le 5 avril 2018, lettre à Tom Enders, Chairman of the Airbus Foundation De: Mathius Shadow-Sky à: Tom Enders cc: Andrea Debbane, Marie-Claire Certiat, Date: 5 avril 2018 à 09:24 Objet: La musique spatiale instrumentale à Tom Enders, Chairman of the Airbus Foundation Bonjour, Je suis compositeur (de musique savante). Formé par Iannis Xenakis et Pierre Boulez (les 2 plus grands compositeurs du XXe siècle). Ma carrière atteint les 40 années. Ma dernière création est un ensemble instrumental de musique spatiale à Toulouse : Les Guitares Volantes. Ma musique spatiale consiste depuis 1980 à la génération de trajectoires sonores dans l'espace tridimensionnel à partir d'instruments de musique joués avec des machines nommées « spatialisateurs » et plus particulièrement des « génératrices de trajectoires ». Mes premières oeuvres telles : Ludus Musicae Temporarium pour ensemble de lampes d'architecte sonorisées (écrite en 1980 et créé en 1988 par Les Percussions de Strasbourg), Ourdission pour ensemble de flûtes (écrite en 1982 et créé à Londres en 1983 avec le dispositif), ou Les Ephémèrôdes Cardent des Chrônes pour 7 pianos (écrite en 1984 et créée en 2013), initiaient (entre autres) la musique trajectorielle instrumentale. Je suis le seul compositeur à avoir développé cette écriture de l'espace pour la musique mêlant la technologie à la lutherie pour le musicien. Le résultat est saisissant ! Mais depuis toutes ces années, il manque cruellement des salles de concert appropriées pour ce type de musique initiée par Iannis Xenakis en 1958 et Karlheinz Stockhausen en 59. J'ai donc décidé, après le 1er essai d'envol de l'orchestre en juillet dernier, de proposer des concerts ateliers d'écoute spatiale dans les jardins publics. Étant Toulousain, je me suis d'abord adressé au maire de Toulouse qui pour la 1ère des Guitares Volantes en plein air m'a proposé les arènes romaines près de Purpan. Nous préférons le jardin Compans-Caffarelli plus facile d'accès. L'équipement nécessaire pour ce 1er essai d'envol en plein air (qui est une première mondiale jamais réalisée) nécessite l'installation d'une sonorisation en 16 points de diffusion (16 groupes d'enceintes audio) disposés dans le ciel (à 12 mètres du sol), sur le sol et éloignés dans l'horizon : voir schéma ci-joint (en attachement). La location et l'installation de cet équipement a un coût (non excessif) que nous compositeurs et musiciens, ne pouvons pas payer. Je dispose personnellement des 4 spatialisateurs nécessaires avec leurs ordinateurs. Pour l'instant, Toulouse métropole ne s'est pas encore engagé financièrement, nous attendons la décision du maire. Pouvez-vous nous aider ? Le début d'une aventure musicale spatiale unique. La création du Centre de Musiques Spatiales à Toulouse est la seconde étape envisagée. L'implantation de la musique spatiale instrumentale à Toulouse tombe sous le sens grâce à l'Aérospatial qui fait de Toulouse la ville européenne de l'espace. C'est dans ce sens que nous cherchons des partenaires à ce que la musique spatiale instrumentale puisse exister pour être connu du grand public. Ne pas la connaître revient à manquer quelque chose d'important. :) J'espère que cette première description attisera votre intérêt à ce que nous entamions un partenariat pour développer cette musique qui attend d'être vécue par celles et ceux qui ne la connaissent pas. Dans l'attente d'un premier rendez-vous, Cordialement Mathius Shadow-Sky P.-S. Le 1er essai d'envol en plein air de l'orchestre Les Guitares Volantes est prévu le 8 septembre 2018 à Toulouse. P.-S.2. Mon site web officiel, qui a dépassé les 20 ans, rassemble quelques partitions, disques et écrits publiés au format de l'Internet et libre d'accès (avec + d'1/2 million de téléchargements). http://centrebombe.org. Et, toutes les informations concernant les Guitares Volantes sont rassemblées à cette page : http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html De: Mathius Shadow-Sky à: tom.enders@airbus.com cc: andrea.debbane@airbus.com, marie-claire.certiat@airbus.com, mktg-space-systems@airbus.com Date: 10 avril 2018 à 01:13 Objet: Re: La musique spatiale instrumentale Je suis étonné Tom Enders que la règle de base de la courtoisie n'est pas agie : à savoir : communiquer que le message