lexicales à utiliser le vocabulaire, (5) mémorielles (et d'oubli), (6) numériques à réaliser des calculs et (7) de raisonnement à définir et trouver des liens entre des éléments » n'apparaît pas la 1ère essentielle : celle de l'équilibre, d'abord celle à pouvoir se tenir debout et déambuler sans difficulté. À observer les démarches des piétons, on peut constater que « déambuler sans difficulté » n'est pas une chose acquise. Ensuite « La corrélation entre le QI et la réussite scolaire est de 50% » (sic) signifie que la mesure du QI est fausse pour la moitié des gens testés. Aussi, la mesure du QI révèle 3 relations : « Le QI est corrélé positivement à une bonne santé. Le QI est corrélé négativement à la délinquance. Le QI est corrélé négativement à la religiosité » ; ce qui signifie que + un être est intelligent + il elle sera en bonne santé (en dehors des accidents) moins il elle sera violent (à vouloir violer les autres physiquement et monétairement) et moins il elle sera croyant. Malheureusement dans le paquet, le test (il en existe des milliers) confond « antisocial » avec « criminel ». Anti-social signifie remettre en question les liens, les règles et les valeurs d'une société constituée par le politique (dont la religion s'inclut). Tous les êtres humains pourvus d'un QI supérieur à 115 représentent 16% de la population humaine mondiale ; incluant les artistes et les philosophes authentiques qui représentent 16% de ces 16%, soit 180 millions d'êtres humains. Ça devrait suffire à l'humanité pour se libérer de sa médiocrité. En médiocratie, on comprend alors qu'un QI moyen en relation sincère avec les oeuvres d'art originales est difficilement compatible. Percevoir l'art demande un effort que tout esclave est incapable de fournir à cause de son épuisement. Cette courbe en cloche qui montre la moyenne dominante, comment peut-elle être attractée par l'intelligence ? **** Notons le lien qui existe entre le QI du fou et du génie. De la même proportion 16% de fous avec les 16% de génies se tissent des liens. La figure de l'autiste génial en math est banalisée par les histoires. Le fou artiste (autiste ?) génial est visible par ses peintures. La composition musicale exige d'autres aptitudes et efforts en + de la liberté gestuelle. En quoi peut-on parler d'élitisme ? La médiocratie rend la moyenne être l'élite, puisque c'est elle qui gouverne, sans discrimination de classe. Le QI des gouvernants tourne autour de 85. N'alerte pas les gouvernés au QI infé-rieur.

 

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095

QIA ?
AI's IQ?


Quotient Intellectuel Artificiel
injecté dans un humain à l'intelligence médiocre ?
QI et AI sont compatibles, incompatibles ?
Sachant que le leurre gouverne le QI et l'AI. Comme
Le pouvoir gouverne avec des statistiques et des divinations
(ce qui est la même chose) jamais avec la réalité
que forcément il maltraite.

Il n'y a pas d'intelligence, même artificielle, qu'à générer des copies de copies.
Même recombinées, les copies restent des copies.
Créer ce n'est pas copier ni combiner des éléments copiés passés stockés.
Créer c'est générer des choses inexistantes extraites de l'instant infini dans le présent.
Aucun programme (donc machine) ne peut créer des choses inexistantes.
Puisque le fait contredit la raison du programme : planifier pour répéter.
La création s'accorde des coïncidences qu'elle rassemble dans une oeuvre d'art.
La création d'une oeuvre d'art est un fait incopiable, irreproductible, inimitable.
Si l'oeuvre d'art est copiée, c'est qu'elle n'a pas été comprise.
Il n'y a que les vrais artistes qui savent créer à se réjouir à créer ce qui n'existe pas.
À pouvoir se plonger dans les profondeurs de l'insondable pour en sortir une oeuvre unique.
Pas les artisans assistés par des machines-outils qui se croient artistes et craignent l'inconnu.

 

 

Extension & énervement : Pad, pod, nod *

« Nodes & Pods generation » de la grégarité renforcée

- la génération des noeuds dans la nacelle ?
- Non, la grégarisation techno-logique de l'espèce.

