L’esprit de la musique ?

 

« Esprit es-tu là ? » (sic)

NON

 

Esprit, n’est pas une figure humanoïde éthérique, NON, figures humanisées des religions. Nous n'avons aucun besoin de diviniser les choses étant, ni à provoquer l’ignorance de la croyance envers, une surhumanité : inexistante, mais souhaitée. À vouloir humaniser l'esprit, signifie remettre sa volonté pour être gouverné. N’est-ce pas lâche et égocentrique de remettre à l’Omnipotence inexistante, forme humaine, voire + : donner à l’Omnipotence la forme patriarcale, et encore +, du patriarche à la patrie ? L’esprit, l’état d’esprit n’est pas une figure humanoïde fantomatique (des entremondes) qui alimente les mythologies où l’impercevable devient le sujet de la croyance de l’impossible, à redouter, pour diviniser à genoux = prier pour ne pas être puni. Là-bas, il y en a comme nous ici. Alors qu'il suffit de reconnaître l’impercevable, l’imperçu, de ce que le réel (ensemble des milieux vivants) oeuvre en dehors et en dedans de notre sphère/milieu humain. Ces esprits là = nous ailleurs, sont les autres qui sont là, car en réalité passé et futur nexistent pas : on s'accumule si on ne va pas ailleurs.

Esprit du latin classique « spiritus » = souffle (= émanation d’odeur).
Ça sent les effluves ?
À l'odeur. L'odeur des vents à forme humaine ?
Le croyant lui ajoute le sens moral = l’obédience aux ordres qui n’ont rien à faire (dans le jeu) de la vie (des odeurs).
On confond tout ! pour se (faire, laisser) tromper (volontairement).

L’Homme ramène tout à lui, unité de mesure centralisée de son environnement ou ego-centrisme convaincu que TOUT lui est destiné pour le servir, ne lui servir que : de jeu et de nourriture. Jusqu’à vouloir créer de la planète, un parc d’attractions, pour son environnement (vital ?) à bien être (qu'il se réjouit à gâcher par amertume). Il figure l’impercevable et l’impensable qu’humain (« à l’image de l’Homme » sic), tout en passant de l’arrogance du mépris (« je sais tout », « je suis le + fort », « t’es qu’un con », sic, etc., motivée par la trouille et l’incertitude toutes 2 nées dans une société qui oblige l’assurance certaine pour dissimuler l’ignorance : « moi je sais, suivez-moi » : aïe, surtout pas) à l’autopunition qu’il projette dans une entité humanoïsée hiérarchiquement « supérieure » surtout omnipotente qu’il nomme dieux puis 1 seul Dieu [1] = conquête du monopole pour le pouvoir absolu à détenir le droit de châtier l’autre (= donner l'autorisation de se faire châtier), dissimulé sous le faux prétexte de la faute pour la punition, pour que le vrai responsable « du merdier » se donne le rôle de la victime. Esprits et divinités sont considérés inférieurs dans la hiérarchie du fantasme mono-déïque. Une personne sage dirait que ces personnes souffrent des conséquences de leur présence ; dans la projection de leurs croyances. En effet, CROIRE TUE PENSER.

Qu’est-ce que l’esprit de la musique ?

L’esprit de la musique opère des liens. Le musicien qui s'imprègne de l'esprit de la musique, divisé en : compositeur-penseur-concepteur qui calcule assemble propose, et en : interprète-acteur qui joue, tous 2 liés à l’indicible vibratoire, à percevoir l’impercevable (masqué par la culture de l’habitude) et, identifié au chamane, le guérisseur vivant dans le monde de l’hors-norme : l’artiste (guérisseur d'esprits égarés). La fonction fondamentale des arts est en effet de soigner de soulager les autres par l’enchantement : le chant de la vibration (vocale, instrumentale) : la musique qui ré-jouit (faire rejouir un être qui par trop de souffrance ne jouit plus). Le rôle du souffle nécessaire à chanter la musique et à vivre est considéré comme un intermédiaire entre le matériel terrestre et l’immatériel (céleste : le ciel, l'ère des êtres d'air et l'espace de l'impercevable divinisé) : l’invisible imaginé par association centriste à son soi : le carburant qui fait fonctionner la machine humaine : l’âme = l’animateur (de l’indo-européen « aniti » = il souffle, parent de « anemos » = air, qui en latin a donné « anima » pour animal). On comprend le glissement pratique du sens pour : « se fournir une explication au mystère » auquel le musicien est lié par le vibratoire : l'énergie motivante à développer l'intelligence de sa sensibilité. À l’insu : l’insavoir pas su, il ne reste que l’explication imaginée qui bouche le vide de l’ignorance, se rassurer, mais ne donne rien à comprendre. L’imaginaire humain projeté sur le réel qu’il ne comprend pas, à commencer par soi-même : « c’est quoi ça, moi qui est là ? » sans réponse possible. La musique fournit le sens sans jamais donner d'explication.

