le signe musical ?

l'ensemble de signes transmet ses idées de composition musicale par les inscriptions,
qui forment une écriture symbolique sans signifié.
Et une ordonnance.

Comment un signe graphique devient-il musical ? la question est mal posée.
Comment de signes graphiques ça devient de la musique ?
par correspondances, mais le signe graphioque reste un signe graphique et la musique la muque qu'un gouffre sépare.

 

un signe => un son : si et seulement si un son => un signe
pour la langue signifiée OUI, mais pas pour la musique NON
un groupe de signes correspond à une localisation gestuelle

LE POINT ALIGNÉ SUR LA LIGNE ALIGNÉE qui rêve d'alphabet

 

Concept de base de la représentation du signe musical et du signe qui signale en général

L'espace du point à zéro dimension : localise
L'espace de la ligne à une dimension : lie
L'espace du plan à deux dimensions : planifie
L'espace du cube à trois dimensions : bouge (mouve)

+ loin, on ne sait pas
+ bas, non plus

[1]

 

Une proposition écrite de musique (malnommée : partition qui signifie : ségrégation ou division du travail synchronisé = « matériel d'orchestre » pour l'ensemble des parties séparées pour chaque musicien de l'orchestre qui ne sait pas ce que joue son voisin) assemble un ensemble de signes qui combinés réfèrent à une action unique (jeu instrumental) jouable (exécutable ?)
à partir d'une théorie (musicale). La théorie musicale instaure un système considéré cohérent (compréhensible) de LIENS effectifs (d'application d'effets -gestes- aux signes). Comme toute théorie, soit elle évolue, soit elle devient obsolète, car tout contexte change avec l'historicité de la culture des sociétés humaines que les théories sont censées représenter.

ÈÉ

LIENS ?

Les relations : grave/lourdeur et aigu/vivacité est un conditionnement dont la théorie s'empare pour donner un sens à ses relations.
Le grave, la gravité, la gravitation (l'orbitage obligé) => l'attraction (désir, envie), la pesanteur
L'aigu, l'inconséquence, l'échappement => la répulsion (révulsion), la légèreté, la douleur (l'intelligence)

Et note : du bas vers le haut sur l'axe des ordonnées

Dans le champ électromagnétique, l'attraction et la répulsion ne dépendent pas de la masse, mais de la charge électrique : les différences s'attirent, les similitudes se repoussent (bien que chez les (relations) humaines : « qui s'assemble se ressemble »)

Les relations : bref/long, rapide/lent. Le rythme n'a pas d'attribut d'attraction/répulsion, il fait danser ou pas.

Note : de gauche à droite sur l'axe des abscisses

 

= une GRILLE avec des CASES dans lesquelles il y a des POINTS (les notes).
OUI, une partition de musique classique occidentale c'est bien QUE ÇA :

                                           
                                             
                                             
                                             
                                             
                                             
                                           

sans métronome avec mesure clé avec diapason disposé dans le mode majeur qui se localise avec :

mesure conventionnelle

assimilée (correspondances mémorisées) par tous pour que l'écriture de cette notation de signes points-lignes soit reconnue.
Les notes sans « altération » (# ou b) ne représentent que le mode majeur sur les lignes et les entrelignes :
la notation de « la portée à 5 lignes » représente le contexte unique du « mode majeur », les autres sont des altérations.

 

La NOTATION CONTEXTUELLE s'adapte à différents contextes,
elle représente différentes notations suivant le contexte musical,
elle a généralement un nombre d'attributs supérieurs à l'usuelle « 5 lignes »,
demande de l'imagination logique et un effort supplémentaire d'assimilation
pour être comprise : la NOTATION CONTEXTUELLE prend différentes formes
suivant la condition du particulier à écrire.

Voir toutes mes écritures musicales.

PAS D'AUTRES AXES : pourtant

...

Directions culturelles de lecture :

La direction à droitie des chrétiens n'a pas l'obligation d'être retenue.
La direction à gauche des musulmans n'a pas l'obligation d'être retenue.
La direction verticale des taoistes n'a pas l'obligation d'être retenue.

...