Définition. La technologie = les machines recouvertes de peau plastique pour qu'elles ne paraissent pas être des machines, mais des objets crus inoffensifs, voir jouissifs qui s'incrustent dans le quotidien des êtres humains et qui en viennent à diriger leur existence. Cette tendance « à mettre en peau les machines » est née avec les ordinateurs Apple [la pomme de Mac ?]. Le design de l'enveloppe qui fait oublier la machine être ce qu'elle est : un calculateur (le robot est un ouvrier = esclave mécanique). Jusqu'à se transformer à l'usage en objet quotidien indispensable. Programmes crus de services. Programmes d'assistanat ? Hum hum, pour servir l'incompétence et l'ignorance cultivées de l'usager ? Le design ne correspond jamais au sujet ni à la fonction de l'objet et sert à masquer ce à quoi ces objets servent. Le « smart phone » ne quitte jamais les poches de ses utilisateurs. Cet attachement indétachable fait que l'utilisateur est utilisé. Dans l'effet, ces machines crues être des objets de services, sont des objets qui gouvernent les utilisateurs à s'en servir à se faire servir. D'abord, par utiliser leur temps qu'ils elles pourraient utiliser à autre chose. De non-indispensables, les machines sont dans les états d'esprit capturés, indispensables, dans leur routine. Est-ce pour « tuer le temps » de l'ennui des utilisateurs qui ne savent pas quoi faire de leur vie à vouloir se faire utiliser par une autre volonté, celle programmée en boucle (= de la routine du programme) ?

L'ennui et l'occupation donnent dans nos sociétés la position hiérarchique de l'individu. Un être humain occupé est un être humain important. Et le contraire, un être oisif par l'ennui est un être négligeable et insignifiant. La réalité est que ces objets, avec une machine à l'intérieur, avec des programmes à l'intérieur, servent uniquement à se croire important dans la hiérarchie socialisée. L'usage intensif et permanent du smart phone montre que ses usagers sont occupés, mais ils sont occupés à être l'objet de l'occupation des programmes de la machine. L'usager, pour l'être, perd son initiative. Même les objets qui n'on rien d'un pod ou d'un nod, tels les haut-parleurs sont revêtus de la peau d'un pod pour ne plus ressembler à un haut-parleur. C'est un lissage des accrocs de la réalité qui se réalise avec le design (incluant l'architecture et l'urbanisme). Tous les objets actant sont nodifiés et podifiés. C'est la modernité où le design à recouvrir la réalité cultive l'illusion du « bien-être moderne » tant voulu et tellement manquant. Si la peau recouvre la réalité, c'est que cette réalité est refusée des usagers pour en échange être utilisés par ces machines. Cette vie d'apparence paisible, souriante, sans intensité est le masque de la peur ** qui la produit.

Et il y a +. Il y a la croyance convaincue que cette technologie est l'avenir de l'humanité. Pour « vivre le bonheur d'être servi » à ne rien faire de ce qu'il y a à faire, et donc, plus grand-chose. Le résultat est que ces machines cultivent l'ennui au point que sans elles, les utilisateurs ne savent plus quoi faire d'eux-mêmes (les féminimes aussi). + ces machines « prennent en main » la vie quotidienne des êtres humains, + ces êtres humains sont incapables de vivre par eux-mêmes. Une femme ou un homme vécu par une machine est un esclave. Nos sociétés servent à former des esclaves. Esclavage qui commence avec l'éducation de ses enfants. Dont l'obéissance est l'outil majeur de l'inculcation.

Et il y a +. L'intelligence artificielle [IA] qui donne à croire que la machine peut remplacer l'être humain. La machine qu'on s'impose à croire que « la machine dépasse l'homme dans la compétence et [+] dans la créativité » (sic). La machine-artiste est en route pour rejeter définitivement les artistes (les vrais) de la société « des êtres humains consommés ». Cette disposition est imperçue volontairement par l'ignorance générale qui fait de nos sociétés une médiocratie qui règne depuis des décennies. Si la machine est crue intelligente, c'est que le niveau d'ignorance de l'humanité est global et général.