que je vous ai envoyé il y a 5 jours a bien été bien reçu. Quant à répondre à ma question, il faut d'abord se connaître en connectant nos milieux respectifs étrangers l'un pour l'autre. En effet le monde des arts et de la musique originale et le monde commercial de l’aéronautique ne se rencontre jamais. Voici, pour comprendre le lien qui peut nous réunir : l'espace, comment dans ma musique nous l'agissons : Pour nos futurs partenaires qui ne savent pas La musique spatiale, qu'est-ce que c'est ? La musique spatiale telle que je la conçois depuis le début de ma carrière de compositeur est l'accouplement d'un instrument de musique joué par un musicien avec un générateur de trajectoire rassemblé en orchestre. La trajectoire est un trajet, un déplacement, une sensation spatiale à 1 dimension dans un espace-temps à 4 dimensions. La perception d'un projectile en déplacement, d'un corps en mouvement. Une ligne spacio-temporelle perçue dans un volume géométrique. Cet art sonique de l'espace se nomme la « trajectophonie » (qui se déploie dans la topophonie = la forme des contenants contextuels). Dans l'idée perçue de la trajectoire, il y a l'idée de « traverser » (voire, de « transpercer », pour aller ailleurs) du jet à travers (tra- pour trans-) pour désigner l'intervalle qui se parcourt d'un point à un autre. Ces trajectoires à plusieurs, forment un ensemble de trajectoires qui forme une choréophonie : un ballet sonique dans l'espace dans lequel les mélomanes sont traversés par les sons des instruments de musique valdinguant dans l'espace (les sons, pas l'instrument !). Cette choréosonie, créée au XXe siècle encore inconnue au XXIe, apporte à la musique ce que la polyphonie a apporté à la musique occidentale au XIVe siècle grâce aux compositeurs de l'Ars Nova (sans l'Ars Nova, il n'y aurait jamais eu l'aboutissement symphonique au XIXe siècle) : une ouverture pour l'intelligence humaine portée par la musique à développer des formes inconnues à ce que l'être humain peut percevoir et ne connait pas. Image un ballet de sons mobiles évoluant dans l'espace (sous les pieds y compris) qui traversent les corps des auditrices et des auditeurs. J'ai commencé à créer cette musique en 1980 (avec une première réalisation en 1983 à Londres, pas en France !) et 38 ans après, cette musique est toujours inconnues des êtres humains ! * et à quoi ça sert la musique spatiale trajectorielle choréosonique ? Marie - à quoi ça sert la musique spatiale ? Sophie - à quoi ça sert de vivre ? Marie - vivre ? ça sert à s'émerveiller de la vie ! Sophie - la musique spatiale est un émerveillement ! * La traversée historique d'insignifiance que nous subissions depuis les années 70 du XXe siècle est en partie responsable de la médiocratie culturelle que nous vivons. Comme une pathologie qui s'est emparée des esprits à se sentir obligé de vivre une vie non épanouissante = abêtissante, abrutissante, bêtifiante, crétinisante et frustrante. Ma musique empêche cette régression. Des questions ? Cordialement Mathius Shadow-Sky Toutes les informations concernant les Guitares Volantes sont rassemblées à cette page : http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html De: LEMASSON, Philippe à: "centrebombe@gmail.com" cc: "LAURENT, Manuela" , "FORD, Hannah" , "DEBBANE, Andrea" , "D HARCOURT, Francois" Date: 10 avril 2018 à 16:46 Objet: RE: La musique spatiale instrumentale Envoyé par: airbus.com A l’attention de Mathius Shadow-Sky Cher Monsieur, Tom Enders, Président exécutif d’Airbus, nous a fait parvenir votre courriel du 5 avril dernier. Avant toute chose nous tenions à vous remercier d’avoir pensé à notre groupe comme pouvant être, avec la Mairie de Toulouse, l’un des partenaires du projet de musique spatiale instrumentale. Le projet que vous nous proposez est séduisant pour une entreprise comme la nôtre engagée dans la maîtrise du ciel et de l’espace, dans laquelle les mathématiques occupent une place essentielle. A l’instar de Iannis Xenakis pour qui les mathématiques comme la physique étaient incontournables dans toute construction musicale liée à la recherche d’une nouvelle spatialisation. Cependant, nous ne pourrons malheureusement pas nous associer à ce projet ambitieux. Nous venons en effet de redéfinir notre politique de partenariat