Bouncer par E.D Prod 1998. http://ed.i-france.com etiennedeb@ifrance.com

 

 

l'Artsonique médical

utilise la vibration sonnante, insonnante et inso-lente comme révélateur et prédateur de la frustration

provoquée par les irruptions surcutanée et prédisposition du corps tel que les fausses croyances, les idées reçues et les préjugés. toujours. encore. là.

Hermétiquement canalisés.

Dans notre civilisation où la communication médiatisée - l'information rapportée par intermédiaires médias qui sont: l'écriture, la parole, les images, les marchandises <=> imprimerie, radio, télévision, internet, magasins - qui sont la principale source de savoir et convaincu de sa véracité, il est important de décréer les rapporteurs pour déboucher les canalisations et percer des trous d'horizons pour au moins, apercevoir d'autres vérités de ce que nous percevons de notre environnement cultivé occidental. une civilisation formée par les câbles électriques.

Malgré notre culture intensive des rap-porteurs (voir les dimensions monstrueuses d'archives dans notre monde civilisé) nous savons tous que le rap-porteur ne peut que trans-former l'information (qu'il trans-porte) à son propre avantage c'est à dire pour se mettre en valeur lui-même.

Ce n'est jamais l'information de l'objet mais l'information du sujet qui est trans-posée ou trans-portée ainsi que le sujet même.

Mais quel est ce trou intérieur comblé de frustrations à vider perpétuellement ?

Au centre de la bombe nous ne faisons pas de musique au sens admis du terme mais de l'artsonique médical qui pourrait être comme une musique qui pose des questions dans sa formulation même de jouer la musique.

La source est humaine et le récepteur est humain aussi. Ce bouclage est immuable. Ou l'impossibilité de se déplacer du courant, ni en dehors ni en dedans - d'ailleurs - de notre bouclage culturalisé, aux sources religieuses, câblées. Nos extensions corporelles (vêtements, maison, voiture, télé-phone, -vision, -porteur...) sont aussi des écrans entre nous tous.

L'art icle est considéré comme une extension-média mineur dans le présent de sa jeunesse mais devient majeur une fois qu'il atteint un certain âge avec la mort si possible de l'art iste et consommée pour une valeur marchande de ses produits. Et seulement à travers les médias suscités. L'art est exploité et assimilé à de la décoration publicitaire et à du logo symboliste sans lien direct avec l'art-m'aime utilisé des médias qui le rap-portent ! La vitrine électro-niquée ou l'espace de l'intouchable. ICI, oui oui. Mettez le doigt dessus. Là. Sur l'écran.

L'art assimilé (est encore assimilé) à de la décoration alors qu'il n'est rien, sinon la manifestation de l'humain reflexioné (il faut bien se r-assurer avec sa propre image-innée). Cette confusion baigne le public dans l'incompréhension-farce à l'art-porteur et génère une réaction de rejet puisqu'il n'y a aucun moyen d'accès. Les accès étant obstrués ou filtrés par les médias rap-porteurs eux m'aime. Censure ne vous dit rien (?) Et autocensure (?)

L'artsonique médical intervient dans cette brèche où les médias digérés des activants sont incapables de créer des accès aux médiarts-porteurs.

Comme ici.

L'artsonique médical supprime le rapporteur ou l'utilise comme matériau et par la même occasion supprime le décoratif. Il permute le rapporté par l'intrigant-incompréhensible car l'incompréhensible est la métaphore de nos vérités. Une introduction particulaire dans l'essence ciel à l'évasion stellaire. Rendez-vous dans la station, là, au-dessus. " nos " maisons des étoiles.

Mais au centre de la bombe nous ne produisons pas d'œuvres car. des maisons vibrantes. L'œuvre reste attachée au décoratif à l'ornementation du milieu. Vivons-nous dans un environnement moche qu'il faut absolument décorer: embellir ? L'art ne serait nécessaire que parce que nous sommes cernés que par du laid ? puis l'Objet Décorant Séparé par une Vitrine et Archivisé. Au vitrage séparatif, nous préférons l'immersion. Prends-moi dans tes bras et serres-moi fort.

L'art abstrait ou l'art-gens, c'est à dire l'art sans référence culturelle mais, odorant, sonique, tactile, visuel, goûtique ou sensuel est poussé de côté comme un affront, un refus d'une majorité votante pour stationner ces arts dans des parcs d'attractions décoratifs. Uniquement. Et le décoratif publicitaire, celui qui efface les sens de vivre de chacun. Au profit d'une douce drogue médiatique qui purge les sens de leurs raisons d'être: l'abrutissement citoyen ? Le bien être vraiment virtuel fourré aux réactions suragressives et glacé au stresse de la farce civilisée. Bonjour dialogue, je t'envoie un chat. Les médias sont uniquement les jouets de nos rapportages. Nous sommes une civilisation de menteurs paraissants. Le médium doit se faire remarquer par les aberrations de ses informations rapportées, sinon il perd sa raison d'être: ne pas se faire remarquer.