 

RENSEIGNEMENTS SUPERFLUS

O signifie : TOUT
X signifie : RIEN [pas Ø ?]
~ signifie : QUELQUE, A PEU PRES, PRESQUE, PEUT ETRE,
<=> signe d'équivalence
...

 

RENSEIGNEMENTS SUPERFLUX

E (dans l'autre sens) signifie : IL EXISTE, IL EST
A (dans l'autre sens) signifie : QUELQUE SOIT, POUR TOUT
...

 

RENSEIGNEMENTS DE FLUX

=> signifie : IMPLIQUE, EN CONSEQUENCE
[ ? ]     la mise entre crochet signifie l'isolement d'un évènement, d'un élément, d'une idée, d'un fait graphiques.
| ? |     la mise entre barre aussi et marquer le rapprochement du regroupement
|: ? :|  ça, ça indique la répétition (1x) de l'évènement isolé. Pour +, écrire .x, ex: |: ? :|x154 ou |: ? :|.tant que ça dure

           Chiffrer le sensible a quelque chose d'égoûtant et à la fois d'impossible : ouf !

...

 

ON FAIT QUOI ?

 

PROPOSITION D'EXISTENCE

Il existe DES CHOSES, DES EVENEMENTS

Il existe DES ATTRIBUTS qui qualifient les qualités des CHOSES, des EVENEMENTS

Les attributs mesurés et scalairisés deviennent des paramètres auxquels on attribut un degré numéroté.
Le compositeur-calculateur-écrivain dispose ces quantités sur le papier-écran-quadrillé pour faire sa musique.

C'est un projet (la partition) : avec la musique c'est différent.

...

Attends, c'est pas fini, mais je fais une pose...

 

Tu veux QUOI ?

Tu veux FAIRE quoi ?

COMMENT va te communiquer le SIGNE

 

écriture concrète (pour dire)
=> 1. tablature : localisation des lieux de vibration sur l'instrument : figuration de l’emplacement des doigts sur un instrument de musique. Table est une planche et une matrice avec entrées-sorties qui forment un abaque (pour le doigté sur un clavier, sur les touches du manche, sur les trous d'un tube (conique ou pas) à boucher -flûtes, hautbois, clarinettes, saxophones, trompettes, trombones, tubas, sarrussophones, etc.-. La tablature indique les actions modulantes signifiées sur l'instrument : dessin symbolisé du clavier, de la touche des trous tubulaires.

écriture abstraite (pour dire)
=> 2. partition : localisation sans référence instrumentale commune à tous les différents instruments accordés sur la même échelle.

L'écriture classique se concentre sur l'écriture de la « hauteur » des sons, puis du rythme figuré par la mesure de durées. Pour qu'un instrument de musique adhère à cette écriture, il doit pouvoir produire les hauteurs de l'échelle imposée.

 

UN SIGNE MUSICAL EST LA SYMBOLISATION GRAPHIQUE (VISUELLE) D'UNE INTENTION POUR UNE ACTION

 

Confession d'ERREUR DE JEUNESSE à éviter

Etudiant la composition musicale, étudiant les récentes (nouvelles) techniques d'écriture et de jeux instrumentaux du XXe siècle me référant aux « catalogues de possibles » publiés par différents musiciens et compositeurs comme le livre de Erhard Karkoschka « Das schriftbild der neuen musik ». Ces catalogues différencient par des signes les différents « modes de jeu » possible explorés sur les instruments de musique. Ce qu'un traité d'orchestration propose : une compilation de possibles. Cette manière de distinctions, classifications, d'éléments séparés incite à penser que combiner ces signes = une composition musicale qu'il suffit inscrire en recopiant les signes : ERREUR. La notation est une approximation hors contexte de la musique (graphisme) d'une musique possible. Bien que les esprits absolutistes et déterministes soient convaincus du contraire, une « partition » est une proposition. La musique n'est pas un art graphique. La notation musicale joue le rôle de mémorisation de ce qui a été convenu de jouer ensemble. Un signe n'a pas une relation absolue avec une action, mais une parenté à recontextualiser.