et celle-ci n’est cohérente que si nous respectons très scrupuleusement les secteurs d’intervention qui ont été choisis. Aujourd’hui, nous ne soutenons que des projets qui ont un lien étroit avec nos activités aéronautiques et spatiales. Le regrettant vivement, nous souhaitons à votre démarche un plein succès et vous prions d’agréer, cher Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée. Philippe LEMASSON Airbus - VP Head of Sponsorship and Advertising Head of Communications France Tel: +33 (0) 1 46 97 44 41 philippe.lemasson@airbus.com De: Mathius Shadow-Sky à: tom.enders@airbus.com, "LEMASSON, Philippe" cc: andrea.debbane@airbus.com cci: marie-claire.certiat@airbus.com, "LAURENT, Manuela" , "FORD, Hannah" , "D HARCOURT, Francois" Date: 10 avril 2018 à 21:56 Objet: Re: La musique spatiale instrumentale « Aujourd’hui, nous ne soutenons que des projets qui ont un lien étroit avec nos activités aéronautiques et spatiales » « nous ne pourrons malheureusement pas nous associer à ce projet ambitieux. » Monsieur Tom Enders, et Philippe Lemasson, Votre argument de refus est insuffisant. Et trop vague pour confirmer un refus sérieux d'Airbus. Si je m'adresse à Airbus, c'est par l'idée qui nous rapproche : « l'activité spatiale ». Nous dans le domaine de la musique et vous dans le domaine de l'avionique. Nous dans les arts appauvris et vous dans l'industrie enrichie. Qui d'autre pourrait prendre la place de ce monopole européen d'Airbus ? Boeing ? Vous le souhaiteriez ? * J'aurais apprécié un argument + consistant à ce que je puisse m'incliner disant « il n'est vraiment pas possible autrement », mais ce n'est pas le cas. Je vous demande donc d'argumenter votre refus sincèrement et sérieusement afin que je cesse de tenter une entente entre nous (40 années de censure m'ont rendu coriace). À ce que nous puissions continuer à vivre en nous ignorant. Je suis heureux que vous connaissez l'oeuvre de Iannis Xenakis. Vous pouvez donc constater que la relève a été ignorée par une censure économique (et idéologique) intensive des arts. N'est-il donc pas temps de s'entendre dans une relation respectueuse ? À devenir les acteurs de l'épanouissement des arts dans la cité ? Au lieu d'entretenir une médiocratie insignifiante qui confond la copie avec l'original et le divertissement avec l'art ? Cordialement Mathius Shadow-Sky P.-S. Qui sont Manuela Laurent, Hannah Ford et François d'Harcourt ? * Nous avons tenté une entente avec la Fondation Air France, mais cette fondation ne sert exclusivement qu'à des détournements de fonds masqués par une fausse activité de charité : « Quelques enfants pauvres "sauvés par Air France" (sic) pour la photo ». Un peu de musique gratuite : http://centrebombe.org/myster_shadow-sky_discography.html De: Mathius Shadow-Sky à: tom.enders@airbus.com, "LEMASSON, Philippe" cc: andrea.debbane@airbus.com, marie-claire.certiat@airbus.com, "LAURENT, Manuela" , "FORD, Hannah" , "D HARCOURT, Francois" Date: 17 avril 2018 à 05:54 Objet: Re: La musique spatiale instrumentale Je suis étonné Tom Enders, Je me répète, que la règle de base de la courtoisie n'est pas encore une fois agie chez Airbus : à savoir : communiquer que le message que je vous ai envoyé il y a 7 jours a bien été bien reçu. Puis la décence et l'effort de répondre aux questions qui y sont posées, Et, accompagner votre négation d'un argument valable afin de ne pas dévoiler l'esprit qui règnerait chez Airbus. Si a priori vous considérez la musique comme une pratique secondaire et inutile, je peux alors comprendre votre silence d'une semaine. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans l'attente d'un échange intelligent qui se base sur le respect mutuel de 2 mondes étrangers l'un pour l'autre qui gagneraient à se connaître à enrichir leur perception mutuelle du monde. Nous avons commencé l'organisation du prochain concert des Guitares Volantes pour un parc à Berlin. Pour que cette musique choréosonique polytrajectorielle inconnue existe, il n'y a pas le choix que de se considérer mutuellement. Cordialement Mathius Shadow-Sky De: LEMASSON, Philippe à: Mathius Shadow-Sky cc: "D HARCOURT, Francois" Date: 17 avril 2018 à 12:41 Objet: RE: La musique spatiale instrumentale Envoyé par: airbus.com Cher Monsieur, Nous avons bien reçu