les mondes autonomes dépendants pour leurs survies

 

COSMETIQUE DU COSMOS
LES MONDES, COSMETIQUE DU COSMOS

 

MONDE ? COSMETIQUE DU COSMOS,

                   cosmétique du cosmos ?

Un monde [1] ? une cosmétique du cosmos (= une représentation élégante de ce qui est cru. cru = vu et mémorisé)

Les Mondes ? la cosmétique [2] du cosmos (pas dans le journal ? « dia » = jour = dieu)

 

La racine latine du mot monde : « mundus », qui, dans son sens premier signifie : les parures dans le coffre, pour que la femelle femme féminine paraisse élégante, a rencontré le « kosmos » grec pour donner un second sens de totalité d'appartenance. Et cette « totalité d'appartenance » qui désigne une famille ou un ensemble donne à distinguer différents ensembles autonomes dynamiques agis par leurs propres opérations (un ensemble d'opération formant un algorithme). Mais en quoi un monde désigne une entité autonome qui se nourrit des autres mondes et qui les nourrit ?

L'une des plus spectaculaires spéculations du XXe siècle est la formulation de l'existence d'un monde des idées indépendant des êtres qui les forment. Et en effet, une même idée se retrouve dans l'esprit de différents êtres humains sans qu'aucun n'ait communiqué l'idée. Est l'argument majeur de l'indépendance des mondes par leur autonomie. C'est pour ça qu'une idée est inappropriable et, favoriser la propriété par le dépôt officiel d'une idée en jouissance exclusive est une aberration [3] et surtout créateur de misère et de pauvreté. L'indépendance du monde des idées (de l'esprit) est née de Karl Popper [4] à partir de l'esprit religieux de Teilhard de Chardin [5] avec le Russe Vladimir Vernadsky, nommé entre autres « noosphère », « noos » pour esprit et sphère pour monde en tant que « totalité d'appartenance » indépendante. Un monde est une théorie élégante. Une théorie est un système ouvert, comme le jeu, contrairement à une doctrine. Un monde est « perméable » et influençable suivant les contextes favorables ou non à son développement qui passe par l'alimentation = assimiler un corps étranger qu'on transforme pour soi en soi [6]. Ce « corps étranger » est la nourriture qui s'interéchange entre mondes [7]. Tout être ou tout monde dont il se compose se nourrit toujours de corps étrangers, si sa nourriture ne lui était pas étrangère, il ne pourrait pas l'assimiler, c'est-à-dire : transformer le corps étranger en partie de soi. Dans ce sens, l'étranger doit exister pour interchanger. Pour qu'existe cette autonomie de symbiose. On ne peut pas se nourrir de soi-même, se manger soi-même, on a besoin de l'étranger. On a besoin d'énergie extérieure à soi. Craindre l'étranger est une maladie de la peur qui n'a de sens que de se faire posséder et dominer, pour être agi à agir une connexion à sens unique : où l'un dépérit pour l'autre, motivée aussi par la peur.

Et voilà l'idée des mondes autonomes connectés : se nourrir les uns les autres. pour que tous (sur)vivent. [8] en symbiose.
Sachant que la destruction ou la possession exclusive ne ruine qu'en partie les autres mondes autonomes dépendants.
Chaque individu de son espèce forme le maillon de l'être-espèce entier
qui part sa multitude regénérative empêche son annihilation totale.
La destruction totale est un souhait redouté par la misère humaine, celle qui souffre dans sa croyance.
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Et pour la musique ? Le monde de la musique ?

Déjà, il existe plusieurs mondes dans ce seul. où la classification résiste encore à l'intelligence ! « pour re-lier, il faut séparer » est l'idéologie de l'ignorant pour le gouvernement des autres (l'expression détournée de l'impouvoir en dictature). Les interéchanges entre mondes autonomes pour la création musicale originale (il s'agit de ça) apporte quoi dans nos sociétés de musique (sa corporation) ? Constatant l'idéologie invasionniste du « monde propriétaire » jusque dans le monde de la musique, où l'interéchange libre de « nourritures » est proscrit, voire punis. Rien pour l'instant ici. Mais quand on se figure « l'état d'esprit de la fonction de la musique », on constate un manque. La musique ne figure plus au même stade que la philosophie et les sciences dans l'agora du savoir. Elle a été reléguée à la fonction unique de divertir, témoigne de la volonté générale d'ignorance.
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Le monde théorisé de la musique

