myster shadow-sky poèmes adolescents [années 70 du XXe siècle]

 

 

 

N'os peaux aiment les maux ?

 

 

 

 

0.

Les dés brouillheures de visions

 

 

 

1.

Le feu mêle et masse la tourbe

Et le mâle jeune gît, oui et râle.

 

 

 

2.

La morsure creuse la chair

Dans cette étroite marge meurtrière

Ouvre cette fermeture

Celées depuis des ans.

 

 

 

3.

Le charme éprend

Un naître se retient

L'affole de brûlures

Il me détient.

 

 

 

4.

Toujours quand surpris violemment dans le noir d'une pleine étendue d'avalanche de coups pénétrants d'eau brutalement transformés en masse infiltrée froide et alourdie de ses tissus gonflés qui collent des peaux lourdes supplémentaires ralenties le ne pouvoir péniblement qu'avancer malgré la maigreur sur une sensation de fièvre glacée qui se métamorphose en devenir quelque chose de flasque sans pouvoir sans voir sans stable ou se tenir d'être abusé de se développer quelque chose d'autre tout au fond en étant refoulé sans espoir, elle tombe.

 

 

 

5.

La crainte tord de corps écrasants qui

Grouillent figés de gestes impossibles

S'étouffent traversés d'inexistants

Du possible corps rebouillent

Un puissant au vouloir à néant

Depuis trop de temps sans temps

Un infini trop longtemps resté seul

Serre sans plus le sang forçant

Qui m'a quitté

J'attends bêtement le restant.

 

 

 

6.

Sans vouloir tenir compte des scènes tirant à m'impliquer dépendamment de ma volonté je forçais lourd l'air à m'avancer dans d'autres lieux de clowneries publicitaires calmes et de paysages alanguis se rétrécissant derrière un large brouillard d'indifférence dans le monde.

 

 

 

7.

Un homme pourtant stoïque

Je le vois crispique, mélalcoolique

Il me dit qu'il est traumatique

Et que c'est toxique.

 

 

 

8.

Une coulure froade spasma mon épine dorsale droite. Immobile les yeux flous je regardais sortant d'un gouffre né-antique sans temps.

De fines gouttes de bruines fines piqûraient l'hypervitesse immergée de l'art lancée dans l'opaque infini du nuage opaque. Glace grisâtre, l'infini au fond qui s'arrête juste devant soi. Mais la route noire elle sans fond tranchait dans la matière grise et filait la lumière. Un silence trop lent. Ourdission.

 

 

 

9.

Dans l'amas enchevêtré d'immeubles neufs et anciens, là où les cours et maisons communiquent par des passages cachés aux hommes du quotidien et restent dans le mystère soigneusement camouflés par des faux murs posés en biais pour qu'aucun ne puisse soupçonner leurs existences mêmes en les frôlant à proximité.

Cependant avec mon pain la curiosité et l'information poussèrent à m'enfouir dans ce gigantesque amas de blocs constitués de formes fractueuses déréglées mais entassées selon une certaine logique d'habitation et de subjectivité. Je poussais une ptortre en fer incrustée dans le mur. Sans mouvements la ptortre était intouchée. InexploiÝée. Sa souille avait soudé son fer à la pierre. Elle craqua. Seule, une porcelaine de papier desséché longuement par un soleil sans rosée, Noir. Le temps résiste à la forme du temps. J'entre dehors, oui. Je ressors. Dedans... Oui oui je rerentre dehors. Dehors l'espace est plus vaste. Dehors il fait nuit avec une odeur d'issues infinies. une odeur d'humidité souterraine. une odeur d'anticlarté d'avant, l'apparition du jour n'apparaît pas. Les issues je les sentais par million en aveugle. Mais le ciel, une grille immense suspendue qui retenait une quantité astronomique d'objets vieillis en milliard de morceaux de bois, de chaussures, de vêtements, de fer, de terre, de verre, de cheveux, d'autres trucs indescriptibles tant par leurs formes que par leur matière. Est-ce cet entassement qui génère cette nuit vaste du dehors ? Sous mes pieds, je sentis un glissement, une pente, vers le bas, vers le haut, partout. un million d'odeurs vieilles et rances. Je m'assis. Où suis-je ? Ah. C'est l'immensément décharge surterraine une dimension en plus de la ville... bof j'ai faim et je mange mon pain, mon pain du matin.

 

 

 

10.

Il y a des petits pas qui se cherchent un sens à vivre,

D'autres qui ont une vue imprenable de la vie,

D'autres qui n'arrivent pas à vivre,

D'autres qui vivent sans le savoir,

D'autres qui vivent à critiquer juger l'opinion de la vie d'autres qui s'attachent à la vie,

D'autres qui s'en moquent et la prennent au sérieux.

vite

Nos paroles s'évanouissent dans le vide le chaos répétissant

tout meurt

instantanément

Vite ils naissent vite ils meurent vite ils naissent vite ils meurent vite ils naissent vite ils meurent vite vite meurt nouveau vite vite meurt naît meurt

Instantanément

Puisque je suis vivant je vais mourir pour

Naître quoi ?

