La destruction du sens des arts (depuis 1/2 siècle) oblige à vouloir savoir
À quoi se mentir sert ?
nous sommes en 2017 en 2022
Savoir comment ça se passe quand les arts sont en épanouissement ?
Cet épanouissement est tributaire du sens moteur qui donne sa pertinence = cohérence, intelligence, à la création d'une oeuvre
Le sens moteur de cette coïncidence persévérée se nomme : la démarche artistique.
LA DÉMARCHE ARTISTIQUE,
ce n'est pas :
Un texte qui décrit l'oeuvre. Non.
Un « devoir pour l'école ». Non.
Une intention décrite écrite, de l'artiste. Non.
Un commandement administratif. Non.
Et toute intention qui est étrangère à la volonté de l'artiste.
La démarche artistique ne s'écrit pas, elle se perçoit dans l'oeuvre d'une vie.
La démarche artistique se perçoit par une idée motrice ou un ensemble d'idées motrices qui motivent l'artiste à explorer des « lieux » inconnus évités des autres, et revenir de là-bas ici avec une oeuvre unique réalisée, parmi les autres qui se suivent. C'est cette suite d'oeuvres uniques (de pas uniques) qui dévoile la démarche de l'artiste. Une démarche artistique se perçoit par l'ensemble des oeuvres de l'artiste. Un faux artiste n'a pas de démarche artistique. La démarche artistique donne le pouvoir de créer l'originalité des oeuvres d'art. Sans démarche artistique, l'art et la musique deviennent des signaux publicitaires de marchandises confectionnées par des artisans pour être vendues. L'art invente libre ce que l'artisanat enfermé copie.
Explorer l'inconnu demande du courage dont la majorité des esclaves salariés sont dépourvus.
C'est en ça que le travail d'un artiste (savant et + philosophe) est tant admirable de sagesse par son originalité.
Ce n'est pas difficile ! Il suffit de s'instruire, d'être honnête et intègre à suivre sa démarche.
Mais l'industrie de l'exploitation du travail humilié automatisé est un barrage pour la majorité : infranchissable.
Toute démarche artistique fait fi de tous les barrages qui empêchent la création originale.
Un artiste sans démarche personnelle ? Non. Ça n'existe pas.
Ou, c'est un faux artiste qui prétend l'être,
à bricoler sans démarche pour se croire artiste
l'artiste qui ne pense pas philosophique est un artisan
[les faux artistes sévissent et envahissent l'espace public
depuis les financements massifs de l'État à partir de 1981]
Une démarche est philosophique,
la démarche se pense,
la manière de s'agir dans le monde à créer des oeuvres d'art uniques
sinon elle n'existe pas.
La démarche donne le sens de l'originalité de l'ouvrage.
La démarche artistique donne la raison de l'oeuvre d'exister.
Sans sens, pas de démarche,
Sans démarche, pas de sens,
Sans démarche, pas d'oeuvres d'art,La démarche artistique donne le sens y compris celui et surtout du non-sens et, du contre-sens qui font parties du sens.
Le courage d'être à contre-sens.
La démarche artistique va bien quelque part, là où personne ne va.
À l'intérieur de l'inconnaissable où,
Chaque artiste choisit sa destination à savoir.Une démarche est unique à chaque artiste.
C'est par elle que se réalise le chef-d'oeuvre, toujours unique.
Et, que se développe l'originalité remarquable de l'artiste.[Les Anglais pour démarche disent : « approach » = l'approche : la manière d'aborder la vie (dans son chemin de vie d'artiste)]
L'ensemble des démarches artistiques donne le sens de la motivation sociale à vivre ensemble.
Ce que le politique veut annihiler depuis officiellement 44 ans en 2025 par sa guerre culturelle en bloquant la nourriture aux artistes.
L'ensemble des démarches artistiques donne par la musique,
à vivre ensemble la sympathie vibratoire qui incite au savoir à travers la jouissance d'entendre.
Les arts pratiquent la désorganisation du monde pratique « de la pensée (effrayée) de l'ordre qui veut posséder » pour : l'accord de l'humain dans le monde. Nous dit Jacques Sojcher dans son livre : La démarche poétique, 1969, réédité en 1976 *. Exactement le type d'idée qui « a foutu la trouille à la bourgeoisie régnante » (sic) ; la peur de perdre ses rentes ? Et qui, dans l'effroi, « pour sauver sa peau » (sic : son capital), a réalisé la médiocratie mondialisée par l'abdication effrayée générale des serviles employés. « Faut l'faire ! » [« pour vouloir vivre à se laisser berner »].