D'abord, il est important de savoir que notre perception sonore divise en 2 perceptions distinctes 1 phénomène unique : les hauteurs et le rythme sont extraits du même phénomène vibratoire de la vitesse (allure élégante ?). Oui, c'est curieux. Au point de considérer le même matériau musical en paramètres distincts. Même jusqu'à un 3e qui est nommé : « le timbre » (pas poste) est la sonorité qui caractérise l'identité sonore. Une sonorité se compose d'un ensemble de vitesses dont ses intervalles donnent le son (arrêté par la mémoire) re-connu. Le son de lui-même n'existe pas, il n'est que la re-présentation perçue de ce qui est vibré, dans un contexte temporel fixé (par l'opération de la mémoire).
La musique en réalité est l'action sur les attitudes du vibratoire : chorégraphier le vibrant. Et là, on sort des croyances paramétrées de la séparation en races (cultures) de classes hiérarchisées de l'ordre des registres administrés.
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« Et toi, l'individu rebelle, que fais-tu dans ton monde ? »

Contre les idéologies globalisantes, de tout prendre par terreur du manque jusqu'à mettre en péril ses semblables, sans mettre en péril le monde qu'ils forment : dans tout ensemble il existe des exceptions. La totalité fusionnée n'existe que dans les esprits tristes. Le désir de mort dans l'extase est prôné par les religions lâches de l'institution monothéiste. Non, il n'existe pas qu'une seule solution dans un seul dieu (= jour). Les jours se suivent et la multiplicité est la forme qui offre et interconnecte tous les mondes par leurs besoins et la sympathie. La sympathie crée des liens. Que l'antipathie brise. Le guerrier est un trouillard sinon il ne serait pas guerrier. Oui, le rebelle sert à rééquilibrer le monde dans lequel il vit. Contrairement aux autres, il ne vit pas, ne pense pas, n'agit pas par le groupe (sinon il ne serait pas rebelle). Ces reéquilibreurs.ses de mondes s'épanouissent en général dans les arts, la musique, la poétique et la philosophie. Leurs oeuvres communiquent ce que leur monde a besoin, pour (entre) tenir son équilibre.
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La croyance, est-ce un monde autonome ?

Avec le monde des idées et des mythes, aujourd'hui nous savons qu'idées et mythes vivent (?) autonomes, évoluent indépendamment de l'humain que nous sommes. En effet, idées et mythes ne sont pas soumis par le monde humain, idées et mythes se baladent jusqu'à posséder une vie humaine (qui le demande : ça ne vient jamais de nulle part le guêpier, il faut faire toujours l'effort d'y aller). Et là, on pense à la croyance, à la crétinerie (la bêtise issue de la croyance) ; ne forment-elles pas elles aussi un monde indépendant qui s'empare des esprits (la conscience pensée) humains ; pour leurs faire faire des conneries = des actes et des choses qui sont nuisibles à eux-mêmes et à l'humanité ? La connerie, celle qui fait souffrir pas rire, demande beaucoup d'effort et de la conviction. La conviction, c'est être possédé par la croyance et s'y tenir, qu'importe quoi. Le croyant n'est plus apte à se gouverner, et le premier acte que le croyant agit c'est : nuire aux autres ; comme si il y avait une vengeance derrière, une rancoeur échangée contre perdre sa conscience pour la croyance.
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Quel est le rôle de l'élégance dans les affaires des mondes ?