Ce que recherche la culture de la musique occidentale dans sa tradition est : la synchronicité absolue (par le métronome = horloge mécanique) et l'unisson absolu (par le diapason). A partir de cet axiome : unisson-synchrone, la musique occidentale se construit jusqu'à des orchestres à très grands effectifs ordonnés à jouer au même moment dans l'instant des durées minimales mesurées (à partir de l'industrialisation du XIXe siècle). La quadruple-croche est la valeur de durée la + courte (difficile à l'orchestre symphonique moins véloce qu'un trio à ...).

Etre musicien trans-genres aide à éviter ces pièges de compositeur néophyte. Au XXIe siècle l'écriture musicale est devenue moins prestigieuse qu'au XXe où le compositeur était considéré comme une sorte de magicien-mage (qui prévoient l'avenir, sic) et dont l'activité n'était accessible qu'à des talents exceptionnels révélés par l'admiration arbitraire des liens de séduction (qui offrait tous les moyens nécessaires à la réalisation de la musique de l'élu) : ce qui explique les difficultés qu'organisent les conservatoires de musique pour accéder au savoir-faire musical : être compositeur était un privilège "magique" (lié au privilège de la pré-diction). La destruction de ces croyances (qui résistent toujours dans le réseau majeur de la musique classique et des conservatoires de musique) permet de repenser les possibles connectés au contexte et non à une abstraction idéalisée, voire idéologisée.

 

La tendance actuelle

Chaque compositeur invente-t-il sa cuisine (ingrédients + recettes) de signes ?
La domination traditionaliste des « preset » perdure.
De très rares cas de compositeurs doivent s'engager dans l'exploration musicale, au risque de leur isolation.
« Quand le langage n'est pas commun, on ne se comprend pas » (sic),
Qui est faux pour la musique, car elle n'a pas de signifié  :
la musique ne se réduit pas à un langage : elle n'a pas de correspondance de sens, elle ne désigne rien,
elle est elle-même le communicant vibrant et ne re-présente pas, mais présente
(sans être non plus le « langage universel » prétendu).

Les compositeurs vivants à l'ancienne mode contemporaine se concentrent
dans le milieu de la musique classique des conservatoires.
Où les magiciens-mages sont devenus médiocres (répètent moins bien).
Les improvisateurs se croient compositeurs.
Les compositeurs qui gagnent de l'argent : ça « compose » avec des outils tout fait
à l'ordinateur où le musicien est devenu inutile au processus de création.
Uniquement comme marque de richesse de pouvoir se payer un orchestre symphonique.
Le « computer sound designer » a remplacé le compositeur : à la conquête de l'effet audio spectaculaire :
Ça rentre directement dans la boite enregistreuse pour sortir au cinéma et dans les jeux vidéo.
Les autres, quels autres ? les compositeurs authentiques dissimulés par la médiocrité générale ?

 

 

A quoi sert un ensemble de signes inscrits (partition) pour produire de la musique ?

1.
à passer de l'oeil à l'oreille (établir un pont du gouffre entre 2 modes distincts de perception)
2.
à répéter (au-delà de la mort du compositeur) sa musique
(   => une invasion temporelle des morts en cas de monopolisation, vérifié actuellement   ),
3.
à entretenir le commerce de masse monopolaire par publier, éditer, imprimer en masse industrielle,
- maintenant avec Internet, c'est fini : l'accès gratuit produit une copie à chaque téléchargement -
4.
à transmettre une manière de faire, un savoir-faire, une démarche artistique, une pensée : comme le livre,
5.
à approfondir pour la génération suivante au-delà (ou en deçà, en cas de régression) de ce qui fut possible au moment contextuel de l'écrit,
6.
à synchroniser et accorder un orchestre sur le même temps et le même ton (réalisable sans écriture aussi)
7.
à légitimer et entretenir le droit d'auteur, usurpé par l'éditeur au compositeur décédé.
8.

 

REVENONS A L'ECRITURE SIGNALE

je te signale,
avec ce signe,
qu'à ce moment là,
tu vas faire ça :
une commande ?
une prédiction ?
Rien de tout ça,
qu'un souhait.

LE SIGNE ETRANGER D'ICI / ça veut dire quoi ?

Les correspondances ne correspondent pas.
Ou la familiarité à la connaissance ne se réalise pas <=> une décadence du savoir, une bétification, une régression de l'intelligence.

