.....................................................ses mouvements perpétuels autour de la Terre


Échelle anémométrique de Beaufort :
la vitesse est la vitesse moyenne du vent au cours d’une période de dix minutes
mesurée à une hauteur de dix mètres en terrain plat et dégagé.

Degrés de l’échelle : nombres de Beaufort

effets produits par le vent

vitesse

pression

rn/s

km/h
et nœuds

(kg/rn2)

O

Calme, la fumée s’élève verticalement.

O à 0.2

< 1  
0 - 1

O à 0,15

1

La direction du vent est révélée par le sens de la fumée mais non par la girouette.

0.3 à 1,5 1 à 5
1 - 3
0,16 à 0,50
2

On perçoit le souffle du vent sur le visage. Une girouette ordinaire est mise en mouvement : légère brise.

1,6 à 3,3 6 à 11
4 - 6
0,51 à 2
3

Les feuilles et les petites branches sont constamment agitées. Le vent déploie les pavillons légers.

3,4 à 5,4 12 à 19
7 - 10
3 à 5
4

Le vent soulève la poussière et les papiers, fait mouvoir les petites branches.

5,5 à 7,9 20 à 28
11 - 16
6 à 8
5

Les arbustes en feuilles balancent. Des vaguelettes crêtées se forment sur les lacs ou étangs.

8 à 10,7 29 à 38
17 - 21
9 à 12
6

Les grandes branches bougent. Les fils télégraphiques bougent. L’usage des parapluies devient difficile.

10,8 à 13,8 39 à 49
22 - 27
13 à 20
7

Les arbres entiers sont agités. Il est pénible de marcher contre le vent.

13,9 à 17,1 50 à 61
28 - 33
21 à 30
8

Les petites branches des arbres sont brisées.

17,2 à 20.7 62 à 74
34 - 40
31 à 45
9

Le vent peut endommager les constructions légères (cheminées et ardoises arrachées).

20,8 à 24,4 75 à 88
41 - 47
46 à 60
10

Cas rarement observé à l’intérieur des terres. Graves dégâts aux constructions.

24,5 à 28,4 89 à 102
48 - 55
61 à 85
11

Très rarement observé. Ravages étendus : tempête.

28.5 à 32,6 103 à 117
56 - 65
86 à 120
12

Ouragan.

32,7 et plus 118 et plus
65 et plus
121 et plus

 

LES VENTS

Le vent [Focus encyclopédie], est un déplacement de l’air dû à des différences de pression atmosphérique. Il y a un lien étroit entre le régime des vents et le régime barométrique: les vents tendent à rétablir l’équilibre entre des zones de pressions inégales. En altitude, les vents soufflent dans une direction sensiblement parallèle à celle des isobares (lignes joignant les points où règne la même pression), avec les basses pressions, à gauche dans l’hémisphère nord, à droite dans l’hémisphère sud. La vitesse du vent est d’autant plus élevée que les isobares sont plus serrés, c’est-à-dire que la différence de pression entre les zones où il souffle est plus grande. Dans les couches inférieures de l’atmosphère, au-dessous d’environ 500 m, la friction de l’air sur le sol provoque une légère déviation vers l’intérieur de la zone de basse pression. La vitesse du vent se mesure au moyen d’un anémomètre et s’exprime en nœuds, en mètres par seconde ou en kilomètres par heure. Sa force s’évalue d’après ses effets au sol et à la surface de la mer, selon l’échelle de Beaufort.

Analyse situationelle et observation des comportements du vent dans un lieu donné :

Dans les régions montagneuses, surtout par beau temps, il se produit une alternance du vent le jour et la nuit, due aux différences de température. Dans la journée, l’air est plus chaud au-dessus du relief; le vent souffle de bas en haut: c’est la brise de vallée. Après le coucher du soleil (la nuit), la montagne se refroidit plus vite que la vallée; la différence de température est inversée et le vent souffle de haut en bas. La brise descendante est souvent moins forte que la brise ascendante.

VENT [encyclopédie Universalis]
Sous l’influence des inégalités d’absorption de l’énergie provenant du rayonnement solaire, inégalités qui résultent essentiellement de la forme sphérique de la Terre, de la répartition des océans et des continents ainsi que de la couverture nuageuse de notre planète, apparaissent à la surface du globe et dans l’atmosphère des différences de température qui modèlent le champ de pressions et engendrent les courants aériens qui agitent perpétuellement l’air atmosphérique. C’est la vitesse de déplacement de l’air en chaque point qui définit le vent. On peut donc le représenter comme un vecteur V défini par ses trois composantes (u, v, w) sur les trois axes d’un trièdre de référence. Celui-ci est souvent constitué par deux axes choisis dans un plan horizontal tangent à la surface du globe, à savoir un axe dirigé selon la tangente au parallèle de latitude et orienté vers l’est et un axe tangent au méridien de longitude et orienté vers le pôle, le troisième axe étant la verticale du lieu orientée vers le haut. Dans un tel trièdre, les trois composantes du vent sont respectivement sa composante zonale (u), sa composante méridienne (y) et sa composante verticale (w).