Qu'est-ce qu'il y a de grégaire dans cette affaire ? Le comportement que les programmes de ces machines imposent être le comportement d'usage. Consommer à se faire consommer à ce que le consommateur perde son autonomie. Pourquoi vouloir faire perdre l'autonomie aux individus ? L'usage des machines est si bien intégré dans la vie quotidienne que celles ou ceux qui n'utilisent pas (à se faire utiliser par les nodes et les pods) sont considérés être des « loosers » ou « has been ». La bêtise se croit toujours + intelligente que l'intelligence, c'est cette qualité qui la maintient stupide. Et, avec l'intensité du désir + la force inexpérimentée, l'ignorance impose sa présence intense et permanente. La réalité de la vie sans machine donne à percevoir « le monde occupé ». L'occupation du territoire du corps assujetti. La nodification et la podification des programmes dans des machines, qui ne ressemblent pas à des machines, obligent les êtres humains (capturés ou captivés ?) à se comporter similaire aux autres et dépendant de la machine qui les conduit. Cette interdépendance homme/machine renforce le sentiment d'appartenance à une génération qui se croit vainqueur, alors qu'en réalité elle est vaincue. Vaincue, dominée dans le « meilleur des mondes » où leur bonheur cru, car intensément voulu sans être là, est recouvert par l'illusion du design (qui ne change pas son style depuis sa création en 1920 au Bauhaus) confondu avec l'esthétique.

Le design et l'esthétique n'ont de commun que de vouloir créer un environnement qui retire les accrocs de la crainte de la vie. « Le sentiment du beau » est un soulagement dans une société qui cultive l'horreur. La notion du beau vient du désir sexuel de la femme par l'homme. La beauté, c'est la femme : l'ange, la déesse, la muse sont des formes symboliques de la femme désirée. Désir qui a été déporté aux objets et aux paysages (pour les esseulés ?). Les « accrocs de la crainte » (de la vie) sont en réalité des sentiments éduqués qui servent à asservir n'importe qu'elle être humain à obéir à une hiérarchie artificielle qui pour se maintenir joue de la menace de la punition et du chantage. La réalité de l'existence humaine est renversée pour que l'usager (et d'abord les jeunes adultes formés à se croire + intelligents que les autres pour forcer à agir la bêtise pour que l'assistanat AIt sa raison d'exister, ça pour tuer l'indépendance de l'intelligence) demeure capturé à ne pouvoir vivre qu'à consommer. Les « nerds » restent enfermés à la maison, collés à leur écran. Preuve de bien-être ?

 

Notes locales
* Pad, pod, nod sont des mots usés du XXIe siècle, assignés à des objets/jouets dynamiqués à base informatique : le pad est une surface de contrôle = un potentiomètre 2D, le pod est un objet émetteur et le nod est un outil récepteur/émetteur. Un patch est une des connexions possibles qu'autorise un système. « Pod » vient de « pad » qui par étymologie s'attache au germain « patt » qui signifie coquille (= shell). [- Et si la coquille est vieille ? - On dit coquillage ! - Ah ah]. On peut traduire l'anglais « pod » en français par « encoquilleur » : le dessein du design du pod avec son idéologie d'encoquiller des outils fonctionnels de manière à rendre leur fonction inidentifiable. Pour quoi faire et vouloir faire ça ? Les formes ovoïdes du pod confirment l'attachement des objets podés à leur encoquillement. Une évolution de l'encerclement audio par le « surround » puis de « l'immersion » plane oreillée ? Nod n'a pas d'ambiguité étymologique, il désigne bien un noeud (du latin nodus).
** À ne pas confondre avec l'angoisse (= gêne). Bien que cru être une sensation négative (soignée par la psychiatrie, sic) est en réalité l'expression intense de la conscience qui développe son intelligence à s'affiner à l'aide du malaise = de la gêne psychique et physique provoquée par « le sentiment de l’imminence » (d’un évènement) avec lequel il va falloir agir. C'est l'intuition de l'instant qui demande à activer sa conscience pour résoudre dans l'immédiat le problème qui se présente. L'angoisse est l'éducatrice du courage. Le courage de vivre les remous de la vie et de ne pas se décourager de (ni craindre) son intensité. Le courage développe l'intelligence qui se donne les moyens de résoudre le problème rencontré, le contraire dégénère les individus de l'espèce.

 

 

+ 4 postnotes au chapitre 095

 

* La prétention
ou
La prétentieuse ?