vos différents messages et nous vous remercions encore de l’intérêt que vous portez à Airbus. Comme nous vous l’expliquions dans notre précédent message, nous sommes tenus de respecter très scrupuleusement des secteurs d’intervention précis, la création musicale n’en fait pas partie. Nous le regrettons vivement. Afin de contribuer à la qualité de notre échange, nous souhaitons vous préciser qu’Airbus intervient dans les domaines suivants : soutien d’activités pédagogiques scientifiques en faveur de la jeunesse, partenariat avec des musées scientifiques et aide humanitaire à travers la mise à disposition des produits et service de l’entreprise. En espérant que ces éléments répondent définitivement à vos interrogations et que vous aurez la courtoisie de comprendre que nous ne pouvons pas soutenir le projet qui est le vôtre. Cordialement, Philippe LEMASSON Airbus - VP Head of Sponsorship and Advertising Head of Communications France Tel: +33 (0) 1 46 97 44 41 philippe.lemasson@airbus.co De: Mathius Shadow-Sky à: Tom Enders , "LEMASSON, Philippe" cc: "D HARCOURT, Francois" , andrea.debbane@airbus.com, marie-claire.certiat@airbus.com, "LAURENT, Manuela" , "FORD, Hannah" Date: 19 avril 2018 à 10:33 Objet: Re: La musique spatiale instrumentale Philippe Lemasson - En espérant que ces éléments répondent définitivement à vos interrogations et que vous aurez la courtoisie de comprendre que nous ne pouvons pas soutenir le projet qui est le vôtre. Mathius Shadow-Sky - Je n'aurais certainement pas la courtoisie de me taire, car se taire n'est pas courtois, mais au contraire a la courtoisie de questionner jusqu'au bout : mon étonnement de votre refus au nom d'Airbus de devenir le partenaire de la musique spatiale à Toulouse. Votre refus pose une incohérence de rapport. Je vous l'ai dit : la proportion est déséquilibrée entre les arts appauvris et l'industrie enrichie. Ce déséquilibre provoque dans nos sociétés depuis une cinquantaine d'années les crises à répétition. C'est un fait essentiel que vous ne pouvez pas ignorer. Mon appel de partenariat n'est pas de la mendicité : il s'agit de montrer et de monter un rééquilibre entre la production (industrielle) et l'imagination (scientifique artistique) dont l'espace est le dénominateur commun qui comprend un intérêt commun. La recherche acoustique spatiale par la musique. Une société sans artistes court à sa perte, et le processus d'éradication des arts relève d'une politique négationniste de l'apport des arts pour la société à favoriser l'intelligence et non à ignorer les autres au profit de mon capital (à moi) qui seul compte au désavantage des autres. La musique au contraire respecte et reconnaît les autres pour que les choses soient faites ensemble dans l'harmonie des proportions d'équilibre. Si la musique ne fait pas partie de vos activités, voilà l’occasion inespérée d'ouvrir une brèche dans l'état d'esprit de l'entreprise à ne plus se cantonner qu'à ce qu'elle suppose connaître : les sciences, la technique pour l'aviation. La musique savante, qui demande une source de savoir considérable, est la première à être médiocratisée par l'intention politico-économique. Aussi, de cesser considérer « les autres activités » telles des charités mineures obligées à irriguer ce qui partirait en taxes à créer une image de bienfaisance de l'entreprise : éducation, mémoire et charité au « tiers monde » sic, pillé et appauvri. La musique elle, est représentative de l'imagination et du savoir (don des muses, musique est l'adjectif relatif à l'imagination et au savoir de la muse) qui depuis des millénaires, agie l'harmonie (l'assemblage) des rapports dans les proportions d'équilibres de la matière (= musique de l'univers), des êtres humains (= musique des humains) et de l'audible (musique instrumentale). Un exemple de l'action de la musique dans l'avionique qui par des oreilles entrainées peut détecter les anomalies de fonctionnement de l'avion (sa musique). Notre civilisation a favorisé l'image au détriment des autres sens au point que l'acoustique et l’ingénierie sonique sont envahies d'écrans pour l'analyse du phénomène vibratoire audible ! Mais l'analyse par l'écoute devrait être un complément non négligeable de contrôle les trajectoires multiples. Pourquoi discriminer la musique ? La branche des penseurs à partir de Platon qui dans la lignée des utopistes « sérieux » à composer des systèmes politiques (et économiques) de gouvernement de la cité république, considèrent la musique comme un « divertissement » (sauf Jean Jacques Rousseau), une décoration qui sert « le seul but de faire plaisir » (Le politique [288c]). Platon, en effet n'aimait pas la musique que celle militaire (sic) et n'a jamais tenté de comprendre l'abstraction numérique de Pythagore ou la théorie d'Aristoxène de Tarente. Des mondes humains idéalisés s'ignorent par confort con-vaincu. Et pour quoi la musique ne fait pas partie des « activités pédagogiques scientifiques en faveur de la jeunesse » ? Nous avons parlé de l'apport de Iannis Xenakis, qui a ramené dans l'opinion des esprits les mathématiques liées à la musique : outil de base de la théorie des sciences et de la musique. Les théories se sont construites petit à petit par la perception et la mesure des proportions (dont le nombre d'or et l'harmonie des sphères sont l'une des résultantes de la théorie de la musique : imagination du savoir = à résoudre les problèmes, pour savoir où une connaissance n'est pas un savoir). La musique jusqu'à ce que « la physique acoustique » lui prenne sa place à l'université, était développée par tous les savants (y compris les non-musiciens = qui ne pratiquent pas la musique instrumentale) de Boèce à Descartes à Euler, il était impensable de ne pas traiter de musique (de sa théorie). Mais sans pratique de l'audible : l'imaginer, l'agir, l'analyser, le savoir, da capo, beaucoup de « scientifiques » ont publié des non-sens concernant la théorie de la musique. Euler considérait la proposition de Bach (celle de tempérer la gamme pour la transposer) comme une erreur morale ! Ma théorie des champs scalaires nonoctaviants ouvre encore plus, ce que Bach a posé il y a 300 ans : la polyscalarité qui sort de l'orbite du doublage de l'octave. Notre musique occidentale est encore monoscalaire, comme sa religion est monothéiste et son commerce conduit par le monopole qui est son but (pour accaparer les marchés financiers des autres avec des stratégies issues des techniques militaires). C'est à ce point que la musique intervient pour rééquilibrer et relier les ruptures. Car la musique s'agit de sympathies. L'avantage avec la musique, est qu'elle rassemble toutes les autres « sciences » (dont elle se sert) pour créer la musique, ce, sans frontière de critère, car tout ce qui existe se musique (sonne, c'est le monde vibrant). Tant que l'ignorance convaincue du contraire nous sépare, ça signifie que vous n'entendez pas que la ruine d'une société (sa bêtification) passe par la surdité et l'isolation du refus d'échanger de communiquer de partager dont les arts par ce mépris ont été transformés dans les esprits en divertissement (stratégie militaire de diversion pour faire oublier l'essentiel). Ma démarche en tant que musicien est de relier ce qui semble inliable (mot absent du dictionnaire qui signifie le lien impossible). Et Airbus semble être le parfait candidat. Courtoisement, Mathius Shadow-Sky 07 83 07 84 21 De: Mathius Shadow-Sky à: Tom Enders cc: "D HARCOURT, Francois" , andrea.debbane@airbus.com, marie-claire.certiat@airbus.com, "LAURENT, Manuela" , "FORD, Hannah" Date: 19 avril 2018 à 10:40 Objet: Re: La musique spatiale instrumentale Tom Enders, Votre collaborateur ne semble pas être à la hauteur de l'échange. J'espère que vous le serez. Vous avez compris, dans ce que je dis, qu'il ne s'agit pas d'une aumône pour les arts, mais bien la recherche et la découverte d'un intérêt commun entre l'industrie de l'aviation et la musique spatiale. Cet intérêt commun, il s'agit de le trouver, pas pour un bénéfice personnel, mais pour réouvrir les esprits, qui se sont enfermés dans de fausses nécessités qui nuisent à tous, à l'exploration de l'inconnu (en atténuant la crainte de la terreur provoquée). Il me paraît important de travailler dans se sens, de décoincer et d'épanouir le savoir, le faire sortir de la croyance, pour éviter de se piéger dans des situations merdiques et pénibles, sachant qu'être s'accorde et qu'avoir ne s'accorde pas ; dans la grammaire de notre langue. Dans l'attente de notre rencontre, Cordialement, Mathius Shadow-Sky