Quelqu'un d'autre, où ? on ne sait plus, donne cette définition : « Dans le vocabulaire de l'art (sic), la démarche désigne la manière dont un artiste conduit un raisonnement (philosophique) à travers la réalisation (ouvrière) de ses œuvres successives. » C'est exprimé un peu pompeusement, mais l'idée est là : la manière de conduire sa création par la pensée avec le savoir faire qui explorent l'inconnu. La démarche artistique donne le sens de la vie. Une démarche artistique donne un sens à sa vie. Les démarches sont multiples, toutes différentes et uniques. La démarche artistique donne le parcours propre et unique à chaque artiste qu'il elle expose par ses oeuvres pour accompagner les autres. Par cohérence d'incohérence crue.
* écrit sommaire sur le livre :
http://www.centrebombe.org/critiques.livres.html#jacquessojcher
Les arts existent à refuser vivre la banalisation de la vie,
La fadeur de la banalité.
Les arts pratiquent l'esprit pratique de l'émerveillement,
[sans stratégie cachée, à vouloir soumettre les émerveillés],
à rencontrer
Le moment unique où
le savoir touche la conscience en éclat de jouissance.
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Le gâchis, un chef-d'oeuvre ? Ou
Le chef-d'oeuvre de notre gâchis ? *Pour former sa démarche artistique, à se donner le sens de la raison de sa vie, il est essentiel d'abord de vouloir savoir et comprendre ce que soi attend de la vie. Généralement ? Vouloir vivre artiste appelle le désir de créer un chef-d'oeuvre. La volonté de l'artiste (honnête) est de créer un « chef-d'oeuvre ». Même celle de l'artisan (bien qu'il elle reproduit un ouvrage existant). Qu'est-ce qu'un chef-d'oeuvre ? Chef-d'oeuvre : oeuvre capitale ? Capital ou perfection ? Ouvrage de tête. Perfection capitale ? Capital de perfections ? Ouvrage générateur de capitaux dans le régime économico-politique gouverné par le capital (la tête). En tête hiérarchique de la valeur courante (médiocre ?). Où la perfection ** du chef-d'oeuvre ne peut pas être mise en doute ; et ça, durant des siècles (si l'oeuvre est conservée). [Nous parlerons de l'industrie des conserves plus tard]. Si ça se passe, la reconnaissance commune de « l'exception parfaite » ou de « l'exceptionnel parfait » peut aussi témoigner d'un leurre collectif. Et donne à remettre en question la notion de perfection. Quoi est si parfait dans un chef-d'oeuvre d'art de musique ? D'abord que le chef-d'oeuvre représente l'opposé d'un gâchis. Le chef-d'oeuvre compense la honte (sociale, publique, personnelle) du gâchis. Gâcher sa vie est la pire condamnation qu'un être humain peut percevoir de soi et recevoir. Le gâchis donne la honte d'avoir vécu. Le gâchis est « la boue informe que tout être humain doit laver » pour s'extraire du désordre de l'embrouille et de la confusion à gaspiller/épuiser ses forces dans des diversions superficielles (tenues par des croyances crues vraies). Où la démarche artistique de l'artiste se trompe de chemin tout en étant convaincu du contraire perd la raison de l'art. En d'autres termes, la sensation du gâchis aide à s'extirper de l'ignorance. Mais. Cette entente, de s'extirper de son ignorance, est compromise par la domestication. Domestiqué, signifie, vivre abdiqué à obéir ensemble pour travailler en permanence à produire l'abondance (= ne manquer de rien, voire +) en permanence. La culture intensive des produits de consommation pour éradiquer le manque (la peur de manquer un temps) se paye par vivre servile. L'idée de perfection (le contenu) peut perdre son croyant (le contenant), parce qu'a été ingérée en lui l'idée du désordre. L'effroi du désordre est une disposition politique de la collectivité dont sa charge est de transformer le désordre en ordre. On est civilisé pour ça. Où chaque individualité doit être similarisé pour être coordonnée. Qu'est-ce que l'organisation et gestion politique entend par désordre ? D'abord, perdre le contrôle de « son véhicule social », ensuite perdre « le pouvoir de gouverner les autres ». La notion d'ordre, qui s'oppose au désordre, est corrompue à sa base par le sentiment de frayeur qui l'accompagne. L'enjeu de l'ordre du désordre est de faire d'une foule, un peuple (au travail). C'est là où la perfection devient discutable. Et le chef-d'oeuvre en péril. Un chef-d'oeuvre est un ouvrage qui contente tout le monde. Mais le tout-le-monde de nos sociétés sont des ensembles de personnes conditionnées à réagir par la crainte. Comment des êtres humains craintifs peuvent se faire le juge d'une oeuvre d'art musical ?