La prétention est une volonté affirmée qui ne fléchira pas tant que l'objectif n'est pas atteint : sans la persévérance, la prétention ne fait que simuler à prétendre faire ce qui n'est pas fait. Prétendre, tend devant soi sa destinée voulue. Le prétentieux est le revers négatif de la volonté réalisée. Un prétentieux est une personne dont la vanité a dépassé son ambition et s'y complait. Une personne qui n'a pas atteint et ne peut pas atteindre l'objet de son ambition, alors elle ne lui reste qu'à se satisfaire d'elle-même en évacuant la honte d'elle-même, évacuation qu'elle renforce avec la complaisance. Prétentieux est un mépris de soi retourné vers les autres. Prétentieuse est une personne qui souffre.

Moi ? Je ne souffre pas.
Et mes objectifs non atteints,
Je les réalise tous un par un.
Et ceux que je ne réaliserais pas,
je les laisse aux autres
pour qu'ils puissent les réaliser
chacune chacun selon sa démarche artistique.

 

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096

** Le public de la musique ?


Le rôle que le public donne à la musique, veut de la musique, est pour un musicien : douteux. Le public montre son désintérêt pour la musique elle-même. Ce n'est pas la musique qui le réjouit, mais ce qu'elle porte ou apporte : révéler et évacuer ses sentiments enfermés en soi. Les exemples les + spectaculaires sont : comment (inconsciemment ?) les humains rassemblés en foule utilisent la musique pour exulter/libérer une frustration qui les ronge. Je pense aux foules de filles hystériques aux concerts des Beatles qui par leurs cris couvrent à interdire d'entendre la musique. John tombe le constat : « à quoi bon jouer pour ça ? » Les Beatles ne donneront plus de concert. Je pense à Maria Callas adulée et haïe par des individus ingrats d'un public hors contrôle. Je pense à Glenn Gould qui a fini par refuser de jouer en public. Je pense aux punk et post-punk rejouant la musique de leur père qui leur sert d'exutoire à leur colère en pogotant à se battre pendant la musique. Je pense à la musique de chambre qui transforme l'espace familier banalisé par la routine en un ailleurs soulageant. Je pense aux « raves technos » qui sont l'espace de la transe moderne. Je pense à la musique symphonique qui « secoue » l'auditeur utilisant les vagues de variations d'intensités vibratoires de la brise à l'ouragan pour « s'extraire de lui-même ». L'étude détaillée de Gilbert Rouget sur la musique et la transe est formelle : la musique n'a rien à voir avec l'état de transe. Et, ce n'est pas la musique qui génère les états de transe, mais les danseurs qui se servent de la musique pour y parvenir. Ce principe ne change pas. Le désir de transe utilise la musique comme outil. Le public se moque de la musique elle-même au profit de ce qu'elle véhicule. Toutes les musiques sont utilisées par les auditeures (?) comme issue pour leur évasion du présent pénible à vivre. Ce présent du travail obligé par chantage qu'ils se sont eux-mêmes imposés (où la paye sert de punition). Ces expériences d'enthousiasme et de dépression collective enchantent-elles les musiciens à se produire sur scène ? Ou suffisamment protégé du délire des individus qui la constitue. Rien n'est sûr, Mick s'est fait tirer dessus, Jaco est mort des coups d'un videur. J'ai arrêté les concerts du Lamplayer par excès d'agressions d'individus aux yeux exorbités.

 

*** Le quotient est le résultat d'une fraction (fracture obtenue par 2 valeurs distinctes se divisant).
      Qu'elle est le rapport entre la fracture et l'intelligence ?

 

