Cinéma et propagande, aujourd'hui ? + que la diversion du divertissement + que le maintien des esclaves à servir (ne pas avoir de choix de vie que d'être employé) de l'entertainment *, la propagande idéologique sert à reformer les états d'esprit pour que l'adhésion avec l'ignorance de vivre humilié soit totale et complète. Vivre l'acceptance idéologique, c'est approuver son abdication à vivre vécu, à débrancher sa conscience et à faire souffrir les autres qui ne le font pas. Nous le savons. Que. Les médias sont d'abord des outils de domination politique. Que ces outils ont été ensuite détournés (en partie) diversifiés de leur volonté de gouvernement unique et de contrôle absolu du comportement des populations. Où tout empire marque la prospérité de l'industrie de l'esclavage par les outils de communication. Telle l'écriture musicale qui au VIIIe siècle est née de la volonté d'uniformisation de l'empire de et par Charlemagne (le chant grégorien est né de cette intention politique), comme l'invention de l'écriture manuscrite minuscule : la Caroline. Uniformiser, signifie l'intention de domination politique, essentiellement absolue. Diversifier est une intention de liberté artistique. Aujourd'hui, ces écritures de contrôle sont développées par l'électronique numérique (celle des calculateurs) avec lesquelles les usagers sont manipulés par se faire occuper par les programmes de leur ordinateur portable, à la main, en permanence, qui ne s'y décolle plus, car il est confondu avec le téléphone : « on ne sait jamais ! quelqu'un peut m'appeler » (sic). La télévision, qui est encore l'outil majeur de propagande idéologique politique, a été dépassée dans l'usage des nouvelles générations par les programmes de divertissement numérisé en réseaux, ceux qui favorisent le ragot. Le ragot est l'activité avantagée par les programmes de communication, crue rendue essentielle par la banalisation de son usage quotidien. Le ragot donne le pouvoir de juger, de condamner et d'humilier : qu'importe qui. Voire de tuer : des enfants se sont suicidés. C'est un outil très puissant de soutien politique de publication morale (celle qui s'offusque pour juger et condamner les autres qui n'y adhère pas) et le propagateur d'idéologie politique le + efficace pour uniformiser les états d'esprit à la servitude générale, ça rapidement, par sympathie et abdication. Pour quoi aujourd'hui, récemment, l'industrie informatique banalise dans le cinéma (qu'américain) la coexistence des êtres humains avec l'I.A. ? L'I.A. qui contrôle la vie quotidienne des usagers. L'I.A. qui parle quand on ne demande rien. L'I.A. qui ouvre les portes et les ferme. L'I.A. qui conduit. L'I.A. qui règle le chauffage : la température de l'air ambiant. L'I.A. qui prévient de faire les courses. Etc. Vouloir vivre à se faire agir révèle le désir de vivre sans vouloir décider quoi vivre. Cette volonté de vouloir vivre sans conscience (pas dans l'inconscience) révèle la présence d'une très grande souffrance intérieure. Pour s'y laisser prendre si facilement où l'abdication devient une forme de suicide. Toute intention de gouvernement des comportements humains révèle une volonté de domination véhiculée par une douloureuse frustration. La volonté de généralisation de l'usage de l'I.A. montre qu'il y a une intention de monopole commercial qui dissimule mal (volontairement ?) l'invasion qu'elle prépare (à l'intérieur de nos corps). Pour l'en pire ? Mais qui désire vivre sa vie à se faire vivre par une machine binaire ? Qui est d'accord de vivre sa régression et celle de l'espèce humaine ? Qui est d'accord de vivre gouverné par des machines programmées par des êtres humains qui ne sont motivés que par la vengeance d'annihiler l'intégralité de l'intégrité de la liberté de l'espèce humaine ? Qui désire vivre à vouloir se faire vivre sa vie automatisée par des gestes banalisés générés par la mécanique comportementale simplifiée de programmes de contrôle informatique ? Le film Atlas ** (2024) de Brad Peyton, produit et joué par Jennifer Lopez, qui est l'héroïne du film, illustre parfaitement cette intention. D'abord en guerre contre son I.A. (c'est une militaire), le robot que sa mère a construit, compagnon de son enfance qui a trahi sa confiance, « pour se libérer » [la conscience de la liberté robotique est une autre aberration discutée ailleurs] et devenir le 1er robot terroriste qui menace la vie de l'espèce humaine entière en tuant des êtres humains par millions « pour son bien » (sic, la logique américaine du « destructeur détruit » sic, argument qui de film en film ne change pas, illustre l'idéologie américaine pour déclencher ses guerres). Le film affiche clairement son intention de convaincre (= l'intention de manipuler les états d'esprit des spectateurs) en utilisant la démonstration par l'absurde : « l'I.A. est dangereuse pour les êtres humains, pour ne plus l'être à la fin » (sic). Pour obtenir l'adhésion et la conviction des spectateurs (des adolescentes, 1ère cible des stratégies commerciales), il faut que la situation soit propice à ce qui doit être décidé contre sa volonté. Et c'est exactement là où ce film est efficace, sachant que la majorité de ses spectatrices sont des admiratrices de la chanteuse. Son robot d'enfance l'a trahi, et donc, pour chasser ce robot pour le tuer (sic), qui s'est réfugié sur une autre planète (28 ans ?), « elle doit » se vêtir ou rentrer dans un robot exosquelette géant, armé à tuer, qui est piloté par une I.A. ! Et, qui pour être efficace à 100% (?) doit fusionner avec l'être humain dedans (sic), c'est-à-dire donner à la machine