Notes
* Gâchis est un mot qui a dérivé son sens pour signifier autre chose de ce qu'il désignait. Gâcher est (une « réfection graphique » gascher, gaschier) issu du francique « waskôn » qui signifiait laver. On le retrouve en allemand avec « waschen » et en anglais avec « to wash ». Gâcher a signifié « laver le poisson pour le dessaler » où s'attache l'idée du mot « délayer » (faire avec de l'eau du plâtre ou du mortier). Idée qui se développe pour un travail rapide : mal fait. Puis, sans soin. Jusqu'à rater ce qui fut envisagé. La notion de gaspillage est attachée au XIXe siècle.
** La perfection suppose un achèvement d'un ouvrage : qui ne peut plus être amélioré. Perfection du latin « perficere » = achever. Il est alors intéressant de constater qu'une oeuvre inachevée, avec cette idée d'achèvement, ne peut pas être parfaite. Qu'est-ce qu'un achèvement ? L'achèvement de la vie est la mort. L'inachèvement de la vie est la vie. En vie. La perfection valorise-t-elle les morts contre les vivants ? Notre civilisation favorise les oeuvres des morts et désavantage celles des vivants. Le XXIe siècle présente le déni des créations des artistes vivants (au profit des artistes morts) ou retire de ces créations détournées un usage divertissant qui se monnaye avec le nombre de copies vendues.
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en + EN BONUS 1
QUE ÇA SOIT CLAIR
D'abord,
Un artiste qui obéit ne peut pas être artiste (c'est un faux).
Être artiste, pour développer son art, nécessite d'être libre.
Obéir aux règles établies, ne crée pas de l'art, mais des copies.
Obéir interdit l'originalité.
Obéir tarit l'imaginaire.
Obéir empêche le développement de son intelligence.
L'originalité ? c'est la capacité d'être l'unique.
L'originalité ? c'est la capacité de faire des oeuvres uniques.
Pour créer, toute règle doit être transgressée, sinon,
on ne fait que répéter ce qui a déjà été fait.
Conformisme et tradition n'inventent rien d'unique.
Répéter n'est pas de l'art, mais de l'artisanat.
Une oeuvre d'art est un ouvrage unique,
un ouvrage unique se crée dans l'indépendance,
l'indépendance pour pouvoir penser et faire par soi-même.
Un ouvrage unique disparaît quand les procédés lui sont dictés,
Un ouvrage unique disparaît dans un régime politique d'obéissance,
Un ouvrage unique disparaît dans une société d'intolérance,
Car toute oeuvre d'art originale témoigne de la liberté.
Dans un régime politique totalitaire, l'art disparaît,
Car tout témoignage de liberté est censuré.
Vivre captif, empêche de découvrir.
Empêcher de découvrir, empêche de savoir.
La captivité développe l'ignorance.
Pour vivre captif (et s'en contenter), il faut vivre assujetti (= esclave).
Assujetti, signifie vivre gouverné par un autre être humain (= esclave).
Vivre soumis.e, c'est vivre se croire protégé (= payé).
Si l'on croit avoir besoin de protection, c'est qu'on se sent menacé (= dettes).
Mais qu'elle est cette menace ? à ce qu'un être vivant demande protection (supplier) (un crédit) en échange de sa liberté ?
La peur.
Il n'y a que la peur qui menace.
Sa peur menace soi.
Ta peur menace toi.
Ma peur menace moi.
La peur se manifeste (en soi) quand le courage s'absente.
La liberté ? c'est pouvoir, quand elle se présente, refuser toute domination toute possession de soi.
La liberté développe le courage.
Qui développe l'autonomie de penser et de faire par soi-même.
Qui développe l'autonomie de se gouverner soi-même parmi les autres.Mais, en ce début de XXIe siècle,
À constater la lâcheté généralisée à toute la planète,
Toute l'humanité à vivre en prostration de prosternation,
Ne témoigne que de sa propre terreur aigüe (en soi)
Envers la violence qui la possède et la gouverne.La violence de sa peur se soigne-t-elle par la violence ?
Il semble que ce soit le seul remède cru,
À voir les êtres humains s'entre-nuire avec tant de volonté.
en + EN BONUS 2
LA TRADITION ARTISTIQUE OCCIDENTALE À TRANSGRESSER LES RÈGLES
ou, les obligations morales du bon goût en société musicale
Pourquoi quelques uns instaurent des règles (d'interdictions) que la majorité des autres (par crainte de l'inconfort) obéissent (=> l'obéissant.e « décroche le boulot » pour cultiver son confort) et dont un très petit nombre (vivant l'inconfort = la liberté) transgresse et qui post-mortem deviennent les artistes majeurs de l'histoire de l'art ou de l'histoire de la musique ? au moins depuis Ars Nova au XIVe siècle.