La 1ère faculté d’un esprit est de sentir.
Sa 2de faculté est de penser.
Sa 3ème faculté (facultative) est d’agir.

Être-musique ? Non. Être la musique. La musique se véhicule par l’être vibrant, sans être vibrant pensant (son contexte) : pas de musique. Nous, inexistant, on ne sait pas. L’esprit de la musique (qui ne peut être qu’un esprit d'humain) forme avec les autres, notre ensemble vivant vibrant, nos corps qui les rassemblent tous. L’esprit d’être la musique est une ouverture au monde vibrant donné par l'imaginaire collectif (qui n'est pas la culture). Fermé, il ne vibrerait pas. Le vibrant se transmet par sympathie. L’esprit pensant tendant à l’ouverture d’esprit, humain. L’esprit est une faculté de perception, qui s’actionne par la volonté, qui s’actionne par la motivation, le moteur de l’amour de l'enchantement de vivre et ici, de vibre la musique (la passant par le livre pour la dire libre par l'esprit). La musique est le vibre humain. L’esprit, moteur de tout être, avec ses 3 facultés est l’attitude de ce que tout être propose de particulier : une intention personnelle de contact. Touché par l’attraction curieuse de l’insondable, bien que présente en permanence. Ça vibre partout, tout le temps. La nourriture vibratoire est essentielle à vibre vivre libre, elle se mêle d'énergie vitale. Sinon, la musique, la vie, n’existeraient pas. L’intention primaire pour qu’un être vive, est d’ouvrir des passages pour sa nourriture. La vibration par la sympathie est la base de vivre et de la musique. Ce que le musicien fait avec les vibrations et son esprit vibrant.

Alors,
Si la musique a (= contenant) ou est (= contenu) un esprit, elle forme alors un monde indépendant aux êtres humains qui la crée. Et dans ce cas, la musique est un/sert de « canal de communication » à la fois contenu contenant / contenant contenu. Mais sans humain, pas de musique. La musique n'est pas un monde indépendant aux êtres humains qui la crée.

Une communication en phase avec le monde imperçu provoque une émotion : pour nous, manifesté par des flux intracorporels qui provoquent des frissons (des chocs électriques ou des chocs de températures : le froid dans le corps à 37°C) qui bizarrement nous font toucher le sublime (de la jouissance) : un bien-être ultime (résultat d’un choc paradoxal) qui comme les larmes ne sont pas propres à la musique, mais à soi en attente d’être nourrit à l’instant de s’ouvrir à recevoir sa nourriture, on est touché.

Alors,
La question « qu’est-ce que l’esprit de la musique ? » est le noeud que révèle la question. Un noeud se crée d’une suite d’implications (=>) qui quand elle revient à son point de départ forme le cercle vicieux avec enchevêtrements. Noué, attaché à la limite à ne plus pouvoir penser agir de soi-même. La question n’a de sens que pour connaître sa fonction. Nourrir. La fonction que chacun désire lui attribuer. Quelle est la fonction huma(nitaire)ine de la musique : 1. celle réelle et 2. celle voulue ? La valeur primaire de la musique est la vibration créée par sympathie qui provoque d’autres vibrations qui créent la sympathie, comme les êtres qui se passent la nourriture dans leur milieu intermilieux. Où telle vibration fait vibrer telle autre en masse (ensemble) et à la chaîne (à la suite) en permanence. Aujourd’hui, les dominants de la politique économique sociale, lui ont donné le rôle de : signal de diversion = le divertissement pour faire oublier, de vivre à soulager (surtout pas soigner), la peine du vécu quotidien au travail = sa torture pour la guerre, consentie par les dominés obéissants.

La musique ?
1 = échanges vibratoires amoureux.
transformée par les lâches en :
2 = arme de diversion.

CULTURES
Les cultures approchent la musique par l'inculcation (dressage et sélection), suivant ce qui pour elles, importe par appréciation pour la communauté : les règles à obéir. C’est simple. Notre culture ne perçoit pas la musique comme une liberté, pareil pour nos proches voisins Anglais ou Italiens, Allemands ou Slaves (sans même parler des cultures + éloignées). Mais chacune produit sa musique en fonction de ce qui lui importe (en société : l'accord de la concertation), par ce qu’elle se perçoit (du vibrant). Ici, c’est un fait, on ne perçoit pas grand-chose (du vibrant), et la musique est reléguée à : un divertissement, à un fond sonore plaisant, et à un support à la notoriété (la musique pour glorifier : tata taaa, avec les trompettes !) : la musique est reléguée à un second rôle (dans la hiérarchie du pouvoir). Là-bas, la fonction de la musique possède un sens social constructeur, des liens fondateurs de cohérences. Ailleurs, elle porte le sens du plaisir, jusqu’à la jouissance, synonyme de l’intensité de vivre.