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097

**** Le QI témoin de la dégénérescence de nos sociétés ?


Une étude « portant sur 25 000 enfants scolarisés constate une régression générale du QI et de certaines habiletés cognitives et scolaires chez des élèves entre 1975 et 2005 » et d'une autre étude : « l'amélioration des scores en intelligence générale s'est arrêtée après le milieu des années 1990 ». Une autre étude avec 500 000 étudiants montre la même régression. En dehors de ces mesures d'évaluation, il suffit de fréquenter les universités pour constater effectivement l'avancée de l'imbécilité ou de la débilité des professeurs et des étudiants. La sottise scientifique n'est pas loin : « en 2013, 90% des spécialistes interrogés dans un sondage international pensaient qu'au moins une partie des différences de QI entre populations étaient génétiques » (sic), c'est-à-dire : héréditaires innées. Ou encore : « la corrélation du QI avec le volume du cerveau » (sic). Alors que l'intelligence est la capacité de se débrouiller pour se sortir sans aide ni assistance d'un empêtrement imprévu. Une statistique suffit pour un politique pour prendre et imposer ses décisions. C'est ce gouffre entre une statistique faussée, des décisions inappropriées et la réalité de l'existence qui rend la politique nuisible à toute communauté humaine. La régression générale du QI mondial et des sciences est synchrone à la guerre culturelle politique (dissimulée du public) contre les arts et la musique. Le rapport de la dégénérescence de l'espèce humaine existe aussi dans les statistiques ; ce qui doit réjouir les politiciens de leur victoire après 40 ans de guerre contre les artistes originaux et authentiques [1981-2021]. Cette dégénérescence générale de l'espèce humaine montre explicitement le lien entre le niveau général de l'intelligence humaine avec l'épanouissement des arts [vrais et originaux]. [citations : wikipedia, où ignorance et conviction ne forment pas une encyclopédie du savoir, mais un mythe -composé d'erreurs volontaires envers le réel- pour croire qu'importe quoi, sauf la vérité de la réalité, pour que l'ignorance puisse s'emparer du pouvoir qui les gouverne tous en ravivant en permanence l'hostilité. Projet en partie réussi au XXIe siècle avec la médiocratie dominante]

 

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098

Cinéma et grégarité ?


Qu'est-ce qu'il y a de grégaire dans le cinéma ? Quel est son rôle politique ?

Je me suis toujours demandé pourquoi l'industrie du cinéma finance des films qui dénoncent majoritairement les dictatures, les impérialismes, les dominations politiques et en général le pouvoir des salauds, alors que sans cette domination l'industrie du cinéma ne pourrait pas être si prospère. Ce cinéma exclusivement « grand public » = à très fort rendement de bénéfices est de la science-fiction. Ses films dénoncent les dictatures que l'industrie du cinéma représente. Paradoxe ? Hum hum. Quand le film est dirigé par les producteurs (pour obtenir le + de bénéfices possibles), que les réalisateurs sont devenus leurs employés, l'industrie du cinéma un divertissement dirigé par les spectateurs, a pris l'uniforme qu'on retrouve dans tous les films : le pire est stylisé en bon, l'horreur en beau spectacle nettoyé des détails de l'horreur présente absentée. Transformer tout en consommable et oubliable pour en redemander et en reconsommer encore et encore +. Tous les films « grand public » se ressemblent. Le pire finit toujours bien. Tout paraît vrai. L'image géante détaillée confirme la réalité. La dramaturgie simplifie en bons et méchants. Tout paraît normal. Tout est faux, improbable, rien n'est normal. Les histoires sont différentes mais se ressemblent toutes. La diversité est similarisée. Par le style et la manière du jeu des acteurs et actrices qui physiquement se ressemblent. Par filmer avec un découpage de plans à tenir les spectateurs en haleine. Par les effets spéciaux pour impressionner. Effets spéciaux et rythme du montage du même genre pour différentes histoires qui finissent toujours pareil : bien. Le héros est sauvé. Le spectateur est rassuré. La grégarité du cinéma se trouve dans ce sentiment de rassurance publique. L'effet d'une pommade rassurante comme récompense pour son comportement grégaire. Les histoires manquent-elles ? « La persécution des gentils par des méchants » est le sujet qui emporte l'adhésion et la sympathie des spectateurs. Ça rassure les spectateurs de croire que les « méchants maîtres » perdent toujours. Pourtant les spectateures sont les exploités du film, « les pauvres qui ne gagnent jamais rien ». Souffrir de cette sympathie génère les bénéfices colossaux de cette industrie. Les gentils spectateures en souffrance qui se transfèrent dans le héros souffrant. Les gentils sont toujours les esclaves persécutés. Le monde spectateur des croyants trompés qui payent pour regarder ces films veulent-il comprendre le renversement dont ils elles sont l'objet et les objets de ce commerce ? Les esclaves ne sont pas gentils, sinon ils elles ne ruineraient pas l'humanité. Tout esclave croyant se persuade être la « victime gentille » de l'histoire. L'industrie du cinéma fait des spectateures des innocents faux et hypocrites. Leur servitude est tellement voulue improbable. Ce pour quoi ils et elles se sont consentis à servir la domination de la machine étatique en échange d'un faux confort et de fausses sécurités amplificatrices de la violence des viols, dont l'industrie du cinéma, par la propagande qu'elle diffuse, est complice. Ça, empêche-t-il spectateurs et spectatrices de constater l'évidence du piège dans lequel ils elles se réjouissent à vivre ? Ce refus de l'évidence édifie le monde de l'ignorance qui protège l'industrie de l'esclavage et fortifie celui du cinéma de la « propagande divertissante », nécessaire pour la diversion de sa conscience de l'essentiel et de la réalité. Spectateurs et spectatrices ne peuvent pas s'accuser être les fondateurs de leur domestication, de leur domination, de leur soumission, de leur misère, de leur humiliation, de leur peine, toutes misères niées qui explosent en violence, pour ruiner le monde. La réalité est pourtant indéniable, mais rien que la force de conviction dépensée pour s'en défendre : « les méchants ? Ce sont toujours les autres ». Ce que le cinéma grand public (des producteurs, pas des auteurs) conforte, par produire des films qui dénoncent des dictatures impériales injustes et sanguinaires [qui est pourtant le reflet de son monde. Ce monde en voyant d'aveugles qui se confortent au cinéma se disant « ouf ! ici heureusement, c'est pas comme ça » (sic) pareil pour la fonction des infos télévisées] est l'innocence du coupable. Tout spectateur se divertit des films grand public pour se conforter à nier l'évidence de sa culpabilité qui entretient le piège dans lequel ils elles se sont volontairement laissés prendre : obéir à s'humilier à souffrir à vivre esclave en étant étonné avoir « une santé fragile ». Le salaud a le pouvoir que le gentil n'aura jamais. Mais le gentil naïf est absout par le cinéma.