Étrange coutume !
Pour transgresser, il est nécessaire d'être à l'opposé de la crainte = le courage est indispensable. Ce qui signifie que la majorité des héritiers de l'Occident (jusqu'à l'Amérique dominante d'aujourd'hui) sont toutes et tous des lâches. Des lâches en masse qui lâchent l'effort de faire l'effort de persévérer jusqu'au bout de leur démarche de création, jusqu'à atteindre l'originalité qui emporte l'ouvrage (de sa vie) à devenir unique et remarquable parmi les autres.
L'attraction que suscite l'ouvrage dans le temps ne se mesure pas au nombre de copies vendues, mais au degré de sincérité de ce comment l'ouvrage a été réalisé par l'artiste courageux.se qui s'est efforcé.e d'aller là où personne ne va.
[- La supercherie se dévoile toujours, un jour ou l'autre.
- L'authentique n'est pas voilé. L'authenticité, comme la vérité, ne peut pas être dissimulée.]L'hégémonie agressive d'1/2 siècle de la dictature économique (dont sa 1ere offensive a débuté juste après le soulèvement mondial de la jeunesse en 1968) a médiocratisé les esprits, en renversant les valeurs essentielles en valeurs méprisables, telles : la satisfaction d'être le salaud qui peine la vie des autres en les ruinant, en leur « piquant leurs biens », ces biens qui assurent dans l'esprit du capital une vie saine à chacun.ne contre la sympathie ; telle la signature d'un contrat pour tromper son « adversaire » (= la conviction de l'ennemi a priori) sans qu'il le sache contre la générosité et le partage, etc., les malversations sont légion.
Cette dictature ou cette prise d'otages massive dans le piège de l'autogestion automatique du confort des esclaves en emploi et sans emploi (Debord) pose les êtres humains indépendants et désobéissants en ennemis redoutables du faux « bien-être social » (= cage dorée de l'ignorance). En effet, un artiste ne peut pas travailler sans liberté, sans liberté il est impossible d'atteindre l'originalité (logique). Et la liberté est le 1er ennemi d'une société esclavagiste. Société qui se fonde sur l'interdit, en renversant le sens du respect de l'autre en exigence absolue de l'obéissance. D'autant +, si l'ordre est stupide. Obéir à un ordre stupide démontre la réelle soumission (et son humiliation) absolue du soumis. Un être humain qui se respecte, ne peut accepter ça. Pourtant des milliards l'acceptent.
L'artiste, le/la vrai.e, se trouve en opposition avec les sociétés où règne la hiérarchie (= la chaîne des petits pouvoirs des sociétés autoritaires qui se frustrent dans une seule direction). La hiérarchie a construit l'administration publique dont tout être est dépendant (l'indépendance absolue est possible, mais dans ce cas, il n'existe plus de liens ne serait-ce que pour se comprendre, telle l'expérience de Victor de l'Aveyron). L'administration de la collectivité est emprise par l'esprit fonctionnaire à punir l'inobéissance* qui pour le monde artistique (le vrai) au contraire récompense la désobéissance. C'est dans ce paradoxe que se réalise le financement des arts : la subvention conditionnelle accordée contre obéissance du commanditaire politique (le dominant). C'est exactement là que la censure opère, généralement inconsciente pour se défaire de tout remord de nuire aux autres.
* l'inobéissance ignore les règles, la désobéissance les connait ; dans les 2 cas, les règles sont transgressées.
L'argent public « pour la culture », au lieu de financer les oeuvres d'art (leur création), finance la diffusion = ce qui passe en dernier recours ou pas par la programmation des musées, des festivals et des salles de concert. Ce qui dans ce contexte, assimile toute programmation à une censure : s'autoriser le pouvoir de choisir de disposer des vies par la ségrégation, la discrimination et l'exclusion. Des actes quotidiens tellement banalisés (et niés) qu'à chaque critique, ses acteurs se trouvent offensés par « ces critiques injustifiables » (les réactions restent vives parce qu'au fond ils savent qu'ils et elles se sont trahis.es = renier de se respecter et respecter les autres). La majorité des musiciens qui se sont imposés programmateurs ont nui à leurs amis.
[On imagine mal dans le monde du cinéma, à ce que le film ne soit pas financé, uniquement les festivals, les studios de production et les salles de projection. Eh bien, dans le monde de la musique, c'est ce qui se passe en permanence, et depuis longtemps.]