POLITIQUE
Dans le monde globalisé (dominé) pris en otage par la finance et la politique, la musique ne représente qu'un prétexte au prestige du pouvoir (un décor sonore de sa gloire) pour instituer et construire son architecture grandiose à l’image du pouvoir de sa domination, aujourd'hui véhiculé par la quantité d'argent amassée (preuves ? le vol permanent des droits d'auteurs aux artistes). La politique économique réduit la musique à un objet de consommation, un fond sonore artificiel qui masque et divertit du réel, une diversion destinée aux masses obéissantes laborieuses esclaves bêtifiées consentantes (preuves ? les horaires du travail obligatoire où la musique -non divertissante- est absente, même interdite en dehors des horaires et des zones de loisirs autorisées). Encore ailleurs, la musique est médecine. Là-bas elle soigne. Ici transformée en son, elle signale, pour se faire obéir (par le : « haut-parleur » (sic) pour se faire entendre les ordres commandés). L’alarme de l’arrestation. Ouïr, a sa racine dans obéir. Mais ce que globalement nous pouvons avancer concernant notre culture occidentale, est que les humains qui la compose, se sont majoritairement coupés de son esprit : de ce que la musique transmet à travers le vibratoire, son sens non verbal = non détachable du contexte qui la produit (contrairement à la vision, observation de la pensée) du réel. Contrairement à la réflexion (le jugement, la critique) vue, la transmission vibratoire est instantanée (elle ne passe pas par la réflexion : un aller-retour) elle agit dans et pense le vibrant même. Et le vibrant est le constituant fondamental de la vie [2]. La fonction de la musique est de sonner la vie. La vie épanouie (de liberté, d'avoir le choix) et non celle esclave de la croyance (banalisée dans l’uniformisation de l’obéissance). La musique sans liberté est incréable. La liberté est la source de sa diversité. Sans liberté, la musique devient du son monotone : du signal.

Nous le savons :
FACILE => SERVILE
LIBRE <= COMPLEXE

la musique scindée, sa scission en genres, ne sert que de signal de reconnaissance : 1 genre par classe sociale sous contrôle se signe, se signale.

VISION
Notre civilisation a favorisé la vision pour considérer ce qui « doit » être vrai (entendu pour obéi). Pourtant, l’audible trompe moins que le visible. N’accorder la vérité qu’au visible, revient à accepter l’hypocrisie (l'illusion de la vérité) comme fondement de nos liens sociaux (en réalité brisés : les classes entre elles ne communiquent pas, elles se referment sur elles-mêmes) : la vision est l’organe des sens le + aisé à tromper (le magicien trompe l’ignorant que par la vision, sa diversion). La musique de la parole révèle le mensonge, le sens dissimulé par les mots du discours. Une musique n’est plus musique une fois qu’elle est faite de sons (qui signalent pour déclencher un comportement inculqué). Des signaux vidés, inhabités qui ne portent pas le sens de : ce qui est vécu dans l’instant à créer des liens vibrants dans et entre les vivants = de la sympathie. Le visible est un décor qui cache le réel de l’audible et l’intolère. Comme le cinéma qui ne tolère pas la liberté de la musique et l’a réduit à « une bande-son » = « soundtrack », effet qui doit appuyer le mensonge de ce qui est vu (mais le contraire, quand c’est une réussite).

DÉSOLATION
Depuis une quarantaine d’années, nous traversons une destruction systématique du sens des arts (et de la musique), une guerre entamée par les politiques de domination, qui + que tout, redoute les « langues », expressions artistiques de la vérité, produites par les arts. Les générations nées après 1970 sont nées dans l'assaut de l’insignifiance et celles nées après 1981 sont nées dans la « sensure » (censure du sens, proposé par le poète Bernard Noël) : les 1ers majeurs (âge) du XXIe siècle. Aujourd’hui règne le pouvoir de la médiocrité en masse (= médiocratie) qui a envahi les scènes des arts ; 1. par la censure gouvernementale économique du financement : « la politique culturelle », et 2. par le manque d’exigence de soi : à montrer des oeuvres inabouties et + souvent « des objets » oeuvres de copies sans comprendre le sens profond de ce qui est copié (dans le cas contraire, ça serait incopiable). Commissaires et programmateurs, chefaillons aux ordres de la médiocratie actuelle, jouissent de leur hégémonie destructive (vengeance frustratoire qui demande encore + de vengeance à peiner les autres) à créer une armée de faux artistes qui copient sans savoir, qui utilisent un jargon pour se justifier, pour se distinguer par mépris, à masquer aux ignorants ce qu’eux-mêmes ne comprennent pas (s’ils savaient, ils ne copieraient pas), mais qui sont « récompensés » pour leur culture de la bêtise, par leur présence publique permanente et non censurée ; de parfaites marionnettes éduquées par la dictature culturelle de la politique terroriste des gouvernants. Pourtant, le rôle essentiel des arts est de protéger les civilisations et les sociétés de la désolation (il y a toujours quelques rares résistants), mais la majorité des êtres humains se contente de leur bêtification ; qui est le premier désastre de l’humanité et qui oeuvre à son autodestruction. Obéir est en effet une régression de l'humanité.