La science-fiction littéraire naît au début du XXe siècle pour dénoncer les régimes politiques totalitaires,
à la fin du XXe siècle, la science-fiction dénonce la résistance aux régimes politiques totalitaires.

Le cinéma banalise
Le meurtre personnel. L'assassinat y est banalisé. Tellement banalisé et sans effort qu'il semble si facile à réaliser soi-même. Tuer ? dans les films, à quoi ça sert ? Ça sert à convaincre que le seul moyen de se libérer d'un souci est de supprimer l'auteur stigmatisé, par l'assassinat (sic). L'assassinat au cinéma est dans l'effet illogique de la psyché, une libération, mais qui en réalité n'en est pas une, plutôt le contraire. L'assassinat personnel généralisé à tous, entretient l'état de guerre. La guerre ne libère pas, elle vainc l'espèce qui la cultive. La violence cultive que la violence. Elle ne résout rien, elle empire. Il n'existe qu'une seule espèce qui s'entre-massacre et recommence inlassablement sa peine, c'est l'humaine.

 

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099

D'autres ramifications ? OUI !

La famille nucléaire nouvelle & millénaire :
nid à esclaves grégaires


La femme se plaint de la domination patriarcale [c'est de son viol étatisé en réalité dont il s'agit], mais cette domination patriarcale, c'est le matriarcat qui l'autorise. En échange du sacrifice du mâle à s'asservir esclave pour servir « à survivre sa descendance ». Matriarcat et patriarcat sont 2 dominations complices et complémentaires qui se vivent dominées par « l'objectif familial ». Matriarcat à l'intérieur, patriarcat à l'extérieur de la maison familiale. Cet « objectif familial » est suspect. Ou il obéit à la phrase biblique de l'Ancien Testament « multipliez-vous, piétinez la Terre et soumettez-la » (sic) qui aujourd'hui dispose notre espèce et les autres dans le péril par l'usure et l'étouffement. La machination de notre machinisation accélère-t-elle cette extinction ? Quelle est la raison de faire du père un esclave ? Quelle est la raison de faire de la mère, une esclave ? Une machine à enfantements ? Comment faire pour que les enfants vivent et se développent en bonne santé mentale ? Avec la disposition servile retenue par toutes les mères et pères qui se rangent dans la « fatalité » de leur existence préprogrammée à laquelle ils elles s'abdiquent avec le mariage. L'obligation familiale annihile toutes les autres possibilités de vivre. Mais si les enfants donnent en majorité des adultes frustrés aux motivations faussées, dans l'autre sens, toutes les raisons de vivre libre ensemble sans domination ni peur ni frustration sont rejetées par la « raison familiale » : la raison familiale devrait épanouir la vie de la descendance et non la réduire à l'incapacité : de comprendre, de se débrouiller, de savoir vivre à pouvoir atteindre ses objectifs, etc., parmi les autres. « S'agit-il pas de s'épanouir en nombre à étouffer la Terre à s'étouffer ensemble ? » Vivre à obéir ou vivre à développer chez soi et sa descendance ce que la vie donne à s'épanouir. Vivre à développer ses aptitudes et y parvenir en quoi est-ce si pénible ? La pénibilité est générée par notre disposition à la fermeture, celle qui refuse de comprendre et percevoir la réalité (dont s'effraie tout croyant, toujours au comportement grégaire, à ne pas décider par soi, mais à suivre la décision du père chef du groupe).