- Les oeuvres originales dérangent (l'obéissance = l'ignorance)
- Les oeuvres médiocres rassurent (l'obéissance = l'ignorance)- Nous sommes à un stade où la tradition artistique de la transgression des règles a été rompue
Les arts visibilisés depuis presqu'1/2 siècle (sauf quelques très rares exceptions) passe par la censure du financement (public). Du côté économique. Le marché de la musique s'est écroulé à partir de moment où les majors ont racheté les droits (d'auteur) des maisons de disque ce qui a rendu obsolète chercher des nouveaux talents. Du côté politique. L'idée première de l'offensive bourgeoise contre sa jeunesse (et les « indésirables » = immigrés) a été de criminaliser toute liberté ; rendre illégale : l'amour (public), la vitesse en voiture, fumer de la marie-jeanne jusqu'au tabac, l'ivresse alcoolique tolérée mais pas narcotique, etc., et le tout : punir les réfractaires par la pauvreté à l'aide de la police armée et violente bien sûr, tout ça pour éviter tout ce qui dérange le travail obéissant des travailleurs-esclaves soumis à une vie merdique qu'ils croient nécessaire. Les travailleurs et travailleuses sont la source du capital dominant maintenu par ces dominés : une prise d'otage sociale mondiale = l'esclavage planétaire autogéré. Tout ça, intensivement après 1968.
- À quoi reconnait-on un faux artiste ? - À son manque de courage et à sa soumission (opportuniste).
Le public cultivé et curieux a disparu des expositions et les concerts. Ça fait 50 ans (on ne se retrouve que dans des petits commités restraints dans des salles clandestines). On comprend. Aucun intérêt de voir et d'écouter la médiocrité (dlamerde dit-on). Pourtant la médiocrité se marchande avec un grand succès entre médiocres, et comme il n'y a que ça... L'invasion de la médiocrité a favorisé la médiocratie (= le pouvoir des imbéciles [qui s'accrochent comme des teignes en souffrance à nuire aux autres]).
Il fallait en remettre une couche, car ça, c'était pas assez. Non seulement le monde du travail (de l'esclavage) perdait en qualité assurée de confort, le taux de chômage depuis les années 80 est un fonds d'investissement : + la pioche est grosse + la paye baisse + les profits montent. L'économie rentable (pour la rente) ne mise que sur la vie des gens (à nuire la vie des êtres humains). Avec la politique (christianisée), l'économie a transformé la sympathie en antipathie (= sympathie hypocrite) comme valeur morale dominante. Comme la musique ne vit que de sympathie... là (j'espère qu'), on comprend et ce à quoi elle a été réduite et sa survie depuis 1/2 siècle (dans le monde de la mer de merde). Ce qu'on entend ? Pas de la musique. Des objets publicitaires décoratifs qui signalent (ce qu'ils sont, les êtres qui écoutent) ce qu'il faut faire : applaudir sa misère et continuer à travailler. Un petit signal, un rien, inessentiel, cru, convaincu nécessaire qui a favorisé la régression générale de l'intelligence de l'espèce humaine (les états d'esprit enfermés dans leur souffrance/croyance). « La soumission absolue dans dysneyland » (la planète touristiquée en parc d'attraction), ça, c'est le summum du bonheur de la vie de l'esclave (= le salarié médiocre) même, après toutes les humiliations à répétition de ces 50 dernières années [où le chômage doit rester élevé pour maintenir les salaires très bas : à la limite de la survie pour être obligé de vivre à crédit = acheter de l'argent pour pouvoir payer et rembourser toute sa vie « le prêt » avec « un travail à la con » = humiliant].
Oui, dans ce contexte particulièrement hostile où le sens de la musique a été tuée, créer de la musique originale et transgresser les règles de l'obéissance met en permanence la vie de l'artiste en danger d'exclusion, d'isolement, de censure, voire de meurtre dissimulé. Mais une fois dépassée cette peur, on se rend compte que c'est un effroi illusoire, que celles et ceux qui nuisent sont en réalité des lâches désintégrés et que le jeu de la domination cesse quand on met sa propre intégrité sa propre vie en jeu. Et là. Il n'y a rien à perdre, que sa peur qui maintient son ignorance.
L'ARTISTE A UN RÔLE SOCIAL ESSENTIEL
[DANS LES SOCIÉTÉS EN GUERRE PERPÉTUELLE]
CELUI DE PRÉSERVER L'HUMANITÉ
DE L'EXTINCTION DE SON INTELLIGENCE,
EXTINCTION AGIE PAR LA TERREUR DES ESCLAVES
re tour à la table : des matières du livre libre Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre (de qui ?)