STANDARDISER ?
Va-t-on standardiser l'écriture musicale ? NON ?
L'ancienne l'a été, l'est et empêche sont épanouissement,
Doit-on standardiser l'écriture musicale ? NON ?
les écritures nouvelles sont irréductibles à la normalisation.


La standardisation sert la similarité.
Qui ne sert pas l'originalité.
Ni la diversité.

Un signe à la correspondance inventée est d'ici et étranger.
Un signe est un graphisme simplifié qui ne s'invente pas, mais s'utilise.
Reste le lien des correspondances : ça veut dire quoi ce signe ?
Et le manuel d'explication des signes utilisés avec leur signification,
Dans le contexte particulier donné.

...

 

 

Qq Signes typ O :

Signes

/Noms et Intentions signifiées et la fonction

*

#
!
&
'

-
_
¬

{}

§

Asterisque (étoile de renvoi)
Obèle (incertitude, indication de décès associé à une date ou un nom, passage douteux, appel de note) de obelus signifiant : broche
Croisillon (dièse)
Exclamation
Perluète (signe de conjonction associant des noms pour le commerce dans les raisons sociales)
Apostrophe (apostropher qui adresse la parole de façon brusque et impolie)
Double obèle (pour appel de note)
Trait d'union
Tiret bas
« signe de négation » (??)
Tiret en chef
Accolade gauche et droite (de serrer qqn entre -dans- ses bras) de « collum » : cou.
Pied de mouche (placé dans un texte à l’endroit où il devrait y avoir un alinéa (retour à la ligne qui annonce habituellement un changement d’idée, un changement de paragraphe)
Para-graphe

La généralisation des claviers de machine à écrire pour les ordinateurs n'inclut pas dans le système la création de notation ou même la notation musicale classique. Pour résoudre le manque, il faut créer sa propre police de caractères avec les programmes appropriés et rendre visible sa notation dans la table de caractères en assignant par touche du clavier alphanumérique azerty un signe pour sa musique. Ce clavier azerty est insuffisant pour englober tous les signes : 1 touche <=> 1 signe (ex. pour inscrire le c cédille majuscule Ç il faut taper : alt 0199).

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__________________________________
__________________________________

Tient ! une portée à 5 lignes ! composée de tirets...

Puis disposer des O pour notes (de musique)

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‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾O‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾‾
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Utiliser la typo de la machine en réalisant ses propres correspondances est un autre moyen (assez amusant) de sortir de la notation conventionnelle usuelle classique. Suivant l'échelle utilisée dépend le nombre de lignes et d'interlignes utilisés (Cf les 41 lignes d'Ourdission). J'avais rédigé en 1985 « écrire de la musique avec une machine à écrire ordinaire », mais chacun est apte à trouver ses propres correspondances.

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etc. MAIS : à la main c'est + pratique.

...

 

(oui, j'utilise ... pour communiquer que ce n'est pas fini)

 

Note
[1] Ce que l'on nomme en musique « note » est en fait un point qui localise une position avec d'autres points pour former un lien entre les points qui en musique est nommé : mélodie, quand les points-notes se suivent (dans le désordre et arpège dans l'ordre) et accord quand ils apparaissent et disparaissent en même temps. Pour localiser il faut un localisant : un contexte de localisation fixé. Le plan offre cette possibilité de créer des cartes qui en musique « classique » est nommé : la portée. La portée définit une seule et unique échelle à partir d'un seul et unique mode dont tous les 3 autres mineurs sont des altérations du mode majeur sans altération : il faut utiliser des signes supplémentaires d'altération pour obtenir d'autres modes que le majeur dominant. Le plan de la portée « classique » est défini par 5 lignes superposées qui donnent une position au point pour le localiser dans le mode. Dans un plan conçu pour une seule échelle, on imagine le nombre infini d'altérations et de complications à régler. Le champ élargit le plan à des zones sauvages, vierges de toute fixation. En + un champ contrairement au plan est mouvant, ses forces se déplacent dans le champ à la dimension supérieure : 3. C'est dans ce cas uniquement que toutes les échelles, modes et gammes possibles peuvent exister et se métamorphoser.

 

 

re tour à la table : des matières