son intimité ! Cette fusion humain-machine est l'invention de sa mère (sic) ! Ça relève du viol, car l'échange n'est pas équitable : la machine n'a aucune intimité à échanger. Tout le film repose sur la psychanalyse d'Atlas (Jennifer Lopez) qui refuse de fusionner son esprit avec l'I.A du robot véhicule humanoïde militaire armé ***. Pour abdiquer à la fin et constater que « c'est super d'agir avec une I.A. à l'intérieur de soi à l'extérieur de soi ! » (sic) pour se battre et tuer (sic). Tout le film amène le spectateur à reconnaître que vivre avec une I.A. à l'intérieur de soi est la seule solution « pour augmenter ses capacités » (sic). Mais quelles capacités ? Qui dans un humain n'a rien à augmenter que sa bêtise, son abdication, son obéissance et sa servitude ? Jennifer Lopez, comme le robot, trahit-elle ses fans pour augmenter son capital ? Jennifer Lopez est d'abord une femme d'affaire qui utilise sa beauté (encore intacte après 50 ans) pour la marchander à s'enrichir, ça, pour ressentir le pouvoir. Jennifer est une femme de pouvoir. Elle a commencé sa carrière (à l'image des Madonna et Michael Jackson) avec la chanson. Mais la vulgarité de sa chanson qui dépasse l'insanité (la vulgarité sexuelle est un produit qui se vend très bien dans l'Amérique puritaine), montre qu'elle est là pour vendre, pas pour faire de la musique. Depuis, elle ne chante plus, elle fait du cinéma de la publicité par la propagande : pour vendre de l'I.A. ? « A-t-elle investi une part de sa fortune dans l'armement I.A., qu'il lui faut rentabiliser ? » (sic). On le sait : la guerre est le contexte le + rentable pour l'économie. Les êtres humains ne cesseront jamais de faire la guerre. Ce n'est qu'avec la guerre qu'on peut obtenir et s'emparer du pouvoir (le voler à un autre). « La guerre fait vivre des extrêmes que la paix ne donne pas » (sic), ça, c'est une croyance tenace qui interdit la paix sociale et entretient la permanence de l'hostilité générale. Mais le pire dans ce film, est que tous les protagonistes sont gentils, même le robot-terroriste paraît être une victime ! C'est cette atmosphère de sympathie qui dissimule à la première vue l'idéologie malsaine du film. Les dictatures du XXIe siècle doivent regorger d'une overdose de sympathie pour se perpétuer. C'est ce que les politiciennes ont compris avec les femmes d'affaire qui les soutiennent. Notes * Historique des définitions de « entertainment » par l'Oxford English Dictionary : de la servitude à l'industrie de l'amusement : †1. The action of upholding or maintaining. †2. a. The action of maintaining persons in one's service, or of taking persons into service. Also, the state or fact of being maintained in or taken into service; service, employment. b. Provision for the support of persons in service (esp. soldiers) †3. Maintenance; support; sustenance. †4. Manner of social behaviour. †5. Treatment (of persons). †6. Discussion of a subject. 7. Occupation; spending (of time). Now rare. 8. a. The action of occupying (a person's) attention agreeably; interesting employment; amusement. b. That which affords interest or amusement. c. esp. A public performance or exhibition intended to interest or amuse. 9. The accommodation of anything in a receptacle. †10. Reception (of persons); manner of reception. 11. a. The action of receiving a guest. Also, the action of treating as a guest, of providing for the wants of a guest. b. concr. Hospitable provision for the wants of a guest; esp. provision for the table. Somewhat arch. c. A meal; esp. a formal or elegant meal; a banquet. Somewhat rare in recent use. 12. †a. The action of accepting (a present or proposal); the receiving in a certain manner (news, events, etc.); the ‘reception’ (esp. favourable reception, welcome), e.g. of a newly published book, of a new idea or doctrine, etc. b. The taking into consideration; entering upon the discussion (of a question). c. The cherishing (an idea) in the mind. 13. attrib. and Comb. 1904 Westm. Gaz. 29 Aug. 3/1 A prince among provincial entertainment-mongers of the humbler order.     1922 Punch 25 Oct. 385 No entertainment tax.     1937 Burlington Mag. Feb. 96/2 Gives the book a high entertainment-value.     1946 G. B. Shaw Shaw on Theatre (1958) 268 The critics reported that my plays were not plays, whatever other entertainment value they might possess.     1951 McLuhan Mech. Bride 75/1 The reciprocal connections between chic and the entertainment industries.     1958 Listener 6 Nov. 742/2 She was wonderful entertainment value and a rare spirit.     1959 Halas & Manvell Technique Film Animation 10 Potentialities [of animation] which extend much more widely than the entertainment film. ** Atlas qui est prononcé dans le film « Èteulse » est le prénom de l'héroïne. Rappelons qu'Atlas [= le porteur, et, la chaîne de montagnes], est un Titan de la mythologie de la Grèce antique condamné par Zeus à porter la voute céleste sur son dos pour l'éternité. Voute céleste qui est représentée sous la forme sphérique d'une planète. Pourquoi les Américaines féminisent les prénoms masculins européens ? Notons que Atlas est le nom d'un robot humanoïde militaire de la compagnie américaine Boston Dynamics financé et surveillé par the U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). *** Autrement nommé : Powered exoskeleton, Amplified Mobility Platform, Bio-mechanical powered exoskeleton, open-cockpit mecha, piloted humanoid walking vehicles, les + gros sont nommés « Jaegers », de gigantesques « mechas » humanoides (une invention japonaise dans les années 70) illustrés dans le film Pacific Rim.