Élégance est de la même famille qu'élire, mais apporte cette qualité en + de « bien choisir » (pour soi) sans élu. Cette attitude se retrouve dans la manière d'assembler les choses, pour être digne d'intérêt, voire d'admiration ou pas. « Bien choisir » pour « bien assembler » est entre autres la fonction du compositeur. Distinction, grâce, inventivité, imagination, simplicité (= sans complications inutiles), vérité, subtilité, finesse, intelligence sont les attributs de l'élégance. L'élégance est le résultat d'un problème résolu. Le dernier critère retenu pour une formule mathématique est son élégance. Une représentation du monde pour être compréhensible ne peut être qu'élégante = détenir le plaisir à la percevoir. L'attitude de l'élégance est attractive, elle produit et séduit, car elle est autonome (en objet de convoitise), elle n'a pas besoin des autres. Attention, ne pas confondre « bon goût moral » et « bien choisir ». L'élégance n'a aucun lien avec la morale, mais avec l'éthique. Son lien étymologique avec « legere » = cueillir, choisir, assembler pour un « elegare » puis « elegans » et « elegantia » s'oppose à la religion « relegere » qui re-cueille, re-choisit et re-assemble, tout répéter, encore une fois, insistant que ce n'est jamais assez, est sa maladresse millénaire. Si l'élégance tombe dans l'excès, elle se transforme en ridicule et exprime l'opposé de la félicité : le dégoût (et rejoint la banalité grossière). De la manière au maniéré, l'élégance s'efface au profit du ridicule. Si « mundus » adjective élégance, elle ne se retrouve pas dans la mondanité, qui est sa traduction, où l'hypocrisie est l'agent moteur majeur des rapports humains (pour s'entrenuire). Les mondanités ont donné : les snobs, les artifices, le luxe, l'art décoratif, la mode (esclave des ventes), le favoritisme, le mépris et l'élitisme de se payer l'impayable pour créer des jalousies, les crâneurs, les minets et les minettes à moindres frais, etc., sont tous des faux dérivés mal assimilés de l'élégance.

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Les mondes interconnectés ? C'est pour sortir du guêpier.
Guérir la terreur panique une fois pour toute.

 

 