DÉNOUEMENT
Pour que le sens, la liberté et la sympathie reviennent habiter notre humanité (le joueur de flûte doit faire sortir les rats parasites : les gouvernants de la hiérarchie consentie des serviles, de la cité pour les occuper à autre chose), le musicien (tous, qui vibrent) ne peut que reprendre le sens de la raison de la musique qui donne à sa vie un sens (au contraire de croire jouir de sa fausse gloire) : à recréer des liens par la sympathie (et non par la séduction qui est une forme dérivée de l’agression ou par la prostitution, à se vendre pour obtenir autre chose, qui est la source de la corruption sociale). La musique ne ment pas, elle révèle ce qui est, qui n’est pas une appréciation morale, mais l’audible du comportement. La sincérité totale est un gage de sagesse accessible, mais difficilement (sinon l’hypo-crisie ne serait pas si courante). Comprendre la musique, c’est comprendre la vie, le comportement humain et ce à quoi il aspire. Mais qui comprend ? Personne ne veut comprendre, pour cultiver sa vie misérable à obéir (à nuire aux autres).

 

 

Notes
[1] La racine indo-européenne du mot dieu = « dei », puis latine « deus » signifie : briller, pour désigner le ciel lumineux, puis le contenu : ses êtres célestes invisibles (contrairement à terrestre). « C’est la + ancienne (et première) dénomination indo-européenne de la divinité » : son lien à la lumière du jour, être la journée. Zeus est Dios son génitif. Diurne, diva, devin, deviner, divinité, diane, jour sont de la même famille. Dit le Dictionnaire historique de la langue française. Dia, day, dzien, etc., sont des variations du mot : dieu, dans différentes langues, pour désigner la journée. Dieu = le jour.
[2] Tout ce qui est mort, ne vibre plus. Mais est-ce réellement mort ? = le non-vibrant ? nous ne savons rien.

Piège :
Imaginons avec le signe logique de l'implication (=>) qu’il existe des mondes en dehors de l’humain [d’autres sphères, d’autres milieux vivables. il n'y a que ça.] :
Pensée déductive [pour la déduction inverse (<=) laissons l’induction, puisque le particulier ici est insouhaitable] qui agit le désastre :
S'il y a l'impercevable => il y a des choses et des êtres impercevables, l'esprit est impercevable sauf par penser.
S’il y a esprit (être indépendant impercevable) => il y a habitant (de ces mondes impercevables en dehors de l’humain).
S’il y a habitant => il y a entité qui habite indépendante de l’être humain (impercevable avec nos organes des sens et masqué par notre culture)
S'il y a entité intelligente => il y a être avec la faculté de choisir (choix qui agit sur les humains, donnée par la liaison de l'imagination puis de la croyance)
S’il habite => il agit (sinon il meurt = à ne plus se nourrir des autres pour vivre. Se nourrir est la première forme de communication entre les êtres vivants qui s'entremangent).
La base, pour être un être et vivant, demande la capacité d’absorber une nourriture, la transformer en soi et la redonner, et être absorbé ailleurs par un autre être.
L’intention primaire pour qu’un être vive, est d’ouvrir des passages pour sa nourriture.
C'est cette déduction, qui a donné à croire, qu'il existe d'autres êtres vivants invisibles de nous qui influencent nos vies indépendamment de nos volontés, ou : le moyen de créer une idée réconfortante quand on fait une connerie qui peine aux autres : « ah, c'est pas moi, c'est les esprits » (sic) = le lâche n'assume jamais la responsabilité de ses actions : il se victimise tout en simulant l'obéissance, est le résultat de : LA PERVERSITÉ DE LA CROYANCE. Crée une interprétation convaincue du sensible perçu reçu. Passe même par la logique. Pour en être con-vaincu.

 

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