Re-marquer : encore ce désir perpétuel de chacun à re-devenir esclave ? Du bêtail déjà marqué.

Pourquoi s'épuiser totalement dans la niaiserie vidante - l'agitation dirigée et raidie, sans direction de soi ? Un temps. Un autre temps. Respirons.

Toucher, j'ai besoin de toucher.

Notre artsonique est tactile et donne à toucher sans rapporteur, notre être caressé, dorloté... Affection mutuelle sans assurance.

Il est temps de devenir tous aveugles. pour être, touché.

Le son est tactile: c'est une vibration, une onde. Elle remue les particules des êtres. L'artsonique ne change rien à tout cela.Il modifie la position de nos cellules élastiques.

L'artsonique médical est cru et n'utilise pas de désinfectant, mais il n'agresse pas, il caresse, sans rapporteur dans l'intimité.

Achetez l'ARTSONIQUE MEDICAL pour seulement $99.99 avec aucun financement à l'achat. Et ne manquez pas cette occasion unique de goûter à l'artsonique pour une défrustration immédiate garantie par nos spécialistes.

Gagnez de l'artgent en consommant de l'artsonique médical au lieu d'aggraver votre cas.

...

Les frontières de l'interprétation sont extrêmement minces et mouvantes. mais

L'important c'est le plaisir

en offrant des défrustrants à $99.99

nos cellules ont besoin d'être vibrées, ne leur gâchons pas ce plaisir.

 

seconde partie:

Les Ravages de l'Artsonique.

 

bon de commande

 

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& pomoc do groba

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les artistes et les philosophes prennent leur rôle de médecins des civilisations de façon peut-être plus ou moins responsable, sans se laisser aspirer par l'appât du gain du pouvoir se berner. La retraite, le confort de l'esprit perpétuellement au repos. D'autant plus que les artistes et les philosophes sont les plus gravement malades au regard des esclaves salariés les considérant comme personne ne faisant pas partie de leur monde du travail dé-crédité. Ils ont raisons. Pour ces esclaves (les sales à riez), si on ne travaille pas, on ne mange pas et on a pas le droit d'être abrité chez soi. pour ceux qui naissent, s'extraire de sa condition. Donc ces médecins de civilisations n'ont aucun " statut social ", ils n'intègrent pas la machine humaine, mais ils ont le rôle essentiel de représenter ce qu'il ne faut pas être pour que cette machine humaine agréable aux autres = sociale, au moteur de chair d'esclaves ne s'arrête jamais. C'est important, pour enrayer l'angoisse des conducteurs de cette machine à humains : les esclaves doivent continuer à servir les maîtres perpétuellement. mais oui, nous sommes toujours là, au même tableau. Les artistes reconnus (enrichis à l'apparence) sont ceux qui servent à merveille cette manipulation totalitaire. Les autres restent des vagabonds errants dont certains sentiments maternels les prennent parfois en pitié : pauvre artiste ! Qu'on se garde. Peut-on concevoir une classe moyenne d'artistes ? Ceux là, si vraiment ils existent comme nous pourrions le croire, ne peuvent qu'être décoratifs sans voix, donc du faux. Jamais des médecins de nos civilisations. A l'opposé, qui a envi d'être guéri de ce confort : je décide pour toi ? Qui a envi d'être dé-rangé de sa douce drogue médiatique ? pour quoi d'autre ?

Avons-nous de nous la satisfaction ?

Ou, n'avons nous pas le courage de s'en débarrasser ?

de purger notre sottise, de vivre notre agonie collective au mouvement imperceptible de toute notre civilisation, celle de nos progénitures, dans notre brume de bêtise. Au noyage statique continu de nos têtes frustrées.

Pourquoi ne pas accélérer l'affaire ?

Pour en finir définitivement avec ces activités d'angoissé mais pas du vide : on enlève enfin les bouchons sur nos sens et on joue à un autre jeu. savoir par exemple que la sensation de peur n'est pas innée et n'est qu'une invention du pouvoir. oui. recâbler le monde. partager nos vies. nous sommes cellulaire. tout le monde en rêve

que ceux qui maîtrent en solo le fardeau d'approprier à l'heure se sentent

 

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