Notes
[1] L'étymologie du mot MONDE est tout à fait unique ! Bien qu'il y a la même provenance du latin « mundus », d'après les différents dictionnaires [*], il existe 2 significations, et 3 avec l'article « mundus » à fr.wikipedia.
1. coffre, et + particulièrement : coffre contenant les parures de la mariée. Accompagné de son adjectif signifiant : propre et élégant.
2. Un attachement inopiné au sens de « kosmos » pour désigner l'univers, puis se restreindre ensuite à l'humanité habitant la Terre et à la Terre elle-même, puis le sens s'abstrait dans la « totalité d'appartenance » telle : le monde de la musique.
3. Et à wikipedia nous avons « mundus » pour : « fosse circulaire destinée aux offrandes aux divinités souterraines ». Comment cette correspondance sémantique est-elle vérifiable ?
Le sens 2d de totalité qui a survécu au sens 1er de coffre à parure est inexplicable et inliable étymologiquement. Le sens de l'ensemble de l'humanité et de la Terre qui lui est accroché n'a aucun rapport avec son étymologie attachée (selon certains étymologistes) à la déesse étrusque Munthukh (lien invérifiable et qui signifierait élégance) servante de la déesse de l'amour Turan (la Venus étrusque).
Tout un monde !
[*] Le Dictionnaire historique de la langue française pour le coffre, l'Encyclopédie Universalis pour la totalité d'appartenance, le Littré ne retient que le sens (étymologique ?) de « bien ordonné » qu'il attribue à Pythagore (et, oppose à immonde) avec son SECOND sens d'ornement, Le Robert amalgame le sens d'ornement avec le « kosmos » grec pour la cosmétique du cosmos (sic), le cosmos en tant que parure ? Oui, il y a quelque chose qui cloche avec le sens de « mundus » en tant que « totalité d'apparence pour séduire le spectateur humain (dans un coffre) » enfermé ou pas !
[2] pourquoi féminiser le cosmétique ? Mundus signifie un ensemble de parures préservées, servant l'élégance féminine (la déesse étrusque Munthukh (qui aurait donnée Mundus) servante de la déesse étrusque de l'amour Turan), mais Monde est masculin ! Si la parure est attachée à la féminité + qu'à la masculinité, c'est que la mode s'est emparée de la féminité, car l'excès de parure qui donne à la masculinité à paraître ridicule, ne l'est pas pour la féminité. Pour donner au cosmos (le tout mâle) sa réplique, le cosmétique ne peut que changer de sexe (pour l'en-robe-ment de la matrice femelle).
[3] Les mélodies, savoir collectif qui à partir de 1848 sont devenues des propriétés privées exclusives, n'étaient avant 1848 considérées par les compositeurs que comme des thèmes (un prétexte) à la variation et au développement. Une marque identifiable à modifier. Le quadrillage propriétaire cent cinquantenaire de l'espace (terrain) et du temps (travail) aboutit à des non-sens qui ne laissent plus, voire qui interdisent la place aux nouvelles générations d'installer et de gérer leur vie comme elles l'entendent. Est le résultat du droit d'auteur, du copyright, des marques déposées, etc., sachant que la motivation de l'imposition de ce péage n'est que de recevoir une rente, un revenu, qui maintient hors de la misère. Le revenu universel devrait commencer à résoudre et apaiser cette peur qui pousse à se nuire les uns.es les autres. Privatiser le savoir collectif est le 1er pas pour privatiser l'imaginaire et l'inconscient collectif géré à travers les publicitaires et l'industrie du cinéma.
[4] Il était reconnu et par Carl Jung puis par Claude Levi-Strauss que le monde des mythes est autonome au monde humain où les mythes qui se pensent eux-mêmes influencent le monde humain, voire le contrôle et le domine.
[5] Il y a des livres qui font des ventes massives uniquement par leurs titres, « Le phénomène humain » de Teilhard de Chardin en fait partie. À part l'idée de la noosphère, le reste n'est que considérations chrétiennes dans un style évasif de ce que le monde avec les êtres humains « doit » être. Un ouvrage idéologique de propagande douce, mais sans l'esprit détaché de la science dont il se réclame.
[6] La formulation de « Gaïa » = le monde de l'esprit de la Terre est en fait son âme qui l'a fait être, est directement issue de l'idée de la noosphère. Quand l'imagination se nourrit de possible et d'élégance, ça donne des « cosmétiques du cosmos » appréciées (sinon, elles ne seraient pas communiquées) autrement nommées : mythologie. La fonction essentielle du mythe est de rassembler les êtres humains proches sous la même « cosmétique du cosmos », un conditionnement à percevoir et comprendre certains aspects de la réalité dont ils ont besoin.
[7] Il faut savoir que la « sphère » est une forme infinie sans bord et fermée. Une sphère est un monde clos. Un monde clos n'interéchange pas. Il mange, mais ne nourrit pas. Un monde peut être clos ou pas. S'il ne l'est pas, il détient la capacité d'adaptation. Sa forme change en fonction du contexte où et quand, il est.
[8] Le développement de cette figuration (en dehors des hallucinés fantastiques séduits par Gaïa), de cette idée, de cette pensée, a été développé par le sociologue Edgar Morin dans son imposant (totalitaire = l'ambition de tout comprendre) ouvrage : La méthode, divisé en 6 tomes : 1. la Nature, 2. la Vie, 3. la connaissance [sans majuscule], 4. les idées [sans majuscule], 5. l'Humanité [sans doublure] et 6. l'Ethique [le sens anarchiste de la morale]. L'idée simple des mondes indépendants interpénétrés vient de « l'expérience du terrain » sociologique : « Rappelons que toute société est le produit des intercomputations et inter-cogitations entre individus qui la constituent, et que cette société rétroagit de façon mégacomputante sur les individus en leur apportant normes, patterns, schèmes qui s'inscrivent dans l'imprinting culturel de ces individus et guident leurs computations/cogitations ». Oui, l'idéalisme et le vocabulaire est imbuvable inutile dictationel dans ses formulations et l'ouvrage tend comme les autres utopies (Charles Fourier, Thomas Moore et les autres) à faire sourire. Ce qui fait sourire ? L'excès d'effort et de mots sans force pour le peu de résultats = le manque d'accès à comprendre l'inconnu. Pourtant il développe une théorie de la complexité. Bien que l'idée soit posée, Edgar Morin dans sa somme de + de 2000 pages de 1977 à 2006 (se) cherche à s'expliquer, à se rassurer d'explications systématiques convaincues mais pas assez plausibles (qui ne peuvent pas être applaudies) pour comprendre ce qu'il implique.

 

 

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