Nous savons que vivre à réagir au contraire de vivre à agir est la 1ère étape pour vivre asservi.
Le dressage et l'éducation ne font pas autrement qu'obliger l'éduqué, le dressé, à réagir.
Avec une récompense pour la réaction attendue, ou un châtiment pour une action inattendue.
Puis s'ajoute sur la réaction éduquée, la morale qui oblige et uniformise les attitudes mondaines
qui obligent à s'habiller d'un personnage donné qui représente la bienséance et la décence.
Vivre une présentation artificielle désexualisée de soi conduite par l'obéissance.
Source de la schizophrénie. Source de souffrances psychiques.
Cette convenance est une inadéquation : une dissonance, car l'autre partie refoulée est en désaccord.
Respect est confondu avec obéissance. Les usages sont les règles à obéir« dis bonjour à la dame » (sic).
Toutes les réactions humaines enfermées dans un personnage qu'on croit se représenter
ne se font agir que de peur (du châtiment et de ne pas recevoir une récompense) et d'ignorance
(à ne pas savoir sa vie conduite, sans l'approbation de sa volonté)
Les attitudes résultantes attendues piègent les individus dans la vie grégaire.
Où commandement, humiliation et vengeance soumettent tout individu à la réaction,
à vivre avec les autres qu'à réagir. La réaction piège ce que l'action libère.

Ça donne des motivations réactives : des enfants gâtés qui exigent, des enfants battus humiliés qui commandent la vengeance, des jeunes gens en souffrance qui concoctent vengeance, des vieux et des vieilles aigris, etc. ; toutes et tous ne réagissent à vivre qu'à faire mal aux autres par vengeance.

La liste des peines est longue.       Des humains piégés dans la réaction à se faire vivre par le monde.
                                               C'est la convention de l'être humain domestiqué.

Être autorisé à vivre en société en échange de se faire injecter peur et ignorance ?
C'est ça « la convention sociale » à se croire correct et conforme en sécurité.
La contrat nié est opposée : sa décence est en réalité son humiliation à servir (de quelque chose).
Le coût de cet échange fait des êtres humains des machines prédictibles dépourvues d'intelligence.

 

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100

N'y a-t-il que ça à vivre ?


Non.
Il n'y a pas que ça à vivre.
Toute société humaine ne se construit pas de convenances faussées de peur et d'humiliation.
La bienséance qui oblige l'éthique à se retirer de l'action individuelle peut être réincorporée.
L'attitude hypocrite qu'exige la mondanité des sociétés séparées en classes
qui ne sert qu'à dissimuler l'esclavage de ses individus
n'empêche pas la sincérité de défausser les relations humaines crues civilisées par la morale.
Savoir que l'ignorance maintient la peur, il suffit de vouloir comprendre pour qu'elle se retire d'elle-même.
La peur retirée, se faire agir à réagir redevient action et, entre nous interactions.
L'action qu'on agit par penser.
L'action qu'on agit par inventer. [Les machines n'inventent pas].
Penser pour savoir et imaginer pour résoudre : savoir résoudre n'existe pas sans liberté.
La liberté fonde les capacités humaines à se développer à se débrouiller.

 

Q - Ce livre est-ce une méthode de déconditionnement ?

R - Oui.

MS - Ce que je fais ici, c'est remettre le vrai à sa place,
Ce vrai déporté dans les limbes de l'ignorance.

 

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101

Ouverture

Grégarité ?


Quel est l'intérêt de former une population
qui a vendue les valeurs de ce pour quoi elle existe ?

 

.

 

&

 

...

 

 

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page d'introduction à la Grégarité

dans le ciel, le bruit de l'ombre

(savoir comment créer libre de la musique originale)

 

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