Plus j'ai de vie plus je respire difficilement

Naître qu'un vivant

Je deviens un vomi froid

Autre chose vite

Nouveaux vieux mais neuf

Vomi qui se fige

Le Temps ne s'arrêtera Pas

Le Temps ne s'arrêtera Pas

Le Temps ne s'arrêtera Pas

...

 

 

 

11.

Vague à bonds par spasmes d'étoilés,

La mort sûre

L'art d'horizons imperméables flambe,

Classes ordinateurs horaires et forces déçues calculatrices.

Un satellite luciole, grand enfer, blessure trois milles délires contradictoires entiers,

Blancs

Après-demain animateur

Ou froid des viols écorchés

L'adresse inconnue, miette, monde, tronc, numéro 12,

Un printemps

Correspondances

Du désert à l'image actuelle à travers l'île, cette île.

Programmeur par->le oppositions

Rampe l'attaque de faire

Réactions petites

Cette porte de fer

Naissances sur la terre et le rôle du numérotage, baroque ?

Canon fort et exil vaste, arbitraire...

Viol bref

Médicaments et puis reporté

pose

Choisir son homme à langage terne

D'un rang très très ancien

 

assez ?

 

 

 

12.

Peindre sa ville de toutes les couleurs

D'abord peindre ses volets

Ensuite son balcon

Ensuite sa rue

Ensuite son quartier

Enfin quand tout sera peint

Promenez vous dans votre

Nouvelle vie le

Et respirez l'ère

Dû Prés vert

 

 

 

13.

- Elle est très pratique, n'importe où elle vous protège, elle vous facilite la vie, c'est idéal!

- Mais j'ai déjà le carnet, il me suffit!

- Le carnet! Mais c'est périmé, maintenant il n'y a plus que des cartes magnétiques... Faites un essai, ça vous coûte rien, vous verrez, vous ne pourrez plus vous en passer.

Avant que j'émette je ne sais une combien ième objection, déjà il était en train de remplir ma fiche d'adhésion, bouché à tout ce que je pouvais lui dire.

- Voilà c'est fait, vous n'avez plus qu'à attendre... Vous la recevrez directement chez vous. Ah j'oubliais me dit-il me rappelant, de votre compte sera retiré une valeur infime, presque rien, au revoir et merci.

Je ne répondis pas et repartis un peu abasourdis de l'une des n milliard agences du Bureau Central de Protection des Biens de Valeurs, la BCPBV qui recouvre tout le Globe.

[le reste du texte est perdu]

 

 

 

14.

JOUR-NO-COLLE-AGE

 

De jour, ces âges ne collent pas.

 

Fondées sur des analyses sérieuses, les lois propres au retournement dialectique ont été largement développées durant le bordage des camps sur toutes les routes à risque pour les prises de contact soumis à l'examen de commissions spécialisées autochtones. Les devoirs des spécialistes sont indispensables pour se plonger, tant que les règles les plus strictes sont observées, dans l'indifférence du travail en fouillant ces centres et ces stations de services à destinations particulières et au passé particulier. Ces postes de spécialistes conviennent même aux candidats jeunes s'ils ont une personnalité dynamique bien qu'ils ne doivent pas oublier leurs devoirs et la menace croissante de ces centres transformés qui ont dépassé les records mondiaux. Au départ, à plusieurs kilomètres il reste le crépitement arrêté des coups par rafales. Les candidats doivent participer, dans un premier temps, tels des pionniers à défricher le terrain et au montage des premières installations. Les plus humbles resteront à l'arrière car il est impossible d'y maintenir une hygiène acceptable. Ces centres affirment avoir recueilli plus de cinquante pour cent des voix nécessaires à la convocation d'une assemblée extraordinaire bien que cette zone où n'existe que cette lenteur qui inquiète et rend un avis définitif, peut avoir volé et incendié des voitures de marque. Cela à un tel point que la clôture des jeux du service du premier ministre ne fut qu'un point noir dans le passé du général qui mit en place deux structures: d'abord un organe normalisé pour le recrutement de spécialistes à calmer les esprits stérilisés des centres très croyants et menacés de mort, puis la mise en place d'oeuvres d'art ou de vestiges intégrés dans le passé qui après étude pourrait éventuellement disparaître. L'établissement de ces cartes à risques sert à faire pression aux sourires ironiques des uns et des autres qui ont tout perdu et garde seul une question de confiance. Comment auraient-ils pu faire autrement ?

 

15.

...............

 

 

 

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